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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 98 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Jeudi 18 juillet 2013 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc98 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Jeudi 18 juillet 2013

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Arménie/Turquie : plus loin que le génocide arménien

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Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Après avoir passé une centaine d’années à tenter en vain de faire reconnaître à la Turquie le génocide arménien, le gouvernement arménien semble vouloir changer de stratégie, en montrant une attitude plus ferme vis-à-vis de la Turquie. Lors d’une conférence internationale d’avocats, à laquelle étaient présents de nombreux membres du gouvernement ainsi que le président Sarkissian, le procureur général de l’Arménie a exposé cette nouvelle approche, en parlant de la restitution des territoires et des propriétés qui appartenaient aux Arméniens, ceci afin de compenser le crime commis et d’effacer les conséquences du génocide. Il s’agit là d’un virage politique qui est annoncé à la veille du centenaire du génocide arménien et qui ressemble à une tentative d’obtenir « des résultats plus concrets dans les cent prochaines années à venir », comme le pense le procureur général. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article écrit par le journaliste arméno-américain Harout Sassounian dans The California Courier du 18 juillet 2013. Ce dernier propose « d’aller plus loin que de simples déclarations émotionnellement enthousiasmantes ».

Génocide arménien : Vilayet de Bitlis Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le vilayet de Bitlis comptait, sur ses 398.000 habitants, 195.000 chrétiens, c'est-à-dire 180.000 Arméniens et 15.000 Syriens. Sur les 200.000 restants, 40.000 sont Turcs. Le reste est composé de 45.000 Kurdes sédentaires, 48.000 Kurdes nomades, 47.000 Kurdes zaza, 10.000 Tcherkesses, 8.000 Kizilbaches et 5.000 Yézidis. Les Arméniens se rencontrent dans toutes les régions du vilayet, mais ils sont surtout fortement représentés dans les environs de Bitlis et dans la plaine de Mouche avec 2 ou 300 villages". Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site Imprescriptible.

La justice pénale internationale n'est l'apanage d'aucun peuple Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Président de la Cour pénale internationale (CPI), Sang-Hyun Song, a déclaré mercredi que la justice pénale internationale, idéal profondément humain, n'était l'apanage d'aucune culture ni d'aucun peuple. « C'est pourquoi tous les continents se sont ralliés à la Cour », a affirmé Sang-Hyun Song, à l'occasion de la Journée de la justice pénale internationale. Il a ensuite indiqué que les menaces qui pèsent aujourd'hui sur la CPI, créée il ya quinze ans, sont tout aussi réelles que par le passé". Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de l'ONU le 17 juillet 2013.

Collectif VAN : l'éphéméride du 18 juillet Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "5 au 18 juillet 1915 -- Empire ottoman/Sıvas : 5 850 familles arméniennes de Sıvas sont déportées en quatorze convois, entre le lundi 5 juillet et le dimanche 18, au rythme d’un départ par jour, avec en moyenne quatre cents foyers par caravane. Les déportations se font suivant la ligne Sıvas, Tecirhan, Magara, Kangal, Alacahan,

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Kötihan, Hasançelebi, Hekimhan, Hasanbadrig, Aruzi Yazi, le pont de Kırk Göz, Fırıncilar, Zeydag, Gergerdag (les monts de Kanlı Dere, où officiaient les chefs kurdes de la tribu des Resvan, Zeynel bey et Haci Bedri aga), avant de s’orienter vers Adiyaman, Samsat, puis de traverser l’Euphrate au niveau de Gözen, pour prendre la route de Suruc, Urfa, Veran Sehir, Ras ul-Ayn, voire celle de Mosul, ou encore celle de Bab, Mumbuc, pour arriver à Alep."

18 juillet : 70e anniversaire du premier convoi de déportation parti de Bobigny Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Durant la Seconde Guerre mondiale, l’immense majorité des Juifs raflés sur le territoire français furent regroupés au camp de Drancy dans le but d’être déportés à Auschwiz-Birkenau. Jusqu’en juillet 1943, les départs ont lieu de la gare de Drancy-Le Bourget, par la suite les convois sont partis de la gare de Bobigny. Une cérémonie rappellera le départ du premier convoi depuis cette gare, il y a 70 ans". Le Collectif VAN vous invite à lire cette information sur le 70e anniversaire du premier convoi de déportation parti de Bobigny publiée sur le site de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

L'Union européenne, courroie de transmission de la répression turque ?

Si les évènements de Turquie semblent loin d'être terminés, ils ont d’ores et déjà eu le mérite de révéler à ceux qui ne voulaient pas la voir la réalité de ce pays : celle d’un Etat bien loin de la fable irénique de seule-démocratie-laïque-du-monde-musulman que les faiseurs de rêves voulaient nous conter.

Nouvelles destructions du patrimoine arménien en Turquie Alors que de nouveaux actes de destruction du patrimoine arménien surviennent aujourd’hui en Turquie, dans la continuité de la politique d’effacement du passé arménien faisant suite au génocide des Arméniens au début du XXe siècle, le Collectif 2015 : réparation joint sa voix à celles qui osent en Turquie s’opposer à cette politique d’État.

Les Kurdes ont pris le contrôle total d’une ville, chassant l’Al-Qaida Les Unités de défense du peuple (YPG), armée kurde, ont pris le contrôle d'une importante poste frontière avec la Turquie et se sont emparés du QG des groupes liés à Al Qaida sur la frontière, dans la ville de Sêrékaniyé (Rass al-Ain). Tous ces groupes qui menaçaient les habitants et commettaient des crimes de guerre ont été chassés de la ville.

La Turquie, les Occidentaux et la crise égyptienne Le renversement, le 3 juillet dernier, du président Mohamed Morsi par l’armée, suite à la grande manifestation du 30 juin, a accru significativement les désaccords existant entre l’Union européenne (UE) et la Turquie. Au cœur de ces dissensions : l’analyse de la crise égyptienne et le devenir des principes politiques qui sont en cause.

Égypte : le soulagement des Coptes Les chrétiens d'Égypte accueillent avec joie l'éviction du président Mohamed

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Morsi, qu'ils accusent d'avoir contribué à leur marginalisation. Le temps semble s'être arrêté dans cet ancien quartier copte du Caire. Vieux de plus de 1 000 ans, le lieu abrite trois des plus anciennes églises d'Égypte : Saint-Georges, Saint-Serge et l'Église suspendue.

Dépêche de l'APA [ 18 Juillet 2013 15:34 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 18 juillet 2013. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. « Les Comités de l'ONU sont bien familiarisés avec le conflit de Haut-Karabakh. »

Erdogan appelle les Turcs à délaisser les cartes de crédit Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a exhorté mardi soir ses compatriotes à ne plus utiliser de carte de crédit, en accusant les banques de plonger les Turcs dans la pauvreté en raison de leurs tarifs exhorbitants.

Article du journal franco-turc Zaman - 18/07/2013 - 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). "Le Premier ministre turc Erdogan a rappelé avec conviction son engagement dans le processus de paix avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) visant à résoudre le problème kurde en Turquie".

Affrontements en Syrie – Des balles perdues tuent deux adolescents turcs de 15 et 17 ans Deux jeunes de 15 et 17 ans sont décédés mardi à Ceylanpınar, une petite ville turque frontalière de la Syrie, ont rapporté les médias turcs. Les deux adolescents ont succombé à leurs blessures après avoir été touchés par des balles perdues provenant vraisemblablement d'un échange de tirs entre des combattants kurdes du Parti de l'union démocratique (PYD) et des insurgés du Front al-Nosra – une organisation liée à Al Qaïda, dans la ville syrienne de Ras al-Ayn.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan s’est réuni avec les vétérans et familles des soldats morts pour la Turquie, lors d’un iftar à Ankara".

La Turquie tire en représailles contre le territoire syrien Les forces turques de sécurité déployées près de la frontière avec la Syrie ont riposté en représailles aux tirs des balles réelles provenant de la partie syrienne, a déclaré mercredi l'armée turque.

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La Suisse alloue 31 millions de dollars à l’Arménie La Suisse va allouer à l’Arménie plus de 31,5 millions de dollars dans le cadre de son programme de coopération Sud-Caucase entre 2013-2016 selon Rudolf Schoch, directeur régional du Bureau de la coopération suisse pour le Caucase du Sud.

Génocide arménien : le MJS dénonce une "censure" de Facebook et écrit à son directeur-général Les jeunes socialistes sont remontés contre Facebook. Selon eux, le réseau social a censuré une de leur publication sur leur "page nationale" au sujet du génocide arménien. En conséquence, Thierry Marchal-Beck, le président du MJS, a décidé d’écrire une lettre au directeur-général France de Facebook, Laurent Solly, ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy.

La Turquie riposte à des tirs syriens L'armée turque a annoncé aujourd'hui avoir répliqué à des tirs venant de Syrie, qui ont atteint un commissariat de police et plusieurs maisons de la ville-frontière turque de Ceylanpinar. Un peu plus tôt, on avait déclaré de sources médicale et militaires turques que deux Turcs, dont un adolescent de 15 ans, avaient été tués mardi à Ceylanpinar par des balles perdues provenant d'affrontements entre insurgés et Kurdes à Ras al Aïn, la ville syrienne de l'autre côté de la frontière.

M. et Mme Aliyev vont peut être échanger leurs rôles afin de conserver le pouvoir en Azerbaïdjan L’Azerbaïdjan doit tenir des élections présidentielles à l’automne prochain et le clan Aliyev doit tout faire pour conserver le pouvoir. Cette fois-ci la technologie des Aliyev peut devenir un véritable « savoir-faire » dans la politique mondiale.

Le soutien de la Turquie à Morsi irrite le nouveau pouvoir égyptien « Nous avons beaucoup souffert des coups d'État militaires », a rappelé le premier ministre turc, l'islamiste Recep Erdogan. «Occupez-vous de ce qui vous regarde.» C'est en substance le message que les Égyptiens, de plus en plus irrités par les critiques sur la destitution de Mohammed Morsi, adressent aux Turcs.

INFO COLLECTIF VAN

Arménie/Turquie : plus loin que le génocide arménienInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Après avoir passé une centaine d’années à tenter en vain de faire reconnaître à la Turquie le génocide arménien, le gouvernement arménien semble vouloir

changer de stratégie, en montrant une attitude plus ferme vis-à-vis de la Turquie. Lors d’une conférence internationale d’avocats, à laquelle

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étaient présents de nombreux membres du gouvernement ainsi que le président Sarkissian, le procureur général de l’Arménie a exposé cette nouvelle approche, en parlant de la restitution des territoires et des propriétés qui appartenaient aux Arméniens, ceci afin de compenser le crime commis et d’effacer les conséquences du génocide. Il s’agit là d’un virage politique qui est annoncé à la veille du centenaire du génocide arménien et qui ressemble à une tentative d’obtenir « des résultats plus concrets dans les cent prochaines années à venir », comme le pense le procureur général. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article écrit par le journaliste arméno-américain Harout Sassounian dans The California Courier du 18 juillet 2013. Ce dernier propose « d’aller plus loin que de simples déclarations émotionnellement enthousiasmantes ».

Harout Sassounian The California Courier 18 juillet 2013

Depuis l’indépendance de l’Arménie en 1991, ses dirigeants ont été réticents à exiger concrètement quoi que ce soit de la Turquie, si ce n’est de reconnaître le génocide arménien.

Ce n’est que depuis quelques années que les autorités arméniennes ont commencé à parler de « l’élimination des conséquences du génocide » sans préciser les « conséquences » et les moyens de leur « élimination ».

Cependant, plus tôt ce mois-ci, un changement profond de la politique étrangère de l’Arménie vis-à-vis de la Turquie a été annoncé, quand Aghvan Hovsepian, le procureur général de l’Arménie, a demandé la restitution des territoires historiques de l’Arménie lors d’une conférence internationale d’avocats arméniens à Erevan. C’est la première fois qu’un haut-fonctionnaire du gouvernement arménien formule une telle exigence publique envers la Turquie.

Dans un discours long et détaillé, Hovsepian a déclaré que la reconnaissance du génocide arménien par de nombreux pays était seulement une question morale et affective. En appelant à un passage au « domaine juridique », le procureur général a indiqué que « pour éliminer les conséquences du génocide arménien » la Turquie devait « verser une indemnisation aux descendants des survivants du génocide arménien, rendre à l’Église arménienne les églises arméniennes et les propriétés qui sont, par miracle, encore debout en Turquie, et à la République d’Arménie les “ territoires perdus ” »

Le procureur général Hovsepian a insisté sur le fait que les Arméniens n’atteindront aucun résultat concret dans les cent prochaines années, tout comme ils n’ont rien obtenu au cours des cent dernières années, à moins qu’ils n’adoptent cette approche audacieuse. Il a proposé un examen juridique rigoureux de tous les accords internationaux réglementant les relations entre l’Arménie et la Turquie, depuis le Traité de Berlin de 1878 jusqu’aux protocoles signés mais non ratifiés de 2009. Il a également déclaré que la région du

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Nakhitchevan était « une partie inséparable de l’Arménie, bien qu’occupée par l’Azerbaïdjan ». Hovsepian a exhorté les avocats venant de partout dans le monde, réunis à Erevan, à préparer la procédure judiciaire en vue des revendications territoriales à adresser à l’Azerbaïdjan et à la Turquie et à la présenter au gouvernement arménien qui la soumettra enfin à la Cour internationale de justice.

Des déclarations faites par un procureur général ne pèsent généralement pas beaucoup dans les relations internationales, si plusieurs autres fonctionnaires de haut-rang, dont le président Serge Sarkissian, le président de la Cour constitutionnelle, Gagik Haroutiounian, la ministre de la Diaspora, Hranoush Hakobian, et le ministre de la Justice de l’Artshakh (Karabagh), Ararat Tanielian, n’avaient pas également fait à la conférence des avocats des commentaires sur une justice restitutive. Il est clair que le procureur général était le porte-parole désigné par le gouvernement de l’Arménie pour exprimer une nouvelle ligne de conduite plus ferme à l’égard de la Turquie avant le centenaire du génocide.

Le président Sarkissian, s’exprimant de façon plus prudente que le procureur général, a déclaré au colloque des avocats : « La reconnaissance internationale et la condamnation du génocide arménien, et l’élimination de ses conséquences resteront toujours une question fondamentale. Aussi longtemps que l’État arménien existera, tout effort pour nier cette réalité historique et la jeter aux oubliettes sera condamné à l’échec. Ce qui est l’un des plus grands crimes contre l’humanité doit être reconnu et condamné une fois pour toutes, et avant tout, par la Turquie elle-même. »

Conformément à l’orientation de la nouvelle politique du gouvernement, le président de la Cour constitutionnelle, Gagik Haroutiounian, a annoncé qu’un comité spécial serait formé pour préparer la documentation juridique nécessaire à la poursuite des revendications concernant le génocide arménien.

À l’issue de la conférence, les participants ont publié une déclaration commune affirmant que la priorité des avocats arméniens n’était pas de prouver les faits évidents du génocide, mais de préparer un document juridique exhaustif pour « remédier aux conséquences du génocide arménien ».

Il s’agit là d’une évolution appréciée pour ce qui est d’arriver à un consensus entre le gouvernement arménien et la diaspora sur les objectifs à poursuivre en vue du centième anniversaire du génocide arménien.

Cependant, afin d’aller plus loin que de simples déclarations émotionnellement enthousiasmantes, les dirigeants arméniens doivent prendre deux mesures immédiates :

1) Retirer la signature du gouvernement arménien des protocoles contre-productifs entre l’Arménie et la Turquie. À la veille du centenaire du génocide, il serait inconcevable d’aller de l’avant avec des efforts stériles pour améliorer les relations avec la Turquie, tout en se préparant à saisir la justice pour demander une restitution.

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2) Former une équipe d’experts en droit international pour commencer à structurer la procédure judiciaire contre la Turquie à la Cour internationale et/ou à la Cour européenne des droits de l’homme.

Si les sceptiques peuvent ne pas prendre au sérieux les déclarations sur la nouvelle politique des autorités arméniennes, le Ministère des Affaires étrangères de Turquie n’a pas ce genre de doutes. La semaine dernière, Ankara a condamné les exigences territoriales de l’Arménie, annonçant avec colère que « personne ne peut oser revendiquer des territoires à la Turquie ».

©Traduction de l’anglais Tigran Mheryan pour le Collectif VAN – 18 juillet 2013 - 07:20 – www.collectifvan.org

Lire le texte original dans la rubrique en anglais

18 juillet : 70e anniversaire du premier convoi de déportation parti de BobignyInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information sur le 70e anniversaire du premier convoi de déportation parti de Bobigny publiée sur le site de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Fondation pour la Mémoire de la Shoah

Jeu. 18 juil. 2013 - Bobigny - Durant la Seconde Guerre mondiale, l’immense majorité des Juifs raflés sur le territoire français furent regroupés au camp de Drancy dans le but d’être déportés à Auschwiz-Birkenau. Jusqu’en juillet 1943, les départs ont lieu de la gare de Drancy-Le Bourget, par la suite les convois sont partis de la gare de Bobigny. Une cérémonie rappellera le départ du premier convoi depuis cette gare, il y a 70 ans.

Le premier convoi (le convoi n° 57) part de Bobigny le 18 juillet 1943. En treize mois, 21 convois sont formés en gare de Bobigny et 22 500 personnes sont déportées depuis cette gare de marchandises.

Cérémonie

Jeudi 18 juillet 2013, 16h

Cérémonie précédée à 14h30 d’une visite du site de l’ancienne gare et de l’exposition Bobigny, une gare entre Drancy et Auschwitz, réalisée avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Réservation au 01 48 30 83 29

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Programme sur le site de la Mairie de Bobigny

Ancienne gare de Bobigny 69-151, avenue Henri Barbusse

Métro ligne 5 Bobigny-Pablo Picasso, puis tram T1 en direction d’Anières-Genneviliers les Courtilles, arrêt Escadrille Normandie-Niemen

Bus 151 depuis la porte de Pantin en direction de Bondy Jouhaux-Blum, arrêt Gare (grande ceinture)

Autoroute A86, sortie Drancy-Bobigny

Parking assuré

http://www.fondationshoah.org/FMS/spip.php?article2062&lang=fr

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74466

Génocide arménien : Vilayet de BitlisInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site Imprescriptible.

Imprescriptible

Le vilayet de Bitlis comptait, sur ses 398.000 habitants, 195.000 chrétiens, c'est-à-dire 180.000 Arméniens et 15.000 Syriens. Sur les 200.000 restants, 40.000 sont Turcs. Le reste est composé de 45.000 Kurdes sédentaires, 48.000 Kurdes nomades, 47.000 Kurdes zaza, 10.000 Tcherkesses, 8.000 Kizilbaches et 5.000 Yézidis. Les Arméniens se rencontrent dans toutes les régions du vilayet, mais ils sont surtout fortement représentés dans les environs de Bitlis et dans la plaine de Mouche avec 2 ou 300 villages. La plaine de Mouche est limitée au sud par la chaîne du Taurus. Sur les plateaux du Taurus, au sud de cette chaîne, est située la région de Sassoun qui fut, depuis 1890, le théâtre des premiers massacres arméniens, sous Abd-ul-hamid.

Les événements du vilayet de Bitlis sont en rapport avec ceux du vilayet de Van. La catastrophe finale eut lieu après que les Russes eurent évacué de nouveau Van. Mais déjà, depuis le mois de février, avant même que les Arméniens de Van se soient jamais douté qu'ils auraient à se défendre contre un massacre imminent, la situation paraissait assez dangereuse dans le vilayet de Bitlis.

Depuis le début de la guerre, les villes et les villages arméniens étaient remplis de bandes turques et kurdes, qui étaient incorporées à l'armée comme milices. Les gendarmes, sous prétexte de réquisitions, s'occupaient à voler et à piller. On prit aux Arméniens tous les vivres réservés pour l'hiver et l'on craignait une

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famine pour le printemps. Outre les Arméniens enrôlés dans l'armée, on en leva d'autres, à volonté, pour construire les routes et porter des fardeaux, Les portefaix avaient à transporter pendant tout l'hiver, jusqu'au front du Caucase, à travers les montagnes neigeuses, des colis pesant jusqu'à 70 livres. Mal nourris, sans défense contre les attaques des Kurdes, la moitié d'entre eux périrent sur les routes ; souvent même un quart seulement revenaient vivants. Lorsque, après les combats de Sarikamisch et d'Ardahan, l'armée du Caucase était bloquée dans la neige et la glace, beaucoup de soldats désertèrent. Mais pour cinq déserteurs turcs, il n'y avait au plus qu'un seul Arménien. Quelques déserteurs retournèrent à leurs villages. Les gendarmes allèrent alors de village en village, avec des listes de déserteurs, pour exiger qu'on les leur livrât. Ils entreprirent en même temps des perquisitions pour chercher des armes. Dans le cas où on ne trouvait pas les déserteurs, on brûlait leurs maisons et on confisquait leurs champs. Ces razzias, organisées par les gendarmes, donnèrent lieu quelquefois à des conflits. Ainsi au commencement de mars, le Commissaire Nazim bey et le Mulazim Djevded bey arrivèrent au village arménien de Zrouk avec 40 zaptiéhs. Dans un échange de balles avec unfuyard, un gendarme perdit un cheval tué sous lui. Il retourne donc au village, prend un bon cheval aux paysans, se fait payer 40 l.t. comme prix du cheval mort, incendie 25 maisons, passe au fil de l'épée les hommes du village et confisqua les champs. A Armedan, des volontaires turcs sont placés en logement dans des maisons arméniennes ; comme remerciement pour les soins reçus, le chef viole la belle-fille de ses hôtes. Des faits pareils se répétèrent dans d'autres villages.

Les Kurdes, sur leurs montagnes, n'avaient aucune envie d'aller à la guerre. Ils préféraient piller les villages arméniens. C'était moins dangereux et donnait plus de profits. Le mutessarif de Mouche parut d'abord vouloir punir les Kurdes, mais il déclara ensuite qu'il ne pouvait rien faire. La tribu kurde d'Ab-ul-Medjed, de Melaschkert, occupait les montagnes de Tchour, pillait les villages arméniens et en massacrait les habitants. Un autre Kurde, frère du cheikh kurde Moussabbey, ne voulut pas laisser faire les pillages par d'autres Kurdes dans sa propre région. D'autres cheikhs résistèrent aussi au gouvernement, mais lorsque l'indépendance de leurs aschirets (tribus) leur fut garantie, ils s'entendirent avec le gouvernement pour se dédommager aux dépens des Arméniens.

Malgré toutes les tribulations, les Arméniens se tenaient tranquilles, supportaient les attaques et ne se laissaient entraîner à aucune résistance. Ils se plaignirent auprès du gouvernement et, pour quelque temps, celui-ci parut vouloir les protéger. A Mouche séjournait alors un chef arménien connu, Vahan Papazian, député au Parlement pour le district de Mouche. Il représentait les intérêts des Arméniens auprès du mutessarif de Mouche et du vali de Bitlis.

Comme à Van, on s'efforçait de maintenir l'entente, avec le gouvernement pour arranger les différends et maintenir l'ordre, autant que l'état d'anarchie le permettait.

A la fin d'avril le vali, par suite des événements de Van, changea, envers les Arméniens, son attitude jusque là bienveillante en apparence, Le premier mai, 3 Arméniens furent pendus à Mouche, et le quartier arménien investi, sans aucun motif, par des soldats turcs, Le vali menaça publiquement de faire un Massacre,

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En même temps, tous les Arméniens encore valides furent levés pour la construction des routes et pour former des colonnes de portefaix (hammallar-tabouri), Et l'on n'avait aucun égard envers les familles qui restaient ainsi sans personne pour les nourrir. Ainsi, par exemple, le chef du village de Gomss, dans la plaine de Mouche, reçut l'ordre de présenter 50 boufs et 50 hommes pour les transports. Bien que le village ne comptât, en tout, que 70 hommes, y compris les vieillards, il amena 50 boufs et 45 hommes et, pour les 5 hommes qui manquaient, il paya la taxe d'exonération. Le mudir d'Agdjemak, qui s'était rendu à Gomss, voulait s'en contenter ; mais son compagnon, le kurde Hedmed Amin, ennemi du chef du village, prit prétexte du manque des 5 hommes pour le fouetter et pour tuer 7 autres Arméniens. On en vint à une collision, où 7 gendarmes et 20 autres Arméniens furent tués. Quelques jours après ce conflit, un incident se passa dans le cloître d'Arakelotz. 80 Arméniens s'y étaient réfugiés. Des troupes de Mouche, qui perquisitionnaient dans le couvent, cherchèrent querelle et cela finit dans le sang. Le mutessarif de Mouche, envoya d'autres troupes, exigeant qu'on livrât les fuyards, mais il lesretira après quelques négociations. Malgré cela, il fit emmener à Mouche les cadavres des Turcs tués dans la première mêlée et déclara, dans une oraison funèbre : « Pour un cheveu de votre tête, je veux faire tuer mille Arméniens ».

On apprit, vers le même temps, que les Arméniens travaillant sur les routes avaient été tués par leurs compagnons musulmans armés. Comme cela continuait de façon systématique, les Arméniens se dirent que ces méfaits avaient leur fondement, non pas dans le fanatisme de leurs compagnons mahométans, mais dans les ordres du gouvernement qui était résolu à l'extermination des Arméniens. Les plaintes de l'évêque furent rejetées avec des sarcasmes.

Les Arméniens étaient désespérés. Que devaient-ils faire ? Il ne restait plus guère d'Arméniens capables de lutter. Les femmes et les enfants étaient laissés en proie aux troupes turques, aux Kurdes-hamidiéhs et à la populace fanatisée. A leur grand étonnement, Turcs et Kurdes commencèrent un jour à feindre soudain de l'amitié pour eux, et à les bien traiter. L'explication de ce changement ne se fit pas attendre. Les Russes étaient arrivés déjà au nord du lac de Van jusqu'à Gob et Akhlat ; et, au sud du lac, ils marchaient sur Bitlis. Mais l'occupation de Bitlis n'eut, pas lieu. Et même l'avance dans la plaine de Mouche fut arrêtée. Les Russes ne vinrent pas, et par là sombrait le dernier espoir de délivrance...

Le Consul allemand de Mossoul était intervenu une fois auprès des autorités turques, à cause des pillages et des massacres du vilayet de Bitlis. Cela parut faire impression quelque temps ; mais cela ne dura pas longtemps et tout reprit de plus belle.

Le gouverneur de Bitlis était Moustafa Khalil, beau-frère du Ministre de l'Intérieur, Talaat bey. Il avait déjà, dans la ville et dans les environs, levé tous les Arméniens âgés de 20 à 45 ans, pour le service de l'armée (c'est-à-dire pour construire les routes et porter des fardeaux). Les églises et les maisons des Arméniens devaient être évacuées pour loger les soldats. Après la déclaration de la Djlhad, les mollahs, les cheiks, et les bandes menées par des brigands

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célèbres, commencèrent à s'agiter. Les Mahométans étaient armés et, dans les mosquées, on prêchait la haine des chrétiens. Déjà pendant les mois de décembre et de janvier, plusieurs méfaits avaient été commis. Des Turcs de Bitlis avaient formé une bande kurde et assiégeaient le village d'Ourdap. Ils se saisirent d'un paysan nommé Pallabech Karapet et de quelques autres, les conduisirent tout ligotés en ville et les soumirent à la torture en leur arrachant les poils de la barbe. Une autre bande de 300 hommes, sous la direction de Koumadji Farso (un descendant du célèbre Cheik kurde Djelaleddin) et de l'émir Medmed, attaqua 10 villages dans la région de Gargar, les mit à sac et les incendia. Ceux qui ne furent pas tués s'enfuirent à Van.

En juin, un massacre eut lieu à Bitlis. Les Arméniens de Bitlis et des villages des alentours furent transportés dans la direction de Diarbékir. Les hommes furent tués, 200 femmes et enfants furent noyés en chemin quand on arriva au bord du Tigre. Dans cette déportation a dû aussi trouver la mort le député Vramian de Bitlis. La version turque prétend que les Arméniens voulurent se délivrer, et que, par suite, les gendarmes furent obligés de les tuer.

LA PLAINE DE MOUCHE

Le matin du 3 juillet commença le massacre à Mouche.

Les canons furent pointés contre la ville haute, de telle sorte que les maisons s'y écroulèrent et un incendie éclata. Les Arméniens quittèrent les maisons et se réfugièrent dans un autre quartier, où ils furent en partie massacrés dans les rues. La ville haute fut complètement anéantie. On dirigea alors l'attaque contre le quartier de « Brout ». Les Arméniens s'y étaient rassemblés et virent leurs femmes violées et leurs frères tués. Après la destruction de ce quartier, les attaques furent dirigées contre celui de « Smareni ». Là, des cruautés inouïes furent commises. Comme c'était le dernier refuge, les Arméniens cherchaient à se tuer eux-mêmes. Ainsi, Tigrane Sinoïaa rassembla tous les membres de sa famille, 70 personnes en tout, et leur donna du poison. Après qu'ils eurent succombé sous l'effet du poison, il mit le feu à la maison, et les passa encore par les armes.

D'autres familles mirent le feu à leurs maisons pour périr dans les flammes ; beaucoup tuèrent à coups de fusil leurs femmes et leurs enfants, pour leur épargner d'être violées et de devenir musulmanes.

Hadji Hagop tomba durant un assaut, mais ses compagnons continuèrent la résistance. Cependant, tous les autres quartiers, excepté « Zov », avaient été anéantis, et le reste de la population, environ de 10 à 12.000 personnes, s'étaient rassemblées dans cette partie de la ville, à l'extrémité de celle-ci.

Vint le 4 juillet. Le bombardement et les attaques des hordes turques avaient atteint la plus grande violence. Mais les Arméniens, peu nombreux, qui se défendaient, redoublaient aussi de résistance, et tuaient des centaines de Kurdes. Mais quelle importance cela pouvait-il avoir ? Les maisons de Zov étaient réduites partout en ruines ; et tous les Arméniens qui restaient encore en vie résolurent de franchir la nuit suivante le fleuve qui confine à Zov et de

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s'enfuir sur les montagnes de Goghou-Glouk, dans l'espoir d'atteindre Sassoun. à 11 heures de la nuit, la masse du peuple se mit en mouvement dans la direction du fleuve. Mais les maisons en flammes éclairaient toute la région jusqu'à une distance de 8 à 10 kilomètres. Ils furent remarqués par leur persécuteurs et pris sous le feu des fusils. Beaucoup périrent sous les balles, d'autres étouffés dans la presse, d'autres encore dans les flots ; 5 à 6.000 seulement parvinrent à l'autre rive et s'enfuirent sur les montagnes. Les Kurdes rassemblèrent alors tous les blessés et les quelques Arméniens qui s'étaient cachés en ville, et les brûlèrent sur un immense bûcher. Tous ceux qui purent encore s'échapper de la plaine de Mouche s'enfuirent sur les montagnes de Sassoun.

Sassoun

Sassoun n'était pas facile à dompter. Les Turcs le savaient depuis les massacres de 1894 à 1896. Au début de la guerre, les Kurdes avaient comblé de flatteries les Arméniens et leur avaient promis de conserver intactes les relations de bon voisinage. Les Arméniens, de leur côté, assurèrent les Kurdes de leur amitiés. Ainsi les relations restèrent quelque temps sans être troublées. - Au début de 1915, le gouvernement se mit à désarmer les localités où la population arménienne est moins dense (comme les villages de Silivan, Bescherik, Miafarkin, etc.), à maltraiter les Arméniens, à les tuer ou à les expulser. Il faisait cela si adroitement que la nouvelle de ces méfaits n'arriva pas jusqu'aux centres arméniens. Au commencement de mars seulement, le gouvernement se mit à procéder aussi contre ces derniers Il envoya ses gens dans le district du Zovasar et ceux-ci digèrent aussitôt du village d'Agri la livraison immédiate dos armes. Les paysans luttèrent pour conserver leurs armes et 50 d'entre eux furent tués. Le gouvernement procéda de la même façon dans les districts de Khiank et Koulp1. Les fonctionnaires turcs s'y rendirent, accompagnés de beaucoup de Kurdes et de gendarmes, et exigèrent les armes. Les paysans de ces districts objectèrent qu'ils n'étaient pas des rebelles mais des sujets fidèles et dévoués au gouvernement et qu'ils ne possédaient pas d'armes. Comme les Turcs menaçaient de les massacrer, la jeunesse arménienne prit la fuite et se rassembla dans les villages de Khiank, Ischkhenzor, Ardjonk et Sevite. Là-dessus, les gendarmes et les Kurdes s'élancèrent sur ces villages et réclamèrent qu'on leur livrât aussi les fuyards en plus des armes. Finalement, les femmes furent violées et 3000 hommes emmenés pour le « Hammallar-Tabouri » (régiment de portefaix). Ceux-ci furent conduits à la ville doe Lidjeh, puis transportés plus loin et tués entre Kharpout et Palou. Trois personnes seulement purent échapper au massacre, et raconter à Dalvorik ce qui leur était arrivé. Sur cette nouvelle, tous les Arméniens quittèrent Khiank et Koulp et s'enfuirent à Sassoun. Les mêmes faits se renouvelèrent dans le district de Psank. Les Kurdes de Chéco, Beder, Bosek, Modkan, Djallal et Guendjo attaquèrent, sous les ordres du caïmacan, les Arméniens de Psank.

Au milieu de mai, le gouvernement déclara rebelles les Arméniens de Psank et exigea d'eux de livrer leurs armes. Puis des femmes furent enlevées de quelques villages. Une grande partie des Arméniens, environ 4000 personnes, furent conduites par Slepau Vartabed au couvent de Mardin-Arakelotz, où ils se fortifièrent et où il furent cernés par les Kurdes. Le 20 mai, on en vint à une lutte

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sanglante entre assiégeants et assiégés. Ceux-ci purent résister pendant un mois et demi, malgré leurs faibles moyens de défense, jusqu'à ce qu'on leur coupât l'eau. Ils envoyèrent demander du secours à Sassoun ; mais le secours ne vint pas. Ils tentèrent alors de se frayer un chemin à travers les assiégeants. Ils y perdirent 2000 des leurs ; le reste, avec le Vartabed à leur tête, put passer.

Jusque là, Sassoun même n'avait pas eu à souffrir des attaques. Les gens de Sassoun se montraient d'une loyauté stricte, et le gouvernement hésitait aussi à procéder contre eux. Ils avaient accueilli amicalement chez eux beaucoup de familles kurdes qui s'étaient enfuies du front russe, leur avaient fourni des vêtements et des vivres et les avaient conduites dans d'autres localités kurdes. Les Sassouniotes ne pensaient pas à un soulèvement, ils n'avaient pas d'armes et pas assez de vivres. Mais le gouvernement avait peur d'eux et se mit à l'oeuvre avec beaucoup de prudence. Ce n'est qu'après avoir en partie exterminé et en partie déporté les Arméniens des villages de Zronk, GomssI, Avsoud, Mouche-Gaschen et autres, et des district de Khiank, Koulp, Psank et Zovatar, qu'il se mit à procéder contreSassoun. L'agha kurde de Khiank, le mudir Kör-Slo, envoya des gendarmes à Dalvorik pour exiger qu'on livrât les armes. Les habitants répondirent qu'ils n'ajoutaient aucune foi aux assurances données par le gouvernement de laisser en paix le peuple après qu'il aurait livré ses armes, après que tous les villages qui avaient livré leurs armes avaient été anéantis. Les gendarmes retournèrent donc auprès du mudir amis avoir obtenu aucun résultat, Kör-Slo essaya encore une fois de prendre les Arméniens par la ruse. Comme il ne réussissait pas davantage, le mutessarif de Mouche prit la chose sur lui. Il envoya le Vartabed Vartan, le prêtre Khatchadour, les effendis Gasem, Moussa, Moustafa et dix autres Mahométans, pour persuader aux Arméniens de se rendre au village de Dapek où le caïmacan a son siège. Celui-ci envoya des messagers à Sassoun pour prier les chefs des districts de venir le trouver. Ils vinrent et furent très aimablement reçus. Les effendis célébrèrent leur loyauté et leur fidélité. Mais lorsqu'on vint à la question de la remise des armes, les Arméniens déclarèrent qu'ils n'avaient pas reçu du peuple pleins pouvoirs pour cela. On s'entendit pour traiter l'affaire dans une réunion à Schénik où vinrent aussi les autres notables de Sassoun. Les représentants du gouvernement y déclarèrent que Sassoun n'était plus autorisé à fournir des soldats, parce que les Sassouniotes s'étaient montrés traîtres. Les Arméniens contestèrent cela, et accusèrent à leur tour le gouvernement de ce que, au lieu d'envoyer les Arméniens sur le front, il les employait comme portefaix (hammals) et qu'il les envoyait dans des régions éloignées pour les exterminer. Les Turcs essayèrent de le nier et assurèrent que la gouvernement n'avait que bienveillance pour les Arméniens ; en considération de la situation misérable des Sassouniotes, ceux-ci n'auraient plus à fournir de soldats. On exigeait seulement d'eux des vivres et des vêtements pour les troupes. Les Sassouniotes promirent de fournir ce qu'on désirait, et même plus ; la promesse fut faite par les notables de Schénik, Sénal, Guélia-gousan et Dalouvor.

Là-dessus, des représentants du gouvernement vinrent affirmer que le gouvernement savait que les Sassouniotes cachaient des Cosaques sur leurs montagne . on devait les livrer et remettre aussi toutes les armes. Les Arméniens contestèrent avoir jamais vu des Cosaques. Quant aux armes ils déclaraient qu'ils n'avaient jamais pensé à se rebeller contre le gouvernement.

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Pourquoi donc ne désarmait-on pas les Kurdes? Ils disaient n'avoir que des fusils à pierre, nécessaires pour les protéger contre les animaux sauvages. Aussi les effendis s'en retournèrent-ils à Mouche sans avoir rien obtenu.

Lorsque le gouvernement vit qu'il ne pouvait parvenir par ruse à désarmer les gens de Sassoun, il réunit toutes les tribus kurdes du voisinage. A la fin de juin, Sassoun fut cerné par eux ; à l'est par les Kurdes de Chéko, Bédor, Bosek et Djalall ; à l'ouest par les Kurdes de Koulp et leurs cheikhs Hussein et Hassan et les Kurdes de Guénache et Lidjeh ; au sud par les Kurdes de Khian, Badkan et Bazran, sous leurs chefs Khaldi bey de Méafarkin et Hadji Mouchi agha ; au nord par les bandes kurdes rassemblées sur les hauteurs de Kosdouk. Outre cela, on fit venir des troupes turques de Diarbékir et de Kharpout.

La population de Sassoun compte 20.000 âmes ; en outre environ 30.000 femmes, enfants et vieillards s'yétaient réfugiés des régions voisines. Comme Sassoun lui-même produit peu de céréales, l'entretien de ces réfugiés était très difficile. Déjà pendant l'hiver, on avait senti le manque de vivres, mais le gouvernement n'avait pas permis aux Sassouniotes de s'acheter des provisions a Mouche. Depuis mai, les vivres devinrent toujours plus rares.

Les Kurdes attaquèrent d'abord le village d'Aghbi (dans le district de Zovasar) et en emportèrent les troupeaux de moutons. Ensuite ils attaquèrent du côté de l'est les villages de Kop et Guerman, tuèrent les habitants qui leur résistaient, et enlevèrent leurs troupeaux. Les Arméniens se retirèrent alors dans un réduit étroit sur le mont Antok, Ils envoyèrent de là une plainte au gouvernement au sujet du traitement illégal auquel on les soumettait. Leurs chefs Roubenn et Vahan Papazian gardèrent le bon ordre et s'efforcèrent d'éviter tout ce qui pourrait fournir au gouvernement un prétexte pour procéder contre eux.

En réponse à leur plainte, les troupes turques attaquèrent, le 18 juillet, les Arméniens, qui se retirèrent sur de meilleures positions pour se défendre. Mais comme ils n'avaient qu'un petit nombre de gens armés et peu de munitions, ils durent finalement se retirer sur le mont Gueben. Le 20 Juillet, leurs munitions étaient épuisées, tandis que les troupes turques mettaient en position de l'artillerie contre eux. L'après-midi du 21 juillet, on donna l'ordre à tous les Arméniens de se retirer avec leurs femmes et leurs enfants dans la plaine d'Andoka, où se trouvait déjà la majeure partie de la population et des réfugiés. Ils étaient réunis là, au nombre d'environ 50.000. On y décida de se partager en divers groupes et de passer à travers les Kurdes assiégéants, par des chemins de montagne impraticables, dans différentes directions. Une partie s'enfuit sur les montagnes de Dalvorik, une autre par Zovazav. Une partie passa à Khan par Krnkan-Geul, où ils rencontrèrent les Arméniens échappés de Mouche. Les gens de Chenek et Semai entrèrent par Kordouk dans la vallée d'Amré et Zizern, où ils furent exterminés par les Kurdes, à l'exception de 87 personnes qui purent s'échapper. Les gens d'Agho parvinrent avec peu de pertes à Zovasar et s'y cachèrent dans les creux des rochers. Les gens de Guelyegutzan et d'Ischkhanzor furent exterminés à moitié. Ainsi la population de Sassoun fut en partie anéantie, et en partie dispersée sur les montagnes. Kurdes et Turcs rôdaient dans la région pour tirer sur les dispersés, Parmi les chefs, tombèrent Korion, Tigrane et Hadji. Restèrent en vie Roubenn et Vahan Papazian qui,

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accompagnés de petits détachements, passèrent dans la région de Van. Ils arrivèrent à Erivan à la fin de septembre. Ils estimaient que le nombre des survivants dispersés de différents côtés était alors d'environ 30.000. Mais comme ceux-ci ne disposaient plus de vivres que pour un temps très court, on doit supposer qu'ils ont été, depuis lors, anéantis par les Kurdes, ou qu'ils sont morts de faim.

1) Ces deux districts, bien que rattachés au sandjak de Guendj, font géographiquement partie du Sassoun.

http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c2sp7.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74448

La justice pénale internationale n'est l'apanage d'aucun peupleInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de l'ONU le 17 juillet 2013.

ONU

La justice pénale internationale n'est l'apanage d'aucun peuple, dit le chef de la CPI

17 juillet 2013 – Le Président de la Cour pénale internationale (CPI), Sang-Hyun Song, a déclaré mercredi que la justice pénale internationale, idéal profondément humain, n'était l'apanage d'aucune culture ni d'aucun peuple.

« C'est pourquoi tous les continents se sont ralliés à la Cour », a affirmé Sang-Hyun Song, à l'occasion de la Journée de la justice pénale internationale. Il a ensuite indiqué que les menaces qui pèsent aujourd'hui sur la CPI, créée il ya quinze ans, sont tout aussi réelles que par le passé.

« Il y a ceux qui tentent de saboter le mouvement de promotion de la justice internationale, ceux qui politisent son action, ceux qui doutent de son utilité et ceux qui prétendent parler au nom des victimes que le mouvement défend », a-t-il expliqué.

Puis, le Président a mentionné ceux qui refusent de coopérer, permettant ainsi à une dizaine de personnes suspectées par la CPI de continuer à se soustraire à la justice.

Hier, la CPI a demandé au Nigéria d'arrêter le Président soudanais Omar Al Bashir, en visite à Abuja et de le remettre à la Cour. M. Al Bashir est en effet suspecté de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et crimes de génocide, qui auraient été commis au Darfour, au Soudan.

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« C'est pourquoi, en ce 17 juillet, il convient de prendre le temps de raffermir notre détermination et de rappeler pourquoi nous ne devons pas renoncer à notre quête de justice », a continué Sang-Hyun Song.

Il a souligné la nécessité morale d'apporter une paix, ne serait-ce que relative, à des milliers d'enfants, de femmes et d'hommes victimes de crimes inimaginables et « de souffrances qui dépassent l'entendement ».

« Nous le faisons parce que nous connaissons l'effet dissuasif de la responsabilité pénale, et parce que c'est notre devoir envers les générations futures, lesquelles méritent de vivre sans craintes », a poursuivi le Président.

Indiquant que la présence de la CPI était ressentie dans le monde entier, « même si elle peut sembler invisible ou discrète », le Président a affirmé que cette présence encourageait les autorités nationales à poursuivre les auteurs de crimes, poussait les différents groupes à renoncer à la violence et dissuadait certains dirigeants de commettre des atrocités.

« Nous devons sans relâche œuvrer à faire en sorte que les criminels répondent de leurs actes », a-t-il conclu, relevant que le « voyage » sur la voie de l'imputabilité des crimes internationaux était sans fin.

Le 17 juillet 1998, la communauté internationale, réunie à Rome, en Italie, décidait de la création d'une cour internationale permanente, chargée de punir les auteurs de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Le Traité de Rome a été signé par 122 États, alors que de nombreux autres ont manifesté l'intention de le rejoindre.

Avec huit enquêtes et huit examens préliminaires en cours, et la délivrance de 23 mandats d'arrêt et 9 citations à comparaître, les enquêtes et procédures de la CPI concernent un nombre de suspects qui n'a jamais été aussi élevé.

La CPI a reçu plus de 12 000 demandes de personnes souhaitant participer, en tant que victimes, aux procédures portées devant elle, ainsi que plus de 9 000 demandes en réparation.

Plus de 5 000 victimes participent effectivement aux procédures devant la Cour, qui leur donnent la possibilité de se faire entendre à l'audience. Le Fonds au profit des victimes vient en aide à près de 80 000 victimes de crimes relevant de la compétence de la CPI.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=30742&Cr=CPI&Cr1=#.Uefsxayv_Eh

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74446

Collectif VAN : l'éphéméride du 18 juillet

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Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 18 juillet (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

18 juillet 1290 -- Le roi Edouard 1er ordonne l'expulsion de tous les juifs du territoire anglais avant le 1er novembre de cette année. Par la suite, tout juif trouvé sur ses territoires sera passible de mort. Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#18%3CBR%3E

18 juillet 1822 -- Les Ottomans envahissent la Grèce: après avoir occupé la péninsule au nord du golfe de Corinthe, ils sont contraints de se replier. Yahoo !

http://fr.news.yahoo.com/l%C3%A9ph%C3%A9m%C3%A9ride-vendredi-15-juillet-2011-200024764.html

18 juillet 1840 -- La Quadruple alliance (Russie, Grande-Bretagne, Prusse et Autriche) soutient l'empire ottoman tout en garantissant par traité l'Egypte et le sud de la Syrie à Mehmet Ali. Yahoo !

http://fr.news.yahoo.com/l%C3%A9ph%C3%A9m%C3%A9ride-vendredi-15-juillet-2011-200024764.html

18 juillet 1901 -- Empire ottoman : dépêche n° 13 du 18 juillet 1901 ( S. de Courtois, mém. cit., p. 111). Les deux tribus les plus incontrôlables sont celles des Kautcher commandés par Mustapha Pacha de Djezireh, et celle des Milli dont le chef est Ibrahim Pacha. Celui-ci est « aujourd’hui le plus puissant de tous les chefs kurdes de cette province. Très riche, intelligent, rusé et surtout protégé par la Porte, il étend chaque jour son autorité sur les voisins pour les forcer à lui payer tribut ». Il règne sur le canton de Véranchéhir, mais, lorsqu’il veut s’étendre au canton de Sévérèk, il doit affronter la tribu hamidié des Karaketzi, commandée par Hajil bey. Celle-ci, « non contente d’avoir razzié la plus grande partie des villages des Milli et des Tourkan, reconnaissant l’autorité d’Ibrahim

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Pacha, a brûlé, il y a une quinzaine de jours, toutes les récoltes sur pied abandonnées par eux ». © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La vie quotidienne dans le sandjak de Mardin (1896-1914)

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-ch5#t3

5 au 18 juillet 1915 -- Empire ottoman/Sıvas : 5 850 familles arméniennes de Sıvas sont déportées en quatorze convois, entre le lundi 5 juillet et le dimanche 18, au rythme d’un départ par jour, avec en moyenne quatre cents foyers par caravane. Les déportations se font suivant la ligne Sıvas, Tecirhan, Magara, Kangal, Alacahan, Kötihan, Hasançelebi, Hekimhan, Hasanbadrig, Aruzi Yazi, le pont de Kırk Göz, Fırıncilar, Zeydag, Gergerdag (les monts de Kanlı Dere, où officiaient les chefs kurdes de la tribu des Resvan, Zeynel bey et Haci Bedri aga), avant de s’orienter vers Adiyaman, Samsat, puis de traverser l’Euphrate au niveau de Gözen, pour prendre la route de Suruc, Urfa, Veran Sehir, Ras ul-Ayn, voire celle de Mosul, ou encore celle de Bab, Mumbuc, pour arriver à Alep. *** (Kévorkian, 2006 :544). Mass Violence - par Raymond Kévorkian

http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

18 juillet 1915 -- Empire ottoman : dimanche, 18 [juillet 1915], à midi — Hier soir, à 6h, nous avons observé d’Eiwa l’arrivée en provenance de la route de Sivas de deux mille personnes — d’après mes estimations —, avec des bêtes de somme et des chars à buffles, en colonne, accompagnées par des saptieh et des bachi bosuk, c’est-à-dire des soldats irréguliers. Elles ont pris le chemin rural pour arriver au champ adjacent à la route de Mezré, devant le cimetière turc qui jouxte notre terrain du nord. Khorèn prétend qu’il peut les identifier comme étant des paysans arméniens de la région de Sivas. Il s’agit d’hommes, de femmes et d’enfants. Nous avons pensé qu’ils allaient être rassemblés ici, et y passer la nuit, comme récemment les gens de Mezré dans la caserne et l’école, puis repartir pour Ourfa. Mais à notre très grande surprise, cette foule est repartie peu de temps après en sens inverse, c’est-à-dire en direction de Mezré,en laissant derrière eux beaucoup de literie sous la surveillance de gardes [...]© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Les déportés de Sivas et de Mezré/Kharpert; les préparatifs de déportation à Malatia

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch2b

18 juillet 1915 -- Empire ottoman : de retour à Mardin, Memdouh fait savoir que les dames arméniennes sont arrivées à Ras ul-Aïn, d’où elles se rendront à Alep rejoindre leurs maris. Le 18 juillet, on l’a pourtant vu revenir portant sur son cheval deux gros sacs. Memdouh a une servante arménienne. Il craint qu’elle ne soit informée des profits qu’il tire de ses extorsions et de ses meurtres. Un jour, il la charge d’aller faire une course pour lui à Diarbékir. Elle est tuée en chemin

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par les gendarmes qui l’escortent. Memdouh fait télégraphier de Diarbékir qu’elle est bien arrivée et salue ses amis. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Liquidation des Arméniens de Mardin

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p3-ch4

18 juillet 1915 -- Empire ottoman : 18 juillet, l’amiral Bristol, représentant des États-Unis à Constantinople, envoya par télégramme une protestation directe au gouvernement d’Angora, et enfin les Hauts-Commissaires alliés, sur ordre de leurs gouvernements, adressèrent le 5 septembre un télégramme collectif à Youssef Kémal, ministre nationaliste des affaires étrangères, pour protester énergiquement contre les atrocités turques, particulièrement dans la région du Pont. Youssef Kémal, dans sa réponse, nia les affirmations figurant dans la protestation. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : L’attitude kémaliste envers les Chrétiens après l’accord d’Angora

http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c13/p2

18 juillet 1915 -- Empire ottoman : en réponse à leur plainte, les troupes turques attaquèrent, le 18 juillet, les Arméniens, qui se retirèrent sur de meilleures positions pour se défendre. Mais comme ils n'avaient qu'un petit nombre de gens armés et peu de munitions, ils durent finalement se retirer sur le mont Gueben. Le 20 Juillet, leurs munitions étaient épuisées, tandis que les troupes turques mettaient en position de l'artillerie contre eux. L'après-midi du 21 juillet, on donna l'ordre à tous les Arméniens de se retirer avec leurs femmes et leurs enfants dans la plaine d'Andoka, où se trouvait déjà la majeure partie de la population et des réfugiés. Ils étaient réunis là, au nombre d'environ 50.000. Imprescriptible.fr : Vilayet de Bitlis

http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c2sp7.htm

18 juillet 1915 -- Empire ottoman : câble spécial au New York Times. LONDRES, mercredi 18 août. Le Daily News a reçu de Constantinople, d’Aneurin Williams, M.P. une copie d’une lettre envoyée à Constantinople datée du 18 juillet, décrivant la détresse terrible des Arméniens de Turquie. La lettre dit : "Nous savons avec certitude, de source sûre, que les Arméniens ont été déportés en masse, de toutes les villes et tous les villages de Cilicie, dans les régions désertiques au sud d’Alep. Les réfugiés devront traverser à pied une distance exigeant des marches d’un ou deux mois et même plus. "Nous avons appris, en outre, que les routes et l’Euphrate sont jonchés de cadavres des exilés, et ceux qui survivent sont destinés à une mort certaine, puisqu’ils ne trouveront ni maison, ni travail, ni nourriture dans le désert. C’est un plan pour exterminer tout le peuple arménien. "Les cours martiales fonctionnent partout sans arrêt. Douze Arméniens ont été pendus à Césarée, accusés d’avoir obéi aux instructions reçues lors d’une réunion secrète à Bucarest, par les associations

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Trochak et Huntchak. Beaucoup sont tombés sous les coups de gourdins. Treize Arméniens ont été tués sur la route de Diarbekir et six à Césarée. Treize autres ont été tués en allant de Chabine-Karahissar à Sivas. Les prêtres du village de Kurk, avec leurs cinq compagnons ont subi le même sort sur la route vers Sou-Chehrksivas, bien qu’ils eussent les mains ligotées. "Des centaines de femmes, de jeunes filles et même d’enfants gémissent dans les prisons. Les églises et les monastères ont été pillés, profanés et détruits. Les villages autour de Van et Bitlis ont été pillés et les habitants passés par l’épée. "Au début de ce mois-ci, tous les habitants de Karahissar ont été massacrés sans pitié, excepté quelques enfants ".ARMENIANS ARE SENT TO PERISH IN DESERT Imprescriptible.fr : Bibliothèque d'IMPRESCRIPTIBLE d'articles parus dans la presse américaine

http://www.imprescriptible.fr/archives/usa/EU_traduction.htm

18 juillet 1915 -- Empire ottoman : dans la région de Dersim, 3000 Arméniens ont été tués par les Turcs. Presque tous les Kurdes de Dersim avaient refusé de participer à des massacres et même ils avaient donné l’abri à de nombreux Arméniens. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (July-September)

http://www.armenian-genocide.org/1915-3.html

18 juillet 1919 -- Empire ottoman : [ un éditorial dans Alemdar du 18 juillet 1919, disait que : « … Notre Ministre de la Justice a ouvert les portes des prisons… Ne croyez pas que nous essayons de blâmer les Arméniens ; nous ne devons pas nous flatter en pensant que le monde est peuplé d’idiots. Nous avons pillé les propriétés des gens que nous avons déportés et massacrés ; nous avons approuvé le vol dans notre Chambre et notre Sénat… Prouvons que nous avons suffisamment d’énergie nationale pour mettre la loi en vigueur contre les chefs de ces bandes qui ont foulé au pied la justice et traîné dans la boue notre honneur et notre vie nationale ».] Imprescriptible.fr : Aveux des ex-Officiels civils et militaires

http://www.imprescriptible.fr/dadrian/corpus/aveux

18 juillet 1919 -- Empire ottoman : C’est la même position qu’adopte Monseigneur Tappouni dans une lettre adressée à la Commission nationale américaine sur les mandats en Turquie, le 18 juillet 1919. Il rejette la domination arabe : « Ce sont les Arabes qui, en 1915, ont contribué aux massacres d’Ourfa, de Mardin [?], de Deir-es-Zor etc. Ce sont les Arabes qui, en février 1919, ont massacré à Alep, en plein gouvernement arabe. Ce sont les Arabes qui, payés par la Turquie, ont achevé dans le désert l’extermination des chrétiens ». Il explique que tous les fonctionnaires mis en place en Syrie depuis la fin de la guerre sont les représentants locaux du Comité Union et Progrès et, comme le patriarche, il réclame le mandat exclusif de la France sur la « Syrie intégrale ». En cas de refus des Alliés, l’autre terme de l’alternative serait, explique-t-il, l’émigration. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Mardin dans le génocide arménien.

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http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/epilogue

18 juillet 1919 -- 20 juifs sont massacrés quand des troupes commandées par l'ataman Chepel, lié à l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura, se livrent à un pogrome à Litin (province de Podolie). Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#18

18 juillet 1941 -- 40 juifs de Vitebsk (R.S.S. de Biélorussie) sont noyés par les SS dans la rivière Dvina. 2 000 jeunes gens du ghetto d'Opatov (province de Kielce, Pologne) sont déportés vers divers camps de travail forcé. Un petit nombre parvient à se réfugier dans les forêts. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#18 Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#18

18 juillet 1941 -- Le Caporal-chef G. B (13e compagnie, 42e régiment, 46e division), écrit : « Ici, la question juive a trouvé une autre solution que chez nous. Les Roumains rassemblent tous les Juifs et les fusillent sans se préoccuper de savoir si ce sont des hommes, des femmes ou des enfants. ». Cité par Walter Manoschek, « "Il n’y a qu’une seule solution pour les Juifs : l’extermination". L’image du Juifs dans les lettres des soldats allemands (1939-1944). », Revue d’Histoire de la Shoah, no 187, juillet-décembre 2007, p. 33. phdn http://www.phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html

18 juillet 1942 -- Un maître payeur au Commandement de l’Armée en Pologne écrit : « À Bereza-Kartuska, où j’ai fait halte à midi, la veille on venait juste de fusiller 1 300 Juifs. Ils avaient été conduits dans une cuvette hors de la localité. Hommes, femmes et enfants avaient dû se déshabiller entièrement et avaient été abattus d’un coup dans la nuque. Les vêtements ont été désinfectés et réutilisés. » Cité par Walter Manoschek, « "Il n’y a qu’une seule solution pour les Juifs : l’extermination". L’image du Juifs dans les lettres des soldats allemands (1939-1944). », Revue d’Histoire de la Shoah, no 187, juillet-décembre 2007, p. 45. phdn

http://www.phdn.org/histgen/documents/nazisdoc.html

18 juillet 1942 -- 600 juifs sont assassinés par les nazis lors d'une révolte organisée par la résistance juive dans le ghetto de Szarkoszcyzna (R.S.S. de Biélorussie). 1 000 juifs environ fuient dans les bois. Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#18

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18 juillet 1943 -- 1 000 hommes et femmes sont déportés du camp de regroupement de Drancy au camp d'extermination d'Auschwitz. Les convois sont partis de la gare de Bobigny. 440 juifs déportés sont envoyés dans les chambres à gaz dès leur arrivée. Seuls 43 hommes et 16 femmes survivront jusqu'à la libération du camp par l'armée soviétique, en 1945. Les derniers 200 juifs de Miedzyrzec Podlaski, près de Lublin, soumis au travail obligatoire par les nazis, sont fusillés. Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#18

18 juillet 1944 -- Les Juifs des îles grecques de Rhodes et de Cos sont envoyés en Hongrie pour y être déportés. ajpn

http://www.ajpn.org/1944.html

18 juillet 2004 -- Les rebelles quittent l'Ethiopie et réclament un autre pays d'accueil des négociations. RFI

http://www.rfi.fr/actufr/articles/053/article_28212.asp

18 juillet 2006 -- Turquie : une nouvelle enquête a été ouverte par un procureur de la République d’Istanbul contre Hrant Dink, directeur de publication de l’hebdomadaire en langue arménienne Agos. Les autorités turques lui reprochent d’avoir qualifié de « génocide » le massacre des Arméniens pendant la Première guerre mondiale. Le journaliste avait donné, le 14 juillet, une interview à l’agence britannique Reuters sur sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour « insulte à l’identité turque ». Lors de cette interview, il a utilisé le terme de « génocide » concernant les massacres d’Arméniens perpétués par les Turcs en 1915. Collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=3118

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=55788

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Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au

quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour

éventuellement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

Génocide arménien : le MJS dénonce une "censure" de Facebook et écrit à son directeur-général

Par Le Lab | 16/07/13 - 07:31

Les jeunes socialistes sont remontés contre Facebook. Selon eux, le réseau social a censuré une de leur publication sur leur "page nationale" au sujet du génocide arménien.

En conséquence, Thierry Marchal-Beck, le président du MJS, a décidé d’écrire une lettre au directeur-général France de Facebook, Laurent Solly, ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy. Une lettre mise en ligne sur le site des jeunes socialistes et également relayée sur Twitter:

Thierry Marchal-Beck @ThierryMB

. @laurentsolly pourquoi facebook censure-t-il la lutte contre le négationisme sur la page @jeunessocialist ? http://www.jeunes-socialistes.fr/2013/07/lettre-ouverte-a-facebook-suite-a-la-suppression-dune-publication-sur-la-page-des-jeunes-socialistes/

Contacté par le Lab, Thierry Marchal-Beck explique le pourquoi d’une telle interpellation du patron français du réseau social et la publication à l’origine de ce qu’il dénonce être "une censure" :

"On a eu un post sur notre page Facebook MJS, d'une camarade au sujet du génocide arménien, en demandant ce qu'en pensaient les camarades turcs.

A la suite de cela, elle a reçu un message privé lui disant qu'il n'y avait pas eu de génocide. Nous avons publié ce message sur notre page, et cela a été supprimé, arbitrairement".

Le patron du MJS ajoute que le compte de leur community manager a ensuite été suspendu "pendant douze heures". Et explique l’objectif de sa missive, à savoir "le rétablissement immédiat" du post sur leur "page nationale" :

"J'ai écrit une lettre pour savoir comment se passe la procédure quand on supprime un post et quand un compte est suspendu un compte. Est-ce qu'il y a un contrôle humain ou pas ?"

Pour se justifier, Thierry Marchal-Beck prend en exemple "la publication de propos sexistes, homophobes, antisémites". Il concède "sa surprise" et s'interroge des conséquences, notamment "en période électorale" :

"On est surpris de voir supprimé un post qui combat le négationnisme. C'est surprenant

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de voir supprimé un post politique, sans aucune forme de notification, et que quelqu'un n'ait plus accès à son compte. Ca pose des questions, y compris en période de campagne."

Sébastien Tronche et Ivan Valerio

http://lelab.europe1.fr/t/genocide-armenien-le-mjs-denonce-une-censure-de-facebook-et-ecrit-a-son-directeur-general-10149

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74457

CONFLIT DU HAUT-KARABAKH

Dépêche de l'APA [ 18 Juillet 2013 15:34 ] - Agence de Presse d'AzerbaïdjanLe Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 18 juillet 2013. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

Membre du Bundestag allemand: «L'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan doit être complètement restaurée »

[ 18 Juillet 2013 15:34 ]

Bakou - APA. « Les Comités de l'ONU sont bien familiarisés avec le conflit de Haut-Karabakh.

Déjà en 1993 par la résolution 822, le Conseil de sécurité des Nations Unis a demandé unanimement le retrait immédiat des troupes arméniennes des territoires occupés. Cette résolution reste valable jusqu'à aujourd'hui et est soutenue par l'Allemagne » a déclaré Jens Spahn, membre du Bundestag allemand (CDU / CSU), membre du Comité sur la santé au Parlement, pour le Cercle Européen d’Azerbaïdjan (TEAS).

« La fortune de chaque Etat dépend de la préservation de son intégrité territoriale. Cela est particulièrement vrai dans le cas de l'Azerbaïdjan parce que les pièces de pays sont occupées par les militaires étrangers. L'intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan doit être complètement restaurée, comme exige par le Conseil de sécurité. De cette façon, l'occasion se présenterait aux réfugiés à retourner dans leur patrie.

L'année dernière, l'Azerbaïdjan et l'Allemagne ont célébré le 20e anniversaire

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des relations diplomatiques. A cette occasion, le gouvernement fédéral a annoncé un approfondissement de la coopération bilatérale entre les deux pays. L'Azerbaïdjan est un partenaire important de l'Allemagne dans le Caucase du Sud.

L’Allemagne travaille avec insistance en particulier au sein de l'Union européenne vers une solution du conflit. Dans ce processus, il est important de s'abstenir de toutes mesures provocatrices entre les deux parties. C'est alors seulement que les négociations peuvent être menées dans un cadre raisonnable. Mais par exemple la réouverture de l'aéroport de Khojali par l'Arménie complique la poursuite des pourparlers. L'aéroport se trouve dans le Haut-Karabakh, qui est, selon les Nations Unies une partie intégrante de la République d'Azerbaïdjan » a-t-il dit.

http://fr.apa.az/xeber_membre_du_bundestag_allemand_____l_int__gr_20380.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74468

TURQUIE/PATRIMOINE ARMENIEN

Nouvelles destructions du patrimoine arménien en TurquieCommuniqué du "Collectif 2015 : réparation"

PÉTITION - ALERTE NOUVELLES DESTRUCTIONS DU PATRIMOINE ARMÉNIEN EN TURQUIE

Le 5 juillet 2013

Alors que de nouveaux actes de destruction du patrimoine arménien surviennent aujourd’hui en Turquie, dans la continuité de la politique d’effacement du passé arménien faisant suite au génocide des Arméniens au début du XXe siècle, le Collectif 2015 : réparation joint sa voix à celles qui osent en Turquie s’opposer à cette politique d’État.

Sous couvert d’aménagements urbains, la destruction du patrimoine arménien en territoire turc se poursuit en ce moment même, comme l’ont souligné récemment plusieurs journaux de Turquie, tels qu’Agos, Radikal ou encore Taraf.

Sur les hauteurs de la ville de Mouch en Turquie orientale, dans le quartier de la citadelle (ancienne citadelle de Mouchegh, d’où les attaques contre les habitants Arméniens avaient été lancées en juin 1915), la municipalité (parti AKP) a entrepris la destruction de centaines d’anciennes maisons arméniennes sous prétexte d’installations de nouvelles infrastructures. Ces maisons de près de cent cinquante ans appartenaient jadis aux Arméniens de la ville de Mouch,

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qui comptait environ 7 500 âmes avant le génocide (plus de 75 000 si l’on compte les villages alentour). Celles qui n’avaient alors pas été détruites alors ont été, pour la plupart, occupées jusqu’aujourd’hui. Parmi ces habitants, une vingtaine de propriétaires seulement ont protesté contre le projet de destruction. Ils ont subi par la suite des intimidations de la part de la police. Dans le quartier se trouve également une église arménienne en ruines, elle aussi menacée de destruction. Le projet prévoit d’y construire des logements sociaux qui abriteront entre autres les propriétaires actuels des anciennes habitations. Selon le journal Agos du 28 juin 2013, plus de la moitié des constructions du quartier de la citadelle ont déjà été démolies à ce jour. Creusant le sol et les murs des maisons, des locaux se sont livrés à des recherches de supposés trésors, qui auraient été cachés par les Arméniens au début du génocide. Les habitations encore debout tiennent grâce à la résistance des quelques propriétaires sceptiques quant à la nouvelle formule de dédommagement imposée par la municipalité. Quasiment aucune figure politique ne s’est opposée à ce projet, et le sujet n’a été que brièvement mentionné au Parlement turc par un député du Parti pour la Paix et la Démocratie (BDP).

À l’autre extrémité du pays, en Thrace, la petite ville de Malkara, proche de Tekirdag (ancienne Rodosto), a également été mentionnée dans la presse, lorsqu’un auteur turc originaire de cette ville a révélé l’existence d’un projet de construction d’un restaurant sur le cimetière arménien. La ville abritait jusqu’à 3 500 Arméniens avant le génocide. Le projet en question, dont l’appel d’offres a été emporté par un membre du parti AKP, s’inscrit lui aussi dans la continuité de la politique de destruction de l’héritage arménien. La municipalité est responsable du déplacement des pierres tombales du cimetière, scandaleusement utilisées comme bouches d’égout, et d’avoir jeté de côté les ossements que contenaient les tombes. Le site étant déjà défiguré, le responsable du projet de construction du futur restaurant se défend et proclame ne pas avoir été au courant de l’existence de ce cimetière. Pour autant, il n’est pas question de suspendre ou de modifier le projet. Quant à l’église de Malkara, bien que figurant dans la liste des monuments historiques de la municipalité, elle est en ruines et ne fait l’objet d’aucune protection. Ainsi, continue de disparaître le peu de ce qui restait de la présence des Arméniens d’Asie mineure. On peut énumérer un très grand nombre de biens de la Nation arménienne - reconnus et référencés comme tels jusqu’en 1915 - spoliés, vandalisés, occupés, abandonnés et tombés en ruines.

Si les récents projets des municipalités de Mouch et de Malkara ne font que s’inscrire dans la continuité de cette politique d’État anti-arménienne, on peut toutefois observer que leur mention dans la presse et, dans une moindre mesure, dans la sphère politique, est un élément nouveau. De même, malgré tous les efforts de l’État turc et de ses gouvernements successifs pour effacer les traces des Arméniens, les citoyens d’Istanbul redécouvrent aujourd’hui l’existence, sous leurs pieds, tout près du fameux parc Gezi, de l’ancien cimetière arménien Sourp Hagop. Un cimetière qui a été, comme tant d’autres, victime d’aménagements urbains, et qui a disparu du paysage d’une ville qui se vante d’être multiculturelle. Aujourd’hui, la place Taksim connaît de nouveaux projets d’aménagement, et durant de récents travaux, près d’une vingtaine de

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tombes arméniennes ont été mises au jour. Ceci a été officiellement révélé par le ministre turc de la Culture et du Tourisme au Parlement. L’existence du cimetière, méconnue de beaucoup de Stambouliotes, revient à la surface. Elle a d’ailleurs été mentionnée dans la presse internationale, telle que le New Yorker (28 juin 2013).

Quel avenir pour le patrimoine arménien en Turquie ?

À l’approche du centenaire du génocide arménien, une prise de conscience, bien qu’encore minoritaire, semble se confirmer en Turquie, remettant en cause la politique de l’État. Le Collectif 2015 : réparation soutient les initiatives prises en Turquie pour redonner aux Arméniens leur place dans ce pays, et il appelle les citoyens de Turquie comme les Arméniens de Diaspora et d’Arménie à s’unir aux prises de position courageuses de certains journalistes, intellectuels et organisations en Turquie, qui œuvrent dans le sens de la préservation du patrimoine de ce pays.

Parmi ces prises de position, nous communiquons la récente pétition contre la destruction des maisons de Mouch, lancée par l’organisation turque Dur De (“Dis Stop“), et que nous invitons à signer (voir en bas de page la traduction du texte de pétition et le mode d’emploi pour la signature) :

http://imzakampanyam.com/MUS-ta-TARIHI-ERMENI-EVLERININ-KATLIAMINA-BIR-IMZA-ILE-DUR-DE-imza-kampanyasi

En mettant en œuvre tous les moyens de pression possibles pour arrêter ce processus de destruction et de déni, nous parviendrons peut-être à préserver l’existant, et à mettre un terme à l’appauvrissement culturel auquel la Turquie se livre depuis plus d’un siècle. Un avenir positif pour la Turquie ne peut se profiler sans prendre en compte l’ensemble de ses composantes, et sans rendre justice et réparation à ceux qui ont été érigés en “ennemis intérieurs“ et voués à une extermination générale. La restitution de la place des Arméniens parmi les peuples de Turquie est indissociable de la nécessité de justice pour un crime imprescriptible, et d’une relation harmonieuse entre les peuples arménien et turc.

********

Traduction en français du texte de la pétition en ligne de DurDe :

“Campagne de collecte de signatures.

Comme dans ce pays, nous n’avons pas demandé de comptes au sujet de ce qui s’est passé en 1915, les peuples anciens qui l’habitaient (Arméniens, Assyriens, Grecs, Kurdes), sont soumis à un massacre systématique. Le génocide arménien de 1915 se poursuit de nos jours sous forme de génocide culturel et économique. À Muş, la municipalité AKP brade les habitations historiques des arméniens à la société TOKI. Nous sommes tous conscients du fait que le capitalisme vise à faire toujours plus de profit ; un autre de ses objectifs est de

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détruire les mémoires collectives. Le kémalisme veut, dans cette région qui est un foyer historique du peuple arménien, effacer toute trace de sa présence. Aujourd’hui, le kémalisme de l’AKP poursuit cet effort. Dans la région de Muş, particulièrement le BDP (Parti pour la Paix et de la Démocratie), l’IHD (l’Union des Droits de l’Homme), le HDK (le Congrès Démocratique des Peuples), et les organisations environnementales, qui sont les défenseurs de la fraternité entre les peuples, ont une tâche ardue. Si aujourd’hui on détruit les maisons des Arméniens, un jour viendra où la République kémaliste détruira aussi les maisons kurdes. Anéantir une culture, c’est anéantir l’Humanité... Ceci est une destruction de l’Histoire. Signez la pétition pour arrêter la destruction des habitations arméniennes de Muş. Au nom de la fraternité et de l’égalité des peuples, avec votre signature, mettez un coup d’arrêt à la destruction. “

Lire aussi :

Turquie : nouvel acte de vandalisme contre le patrimoine arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=73864Turquie : une église arménienne vendue à Gülen

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74218

  Article de Taraf

http://www.collectifvan.org/pdf/01-14-47-18-07-13.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74400

ARMENIE/SUISSE

La Suisse alloue 31 millions de dollars à l’ArménieNAM

La Suisse va allouer à l’Arménie plus de 31,5 millions de dollars dans le cadre de son programme de coopération Sud-Caucase entre 2013-2016 selon Rudolf Schoch, directeur régional du Bureau de la coopération suisse pour le Caucase du Sud.

Le budget global pour la région est de 120 millions de dollars. L’Azerbaïdjan recevra 30 millions de dollars et la Géorgie 40 millions de dollars. Les fonds restants seront utilisés pour des projets régionaux communs, a déclaré Rudolf Schoch à des journalistes lors de la présentation du programme.

Il a dit que les fonds seront utilisés pour stimuler le développement économique dans les trois pays, le développement des institutions autonomes locales, ainsi que la protection des droits de l’homme et la résolution des conflits.

Selon le directeur de l’Institut du caucase Alexander Iskandaryan, la somme libérée pour l’Arménie est très importante compte tenu de la taille de sa

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population, par opposition aux deux autres pays.

Il a dit des programmes suisses similaires ont toujours bénéficié à l’Arménie, en particulier à son développement agricole.

À son avis, ces programmes ne peuvent pas changer radicalement la situation dans la région, mais en même temps ils sont utiles et importants pour l’Arménie et la région dans son ensemble.

jeudi 18 juillet 2013, Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=91365

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74458

UE/TURQUIE

L'Union européenne, courroie de transmission de la répression turque ?Eurotopie

Le blog de Laurent Leylekian

jeudi 18 juillet 2013

Si les évènements de Turquie semblent loin d'être terminés, ils ont d’ores et déjà eu le mérite de révéler à ceux qui ne voulaient pas la voir la réalité de ce pays : celle d’un Etat bien loin de la fable irénique de seule-démocratie-laïque-du-monde-musulman que les faiseurs de rêves voulaient nous conter. La répression s’y avère féroce et étendue : on recense au moins cinq morts, des cas de torture ont été rapportés, des avocats ont été arrêtés dans l’enceinte du tribunal, sur ordre du Ministère de la santé, des médecins y ont été écroués pour avoir soigné des blessés, le « lobby juif » a été incriminé par le pouvoir et les réseaux sociaux ont été qualifiés de « pire menace pour la société » par le Premier ministre en personne. Dans le même temps, un quotidien pro-gouvernemental a porté plainte contre une journaliste de CNN pour « diffusion de fausses informations » et une journaliste turque de The Economist a été qualifiée de « pute » et de « sale arménienne » tandis que la BBC s’inquiétait très sérieusement du sort de ses correspondants locaux.

L’autoritarisme islamique turc ne fait plus politiquement recette

Certes et comme prévu, le régime, assis sur une large représentativité populaire, a repris la main et Erdogan peut faire mine de pavoiser. Il n’empêche que, sur tous les fronts, le régime a sérieusement pâti de sa propre brutalité. Selon un sondage récent conduit en Turquie, l’AKP au pouvoir s’est aliéné à peu près la moitié de la population tandis que 37% des sondés attribuent à Erdogan

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lui-même la responsabilité de la crise. De manière tout à fait significative, 46% des personnes interrogés ont désormais « peur de donner leur opinion » sur la question.

En termes de politique extérieure, le « modèle turc » tant vanté ne fait plus recette : le fait que le roi du Maroc n’ait pas reçu le Premier ministre turc lors de sa visite écourtée de début juin en dit long sur un échec plus large. A l’instar de ses velléités caucasiennes ou balkaniques, les ambitions arabes de la Turquie semblent désormais surdimensionnées au regard de son influence réelle dans la région. Les derniers trépignements de Davutoglu, le Ministre des affaires étrangères, mis devant le fait accompli du coup d’Etat égyptien ne constituent rien d’autre qu’un aveu d’impuissance, si ce n’est l’exsudation d’une peur un peu irrationnelle de la survenue d’un scénario similaire en Turquie. Mais c’est bien sûr la dernière rebuffade de l’Union européenne qui a constitué la sanction la plus patente de la répression akpiste. Certes, le Conseil européen a finalement décidé de ne pas bloquer ouvertement le processus. Mais, sous l’influence de Berlin et de La Haye, l’ouverture hypothétique du chapitre de l’Acquis communautaire sur la coopération régionale à été repoussée à la rentrée, et encore après un rapport à venir de la Commission sur les réformes et les droits de l’Homme en Turquie. D’ici là, l’eau peut d’autant plus couler sous les ponts que de plus en plus d’eurodéputés élèvent leur voix pour mettre un terme à cette mascarade.

Mais l’Union européenne offre ses citoyens à la police turque

On pourrait donc penser que les réticences politiques de l’Union européenne face à l’Etat répressif turc s’accompagnent d’égales réticences en termes de coopération judiciaire et policière. Or il semble que les récriminations de façade des autorités européennes ne se soient accompagné d’aucune mesure concrète limitant la coopération pénale avec Ankara.

Bien au contraire, celle-ci se porte comme un charme : c’est avec un sens peu commun de l’à-propos que, ce 17 mai, Europol – la structure assurant la coopération policière des Etats-membres de l’Union – a publié sur son site le texte d’un « accord sur la coopération entre le bureau de police européen et la République de Turquie ». Ce document, faisant apparemment suite à un antique accord entre le Conseil de l’Union européenne et la Turquie (néanmoins relancé par le Conseil en Juin 2012), poursuit officiellement le noble objectif de lutter contre des « formes sérieuses de criminalité internationale ». Il prévoit notamment des « échanges d’informations techniques et stratégiques d’intérêt mutuel », et toute sorte de séminaires et d’entraînements communs qui permettront assurément aux policiers turcs d’assurer l’actuelle répression avec plus de savoir et de savoir-faire. Mieux encore, dans son chapitre traitant de « l’exécution des requêtes », l’accord prévoit que « la partie requérante prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer une exécution rapide et complète de la requête » et qu’elle « notifiera immédiatement toute circonstance qui empêcherait ou retarderait considérablement son exécution ».

On peut donc légitimement craindre qu’un tel accord transforme rapidement

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Europol en force supplétive de la police turque en Europe et permette à Ankara d’y faire régner sa loi. Certes, l’accord en question prend bien soin de stipuler qu’il « n’autorise pas la transmission de données relatives à des individus identifiées ou identifiables ». On remarquera cependant que cette réserve n’est absolument pas due à quelque scrupule éthique lié à la nature de l’Etat turc mais simplement au fait que celui-ci ne s’est pas encore doté d’une loi formelle sur la protection des données. Et on mesurera toute la fragilité de cette réserve lorsqu’on lit dans sa dernière résolution, qu’avec empressement, le Parlement européen – censé représenter et défendre le citoyen de l’Union – « demande à la Turquie d'adopter une loi sur la protection des données, de sorte qu'un accord de coopération puisse être conclu avec Europol et que la coopération judiciaire avec Eurojust ainsi qu'avec les États membres de l'Union européenne puisse se poursuivre » et « estime que le détachement d'un agent de police de liaison auprès d'Europol contribuerait à améliorer la coopération bilatérale ». Il paraît qu’autrefois La Boétie a écrit un discours mémorable sur la servitude volontaire….

Les Etats européens suivent les consignes de Bruxelles qui obéit à Ankara

Au même paragraphe 55 de cette résolution, le Parlement européen « demande aux États membres, en étroite coordination avec […] Europol, de renforcer la coopération avec la Turquie dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée ». Car il est vrai qu’en matière de droit pénal, et plus largement en matière de « liberté, de sécurité et de justice », Bruxelles partage sa compétence avec celle des Etats-membres à travers ce que l’on appelait avant le Traité de Lisbonne (2007) le Troisième Pilier. Pour parler clairement, les décisions y sont adoptées selon une procédure de codécision du Parlement européen et du Conseil votant à la majorité qualifiée. Les Etats ont donc leur mot à dire et, en matière de coopération policière avec la Turquie, ce mot est souvent un grand « oui, encore ».

Ainsi, en janvier dernier, la Belgique a fièrement annoncé le renforcement de sa coopération judiciaire et policière avec la Turquie. Signe de l’importance accordée par le Royaume à cet évènement, la signature de l’accord s’est tenu au Palais d’Egmont en présence de Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères, Annemie Turtelboom, Ministre de la Justice et Joëlle Milquet, Ministre de l’Intérieur et de leurs homologues turcs. Un accord qui semble avoir eu des conséquences immédiates comme l’atteste la dernière mésaventure vécue par un citoyen belge, Bahar Kimyongür.

Aujourd’hui Bahar Kimyongür ; demain Pierre Dupont ?

Bahar Kimyongür est directeur bruxellois de l'Institut international pour la paix, la justice et les droits de l'homme. Mais il présente plusieurs caractéristiques qui – mises bout à bout – font de lui un terroriste aux seuls yeux de l’Etat turc. C’est en effet un activiste de gauche et, quand bien même il est né en Belgique et a toujours été citoyen belge, sa famille est originaire de Turquie.

Ayant par le passé tracté pour le DHKP-C, une formation marxiste-léniniste, et

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manifesté contre la venue d’un ministre turc au Parlement européen, il fut littéralement piégé en 2006. Alors parti assisté à une conférence aux Pays-Bas, il fut arrêté par la police néerlandaise et menacé d’extradition en Turquie. A l’époque déjà, les mouvements gauchistes avaient soupçonné les autorités belges – qui ne peuvent légalement pas extrader un de leurs propres ressortissants – d’avoir monté un coup pour sous-traiter l’affaire à leurs homologues néerlandais. La presse avait rapporté les propos cyniques et désinvoltes du ministre de la Justice de l’époque, Laurette Onkelinx, qui avait déclaré que M. Kimyongür, « a choisi de se rendre en Hollande, permettez-moi de noter que personne ne l’a obligé ». On aurait pu espérer que les charges fantaisistes imaginées par la Turquie et relayées par l’exécutif belge contre M. Kimyongür aient depuis lors été levées puisque l’affaire se termina, en 2010, par un lamentable fiasco judiciaire après que la Turquie seule se soit acharnée à porter l’affaire en troisième cassation.

Eh bien non ! Parti paisiblement en famille visiter la mosquée de Cordoue ce 17 juin, M. Kimyongür s’est vu brutalement arrêté par la police espagnole dont se demande comment elle a pu repérer un si dangereux activiste sans indications tierces. Et c’est à nouveau d’extradition vers la Turquie que fut menacé ce citoyen européen. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’Ankara – qui était pourtant fort occupé à réprimer ses propres citoyens – avait néanmoins secrètement et très opportunément relancé auprès d’Interpol le mandat d’arrêt international le concernant. M. Kimyongür n’a finalement pu être libéré sous caution qu’après une très forte mobilisation de ses sympathisants et après qu’ils aient notamment révélé et les rencontres de Mme Milquet – celle-là même qui a signé le renforcement de la coopération policière avec la Turquie en janvier – avec un responsable du renseignement turc, et ses propos laudateurs sur le « démocrate » Erdogan, en pleine répression du parc Gezi. On peut rester dubitatif quant aux dénégations de l’intéressée, confrontée aux accusations de M. Kimyongür, lorsqu’on sait qu’elle fréquentait volontiers voici dix ans des représentants d’organisations belgo-turques d’extrême-droite qui, eux, ne risquent apparemment pas d’être extradés.

Moi président, ça sera comme avant ?

La France est-elle à l’abri de tels cas de figure ? Rien n’est moins sûr. Le 7 octobre 2011, un accord de coopération policière, signé par Claude Guéant à Ankara, prévoit dans le droit fil des lignes directrices européennes « de renforcer la coopération policière technique et opérationnelle entre la France et la Turquie, en particulier dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, l'immigration irrégulière et le trafic de stupéfiants ». Bien que datant de la précédente législature, cet accord a été repris à son compte par l’actuel gouvernement puisque, le 1er août 2012, Laurent Fabius a déposé à la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée nationale Un projet de loi portant sur la « coopération avec la Turquie dans le domaine de la sécurité intérieure ».

Le Législateur hésitera peut-être à ratifier un tel accord aux vues des derniers exploits de la police turque sur la place Taksim. Au demeurant, l’étude d’impact du ministère des Affaires étrangères prend bien soin de noter que « l’article 2

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contient par ailleurs une clause de sauvegarde permettant à chacune des parties de rejeter une demande de coopération si elle l’estime susceptible de porter atteinte aux droits fondamentaux de la personne, à la souveraineté, à la sécurité ou à l’ordre public de son Etat », que « la Turquie n’étant pas membre de l’Union européenne, elle ne peut se voir transférer des données à caractère personnel que si elle assure un niveau de protection suffisant de la vie privée et des libertés et droits fondamentaux des personnes […] » et que « la CNIL estime que la Turquie ne dispose pas d’une législation adéquate en matière de protection des données à caractère personne ».

Mais on peut craindre que ces finasseries soient finalement bien peu gênantes et que, loi adoptée ou pas, les pratiques de coopération policière demeurent et s’amplifient puisque l’étude révèle que ledit accord a « pour principal objectif d’officialiser des échanges déjà réguliers entre les différents services de police. L’échange portera sur des méthodes de travail, des stratégies de lutte contre la criminalité, des analyses des phénomènes criminels, des échanges de bonnes pratiques. ».

Intelligence-led policing

En vérité, les principales victimes de ces différents accords entre l’Union européenne, ses Etats-membres et la Turquie sont actuellement les militants kurdes, du PKK ou considérés comme tels par Ankara. L’arrestation en octobre 2012 par le SDAT d’un responsable du Congrès National du Kurdistan à Paris, alors qu’il était pourtant en liaison avec d’autres services français témoigne selon les Kurdes d’un alignement progressif de Paris sur les desiderata d’Ankara et notamment sur sa politique d’amalgame ethnique. Désormais, En Europe comme en Turquie, il suffirait d’être Kurde pour être coupable ; ou pour être exécuté comme l’atteste l’assassinat en plein Paris de trois militantes – dont une responsable historique – du PKK, largement relaté par la presse.

Outre que la limitation de cette politique aux Kurdes n’excuse rien, elle est aussi bien arbitraire et bien fragile comme le montre belge de M. Kimyongür qui n’est ni turc, ni kurde. Qui nous dit que demain elle ne sera pas employée contre des citoyens turcs ayant fui en Europe la répression qu’ils subissent actuellement dans leur pays ? Et qui nous dit qu’elle ne sera pas aussi employée contre n’importe quel individu ayant simplement une opinion hostile ou même simplement critique envers l’Etat turc ? Dans un article d’une grande lucidité, le chercheur Etienne Copeaux a souligné toute l’illégitimité – sinon l’illégalité – de ces pratiques relevant de l’intelligence-led policing où « l'absence d'infraction ou de délit n'empêche pas la surveillance et l'arrestation, ni même éventuellement la condamnation, puisque les comportements induisent, aux yeux des juges, la possibilité virtuelle de commettre une infraction ».

Evoquant le sort de militants du DHKP-C arrêtés à Paris, Etienne Copeaux note que « leur procès s'est déroulé comme il se serait déroulé en Turquie : l'absence d'infraction n'ayant aucune importance, il suffisait pour le tribunal de pouvoir établir un soupçon d'appartenance induisant une ‘intention’ de nuire à un Etat étranger. Ainsi le danger est là, chez nous. Il ne concerne d'ailleurs pas seulement les exilés et réfugiés : des Français sympathisants auraient pu être

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inculpés également. Ce qui est arrivé à des journalistes ou chercheurs turcs pourrait très bien menacer également la liberté de la recherche en France » pour conclure que « l'extrême-droite turque, qui a beaucoup plus de sang sur les mains que l'extrême-gauche, n'est pas considérée comme un mouvement terroriste ; cela nous indique le sens dans lequel vont les choses, en Europe aussi bien qu'en Turquie. »

En clair, en l’absence d’une vigoureuse réaction citoyenne, l’Union européenne et ses Etats-membres s’apprêtent « en toute beauté et en toute jeunesse », à soumettre leurs propres citoyens à la volonté politique, généralement autoritaire et ultranationaliste, d’un Etat étranger.

http://eurotopie.leylekian.eu/2013/07/lunion-europeenne-courroie-de.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74472

TURQUIE

Erdogan appelle les Turcs à délaisser les cartes de créditLes Echos

17/07 | 12:05

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a exhorté mardi soir ses compatriotes à ne plus utiliser de carte de crédit, en accusant les banques de plonger les Turcs dans la pauvreté en raison de leurs tarifs exhorbitants.

Le chef du gouvernement s'en est une nouvelle fois pris au "lobby des taux d'intérêt", coupable à ses yeux de chercher à affaiblir l'économie turque.

"Ne prenez pas ces cartes de crédit. Qui paye pour cet argent ? Ce ne sont pas les riches, mais les pauvres qui sont prêt à tout pour avoir une carte de crédit. Ils friment avec, et avant que le mois ne se termine, les fonds sont à sec. Il nous faut ensemble mettre en échec ce petit jeu", a dit Erdogan lors d'un dîner de rupture du jeûne du ramadan.

Reuters

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00536310-erdogan-appelle-les-turcs-a-delaisser-les-cartes-de-credit-587025.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74464

Article du journal franco-turc Zaman - 18/07/2013 – 1Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie).

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Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).

Zaman France

Erdogan réitère son engagement dans le processus de paix

Par Redaction | jeu, 18/07/2013 - 10:21

Le Premier ministre turc Erdogan a rappelé avec conviction son engagement dans le processus de paix avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) visant à résoudre le problème kurde en Turquie.

Erdogan s'est exprimé à ce sujet lors d'un iftar organisé à Ankara pour les familles de martyrs mardi 16 juillet au soir. Le Premier ministre a déclaré aux familles que plusieurs incidents récents visaient à saboter le processus de paix, avant d'ajouter que son gouvernement fera tout son possible pour que l'accord avec le PKK se poursuive correctement. Le Premier ministre turc a également promis aux familles que son gouvernement n'entreprendra aucune action qui ne respecte pas la mémoire des martyrs. Erdogan a en outre noté qu'aucun soldat n'était mort en sept mois, le processus de paix ayant comme but premier de garantir la sécurité des citoyens. Pour finir, le Premier ministre a confirmé que le gouvernement n'avait été impliqué dans aucune négociation politique avec le PKK et que les rapports affirmant le contraire n'avaient aucune preuve concrète.

http://www.zamanfrance.fr/article/erdogan-r-it-re-engagement-dans-processus-paix

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74465

L'info vue par la TRT (1)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

Erdogan s’adresse aux familles des soldats morts pour la Turquie

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan s’est réuni avec les vétérans et familles des soldats morts pour la Turquie, lors d’un iftar à Ankara.

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M. Erdogan a tenu à rassurer les familles des soldats sur le processus de paix. « Il ne s’agit pas d’un processus qui doit blesser la mémoire de nos martyrs », a-t-il dit en s’adressant aux familles des soldats morts pour la Turquie.

« Nous pourrons continuer de combattre avec bravoure jusqu’à l’éternité s’il le faut pour l’avenir de notre pays, son indépendance, pour notre drapeau. Mais nous ne voulons pas un pays pour mourir ou tuer, mais un pays pour vivre et faire vivre », a insisté le Premier ministre.

Depuis le début du processus de paix, il y a sept mois, plus aucune nouvelle de soldat tué, a fait remarquer M. Erdogan. « N’est-ce pas une accalmie ? N’est-ce pas le résultat escompté ? », s’est-il interrogé.

« Vos enfants sont nos enfants », a-t-il encore dit en s’adressant aux familles avant d’ajouter : « Nous sommes déterminés dans nos pas, […] la Turquie va gagner ».

Date de l'information : 17 Juillet 2013 18:37

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/erdogan-sadresse-aux-familles-des-soldats-mor/9151

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74461

TURQUIE/LES KURDES

Les Kurdes ont pris le contrôle total d’une ville, chassant l’Al-QaidaMédiapart

17 juillet 2013 | Par Maxime-Azadi

Les Unités de défense du peuple (YPG), armée kurde, ont pris le contrôle d'une importante poste frontière avec la Turquie et se sont emparés du QG des groupes liés à Al Qaida sur la frontière, dans la ville de Sêrékaniyé (Rass al-Ain). Tous ces groupes qui menaçaient les habitants et commettaient des crimes de guerre ont été chassés de la ville.

Les combats ont éclaté le 16 juillet vers midi quand des combattants kurdes ont été attaqués par des groupes extrémistes, soutenus par des pays étrangers, notamment par la Turquie. Il s’agit du Front Al-Nosra, Amil Moslimin et Hayat al-Shari, liés à l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), ainsi que du groupe Bilad el-Cham.

« Nous avons nettoyé la ville » a annoncé le commandement général de l’YPG, armée kurde créée en juillet 2012, après la prise de la première ville kurde dans

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le Kurdistan syrien. Les combattants kurdes ont également pris le contrôle de la poste frontière de cette ville avec la Turquie.

Le 17 juillet, le quartier général de l’EIIL et Bilad al-Cham, situé sur la frontière avec la Turquie, et le bâtiment utilisé par Al-Nosra et Hayat al-Shari comme un QG ont été pris par des combattants kurdes, suite à de violents combats. Tous ces groupes ont été chassés da la ville. Ceux qui n’ont pas pu fuir, comme le groupe « Al-Zahir Bibers » et son commandant dénommé « Bibers » se sont rendus avec leurs armes.

Dans le QG d’Al-Nosra, six corps des membres de ce groupe ont été trouvé, selon des sources kurdes. Treize civils enlevés ont été libérés après la prise de ce QG.

Des sources proches de l’YPG affirment qu’au moins 15 extrémistes ont été tués et des dizaines d’autres ont été blessés dont le commandant du groupe « Emil Moslimin », Khalid Rumani. Ce dernier a été transporté dans un hôpital d’Urfa, en Turquie. Deux combattants kurdes ont perdu la vie, a annoncé l’YPG.

PREUVES DU SOUTIEN DE LA TURQUIE A AL-QAIDA

Par ailleurs, trois cartes d’identité appartenant aux citoyens turcs ont été trouvées dans le QG d’EIIL. Il s’agit de Muhammed Emin Dogrucu, Ibrahim Özden et Murat Koçak.

Le soutien de la Turquie aux groupes liés à Al-Qaida et à l’armée syrienne libre (ASL) n’est plus un secret, au moins pour les kurdes. L’année dernière, un combattant turc avait été tué et deux ambulances, une turque et une française, avaient été saisies à Sêrékaniyé par l’YPG.

Récemment à Al-Hassaka, une carte d’identité appartenant à un soldat turc a été saisie, tandis qu’à Afrin, trois militants djihadistes, arrêtés par la police kurde (Assayish), ont avoué le soutien de la Turquie à Al Qaida. Ces trois personnes étaient d’origine tunisienne, et avaient passé la frontière syrienne grâce aux officiers turcs.

Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/170713/les-kurdes-ont-pris-le-controle-total-d-une-ville-chassant-l-al-qaida

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74471

TURQUIE/SYRIE

La Turquie riposte à des tirs syriensLe Figaro

Par Lefigaro.fr avec Reuters Mis à jour le 17/07/2013 à 14:35 Publié le

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17/07/2013 à 14:32

L'armée turque a annoncé aujourd'hui avoir répliqué à des tirs venant de Syrie, qui ont atteint un commissariat de police et plusieurs maisons de la ville-frontière turque de Ceylanpinar.

Un peu plus tôt, on avait déclaré de sources médicale et militaires turques que deux Turcs, dont un adolescent de 15 ans, avaient été tués mardi à Ceylanpinar par des balles perdues provenant d'affrontements entre insurgés et Kurdes à Ras al Aïn, la ville syrienne de l'autre côté de la frontière.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH, proche de l'opposition), des Kurdes armés ont pris le contrôle de la majeure partie de Ras al Aïn, jusqu'alors aux mains d'insurgés du Front al Nosra, une organisation liée à al-Qaïda.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/17/97001-20130717FILWWW00308-la-turquie-riposte-a-des-tirs-syriens.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74456

La Turquie tire en représailles contre le territoire syrienQuotidien du peuple

( Xinhua ) 18.07.2013 à 08h33

Les forces turques de sécurité déployées près de la frontière avec la Syrie ont riposté en représailles aux tirs des balles réelles provenant de la partie syrienne, a déclaré mercredi l'armée turque.

"L' unité de l'armée au poste frontière de Cenkeser a répondu aux tirs en provenance du territoire syrien", a indiqué un communiqué écrit publié par l'état-major général des Forces armées turques.

Les affrontements se poursuivent dans le district frontalier syrien de Ras al-Ain depuis mardi midi entre les combattants rebelles syriens et les membres du Parti de l'Union Démocratique, parti armé kurde syrien entretenant des liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a indiqué le communiqué, ajoutant que deux adolescents ont été tués dans les combats.

En octobre 2012, une bombe tirée depuis la partie syrienne a atterri dans la ville turque d' Akcakale (sud-est), tuant une femme et quatre enfants et en blessant au moins 13 autres personnes.

Le PKK a pris les armes en 1984 pour tenter de créer un pays ethnique dans le sud-est de la Turquie. Ankara a entamé en octobre dernier des négociations de

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paix avec le leader du groupe, Abdullah Ocala, actuellement emprisonné. Le 21 mars, M. Ocalan a annoncé un cessez-le-feu et le retrait des militants de Turquie, annonce à laquelle son groupe a répondu positivement.

http://french.peopledaily.com.cn/International/8330979.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74459

Affrontements en Syrie – Des balles perdues tuent deux adolescents turcs de 15 et 17 ansLe petit journal

Deux jeunes de 15 et 17 ans sont décédés mardi à Ceylanpınar, une petite ville turque frontalière de la Syrie, ont rapporté les médias turcs. Les deux adolescents ont succombé à leurs blessures après avoir été touchés par des balles perdues provenant vraisemblablement d'un échange de tirs entre des combattants kurdes du Parti de l'union démocratique (PYD) et des insurgés du Front al-Nosra – une organisation liée à Al Qaïda, dans la ville syrienne de Ras al-Ayn. Une dizaine de citoyens turcs ont également été blessés par des balles perdues émanant de ces affrontements.

Ceylanpınar et Ras al-Ayn sont séparées par une bande d'à peine 1,5 kilomètre. Hier, l'armée turque a annoncé avoir répliqué à ces coups de feu, "conformément aux règles d'engagement", après qu'un commissariat de Ceylanpınar a lui aussi été touché.

Jonathan Grimmer (http://www.lepetitjournal.com/Istanbul) jeudi 18 juillet 2013

http://www.lepetitjournal.com/istanbul/accueil/la-turquie-en-bref/159642-affrontements-en-syrie-des-balles-perdues-tuent-deux-adolescents-turcs-de-15-et-17-ans

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74463

TURQUIE/EGYPTE

La Turquie, les Occidentaux et la crise égyptienneOVIPOT

17 juillet 2013 Par Jean Marcou

Le renversement, le 3 juillet dernier, du président Mohamed Morsi par l’armée, suite à la grande manifestation du 30 juin, a accru significativement les

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désaccords existant entre l’Union européenne (UE) et la Turquie. Au cœur de ces dissensions : l’analyse de la crise égyptienne et le devenir des principes politiques qui sont en cause.

Les Turcs orgueilleusement seuls, les Occidentaux face à leurs propres valeurs

Le gouvernement de l’AKP a été l’un des seuls gouvernements de la région à dénoncer sans ambages un « coup d’Etat » en Egypte, en invoquant moins une solidarité politique avec les Frères musulmans que le respect des principes démocratiques qui veulent qu’un Turkey's PM and leader of ruling AKP Erdogan and Egypt's President Mursi greet the audience during the AKP congress in Ankaraprésident légalement élu au suffrage universel ne puisse être destitué ni par la rue, ni par l’armée. La chute de Mohamed Morsi est intervenue au moment même où la Turquie confrontée au mouvement « Occupy Gezi ! », s’était vue plusieurs fois rappelée à l’ordre par des institutions européennes, lui recommandant de la retenue dans la gestion des manifestations et s’interrogeant sur son aptitude au respect des libertés, voire des valeurs européennes les plus élémentaires. Tête de file de ce turcoscepticisme, l’Allemagne de Madame Merkel, a même tiré largement argument de la crise de Taksim pour s’opposer à une ouverture du 22e chapitre de l’acquis communautaire, qui devait pourtant inaugurer une relance de la candidature turque, après le gel de la présidence tournante chypriote.

Alors même que l’armée intervient en Egypte, la Turquie a donc beau jeu de se retourner vers les Européens pour scruter leurs réactions à l’événement, à l’aune des principes démocratiques et humanitaires qui lui avaient été opposés, il y a quelques semaines. Sur le mode de la réponse du berger à la bergère, Recep Tayyip Erdoğan, s’en est donc pris à l’Union Européenne, le 5 juillet dernier, en dénonçant l’ambiguïté de ses prises de position embarrassées sur l’Egypte : « L’UE en particulier a une fois de plus violé ses propres valeurs, en n’appelant pas coup d’Etat un coup d’Etat. Je voudrais que les Européens relisent un peu l’acquis communautaire ! La démocratie ne peut tolérer les double-standards. », a martelé le premier ministre, lors du Congrès des scientifiques turcs expatriés, avant de poursuivre : « Où est donc cet Occident qui soutient la démocratie et prône son développement dans tous les pays ? On a là un test de sincérité et l’Occident ne l’a pas réussi. Les coups d’Etat démocratiques ça n’existe pas ! »

« Coup d’Etat » ou « Deuxième Révolution » ?

« Coup d’Etat », « Deuxième Révolution », « coup d’Etat démocratique », « processus de transition », une terminologie foisonnante et souvent hasardeuse s’est efforcée de caractériser ce qui s’est produit, le 3 juillet dernier, en Egypte. Au cœur de ce marché aux puces sémantiques, les notions de « légalité » et de « légitimité » constituent généralement les ports d’attache des navigateurs au long cours de cette nouvelle transition politique égyptienne. Une rupture de l’ordre constitutionnel est indiscutablement survenue en Egypte, lorsquerévolution ou coup d'Etat3 l’armée a destitué le président Morsi en procédant de surcroît à son arrestation. Se drapant dans la légalité, les Frères

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musulmans ne veulent voir que cet aspect là des choses, auquel ils ajoutent l’atteinte portée à la légitimité politique d’un président sorti des urnes au terme d’une élection régulière. Dès lors, ils ne peuvent actuellement accepter un compromis avec les nouveaux maîtres de l’Egypte, qui signifierait qu’ils reconnaissent à la fois leur faillite propre dans l’exercice du pouvoir et la légitimité politique du régime transitoire mis en place. Car la justification de l’intervention militaire invoque pour l’essentiel cette faillite. L’armée prétend ne pas avoir été à l’origine de la déposition de Morsi. Dans une situation de déliquescence de l’Etat, elle n’aurait fait que prendre acte d’une sorte d’incapacité politique et économique du président élu à achever son mandat. Dès lors, elle serait intervenue pour sauver l’Etat d’une dislocation probable. Quant aux manifestants anti-Morsi, ils ont insisté sur le caractère massif des manifestations qui ont commencé le 30 juin et des pétitions qui les ont précédées. Ce sont ainsi les Egyptiens eux-mêmes, qui en descendant dans la rue, auraient en somme disqualifié le président à exercer le pouvoir, en lui faisant perdre la légitimité que les urnes lui avaient conférée, il y a un an…

Légalité, légitimité… Les Occidentaux sont manifestement gênés par le scénario égyptien. Quelle qu’ait pu être les difficultés de la situation antérieure, l’irruption de l’armée dans le processus politique est difficile à justifier, pour les tenants d’un système libéral et représentatif, mais l’incapacité de ces derniers à la qualifier de « coup d’Etat », évoque de leur part, une forme si ce n’est de reconnaissance, du moins de tolérance à laquelle ils sont manifestement prêts à consentir si d’aventure l’armée rend rapidement le pouvoir aux civils après des élections organisées en bonne et due forme. Rejetant ces faux semblant, les islamistes trouvent là une fois de plus l’occasion de dénoncer la duplicité des Occidentaux. Mais certain d’entre eux, comme l’intellectuel turc, Ali Bulaç s’interroge sur « l’incapacité des musulmans à faire aimer leur démocratie aux pays occidentaux… ». Les musulmans entrent dans le jeu politique, explique Bulaç, mais quand l’Occident se rend compte que ses affidés vont perdre, « il siffle la fin de la partie ! » Pas sûr pourtant que les choses soient aussi simples ? En Egypte, les Etats-Unis, pourtant loin de partager les idées des Frères, s’en sont accommodés, et les ont même soutenus jusqu’au bout, en tentant de décourager les opposants à Morsi d’organiser la grande manifestation du 30 juin. Pour ces efforts de dissuasion et son soutien à Mohamed Morsi, l’ambassadrice américaine au Caire, a été brocardée voire insultée par les manifestants du 30 juin, qui en outre n’ont pas manqué de dénoncer la collusion des Frères avec l’impérialisme américain.

La faillite de Morsi justifie-t-elle l’avènement d’un «coaching militaro-technocratique» à l’égyptienne ?

Sans nier la légalité et la légitimité du président renversé, on ne peut pas non plus effacer d’un revers de main, la situation de rupture de l’ordre politique et social qui a dominé les derniers jours de la présidence Morsi et que j’ai pu personnellement évaluer en étant de passage révolution et coup d'Etat4au Caire à ce moment-là : coupures d’eau et d’électricité, pénurie d’essence, insécurité dans la rue, accroissement sans précédent du commerce informel, absence d’autorité du gouvernement sur une partie des ministères, disfonctionnement de nombreux services publics… Beaucoup d’Egyptiens sont retournés à Tahrir, un

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peu comme ils y étaient allés il y a deux ans et demi pour mettre un terme à la présidence Moubarak et parmi eux certains avaient voté Morsi en juin 2012. Un mouvement prévisible que m’avait annoncé un chauffeur de Taxi, au moment de l’élection de Morsi, alors que nous traversions la célèbre place qui paraissait renouer avec ses embouteillages d’antan : « Et si ça ne marche pas avec Morsi, on retourne à Tahrir ! », m’avait dit goguenard mon aurige… Force est de constater qu’un an plus tard le dernier discours de Morsi, hué et abondamment twitté par tous les opposants, n’était pas sans rappeler le dernier discours de Moubarak, un jour avant sa démission, accueilli par une forêt de chaussures brandies place Tahrir…

Reste à savoir si ce mouvement de contestation qualifié par ses partisans de « seconde révolution » n’a pas été suscité par une institution militaire qui constitue un véritable Etat dans l’Etat et si au bout du compte, l’on ne cherche pas à donner une couleur révolutionnaire et un fondement légitime à une entreprise factieuse savamment orchestrée. C’est ce qu’a laissé entendre le premier ministre turc, le 11 juillet dernier, lors d’un Iftar, organisé par les patrons islamistes de la MÜSIAD, en déclarant : «Dans le passé, les coups d’Etat militaires se déroulaient avec la prise de possession de la rue par l’armée, la déclaration de la loi martiale, la prise de contrôle de la radio et télévision. Aujourd’hui, ça commence par des manifestations illégales, l’occupation de lieux symboliques, l’action des réseaux sociaux, les militaires n’entrent en lice qu’après.» On aura compris que le leader de l’AKP tente en l’occurrence de faire l’amalgame entre le mouvement de contestation de Gezi et la «deuxième révolution» égyptienne. Ce genre de raisonnement avait déjà été avancé, il y a quelques semaines, lorsqu’Erdoğan avait fait un rapprochement hasardeux entre le «printemps turc» et «l’automne brésilien», pour dénoncer l’existence d’un complot international. Mais l’on sait qu’au cours de l’histoire, pour légitimer son immixtion dans le jeu politique, l’armée turque a souvent forcé le destin, en favorisant la contestation de gouvernements dont elle voulait voir la chute. L’épisode du «coup d’Etat post moderne» de 1997 a administré un bel exemple de ce type de démarche.

L’armée en Egypte a-t-elle organisé son retour au pouvoir en suscitant la contestation du premier président élu au suffrage universel par la rue ? Une chose est sûre, depuis la révolution des officiers libres de 1952, l’armée est restée le pilier incontournable du système politique égyptien, même si elle n’a pas toujours gouverné directement. Cela tient sans doute à la stature politique et économique de l’institution militaire en elle-même, mais cette situation est aussi le résultat des difficultés de la société égyptienne à engendrer un pouvoir civil crédible, durable et pour tout dire légitime. La Révolution du 25 janvier a confirmé cet état de fait. Moubarak parti, l’armée a encadré une période de transition particulièrement instable. On a cru qu’après son élection le président nouvellement élu avait pris la mesure de ses fonctions, lorsqu’il a renvoyé le Maréchal Tantaoui et bousculé les garde-fous que l’armée avait tenté d’ériger entre les deux tours de l’élection présidentielle. Certains annonçaient déjà que, comme l’AKP en Turquie, les Frères allaient en somme «civiliser» le système politique égyptien. En réalité, le «coup de palais» de Morsi, en août 2012, a surtout permis l’avènement d’une nouvelle génération de généraux quinquagénaires dont Abel Fattah el-Sissi, le nouveau chef d’état-major, est le

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pur représentant, tout en amenant l’armée à prendre du recul et à s’extraire de l’exercice direct du pouvoir qu’elle avait du assumer pendant la transition. Pour autant, en échouant parrévolution ou coup d'Etat4 la suite à gouverner le pays, la présidence Morsi n’a pas su profiter de la fenêtre d’opportunité civile qu’elle s’était ouverte…

Il n’est pas sûr que l’armée ait souhaité revenir à l’exercice direct des affaires, comme l’affirme les Frères musulmans. La période transitoire de 2011-2012 a été pour elle une épreuve difficile à assumer. Mais il est probable qu’elle s’est fait une raison et que, dès lors qu’elle revient au cœur du jeu politique égyptien, elle risque de ne pas faire les choses à moitié et de favoriser l’émergence d’un système sécuritaire, lui permettant cette fois de «coacher» plus rigoureusement le gouvernement civil sans pour autant exercer directement le pouvoir. La nomination hier du nouveau gouvernement du technocrate Hazem al-Beblaoui, où le général Abdel Fettah al-Sissi, incontournable ministre de la défense, assume aussi les fonctions de vice-premier ministre, semble confirmer cette évolution…

JM

http://ovipot.hypotheses.org/9279

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74470

Le soutien de la Turquie à Morsi irrite le nouveau pouvoir égyptienLe Figaro

Par Laure Marchand Publié le 17/07/2013 à 19:43

« Nous avons beaucoup souffert des coups d'État militaires », a rappelé le premier ministre turc, l'islamiste Recep Erdogan.

«Occupez-vous de ce qui vous regarde.» C'est en substance le message que les Égyptiens, de plus en plus irrités par les critiques sur la destitution de Mohammed Morsi, adressent aux Turcs. Le porte-parole de la présidence, Ahmed Elmoslamny, a déclaré mardi que les prises de position d'Ankara constituaient «une ingérence dans les affaires internes égyptiennes», soulignant que son pays ne s'était pas prononcé «sur ce qu'il s'est passé place Taksim», là où des dizaines de milliers de Turcs se sont mobilisés contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan. Un peu plus tôt, le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, avait exprimé dans un communiqué «un fort ressentiment» du nouveau pouvoir au Caire à l'égard d'Ankara. Réagissant à ce mécontentement, Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères, a répondu hier que si son gouvernement était coupable «d'ingérence», la remarque valait également pour les pays «qui ont soutenu le coup d'État ou qui ont félicité le nouveau gouvernement par intérim».

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Du parti pro-kurde à celui de l'extrême droite nationaliste, l'ensemble des formations politiques turques ont condamné l'intervention militaire égyptienne. Cette position commune est nouvelle dans un pays qui a connu quatre putschs en un peu plus d'un demi-siècle. Les islamo-conservateurs du parti de la Justice et du Développement (AKP), qui ont des affinités avec les Frères musulmans égyptiens, ont plus logiquement multiplié les déclarations de soutien au président égyptien déchu.

Ankara de plus en plus isolé

«À l'heure actuelle, mon président en Égypte est Mohammed Morsi, car il a été élu par le peuple. Considérer les choses autrement reviendrait à mépriser le peuple», a encore déclaré ce week-end le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, à l'occasion d'un dîner de rupture du jeûne de ramadan. Les médias progouvernementaux suivent la même ligne. Et l'agence de presse officielle, Anadolu Ajansi, qui reste muette sur la répression qui s'abat sur les contestataires de la place Taksim à Istanbul, retransmet en direct les manifestations pro-Morsi qui se déroulent sur la place Rabia-al-Adawiya au Caire.

En plus de la légitimité des urnes égyptiennes, le chef du gouvernement rappelle les mauvais souvenirs laissés en Turquie par l'intrusion des militaires dans le processus politique. «Nous avons beaucoup souffert des coups d'État militaires, a-t-il dit. Nous ne voulons pas que nos frères égyptiens en souffrent eux aussi.» Le dernier coup d'État remonte à 1997, lorsque les généraux turcs ont forcé à la démission le premier ministre, Necmettin Erbakan. Ce «coup postmoderne» est encore très frais dans les mémoires. Il a été ravivé par les tentatives des généraux en 2007 d'empêcher l'accès à la présidence de la République d'Abdullah Gül, au passé islamiste. Depuis, les islamo-conservateurs sont parvenus à faire sortir l'armée de la scène politique. Mais l'amendement à l'article 35 du Code des forces armées, voté samedi par les députés, est peut-être à interpréter comme une méfiance persistante: l'état-major avait invoqué ce texte pour justifier les coups d'État de 1960, 1971 et 1980.

La proximité avec les Frères musulmans de la rive sud de la Méditerranée, ses alliés sur la scène régionale, explique aussi la position du gouvernement AKP. «Le coup d'État en Égypte est une sérieuse atteinte aux calculs de la politique étrangère (d'Erdogan, NDLR) pour le Moyen-Oient qui est basée sur la promotion de l'islam politique», estime l'éditorialiste Semih Idiz. En refusant de reconnaître le gouvernement égyptien provisoire, la diplomatie turque risque d'affaiblir encore un peu plus son influence, déjà déclinante, dans la zone. La Turquie n'est déjà pas au mieux avec la Syrie, le Liban, Israël, Irak, l'Iran, sans parler de Chypre ou de l'Arménie.

http://www.lefigaro.fr/international/2013/07/17/01003-20130717ARTFIG00445-le-soutien-de-la-turquie-a-morsi-irrite-le-nouveau-pouvoir-egyptien.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74452

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EGYPTE/LES CHRETIENS

Égypte : le soulagement des CoptesLe Point

Le Point.fr - Publié le 16/07/2013 à 18:33 - Modifié le 17/07/2013 à 14:04

Les chrétiens d'Égypte accueillent avec joie l'éviction du président Mohamed Morsi, qu'ils accusent d'avoir contribué à leur marginalisation.

Par Denise Ammoun et Armin Arefi, au Caire

Le temps semble s'être arrêté dans cet ancien quartier copte du Caire. Vieux de plus de 1 000 ans, le lieu abrite trois des plus anciennes églises d'Égypte : Saint-Georges, Saint-Serge et l'Église suspendue. Une vieille dame en robe descend avec peine l'escalier de pierre ocre menant dans l'enceinte du souk millénaire. Nadia n'est pas voilée et laisse admirer ses boucles d'oreilles en or. Elle porte au bras un tatouage représentant une croix. Cette Égyptienne est copte, autrement dit chrétienne d'Égypte.

"Je suis ravie que Mohamed Morsi ne soit plus là, car il n'a fait que nous diviser, souligne-t-elle. En ne parlant que de charia dans ses discours, il ne s'adressait qu'aux musulmans." Plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient, les Coptes (nom dérivé du grec qui signifie "égyptien") sont présents dans le pays depuis la fin de l'époque pharaonique. Mais l'invasion arabe, au VIIe siècle, a marqué le début de leur déclin. Les chrétiens d'Égypte ne représenteraient plus aujourd'hui que de 6 à 10 % des 84 millions d'Égyptiens, dans un pays à très grande majorité musulmane.

Discours antichrétien

Les étroites ruelles de la cité antique sont vides de tout habitant. Les touristes ont délaissé les magasins de souvenirs, laissant la poussière s'emparer des livres et autres portraits du Christ. Trois femmes vêtues de noir se présentent soudain devant une échoppe. Elles disent revenir d'un enterrement. "Morsi est parti, Dieu soit loué", sourient-elles, avant de disparaître aussitôt. L'accession du Frère musulman à la présidence du pays en juin 2012 s'est accompagnée d'une recrudescence d'attaques visant les Coptes. Des violences qui s'expliquent par une libération du discours antichrétien, notamment dans les prêches enflammés des islamistes les plus radicaux.

Adel Eshada est propriétaire d'une boutique du vieux Caire depuis 45 ans. Le sexagénaire vend bibles, corans, et même livres de cuisine égyptienne. Mais son magasin est vide, résultat, selon lui, de l'absence de sécurité dans le pays depuis la révolution du 25 janvier 2011. D'après le commerçant, nombreux sont les Coptes qui auraient ainsi été amenés à quitter le pays depuis un an. Assis sur un banc, face à sa boutique dont il a coupé l'électricité pour réaliser des économies, le vieil homme chauve dénonce le harcèlement dont il est victime. "Les islamistes essaient de me provoquer en m'insultant et en m'humiliant, mais

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je ne réagis pas", affirme-t-il. Pourtant, un officier de police stationné à l'entrée du quartier assure : "Les Coptes et les musulmans vivent ensemble main dans la main." L'agent se défend ainsi d'avoir été dépêché sur place pour protéger la minorité chrétienne. "Toute personne enfreignant la loi est punie, peu importe sa confession", lance-t-il.

Discriminations

Adossé à un mur, un jeune couple profite de l'ombre pour déguster des biscuits en plein jeûne du ramadan. "On ne se cache pas ici, car nous sommes dans l'enceinte de l'Église", souligne Gabriel, un Copte de 25 ans. "Mais dehors, je me sens étranger." Le jeune homme affirme être sans cesse pris à partie dans la rue, lorsqu'il se promène avec sa fiancée. "Lorsqu'on aperçoit ma croix accrochée à mon rétroviseur, on n'hésite pas à me cracher dessus", raconte-t-il. Titulaire d'une licence en commerce, Gabriel doit se contenter d'un métier de chauffeur de taxi. Quant à Amal, sa fiancée, elle n'a pas de travail malgré son diplôme de comptable. "Nous sommes victimes de discriminations, car nous sommes chrétiens", assure-t-il.

Si la Constitution égyptienne accorde en théorie les mêmes droits à tous ses citoyens, peu importe leur appartenance religieuse, il est rare de voir des Coptes occuper des postes de haut niveau, que ce soit dans le gouvernement, le Parlement ou à l'université. Et l'adoption par référendum, en décembre 2012, d'un nouveau texte plaçant l'islam au coeur de la société n'a fait qu'éloigner la perspective d'un État égalitaire entre les différentes communautés égyptiennes. Ainsi, le couple ne voit aujourd'hui son salut que dans un départ à l'étranger, malgré la récente mise à l'écart de Mohamed Morsi. "L'avenir est noir", lâche Gabriel, sans détour.

Théorie du complot

Le portrait du nouveau patriarche copte trône fièrement sur les bicoques cubiques de la vieille ville. Élu en novembre 2012, Tawadros II s'est rapidement démarqué du pouvoir islamiste du Caire. En avril 2013, le pape orthodoxe a accusé le président Morsi de "négligence" après des affrontements entre policiers et Coptes qui avaient fait 2 morts et 89 blessés devant la cathédrale Saint-Marc du Caire. Le 1er juillet, Tawadros II apparaît à la télévision aux côtés du général al-Sissi, qui somme le président islamiste de quitter le pouvoir.

"La majorité des manifestants à Tahrir étaient des chrétiens et des fellouls (caciques de l'ancien régime, NDLR)", grogne devant la mosquée Rabaa al-Adaweya du Caire Mossad Fathi, médecin responsable d'une milice d'autodéfense des Frères musulmans. "C'est le pape Tawadros qui les a poussés à manifester, poursuit-il. Si nous, les Frères, voulons la démocratie, les chrétiens veulent la guerre civile."

Actes de vengeance

Des accusations récurrentes au sein de la confrérie que John Andi, un Copte d'une vingtaine d'années, rejette catégoriquement. "Il est vrai que les Coptes

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ont beaucoup participé aux manifestations anti-Morsi, mais ils étaient autant présents que les musulmans", assure le jeune homme frêle, de passage dans le vieux Caire pour visiter l'église Saint-Serge. "Morsi n'a pas respecté les idéaux révolutionnaires, la justice sociale et la liberté d'expression, insiste John Andi. C'était un dictateur, qui s'est attribué les pleins pouvoirs. Il a nommé des Frères partout et n'a associé aucun chrétien."

S'ils ne cachent pas leur satisfaction à voir le président islamiste écarté du pouvoir, les chrétiens d'Égypte sont depuis la cible d'actes de vengeance. Depuis le 3 juillet, au moins six Coptes ont ainsi été tués à Louxor et dans le Sinaï.

http://www.lepoint.fr/monde/reportage-egypte-le-soulagement-des-coptes-16-07-2013-1705430_24.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74469

AZERBAIDJAN

M. et Mme Aliyev vont peut être échanger leurs rôles afin de conserver le pouvoir en AzerbaïdjanNAM

L’Azerbaïdjan doit tenir des élections présidentielles à l’automne prochain et le clan Aliyev doit tout faire pour conserver le pouvoir. Cette fois-ci la technologie des Aliyev peut devenir un véritable « savoir-faire » dans la politique mondiale.

La décision du parti Yeni Azerbaïdjan a déjà désigné le président sortant Ilham Aliyev comme candidat pour ce qui serait son troisième mandat successif. Mais il ya quelques jours des rapports sont également apparus que le parti « le Monde Azerbaïdjanais démocratique » avait nommé la First Lady Mehriban Aliyeva à l’élection présidentielle.

L’épouse d’Aliyev est très populaire parmi la population. Il a été discutée pendant des années que Aliyeva pourrait briguer la présidence en 2013 à la place de son mari qui est toutefois autorisé à briguer un troisième mandat consécutif en vertu du changement de constitution du pays. Mais, apparemment, un plan complexe a été conçu et cela finira par conduire l’un des époux Aliyev à devenir le prochain président, alors que le candidat de l’opposition sera de nouveau en deçà du pourcentage des voix requis.

Par ailleurs, le dramaturge bien connu Rustam Ibragimbekov pourrait devenir le candidat unique de l’opposition en Azerbaïdjan. Il a longtemps vécu principalement en Russie, mais bénéficie également d’une popularité parmi la population de l’Azerbaïdjan. Ibragimbekov a récemment été élu président du Conseil national des Forces Démocratiques d’Azerbaïdjan, et les dirigeants de l’opposition du pays ont annoncé leur soutien à sa candidature.

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Le Conseil des Communautés azerbaïdjanaises de Russie, qui a été mis en place à Moscou l’année dernière, a également exprimé son soutien à Ibragimbekov. Cette organisation comprend un certain nombre des principaux hommes d’affaires russes d’origine azérie. Beaucoup d’entre eux ont des relations tendues avec le président Aliyev, qui ne laisse personne s’approcher de l’économie de l’Azerbaïdjan.

Si, en effet, la technologie « conjoints Aliyev c Ibragibmekov » est appliquée, les électeurs d’Azerbaïdjan pourraient être confrontés à un choix difficile. D’une part, beaucoup de gens se rendent compte que le clan Aliev a usurpé les biens nationaux et ne tolère aucune rivalité, même si elle vient de leur propre peuple. Ainsi, les masses en humeur de protester sont certains de vouloir voter pour un candidat unique de l’opposition. Mais d’autre part, la perspective d’avoir la première femme présidente représentée par une belle et intelligente femme est sûr d’attirer de nombreux Azerbaïdjanais aussi bien.

Les élections en Azerbaïdjan seront sous le contrôle des démocraties occidentales. Même maintenant des déclarations critiques sont exprimées contre Aliyev. La semaine dernière, il s’est rendu à Bruxelles où il a déclaré que l’Azerbaïdjan veut se rapprocher de l’Europe. Dans le même temps, dans le programme de Partenariat oriental l’Azerbaïdjan n’est plus considérée comme un candidat pour la signature bientôt d’un accord d’association avec l’Union européenne. D’ailleurs, beaucoup dépendra de la réponse d’Aliyev à la proposition de longue date de l’Ouest pour la pose d’un nouveau gazoduc vers l’Europe.

Il est également intéressant de noter que depuis les premiers jours des manifestations de rue actuelles en Turquie, on a parlé que très bientôt les protestations vont se répandre à une minorité ethnique cousine et allié régionale de la Turquie à savoir l’Azerbaïdjan.

Par Naira Hayrumyan

ArmeniaNow

jeudi 18 juillet 2013, Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=90883

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74455

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RUBRIQUE EN ANGLAIS

In Major Policy Shift,  Armenia Demands Lands from Turkey  

By Harut Sassounian 

Publisher, The California Courier 

Ever since independence in 1991, Armenia’s leaders have been reluctant to make any concrete demands from Turkey beyond recognition of the Armenian Genocide. 

Only in recent years, Armenian officials have begun to speak about “the elimination of the consequences of the genocide,” without specifying the ‘consequences’ and the means for their ‘elimination.’ 

Earlier this month, however, a major shift was announced in Armenia’s foreign policy vis-à-vis Turkey, when Aghvan Hovsepyan, the Prosecutor General of Armenia, called for the return of historic Armenian territories at an international conference of Armenian lawyers in Yerevan. This is the first time that a high-ranking Armenian government official has made such a public demand from Turkey. 

In a lengthy and comprehensive speech, Hovsepyan stated that the recognition of the Armenian Genocide by various countries is simply a moral and emotional issue. Calling for a switch to “the legal field,” the Prosecutor General indicated that “to eliminate the consequences of the Armenian Genocide” Turkey must “pay compensation to heirs of the Armenian Genocide, return to the Armenian Church the miraculously still standing Armenian churches and properties in Turkey, and give back the ‘lost territories’ to the Republic of Armenia.” 

Prosecutor General Hovsepyan insisted that unless Armenians adopt this bold approach, they will not accomplish any concrete results in the next one hundred years, just as they did not in the last one hundred years. He proposed a thorough legal review of all international agreements regulating Armenia-Turkey relations, from the Berlin Treaty of 1878 to the signed but not ratified protocols of 2009. He also declared that the region of Nakhichevan is “an inseparable part of Armenia, albeit occupied by Azerbaijan.” Hovsepyan urged the assembled lawyers from around the world to prepare the legal case for territorial demands from Azerbaijan and Turkey and present it to the Armenian government for eventual submission to the International Court of Justice (World Court). 

Statements made by a prosecutor general usually do not carry much weight in international affairs, if it were not for the fact that several other high-ranking officials, including Pres. Serzh Sargsyan, President of the Constitutional Court Gagik Haroutyunyan, Minister of Diaspora Hranush Hakobyan, Armenia’s

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Minister of Justice Hrair Tovmasyan, and Minister of Justice of Artsakh (Karabagh) Ararat Tanielyan, also made remarks on restitutive justice at the lawyers’ conference. It was clear that the Prosecutor General was the designated spokesman of the Armenian government to articulate its new tougher line toward Turkey in advance of the Genocide Centennial. 

Pres. Sargsyan, using more circumspect language than the Prosecutor General, told the lawyers’ conclave: “The international recognition and condemnation of the Armenian Genocide, and elimination of its consequences will always remain a salient issue. As long as the Armenian State is in existence, all efforts to deny and send into oblivion this historical reality will be doomed. This greatest crime against humanity must be recognized and condemned once and for all, and first of all, by Turkey itself.” 

In keeping with the government’s new policy orientation, Constitutional Court President Gagik Haroutyunyan announced that a special committee will be formed to prepare the legal documentation necessary for the pursuit of Armenian Genocide claims. 

At the conclusion of the conference, the participants issued a joint statement asserting that the priority for Armenian lawyers is not proving the self-evident facts of the Genocide, but preparing a comprehensive legal document “to remedy the consequences of the Armenian Genocide.” 

This is a welcome development in terms of arriving at a consensus between the Armenian government and the Diaspora on the objectives to be pursued for the 100th anniversary of the Armenian Genocide. 

However, in order to move beyond mere emotionally inspiring statements, the Armenian leaders must take two immediate steps: 

1) Withdraw the Armenian government’s signature from the counter-productive Armenia-Turkey Protocols. On the eve of the Genocide Centennial, it would be inconceivable to move forward with fruitless efforts to improve relations with Turkey, while preparing to file a lawsuit for restitution. 

 

2) Form a team of international law experts to begin structuring the legal case against Turkey in the World Court and/or the European Court of Human Rights. 

While skeptics may not take seriously the recent policy pronouncements of the Armenian authorities, the Turkish Foreign Ministry has no such doubts. Last week, Ankara denounced the Armenian territorial demands, announcing angrily that “nobody can dare to claim territory from Turkey!”

FACEBOOK ET TWITTER

L'actualité instantanée sur Facebook et Twitter - 1

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Vous n'êtes pas un pro des réseaux sociaux ? Le Collectif VAN répertorie sur cette page les infos postées ou relayées sur Twitter et Facebook par le Collectif VAN.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73615

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VANInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

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http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Revue de Presse des dépêches AFPLe Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

AGENDARASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - Exposition " Syria my Forgotten Land " de Hratch ArbachAgenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Le Jeudi 13 juin à partir de 18h30

Vernissage de l’installation photo/vidéo de Hratch Arbach intitulée " SYRIA MY FORGOTTEN LAND " du 13 juin au 25 juillet 2013.

Espace galerie Europia15 av. de Ségur, 75007 ParisMétro St. François Xavier

http://hratcharbach.com/syfl/

Agenda - Avril 2013 à Valence : le calendrier de la COADAAgenda - Avril 2013 à Valence : le calendrier de la COADA - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Coordination des organisations Arméniennes Drôme - Ardèche (COADA) diffuse son calendrier pour avril 2013. Le Collectif VAN a sélectionné pour vous les événements qui concernent le génocide arménien, le négationnisme, la culture et l'histoire.

Publié le 2 avril 2013

CALENDRIER DE LA COADA

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Ce calendrier annonçant les manifestations des associations arméniennes de Valence [email protected]

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du 10 au 29 septembre 2013

UGAB

Concert DOUDOUK, PIANO, CHANT à 20h30

Salle de l’Auditorium du Conservatoire de Musique de Valence

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Samedi 26 octobre 2013

UGAB

Formation sur « la Culture Arménienne » de 9h à 17h

Animée par Maxime YEVADIAN

Au Centre Culturel de l’UGAB – 6 rue Faventines à Valence Programme et inscriptions par mail à [email protected]

TÉLÉCHARGER :  Calendrier de la COADA

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72532

Agenda - Lyon/Exposition : "Arménie, la foi des montagnes"Agenda - Lyon/Exposition : "Arménie, la foi des montagnes" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce l'exposition : "Arménie, la foi des montagnes" préparée par l'Œuvre

d'Orient du samedi 14 au dimanche 29 septembre de 14h à 19h, à l'espace Garbis Manoukian, 40 rue d'Arménie, 69003 Lyon. Une conférence "Le christianisme arménien, entre survie, culture et spiritualité" sera animée par le Pr Jean-Pierre Mahé, Membre de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres).

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Publié le 8 juillet 2013

Armenoscope.com

Du samedi 14 au dimanche 29 septembre de 14h à 19h Adcarly

Exposition : "Arménie, la foi des montagnes" préparée par l'Œuvre d'Orient.

La conférence "Le christianisme arménien, entre survie, culture et spiritualité" sera animé par le Pr Jean-Pierre Mahé, Membre de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres).

Espace Garbis Manoukian, 40 rue d'Arménie, 69003 Lyon

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Exposition « Arménie, la foi des montagnes »

En Arménie, premier État chrétien du monde, l’Évangile s’enracine dans une antique civilisation du Proche-Orient et résiste, jusqu’au martyre et même au génocide, à tous les assauts de l’histoire.

Aujourd’hui on compte 8 millions de chrétiens arméniens dans le monde, majoritairement apostoliques mais aussi catholiques et évangéliques.

En Arménie, ils représentent 98% de la population.

Ce parcours didactique et largement illustré nous entraine aux sources d’une histoire nationale, à la rencontre d’un peuple et d’une culture toujours bien vivante. Une invitation aussi à mieux connaître l’Œuvre d’Orient et ses missions, aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses d’Arménie et des paroisses arméniennes dans tout le Moyen-Orient depuis plus d’un siècle.

http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74209

Agenda - La cuisinière d'Himmler de Franz-Olivier Giesbert Agenda - Collectif VAN - www.collectifvan.org

Franz-Olivier Giesbert

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La cuisinière d'Himmler

Collection Blanche, Gallimard Parution : 26-04-2013Ceci est l’épopée drolatique d’une cuisinière qui n’a jamais eu peur de rien. Personnage loufoque et truculent, Rose a survécu aux abjections de cet affreux XXe siècle qu’elle a traversé sans rien perdre de sa sensualité ni de sa joie de vivre. Entre deux amours, elle a tout subi : le génocide arménien, les horreurs du nazisme, les délires du maoïsme. Mais, chaque fois, elle a ressuscité pour repartir de l’avant. Grinçant et picaresque, ce livre raconte les aventures extraordinaires d’une centenaire scandaleuse qui a un credo : «Si l’Enfer, c’est l’Histoire, le Paradis, c’est la vie.» 384 pages, 140 x 205 mm Achevé d'imprimer : 08-04-2013

Genre : Romans et récits Catégorie > Sous-catégorie : Littérature française > Romans et récits Époque : XXe-XXIe siècleISBN : 9782070141609 - Gencode : 9782070141609 - Code distributeur : A14160

Lire aussi :

Franz-Olivier Giesbert : une femme dans le siècle

http://www.lejdd.fr/Culture/Livres/Actualite/Franz-Olivier-Giesbert-auteur-de-La-Cuisiniere-d-Himmler-604565

http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/La-cuisiniere-d-Himmler

Agenda - DVD du film "Le fils du marchand d'olives"Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Publié le 6 mai 2013

Sur les traces du génocide arménien

"Le fils du marchand d'olives" un film de Mathieu Zeitindjioglou

Avec Anna Zeitindjioglou et la voix de Jean Claude Dreyfus

Une coproduction ZFILMS, KODE AGENCY et HERODIADE FILMS

Pour leur voyage de noces, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au poing, pour enquêter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a échappé au Génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des

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rencontres, mêlant animation, film d’investigation et documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915.

Commencé sous forme de fable animée, ce documentaire très personnel, d'une belle originalité stylistique, se transforme en réflexion critique sur l'oubli et le mensonge historique, au fil d’un voyage passionnant, nourri de rencontres, de documents d’archives, de paysages. C’est remarquable d’intelligence, et bouleversant de nostalgie sans remède. LE FIGARO

Un film fort et poignant. On est touché au coeur par cette démonstration lumineuse. 20 MINUTES

Le pari de ce documentaire est osé. Risqué même : évoquer le génocide arménien au fil d'un voyage de noces à travers la Turquie. Pour l'auteur, la quête est avant tout personnelle. Il parvient à déconstruire, en discutant avec une population qu'il n'accuse jamais, les rouages d'un négationnisme d'État. TELERAMA

Ce que nous montre ce film est à la fois troublant et édifiant. Il ramène un portrait terrifiant de la Turquie. LE MONDE

Voyage de noces en Turquie aux allures de quête existentielle, ce journal intime vire bientôt à l’enquête quasi policière sur les racines du génocide arménien. CINE OBS

À l’heure où le Conseil constitutionnel vient de censurer la loi visant à pénaliser la négation du génocide arménien commis par la Turquie entre 1915 et 1917, ce documentaire itinérant produit l’effet d’une impitoyable piqûre de rappel. Soit le carnet de voyage d’un jeune couple dans l’Arménie originelle du mari, ponctué de témoignages effrayants sur le monstrueux travail de révisionnisme historique et d’amnésie collective opéré par le gouvernement turc sur sa propre population. PREMIERE

Une quête d’identité sous forme de documentaire subjectif qui a le mérite de soulever des questions sur le devoir de mémoire en s’immisçant dans le peuple et les institutions. L’EXPRESS

www.lefilsdumarchand.fr

Prix du DVD €20.00

e coproduction ZFILMS, KODE AGENCY et HERODIADE FILMSLe DVD propose 2 versions du film, une version française et une version anglaise

PRIX DU MEILLEUR

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DOCUMENTAIRETORONTOPOMEGRANATE FILM FESTIVAL

MENTION SPECIALE DU JURYLOS ANGELESFILM & SCRIPT FESTIVAL

PRIX SPECIALE DU JURY YEREVAN REANIMANIA INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

SELECTION OFFICIELLEDOC MIAMI INTERNATIONAL FILM FESTIVAL SELECTION OFFICIELLEEVREUXFESTIVAL DU FILM D’ÉDUCATION

SELECTION OFFICIELLEGOLDEN APRICOTINTERNATIONAL FILM FESTIVAL OF YEREVAN

Site officiel du film www.lefilsdumarchand.com

Voici donc les liens utiles pour acheter en ligne le DVD du film  :

La Fnac.com :http://video.fnac.com/a5270476/Le-Fils-du-marchand-d-olives-DVD-multi-zones

Amazon.fr :http://www.amazon.fr/Le-fils-du-marchand-dolives/dp/B00B2PN91O/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1367763468&sr=8-1&keywords=le+fils+du+marchand+d%27olives

Contre allée distribution :http://contreallee.bigcartel.com/product/dvd-le-fils-du-marchand-d-olives

Priceminister :http://www.priceminister.com/nav/Video/kw/Le%20Fils%20Du%20Marchand%20D%27olives%20Mathieu%20Zeitindjioglou

http://contreallee.bigcartel.com/product/dvd-le-fils-du-marchand-d-olives

Agenda - Parution du livre « Enfants d’Ararat »

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Agenda - Parution du livre « Enfants d’Ararat » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Témoignages pour la reconnaissance du

Génocide Arménien

Publié le 15 avril 2013

L'Harmattan

Auteur : Françoise Rossi Préface de Youri Djorkaeff Graveurs de Mémoire BIOGRAPHIE, AUTOBIOGRAPHIE, TÉMOIGNAGE, RÉCIT HISTOIRE MAGHREB, MONDE ARABE, MOYEN ORIENT EUROPE Arménie France Turquie

Des rescapés du génocide de 1915 aux Arméniens venus d'une Arménie libérée du joug soviétique en 1991, en passant par ceux qui ont fui l'oppression en Turquie dans les années 70/80, cet ouvrage retarce à travers leurs témoignages, l'histoire de ces Français d'origine arménienne pour qui intégration et respect des valeurs de la République sont une ligne de conduite. Depuis près d'un siècle, ils tentent de faire le deuil de leurs morts face à la Turquie dont les aspirations européennes constrastent avec son amnésie des événements de 1915.

ISBN : 978-2-343-00396-2 • avril 2013 • 222 pages

Prix éditeur : 20 € 19,00 € / 125 FF

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=40042

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72916

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VANRetrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

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- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences.

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Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

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Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1

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Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre

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satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

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Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)

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Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris

Page 65: Collectif VAN · Web viewInfo Collectif VAN - - "Le vilayet de Bitlis comptait, sur ses 398.000 habitants, 195.000 chrétiens, c'est-à-dire 180.000 Arméniens et 15.000 Syriens

Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0