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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Jeudi 14 décembre 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Appel aux dons : répondre aux défis du négationnisme en 2018 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Comme chaque année, le Collectif VAN fait appel à ses ami(e)s et sympathisant(e)s pour qu’il puisse poursuivre sa tâche. Le travail quotidien de nos militants ne serait possible sans vos dons qui nous permettent de rémunérer une jeune francophone, citoyenne d’Arménie basée à Erevan, chargée d’alimenter 5 jours par semaine notre site ainsi que nos réseaux sociaux, et qui prépare la Veille-Média envoyée chaque jour gratuitement à plus de 1000 abonné(e)s. Génocide arménien, Shoah, génocide des Tutsi : si vous le jugez utile et si vous nous en donnez les moyens, nous serons encore là en 2018 pour vous informer et pour répondre aux défis insensés du négationnisme. L’année 2017 a été une année cruciale dans le combat contre le négationnisme. Alors qu’aucune loi ne permet de poursuivre en

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc102 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIAJeudi 14 décembre 2017

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.orgRubrique Info Collectif VAN :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Appel aux dons : répondre aux défis du négationnisme en 2018Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Comme chaque année, le Collectif VAN fait appel à ses ami(e)s et sympathisant(e)s pour qu’il puisse poursuivre sa tâche. Le travail quotidien de nos militants ne serait possible sans vos dons qui nous permettent de rémunérer une jeune francophone, citoyenne d’Arménie basée à Erevan, chargée d’alimenter 5 jours par semaine notre site ainsi que nos réseaux sociaux, et qui prépare la Veille-Média envoyée chaque jour gratuitement à plus de 1000 abonné(e)s. Génocide arménien, Shoah, génocide des Tutsi : si vous le jugez utile et si vous nous en donnez les moyens, nous serons encore là en 2018 pour vous informer et pour répondre aux défis insensés du négationnisme.

L’année 2017 a été une année cruciale dans le combat contre le négationnisme. Alors qu’aucune loi ne permet de poursuivre en France les négateurs du génocide arménien, ces derniers ont toute latitude pour attaquer au tribunal les défenseurs de la mémoire arménienne, en invoquant la diffamation ou l’injure à leur égard. C’est ainsi que Ara Toranian, Directeur de publication de Nouvelles d’Arménie Magazine et co-président du CCAF, et Samuel Tilbian (un contributeur du Forum d’Armenews), ont été traînés en justice le 17 octobre, devant la 17e Chambre du Tribunal Correctionnel de Paris, pour avoir qualifié l’étudiant

en histoire Maxime Gauin, de « négationniste », de « véritable tâcheron au service du fascisme turc », et pour l’avoir comparé à Robert Faurisson, négationniste de la Shoah.

Le verdict rendu le 28 novembre est historique : M. Gauin a été débouté de sa plainte en diffamation et injure, la Cour ayant reconnu la « bonne foi » des « accusés ». En ce qui concerne la plainte pour injure, la Cour a estimé que les propos des « prévenus » n’étaient pas injurieux, pas plus que ne l’était le fait de comparer Maxime Gauin à Faurisson, car ces qualificatifs avaient été utilisés dans le cadre d’une réflexion.

Ara Toranian et Samuel Tilbian ont donc été purement et simplement relaxés. Sachant que seul le ministère public peut faire appel d’une relaxe au pénal, l’appel au civil (pour les dédommagements de 5000€ que Maxime Gauin réclamait à chaque « accusé ») était le seul recours envisageable pour l’étudiant français. Maxime Gauin a effectivement annoncé sur Twitter qu’il faisait appel, mais il serait étonnant qu’une Cour d’appel octroie au civil des compensations financières à un plaignant qui a été débouté sur le fond.

Bien avant que ne soit connu le verdict de cette procédure, d’autres poursuites contre des militants anti-négationnistes avaient déjà été mises en route par M. Gauin. Rien d’étonnant à cela : Maxime Gauin claironnait déjà sa stratégie anti-arménienne il y a près de 7 ans de cela. C’est ainsi que dès le mardi 12 avril 2011, l’étudiant publiait sur son media de prédilection (le site négationniste Turquie News) un article édifiant – soigneusement effacé depuis lors mais toujours disponible sur un site azéri – article dont tout porteur de la mémoire d’un génocide peut percevoir l’extrême violence et la potentielle dangerosité : « Seul un combat cohérent pour éliminer radicalement leur présence dans la vie politique des pays occidentaux — notamment par des procès pour injure, diffamation, incitation à la haine raciale, ainsi que par un effort sans relâche d’information — permettra de résoudre la « question arménienne ». (…) Les professionnels de l’antiturquisme doivent être retirés de la partie.»

Il est vrai qu’en matière de procès, l’ancien étudiant de Paris 1 - titulaire à 32 ans d’un Master 2 en Histoire sociale obtenu en 2010 sur le thème des intérêts agricoles de 1880 à 1914 – sait pouvoir labourer en terrain conquis et compter sur la manne de l’institution turque dont il est salarié. Maxime Gauin a en effet reconnu lors de l’audience du 17 octobre être financé par l’AVIM, un think tank turc basé à Ankara, qui diffuse dans le monde entier des « travaux » contre les « allégations du prétendu génocide arménien », et qui lui paye ses frais d’avocat et ses voyages.

A ce propos, il serait intéressant de savoir si M. Patrick Maisonneuve, le ténor du Barreau qui défend les intérêts de M. Gauin, a suggéré à son client de faire le ménage sur Turquie News. Toujours est-il que l’écrit de M. Gauin, dont est extraite la citation relevée plus haut, a disparu de la plateforme négationniste, à l’instar d’autres textes violemment

arménophobes et/ou insultants.

C’est une certitude : l’année 2018 (si ce n’est l’année 2019) verra de nouveaux procès dont on peut espérer qu’ils confirmeront le résultat du 28 novembre 2017. Il est néanmoins bon de préciser que le verdict positif de ce premier procès capital n’est pas un blanc-seing pour agonir d’injures « gratuitement » le jeune homme sur les réseaux sociaux. Hormis le fait que cela n'apporte rien au combat pour la Justice et la Vérité, il est bon de prendre en considération le point suivant : s’ils sont à nouveau saisis par M. Gauin, les juges auront à évaluer si les propos employés contre lui l’ont été dans le cadre d’une réflexion construite ou non.

Il apparaît néanmoins que la lutte contre le négationnisme passe – et c’est paradoxal – par ces procès que les négationnistes instruisent eux-mêmes contre des personnalités arméniennes ou amis des Arméniens, pour diffamation et/ou injure. Si le Collectif VAN – malgré de récentes tentatives avortées de Maxime Gauin – n’a pas encore été traîné en justice, notre association se doit néanmoins de se préparer à cette éventualité ou d’être en mesure d’aider ses amis et partenaires.

L’apport financier que vous nous adressez chaque année nous permet surtout, et bien évidemment, de poursuivre notre mission de vigilance contre le négationnisme que nous menons sans relâche depuis 2004, en partenariat avec des associations anti-racistes, anti-négationnistes et de lutte contre l’antisémitisme.

En vous remerciant de votre attention et de votre générosité*, nous vous joignons ci-dessous le bulletin de dons, suivi de notre Rapport d'activités listant les principales actions initiées ou suivies par le Collectif VAN en 2017.

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France [email protected] - http://www.collectifvan.org

*Les dons envoyés au Collectif VAN donnent droit à une réduction d’impôt de 66 % des sommes versées, dans la limite de 20 % du revenu imposable pour vos revenus 2017. Un CERFA sera adressé en temps et heure pour votre prochaine déclaration de revenus.

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Bulletin Appel aux dons 2017

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Si vous êtes imposable en France et souhaitez un CERFA, merci de joindre

à votre chèque les renseignements et tableau suivants. En cas de virement bancaire, merci de nous les envoyer par mail à "[email protected]".

Je m'abonne à la Veille-Média gratuite du Collectif VAN, envoyée par mail tous les jours ouvrés : Oui - Non (adresse-mail obligatoire)

Je souhaite être membre du Collectif VAN (cotisation minimum 30€) - Oui - Non

J’adresse un don* de : ........................ €

*Par chèque bancaire à l'ordre de : Collectif VAN A adresser à : Collectif VAN BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux – France

*Ou par virement bancaire : IBAN : FR76 30003 03983 00037272255 38 Identifiant international de la banque (BIC) : SOGEFRPP

Nom : Prénom : Code postal : Ville :Pays :Email :Tél. : Mobile :Profession : Date de naissance :

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Rapport d'activités 2017

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Hormis les informations diffusées quotidiennement sur son site internet, dans ses "Veille-Média" (revues de presse envoyées gratuitement chaque jour par mail), sur sa Page Facebook (collectif.van), sur son fil Twitter

(@Collectif_VAN), le Collectif VAN alimente des dossiers permanents , tels que :

• Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN • Les éphémérides du Collectif VAN – Partie I et Partie II • Les traductions mises en ligne sur le site du Collectif VAN • L'Azerbaïdjan, une dictature nationaliste et négationniste

Le Collectif VAN relaye régulièrement sur ses réseaux sociaux les alertes et pétitions concernant la situation en Turquie des journalistes, intellectuels, écrivains, universitaires, élus politiques kurdes, opposants au président Erdogan, arrêtés arbitrairement, à l'instar du mécène Osman Kavala qui a été mis en détention le 1er novembre 2017 et risque une peine de prison à perpétuité, dans ce pays qui sombre chaque jour davantage dans la dictature.

En 2017, le Collectif VAN s’est également mobilisé sur les réseaux sociaux pour les journalistes français Mathias Depardon et Loup Bureau, ou encore le journaliste franco-kurde Maxime Azadi et l’intellectuel germano-turc Dogan Akhanli, arrêtés en Europe par Interpol, et désormais libérés.

Le Collectif VAN relaye et/ou traduit aussi les informations concernant les opposants d’Azerbaïdjan, et s’est mobilisé contre la scandaleuse arrestation à Minsk (Biélorussie) du blogueur russo-ukraino-israélien, Alexander Lapshin, extradé à Bakou pour avoir visité le Haut-Karabagh, mais fort heureusement renvoyé en Israël après quelques mois de prison en Azerbaïdjan.

En janvier 2017, de manière exceptionnelle, et pour exprimer son soutien aux démocrates arméniens de Turquie qui sont en proie à de graves difficultés suite à la répression qui s’abat sur la société civile depuis l’été 2015, le Collectif VAN a offert à l’association culturelle dirigée par Nor Zartonk (mouvement de jeunes Arméniens d’Istanbul), une partie non-négligeable des dons collectés en 2016.

En 2017, le Collectif VAN a mené les actions suivantes, ou y a participé. Elles sont listées de la plus récente à la plus ancienne :

9 novembre 2017 - Le Collectif VAN, partenaire de l’association Memorial 98, était présent à la commémoration en souvenir de la sinistre Nuit de Cristal du 9 novembre 1938 en Allemagne et en Autriche, et a pris la parole à cette occasion.

3 novembre 2017 - Le Collectif VAN a démonté dans un article en deux parties les accusations ou insinuations émanant de Maxime Gauin et diffusées massivement sur les réseaux sociaux. Nous avons décrit ici les mécanismes pervers de ce négationnisme pro-turc qui tend à jeter l'opprobre de l'antisémitisme sur les militants arméniens. La dénonciation calomnieuse sur Facebook, nouvel instrument du

négationnisme pro-turc (I) La dénonciation calomnieuse sur Facebook, nouvel instrument du négationnisme pro-turc (II)

3 novembre 2017 - Dossier Collectif VAN - #FreeOsmanKavala - Liberté pour #OsmanKavala. Le Collectif VAN recense dans ce dossier les articles en français et en anglais concernant l’emprisonnement du philanthrope turc Osman Kavala. Turquie : Inculpation d'Osman Kavala, le point de non-retour est confirmé (Communiqué du Collectif VAN)

19 octobre 2017 - Le Collectif VAN a retracé dans un article en deux parties l’audience du 17 octobre, concernant le procès intenté par Maxime Gauin contre Ara Toranian, directeur du mensuel Nouvelles d'Arménie Magazine (NAM) et co-président du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF), et contre Samuel Tilbian. Procès autour du génocide arménien : "L'inversion perverse de l'Histoire" (I) Procès autour du génocide arménien : "L'inversion perverse de l'Histoire" (II)

8 et 9 septembre 2017 - Pour ses 40 ans, l'édition 2017 du Forum de rentrée des associations de la ville d’Issy-les-Moulineaux a accueilli une exposition-photo préparée par le Collectif VAN avec 20 grandes photos d’écoliers et d’étudiants arméniens de l’Empire ottoman. "Un monde englouti - Les Arméniens dans l'Empire ottoman (Turquie) avant le génocide de 1915".

AFFAIRE LATIFA CHAY :

1) Affaire Latifa Chay :

6 juin 2017 – Affaire Latifa Chay - Législatives 2017 : Les partis doivent signer une Charte contre la négation des génocides Latifa Chay a été investie par La République En Marche pour les législatives de juin 2017 dans la 4e Circonscription de la Drôme. Dès son annonce, cette nomination a suscité un grand émoi au niveau local mais aussi au-delà : nul n’avait oublié que Latifa Chay avait invité quelques mois plus tôt à un débat public la députée régionale de Bruxelles et conseillère communale de Schaerbeek, Mahinur Özdemir. Cette dernière avait défrayé la chronique du plat pays en 2015, année ô combien symbolique du Centenaire du génocide arménien, en refusant de reconnaître le génocide arménien comme l’y incitait son parti, le cdH (Centre, démocrate, humaniste). Après avoir publié une tribune sur le site La Règle du Jeu, le Collectif VAN a mené le combat de l’information contre cette nomination jusqu’aux plus personnalités les plus proches du président Emmanuel Macron. Le Collectif VAN a invité le parti de La République En Marche et les partis républicains, à faire signer à tous leurs candidats, avant le premier tour des

législatives 2017, une charte contre la négation des génocides, mentionnant explicitement le génocide arménien qui fait l’objet d’un double négationnisme d’Etat, exporté en France par Ankara et Bakou. https://laregledujeu.org/2017/06/06/31762/legislatives-2017-les-partis-doivent-signer-une-charte-contre-la-negation-des-genocides/

2) Affaire Latifa Chay :

8 juin 2017 – Affaire Latifa Chay (suite) - Le Collectif VAN a pris acte des deux déclarations de Mme Latifa Chay, candidate de La République En Marche dans la 4e Circonscription de la Drôme, en position favorable pour le second tour des élections législatives 2017. Mme Latifa Chay a exprimé, une première fois dans un message posté le 7 juin à 8h du matin sur la Page Facebook du Collectif VAN, puis dans l’hebdomadaire L'Impartial (Romans) du 8 juin 2017, sa volonté de combattre la négation du génocide arménien, et son engagement à signer la Charte contre la négation des génocides. Mais Mme Chay n’a pas tenu son engagement et, contre toute attente, alors qu’elle était en position favorable, elle s’est inclinée au second tour devant son adversaire. Latifa Chay (LREM) a promis de signer la Charte contre la négation du génocide arménien

18 mai 2017 - Saint-Maur : Le Collectif VAN est intervenu à la semaine "Histoire, mémoire, actualité et prévention des génocides", à l'invitation de Pascale Morel, professeure coordinatrice au Lycée Marcelin Berthelot de St Maur des Fossés. Saint-Maur : Le Collectif VAN à la semaine "Histoire, mémoire, actualité et prévention des génocides"

10 mai 2017 - Le Collectif VAN a été invité à la 12e journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, qui s’est tenue au Jardin du Luxembourg en présence du chef de l'État, François Hollande, et du président élu, Emmanuel Macron. Le Collectif VAN à la 12e journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions

4 mai 2017 - Sous le mot d'ordre "La République Réplique", 40 associations, dont le Collectif VAN, ainsi que 30 artistes, ont répondu présent au Concert contre la haine organisé place de la République à Paris par SOS Racisme, l'UEJF et la FAGE. Le but était de casser la dynamique d'extrême-droite qui s'est emparée des esprits et ouvre la voie à la haine de l’autre et à la violence. Le Collectif VAN au Concert anti-FN de SOS Racisme, l'UEJF et la FAGE

30 avril 2017 - Le Collectif VAN a assisté à la commémoration du 102e anniversaire du génocide arménien à Issy-les-Moulineaux. Le Collectif VAN présent à la commémoration du génocide arménien à Issy

24 avril 2017 - Communiqué du Collectif VAN pour le second tour des élections présidentielles : « À ceux qui honorent la mémoire du résistant Missak Manouchian et des membres de son commando immortalisé par l'Affiche rouge : nous entendons ici ou là que certains parmi vous sont peut-être tentés par le vote FN au second tour. Quelles que soient vos motivations (en matière de politique nationale ou internationale), posez-vous la question : allez-vous assumer ce vote devant l'Histoire, devant vos enfants, vos petits-enfants ? » Communiqué du Collectif VAN - Élections Présidentielles 2017 : Un seul choix possible en mémoire de Manouchian

24 avril 2017 - Le Collectif VAN était présent aux commémorations parisiennes du génocide arménien et de la Shoah. 1) 11h : à l’Hôtel de Ville de Paris, commémoration du génocide arménien par Anne Hidalgo. 2) 14h : au Mémorial de la Shoah, durant la lecture des noms des déporté(e)s, pour les commémorations de Yom Ha Shoah. 3) 18h : au Mémorial de Komitas à Paris 8e, commémoration du génocide arménien par le Président François Hollande. Agenda - Tutsi, Juifs, Arméniens : Commémorations des génocides

7 avril 2017 - Intervention de Séta Papazian, Présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] à la Veillée du souvenir dédiée à la 23e commémoration du génocide des Tutsi du Rwanda, qui s'est tenue au siège de Médecins du Monde, Paris 75018. "Nos destins croisés nous incitent à la solidarité".

14 mars 2017 - Le Collectif VAN participe à la manifestation organisée par le CCAF sur le Parvis des droits de l’homme, Place du Trocadéro (75016) contre la venue du président Ilham Aliyev à Paris, en visite officielle en France. Dictature azérie : Manifestations le 14 mars contre Aliyev à Paris

8 mars 2017 - Un député Les Républicains, président d'une association financée par Bakou, a appelé à participer - sur le Parvis des droits de l’homme – à une manifestation azérie visant à accuser les Arméniens de génocide, manifestation organisée par la Maison de l'Azerbaïdjan, dépendant d'un État étranger. Le Collectif VAN avait dépêché l'un de ses membres sur les lieux et a publié le compte-rendu de cette manifestation. Paris : Un député LR a appelé à manifester contre l'Arménie

26 février 2017 - Le Collectif VAN a été invité par le Festival Bobines Sociales à la Bellevilloise (Paris 75020). Dans le cadre des séances « Des frontières et des (l)armes », le Collectif VAN y a tenu un stand d'information de 13h à 18h, en marge de la projection des documentaires Voyage en Anatolie (de Bernard Mangiante). Le Collectif VAN au Festival Bobines Sociales (La Bellevilloise - Paris 20)

23 février 2017 - Le Collectif VAN a assisté à la conférence de Yves Ternon (historien) et Antoine Garapon (magistrat, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice), qui était programmée au Mémorial de la Shoah. Agenda - Rencontre au Mémorial de la Shoah : Génocide et droit international

29 janvier 2017 - Comme chaque année depuis leur lancement il y a 7 ans, le Collectif VAN était partenaire des Assises de la lutte contre le négationnisme organisées par Frédéric Encel, géopolitologue et professeur à PSB Paris School of Business. En 2017, les Assises se sont tenues sur le thème: « Complotisme & Négationnisme ». Séta Papazian y est intervenue sur la question de la négation du génocide arménien et de sa relation avec le conspirationnisme. Agenda - Le Collectif VAN aux 7èmes Assises de la lutte contre le négationnisme

28 janvier 2017 - À l'initiative de l’Association pour la mémoire des enfants juifs déportés d’Ivry, s’est tenue à Ivry une projection-débat avec Séta Papazian, présidente du Collectif VAN et l’historien-réalisateur, Michaël Prazan. Cette rencontre était proposée dans le cadre de la Semaine de la mémoire qui se tient chaque année à Ivry-sur-Seine (le Collectif VAN en avait déjà été partenaire en 2012). Le Collectif VAN est intervenu sur le thème des motivations des négationnistes du génocide arménien. 28/29 janvier 2017 : Rejoignez le Collectif VAN à Ivry et Paris

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AFFAIRE RADIO PIMG ET TURQUIE NEWS :

Résumé : Le Collectif VAN a mené l'enquête au sujet de deux médias communautaires franco-turcs qui font de la propagande négationniste sur le génocide arménien et suivent fidèlement la doxa du gouvernement fascislamiste de Recep Tayyip Erdogan. Radio PIMG et Turquie News ont ciblé avec virulence, dans leurs émissions ou articles, les quatre citoyens de Turquie qui ont participé à une conférence au Sénat le 20 janvier 2017, à l’initiative du Sénateur Philippe Kaltenbach (PS). Cette conférence était dédiée au génocide arménien et à l'engagement de certains éléments de la société civile de Turquie, tels les intellectuels turcs Cengiz Aktar, Ayse Günaysu et Ahmet Insel, pour la reconnaissance de ce Crime imprescriptible, ainsi que le député arménien (HDP) d’Istanbul, Garo Paylan.

1) Affaire Radio PIMG et Turquie News : 20 janvier 2017 - Le Collectif VAN a assisté à cette Conférence organisée de 17h à 20h au Sénat, pour traiter de « L’engagement de la société civile turque dans la reconnaissance du génocide arménien ». Le débat a ensuite donné lieu à des prises de parole très orientées, émanant de deux ou trois personnes du public. Le Collectif VAN a mené

l'enquête : il apparaît que les questions tendancieuses étaient posées par un certain "Tonton Bahri" de la Radio PIMG, radio communautaire franco-turque, venu avec sa femme, Pakize Temel, administratrice du site Turquie News, site bien connu de notre association qui lutte contre le négationnisme visant le génocide arménien. Agenda - Conférence au Sénat : La société civile turque et le génocide arménien

2) Affaire Radio PIMG et Turquie News : Lundi 23 et mardi 24 janvier 2017 : Affaire Radio PIMG et Turquie News - "Tonton Bahri" et sa femme Pakize Temel ont relayé leurs positions sur la webradio PIMG et le site Turquie News, deux média négationnistes : Radio franco-turque PIMG https://www.youtube.com/watch?v=QBGeCOmb-SU&app=desktop Une conférence au Sénat sur « L’engagement de la société civile turque dans la reconnaissance du "génocide" arménien » http://www.turquie-news.com/spip.php?article44533

3) Affaire Radio PIMG et Turquie News : 26 janvier 2017 - Affaire Radio PIMG et Turquie News - La vidéo de la conférence du Sénat (conférence scandaleuse aux yeux de Tonton Bahri et de Pakize Temel car des Turcs reconnaissant le génocide arménien y ont participé) est postée sur YouTube. Ces charmants commentateurs y dénoncent en préambule le fait "qu’on nous présente une société turque qui aurait accepté cette qualification juridique et même qui œuvre en faveur de la reconnaissance du soi-disant génocide des arméniens par l’Etat turc. Or il n'en est rien." Édifiant... Engagement de la société civile Turque dans la reconnaissance du "génocide" Arménien - Radio PIMG https://www.youtube.com/watch?v=noaj3IOYLXU&feature=youtu.be&app=desktop

4) Affaire Radio PIMG et Turquie News : 30 janvier 2017 - Affaire Radio PIMG et Turquie News - A l'invitation de ce "Tonton Bahri" qui avait interpellé les intellectuels turcs au Sénat, l'étudiant en Histoire, Maxime Gauin, est invité sur Radio PIMG pour exprimer son habituel point de vue, si prisé par les réseaux nationalistes turcs qui sont toujours avides de l'entendre s'exprimer contre le génocide arménien. Rappelons que ce jeune Français travaille sur sa thèse en Turquie : Maxime Gauin sur Radio PIMG avec Tonton Bahri https://www.youtube.com/watch?v=KGgqNBEZsVY&app=desktop

En conclusion, cette "Affaire Radio PIMG et Turquie News", suivie par le Collectif VAN, démontre une fois de plus la nécessité qu'il y avait à pénaliser la négation du génocide arménien en France. Malheureusement, toutes les voies juridiques sont désormais bloquées après les verdicts des différentes institutions françaises et européennes. Ce n'est pas le cas pour la partie adverse : Maxime Gauin prévient régulièrement qu'il poursuivra en diffamation quiconque le qualifierait de négationniste. Ce qui s'est déjà

produit (procès en octobre 2017, contre Ara Toranian, éditeur et rédacteur en chef des Nouvelles d'Arménie Magazine).

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10e anniversaire de l'assassinat de Hrant Dink:

1) 19 janvier 2017 - A l'occasion du 10e anniversaire de l'assassinat de Hrant Dink à Istanbul, à la demande de nos jeunes amis et partenaires arméniens du mouvement Nor Zartonk d’Istanbul, et conformément aux souhaits de certains de nos donateurs privés, le Collectif VAN a rétrocédé à l'association culturelle de Nor Zartonk (Armenian Culture and Solidarity Association), 1 800 euros sur la totalité des dons de particuliers que nous avons reçus pour l'année 2016. Cette somme a été versée au profit des projets de protection de la culture arménienne en Turquie menés courageusement par ces jeunes stambouliotes qui se sont fédérés en Turquie après l'assassinat, le 19 janvier 2007, de Hrant Dink. Symboliquement, en ce 10e anniversaire, nous avons tenu à donner l'ordre de virement le 19 janvier 2017, en mémoire de ce jour fatidique. De Nor Zartonk à Garo Paylan, l’héritage de Hrant Dink

Le Collectif VAN a également souhaité rendre hommage à Hrant Dink en assistant aux conférences qui lui ont été dédiées le jour même et les jours suivants :

2) 19 janvier 2017 - Conférence organisée à 20h dans la salle de l'Eglise arménienne de Paris, et qui traitait aussi de la Liberté de Presse, Parole, Pensée en Turquie, en présence de nos amis turcs venus de Suède où ils sont réfugiés : Ragip Zarakoglu, fondateur de la maison d'édition Belge et Erol Ozkoray, journaliste et écrivain. Paris : Conférence "Assassinat de Hrant Dink, 10 ans après"

3) 23 janvier 2017 - Conférence organisée de 14 à 18h à La Maison du Barreau, en présence de Rakel Dink, veuve de Hrant Dink. Une conférence avec de nombreux témoignages d'avocats et de journalistes s'interrogeant sur l'impossibilité d'obtenir justice en Turquie. Dix ans après l'assassinat du journaliste Hrank Dink en Turquie

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Page Facebook du Collectif VAN : www.facebook.com/collectif.van/ Twitter : @Collectif_VAN

TÉLÉCHARGER :  Bulletin Appel aux dons 2017

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97786

SOMMAIREInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture!

13/12/2017 - Info Collectif VAN Anne Hidalgo, sauvez la Péniche Anako, l'Arche de Noé des cultures du monde

14/12/2017 - Info Collectif VAN Prison de silence: le journalisme se meurt en Turquie

14/12/2017 - Info Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 14 décembre

13/12/2017 - L'Express Turquie: croissance à deux chiffres, l'arbre qui cache la forêt?

13/12/2017 - France 2 Manifestations : l'Allemagne condamne les débordements antisémites

13/12/2017 - Sophie Roussi, Martin Vandenbossche, Fred Rassinoux - TV5 Monde

Vidéo - génocide des Tutsis au Rwanda, trous de mémoire à la française

13/12/2017 - Ignatius Ssuuna - Métro Montréal La France aurait contribué au génocide au Rwanda

08/12/2017 - Tert.am Turkish intellectuals refuse to make apologies for Artsakh visit

08/12/2017 - Siranush Ghazanchyan - Armradio Five defendants released on probation over Hrant Dink murder

14/12/2017 - Simon MAUVIEUX - L'Orient-Le Jour Liban : Éducation, médias et mémoire pour prévenir les génocides

14/12/2017 - NAM Erevan réaffirme son intention d’annuler formellement les accords arméno-turcs

13/12/2017 - Thomas LECOMTE et Leïla SALHI - L'Orient-Le Jour Kadri Gürsel : La Turquie est devenue un pays absolument imprévisible

13/12/2017 - Sophie LARMOYER - Europe 1 La Turquie fait le ménage dans ses bibliothèques

13/12/2017 - Alexandre Billette - RFI Jérusalem: en Turquie, les leaders musulmans condamnent la décision de Trump

13/12/2017 - Hala Kodmani - Libération Erdogan se pose en champion de l'exaspération des musulmans sur Jérusalem

13/12/2017 - Challenges RPT-La Turquie tente de mobiliser l'OCI pour Jérusalem-Est

14/12/2017 - NAM Aliev demande aux pays musulmans d’éviter les relations avec l’Arménie

INFOS COLLECTIF VAN

Prison de silence: le journalisme se meurt en Turquie

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ce Communiqué de presse d'Amnesty International publié le 14 décembre 2017.

Amnesty International

Prison de silence/ le journalisme se meurt en Turquie

Triste record pour la Turquie : elle devient le pays qui emprisonne le plus de journalistes au monde d’après le Comité pour la protection des journalistes. Retour sur un pays qui veut faire taire. _______

Je sais maintenant qu’ils m’ont emprisonnée pour me donner une leçon ; et cette leçon, je l’ai apprise.

Aslı Erdoğan, célèbre romancière _______

Suite à la violente tentative de coup d’Etat en Turquie en juillet 2016, attribuée par le gouvernement aux partisans du dignitaire religieux Fethullah Gülen, l’état d’urgence a été déclaré. Depuis, une répression sans précédent s’abat contre les journalistes et professionnels des médias.

Aujourd’hui, un tiers des journalistes et professionnels des médias emprisonnés dans le monde le sont dans des prisons turques. Nombre d’entre eux y sont depuis des mois, dans l’attente d’un procès. Dans le même temps, plus de 160 organes de presse ont été fermés.

Cette stratégie de répression organisée par le gouvernement envoie un message clair et inquiétant : celles et ceux qui veulent dénoncer la situation le paient au prix fort, l’espace accordé à la dissidence se réduisant un peu plus chaque jour.

Signer la pétition : Liberté pour les journalistes en Turquie, stop à la répression !

Ahmet Şık : en détention depuis le 29 décembre 2016

Journaliste d’investigation aguerri, Ahmet Şık est habitué aux poursuites et à la détention motivées par des considérations politiques. Pour avoir écrit un livre décrivant l’infiltration supposée des structures étatiques par des partisans du dignitaire religieux Fethullah Gülen, à l’époque un allié du Parti de la justice et du développement (AKP), le parti au pouvoir, il a été emprisonné pendant plus d’un an en 2011.

A nouveau, il a été emprisonné en décembre 2016, accusé cette fois d’avoir fait de la propagande pour la branche armée du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), et ce que le gouvernement appelle l’« organisation terroriste Fethullah » (FETÖ), qui serait dirigée par Fethullah Gülen.

Ahmet Şık avait dans un premier temps été détenu pendant deux jours à la prison de Metris à Istanbul, dans une cellule sale et sans eau potable et il n’avait pas été autorisé à s’entretenir avec ses avocats et n’avait pas été informé qu’ils avaient essayé de le voir.

La répression s’abattant de manière encore plus forte contre les journalistes, Ahmet Şık est de retour à la prison de Silivri, six ans après sa première détention. Il partage sa cellule avec deux autres détenus et ne peut s’entretenir qu’avec sa famille proche et uniquement à travers une vitre et par téléphone une fois par semaine. Toutes leurs conversations sont enregistrées. Il ne peut recevoir ni courrier ni livres. _________

La détention d’Ahmet est un message pour les autres, ceux qui sont toujours en liberté : remettez-nous en question si vous osez, exprimez-vous si vous osez.

Yonca Verdioğlu, la femme d’Ahmet Şık _________

Les conditions de détention dans les prisons turques

Dans le cadre de l’état d’urgence en Turquie :

les personnes détenues ne peuvent s’entretenir avec des avocats que de manière très limitée et, au mieux, dans le cadre de rencontres surveillées ;

certaines personnes détenues ne sont pas autorisées à recevoir du courrier ou des livres de l’extérieur ;

seule la famille proche des personnes détenues est autorisée à leur rendre visite une fois par semaine, leurs conversations se faisant au travers d’une vitre et par le biais d’un téléphone ;

aucun contact avec d’autres personnes détenues n’est autorisé, sauf avec celles qui partagent leur cellule.

Aslı Erdoğan : détenue du 16 août au 29 décembre 2016

Il est 15 heures ce 16 août lorsque des agents armés et masqués

débarquent au domicile d’Aslı Erdoğan, la célèbre écrivaine. Pendant 8 heures, ils perquisitionnent son foyer et retournent ses 3 500 livres et carnets de notes de ces 20 dernières années.

Ils ne découvrent aucun élément de preuve durant cette perquisition, ce qui ne les empêche pas de placer Aslı Erdoğan en détention et de l’inculper d’infractions liées au terrorisme.

Pendant près de cinq mois, elle restera en prison pour son rôle de membre du conseil consultatif et de rédactrice bénévole pour le journal kurde Özgür Gündem, désormais interdit.

_____________

Au poste de police, ils m’ont mise dans une cellule de 2 mètres par 4 avec trois autres femmes. Il n’y avait aucune fenêtre et la lumière était allumée en permanence... Nous ne pouvions aller aux toilettes que lorsqu’ils daignaient nous y conduire, pas lorsque nous en avions besoin. Je n’ai pas dormi la première nuit.

Asli Erdoğan _____________

Aslı Erdoğan n’a jamais été poursuivie pour ses publications, elle n’a rien fait de mal et, en tant que membre du conseil consultatif, elle n’est pas légalement responsable du contenu du journal. C’est donc tout naturellement qu’elle s’attendait à être libérée lorsqu’elle a été présentée devant le tribunal.

Mais le juge en a décidé autrement : il a ordonné qu’elle soit maintenue en prison en attendant son procès. Sa détention a aggravé les maladies chroniques dont elle souffre.

« La pire torture en prison était le froid, à partir de septembre. Une fois, j’ai été conduite dans une grande cour avec 20 autres femmes. La présence des autres m’a permis de survivre. »

Depuis, Aslı Erdoğan a été libérée sous conditions. Elle fait toutefois toujours l’objet de poursuites liées au terrorisme. « Depuis ma libération, je n’écris plus et je pense que je ne suis pas prête d’écrire à nouveau un article. J’essaie de faire en sorte d’aller mieux. Pendant que j’étais en prison, je me suis accrochée, mais quand je suis sortie, j’ai réellement senti les conséquences physiques de la détention. »

Quand la peur paralyse

L’érosion de la liberté de la presse n’est pas nouvelle en Turquie. En 2013, alors que de grandes manifestations éclataient au parc Gezi à Istanbul, l’une des principales chaînes d’informations diffusait un documentaire sur

les pingouins plutôt que de couvrir les événements.

Des journalistes qui avaient mécontenté les autorités avaient été renvoyés, des organes de presse qui critiquaient les autorités avaient été repris menant à un changement de ligne éditoriale plus complaisante à l’égard du gouvernement.

Aujourd’hui, ils sont plus de 120 journalistes et autres professionnels des médias à être enfermés. Des milliers d’autres ont perdu leur emploi en raison de la fermeture de plus de 160 organes de presse. Les effets de la dernière vague d’érosion de la liberté de la presse sont clairs : le journalisme indépendant est au bord du gouffre en Turquie.

La peur d’aller en prison pour avoir critiqué les autorités est palpable : les articles des journaux et les programmes de discussion de l’actualité, pourtant très populaires dans le pays, ne comptent que très peu d’opinions dissidentes et les points de vue ne sont pas très variés.

La répression des médias en chiffres

1

La Turquie est la première au classement des pays qui emprisonnent le plus de journalistes au monde

1/3

C’est la part des journalistes emprisonnés dans le monde qui sont détenus en Turquie

+ de 120

C’est le nombre de journalistes maintenus en détention depuis le début de la répression liée à la tentative de coup d’État

+ de 160

C’est le nombre d’organes de presse fermés depuis la tentative de coup d’État

Kadri Gürsel : détenu depuis le 31 octobre 2016

Kadri Gürsel est un journaliste chevronné, spécialisé dans les relations internationales. C’est aussi l’une des neuf personnes qui travaillaient pour le journal Cumhuriyet et qui ont été emprisonnées en novembre 2016.

En 1995, il avait été enlevé par le PKK et retenu prisonnier pendant 26 jours. Cette expérience avait fait l’objet d’un livre, Dağdakiler (« Ceux des

montagnes »).

Quelques jours avant la tentative de coup d’État, Kadri Gürsel a rédigé un article intitulé « Erdoğan veut être notre père ». Cet article lui vaut d’être accusé d’infractions liées au terrorisme.

___________

S’il existait des éléments de preuve appuyant les accusations portées contre nous, le procès aurait déjà commencé […] Le temps passe et notre emprisonnement devient une sanction.

Kadri Gürsel ______________

Kadri Gürsel, dans une lettre adressée à l’Association des journalistes de Turquie, le 25 janvier 2017. Cet article développait le point de vue selon lequel Erdoğan voulait s’imposer de force à la population. Il argumentait que pour lutter contre cette situation, il fallait le rejeter et se rebeller, à l’instar de ce qu’il s’était passé en Tunisie.

La révolution qui avait renversé Ben Ali, l’ancien président de Tunisie, avait été déclenché par l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi. Au tribunal, Kadri Gürsel a déclaré que l’article était écrit sur le ton de l’humour noir. _____________

Mon mari paie le prix fort pour avoir exprimé son opinion. Notre fils de 10 ans n’a vu son père qu’une fois depuis que Kadri a été emprisonné, la seule fois où nous avons eu une visite libre. Il ne comprend pas pourquoi tout cela nous arrive.

Nazire Gürsel, la femme de Kadri Gürsel _______________

Ahmet Altan : en détention provisoire depuis le 23 septembre 2016

Ancien rédacteur en chef du journal Taraf, qui a depuis été fermé, Ahmet Altan est écrivain. En septembre 2016, il a été placé en détention avec son frère Mehmet Altan, un universitaire et commentateur, car ils auraient « envoyé des messages subliminaux » aux putschistes pendant un débat télévisé à la veille de la tentative de coup d’État.

12 jours plus tard, Ahmet Altan a été libéré, mais il a été placé en détention dès le lendemain pour « appartenance à une organisation terroriste » et « tentative de renverser le gouvernement ».

Ahmet Altan ne peut entretenir aucune correspondance écrite avec le

monde extérieur en prison et les rencontres avec ses avocats sont limitées et surveillées. ____________

À ma connaissance, la loi se base sur des faits. Elle identifie un acte comme une infraction et présente des preuves. Je fais l’objet de terribles accusations qui ne sont pas appuyées par la moindre preuve.

Ahmet Altan, lors de sa déclaration au tribunal ______________

Veysel Ok, l’avocat d’Ahmet Altan, nous a confié : « Les frères Altan ont été placés en détention, je pense délibérément, la veille des vacances de l’Aïd. Le procureur était ensuite en congé pendant 12 jours, et rien ne pouvait donc être fait pour contester cette décision. Je n’ai pas pu voir mes clients pendant les cinq premiers jours. »

Médias contraints au silence

A quoi ressemblerait un monde sans presse libre ?

Des informations limitées sur le monde qui nous entoure. Un accès restreint aux analyses diverses. Une capacité réduite à amener les institutions et les gouvernements à rendre des comptes de manière transparente et ouverte.

Sans savoir ce qui se passe autour de nous, notre perception de nous-même dans le monde est affectée. Comment pourrions-nous exprimer nos opinions sur les événements et les différentes questions de société sans avoir accès aux connaissances, aux opinions et aux analyses d’autres personnes ?

Une société pluraliste ne peut fonctionner correctement sans presse libre. Elle est un moyen essentiel d’assurer l’exercice de la liberté d’expression, et notamment du droit de rechercher et de recevoir des informations et des idées diverses. La liberté de la presse est nécessaire pour amener les puissants à rendre des comptes pour leurs actions.

La presse indépendante turque n’est pas encore morte, mais elle est gravement blessée. Cette répression doit cesser. Les journalistes et autres professionnels des médias en détention provisoire prolongée et punitive doivent être libérés. Le journalisme n’est pas un crime : les personnes qui exercent cette profession doivent avoir le droit de travailler.

Stop à la répression contre les journalistes en Turquie !

Interpeller le Ministre de la justice pour demander la libération des

journalistes emprisonnés dans ce pays

Signer la pétition

https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/prison-de-silence--le-journalisme-se-meurt-en-turquie

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97798

Anne Hidalgo, sauvez la Péniche Anako, l'Arche de Noé des cultures du mondeInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Alors que l'équipe de la Péniche Anako déposait officiellement son dossier de candidature au second appel d'offre organisé par la Mairie de Paris et le Service des Canaux, vendredi 1er décembre, la pétition lancée contre la décision municipale de ne pas renouveler au 1er janvier 2018 la concession accordée à cette péniche culturelle amarrée sur le bassin de la Villette, bien connue de la diaspora arménienne pour sa programmation éclectique et ouverte aux cultures du monde, dépassait les 15 000 signatures. Vous aussi, signez vite la pétition sur Change ! Anne Hidalgo, sauvez la Péniche Anako, l'Arche de Noé des cultures du monde !

Mairie de Paris : déjà 15 000 signatures pour sauver la Péniche ANAKO !

Message de la Péniche ANAKO :

13 DÉC. 2017 — Chers amis, Alors que nous déposions officiellement notre dossier de candidature au second appel d'offre organisé par la Mairie de Paris et le Service des Canaux, vendredi 1er décembre, cette pétition dépassait les 15 000 signatures d'habitants du quartier comme du monde entier, et ce n'est qu'un début ! Une formidable mobilisation qui nous porte depuis cet été et nous permet de poursuivre notre lutte au quotidien, dans l'optimisme et la solidarité.

Un grand MERCI à tous pour ce soutien qui nous va droit au cœur!

Signez la pétition sur Change ! https://www.change.org/p/mairie-de-paris-sauvons-la-p%C3%A9niche-anako

La programmation de décembre est en ligne ICI

Retrouvez les témoignages des artistes qui nous ont eux aussi témoigné toute leur sympathie : Les artistes témoignent

Lire aussi :

Le Communiqué du Collectif VAN : La Ville de Paris veut couler la péniche des cultures du monde

La presse en parle !

Marianne • Le Parisien • BFMTV • VivreParis.fr • Le Canard Enchaîné (no 5052) • lebonbon.fr • France3-régions • grazia.fr • Télérama-Sortir (no 3529) • Et Le Parisien encore ! • France Bleu • Nouvelles d’Arménie • Collectif VAN • Le Canard Enchaîné (no 5055) encore ! • Le Monde-Culture • Savage (Royaume-Uni)• La relève et la peste • Les Nouvelles d’Arménie encore ! (no 244) • Siné Mensuel, no 68 • France-Arménie (octobre 2017) • Faust-magazine • Radio Campus : le beau programme radiophonique du 23 octobre à écouter en podcast • Soixante-quinze, no 18 (novembre 2017) • L’affaire en détail dans les articles suivants de La quinzaine du XVe : Bataille navale à la Villette • et La péniche Anako, « une fenêtre ouverte sur le monde » •

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97800

Collectif VAN : l’éphéméride du 14 décembre

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 14 décembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

14 décembre 1877 -- La Serbie s'allie à la Russie dans la guerre contre la Turquie. Éphéméride & almanach du jour

14 décembre 1915 -- La dépêche chiffrée, lancée en date du 14 décembre 1915 par le vali d'Erzeroum, Munir Bey, porte que la caravane de riches Arméniens expédiés d'Erzeroum a été victime de meurtres et de pillages par les habitants du Dersim et par les bandes qu'avait organisées Behaeddine Chakir Bey, membre du Comité central de l'Union et Progrès. Imprescriptible.fr: Procès des Unionistes/ l'Acte d'accusation

14 décembre 1915 -- Empire ottoman : dans un télégramme du 14 décembre 1915, Talaat protestait contre l'envoi de déportés [arméniens] dans des régions « suspectes » comme la Syrie et Jérusalem; le but étant l'extermination des « personnes en question », il jugeait cette tolérance « une faute impardonnable ». Et il ajoutait: « le lieu d'exil des perturbateurs de ce genre est le néant. » Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989 Imprescriptible.fr: Enquête sur la négation d'un génocide, Chapitre II, Les matériaux incriminés

14 décembre 1918 -- Empire ottoman /Presse d’Istanbul : ● Sabah, 14 décembre 1918. « Talat Paşa a ordonné la destruction des Arméniens » (Ermenilerin imhasimi emretmistir) ****Takvimi Vekayi N° 3540, séance du 28 avril 1919. Date de publication 5 mai 1919. «p.7 La Cour cite un chiffre du 14 décembre 1918 du gouverneur d’Erzeroum Munir (Akkaya).[ qui, comme Tahsin, rejoignit plus tard les Kémalistes attestant le fait que les convois de déportés arméniens étaient soumis « aux massacres et aux pillages » (Katl u garate maruz) selon l’arrangement du « membre du Comité Central de l’Ittihad, Behaeddin Şakir »]» ****La Renaissance (Constantinople) du 14 décembre 1918. «Le ministre de l'Intérieur, Mustafa Arif bey, confirma que le gouvernement condamnait les deux ministères Saïd Halim et Talaat. Sa conviction paraissait établie: « Un gouvernement doit poursuivre uniquement des coupables. Aussi est-il regrettable que nos dirigeants de cette époque, inspirés par le brigandage, aient mis en oeuvre la déportation d'une manière telle que les bandits les plus audacieux et sanguinaires n'auraient pu le faire. Le gouvernement qui a ordonné de déporter les Arméniens vers Deir-ez-Zor n'avait pas même pensé à les installer ni à leur procurer de la nourriture, en plein milieu des tribus arabes. Quel était le but du gouvernement ? [...] Il n'est

malheureusement pas possible de nier ou d'ignorer la question. Ils ont voulu exterminer et ils ont exterminé. De même qu'il n'est pas possible de cacher que cette décision a été prise par des membres influents du Comité central du Parti et qu'elle a été exécutée par le gouvernement. [...] Ils ont préféré exterminer les Arméniens. » » Imprescriptible.fr: Documentation du génocide arménien dans les sources turques Imprescriptible.fr: La commission Mazhar

14 décembre 1919 -- Empire ottoman: le Temps publie cette déclaration de Charles Richet, célèbre physiologiste français, membre de l'Académie des Sciences, apôtre du pacifisme et l’un des pionniers de l’aviation, Président du Comité français pour l'Arménie : « Il n'y a pas à proprement parler de pays arméniens, en d'autres termes, il n'y a pas d'Arménie, l'Arménie n'existe pas ! ... Est-ce parce qu'il n'y a plus, dit-on, assez d'Arméniens ? Cela équivaudrait à dire qu'il existe un chiffre au-dessous duquel un peuple n'a pas le droit d'être libre... L'argument du nombre est dépourvu de toute valeur, et vouloir en faire état serait plus monstrueux encore que l'acte même d'extermination accompli par les Turcs, car ce serait reconnaître de sang-froid, après un an de réflexion, l'efficacité de cet acte, ce serait le déclarer valable et le ratifier officiellement. Cela, après la note collective du 24 mai 1915 ! » Imprescriptible.fr: Citations d'intellectuels et d'artistes

14 décembre 1936 -- Le nouveau prix Nobel de la paix, Carl Von Ossietzky, qui s’est vu refuser le voyage à Stockholm pour recevoir son prix est transféré du camp de concentration de Papenburg dans un hôpital de Berlin, étant gravement malade suite aux mauvais traitements subis lors de son internement. Skynet : 14 décembre, ce jour-là, n'oubliez pas.

14 décembre 1938 -- Allemagne : Hermann Göring prend en charge la résolution de la « Question juive ». Hermann Wilhelm Göring (ou Goering) (né le 12 janvier 1893 à Rosenheim ; se suicide le 15 octobre 1946 à Nuremberg) est un militaire et un homme politique allemand de premier plan du parti nazi et du gouvernement du Troisième Reich. Commandant en chef de la Luftwaffe et ministre de l'Air, il fut condamné à mort à l'issue du procès de Nuremberg en raison de son implication dans les crimes du régime nazi. Seconde-guerre.com Wikipedia

14 décembre 1941 -- - Les SS assassinent 76 juifs de Karasubasar (Ukraine). - Les SS conduisent 975 juifs du village de Dabie (Pologne) dans la forêt de Chelmno, où ils sont asphyxiés dans des camions à gaz spécialement équipés. - Date limite pour les juifs de Lwow (Ukraine) qui devaient s'installer dans le quartier désigné par les nazis le 8 novembre : En ce jour, les juifs qui n'ont pas obéi à l'ordre de déménagement et sont restés cachés à leur

ancienne adresse sont fusillés. - En France, après un attentat, les Allemands imposent aux Juifs une “ amende ” de 1 milliard de francs et décident d’exécuter 100 otages juifs.. Skynet : 14 décembre, ce jour-là, n'oubliez pas.

14 décembre 1942 -- 4 000 juifs de Novy Dvor Mazoviechi (Varsovie) sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz. Skynet : 14 décembre, ce jour-là, n'oubliez pas.

14 décembre 1942 -- Goebbels note dans son journal : « La race juive a préparé cette guerre, elle est l’instigatrice spirituelle de tout le malheur qui s’est abattu sur le monde. La juiverie doit payer pour ses crimes, comme le Führer l’a prophétisé dans son discours du Reichstag : par l’anéantissement de la race juive en Europe et, si possible, dans le monde entier (Die jüdische Rasse hat diesen Krieg vorbereitet, sie ist der geistige Urheber des ganzen Unglücks, das über die Welt hereingebrochen ist. Das Judentum muß für sein Verbrechen bezahlen, so wie der Führer es damals in seiner Reichstagsrede prophezeit hat : mit der Auslöschung der jüdischen Rasse in Europa und vielleicht in der ganzen Welt). » Joseph Goebbels, Die Tagebücher von Joseph Goebbels, éd. Elke Fröhlich, Munich, 1998, partie II, vol. 6, p. 445-446. PHDN

14 décembre 1943 -- Le ghetto B, (appelé « Schmelzghetto »), est géré par la Gestapo de Rzeszow et le Judenrat y fonctionne toujours. Les familles des ouvriers du ghetto A y vivent ainsi que les nouveaux arrivants. Le 15 décembre arrive un groupe de 600 juifs du ghetto de Krosno et le 14 décembre un groupe de 170 prisonniers du camp de travail de Dukla. Encyclopédie BS

14 décembre 1943 -- Un juif est déporté de Vienne (Autriche) au camp de concentration de Theresienstadt. - Les SS et la police ukrainienne fusillent 200 juifs à Drohobycz (Ukraine). Skynet : 14 décembre, ce jour-là, n'oubliez pas.

14 décembre 1995 -- L'accord de paix en Bosnie est paraphé à Paris par le président bosniaque Alija Izetbegovic, le président serbe Slobodan Milosevic et le président croate Franjo Tudjman, après trois ans et demi de conflit. "Éphéméride et almanach du 14 décembre 2010"

14 décembre 2009 -- Le premier train reliant directement Belgrade et Sarajevo depuis 18 ans a quitté dimanche la capitale serbe, à destination de celle de la Bosnie, dans le cadre des efforts de réconciliation après les sanglants conflits des Balkans. "Éphéméride et almanach du 14 décembre 2010"

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=50338

GENOCIDE

Liban : Éducation, médias et mémoire pour prévenir les génocides

L'Orient-Le Jour

Conférence

Simon MAUVIEUX | OLJ

14/12/2017

Que peuvent faire la société civile, les médias ou les éducateurs pour empêcher de nouvelles guerres meurtrières ou des génocides ? Vaste question à laquelle une quinzaine d'universitaires, de journalistes, de professeurs ou de membres de la société civile ont tenté de répondre, grâce à leurs expériences respectives dans le cadre d'une réflexion en profondeur sur ce sujet, initiée dans le cadre d'un séminaire tenu à l'Université américaine de Beyrouth. Invités par l'UGAB (Union générale arménienne bénévole), les intervenants ont passé en revue les moyens et mesures susceptibles de prévenir les atteintes graves aux droits humains afin d'empêcher, à l'avenir, leur réédition.

« C'est par l'éducation qu'il faut commencer », estime la chercheuse et professeure en sciences politiques Carmen Abou Jaoudé, qui insiste sur la nécessité d'inculquer à la jeunesse les valeurs de tolérance, indispensables pour éviter de nouveaux conflits communautaires.Pourtant, même en 2017, cette idée ne va pas de soi au Liban et plus généralement au Moyen-Orient.

« Dans les livres d'histoire, on ne trouve rien sur la guerre civile avec une perspective de justice transitionnelle pour montrer aux jeunes comment faire pour que les conflits ne se répètent pas et pour mettre un terme définitif aux violations des droits humains et aux guerres », s'indigne-t-elle.

Pour pallier ce manque, la chercheuse a montré l'exemple de l'association Badna Naaref, « Nous voulons savoir », qui a mis en place un projet éducatif dans des écoles publiques et privées, afin d'engager les jeunes dans le débat autour de la guerre, « avec comme but ultime la non-répétition de ce qui s'est passé », précise la chercheuse.

En 2010, un comité a été créé pour modifier les programmes scolaires et y inclure l'histoire des Palestiniens et du génocide arménien. Des thématiques qui n'ont toujours pas été intégrées aux programmes scolaires, constate la fondatrice de l'Association libanaise pour l'histoire, Leila Zahoui. Pour répondre à cette situation, son association incite les professeurs à introduire ces nouveaux programmes dans leurs cours.« La question est de savoir comment les professeurs pourront insérer ces sujets dans un curriculum déjà surchargé. Le problème n'est pas de mettre en place un nouveau modèle de programmes, mais de voir comment les mettre en pratique », précise-t-elle.

Une amnésie collective

L'idée de parler de la guerre civile dérange, comme a pu en témoigner la discussion houleuse entre des conférenciers et le ministre libanais aux Droits de la femme, Jean Oghassabian, présent dans l'assemblée. Visiblement irrité par les propos dénonçant la politisation de l'histoire et promouvant le devoir de mémoire et la reconnaissance des Libanais disparus durant la guerre, il a quitté la conférence, après avoir affirmé que « ce n'est plus la peine de remuer les tombes du passé ».

Une illustration, selon Carmen Abou Jaoudé, de la mentalité qui prévaut depuis la fin de la guerre. « L'État a sponsorisé cette amnésie collective. Après la guerre, on a voulu la paix, en oubliant la justice et en occultant la vérité », a-t-elle souligné.

« Je ne suis pas d'accord, Monsieur le Ministre, lance Mme Abou Jaoudé. Parler de la guerre ne signifie pas nécessairement promouvoir son retour. Dans tous les pays qui ont eu des disparus, en Amérique latine par exemple, cela n'a jamais été le cas. Au contraire, la résurrection de la mémoire a même été bénéfique », a-t-elle affirmé.

Maître de conférences en histoire et en relations internationales à Genève, Vicken Cheterian a aussi rappelé que ce problème d'éducation touchait plus largement l'ensemble du Moyen-Orient. Dans cette région, l'histoire des génocides, et en particulier du génocide arménien, n'était que très peu enseignée dans les écoles et les universités. « Pendant plus de huit décennies, ce sujet a été largement occulté par les universités », dénonce le professeur, rappelant que le problème ne concerne plus seulement la reconnaissance du génocide arménien, mais le risque qu'un nouveau génocide puisse se reproduire contre une minorité, notamment les Kurdes de Turquie.

« Nous » contre « eux »

Pour le directeur de la Fondation Samir Kassir, Ayman Mhanna, les médias ont souvent joué un rôle dangereux pendant les guerres et les génocides. Au Rwanda, par exemple, la Radio Télévision libre des Milles Collines est tristement connue pour avoir incité les Hutus à s'attaquer à la minorité tutsi durant le génocide de 1994. En Yougoslavie, les médias contrôlés par

différentes communautés ennemies exacerbaient le sentiment nationaliste croate, serbe et bosniaque, participant de facto à la guerre qui ravagea le pays dans les années 90.

« Au-delà de l'appel au meurtre, précise Ayman Mhanna, les médias utilisent toujours la même stratégie, le "nous" contre "eux". »« Le "nous" pointe toujours la victime, alors qu' "eux" sont ceux qui vont nous attaquer et tenter de nous détruire. Par conséquent, le seul moyen de se défendre est d'attaquer en premier, c'est un cercle vicieux qui se produit à chaque conflit », ajoute-t-il, citant au passage le conflit israélo-palestinien ou la propagande de l'État islamique comme exemple.Si le message est important, les structures médiatiques et les lignes éditoriales le sont d'autant plus, souligne notre collègue Jeanine Jalkh. « Le problème n'est pas toujours relié aux journalistes directement, il y a souvent de très bons journalistes, mais il y a un problème avec le paysage médiatique libanais qui souvent porte haut les couleurs des partis politiques, sachant que certains médias sont financés par ces derniers, relève Jeanine Jalkh. Par conséquent, parler d'une liberté de presse absolue relève de la chimère », constate-t-elle. Malgré ces défis, « faire du bon journalisme est toujours possible à condition d'y croire et d'être toujours conscient du poids des mots ».

Pour la journaliste d'enquête de la chaîne al-Jadid, Youmna Fawaz, les médias ont un rôle positif à jouer lorsqu'ils enquêtent, restent indépendants et s'engagent pour la vérité. Pourtant, ils ne sont pas les seuls à transmettre des messages et ne sont désormais plus totalement responsables de la construction de l'opinion publique.

« Aujourd'hui, n'importe qui, grâce à Facebook, peut influencer l'opinion publique. Je ne propose pas pour autant d'exercer un contrôle sur les réseaux sociaux, mais préconise la nécessité de responsabiliser leurs utilisateurs », dit-elle. Ayman Mhanna rappelle à ce propos qu'il ne revient pas aux seuls journalistes et aux médias en général de prévenir les atteintes aux droits humains. Cette tâche reste, en définitive, la responsabilité des gouvernements et des ONG.

Pourtant, les médias ont un rôle important à jouer, un rôle de documentation, estime la fondatrice de Refugees Deeply, un média spécialisé dans la question des réfugiés, Preethi Nallu.

Lorsqu'il s'agit de génocides, les journalistes peuvent alors fournir des preuves, montrer ce qui s'est passé et toucher l'opinion publique, afin que ces crimes puissent un jour entrer dans l'histoire. Cette documentation, ces preuves pourront ensuite être utilisées par des historiens, puis enseignées aux étudiants, pour rétablir la mémoire de ces crimes dans le but d'empêcher qu'ils ne se reproduisent.

« Il faut avoir une confiance illimitée dans l'éducation. Si cette confiance se brise, on détruit la liberté. Il faut comprendre le point de vue des autres, ce n'est que comme cela qu'on trouve un terrain d'entente »,

résume le directeur de la Fondation pour les droits humains et humanitaires du Liban, Waël Kheir.

https://www.lorientlejour.com/article/1089475/education-medias-et-memoire-pour-prevenir-les-genocides.html

TURQUIE/ARMENIE

Erevan réaffirme son intention d’annuler formellement les accords arméno-turcsNAM

Le ministre des Affaires étrangères Edouard Nalbandian a réaffirmé hier l’intention du gouvernement arménien d’annuler formellement les accords négociés par les Etats-Unis pour normaliser les relations de l’Arménie avec la Turquie, invoquant les “conditions préalables sans fondement“ d’Ankara.Les deux protocoles signés à Zurich en octobre 2009 engagent la Turquie et l’Arménie à établir des relations diplomatiques et à ouvrir leur frontière. Peu de temps après la cérémonie de signature, Ankara a précisé que le Parlement turc ne ratifierait l’accord que s’il y avait des progrès décisifs vers une résolution du conflit du Haut-Karabagh acceptable pour l’Azerbaïdjan.Le gouvernement arménien a rejeté cette condition préalable, arguant que les protocoles ne font aucune référence au conflit. Les États-Unis, l’Union européenne et la Russie ont également demandé à plusieurs reprises leur mise en œuvre inconditionnelle par les deux parties.Le président Serge Sarkissian a de nouveau dénoncé la position de la Turquie lorsqu’il s’est adressé à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre. “Vu l’absence de tout progrès vers leur mise en œuvre, l’Arménie déclarera les deux protocoles nuls et non avenus“, a-t-il prévenu. “Nous entrerons au printemps 2018 sans, comme notre expérience l’a démontré, des protocoles futiles.“Nalbandian a fait écho à cette déclaration lors d’une visite en Grèce. “Ces documents n’ont toujours pas été ratifiés depuis que la Turquie a proposé des conditions préalables sans fondement allant à l’encontre de la lettre et de l’esprit des protocoles“, a-t-il affirmé.“Ces documents ne peuvent pas être pris en otage pour toujours, et c’est pourquoi le président de l’Arménie a annoncé en septembre que l’Arménie déclarerait les protocoles nuls“, a expliqué M. Nalbandian dans un discours prononcé au ministère grec des Affaires étrangères.Ankara n’a toujours pas réagi officiellement à la déclaration de Sarkissian en septembre. Les gouvernements turcs successifs ont maintenu cette frontière avec l’Arménie complètement fermée depuis 1993 pour montrer leur soutien à l’Azerbaïdjan.Sarkissian a déjà menacé en février 2010 d’abandonner les protocoles s’ils

n’étaient pas ratifiés par les Turcs “dans les plus brefs délais“. Mais il a évité de le faire, disant deux mois plus tard qu’il ne voulait pas contrarier les Etats-Unis et les autres puissances mondiales.Après avoir discuté avec le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias, Nalbandian a également décrit les relations gréco-arméniennes comme une “véritable fraternité“. “Nous avons tous deux souffert de génocides et de crimes contre l’humanité, nous avons défendu nos droits dans les moments difficiles », a-t-il dit.Lors d’une rencontre avec Sarkissian à Athènes l’année dernière, le Premier ministre grec Alexis Tsipras avait également rappelé que les Arméniens et les Grecs avaient été victimes du génocide perpétré par les Turcs ottomans pendant la Première Guerre mondiale. Pour sa part, le président grec Prokopis Pavlopoulos a déclaré à son homologue arménien que “au début du XXe siècle, les deux peuples ont subi des moments tragiques pour la même raison“.La Turquie a condamné ces déclarations. “La solidarité entre la Grèce et l’Arménie repose sur une hostilité et une calomnie conjointes dirigées contre l’identité turque“, s’est plaint un porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères en mars 2016.Les relations tendues de la Grèce avec la Turquie, un membre de l’OTAN, ont de nouveau été mises en évidence lors de la visite officielle du président turc Recep Tayyip Erdogan à Athènes la semaine dernière.jeudi 14 décembre 2017,Claire ©armenews.com

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TURQUIE

Kadri Gürsel : La Turquie est devenue un pays absolument imprévisibleL'Orient-Le Jour

Kadri Gürsel, éditorialiste pour le quotidien d’opposition « Cumhuriyet », a passé onze mois en prison. Photo Thomas Lecomte

Interview

Il est l'une des figures les plus emblématiques du journalisme en Turquie. Kadri Gürsel, éditorialiste pour le quotidien d'opposition « Cumhuriyet », a passé onze mois en prison. Il a été libéré sous conditions en septembre

dernier, mais attend toujours d'être jugé pour « activités terroristes ». Il revient, pour «L'Orient-Le Jour», sur sa détention et livre sa vision d'un pays dans lequel il continue de croire, malgré tout.

Propos recueillis par Thomas LECOMTE et Leïla SALHI, à Istanbul | OLJ13/12/2017

Cela va faire presque trois mois que vous êtes sorti de prison, comment vous sentez-vous aujourd'hui ?Depuis ma libération, j'ai repris le cours normal de ma vie. J'ai bien sûr recommencé à écrire mes chroniques dans Cumhuriyet. Mais je ne peux pas faire comme si rien ne s'était passé. Évidemment, je suis en colère, mais je ne ressens pas de haine. Ma colère est surtout philosophique, spirituelle. Ce n'est pas une colère nerveuse.

Vous attendiez-vous à cette décision du juge ?Je savais que les autorités ne pouvaient pas me laisser en prison éternellement. Il n'y a aucune preuve contre moi et je suis innocent. J'ai été incarcéré pour une seule raison : parce que je suis journaliste.

Comment abordez-vous la suite de la procédure judiciaire (une prochaine audience doit avoir lieu le 25 décembre 2017) ?En temps normal, mes confrères du journal Cumhuriyet et moi-même ne devrions pas être condamnés. Le dossier est vide, plein de mensonges. Mais il ne faut pas seulement voir les choses d'un point de vue juridique. C'est un procès politique, qui sert des intérêts à un instant donné. Son issue est donc imprévisible. Mais je suis sûr d'une chose et je l'ai d'ailleurs dit au juge : un jour, quand une démocratie et un État de droit seront réinstaurés en Turquie, je serai acquitté.

Que vous reproche exactement la justice turque ?Et bien tout d'abord, il y a cet éditorial que j'ai écrit trois jours avant la tentative de coup d'État, en juillet 2016. Le titre était « Erdogan veut être notre père ». C'était un texte satirique où je critiquais la politique autoritaire et paternaliste du président de la République, notamment concernant la lutte antitabac. J'expliquais que si Erdogan voulait être notre père, eh bien nous devrions être des enfants rebelles. Dans mon article, j'ai écrit « Allumez une cigarette et ne l'éteignez pas ». Le procureur, dans l'acte de d'accusation, a interprété cela comme un appel à la rébellion. Selon lui, j'avais tenté de déstabiliser la Turquie et j'avais ciblé ouvertement et directement la personnalité du président.

Et puis, il y a aussi cette histoire de messagerie Bylock (NDLR: un système de messagerie crypté, notamment utilisé par les partisans de Fethullah Gülen, l'imam présenté par le pouvoir comme l'instigateur de la tentative de coup d'État). Je suis accusé d'avoir été en contact avec des personnes utilisant cette application. En fait, en 2014, beaucoup de partisans de Fethullah Gülen ont essayé de me contacter en m'envoyant des SMS. C'était à l'époque des premières grandes vagues d'arrestation chez les gülenistes et ils cherchaient du soutien dans les médias. Mais je n'ai

jamais répondu à leurs sollicitations. Et surtout, je n'ai jamais installé la messagerie Bylock sur mon téléphone !

Comment avez-vous fait pour tenir le coup en prison ?Je suis resté enfermé pendant onze mois... Est-ce que c'est long ? Ça dépend des perceptions. Moi, en prison, je n'ai jamais compté les jours et les mois, j'ai toujours regardé vers l'avant. Cela m'a énormément aidé. J'ai aussi tout fait pour m'entretenir, physiquement comme moralement. Nous avions le droit de nous promener dans une cour de 35 m2. Je m'efforçais de faire au moins cinq mille pas par jour pour garder la forme. Et puis, j'ai beaucoup lu. Durant toute ma carrière, je n'ai pris le temps de lire que des livres de sciences politiques ou de relations internationales. Ce passage en prison m'a donné l'occasion de me plonger dans des œuvres que j'avais honte de ne pas avoir découvertes durant ma jeunesse. Par exemple, j'ai lu les éditions intégrales de L'Iliade et de L'Odyssée en turc contemporain. Les deux livres font environ mille pages chacun, sous forme de poésie. J'aime les textes difficiles et j'aime les affronter.

Quelles étaient vos conditions de détention ?Je partageais ma cellule avec deux autres journalistes de Cumhuriyet, le caricaturiste Musa Kart et le rédacteur en chef du supplément, Turhan Günay. Nous n'étions pas maltraités mais nous étions très isolés. Nous n'étions jamais en contact avec les autres détenus. Nous n'avions pas le droit d'écrire ni de recevoir du courrier. Nous ne pouvions voir nos familles qu'une heure tous les deux mois alors que c'est normalement autorisé une fois par mois. Même chose pour nos avocats avec qui nous ne pouvions nous entretenir qu'une fois par semaine, lors d'une entrevue filmée. Tout ça à cause du régime d'état d'urgence. Aujourd'hui, c'est le ministère de la Justice qui décide de tout.

Comment vous êtes-vous tenu informé de ce qui se passait en Turquie pendant tout ce temps ?Je recevais une dizaine de quotidiens chaque jour dont Cumhuriyet. Il y avait aussi une télévision avec vingt-sept chaînes. Mais je n'avais accès qu'aux médias turcs. C'était angoissant car je sais que beaucoup d'entre eux se trouvent sous la pression écrasante du pouvoir politique. Je sais comment les médias proches de l'AKP (NDLR : le parti de Recep Tayyip Erdogan) déforment la réalité et comment la censure ravage la libre circulation de l'information en Turquie. J'étais obligé de faire beaucoup d'efforts mentaux pour imaginer ce que je ratais, mais je n'y arrivais pas. J'avais très peur de passer à côté de certaines informations. Je manquais de perspective, de moyens de comparaison. C'est une atmosphère toxique pour un journaliste.

Comment voyez-vous l'avenir de la Turquie ?On ne peut faire aucune prédiction : tout peut arriver n'importe comment et n'importe quand. La Turquie est devenue un pays absolument imprévisible, alternant entre le bon, le mauvais et le médiocre. Pour l'instant, le pouvoir politique a les moyens de continuer à manipuler l'opinion, mais pendant ce temps, la situation continue de se détériorer...

Un jour, il ne sera plus possible de le cacher.Mais je ne pense pas que notre pays soit dans un état inguérissable. Le peuple n'est pas devenu fou. La société turque est une addition de communautés divisées, mais ces communautés n'ont pas l'intention de se faire la guerre éternellement. Même dans le sud-est du pays, où la situation est très tendue aujourd'hui (NDLR : entre l'armée turque et les indépendantistes kurdes), je pense qu'une issue pacifique est encore possible. Les gens veulent vivre dans un pays stable, prospère et respecté dans le monde entier. C'est notre dénominateur commun.

https://www.lorientlejour.com/article/1089253/kadri-gursel-la-turquie-est-devenue-un-pays-absolument-imprevisible.html

La Turquie fait le ménage dans ses bibliothèquesEurope 1

19h57, le 13 décembre 2017, modifié à 20h14, le 13 décembre 2017

Après le coup d'Etat manqué de juillet 2016, la Turquie continue de faire le ménage pour écarter toute velléité d'opposition. Dernières victimes en date, les livres et plus de 1.000 bibliothèques en Turquie.

Notre première histoire qui concerne la Turquie. La Turquie d’Erdogan, qui n’en finit pas de faire le ménage depuis le coup d’Etat manqué de juillet 2016…

Un très grand ménage, pour écarter toute velléité d’opposition. Je vous rappelle le contexte de ces derniers mois : l’ennemi juré, c’est le prédicateur Fethullah Gülen, théologien retiré de 76 ans, qui vit exilé aux Etats-Unis mais a des millions d’adeptes dans le monde, des réseaux et une influence intellectuelle certaine. Donc tous ceux qui gênaient Erdogan depuis un an et demi ou qui n’étaient pas ouvertement "avec lui" ont été taxés de "gülénistes" et de terroristes avec une gigantesque chasse aux sorcières qui a touché les milieux de l’enseignement, la justice, la police, la culture et les médias… On parle de près de 50.000 personnes incarcérées et plus de 100.000 limogées ou suspendues.

Voilà pour le contexte. Et qui sont alors les dernières victimes de la purge ?

Les livres et les plus de 1.000 bibliothèques de Turquie. Une question a été posée au Parlement, qui a permis de mesurer l’ampleur de la censure qui a été mise en œuvre : le ministre de la Culture a révélé que 140.000 livres avaient été "retirés d’urgence" des bibliothèques !

Quels livres, selon quels critères ?

Tous ceux qui évoquent Gülen et son mouvement évidemment, accusés de faire de la propagande. Egalement tous ceux publiés par la trentaine de maisons d’éditions qui ont été contraintes de fermer par décret gouvernemental. A travers leurs écrits, ce sont les penseurs, les intellectuels turcs qui sont directement visés. Et puis, plus surprenant, les livres du philosophe Louis Althusser ont été retenus comme des "preuves d’actions criminelles". Dans les auteurs bannis on trouve aussi Spinoza ou Camus, accusés d’avoir été "membres d’organisations terroristes". Tout cela en contradiction avec la Constitution turque et décidé au nom de l’état d’urgence en vigueur depuis l’été 2016. Et puis le théâtre est aussi visé. Cette fois au nom de la préservation de la littérature et du théâtre turc. Les compagnies nationales officielles ont fait disparaître de l’affiche tous les auteurs étrangers. Shakespeare, Brecht ou Tchekhov sont, de fait, censurés en Turquie. La culture, surtout lorsqu’elle vient de l’Europe occidentale, gêne le président Erdogan dans son projet de toute puissance.

Deuxième histoire, en Allemagne, où l’on retrouve Hélène Kohl. Chez vous, des pilotes de ligne refusent de faire décoller leur avion. Mais ça n'a rien à voir avec une grève…

Ils évoquent la sécurité à bord. Ils refusent de partir si certains passagers ne sont pas descendus illico de l'appareil. Cela s'est passé 222 fois déjà cette année. Des vols où en fait au moins l'un des passagers était une personne en train d'être expulsée d'Allemagne. On parle là de demandeurs d'asile déboutés et renvoyés dans leur pays d'origine. Les pilotes expliquent qu'il y a déjà eu des cas où ces personnes faisaient des scandales pendant le vol, des vraies crises de colère ou d'angoisse, ce qui compromet la sécurité de tous. A 12.000 pieds, le capitaine est le seul gardien de l'ordre à bord, et donc il a le droit de refuser d’embarquer ces déboutés du droit d’asile. Et donc à 222 reprises, cette année, des pilotes chez Lufthansa ou Eurowings ont fait valoir ce droit. Finalement les avions ont bien décollé mais sans les passagers concernés.

Est-ce que c'est aussi parfois une manière déguisée de s'opposer à ces expulsions ?

Sans le dire oui, évidemment. Les compagnies reçoivent toujours par avance la liste des passagers, et les équipages ont systématiquement un petit entretien avec les étrangers qui vont être expulsés sur leur vol. Pour juger de la situation au cas par cas, explique Lufthansa. On ne leur pose en fait qu'une seule question : "Voulez-vous monter à bord de cet avion avec nous ?" Il suffit que la personne dise "non" pour que la capitaine décide qu’elle reste sur le sol allemand. Il faut noter que ce sont des actes de résistance qui restent assez isolés quand même.

Quelles sont les motivations des pilotes dans ces cas-là ?

Vous savez, l'Allemagne a repris cet automne les expulsions vers l'Afghanistan, désormais officiellement classé dans la liste des pays "sûrs"

par le gouvernement. Un postulat qui est loin de mettre tout le monde d’accord. Quant à la société allemande, elle est vraiment partagée avec une courte majorité en faveur de ces expulsions. Sachant que pour les six premiers mois de cette année, l'Allemagne seule a enregistré plus de demandes d'asile que tous les autres pays de l'Union Européenne.

En bref, avant de refermer ce journal du monde. Lundi soir, a eu lieu une très grande soirée dans un hôtel de Tokyo, une soirée un peu particulière…

L’hôte est un vieil homme d’affaire japonais, Satoru Anzaki, 80 ans et qui a appris récemment qu’il était atteint d’un cancer en phase terminale. Il a donc décidé d’organiser une gigantesque soirée pour célébrer la "fin de sa vie" et s’offrir l’occasion de remercier les gens qui avaient jalonné sa vie. Donc il y avait environ 1.000 invités, lundi soir. La famille, les amis, ses vieux copains d’étude, ses employés et des partenaires de business. Tout ce monde-là rassemblé pour leur dire au revoir. Pour faire en sorte que ce ne soit pas trop mélancolique, il avait fait venir un groupe de danseurs et a essayé de saluer le maximum de ses invités. C’est le concept de la soirée d’adieux.

Autre histoire : ce matin en Australie, un homme convaincu de pédophilie n’a pas pu quitter le pays…

Non il a été bloqué à l’aéroport de Sydney en vertu d’une loi qui rentrait en vigueur aujourd’hui. Une loi très originale puisqu’elle empêche les personnes reconnues coupables de crimes sexuels contre des enfants (il y en a 20.000 en Australie) de voyager sans l’autorisation préalable des autorités. Le but, c’est d’éviter qu’ils aillent faire du tourisme sexuel en Asie du sud-est, en Thaïlande, en Malaisie ou à Bali, où les enfants sont souvent victimes de prédateurs sexuels. Cette loi entre en vigueur un an après la condamnation, en Indonésie, d’un Australien à 15 ans de prison.

Par Sophie LARMOYER

http://www.europe1.fr/emissions/le-journal-du-monde/la-turquie-fait-le-menage-dans-ses-bibliotheques-3520112

TURQUIE/ISRAEL/USA

Jérusalem: en Turquie, les leaders musulmans condamnent la décision de TrumpPar RFI Publié le 13-12-2017 Modifié le 13-12-2017 à 22:14

En Turquie, les pays membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI) se sont réunis ce mercredi à Istanbul, sur invitation du président turc Recep Tayyip Erdogan, pour étudier la réponse à donner à la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël. Les représentants des 57 Etats musulmans se sont finalement

entendus pour reconnaître à la Palestine le droit de choisir le lieu de sa propre capitale et pour lancer un appel aux autres pays du monde. Un résultat somme toute assez mince.

Avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette

Ce sommet extraordinaire n’aura duré que quelques heures. Il s’est finalement conclu par un communiqué en 23 points, qui reconnaît Jérusalem-Est comme la capitale de la Palestine.

Le document invite le reste du monde à faire de même et, sans surprise, dénonce la décision de Donald Trump. Le communiqué demande ainsi à l’ONU de protéger le statut de Jérusalem. Tout au long de la journée, l’hôte du sommet, Recep Tayyip Erdogan, a dénoncé Israël, « un Etat terroriste, un Etat d’occupation ».

Le président palestinien Mahmoud Abbas a, lui, attaqué les Etats-Unis : une puissance partiale qui selon lui ne peut plus jouer de rôle politique dans la région.

Victoire diplomatique pour Erdogan

Mais au-delà des mots, ce sommet annoncé en grande pompe n’a pas su, ou n’aurait pas pu aplanir les rivalités régionales, notamment entre l’Arabie saoudite et l’Iran, et semble avoir accouché d’une souris avec peut-être un seul gagnant : Recep Tayyip Erdogan, qui a ainsi organisé une vaste tribune, pour sa propre personne.

Car c'est une vraie victoire diplomatique, du moins à court terme, pour le président turc, qui s'achète en somme à peu de frais une popularité renouvelée auprès de l'opinion publique : dans les pays arabo-musulmans d'une part, mais aussi et surtout à domicile, puisque la question palestinienne est un sujet sensible qui va même au-delà de l'électorat habituel de son parti l'AKP.

Un peu moins de deux ans avant les prochaines élections législatives et présidentielle, Recep Tayyip Erdogan fait donc le pari de renforcer sa popularité à l'interne avec une politique étrangère très agressive, au risque cependant de déclencher une nouvelle guerre diplomatique avec Israël, et de détériorer des relations déjà exécrables avec les Etats-Unis.

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20171213-jerusalem-turquie-leaders-musulmans-condamnent-decision-trump

Erdogan se pose en champion de l'exaspération des musulmans sur JérusalemLibération

Par Hala Kodmani — 13 décembre 2017 à 18:39 Le chef de l'Etat turc a réuni à Istanbul ce mercredi les leaders du monde arabe, et condamne avec virulence la décision de Donald Trump de reconnaître le troisième lieu saint de l'islam comme capitale d’Israël.

Réunis à Istanbul ce mercredi pour répondre à la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, les chefs d’Etat musulmans n’ont pas lésiné sur les termes pour exprimer leur colère. «Nous rejetons et condamnons fermement la décision irresponsable, illégale et unilatérale du président des Etats-Unis […] Nous considérons cette décision comme nulle et non avenue», lit-on dans le communiqué final publié à l’issue du sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui regroupe 57 pays musulmans.

Initiateur de cette réunion en sa qualité de président en exercice de l’OCI, Recep Tayyip Erdogan y a imprimé sa marque et confirmé sa prétention à être le premier défenseur de Jérusalem, troisième lieu saint pour les musulmans. Dès l’annonce faite par Donald Trump la semaine dernière, le président turc avait déclaré Jérusalem «ligne rouge» et invité ses pairs à se réunir en Turquie. Une double occasion pour lui de mobiliser contre Washington et ses alliés arabes. En froid avec les Américains en raison de leur soutien aux Kurdes syriens dans la bataille contre l’Etat islamique, Erdogan a capitalisé sur l’exaspération du monde arabo-musulman face à la politique pro-israélienne de la Maison Blanche.

«Sabotage»

Trump a «offert Jérusalem comme cadeau au mouvement sioniste comme s’il lui offrait une des villes américaines», a ainsi déclaré Mahmoud Abbas dans un discours d’une rare véhémence à l’ouverture du sommet d’Istanbul. Le chef de l’Autorité palestinienne, qui a répondu tout naturellement à l’invitation du président turc, a vu confirmer par les chefs d’Etat musulmans son idée que Washington «signe son retrait de son rôle de médiateur dans la quête d’un règlement de paix», selon le communiqué de l’OCI. C’est «un sabotage délibéré de tous les efforts visant à parvenir à la paix, [qui] nourrit l’extrémisme et le terrorisme et menace la paix et la sécurité mondiales», ajoute le texte sorti d’Istanbul.

Adoptant l’idée lancée par Erdogan à l’ouverture du sommet, les chefs d’Etat musulmans ont appelé le monde à reconnaître Jérusalem-Est comme capitale d’un Etat palestinien. Une proposition relayée aussitôt à Riyad par le roi Salmane d’Arabie Saoudite à l’ouverture de la session annuelle du Majlis al-Choura, l’assemblée consultative saoudienne. «Les Palestiniens ont le droit de faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent», a déclaré le souverain saoudien. Le gardien des deux premiers lieux saints de l’Islam (La Mecque et Médine) qui se doit de défendre la place de Jérusalem a été doublé par le Président turc dans

cette bataille sur Jérusalem. L’Arabie Saoudite avait fait de l’OCI, créée en 1969 à la suite de l’incendie criminel de la Mosquée al-Aqsa de Jérusalem, un instrument de son influence.

Représenté au sommet d’Istanbul par son ministre des Affaires religieuses, le royaume wahhabite, qui entretient de très bonnes relations avec l’administration Trump, se trouve particulièrement embarrassé par l’affaire de Jérusalem. Le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohamad Ben Salmane, aurait même suggéré à Mahmoud Abbas de renoncer à faire de Jérusalem-Est la capitale du futur Etat palestinien au profit d’Abu Dis, localité située au sud-est de la ville sainte. La nouvelle stratégie saoudienne de rapprochement avec Israël pour s'opposer à l’Iran, devenu l’ennemi numéro un dans la région, est désormais mise à mal par la décision de son allié Trump.

Hala Kodmani

http://www.liberation.fr/planete/2017/12/13/erdogan-se-pose-en-champion-de-l-exasperation-des-musulmans-sur-jerusalem_1616437

RPT-La Turquie tente de mobiliser l'OCI pour Jérusalem-EstChallenges

Par Reuters le 13.12.2017 à 07h52

ISTANBUL (Reuters) - (Répétition: Bien lire "coopération" au deuxième paragraphe.)

La Turquie a exhorté mercredi la communauté internationale à reconnaître Jérusalem-Est comme capitale d'un Etat palestinien.

"Premièrement, l'Etat palestinien doit être reconnu par tous les pays. Nous devons tous nous battre pour cela", a déclaré le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, en inaugurant à Istanbul un sommet extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) consacré à la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale de l'Etat d'Israël.

"Nous devons encourager les autres pays à reconnaître l'Etat palestinien sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale", a ajouté Mevlut Cavusoglu.

Israël a conquis Jérusalem-Est, partie arabe de la ville, lors de la guerre des Six-Jours en 1967 et l'a ensuite annexée, proclamant la ville réunifiée sa capitale. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat.

La Turquie, en tant que présidente en exercice de l'OCI, a convoqué à Istanbul les dirigeants de la cinquantaine de pays composant l'OCI pour définir une réponse commune à la décision de Donald Trump, annoncée il y a une semaine.

L'initiative américaine a indigné nombre de pays musulmans, mais peu de gouvernements sont allés aussi loin que la Turquie qui a averti que cette décision allait plonger le monde "dans un brasier sans fin".

(Daren Butler; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

https://www.challenges.fr/monde/rpt-la-turquie-tente-de-mobiliser-l-oci-pour-jerusalem-est_519712

AZERBAIDJAN

Aliev demande aux pays musulmans d’éviter les relations avec l’ArménieNAM

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a exhorté les pays musulmans à éviter les relations étroites avec l’Arménie, alors qu’il assistait hier à un sommet d’urgence de leurs dirigeants en réponse à la décision des États-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.

S’adressant au sommet d’Istanbul organisé par le président turc Recep Tayyip Erdogan, Aliev a de nouveau dénoncé “l’occupation“ arménienne du Haut-Karabagh et ce qu’il a appelé la destruction des monuments islamiques sur “la terre historique de l’Azerbaïdjan“.

Il a décrit comme « hypocrite » le désir de l’Arménie de forger des liens amicaux avec les États islamiques. “Les musulmans du monde doivent savoir qu’une Arménie qui détruit des mosquées ne peut pas être une amie des pays musulmans“, a-t-il déclaré, selon les agences de presse azerbaïdjanaises.

Aliev n’a pas précisé quelles mosquées azerbaïdjanaises ont été détruites pendant ou après la guerre de 1991-1994 au Karabagh.

Les plus grandes mosquées chiites de la région sont situées dans les villes de Shushi (Shusha) et Aghdam, ravagées par la guerre. Alors qu’ils ont besoin de réparations, elles n’ont pas été démolies après que ces villes passent sous contrôle des forces arméniennes du Karabagh. Au moins l’une d’entre elles a même subi des réparations.

La direction du Karabagh a annoncé la fin de l’année dernière qu’elle avait engagé une société iranienne anonyme pour achever la reconstruction de la mosquée Yukhari Govhar Agha de Shushi datant du 19e siècle.

Dans son discours, Aliev a également remercié les pays composant l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) pour soutenir la position de l’Azerbaïdjan sur le conflit du Karabagh. Trois d’entre eux - la Turquie, l’Arabie saoudite et le Pakistan - refusent d’établir des relations diplomatiques avec l’Arménie par solidarité avec l’Azerbaïdjan.

Une déclaration conjointe adoptée par les dirigeants des États membres de l’OCI lors d’un sommet de 2016 a qualifié l’Arménie d’« agresseur » et a appelé à davantage de mesures « coercitives » qui aideraient l’Azerbaïdjan à reprendre le contrôle du Karabagh. Le gouvernement arménien a répondu en accusant le bloc musulman de “déformer complètement l’essence du conflit du Haut-Karabagh“.

L’Arménie, en majorité chrétienne, entretient des relations cordiales avec certains Etats membres de l’OCI, notamment l’Iran voisin. Ce dernier entretient des relations difficiles avec l’Azerbaïdjan.

jeudi 14 décembre 2017,Claire ©armenews.com

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ANTISEMITISME

Manifestations : l'Allemagne condamne les débordements antisémitesFrance 2France Télévisions

Mis à jour le 13/12/2017 | 22:37publié le 13/12/2017 | 21:28

Après la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale israélienne, des manifestations ont lieu notamment en Allemagne, marquées par des débordements antisémites que le gouvernement a condamnés.

Au pied de la porte de Brandebourg, à Berlin, vendredi 8 décembre, ils étaient plusieurs centaines à manifester contre Israël et contre la décision

des États-Unis de transférer leur ambassade à Jérusalem. Mais très vite, la manifestation dégénère. Un drapeau israélien est brûlé. Certains scandent des slogans comme "mort aux juifs". Un autre manifestant fait le salut nazi.

"Nous refusons toute forme d'antisémitisme"

En Allemagne, ces images ne cessent de faire réagir, jusqu'au plus haut niveau de l'État. "Nous refusons toute forme d'antisémitisme, de xénophobie. Rien ne peut justifier de tels actes et pas plus la reconnaissance par certains de Jérusalem comme capitale d'Israël. Nous mettons tout en oeuvre pour nous y opposer, avec tous les moyens de l'État de droit", a réagi Angela Merkel. Mardi 12 décembre, une cérémonie était organisée pour célébrer la fête juive de Hanouka. L'antisémitisme, les participants à la cérémonie sont nombreux à l'avoir vécu dans leur quotidien.

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/allemagne/manifestations-l-allemagne-condamne-les-debordements-antisemites_2513529.html

GENOCIDE DES TUTSI

Vidéo - génocide des Tutsis au Rwanda, trous de mémoire à la françaiseTV5 MondeReportage : Sophie Roussi, Martin Vandenbossche, Fred RassinouxPour que toute la lumière soit faite sur le génocide rwandais. L'organisation Survie saisit ce jeudi 14 décembre la Cour européenne des droits de l'Homme. Après avoir épuisé tous les recours, elle espère toujours obtenir l'accès aux archives françaises pourtant déclassifiées. En attendant, Survie a mené une nouvelle action ce mercredi 13 décembre 2017.13 déc 2017Mise à jour 13.12.2017 à 18:27

A la main, une clef symbolique : celle qui pourrait permettre d'ouvrir le solide verrou qui ferme l'accès aux archives de la période François Mitterrand.Les membres de l'associaiton Survie se rendent à l'institut François Mitterrand à Paris pour rencontrer la mandataire des archives de l'ancien président... C'est cette personne morale qui peut accepter ou refuser l'accès à des documents pourtant déclassifiés.

C'est une personne privée, désignée par François Mitterrand à l'époque qui garde le droit d'autoriser, ou non, à telle ou telle personne, la consultation des documents. Elle fait cette autorisation de façon arbitraire.

François Graner, chercheur, membre de Survie

La porte se ferme

Le culte du secret renforce la suspicion la curiosité sur le rôle de la France pendant le génocide des Tutsis au Rwanda. Mais le chercheur François Graner entend aller plus loin et saisir en tant que citoyen la Cour européenne des droits de l'homme ce jeudi 14 décembre. Ultime recours après avoir fait appel au Conseil constitutionnel français qui n'a rien eu à redire quant à cette spécificité française du secret. "C'est un dossier qui doit pouvoir intéresser la Cour européenne des droits de l'Homme, estime François Graner, car ce sont des magistrats du monde entier et pas seulement des politiciens français. Dans ce genre de dossier, ils ont toujours donné raisons aux gouvernés qui voulaient un débat public, plutôt qu'aux gouvernants qui voulaient protéger leurs secrets". 

Le dossier Rwanda n'est pas le seul à souffrir de zones d'ombre. Récemment, le président Macron a annoncé son intention de faire déclassifier les documents liés à l'assassinat de l'ancien président burkinabé Thomas sankara. L'occasion pour les associations de demander une évolution de la notion de secret défense. Pour que l'ouverture des archives soient réelle, concrète, et ne reste pas seulement un effet d'annonce.

► Le site de l'association Survie https://survie.org/

Mise à jour 13.12.2017 à 18:27

http://information.tv5monde.com/afrique/video-genocide-des-tutsis-au-rwanda-trous-de-memoire-la-francaise-209011

La France aurait contribué au génocide au Rwanda13/12/2017 Mise à jour : 14 décembre 2017 |

Métro Montréal

Par Ignatius Ssuuna The Associated Press

KIGALI, Rwanda — Un nouveau rapport commandé par le gouvernement du Rwanda accuse la France d’avoir fourni des armes et d’avoir protégé les responsables du génocide de 1994, durant lequel 800 000 personnes ont été tuées. Une position qui vient intensifier la querelle entre ce petit pays d’Afrique de l’Est et son ancien bienfaiteur.

Le rapport produit par la firme américaine Cunningham Levy Muse cite des preuves qui démontreraient une présumée complicité de la France avant,

pendant et après le génocide commis par des extrémistes hutus contre les Tutsis et des Hutus modérés.

Selon le document, les autorités françaises ont accueilli certains suspects du génocide et auraient bloqué des démarches visant à les traduire en justice.

Pour la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, ce rapport est un résumé accablant de la conduite des autorités françaises durant le génocide.

Dans une déclaration transmise à l’Associated Press, le ministère français des Affaires étrangères a dit «prendre note» du rapport rédigé par la firme d’avocats «à la demande des autorités rwandaises».

La déclaration soutient que la France est «entièrement engagée à poursuivre en justice ceux qui ont participé» au génocide rwandais. La France précise que son système judiciaire a déjà condamné plusieurs individus et qu’il continue d’étudier plusieurs autres dossiers.

Ce nouveau document souligne les relations de plus en plus tendues entre la France et le président rwandais Paul Kagame, qui a récemment rappelé son ambassadeur en France.

L’an dernier, le Rwanda a rendu publique une liste de 22 responsables militaires français qu’il accuse d’avoir participé à la planification et à l’exécution du génocide, dont le général Jacques Lanxade, chef d’état-major des armées de la France d’avril 1991 à septembre 1995.

La liste a été publiée après que des enquêteurs français eurent décidé de rouvrir l’enquête sur l’écrasement d’avion qui a tué le président rwandais Juvénal Habyarimana et déclenché le génocide. Des extrémistes de la majorité hutue blâmaient la minorité tutsie pour la mort du président, un Hutu.

La cause de l’écrasement représente toujours une question litigieuse. L’équipage de l’avion était français.http://journalmetro.com/monde/1289974/la-france-aurait-contribue-au-genocide-au-rwanda/

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Turkish intellectuals refuse to make apologies for Artsakh visitTert.am

10:53 • 08.12.17

The Turkish intellectuals who visited Nagorno-Karabakh (Artsakh) in September have denied recently published reports that they are facing a criminal proceeding, Agos reports.

In recent comments to the publication, Sait Cetinoglu, Ufuk Uras, Ali Bayramoglu and Erol Katırcioglu said they only responded to Turkey’s Justice Ministry as part of an investigation launched by the Azerbaijani law enforcement authorities. “They haven’t instituted any criminal case against us; neither have we been interrogated for the visit to Artsakh,” they said.

The intellectuals added that they explained the reasons of the visit in a separate letter sent to Azerbaijani top leaders. “But we didn’t apologize to the country’s leadership. We only stated that we frequently visit conflict zones for first-hand information on the ground. We didn’t use such words as ‘our apologies’ or ‘forgive us’. Turkish Foreign Minister Mevlut Chavushoglu asked us to do that but we refused to,” they said.

All the three, who visited Artsakh on September 22 as part of a trip to Armenia, are accused of ‘illegally crossing Azerbaijan’s state border’. They were later included on the international wanted list.

http://www.tert.am/en/news/2017/12/08/turkey/2559973

Five defendants released on probation over Hrant Dink murderArmradio

17:40, 08 Dec 2017Siranush Ghazanchyan

An Istanbul court on Dec. 8 ordered the release on probation of five suspects implicated in the murder of Turkish-Armenian journalist Hrant Dink in 2007, state-run Anadolu Agency has reported.

During the 15th hearing of the case, in which a total of 85 defendants are being tried, the Istanbul 14th High Criminal Court ordered the release of Bekir Yokuş, Ecevit Emir, Emre Cingöz, Hacı Şerif Şimşek and Şeref Ateş, all of whom were serving as intelligence officers in the Istanbul Gendarmerie at the time of Dink’s murder.

The court ordered their release predominantly on the strength of an Oct. 10 report released by the Forensic Institute, which stated that their DNA was not present at the Şişli murder scene, though time already served in prison was another factor.

The ruling imposed a travel ban on the five and ordered the continued arrest of 11 other defendants in line with the current status of the evidence.

Separately, the court also accepted a request by the Dink family lawyer to investigate whether the journalist’s phone had been previously tapped.The court adjourned the next hearing to Jan. 29, with the case set to continue on Jan. 30, Feb. 1 and Feb. 2, 2018.Dink, 52, was shot dead with two bullets to the head in broad daylight outside the offices of Agos in central Istanbul.

Samast, then a 17-year-old unemployed high-school dropout, confessed to the murder and was sentenced to almost 23 years in jail in 2011.However, the case escalated into scandal after it emerged that security forces had been aware of a plot to kill Dink but failed to act.http://www.armradio.am/en/2017/12/08/five-defendants-released-on-probation-over-hrant-dink-murder/

Dossier du Collectif VAN - #FreeOsmanKavala ! Liberté pour #OsmanKavala !

Dossier du Collectif VAN - #FreeOsmanKavala ! Liberté pour #OsmanKavala ! http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=97568

Nota CVAN : Liberté pour #OsmanKavala en cliquant sur le bandeau animé (colonne de gauche, en-haut des petits bandeaux animés). Le bandeau #FreeOsmanKavala, situé sous chaque visuel de notre site, est un appel du Collectif VAN à libérer Osman Kavala, injustement incarcéré en Turquie depuis le 1er novembre 2017.

RUBRIQUE AGENDARASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS-

SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - "Contes d'Arménie", un nouvel album-jeunesse pour Noël

L'album-jeunesse Contes d'Arménie vient de paraître ce vendredi 24 novembre 2017 aux Éditions Cipango. Il a été illustré par Séta Papazian dont on connaît déjà les précédents ouvrages : L'Alphabet Arménien (1977), La Goutte de miel (Éditions Parenthèses en 1980 - Médaille d'Argent à la Foire Internationale du Livre de Leipzig,

ouvrage réédité chez Cipango en 2015 - Mention Coup de cœur de la BnF) et La Reine Anahide (2007).

Descendante par son arrière-grand-mère maternelle Sophie Hovnatanian, d’une dynastie de célèbres peintres arméniens originaires d’Akoulis (Nakhitchevan), Séta Papazian espère mettre à la portée des jeunes générations, un art pictural inspiré des riches traditions iconographiques arméniennes dont elle est une amoureuse inconditionnelle. Artiste engagée, elle envisage la transmission de son héritage culturel comme un acte de résistance.

Les enfants découvriront dans Contes d'Arménie - ouvrage de 42 pages illustrées - trois célèbres histoires empruntées au patrimoine culturel des contes arméniens de Hovhannès Toumanian (1869/1923) et adaptées en français par Ester Mann : Kikos, L'homme stupide et Nazar le Brave. Trois récits liés par l'humour et la puissance de l'imagination et portés par les illustrations vives et joyeuses de Séta Papazian. Voici un livre pour enfants à mettre dans la hotte du Père Noël !

Sur commande chez tous les bons librairesPrix de vente 14€

ISBN : 9791095456049

Titre : CONTES D'ARMÉNIE Auteure : ESTER MANN Auteure illustratrice : SETA PAPAZIAN Distributeur : DAUDINÉditeur : EDITIONS CIPANGO Site des Éditions Cipango

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97641

Agenda - Paris: Le mois de décembre à la Péniche Anako

Agenda - Paris: Le mois de décembre à la Péniche Anako - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu au mois de décembre 2017 à la Péniche Anako. La Péniche Anako est amarrée à Paris, Bassin de la Vilette, Face au 61, quai de la Seine, 75019 Paris, Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

Péniche Anako ______________________________

Jam Orientale

le vendredi 15 décembre 2017 à 20 h 00

Jam session

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Péniche Anako Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès

Lire aussi :

Agenda - La Ville de Paris veut couler la péniche des cultures du monde

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97103

https://penicheanako.org/agenda/2017-12

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97697

Agenda - Sortie du film "La Promesse ("The Promise") à partir du mercredi 29 novembre

Agenda - Sortie du film "La Promesse ("The Promise") à partir du mercredi 29 novembre - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Sortie tant attendue du film "La Promesse ("The Promise", 2h13) de Terry George avec Oscar Isaac, Christian Bale, Charlotte Le Bon, Angela Sarafyan, Tom Hollander, James Cromwell, Jean Reno... Musique de Gabriel Yared. Synopsis : 1914, la Grande Guerre menace d’éclater tandis que s’effondre le puissant Empire Ottoman. À Constantinople, Michael, jeune étudiant en médecine arménien et Chris, reporter photographe américain, se disputent les faveurs de la belle Ana. Tandis que l’Empire s’en prend violemment aux minorités ethniques sur son territoire, ils doivent unir leurs forces pour tenir une seule promesse : survivre et témoigner.

Armenoscope

A partir du mercredi 29 novembre La promesse ("The Promise")

Sortie tant attendue du film "La Promesse ("The Promise", 2h13) de Terry George avec Oscar Isaac, Christian Bale, Charlotte Le Bon, Angela Sarafyan, Tom Hollander, James Cromwell, Jean Reno... Musique de Gabriel Yared. Synopsis : 1914, la Grande Guerre menace d’éclater tandis que s’effondre le puissant Empire Ottoman. À Constantinople, Michael, jeune étudiant en médecine arménien et Chris, reporter photographe américain, se disputent les faveurs de la belle Ana. Tandis que l’Empire s’en prend violemment aux minorités ethniques sur son territoire, ils doivent unir leurs forces pour tenir une seule promesse : survivre et témoigner.

Bande annonce :

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=238649.html

http://www.armenoscope.com/agenda/activite.asp?num=7273&type_info=ponctuelle

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97644

Agenda - Les Journées de l'Artsakh en France

Agenda - Les Journées de l'Artsakh en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les Journées de l'Artsakh en France seront inaugurées ce 21 novembre, et c'est la ville de Villeurbanne qui nous fait l'honneur d'ouvrir la marche avec un programme composé d'œuvres inédites, remarquablement sincères et émouvantes, sur l'Artsakh d'aujourd'hui. A travers les manifestations prévues, le pays se révèle plein de vie et d'espoir, étonnant d’authenticité et de jeunesse, d’une fraîcheur inaltérée et d’une beauté intacte. Soyez nombreux à venir y assister pour qu’ensemble nous fassions de ces journées un véritable succès populaire rendant hommage à un peuple qui porte au pinacle les valeurs de paix et de solidarité.

Valence

Les Journées de l’Artsakh arrivent à Valence et dans le département de la Drôme avec deux magnifiques expositions photo et graphique, la projection au fameux Lux du documentaire « Nous sommes nos Montagnes » d’Arnaud Khayadjanian, la ville de Chouchi et le Jingalov Hats en invités d’honneur du marché de Noël de Bourg-lès-Valence et le concert exceptionnel d’André Manoukian quartet à la Comédie de Valence. 17 jours de rassemblement, de solidarité, d’émotions vives et de joie partagées ! Venez nombreux!

Lancement des journées de l’Artsakh dans la Drôme, à Valence et Bourg-lès-Valence

Afin de porter haut les valeurs universelles que sont la paix, la fraternité et la liberté, les Journées de l’Artsakh seront célébrées au Conseil départemental de la Drôme, à Valence et Bourg-lès-Valence du 30 novembre au 17 décembre 2017.

Très engagé aux côtés du peuple de l’Artsakh depuis la signature d’une charte d’amitié avec la capitale de ce pays (Stepanakert), au printemps 2015, Nicolas Daragon, maire de Valence, se réjouit de célébrer les journées de l’Artsakh : » La célébration des Journées de l’Artsakh à Valence vient consolider les liens d’amitié et de partenariats jusqu’alors noués entre nos deux communes. Organisées simultanément par Valence, Bourg-lès-Valence et par le Conseil départemental de la Drôme, ces Journées auront pour principaux objectifs d’éveiller les consciences et d’offrir à voir toute la diversité comme la grande richesse de ce pays,

encore trop méconnu… « .

Dîner de lancement des Journées de l’Artsakh à Valence le jeudi 30 novembre à 20h au Centre culturel de l’UGAB, 6 rue Faventines, 26000 Valence.

Afin de souligner la richesse et l’essor de ce pays, de nombreuses manifestations culturelles seront ensuite organisées dans le département de la Drôme, à Valence et Bourg-lès-Valence :

« Une exposition photographique : » Artsakh, l’âme d’un pays » par Yvan Travert (agence akg-images)

Du vendredi 1er décembre (18h30) au dimanche 17 décembre 2017 à l’Espace Jeanne de Flandreysy, Square Charles Aznavour, 26000 Valence

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Artsakh, l'âme d'un pays, photos de Yvan Travert à l'Espace Jeanne de Flandreysy, Valence, du 1/12 au 17/12/17

Parmi les photographes représentés par l'agence photo akg-images, le nom d'Yvan Travert s'est imposé avec évidence lorsqu'il a fallu choisir celui qui pourrait réaliser le reportage photographique destiné à être exposé dans le cadre des Journées de l'Artsakh en France.

Reporter-photographe depuis une quarantaine d'années, il s'intéresse depuis longtemps à l'Arménie et a publié en 2007 aux Editions du Patrimoine avec Raymond Kévorkian un ouvrage de référence sur l'art sacré arménien « Lumière de l'Arménie chrétienne ».

Mais c'est surtout son grand travail sur les peuples qui luttent pour préserver leurs traditions et leur mode de vie dans un contexte géopolitique difficile, qui le prédestinait à faire ce reportage. Son enthousiasme pour explorer l'Artsakh, qu'il avait brièvement visité dans le cadre de son livre il y a dix ans, fut immédiat.

La cohabitation sur un territoire d'une culture millénaire, de la langue arménienne, des réminiscences de l'époque soviétique et de la guerre contre l'Azerbaïdjan ne pouvait que fasciner un photographe habitué aux pays riches de leur histoire complexe. Que dire alors de cette nature montagneuse, rugueuse et boisée qui forge le caractère des Artsakhiotes et qui était faite pour inspirer Yvan Travert.

Mais, il s'agissait d'abord et avant tout pour le photographe de partir à la rencontre des hommes et des femmes, jeunes et moins jeunes, urbains et ruraux, sur leur lieu de travail ou de loisirs, aux offices religieux ou lors de festivités pour donner à voir la diversité de l'Artsakh.

Yvan Travert a ramené plusieurs centaines de photos parmi lesquelles il a fallu retenir trente images pour cette exposition. A travers cette sélection, nous avons cherché à trouver un équilibre entre des vues de paysage, de patrimoine, des scènes de vie et des portraits, comme autant de « petits bouts d'Artsakh », autant de fenêtres sur un pays à découvrir.

Chaque image a été choisie à titre exemplaire, pour évoquer tout un monde qui s'ouvre au-delà des photos. Chacune d'entre elles a des qualités artistiques, documentaires ou émotionnelles pouvant susciter l'intérêt, la curiosité, l'empathie et l'imagination - dans le but de créer un lien avec ce qui est lointain et finalement si proche.

Puisse cette exposition révéler une parcelle de l'âme de ce pays en quête de reconnaissance. Ulrike Haussen, commissaire de l'exposition

Pratique Du vendredi 1er décembre (18h30) au dimanche 17 décembre 2017 à l'Espace Jeanne de Flandreysy, Square Charles Aznavour, 26000 Valence

Ulrike Haussen Lundi 27 Novembre 2017

http://www.arts-spectacles.com/Artsakh-l-ame-d-un-pays-photos-de-Yvan-Travert-a-l-Espace-Jeanne-de-Flandreysy-Valence-du-1-12-au-17-12-17_a13157.html

http://www.haut-karabagh.com/?p=200http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97466

Agenda : Chrétiens d'Orient. 2000 ans d'histoire | Institut du monde arabe

Agenda : Chrétiens d'Orient. 2000 ans d'histoire | Institut du monde arabe - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 26 septembre au 14 janvier, l'Institut du monde arabe accueille une exposition « Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire ». L'exposition éclaire l'histoire d'une communauté plurielle et son rôle majeur au Proche-Orient, aux plans tant politique et culturel que social et religieux. Au fil du parcours, des chefs-d'œuvre du patrimoine chrétien sont à découvrir, dont certains montrés en Europe pour la première fois.

Publié le 25 septembre 2017

Institut du monde arabe

Expositions

Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire

26 septembre 2017 - 14 janvier 2018

Adresse : 1 Rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris France

Réservez vos billets ICI https://billetterie.imarabe.org/selection/timeslotpass?productId=101090640535&lang=fr

L'exposition « Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire » éclaire l'histoire d'une communauté plurielle et son rôle majeur au Proche-Orient, aux plans tant politique et culturel que social et religieux. Au fil du parcours, des chefs-d'œuvre du patrimoine chrétien sont à découvrir, dont certains montrés en Europe pour la première fois.

Né à Jérusalem, le christianisme s’est rapidement diffusé à tout le Proche-Orient : il s'est implanté en Egypte et dans les actuels Liban, Syrie, Jordanie et Irak. Tout au long de l’Histoire, les chrétiens ont joué un rôle majeur dans le développement politique, culturel, social et religieux de cette région du monde.

Cette place singulière est ici mise en lumière au travers de périodes charnières : installation du christianisme religion d’Etat, conciles fondateurs, conquête musulmane, essor des missions catholiques et protestantes, apport des chrétiens à la Nahda (renaissance arabe), renouveau des XXe et XXIe siècles. L'accent est également mis sur la vitalité actuelle des communautés chrétiennes du monde arabe, troublée par l’actualité récente.

Formidable diversité

Au fil du parcours, l’accent est mis sur la formidable diversité du christianisme, avec ses Eglises copte, grecque, assyro-chaldéenne, syriaque, arménienne, maronite, latine et protestante : chaque facette du christianisme oriental dans ses dimensions orthodoxe et catholique a sa place dans l’exposition.

Le parcours est jalonné d’œuvres patrimoniales majeures, dont de nombreux chefs-d’œuvre encore jamais montrés. Certains ont été prêtés

pour l’occasion par les communautés elles-mêmes. Entre autres merveilles, les Évangiles de Rabula, un célèbre manuscrit enluminé syriaque du VIe siècle, et les premiers dessins chrétiens connus au monde, de Doura-Europos en Syrie, datant du IIIe siècle.

Cartes, maquettes, documentaires et archives diplomatiques mettent ces œuvres en perspective. A la clé : donner au visiteur la pleine mesure de l’implication des chrétiens d’Orient dans la vie culturelle, politique et intellectuelle du monde arabe.

L'exposition sera montrée au MUba Eugène Leroy, musée des beaux-arts de Tourcoing, du 17 février au 5 juin 2018.

L’Institut du monde arabe remercie chaleureusement les autres mécènes de l’exposition :

Docteur Nader Riad et Monsieur Raouf Abdel Messih

https://www.imarabe.org/fr/expositions/chretiens-d-orient-deux-mille-ans-d-histoire

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97164

Agenda - Toulouse : Soirée autour des génocides du XXe siècle

Agenda - Toulouse : Soirée autour des génocides du XXe siècle - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre de la Journée de lutte contre le fascisme et l’antisémitisme, jeudi 9 novembre, l'Espace diversités laïcité invite les Toulousains à participer à une table ronde proposée par le Mémorial de la Shoah sur le thème : "génocides du XXe siècle ; approches comparées". En janvier, le Centre Alban Minville accueillera une exposition du 8 janvier au 27 février 2018 sur le sujet conçue par le Mémorial de la Shoah. Le XXe siècle fut marqué par la volonté de certains pouvoirs en place de procéder à l’anéantissement physique et programmé d’un groupe humain. Cette exposition propose une approche comparée des trois génocides unanimement reconnus du XXe siècle : le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman, le génocide des Juifs d’Europe, et celui des Tutsi au Rwanda. Engagé depuis plus de dix ans dans la connaissance et la prévention des génocides, le Mémorial de la Shoah propose ici une exposition à vocation pédagogique, offrant à tous et à toutes les clefs de compréhension de ces processus qui mènent à la destruction d’un

peuple. Un outil de vigilance pour le présent et pour l’avenir. Vernissage le mardi 16 janvier à 18 h.

Mairie de Toulouse

Exposition "Les génocides du XXe siècle" en 2018

du 8 janvier au 27 février 2018 au Centre culturel Alban Minville

Le Mémorial de la Shoah a conçu, en 2014, une exposition intitulée "Les génocides du XXe siècle".

Souvent appelé "Siècle des génocides"», le XXe siècle fut marqué par la volonté de certains pouvoirs en place de procéder à l’anéantissement physique et programmé d’un groupe humain.

Cette exposition propose une approche comparée des trois génocides unanimement reconnus du XXe siècle : le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman, le génocide des Juifs d’Europe, et celui des Tutsi au Rwanda.

Du grec "genos" (clan, groupe) et du latin "caedere" (tuer), le mot génocide, inventé fin 1943 par Rafael Lemkin, juriste juif polonais réfugié aux États-Unis, revêt une signification juridique bien précise et en cela se différencie des autres crimes de masse. « Nettoyage ethnique », « ethnocide », « politicide », crimes contre l’humanité…tous sont des infractions au droit pénal international d’une extrême gravité, mais ne sont pas de même nature. Si toutes les souffrances se valent, chaque crime de masse a sa logique et son mobile propre.

Engagé depuis plus de dix ans dans la connaissance et la prévention des génocides, le Mémorial de la Shoah propose ici une exposition à vocation pédagogique, offrant à tous et à toutes les clefs de compréhension de ces processus qui mènent à la destruction d’un peuple. Un outil de vigilance pour le présent et pour l’avenir.

Cette exposition va intégrer le catalogue de prêts d’expositions de l’Espace diversités laïcité. Quelques panneaux seront présentés lors de la table ronde du jeudi 9 novembre.

Centre culturel Alban Minville 1, place Martin Luther King 31 100 Toulouse

Vernissage le mardi 16 janvier à 18 h

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97515

Agenda - La Ville de Paris veut couler la péniche des cultures du mondeAgenda - La Ville de Paris veut couler la péniche des cultures du

monde - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Amarrée sur le Bassin de la Villette, la Péniche ANAKO a accueilli depuis 2009 "des centaines d’artistes et des milliers de visiteurs, autour de concerts, jams, expositions et conférences, mettant en valeur les cultures du monde entier". Elle est notamment devenue l'un des rares lieux où Turcs et Arméniens de France se sont côtoyés intelligemment autour de la thématique sensible du génocide arménien, des réparations, de la justice, mais aussi et surtout de la culture. Fenêtre sur la diversité, la Péniche ANAKO est pourtant condamnée à cesser ses activités le 1er janvier 2018, son dossier (tout comme celui de la Péniche Cinéma) n’ayant pas été retenu par la Ville de Paris, à l'issue de l'appel d’offre visant à redistribuer les emplacements du secteur à des candidats commerciaux nettement plus "bankables". La pétition lancée en juillet 2017 indique que "cette décision revient à faire disparaître une association dont la mission est unique", bien au-delà de la diaspora arménienne qui en avait fait l'un de ses lieux de rencontre favoris. Vous aussi, signez et diffusez la pétition en ligne sur Change.org : elle a déjà dépassé les 11800 signatures (jeudi 14 septembre à midi) et sera adressée à Anne Hidalgo.

Rappelons que la Mairie de Paris accueille la communauté arménienne tous les 24 avril à l'Hôtel de Ville, dans le cadre des cérémonies de commémoration du génocide arménien. Sensibilisée à cette question, Anne Hidalgo ne peut donc ignorer que l'année 1915 n'a pas uniquement signé l'extermination du peuple arménien. C'est également toute une culture qui a été engloutie sur ordre du gouvernement Jeune-Turc. La Maire de Paris ne peut décemment pas apposer sa signature en-bas d'un document qui acte la condamnation d'un lieu contribuant à faire revivre cette culture, et généreusement ouvert aux cultures du monde. Une épicerie flottante appartenant au groupe Carrefour (qui ne manque pas d'emplacements dans la capitale !) ne peut pas, ne doit pas remplacer une péniche culturelle telle qu'ANAKO.

Non, la Ville de Paris ne peut couler la Péniche ANAKO qui illustre si bien la devise de Paris, "Fluctuat nec mergitur".

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Email: [email protected] http://www.collectifvan.org

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Sauvons la Péniche ANAKO

Change.org

Péniche ANAKO en péril !

Signez la pétition ICI

https://www.change.org/p/mairie-de-paris-sauvons-la-p%C3%A9niche-anako

Cher(e)s ami(e)s,

Depuis 2009, la Péniche ANAKO a accueilli des centaines d’artistes et des milliers de visiteurs autour de concerts, jams, expositions, et conférences mettant en valeur les cultures du monde entier. Elle se retrouve aujourd’hui en grand danger.

La Ville de Paris a cette année organisé un appel d’offre afin de redistribuer les emplacements du Bassin de la Villette. Malheureusement le dossier de la Péniche ANAKO n’a pas été retenu ; nous avons reçu début juillet une lettre nous invitant à “organiser le départ de la péniche de Paris”. N’ayant à notre disposition aucun emplacement pour la péniche à partir de janvier 2018, nous nous voyons sommés de préparer la fin de nos activités.

Cette décision revient à faire disparaître une association dont la mission est unique.

ANAKO, la “Péniche des cultures du monde”, a œuvré sans relâche pour créer des rencontres et un engouement autour de cultures minoritaires menacées de disparition. Les cultures de plus de 75 pays ont été représentées dans la programmation de la Péniche ANAKO depuis sa création, ce qui a permis de formidables transmissions multiculturelles et des expériences musicales et artistiques difficiles à trouver ailleurs. La Péniche ANAKO est aussi un lieu de création phénoménale. Ses jams orientales et ses jams bluegrass (des événements mensuels) ont été l’occasion de rencontres, d’improvisations, et de créations véritablement uniques, la jam n’étant pas un style d’événement très commun en France. La Péniche ANAKO est enfin un lieu où la diaspora arménienne de France a pu se réunir et diffuser sa culture et son histoire.

Tout ce travail est aujourd’hui menacé. Et cette situation est d’autant plus regrettable que la Ville de Paris a retenu, à la place de la Péniche ANAKO et d’autres péniches indépendantes, les candidatures déposées par des

organisations (dont un géant de la grande distribution) qui ont déjà de nombreux locaux à travers Paris. La survie de leur mission culturelle et artistique (si elles en ont une) ne dépend donc absolument pas de leur obtention d’un emplacement sur le Bassin de la Villette.

Nous demandons donc que la Ville de Paris revienne sur cette décision. Il est impératif que la Péniche ANAKO puisse continuer son travail de transmission et de création au vu de la communauté active et motivée qu’elle a construite depuis 2009.

penicheanako.org

https://www.facebook.com/peniche.anako/

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Signez aussi la pétition en soutien à la Péniche Cinéma qui subit le même sort !

C'est la péniche cinéma qu'on assassine

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Voir ICI l'agenda de la Péniche Anako pour septembre et octobre 2017

La presse en parle !

Marianne • Le Parisien • BFMTV • VivreParis.fr • Le Canard Enchaîné (no 5052) • lebonbon.fr • France3-régions • grazia.fr • Télérama-Sortir (no 3529) • Et Le Parisien encore ! • France Bleu

https://www.change.org/p/mairie-de-paris-sauvons-la-p%C3%A9niche-anako

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97103

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

EphéméridesLa rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

SITES INTERESSANTSVisitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences.

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Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques !

Rubrique News Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones - est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et Twitter.

Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1

Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

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Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1

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Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir

Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.

Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.frEmail : [email protected] [email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

CNEWS - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions Radio :

France Inter www.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

RMCwww.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0