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Bourgogne Culture et tourisme septembre-octobre 2015 #72 www.diversions-magazine.com Mensuel gratuit d’information

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Diversions Bourgogne septembre 2015

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Page 1: Diversions bourgogne septembre 2015

BourgogneCulture et tourisme

septembre-octobre2015

#72

www.diversions-magazine.com

Mensuel gratuit d’information

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BourgogneÀ RETENIR EN SEPTEMBRE - 4

DIJON - 4La nouvelle saison du Théâtre Dijon BourgogneL’Orchestre Dijon Bourgogne ouvre sa saison le 3 octobreBlues en duos à La Vapeur

CHENÔVE - 7La deuxième saison culturelle du Cèdre

QUETIGNY - 7Nouvelle saison culturelle

CHALON-SUR-SAÔNE - 8Oum inaugurera la nouvelle saisonde l’Espace des Arts

MÂCON - 9La nouvelle saison du Théâtre - Scène nationale Mâcon Val de Saône

EN FRANCHE-COMTÉ - 10Week-End Gourmand du Chat Perché à DoleLa rentrée du Moulin de BrainansLes animaux s’affichent à La Maison de La vache qui rit

Festival de Musique Besançon Franche-Comté

CHRONIQUES CD-LIVRES- 14

CINÉMA - 15

Diversions - Edition BourgogneJournal d’information gratuit 1, rue de Vittel25000 Besançon03 81 87 40 05 - 06 34 12 01 [email protected] : SARL DiversionsRCS : 508 184 934Directeur de la publication : Boban Stanojevic03 81 87 40 05 / 06 34 12 01 [email protected]

Rédacteur en chef : Dominique [email protected]

Rédaction : Florian Antunes Pires, Martial Cavatz, Frédéric Dassonville,Dominique Demangeot, Manu Gilles, Amandine Mannier, Philippe MarkarianPaul Sobrin, Marc Vincent, Caroline Vo Minh

Comité de relecture : Dominique Demangeot, Caroline Vo Minh

Régie publicitaire : Boban Stanojevic - 03 81 87 40 05 / 06 34 12 01 91- [email protected]

Dépôt légal : septembre 2015© Diversions 2015Imprimé en Espagne ISSN : en cours

valeur : 1,15 euros offertDiversions est diffusé gratuitement sur la Bourgogne Franche-ComtéProchaine parution : Jeudi 22 octobre 2015

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#72

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Théâtre Dijon Bourgogne La rentrée du TDBLa nouvelle saison 2015-2016 du Théâtre Dijon Bourgogne s’ouvrira sur un spectacle bien connu des Dijonnais amateurs de théâtre, puisqu’il s’agit de Que faire ? (le retour) que Benoît Lambert avait créé en 2011 à Dijon. Il n’était pas encore à la tête du TDB mais mettait en scène son directeur de l’époque, François Chattot.

La saison s’ouvre donc avec une pièce basée sur une multiplicité de sources, des textes de styles et d’époques divers, avec notamment quelques classiques, car il est toujours bon d’observer notre monde contemporain à la lumière de quelques illustres - ou moins illustres - penseurs.

Le répertoire sera bien sûr représenté au TDB durant cette saison. En novembre, Maëlle Poésy présentera sa version de Candide, la fameuse fable philosophique que l’on avait pu découvrir il y a deux ans à Théâtre en Mai. En février Benoît Lambert redonnera son adaptation de Tartuffe créée lors de la saison dernière. Ce sont toujours des textes classiques qui l’occuperont cet hiver avec, en décembre 2015, rien moins que « Tout Dostoïevski », un titre qui sonne comme un recueil quelque peu tassé de l’œuvre féconde de l’auteur russe. Enfin en mars, Jean-Yves Ruf présentera sa mise en scène des Trois sœurs de Tchekhov.

Du 5 au 9 octobre, le directeur du TDB a invité François Bégaudeau à réfléchir à la notion de « Liberté, égalité, fraternité ». Mise à mal

depuis un bon bout de temps, la fameuse devise a besoin de redorer son blason. C’est pourquoi l’État missionne un homme qui est amené à réfléchir sur cette chère République, et notamment sur son « socle moral ». Les notions de libertés individuelles, des droits... sans oublier la fraternité seront donc évoquées, ainsi que la teneur du discours politique contemporain face à ces idées/idéaux. Benoît Lambert retrouve François Bégaudeau après avoir créé ensemble La Grande Histoire pour la promotion 25 de l’École de la Comédie de Saint-Étienne en mai 2014. Cette petite forme pourra être jouée dans de nombreux lieux hors théâtres, et sera interprétée en alternance par deux duos de jeunes comédiens. Le devise sera créée au lycée Hippolyte Fontaine de Dijon avant de tourner dans les établissements scolaires de Dijon et de Bourgogne.

D’autres pièces mettront en lumière des textes contemporains, certaines sonnant comme des constats quelque peu désabusés... De toute façon on n’en sortira pas vivant, nous dira la troupe d’Idem Collectif en novembre prochain. Les trois membres du collectif mettent en commun écriture et mise en scène, et dans cette nouvelle création, Aline Reviriaud, Elisabeth Hölzle et Laure Mathis travailleront autour de textes de Leslie Kaplan et d’autres sources.

Avec l’auteure Violaine Schwartz, Irène Bonnaud nous demandera en janvier prochain « Comment on freine ». Comment pourrions-nous, ne serait-ce qu’un instant, nous tenir à l’écart d’une mondialisation galopante qui n’épargne ni les travailleurs du tiers-monde, si nos propres usines ? Le point de départ ici est une catastrophe : l’écroulement d’un immeuble à Dacca, la capitale du Bangladesh, en avril 2013. Comment on freine ? s’interroge sur ces usines du bout du monde dans lesquelles on confectionne des vêtements pour de nombreuses marques occidentales, souvent au mépris des conditions sociales. La pièce construit un pont entre l’occident et ce que l’on appelle communément le tiers-monde, réflexion sur nos propres modes de consommation.

- Paul Sobrin -

Programmation complète : www.tdb-cdn.com

La Vapeur fête ses 20 ansDu 18 au 20 septembreVingt ans déjà que la salle des musiques actuelles de Dijon fait bouger le paysage musical. Pour fêter dignement cet anniversaire, la Vapeur organise trois jours spéciaux, un temps fort durant lequel le public pourra voter pour son style musical lors d’une soirée «PiXMiX», découvrira la Vapeur dans ses moindres recoins lors de portes ouvertes... De nombreux concerts sont également prévus, avec notamment la venue de talents locaux à l’image d’Iltika. Programme complet : www.lavapeur.com

Les Vibrations se poursuivent à Beaune25 septembre / La Lanterne Magique - BeauneAprès son concert de rentrée du samedi 29 août, qui accueillait le groupe indie-pop Oslow, la ville de Beaune poursuit sa saison musicale avec son temps fort Beaune Vibrations, en accueillant le 25 septembre à 20h30 un « Tribute to Jamiroquai », par deux sœurs qui revisitent le disco-funk de l’artiste américain, avant que des musiciens bourguignons ne prennent le relais, toujours dans les pas de Jason Kay.

Détonation Du 24 au 26 septembre / La Rodia/La Friche artistique - BesançonComme l’aurait dit ce bon vieux Charles Trenet, votre cœur fera boom fin septembre prochain à l’occasion de la quatrième édition du festival Détonation initié par la Rodia. Cette année, le festival s’étend à la Friche toute proche, du 24 au 26 septembre 2015. La salle bisontine, qui proposera bien sûr également des concerts dans ses murs, investit en effet les anciens locaux de l’usine Supérior pour trois nouvelles soirées. Au programme la soul de Selah Sue, l’électro matinée de techno/hip-hop de Brodinski, et plein d’autres pépites à découvrir.

Week-end Gourmand du Chat PerchéDu 25 au 27 septembre / Divers lieuxBonne chère et patrimoine sont à l’honneur à Dole : grands chefs, artisans seront présents. Une mise en lumière des savoir-faire des régions Franche-Comté mais aussi de Bourgogne. > Voir notre article en page 10

Chez DiversionsÀ partir de septembre / 12 avenue Fontaine-Argent - BesançonExpositions et sessions acoustiques reprennent à Besançon ! Artistes bourguignons, si vous souhaitez passer présenter votre travail dans nos murs, envoyez-nous un mail : [email protected]

Retrouvez un agenda complet des événements en Bourgogne sur le site de Diversions : www.diversions-magazine.com

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À retenir en septembre !

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Que faire ? (le retour)

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lément Bartringer

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Dijon L’Orchestre Dijon Bourgogne ouvre sa saison le 3 octobreLe premier rendez-vous avec l’Orchestre Dijon Bourgogne aura lieu le 3 octobre au Grand Théâtre. Sous la baguette de Gergely Madaras, nous effectuerons un voyage dans les Pays de l’Est, de Prague à St-Pétersbourg, en passant par Budapest. La formation reste également très attachée à sa région, et l’on pourra la retrouver à Beaune, Cluny, Mâcon et Fontaine-lès-Dijon durant cette nouvelle saison 2015-2016.

Une convention entre l’ODB, la Ville de Dijon et l’Opéra, définit un nouveau mode de fonctionnement qui offre notamment une présence accrue de la formation dans la saison lyrique et symphonique de l’Opéra de Dijon. Le directeur musical de l’orchestre, Gergely Madaras, a quant à lui mis en place une nouvelle saison qui pose quelques bases pour l’avenir, à l’image d’un cycle des symphonies de Schumann qui débute en 2015-2016 par les première et troisième. Après un concert d’ouverture début octobre - voir ci-dessous -, l’Orchestre Dijon Bourgogne vous donne également rendez-vous fin janvier pour une soirée sous le signe de la musique française notamment - Debussy, Fauré, Gounod -. Pour l’occasion, deux solistes internationales seront conviées : la flûtiste hongroise Noémi Győri et la harpiste hollandaise Gwyneth Wentink. Un autre programme en juin présentera des œuvres de Schubert, Stravinski et Haydn, avec en soliste invité le trompettiste David Guerrier.

Le 3 octobre pour son concert de rentrée, l’Orchestre Dijon Bourgogne mettra le Cap à l’Est. C’est ce qu’augure en tous cas le titre de ce premier programme de la saison 2015-2016. Au Grand Théâtre de Dijon, l’orchestre rend hommage à la capitale tchèque, Prague, à travers la Sérénade pour vents de Dvořák, dans laquelle le compositeur s’inspire de la tradition musicale de Bohème et de Moravie. « Impossible de ressentir une impression plus subtile, plus vivifiante au contact d’un talent créatif si prolifique et charmant », dira Brahms de cette œuvre pleine d’entrain.

Prokofiev nous transportera ensuite en Russie avec sa Symphonie n°1 dite Symphonie

classique. Un titre tout à fait adapté à cette pièce où le compositeur connu pour avoir bousculé les règles, semble vouloir ici se rapprocher de la tradition musicale. « Mon idée était d’écrire une symphonie dans le style de Haydn », dira d’ailleurs Prokofiev qui compose l’œuvre au début de la première Révolution russe, en 1917. Si l’on trouve aussi une légèreté toute mozartienne dans cette symphonie, certains éléments plus modernes portent l’œuvre au-delà d’une simple symphonie classique.Dans ce premier programme de l’année, Gergely Madaras rend également hommage

à son compatriote le compositeur hongrois Leó Weiner, qui a su mêler le romantisme à la musique traditionnelle hongroise. Son Divertimento n°1 se compose de quatre danses hongroises particulièrement vives.Mozart sera enfin convoqué avec sa Symphonie n°38 en ré majeur, dite symphonie de Prague, hommage à cette ville dans laquelle le compositeur connaîtra un vif succès. L’œuvre est notamment célèbre pour son lent adagio d’ouverture, fait assez rare dans une symphonie de Mozart pour être souligné. Dénuée de clarinettes, en seulement trois mouvements, la Symphonie

n°38 est une œuvre particulièrement riche et tumultueuse.

- Dominique Demangeot -

Orchestre Dijon Bourgogne - Cap à l’Est !,Dijon, Grand Théâtre, 3 octobre à 20hÀ Dijon, tarif unique de 10 euros - Le concert est à retrouver aussi le 4 octobre à 16h aux Halles de Beaune, le 8 octobre à 20h au CAPJ de Fontaine-les-Dijon, le 9 octobre à 20h30 au Théâtre de Clunywww.orchestredijonbourgogne.fr

Production audiovisuelle

Industrie Commerce Artisanat Sport Événementiel Culture...

www.25imagesseconde.fr

L’Orchestre Dijon Bourgogne met le cap à l’Est en cette rentrée

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La Vapeur Blues en duos

Le mois d’octobre débutera sur les accents fiévreux du blues. Au programme, Heymoonshaker qui sévit depuis quelques années sur les scènes de France et d’ailleurs, et No Money Kids, un autre duo qui mêle avec talent et conviction, le blues et l’électronique.

Si Heymoonshaker a eu l’occasion de prouver son talent ces deux dernières années sur les scènes de France et de Navarre, No Money Kids restent encore à découvrir. Le chanteur-guitariste Félix Kazablanca et le bassiste-sampleur-arrangeur JM Pelatan sortaient en mars 2014 leur premier EP, intitulé Old Man. Dès le premier morceau éponyme, on a cette impression de deux univers qui se côtoient, d’un côté le son abrasif et brut des guitares, de l’autre la froideur et le lissé des machines. Sur B*tch, No Money Kids investit un territoire qui se rapproche des night clubs avec un tempo dansant, une basse qui groove et une

mélodie plus pop. Contre toute attente, War fait mentir son titre et se veut plus posé, plus planant aussi. Malgré l’effectif restreint, la palette sonore de No Money Kids est large, riche même. Les deux gamins sans le sou en ont donc bien dans les poches, des riffs de guitare sertis de slide comme ce réjouissant Man, qui font de No Money Kids les petits princes de l’électro-blues, genre finalement peu représenté en France. Le blues, on le retrouve aussi dans ce côté lo-fi, ces riffs parfois sales que le groupe élabore au fil de ces premiers morceaux dont on espérait bien qu’ils soient suivis, bientôt, d’un premier album. Ce sera chose faite le 30 octobre prochain avec I don’t trust you, qui sortira sur le label Roy Music .

- Manu Gilles -

Heymoonshaker + No Money Kids,La Vapeur, Dijon, 1er octobre à 20hwww.lavapeur.com

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De septembre 2015 à février 2016, la Ville de Quetigny vous présente sa nouvelle saison culturelle, qui mêlera concerts, théâtre - dont une création -, cirque et littérature... Des rendez-vous familiaux placés sous le signe de l’éclectisme.

L’ouverture de saison sera célébrée avec un spectacle donné sur la Place Centrale Roger-Rémond, le 11 septembre à partir de 19h. À contre balles par Franck Ténot et Sébastien Bacquias, est un concert acoustique « pour balles et contrebasse », qui convoque donc l’alliance d’un jongleur et d’un musicien improvisateur. Venez découvrir ces deux artistes bourguignons ! Dans ce spectacle, soutenu par Affluences – Réseau Bourguignon du Spectacle Vivant, Cirq’Ônflex et le Théâtre Mansart, les deux artistes se placent au diapason l’un de l’autre, et mettent en place un étonnant paysage de sons et de mouvements. Un dialogue savoureux, parfois virtuose, souvent complice, pour ouvrir cette nouvelle saison culturelle à Quetigny.

La Ville de Quetigny poursuit son soutien à la création régionale, en invitant une nouvelle fois le Théâtre de l’Escalier. Du 1er au 3 octobre, la compagnie donnera son dernier spectacle en date, Papilles & pupilles, autour de la cuisine. Ici c’est le théâtre, la peinture et les arts culinaires qui se mêlent grâce à un artiste peintre et deux comédiens, dont un qui cuisine ! La genèse de la pièce a convoqué de nombreux textes, poèmes ou textes de cuisiniers. « Nous avions déjà testé la richesse des relations entre littérature et cuisine, il y a vingt ans lors d’un précédent spectacle », explique la compagnie. Dans Papilles et

pupilles, ce sont les sens du spectateur qui sont sollicités. Son oreille à travers les textes, sa vision avec une fresque peinte en direct, ainsi que le goût et les senteurs avec une recette elle aussi réalisée lors de la pièce.

Le dimanche 11 octobre à 16h, le Parc du Château de la Motte vous attend pour un grand rendez-vous dans le cadre du Tribu Festival. Une trentaine de musiciens, amateurs et professionnels lancés dans une même dynamique, exploreront les musiques du monde, d’Éthiopie, mais aussi le funk.

La Bibliothèque municipale accueillera Jean-Philippe Blondel en novembre, qui évoque dans ses romans les passages : le passage du temps ou encore celui de l’enfance à l’âge adulte.

L’Espace Mendès-France reste le lieu des grands rendez-vous comme le 24 novembre à 20h30, avec Smashed. La compagnie Gandini Juggling déroule sur la scène sa joyeuse et intrépide troupe de neuf jongleurs qui ont substitué aux quilles et autres balles… des pommes. Quatre-vingts pommes pour

être exact, qui vont virevolter entre les mains expertes des artistes circassiens. La salle accueillera d’autres rendez-vous : jazz et musique klezmer le 5 décembre avec le Capharnaüm Quartet, ou encore musiques métissées entre world et hip-hop avec HK & les Saltimbanks le 13 décembre.

Citons encore, du 18 au 20 décembre, un rendez-vous familial dans plusieurs lieux de Quetigny avec MagiQ !, un temps fort aux confins des arts du cirque et de la magie, qui proposera notamment le dimanche 20 décembre à 15h, toujours à l’Espace

Mendès-France, La grande horlogerie par la Cie Anxo, qui nous contera l’histoire du monde, sans paroles mais à travers les arts magiques et circassiens.

- Paul Sobrin -

Programmation culturelle complète sur le site de la ville : www.quetigny.fr

Quetigny Nouvelle saison culturelle

Chenôve La deuxième saison culturelle du CèdrePour sa deuxième saison, le Cèdre, la nouvelle salle de spectacles de la Ville de Chenôve, l’affirme haut et fort : il ira fouiller les quatre coins du monde ! Asie, Amériques, Afrique et Europe, pour en ramener de nombreux artistes, entre légendes indéboulonnables – à l’image des deux grandes dames que sont Marianne Faithfull et Juliette Gréco – et artistes en vue - Brigitte, Marcus Miller -. Le 10 novembre, même la tornade punk allemande Nina Hagen reprendra du service pour le public bourguignon !

La saison débutera le 12 septembre par une déflagration sonore. Les Tambours du Bronx seront en effet conviés au Cèdre, pour présenter leur dernier spectacle en date, CoRRos. Leur première prestation, donnée il y a 28 ans, devait être unique. Et pourtant, les Tambours du Bronx ont prospéré et ce sont aujourd’hui seize musiciens qui parcourent le monde à la conquête des publics. Dans CoRRos, les percussions se mêlent aux boucles électroniques, la techno au rock, l’indus aux couleurs orientales. Un spectacle placé de plus sous le double signe du corbeau et du rhinocéros, premier emblème des Tambours. Ce spectacle est l’occasion pour la formation atypique de reprendre de nombreux morceaux de son répertoire bientôt trentenaire.

Une autre légende se présentera le 2 octobre sur la scène du Cèdre. C’est Marianne Faithfull. La Britannique, égérie des Swinging Sixties, effectue en ce moment une tournée mondiale qui la mènera notamment à Chenôve pour fêter ses cinquante ans de carrière. L’occasion pour l’artiste de

présenter son dernier album en date, Give My Love To London, où elle évoque bien sûr la ville qui a vu naître une bonne partie du rock tel qu’on le connait aujourd’hui. Mais elle interprètera aussi probablement quelques-uns de ses grands standards, certains issus de son album mythique Broken English paru en 1979, sans oublier The Ballad Of Lucy Jordan. C’est un autre grand nom de la chanson de ces cinquante dernières années qui viendra poser ses valises au Cèdre. Hugues Aufray est à nouveau sur les routes à l’occasion d’une tournée intitulée « Visiteur d’un soir » qui s’arrêtera par Chenôve le 13 octobre. Le

chanteur évoquera sa carrière fleuve, mais aussi une facette d’ordinaire cachée de l’artiste, son univers musical, l’intimité du travail… Pour favoriser encore davantage cette proximité, Hugues Aufray n’est accompagné que de deux compères musiciens. Et puisqu’un artiste grandit très souvent à la lumière d’illustres aînés, Hugues Aufray, 85 ans et toujours vaillant, reprendra également quelques titres de Brassens, Béart, entre autres pères spirituels.

Citons encore la venue d’une autre légende de la chanson française, en la personne de Juliette Gréco, qui sera présente en avril 2016 pour sa tournée d’adieu, rien que ça… La saison numéro 2 du Cèdre s’apprête donc à accueillir quelques « tempéraments » de la chanson, à l’image d’Arno le 30 janvier ou encore Jacques Higelin en mars.

La jeune génération n’est pas oubliée, avec la venue du duo Brigitte le 22 octobre, les deux chanteuses devenues, à l’occasion de leur deuxième album, sœurs jumelles ! Elles

gardent cependant ce ton sensuel et mutin que l’on trouvait sur Et vous, tu m’aimes ? en 2011. Le 13 novembre, Vianney sera sur scène, jeune chanteur de 23 ans que le Cèdre nous invite à découvrir, en collaboration avec Pyrprod. À ne pas manquer également en mai prochain, Rover, jeune chanteur dont la carrure de bûcheron est inversement proportionnelle à son talent de compositeur, pour une pop élégante et ciselée.

Pop rock avec Louis Bertignac en novembre, ou jazz/world avec Marcus Miller au printemps prochain, la programmation musicale du Cèdre vous réserve d’autres surprises, avec un moment particulier qui se prépare le 24 octobre, puisque Pierre Perret viendra interpréter ses chansons éternelles à Chenôve, accompagné notamment par une quarantaine d’enfants du Conservatoire de la ville.

- Dominique Demangeot -

Le Cèdre, Chenôve Programmation complète : www.cedre.ville-chenove.fr

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Papilles et pupilles

HK et les Saltimbanks le 13 décembre

Hugues Aufray le 13 octobre

Brigitte le 22 octobre

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Espace des Arts Une rentrée aux couleurs de l’Orient Aux couleurs de l’Orient... mais pas seulement! Le 18 septembre, le public aura l’occasion de découvrir le nouvel album d’une jeune chanteuse originaire du Maroc, qui a à cœur de défendre sa tradition musicale sur les scènes du monde, mêlée à d’autres cultures.

Son troisième album, Soul Of Morocco sorti en 2013, comportait des textes en darija, un dialecte marocain, et était distribué pour la première fois de l’autre côté de la Méditerranée. Depuis, la réputation de la jeune femme ne cesse de croître. Soul of Morocco, enregistré à Paris dans les conditions du live, conviait musiciens français et marocains. Le oud et la derbouka se mêlaient au saxophone et aux percussions pour un album aux couleurs jazzy. Des rythmes syncopés qui s’allient aux chants sahraouis et aux rythmes gnaouis, descendants d’esclaves issus d’Afrique noire déportés au Maghreb. Une étonnante mosaïque musicale concoctée par Oum El Ghait Benessahraoui, réalisée en complicité avec Mathis Haug. «Zarabi» signifie tapis en dialecte darija marocain. Le titre de l’album est à la fois un hommage aux tisseuses de tapis du village de M’hamid El Ghizlane, fabriqués à partir de vêtements usagés, mais aussi, peut-être, une manière de rappeler que la musique de Oum peut s’apparenter à un assemblage brillant de cultures diverses voire opposées, en cette période où l’obscurantisme semble reprendre de la vigueur. C’est en outre dans le village de M’hamid El Ghizlane qu’a été enregistré Zarabi, des morceaux dont Oum nous

donnera la primeur lors de son concert à l’Espace des Arts. Les chansons de l’album ont été enregistrées en extérieur, comme pour nous faire sentir le souffle du désert tout proche. À Chalon-sur-Saône, Oum viendra accompagnée d’un oud, d’une contrebasse, d’une trompette et de percussions.

- Marc Vincent -

Oum - Zarabi, Espace des Arts (Petit Espace), Chalon-sur-Saône, 18 septembre à 20h - www.espace-des-arts.com

En octobre à l’Espace des ArtsPixel

Le titre de cette nouvelle création de la compagnie Käfig laisse peu de mystère sur son origine. Ce sont bien les nouvelles technologies qui sont ici le propos de Mourad Merzouki, mais une révolution numérique vue à l’aune des arts visuels. Le regard d’un artiste habitué à travailler les esthétiques scéniques.

Pixel est avant tout né d’une rencontre avec Adrien Mondot et Claire Bardainne, et d’une véritable « fascination » comme l’explique le chorégraphe. « J’ai eu la sensation de ne plus savoir distinguer la réalité du monde virtuel et eu très vite l’envie de tester un nouveau rapprochement en exploitant ces nouvelles technologies avec et pour la danse », explique-t-il. La principale difficulté pour un chorégraphe est de devoir composer avec un univers virtuel, et dans Pixel, seul le sol est là pour rappeler à Mourad et ses danseurs que la projection lumineuse conçue par la Compagnie Adrien M / Claire B, ne les transporte pas dans un univers totalement désincarné...

Il faut dire que les décors en 3D et en vidéo qui entourent les danseurs ne sont que pure chimère numérique, illusions qu’il a fallu apprendre à dompter, coordonner ses mouvements avec cette suite de pixels qui donnent vie à l’environnment scénique. Le décor se transforme perpétuellement, grandit puis disparait, tremble, ondule

autour des onze danseurs. L’un des défis a bien sûr été de faire cohabiter à parts égales les deux disciplines de la danse hip-hop et des arts numériques. Après s’être confronté à un quatuor classique, après des rencontres avec le cirque et l’Extrême-Orient, la compagnie Käfig, au-delà des prouesses techniques inhérentes à ce type de spectacle, questionne également notre rapport au monde et aux mondes que nous présentent - nous promettent ? - les arts numériques d’aujourd’hui et de demain. - Paul Sobrin -

Pixel, Espace des Arts (Petit Espace), Chalon-sur-Saône, 13 et 14 octobre à 20h www.espace-des-arts.com

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Mâcon Le Théâtre - Scène nationale Mâcon Val de SaôneLa nouvelle saison du Théâtre - Scène nationale Mâcon Val de Saône, nous invite une fois encore à bien des voyages, scène pluridiscplinaire mêlant musique, théâtre, danse et cirque. N’oublions pas les actions culturelles, mission importante d’une scène nationale, des documentaires aux concerts sandwich, en passant par les apéro concerts, nouveaux rendez-vous avant trois spectacles musicaux de la saison.

Le théâtre, à la scène nationale mâconnaise, sera tour à tour classique avec La place royale de Corneille, mise en scène par François Rancillac, ou contemporain avec la venue de jeunes auteurs. Nicolas Lambert, déjà accueilli à Mâcon il y a deux saisons

avec Avenir radieux, sera en résidence pour créer le troisième volet de son triptyque Bleu, Blanc, Rouge - L’a-démocratie, théâtre documentaire autour du thème de l’armement. Le metteur en scène et musicien dijonnais Éric Ferrand a travaillé quant à lui sur les mondes virtuels. « La pièce nous permet de nous interroger sur notre rapport à la société numérique », souligne Laurence Terk, « sur ces outils qui permettent si bien la communication, mais peut-être au détriment de la rencontre humaine ». Le 17 novembre, une soirée théâtre mêlera les registres classique et contemporain. Jean-Louis Hourdin mettra ainsi en parallèle les thèses militantes de Naomi Klein, journaliste et écrivain féministe et altermondialiste, avec L’île des esclaves, pièce de Marivaux qui traite elle aussi de l’aliénation. « Ce texte de Marivaux prend une brutalité nouvelle au-delà de son écriture raffinée », explique Laurence Terk. Julie Deliquet proposera elle aussi la mise en regard de plusieurs textes, depuis La noce de Brecht jusqu’à Dernier remords avant l’oubli de Jean Luc Lagarce. Un dernier texte, écrit par les acteurs du collectif In Vitro, sera également proposé, pièce où sera laissée aux comédiens une place pour l’improvisation.

Autre pan conséquent de la programmation, les « arts du mouvement » qui regroupent danse et cirque, avec notamment la venue de plusieurs chorégraphes qui remettent justement en question... le mouvement. Avec Robot !, Blanca Li mêle en effet chair humaine et métal, boulons et articulations, interrogeant par là même le corps humain face à la machine. On reste dans la robotique avec le popping mis en lumière

dans bal.exe par Anne Nguyen qui ouvrira la saison le 1er octobre. Une danse hip-hop née aux États Unis dans les années 80, s’inspirant de gestes mécaniques, mais qui côtoie ici des esthétiques plus sensuelles comme la valse ou le tango. Dans le cadre de Drôles de dames en mars prochain, on pourra également découvrir W.W. We Women, « toutes les danses du monde autour d’une chorégraphe espagnole très contemporaine, Sol Pico », souligne la directrice de la scène nationale, « qui métisse avec bonheur et humour toutes les techniques notamment en faisant du flamenco avec des pointes ». Plusieurs cultures de la danse seront représentées ici, de l’Inde à l’Afrique, en passant par le Japon. « Quatre femmes qui sont aussi chorégraphes et vont s’interroger sur la place de la femme, de la danseuse, de la chorégraphe dans le monde d’aujourd’hui ».

Le cirque et ses écritures diverses seront aussi au programme cette année, qu’il soit équestre avec le Théâtre du Centaure - foulant aux sabots le monde de la finance -, qu’il s’envisage au féminin avec Marie Molliens de la compagnie Rasposo ou à travers l’univers du clown avec Hélène Ventoura et Noémie Armbruster - que l’on retrouve sur la couverture de la plaquette de saison -. Citons encore le cirque Inextremiste et leur spectacle Extension, une interaction étonnante entre des acrobates et un... tractopelle. « Leur humour est cynique, avec Rémi Lecoq qui a fondé la compagnie, qui aime surtout rire de lui-même », nous dit Laurence Terk. « Il est tétraplégique et fait son cirque en fauteuil roulant entouré de deux forts à bras qui le malmènent dans tous les spectacles. Un cirque de l’extrême où la prise de risque est réelle ».

En matière de concerts, l’éclectisme est aussi de rigueur entre jazz, classique, musique contemporaine et couleurs urbaines. La scène nationale accueillera en janvier Abd Al Malik avec son spectacle qui s’inspire de textes d’Albert Camus. Une mise en lumière des thèses humanistes du grand écrivain français, que l’artiste remet au goût du jour dans le contexte de la culture hip-hop. Citons encore Thierry Balasse qui sera de retour à Mâcon pour son Concert pour le temps présent avec la compagnie Inouïe, basé sur la Messe pour le temps présent de Pierre Henry datant de 1967.

- Amandine Mannier -

www.theatre-macon.comOpen Space, de Mathilda Maydu 7 au 9 octobre bal.exe en ouverture de saison

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Diversions - Journal culturel en Bourgogne Besançon / Jura 10

Musiques actuelles C’est la rentrée à Brainans !Le Moulin de Brainans vous donne rendez- vous en cette rentrée 2015, le dimanche 20 septembre à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. De 10h à 18h, le public est invité à venir découvrir les coulisses de la salle des musiques actuelles jurassienne, mais aussi à rencontrer sur scène, dès 17h30, le groupe Carol’s Cousin. Coup d’envoi folk blues d’une saison qui vous réserve bien d’autres déambulations musicales.

On restera dans une veine blues le 3 octobre avec la venue du duo Heymoonshaker, même si l’ajout d’un beatboxer donne à leur musique une dimension plus urbaine. Quelques jours plus tard le 10 octobre, le Moulin accueillera le fameux Collectif 13, né de l’union de quelques stars de la scène française - Tryo, La Rue Ketanou, Massilia Sound System -, une soirée qui verra également la venue du très prometteur chanteur Alfred Massaï, pour des envolées folk blues teintées de musiques d’Afrique et d’ailleurs.

Cette nouvelle saison au Moulin de Brainans se partagera entre rock/métal – Lofofora le 23 octobre, No One Is Innocent le 12 décembre – et musiques du monde, à l’image du reggae des Gladiators le 10 novembre, dont la première partie sera assurée par un artiste de Besançon, Caporal Poopa. Le 13 novembre, c’est la pop sombre et habitée de Laetitia Sheriff qui envahira le Moulin, avant que ne déboule quelques jours plus tard, la troupe bigarrée d’Asian Dub Foundation. Une soirée placée sous le signe de la Dub/Electro puisque seront

également présents Hilight Tribe. Ambiances planantes en perspective ! À noter que ce concert se déroulera, le 21 novembre, à la salle de l’Oppidum à Champagnole. Une autre date à retenir est celle du 27 novembre. Le chanteur vosgien Jack Simard ouvrira la soirée pour Les Ogres de Barback. Nous avions rencontré le chanteur en avril dernier, et Diversions vous proposera pour l’occasion une interview du bonhomme dans son édition de novembre !

- Manu Gilles -

Programmation complète : www.moulindebrainans.com

Dole Week-End Gourmand du Chat PerchéVos papilles et vos yeux vont déguster en cette rentrée à Dole… C’est en effet un événement qui satisfera votre faim de bons produits et votre soif de connaissances, qui s’apprête à s’installer à Dole du 25 au 27 septembre prochains. Trois jours durant lesquels saveurs et patrimoine feront bon ménage lors de ce Week-End du Chat Perché, une appellation comme un clin d’œil – de chat – aux fameux contes de Marcel Aymé.

Le Week-End Gourmand du Chat Perché met le cap sur l’artisanat et le commerce local. Et c’est justement l’un des fers de lance de l’art culinaire dans notre région, Jean-Paul Jeunet, le chef 2 Étoiles du restaurant du même nom à Arbois, qui parraine cette première édition. À cette occasion, Dole accueillera sa ville jumelle Tabor, située en République Tchèque et qui, dans le Village

des Commères sur la place aux Fleurs, samedi et dimanche, dépêchera ses producteurs, en tant qu’invitée d’honneur. Difficile de répertorier toutes les propositions de ce Week-End Gourmand du Chat Perché, entre les animations du Cercle des Jurapicuriens, qui promeuvent le département, les ateliers chocolat / parfum, vins et fromages, les déambulations en cœur de ville sur les traces du fameux Chat Perché... Plusieurs hauts-lieux du patrimoine dolois seront mis en avant lors de ce week-end pas comme les autres, depuis la Visitation jusqu’à la Chapelle des Jésuites, en passant par Le Manège de Brack.

Au Manège de Brack, auront lieu le vendredi 25 septembre les Rencontres Régionales du Bien-Manger, avec des démonstrations et des dégustations proposées par les élèves du Centre de Formation d’Apprentis (CFA) de

Gevingey et du Lycée Friant. Des expositions et des colloques sur les produits francs-comtois, mais aussi sur l’agriculture biologique, l’éco-consommation, seront également mis en place. L’occasion de rappeler que tout est finalement lié, depuis la culture des produits jusqu’à leur transformation par les différents artisans, en passant par des gestes écologiques pour protéger notre environnement et la biodiversité… Nous faisons tous partie d’une grande chaîne ! À noter que le matin, le Concours professionnel des meilleures saucisses de Montbéliard IGP proposera au grand public d’assister aux pré-sélections en vue du Concours général agricole de 2016. En outre, un concours de création culinaire a été organisé en amont du Week-end gourmand sur le thème visuel du chat. Les tourtes sélectionnées par l’organisation

professionnelle des Bouchers Charcutiers Traiteurs seront exposées.

Métiers et savoir-faireAu sein des différents villages organisés les 26 et 27 septembre, les vignerons proposeront des animations, tandis que le Village de Delphine et Marinette sur la place nationale, le marché couvert et les Halles accueillera notamment fermes vivantes, stand maquillage pour les enfants, guinguette et barbecue... Seront également présents au Village du Passe Muraille, rue et Maison Pasteur, des artistes et des artisans, mais aussi des MOF – Meilleurs Ouvriers de France - qui effectueront des démonstrations.

La cultureLe Village Marcel Aymé, situé place de la Sous-Préfecture, vous donne également rendez-vous pour des animations culturelles autour de l’auteur des Contes du Chat Perché et de La Jument Verte. l- Manu Gilles -

Week-End Gourmand du Chat Perché, Dole, divers lieux, du 25 au 27 septembreProgrammation complète : www.weekend-gourmand-dole.fr

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> Retrouvez l’un des chefs invités, Joël Césari, en vidéo

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Lons-le-Saunier Les animaux s’affichent à La Maison de La vache qui ritÀ plumes, à poils ou à écailles, les animaux prennent la pose à La Maison de La vache qui rit. Jusqu’au 3 janvier prochain, la célèbre vachette vous invite à découvrir toute une ribambelle d’animaux qui, comme elle, ont fait les beaux jours de l’affichage publicitaire.

L’exposition à Lons-le-Saunier ravive en effet l’âge d’or de l’affiche, popularisée de belle manière après la Seconde guerre mondiale par de nombreux artistes, illustrateurs et graphistes. « C’est assez rare de rassembler des affiches autour du sujet animalier », souligne Laurent Bourdereau. Le nouveau directeur de La Maison de La vache qui rit, qui a pris ses fonctions au début de l’été, évoque également une exposition véritablement familiale. Les enfants retrouveront en effet les animaux facétieux et colorés de leurs contes, tandis que grands-parents et parents se rappelleront ces affiches d’une autre époque, remplacées aujourd’hui par l’infographie moderne. L’exposition s’appuie sur une partie du

fond d’un collectionneur québécois, Marc H. Choko, passionné d’affiche depuis les années 60, et qui nous offre ici une belle rétrospective de ce qu’était l’art de l’affiche, à une époque où n’existaient pas encore l’infographie et les logiciels. De Savignac et ses publicités pour Monsavon, jusqu’à l’École de Bâle, et le rôle décisif qu’elle a joué dans le graphisme et le design, Bêtes d’affiches revient sur une période très féconde en matière d’illustration.

Plusieurs de ces illustrateurs font aujourd’hui partie du patrimoine français, considérés comme de véritables artistes. La preuve en

est qu’on les retrouve de nos jours régulièrement dans les collections des musées… Des dessinateurs, devant leur feuille blanche, avaient pour mission d’élaborer des messages publicitaires accrochant l’œil. De beaux exemples se retrouvent au sein de l’exposition Bêtes d’affiches, dans laquelle une armée d’animaux se présente à nous. On se rend compte aujourd’hui qu’un travail minutieux a été effectué pour étudier tous ces animaux, à qui l’on a attribué, pour nous les rendre plus proches, des caractères humains. De la fidélité du chien, à la fougue du poulain, en passant par la malice du singe, c’est un bestiaire vivant et ludique qui est à découvrir dans l’exposition. Bêtes d’affiches

se découpe en différentes sections pour davantage de lisibilité, autour du chat, de l’oiseau et de bien d’autres animaux, un parcours à suivre en famille, avant d’aller faire une pause sur la terrasse de La Maison de La vache qui rit, pour y déguster des produits confectionnés à partir du fromage connu internationalement !

La Maison de La vache qui rit ne pouvait bien sûr omettre le clin d’œil à la star à cornes... Au premier étage, on trouve ainsi une section dédiée aux affiches qui représentent des vaches. On se rend alors compte qu’au-delà de la fameuse vachette à la robe rouge, les publicitaires ont eu plusieurs fois recours à nos amis bovins, de manières très diverses. « C’était aussi l’occasion de mettre en regard les affiches que l’on a dans la collection, comme celles de Benjamin Rabier, avec d’autres graphistes qui ont travaillé aussi sur cette thématique », conclut le directeur.

- Dominique Demangeot -

Exposition Bêtes d’affiches, jusqu’au 3 janvier 2016, La Maison de La vache qui rit, Lons-le-Saunier www.lamaisondelavachequirit.com

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> Retrouvez l’exposition en vidéo

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Musique classique Festival de Musique Besançon Franche-ComtéComme tous les deux ans, l’édition 2015 du Festival de Musique Besançon Franche-Comté sera couplée avec le Concours international des jeunes chefs d’orchestre, comme pour symboliser ce double objectif de faire connaître toute une tradition musicale, et de préparer l’avenir, qu’il s’agisse des futurs chefs... ou du public ! Pour cela le festival proposera notamment des incursions musicales dans la ville, hors des sentiers battus - Pianos-Bar convivial, Boucle musicale, présentations de concerts en introduction... -.

Depuis son arrivée à la direction du festival, Jean-Michel Mathé a tenu à mettre en lumière le répertoire symphonique, avec cette saison un focus sur Brahms.

Le Festival de Musique Besançon Franche-Comté, ce sont aussi des collaborations, des fidélités, comme la venue régulière, depuis deux années, de Guillaume Connesson. Victoire de la Musique classique 2015 pour sa pièce Cythère, le jeune compositeur démontre que musique contemporaine et mélodie... sont compatibles. Cette année plusieurs de ses œuvres seront jouées, dont une à l’occasion du grand concert gratuit d’ouverture, le vendredi 11 septembre aux Prés-de-Vaux, une pièce appelée à point nommé pour une inauguration, « Feux d’artifice ».

C’est Dennis Russell Davies qui est cette année le chef d’orchestre associé, assurant également la présidence du jury du

concours des jeunes chefs. Le 18 septembre sa baguette dirigera l’Orchestre symphonique de Bâle au Théâtre Ledoux, une soirée qui promet d’être fougueuse avec notamment des scènes burlesques de l’opéra d’Igor Stravinsky, Petrouchka, qui relate une fête populaire à l’occasion d’un Mardi gras.

Difficile de donner une vision exhaustive des quelques mille artistes qui s’apprêtent à fouler les terres de Franche-Comté, à Besançon et dans plusieurs autres villes, lieux du patrimoine et salles de spectacles. Le

festival s’organise d’ailleurs à travers de très nombreux partenariats. C’est ainsi que l’Abbaye de Baume-les-Messieurs accueillera, le 13 septembre à 17h, un programme dédié à la musique vocale du XXe siècle, une carte blanche à Guillaume Connesson qui invite pour l’occasion l’ensemble vocal Sequenza 9.3. La Saline royale d’Arc-et-Senans invite le 18 septembre l’ensemble de musique de chambre Tetraktys à venir interpréter l’Octuor de Schubert, avant une découverte nocturne de ses jardins.

Quant à la ville de Belfort, elle verra le 22 septembre la venue de François-Frédéric Guy, qui a décidé de s’attaquer à son Everest à lui : l’intégrale des concertos pour piano de Beethoven, un temps fort du festival co-produit par Le Granit, scène nationale de Belfort. À noter que la seconde partie de cette intégrale sera à voir le lendemain soir à Besançon au Théâtre.

Le Concours international des jeunes chefs d’orchestre, qui vit sa 54e édition, est à découvrir, en entrée libre, du 15 au 20 septembre, au Kursaal à partir des huitièmes de finale le 15 septembre, avec une finale le dimanche 20 septembre à 16 h au Théâtre Ledoux. Les trois finalistes s’affronteront, dirigeant l’Orchestre symphonique de Bâle, avec notamment au programme une création mondiale de Guillaume Connesson, commande du festival.

D’autres couleurs musicales sont aussi à découvrir, du jazz cap-verdien de Carmen Souza le 11 septembre à 22 h à La Rodia, au tango du groupe Soledad le 26 septembre.

- Dominique Demangeot -

68ème Festival de musique Besançon Franche-Comté – Du 10 au 26 septembre www.festival-besancon.com

Le chef d’orchestre associéDennis Russell Davis

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Ensemble Tetraktys

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Winkler

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Chroniques CD 14

Littératures

ROCK

Strange WildsSubjective Concepts(Sub Pop/PIAS)

À la fin des années 80, l’atmosphère commence à bouillonner à Seattle et à ses alentours. Des groupes formés par des musiciens à peine sortis de l’adolescence répètent dans les caves de la maison familiale. À la baguette, on trouvait un certain Jack Endino, producteur qui savait capter toute l’énergie des groupes avec un son brut, peu produit et rentre-dedans. Ses albums, c’était Rehab Doll de Green River, Screaming Life de Soundgarden, Superfuzz Bigmuff de Mudhoney et Bleach de Nirvana, tous parus sur un petit label, Sub Pop. Un quart de siècle plus tard, même si Sub Pop a grandi, peu de choses ont changé. Les jeunes pousses du label perpétuent la tradition et nous offrent des productions qui portent en elles l’ADN de la scène rock locale. Le trio guitare/basse/batterie transforme un mal être et une rage en énergie explosive qui ne fléchit pas un instant, de la première à la dernière piste. La parenté avec Bleach ou les pistes produites par Endino de Incesticide ne pourra être reniée et le groupe en a bien conscience. Mais Strange Wilds n’est pas une copie de Nirvana et pose sa patte grâce à une section rythmique solide avec des morceaux hardcore comme Egophilia ou punk comme

Disdain. Toujours dans un son nineties, Lost And Found est un clin d’œil aux Pixies alors que la plus détendue Autothysis baisse le regard sur Pavement. Avec cette première production très nirvanesque, Strange Wilds imposent de nouveau un genre qui même s’il n’a jamais vraiment disparu, démontre qu’il a encore de beaux jours devant lui. - Florian Antunes Pires -

FOLK ROCK

Courtney BarnettSometimes I Sit and Think,and Sometimes I Just Sit(Marathon Artists/PIAS)

De l’Australie, on ne connaissait jusqu’ici, avouons-le, pas grand-chose. Des images de déserts, de kangourous et de surfeurs aux cheveux évidemment peroxydés. De la Tasmanie, encore moins. Tout juste le diable pour les amateurs de marsupiaux. Mais désormais l’Australie, et la Tasmanie donc, ont trouvé leur emblème sous la forme d’une jeune fille pas vraiment belle mais dont les petits doigts boudinés s’agitent mélodieusement bien sur le manche de sa guitare. Sa voix de midinette qu’une jeunesse déjantée lui aurait cramée à coup de clopes et de whisky, traîne savamment sur des airs plus ou moins remuants, qui ne réinventent en rien l’histoire du rock ou de la folk, mais qui donnent furieusement envie de se remettre au lit avec sa fiancée

en lui faisant croire qu’on est dimanche. Autant de fantasmes iconoclastes que la rocaille cachée au fond de la voix de Courtney rend finalement possibles après avoir écouté les deux ou trois premières pistes de son bel album. Le charme de ses chansons opère en effet très vite et les plus nostalgiques (ou les plus fats, qui sont d’ailleurs souvent les mêmes) ne manqueront pas de faire le rapprochement avec l’ancêtre Patti Smith. Pour le prochain opus, nous demanderons simplement à Courtney de nous surprendre autant, en évitant cependant de s’endormir au milieu de l’album comme dans celui qu’elle nous sert aujourd’hui. Parce que bien entendu, tout n’est pas parfait chez Miss Barnett, mais la diablesse (de Tasmanie) a su semer dans nos oreilles des graines d’encore et de pas assez qui nous feront courir à ses concerts et attendre ses prochaines réalisations avec l’impatience d’un Tom Curren attendant la vague ultime sur une plage d’Alice Springs. Attente d’autant plus insupportable qu’il n’y a pas de plage à Alice Springs. Mais comme personne n’en sait rien, l’espoir est donc encore permis. - Philippe Markarian -

ROCK

Neil YoungThe Monsanto Years(Reprise Records/Warner)

Ses 70 ans approchant à grands pas, le Loner pense à son héritage et à la planète

qu’il laissera aux générations futures. Après l’ambitieux et écolo mais très moyen Storytone, Neil Young se lance dans un long pamphlet à l’encontre du géant de l’agro-industrie Monsanto. Ici, exit l’orchestre symphonique. On revient à un son plus lourd. Et pour se lancer dans cette longue missive anti-OGM, le Canadien laisse au repos le Crazy Horse et fait appel à Promise Of The Real, le groupe de Lukas Nelson, fils de Willie. La collaboration est plus que réussie et on penserait presque à l’époque où le Canadien s’associait à Pearl Jam. The Monsanto Years est un album fougueux et rageur, où on sent le guitariste plus remonté que jamais. Si la production s’ouvre sur la lumineuse et optimiste New Day For Love avec ses chœurs gospel, suivie de la ballade folk Wolf Moon, le fervent militant du Farm Aid sort les crocs ensuite, sans y aller par quatre chemins. Il se paye Monsanto ou Starbuck sans utiliser de quelconque métaphore comme sur Rock Star Bucks A Coffee Shop qui derrière sa country alternative au refrain sifflé n’en est pas moins engagée. Country, Workin’ Man l’est aussi avec ce piano honky tonk et l’éternel harmonica du Loner. Dès la première note de Old Black sur Big Box, on sait qu’on a affaire au sommet de l’album, la tornade faite pour ravager les champs d’OGM. Un titre de huit minutes qui s’allonge, où les solos de guitare s’articulent avec les couplets engagés. Plus loin, Rules Of Change adopte un son très nineties qu’on a peu l’habitude d’entendre chez le père d’Harvest. Le solo de If I Don’t Know conclut la moisson 2015 du Loner. Il avait un message à passer. La formule choisie est la bonne et avec cet album, le plus réussi depuis Psychedelic Pill, on gage que ce message va être bien reçu.- Florian Antunes Pires -

THRILLER

Ghislain GilbertiLe Bal des ArdentesAnne Carrière

Un immeuble part en miettes suite à une explosion dans le quartier de Belsunce à Marseille. L’un des personnages désormais fétiches de Ghislain Gilberti, Ange-Marie Barthélémy, demande l’aide de Cécile Sanchez pour profiler le poseur de bombes. Car ce dernier est loin de n’être qu’un plastiqueur à la petite semaine. Voici un criminel particulièrement redoutable, surentraîné et intelligent qui vend ses services au plus offrant, et dont le seul credo est « jouir et détruire ». Ange-Marie et son équipe partent donc à la recherche du poseur de bombes qui baptise ses engins explosifs de prénoms féminins. Il Diavolo est une cible mouvante qui ne laisse habituellement rien derrière elle, exceptée la destruction. On retrouve dans ce troisième thriller l’écriture affûtée de l’auteur belfortain, qui nous emmène cette fois jusque dans le ventre d’une cité sensible, véritable bastion imprenable, la fameuse Tour Rouge de Corbeil Essonnes, réputée pour son

ambiance sulfureuse. Le bâtiment existait vraiment - démoli en 2013 -, mais l’auteur a su la romancer, et lui conférer une dimension encore plus sombre, qui n’a rien à envier aux quartiers les plus dangereux du Bronx... Les adeptes de Ghislain Gilberti retrouveront sans peine son talent de conteur, capable de décrire avec une précision chirurgicale une arme ou une scène de combat. Il sait aussi aller très loin dans la psychologie de ses personnages, d’autant que cette troisième enquête nous montre encore une autre facette de son écriture. - Dominique Demangeot -

ROMAN

Jérôme LeroyJuganLa Table Ronde

Jérôme Leroy s’est fait remarquer récemment en publiant un polar d’anticipation politique Le Bloc (Gallimard, 2012) qui présentait l’évolution du Front national ainsi que les conditions de possibilités de son arrivée au pouvoir. Ce polar fut prolongé par un autre, L’Ange gardien (Gallimard, 2014) qui traitait de la période antérieure au premier

roman, une sorte de préquel, comme on dit aujourd’hui. La politique n’est pas absente de ce roman qui nous décrit le Nord ravagé par le chômage et le retour après 18 ans de prison de Jugan, un ancien terroriste d’extrême-gauche, mais l’essentiel n’est pas là. Dans cet ouvrage qui mélange passion amoureuse et politique, il s’agit de retravailler la figure du monstre. Hanté par L’Ensorcelée (1854) de Barbey d’Aurevilly (1808-1889), Jérôme Leroy attribue à son personnage principal les mêmes caractéristiques que celles de l’Abbé de la Croix-Jugan, laideur physique (cicatrice au visage) et psychologique (manipulateur), reprenant l’histoire de passion/manipulation entre l’Abbé et la jeune noble qui était l’Ensorcelée du livre, l’ambiance surnaturelle ainsi que la structure narrative, avec un témoin chargé de raconter l’histoire de Jugan. Ce dernier, à sa sortie de prison, doit exercer un emploi, c’est ainsi qu’il se retrouve à faire de l’aide aux devoirs dans un centre social. C’est là qu’il rencontre Assia Raffa, une jeune étudiante en BTS, qui s’éprend de lui. Profitant de sa passion, il va la manipuler jusqu’à entraîner la mort de la jeune fille. Jugan n’étant bon au fond qu’à semer la mort. - Martial Cavatz -

ROMAN

Dominique AnéRegarder l’océanStock

Dominique A a souvent revendiqué la littérature comme source d’inspiration. La politesse lui fut renvoyée par de jeunes écrivains (Arnaud Catherine, Olivier Adam) qui écrivirent une série de nouvelles à partir de ses textes (Tout sera comme avant, 2004). Depuis, il s’est essayé à la chronique littéraire dans différents journaux dont Le Monde (reprise dans Tomber sous le charme, 2014) et a réussi un essai mélancolique très remarqué sur sa ville natale Provins (Y revenir, 2011). Regarder l’océan semble en être la suite, sorte de face B de 33 tours qui ne se saisit mieux qu’après l’écoute de la première face. On y retrouve la même mélancolie, la même difficulté à saisir les choses. Les textes de Dominique A y sont souvent à peine esquissés, faits de silences et d’ombres. Il ne cherche pas à rendre son récit linéaire, il n’a pas la prétention de pouvoir tout contenir, même sa propre existence, dans ces textes qui ne sont dès lors qu’une série de pièces d’un puzzle incomplet et destinés à le rester. Quand on essaie de regarder son existence, on reste toujours en surface. - Martial Cavatz -

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Cinéma 15

19 aoûtDragons 2 De Dean Deblois Animation Avec Gerard Butler, Cate Blanchett Astrid et Rustik le Morveux parcourent les cieux à la recherche de nouveaux territoires. Ils découvrent une grotte secrète. La Belle saisonDe Catherine Corsini DrameAvec Cécile de France Carole vit à Paris une histoire avec Manuel. Elle fait la connaissance de Delphine, agricultrice. Les deux femmes vont vivre une histoire d’amour.

AmnesiaDe Barbet Schroeder Drame Avec Max Riemelt, Marthe KellerJo voudrait être engagé comme DJ dans un club branché d’Ibiza. Il rencontre Martha, femme seule depuis quarante ans.

AntigangDe Benjamin Rocher Action Avec Caterina Murino, Jean RenoDes braqueurs attaquent les bijouteries et les banques de Paris. Serge Buren, policier aux méthodes peu conventionnelles, tente de les arrêter par tous les moyens.

Welcome BackDe Cameron Crowe RomanceAvec Jay Baruchel, John KrasinskiBrian Gilcrest est un militaire de renom. Une mission lui a été assignée à Hawaï et il doit faire équipe avec une jeune militaire, Alison Ng.

Sinister 2De Ciarán Foy Épouvante-horreurAvec James Ransone, Shannyn Sossamon Une jeune mère de famille emménage dans une maison avec ses jumeaux. Des événements tragiques s’y sont déroulés autrefois.

Une famille à louerDe Jean-Pierre Améris ComédieAvec Benoît Poelvoorde, Virginie EfiraPaul-André est un homme riche mais seul. Il s’ennuie et décide d’avoir une famille.

Vive les vacancesDe John Francis Daley, Jonathan M. Goldstein ComédieAvec Ed Helms, Christina ApplegateRusty Griswold propose à sa femme et ses deux enfants de les emmener passer une journée à Walley World, réputé comme le « parc d’attraction préféré des familles américaines ».

26 aoûtPixelsDe Chris Columbus Action Avec Kevin James, Adam Sandler Des experts en jeux vidéo doivent affronter des personnages des années 1980.

SelflessDe Tarsem Singh Science-fiction Avec Victor Garber, Ben Kingsley Un vieillard malade décide de faire transférer sa conscience dans le corps d’un jeune homme.

DheepanDe Jacques Audiard Drame Avec Claudine Vinasithamby, Antonythasan Jesuthasan Trois personnes qui ne se connaissent pas se font passer pour une famille afin de quitter leur pays en guerre.

Hitman: Agent 47De Aleksander Bach ActionAvec Rupert Friend, Hannah WareUn assassin est génétiquement modifié pour devenir une machine à tuer. Il a pour prochaine mission de créer une armée de tueurs.

Ventos de AgostoDe Gabriel Mascaro DrameAvec Dandara de MoraisShirley décide de partir s’occuper de sa grand-mère dans un petit village au Brésil.

2 septembre Cemetery of SplendourDe Apichatpong Weerasethakul DrameAvec Jenjira PongpasJenjira se porte volontaire pour s’occuper d’un soldat qui ne reçoit pas de visites dans un hôpital de fortune.

No EscapeDe John Erick Dowdle ThrillerAvec Owen Wilson, Pierce BrosnanUn homme d’affaires américain part vivre avec sa famille en Asie du Sud-est, lorsqu’un coup d’état survient dans le pays.

Le Tout Nouveau TestamentDe Jaco van Dormael FantastiqueAvec Benoît Poelvoorde, Yolande MoreauEa est la fille de Dieu. Pour se venger de son père, elle décide d’envoyer par SMS les dates de décès de tout le monde...

Ricki and the FlashDe Jonathan Demme ComédieAvec Meryl Streep, Kevin KlineUne femme a quitté sa famille il y a de nombreuses années pour devenir une rock star. Elle décide de revoir ses enfants.

La VolanteDe Christophe Ali, Nicolas Bonilauri ThrillerAvec Nathalie Baye, Malik ZidiThomas doit emmener sa femme à la maternité. Sur le chemin il percute et tue un jeune homme.

Miss HokusaiDe Keiichi Hara AnimationAvec Yutaka Matsushige, Anne WatanabeHokusaï, célèbre peintre japonais, vit avec sa fille, le plus souvent enfermé dans son atelier.

InsoumisDe Mathieu Denis DrameAvec Anthony Therrien, Antoine L’EcuyerJean Corbo, né d’une mère québécoise et d’un père italien, se lie d’amitié avec de jeunes militants d’extrême gauche.

9 septembreLe Transporteur HéritageDe Camille Delamarre ActionAvec Ed Skrein, Ray StevensonUn ancien mercenaire s’est reconverti dans le transport de colis top secrets.

YouthDe Paolo Sorrentino DrameAvec Michael Caine, Harvey KeitelDeux vieux amis de 80 ans passent leurs vacances dans les Alpes.

PrémonitionsDe Afonso Poyart ThrillerAvec Anthony Hopkins, Colin FarrellUn tueur en série est l’auteur de nombreux meurtres à Atlanta. Le FBI chargé de l’enquête arrive toujours trop tard...

Jamais entre amisDe Leslye Headland ComédieAvec Jason Sudeikis, Alison BrieDeux amis d’enfance se retrouvent douze ans plus tard à New York.

LifeDe Anton Corbijn BiopicAvec Robert Pattinson, Dane DeHaanUn jeune photographe décide de réaliser un reportage sur un acteur débutant qui se nomme... James Dean.

Au plus près du soleilDe Yves Angelo DrameAvec Sylvie Testud, Grégory Gadebois, Une juge d’instruction auditionne Juliette pour des faits d’abus de faiblesse sur son amant. Elle découvre que la prévenue est la mère biologique de l’enfant qu’elle a adopté...

The LessonDe Kristina Grozeva et Petar ValchanovDrameAvec Margita Gosheva, Ivan Barnev et Stefan DenolyubovplusDans une petite ville bulgare une enseignante d’anglais, Nadia, soupçonne l’un de ses élèves de vol. Mais de lourdes difficultés financières menacent sa famille et Nadia voit ses discours sur la morale remis en question...

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Une famille à louerle 19 août

Life le 9 septembre

Pixels le 26 août

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