diversions bourgogne avril 2014

BourgogneCulture, tourisme et actualité

avril2014

#60

Le canard sauvage au Théâtre Dijon BourgogneVirtuoses italiens au Grand Théâtre de Dijon Festival Éclosion par le TU Dijon - Slash à Quetigny Cotton Claw à la Vapeur - Dillon à l’atheneum Ouverture prochaine du Cèdre à Chenôve - Pages en partage à l’Espace des Arts - Folie Courteline et Taboularaza à Mâcon Scène Nationale - Popa Chubby à La Cave à Musique...+ Agenda, Cinéma, chroniques CD, Livres...

Mensuel gratuit d’information

L’AGENDA - 4

DIJON - 6Le canard sauvage au Théâtre Dijon BourgogneVirtuoses italiens au Grand Théâtre de DijonFestival Éclosion par le TU Dijon

Dillon à l’atheneum dans le cadre du festival MUCotton Claw à La Vapeur

QUETIGNY - 8Slash à l’Espace Mendès-France

CHENOVE - 8Ouverture prochaine du Cèdre

CHALON-SUR-SAÔNE - 9Pages en partage à l’Espace des Arts

MÂCON - 10Folie Courteline et Taboularazaà Mâcon Scène NationalePopa Chubby à La Cave à Musique

CHRONIQUES CD - 13

CHRONIQUES LIVRES - 14

CINÉMA - 15

Diversions - Edition BourgogneJournal d’information gratuit 1, rue de Vittel25000 Besançon03 81 87 40 05 - 06 34 12 01 [email protected] : SARL DiversionsRCS : 508 184 934Directeur de la publication : Boban Stanojevic03 81 87 40 05 / 06 34 12 01 [email protected]

Rédacteur en chef : Dominique [email protected]

Rédaction : Florian Antunes Pires, Lucie Brownie, Dominique DemangeotManu Gilles, Simon Grangereau, Amandine Mannier, Sébastien MaraisPaul Sobrin, Marc Vincent, Caroline Vo Minh

Comité de relecture : Dominique Demangeot, Caroline Vo Minh

Régie publicitaire : Boban Stanojevic - 03 81 87 40 05 / 06 34 12 01 91- [email protected]

Dépôt légal : Mars 2014© Diversions 2014Imprimé en Espagne ISSN : en cours

valeur : 1,15 euros offertDiversions est diffusé gratuitement sur la Bourgogne Franche-ComtéProchaine parution : Jeudi 27 mars 2014

#26

culturessortiessociété

Bourgogneavril2014

diversions-magazine.com

#60

4Diversions - L’Agenda du mois

BEAUNE

Du 2 au 6 avril : Festival International du Film Policier

Musée du Vin de BourgogneDu 9 avril au 19 mai : Peurs sur la vigne - Exposition Dossier

Théâtre de Beaune11 avril à 20h30 : Folie Courteline - Théâtre

CHENÔVE

Bibliothèque François MitterandDu 22 avril au 5 mai : Exposition « Tendres dragons » - Exposition

Salle des Fêtes2 avril à 20h : Concert de musique de chambre - Musique classique12 avril à 20h : Alors, on danse? - Danse

DIJON

ABC3 avril à 20h : Hernani - Théâtre (au Théâtre des Feuillants)15 avril à 20h : Bérénice - Théâtre(au Théâtre des Feuillants)

Bistrot de la Scène2 avril à 15h et 17h : A l’intérieur - Théâtre jeune public 3 avril à 20h30 : Un peu d’espiéglerie ou la dernière chute de l’humoriste - Humour4 et 5 avril à 20h30 : Un cabaret dans le carton - Cirque9 avril à 15h et 17h : A l’interieur - Théâtre jeune public Du 10 au 12 avril : Cocktail Impro - Improvisation16 avril à 15h et 17h : Bidouille et coquillette font leur cirque - Cirque jeune public16 avril à 20h30 : Nicolas Jules et 1ère partie Les Amulecteurs - Chanson17 avril à 20h30 : Neo Bop - Jazz18 avril à 20h30 : Delo au galop - Chanson19 avril à 20h30 : La manutention + 1ère partie Un p’tit Bécaud - ChansonDu 22 au 24 avril à 15h et 17h : Soupe à la grimace - Musical burlesque

Bains du Nord (FRAC Bourgogne)Du 18 janvier au 25 mai : Exposition La question du tableau, futur simple, saison 2 - Exposition

Musée d’Art SacréDu 2 avril au 11 juin à 15h : Atelier marionnette, broderie au point de croix, tête à chapeaux - Atelier de 7 à 12 ans5 avril à 15h : Visite commentée voir avec les mains, adaptée aux déficients visuels - Visite10 avril à 12h30 : Atelier Pâques en feutrine - Atelier12 avril à 14h30 : Atelier Pâques en feutrine - Atelier de 6 à 8 ans20 avril à 15h : Une visite un film : visite flash et projection du film «Chocolats - Visite projection27 avril à 15h : Visite commentée : scènes de vie dans la peinture - Visite

Opéra de Dijon4 avril à 20h : Pièces de clavecin en concert - Musique9 et 11 avril à 20h : La Finta Giardiniera de Mozart - Musique12 avril à 20h : Agnes Obel - Concert13 avril à 15h et 17h : Intégrale des suites pour violoncelle - Musique15 avril à 20h : Quatuor du Nord - Classique18 avril à 20h : Ravel, Strauss - Classique

Orchestre Dijon Bourgogne2 avril à 20h : Un requiem allemand (à l’Auditorium)10 avril à 20h : Virtuoses italiens (au Grand Théâtre)

Parc des ExpositionsDu 4 au 6 avril : Salon de l’immobilier Immo d’or - Salon

6 avril : Concours du boeuf de Pâques - Concours15 et 16 avril : Salon Apprentissimo - Salon18 avril à 20h : Bernard Mabille sur mesure - Humour

Théâtre Dijon BourgogneDu 9 au 12 avril : War Sweet War (Parvis St Jean) - ThéâtreDu 15 au 19 avril : Le canard sauvage (Parvis St Jean) - Théâtre

Théâtre Mansart4 avril à 20h30 : La promenade des éloignés - Théâtre

10 avril à 19h : Soirée concerts (atheneum et Théâtre Mansart) - Musique15 avril à 20h : Danse au campus - Danse17 avril à 20h30 : The Last Miles (1980-1991) - Musique23 avril à 20h30 : Flaque - Cirque

La Vapeur3 avril à 20h : Cotton Claw + Das Model + Vyryl - Electro/Noise/Electro Rock4 avril à 20h : Thomas Fersen - Pop5 avril à 21h : Dubkasm + Gorgon Sound + Yardies Hifi - Dub12 avril à 20h : Agnes Obel (à l’Opéra) - Pop23 avril à 20h : Detroit : Bertrand Cantat + Pascal Humbert - Pop

Zénith1er et 2 avril : Holiday on Ice - Spectacle sur glace3 avril à 20h : Le lac des cygnes - Ballet4 avril à 20h30 : La fête de la Saint-Patrick «Celtic Show» - Spectacle5 avril à 20h : D.I.S.C.O - Spectacle musical11 avril à 20h30 : I Muvrini - Musique du monde13 avril à 15h30 : Chantal Goya « La planète merveilleuse» - Spectacle jeune public15 avril à 20h30 : 10 ans de mariage - Comédie16 avril à 20h30 : Le comte de Bouderbala - Humour17 avril à 20h : Christophe Maé - Chanson18 avril à 20h : Stromae - Chanson24 avril à 19h45 : Zaz - Chanson27 avril à 16h : Dani Lary - Magie

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Agnès Obel

Cédric Klapisch, parrain du Festival International du Film Policier de Beaune

War Sweet War au Théâtre Dijon Bourgogne du 9 au 12 avril

© Tristan Jeanne V

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Les sorties du mois en un clin d’oeil

55L’Agenda du mois

CHALON-SUR-SAÔNE

Auditorium du Conservatoire11 avril à 20h : Femme disant adieu dans le cadre de Pages en partage - Lecture piano15 avril à 20h : Chœur Britten - Classique

Espace des Arts 1er avril à 20h : Pali - Théâtre5 avril à 20h : Roberto Fonseca - JazzDu 10 au 12 avril : Pages en partage - Lecture, débat, conférences, ateliers14 et 15 avril : Monsieur, Blanchette et le loup - ThéâtreDu 16 au 30 avril : Cinéma enfants - Cinéma17 avril à 20h : Dialogue with Rothko - Danse

Musée Nicéphore NiépceDu 15 février au 18 mai : Exposition Une photographie sous tension : la collection de Florence et Damien Bachelot - Exposition photographiqueDu 15 février au 18 mai : Exposition Kathryn Cook : Memory of trees - Exposition photographiqueDu 15 février au 18 mai : Ziad Antar : Au hasard de la pellicule - Exposition photographique

Musée Vivant Denon23 avril à 14h30 : Visite entre peinture et dessin - Visite28 avril à 14h30 : Visite l’énigme de l’objet - Visite

La Péniche3 avril à 19h30 : Les Barbeaux - Folk Rock5 avril dès 22h : The Driver + Basscave...- Electro/Techno19 avril à 21h : Gablé + Action Beat + G.W. Sok (The Ex) - Antifolk/Rock Noise24 avril à 21h : Raoul Petite - Rock/Funk

LE CREUSOT

L’arc scène nationale2 avril à 20h30 : Nunzio - Théâtre5 avril à 20h30 : Les Ballets Jazz de Montréal - Danse6 avril à 16h : Les fausses confidences - Théâtre11 avril à 20h30 : David Enhco Quartet - Jazz17 avril à 19h30 : Tel quel ! - Danse23 avril à 10h : Sur le dos d’une souris - Conte jeune public

MÂCON

Cave à Musique5 avril à 21h : Bigre + Jam Session - Big band8 avril à 20h : Popa Chubby - Blues12 avril à 21h : Lycées en scènes #2 - Scène ouverte

19 avril à 21h : The Buttshakers + The Rainbones + Selecta Monsieur Duterche - Rock21 avril à 15h45 : L’explorateur - Spectacle musical 26 avril à 21h : Brigitte + The Gabby Young Trio - Chanson

Mâcon Scène nationale1er avril à 20h30 : Poisson d’avril - Danse5 avril à 20h30 : Les Ballets Jazz de Montréal - Danse (à L’arc, Scène nationale du Creusot)8 et 9 avril à 20h30 : Folie Courteline - Théâtre

9 avril à 15h : Taboularaza - Clown13 avril à 17h : Puccini par l’Orchestre Symphonique de Mâcon - Musique classique24 avril à 20h30 : Antigone - Marionnette

MJC Héritan 15 avril à 14h30 et 18h30 : Conférence sur les origines de Giacometti - Conférence10 avril à 18h30 : Université Populaire : Philippe Meirieu : crises de l’éducation : quelles solutions? - Conférence

MARSANNAY-LA-CÔTE

Médiathèque BachelardDu 2 au 26 avril : Exposition « Avifaune ? À la découverte des oiseaux de Côte-d’Or »- Inauguration le 8 avril en présence des 2 photographes- Photographie

MONTBARDBibliothèque Jacques PrévertDu 11 mars au 11 avril : Exposition «ABC de la trouille !» - Mise en scène de l’album L’ABC de la trouille par Albert et Kiki Lemant

QUETIGNY

Espace Pierre Desproges11 avril à 19h : La diffusion de l’averse - Cinéma

Espace Mendès France13 avril à 15h : Concert annuel de la batterie fanfare de Quetigny - Musique16 avril à 20h30 : Slash - Danse musique

Parc du grand Chaignet23 avril à 15h : L’OCA - Cirque

Petit Théâtre des Prairies12 avril à 10h : Rose Baby Rose - Jonglage et manipulation d’objets

Popa Chubby le 8 avril à la Cave à Musique de Mâcon

Roberto Fonseca

Antigone à Mâcon Scène Nationalele 24 avril

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Poisson d’avril le 1er avril à Mâcon Scène Nationale

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Les sorties du mois en un clin d’oeil

Diversions Bourgogne - Journal culturel 6

Théâtre Dijon Bourgogne Le canard sauvageStéphane Braunschweig vient présenter en avril à Dijon sa dernière création, une adaptation du Canard sauvage d’Ibsen, son auteur fétiche dont il a, par le passé, adapté de nombreuses pièces (Peer Gynt, La Maison de poupée, Les Revenants...). On retrouve dans la distribution de la pièce, Chloé Réjon et Christophe Brault, mis en scène l’an dernier au TDB par Benoît Lambert dans la pièce Dénommé Gospodin.

Ibsen nous présente une famille vivant dans le mensonge. Gregers Werle ne supporte plus ce déni qui mine sa famille. Il se confie à son ami Hjalmar, lui faisant comprendre que sa fille n’est pas sa vraie fille. Cette dernière est en effet née de la relation adultère du père de Gregers avec sa servante Gina. Quant au père de Hjalmar, il a été emprisonné pour un crime commis par le père de Gregers. Werle est un idéaliste, de retour dans sa ville natale après de longues années. Mais il est aussi rongé par la culpabilité, celle de n’avoir pas su tenir tête à son père, le sachant pourtant coupable d’escroquerie et d’adultère. Mais toute vérité n’est pas bonne à dire, et celle-ci menace l’équilibre même de la famille Ekdal. Le réquisitoire de Gregers envers son père est double. Non seulement ce dernier a détruit les bases de sa famille de par sa conduite adultère, mais cet exploitant en bois de forêt a également disloqué la nature de par son activité.

L’heure de la vengeance a donc sonné pour Gregers qui rend visite au fil d’Ekdal, ami de jeunesse qui tente de survivre à la faillite de son père en exerçant la profession de photographe, fuyant la réalité en se

plongeant dans son monde d’artiste, enfermé dans un atelier qui respire la précarité. Les personnages d’Ibsen se bercent de rêves et d’illusions, à l’image du père qui aurait voulu être un grand inventeur.

« Au départ de la pièce, il y a une forêt abattue, puisque le vieil Ekdal a vendu des forêts », explique le metteur en scène Stéphane Braunschweig. « Ce qui fonde la folie du vieil Ekdal et donc tout le drame qui en découle, c’est cette forêt abattue qui est en même temps comme une sorte de péché originel du monde industriel ». Le metteur en scène convoque alors sur scène une forêt de

sapins, comme un retour à la nature sur la scène de théâtre. Quant au grenier, où l’enfant soigne un canard blessé, il est une forêt de substitution, une forêt reconstituée au sein de laquelle le vieil Ekdal revit son ancienne existence de chasseur, artificielle forêt où se réfugie la petite Hedvig, soignant le canard sauvage estropié.

Avec le contreplaqué, le directeur du Théâtre de la Colline veut également connoter la précarité, celle du décor, mais aussi celle de nos existences. Des existences qui semblent également vouées à la déchéance, comme semble l’illustrer la mort absurde de l’enfant

à la fin de la pièce, la jeune Hedvig pareille au canard sauvage qui, blessé, préfère s’accrocher aux algues pour mourir plutôt que de vivre amoindri... Comment les adultes peuvent-ils alors encore espérer quelque chose de leurs propres existences, s’ils ne sont pas même capables de protéger leur descendance ?

- Paul Sobrin -

Le canard sauvage, Théâtre Dijon Bourgogne, Parvis Saint-Jean, du 15 au 19 avril - www.tdb-cdn.com

Orchestre Dijon Bourgogne Virtuoses italiensL’Orchestre Dijon Bourgogne propose en avril un temps fort autour de la musique italienne. Le concert, qui a notamment été présenté à Sens en mars, sera cette fois donné à Dijon, au Grand Théâtre, le 10 avril à 20 heures. Le programme met en avant deux compositeurs qui ont donné leurs lettres de noblesse aux œuvres pour cordes, et au violon en particulier : Corelli et Vivaldi, le premier étant même considéré comme l’initiateur du violon moderne.

L’Orchestre Dijon Bourgogne accueillera une fidèle complice, en la personne de la violoniste Amanda Favier, qui assurera également ici la direction. Ce sont donc les compositeurs italiens qui sont à l’honneur dans ce programme, avec tout d’abord Antonio Vivaldi (1678-1741), dont on pourra entendre trois concertos, dont celui en la mineur Op. 3 n°6, RV 365, surnommé « L’Estro armonico », l’une des œuvres concertantes les plus célèbres du compositeur, dont Bach tirera six transcriptions. C’est Vivaldi qui va donner au concerto sa forme traditionnelle. Dans son Concerto en sol mineur pour deux violoncelles et cordes, RV 531, Vivaldi met ici le violoncelle à l’honneur, même si sa manière de composer nous rappelle que lui-même était violoniste de formation... Le violoncelle, d’ordinaire considéré comme un instrument au son rond et grave, prend ici une légèreté inhabituelle.

Du XVIIIème siècle, on passe à l’ère moderne avec Marc-Olivier Dupin (1954), dont on pourra écouter une Fantaisie inspirée de La Traviata de Verdi, avec une orchestration pour violon et cordes composée en 1991,

ainsi que La Campanella pour violon et cordes d’après Nicollo Paganini.

C’est enfin le Concerto grosso Op. 6 n°4 d’Arcangelo Corelli (1653-1713) qui sera donné. Ce compositeur phare de l’époque baroque, admiré de Bach notamment, trouve tout à fait sa place dans ce programme, son œuvre étant constituée uniquement de pièces pour cordes. Il a eu une grande influence sur son temps, ainsi que sur les formes de la sonate et du concerto grosso, sans oublier la technique du violon.

- Marc Vincent -

Virtuoses italiens, Orchestre Dijon Bourgogne - Violon et direction : Amanda Favier, Grand Théâtre, Dijon, 10 avril à 20h - www.orchestredijonbourgogne.fr

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Théâtre Festival Éclosion 5C’est désormais une tradition. Le mois de mai venu, le théâtre universitaire s’en va battre le pavé dijonnais. L’objectif est de mettre en lumière le travail de création porté par le TU Dijon, mais aussi celui de troupes invitées, venues cette année de Metz et Nantes.

Depuis quarante ans, le TU Dijon est partie prenante de la scène culturelle dijonnaise, d’autant qu’il bénéficie aujourd’hui de l’accueil du Théâtre Mansart, porté par le Service Culturel du CROUS de Dijon.

Cette année, le festival met en avant deux créations. Tout d’abord Antigone, mis en scène par Lise Holin. La pièce sera notamment donnée le lundi 5 mai à 20h30 au Théâtre Mansart, en ouverture de festival. Lise Holin a réuni ici plusieurs versions d’Antigone par Sophocle, Jean Cocteau et Henri Bauchau, employant les techniques de masque. Les platines de Radio Dijon Campus assureront l’ambiance musicale de 22 heures jusqu’à deux heures du matin.

Éclosion, ce sont aussi des spectacles invités. Ainsi le mardi 6 mai, le Théâtre Mansart accueillera dès 19h30 Cécité, mis en scène par Antonin Cloteau. Dans ce texte de Jean Cocteau, une jeune fille chemine sur les terres du Sphinx. Antigone sera ensuite donnée une seconde fois, le même soir à 20h30.À 22 heures, c’est le finaliste du Tremplin Musique de RU 2014, le duo Off The Valley, qui donnera un concert entre rock et bossa, blues et jazz. À 23h, Nick al Banam, vainqueur du Dijon Live 2014, prendra le relais pour une demi-heure de folk.

Le mercredi 7 mai, à 17h, le Concert Campus conviera à l’atheneum le Chabot Charny Septet, pour des instants jazzy et festifs.Les 7 et 8 mai, l’atheneum accueillera dès 19h30 la restitution de l’atelier Se souvenir de Blanche-Neige par Stéphanie Leigniel, une évocation de Blanche-Neige à partir du théâtre d’objet(s).À 20h30 sera donné L’Opéra du Dragon, mis en scène par Guillaume Malvoisin, une méditation sur le pouvoir qui a des - faux - airs de conte de fée. À voir les 7 et 8 mai.De 22h à 2h, une soirée mix sera donnée à l’atheneum les deux soirs.

Le 9 mai, c’est au Théâtre Mansart, dès 19h30, que sera restitué l’atelier MicrofictionS, mené par Pierre Yanelli et Sylvie Robaldo. Ces derniers et leurs élèves ont travaillé sur le texte de Régis Jauffret en puisant, dans quelques-unes de ses 500 histoires brèves, des exemples de travers de nos contemporains. À 20h30, Le Poids du Monde de Peter Handke sera donné, mis en scène par Aurélie Mazzeo. Enfin à 22h, Fenc/s, finaliste Dijon Live 2014 et Tremplin Musique de RU 2014, présenteront leur britpop.

Le 10 mai, le Théâtre Mansart accueillera à 19h30 Les Bonnes (Facettes), sur une mise en scène de Marion Le Nevet. À 20h30, sera présenté Splendid’s, mis en scène par Raphaël Ancery, un deuxième texte de Jean Genet à découvrir ce soir-là. À 22h, Mr Choubi et Le Sicilien de Radio Dijon Campus proposeront un mix revenant sur les quarante dernières années, comme un clin d’œil à l’anniversaire du festival Éclosion.

Dimanche 11 maiAu Théâtre Mansart16h30 : Restitution de l’atelier MicrofictionS17h30 : Jeune création: Splendid’sMis en scène par Raphaël Ancery19h30 : Apéro concert : Chabot Charny Septet

- Manu Gilles -

Festival Éclosion 5, au Théâtre Mansartet à l’atheneum, Dijon, du 5 au 11 maiÀ voir aussi les Formes courtes de Sébastien Foutoyet et des adhérents du TU Dijon, qui reviendront sur quarante années de Théâtre universitaire. Expositions photo de Sylvain Pajot sur les ateliers au Théâtre Mansart, et sur la création de L’Opéra du Dragon à l’atheneum.Programme complet : www.tudijon.com

Festival MU Dillon à l’atheneumAvec The Silence Kills, sorti en novembre 2011, Dillon faisait une entrée remarquée sur la scène pop indé. Son nouvel album, qui vient de sortir, et intitulé The Unknown, confirme tout le bien que l’on pensait de l’artiste d’origine brésilienne. Elle le présentera le 16 avril dans le cadre du festival MU.

La pop de Dillon se tisse de multiples nuances, usant avec parcimonie de l’électronique comme l’illustrait le titre d’ouverture du premier album, aux boucles hypnotiques, une musique qui sait aussi composer avec les silences. Car si le silence tue, comme l’avançait Dillon dans le titre de son premier opus, ici il est parfaitement maîtrisé. C’est

également le timbre si particulier de la jeune berlinoise qui accroche l’oreille.

Sans atteindre l’abrasivité technoïde de la dernière plage, Abrupt Clarity, Dillon fait preuve d’une maturité étonnante et délivre des morceaux d’une concision réjouissante. Si ses deux producteurs ont des noms imprononçables pour nous Français - Thies Mynther et Tamer Fahri Özgönenc, sic -, Dillon a su s’entourer de deux réalisateurs qui savent avant tout faire ressortir le meilleur de ses compositions. Avec Tip Tapping, l’artiste, qui vit à Berlin, convoque le son rond des cuivres, dans un titre qui mêle régularité métronomique et légèreté des cordes, un morceau bien à l’image de Dillon, capable de chansons pop langoureuses mais efficaces – Thirteen Thirty-Five, où le piano batifole avec la harpe de bien belle manière, et dont les arrangements s’étoffent au fil du morceau -. D’un autre côté, souvent l’on retrouve cette rythmique carrée caractéristique du premier album, un beat quasi militaire, comme sur Your Flesh Against Mine, qui ne sacrifie pourtant pas à la mélodie. Un goût pour les mélodies enchanteresses que l’on retrouve notamment sur le lumineux Hey Beau. Dillon s’inscrit dans la tradition de chanteuses comme Lykke Li et Emilie Simon, et la songwriteuse de 25 ans assure aussi sans problèmes en piano voix. Le premier extrait du nouvel album, You Cover Me, renoue avec les ambiances glacées, la voix se posant sur une texture sonore concise. Quelques nappes de synthétiseur, quelques beats caverneux, tissent la dentelle sonore de ce premier extrait. - Paul Sobrin -

Dillon + Owll + Jamaïcan Queens, atheneum, Dijon, 16 avril à 20h

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Nouveau festival à Dijon

L’atheneum, la Vapeur, ainsi que les associations Octarine et Sabotage, se sont unis pour donner à la capitale bourguignonne un nouveau festival qui mêle musique et arts visuels (graphisme, cinéma, arts plastiques). Le festival MU souhaite susciter la curiosité auprès du public en organisant sur différents lieux à Dijon concerts, installations mais aussiperformances, expositions, ateliers, sans oublier des événements en direction du jeune public.

Parmi les artistes invités, citons :- Cheveu (France)- Saschienne (Allemagne)- San Fermin (USA)- Sascha Funke (Allemagne)- Les Mécaniques Célibataires (France)- Listener (USA)- Dillon (Allemagne)- Optimo (UK)- Cheatahs (UK)- Larrys Gus (Grèce)- Jamaican Queens (USA)- The George Kaplan Conspiracy (France)

Programme complet : www.festivalmv.com

© Solo ESPE / Shotpictures


Quetigny Slash à l’Espace Mendès-France

En avril, la Ville de Quetigny donne carte blanche à la musique improvisée avec Slash, création présentée par la compagnie de danse Numb et le collectif La Générale d’Expérimentation, fondé à Dijon en 2010.

Après s’être rencontrés lors de Jam Sessions, les deux entités ont eu envie d’approfondir la relation - déjà étroite - entre danse et musique. Ce sont ces interactions entre les deux arts qu’il fallait souligner, cette relation entre attirance et répulsion, un dialogue en définitive, basé en particulier sur l’improvisation.

La relation musique / danse, c’est justement le cœur du travail de la compagnie Numb, qui œuvre également dans le domaine de l’improvisation. Pour se confronter à d’autres esthétiques, la compagnie a notamment organisé des ateliers d’improvisation avec des musiciens au Théâtre Mansart. La Générale d’Expérimentation a elle aussi

l’habitude de se confronter à d’autres esthétiques, composée elle-même d’artistes œuvrant dans divers domaines: musiques improvisées, contemporaines, électroniques...

Quatre danseuses de la compagnie Numb et quatre musiciens de la Générale d’Expérimentation se retrouvent donc sur scène, à l’occasion de la création Slash. Les rôles s’échangent, chaque artiste éprouve ainsi la discipline de son voisin, avant que ne débute l’affrontement - esthétique et pacifique - entre la danse et la musique. Duos musicien/danseur, duos danseur/danseur, travail de groupe... Les combinaisons sont infinies et explorées par les deux parties au sein de cette création « musicographique ».

- Marc Vincent-

Slash, Espace Mendès-France, Quetigny, 16 avril à 20h30 - www.quetigny.fr

Le nouvel espace dédié à la culture et aux rencontres de Chenôve ouvrira prochainement ses portes. Le centre culturel sera idéalement situé au pied de la station tram Chenôve Centre, au sein du nouveau centre-ville.

Le Cèdre se veut en effet ouvert sur l'extérieur, sur la ville de Chenôve mais aussi au-delà dans l’agglomération dijonnaise. Lieu d’apprentissage et de spectacle, le Cèdre sera également ouvert sur toutes les cultures : musique classique et musiques actuelles, danse, théâtre...

En février était posée la vêture métallique du Cèdre, bloc brut ajouré à certains endroits pour laisser passer la lumière. Face à la place centrale, un porche creusé dans la masse accueille le public. La Salle Culturelle et de Rencontres se situe au cœur du bâtiment, proposant 700 places assises et 1200 debout. Les architectes ont souhaité que différentes textures, lisses ou rugueuses, recouvrent l’édifice, pour une impression de légèreté encore accentuée par un bardage métallique perforé, et placé sur le porte-à-faux sud-est. Cette vêture métallique voit ses teintes changer en fonction de la luminosité et du moment de la journée. Orange, cuivre, rouge... C’est véritablement la grande originalité esthétique du bâtiment. Les découpes pratiquées dans cette structure métallique rappellent la forme de l’écorce du cèdre, et dressent un parallèle avec le cèdre centenaire situé non loin de là.

Le Cèdre accueillera le service des affaires culturelles de la Ville de Chenôve, au premier étage, où se situera également la

salle de répétition de l’Orchestre de la Musique Municipale. Au second étage, on trouvera le Conservatoire à Rayonnement Communal de musique et de danse de la Ville de Chenôve, ainsi que deux grandes salles de danse dédiées aux pratiques contemporaines et à la danse Hip-Hop. La compagnie Figure2style et son école Résid’ Danse, très actives sur Chenôve, investiront naturellement ces lieux. Une bibliothèque dédiée aux pratiques artistiques se situera également sur ce deuxième étage.

- Dominique Demangeot -

12 septembre 2014 : inauguration du Cèdre et lancement de la saison culturelle 14/15 - www.ville-chenove.fr

Chenôve Ouverture prochaine du Cèdre

Souvenez-vous... Fin 2012, Diversions avait surveillé de près Liléa Narrative, auquel La Rodia de Besançon s'était associée pendant douze mois. Depuis le 8 décembre de cette année-là, le projet Cotton Claw a évolué, et sort désormais un mini-album paru le 24 février chez le label parisien Cascade Records. Le combo des quatre producteurs est toujours en quête de nouvelles dates, et se produira le 3 avril à La Vapeur de Dijon.

Avec Dusted, Cotton Claw signe sa première mouture studio. Exit le support CD. L'opus, qui paraît en vinyle et en digital, comporte six titres inédits, plus trois remixes réalisés par des DJs reconnus. Ceux qui achètent le vinyle se verront offrir deux compositions bonus digital exclusives, via une carte de download fournie avec le disque.

Les quatre producteurs revendiquent une entité faite pour le live, mais Liléa Narrative ne cache pas sa fierté au sujet de ce support. "Ce sont deux choses complètement différentes. Notre disque est fait pour être écouté chez toi, et te donner envie de venir nous voir en concert", assure-t-il. C'est une autre dimension, oui, mais la dynamique réunit les deux procédés. "On pense le projet pour qu'il soit live. Toutefois, dans la construction des morceaux, l'esprit se retrouve sur le disque". Lors d'une première entrevue il y a une quinzaine de mois avec Diversions, celui-ci évoquait déjà l'envie d'un album studio. Le résultat est là. Dans ce partage égal d'influences, lui et ses compagnons de jeu ont même déjà en tête des ébauches de futures compositions.

Définitivement, la musique de Cotton Claw demeure humaine. Électro chaleureuse, hybride entre sons synthétiques et organiques. "On ne voulait pas aller dans une esthétique technoïde", explique Liléa Narrative. Éviter de produire des sons bruts et minimaux semblait logique pour un groupe dont les membres se veulent sensibles à la mélodie. Sur Dusted, les titres oscillent entre des lignes de basse hypnotiques, des textures de voix et des nappes de synthétiseur analogique. "Nous voulions faire de la musique assez dansante,

style club house à l'ancienne, mais pas binaire et robotique".

C'est réellement en 2014 que le projet Cotton Claw se concrétise. Après le 8 décembre 2012, les quatre compères ont d'abord temporisé, cherché un label, peaufiné, répété et fait quelques concerts ici et là. "Désormais il n'y a plus aucun doute, on est un vrai groupe qui a envie de tourner à fond", confie Liléa Narrative. Leur plan s'inscrit dans l'Opération Iceberg, dispositif initié par les

Eurockéennes et la Fondation CMA en Suisse, accompagnant des artistes avec un système d'échanges entre les deux pays. Durant un an, les musiciens suivent des résidences et font des concerts. Trois jours à Lausanne en janvier, ont été une première étape.

"Nous avons notamment travaillé sur un habillage lumières", explique Liléa qui considère l'éclairagiste comme le cinquième membre du groupe. Les séances à Lausanne ont donné l'occasion à ce dernier d'établir une corrélation précise avec le son. Aucune séquence préconçue, mais un savoir-faire qui se pose directement sur scène. Cette démarche fait appel à la connaissance du set, la maîtrise des rythmes afin de rendre du relief aux morceaux. "Petit à petit, on a posé des bases à partir de néons derrière, et de spots sur nous. Quelques effets ajoutés ont combiné le tout", explique Liléa Narrative. C'est une forme de restriction souhaitée pour s'adapter à tout type de salle, et dans du matériel transportable. Autre objectif de la résidence en Suisse : Cotton Claw devait intégrer trois nouveaux titres dans la setlist. Mais Liléa Narrative mesure également l'apport en visibilité et en crédibilité de l'Opération Iceberg sur son groupe : "Le regard sera sans doute meilleur que sans passer par le dispositif".

- Frédéric Dassonville -

Cotton Claw + Das Modell + Vyryl, La Vapeur, Dijon, 3 avril à 20hwww.lavapeur.com

Musiques actuelles Cotton Claw à la Vapeur

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Espace des Arts Pages en partageIl y a deux ans, l’Espace des Arts initiait un nouveau rendez-vous littéraire favorisant la rencontre entre trois auteurs et leurs lecteurs. Après Laurent Gaudé, Caryl Férey et Brigitte Giraud en 2012, le bien nommé Pages en partage est de retour pour une deuxième édition à Chalon-sur-Saône.

En 2014, le principe demeure identique, trois auteurs sont conviés à venir rencontrer des lecteurs lors de soirées à l’Espace des Arts. C’est donc bien la rencontre, et ce fameux partage, qui est au cœur de ce temps fort littéraire à Chalon-sur-Saône. Cette année, Flore Vasseur, Delphine de Vigan et Maryline Desbiolles sont invitées. Pascal Quignard sera également présent le samedi 11 avril, pour une soirée mêlant lecture et musique.

Groupes de lecteurs

Des groupes de lecteurs se sont constitués depuis l’automne dernier pour préparer ce grand rendez-vous, et être prêts lors des trois soirées prévues les 9, 10 et 12 avril prochains. C’est l’écrivain-scénariste, et Secrétaire général de l’Odéon Théâtre de l’Europe à Paris, Denis Bretin, qui sera le maître de cérémonie de ces trois soirées, animant les débats entre auteurs et groupes de lecteurs, sans oublier le public qui assistera à ces discussions et pourra lui aussi, s’il le souhaite, intervenir.

Pages en partage mobilise également tout un réseau de structures qui vont contribuer à la préparation de l’événement, qu’il s’agisse de libraires mettant en avant les ouvrages des auteurs invités, ou des Bibliothèque de Chalon-sur-Saône et Médiathèque de Saint-Rémy qui mettent en place des groupes de lecteurs en amont de Pages en partage. La Bibliothèque de Chalon-sur-Saône recevra en outre, le 2 avril à 19 heures, Xavier Emmanuelli, créateur du Samu social, pour évoquer l’exclusion sociale.

La Bibliothèque municipale de Châtenoy-le-Royal a en outre organisé, entre janvier et mars 2014, des ateliers de lecture à voix haute à partir de textes des auteurs conviés, car Pages en partage, c’est aussi le moment où les mots prennent corps lors de lectures publiques dans les bibliothèques et les librairies de l’agglomération chalonnaise. Une lecture-spectacle sera ainsi donnée le vendredi 4 avril à 20 heures à la Bibliothèque de Châtenoy-le-Royal.

Les auteurs

Maryline DesbiollesNée en Savoie, Maryline Desbiolles vit aujourd’hui dans l’arrière-pays niçois. C’est en 1998, avec la publication de La Seiche que le grand public la découvre. Prix Femina pour Anchise, en 1999, une histoire de deuil, Maryline Desbiolles a souvent traité, dans son œuvre, de ses origines transalpines, ses grands-parents étant d’origine italienne.

Delphine de ViganSon premier roman, Jour sans faim, elle l’écrit sous le pseudonyme Lou Delvig, dans lequel elle raconte son combat contre l’anorexie. En 2008, son troisième roman, No et moi, lui vaut plusieurs distinctions dont le Prix des

libraires, adapté au cinéma par Zabou Breitman, et dépeignant la relation entre une adolescente surdouée et une jeune SDF. Après le harcellement au travail avec Les heures souterraines, en 2009, c’est Rien ne s’oppose à la nuit, deux ans plus tard, qui assoit définitivement la notoriété de Delphine de Vigan, évoquant les troubles bipolaires, et couronné lui aussi de nombreux prix.

Flore VasseurCelle qui pratiquera conjointement le snowboard et l’institut d’études politiques de Grenoble, sera embauchée quelques années plus tard par un groupe de l’industrie du luxe. En 2013, Flore Vasseur nous fait plonger, avec En bande organisée, dans le monde de la finance, qu’elle connait bien puisqu’elle a fait des études économiques, et a vécu quelques années à New York après

y avoir fondé une agence de marketing. Comment j’ai liquidé le siècle, dont le personnage était un trader, traitait déjà de ce thème. L’auteur nous présente des quarantenaires, anciens étudiants d’HEC, non sans avoir précisé, en préambule, que les faits relatés sont réels, plaçant à plusieurs endroits de son texte des flashcodes, qui renvoient aux documents d’origine, sur fond de crise financière et de malversations dans les plus hautes sphères. Littérature à l’ère du 2.0. L’un des personnages, Sébastien, directeur de la communication de la banque « Folman Pachs » en Europe, est rongé par le stress, contraint de couvrir comme il le peut les agissements douteux de son entreprise. Un roman dans lequel Flore Vasseur dépeint une société post-crise de 2008, à la dérive, bien loin des roaring eighties...

Soirée lecture et musique avec Pascal Quignard à l’Auditorium

Le samedi 11 avril à 20 heures, le Conservatoire du Grand Chalon accueillera une soirée sous le signe du piano et de la voix. Pascal Quignard convoquera sur la scène l’héroïne de son roman paru en 2006, Villa Amalia. Pour l’occasion, la pianiste Lorenda Ramou, qui accompagnera l’écrivain sur scène, a effectué des réductions d’œuvres de Haydn, Beethoven, Couperin, entre autres compositeurs. D’autres pièces seront proposées dans leurs versions originales ou dans une transcription pour piano (Bach, Reverdy...). Femme disant adieu est un spectacle à la croisée de la musique et des mots.

- Marc Vincent-

Pages en partage, Espace des Arts, Chalon-sur-Saône, du 9 au 12 avrilProgramme complet : www.espace-des-arts.com

Pendant trois soirs, l’Espace des Arts sera le théâtre de rencontres litté-raires, durant lesquelles les lecteurs pourront échanger avec les auteurs invités par la Scène nationale de Chalon-sur-Saône

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Commencer par le commencement : Courteline ?Auteur de la fin du XIXe siècle, Georges Courteline a passé sa vie à faire rire les gens avec des choses horribles. Courteline, c'est un théâtre simple, plein de fantaisie, fait pour rire, un théâtre où l’on s'amuse, parce qu'on ne rit pas assez au théâtre.

Un théâtre drôle, mais pas seulement, un théâtre émouvant, enfantin, où il suffit de dire "on disait que..." et ça arrive.

1890 / 1900, c'est la naissance des grands effets spéciaux au théâtre et Courteline écrit beaucoup pour le très spectaculaire "Grand Guignol", le théâtre des horreurs en fait. Un théâtre de sang, de corps éventrés, de viols... Aux soirées Grand Guignol on vient pour voir cinq ou six pièces. Une petite pour commencer, une plus rustique, une pièce d'horreur, une pièce comique, une autre pièce d'horreur, pour finir par un poème de Verlaine.

Folie Courteline - Les Marionnettes de la vie, c'est un spectacle un peu fou, fait de cinq petites pièces. D'ailleurs Courteline travaille uniquement sur des formats courts. Il pose une situation, y plonge un personnage et là il y a comme une réaction chimique, une crise et puis tout est fini, on passe à autre chose. Très souvent l'histoire démarre d'une situation anodine… Un jeune homme rentre chez lui dans la nuit et son ivresse fait qu'il ne trouve pas la serrure. Une fois la serrure trouvée, "Théodore cherche des allumettes"

pour s'éclairer dans la pénombre, son père débarque et tout s'enchaîne. Chez "Les Boulingrins" on sonne à la porte. Entre M. Des Rillettes qui s'invite à boire le thé. Mais M. Des Rillettes est un pique-assiette et il vient en fait s'installer pour l'hiver...

Sur les planches à Mâcon ? Mis en scène par Ivan Grinberg, quatre comédiens déchaînés (Damien Bouvet, Stéphan Castang, François Chattot, Nina Nkundwa) et une clarinettiste (Alice Caubit) s'amusent des cinq histoires folles de l'auteur. Tout ce petit monde évolue dans un castelet évoquant l'intérieur petit bourgeois XIXe, imaginé par Muriel Trembleau. Une boîte où il se passe des choses incroyables en référence à Courteline qui appelait son théâtre "Les marionnettes de la vie".

Ces mots ont été empruntés à Ivan Grinberg, rencontré lors de la troisième semaine de création du spectacle au Théâtre Dijon

Bourgogne, à l’automne 2012. D’Ivan Grinberg, on pourra également voir à Mâcon, le 9 avril à 15h, Taboularaza, une collaboration du metteur en scène avec Damien Bouvet, qui interprète un drôle de clown sans bras, ni jambe. Cela n’empêche pas cette drôle de tête de clown de nous conter l’histoire de Tatie Claire, une vieille dame, et de ses deux petits êtres : Diego et Chichi. Un spectacle à voir dès 5 ans, - Charlotte Carbonare/Dominique Demangeot -

Folie Courteline - Les Marionnettes de la vie, Mâcon Scène Nationale, 8 et 9 avril à 20h30 + Taboularaza, 9 avril à 15hwww.theatre-macon.com

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Scène Nationale de Mâcon Folie Courteline et Taboularaza

Retrouvez le reportage tourné en octobre 2012 à l’occasion de la création

de la pièce à Dijon


La Cave à Musique Popa Chubby

Le 8 avril, une tempête blues va s’abattre sur la Cave à Musique, puisque le bluesman new-yorkais Popa Chubby débarque à Mâcon pour un concert qui devrait, comme toujours, marquer les esprits des adeptes de la musique du diable. Retour sur un concert de Popa Chubby, auquel nous avions assisté en juin dernier en Alsace. Le musicien enchaîne les albums à la vitesse d’un riff au galop - près de deux galettes par an - et sortait l’an dernier son trentième opus, Universal Breakdown Blues.

Après 22 ans de carrière, Popa Chubby a fait une escale au Noumatrouff de Mulhouse le 5 juin dernier pour présenter son dernier opus Universal Breakdown Blues.

Que de chemin parcouru depuis la sortie de son premier album It’s Chubby Time jusqu’à ce dernier album. Popa Chubby, de son vrai nom Ted Horowitz, est un New-Yorkais originaire du Bronx. Il est devenu une

référence incontournable dans le monde du blues. Fort de cette production prolifique, Popa a tenu le public de Mulhouse en haleine pendant plus de deux heures trente.

Ouvrant le concert par Hey Joe (que Jimi Hendrix a immortalisé), Popa nous a montré toute l’étendue de son talent guitaristique, alternant compositions récentes et anciennes, et adaptations de qualité comme I’ve been loving you d’Otis Redding, The train kept a rollin’, Little Wing d’Hendrix, What should never be de Led zeppelin, Walk on the wild side de Lou reed (en version groovy !)… Et une très belle et émouvante relecture du Hallelujah de Jeff Buckley. Mais Popa Chubby est un musicien complet qui joue aussi de la batterie. Il nous a fait un duel caisse claire vs batterie des plus amusants avec son batteur, l’excellent Felipe Torres !

- Bruno Gagliardi -

Popa Chubby, La Cave à Musique, Mâcon, 8 avril à 20h - www.cavazik.org

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13 Diversions Chroniques CD

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CHANSON RAGGA

NadamasUn Air de Famille(Trollsprod/Odeva)

Les membres de Nadamas ne perdent pas de temps pour mettre en branle leur ragga musette qui est désormais leur marque de fabrique. C’est en effet sur une partition enjouée et chaleureuse que le groupe décrit une situation pourtant pas très rose, dans J’ai pas ma place. Ce nouvel opus, le groupe l’a enregistré au Studio de Poche, non loin de Besançon. Tandis que Leila relate l’histoire d’une relation amoureuse mixte, des deux côtés de la Méditerrannée, le métissage se retrouve aussi du côté musical. Leurs chansons, les Nadamas les marient à des esthétiques variées, allant de la rythmique alanguie du reggae aux emportements des musiques klezmer. L’accordéon est bien sûr très présent, un pied en France et l’autre dans les Pays de l’Est. En parlant de mélange des genres, le titre Ragga Musette peut d’ailleurs être vu comme une manière de manifeste pour Nadamas, « un style qui fait bouger la tête et l’autre qui fait lever les verres ». Pour les amateurs de musique festive mais néanmoins engagée, le groupe présentera ce nouvel album le 5 avril à 20h30 à la salle Anne Frank de Marnay, en Franche-Comté. - Manu Gilles -

CHANSON

ChristopheIntime(Capitol/Universal)

Le piano voix en concert. Délicat exercice. L’artiste sans artifices devant son public. Une mise à nu. Ces chansons qu’il porte à bout de bras et à fleur de peau, depuis bientôt quarante ans pour certaines, Christophe a eu envie de les délivrer en toute sincérité, seul avec un piano ou une guitare. L’album live Intime, ce sont deux soirs captés devant un public de privilégiés au Studio Davout à Paris. Ici l’artiste a voulu faire un pas de plus vers son auditoire, élargir un peu - mais si peu - sa bulle. La musique de Christophe nous invite d’ailleurs, plus que toute autre, à l’intimité. On s’y sent bien. On s’y complait. Talentueux et insomniaque arpenteur de mélodies, mais aussi de silences, Christophe est un survivant noctambule de l’âge désormais canonique des chansons yéyé. Avec son air de ne pas y toucher, l’artiste bouleverse en peu de notes, le grand inquiet mêlant standards intemporels et perles peu connues comme J’l’ai pas touchée, débarrassée de ses arrangements un peu tocs - mais on lui pardonne... les années 80, tout ça... -. Encore une histoire de non relation, « l’instant fragile d’une rencontre », toujours vive et touchante chez l’artiste qui approche - le croiriez-vous ? - de sa septième

décennie. Le clavier s’est peut-être jauni mais l’émotion, comme scellée dans l’ambre, est restée intacte. La Dolce Vita, Les paradis perdus reprennent vie sous les doigts tremblants du chanteur, qui constate lui-même dans Señorita, que « rien n’est plus vraiment comme avant ». Contre toute attente, le créateur des Mots bleus reprend La non-demande en mariage de Brassens, morceau qui permet la transition entre piano et guitare. Étonnant moment de la part du créateur d’Aline qui enfile les bottes du Sétois bourru. Mais Christophe a délaissé le piano pour mieux le retrouver, et rendre un bel hommage à son ami Bashung en reprenant Alcaline. S’enchaînent Emmène-moi, titre moins connu, et Les marionnettes, autrement plus célèbre. Et puis cette version épurée de Parle-lui, issue du sompteux Aimer ce que nous sommes (2008), dépouillée de ses attributs symphoniques, pour n’en conserver que l’essence même, concentré de mélancolie pure. - Dominique Demangeot -

CHANSON POP

AlkaLa première fois(Naïve)

Ça aurait pu être pire pour une première fois. Il y a bien pire que d’avoir son premier album écrit, composé et réalisé par

Benjamin Biolay. Le talentueux songwriter a encore frappé, et l’on reconnaît bien des fois sa patte somptueuse, sur d’élégantes et acoustiques balades - Je m’en vais, mélancolique et terrible, Qui je suis, peinture pop d’amères amours -. Après Chiara, Élodie et la sœurette Coralie, Biolay, qui fait d’ailleurs une apparition sur quelques titres, collabore cette fois avec Alka Balbir, jeune comédienne qui a notamment arpenté les planches aux côtés d’Édouard Baer. Après lui avoir proposé d’ouvrir ses concerts, le chanteur a voulu faire encore un bout de chemin avec Alka. Et bien lui en a pris. Il a trouvé dans la voix de la jeune artiste une palette large, un réel talent d’interprétation, en mode fragile - ces intonations qui rappellent, en voix de tête, la glaciale Adjani -, ou en mode sensuel - le dansant Satisfaire -. Et puisqu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, Biolay a aussi assuré les parties de guitares, pianos, claviers et programmations - et même les chœurs ! - sur cette première fois. Du Biolay pur jus donc, dans les orchestrations, ce mélange de pop élégante et de mots qui font mouche, des textes racés qui traitent essentiellement, mais de bien des manières, de « ce curieux phénomène qui rend bleu, qui rend blême », d’amours vaches, d’amours trahies, de séductions avortées et d’affections vénéneuses. Des musiques faussement enjouées, des paroles dont la diction voisinne parfois avec le hip hop - La vie par les 2 bouts -, et toujours ce spleen moderne que distille, avec sensibilité, la voix d’Alka. - Dominique Demangeot -

POP

MetronomyLove Letters(Because/Warner)

Sans l’aide du moindre ordinateur, Metronomy signe un quatrième album bancal mais terriblement attachant. De son propre aveu, Joseph Mount, à la tête du projet Metronomy depuis 1999, n’a pas utilisé l’outil informatique pour réaliser ce nouvel album. Privilégiant les instruments et l’enregistrement analogique, l’Anglais et ses trois compagnons donnent une suite étonnante à l’acclamé The English Riviera. En empruntant quelques tics vocaux à Bowie, Mount démarre sur les chapeaux de roue avec The Upsetter, entraînante ritournelle pop. La boîte à rythmes cheap et les vieux synthés de Reservoir et I’m Aquarius démontrent bien à leur tour la démarche des quatre musiciens : faire sonner la pop sans artifices. Au risque de parfois sonner un peu «à côté» (les faussetés du chant sur The Most Immaculate Haircut) tout en conservant l’authenticité. Disque cheap et surprenant, nostalgique et quelque part novateur, Love Letters enchante dès la première écoute et risque de faire parler de lui. - Simon Grangereau -

INDIE ROCK

Blood Red ShoesBlood Red Shoes(Jazz Life/PIAS)Un an à peine après Water, EP explosif aux sonorités grunge et stoner, le duo anglo-saxon bat le fer tant qu’il est chaud et remet le couvert avec un quatrième album éponyme. Autoproduit et enregistré à Berlin, ce disque est selon le batteur Steven Ansell le plus brut et le plus personnel qu’ils aient enregistré à ce jour. Dès les premières notes de Welcome Home on constate que le blondinet fou furieux a dit vrai. Le morceau instrumental explosif prend tout le monde de court sous ses allures stoner quasi metal. De quoi retourner un public sur scène. Everything All At Once et sa distorsion salace poursuit dans la même lignée garage telle que l’on connait le duo. An Animal et son riff très heavy metal étonne et fait partie des très bonnes surprises de cette nouvelle production. On constate que In Time To Voices le précédent opus, a nettement influencé la partie chant qui désormais est aussi importante et en adéquation parfaite avec la partie instrumentale, comme sur ce Far Away plus intimiste ou encore Behind A Wall prenant des faux « airs » de pop aérienne baignant dans l’électricité grunge. - Johan -

Littératures 14

François Dehondt, passionné depuis son plus jeune âge par la nature (il adhère à 9 ans à une association d’ornithologie), a suivi des études de biologie et a orienté très rapidement son cursus vers la protection de l’environnement. Il est aujourd’hui directeur du Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés. Cet organisme a pour objectif la connaissance, le suivi et la conservation des espèces menacées, l’expertise auprès de différents organismes publics et la sensibilisation à la biodiversité. Il vient de coordonner un important Atlas des sauterelles, grillons et criquets de Franche-Comté (Naturalia, 2013).

Cet ouvrage s’inscrit dans un ensemble de parutions de collectes de données au niveau local.Il y a eu d’autres atlas avant celui-là. Il y en a eu un sur les plantes menacées et rares qui est sorti en 2002, et il y en a eu deux sur les insectes : un sur les cérambycidés, qui sont des coléoptères xylophages et un autre sur les odonates, c’est-à-dire les libellules et les demoiselles. Un atlas va sortir prochainement sur les papillons de jour qui couvrira la Bourgogne et la Franche-Comté.

Ce travail vient combler les connaissances lacunaires sur notre région.En arrivant en Franche-Comté, j’ai fait le constat qu’il existait des données qui dormaient dans des carnets et qui n’étaient pas valorisées. Le Muséum national d’histoire naturelle nous a envoyé les données qu’il possédait. Ils en avaient environ 400. Avec ce travail, on est arrivé à 33 500 données.

Il s’agit d’un travail d’ampleur et vous précisez dès le début que c’est une œuvre collective, qui a mobilisé, sur plusieurs années, énormément de personnes. Exactement, c’est une étape dans une démarche collective. Le gros de mon travail, outre la récolte des données, a surtout été d’animer un réseau, de sortir des pré-cartes d’année en année pour que les observateurs se rendent compte des secteurs où il y avait des lacunes ou des espèces qui étaient mal connues. Faire un atlas, c’est une vraie démarche qui fait avancer la connaissance, mais ce n’est pas une fin. C’est une étape importante, mais la connaissance continue à progresser depuis. L’idée est de faire perdurer cet élan. Il y a encore des secteurs qu’on connaît assez mal et des espèces qu’on ne connaît pas bien. Et puis les peuplements d’insectes évoluent, on se rend notamment compte que des espèces arrivent du Midi et s’installent dans notre région, se répandent et deviennent de plus en plus communes. Par ailleurs, a contrario, il y en a d’autres qui se raréfient et disparaissent. Cela a été une des grandes vertus de ce travail de mettre en évidence quelles étaient les espèces menacées.

Il y a une double démarche dans cet Atlas : d’une part, pour le spécialiste, il y a un état précis de la connaissance et, d’autre part pour le citoyen, il y a une sensibilisation à la biodiversité et ses enjeux. Quand on regarde une carte, on voit ce qui est commun ou rare, c’est déjà une information, mais comme on possède les données anciennes, on peut voir les espèces dont les aires de répartition sont en train de se réduire. A partir de cela, on peut déterminer des niveaux de menaces, ce qu’on a fait sur la base de méthodologies établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature. On a ainsi une échelle de menace: « quasi-menacée », « vulnérable », « en danger d’extinction » ou « en danger critique d’extinction ».

Est-il possible qu’il existe encore des espèces dont on ignore l’existence ? Ce n’est pas complétement exclu puisqu’au moment où l’ouvrage était en maquettage, on a découvert une espèce qui n’y figurait pas. On a dû donc rajouter deux pages en urgence. On liste en fin d’ouvrage des espèces présentes dans les régions voisines et qui pourraient se trouver ici. Il existe par exemple un criquet présent dans le Jura suisse, que je ne désespère pas de trouver un jour.

- Propos recueillis par Martial Cavatz -

Connaître la biodiversité pour mieux l’apprécier et la défendre

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Cinéma 15

26 marsCaptain America : Le Soldat de l’HiverDe Anthony Russo Action Avec Chris Evans, Scarlett Johansson Captain America affronte son ancien ami Bucky Barnes, devenu Soldat de l’Hiver.

All about Albert (Enough Said)De Nicole Holofcener ComédieAvec Julia Louis-Dreyfus, James Gandolfini Deux divorcés, Julia et Albert, font connaissance lors d’une soirée.

Les GazellesDe Mona Achache Comédie Avec Josiane Balasko, Samuel BenchetritMarie et Eric achètent un appartement. Mais Marie rencontre un homme et quitte Eric. Aimer, boire et chanterD’Alain Resnais ComédieAvec Sabine Azéma, Hippolyte Girardot Plusieurs couples d’amis très proches découvrent que l’un d’eux est malade.

UglyDe Anurag Kashyap PolicierAvec Girish Kulkarni, Ronit RoyLes parents de Kali sont divorcés. La fillette vit à présent avec sa mère et son beau-père, responsable d’une brigade de la police de Bombay.

LaylaDe Pia Marais ThrillerAvec Rayna Campbell, August Diehl Layla, mère célibataire, devient la suspecte d’un meurtre intervenu le jour où elle intègre un nouveau poste dans un casino.

Closed CircuitDe John Crowley Thriller Avec Eric Bana, Rebecca Hall Un terroriste emprisonné à Londres est défendu par deux avocats qui furent amants dans le passé.

De toutes nos forcesDe Nils Tavernier Comédie dramatique Avec Jacques Gamblin, Alexandra LamyJulien vit dans un fauteuil roulant. Il rêve de sensations fortes et propose à son père de participer au triathlon « Ironman ».

GerontophiliaDe Bruce LaBruce ComédieAvec Pier-Gabriel Lajoie, Walter BordenUn surveillant de piscine sauve un vieil homme de la noyade. Mais il a une érection pendant son sauvetage...

Tanta AguaDe Leticia Jorge Romero Comédie dramatiqueAvec Néstor Guzzini, Malú ChouzaAlberto décide de visiter une région thermale avec ses enfants. Mais les sources chaudes sont fermées.

DodgemDe Christophe Karabache DrameAvec Vanesa Prieto, Shaker ShihaneNour, travesti libanais, accueille Vanesa, modèle espagnol qui séjourne à Beyrouth pour le travail. Une relation singulière s’installe entre eux.

AblationsDe Arnold de Parscau Drame Avec Denis Ménochet, Virginie LedoyenUn homme se réveille sans aucun souvenir de la veille dans un terrain vague avec une cicatrice dans le bas du dos. Son ancienne maîtresse chirurgienne lui apprend qu’on lui a volé un rein.

2 avrilNebraskaDe Alexander Payne DrameAvec Bruce Dern, Will ForteUn vieil homme est persuadé d’avoir gagné le gros lot à un tirage par correspondance. Il va dans le Nebraska pour recevoir son gain.

47 RoninDe Carl Rinsch ActionAvec Keanu Reeves, Rinko Kikuc47 samouraïs veulent se venger d’un seigneur de guerre. Ils font appel à Kai, un demi-sang autrefois renié.

Salaud, on t’aimeDe Claude Lelouch Comédie dramatiqueAvec Johnny Hallyday, Sandrine BonnaireUn photographe et ses quatre filles vivent une grande amitié avec un médecin sans frontières.

Apprenti Gigolo De John Turturro ComédieAvec Sofia Vergara, Woody AllenUn homme décide de monter une affaire de gigolos avec son meilleur ami.

Pelo MaloDe Mariana Rondón DrameAvec Samantha Castillo, Beto BenitesJunior, garçon de 9 ans, vit à Caracas. Sa mère le voit comme l’homme de la famille.

Le Vendeur De Sébastien Pilote DrameAvec Gilbert Sicotte, Nathalie CavezzaliMarcel Lévesque est un vendeur d’automobiles en fin de carrière. Il est le meilleur vendeur du mois depuis des années.

The Two Faces of JanuaryDe Hossein Amini ThrillerAvec Viggo Mortensen, Kirsten DunstUn couple d’américains se rend à Athènes et fait la rencontre d’un jeune guide touristique.

La Crème de la CrèmeDe Kim Chapiron DrameAvec Jonathan Cohen, Karim Ait M’HandDan, Kelliah et Louis sont étudiants dans l’une des meilleures écoles de commerce de France. Ils décident de transformer leur campus en lieu d’étude et d’expérimentation.

Clochette et la Fée Pirate De Peggy Holmes AnimationAvec Mae Whitman, Tom HiddlestonZarina veille à la sécurité de la poussière de fée. Elle décide de tout abandonner et d’en emporter une partie avec elle.

L’étrange petit chatDe Ramon Zürcher DrameAvec Jenny Schily, Anjorka StrechelSimon et Karin doivent rendre visite à leurs parents et leur petite soeur Clara à Berlin.

KidonD’Emmanuel Naccache Comédie dramatiqueAvec Lionel Abelanski, Hippolyte GirardotLa une des journaux révèle les photos d’agents du Mossad israéliens pris en flagrant délit d’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh, un responsable du Hamas palestinien.

Avis de mistralDe Rose Bosch DrameAvec Jean Reno, Charlotte de TurckheimLéa, Adrien et leur petit frère Théo partent en vacances chez leur grand-père, qu’ils n’ont jamais rencontré à cause d’une histoire familiale.

9 avrilNoéDe Darren Aronofsky DrameAvec Ray Winstone, Madison DavenportLe mythe de l’arche de Noé revisité.

Rio 2De Carlos Saldanha AnimationAvec Rodrigo Santoro, Leslie MannBlu, Jewel et leurs enfants sont une famille d’oiseaux. Jewel persuade sa famille de découvrir l’Amazonie.

DivergenteDe Neil Burger AventureAvec Shailene Woodley, Miles TellerDans un monde futuriste, la société est répartie en cinq factions : Altruistes, Audacieux, Erudits, Sincères et Fraternels ainsi qu’une sixième faction : «les sans faction».

Les Yeux jaunes des crocodilesDe Cécile Telerman ComédieAvec Emmanuelle Béart, Julie DepardieuJoséphine, une historienne de 40 ans, doit faire face à des difficultés familiales. Sa soeur, Iris, est son contraire et vit aisément à Paris. Lors d’un dîner, Iris se vante d’écrire un roman.

HeliDe Amat Escalante DrameAvec Andrea Jazmin Vergara, Armando EstradaEstela, jeune fille de 12 ans, habite au Mexique avec sa famille. Elle tombe amoureuse d’un jeune policier.

Divergente le 9 avril

Clochette et la fée pirate le 2 avril

Captain America et le Soldat de l’Hiver le 26 mars

diversions bourgogne avril 2014

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