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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2015 : 100e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 100 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Vendredi 29 mai 2015 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN . Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 avril 2015 : 100e anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc100 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Vendredi 29 mai 2015

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.orgRubrique Info Collectif VAN :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIREInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture!

Le Collectif VAN au CRIDF : « 2015 est l'An 1 de notre résistance » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Sur le front de la minimisation, de la justification et de la négation du génocide arménien, qui est celui sur

lequel le Collectif VAN travaille depuis 2004, il nous reste de nombreux combats à mener, au-delà de ce Centenaire. La particularité de la négation du génocide arménien est que, contrairement au négationnisme de la Shoah, ce déni-là est porté et promu par un Etat, une Turquie puissante, héritière du Crime, impunie à ce jour, et qui use de menaces et de chantages dans toutes les institutions internationales pour imposer son négationnisme étatique." Texte de l’intervention de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, lors du dernier panel de la Journée Régionale de commémoration "Il y a 100 ans, le génocide des Arméniens : et maintenant ?" qui s’est tenue le mercredi 27 mai 2015 au Conseil Régional d'Ile-de-France et à la Pagode, à l’initiative du Mouvement Antiraciste Européen EGAM avec le concours d’Evropa Film Akt.

Génocide arménien : La société turque vit dans le déni quotidien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Ayse Gunaysu explique pourquoi, malgré le fait que le génocide arménien ne soit plus un tabou pour la société civile turque et que les mots utilisés par l’État pour évoquer l’évènement aient évolué, le discours négationniste du gouvernement turc reste inchangé. Elle souligne également le fait que la négation du génocide concerne toute la société turque qu’elle qualifie de « société du déni ». Après avoir énuméré les raisons pour lesquelles les Turcs devraient avoir honte, elle analyse les raisons qui poussent la société à éviter ce sentiment. Enfin, elle revient sur la possible présence renforcée du parti HDP au parlement et l’espoir que cela crée chez certains de voir bientôt la justice rétablie." Le Collectif VAN vous invite à lire cette interview avec Ayse Gunaysu, activiste des Droits de l'Homme en Turquie, publiée sur le site Repair le 28 mai 2015.

Déclarations autour du Musée arménien de France Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Inauguré en 1953 dans l’Hôtel d’Ennery, à Paris, ce musée abrite l’une des plus belles et des plus grandes collections d’art arménien en Europe. Ces précieux souvenirs et reliques sauvés par la diaspora arménienne après le génocide représentent 3 000 ans d’histoire. Ces collections réunies par les survivants du génocide de 1915 ont été reconnues d’utilité publique. Or, à l’heure où tous les pays commémorent le centenaire du génocide arménien, le musée est tout simplement fermé." Le Collectif VAN publie ici le texte du voeu relatif au Musée arménien de France et à ses collections, déposé au Conseil de Paris par le groupe UMP le 27 mai 2015, ainsi que la déclaration concernant le statut du musée faite à l'Assemblée nationale lors de la première séance du mercredi 13 mai 2015.

Prix Europa Nostra : Aidons l’Eglise arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir à gagner Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "L’église arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir s’est vu décerner le Prix 2015 de l'UE pour le patrimoine culturel. Aidons l’Eglise arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir, restaurée grâce à la diaspora arménienne et aux autorités kurdes locales, à gagner le Prix du Public Europa Nostra. Lors de la cérémonie, sept des gagnants sélectionnés seront nommés lauréats du

Grand Prix, et recevront € 10 000 chacun ; l’un d’eux recevra le Prix “Choix du Public”, suite à un vote en ligne organisé par Europa Nostra. Le lien pour le sondage en ligne est http://vote.europanostra.org/.Ce serait formidable si nous pouvions également obtenir le Prix “Choix du Public”. En tant que Fondation de l’Eglise arménienne Sourp Giragos, nous avons besoin de votre soutien." Le Collectif VAN diffuse ici l'appel de la Fondation Surp Giragos à voter pour l'église arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir. Votez avant le 31 mai et faites voter vos amis et vos proches !

Collectif VAN : l'éphéméride du 29 mai Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "29 mai 1998 -- France : Le 19 mai 1998, la proposition de loi du groupe Socialiste pour la reconnaissance par la France du génocide arménien, est enregistrée à la présidence de l'Assemblée Nationale. Elle est adoptée à l'unanimité le 29 mai 1998. Lors de la discussion, Monsieur Jean-Piere Masseret, Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, déclare « Le Gouvernement s'associe à l'hommage rendu aux victimes des massacres. (...) Le Gouvernement prend acte de l'intention politique de votre Assemblée. Cette initiative est la vôtre. Vous en avez pris la responsabilité. Le Gouvernement mesure la profondeur des sentiments qui vous animent ». Le Secrétaire d'Etat déclare également « J'ai dis que le Gouvernement donnerait une suite au texte que l'Assemblée Nationale va voter. Donc la procédure continuera son cours devant le Sénat. J'ai parlé de la Conférence des Présidents du Sénat parce qu'elle établit l'ordre du jour ; En tout cas, les intentions du Gouvernement sont parfaitement claires : l'examen de ce texte doit aller jusqu'à son terme »".

Des dessins pour attirer l’attention sur la situation de Khadija Ismayilova en Azerbaïdjan   Khadija Ismayilova, journaliste d’investigation azerbaïdjanaise et contributeur à RFE / RL, a remporté un prestigieux prix de la liberté des médias du PEN American Center. 

Restauration de l’orangerie: L’Azerbaïdjan aligne 150.000 € Ce devait être le cadeau bonus de Javad Marandi, l’investisseur azerbaïdjanais retenu pour devenir le nouveau propriétaire des chais Monnet à Cognac: dans la présentation de leur projet, au mois de décembre dernier, les émissaires du businessman du Caucase avaient glissé leur intention de restaurer l’orangerie des jardins de l’hôtel de ville. L’ambition: faire du bâtiment un lieu culturel, où des expositions célébreraient l’amitié entre la France et l’Azerbaïdjan.

Les dirigeants chypriotes espèrent une avancée en ouvrant de nouveaux passages Les dirigeants chypriotes grecs et turcs ont décidé ce jeudi 28 mai d'ouvrir

de nouveaux passages entre le nord et le sud de l'île divisée et de relier les réseaux électriques et téléphoniques. Ils espèrent ainsi faire avancer les efforts de réunification.

Une conférence internationale en Uruguay sur le 100ème anniversaire du génocide des Arméniens A l’Université d’Etat de Montevideo (Uruguay) s’est déroulée une conférence internationale sur le 100ème anniversaire du génocide des Arméniens. Selon le Comité uruguayen du centenaire du génocide des personnalités très connues du monde politique telles que Belela Erera, l’ex-ministre de l’Education de l’Uruguay Leonardo Kousma ou l’historien Gerardo Canedano ont participé à la conférence par de brillantes interventions.

« Une Histoire de Fou » de Robert Guédiguian Présenté en séance spéciale lors du 68ième Festival de Cannes, le film de Robert Guédiguian fait dialoguer mémoire et justice autour du génocide des Arméniens. Pour les passionnés de Guédiguian (dont nous faisons partie), son dernier film « Une Histoire de Fou » répond à tout ce qu’on attend de lui : engagé, politique, objectif, véridique, tout en nous entraînant dans une trame dramatique originale.

Biarritz : des airs de piano venus d’Arménie Les amateurs de musique classique se souviennent du Concerto pour piano de Grieg donné en novembre 2009 à la Gare du Midi. Le concert s'était terminé par une ovation du chef d'orchestre et pianiste Vahan Mardirossian.

Résistance, déportation, antisémitisme au collège Trente cinq élèves volontaires de 3e du collège Jean-Lacaze ont concouru pour l'épreuve individuelle du concours 2015 de la Résistance et de la Déportation avec les trois enseignants d'histoire du collège, Christophe Brotons, Laurence Cayre et Vivian Verdier. L'épreuve consistait en une étude de documents, suivie d'une composition sur le sujet suivant «la libération des camps, le retour des déportés et la découverte de l'univers concentrationnaire».

Le pari multiculturel du mouvement kurde. La Province de Mardin à l’heure des élections législatives du 7 juin À quelques semaines des élections législatives en Turquie, le nouveau parti du mouvement kurde, le HDP (Halkların Demokratik Partisi, le Parti de la démocratie des peuples), focalise l’attention sur sa capacité à créer un nouveau rapport de force inédit au sein du Parlement turc.

Quand Mahinur Özdemir élude la question du génocide arménien Il y a une semaine, Benoît Lutgen se montrait intraitable au micro de la RTBF quant à la reconnaissance du génocide arménien par les membres de son parti. "S'il y a un négationniste au sein du cdH, il est dehors dans la seconde! Et je vais vous dire pourquoi : quand je suis devenu président, j'ai demandé que chaque candidat puisse reconnaître l'ensemble des

génocides, en ce compris le génocide arménien.

Dennis Hastert, soupçonné d’avoir été corrompu par la Turquie, inculpé dans une autre affaire Le ministère de la Justice a inculpé l’ancien président de la Chambre des Représentants, Dennis Hastert, d’avoir menti au FBI et d’avoir illégalement transféré des millions de dollars à une personne qui aurait été victime de ses mauvais comportements, sur la nature desquelles il n’y a pas pour l’instant davantage d’information.

Les opinions à l’égard du terrorisme, de la crise économique, de l’immigration, de l’insécurité, du racisme et de l’antisémitisme Ce sondage offre un véritable baromètre sur les opinions à l’égard du racisme et des discriminations. Cette année, l’étude quantitative a été confiée à l’institut BVA qui a réalisé un sondage du 3 au 17 novembre 2014. L’intérêt du sondage de la CNCDH tient aussi à son effet « barométrique », permettant de mettre en perspective les résultats avec ceux des années précédentes et d’offrir ainsi au lecteur un tableau de comparaison.

Edouard Nalbandian blâme les « terroristes islamistes » Le ministre des Affaires étrangères d’Arménie, Edouard Nalbandian, a exprimé sa vive préoccupation face à la situation des Arméniens en Syrie et a blâmé les « terroristes islamistes » alors qu’il était en visite hier à Damas.

Fin de la grève du secteur automobile turc à Bursa Le mouvement de grève entamé le 13 mai 2015 dans tout le secteur de l'industrie automobile à Bursa en Turquie, et particulièrement dans l'usine du constructeur Renault, a pris fin mercredi 27 mai 2015.

Hagob, l’Arménien et l’homme du désert Ce récit a été écrit en 1995 en arabe, traduit en arménien et publié dans plusieurs journaux et revues en Syrie, au Liban et aux États-Unis. Vingt ans après, l’auteur, un médecin d’Alep qui vit aujourd’hui au Canada, a décidé de le traduire en français pour le centième anniversaire du génocide des Arméniens.

Rwanda : comment le génocide est enseigné à l’école Sensible et délicate, la leçon ravive des douleurs profondes que le temps ne permet pas toujours d’apaiser. Elle touche au plus intime, anime parfois des rancœurs. « Je me souviens bien des cours que j’ai eus sur le génocide, raconte Alex, un étudiant de Kigali âgé de 23 ans, dont les parents et une partie des frères ont été tués. C’était un moment difficile, important. Il y avait le silence dans la classe. Ensuite, nous avons pu poser toutes les questions que nous voulions au professeur. »

Reconnaissance du génocide arménien: Mahinur Özdemir fuit devant notre journaliste… Il y a eu beaucoup d’agitation ces dernières semaines par rapport à la

(non) reconnaissance du génocide arménien par des élus belges. Pour certains élus d’origine turque, qui ont par exemple boycotté la minute de silence organisée à la Chambre, cela reste un sujet tabou. Parmi eux se trouvaient Emir Kir (PS), Zuhal Demir (N-VA), Meyrem Almaci (Groen), Fatma Pehlivan (SP.A) et Veli Yüksel (CD&V).

Hongrie : des cours obligatoires sur l’Holocauste dans une université Une université catholique de Hongrie, pays comptant la communauté juive la plus importante d’Europe centrale et où l’antisémitisme gagne du terrain, a décidé de rendre obligatoire des cours sur l’Holocauste dès la rentrée prochaine.

Elections en Turquie : quelles conséquences sur les relations avec l’Union européenne? Les élections qui se tiendront le 7 juin en Turquie seront un test décisif pour la démocratie dans le pays, et pour ses démarches d’adhésion à l’Union Européenne. La répression de mouvements de contestation a inquiété Bruxelles. Le Président Erdogan veut modifier la Constitution pour aboutir à un mode de gouvernance plus présidentiel. Quelles seraient les conséquences sur les démarches de la Turquie auprès de l’UE?

Un présumé criminel de guerre nazi résidant au Québec est décédé L'avocat de Vladimir Katriuk, un Québécois d'origine ukrainienne soupçonné par les Russes d'être un criminel de guerre nazi a annoncé que son client était mort la semaine dernière. Me Orest Rudzik a indiqué jeudi au téléphone que M. Katriuk était décédé à l'âge de 93 ans des suites d'une longue maladie, «probablement un accident vasculaire cérébral».

INFO COLLECTIF VAN

Le Collectif VAN au CRIDF : « 2015 est l'An 1 de notre résistance »Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Texte de l’intervention de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, lors du dernier panel de la Journée Régionale de commémoration "Il y a 100 ans, le génocide des Arméniens : et maintenant ?" qui s’est tenue le mercredi 27 mai 2015 au Conseil Régional d'Ile-de-France et à la Pagode, à l’initiative du Mouvement Antiraciste Européen EGAM

avec le concours d’Evropa Film Akt.

27 mai 2015

Intervention de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN

Journée Régionale de commémoration "Il y a 100 ans, le génocide des Arméniens : et maintenant ?"

Conseil Régional d'Ile-de-France - A l’invitation du Mouvement Antiraciste Européen EGAM

Sur le front de la minimisation, de la justification et de la négation du génocide arménien, qui est celui sur lequel le Collectif VAN travaille depuis 2004, il nous reste de nombreux combats à mener, au-delà de ce Centenaire. La particularité de la négation du génocide arménien est que, contrairement au négationnisme de la Shoah, ce déni-là est porté et promu par un Etat, une Turquie puissante, héritière du Crime, impunie à ce jour, et qui use de menaces et de chantages dans toutes les institutions internationales pour imposer son négationnisme étatique.

Depuis quelques années, la Turquie est secondée efficacement sur ce terrain par son alliée, l’Azerbaïdjan, qui n’est pas en reste en matière de pogroms anti-Arméniens, et qui – espérant se dédouaner et dédouaner l’Etat turc des massacres commis – lance des accusations mensongères de génocide perpétré par des Arméniens.

On retrouve bien évidemment le même type de rhétorique à Ankara.

Les programmes turcs d’histoire enseignent, dès le primaire, une version falsifiée de l’histoire, désignant les Arméniens comme des traîtres et des assassins de Turcs. Ce faisant, le gouvernement turc alimente la haine anti arménienne en milieu scolaire, dès le plus jeune âge, avec les subsides de l’Union européenne au titre des aides accordées aux pays en voie d’adhésion.

Cette imprégnation nationaliste en Turquie et au-delà de ses frontières est très préoccupante car on peut estimer que d’une certaine façon, c’est l’Etat turc qui a armé le bras de Ogun Samast, âgé de 17 ans, qui a exécuté en pleine rue, à Istanbul le 19 janvier 2007, le journaliste arménien Hrant Dink, ou qui a conduit Kıvanç Ağaoglu, le conscrit sympathisant du parti fasciste MHP, à assassiner en 2011, très précisément le 24 avril, à la date commémorative du génocide, un jeune Arménien d’Istanbul, Sevag Balikci, qui faisait son service militaire dans l’Est de la Turquie. Ainsi, au XXIe siècle, la Turquie encourage implicitement des jeunes Turcs à devenir à leur tour des assassins d’Arméniens.

Au lieu de choisir pour modèles les Justes turcs et kurdes qui ont sauvé des Arméniens en 1915, les institutions turques font des criminels de 1915, de véritables héros : Talaat Pacha et Enver Pacha ont leur mausolée à Istanbul ; des écoles d’Istanbul, des boulevards d’Ankara portent le nom de Talaat Pacha, principal instigateur du génocide arménien ; un Comité Talaat Pacha, créé en Turquie par l’ultra-nationaliste d’extrême-gauche, Dogu Perinçek, et dont le slogan est « Le génocide arménien est un mensonge international », organise régulièrement des manifestations négationnistes en Suisse, en France, en Allemagne, en Belgique. Ce comité a participé en janvier 2012 à Paris, à la plus importante des manifestations qui a regroupé 30.000 personnes, venues de toute l’Europe par 120 cars.

L’enjeu de l’après-100 ans est crucial : la Turquie compte sur l’épuisement des Arméniens et de ceux qui soutiennent l’idée universelle de Justice.

Pourtant, il nous faut considérer l’année 2015 comme l'An 1 de notre résistance.

L’éventail des possibilités d’actions est large :

1) Les reconnaissances officielles par les Etats et leurs représentations nationales : outre celle de la Turquie bien sûr, les plus symboliques seraient celles des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d'Israël. Sans compter celle de l'ONU qui - depuis le vote positif (obtenu de haute lutte) d'une sous-Commission en 1985 - s'en tient aux circonvolutions diplomatiques habituelles, telle celle de Ban Ki Moon ce 22 avril 2015. Enfin, après la déclaration majeure du président allemand, on attend toujours la résolution du Parlement allemand.

2) Les réparations, avec le retour des biens spoliés aux Arméniens de Turquie et à leurs Fondations religieuses.

Mais les réparations, c’est également obtenir la suppression, en Turquie, des mausolées des bourreaux Jeunes-Turcs, obtenir que soit débaptisé le nom des rues Talaat Pacha et autres consorts, c’est obtenir la suppression des chapitres consacrés aux « allégations » arméniennes dans tous les manuels scolaires de Turquie, la suppression de la propagande négationniste en ligne sur les sites institutionnels turcs, tels celui du ministère de la Culture et du Tourisme et celui des Affaires étrangères, c’est obtenir la fermeture des musées de Turquie consacrés à la propagande négationniste et la destruction du monument d’Igdir dédié au « génocide perpétré par les Arméniens contre les Turcs » ; les réparations, c’est aussi l’arrêt d’une politique discriminatoire, c’est rétablir l’autorisation des patronymes arméniens, et celle de fonder une association portant un nom arménien, c’est faciliter la mise en place de cours de langue arménienne partout où cela est nécessaire. Les réparations, c’est aussi rendre hommage à l’apport des Arméniens au cours des siècles, y compris pour l’histoire et la culture turques, c’est

nommer les architectes des plus beaux palais et mosquées d’Istanbul, c’est afficher publiquement leur identité arménienne. Les réparations, c’est bien évidement la préservation et la restauration des églises et cimetières qui subsistent encore en Anatolie, en mentionnant leur véritable nature arménienne.

3) On le voit, en termes d’actions, il y a désormais un travail à mener en Turquie même, avec les acteurs de la société civile engagés sur la question de la reconnaissance et des réparations. Il ne s’agit pas seulement de se rendre à la journée annuelle de commémoration du génocide le 24 avril, mais d'une présence plus constante tout au long de l’année. C'est un défi pour la diaspora qui parvient tout juste, 100 ans après le génocide, à briser un tabou : celui de la peur de se rendre sur les lieux du Crime. Certains, parmi nous, ont du mal à admettre qu’après avoir affronté un génocide et 100 ans de déni, ce soit encore aux Arméniens de faire l’effort d’aller au-devant des Turcs et des Kurdes et de mener un travail explicatif. Pourtant, il nous faut soutenir leurs militants qui sont déjà engagés sur place, il nous faut aussi renouer le lien rompu il y a 100 ans avec les Arméniens d’Istanbul et avec les Arméniens islamisés de force en 1915, et dont un grand nombre est resté dans les anciennes provinces arméniennes.

4) L’un des défis majeurs qui nous attend est l’enseignement du génocide arménien en France.

Cet enseignement au collège (en classe de 3e) est trop récent (depuis 2008) pour constituer un véritable pare-feu aux détestables idéologies négationnistes. D’autant plus que les professeurs, n’ayant eux-mêmes jamais étudié le génocide arménien dans leur cursus d’études, sauf s’ils ont fait l’effort de mener un travail personnel sur la question, se retrouvent en fait démunis lorsqu’il faut aborder le sujet. Ce n’est que depuis la rentrée 2012/2013 que certains éditeurs de livres scolaires consacrent une double-page au premier génocide du XXe siècle. Mais là encore, le soutien dont devraient bénéficier les professeurs n’est pas à la hauteur. Ils se retrouvent confrontés en classe à une contestation bruyante émanant de jeunes élèves franco-turcs.

On se souvient notamment du cas d'un collège de Pont-à-Mousson dans l'Est de la France, où un élève de 13 ans, après s’être opposé à son professeur, avait écrit dans son devoir d'histoire :"Le génocide arménien n'a jamais existé, mais s'il avait existé, ils l'auraient bien mérité." [« ils », ce sont les Arméniens]. Le professeur avait jugé utile de lui donner une sanction pédagogique sous la forme d'un exposé à faire sur ce sujet avec des sources non-négationnistes. Saisi par les parents de l’élève et une ONG franco-turque, la COJEP, qui se présente comme une association citoyenne, le proviseur avait levé la sanction.

Par ailleurs, des familles franco-turques, dont les frais d’avocats sont payés par la Chambre de Commerce d’Istanbul, ont décidé en janvier 2015 de porter plainte en France contre l’enseignement du génocide arménien,

au motif que ce serait discriminatoire pour leurs enfants, et qu’il s’agirait là d’islamophobie…

Rien de bien étonnant lorsque l’on sait que des procès ont déjà été intentés (et gagnés) contre des militants français qui dénonçaient le négationnisme turc.

Toujours sur le plan éducatif, notons que Pierre Nora vient d'être nommé conseiller spécial auprès de Najat Vallaud Belkacem pour les nouveaux programmes d'Histoire. Il y a tout lieu de s'inquiéter lorsqu'on se rappelle que l'historien, farouchement hostile à la définition de génocide pour le cas arménien, avait déclaré à ce sujet sur France-Inter le 12 octobre 2011 : « Si vous écrasez trois mouches, on peut aussi vous parler d’un génocide ». Quelques minutes auparavant, l’historien n'avait pas hésité à affirmer : « Que la Turquie fasse tout pour reconnaître éventuellement son passé, encore qu’historiquement, l’affaire est très, très compliquée, je n’en suis pas spécialiste. Mais elle n’est pas univoque ». « Les Arméniens ont été à la fois les immenses victimes mais pas seulement les immenses victimes ».

À la lumière de ce discours que ne désavouerait pas un négationniste, et de l'intense lobbying que Pierre Nora a mené contre la loi de pénalisation (mais en fait contre le "groupe des Arméniens" comme il aime à nous nommer en faisant fi de notre citoyenneté française), il y a fort à parier, qu'à peine enseigné en France, le génocide arménien soit enterré ou relégué à une place facultative et subalterne, comme cela serait apparemment déjà prévu.

Précisons que dans le cadre d’accords entre la France et la Turquie, les programmes négationnistes d’Histoire sont enseignés dans notre République, dans certaines écoles françaises, par le biais d’enseignants venus de Turquie et utilisant les manuels scolaires en vigueur là-bas.

5) Des actions restent aussi à mener au niveau de la recherche historique : il n’y a que peu de cursus en France qui soient consacrés à l’étude du génocide arménien. Sur Paris, on note celui de l’EHESS. Et le travail mené par le Mémorial de la Shoah qui inclut le génocide arménien et celui des Tutsi dans un cycle de formation de 3 jours destiné aux enseignants. Mais au-delà de ces lieux de savoir ou de mémoire, ne devient-il pas urgent d'instituer partout en France des cursus d'Etudes des génocides? Signalons par ailleurs, qu’en cette année 2015, Ankara a fait envoyer dans les principales bibliothèques universitaires françaises, de luxueuses brochures négationnistes affichant des titres trompeurs : certains de nos établissements ont donc exposé sans le savoir, à l’occasion du centenaire du génocide arménien, des ouvrages détestables côtoyant des livres érudits.

6) Enfin, nous continuerons à être confrontés à la nécessaire lutte contre le négationnisme :

A ce titre-là, le jugement en appel de l’affaire Perinçek sera capital. Condamné en Suisse pour y avoir violé la norme antiraciste, Dogu Perinçek, le président du Comité Talaat Pacha, a en effet attaqué, avec le soutien de l’Etat turc, la Confédération helvétique devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Et il a obtenu gain de cause le 17 décembre 2013 au motif aberrant que, selon la Cour, il n’y aurait pas de consensus autour du génocide arménien, et que le nier ne serait par conséquent pas un délit. La Suisse a fait appel in extremis de cette décision scandaleuse et l’audience en appel de la Grande Chambre s’est tenue le 28 janvier 2015. Reste le problème des pressions de toutes sortes qui ne manquent certainement pas de s’exercer en coulisses sur les juges de la Cour européenne. Leur verdict est attendu avant la fin de l’année 2015 et constituera la matrice des actions possibles pour faire obstacle au négationnisme du génocide arménien ou au contraire pour continuer à promouvoir librement ce négationnisme d’Etat.

Le négationnisme du génocide arménien est protéiforme. En voici quelques exemples :

1. Le négationnisme sur Internet (et en particulier Facebook où pullulent les pages et groupes négationnistes, turcs et azéris). L’un des avatars les plus récents est le site www.factcheckarmenia.com et la page Facebook du même nom. Ce site très graphique, qui se présente habilement comme un site arménien, est un modèle de désinformation.

2. Le négationnisme dans les média (bien que le centenaire semble avoir mis – au moins temporairement – un coup d’arrêt aux propos dévastateurs qu’il nous était donné de lire ou t'entendre de la part de grands intellectuels français).

3. Le négationnisme universitaire : La Turquie et l’Azerbaïdjan financent des doctorants – même étrangers - chargés de passer des thèses qui leur permettront de se prévaloir du titre de docteur en histoire pour contester, en France, le génocide arménien.

4. Le négationnisme dans le cadre diplomatique et celui des affaires. L’exemple le plus frappant de cette collusion est l’Institut du Bosphore, financé par le TUSIAD (le « Medef » turc), et qui regroupe des hommes politiques français de premier plan, de droite comme de gauche. L’Institut du Bosphore s’est en particulier illustré par son lobbying contre la loi de pénalisation de la négation du génocide arménien…

5. Le négationnisme dans le monde politique et associatif, où l’on déplore de plus en plus de « faux nez » se présentant comme des élus ou des citoyens soucieux du « vivre ensemble » alors qu’ils sont proches de l’extrême-droite turque et des thèses négationnistes d’Ankara. L’exemple de la Belgique est particulièrement accablant en ce domaine. Tous les partis politiques belges ont dans leur rang des élus d’origine turque qui s’affichent sans complexe aux côtés des Loups Gris, la formation

paramilitaire du parti d’extrême-droite MHP. L’indulgence dont ils bénéficient au sein de leurs partis respectifs correspond - de la part de ces formations politiques - à une double injonction envers les Turcs d’Europe. La première : « Restez négationnistes pour être des citoyens européens respectés », la seconde, adressée à ceux qui - parmi eux - souhaiteraient se désolidariser de la culture du déni, les abandonne en rase campagne : « Passez votre chemin et ne comptez pas sur nous pour vous protéger ». L’exemple belge est une projection à grande échelle de ce qui se passe déjà en France, de manière plus discrète. Il faut donc dès à présent mettre en place des garde-fous : la reconnaissance du génocide arménien et la condamnation de sa négation doivent être inscrits dans les chartes de tous les partis républicains de France et ces chartes doivent être signées par tous les adhérents, qu’il s’agisse des anciens comme des nouveaux.

6. Le négationnisme par omission : par définition, c’est le plus pervers, car il est invisible. Seul un lecteur, un auditeur ou un téléspectateur averti est capable de détecter que tel ouvrage ou tel documentaire sur l’histoire de la Première guerre mondiale fait l’impasse totale sur l’existence du génocide arménien.

On le voit, si 100 ans ont passé, la route est encore longue pour que cesse l’atteinte à la dignité des victimes. Verrai-je de mon vivant un Willy Brandt turc s’agenouiller au mémorial du génocide à Erevan ?

Séta Papazian Présidente Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Email: [email protected] http://www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88868

Génocide arménien : La société turque vit dans le déni quotidienInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette interview avec Ayse Gunaysu, activiste des Droits de l'Homme en Turquie, publiée sur le site Repair le 28 mai 2015.

Repair

jeudi 28 mai 2015

La société turque vit dans le déni quotidien du génocide

arménien

Ayse Gunaysu

Ayse Gunaysu explique pourquoi, malgré le fait que le génocide arménien ne soit plus un tabou pour la société civile turque et que les mots utilisés par l’État pour évoquer l’évènement aient évolué, le discours négationniste du gouvernement turc reste inchangé. Elle souligne également le fait que la négation du génocide concerne toute la société turque qu’elle qualifie de « société du déni ». Après avoir énuméré les raisons pour lesquelles les Turcs devraient avoir honte, elle analyse les raisons qui poussent la société à éviter ce sentiment. Enfin, elle revient sur la possible présence renforcée du parti HDP au parlement et l’espoir que cela crée chez certains de voir bientôt la justice rétablie.

REPAIR : Alors que le génocide arménien, n’est plus, sur le plan de la société, un tabou en Turquie, le discours de « douleur et de deuil commun » a commencé à être utilisé dans les commémorations. Comment interprétez-vous ce concept ?

Ayse Gunaysu : Les mots « douleur » et « deuil » sont, dans le contexte de la Turquie, des mots qui cachent le crime et la honte qu’on devrait ressentir par rapport au génocide. Le fait que l’on ajoute l’adjectif « commun » à ces mots signifie tout simplement la négation. Vous mettez ainsi sur un même pied d’égalité l’auteur du crime et la victime. Peut-on imaginer qu’en Allemagne on parle des douleurs communes des Juifs et des Allemands ? Non. Mais chez nous oui, car on cherche un langage acceptable pour l’ensemble de l’opinion publique. Pouvez-vous imaginer qu’un Juif cherche un langage acceptable pour un Allemand pour parler de l’Holocauste et du crime commis ? Un Turc qui reconnaît le génocide et qui dit avoir honte de ce crime est accueilli comme un héros par les Arméniens à l’étranger. Pouvez-vous imaginer qu’un Allemand qui dit « Oui, l’Holocauste a eu lieu et j’ai honte de ce crime » soit traité de héros ? Vous ne pouvez pas, car nous sommes dans une société de déni et tous les citoyens en font partie. La négation est à chaque instant reproduite. Je ne parle pas uniquement de ses formes les plus brutes. Elle est reproduite d’une manière subtile, qui pourrait être applaudie par les milieux démocrates et progressistes. Peu de temps après l’assassinat de Hrant Dink, l’intitulé d’un panel organisé à la maison d’édition Iletisim le 6 octobre 2007 était : « L’évaluation de l’assassinat de Hrant Dink comme une prolongation des mouvements racistes en hausse dans le monde ». Dans un pays où le crime du génocide a été commis et où on l’a perpétué grâce à sa négation, un journaliste, écrivain arménien et opposant est tué parce qu’il est arménien et vous dites que cet assassinat est « la prolongation des mouvements racistes en hausse dans le monde » ! Le « mal » n’est pas en nous, mais à l’extérieur. Le « coupable » n’est pas d’ici, mais étranger. Lorsque je parle des formes pas seulement brutes et agressives, mais aussi subtiles de déni, je parle de cela.

Lorsque les mots « douleur » et « deuil » cachent le crime, ils deviennent aussi le moyen d’éviter le sentiment de honte. Pouvez-vous inviter les gens à avoir honte dans un monde culturel de gauche et progressiste qui définit l’assassinat de Hrant Dink comme la prolongation des mouvements racistes en hausse dans le monde ? Non, seule une culture qui tente de se débarrasser de sa responsabilité peut inventer une telle formulation. Une telle culture fuit la honte.

Alors pourquoi la honte ? Je suis dans les milieux qui organisent, qui soutiennent les commémorations du génocide et qui y participent. Je suis cela de près. Nous n’établissons pas de lien entre nous et le génocide. Nous croyons qu’on accomplit notre devoir en condamnant le génocide. J’ai été témoin des débats. J’ai entendu de mes propres oreilles qu’on rejetait la notion de honte car on était violemment contre le concept de « crime collectif ». Ce dont nous parlons a été rendu vulgaire par le terme de « crime collectif » et a été par le même biais rejeté.

On évite donc le mot « honte » dans le contexte du génocide. On ne voit pas de raison d’avoir honte. Or, primo : même si nous nous considérons comme internationalistes, des personnes qui n’ont rien à voir avec la turcité, nous avons grandi, nous sommes entrés dans la vie active, certains sont arrivés à des bonnes positions avec les avantages de ne pas être Arméniens. Nous bénéficions toujours de ces avantages. C’est déjà une raison suffisante pour que nous puissions avoir honte. Secundo : l’identité ethnique et religieuse dont nous faisons partie — qui est à la fois le fondateur et l’exécutant du système d’éducation qui nous a élevés — est celle des auteurs du génocide. Le crime du génocide a été commis au nom de cette identité. Nous ne savons pas si nos arrière-grands-parents ont bénéficié du génocide ou s’ils ont eu un lien avec lui. Tertio : nous faisons partie des groupes sociaux qui, en l’absence des peuples détruits lors du génocide, se sont épanouis, développés et enrichis grâce à cette absence. Quarto : nous sommes responsables, si ce n’est du rien, au moins du déni. L’État dont nous portons la carte d’identité, auquel nous payons nos impôts, dont nous respectons les lois est un État qui assure sa continuité en se basant sur des mythes fondateurs qui font que le génocide se poursuit. Nous vivons dans le déni quotidien, nous en faisons partie, d’une manière ou d’une autre. Nous avons donc plusieurs raisons d’avoir honte.

Barış Ünlü explique très bien avec son concept de « pacte de turcité » la raison de cette fuite quant à la notion de honte dans le contexte du génocide et des commémorations. Il s’agit selon lui d’un pacte qui établit « les fondements matériels et idéologiques » de la République de Turquie. Dans une interview publiée dans le journal Agos[1], il explique ainsi que « la turcité est une forme d’existence sur laquelle on ne réfléchit jamais, qu’on n’aperçoit pas, qu’on ne problématise pas, qu’on ne relativise pas. La turcité est l’incapacité à réfléchir sur les privilèges, les avantages et les limites sentimentale et idéologique du fait d’être Turc. Par exemple, face à une question, un libéral turc croit qu’il a une approche libérale et qu’il peut l’aborder avec les valeurs universelles. Il ne se rend pas compte qu’il

aborde la question en tant que libéral turc et qu’il existe plein de choses qu’il rate. Ce problème est encore plus flagrant chez les marxistes. Ils sont encore plus Turcs lorsqu’ils disent ‟J’ai une approche de classe, je suis internationaliste, je ne mène pas une politique identitaire”. La condition principale d’être internationaliste est de voir, pas la « kurdité » chez les autres, mais la turcité en soi. Comprendre que ses sentiments, ses idées, ses points d’intérêts sont à tel point assombris par la turcité. Les formes de sous-prolétariat, d’élite, islamique et socialiste de la turcité sont, bien sûr, différentes. Comme les états solide, liquide et gaz de la matière. Leur point commun est de ne pas réfléchir sur leur turcité et les privilèges d’être Turc »

Le gouvernement s’est également approprié la notion de « douleur commune » dans le cadre de l’approche « mémoire juste/les deux parties ont souffert ». Quel est votre sentiment face cette appropriation ?

La raison de ceci est très claire : comme je viens de l’évoquer, c’est un discours tout simplement négationniste. C’est le déni que la République de Turquie a systématisé et dont la société en a tiré sa façon de vivre. Bien sûr, le gouvernement se l’approprie avec plaisir.

En 2014, un texte de condoléances, avec tous ses points critiquables et ses lacunes, a été publié par le gouvernement. Cette année, on a l’impression qu’il y a un retour au consensus national sur le déni. Comment interprétez-vous ce changement ?

L’État n’a pas changé sa politique avec ces « condoléances ». Si on résume avec une phrase le sens du texte de condoléances, on peut dire que l’État de la République de Turquie a dû passer du négationnisme brut, marqué par des insultes et des mensonges, au négationnisme subtil. Malgré son langage subtil, c’est un texte de déni du génocide. L’auteur des textes du Premier ministre admet, de manière parfaitement maitrisée, que les Arméniens ont vécu des situations « tristes », mais il continue la négation en mettant sur un pied d’égalité le génocide avec les pertes de la guerre. Dans une phrase qu’on pourrait trouver positive, tout de suite après, la négation et la menace sont visibles.

Le texte est plein de ce type d’expressions. Je vais seulement donner deux exemples : « Nous souhaitons que les Arméniens qui ont perdu la vie dans les conditions du début du 20e siècle puissent reposer en paix et nous transmettons nos condoléances à leurs descendants », dit le texte. Mais dans celui-ci, la négation est nettement visible : la mort des Arméniens est liée, non à une extermination systématique et organisée, mais aux « conditions du début du 20e siècle ». Les conditions de guerre, climatiques, économiques, etc…

Dans un autre passage du texte, on affirme « La libre expression de différentes opinions et idées à propos des événements de 1915 en Turquie est une exigence d’une vision pluraliste, de la culture démocratique et de

la modernité ». Mais il ajoute tout de suite après : « Il peut y avoir des personnes qui voient cet espace démocratique en Turquie comme une occasion pour tenir des discours et exprimer des arguments accusateurs, offensants et même provocants ». Ainsi, dire « l’État ottoman a commis un génocide envers les Arméniens » sera toujours vu comme « accusateur, offensant et même provocant ». Le Premier ministre a aussi affirmé comment on allait répondre à ces actes : « Il est inadmissible que les événements de 1915 soient utilisés comme un prétexte à l’anti-Turquisme et deviennent le sujet d’un conflit politique ».

À l’issue des élections à venir, le HDP, qui reconnait le génocide et qui rejette la politique négationniste, a pour la première fois la chance d’être représenté au parlement avec son identité institutionnelle. La présence renforcée du HDP au parlement peut-elle donner de l’espoir dans le processus qui vise à faire face au génocide ?

Bien sûr. La présence du HDP au parlement donnera de l’espoir sur plusieurs autres points et ce sera le cas à ce sujet également. Les Kurdes sont à un point plus avancé que les Turcs en matière de reconnaissance du génocide. La une du journal Özgür Gündem le 24 avril 2005 était « Nous demandons pardon ». Les écrivains, intellectuels et politiciens kurdes ont plusieurs fois reconnu la réalité du génocide. Certains représentants du mouvement kurde ont des lacunes à ce sujet. Certains d’entre eux ont adopté à certains moments un langage négationniste. Abdullah Öcalan ou Bese Hozat ont eu certains propos conformes au discours officiel. Mais la mémoire des Kurdes à propos du génocide est très vive, comme l’expliquent Namık Kemal Dinç et Adnan Çelik dans leur livre « 100 yıllık Ah ! » basé sur un travail d’histoire d’orale.

Les propos du coprésident du HDP Selahattin Demirtaş dans une émission en direct de CNN Türk à l’approche des élections sont l’expression d’une franchise loin du pragmatisme et des soucis de perdre son électorat. « Nous reconnaissons sans la moindre hésitation la réalité du génocide arménien » a dit Demirtaş. « Mais la volonté politique appartient à Union et Progrès dirigé par Enver et Talat. Si vous vous appropriez l’héritage de l’Empire ottoman, faites-le aussi à ce sujet. Même si vous ne le faites pas, qu’on puisse au moins faire face à cette peine » a-t-il ajouté. Pour cette raison, le fait que le HDP puisse entrer au parlement sera d’une grande importance afin d’être plus proches des jours où la justice pourra être établie.

[1]http://www.agos.com.tr/haber.php?seo=turkluk-sozlesmesi-anayasanin-ustunde&haberid=4737

Lire aussi :

Intellectuels turcs qui ont reconnu le génocide arménien : Ayşe Günaysu

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=82601

Turquie : l’« habitus » négationniste, un modèle de citoyenneté http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=76070

Ayşe Günaysu - Oui à la paix, mais entre qui, pour quoi faire et dans quel contexte ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74359

Ayse Gunaysu: Ma soeur silencieuse http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=71177

URL originale :

http://repairfuture.net/index.php/fr/genocide-armenien-reconnaissance-et-reparations-point-de-vue-de-turquie/la-societe-turque-vit-dans-le-deni-quotidien-du-genocide-armenien

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88874

Déclarations autour du Musée arménien de FranceInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Inauguré en 1953 dans l’Hôtel d’Ennery, à Paris, ce musée abrite l’une des plus belles et des plus grandes collections d’art arménien en Europe. Ces précieux souvenirs et reliques sauvés par la diaspora arménienne après le génocide représentent 3 000 ans d’histoire. Ces collections réunies par les survivants du génocide de 1915 ont été reconnues d’utilité publique. Or, à l’heure où tous les pays commémorent le centenaire du génocide arménien, le musée est tout simplement fermé." Le Collectif VAN publie ici le texte du voeu relatif au Musée arménien de France et à ses collections, déposé au Conseil de Paris par le groupe UMP le 27 mai 2015, ainsi que la déclaration concernant le statut du musée faite à l'Assemblée nationale lors de la première séance du mercredi 13 mai 2015.

Conseil de Paris / Groupe UMP

27 mai 2015

Voeu relatif au Musée arménien de France et à ses collections – Mai 2015 Déposé par Nathalie Kosciusko-Morizet, Delphine Bürkli, Céline Boulay-Esperonnier, Stéphane Capliez, Grégoire Chertok,

François-David Cravenne, Catherine Dumas, Nathalie Fanfant, Danièle Giazzi, Thierry Hodent et l’ensemble des élus du groupe UMP

Relatif au Musée arménien de France et à ses collections ;

Considérant que l’année 2015 marque le centenaire du génocide arménien;

Considérant la grande mobilisation légitime des autorités françaises et de l’ensemble des élus pour honorer la mémoire des plus d’un million et demi de victimes arméniennes;

Considérant que la sensibilisation de plus grand nombre et notamment des jeunes générations à la défense de cette mémoire est un objectif partagé par l’ensemble des groupes politiques représentés au Conseil de Paris;

Considérant que depuis 1953, il existait à Paris un Musée arménien dans un hôtel particulier du 16e arrondissement qui avait la collection d’art arménien la plus importante d’Europe;

Considérant que les pièces du Musée ont été ramenées par des descendants des survivants du génocide;

Considérant que le Musée arménien de France regroupe près de 1 200 œuvres représentatives de l’histoire et de la culture arménienne est fermé au public depuis 1995;

Considérant que pendant longtemps l’Etat et le Musée Guimet (tutelle du Musée arménien) avait laissé à l’abandon l’activité du Musée arménien;

Considérant que lorsque les travaux de mise en conformité ont été enfin réalisé puis terminés en 2011, le musée arménien croyant retrouver ses salles d’exposition et son activité de musée a eu la surprise cruelle de voir que ses salles servaient désormais d’entrepôt au Musée Guimet;

Considérant que les formidables collections inaliénables, également reconnues d’utilité publique, sont donc aujourd’hui pour la très grande majorité entreposées dans des réserves et non accessibles au public;

Considérant que la dernière proposition en date du Ministère de la Culture est de transférer les collections au Mucem à Marseille sans que l’on puisse s’assurer qu’elles seraient exposées de manière pérenne;

Considérant les engagements pris par Bertrand Delanoë en 2001 et renouvelés par Anne Hidalgo régulièrement depuis 2014, qui ont annoncé la création à Paris d’un centre de mémoire et de culture arméniennes en lien avec l’Etat et le Conseil Régional;

Considérant que cet engagement n’a toujours pas été réalisé mais qu’il devra nécessairement l’être;

Considérant que la Mairie de Paris dispose de nombreux espaces vacants pouvant néanmoins recevoir du public;

Nathalie Kosciusko-Morizet, Delphine Bürkli, Céline Boulay-Esperonnier, Stéphane Capliez, Grégoire Chertok, François-David Cravenne, Catherine Dumas, Nathalie Fanfant, Danièle Giazzi, Thierry Hodent et l’ensemble des élus du groupe UMP demandent à la Maire de Paris :

d’étudier avec la direction du Musée arménien de France la possibilité d’une mise à disposition temporaire par la ville d’un espace vacant afin de permettre une exposition des collections courant 2015; d’initier un dialogue avec l’Etat (et peut-être la région) pour trouver une solution pérenne pour ce Musée et ses collections, à Paris ou dans le grand Paris.

http://groupeump.paris/voeu/voeu-relatif-au-musee-armenien-de-france-et-a-ses-collections-mai-2015/

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Assemblée nationale XIVe législature Session ordinaire de 2014-2015

Première séance du mercredi 13 mai 2015

M. Guy Teissier M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement

Musée arménien de France

M. le président. La parole est à M. Guy Teissier, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.

M. Guy Teissier. Ma question, qui s’adresse à Mme la ministre de la culture et de la communication, concerne la situation invraisemblable dans laquelle se trouve le Musée arménien de France.

Inauguré en 1953 dans l’Hôtel d’Ennery, à Paris, ce musée abrite l’une des plus belles et des plus grandes collections d’art arménien en Europe. Ces précieux souvenirs et reliques sauvés par la diaspora arménienne après le génocide représentent 3 000 ans d’histoire. Ces collections réunies par les survivants du génocide de 1915 ont été reconnues d’utilité publique. Or, à l’heure où tous les pays commémorent le centenaire du génocide

arménien, le musée est tout simplement fermé.

Voilà quelques années, le Musée Guimet, dont dépend l’Hôtel d’Ennery, a engagé une rénovation, car l’immeuble menaçait ruine. Le Musée arménien a alors été prié de déménager une partie de ses collections, avec l’assurance de pouvoir regagner les lieux à la fin du chantier. Cet engagement n’a pas été tenu.

En mars 2014, le Musée Guimet a fait changer les serrures de l’hôtel et interdit à l’équipe du Musée arménien d’y accéder. On ne sait pas ce qu’il est advenu de la collection qui se trouvait à l’intérieur. Le tribunal de grande instance, saisi en référé par le Musée arménien, s’est déclaré incompétent. Depuis lors, le blocage perdure.

Alors que le peuple arménien, qui a vécu les pires souffrances, s’est battu pour préserver son histoire et sa mémoire, il est impensable de lui ôter aujourd’hui les moyens de les faire partager. Nous souhaiterions donc savoir quelles dispositions vous entendez prendre pour faire respecter le droit de mémoire du peuple arménien.

Vous avez proposé un déménagement vers le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée – MUCEM – de Marseille, mais cela ne satisfait pas les administrateurs du musée, qui refusent bien évidemment que les collections soient dispersées.

Nous attendons des actes. Merci de nous donner réponse.

(Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

M. Malek Boutih. Très bien !

M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement.

M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement. Monsieur le député, je vous prie tout d’abord d’excuser l’absence de Mme Fleur Pellerin, ministre de la culture et de la communication, actuellement à Cannes (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) pour l’ouverture du Festival international du film qui, comme vous le savez, constitue une formidable vitrine pour l’ensemble du cinéma français. (Mêmes mouvements.)

S’agissant de votre question sur le devenir des collections du Musée arménien de France, je puis vous assurer de la mobilisation forte et entière du ministère de la culture. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Ses collections – propriété, vous l’avez peut-être souligné, de la Fondation Fringhian –, font l’objet d’une très grande attention de la part du ministère de la culture.

M. François Rochebloine. C’est tout ?

M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État. Vous le savez, le Musée d’Ennery, dépendant du Musée national Guimet, a été fermé, puis a connu une longue campagne de travaux de mise aux normes, ce qui a malheureusement conduit à la fermeture du Musée arménien de France.

L’intérêt patrimonial de cette collection impose une réaction rapide et, surtout, de trouver une solution. Le Musée national de l’Europe et de la Méditerranée est, de notre point de vue, le plus à même d’accueillir ces œuvres. Compte tenu de l’aire géographique qu’il couvre, c’est la bonne solution.

En lien avec le ministère de la culture, très actif sur ce dossier, de très nombreux contacts ont eu lieu, depuis plusieurs mois maintenant, entre le MUCEM et la fondation Fringhian. Le ministère de la culture et le MUCEM ont même proposé qu’une exposition des principaux chefs-d’œuvre de la collection puisse avoir lieu à l’automne 2015, précédant une représentation plus large de la collection permanente au MUCEM.

Vous le voyez, le MUCEM n’a pas vocation à être un simple entrepôt pour le Musée arménien de France. Le patrimoine arménien rassemblé par la Fondation Fringhian doit pouvoir être exposé au MUCEM. Sa richesse sera ainsi accessible au plus grand nombre. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

M. François Rochebloine. Réponse nulle !

Lire le compte rendu intégral de la séance :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2014-2015/20150229.asp#P524739

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Lire aussi :

Agenda - Pétition pour sauver le Musée arménien de France http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85946

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88869

Prix Europa Nostra : Aidons l’Eglise arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir à gagner

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse ici l'appel de la Fondation Surp Giragos à voter pour l'église arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir. Votez avant le 31 mai et faites voter vos amis et vos proches !

Fondation Surp Giragos

LAURÉATS DU PRIX 2015 DE L'UE POUR LE PATRIMOINE CULTUREL / PRIX Europa Nostra

Aidons l’Eglise arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir, restaurée grâce à la diaspora arménienne et aux autorités kurdes locales, à gagner le Prix du Public Europa Nostra.

Votez avant le 31 mai, et faites voter vos amis et vos proches !

L’église arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir s’est vu décerner le Prix 2015 de l'UE pour le patrimoine culturel.

Les détails peuvent être trouvés dans les liens suivants:

http://www.europanostra.org/ http://www.europanostra.org/UPLOADS/FILS/20150414-PR-EU-Winners-UK-EN.pdf

Nous serons à Oslo le 11 Juin pour recevoir notre Prix.

Lors de la cérémonie, sept des gagnants sélectionnés seront nommés lauréats du Grand Prix, et recevront € 10 000 chacun ; l’un d’eux recevra le Prix “Choix du Public”, suite à un vote en ligne organisé par Europa Nostra.

Le lien pour le sondage en ligne est http://vote.europanostra.org/

Ce serait formidable si nous pouvions également obtenir le Prix “Choix du Public”. En tant que Fondation de l’Eglise arménienne Sourp Giragos, nous avons besoin de votre soutien.

Vous avez juste à cliquer sur « Surp Giragos » en premier parmi les candidats, puis sur deux autres projets qui vous intéressent. N’oubliez pas de confirmer ensuite votre vote en renvoyant le mail que vous recevrez.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88879

Collectif VAN : l'éphéméride du 29 mai

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 29 mai (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

29 mai 1241 -- La foule chrétienne envahit le quartier juif de Francfort-sur-le-Main : les maisons juives sont détruites et plus de 150 juifs, sur les 200 que comptait la ville, sont massacrés, dont 3 rabbins. Les survivants sauvent leur vie en feignant d’accepter le baptême.

Skynet : 29 mai, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/17/29-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

29 mai 1453 -- Le 29 mai, c'est la date anniversaire de la Conquête d'Istanbul par le sultan Mehmet II, dit "le conquérant" (Fatih), en 1453. Des célébrations désormais installées dans le paysage à Istanbul et que les autorités organisent avec un peu plus de faste chaque année.

Le premier ministre Erdogan inaugurera en personne la mosquée de Fatih (bâtie après la conquête pour supplanter Sainte Sophie), récemment restaurée. Et dans la soirée, le maire d'Istanbul, Kadir Topbas, lancera un spectacle de son et lumière et des feux d'artifices sur la Corne d'Or.

Le monde - blogs : La conquête de Constantinople, fête nationale?

http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/05/29/lanniversaire-de-la-conquete-de-constantinople/

29 mai 1905 -- Au cours d’un pogrom de trois jours à Brest-Litovsk (Biélorussie) de nombreux juifs sont attaqués et tués, des magasins juifs pillés et détruits par des soldats et des cosaques.

Skynet : 29 mai, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/17/29-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

29 mai 1915 -- Rapport des alliés conseillant au Gouvernement ottoman d'arrêter les massacres d'Arméniens.

Télégramme envoyé

Département d'Etat

Washington, 29 mai 1915

Ambassade américaine, Constantinople

Le Ministère des Affaires Etrangères demande que la note suivante soit remise au Gouvernement turc.

Citation, 24 mai : Depuis environ un mois, la population kurde et turque d'Arménie massacre les Arméniens, de connivence et souvent avec l'aide des autorités ottomanes.

De tels massacres ont eu lieu à la mi avril(?) à Erzeroum, Dertchun, Eguine, Akn, Bitlis, Mouch, Sassoun, Zeitoun, et à travers la Cilicie. Les habitants d'environ une centaine de villages près de Van ont tous été assassinés. Dans cette ville, le quartier arménien est assiégé par des Kurdes. Au même moment à Constantinople, le Gouvernement maltraite la population arménienne inoffensive. A la vue de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les gouvernements alliés annoncent publiquement à la Sublime Porte qu'ils tiendront personnellement responsables de ces crimes tous les membres du Gouvernement ottoman et ceux de leurs agents qui sont impliqués dans ces massacres. Fin de citation.

( Signé) [William Jennings] Bryan

Imprescriptible : Avertissement des Alliés adressé au Gouvernement ottoman

http://www.imprescriptible.fr/documents/archives/ani/us-290515.htm

29 mai 1915 -- Empire ottoman : les ambassadeurs de France, de Grande-Bretagne et de Russie à Constantinople ont envoyé un télégramme au Département d’État des USA avec le contenu suivant : « Il y a un mois, les Turcs et les Kurdes, vivant en Arménie occidentale, avec l’appui et la coopération des autorités ottomanes, ont commencé le massacre de la paisible population arménienne d’ Erzerum, Van, Sasun, Bitlis, Mush et de Cilicie. Dans le même temps les intellectuels arméniens ont été tués à Constantinople par les Jeunes Turcs. Nous appelons tous les

pays de l’Entente à intervenir et mettre un terme à cette politique brutale ».

NAM : L’histoire de la reconnaissance du Génocide Arménien par la France remonte à 1915

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=41702

29 mai 1915 -- Empire ottoman : Khoren (Choren), lui-même presque aveugle, était professeur des aveugles de Bethesda. Il servait à Bauerfeind de traducteur lors de ses entretiens avec les autorités turques. Du départ de Bauernfeind, en août 1915, à l’arrivée de Christoffel, en avril 1916, il dirigea la mission avec Makrouhi.

Khosrov effendi Kéchichian (Kescheschian), pharmacien à Malatia, comptait au nombre des proches des missionnaires de Bethesda. Il faisait partie de la direction de la Fédération révolutionnaire arménienne de Malatia. Il fut parmi les premiers Arméniens de Malatia à être arrêtés, le 26 mai 1915, sous prétexte qu’il aurait caché un fusil. Après la remise d’un fusil spécialement acheté, il fut libéré. Mais le 29 mai 1915 il fut cité de nouveau: « Il restait dans son lit, malade et angoissé, [...] bref il ne faisait point preuve de virilité » ( Journal, 29 mai 1915). Bauernfeind intervint en faveur de son «ami de la maison» après sa seconde arrestation, mais le muhasebedschi (conseiller à la Chambre des comptes) réussit à le convaincre que Khosrov était en vérité un révolutionnaire dangereux qui ne méritait pas qu’il intervienne. « On ne peut avoir confiance en personne... »

© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |

© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible : Malatia 1915: carrefour des convois de déportés d’après le Journal du missionnaire allemand Hans Bauernfeind

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch1

29 mai 1915 -- Empire ottoman : le Grand Vizir signe un mémorandum du 26 mai dans lequel le ministre de l'intérieur demande la promulgation d'une loi spéciale autorisant les déportations. La loi autorisait les commandants des armées et des garnisons locales à ordonner la déportation de groupes de populations suspectés d'espionnage, de trahison, ou pour nécessités militaires. Il suffisait pour cela que les autorités investies du pouvoir de décider les déportations ressentent (hissetmek) une impression d'agression ou de danger.

Cette autorisation vague mais générale entraîna la déportation massive de la population arménienne de Turquie. La loi provisoire de déportation fut abrogée le 4 novembre 1918 "à cause de son inconstitutionnalité". Ainsi le parlement turc annula une loi qu'il n'avait pas débattue ou approuvée

auparavant, dans une période où la population visée par cette loi était déjà presque entièrement éliminée.

NetArménie : Le Génocide

http://www.netarmenie.com/histoire/genocide/index.php

29 mai 1918 -- Hohenlohe, Ambassadeur d'Autriche en Allemagne :

"La Turquie souhaite annexer entièrement le Caucase et exterminer les Arméniens avec tous les moyens imaginables. Les massacres et les bains de sang sont à l'ordre du jour."

Imprescriptible : Citations de Diplomates en poste lors du génocide

http://www.imprescriptible.fr/citations/diplomates

29 mai 1919 -- 70 juifs sont assassinés durant un pogrom par des membres de l’Armée nationale ukrainienne à Zlatopol (Ukraine).

Skynet : 29 mai, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/17/29-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

29 mai 1938 -- Selon une loi promulguée par le gouvernement hongrois, le nombre de juifs dans les professions libérales, l’administration, les affaires et l’industrie ne doit pas dépasser 20 % du total de la branche considérée.

Skynet : 29 mai, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/17/29-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

29 mai 1942 -- A Radzivillov près de Volyn (Ukraine), 1 500 juifs sont conduit hors de la ville et abattus. A la suite de cette Action, les juifs organisent un mouvement de résistance dirigé par Asher Czerkaski.

- Pour la deuxième fois, 3 000 juifs d’Opole (Pologne) sont déportés au camp d’extermination de Sobibor.

- Décret de Vichy obligeant les Juifs français et la majorité des Juifs étrangers de plus de 6 ans vivant en France à porter l'Etoile jaune.

- Les juifs n’ont plus le droit d’aller chez un coiffeur.

Skynet : 29 mai, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/17/29-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

29 mai 1998 -- France : Le 19 mai 1998, la proposition de loi du groupe Socialiste pour la reconnaissance par la France du génocide arménien, est enregistrée à la présidence de l'Assemblée Nationale. Elle est adoptée à l'unanimité le 29 mai 1998. Lors de la discussion, Monsieur Jean-Piere Masseret, Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, déclare « Le Gouvernement s'associe à l'hommage rendu aux victimes des massacres. (...) Le Gouvernement prend acte de l'intention politique de votre Assemblée. Cette initiative est la vôtre. Vous en avez pris la responsabilité. Le Gouvernement mesure la profondeur des sentiments qui vous animent ». Le Secrétaire d'Etat déclare également « J'ai dis que le Gouvernement donnerait une suite au texte que l'Assemblée Nationale va voter. Donc la procédure continuera son cours devant le Sénat. J'ai parlé de la Conférence des Présidents du Sénat parce qu'elle établit l'ordre du jour ; En tout cas, les intentions du Gouvernement sont parfaitement claires : l'examen de ce texte doit aller jusqu'à son terme ».

CDCA : Les Gouvernements français et le Génocide Arménien

http://www.cdca.asso.fr/cdca/cdca-gouvernements_genocide.htm

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64261

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre

connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

« Une Histoire de Fou » de Robert GuédiguianMédiapart

29 mai 2015 | Par Defne Gursoy

Présenté en séance spéciale lors du 68ième Festival de Cannes, le film de Robert Guédiguian fait dialoguer mémoire et justice autour du génocide des Arméniens.

Pour les passionnés de Guédiguian (dont nous faisons partie), son dernier film « Une Histoire de Fou » répond à tout ce qu’on attend de lui : engagé, politique, objectif, véridique, tout en nous entraînant dans une trame dramatique originale. Et ce, malgré la difficulté de son sujet : sauvegarder la mémoire, mettre en œuvre la vengeance et demander justice pour les

rescapés du génocide des Arméniens. Ensuite, faire un film sur le génocide des Arméniens, en optant pour montrer « l’après », au lieu des atrocités elles-mêmes. Puis enfin, à travers la notion du pardon, poser une certaine critique de la violence, quelle que soit la justesse de la cause.

L’intrigue du film a été conçue à partir d’une histoire vraie, celle de José Gurriarian, jeune journaliste espagnol paralysé après été blessé par une bombe posée par l’ASALA (Armée Secrète Arménienne pour la Libération de l’Arménie), à Madrid en 1981. Gurriarian avait fait l’impensable en allant rencontrer l’auteur de l’attentat, pour ensuite le raconter dans son livre intitulé « La Bomba ».

« Une Histoire de Fou » commence en 1921, avec l’assassinat de l’un des commanditaires du génocide des Arméniens en 1915, Talat Pacha, par Soghomon Tehlirian à Berlin. Sur un (long) prologue en noir et blanc, Guédiguian revisite les pages de l’Histoire en relatant à travers les textes originaux des procès-verbaux le procès du jeune Tehlirian et l’euphorie vécue chez les Arméniens après son acquittement. Après avoir posé les fondements par cette première partie nécessaire certes, mais un peu didactique (par exemple, il reprend mot-à-mot la plaidoirie des avocats de Tehlirian : « Les Allemands sont complices d’une boucherie par alliance »), il faut attendre la deuxième partie (ou le deuxième film) pour retrouver la patte de Guédiguian que nous aimons tant.

Nous sommes au début des années 80, l’ASALA poursuit son combat pour la reconnaissance du génocide par la lutte armée depuis quelques années. Aram et Vahé, jeunes communistes arméniens, décident de s’engager. Malgré l’opposition de ses parents, Aram fait partie du groupe qui fera exploser la voiture de l’ambassadeur de Turquie à Paris, où un « innocent », Gilles, étudiant en médecine, sera mutilé à vie Avec un retournement de situation, où la mère accablée par l’acte de violence de son fils demande pardon à cette victime innocente au nom de tous les Arméniens, il y a un effet de miroir pour ce qu’attendent tous les Arméniens de l’Etat turc depuis un siècle. La mère n’est pas seulement la mère de l’assassin, mais également la mère patrie, la patrie perdue à jamais, mais si souvent rêvée..

C’est à partir de cet événement que s’impose la vision de Guédiguian sur ce qui constitue la quête de justice des Arméniens. Si l’ASALA a fait considérablement avancer la cause arménienne, en libérant la mémoire enfouie de l’extermination d’un peuple—paradoxalement—par la violence, Guédiguian nous dévoile sa quête pour « la vérité » en questionnant les limites de la légitimité de cette violence. (voir interview ci-dessous)

Dans « Une histoire de fou », Guédiguian questionne également l’identité arménienne cent ans après le génocide. Descendant de rescapés d’un génocide toujours nié et fils d’une Allemande dont les dirigeants ont commis un génocide reconnu, ce paradoxe personnel permet sans doute à Guédiguian de poser un regard ouvert et objectif sur l’arménité aujourd’hui. « Le génocide a fait de nous des fous. Nous existons grâce à

lui. Nous sommes nés d’une montagne de cadavres ». Ce sont les mots de Aram lors de sa formation à Beyrouth après avoir fuit la France suite à l’attentat auquel il a participé. « L’Histoire de fou » donne ainsi à tout un chacun matière de réflexion sur la mémoire et la justice, et, autant que possible, la construction d’un avenir, en rappelant aux négationnistes la nécessité de faire face au « crime des crimes » qu’est un génocide.

Interview réalisée avec Robert Guédiguian après la projection du film à Cannes le 20 mai 2015.

Qu'est-ce qui vous a amené à faire cette « Histoire de Fou » ?

Robert Guédiguian : J’y pensais surtout depuis que je suis allé en Arménie, la première fois en 2000. Donc cela fait 15 ans que je me dis que je vais peut-être travailler sur cette question. Le parti-pris, c’était quand même de faire un film de fiction et pas un documentaire. Il y en a eu beaucoup d’ailleurs, de documentaires, et de très bons. Mais c’était difficile, il fallait trouver des solutions, comme le procès (de Soghomon Tehlirian), comme le point de vue de la victime innocente. Il fallait trouver le nœud tragique, qui est pour moi extrêmement important, qui est le personnage de la mère. Elle devient quasiment la mère de la victime à la fin alors qu’elle est la mère de celui qui a posé la bombe. Sans vouloir paraître prétentieux, c’est une très bonne idée d’avoir inventé cette histoire avec la mère, qui est au sein de l’affaire et qui, en plus, universalise le film. Ce personnage en fait une tragédie antique, qui dépasse l’histoire arménienne, dépasse les histoires entre Arméniens et Turcs, ça devient universalise le film. C’était donc difficile et c’est pour cela que j’ai attendu, hésité, réfléchi, il a fallu que ça murisse.

Vous avez voulu le faire pour le centenaire du génocide?

RG : Oui. Tout était prêt il y a deux ans déjà. Il était déjà financé et je pouvais tourner. Et on s’est dit, avec mes amis, que ce serait dommage de ce film pour qu’il sorte début 2014. Ils m’ont dit d’attendre 2015 pour l’événement du centenaire, c’est quand même mieux. Alors, j’ai dit, je ne tourne pas. C’est pour ça que j’ai fait un film que j’appelle « un film de dimanche », « Au Fil d’Ariane » (2014), en attendant de tourner celui-ci.

Votre film contient en fait deux films, un premier de presque 40 minutes sur le procès Tehlirian et un deuxième sur l’ASALA et ses conflits internes. Pourquoi avoir opté pour deux films en un ?

RG : Je ne pouvais pas faire uniquement un film sur le procès. Par contre, je tenais à faire cette partie parce que c’était le seul moyen de raconter un génocide. Parce qu’un génocide ne se filme pas. On ne peut pas filmer des éventrations, des décapitations, des églises qui brulent etc. On ne peut pas filmer, parce qu’on court un risque énorme, celui que le spectateur ai du plaisir à voir cela, parce que cela fait du spectacle comme dans un film d’action. Donc vous imaginez, c’est pour cela que c’est tout à fait impossible à filmer un génocide. Si on le fait, il faut filmer sans aucune

complaisance, il faut filmer pour qu’elle ne soit pas regardable. Il faudrait filmer avec tellement de violence que le spectateur doit quitter la salle. Mais on ne peut pas faire des films pour qu’on ne les regarde pas. C’est le paradoxe absolu.

Dans la partie sur le procès de Tehlirian, vous avez inclus le pasteur Lepsius, témoin du génocide qui apporte les « preuves » nécessaires, vous avez d’ailleurs utilisé des vraies photos du génocide… Pourquoi ne pas y inclure le personnage de Raphael Lemkin, qui s’est basé sur ce procès pour forger le mot « génocide » en 1943 ?

RG : En fait, Lemkin n’était pas là. Il a suivi le procès comme stagiaire mais on n’est pas du tout sûr qu’il ait été là. On dit souvent qu’il l’était, mais il semblerait qu’il n’ait pas assisté au procès. Il l’a suivi, ça c’est sûr, il était très ami d’ailleurs avec les deux avocats de Tehlirian, Von Gordon et Verthauer, qui furent des grands avocats de l’époque à Berlin. D’autre part, c’était assez audacieux et assez complexe d’assumer un départ de film comme ça. Le film commence, on n’en sait rien de où cela va aller. Je crois qu’il y a plus de 30 minutes en noir et blanc d’un procès et on se demande où va le film. Donc il fallait assumer ça et j’avoue que j’ai eu peur de ça cinématographiquement. Du coup, je ne pouvais pas trop détailler le procès. Ou alors, il fallait faire un film avec tout le procès.

La deuxième partie (qui se situe au début des années 1980), montre la violence de l’ASALA. N’y a-t-il pas le danger qu’elle plaise aux négationnistes ?

RG : Je vais dire encore une chose très générale : la vérité est toujours révolutionnaire. Je pense qu’il faut dire les choses en politique. En politique il faut être moral, donc il faut dire ce qu’a été l’ASALA. Et l’ASALA a fait des choses bien, parfois, et a fait des choses pas bien que je condamne absolument, comme l’attentat d’Orly. Je suis en fait comme les personnages du film, comme Aram et Vahé, qui sont tourmentés d’ailleurs. Aram a le malheur de faire une victime innocente, dès qu’il commet cet attentat. Dès qu’on le revoit à Beyrouth, il est torturé, obsédé par cette histoire. En fait, presque au moment où il fait le geste, il remet en cause le geste. Et longtemps après, ce qu’on peut dire aujourd’hui, c’est que l’ASALA a considérablement fait avancé l’idée arménienne. C’est à dire que, sans ça—et le personnage le dit d’ailleurs à la fin que cette histoire l’a réveillé—toute cette mémoire enfouie depuis 60 ans (début de l’ASALA en 1975) ne serait pas ressortie. Et elle est ressortie parce qu’il y a eu ces actions armées. Elles ont été souvent très ciblées, en tout cas, au début. Après ça a dégénéré, tout le monde connaît l’histoire, et d’ailleurs, ça c’est auto-dissous. L’ASALA s’est auto-dissoute sur cette question-là : « Est-ce que c’est de la violence légitime » ? « Quand est-ce que la violence se justifie ? ».

En Turquie, les négationnistes disent souvent aux Arméniens « qu’il faut faire face à l’ASALA », pour renvoyer la balle dans le camp arménien… Votre film peut-il les aider à se confronter avec la cause arménienne ?

RG : Oui. Mais les films ne sont pas faits pour changer les salauds. Pour les gens qui sont ancrés dans leur mauvaise conviction, ce n’est pas un film qui va les transformer. Ce n’est pas mon discours d’ailleurs, il n’y a rien qui les transforme. Ce n’est pas à eux que je m’adresse et je me fous de ce qu’ils pensent. La seule mission que j’ai, c’est de dire la vérité.

Est-ce que nier un génocide n’est-il pas le début d’une reconnaissance ?

RG : C’est une question un peu rhétorique. Comme aujourd’hui, on a étudiés beaucoup de génocides, je crois que le négationnisme fait partie du geste même du crime. En général, les génocides ne se reconnaissent pas, ils se nient au moment où ils se commettent. Même les Allemands, mais il ne faut pas dire les Allemands, il faut dire les Nazis, quand ils ont quitté les camps, ils brûlaient au maximum les cadavres, cachaient les traces du génocide. Une reconnaissance serait d’ailleurs, la preuve, le signal que la Turquie s’est considérablement développée et démocratisée.

Vous avez fait très attention de ne pas vous référer aux « Turcs » et vous avez opté pour « les fascistes turcs »…

RG : ça aussi c’est une vielle habitude. Quand j’ai fait le film « l’Armée du crime » (2009) sur l’Affiche Rouge, il y avait encore deux survivants de l’affiche, dont un qui s’appelait Karaian et que j’adorais. Je l’avais présenté à tous les jeunes qui jouaient dans le film. Il était venu nous parler. Il est mort maintenant. Chaque fois que je lui parlais, je faisais exprès de dire « mais quand même, ce qu’on fait les Allemands », il disait « Non, pas les Allemands, les Nazis ». Il distinguait toujours, parce qu’il disait « j’ai des amis allemands, j’ai des frères allemands, donc on dit 'Les Nazis' ». Il disait « je n’ai pas tué des Allemands, j’ai tué des Nazis ». Il avait sur cela une maniaquerie forte. Et surtout, le film se passe dans la période où il y avait une junte militaire en Turquie, après le coup d’état militaire de 1980. Donc, c’était des vrais fascistes !

Le personnage de la victime innocente, Gilles, a besoin, dans un premier temps, de « regarder son bourreau en face ». Qui seraient les bourreaux des Arméniens aujourd’hui ?

RG : Comme c’est le pouvoir militaire à l’époque, c’est évident que ce serait les généraux fascistes. Mais si l’on parle d’avant ce serait les Jeunes Turcs. Et aujourd’hui ce serait Erdogan. Avec l’ambiguïté bien sûr que les combattants de l’ASALA n’étaient pas nés à cette époque là. C’est d’ailleurs la seule chose qui était inévitable mais paradoxale, je pense que l’ASALA s’attaquait aux descendants des génocidaires mais évidemment pas à ceux qui l’avaient commis. L’attentat qui est juste dans le film c’est celui commis contre Talat Pacha, celui contre les bourreaux eux-mêmes. Par « juste », je veux dire du point de vue moral, politique et historique. L’assassinat de Talat, je trouve cela exceptionnel.

Faire face aux contradictions de l’ASALA, c’est courageux. Ce film pourrait

déranger une partie des Arméniens. Qu’en pensez-vous ?

RG : Oui, mais beaucoup d’Arméniens ont tort. Et moi j’ai raison. Effectivement, il y a toujours deux attitudes. D’abord celui des Arméniens qui disent « ne parlons plus de ça, ça va encore mettre des gens contre nous », tels les Arméniens qui ne sont pas contents de mon film « Voyage en Arménie », parce que je montre qu’en Arménie il y a des voyous, des voleurs, des mafieux. Il faut parler de la vérité, je dis toujours que la vérité est révolutionnaire. Il faut dire la vérité de l’ASALA, avec ses contradictions. Mais aussi avec la nécessité, ce qui est souligné dans le film, de dire aujourd’hui « heureusement qu’il y a eu l’ASALA », même si à cette époque-là, on n’y a pas adhéré. Moi je suis contemporain de l’ASALA mais je n’y ai pas participé. J’ai des amis qui ont adhéré, très proches d’ailleurs. J’ai un ami qui était au lycée avec moi qui en a fait partie.

Il y a une bienveillance envers les Kurdes dans votre film. D’abord Tehlirian dit « qu’ils ne sont pas tous des monstres », puis il raconte un juste kurde qui l’a sauvé...

RG : Je suis très content que vous l’ayez pris comme ça. En fait, ce n’était pas voulu mais c’est simplement vrai. C’est-à-dire, c’est dans le procès-verbal de Tehlirian, il le dit clairement. Justement, c’est ça que j’adore dans ces personnages-là, c’est-à-dire Tehlirian est exemplaire dans ce qu’il dit. Quand il dit : « c’était des Kurdes qu’on avait sorti de prison, ça ne veut pas dire que tous les Kurdes sont des monstres ». C’est lui qui dit ça, je n’ai fait que reproduire ce qu’il dit. J’aime les gens formidables, des héros comme ça, je trouve ça juste.

La résolution de la question kurde et la reconnaissance du génocide en Turquie sont-elles liées ?

RG : Oui, elle est essentielle. Aujourd’hui c’est sûr que la présence des Kurdes prouve que la Turquie est un pays comme les autres, où il n’y a pas que des Turcs. Ça ne tient pas debout. Et ce qu’il se passe avec les enfants et les petits-enfants des Arméniens convertis, tous les jours il en sort un d’ailleurs, c’est très important. Ces deux éléments sont très importants et pousseront vers la reconnaissance. A part ça, j’ai également des camarades kurdes et j’ai produit trois films déjà de Hiner Saleem.

Le titre du film est très important. On y revient vers la fin du film quand votre personnage dit « Le génocide nous a tous rendu fous, et nous existons grâce à lui ». C'est une allusion à l’identité arménienne après la reconnaissance du génocide ?

RG : Bizarrement depuis un siècle, le génocide et le combat pour sa reconnaissance sont devenu un pilier de l’arménité. Si le génocide est reconnu, c’est vrai que cela nous enlève une jambe. C’est pour cela que j’appelle le film « une histoire de fou ». Effectivement, on se bat pour reconnaître qu’on a été mort. C’est un paradoxe absolu, puisque on ne se bat pas pour dire qu’on est vivant. On dit : « On a été mort et dites-nous

qu’on a été mort ». C’est une chose absolument tragique et unique dans la recherche d’identité.

Vous utilisez plusieurs fois des cartes où on voit les frontières de l’Arménie historique. Et à la fin du film, vos personnages répètent que « ce n’est pas la Turquie, c’est l’Arménie ». Quel est votre point de vue sur la demande des territoires par les Arméniens ?

RG : Je pense que, à cette époque-là, c’est-à-dire dans les années 70-80, la revendication par l’ASALA des territoires était forte. Je pense qu’aujourd’hui, cela ne tient pas debout. Je crois que s’il y a l’ouverture de la frontière, si tout le monde passe d’un pays à l’autre, la chose se règle toute seule. C’est pour cela que je dis avec un peu d’ironie à la fin du film, « si on peut y aller, moi je vais peut-être acheter une maison là-bas ». J’achèterai une maison à Kars, voilà ! Ce sera bien sûr en Turquie, j’habiterai à Kars, mais je serai en quand-même en Arménie. Tout cela peut s’arranger, me semble-t-il, sans revendiquer. Je crois d’ailleurs qu’aujourd’hui aucun Arménien ne revendiquerait de reprendre le Traité de Sèvres et les propositions de Wilson. Il doit y en avoir quelques uns, mais ce n’est pas malin.

A la fin, vous le dédiez le film à vos « camarades turcs en hommage à nos combats communs »...

RG : Bien évidemment, je connais des camarades turcs, je dis bien des « camarades », qui se battent pour les mêmes raisons que moi, pour améliorer le monde, qui sont internationalistes tout en aimant leur pays, bien entendu. Et à tous ceux-là, je tenais à le dire. Dans le film, pour le spectateur qui ne sait rien de cette histoire, on dit quand même pendant deux heures et quart que la Turquie ce n’est pas très sympathique ! Donc je me sentais obligé de dire, ce qui est la position du jeune homme (Aram, le jeune journaliste), qui dit : « je suis internationaliste, un jour il n’y aura plus de frontières, on s’entendra tous ». Et donc je dédie ce film à tous les amis turcs. Et je pense d’ailleurs que cela peut les aider dans ce combat.

Croyez-vous qu’un jour la Turquie reconnaîtra le génocide des Arméniens ?

RG : Je pense que cela arrivera un jour. Je suis optimiste par nature. Je dis comme Ariane (Ascaride) à la fin du film : je suis croyant. J’y peux rien, je suis croyant.

Avez-vous l’intention de faire un film en Turquie ?

RG : Possiblement, je réfléchi à beaucoup de choses. Effectivement, il y a cinquante films que j’ai envie de faire et que je ne ferai jamais. Il y a une chose qui serait assez belle de faire, une biographie de Komitas. Pourquoi, parce que ce qui serait très beau, c’est quand il se promène dans tous les villages d’Anatolie, dans la Turquie profonde et qu’il va rechercher les musiques dans les noces, les fêtes de village. Toute cette quête de

chercheur, qui veut récolter, stocker, garder toute cette mémoire, comme s’il avait pressenti ce qui allait arriver. Ça peut être un très beau film. Est-ce que je le ferai, je ne sais pas.

http://blogs.mediapart.fr/blog/defne-gursoy/290515/une-histoire-de-fou-de-robert-guediguian

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88888

Hagob, l’Arménien et l’homme du désertOrient XXI

Le destin d’un enfant sauvé par les Bédouins

Samir Antaki 29 mai 2015

Ce récit a été écrit en 1995 en arabe, traduit en arménien et publié dans plusieurs journaux et revues en Syrie, au Liban et aux États-Unis. Vingt ans après, l’auteur, un médecin d’Alep qui vit aujourd’hui au Canada, a décidé de le traduire en français pour le centième anniversaire du génocide des Arméniens.

Hagob est un ami de longue date, bien qu’il ait quelques années de plus que moi. Peut-être a-t-il l’âge de mon père ou même plus, mais ceci n’a pas d’importance car après quarante ans on a tous le même âge, surtout si on a les mêmes idées et principes.

Il me rend visite au bureau une fois l’an pour son examen oculaire. Parfois aussi, il accompagne ses enfants et petits-enfants. Si l’un de ses amis intimes se plaint de ses yeux, il ne tarde pas à me l’amener, tout à la fois fier de son médecin et de notre amitié. Heureusement, la plupart de ses visites ont été couronnées de succès. Nous sommes si proches l’un de l’autre qu’il vient toujours à ma rescousse quand j’ai des soucis avec mes instruments au bureau ou à l’hôpital, que ma voiture tombe en panne ou que j’ai des problèmes d’électricité. Ou n’importe quel autre tracas. Nous nous entraidons, chacun dans son domaine.

Hagob était arrivé à Alep en 1915 avec les rescapés des massacres barbares et inhumains perpétrés par les Ottomans contre son peuple, les Arméniens, ainsi que contre les Assyro-Chaldéens, les Grecs et les autres minorités chrétiennes. Il avait à peine trois ans. Avec sa mère et sa sœur aînée de deux ans plus âgée, il faisait partie d’un groupe de rescapés qui avait réussi à atteindre Alep après une longue et pénible marche de plusieurs semaines à travers le désert et les steppes de Syrie. Son père et son frère aîné, ainsi que ses trois oncles, étaient tombés en cours de route.

À son arrivée à Alep avec sa famille, ils furent logés, comme la plupart des réfugiés, dans des camps de fortune, dans des baraques en bois avec une bâche comme toit, sans aucune facilité sanitaire. Pour subvenir à leurs besoins, sa mère, auparavant reine chez elle, fut obligée de travailler comme garde d’enfants et cuisinière chez une famille aleppine bien nantie. Par son courage et sa détermination, elle parvint à s’occuper de ses deux enfants et à améliorer relativement leur qualité de vie.

Lorsque Hagob eut atteint l’âge de dix ans, sa mère lui trouva du travail dans un atelier mécanique où il travaillait nuit et jour dans des conditions difficiles et avec un salaire de misère. Il finit cependant par acquérir une grande expérience et une dextérité sans pareil, si bien que le patron le nomma chef d’atelier.

Un beau jour, alors qu’il venait d’avoir dix-sept ans, sa mère lui dit : « Mon fils, il est temps que tu aies ta propre boutique. Tu as assez souffert, tu mérites de devenir ton propre chef. » Avec le peu d’argent mis de côté, ils louèrent une petite bicoque dans le quartier Meidan. Hagob réussit à trouver des outils usagés mais en bon état et à un très bon prix ; il se mit à son compte.

Après des années de labeur et de privations et grâce à son savoir, son courage, son honnêteté, sa persévérance et sa diligence, Hagob devint le propriétaire de plusieurs ateliers mécaniques. Il se maria, s’acheta une belle maison. Mais le plus important de tout est qu’il eut quatre enfants qui ont bien réussi : un médecin, une ingénieure, un musicien, sans oublier le fils aîné qui, travaillant avec lui, modernisa les ateliers en introduisant de nouvelles techniques et outils. Et mon ami est très fier de tout ceci.

Un beau jour de printemps, Hagob vint me voir au bureau et, délicat comme il est, il s’installa avec les autres patients dans la salle d’attente. Quand son tour arriva, je le vis entrer dans mon bureau accompagné d’un Bédouin un peu plus jeune que lui, habillé de façon traditionnelle et la tête recouverte du keffieh traditionnel. Il avait le menton et le dos de la main tatoués. Après les salutations de rigueur et les accolades, Hagob me présenta le monsieur qui l’accompagnait en me disant : « Je te présente mon frère Hadj Mohammad Al-Rmeilan. » Je serrai chaleureusement la main du monsieur, puis me tournant vers Hagob, je lui dis :

— Est-ce que le Hadj Mohammad est le type qui gère les terrains agricoles que tu as dans la Djézireh1 et que tu considères comme un frère ?

— Mais non, je te jure que c’est mon frère, de même père et de même mère.

— Voyons, assez de blagues, Hagob ! lui dis-je, tout en invitant le monsieur à s’asseoir sur la chaise d’examen. Mais sitôt en face de moi je m’aperçus qu’il avait les mêmes yeux qu’Hagob, ainsi que le nez si typique de beaucoup d’Arméniens. Là, je ne comprenais plus rien. Je

demandai alors à Hagob de s’asseoir et de tout me raconter.

— Puisque tu insistes, docteur, voici mon histoire. Quand j’ai eu quarante ans, ma mère, qui avait pris de l’âge et qui était bien malade, m’appela à son chevet pour me faire part d’un grand secret. Elle me dit : "

Il y a trente-sept ans, quand nous avons été déportés de Turquie et durant la marche de la honte à travers le désert syrien, sous un soleil de plomb le jour et dans le froid de la nuit, nous n’avions pour nous nourrir que les herbes et les racines des plantes, si rares là-bas, et un peu d’eau souillée pour nous désaltérer. Un jour, ton père nous fut arraché et l’un des soldats le décapita tout en riant avec ses amis. Un autre poussa ton frère aîné Hovsèp et ton oncle Dikran dans un ravin, comme ils le firent avec beaucoup d’autres. Les soldats se plaisaient à inventer chaque jour une nouvelle méthode de torture, allant jusqu’à éventrer les femmes enceintes avec les baïonnettes. Ils lançaient les fœtus en l’air et s’amusaient à leur tirer dessus. C’est ce qui est arrivé à la pauvre Syranouche, notre voisine. Pour les viols, n’en parlons pas, c’était monnaie courante.

Que de scènes d’horreur, mon fils ! Toi qui avais trois ans à l’époque, tu hurlais nuit et jour comme un animal traqué, chaque fois qu’un de ces truands s’approchait de moi pour m’asséner un coup de pied ou de crosse pour que je me relève et que je continue la marche avec dans mes bras Wanès, ton jeune frère qui avait à peine trois mois.

Un jour mes forces me lâchèrent, le lait dans mes seins devint si rare que Wanès n’avait plus la force de réagir, il était brûlant, les yeux figés. Je sentais qu’il s’approchait de la mort. Je m’assis par terre, priant et suppliant Dieu, tout en versant le peu de larmes qui me restaient.

Soudain trois Bédouins firent leur apparition. L’un d’entre eux me présenta une gourde et me dit : « bois-en, tu as l’air desséchée », puis il t’en donna une gorgée ainsi qu’à ta sœur Aznif. Ensuite, il sortit de sa bourse un bout de pain qu’il m’offrit en disant : « quel malheur ! Comment osent-ils faire ce qui est à l’encontre des livres de Dieu ? » Puis il me demanda : « où est ton homme ? » Je répondis : « ils l’ont décapité ». Ils restèrent silencieux. Puis, se ressaisissant, l’homme me dit : « viens avec nous, avec tes enfants, tu seras en sécurité à la maison, ma femme Fatmé s’occupera de vous le temps que vous repreniez un peu de force. »

Il n’avait pas fini sa phrase qu’un des soldats qui avait observé la scène s’approcha et somma les trois Bédouins de quitter les lieux en vitesse, en pointant son fusil vers eux. Dès qu’il se fût retourné, je laissai Wanès par terre et suppliai : « au moins, emmenez mon nourrisson avec vous, s’il a la chance de vivre c’est tant mieux, sinon offrez-lui une sépulture décente ». Le Bédouin me dit : « laisse-le par terre et lève-toi pour suivre les autres, les soldats ne se rendront pas compte, et dès que vous vous éloignerez nous le prendrons et nous te promettons de faire de notre mieux. » Puis il cria, alors que nous nous étions déjà éloignés : « nous sommes de la tribu des Rmeilan, rappelle-toi du nom, ô pauvre femme ! »

Ce jour-là, poursuivit Hagob, ma mère me dit encore :

"Pour que j’aie le cœur et la conscience tranquille avant de quitter cette terre, et bien que je sois certaine que mon nourrisson Wanès est décédé, je te supplie d’aller dans le désert pour retrouver la tribu Rmeilan, dans la région où ont été exécutés ton père et ton frère, à deux jours de marche de Tal-Abyad2. Si jamais tu la trouves, enquiers-toi de ces trois Bédouins que j’avais rencontrés et essaie de retrouver les traces de ton frère Wanès. S’il est vivant il doit être chez eux. Pour le reconnaître, c’est simple : il a une longue cicatrice sur le dos qui va de son épaule droite jusqu’à sa hanche gauche, car il a été blessé par le bout de l’épée quand, l’ayant entre mes bras j’ai essayé de m’interposer entre le soldat et ton père."

— J’ai donc quitté Alep le jour même pour aller dans le nord-est de la Syrie à la recherche de mon frère. Après deux semaines de recherches intensives, je réussis à retrouver Wanès bien vivant. Je ne peux pas vous décrire, docteur, les scènes de liesse qui ont accompagné ces retrouvailles, et ce qui m’a le plus surpris, c’est la grande ressemblance entre nous deux. Il fallait voir la tête de ses deux femmes et de ses dix enfants ! Ils n’en croyaient pas leurs yeux. Ils égorgèrent plusieurs moutons en l’honneur de ces retrouvailles et invitèrent presque tout leur monde à un festin plus que royal.

À la fin de ce récit, Hadj Mohammad prit la parole à son tour :

— Quand j’ai eu vingt ans, j’ai demandé à mon père, Cheikh Machaal, d’où provenait la cicatrice que j’ai sur le dos. Étais-je un enfant turbulent qui s’était fait mal en jouant ? Mon père me répondit : « non, tu es né avec. Tu es né le jour où on t’a arraché à la mort ». Il me raconta alors toute l’histoire et tous les sévices perpétrés contre mes parents et ma communauté par les Ottomans et toutes les souffrances endurées par ma mère. Il ne savait même pas si elle était arrivée à Alep ou si elle avait succombé en cours de route. Mon père me dit encore : « Comme on n’a eu aucune nouvelle de tes parents, tu es maintenant notre fils, et tu sais bien que nous t’aimons autant, sinon plus que les autres. Tu dois te marier selon les lois de Dieu et de son Prophète ». Donc je me suis marié, je suis allé avec mon père en pèlerinage à la Mecque, et chaque fois que je faisais mes cinq prières quotidiennes, j’implorais Dieu de sauvegarder ma mère et mes frères s’ils étaient encore en vie, ou bien de leur accorder la paix éternelle et le paradis, s’ils n’étaient plus de ce monde.

— Vous savez, docteur, dit alors Hagob, il y a beaucoup d’enfants arméniens qui sont dans le même cas que mon frère et qui ont été sauvés d’une mort certaine par les tribus dans le désert de Syrie. Quelle bravoure, quelle noblesse ! Heureusement, nous les Arméniens et les autres survivants de ces massacres, avons été bien accueillis en Syrie, ce qui nous a permis de nous relever de nos cendres et de prouver de quoi nous sommes capables.

J’approuvai : en effet, les Arméniens font honneur à la Syrie, avec le lot de peintres, de sculpteurs, de musiciens, de médecins, d’avocats, d’ingénieurs, d’écrivains, de techniciens, de bijoutiers, de mécaniciens, de commerçants, d’industriels et d’hommes d’affaires… qui ont contribué à l’essor de la Syrie, et la Syrie est fière de les considérer comme des citoyens à part entière. Les deux frères répliquèrent en chœur : « et nous, nous sommes fiers d’être Syriens. Et c’est comme cela que nous nous sommes retrouvés après toutes ces années d’éloignement. »

— Mais malheureusement, ajouta Hagob, quand je suis rentré avec mon frère Mohammad à Alep pour le présenter fièrement à ma mère, elle était déjà morte et enterrée. Nous nous précipitâmes alors au cimetière arménien pour nous recueillir sur sa tombe. Là, elle reposait en paix sur cette terre accueillante de Syrie. Nous priâmes ensemble, moi en arménien, lui en arabe et à tue-tête, dans l’espoir que nos prières puissent arriver au grand désert de Syrie où sont tombés père, frères et oncles.

Tout en priant, nous pleurions comme des bébés, et nos prières s’élevaient dans une symphonie arméno-arabe, islamo-chrétienne vers le Ciel, vers le seul et unique Dieu.

— Par la suite, continua Hadj Mohammad, nous nous visitâmes les uns les autres, nos femmes et nos enfants firent mieux connaissance. En fait, c’était superbe de retrouver ma famille et mes racines. Mais ce qui m’a fait le plus mal, c’est que les circonstances ne m’ont pas permis d’embrasser les mains de cette sainte femme qui m’a porté dans ses bras nuit et jour tout en marchant sur les routes de l’exode avant que mon père Cheikh Machaal m’arrache à la mort.

À peine sa phrase terminée, ma secrétaire ouvrit la porte de la salle d’examen pour s’enquérir de la raison de cette longue consultation :

— Docteur, vous n’avez pas encore terminé l’examen de monsieur Mohammad ? Depuis dix ans que je travaille avec vous, c’est la première fois que vous prenez autant de temps avec un malade. Ça fait plus qu’une heure qu’il est dans votre bureau et les gens commencent à s’impatienter dans la salle d’attente, ils sont déjà plus de quinze.

— Je n’ai pas encore commencé l’examen, je n’en suis qu’au questionnaire sur ses symptômes, ses antécédents, son histoire familiale, ses habitudes, ses allergies…et la raison principale de sa visite.

— Mais quels sont ces symptômes si importants, qui ont pris tellement de temps à être énumérés ?

— Il se plaint des atrocités que certains peuples se permettent de commettre sur d’autres peuples parce que leur religion, leur couleur, ou leurs idées ne leur plaisent pas. Il se plaint de la disparition de l’amour dans certains cœurs, ce qui permet de torturer, de tuer et de déplacer des

peuples entiers. Il se plaint de la sécheresse de ses yeux à force d’avoir versé des larmes sur une femme qui a marché pieds nus des jours et des jours, fuyant la barbarie. Il se plaint de l’épée qui a tranché la gorge de son père pour la simple raison qu’il était Arménien, et que cette épée a laissé une trace, sur son dos à lui, qui restera à jamais une preuve de ce génocide.

Voici que vingt ans se sont écoulés depuis la publication de cette nouvelle. Cette année, nous commémorons le centenaire du génocide, le premier du XXe siècle, qui a coûté la vie à plus de deux millions d’Arméniens, d’Assyro-Chaldéens, de syriaques, de Grecs et d’autres minorités chrétiennes. Et il y a encore un pays qui nie que ses grands-parents l’ont perpétré.

Samir Antaki

http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/hagob-l-armenien-et-l-homme-du-desert,0918

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88871

Une conférence internationale en Uruguay sur le 100ème anniversaire du génocide des ArméniensNAM

A l’Université d’Etat de Montevideo (Uruguay) s’est déroulée une conférence internationale sur le 100ème anniversaire du génocide des Arméniens. Selon le Comité uruguayen du centenaire du génocide des personnalités très connues du monde politique telles que Belela Erera, l’ex-ministre de l’Education de l’Uruguay Leonardo Kousma ou l’historien Gerardo Canedano ont participé à la conférence par de brillantes interventions. La conférence a abordé les thèmes de la purification ethnique dans l’Empire ottoman, le génocide culturel, l’organisation de la diaspora et les conséquences du négationnisme du gouvernement turc actuel.

Krikor Amirzayan

vendredi 29 mai 2015, Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=112404

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88889

Belgique/NégationnismeReconnaissance du génocide arménien: Mahinur Özdemir fuit devant notre journaliste…RTL.be

Publié le 28 mai 2015 à 21h01

Il y a eu beaucoup d’agitation ces dernières semaines par rapport à la (non) reconnaissance du génocide arménien par des élus belges. Pour certains élus d’origine turque, qui ont par exemple boycotté la minute de silence organisée à la Chambre, cela reste un sujet tabou. Parmi eux se trouvaient Emir Kir (PS), Zuhal Demir (N-VA), Meyrem Almaci (Groen), Fatma Pehlivan (SP.A) et Veli Yüksel (CD&V).

Benoit Lutgen annonce qu'il exclura tout négationniste du cdH

Dernière développement en date: Benoit Lutgen, le président du cdH, qui s’est dit prêt à exclure des élus cdH qui nieraient ce génocide. "S’il y a un négationniste au sein du cdH, il est dehors dans la seconde", a-t-il déclaré au micro de nos confrères de La Première. Loïc Parmentier a donc tenté de connaitre la position de la députée bruxelloise Mahinur Özdemir pour RTLINFO, en vain…

Mahinur Özdemir refuse de répondre à nos questions

Le 22 mai dernier, alors qu’il était présent au parlement bruxellois, notre journaliste a contacté la cellule communication de la députée bruxelloise pour lui expliquer pourquoi il voulait l'interviewer. Mais elle a directement prévenu la députée par SMS. Après avoir vu notre caméra, elle a quitté le parlement. Sa cellule communication envoie alors un e-mail à notre journaliste, expliquant que Mme Özdemir "est sous certificat médical. Son médecin lui recommande le plus grand repos." Pas d’interview donc. Qu’à cela ne tienne, elle était présente hier mercredi soir à Schaerbeek, où elle est conseillère communale. Mais à la vue de notre journaliste, elle a tourné les talons sans répondre.

Un problème vis-à-vis du cdH

Le problème n’est pas tant les convictions de Mahinur Özdemir sur la question, puisque si la Belgique a bien reconnu officiellement le génocide arménien, aucune loi ne condamne jusqu’ici sa négation, même si des textes ont très récemment été déposés en ce sens pour élargir aux génocides arméniens et rwandais la portée de la loi de 1995 sur le négationnisme du génocide des Juifs sous l’Allemagne nazie. Le problème, c’est que la députée d’origine turque a signé le code de déontologie du

cdH… qui l’oblige à reconnaitre le génocide arménien.

Elle a signé le code de déontologie du cdH

Le dimanche 10 mai dernier, le vice-président du gouvernement wallon cdH Maxime Prévot expliquait d’ailleurs à Pascal Vrebos que "la communauté internationale a reconnu le génocide arménien, et donc on ne doit par tergiverser. Tous les députés cdH signent un code de déontologie lorsqu’ils deviennent parlementaires dans lequel il est explicitement indiqué que l’on reconnait tous les génocides que la communauté internationale a reconnu. Et donc eux ont signé ce document." Un document que RTL s’est procuré: la signature de Mme Özdemir y figure bien.

Voir le reportage : Génocide arménien: les élus turcs continuent d'éluder la question http://www.rtl.be/videos/video/537970.aspx

http://www.rtl.be/info/regions/bruxelles/reconnaissance-du-genocide-armenien-mahinur-ozdemir-fuit-devant-notre-journaliste--726919.aspx

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88866

Quand Mahinur Özdemir élude la question du génocide arménien7sur7

Par: rédaction 29/05/15 - 07h49 Source: RTLinfo

Il y a une semaine, Benoît Lutgen se montrait intraitable au micro de la RTBF quant à la reconnaissance du génocide arménien par les membres de son parti. "S'il y a un négationniste au sein du cdH, il est dehors dans la seconde! Et je vais vous dire pourquoi : quand je suis devenu président, j'ai demandé que chaque candidat puisse reconnaître l'ensemble des génocides, en ce compris le génocide arménien. C'est un engagement écrit, c'est dans notre code de déontologie parmi d'autres choses d'engagements et de comportements", déclarait-il dans Matin Première.

Forte de cette affirmation, RTL a voulu vérifier que tous les élus cdH étaient sur la même longueur d'onde. Comme en témoigne le reportage ci-dessus, la députée bruxelloise a tout fait pour se soustraire à l'interview. Mahinur Özdemir a pourtant bien signé le document du cdH l'obligeant a reconnaître le génocide arménien. Peut-être la députée d'origine turque aurait-elle besoin d'une piqûre de rappel...

La question du génocide arménien demeure sensible dans la communauté turque de Belgique. Au Parlement bruxellois, plusieurs élus d'origine turque avaient refusé de se recueillir en mémoire des Arméniens lors des commémorations.

Génocide arménien: les élus turcs continuent d'éluder la question

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/2341442/2015/05/29/Quand-Mahinur-Ozdemir-elude-la-question-du-genocide-armenien.dhtml

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88883

FRANCE/ARMENIE

Biarritz : des airs de piano venus d’ArménieSud Ouest

Publié le 28/05/2015 à 03h48 , modifié le par Véronique Fourcade

Le chef de l’orchestre de Caen sera à l’Hôtel du Palais pour un récital au profit de l’association Agur Arménie.

Les amateurs de musique classique se souviennent du Concerto pour piano de Grieg donné en novembre 2009 à la Gare du Midi. Le concert s'était terminé par une ovation du chef d'orchestre et pianiste Vahan Mardirossian.

Depuis, le virtuose est venu plusieurs fois à Biarritz, dans son habit de chef d'orchestre de Caen mais aussi, de manière plus personnelle, afin d'aider l'association Agur Arménie.

En plus de ses responsabilités en Normandie, Vahan Mardirossian est aussi directeur musical et chef principal de l'Orchestre national de chambre d'Arménie.

Né dans ce pays en 1975, il a, très jeune, étudié le piano et musicien prodige enchaîné les concerts dès l'âge de 8 ans. Élève de Jacques Rouvier au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, il obtient le 1er prix de piano en 1996.

Chef d'orchestre et soliste

Vahan Mardirossian mène de front la carrière de chef d'orchestre et celle de pianiste. Il est également à l'origine de l'orchestre de chambre Maestria avec lequel il se produit dans de prestigieuses salles françaises.

Attaché à ses origines arméniennes, il dirige régulièrement les orchestres philharmonique d'Arménie, en plus d'interventions devant ceux de Prague, du Liban, ou de l'orchestre Amalgames constitué des meilleurs éléments d'orchestres issus d'Europe, de Russie et d'Arménie.

En tant que pianiste, il se produit en récital dans les principaux festivals et sur les scènes d'Europe, d'Asie, en particulier au Japon, et d'Amérique, sous la direction de très grands chefs.

Partenaire fidèle d'Ivry Gitlis, Vahan Mardirossian a également travaillé avec Mislav Rostropovitch pour la création du « Concerto de violoncelle n° 2 de Tanguy » avec Henri Dutilleux. Un de ses derniers albums « Armenia » est consacré à la musique classique arménienne, dont deux de ses propres œuvres. L'artiste est en effet très attaché à ses origines et tenait à célébrer à Biarrritz le centenaire du génocide des Arméniens auprès d'Agur Arménie en incluant dans son programme une partition du compositeur Arutiunian qu'il interprétera avec des œuvres de Chopin et Mozart.

Véronique Fourcade

Jeudi 4 juin à 20 heures à l'hôtel du Palais à Biarritz. Billets : 35 euros. Réservations : office de tourisme de Biarritz

http://www.sudouest.fr/2015/05/28/des-airs-de-piano-venus-d-armenie-1933655-4037.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88887

ARMENIE

Edouard Nalbandian blâme les « terroristes islamistes »NAM

Le ministre des Affaires étrangères d’Arménie, Edouard Nalbandian, a exprimé sa vive préoccupation face à la situation des Arméniens en Syrie et a blâmé les « terroristes islamistes » alors qu’il était en visite hier à Damas.

Il a rencontré le président syrien Bachar al-Assad au milieu d’appels de plus en plus importants pour l’évacuation des milliers d’Arméniens de Syrie piégés par les violents combats entre les troupes gouvernementales et les rebelles syriens.

“Nous sommes profondément préoccupés par la poursuite des affrontements, la crise humanitaire en cours en Syrie et les nombreuses victimes résultant des actions des terroristes“, a déclaré Nalbandian lors

d’une conférence de presse conjointe avec son homologue syrien, Walid al-Mouallem.

Nalbandian a souligné qu’il était “inadmissible de soutenir les terroristes islamistes“ dans la guerre civile sanglante syrienne. “Nous allons continuer à garder ces questions au centre de l’attention de la communauté internationale“, a t-il ajouté.

Sans surprise, Assad a salué cette position lors de sa réunion avec Nalbandian. “Le président al-Assad a salué la position de l’Arménie concernant la crise en Syrie, en disant que l’Arménie peut jouer un rôle vital en ce moment critique dans la région en relayant aux pays occidentaux la vérité sur ce qui se passe au Moyen-Orient“, a rapporté l’agence de presse officielle syrienne, SANA.

Nalbandian et son bureau de presse ont divulgué quelques détails concernant les pourparlers entre Assad et Moallem. L’Aménien a déclaré aux journalistes qu’ils ont discuté des efforts en cours pour mettre fin au conflit syrien.

jeudi 28 mai 2015, Claire ©armenews.com

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

Article en anglais :

Yerevan Blames ‘Terrorists’ For Syria Bloodshed http://www.azatutyun.am/content/article/27039862.html

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=112357

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88873

USA/TURQUIE

Dennis Hastert, soupçonné d’avoir été corrompu par la Turquie, inculpé dans une autre affaireNAM

Le ministère de la Justice a inculpé l’ancien président de la Chambre des Représentants, Dennis Hastert, d’avoir menti au FBI et d’avoir illégalement transféré des millions de dollars à une personne qui aurait été victime de ses mauvais comportements, sur la nature desquelles il n’y a pas pour l’instant davantage d’information.

Selon l’acte d’accusation, Hastert a accepté de payer la somme de 3,5 millions de dollars afin de compenser et de cacher ses inconduites antérieures contre cette personne. Il aurait retiré 1, 7 millions en cash de ses différents comptes, en se soustrayant aux obligations de déclarations légales qui régissent ce type d’opération. Aux questions du FBI, il aurait justifié ces retraits par le fait qu’il n’avait pas confiance dans le système bancaire. « Oui, j’ai gardé cet argent, voilà ce que j’ai fait ».

Selon une enquête paru dans le magazine américain Vanity Fair en 2005, Dennis Hastert, aurait perçu 500 000 dollars de la Turquie afin de bloquer la résolution du congrès portant sur la reconnaissance du génocide arménien en l’an 2000, alors qu’il était président de la Chambre des Représentants. Cette affaire avait fait grand bruit à l’époque outre-atlantique, avant d’être finalement étouffée.

L’inculpation à laquelle il fait face pourrait lui valoir 10 ans de prison. Elle réveille en tout cas les graves accusations de corruption qui pesait sur lui. L’interprète du FBI d’origine azérie, Sibel Eedmonds, avait été renvoyée après avoir fait part à l’un de ses patrons de ses soupçons à l’égard de l’un de ses collègues turcs qui aurait prévenu les diplomates d’Ankara basés aux Etats-Unis de l’enquête en cours concernant Dennis Hastert.

vendredi 29 mai 2015, Ara ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=112421

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88882

TURQUIE

Elections en Turquie : quelles conséquences sur les relations avec l’Union européenne?euronews

28/05 13:35 CET

Les élections qui se tiendront le 7 juin en Turquie seront un test décisif pour la démocratie dans le pays, et pour ses démarches d’adhésion à l’Union Européenne. La répression de mouvements de contestation a inquiété Bruxelles. Le Président Erdogan veut modifier la Constitution pour aboutir à un mode de gouvernance plus présidentiel. Quelles seraient les conséquences sur les démarches de la Turquie auprès de l’UE?

Le rapport de l’UE sur l’avancée des réformes en Turquie fait état d’améliorations, mais accuse aussi le gouvernement turc d‘écorner les droits de l’Homme et la liberté de la presse. Les négociations d’adhésion marquent le pas.

L’Union Européenne peut-elle rester dans l’ambiguïté sur l’adhésion de la Turquie et lui demander des réformes? Comment ces élections peuvent-elles changer les relations entre la Turquie et l’UE?

Des questions au sommaire de ce numéro de the Network.

Dans cette édition, depuis le Parlement européen de Bruxelles, Chris Burns reçoit :

- Selim Yenel, ambassadeur de la Turquie auprès de l’UE

- Kati Piri, membre socialiste néerlandaise de la commission des affaires étrangères au parlement européen. Egalement rapporteure de la résolution du parlement sur les dernières avancées en Turquie.

- Amanda Paul, analyste politique senior au centre de politique européenne, spécialiste de la politique turque, étangère comme intérieure.

http://fr.euronews.com/2015/05/28/elections-en-turquie-quelles-consequences-sur-les-relations-avec-lunion/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88863

Le pari multiculturel du mouvement kurde. La Province de Mardin à l’heure des élections législatives du 7 juinOVIPOT

28 mai 2015 Par Nicolas Ressler-Fessy

À quelques semaines des élections législatives en Turquie, le nouveau parti du mouvement kurde, le HDP (Halkların Demokratik Partisi, le Parti de la démocratie des peuples), focalise l’attention sur sa capacité à créer un nouveau rapport de force inédit au sein du Parlement turc (voir notre édition du 17 mai 2015). La campagne électorale a démarré officiellement le 07 avril, après la diffusion de la liste des candidats par le YSK (Yüksek Seçim Kurulu, le Conseil supérieur des élections) .

Deux niveaux d’analyses s’articulent afin de comprendre les enjeux de cette élection pour le HDP.

À petite échelle, au niveau national, le HDP doit obtenir au moins 10 % des voix pour pouvoir envoyer des élus au Parlement, comme le prévoit la Constitution. Un score que les partis politiques liés au mouvement kurde n’ont jamais atteint. Ils présentaient donc des candidats indépendants, qui

se regroupaient ensuite à l’Assemblée. En 2015, la direction du HDP considère la conjoncture comme favorable pour passer le barrage des 10 % : il s’appuie pour cela sur deux facteurs sur lesquels il s’est largement investi ces dernières années. Tout d’abord, les très fortes avancées du processus de paix sur la « Question kurde » entre l’armée et le PKK (en kurde le Partiya Karkerên Kurdistan, le Parti des travailleurs du Kurdistan), dont il est l’un des artisans et a prouvé sa bonne volonté. Ensuite, sur la dynamique que le mouvement kurde a impulsé visant à sortir de son image de « parti kurdiste».

Le HDP s’est investi, dans les municipalités qu’il contrôle – c’est là le second niveau d’analyse, à grande échelle – à promouvoir la diversité de son personnel politique. Cette approche a commencé avec la mise en avant, du rôle des femmes sur la scène politique, une thématique où le mouvement kurde est en pointe en Turquie. Le BDP (Barış ve Demokrasi Partisi, Parti pour la paix et la démocratie, fondé en 2008 et remplacé en 2014 par le HDP) s’est imposé la règle de faire candidater des binômes mixtes dans toutes les villes où il se présentait lors des élections municipales du 30 mars 2014 (voir notre édition du 24 mars 2014 pour un résumé des enjeux de ce scrutin). À l’occasion des élections législatives du 7 juin prochain, le HDP est le parti qui présente le plus de candidates féminines : 268 femmes sur 550 candidats (à titre de comparaison, l’AKP [Adalet ve Kalkınma Partisi, le Parti de la justice et du développement] présente 99 candidates, et le CHP [Cumhuriyet Halk Partisi, le Parti républicain du peuple] en présente 103). Mais plus spécifiquement et plus récemment, il s’est engagé dans une voix de promotion de la multiculturalité sur ses territoires, tant au niveau politique qu’au niveau culturel. Il s’agit pour lui de mettre en avant une diversité ethnico-religieuse, parfois quasiment disparue ou réinventée à travers la valorisation du patrimoine culturel (voir notre édition du 11 mai 2015), ou parfois résiduelle mais bien présente, comme dans la province, frontalière de la Syrie, de Mardin.

Mardin : un laboratoire de la multiculturalité pour le HDP

À Mardin, capitale de la province du même nom, la ville s’est couverte de fanions des formations politiques, des camionnettes circulent de 9h à 18h en diffusant leurs slogans, et les bureaux de campagne sont garnis de chaises pour accueillir les sympathisants autour d’un verre de thé.

La campagne législative dans Mardin-ville – « l’arrondissement d’Artuklu » depuis que la province a obtenu le statut de Grande Municipalité Métropolitaine en 2012 – se déroule essentiellement dans la nouvelle ville, en contre-bas du site historique de la « ville haute ». Cependant, démographiquement, la province de Mardin ne se limite pas à Artuklu (151 000 habitants). Les arrondissements de Kızıltepe et de Nusaybin, dans la plaine de Mésopotamie comptent respectivement 232 000 et 116 000 habitants, quant à l’arrondissement de Midyat, sur le plateau du Tur Abdin, celui-ci compte 105 000 habitants.

La province de Mardin compte un important enchevêtrement de langues et de religions : langues kurdes, arabes, syriaque ; chrétiens syriaques et arméniens, ou encore yézidis. Bien que devenues progressivement minoritaires par rapport à la langue turque et à l’islam sunnite, cette diversité a favorisé un discours local valorisant la multiculturalité de Mardin, même si elle a pu être à divers moments sujette à de forts conflits.

Mais de la reconnaissance de la diversité culturelle désormais largement admise par tous les partis, à l’investissement en politique, il y a un pas, que le mouvement kurde a franchi à partir de 2011. Le BDP présente un candidat indépendant chrétien syriaque, Erol Dora, élu député lors des élections législatives de 2011. Trois ans plus tard, à l’occasion des élections pour la mairie métropolitaine de Mardin remportée par le BDP/HDP, le duo de maires se compose de Ahmet Türk, personnalité importante du mouvement kurde (71 ans) et de Februniye Akyol, jeune femme chrétienne syriaque de 25 ans.

En même temps que ces investissements de personnalités issues de la communauté syriaque, le mouvement kurde reconnaît la responsabilité des populations kurdes dans le génocide arménien. Il entreprend par la suite dans les localités qu’il contrôle dans le sud-est un travail de valorisation du patrimoine minoritaire et d’activités culturelles sur ce thème de la diversité culturelle.

Ces dynamiques participent à l’ambition de dépasser l’image de parti rassemblant uniquement les Kurdes, alors même que la communauté syriaque ne constitue pas un électorat numériquement stratégique en soi. Estimés à quelques centaines d’individus, dans les arrondissements de Midyat et d’Artuklu, dans les centres villes ou dans quelques villages disséminés autour de Midyat et Yeşilli, les Syriaques trouvent ainsi dans le mouvement kurde un partenaire lui donnant la possibilité d’un investissement local inédit, alors que le mouvement kurde bénéficie de la retombée positive en termes d’images de la diversification de son personnel politique. Ceci tant dans les réseaux locaux, qu’au niveau international : la co-maire de Mardin Februniye Akyol s’engage pour changer l’image des Kurdes dans la diaspora syriaque, qui les voit encore comme la cause de leur exil et de la spoliation de leurs terres ; mais également vis à vis de l’actualité de la crise en Syrie et l’inquiétude sur la situation des chrétiens d’Orient.

Cet investissement s’accompagne d’actions concrètes dans le paysage de Mardin, et pas seulement dans la rénovation des lieux de cultes minoritaires. Ainsi, la mairie de Nusaybin a entrepris une campagne d’affichage pour souhaiter la fête de Pâques aux Syriaques au mois d’avril 2015 (pour une communauté Syriaque de Nusaybin réduite à quelques individus). Également, le mouvement kurde, au travers le Demokratik Bölgeler Partisi ou le İnsan Hakları Derneği s’implique dans les questions particulièrement conflictuelles sur les propriétés foncières dont les Syriaques estiment avoir été dépossédés. À l’approche des élections, la

Municipalité Métropolitaine de Mardin avait aussi organisé une série de concerts à travers la province durant le mois de mai en mettant l’accent sur cette diversité culturelle. En mettant bien en avant les fanions du HDP, des chorales et des groupes de musiques – dont une chorale venue d’Istanbul – chantaient des chansons en turc, grec, arménien, kurde ou encore en iranien, suivi d’un discours de clôture par l’un des candidats aux législatives.

Les candidats HDP pour la province de Mardin reflètent encore une fois cette approche multiculturelle, avec le candidat Arabe Mithat Sancar, ainsi que de la candidature de Mehmet Ali Aslan issu de la communauté arabe Mahallemi de Midyat, soutenus par le ralliement de l’Association Démocratique des Arabes au HDP. L’avocat syriaque Erol Dora et Gülser Yıldırım, femme kurde (elle avait été condamnée à 4 ans de prison en 2009 dans l’affaire de l’Union des Communautés du Kurdistan – KCK), déjà députés pour le HDP visent un nouveau mandat à l’Assemblée. La liste comprend une autre femme Kurde, Enise Güneyli, ainsi que Nurullah Görhan, originaire de Kızıltepe et issu d’une famille tcherkesse, établie dans la région à la fin du XIXème siècle.

De son coté, l’AKP mène campagne en s’appuyant sur le bilan de R. T. Erdoğan à la tête du pays, tout en jouant sur le caractère d’adhésion au projet national : lors du meeting du Président de la république R. T. Erdoğan dans le parc de Mardin le 04 mai, c’était moins l’AKP que la Turquie qui était mise à l’honneur. Une Turquie ouverte à sa diversité – R. T. Erdoğan a ainsi prononcé quelques mots en arabe et en kurde -, mais il était intéressant de voir comment cette journée a vu fleurir des drapeaux turcs ou des symboles nationalistes (T-shirt, pin’s), dans un territoire où l’espace politique est largement dominé par le mouvement kurde et où l’expression de son attachement à l’État-nation turc, représenté par l’AKP, est chose rare. Dans le choix et la présentation de ses six candidats pour les législatives (Gönül Bekin Şahkulubey, pharmacienne et députée sortante, et 5 hommes : Orhan Miroğlu (par ailleurs journaliste au quotidien Star Haber), Mehmet Vejdi Kahraman, Abdullah Erin, Cengiz Demirkaya et Mehmet Emin Deniz), l’AKP ne joue pas cette carte de la diversité ethnico-religieuse spécifique du territoire de Mardin. C’est plutôt une approche qui minore la kurdicité potentielle de ses candidats et qui valorise la référence religieuse sunnite : la député sortante et à nouveau candidate Gönül Bekin Sahkulubey faisait partie des quatre députées de l’AKP à faire leur entrée en portant le voile au Parlement en octobre 2013.

C’est donc en jouant la carte de la diversité, que le HDP créé un véritable cadre d’action concret dans les régions du sud-est sur la capacité à interagir par delà la « Question kurde » uniquement. Une stratégie qui s’appuie sur un ancrage territorial et dans la durée, avec un investissement réel des personnalités qui y sont impliqués. Ce sont autant de « savoirs-faire » de la diversité que le HDP valorise sur la scène nationale comme un facteur pacifique, et qui peut trouver un écho face à la position plus clivante posée par l’AKP.

http://ovipot.hypotheses.org/11278

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88884

Fin de la grève du secteur automobile turc à BursaEconostrum.info

Le mouvement de grève entamé le 13 mai 2015 dans tout le secteur de l'industrie automobile à Bursa en Turquie, et particulièrement dans l'usine du constructeur Renault, a pris fin mercredi 27 mai 2015.

Les salariés réclamaient de fortes hausses de salaire (jusqu'à 60%) avec un premier conflit chez l'équipementier Bosch qui s'était très vite propagé aux usines des constructeurs de la région comme celles de Fiat, Ford et donc Renault.

Confrontée à une grève depuis le 15 mai 2015, la direction de l'usine Oyak-Renault (360 000 véhicules par an et 5 000 salariés), détenue par le constructeur français et un fonds de pension de l'armée turque, a concédé aux salariés une prime de 1 000 livres turques (345 €), le versement d'un bonus de fin d'année indexé sur la productivité (d'un minimum de 600 livres turques) et une promesse de hausses graduelles de salaires (selon leur montant) dans un délai d'un mois. Les ouvriers ont repris le travail mercredi 27 mai 2015.

http://www.econostrum.info/Fin-de-la-greve-du-secteur-automobile-turc-a-Bursa_a20288.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88872

AZERBAIDJAN

Des dessins pour attirer l’attention sur la situation de Khadija Ismayilova en AzerbaïdjanNAM 

Khadija Ismayilova, journaliste d’investigation azerbaïdjanaise et contributeur à RFE / RL, a remporté un prestigieux prix de la liberté des médias du PEN American Center. 

Ismayilova était incapable d’être à New York pour recevoir son prix PEN/Barbara Goldsmith Freedom To Write Award, car elle commence son sixième mois de détention provisoire à Bakou, après son arrestation le 5 Décembre sur des accusations allant de la fraude fiscale à l’abus de

pouvoir jusqu’à inciter un homme à tenter de se suicider. 

Ismayilova et les groupes de défense des droits internationaux disent que les accusations sont motivées politiquement, une revanche pour ses articles sur la corruption aux plus hauts niveaux du pouvoir à Bakou, qui va bientôt accueillir les premiers Jeux européennes, malgré les atteintes aux droits humains dans le pays. 

Le PEN a commandé une série de caricatures afin d’attirer l’attention sur le cas d’Ismayilova. 

vendredi 29 mai 2015, Stéphane ©armenews.com 

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=111860

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88894

FRANCE/AZERBAIDJAN

Restauration de l’orangerie: L’Azerbaïdjan aligne 150.000 €Cahrente libre.fr

par Stéphane URBAJTEL

L’investisseur des chais Monnet devait offrir la réfection de l’orangerie du jardin public de Cognac. C’est en fait la ville de Tovuz qui paiera.

Ce devait être le cadeau bonus de Javad Marandi, l’investisseur azerbaïdjanais retenu pour devenir le nouveau propriétaire des chais Monnet à Cognac: dans la présentation de leur projet, au mois de décembre dernier, les émissaires du businessman du Caucase avaient glissé leur intention de restaurer l’orangerie des jardins de l’hôtel de ville. L’ambition: faire du bâtiment un lieu culturel, où des expositions célébreraient l’amitié entre la France et l’Azerbaïdjan.

Petite surprise, hier soir, au conseil municipal de Cognac: l’orangerie va bien retrouver son lustre d’antan mais c’est la ville de Tovuz qui va mettre la main au porte-monnaie. Au lieu de l’investisseur privé azerbaïdjanais, une collectivité publique azerbaïdjanaise, jumelée avec Cognac.

Rien de louche à dénicher derrière ce changement, assure Michel Gourinchas, le maire. "Des ambassadeurs de Tovuz, en visite à Cognac il y a longtemps, ont fait part de leur intérêt pour ce lieu".

Opération blanche pour le contribuable

À noter quand même: le cabinet parisien agissant en qualité de maître d’oeuvre dans le contrat de mécénat en passe d’être signé s’appelle Didier Poignant. L’homme est par ailleurs l’architecte de l’agence Ertim, en charge du projet hôtelier des chais Monnet.

L’un ou l’autre après tout, quelle importance, glisse-t-on à la mairie: l’essentiel, c’est que le coup de jeune de l’orangerie ne coûtera pas un centime au contribuable cognaçais. Le budget de l’opération annoncée hier soir, entièrement pris en charge par Tovuz, c’est 150.000 euros.

Le deal, en échange de cette belle contribution financière, c’est donc de faire de l’orangerie "un lieu d’expositions et de manifestations qui permettraient de faire connaître des artistes et la culture azerbaïdjanais". Reste que le bâtiment ne deviendra pas un fief azéri, insiste Michel Gourinchas: des artistes locaux vont aussi y présenter leurs oeuvres.

À l’heure du vote, tous les élus de la majorité de gauche et de l’opposition UMP/UDI ont autorisé le maire à signer le contrat de mécénat avec Tovuz. À deux exceptions près: les conseillers du Front national Isabelle Lassalle et Christian Bayle.

"Nous ne sommes pas favorables à l’intrusion de capitaux étrangers dans le domaine public", a dit la première. Michel Gourinchas n’a pas répliqué publiquement mais a glissé en marge des débats: "ça aurait été Hennessy, Martell ou n’importe quelle maison de négoce, nous aurions accepté de la même façon".

GrandCognac participera à l’aménagement des quais. Le sujet n’était pas à l’ordre du jour du conseil mais il a été abordé par Patrick Seldacek, le premier adjoint, en marge d’un des dossiers abordés: au terme d’une réunion organisée hier à GrandCognac, cette collectivité a donné son accord de principe pour "un partage du coût" de l’aménagement des quais de Cognac. Pas de montant annoncé mais un calendrier: les travaux vont débuter en 2016 et durer deux ou trois ans.

http://www.charentelibre.fr/2015/05/29/restauration-de-l-orangerie-l-azerbaidjan-aligne-150-000-eur,2000422.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88892

CHYPRE

Les dirigeants chypriotes espèrent une avancée en ouvrant de nouveaux passagesTribune de Genève

28.05.2015

Les dirigeants chypriotes grecs et turcs ont décidé ce jeudi 28 mai d'ouvrir de nouveaux passages entre le nord et le sud de l'île divisée et de relier les réseaux électriques et téléphoniques. Ils espèrent ainsi faire avancer les efforts de réunification.

Ces mesures concrètes, d'une portée inédite depuis plusieurs années, sont des avancées dans des domaines considérés comme peu sensibles qui visent avant tout à renforcer la confiance entre les communautés et entretenir un climat de réconciliation.

Elles ont été annoncées à l'issue de la deuxième rencontre entre le président chypriote-grec Nicos Anastasiades et son homologue chypriote-turc Mustafa Akinci, élu à la fin avril, depuis la reprise des pourparler le 15 mai.

«Trouver une solution exhaustive»

«MM. Akinci et Anastasiades ont souligné une nouvelle fois leur volonté et determination commune à trouver une solution exhaustive», a indiqué l'envoyé spécial de l'ONU, Espen Barth Eide, qui parraine les discussions.

Les deux dirigeants se sont mis d'accord pour préparer l'ouverture de nouveaux points de passage, notamment à Lefke (ouest) et Deryneia (est) qui s'ajouteraient aux sept points de passage existants. Les premiers avaient été créés en 2003 pour permettre le transit de personnes et de marchandises, et plusieurs autres ont été ouverts au compte-goutte depuis, le dernier en date il y a cinq ans.

Les deux parties veulent également faciliter les appels téléphoniques entre les deux zones qui sont actuellement soit impossibles, en raison du blocage des réseaux, soit onéreux car considérés comme internationaux.

La rencontre de jeudi «a permis de prendre de nouvelles mesures visant à réaliser leur objectif commun, un pays unifié et fédéral», a précisé Espen Barth Eide.

Appel pour les disparus

Les deux dirigeants ont lancé pour la première fois un appel commun à témoigner à tous ceux qui pourraient avoir des informations sur le sort des personnes disparues depuis les heurts inter-communautaires de 1964 et l'invasion turque de 1974. L'île est coupée en deux depuis cette date.

Peu de progrès ont été enregistrés depuis le rejet en 2004 par les Chypriotes grecs d'un référendum sur un plan de réunification. Les pourparlers achoppent notamment sur les propriétés spoliées et les dizaines de milliers de soldats turcs déployés dans le nord de l'île par Ankara, seule capitale à reconnaître la République turque de Chypre nord (RTCN, autoproclamée). Mustafa Akinci, élu fin avril, et Nicos Anastasiades se retrouveront à nouveau le 17 juin.

(ats/Newsnet)

(Créé: 28.05.2015, 16h38)

http://www.tdg.ch/monde/europe/avancees-reunification-chypre/story/19159059

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88889

SHOAH

Hongrie : des cours obligatoires sur l’Holocauste dans une universitéLe Figaro

Par Figaro Etudiant Publié le 28/05/2015 à 17:39

Une université catholique de Hongrie, pays comptant la communauté juive la plus importante d’Europe centrale et où l’antisémitisme gagne du terrain, a décidé de rendre obligatoire des cours sur l’Holocauste dès la rentrée prochaine.

«L’antisémitisme, quelle que soit sa forme, et le catholicisme sont incompatibles», a déclaré Szabolcs Szuromi. Quelques minutes plus tôt, le recteur de l’université catholique Peter Pazmany, située à Budapest, confiait à la presse la décision prise par l’établissement d’instaurer, dès le mois de septembre prochain, des cours obligatoires sur «L’Holocauste et sa mémoire». Une décision symbolique forcément discutée dans le contexte actuel: la Hongrie est confrontée à la montée de partis d’extrême droite et à la banalisation de discours antisémites.

Le contenu des cours a été préparé par des professeurs d’université de Tel Aviv, a précisé le recteur, soulignant que son université avait pris sa décision après avoir entendu les remarques de l’ambassadeur d’Israël à Budapest, Ilan Mor. Celui-ci, qui fait régulièrement valoir que l’éducation est la clé dans la lutte contre l’antisémitisme, s’est d’ailleurs félicité de la nouvelle. «Il s’agit d’une première en Europe», a-t-il notamment indiqué.

Les inquiétudes du Conseil de l’Europe

Depuis une dizaine d’années, les partis nationalistes dont le principal, le Jobbik, qui a obtenu 20% des suffrages lors des dernières élections législatives, ont le vent en poupe. Entretenant une image positive de l’amiral et ex-régent Miklós Horthy, ceux-là, par les voix de leurs responsables, tiennent régulièrement des propos antisémites et hostiles

aux Roms. Dans un rapport de janvier 2015, le Conseil de l’Europe s’était d’ailleurs inquiété des lacunes de la politique de lutte contre les discriminations et l’antisémitisme en Hongrie.

La Hongrie reste, avec 100.000 membres, la principale communauté juive d’Europe centrale. Quelque 600.000 juifs hongrois ont péri dans les camps d’extermination pendant la Seconde guerre mondiale, presque tous en 1944.

http://etudiant.lefigaro.fr/international/actu/detail/article/hongrie-des-cours-obligatoires-sur-l-holocauste-dans-une-universite-15561/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88864

CANADA

Un présumé criminel de guerre nazi résidant au Québec est décédéLa Presse.ca

Publié le 28 mai 2015 à 17h04

L'avocat de Vladimir Katriuk, un Québécois d'origine ukrainienne soupçonné par les Russes d'être un criminel de guerre nazi a annoncé que son client était mort la semaine dernière.

Me Orest Rudzik a indiqué jeudi au téléphone que M. Katriuk était décédé à l'âge de 93 ans des suites d'une longue maladie, «probablement un accident vasculaire cérébral».

Il y a quelques semaines, l'ambassade de Russie à Ottawa avait demandé au gouvernement canadien sa collaboration afin que Moscou puisse intenter des poursuites criminelles contre M. Katriuk, résidant d'Ormstown, en Montérégie.

Jeudi, le Centre consultatif des relations juives et israéliennes relançait l'affaire, en demandant au gouvernement canadien de se pencher sur le cas. L'organisme souhaitait aussi que le Canada prenne «les mesures nécessaires» afin de veiller à ce que M. Katriuk, s'il devait être reconnu coupable, «soit tenu responsable des crimes de guerre commis en collaboration avec le régime nazi» pendant la Deuxième Guerre mondiale.

M. Katriuk, qui s'était installé au Canada dans les années 1950, s'était ensuite consacré à l'apiculture. Il avait déjà nié toute implication dans des crimes de guerre.

Les Russes soutiennent que cet Ukrainien a participé, en 1943, au Massacre de Khatyn, en Biélorussie (NDLR: à ne pas confondre avec Katyń,

village russe situé près de Smolensk, où plusieurs milliers de Polonais furent abattus, au printemps 1940.)

Le 22 mars 1943, les 149 habitants du village de Khatyn sont morts brûlés ou abattus par les Allemands en représailles à une attaque de résistants.

«Alors que nous soutenons la position du Canada concernant l'intégrité de l'Ukraine et la nécessité de s'opposer à toute atteinte à sa souveraineté, nous devons absolument nous assurer que justice soit faite concernant les atrocités perpétrées par les nazis contre les Juifs et beaucoup d'autres au cours de la Seconde Guerre mondiale», a écrit Shimon Koffler Fogel, directeur général du Centre consultatif des relations juives et israéliennes.

http://www.lapresse.ca/actualites/national/201505/28/01-4873443-un-presume-criminel-de-guerre-nazi-residant-au-quebec-est-decede.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88865

ANTISEMITISME/RACISME/TERRORISME

Les opinions à l’égard du terrorisme, de la crise économique, de l’immigration, de l’insécurité, du racisme et de l’antisémitismeCRIF

28 Mai 2015

Marc Knobel Historien. Directeur des Etudes du CRIF

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Depuis l’année 1990 et comme par le passé, la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) et le Service d’Information du Gouvernement ont choisi la technique du sondage pour évaluer l’opinion publique. Ce sondage offre un véritable baromètre sur les opinions à l’égard du racisme et des discriminations. Cette année, l’étude quantitative a été confiée à l’institut BVA qui a réalisé un sondage du 3 au 17 novembre 2014. L’intérêt du sondage de la CNCDH tient aussi à son effet « barométrique », permettant de mettre en perspective les résultats avec ceux des années précédentes et d’offrir ainsi au lecteur un tableau de comparaison. D’autres indicateurs permettent de mesurer ce qu’il en est de l’inquiétude de nos compatriotes par rapport au terrorisme et à la crise économique. Nous disposons à cet égard de récents sondages qui ont été réalisés par le Centre de recherches politiques, le CEVIPOF

(décembre 2014 – février 2015). Dans un premier temps, nous exploiterons donc quelques indicateurs (CNCDH). Puis, succinctement, nous nous demanderons également ce qu’il en a été de l’impact des attentats de janvier 2015, dans l’opinion publique, en France ? Enfin, nous nous pencherons (et là encore succinctement) sur le racisme et l’antisémitisme. Pour approfondir la question, nous renvoyons nos lecteurs aux travaux de la CNCDH et du CEVIPOF.

Un sondage de la CNCDH

L’étude quantitative menée par l’Institut BVA pour le compte de la CNCDH, nous offre quelques précieux (et nombreux) indicateurs. Dans cet article, une question retient toute notre attention : « Pouvez-vous me dire quelles sont vos principales craintes pour la société française ? En premier ? » Suit une base et une liste.

- le chômage (57%)

- la crise économique (54%)

- la pauvreté (38%)

- l’insécurité (38%)

- le terrorisme (30%)

- l’immigration (15,8%)

- l’intégrisme religieux (14,6%)

- la perte d’identité de la France (11,9%)

- le racisme (9,7%)

- la pollution (9,6%)

- la corruption et les affaires (9,1%)

- la drogue (7,0%)

- la mondialisation (6,1%)

- l’antisémitisme (2,3%)

- aucune (2,2%).

Lorsqu’un sondage porte sur les craintes exprimées par nos compatriotes, il nous paraît particulièrement évident et totalement compréhensible que les Français disent avoir peur avant tout du chômage, de la situation économique, de la pauvreté ou de l’insécurité. A noter cependant un net

recul des craintes liées au chômage (-11 points par rapport 2013) et l’insécurité (-3 points par rapport à 2013). Ce recul substantiel des criantes liées à la précarité (chômage…) s’accompagne dans le même temps d’une forte progression des inquiétudes liées au terrorisme (30%). En cause probablement, le contexte actuel et les attentats qui ont marqué l’opinion publique, ces derniers mois.

Le terrorisme, crise économique, immigration et l’état de l’opinion publique

D’autres indicateurs permettent de mesurer ce qu’il en est de l’inquiétude de nos compatriotes par rapport au terrorisme et à la crise économique. Nous disposons à cet égard des sondages qui ont été réalisés par le Centre de recherches politiques, le CEVIPOF. En l’occurrence, il s’agit de deux sondages : TNS Sofres Cevipof - LIEPP - du 5 au 15 décembre 2014 et celui 30 janvier au 9 février 2015[1]. Examinons ce qu’il en est des préoccupations de nos compatriotes.

1) Il n’y a guère que 40% des Français à avoir confiance dans les instances nationales (Elysée, Assemblée nationale), quand près des deux-tiers applaudissent les élus locaux.

2) Cependant, 91% des sondés plébiscitent la démocratie, attaquée dans ses fondements par le terrorisme.

3) Mais, seuls 4 Français sur 10 considèrent qu’il (le système démocratique) fonctionne bien.

4) En quoi les Français ont-ils donc confiance ?

- Petites et moyennes entreprises.

- Armée.

- Hôpitaux et police.

En queue de peloton :

- les banques,

- les médias,

- les syndicats.

- Les bons derniers : les partis politiques.

5) De fait et selon les dits sondages, les Français veulent un homme providentiel (fort) gouvernant à coups de référendums.

6)15% des Français verraient d’un bon œil que l’armée prenne le pouvoir

en France.

7) Poursuivons et dans le même ordre d’idée : 50% des Français veulent rétablir la peine de mort.

8) De fait, la principale leçon (des sondages) est incontournable : la France de l’après Charlie est inquiète, méfiante, angoissée. Pour 50% des Français, la France doit se protéger d’avantage du monde d’aujourd’hui contre 18% (ni l’un, ni l’autre : 31%).

9) Cette tentation du repli explique en partie les résultats de Marine Le Pen. Les Français sont de plus en plus nombreux à souscrire à quelques-unes des idées maîtresses de Marine Le Pen.

10) A côté du chômage, ce sont l’insécurité, en augmentation de 13 points, et l’immigration qui sont les plus citées parmi les deux problèmes les plus importants pour la France en février 2015.

11) C’est ainsi que 69% des Français considèrent qu’il y a trop d’immigrés en France (97% chez les électeurs FN, 87 chez ceux de l’UMP).

12) 40% des Français estiment que les enfants d’immigrés nés en France ne sont pas vraiment français.

13) Or, sur les enjeux de sécurité et d’immigration, moins de 10 % des répondants considèrent le PS comme le plus à apte à s’occuper du problème, loin derrière le Front national.

14) Le rejet des musulmans progresse fortement : il n’y a plus que 68% des personnes interrogées pour juger que les Français musulmans sont « des Français comme les autres ».

15) Cependant, 64% des personnes interrogées considèrent que « les islamistes radicaux ne représentent qu’une petite minorité des musulmans ». Toutefois, un tiers des sondés estiment le contraire. (fort clivage droite/gauche).

16) En outre, il convient également de noter l’irruption du thème de l’irrespect de la laïcité ainsi que la très forte croissance des citations de l’islam et des musulmans parmi les deux problèmes les plus importants (5 %).

17) Au-delà de l’importance, les attentats de janvier 2015 ont aussi généré une évolution significative en faveur d’attitudes plus sécuritaires quelle que soit la position politique. Cependant, c’est également au sein de l’électorat de gauche que l’évolution en faveur d’une politique plus répressive apparaît comme la plus forte.

Qu’en est-il par contre du racisme et de l’antisémitisme ?

Revenons au sondage BVA (CNCDH) et livrons quelques résultats de ce sondage en les comparants à d’autres.

Voir les résultats du sondage ICI.

http://www.crif.org/fr/blog/les-opinions-%C3%A0-l%E2%80%99%C3%A9gard-du-terrorisme-de-la-crise-%C3%A9conomique-de-l%E2%80%99immigration-de-l%E2%80%99ins%C3%A9curit%C3%A9-du-racisme-et-de-l%E2%80%99antis%C3%A9mitisme/55748

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88878

Résistance, déportation, antisémitisme au collègeLa Dépêche

Trente cinq élèves volontaires de 3e du collège Jean-Lacaze ont concouru pour l'épreuve individuelle du concours 2015 de la Résistance et de la Déportation avec les trois enseignants d'histoire du collège, Christophe Brotons, Laurence Cayre et Vivian Verdier. L'épreuve consistait en une étude de documents, suivie d'une composition sur le sujet suivant «la libération des camps, le retour des déportés et la découverte de l'univers concentrationnaire».

Quatre élèves ont été primés par le jury départemental. Clara Bontempi, Emma Berthier et Mathilde Iochum ont reçu le prix spécial du jury dans la catégorie devoir individuel de 3e; Hugo Martinez a obtenu le prix spécial mention plan national dans la même catégorie, cette distinction particulière pourrait lui ouvrir les portes du palmarès national dont les résultats arriveront lors des vacances estivales. Tous les autres élèves ont reçu un diplôme pour leur participation lors de la cérémonie de remise des prix qui s'est déroulé au théâtre Olympe de Gouges de Montauban.

La Dépêche du Midi

http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/29/2113940-resistance-deportation-antisemitisme-au-college.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88885

GENOCIDE DES TUTSI

Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression

"génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.

Rwanda : comment le génocide est enseigné à l’écoleLe Monde

Par Pierre Lepidi (envoyé spécial à Kigali, Rwanda)

Le 28.05.2015 à 15h35

Sensible et délicate, la leçon ravive des douleurs profondes que le temps ne permet pas toujours d’apaiser. Elle touche au plus intime, anime parfois des rancœurs. « Je me souviens bien des cours que j’ai eus sur le génocide, raconte Alex, un étudiant de Kigali âgé de 23 ans, dont les parents et une partie des frères ont été tués. C’était un moment difficile, important. Il y avait le silence dans la classe. Ensuite, nous avons pu poser toutes les questions que nous voulions au professeur. »

Quand un enseignant rwandais enseigne les mécanismes du génocide, qui a fait 800 000 morts essentiellement Tutsis entre avril et juillet 1994, il doit expliquer comment la folie meurtrière alimentée par la haine ethnique a conduit des voisins à tuer leurs voisins, des amis à massacrer leurs amis. Dans le cas de mariages mixtes entre Hutus et Tutsis, la cruauté a aussi forcé des conjoints à se « découper » entre eux à la machette.

Vingt et un ans après cet enfer, il y a quasiment dans chaque salle de classe des descendants de rescapés assis à côté d’autres de tueurs. Au nom de l’unité et de la réconciliation qui est exhortée par le gouvernement, ils vivent ensemble. Dans ce pays grand comme l’Auvergne et peuplé d’environ 12 millions d’habitants, toutes les familles – surtout en zones rurales – se connaissent et se croisent chaque jour.

« Une famille qui ne parle pas, ment »

« Les élèves rwandais souhaitent comprendre les raisons qui ont conduit à ce qui s’est passé, assure Jean Damascène Bizimana, directeur de la Commission nationale de lutte contre le génocide. Ils cherchent des explications. Ils veulent savoir comment cela a été planifié, comprendre le

rôle des différents acteurs : colonisateur, politique… Ils ont soif d’apprendre l’histoire du Rwanda. »

L’école n’est évidemment pas le premier contact que les jeunes ont avec le sujet. Les premiers récits, les premiers détails, viennent toujours du cercle familial. « Un proverbe rwandais dit : « Une famille qui ne parle pas, ment », indique Assumpta Mugiraneza, historienne et sociologue. Le génocide est constamment présent au milieu de nous et hante chaque famille. Il est présent dans tous les interstices de la société. »

Chaque année, entre le 7 avril et le 4 juillet, le Rwanda organise des commémorations. A la télévision ou sur des panneaux en centre-ville de Kigali, la capitale, on peut voir une flamme grise stylisée avec ce mot : « Kwibuka » (souviens-toi, en kinyarwanda, la langue nationale). Mais comment l’aborder en classe ? Comment expliquer à des enfants pourquoi leur oncle ou leur père a violé des dizaines de femmes ? Comment justifier l’injustifiable, comme l’histoire de cette voisine qui a tué ses propres enfants en les jetant contre un mur ?

« Il n’y a pas d’ethnie au Rwanda ! »

Le génocide est entré dans les programmes scolaires en septembre 1996, soit deux ans après la fin des massacres. « Il est expliqué à des enfants âgés de 11-12 ans dans le cadre des Social Studies [études sociales], raconte Jeanne D’arc Baranyizigiye, chargée de l’élaboration des programmes d’histoire au sein du ministère de l’éducation. Ce qui est expliqué aux élèves, c’est qu’il n’y a pas d’ethnie au Rwanda ! Les colons belges ont instauré ces différences, ces ethnies pour nous diviser et pouvoir mieux régner. Ici, nous partageons tous la même langue, la même culture et le même territoire. »

L’enseignement étant chronologique, le chapitre sur le génocide vient après celui sur l’indépendance, obtenue au Rwanda en 1962. Les manuels pédagogiques fixent plusieurs objectifs à l’enseignant. Dans la partie concernant le génocide, ils sont au nombre de six :

Au terme du chapitre, l’élève doit être capable de :

1) Expliquer la signification des termes « génocide » et « massacres à grande échelle ».

2) Expliquer les causes du génocide rwandais : mauvaise gouvernance, mauvaise politique, impact de la colonisation.

3) Expliquer les conséquences du génocide ; beaucoup de pertes humaines, de dégâts économiques, nombre important de veuves et d’orphelins…

4) Expliquer comment le génocide a été résolu : la fin des hostilités obtenue grâce au FPR [le Front patriotique rwandais, le parti présidentiel

de Paul Kagamé]

5) Décrire le processus de réconciliation : il est fondé sur la justice, a pour but l’unité nationale et la réconciliation. C’est un processus qui est fondé sur du long terme.

6) Pouvoir identifier d’autres génocides (juifs, arméniens…) et pouvoir les comparer avec celui du Rwanda.

« Les professeurs ne suivent pas de formation spécifique avant d’aborder le cours, indique Jeanne D’arc Baranyizigiye. Chacun est capable de l’expliquer car cela fait partie des compétences générales que tous doivent avoir. »

Le rôle de la Radio des mille collines

Dans le cursus de l’élève, c’est ensuite en cours d’histoire que le sujet est abordé, lorsque les étudiants atteignent 14 ou 15 ans. L’influence du colonisateur belge sur la société rwandaise est alors approfondie (réformes administratives, judiciaires, religieuses…) Il est aussi demandé au professeur « d’organiser des discussions en groupe sur sa politique de division de la société. »

Le troisième chapitre du manuel pédagogique regroupe la guerre de 1990-1994 et le génocide. L’un des objectifs est notamment « d’expliquer comment la presse de toutes tendances s’est développée rapidement pendant les années qui ont précédé le génocide », en citant l’exemple de la Radio des mille collines qui diffusait des messages de haine à l’encontre des Tutsis et qui a joué un rôle important lors des massacres. Le rôle du multipartisme est aussi souligné dans ce pays où l’opposition est aujourd’hui muselée, et où les dissidents du régime vivent sous la menace (l’ancien chef des renseignements extérieurs Patrick Karegeya a été retrouvé assassiné en 2014 à Johannesburg).

L’objectif du professeur est ensuite d’expliquer « les mauvaises actions du gouvernement de Juvénal Habyarimana », président en 1994 et dont l’explosion de l’avion – suite à un missile tiré du sol alors qu’il était en phase d’approche sur l’aéroport de Kigali – a donné le coup d’envoi des tueries, le 6 avril.

« Cela ne doit jamais se reproduire »

Le contenu du cours porte enfin sur la définition du terme génocide, la phase d’extermination des Tutsis et des opposants hutus à l’idéologie génocidaire, le rôle des acteurs (Etat, communauté internationale, population locale…) et toutes les conséquences. Il est demandé aux enseignants d’appuyer leurs explications en montrant un film, en organisant des débats et de conclure en disant « que cela ne doit jamais se reproduire ».

Pour gommer les divisions, le gouvernement a pris, dès la fin des conflits, des mesures strictes. Les insultes à caractère ethnique sont, par exemple, interdites et passibles de peines de prison. Les ethnies qui étaient mentionnées sur les cartes d’identité – et qui ont notamment permis aux miliciens Interahamwe d’identifier les Tutsis aux innombrables barrages érigés sur les routes – ont été supprimées.

Si une partie du programme scolaire est consacrée aux efforts du gouvernement pour favoriser l’unité nationale, une autre aborde les succès qui en ont découlé dans les domaines politiques, économiques (7 % de croissance en 2014) ou socioculturels. Rien en revanche sur les crimes commis par les soldats du FPR – le parti de Paul Kagamé qui dirige le pays d’une main ferme depuis la fin du génocide – comme à Kibeho, au centre du pays en 1995.

Des visions obsédantes

« Beaucoup de Hutus tentent aujourd’hui de fuir leur passé, analyse Assumpta Mugiraneza. Il y a à l’école une façon de présenter l’histoire qui reste factuelle. Si vous demandez à des adolescents : « Qu’est-ce que le génocide ? ». Ils vous parleront de crânes et de machettes, mais il leur sera difficile de mener une vraie réflexion. Il serait plus intéressant de déconstruire intellectuellement le mécanisme du génocide, en s’attardant principalement sur son aspect idéologique et non biologique. »

Sur le plan psychologique, les plaies ont du mal à cicatriser et pas seulement chez les rescapés. Des centaines d’adolescents souffrent aujourd’hui de symptômes post-traumatiques, comparables à ceux de leurs proches qui ont eux vécu l’horreur. Leurs troubles se manifestent par des angoisses ou des visions obsédantes de scènes qui se sont pourtant déroulées avant leur naissance. Ce phénomène, déjà observé chez des descendants de juifs rescapés de la Shoah, ont tendance à se multiplier lors des périodes de commémoration.

« Il est difficile de dire si, au fil du temps, les enfants se sentent plus ou moins concernés par le génocide, explique Jean Damascène Bizimana. Ce qui est certain, c’est que le rôle de l’école est de continuer à expliquer ce qui s’est passé en 1994 afin que cette idéologie ne revienne jamais. Comme dans tous les génocides, il y a des personnes qui nient l’existence de celui du Rwanda. Le rôle de l’école est donc aussi de lutter contre le révisionnisme et le négationnisme qui ont tendance à se développer sur Internet et les réseaux sociaux. »

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/05/28/rwanda-comment-le-genocide-est-enseigne-a-l-ecole_4642789_3212.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88867

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Yerevan Blames ‘Terrorists’ For Syria Bloodshed 27.05.2015

Foreign Minister Edward Nalbandian expressed serious concern at the plight of ethnic Armenians remaining in Syria and blamed Islamist “terrorists” for the continuing bloodshed there when he visited Damascus on Wednesday.

He met with Syrian President Bashar al-Assad amid growing calls in Armenia for the evacuation of thousands of Syrian Armenians trapped by fierce fighting between Syrian government troops and mostly Islamist rebels.

“We are deeply concerned about the continuing clashes, ongoing humanitarian crisis in Syria and numerous casualties and calamities resulting from terrorists’ actions,” Nalbandian told a joint news conference with his Syrian counterpart Walid al-Moallem held after the talks.

In a clear reference to the Islamic State (ISIS) and other radical militant groups fighting Assad’s regime, Nalbandian emphasized the “inadmissibly of supporting terrorists” in Syria’s bloody civil war. “We will continue to keep these issues at the center of the international community’s attention,” he added in remarks reported by the Armenian Foreign Ministry.

Not surprisingly, Assad praised this stance during the meeting with Nalbandian. “President al-Assad lauded Armenia’s position regarding the crisis in Syria, saying that Armenia can play a vital role at this critical juncture in the region by relaying to Western countries the truth about what is happening in the Middle East,” reported the official Syrian news agency SANA.

Nalbandian and his press office divulged few details of the talks with Assad and Moallem. The chief Armenian diplomat told reporters only that they discussed ongoing efforts to end the Syrian conflict.

The Foreign Ministry in Yerevan said ahead of the talks that Nalbandian will also meet in Damascus with leaders of Syria’s endangered Armenian community concentrated in the northern city of Aleppo. It issued no statements on that meeting later in the day.

The community numbered an estimated 80,000 members before the outbreak of the civil war four years ago. It is thought to have shrunk by more than half, with some 13,000 Syrian Armenians currently residing in Armenia alone.

Fighting in and around Aleppo has intensified in recent months, causing even more hardship to the thousands of Armenians still living there. Many of them are reportedly desperate to flee the city but are unable to do so because of the security situation.

The Armenian government has been facing calls, including from Syrian Armenian refugees in Yerevan, to help evacuate them to Armenia. The government has until now resisted such appeals, pointing to the position of the Syrian Armenian community’s political and religious leaders. The latter remain opposed to the evacuation.

Signaling a change in official Yerevan’s policy, Diaspora Minister Hranush Hakobian suggested earlier this month that a mass exodus of the remaining Armenians from Syria may be only a matter of time. The Armenian government should therefore start exploring ways of helping Syrian Armenians willing to leave Aleppo and other parts of the war-ravaged nation, she said.

Hakobian also said that official Armenian delegations will visit Syria soon to assess the situation on the ground. “After they come back we will give you a more concrete message,” she told RFE/RL’s Armenian service (Azatutyun.am) on May 13.

http://www.azatutyun.am/content/article/27039862.html

RUBRIQUE EN ALLEMAND

Berlin, 28. Mai 2015: „Damit Vergangenheit Zukunft hat“ – Pressemitteilung der Deutschen Stiftung Denkmalschutz 28.05.2015 19:23PDF Version  

Das Ortskuratorium Berlin der privaten Deutschen Stiftung Denkmalschutz (DSD) veröffentlicht anlässlich der Umwidmung der sanierten denkmalgeschützten Grabmale auf dem Evangelischen Luisenkirchhof III zu einer Genozidgedenkstätte folgende Pressemitteilung: Download: DSD Genozidopfer - Pressemitteilung  (   156kb) http://www.aga-online.org/news/attachments/DSD_Genozidopfer-Pressemitteilung.pdf

http://www.aga-online.org/news/detail.php?locale=de&newsId=604

AGENDA TV ET RADIO

Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars-juin 2015Le Collectif VAN réunit ici un listing des émissions télévision et radio, de mars à juin 2015, ainsi que les numéros spéciaux de la presse magazine, à propos du génocide arménien dont on commémore le centenaire le 24 avril 2015.

Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mai 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87488

Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - I http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87486

Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - II http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87489

Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars 2015http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87487

URL :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86426

RUBRIQUE AGENDARASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLES-

PARUTIONS

Agenda - Pétition pour sauver le Musée arménien de FranceAgenda - Pétition pour sauver le Musée arménien de France -www.collectifvan.org - Inauguré à Paris en 1953 en présence du Président de la République Française, le Musée Arménien de France abrite des œuvres inestimables, dont certaines furent exposées au Musée du Louvre. Ses collections, réunies par les descendants des victimes du Génocide de 1915, ont été léguées à l’État Français en 1978 et reconnues d’utilité publique. Aujourd’hui, le Musée Arménien va disparaître à cause du Ministère de la Culture. "Monsieur Hollande, Madame Pellerin, au nom de l’Histoire, au nom de la Culture, au nom du respect du legs que la France a reçu et accepté, permettez la réouverture du Musée Arménien de France" demande une Pétition en ligne sur le site Change.org. 

Sauvez le Musée Arménien de France 

Inauguré à Paris en 1953 en présence du Président de la République Française, le Musée Arménien de France abrite des œuvres inestimables, dont certaines furent exposées au Musée du Louvre. Ses collections, réunies par les descendants des victimes du Génocide de 1915, ont été léguées à l’Etat Français en 1978 et reconnues d’utilité publique. Aujourd’hui, le Musée Arménien va disparaître. 

Nous demandons que l’Etat respecte l’héritage qu’il a reçu et permette la réouverture du Musée Arménien de France. 

Des salles d’exposition très convoitées… 

En août 2011, projetant des travaux dans l’immeuble parisien qu’il occupe, le Ministère de la Culture demande au Musée Arménien de France de déplacer temporairement ses collections, tout en lui assurant un retour à l’identique dans ses salles à l’issue des travaux, en mai 2012. 

Mais une fois les travaux terminés, le Musée Arménien se voit interdire son retour, le Ministère de la Culture refusant de libérer les salles qui servent désormais de débarras. 

Le musée se lance alors dans un véritable combat, alerte tous les services de l’Etat, demande au Ministère le respect de ses engagements, mais aucune réponse n’est apportée. 

Plus inquiétant, début 2014, les serrures de l’immeuble parisien sont soudainement changées : l’accès au Musée Arménien est donc maintenant totalement impossible, et nul ne sait ce qu’il est advenu d’une partie de ses collections restées à l’intérieur de l’immeuble. 

Le Musée Arménien de France, témoin du parcours d’un Peuple. 

Ce témoignage culturel unique, illustrant 3 000 ans d’Histoire, et regroupant près de 1 200 œuvres, certaines transmises au péril de leur vie par les survivants du génocide, va s'éteindre. 

Aujourd'hui, cet héritage culturel va disparaître. L’Etat en est le fossoyeur silencieux, alors même qu’il s’apprête à commémorer en 2015, le centenaire du génocide arménien. 

Monsieur Hollande, Madame Pellerin, au nom de l’Histoire, au nom de la Culture, au nom du respect du legs que la France a reçu et accepté, permettez la réouverture du Musée Arménien de France. 

Comité de soutien au Musée Arménien de France 

Pour la pétition cliquez sur https://www.change.org/p/fleur-pellerin-sauvez-le-musée-arménien-de-france 

http://www.le-maf.com Facebook : https://www.facebook.com/ArmenianMuseumOfFrance Twitter : Armenian Museum (@Musarmen) | Twitterhttps://twitter.com/Musarmen

https://www.change.org/p/fleur-pellerin-sauvez-le-mus%C3%A9e-arm%C3%A9nien-de-france

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85946

Agenda - Prix Europa Nostra : Aidons l’Eglise arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir à gagnerAgenda - Prix Europa Nostra : Aidons l’Eglise arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir à gagner - Collectif VAN - www.collectifvan.org - - Le Collectif VAN diffuse ici l'appel de la Fondation Surp Giragos à voter pour l'église arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir. Votez avant le 31 mai et faites voter vos amis et vos proches !

Publié le 29 mai 2015

Fondation Surp Giragos

LAURÉATS DU PRIX 2015 DE L'UE POUR LE PATRIMOINE CULTUREL / PRIX Europa Nostra

Aidons l’Eglise arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir, restaurée grâce à la diaspora arménienne et aux autorités kurdes locales, à gagner le Prix du Public Europa Nostra.

Votez avant le 31 mai, et faites voter vos amis et vos proches !

L’église arménienne Sourp Giragos de Diyarbakir s’est vu décerner le Prix 2015 de l'UE pour le patrimoine culturel.

Les détails peuvent être trouvés dans les liens suivants:

http://www.europanostra.org/

http://www.europanostra.org/UPLOADS/FILS/20150414-PR-EU-Winners-UK-EN.pdf

Nous serons à Oslo le 11 Juin pour recevoir notre Prix.

Lors de la cérémonie, sept des gagnants sélectionnés seront nommés lauréats du Grand Prix, et recevront € 10 000 chacun ; l’un d’eux recevra le Prix “Choix du Public”, suite à un vote en ligne organisé par Europa Nostra.

Le lien pour le sondage en ligne est http://vote.europanostra.org/

Ce serait formidable si nous pouvions également obtenir le Prix “Choix du Public”. En tant que Fondation de l’Eglise arménienne Sourp Giragos, nous avons besoin de votre soutien.

Vous avez juste à cliquer sur « Surp Giragos » en premier parmi les candidats, puis sur deux autres projets qui vous intéressent. N’oubliez pas de confirmer ensuite votre vote en renvoyant le mail que vous recevrez.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88881

Agenda - Film sur l'Arménie : Crowdfunding pour aider le projet "Resident Forever"Agenda - Film sur l'Arménie : Crowdfunding pour aider le projet "Resident Forever" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Lyang Kim aborde le travail de finition de son film Resident Forever dédié à l'Arménie. Lyang est documentariste, elle se consacre à la question de la frontière (conflictuelle) et de la vie (souvent heureuse) dans de telles régions. Lyang Kim cherche à financer une partie de la postproduction (mixage et étalonnage) par crowdfunding. Elle a été attirée par l’Arménie pour des raisons évidentes : un petit pays, chargé d’histoire, aux frontières difficiles. Elle y a passé au total 3 mois entre 2013 et 2014, et est revenue avec un matériel splendide, d’où elle tire un long métrage actuellement en phase finale de montage, Resident Forever. Voici donc un appel à contribution ; quel qu'en soit le montant, elle vous vaudra la reconnaissance de Lyang Kim (et les «récompenses» décrites sur le site touscoprod). €2,970 ont déjà été levés sur les €4,000 minimum pour boucler le budget.

touscoprod

Lyang Kim aborde le travail de finition de son film Resident Forever dédié à l'Arménie. Lyang est documentariste, elle se consacre à la question de la

frontière (conflictuelle) et de la vie (souvent heureuse) dans de telles régions. Lyang Kim cherche à financer une partie de la postproduction (mixage et étalonnage) par crowdfunding. Son premier long métrage, Dream House by the Border (2013, à la frontière des deux Corées) a été sélectionné au festival de Busan, au FIFE à Paris et montré dans plusieurs autres festivals.

Elle a été attirée par l’Arménie pour des raisons évidentes : un petit pays, chargé d’histoire, aux frontières difficiles. Elle y a passé au total 3 mois entre 2013 et 2014, et est revenue avec un matériel splendide, d’où elle tire un long métrage actuellement en phase finale de montage, Resident Forever. Comme il arrive parfois en cinéma, elle rencontre des problèmes de production.

Grâce entre autres à l'aide généreuse de certains, plus des deux tiers de la somme nécessaire sont déjà assurés, mais la campagne se termine dans 12 jours, et si le plancher fixé n'est pas atteint, les sommes versées seront remboursées. Voici donc un appel à contribution ; quel qu'en soit le montant, elle vous vaudra la reconnaissance de Lyang Kim (et les «récompenses» décrites sur le site touscoprod).

€2,970 ont déjà été levés sur les €4,000 minimum pour boucler le budget.

Vous trouverez les détails du financement participatif à cette adresse : http://www.touscoprod.com/en/project/produce?cleanname=residentforever

Si vous ne pouvez pas ou ne souhaitez pas contribuer financièrement, peut-être pouvez-vous transmettre cette information autour de vous, ce qui est aussi une aide appréciable.

http://www.touscoprod.com/en/project/produce?cleanname=residentforever

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87423

Agenda - Paris : Commémoration du Centenaire du génocide

Agenda - Paris : Commémoration du Centenaire du génocide - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose le programme des événements commémoratifs marquant le centième anniversaire du génocide arménien qui auront lieu à Paris. Nota CVAN : Le dernier programme mis en ligne par le CCAF-Mission 2015 sur son site date du 22/01/2015 (!) et est à télécharger ICI. En l'absence de toute information réactualisée, les informations réunies ci-dessous sont celles glanées par le

Collectif VAN ou communiquées par les institutions françaises et par les associations arméniennes que Mission 2015 était supposée fédérer.

Du 3 avril au 30 septembre : Exposition au Mémorial de la Shoah « le génocide des Arméniens en 1915 : Stigmatiser, exclure, détruire » (Claire Mouradian- Yves Ternon -Haroutioun Kevorkian)

Mini-site dédié à cette exposition : Le génocide de l'Empire ottoman

Agenda - Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915»

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86406

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Du mercredi 29 avril au samedi 4 juillet 2015

Arménie 1915, Centenaire du génocide

Hôtel de ville de Paris / Salle des Prévots Place de l’Hôtel de ville 75004 Paris Entrée libre

Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86796

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3 mai au 31 mai : Exposition « 1915, le Golgotha des femmes » (Hélena Demirdjian, CBAF .Mairie du 9 ème arrondissement)

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Mai : 5 ème Assise Nationale de lutte contre le négationnisme « Il y a 100 ans le génocide des Arméniens » organisée par l ’ESG Management School en partenariat avec le CCAF et la ville de Paris

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Mai : Exposition « Le génocide des Arméniens de 1915 » (MIGAE) à la mairie du Xème (UCFAF),

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Mai 2015 : hors série de la Règle du jeu et de Nouvelles d’Arménie

Magazine « De Jaurès à BHL les grands textes français sur la cause arménienne »

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19 Juin 2015 : Colloque « Justice et réparations pour le peuple arménien » à l’Assemblée Nationale (CDCA) en présence du Catholicos de Cilicie Aram 1er

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Septembre ou novembre 2015 : Hommage militaire aux généraux français cérémonies aux Invalides (ANACRA / CCAF) en présence du Ministre des Anciens Combattants

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22-25 octobre : 100 œuvres pour 100 ans - vente exceptionnelle d’œuvre unique au profit de l’association Aram (Galerie Sobering - FIAC)

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24 octobre : Théâtre « le patient de l’hôpital de Villejuif » au théâtre Montmartre Galabru par l’AFTAF

TÉLÉCHARGER :  Commémoration du Centenaire du génocide arménien : Le programme

http://www.collectifvan.org/pdf/11-59-12-15-04-15.pdfhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87505

Agenda - Rouen : Conférence-Débat sur le génocide arménien

Agenda - Rouen : Conférence-Débat sur le génocide arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org   - "1915-2015 : Centenaire du génocide arménien" - Soirée organisée le vendredi 29 mai 2015 à la Halle aux Toiles de Rouen, à partir de 19h00 par l’Association Le Relais Arménien, avec le soutien de la LICRA de Rouen et la participation de Séta Papazian, Présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]. 

Conférence-Débat 

Vendredi 29 Mai 2015 à partir de 19h00 

Avec la participation de Séta PAPAZIAN, présidente du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme). 

Soirée organisée par l’association "Le Relais Arménien", avec le soutien de la LICRA de Rouen. 

Lieu : La Halle aux Toiles 

Adresse : Place de la Basse Vieille Tour - 76100 Rouen 

TÉLÉCHARGER :  Brochure

http://www.collectifvan.org/pdf/10-09-32-17-04-15.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87602

Agenda - Paris/Du 29 au 30 mai: Pascal Légitimus dans Alone man showAgenda - Paris/Du 29 au 30 mai: Pascal Légitimus dans Alone man show - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Après son succès à Paris et en tournée, Pascal Légitimus revient pour les dernières représentations exceptionnelles de son spectacle. Pascal Légitimus dans Alone man show du vendredi 29 mai 2015 au samedi 30 mai 2015 à Bobino. (Adresse : 14-20 Rue de la Gaité, 75014 Paris, France, Métro : Gaîté (ligne 13) • Edgar Quinet (Ligne 6)). Un spectacle écrit par Pascal Legitimus et coloré par Gil Galliot, Arnaud Gidoin et Rémy Caccia, mise en scène : Gil Galliot.

Pascal Légitimus dans Alone man show

du vendredi 29 mai 2015 au samedi 30 mai 2015

à 21h00

Après son succès à Paris et en tournée, Pascal Légitimus revient pour les dernières représentations exceptionnelles de son spectacle

un spectacle écrit par Pascal Legitimus

et coloré par Gil Galliot, Arnaud Gidoin et Rémy Caccia

Mise en scène : Gil Galliot

A Bobino

Adresse : 14-20 Rue de la Gaité, 75014 Paris, France Métro : Gaîté (ligne 13) • Edgar Quinet (Ligne 6)

Tarifs : De 26 € à 46 €

Réserver Ici

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PRÉSENTATION

Pascal est né d'un père Antillais, ça on le sait. Et d'une mère Arménienne, ça on le sait moins. D'où cet aspect " Caucase-cocotier " qui a parfois été dur à assumer : le génocide d'un côté, l'esclavage de l'autre. Ayez envie de faire des recherches généalogiques avec ça !

Comme il le dit lui-même, il a toujours été Arménien dans la vie et Antillais sur scène. Mais aujourd'hui, il est prêt à vous dévoiler toutes ses facettes dans son spectacle ! Pour le meilleur et pour le rire ! Du Rire, du délire, du visuel, des révélations, des émotions.

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NOTE D’INTENTION DE PASCAL LEGITIMUS

« Je suis Pascal Légitimus, l’Inconnu, connu, reconnu….. C’est vrai : mais me connaissez-vous vraiment ? Connaissez-vous ces deux facettes qui sommeille en moi ? Le « métis-sage » issu de deux cultures différentes ? Ma couleur « entre deux chaises » ? Je ne pense pas écrire un jour mon autobiographie, mais ce spectacle en serait en quelque sorte un avant-goût. Rire, émouvoir, surprendre, délirer seront les quatre points cardinaux de mon seul-en-scène.

Amicaïman vôtre. »

Pascal Legitimus

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NOTE D’INTENTION DE GIL GALLIOT, LE METTEUR EN SCÈNE

L'aventure dans le spectacle pour Pascal est aussi une histoire de chiffres.

Le chiffre Trois tout d'abord avec l'aventure exceptionnelle des Inconnus...

Puis le chiffre Deux avec ses différentes partenaires féminines tant au Théâtre, qu'à la télévision ou qu'au cinéma (Michèle Bernier, Philippine Leroy-Beaulieu, Sandrine Bonnaire pour n'en citer que quelques unes)... Et récemment avec Mathilda May dans le spectacle triomphal "Plus Si Affinités". Mais voici qu'aujourd'hui Pascal poursuit son compte à rebours artistique en attaquant le chiffre Un. Un Seul en scène. Cet artiste est en fait un homme secret, pudique et Méconnu du public. Alors dans cette future création Pascal... Va se confier sans se confesser Evoquer sa double appartenance sans prendre parti Défendre des idées sans les asséner, Faire entendre les Chants Sacrés arméniens sans sacrifier au Zouk le plus endiablé S'amuser à jouer les Autres sans oublier de se raconter Chanter pour ceux qu'il aime Se souvenir de ceux qui ne sont plus Mais surtout Rire de tout : de l'Enfance à cette Maturité, enfin arrivée, sans oublier les affres du Métier... Un spectacle total à déguster comme un bon rhum des Antilles ou le fameux Brandy d'Erevan... Et surtout découvrir que Pascal Légitimus est malgré les apparences : un drôle de "Black à part"

http://bobino.fr/?fiche=632

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88404

Agenda - Humanité en danger : Journée de réflexionAgenda - Humanité en danger : Journée de réflexion - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Articuler un langage de l’âme. Quelle responsabilité face à l’humanité en danger : Journée de réflexions culturelles plurielles. Regards croisés artistes / journalistes / chercheurs / militants. Jeudi 28 mai 2015 – Paris- Espace Jean Dame. Le Collectif VAN est partenaire de ce colloque.

Un poème urbain de la guerre du soleil et de la mélancolie

Spectacle de la Compagnie Uz et Coutumes, en mémoire des tutsi du Rwanda.

Le Samedi 30 mai 2015 à 17 heures à Paris.

Rendez vous place des Petits Pères deuxième arrondissement, Métro Bourse). Dans le cadre de la saison de la Coopérative De rue De cirque.

"Hagati Yacu signifie Entre Nous en Kinyarwanda. C’est d’abord entre nous, avec vous lorsque le théâtre devient une confidence, et que l’on parle ensemble de la réalité, parce que se taire est impossible. Entre nous parce que ce sont les petites histoires qui écrivent la Grande; parfois si mal écrite. Et puis c’est entre nous, plus loin dans le monde, jusqu’au Rwanda, jusqu’à rejoindre celles et ceux qui ont tout perdu pendant les cent jours de 1994, parce qu’entre nous, il est interdit de perdre la mémoire. Entre nous les vivants et le souvenir des morts, lorsque le théâtre offre une sépulture / poème aux abandonnés. Entre nous en exil, en sauvetage, en colère, en vie. Entre nous en humanité. Hagati Yacu."

Distribution :

Direction artistique : Dalila Boitaud-Mazaudier et Cécile Marical. Ecriture : Dalila Boitaud Mazaudier, Boubacar Boris Diop. Images : Cécile Marical. Scénographie : Adrien Maufay. Régie générale : Anouck Roussely. Régie plateau : Clovis Chatelain, Vincent Mazaudier. Interprétation : Marie-Leïla Sekri, Isabelle Loubère, Vincent Mazaudier, Hadi Boudechiche, Christelle Lehallier, Thomas Pelletier, Gill Herde, Pierre Mazaudier, Dalila Boitaud-Mazaudier, Clovis Chatelain. Musique : Thomas Boudé. Costumes : Agathe Laemmel. Collaborations chorégraphiques : Laure Terrier / Agnès Pelletier / François Rascalou. Regard extérieur : Christophe « Garniouze » Lafargue. Chargée de production : Sophie Duluc. Chargé de développement : Adrien Guillot. Graphisme : David Alazraki.

Coproducteurs : Office Artistique de la Région Aquitaine (O.A.R.A.)- Aide à la création. Usines Boinot - Centre National des Arts de la Rue en Poitou-Charentes – Aide à la production. L’Atelline - Lieu de Fabrique Arts de la Rue Languedoc- Roussillon - Accueil en résidence et apport en production. La Paperie - Centre National des Arts de la Rue - Angers – Aide à la création. Mix’Art Myrys – Toulouse – Aide à la création. Festival FURIES – Chalons-en-Champagne – Aide à la production SACD : Lauréat de la bourse Auteurs d’Espace en 2013.

Institutions : Région Poitou-Charentes – Aide à la résidence d’artiste + Aide à la coproduction et à la diffusion. Direction Générale de la Création Artistique (D.G.C.A) - Délégation au Théâtre - Aide pour les arts de la rue. Direction Régionale des Affaires Culturelles (D.R.A.C) Aquitaine. Conseil Régional d’Aquitaine – Aide à la Mobilité Internationale des Artistes. Conseil Général de la Gironde. Soutiens : Migrations Culturelles Aquitaine Afrique (MC2a). ARTO – Saison et Festival de rue de Ramonville. Le KJBI à Bruxelles. IBUKA France - Mémoire Justice et Soutien aux rescapés du génocide du Rwanda. Association CAURI-Bordeaux. IZUBA éditions. Uzeste Musical et la compagnie Lubat-Uzeste.

TÉLÉCHARGER : Le Programme

http://www.collectifvan.org/pdf/12-15-28-12-05-15.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88496

Agenda - Marseille/Centenaire du génocide arménien : tables rondes " L’immigration arménienne se raconte au pluriel" - www.collectifvan.org - Dans le cadre du centenaire du génocide arménien la Ville de Marseille organise des tables rondes sur le thème "L’immigration arménienne se raconte au pluriel" avec l’association Paroles vives. Autour de la table, les témoins et les historiens échangeront des savoirs et des expériences, ponctués par la diffusion d’extraits de témoignages récoltés auprès de la communauté arménienne du département en 2008 (Archives départementales, 18 Rue Mirès - 13003 Marseille).

Marseille.fr

Mardi 2 juin à 18h30 (sous réserve)

Une nouvelle vie

Avec Marie-Françoise Attard-Maraninchi, historienne, TELEMME, Aix Marseille Université. “Mes parents par leur profession fréquentaient quelques fabricants de chaussures qui sont naturellement d’origine arménienne, ils fréquentaient des commerçants, des détaillants qui étaient pour la plupart d’origine arménienne et puis ils avaient leurs représentants qui étaient ou pas d’origine arménienne.” Extrait du document sonore : AD13 12 AV 89 1.

http://www.marseille.fr/siteagenda/jsp/site/Portal.jsp?page=agendaculturel&id=13EVT056354

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85852

Agenda - Paris/30 mai : Concert "L'Armenie dans nos Choeurs"

Agenda - Paris/30 mai : Concert "L'Armenie dans nos Choeurs" - Collectif VAN -www.collectifvan.org   - Sous la direction du Français

amoureux de la musique arménienne Vincent Bonzom, un concert exceptionnel aura lieu le samedi 30 mai à 20h30 à la cathédrale Sainte-Croix des Arméniens. 80 choristes français, issu de 4 chorales différentes, uniront leur voix pour rendre hommage à l’Arménie lors du concert intitulé “L’Arménie dans nos choeurs“. 

Concert "L'Armenie dans nos Choeurs" 

Samedi 30 mai à 20:30 

Sous la direction du Français amoureux de la musique arménienne Vincent Bonzom, un concert exceptionnel aura lieu le samedi 30 mai à 20h30 à la cathédrale Sainte-Croix des Arméniens. 80 choristes français, issu de 4 chorales différentes, uniront leur voix pour rendre hommage à l’Arménie lors du concert intitulé “L’Arménie dans nos choeurs“. 

Lieu : Eglise Sainte Croix des Arméniens Métro 8 - Filles du Calvaire ou Métro 1- Saint Paul 

Programme 

Vincent Bonzom (sur des poèmes de Tekeyan et Saroyan) . Papak (texte de Vahan Tekeyan) . A new Armenia (Texte de William Saroyan) . Gantsrévé Deghas (Texte de Vahan Tekeyan) 

Komitas . Azkayin Oghnerk (Hymne au catholicos) . Arevn Itchav . Yel-yel . Zagh Zenke . Der Voghormia 

Suni . Vouch vouch . Sareri Hovim Mernem 

Ganatchian . Oror (berceuse) 

Aprikian . Moutn er 

Tchouhadjian/Sinanian . Pot pourri oriental sur les airs du Leblebidji Hor Hor Agha 

Yegmalian 

. Sourp Sourp 

. Park kez der 

Yerganian . Guiliguia (Cilicie) 

Zakarian . Maïr Araxie 

Zarifian . Derigo 

Hovanessian . Yerevan Erepouni . Yarem Gorani . Tzouin e kalis 

Mansourian . Yes im anouch Hayastani 

Babadjanian . Vagharchabadi bar 

Avedissian . Dzaghgadz baleni 

Entrée libre 

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88819

Agenda - Paris/Conférence sur les œuvres de Sœur Arousiag en ArménieAgenda - Paris/Conférence sur les œuvres de Sœur Arousiag en

Arménie - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Association Sainte-Croix organise une conférence sur les œuvres de Sœur Arousiag en Arménie : le samedi 30 mai 2015 à 15 heures au centre Culturel Arménien de Saint-Mesrob, 10 bis rue Thouin, Paris 5ème.

Armenoscope.com

L’Association Sainte-Croix organise une conférence sur les œuvres de Sœur Arousiag en Arménie :

Le samedi 30 mai 2015 à 15 heures Centre Culturel Arménien de Saint-Mesrob

10 bis rue Thouin, Paris 5ème

Entrée libre & Cocktail M° Cardinal Lemoine ou Monge RER Luxembourg

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Le centre éducatif Boghossian, les colonies de vacances pour orphelins et enfants nécessiteux, le foyer des jeunes filles, le lycée professionnel Diramayr, la maison de jour pour personnes âgées, le chœur Notre-Dame d’Arménie….

Les membres de l’Association Notre Arménie, créée en France en 2012, sont allés aider Sœur Arousiag l’année dernière en Arménie. Ils témoigneront de leur expérience et feront part de leurs projets.

Projection du film de Thomas Wallut « Arménie, les enfants de l’espérance ».

http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88785

Agenda - Paris/"La valse des ombres" un autre regard sur le génocide arménienAgenda - Paris/"La valse des ombres" un autre regard sur le génocide arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Écritoire présente le dimanche 31 mai 2015 à 19h et lundi 1er juin 2015 à 20h "La valse des ombres" lecture d'un texte de Bruno Paternot. Lecture dirigée par Marie Josée Brakha avec Érik Chantry, Florent Hurel, Claire Tatin. Adresse: Théâtre Darius Milhaud, 80 allée Darius Milhaud, 75019 Paris.

« Écritoire » présente :

dimanche 31 mai 2015 à 19h

et

lundi 1er juin 2015 à 20h

La valse des ombres

lecture d'un texte de Bruno Paternot

Bruno Paternot

Théâtre Darius Milhaud 80 allée Darius Milhaud, 75019 Paris

Dans une salle des mariages en Arménie, Sofia prépare la noce de sa soeur : placer les invités, s’inquiéter de la poussière, remplacer un verre brisé...

Dans l’attente des invités, son frère la taquine sur sa conception de l’existence, il lui oppose la poussière de la vie à la poudre des fées : la violence d’une réalité enfouie au rêve d’un futur a priori meilleur. Mais les invités ne viennent pas…

La poussière s’accumule sur une noce fantôme, interrompue, l’an passé, par les hordes de janissaires qui ont violé les jeunes femmes, enterré vivantes les vieilles et assassiné tout le monde. Et depuis un an, symboliquement coincé à l’intérieur de l’horloge, l’homme qui a violé Sofia attend, lui, d’être délivré.

avec Érik Chantry, Florent Hurel, Claire Tatin Tarifs : 10 euros, 5 euros pour les chômeurs

http://des.mots-et-des.actes.over-blog.com/

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RÉSERVATIONS :

sur facebook

Théâtre de la Bonne Graine 16 passage de la Bonne Graine 75011 Paris Réservations : [email protected] Métro : Ledru-Rollin Accès : Au niveau du 117 rue du Faubourg St Antoine

- Théâtre Darius Milhaud 80 allée Darius Milhaud, 75019 Paris Réservations : 01 42 01 92 26 Métro : Porte de Pantin ( ligne 5) – Bus : 75 / PC2 / PC3 En voiture : au niveau du 97 rue Petit, proche de la Porte Chaumont, stationnement : rue Manin, rue Petit, porte Chaumont, parking de la Cité de la Musique

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En métro :

Porte de Pantin (ligne 5) : Vous êtes à 300m du Théâtre. Prendre la rue Eugène Jumin puis au bout à gauche, la rue Petit et tout de suite à droite, l'allée Darius Milhaud... Le Théâtre est à 20m. station Danube (ligne 7bis), vous êtes à 500m.

En bus : 75 : arrêt Porte Chaumont 60 ou 48 : arrêt manin 800m Tram T3b : arrêt: porte de Pantin 300 m

En voiture : au niveau du 97 rue Petit, proche de la Porte Chaumont. Pour stationner : Rue Manin, Rue Petit, Porte Chaumont ou encore Parking de la Cité de la Musique (Porte de Pantin) site : http://www.theatredariusmilhaud.fr

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88787

Agenda - Lyon commémore le centenaire du génocide arménienAgenda - Lyon commémore le centenaire du génocide Arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - 2015, année de recueillement et de mémoire du génocide des Arméniens qui a fait plus d’un million et demi de victimes. 100 ans après cette tragédie, la Ville de Lyon se souvient et se mobilise à travers ses institutions et ses partenaires, pour offrir une déclinaison d’événements : colloques, expositions, concerts… dans des lieux emblématiques de la ville : Place Bellecour, Auditorium, Bibliothèque municipale, Fondation Bullukian, Institut Lumière, Halle Tony Garnier, galeries d’art…

Lyon.fr

Tour d’horizon des manifestations soutenues par la Ville…

EXPOSITIONS

"Le cri du silence" Antoine Agoudjian. Galerie le Bleu du Ciel. Du 3 avril au 13 juin.

Depuis près de 30 ans, le photographe Antoine Agoudjian, s’attache à faire vivre la mémoire des Arméniens. Lui qui est né en France et appartient à la troisième génération de la diaspora propose une vision qui associe une introspection artistique à un témoignage vivant et pionnier sur la cause arménienne. Il est le seul photographe à avoir exposé dans une galerie d’art

en Turquie sur le thème de la mémoire du peuple arménien.

***** Conférence internationale : "Rôle du facteur religieux dans le processus génocidaire". Université Lyon II (grand amphithéâtre), le 20 Juin.

Sous la direction de Jean-Pierre Mahé et présidée par le Dr Yves Ternon, historien spécialiste des crimes contre l’humanité. En partenariat avec le CCAF MISSION 2015 et le conseil scientifique international.

***** Du 24 mars au 20 juin, à Lyon

Mémoire et justiceConférence

http://www.lyon.fr/actualite/solidarite/memoire-et-justice-lyon-commemore-le-centenaire-du-genocide-armenien.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86575

Agenda - France/Expositions : Le cri du silence d'Antoine AgoudjianAgenda - France/Expositions : Le cri du silence d'Antoine Agoudjian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion du centenaire du génocide arménien, le photographe Antoine Agoudjian publie chez Flammarion un livre dédié à la mémoire de l'Arménie. "Le cri du silence - Traces d'une mémoire arménienne", avec une préface de Simon Abkarian. Antoine Agoudjian exposera ses photos dans plusieurs villes de France.

Exposition

Du 11 mai au 7 juinLe centre d’art, Espace Chabrillan, Montélimar

Le cri du silence, Antoine Agoudjian

Il y a 27 ans, Antoine Agoudjian, petit-fils de rescapés du génocide de 1915, s’est lancé à la recherche des lieux imprégnés de l’histoire de son peuple. Après l’Arménie et le Caucase, il poursuit son travail sur la mémoire à Jerusalem, au Liban, en Syrie, en Turquie, en Irak, en Iran.

Par la puissance esthétique de ses photographies comme par l’intégrité de sa démarche, Antoine Agoudjian se pose en témoin, questionne et transmet un message d’espoir, celui de la puissance indomptable de l’esprit humain.

Organisé par l’association Mémoires et cultures Arménienne Montélimar

Du 12 mai au 7 juin 2015 au Centre d’art Espace Chabrillan « Le cri du silence » Antoine Agoudjian 127, rue Pierre-Julien 26200 Montélimar

ladrome.fr : Centenaire du génocide des arméniens

http://bibliotheque.bordeaux.fr/in/faces/details.xhtml?id=885174d7-f343-4b4d-a805-c07104c35b57&jscheck=1

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86647

Agenda - Belgique : Calendrier des événements de juin 2015Agenda - Belgique : Calendrier des événements de juin 2015 - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente le calendrier des événements du mois de juin 2015 qui auront lieu en Belgique à l’occasion du centenaire du génocide des Arméniens.

Publié le 19 mai 2015

Mardi 2 juin 2015 à 20h

CINEMA - PROJECTION

Ararat, d'Atom Egoyan Canada - France 2002 / couleur / ST: FR / 115' Avec Charles Aznavour, Brent Carver, Eric Bogosian, Arsinée Khanjian , Simon Abkarian suivi d’un débat avec Marie-Aude Baronian Centre Communautaire Laïc Juif David Susskind (CCLJ) rue Hôtel des Monnaies 52, 1060 Bruxelles Réservations : [email protected],

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Vendredi 5 juin à 20h

CINEMA – PROJECTION

The Cut de Fatih Akin Cinéma le Parc Rue Paul-Joseph Carpay 22, 4020 Liège-Droixhe

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Lundi 8 juin 2015

CONCERT

The Gurdjieff Folk Instruments Ensemble Music of the Armenian composer Komitas BOZAR - Studio Rue Ravenstein 23, 1000 Bruxelles Réservation : www.bozar.be

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Samedi 13 juin 2015 à 19h30 DANSE

Les solistes du Ballet Royal de Flandre & Haiq Danse

Embodiment… l’inoubliable avril 1915… Cirque Royal Rue de l'Enseignement 81, 1000 Bruxelles Lire plus Réservations: www.cirque-royal.org , www.ticketmaster.be

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Et encore …

jusqu’au 24 septembre 2015

EXPOSITION

Marie Zolamian - Ne pas confondre la réalité des images Ancien Hôtel de Ville de Chênée 1, Place Joseph Willem 4032 Liège

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jusqu’au 9 octobre 2015

EXPOSITION ITINERANTE

Le génocide des Arméniens

du 23 septembre au 9 octobre 2015 aux Territoires de la Mémoire - Place Xavier Neujean 22 à 4000 Liège - 04/232 70 60 - www.territoires-memoire.be Organisé par le Centre pour l’éducation à la citoyenneté du CCLJ « La haine, je dis NON ! » et la Cellule de coordination pédagogique Démocratie ou barbarie (Dob) de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88616

Agenda - Projections : "Arménie 2015, mémoire d'un peuple"

Agenda - Projections : "Arménie 2015, mémoire d'un peuple" - Collectif VAN -www.collectifvan.org   - Du 5 au 8 juin la Cinémathèque française avec le cycle Arménie 2015, mémoire d'un peuple entend s'associer à cette commémoration. Car l'Arménie c'est aussi de la pellicule. Pour ce peuple, dont la majorité est aujourd'hui disséminée à travers le monde, le cinéma est devenu essentiel : c'est sa mémoire... 

Cinémathèque française 

Arménie 2015, mémoire d'un peuple 

Du 5 au 8 juin 2015 

En 2015, l'humanité commémore les cent ans du génocide des Arméniens toujours nié par la Turquie. 

Du 5 au 8 juin la Cinémathèque française avec le cycle Arménie 2015, mémoire d'un peuple entend s'associer à cette commémoration. 

Car l'Arménie c'est aussi de la pellicule. Pour ce peuple, dont la majorité est aujourd'hui disséminée à travers le monde, le cinéma est devenu essentiel : c'est sa mémoire... 

Les projections 

Arménie 1900 / Nahapet 

Vendredi 5 Juin 2015 - 21h30 - SALLE GEORGES FRANJU - 35mm 

*** Chienne d'histoire / Sans retour possible 

Dimanche 7 Juin 2015 - 21h00 - SALLE GEORGES FRANJU 

*** Hommage à Artavazd Pelechian 

Lundi 8 Juin 2015 - 20h30 - SALLE JEAN EPSTEIN - 35mm 

*** Le Jardin de Khorkom / Dis-moi pourquoi tu danses... 

Samedi 6 Juin 2015 - 21h00 - SALLE GEORGES FRANJU 

*** Pepo - Amo Bek-Nazaryan 

Dimanche 7 Juin 2015 - 19h00 - SALLE GEORGES FRANJU - VOSTF - 35mm 

*** Sayat nova - Couleur de la grenade - Serguei Paradjanov

Samedi 6 Juin 2015 - 19h00 - SALLE GEORGES FRANJU - VOSTF - DCP

http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/fiche-cycle/armenie-2015-memoire-peuple,631.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88583

Agenda - Clamart/9 juin : Conférence-débat "Les revendications arménienne à la lumière des évolutions de la société turque"Agenda - Clamart/9 juin : Conférence-débat "Les revendications

arménienne à la lumière des évolutions de la société turque" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - La FRA Nor Seround d'Issy les Moulineaux/Clamart vous présente sa conférence-débat "Les revendications arméniennes à la lumière des évolutions de la société turque" avec comme intervenant Yeriché Gorizian et Pinar Selek. La conférence aura lieu le mardi 9 juin 2015 à 20h30 à la Maison des Associations de Clamart (13 bis rue de Bièvres. 92140 Clamart).

Pinar Selek.fr

Conférence-débat "Les revendications arménienne à la lumière des évolutions de la société turque"

Mardi 9 juin 2015 à 20h30

La FRA Nor Seround d'Issy les Moulineaux/Clamart vous présente sa conférence-débat "Les revendications arméniennes à la lumière des évolutions de la société turque" avec comme intervenant Yeriché Gorizian et Pinar Selek. La conférence aura lieu le mardi 9 juin 2015 à 20h30 à la Maison des Associations de Clamart.

Adresse : 13 bis rue de Bièvres, 92140 Clamart

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88847

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Agenda - Musée d'Histoire de Marseille : 100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniensAgenda - Musée d'Histoire de Marseille : 100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Intitulée "100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens", une exposition - coproduite par la Mairie de Marseille, l'Association ARAM et le Musée d'Histoire de Marseille - se tiendra du 20 mars au 27 septembre 2015 au Musée d'Histoire de Marseille, dans le cadre des commémorations autour du Centenaire du génocide des Arméniens de 1915.

Intitulée "100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens", cette exposition est une coproduction Mairie de Marseille / Association ARAM / Musée d'Histoire de Marseille réalisée dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens de 1915.

Elle se tiendra du 20 mars au 27 septembre 2015 au Musée d'Histoire de Marseille.

Marseille a connu au début des années 1920 une arrivée massive de rescapés arméniens. D'abord hébergés dans des camps de transit, ils vont peu à peu se reconstruire et s'intégrer en s'appuyant sur une solidarité communautaire très forte, au travers d'associations notamment.

L'exposition mettra en avant 100 portraits de survivants, photographiés à leur arrivée à Marseille entre 1922 et 1926 et suivra le parcours spécifique de trois d'entre eux, depuis l'arrachement à la terre natale jusqu'à l'obtention d'un statut de résident étranger.

Conférence programmée dans le cadre des mardis de l’Histoire, rendez-vous bimensuels à l’auditorium du musée d’Histoire de Marseille en partenariat avec l'association ARAM dans le cadre de l'exposition « 100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens », du 19 mars au 27 septembre 2015.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86617

Agenda - Paris : Concert "Légende d'Arménie"Agenda - Agenda - Paris : Concert "Légende d'Arménie" - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Jeudi 05 Juin 2014 à 20:00 à l'Opéra Comique. Patrie d'origine de nombreux compositeurs et interprètes de notre temps, l'Arménie a fait fructifier sa position de carrefour entre les musiques occidentales et plusieurs traditions populaires fortes. Aujourd'hui comme hier, la musique est facteur à la fois d’identité et d’ouverture sur le monde.

Opéra Comique

Jeudi 05 Juin 2014 - 20:00

Lieu: Salle Favart

Tarif : 45, 35, 25, 17, 10, 6€

Sergueï Prokofiev, Symphonie classique Aram Khatchatourian, Mascarade Suite Garbis Aprikian, Naissance de David de Sassoun Naïra Abrahamyan, soprano Stella Grigorian, mezzo Wiard Witholt, baryton

Maîtrise des Hauts-de-Seine Chœur et orchestre Gulbenkian Alain Altinoglu, direction

Avec le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian

Durée du spectacle : 2h20 avec un entracte inclus Concert diffusé à partir du 6 juin 2014 sur Culturebox

Opéra Comique 1 place Boieldieu - 75002 Paris

TÉLÉCHARGER :  Le Programme

http://www.collectifvan.org/pdf/11-11-36-6-05-15.pdf

http://www.opera-comique.com/fr/saisons/saison-2013-2014/juin/legende-armenie

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88344

Agenda - Ile-de-France et Région Nord : Commémoration du Centenaire du génocide arménienAgenda - Ile-de-France et Région Nord : Commémoration du Centenaire du génocide arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose le programme des événements commémoratifs marquant le centième anniversaire du génocide arménien qui auront lieu en Ile-de-France et Région Nord.

Commémoration du Centenaire du génocide en Ile-de-France et Région Nord

Antony

Artistes arméniens : 9 juin 26 juin

Musique avec ensemble Navasart : 21 juin

Conservatoire d’Antony Chorale CFAA et Chorale Koghtan : 28 novembre, organisé par le Club Franco Arménien d’Antony et la mairie

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Issy les Moulineaux

Timbre spécifique de la Mairie

Exposition de sanguines sur le génocide, de Dir Vahaken - A partir de : mardi 21 avril 2015 13:00

Génocide arménien 100 ans de mémoire 100 ans de négation

Médiathèque centre-ville 33, rue du Gouverneur Général Eboué. Entrée libre.

Exposition « Edgard Chahine : un regard arménien (22 avril 19 juin à l'Hotel de Ville)

Exposition « Se reconstruire en exil » (du 1er au 30 mai, Espace Jeunes)

Exposition « 1915, le Golgotha des femmes » (Hélena Demirdjian, CBAF - du 14 au 25 mai, le Temps des cerises)

Cérémonie œcuménique (sous réserve présence Catholicos Karekine II, mai)

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Meudon

Spectacle à définir (Ballet EGAYAN ou troupe de danse Ararat) à l’espace culturel Robert-Doisneau (automne 2015)

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Livry Gargan

Exposition « Surtout n’en oubliez aucun - les génocides dans la BD » Médiathèque (12 au 30 mai)

Cycle de films et documentaires avec débats au cinéma Montand (de février à mai)

Salon du livre arménien(28 et 29 novembre)

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TÉLÉCHARGER :  Commémoration du Centenaire du génocide arménien : Le programme

http://www.collectifvan.org/pdf/03-58-18-7-04-15.pdf

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=108814

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87056

Agenda - Le mois de juin à la Péniche AnakoAgenda - Le mois de juin à la Péniche Anako - Collectif VAN -

www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu en juin 2015 à la Péniche Anako, Paris, Bassin de la Vilette, Face au 61, quai de la Seine.

Péniche Anako

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Diaspo'arts "Walking in the Rain with Komitas"

Expo du 10 au 28 juin, pendant les spectacles et sur rendez-vous.

le mercredi 10 juin 2015 à 19 h 30

Vernissage de l'exposition

entrée libre

Avec les artistes:

Amalie GALSTYAN (peinture) Sharis GARABEDIAN (photo) Levon VARDANYAN (peinture) Lisette DEKERMENDJIAN (peinture) Dibasar APARTIAN (peinture) Vatché DEMIRDJIAN (peinture) Christine AGOPIAN (peinture) Marc-Aram HAIRABEDIAN (peinture) CYB (peinture) Florent KOLANDJIAN+ Vatché D., (vidéo, 4mn) Jean Claude DESRUELLE+ Vatché D. (vidéo, 4mn)

En savoir plus

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1915 – 2015 L’Europe et la « Question arménienne »

le dimanche 14 juin 2015 à 16 h 00

rencontre-débat

Avril 1915 : alors que la 1° Guerre Mondiale fait rage, les dirigeants de

l’Empire Ottoman déclenchent l’élimination programmée du peuple arménien. Epilogue cataclysmique de la «question arménienne», cette action se traduira au bout de deux ans par l’assassinat ou l’exode de plus d’un million et demi de personnes, et la quasi disparition d’une culture pluri-millénaire.

Comment un tel projet a-t-il pu être conçu et mené à bien? Dans quel contexte historique ? Pourquoi les grandes nations européennes ne l’ont-elles pas empêché ? Quelles en ont été les suites, quels sont les dédoublements actuels de cette « question arménienne » toujours vivante ?

A l’occasion du centenaire 1915-2015, nous vous proposons de venir écouter et débattre, avec des intervenants spécialistes reconnus du sujet, sur la Péniche Anako, le 14 juin prochain à 16:00 :

Kégham Kévonian, historien, président d’UIOTC (Union Internationale des Organisations Terre et Culture) Dickran Kouymdjian, historien, Université de Fresno, USA Gaidz Minassian, journaliste, Le Monde Vincent Duclert, historien, Inspection générale de l’Education Nationale (sous réserve) Modérateur : Jean-Baptiste Bouvier

En savoir plus

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Collectif Medz Bazar

le mardi 23 juin 2015 à 20 h 00

Concert

Des Balkans à l’Anatolie, du Caucase au Moyen-Orient, le collectif (ré)interprète musiques traditionnelles et joue ses propres compositions originales !

En savoir plus

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Péniche Anako Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès

http://penicheanako.org/agenda/2015-06

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88653

Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du génocideAgenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 29 avril au 4 juillet 2015, l'Hôtel de Ville de Paris commémore le centenaire du génocide qui a touché les Arméniens de l'Empire ottoman, avec une exposition de plus de 350 photos et 150 objets qui font revivre ce tournant historique, cette transition tragique vers un monde de violence.

Paris.fr

Exposition

Arménie 1915, centenaire du génocide

Informations pratiques :

Date: Du 29 avril au 4 juillet 2015

Lieu : Hôtel de Ville - Salle Saint-Jean Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris 4 Ligne 1,11: Hôtel de Ville (137m) Ligne 4: Cité (302m) 7 place de l’Hôtel de ville - 75004 Paris (94m) 3 rue Lobau - 75004 Paris (169m)

Horaires : 10h-19h lundi-samedi Entrée libre

Organisée à l’occasion du centième anniversaire du génocide des Arméniens, cette exposition présente un état de nos connaissances sur cet événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustrant les violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences.

LES VIOLENCES DE MASSE PERPÉTRÉES CONTRE LES ARMÉNIENS OTTOMANS EN 1915-1916 PAR LE RÉGIME JEUNE-TURC ONT INAUGURÉ « LE SIÈCLE DES GÉNOCIDES », LE XXE SIÈCLE, CELUI DES DEUX GUERRES MONDIALES ET DES IDÉOLOGIES TOTALITAIRES.

Le génocide des Arméniens montre que le contexte de la Première Guerre mondiale et l’émergence d’un régime totalitaire, celui des Jeunes-Turcs, ont constitué les deux conditions dont le pouvoir avait besoin pour mettre en oeuvre son programme génocidaire.

Cette exposition produite par la Ville de Paris, avec le prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la bibliothèque Nubar à Paris, vise à présenter au grand public une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et leurs conséquences.

Au tournant du XXe siècle, les Arméniens sont principalement concentrés dans les six provinces orientales de l’Empire ottoman, leur terroir ancestral, ainsi qu’à Constantinople et dans les principales villes d’Anatolie. C’est ce monde vivant qui va subir des massacres dès 1895, puis en Cilicie en 1909, avant d’être définitivement éradiqué en 1915.

De 1908 à 1918, l’Empire a été dirigé par le Comité Union et Progrès. L’efficacité de son programme génocidaire a largement été déterminée par l’association de l’État-parti avec les notables locaux, les cadres religieux et les chefs tribaux.

Le génocide s’est opéré en plusieurs phases : l’élimination des conscrits ; l ’élimination des élites ; l’élimination des autres hommes adultes ; la déportation des femmes et des enfants entre mai et septembre 1915 ; l’internement des survivants dans des camps de concentration du désert syrien, fermés à l’automne 1916.

À la fin de la guerre, des refuges pour femmes et des orphelinats dispersés au Proche-Orient assurent la réhabilitation des rescapés qui constitueront la base de la diaspora en formation dans les années 1920, trouvant en France, et notamment à Paris, un de ses points d’ancrage.

Entre 1922 et 1927, 58 000 réfugiés débarquent à Marseille, transitent par des camps de fortune, puis s’installent en ville ou remontent la vallée du Rhône. La région parisienne capte une partie de ces réfugiés qui s’établissent dans la petite couronne, à Alfortville, Issy-les-Moulineaux, Arnouville et, à Paris, dans les quartiers de Belleville et de Cadet.

http://quefaire.paris.fr/fiche/107676_armenie_1915_centenaire_du_genocide

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86796

Agenda - Issy : Exposition Edgar Chahine, Un regard arménien

Agenda - Issy : Exposition Edgar Chahine, Un regard arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin 2015, l'espace Boullée de l’Hôtel de Ville d'Issy-les-Moulineaux présentera une exposition intitulée "Edgar Chahine : Un regard arménien". Edgar Chahine (1874-1947), Arménien de Paris, fut le peintre et le graveur des types humains, de la femme, de l’élégance parisienne et des visages secrets de Venise. Une sélection de ses œuvres sur papier replongera les visiteurs au cœur de la « Belle Époque » aux multiples facettes.

Du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin 2015Edgar Chahine : Un regard arménien

Espace Boullée Hôtel de Ville 62, rue du général Leclerc 92130 Issy-les-Moulineaux Métro : Mairie d'Issy

PORTRAITS

Edgar Chahine :

Un regard arménien

Edgar Chahine (1874-1947), Arménien de Paris, fut le peintre et le graveur des types humains, de la femme, de l’élégance parisienne et des visages secrets de Venise. Une sélection de ses oeuvres sur papier nous replonge au coeur de la « Belle Époque » aux multiples facettes.

EXPOSITION : du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin, espace Boullée de l’Hôtel de Ville

Il disait : « Je suis rebelle à la scène composée et artificielle… Je ne fais que le portrait ». Arrivé à Paris à l’âge de vingt ans après une enfance à Constantinople et des études d’art à Venise, Edgar Chahine devient rapidement un graveur virtuose et connaît de son vivant un grand succès, relayé avec enthousiasme par la critique. Naturalisé français en 1924, il entretient une longue amitié avec Anatole France, l’intellectuel Archag Tchobanian et la diaspora artistique arménienne.

L’exposition offre un parcours à travers son oeuvre gravé mais présente également des dessins, pastels et peintures rarement montrés. « Élève de la rue », Chahine se consacre aux visions d’un Paris en pleine transformation, où des tombereaux charrient la terre sous le fouet des cochets et où des saltimbanques, lutteurs et danseuses de corde égayent les fortifs. Sous sa pointe, les contrastes de noir et de blanc, les effets de lumière rendent à merveille le monde du théâtre, de la nuit parisienne, du caf’-conc’ et des

élégantes alanguies. De quelques traits, il croque des visages arméniens. Il fait aussi le portrait de Venise et de ses habitants, grave et dessine des paysages de Normandie ou du Croisic. Ces oeuvres sont pour lui l’occasion d’utiliser toutes les ressources du papier ancien, souvent teinté, et des encrages sur la plaque.

L’exposition s’achève sur un hymne à la beauté féminine (souvent celle de sa femme, Simone), saisie sur le vif, entrant dans son lit ou à sa toilette. La couleur et la délicatesse du pastel et de la tempera dévoilent un aspect moins connu de cet artiste, unanimement célébré comme graveur, qui se révèle aussi un peintre sensible et accompli.

TÉLÉCHARGER :  CRI - L’annonce de l'exposition http://www.collectifvan.org/pdf/09-45-31-8-

03-15.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86407

Agenda - Suisse/Génocide arménien : Manifestations commémoratives dans les églisesAgenda - Suisse/Génocide arménien : Manifestations commémoratives dans les églises - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse ici la liste des événements commémorant le centenaire du génocide arménien qui auront lieu dans les églises de Suisse du 24 avril au 7 juin.

Manifestations

6 juin, 17h-17h45 - Concert de chants arméniens

Suivi à 18h d’un culte protestant avec communion, en prière pour le Moyen Orient.

Eglise Saint-François, Lausanne Adresse : 1003 Lausanne (VD) - Suisse

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7 juin, 18h - Grande célébration oecuménique

Avec des représentants des Eglises arméniennes, syriaques et des Eglises membres de la CECCV.

Personnalité invitée : Charles Aznavour, ambassadeur d’Arménie en

Suisse.

Cathédrale de Lausanne Adresse : Place de la Cathédrale, 1005 Lausanne, Switzerland

http://www.agck.ch/fr/accueil/312-declaration-de-la-communaute-de-travail-des-eglises-chretiennes-en-suisse-pour-le-100e-anniversaire-du-genocide-des-armeniens-le-24-avril-2015

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87675

Agenda - Sarcelles : Commémorations du centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéenAgenda - Sarcelles : Commémorations du centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Cent ans ont passé et la ville de Sarcelles s’apprête à commémorer à partir du 10 avril 2015 le premier génocide du 20e siècle. Celui des Arméniens, des Assyro-chaldéens, des deux millions de victimes exterminées en 1915 en Turquie, par les autorités ottomanes. Le Collectif VAN vous propose le programme des manifestations du centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen qui auront lieu à Sarcelles durant toute l'année 2015. 

Sarcelles.fr 

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Madame, Monsieur, 

Cent ans ont passé et Sarcelles s’apprête à commémorer le premier génocide du 20e siècle. Celui des Arméniens, des Assyro-chaldéens, des deux millions de victimes exterminées en 1915. 

Commémorer, c’est se souvenir du destin tragique de ces innocents assassinés, de leur parcours, de leur courage. 

Une série d’événements, dont vous trouverez le détail dans ces pages, vise à faire vivre leur mémoire, en images, en paroles ou en musique. 

Sarcelles a pu, grâce à la mobilisation du tissu associatif et des diasporas respectives que je veux remercier, proposer une programmation riche et mettant en avant, l’art et la créativité de ces populations millénaires d’Asie mineure. C’est donc avec fierté que je vous invite à vous joindre à l’ensemble de ces manifestations. 

Commémorer, c’est aussi honorer la résistance des disparus, c’est offrir un deuil digne aux familles de descendants. Dans ce sens — car je suis convaincu que la mémoire est plus forte lorsqu’elle ne se divise pas — une cérémonie unique aura lieu le 25 avril pour les Arméniens et les Assyro-chaldéens, une première à Sarcelles. 

Commémorer, c’est enfin refuser la fatalité. Fatalité d’une reconnaissance du terme « génocide » qui tarde à être pleinement et totalement assumée. Fatalité d’une Histoire qui recommence ; sur la même terre, celle des premiers hommes de Mésopotamie ; contre les mêmes cibles, les Chrétiens d’Orient, arméniens ou assyro-chaldéens ; avec la même volonté d’exterminer et dans la même indifférence. 

François Pupponi Député du Val-d’Oise Maire de Sarcelles 

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1915-2015 : cultiver notre devoir de mémoire 

Cette année 2015 commémore le centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen perpétré en 1915 sur le territoire ottoman par les autorités ottomanes. 

Si les massacres de ces minorités avaient commencé bien avant 1915, ils n’avaient pas alors le côté systématique, organisé et orchestré qu’ils prennent à partir d’avril 1915. 

Dès le 24 avril 1915 et l’élimination de six cents notables arméniens à Constantinople sur ordre du gouvernement des jeunes Turcs, la volonté d’exterminer les Chrétiens ne fait plus de doute. C’est le début du génocide. 

Une tragédie qui durera plus d’un an ; année où rien ne sera épargné aux populations chrétiennes. Exil, déportation, exécutions, au total ce sont presque deux millions de personnes (arméniennes, assyro-chaldéennes, grecques pontiques) qui périront dans cette purification ethnique aux seuls motifs de leurs origines et de leur religion. 

Un bilan effroyable qui anéantit deux tiers des Chrétiens d’une terre où ils vivaient depuis deux millénaires. 

Le monde a alors les yeux rivés sur la Grande Guerre et rares sont les voix qui s’élèvent pour condamner ce premier génocide du 20e siècle : c’est dans l’indifférence générale que l’entreprise visant à l’homogénéisation des peuples d’Asie mineure se met en place dans les déserts de Mésopotamie. 

Ce n’est que plus tard, grâce à l’effort toujours plus important des descendants, que la vérité s’imposera partiellement. L’histoire et de nombreux pays (dont la France) reconnaissent aujourd’hui la réalité du génocide arménien mais l’extermination des Assyro-chaldéens reste encore méconnue et la Turquie, héritière de l’Empire Ottoman, refuse toujours d’assumer sa responsabilité. 

Les commémorations du centenaire de cette « grande tragédie » doivent servir à obtenir une reconnaissance pleine et entière des événements de la part de tous les protagonistes. Elles doivent aussi mettre en lumière une page de l’histoire souvent, injustement, occultée. 

Sarcelles, terre d’asile des Arméniens exilés en 1915 puis des Assyro-chaldéens dans les années 80, continue aujourd’hui d’accueillir des Chrétiens d’Orient, chassés d’Irak ou de Syrie. Pour que l’histoire ne se répète pas, les associations et la municipalité ont mis en place un parcours fait de représentations théâtrales et cinématographiques, de conférences, d’expositions pour commémorer les cent ans du génocide. 

Ces événements ont pu voir le jour grâce à la documentation riche, abondante et précise mise à disposition par les familles des victimes. C’est grâce à elles que tout au long de l’année 2015, Sarcelles va cultiver son devoir de mémoire. 

Programme entier à découvrir ICI. http://www.sarcelles.fr/media/media352762.pdf

http://www.sarcelles.fr/media/media352762.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87049

Agenda - Strasbourg : L'exposition de Bruce Clarke "Les Hommes Debout"

Agenda - Strasbourg : L'exposition de Bruce Clarke "Les Hommes Debout" - Collectif VAN -www.collectifvan.org   - La Médiathèque André Malraux de Strasbourg présente une sélection des œuvres originales du projet Les Hommes Debout, ainsi que d’autres œuvres du plasticien Bruce Clarke du 17 avril au 16 juin 2015. Le vernissage aura lieu le 17 avril 2015 à partir de 18h à la Médiathèque Malraux (1 presqu’île André Malraux, 67000 Strasbourg). 

Médiathèque-CUS 

Exposition 

"Les Hommes Debout" de Bruce Clarke 

Localisation : Médiathèque Malraux 

En partenariat avec Histoire & Anthropologie et le Laboratoire Dynamiques Européennes (UMR 7367, CNRS-UDS) 

Du 17/04/2015 au 13/06/2015 

Salle d’exposition : Médiathèque André Malraux 1 presqu’île André Malraux, 67000 Strasbourg 

1994, Rwanda, un génocide se déroule dans l’indifférence générale. 

Entre avril et juillet plus d’un million de personnes seront exterminées parce que leur carte d’identité ou leur faciès les désignaient comme « Tutsi ». 

2014, 20 ans plus tard, le plasticien Bruce Clarke et le Collectif pour les Hommes debout rendent hommage à ce million de fois une personne en donnant corps à ces hommes, ces femmes, ces enfants, debout. Ces silhouettes tendent à redonner une présence aux disparus, à restaurer leur individualité, à leur rendre leur dignité. 

Afin de ne pas devenir amnésique Les Hommes debout sont installés et projetés sur les lieux des massacres au Rwanda en partenariat avec les associations de rescapés et la Commission Nationale de Lutte Contre le Génocide (CNLG), mais aussi dans plusieurs villes de par le monde (Kigali, Paris, Lille, Ivry, Lausanne, Luxembourg, Limoges, Genève, Bègles, Liège, Bruxelles, Strasbourg, Ouidah …). 

La Médiathèque André Malraux s’associe à la démarche dans cette tentative de réparation symbolique envers les morts à l’usage des vivants. Elle présente une sélection des œuvres originales du projet Les Hommes Debout, ainsi que d’autres œuvres du plasticien Bruce Clarke. 

Plus d’info : www.uprightmen.org 

https://www.mediatheques-cus.fr/AgendaCulturel/portal/Event.aspx?INSTANCE=EXPLOITATION&ID=4944

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87431

Agenda - Marseille : Commémoration des 100 ans du génocide ArménienAgenda - Marseille : Commémoration des 100 ans du génocide Arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'année 2015 correspond à un triste anniversaire. C'est celui du génocide arménien qui s'est déroulé il y a 100 ans. Afin de commémorer la mémoire des victimes, plusieurs manifestations seront prévues à Marseille.

Frequence-Sud

Du 13/03/2015 au 08/10/2015 - Marseille - Château de la Buzine

Parce qu'il est de notre devoir de ne pas faire oublier l'Histoire. Parce qu'il faut parler des drames de cette Histoire, pour que l'horreur ne se reproduise pas, une série de manifestations commémoratives seront prévues à Marseille du 13 mars au 8 octobre.

Ces événements honoreront la mémoire de ceux morts pendant le génocide arménien. Ce crime contre l'humanité s'est passé il y a 100 ans, et l'année 2015 correspond à son triste anniversaire.

Yeraz : Songes poétiques

Dans le cadre de la commémoration des cent ans du génocide arménien, ce spectacle sera donné au Château de la Buzine le 13 mars.

L'Everest pour la Mémoire

L'Everest pour la Mémoire, un ciné/conférence, pour commémorer les 100 ans du génocide arménien. A voir au Château de la Buzine le 19 mars.

1915 : Le Golgotha des Femmes Arméniennes 1915 : Le Golgotha des Femmes Arméniennes, une exposition à découvrir au Château de la Buzine du 31 mars au 12 avril.

Mes Ararats

Témoin du passé, les Ararat(s) ont été contemplés par Jean Kéhayan. Une exposition à voir du 14 au 26 avril au Château de la Buzine.

Samedi 20 Juin à 20h30 - Parc de la Mirabelle

Le Cinéma Arménien est mis à l’honneur par l'association Marseille-Ararat, dont l'objectif est de promouvoir et entremêler les cultures marseillaises et

arméniennes. Une séance de cinéma en plein air est ainsi proposée au Parc de la Mirabelle avec la projection du Film sur la vie de Garegin Njdeh.

http://www.frequence-sud.fr/art-32840-commemoration_des_100_ans_du_genocide_armenien_marseille.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86492

Agenda - Marseille : "Un siècle après" avec l’ensemble Araxe Sassoun de la JAFAgenda - Marseille : "Un siècle après" avec l’ensemble Araxe Sassoun de la JAF - Collectif VAN -www.collectifvan.org - L’ensemble Araxe Sassoun de la JAF propose son nouveau spectacle : "Un siècle après". 40 danseurs, 35 musiciens live, 25 choristes envahiront la scène du Silo les 29 et 30 mai 2015. Le Silo 35, quai du Lazaret 13002 Marseille. 

Le Silo 

vendredi 29 mai 2015 à 20:30 

Placement numéroté assis

40 danseurs, 35 musiciens live, 25 choristes envahiront la scène du Silo les 29 et 30 mai 2015. 

Après le succès international de ses 2 spectacles précédents, l’ensemble Araxe Sassoun de la JAF revient en 2015 avec sa nouvelle création « Un Siècle Après ». 

Une suite de « preuves de vie artistiques », pour explorer la danse et la musique traditionnelles arméniennes magnifiées et sublimées par des chorégraphies et une mise en scène étonnantes. 

Ou comment les fils et filles de rescapés du premier génocide du 20ème siècle, livrent leurs émotions à travers leur esthétique et leur talent, un siècle après… 

Un hymne à la vie et un message d’espoir pour du grand spectacle en perspective 

Ce spectacle est proposé par le JAF 

Le Silo 35 quai du Lazaret 13002 Marseille

http://www.silo-marseille.fr/Programmation/Agnda-UN-SIECLE-APRES-63058.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85569

Agenda - Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915»

Agenda - Du 3 avril 2015 au 30 septembre : Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915» - Collectif VAN - www.collectifvan.org - À l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, le Mémorial de la Shoah a décidé de dédier une exposition à ces événements qui préfigurent les meurtres de masse qui se sont produits au cours du XXe siècle, en mettant également en exergue le déni dont il continue à faire l’objet.

Mémorial de la Shoah

Le génocide des Arméniens en 1915 stigmatiser, exclure, détruire

Du vendredi 3 avril 2015 au mercredi 30 septembre 2015

Exposition DOSSIER

Durant la Première Guerre mondiale, le comité Union et Progrès, parti-État au nationalisme exclusif gouvernant l’Empire ottoman, a mis en oeuvre la destruction systématique de ses sujets arméniens et syriaques, rompant ainsi avec la tradition impériale multiethnique.

Le contexte de guerre a constitué la condition nécessaire, propice à ces violences de masse planifiées qui ont été menées en deux étapes : massacres des hommes adultes et des conscrits d’avril à octobre 1915, puis déportation des femmes et des enfants ; élimination progressive des déportés dans les camps de concentration établis dans le désert syrien et en Mésopotamie. Interdits de retour par la république kémaliste, les rescapés et leurs descendants forment aujourd’hui une diaspora mondiale.

À l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, le Mémorial de la Shoah a décidé de dédier une exposition à ces événements qui préfigurent les meurtres de masse qui se sont produits au cours du XXe siècle, en mettant également en exergue le déni dont il continue à

faire l’objet.

Entrée libre niveau Crypte et entresol

Comissariat

Claire Mouradian, directrice de recherche, CNRS, Raymond Kévorkian, directeur émérite de recherche, Institut français de géopolitique, université Paris 8, et Yves Ternon, docteur en histoire à l’université Paris 4.

Coordination

Caroline François, assistée de Marlène Ayala, Mémorial de la Shoah

Recherches et documentation

Lior Lalieu-Smadja, Ariel Sion, Karen Taieb, et le centre de documentation du Mémorial de la Shoah

L’exposition bénéficie du soutien de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la Défense, du Service historique de la Défense, du Musée de la Légion étrangère, de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), de l’Union des engagés volontaires, anciens combattants juifs 1939-1945, leurs enfants et amis (UEVACJ-EA), et des Archives nationales.

Adresse : 17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France

http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/calendrier-des-evenements/expositions/event/250-le-genocide-des-armeniens-en-1915

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86406

Agenda - Belgique : Calendrier des événements de mai 2015

Agenda - Belgique : Calendrier des événements de mai 2015 - Collectif VAN - www.collectifvan.org   - Le Collectif VAN vous présente le calendrier des événements du mois de mai 2015 qui auront lieu en Belgique à l’occasion du centenaire du génocide des Arméniens. 

Du 4 au 31 mai 2015 CINEMA - PROJECTIONS Rétrospective des films d’Atom Egoyan Cinematek - rue Baron Horta 9 à 1000 Bruxelles Lire plus Informations et réservations: www.cinematek.be , [email protected] 

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Vendredi 29 mai 2015 à 19h30 CONFERENCE Taner Akçam en entretien avec Eddy Caekelberghs Military Tribunal in Istanbul: Armenian Genocide Trials Palais des Beaux Arts (Bozar - Agora), rue Ravenstein 23 - 1000 Bruxelles 

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Du 24 avril au 24 septembre 2015 EXPOSITION Marie Zolamian - Ne pas confondre la réalité des images Ancien Hôtel de Ville de Chênée 1, Place Joseph Willem 4032 Liège Lire plus Installation sonore et peintures intégrées

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88264

Agenda - Conférence au Sénat : « La France, terre d’accueil pour les rescapés du génocide arménien »

Agenda - Conférence au Sénat : « La France, terre d’accueil pour les rescapés du génocide arménien » - Collectif VAN - www.collectifvan.org- Dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide de 1915, j'organise au Sénat le 8 juin prochain, avec les membres du Groupe d'Amitié France-Arménie une conférence intitulée : « La France, terre d’accueil pour les rescapés du génocide arménien ». Cette conférence a vocation à évoquer et retracer le parcours de vie de ces femmes et de ces hommes qui ont trouvé refuge au sein de la République. 

Conférence au Sénat le 8 juin 2015 intitulée : « La France, terre d’accueil pour les rescapés du génocide arménien » 

Dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide de 1915, j'organise au Sénat le 8 juin prochain, avec les membres du Groupe d'Amitié France-Arménie une conférence intitulée : « La France, terre

d’accueil pour les rescapés du génocide arménien ». 

Cette conférence a vocation à évoquer et retracer le parcours de vie de ces femmes et de ces hommes qui ont trouvé refuge au sein de la République. 

Gaïdz Minassian, journaliste au Monde, docteur en sciences politiques et enseignant à Sciences-Po Paris, Yves Ternon, historien et auteur de nombreuses recherches sur les crimes contre l’Humanité, etValérie Toranian, journaliste qui a publié le 6 mai dernier, un portrait de sa grand-mère, survivante du génocide, intitulé « L’étrangère », interviendront dans le cadre de cette conférence. 

Plusieurs sénateurs, issus de territoires où se sont implantées depuis un siècle des populations d’origine arménienne, viendront également témoigner de leur expérience en tant que parlementaire et élu local. 

Lieu : Salle Clemenceau - Palais du Luxembourg 

Retrouvez en cliquant ici l'invitation ainsi que le programme de cette manifestation. 

TÉLÉCHARGER :  Programme

http://www.collectifvan.org/pdf/02-58-05-21-05-15.pdf

http://www.philippekaltenbach.com/2015/05/conf%C3%A9rence-au-s%C3%A9nat-le-8-juin-2015-intitul%C3%A9e-la-france-terre-daccueil-pour-les-rescap%C3%A9s-du-g%C3%A9nocide-.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88712

Agenda - Paris/8 juin : Rencontre avec Pinar Selek à l'Assemblée nationale

Agenda - Paris/8 juin : Rencontre avec Pinar Selek à l'Assemblée nationale - Collectif VAN -www.collectifvan.org   - L’Assemblée des Femmes invite Pinar Selek, sociologue et militante féministe turque, victime d’acharnement judiciaire, à parler de sa résistance et de ses combats à l’occasion de la sortie de son dernier livre “Parce qu’ils sont arméniens”. La rencontre aura lieu le 8 juin 2015 de 18h-20h30 à l'Assemblée Nationale (126 rue de l’Université 75007 Paris - 6ème bureau). 

Rencontre avec Pinar Selek 

Lundi 8 juin 2015 de 18h-20h30 à l'Assemblée Nationale 

L’Assemblée des Femmes invite Pinar Selek, sociologue et militante féministe turque, victime d’acharnement judiciaire, à parler de sa résistance et de ses combats à l’occasion de la sortie de son dernier livre “Parce qu’ils sont arméniens” 

Inscriptions avant le 4 juin 2015, nombre de places limité. Envoyez vos noms et prénoms, date et lieu de naissance (Vigipirate) à [email protected] 

Adresse : 

126 rue de l’Université 75007 Paris - 6ème bureau

http://www.pinarselek.fr/?page=article&&id=476

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88699

Agenda - Paris/14 juin : Projection du film "Le jour ou Dieu est parti en voyage"

Agenda - Paris/14 juin : Projection du film "Le jour ou Dieu est parti en voyage" - www.collectifvan.org- Le Collectif VAN annonce ici la projection du film "Le jour où Dieu est parti en voyage" de Philippe Van Leeuw qui aura lieu le dimanche 14 juin 2015 à 16h30 au Mémorial de la Shoah (17, rue Geoffroy-l’Asnier, 75004 Paris). Ce film raconte le parcours d'une jeune femme Tutsi pendant le génocide rwandais de 1994. 

Mémorial de la Shoah 

PROJECTION 

"Le jour où Dieu est parti en voyage" de Philippe Van Leeuw 

dimanche 14 juin à 16:30 

Dans le cadre des Commémorations du Génocide des Tutsis du Rwanda 

Intervenants :

Philippe Van Leeuw, réalisateur et Ruth Nirere Shanel, actrice principale du film. 

Lieu : Auditorium du Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris 

Entrée gratuite 

Résumé : 

Avril 1994, Rwanda. Aux premiers jours du génocide, les occidentaux fuient le pays. Avant d’être évacuée, une famille belge cache la jeune nourrice des enfants, Jacqueline, dans le faux plafond de leur maison. Malgré la terreur, Jacqueline sort de sa cachette pour rejoindre ses enfants restés seuls. La jeune mère découvre leurs corps sans vie parmi les cadavres. Chassée de son village, traquée comme une bête, elle se réfugie dans la forêt. 

Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=Sf_9yNj71kY

http://billetterie.memorialdelashoah.org/fiche_conference.asp?cfid=11E1A62A&uid=150502044314209743679

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88265

Agenda - Genève/ Exposition : « Srebrenica-un génocide au cœur de l’Europe »

Agenda - Genève/ Exposition : « Srebrenica-un génocide au cœur de l’Europe » - Collectif VAN -www.collectifvan.org   - Dans le cadre des commémoration des 20 ans du génocide de Srebrenica, l’exposition « Srebrenica-un génocide au cœur de l’Europe » du photographe Tarik Samarah sera présentée à Genève du 12 juin au 15 juillet. Le vernissage, le 12 juin à 18 heures, en présence du maire de Srebrenica. 

BH Info 

Commémoration | 20 ans du génocide de Srebrenica 

DU 12 JUIN AU 15 JUILLET | GENÈVE 

Dans le cadre des commémoration des 20 ans du génocide de Srebrenica, l’exposition « Srebrenica-un génocide au cœur de l’Europe » du photographe Tarik Samarah sera présentée à Genève du 12 juin au 15 juillet. Le vernissage, le 12 juin à 18 heures, en présence du maire de Srebrenica. 

La série des photographies de Tarik Samarah sur Srebrenica offre un aperçu des fragments du traumatisme de Srebrenica, qui demeure encore non résolu. Ce qui s’y est passé est tellement horrible, tellement monstrueux que toute description des événements échoue à restituer leur essence et élimine leur horreur. Ces photographies représentent la vue du paysage désolé de la réalité de Srebrenica, en éliminant un médiateur entre l’observateur et l’observé. La technique en noir et blanc exprime la limite entre la vie et la mort, la réduction des couleurs conduit dans le monde du gris dans lequel toutes les normes de l’humanité cessent d’exister ; les normes morales parmi les premières. Cet aperçu de la liminalité est fragmentaire et ne permet pas la création d’une narration unique et harmonieuse. Les extraits de l’existence quotidienne des survivants, les paysages des crimes, les scènes montrant des découvertes de fosses communes représentent seulement une petite partie du contenu des photographies. Les photographies des champs de morts de Srebrenica ne produisent pas un observateur passif -un consommateur de l’histoire ; au contraire, elles produisent un témoin. L’anticipation du traumatisme est possible aussi parce que les photographies montrent les conséquences des événements traumatiques et non pas les événements eux-mêmes. L’absolue connaissance des horreurs est inconcevable, car elle impliquerait de dépasser les limites de tout ce qui est conçu par l’esprit humain ; le chemin vers la compréhension du traumatisme implique la collection des morceaux éparpillés de la réalité. 

Les photographies de Tarik Samarah ont été exposées dans de nombreux musées et galeries d’art de renommée à travers le monde notamment au Musée de l’Holocauste à Washington, au siège de l’ONU à New York, au Cape, au Parlement néerlandais à la Haye, à la galerie Du Jour à Paris et dans de nombreuses autres villes. Aujourd’hui ces photos forment une exposition permanente dans la Galerie 11/07/95 à Sarajevo. 

Programme 

- Lundi 15 juin 2015 à 18 heures, Théâtre Saint-Gervais Genève 

Adresse : Rue du Temple 5, 1201 Genève, Suisse 

Projection de « Statement 710399 » un documentaire de Refik Hodžić (activiste pour les droits de l’homme et réalisateur, NYC), suivie d’une rencontre avec le réalisateur et Čamil Duraković (Maire de Srebrenica) 

Projection de« Belvedere » un film de Ahmed Imamović, suivie d’un échange avec Sandra Orlović (directrice du Fonds pour le droit humanitaire, Belgrade) et Muhizin Omerović (militant pour le retour des réfugiés à Srebrenica, Srebrenica), 

- Samedi 11 juillet 2015, monument public nomade « Što Te Nema ? » (http://stotenema.org/) de l’artiste Aida Šehović, Place de Saint-Gervais, du matin au soir 

Adresse : Place de Saint-Gervais, Genève, Suisse 

Le titre « Što Te Nema ?, « Pourquoi n’es-tu plus là ? » est emprunté à une vieille chanson de Bosnie sur le thème du désir et de l’attente de l’être cher. Le monument se compose de milliers de petites tasses à café en porcelaine appelées »fildžani« , collectées et données régulièrement par les familles bosniaques dans le monde entier. Leur nombre augmente chaque année et correspond plus ou moins au nombre de corps qui ont été retrouvés, identifiés et enterrés à ce jour. Le public est invité à participer à la construction du mémorial en plaçant les tasses à café par terre et en les remplissant de café bosnien. Personne ne boit le café ainsi versé, ce geste symbolique de servir du café à celui qui n’est plus commémorant l’absence. L’implication et la participation à ce rituel partagé permettent la re-création, la ré-interprétation constante et la re-production de la mémoire personnelle et collective du génocide de Srebrenica. « Što Te Nema ? » a été réalisée chaque année, depuis 2005, le 11 juillet, avec l’aide de bénévoles locaux, groupes et organisations dans les endroits suivants : 

- Yonge -Dundas Square, Toronto, Canada. - Washington Sq . Park, New York, Etats-Unis - La place Taksim , Istanbul, Turquie - Église St., Burlington, Vermont, États-Unis - Norrmalmstorg , Stockholm, Suède - Het Plein , La Haye, Pays-Bas - Trg žrtava genocida Srebrenice , Tuzla, en Bosnie -Herzégovine - Le siège des Nations Unies, New York, Etats-Unis - Baščaršija Square, Sarajevo, Bosnia and Herzegovina 

http://www.bhinfo.fr/commemoration-20-ans-du-genocide,4678.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88449

Agenda - Paris/21 juin : Concert du groupe "Papiers d’Arménies"

Agenda - Paris/21 juin : Concert du groupe "Papiers d’Arménies" -www.collectifvan.org   - À l’occasion de la Fête de la Musique, le Mémorial de la Shoah invite le public à plusieurs concerts mêlant chanteurs et musiciens, professionnels comme amateurs. Au programme des chants populaires et des extraits de comédies musicales américaines. Le concert du groupe "Papiers d’Arménies" aura lieu le 21 juin 2015 à 18h00 sur le Parvis du Mémorial de la Shoah (17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris). 

Mémorial de la Shoah 

Fête de la musique 2015 

Dimanche 21 juin 2015 à 18h00 

À l’occasion de la Fête de la Musique, le Mémorial de la Shoah invite le public à plusieurs concerts mêlant chanteurs et musiciens, professionnels comme amateurs. 

Au programme des chants populaires et des extraits de comédies musicales américaines. 

La chorale de l’atelier « Mai en chantant », sous la direction artistique de Rosy Farhat Morali, Yat (Yiddish Atmospheric Touch, duo fondé en 2008), avec Bruno Girard (cofondateur du groupe de musique tsigane Bratsch avec Dan Gharibian) violon et chant, et Denis Cuniot, piano. 

Papiers d’Arménie, avec Gérard Carcian, kamantcha, Levon Minassian, doudouk, Macha Gharibian, voix, Dan Gharibian, guitare, voix et bouzouki, et Aret Derderyan, accordéon. 

Pour plus d'infos veuillez visiter : https://www.facebook.com/events/800569603345315/

http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-des-activites/evenements/fete-de-la-musique

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88451

Agenda - Exposition/Suisse-Arménie : La collection Kalfayan, sur le chemin de la mémoire

Agenda - Exposition/Suisse-Arménie : La collection Kalfayan, sur le chemin de la mémoire - Collectif VAN -www.collectifvan.org   - C’est à travers une exposition d’objets d’art et d’artisanat datant du XIVe au XIXe siècle issus de la Collection Kalfayan que le

Musée des Suisses dans le Monde souhaite faire découvrir aux Suisses et aux Genevois les liens qui unissent leur pays aux Arméniens, de leur révéler l’expression artistique et religieuse de ceux-ci autant que leur vigoureuse activité commerciale, et de leur faire comprendre l’histoire complexe et parfois difficile d’un pays « européen » au cœur de l’Orient. L'exposition est ouverte du 17 avril au 20 septembre 2015 au Musée des Suisses dans le monde. 

Suisse-Arménie. La collection Kalfayan, sur le chemin de la mémoire 

Exposition du 17 avril au 20 septembre 2015 

C’est à travers une exposition d’objets d’art et d’artisanat datant du XIVe au XIXe siècle issus de la Collection Kalfayan que le Musée des Suisses dans le Monde souhaite faire découvrir aux Suisses et aux Genevois les liens qui unissent leur pays aux Arméniens, de leur révéler l’expression artistique et religieuse de ceux-ci autant que leur vigoureuse activité commerciale, et de leur faire comprendre l’histoire complexe et parfois difficile d’un pays « européen » au cœur de l’Orient. 

À la différence de la Suisse, l’Arménie est au centre d’une rencontre entre différents peuples, religions et cultures. Entre Islam et Chrétienté, entre monde grec, byzantin, perse, arabe, turque et slave, entre Europe et Asie. Tout au long de son histoire, l’Arménie connut grandeur et désastre, s’accommodant parfois de son occupant ou subissant des persécutions. Mais cette diversité a produit une culture artistique raffinée et métissée appliquant à l’art chrétien byzantin certaines caractéristiques de l’art islamique perse ou syrien. 

Les pièces – manuscrits, textiles, céramiques, porcelaines, orfèvrerie – qui seront présentées à Genève appartiennent à la famille Kalfayan de Thessalonique, qui depuis trois générations collecte et préserve ces riches témoins du passé artistique et religieux de l’Arménie. Les Kalfayan reconstruisent ainsi la mémoire dispersée d’un pays sans frontière a travers une collection présentée pour la première fois en Europe occidentale. 

Avec le généreux soutien de : 

Amis de Penthes Loterie romande Fondation Armenia Genève Fondation Diran & Charles Philipossian, Genève Mécènes privés 

Adresse : 

Chemin de l'Impératrice 18, Geneve-Pregny, Pregny-Chambesy, Genève 1202, Suisse 

TÉLÉCHARGER :  Affiche de l'exposition

http://www.collectifvan.org/pdf/01-52-20-5-05-15.pdf

http://www.penthes.ch/portfolio/suisse-armenie-sur-le-chemin-de-la-memoire/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88300

Agenda - Marseille : Exposition "Mémoires arméniennes dans les Bouches-du-Rhône"

Agenda - Marseille : Exposition "Mémoires arméniennes dans les Bouches-du-Rhône" - Collectif VAN - www.collectifvan.org   - Du 20 au 30 avril et du 26 mai au 5 juin exposition "Mémoires arméniennes dans les Bouches-du-Rhône". Cycle "Histoire des Arméniens en Provence" aux Archives départementrales des Bouches-du-Rhône. 

Culture 13 

Conception et réalisation Paroles Vives et les Archives départementales avec la collaboration de l’association ARAM. 

Marseille, et plus largement les Bouches-du-Rhône, ont accueilli différentes vagues migratoires arméniennes, celles moins connues entre le XVIIe et le XIXe siècle, puis l’exode après le génocide. Les installations successives des Arméniens se sont essentiellement faites par le travail grâce au développement de savoir-faire renommés mais aussi par la création d’associations, liens fédérateurs de la communauté. Aujourd’hui, l’héritage culturel inscrit, tout en les interrogeant, les plus jeunes générations dans la continuité et le renouvellement des cultures arméniennes. 

Cette exposition sur panneaux est composée de reproductions de documents d’archives, d’extraits de témoignages et de textes de contextualisation historique. 

Exposition disponible en prêt à l’extérieur sur demande à partir de septembre 2015. 

Modalités pratiques : Exposition itinérante réalisée sur panneaux et conditionnée pour le transport. Prêt gratuit faisant l’objet d’une convention. Transport et assurance à la charge de l’emprunteur. 

Informations pratiques 

Dates du 26 mai au 3 juin 2015 

Tarifs Gratuit 

Lieu Archive départementales des Bouches-du-Rhône 18, rue Mirès Marseille (3e) 

http://www.culture-13.fr/agenda/memoires-armeniennes-dans-les-bouches-du-rhone-25727.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87766

Agenda - Turquie: 16 - 17 août 2015/ Grand rassemblement à Dikranaguerd (Diyarbakır)

Agenda - Turquie: 16 - 17 août 2015/ Grand rassemblement à Dikranaguerd (Diyarbakır) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’agence Sabératours propose des voyages de 4 à 10 jours en Turquie, au départ d’Europe occidentale et d’Erevan, qui aboutiront à Dikranaguerd - Diyarbakir pour rejoindre le grand rassemblement. Le rassemblement général des Arméniens aura lieu le dimanche 16 août 2015 pour la divine liturgie pour la fête de l’Assomption et le lundi 17 août 2015 pour la divine liturgie et l'office de Requiem en l’église Sourp Guiragos.

16 - 17 août 2015

Grand rassemblement à Dikranaguerd - Diyarbakır

Rencontres, exposition, concerts…

le dimanche 16 août 2015 pour la divine liturgie pour la fête de l’Assomption

et

le lundi 17 août 2015 pour la divine liturgie et l'office de Requiem

en l’église Sourp Guiragos

L’agence Sabératours propose des voyages de 4 à 10 jours en Turquie, au départ d’Europe occidentale et d’Erevan, qui aboutiront à Dikranaguerd - Diyarbakir pour rejoindre le grand rassemblement.

INSCRIPTIONS OUVERTES JUSQU’AU 1er JUIN Contacter Sabératours : 11 Rue des Pyramides, 75001 Paris

courriel : [email protected]

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88392

Agenda - Le film de Robert Guédiguian : "Une histoire de fou"

Agenda - Le film de Robert Guédiguian : "Une histoire de fou" - Collectif VAN -www.collectifvan.org   - Découvrez l'affiche teaser du film UNE HISTOIRE DE FOU de Robert Guédiguian, avec Simon Abkarian, Ariane Ascaride, Grégoire Leprince-Ringuet, Syrus Shahidi. Sortie au cinéma le 11 novembre 2015. "BERLIN 1921, Talaat Pacha, principal responsable du génocide Arménien est exécuté dans la rue par Soghomon Thelirian dont la famille a été entièrement exterminée. Lors de son procès, il témoigne du premier génocide du 20ème siècle tant et si bien que le jury populaire l’acquitte." 

Le film "Une histoire de fou", de Robert Guédiguian 

Sortie au cinéma le 11 novembre 2015.

Résumé 

BERLIN 1921, Talaat Pacha, principal responsable du génocide Arménien est exécuté dans la rue par Soghomon Thelirian dont la famille a été entièrement exterminée. Lors de son procès, il témoigne du premier génocide du 20ème siècle tant et si bien que le jury populaire l’acquitte. 

SOIXANTE ANS PLUS TARD, Aram, jeune marseillais d’origine arménienne, fait sauter à Paris la voiture de l’ambassadeur de Turquie. Un jeune cycliste qui passait là par hasard, Gilles Tessier, est gravement blessé.

Aram, en fuite, rejoint l’armée de libération de l’Arménie à Beyrouth, foyer de la révolution internationale dans les années 80. Avec ses camarades, jeunes arméniens du monde entier, il pense qu’il faut recourir à la lutte armée pour que le génocide soit reconnu et que la terre de leurs grands-parents leur soit rendue. Gilles, qui a perdu l’usage de ses jambes dans l’attentat, voit sa vie brisée. Il ne savait même pas que l’Arménie existait lorsqu’Anouch, la mère d’Aram, fait irruption dans sa chambre d’hôpital : elle vient demander pardon au nom du peuple arménien et lui avoue que c’est son propre fils qui a posé la bombe. Pendant que Gilles cherche à comprendre à Paris, Anouch devient folle de douleur à Marseille et Aram entre en dissidence à Beyrouth… jusqu’au jour où il accepte de rencontrer sa victime pour en faire son porte parole. 

http://www.leblogtvnews.com/2015/05/affiche-teaser-du-film-une-histoire-de-fou-de-robert-guediguian.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88584

Agenda - The Cut de Fatih Akin en DVD

Agenda - The Cut de Fatih Akin en DVD - - Collectif VAN - www.collectifvan.org - The Cut de Fatih Akin est désormais disponible en DVD, Blu-Ray & VOD! Mardin, 1915. Alors que les forces armées fondent sur les Arméniens, le jeune forgeron Nazareth Manoogian est séparé de sa famille. Plusieurs années après avoir survécu aux horreurs du génocide, il apprend que ses jumelles sont encore en vie. Bien décidé à les retrouver, il part sur leurs traces. Une odyssée qui va le mener du désert de Mésopotamie à la Havane en passant par les prairies du Dakota du Nord, et au cours de laquelle il va rencontrer des personnes bienveillantes mais aussi le Diable sous forme humaine.

Sortiesdvd.com

Sortie en DVD, Blu-Ray & VOD: 20 mai 2015 Sortie cinéma: 14 janvier 2015 Durée: 138 Minutes Genres: Drame Réalisation: Fatih Akin Distibution: Pyramide Distribution

Synopsys :

Mardin, 1915. Alors que les forces armées fondent sur les Arméniens, le jeune forgeron Nazareth Manoogian est séparé de sa famille. Plusieurs années après avoir survécu aux horreurs du génocide, il apprend que ses

jumelles sont encore en vie. Bien décidé à les retrouver, il part sur leurs traces. Une odyssée qui va le mener du désert de Mésopotamie à la Havane en passant par les prairies du Dakota du Nord, et au cours de laquelle il va rencontrer des personnes bienveillantes mais aussi le Diable sous forme humaine.

Casting : Tahar Rahim, Simon Abkarian, Makram Khoury, Hindi Zahra, Kevork Malikyan, Bartu Küçükçaglayan, Zein et Dina Fakhoury Éditeur : Pyramide Video

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Commentaire artistique

Cette épopée, longuement murie selon le documentaire donné en bonus, tient plus du récit d’aventures épiques que du film politique. Le génocide arménien n’est ici qu’un prétexte dramatique pour dépeindre la détermination d’un individu plongé dans la tourmente des évènements ! Ce dernier opus d’une trilogie débutée avec Head-on (2004) et poursuivie avec De l’autre côté (2007), fait penser par moment, à David Lean et Fatih Akin connaît son métier, dirigeant avec poigne les grandes scènes d’action. La reconstitution est spectaculaire, filmée souvent sur place, avec des moyens conséquents qui garantissent une belle fidélité à l’évocation. La photographie est magnifique et les acteurs parfaitement dans le ton, en particulier Tahar Rahim condamné au silence presque tout le film ! Tous les ingrédients sont donc réunis pour obtenir un grand film, d’autant que le scénario, concocté par le turc Fatih Akin et de l’arménien Mardik Martin, tortueux et pas toujours vraisemblable, ménage un vrai suspense. Pourtant ce très long film pêche par manque d’intensité et l’émotion n’est pas aussi palpable que souhaitée : l’ampleur du projet et sa complexité (multilingue, international) ont probablement pénalisé la réalisation. Le cinéaste ne manque pas de créativité artistique, il l’a prouvé, et fait preuve d’un grand amour du 7e Art, insérant un hommage à Charlie Chaplin, mais le périple humaniste qu’il filme utilise trop souvent des ficelles mélodramatiques qui alourdissent le rythme et pèsent sur les émotions.

http://www.sortiesdvd.com/film-5280.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88654

Agenda - Vient de paraître : "Nous avons vu l'enfer"

Agenda - Vient de paraître : "Nous avons vu l'enfer" - Collectif VAN -www.collectifvan.org   - Vient de paraître le livre "Nous avons vu l'enfer" de Hyacinthe Simon, Jacques Rhétoré, Marie-Dominique Berré. Cent ans après le premier génocide de

l’histoire, ce livre présente la pierre de vérité, cruciale, apportée par trois dominicains à la réparation d’un trou noir de notre mémoire qui demeure nié, occulté ou minoré. 

"Nous avons vu l'enfer 

De Hyacinthe Simon, Jacques Rhétoré, Marie-Dominique Berré 

Editions : Les éditions du Cerf Prix : 24,00€ Date de parution : Avril 2015 

Cent ans après le premier génocide de l’histoire, ce livre présente la pierre de vérité, cruciale, apportée par trois dominicains à la réparation d’un trou noir de notre mémoire qui demeure nié, occulté ou minoré. 

Retenus otages à Mardin, la « Jérusalem de l’Est », entre fin 1914 et fin 1916, les frères Marie-Dominique Berré, Jacques Rhétoré et Hyacinthe Simon assistent, impuissants, à l’anéantissement programmé, industriel, systématique des Arméniens qu’accompagne le massacre à la chaîne des Assyriens, des Chaldéens et des Syriaques. Témoins oculaires, ils vont se faire les chroniqueurs de l’indicible et consigner, chacun de son côté, ce déchaînement sans précédent de l’enfer sur terre. 

Pour la première fois, leurs dépositions précises, lucides, terribles sont réunies en un seul volume qui a valeur d’inédit. Elles ne font pas que donner une sépulture aux victimes anonymes des charniers d’hier. Elles valent alarme pour aujourd’hui. Alors que la tragédie des chrétiens d’Orient se répète sous les mêmes cieux et dans la même indifférence, leurs récits, toujours documentés, parfois apocalyptiques, ressortent rétrospectivement comme prophétiques. 

Un testimonial pour la reconnaissance du crime. Un testament pour le réveil de la probité. Une lecture indispensable, pour tous ceux qui n’entendent pas se réfugier derrière l’ignorance consentie et prétendre : « Je ne savais pas ». 

Présentation de Jean-François Colosimo 

Dimensions : 155x240x29 ISBN : 9782204104036 Poids : 538 grammes 

http://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/6955/nous-avons-vu-l-enfer

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88585

Agenda - Parution/Roland Godel : "Dans les yeux d'Anouch"Agenda - Parution/Roland Godel : "Dans les yeux d'Anouch" - Collectif VAN -www.collectifvan.org   - A l'occasion de la commémoration du centenaire du génocide arménien, Roland Godel a écrit pour le jeune public une fiction s'appuyant sur l'histoire de sa grand-mère arménienne qui a vécu la déportation et a été l'une des rares rescapées. Très bien documenté d'un point de vue historique, le roman rend compte de la situation des Arméniens vivant en Turquie au début du XXe siècle. 

Roman : "Dans les yeux d'Anouch" 

Période historique : XXè siècle Période historique Dans les yeux d'Anouch Autres Type de document : Roman Auteur : GODEL Roland Editeur : Gallimard jeunesse Année d'édition : 2015 ISBN : 978-2-0706-6359-0 EAN : 9782070663590 Prix : 10,90 € 

A partir de 12 ans. 

Résumé 

Anouch, 13 ans, et sa famille sont arméniens ; ils vivent à Bursa en Turquie. Un jour de l'été 1915, le chef de la police informe la famille qu'elle est déportée comme des milliers d'autres arméniens. Commence alors un long et douloureux exode. Les familles n'ont pas d'autre choix que de dormir dehors, à moins de réussir à se fabriquer un abri de fortune. L'alimentation manque, l'hygiène est absente et les soldats sont extrêmement violents. Il faut sans cesse fuir pour échapper aux massacres, à la déportation vers la Syrie, le désert, bref vers une mort certaine. Mais au milieu de ce chaos, Anouch rencontre Dikran, lui aussi déporté avec sa famille. Elle voit de magnifiques images dans ses yeux, des images qui lui font garder espoir. Les deux adolescents se promettent de se retrouver coûte que coûte s'ils venaient à être séparés. 

L'avis d'Histoire d'en lire 

A l'occasion de la commémoration du centenaire du génocide arménien, Roland Godel a écrit pour le jeune public une fiction s'appuyant sur l'histoire de sa grand-mère arménienne qui a vécu la déportation et a été l'une des rares rescapées. 

Très bien documenté d'un point de vue historique, le roman rend compte de la situation des Arméniens vivant en Turquie au début du XXe siècle. Jusqu'en 1915, c'est une population plutôt bourgeoise, qui exerce bon nombre de métiers indispensables aux Turcs. Et tout bascule pendant l'été 1915, alors que la guerre fait rage également en Europe occidentale. Du jour au lendemain, les Arméniens sont chassés de chez eux et déportés. Maladies, misère, violence sont leur quotidien. La police turque massacre des millions d'hommes, de femmes, d'enfants, de vieillards. La famille d'Anouch, malgré la perte du petit frère et du grand-père, s'en sort à force de ténacité, de courage, d'aides précieuses. Mais cet exil dure cinq longues années, jusqu'en 1920. 

L'histoire d'amour entre Anouch et Dikran est le rayon de soleil qui vient éclairer ce contexte si sombre. Nous les voyons grandir, se perdre, devenir adultes. Parviendront-ils à tenir leur promesse ? Et comment se reconstruire après avoir vécu de tels événements ? 

Un roman pour se souvenir. 

A lire aussi, d'autres chroniques du roman Dans les yeux d'Anouch de Roland GODEL : 

- Dans les yeux d'Anouch sur le site La Cliothèque http://clio-cr.clionautes.org/dans-les-yeux-d-anouch.html#.VV2SmY6qqkp

- Dans les yeux d'Anouch sur le site Page des libraires. http://www.pagedeslibraires.fr/livre-7625/dans-les-yeux-d-anouch.html

http://www.histoiredenlire.com/20e-siecle/dans-les-yeux-d-anouch.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88694

Agenda - Parution/Centenaire du génocide arménien : "De la douleur à la renaissance"

Agenda - Parution/Centenaire du génocide arménien : "De la douleur à la renaissance" - Collectif VAN - www.collectifvan.org   – Il y a 100 ans, le 24 avril 1915, l'arrestation de plus de 600 notables et intellectuels arméniens, lors d’une rafle ordonnée à Constantinople par les nationalistes Jeunes-Turcs... L’Orient-le Jour a voulu commémorer ce souvenir douloureux en rendant un hommage appuyé aux entrepreneurs, industriels et commerçants qui ont largement contribué à l’essor de l’économie nationale, mais aussi les dizaines de milliers de particuliers arméniens, qui par leur savoir-faire et leur dynamisme dans les domaines de

l’art, de la culture, de la gastronomie et de la musique, ont enrichi le tissu social libanais. 

1915 - 2015 Centenaire du génocide arménien 

De la douleur à la renaissance 

Avril 2015 

Il y a 100 ans, le 24 avril 1915, l'arrestation de plus de 600 notables et intellectuels arméniens, lors d’une rafle ordonnée à Constantinople par les nationalistes Jeunes-Turcs, scellait le destin des deux tiers des Arméniens d’Anatolie. 

Entre un million et un million et demi d’Arméniens ont été victimes entre 1915 et 1916 d’une politique de déportations et de massacres. 

L’Orient-le Jour a voulu commémorer ce souvenir douloureux en rendant un hommage appuyé aux entrepreneurs, industriels et commerçants qui ont largement contribué à l’essor de l’économie nationale, mais aussi les dizaines de milliers de particuliers arméniens, qui par leur savoir-faire et leur dynamisme dans les domaines de l’art, de la culture, de la gastronomie et de la musique, ont enrichi le tissu social libanais. 

64 pages 

Prix : 11$ (frais de livraison au Liban inclus) (Poids : 0.5 Kg) 

http://boutique.lorientlejour.com/products/270.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88458

Agenda - Parution : Le Petit Nicolas en arménien occidental

Agenda - Parution : Le Petit Nicolas en arménien occidental - Collectif VAN -www.collectifvan.org   - Le Petit Nicolas de Goscinny et Sempé parle désormais l’arménien occidental et s’inscrit ainsi dans notre collection des « Langues de France ».

Le Petit Nicolas en arménien occidental - Edition bilingue arménien occidental / français 

Auteurs : Sempé & Goscinny 

Traduction : Anaïd Donabédian et Chaghig Meguerditchian 142 pages / couverture souple / Format : 18,2 x 18,7 cm Prix public : 15 euros • 6 histoires en arménien occidental présentées en regard du texte en français 

EN 2015, LE PETIT NICOLAS REND HOMMAGE À LA COMMUNAUTÉ ARMÉNIENNE 

Voici le célèbre chef-d’œuvre de Goscinny et Sempé, traduit en arménien occidental, langue de la communauté arménienne de France et de la diaspora. 

Des milliers d’enfants ont accédé au plaisir de la lecture avec Le Petit Nicolas. Désormais, à l’école ou en famille, ils pourront découvrir les aventures du célèbre écolier en arménien occidental. 

Cet ouvrage s’adresse à la fois aux élèves et aux professeurs d’arménien occidental ainsi qu’à tous ceux qui ont à cœur de faire vivre leur patrimoine linguistique. 

Le Petit Nicolas de Goscinny et Sempé parle désormais l’arménien occidental et s’inscrit ainsi dans notre collection des «Langues de France». 

Cette langue a en effet le même statut que les 75 langues régionales telles que le breton, le corse. 

ou le picard, statut qu’elle partage aussi avec les langues de France dites non territoriales. 

Vous pouvez commander dès à présent le livre – qui sera disponible dès le 4 mars 2015 – chez votre libraire habituel ou sur Amazon ! 

*** Des milliers d'enfants ont accédé au plaisir de la lecture avec Le Petit Nicolas. 

Désormais, à l'école ou en famille, ils pourront découvrir les aventures du célèbre écolier en arménien occidental. 

Cet ouvrage s'adresse à la fois aux élèves et aux professeurs d'arménien occidental ainsi qu'à tous ceux qui ont à coeur de faire vivre leur patrimoine linguistique. 

http://www.petitnicolas.com/le-petit-nicolas-bientot-disponible-en-armenien-occidental/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87344

Agenda - Vient de paraître : Micheline Aharonian Marcom "Trois pommes sont tombées du ciel"

Agenda - Vient de paraître : Micheline Aharonian Marcom "Trois pommes sont tombées du ciel" - Collectif VAN -www.collectifvan.org   - Un roman mosaïque qui plonge le lecteur dans le secret des consciences et dans les multiples regards témoins du massacre des Arméniens. Dans l’Empire ottoman en guerre, un peuple disparaît. À Kharpert, au sommet d’une colline aride d’Anatolie, entre 1915 et 1917, au plus profond du génocide arménien, des destins se croisent. Anaguil, cachée par ses voisins turcs, tente de sauver les gestes et les paroles de son peuple. Sarkis, l’apprenti poète, amant de la beauté, perd doucement la raison, confiné dans le grenier de sa maison. Le roman est traduit par Georges Festa. 

Roman : "Trois pommes sont tombées du ciel" 

Auteur(s): Micheline Aharonian Marcom Collection: Le métier à tisser ISBN: 978-2-94-0406-99-9 Date de publication: 07.05.2015 Nombre de pages: 288 

DESCRIPTION DE L'OUVRAGE 

Un roman mosaïque qui plonge le lecteur dans le secret des consciences et dans les multiples regards témoins du massacre des Arméniens 

Dans l’Empire ottoman en guerre, un peuple disparaît. À Kharpert, au sommet d’une colline aride d’Anatolie, entre 1915 et 1917, au plus profond du génocide arménien, des destins se croisent. Anaguil, cachée par ses voisins turcs, tente de sauver les gestes et les paroles de son peuple. Sarkis, l’apprenti poète, amant de la beauté, perd doucement la raison, confiné dans le grenier de sa maison. Maritsa, jeune musulmane, voudrait être un garçon. Loussine, la maîtresse du consul des États-Unis, espère l’exil. Et Rachel, qui les a tous connus, raconte sa mort, tout au fond du puits où elle s’est jetée. À travers la mosaïque de leurs récits s’élèvent la poussière des rues, les vapeurs des bains, les cris de stupeur d’une culture en train de mourir. Restent alors les souvenirs et les contes: «Et trois pommes sont tombées du ciel, une pour qui raconte, une pour qui écoute et une pour les oreilles indiscrètes.» 

Traduit de l’anglais par Georges Festa. 

http://www.metispresses.ch/shop/trois-pommes-sont-tombees-du-ciel/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88569

Agenda - Écritures de la Shoah : Parution du livre de Catherine CoquioAgenda - Écritures de la Shoah : Parution du livre de Catherine Coquio - Collectif VAN - www.collectifvan.org – L’Arachnéen est heureux d'annoncer la parution du livre de Catherine Coquio, La Littérature en suspens. Écritures de la Shoah : le témoignage et les œuvres. En librairie à partir du 2 avril.

L’Arachnéen

La littérature en suspens.

Écritures de la Shoah : le témoignage et les œuvres Catherine Coquio

Ce livre est consacré aux textes de ceux qui ont entrepris de témoigner des camps nazis et de la Shoah en faisant œuvre. Il réfléchit le statut incertain et le caractère tourmenté de ces œuvres qui témoignent d’une forme de «désappartenance» humaine, et cherche en elles les effets de cette scission : quelle tension produit le fait de témoigner d’une rupture anthropologique à l’intérieur du système de valeurs qu’est la «littérature» ? Ce qui a lieu alors n’est pas un adieu à la littérature, ni sa complète disqualification, mais sa crise et sa critique, implicite ou explicite, à la manière d’une mise en «suspens».

«Quand on écrit sur Auschwitz, il faut savoir que, du moins dans un certain sens, Auschwitz a mis la littérature en suspens», disait Imre Kertész en 2002 (L’Holocauste comme culture). On tente ici de comprendre ce «certain sens» et la manière dont il se démultiplie selon les histoires et les aires où ces œuvres ont été produites.

La Littérature en suspens distingue les «Théories et paradigmes» (I) et les «Œuvres» (II), en prenant un double parti : celui d’abord d’historiciser les discours critiques et paradigmes qui se sont développés à ce sujet, en différenciant ce qui s’est joué en Occident et en Europe orientale (URSS et Pologne), selon les expériences historiques, les expériences politiques et leurs horizons culturels d’inscription ; celui ensuite de s’immerger dans certaines œuvres où l’art se voit à la fois requis et rejeté, ou mobilisé et

questionné : celles en particulier de trois déportés politiques (David Rousset, Charlotte Delbo, Jean Cayrol), puis d’écrivains juifs rescapés de l’extermination (Etty Hillesum, Piotr Rawicz, Jean Améry, Imre Kertész, Georges-Arthur Goldschmidt, Aharon Appelfeld). La question des rapports entre «témoignage» et «littérature» est ainsi reposée en considérant un corpus plus vaste et différencié que le canon d’où émergent les théories du pseudo «genre testimonial» jusqu’ici mobilisées ; au parti pris d’une philologie critique se joint une approche de type anthropologique attachée à préciser le rapport entre l’acte de témoigner et le jeu de la création, et à comprendre la place du serment et du rituel dans ces écritures sécularisées.

Ce livre montre que l’intégration du témoignage dans la «littérature» s’est faite sur un mode suspensif, schismatique et souvent ironique, dans tous les cas dans une forme de distance dont la signification réclame d’être davantage réfléchie, à l’heure où le supposé «passage de témoins» fait parler d’une «littérature de la troisième génération». Le legs précieux de cette littérature pensante ne doit pas se dissoudre dans notre culture de la mémoire. La conjugaison de l’acte de témoignage et du jeu de l’œuvre créatrice produit une ritualité spécifique, étrangère à toute sacralisation du témoignage en tant que tel. Le livre tente de comprendre le rapport spécifique au sacré qu’élabore cette littérature de la désappartenance, profane et iconoclaste, en se penchant sur les relations complexes inventées pas chaque auteur au monde de la littérature, et, à travers elle, sur les liens entre la terreur mythique associée au passé et l’intensité nécessaire d’une vie à venir.

http://www.editions-arachneen.fr/?p=3173

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86510

Agenda - Génocide arménien: Le Conte de la dernière pensée d'Edgar HilsenrathAgenda - Génocide arménien: Le Conte de la dernière pensée d'Edgar Hilsenrath - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Conte de la dernière pensée s’inspire de recherches sur le génocide de 1915 et la culture arménienne tout en révélant un imaginaire hors norme. Le Conte de la dernière pensée témoigne une nouvelle fois du génie d’Edgar Hilsenrath. L’auteur, survivant de la Shoah, y rend un hommage extraordinaire aux victimes du génocide arménien de 1915. 

Avril 2015 - Centenaire du génocide arménien 

* Un roman majeur d'Edgar Hilsenrath 

* Venue de l'auteur à Paris en avril

Seul texte d'Edgar Hilsenrath à ne pas être directement d’essence autobiographique, Le Conte de la dernière pensée s’inspire de recherches sur le génocide de 1915 et la culture arménienne tout en révélant un imaginaire hors norme. 

En 2006, Robert Kotcharian, le président de la République d’Arménie lui a remis le Prix national de littérature. La même année, Hilsenrath a été nommé Docteur honoris causa de l’Université d’État d’Erevan. 

Le Conte de la dernière pensée Edgar Hilsenrath Traduction : Bernard Kreiss Parution : 9 avril 2015 Roman | 560 pages | 24 euros 

Le livre 

Le vieux Thovma Khatisian n’est plus particulièrement séduisant. « Tu es affreux, Thovma Khatisian. Aucune femme ne s’éprendrait de toi, à part ta mère. Tes yeux sont chassieux et rivés au sol. De ta bouche entrouverte s’écoule de la salive puante. » Le pauvre bougre est même sur le point d’expirer. Et il se souvient dans une dernière pensée de sa vie tumultueuse. Né en 1915, durant le génocide arménien, il porte dans sa chair la mémoire d’un peuple décimé... 

Le Conte de la dernière pensée témoigne une nouvelle fois du génie d’Edgar Hilsenrath. L’auteur, survivant de la Shoah, y rend un hommage extraordinaire aux victimes du génocide arménien de 1915. Le livre mêle avec virtuosité le tragique et la farce ; il rejoint ainsi par sa puissance les autres romans, désormais cultes, de l’auteur : Nuit, Le Nazi et le Barbier et Fuck America. 

Le Conte de la dernière pensée a reçu en 1989 le prix Alfred Döblin. 

EDGAR HILSENRATH EN FRANCE EN AVRIL 

Né en Allemagne en 1926, Edgar Hilsenrath a connu les ghettos durant la guerre, avant de partir pour Israël, puis pour New York. Ses livres s’inspirent de cette expérience, le plus souvent sur un mode burlesque et satirique. Longtemps écarté par les éditeurs allemands, qui craignent les réactions à son approche très crue de la Shoah, il est d’abord publié aux États-Unis, où ses romans deviennent des best-sellers. 

Edgar Hilsenrath sera en France en avril 2015 

La bibliographie d'Edgar Hilsenrath est à consulter en cliquant ici. 

http://issuu.com/letripode/docs/hilsenrath-publications

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85161

Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée "Le Fantôme arménien"Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée "Le Fantôme

arménien" - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Fantôme arménien, une bande dessinée documentaire de Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuélos, aux éditions Futuropolis. Sortie le 2 avril 2015.

Publié le 04 février 2015

"Le Fantôme arménien"

Cette bande dessinée documentaire suit le périple de C. Varoujan, un représentant de la diaspora arménienne, depuis Marseille jusqu'en Arménie, sur les traces de sa famille.

Avec sa femme Brigitte Balian, ils ont interrogé les descendants de rescapés du génocide de 1915, restés en Turquie. Ils racontent leur histoire et aspirent à la reconnaissance de leur identité.

CARACTÈRISTIQUES

Titre : Le Fantôme Arménien

Date de sortie : 02/04/2015

Auteur(s) :Thomas Azuélos, Laure Marchand, Guillaume Perrier

Traducteur(s) : Collectif

Éditeur : Futuropolis

Résumé

« Nous ne devons pas rester figés sur la mémoire. Les vivants sont plus importants que des pierres ou des livres. »

Ce livre propose un état des lieux. C’est l’histoire d’un réveil ou selon les mots de Christian Varoujan, le témoin central du livre, d’un véritable saut

dans le réel. Un regard contemporain et authentique sur l’identité arménienne, 100 ans après le génocide.

Pour ce récit de bande dessinée documentaire, Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuélos ont suivi le voyage de Christian Varoujan Artin, depuis Marseille jusqu’en Turquie, sur les traces de sa famille. Varoujan, 54 ans, vit à Marseille où 10 % des citadins de la cité phocéenne ont des racines en Arménie. Militant, il s’occupe d’animer le centre Aram pour la reconnaissance du génocide et assure la préservation de la mémoire et de la culture de la diaspora arménienne, comme son père et son grand-père avant lui. Il décide de monter une exposition de portraits d’Arméniens en Turquie, pays des bourreaux de ses ancêtres. Avant 2014, Varojan n’avait jamais envisagé d’aller en Turquie, au risque de « piétiner les ossements de ses ancêtres ». Le voyage jusqu’à cet « Auschwitz à ciel ouvert » représentait donc un enjeu très fort pour lui et pour sa femme, Brigitte Balian, qui l’accompagnait. Mais ce n’était pas seulement un pèlerinage.

Varoujan et Brigitte ont également rencontré les descendants des Arméniens qui ont réchappé aux massacres et sont restés en Turquie en 1915. Car aujourd’hui ces Arméniens kurdes, turcs, alévis, musulmans, sortent de l’ombre, racontent leurs histoires et aspirent à retrouver une identité perdue. Le fantôme arménien révèle aussi l’embarras actuel des Turcs d’aujourd’hui, enfants des tortionnaires qui ont reçu en héritage une conscience atrophiée et qui ne « trouveront la paix et ne pourront construire une démocratie que s’ils font face à leur histoire. » Il aura fallu attendre le 23 avril 2014 pour que le Premier ministre turc Recep Tayyoip Erdogan présente les condoléances du pays aux « petits-fils des Arméniens tués en 1915 » lors des massacres qui ont coûté la vie à près d’un million d’Arméniens, sous l’empire ottoman. Un geste hautement symbolique pour Ankara, qui ne reconnait pas le génocide.

Pour obtenir plus de renseignements, veuillez visiter la page officielle du projet su Facebook :

https://www.facebook.com/lefantomearmenien?fref=nf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85490

Agenda - Bande dessinée/Varto : Arménie, 1915

Agenda - Bande dessinée/Varto : Arménie, 1915 - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la sortie en librairie du roman graphique Varto de Gorune Aprikian et de Stéphane Torossian, publié par les éditions Steinkis. C'est le récit de deux enfants qui échappent aux massacres et qui prennent la

route de l'exode. Leur échappée les conduit jusqu'à nos jours. Dessin et réflexion.

Publié le 27 avril 2015

Steinkis

Varto, par Gorune Aprikian et Stéphane Torossian. Steinkis, 128p., 20€.

Date de parution: 01/04/2015

– Pourquoi on est là ? Chez ces gens ?

– Je ne sais pas. Papa a dit de ne pas s’inquiéter…

– Évitons de parler en arménien ici, Varto.

Avril 1915. La Première Guerre mondiale fait rage.Un adolescent turc, Hassan, se voit confier par son père une périlleuse mission : accompagner en lieu sûr deux enfants arméniens, Maryam et Varto.

Auteur : Gorune Aprikian et Stephane Torossian

Gorune Aprikian est né en 1959, à Paris. Après avoir dirigé un grand groupe de presse de 1994 à 2005, il se consacre depuis à l’écriture et à la réalisation.

Stéphane Torossian est né à Beyrouth en 1974. Après avoir vécu en Jordanie, en Syrie et en Arménie, il s’installe en France en 1985. Il est aujourd’hui artiste peintre et illustrateur.

http://steinkis.com/varto-3-40.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88055

Agenda - Hasan Cemal : "1915: Le génocide arménien" aux Éditions Les Prairies ordinairesAgenda - Hasan Cemal : "1915: Le génocide arménien" aux Éditions Les Prairies ordinaires - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le livre 1915, Le génocide arménien de Hasan Cemal paru aux Editions Les Prairies ordinaires est un retour sur l’histoire du génocide arménien. Hasan Cemal, petit-fils

du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 1916-1918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l’un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie, retrace aussi le parcours d’un homme de gauche qui, d’Erevan aux États-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne, désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le journaliste à l’origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie.

publié le 13 avril 2015

Les Prairies ordinaires

1915, Le génocide arménien Hasan Cemal 288 pages, 23 € ISBN 978-2-35096-106-4 Editions: Les Prairies ordinaires traduit du turc par Pierre Pandelé

La déportation et le massacre des Arméniens en 1915, la question de leur reconnaissance et les débats relatifs à l’effondrement de l’Empire ottoman, cette période de la Première Guerre mondiale où les terres impériales ont subi des attaques conjointes de la part des Alliés et de la Russie tsariste n’ont cessé d’agiter la Turquie depuis sa fondation. En 2005, des versions antinomiques de l’Histoire se font face lorsqu’un groupe d’intellectuels turcs se prononce pour la reconnaissance du génocide.

Parmi eux, Hasan Cemal, petit-fils du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 1916-1918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l’un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie, retrace aussi le parcours d’un homme de gauche qui, d’Erevan aux États-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne, désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le journaliste à l’origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie.

TÉLÉCHARGER :  1915, Le génocide arménien - extrait http://www.collectifvan.org/pdf/12-

47-00-13-04-15.pdf

http://www.lesprairiesordinaires.com/1915-le-geacutenocide-armeacutenien.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87415

Agenda - À paraître le 1er avril 2015 : "Le génocide arménien : de la mémoire outragée à la mémoire partagée"Agenda - À paraître le 1er avril 2015 : "Le génocide arménien : de la mémoire outragée à la mémoire partagée" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Cent ans après le génocide arménien perpétré en avril 1915, Michel Marian fait revivre deux histoires singulières et passionnelles, celle des Arméniens et celle des Turcs. Il suit les Arméniens sur le chemin séculaire de leur quête de justice, exigeant la réintégration de leur malheur dans la mémoire universelle. Il retrace le travail difficile mais remarquable qu’une partie du peuple turc a entrepris depuis une décennie pour se réapproprier un passé tragique et coupable. Le livre sera en librairie le 2 avril 2015.

LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN De la mémoire outragée à la mémoire partagée

Auteur(s) : Michel Marian Éditeur : Albin Michel Reliure : Broché Date de sortie : 01/04/2015 Collection : Bibliothèque Albin Michel Rayon : Histoire / Histoire de l'Europe

Cent ans après le génocide arménien perpétré en avril 1915, Michel Marian fait revivre deux histoires singulières et passionnelles, celle des Arméniens et celle des Turcs. Il suit les Arméniens sur le chemin séculaire de leur quête de justice, exigeant la réintégration de leur malheur dans la mémoire universelle. Il retrace le travail difficile mais remarquable qu’une partie du peuple turc a entrepris depuis une décennie pour se réapproprier un passé tragique et coupable. Il dévoile les surprises, les personnalités, les hasards, les occasions trouvées ou manquées qui ont séparé ces histoires, avant de leur donner une chance de se rencontrer. Peut-on qualifier de génocide un événement antérieur à la création du mot ? Faut-il pénaliser sa négation ? Pourquoi les gouvernements turcs successifs persistent-ils à le refuser ? Faudrat-il attendre encore cent ans pour qu’advienne cette reconnaissance ou y a-t-il aujourd’hui une solution ?

Michel Marian n’esquive aucune difficulté, mais rend accessibles et vivants

tous ces débats. Il propose des réponses et ouvre la perspective d’un avenir partagé, tel qu’on peut espérer qu’il se dessine à la fin de cette année de commémoration.

L’AUTEUR

Michel Marian, élève de L’ENS (Ulm) et de l’ENA, agrégé de philosophie est engagé dans la cause de la reconnaissance du génocide depuis trente ans. Il est depuis dix ans un des artisans du dialogue arméno-turc. Il a publié en 2009 avec Ahmet Insel un Dialogue sur le tabou arménien (éditions Liana Lévi), qui est encore une référence pour la forme originale et personnelle choisie.

http://www.albin-michel.fr/multimedia/Documents/espace_journalistes/communiques_de_presse/201504/MARIAN.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86365

Agenda - Parution/"Jugement à Istanbul" de Taner Akçam et Vahakn DadrianAgenda - Parution/"Jugement à Istanbul" de Taner Akçam et Vahakn Dadrian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - En 1915, à la faveur de la Première Guerre mondiale, débutait l’assassinat organisé du peuple arménien d’Anatolie. À la fin de la guerre, dans l’Empire ottoman – allié de l’Allemagne – vaincu et occupé, un procès est mené par des tribunaux militaires sur ordre du ihd, qui accuse le pouvoir Jeune-Turc d’avoir organisé intentionnellement ce massacre. Les représentants de ce pouvoir seront condamnés à mort in absentia. Et Mustafa Kemal entre en triomphateur à Istanbul début novembre 1922 tandis que l’État turc n’a jamais, depuis, reconnu sa responsabilité dans ce génocide. Ce livre – pièce capitale versée au dossier de ce que l’on désigne comme le génocide des Arméniens – relate ce procès des dirigeants Jeunes-Turcs tenu en 1919-1920, alors que la plupart d’entre eux avaient pris la fuite. Une page d’histoire minutieusement étudiée par deux chercheurs, l'un turc et l'autre arménien, Taner Akçam et Vahakn Dadrian, publiée aux Éditions de l'Aube à l'initiative de l'AFAJA, Association Française des Avocats et Juristes Arméniens, dans le cadre du Centenaire du génocide arménien.

Publié le 17 mars 2015

Les éditions de l'aube

Jugement à IstanbulTaner Akçam Vahakn N. Dadrian

Trouver ce livre en librairie

Traduction Juliette Minces Année 2015 Date de parution 19 mars 2015 Maison d'édition : Editions de l'Aube Pages 400 Dimensions 143 x 220 Format 2015 Prix 26 € ISBN 978-2-8159-1053-8 EAN 9782815910538

Les auteurs :

Taner Akçam, né en 1953 en Turquie, est sociologue. Professeur au Centre pour l’étude de l’Holocauste et des génocides à l’Université du Minnesota (USA), il est un des premiers intellectuels turcs à reconnaître le génocide arménien de 1915 et à en parler publiquement. Militant d’extrême gauche, il fut condamné à dix ans de prison en Turquie en 1976 (il s’évada un an plus tard et se rendit en Allemagne en tant que réfugié politique).

Vahakn N. Dadrian, né à Istanbul en 1926 fut le directeur des recherches sur le génocide au Zoryan Institute (USA). Il dirigea le grand projet d'étude sur le génocide soutenue par la National Science Foundation et la Foondation Guggenheim HF.

Résumé

En cette année 1331 de l’ère en vigueur au sein de l’Empire ottoman, l’assassinat organisé du peuple arménien d’Anatolie débutait à la faveur de la Première Guerre mondiale. À la fin de la guerre, dans l’Empire ottoman – allié de l’Allemagne – vaincu et occupé, un procès est mené par des tribunaux militaires sur ordre du sultan, qui accuse le pouvoir Jeune-Turc d’avoir organisé intentionnellement ce massacre. Les représentants de ce pouvoir seront condamnés à mort in absentia. Et Mustafa Kemal entre en triomphateur à Istanbul début novembre 1922 tandis que l’État turc n’a jamais, depuis, reconnu sa responsabilité dans ce génocide.

Ce livre – pièce capitale versée au dossier de ce que l’on désigne comme le génocide des Arméniens – relate ce procès des dirigeants Jeunes-Turcs

tenu en 1919-1920, alors que la plupart d’entre eux avaient pris la fuite. Dans ce remarquable travail, les auteurs, l’un turc, l’autre arménien, ont travaillé ensemble sur les archives et documents de l’époque ottomane et restituent toute l’ambiguïté de cette période charnière qui va de 1919 à la victoire de Mustapha Kemal.

Une page d’histoire tragique minutieusement étudiée.

Préface de Gérard Chaliand

Postface de Alexandre Couyoumdjian et Stéphane Mirdikian

Traduit de l’anglais par Juliette Minces

Jugement à Istanbul, publié à l'origine en anglais, est pour la première fois traduit en français.

En cette année de commémoration du centenaire du génocide des Arméniens de 1915, l’Association française des avocats et juristes Arméniens (AFAJA), co-présidé par Alexandre Couyoumdjian, et l’association belge des avocats et juristes Arméniens (ABAJA), présidé par Stéphane Mirdikian, ont pris l’initiative de faire traduire ce livre.

Ce livre sera notamment le support de nombreuses conférences programmées en France, Belgique et Suisse, autour des thèmes du génocide arménien, du négationnisme et de la justice. En mai 2015, le sociologue turc Taner Akçam viendra en France à l’occasion du premier colloque organisé dans ce cadre. Il se tiendra à la Maison du Barreau, place Dauphine, sous l'égide de l'Ordre des Avocats au Barreau de Paris les 27 et 28 mai prochains.

TÉLÉCHARGER :  Jugement à Istanbul - Taner Akçam, Vahakn N. Dadrian

http://www.collectifvan.org/pdf/03-41-45-17-03-15.pdf

http://editionsdelaube.fr/catalogue/jugement%C3%A0istanbul

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86667

Agenda - La Vie (N°3633, Édition du 16 avril 2015) : "Les Arméniens, 100 ans après le génocide"Agenda - La Vie (N°3633 Édition du 16 avril 2015) : " 100 ans après le génocide, les Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'hebdomadaire chrétien "La Vie" consacre un numéro du mois d'avril (N°3633) au génocide arménien "Les

Arméniens, 100 ans après le génocide".

La Vie

N°3633, Édition du 16 avril 2015

Dossier : Les Arméniens, 100 ans après le génocide

Le sommaire

Editorial - L'Arménie, une mémoire qui résiste Le Bloc-notes -Qu'est-ce qu'une "guerre juste" ? C'est vous Les réseaux d'Étienne

Courrier

C'est ma foi - Arsen C'est vous - Bravo ! C'est vous ...Encore bravo ! L'oeil du géographe - L'Arménie, miracle montagnard Arménie - Marseille et la mémoire du génocide arménien Histoire - Le génocide arménien : retour sur les origines d'une extermination Histoire - Assyro-Chaldéens : le génocide oublié Portrait - Pinar Selek, une sociologue turque aux côtés des Arméniens Portrait - Isabelle Estournet-Djehizian, dis-moi comment tu t'appelles... Monde - La République d'Arménie en plein spleen Arménie - Au Liban, une communauté affirmée Arménie - Tels des charniers de pierres... Arménie - La quête de l'Arche de Noé sur le mont Ararat Essentiels - Sevag Hammalian, le génocide inscrit dans le sang Essentiels - Sevag Hammalian : Mes conseils pour aimer ses ennemis Essentiels - Sevag Hammalian : Ma figure spirituelle, Grégoire-Pierre XV Agagianian Jean 2, 1-15a Garder sa parole Chronique - L'infini du don Les dimanches et les fêtes racontés aux enfants L'initiation chrétienne Chronique - Nos superpouvoirs Les amis de La Vie - Le temps de célébrer Les amis de La Vie - L'agenda solidaire Religion - Le christianisme, pierre d'angle de la nation arménienne Le christianisme, pierre d'angle de la nation arménienne Chronologie Catholicisme - Grégoire de Narek : moine, poète et docteur de l'Eglise Symbole - La croix, arbre de vie Saveurs - Invitation à la table arménienne Invitation à la table arménienne - Les beureks Invitation à la table arménienne - Les dolmas, feuilles de vigne farcies

au riz Invitation à la table arménienne - Les burmas Culture Le renouveau du cinéma arménien Le renouveau du septième art arménien - ayat Nova Livres jeunesse - Dans les yeux d'Anouch par Roland Godel Livres jeunesse - Le Petit Nicolas, en arménien occidental par Sempé et Goscinny Expositions - Fantômes d'Anatolie Expositions - Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman : stigmatiser, détruire, exclure Expositions - Avant la nuit : les Arméniens en Turquie à la veille du génocide

http://www.lavie.fr/papier/2015/3633/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87699

Agenda - Éditions Parenthèses : Identité graphique 24 avril 2015/2016

Agenda - Éditions Parenthèses : Identité graphique 24 avril 2015/2016 - Collectif VAN -www.collectifvan.org   - Une identité graphique a été spécialement élaborée par les Éditions Parenthèses, à Marseille, pour leurs publications du centenaire du génocide arménien. 24 avril 2015/24 avril 2016, une année de publications : en attendant les nouveautés à venir, relire les incontournables témoignages déjà parus dans la collection Diasporales... 

24 avril 2015 - 2016 

Pour les publications du centenaire une identité graphique spécialement élaborée 

Et en attendant les nouveautés à venir, relire les incontournables témoignages déjà parus dans la collection Diasporales... 

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Yervant Odian - Journal de déportation 

http://www.editionsparentheses.com/journal-de-deportation

Collection : Diasporales 

16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index. ISBN 978-2-86364-196-5 PRIX : 24 € 

Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu. 

Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situations d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste, survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer aucun ». 

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Berdjouhi - Jours de cendres à Istanbul 

http://www.editionsparentheses.com/jours-de-cendres-a-istanbul

Récit traduit de l'arménien par Armen Barseghian. 

Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 224 p., 2004. ISBN 2-86364-122-0 Prix : 18 € 

En une nuit, six cents intellectuels arméniens sont arrêtés dans tous les quartiers de la cosmopolite Istanbul. Cette rafle du 24 avril marque le début du génocide de 1915. 

La jeune Berdjouhi est l’une de ces épouses qui attendront en vain le retour des déportés. Elle devra vivre seule dans la grande capitale ottomane, devenue hostile. 

Le récit débute le jour où son mari, le militant Sarkis Barseghian, est emmené. Suivent alors cinq années de solitude où Berdjouhi va lutter contre le désespoir, surmonter ses peurs et organiser son quotidien. Elle milite avec les autres femmes et participe notamment à la recherche des

enfants arméniens enlevés par les dignitaires turcs. 

Ce texte constitue un véritable document sur une période dont on ne retient souvent que les aspects purement événementiels. Ici, le témoignage le plus fidèlement autobiographique se nourrit d’un travail de la mémoire : plus de vingt ans après, Berdjouhi ne se lasse pas de raconter, esquissée dans tous les modes possibles, son histoire d’amour dont une narration strictement documentaire n’aurait pas su dire la saturation de douleur et de passion. Les « jours calcinés » de toute une vie commencent ici, à Istanbul, dans les quartiers de pêcheurs, dans les parcs, dans les grandes demeures, dans les hammams, dans un paysage de rives, au sein de ces nombreuses communautés qui ont vécu longtemps leur identité et qui font l’épaisseur historique de la ville. 

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Jean-Claude Belfiore - Moi, Azil Kémal, j’ai tué des Arméniens   Carnets d’un officier de l’armée ottomane http://www.editionsparentheses.com/moi-azil-kemal-j-ai-tue-des

Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 208 pages, 2013. ISBN 978-2-86364-279-5 Prix : 19 € 

Le capitaine de l’armée ottomane Azil Kemal est marié à Enza, une Arménienne. En 1915, il reçoit l’ordre de procéder à l’extermination des Arméniens des villages de la région d’Erzeroum. Il va rédiger alors un journal qui relate ces semaines de tourments entre trahison des siens et mission militaire. 

Le récit s’articule autour de la traduction de ce carnet retrouvé dans les archives familiales du narrateur qui replace les interrogations d’un des acteurs du crime collectif dans un contexte historique plus large où tous les événements et les personnages rencontrés ou cités sont réels. 

De nombreux témoignages et récits ont été consacrés au génocide arménien. Mais, pour la première fois, le texte de Jean-Claude Belfiore met au centre des événements un personnage turc, avec toute la complexité de ses conflits intimes entre destin personnel et devoir d’obéissance. Ou comment la littérature peut aussi éclairer l’Histoire. 

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Fethiye Çetin - Le livre de ma grand-mère   Suivi de : Les fontaines de Havav http://www.editionsparentheses.com/le-livre-de-ma-grand-mere

Traduit du turc par Marguerite Demird 

Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 128 pages, 2013. ISBN 978-2-86364-282-5 Prix : 18 € 

Toute une vie invisible… C’est dans son grand âge que cette grand-mère adorée choisit de partager son secret et de transmettre « l’inoubliable ». 

« Mes enfants, n’ayez pas peur des morts, ils ne peuvent pas vous faire de mal. Le mal vient toujours des vivants, pas des morts », disait Héranouche Gadarian devenue Seher, la grand-mère de Fethiye Çetin qui écrit ce livre pour « créer une brèche dans le mur et permettre l’écoute, pour ouvrir le cœur et la conscience des gens en Turquie ». Dans ce pays où, dès que l’on aborde le sujet du génocide de 1915, tout se fige et une atmosphère de peur s’installe, il lui était impossible de raconter sa véritable histoire, dévoiler ses origines arméniennes, révéler dans quelles circonstances elle avait été enlevée par un soldat turc alors qu’elle avait à peine dix ans. 

C’est donc sa petite-fille, avocate engagée dans le combat pour la justice et la liberté, qui sera dépositaire de cette vérité enfouie : « En me révélant son histoire, elle a transmis ce poids sur mes épaules... et même si c’est très difficile, je considère que c’est une chance pour moi de connaître la vérité, je ne veux pas laisser ce problème aux générations suivantes. » 

Fruit de longs et multiples entretiens familiaux, ce témoignage tout en tendresse et douleur contenue a marqué une rupture dans la mémoire collective turque face à la version officielle imposée depuis tant d’années : il est passé de main en main, a été réédité une dizaine de fois, traduit dans de nombreuses langues. 

En postface, le récit de la restauration des fontaines de Havav, village natal de sa grand-mère, que Fethiye Çetin a réussi à mener à bien après le choc provoqué par la publication de son livre. 

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Henri Aram Hairabédian - Dis-lui son nom http://www.editionsparentheses.com/dis-lui-son-nom

Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 160 p. ISBN 978-2-86364-254-2 Prix : 19 € 

L’île de Ré et La Rochelle comme décor. Autour de l’atelier de reliure et Costa, Jean se retrouve plongé dans une obsédante recherche pour

recouvrer la mémoire. Une malle, un carnet, des photos jaunies, quelques coupures de journaux, des protagonistes de pays lointains… 

À Chypre ou dans les rues d’Athènes, des prénoms d’ailleurs rappellent une douleur et un combat enfouis. Des armes, des diplomates, des attentats… un terrorisme oublié. 

Ce récit haletant, enrichi d’éclairages couleur sépia, vient documenter une histoire qui trouve son origine il y a près d’un siècle, ressurgit dans les années soixante-dix et, « le temps passant », se conclut dans une capitale caucasienne à l’ombre d’une montagne symbole. 

Dire son nom, c’est toujours retrouver ses origines.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87330

Agenda - Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide

Agenda - Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide - Collectif VAN - www.collectifvan.org   - La Revue d'histoire de la Shoah nº202 intitulée "Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide" est consacrée au génocide des Arméniens. La rédaction de la revue a choisi de publier, pour commémorer le centenaire de la tragédie, des documents (archives diplomatiques et militaires, correspondances, rapports et témoignages) qui exposent le déroulement des événements caractérisant le crime de génocide en privilégiant une perspective comparatiste. (Les Editions Calmann-Lévy, Parution : 11 mars 2015, 400 pages.) 

Les Editions Calmann-Lévy 

Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide 

Broché – 11 mars 2015 de Mémorial de la Shoah (Auteur) 

Broché: 400 pages Editeur : Calmann-Lévy (11 mars 2015) Collection : Diffusés Langue : Français ISBN-10: 2916966110 ISBN-13: 978-2916966113 

Dimensions du produit: 15 x 3,5 x 24 cm 

Après le numéro spécial consacré en 2003 au génocide des Arméniens, nous avons choisi de publier, pour commémorer le centenaire de la tragédie, des documents (archives diplomatiques et militaires, correspondances, rapports et témoignages) qui exposent le déroulement des événements caractérisant le crime de génocide en privilégiant une perspective comparatiste. 

Le génocide des Arméniens, perpétré sur le territoire de l'empire ottoman, avait été ourdi depuis plusieurs décennies. Le Parti jeune-turc (Comité Union et Progrès) passe à l’action à la faveur du déclenchement de la Grande Guerre au côté des puissances centrales. Ces documents montrent que, depuis longtemps, en Turquie, flottait dans l’air l’idée de « liquider la question arménienne en liquidant les Arméniens » pour reprendre les mots d’un responsable turc. Sans compter que pour les milieux nationalistes jeunesturcs, la charia était incompatible à la notion moderne d’égalité civique. 

Parallèlement, le Comité Union et Progrès avait mis sur pied en 1911 une organisation spéciale (O.S.) chargée des basses besognes. C’est elle qui, à partir du mois d’avril 1915, entreprend l’extermination. 

Le processus d’homogénéisation islamique et turc du pays portait en lui (avec parfois la complicité tacite de l’ambassade d’Allemagne) une politique de « purification ethnique » qu’on qualifiera plus tard de génocide. On ne peut lire ces témoignages qu’à la condition de comprendre que le monde turcomusulman n’obéissait pas au logiciel intellectuel occidental. Et que de ne pas avoir entendu ce massacre annoncé a conduit à ce million et demi de morts qui nous interroge sur la force du panturquisme et de la violence propre à un islam conquérant.

http://calmann-levy.fr/livres/revue-dhistoire-de-la-shoah-no202-se-souvenir-des-armeniens-1915-2015/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87350

Agenda - Parution : deux ouvrages sur le génocide des Arméniens aux Editions Privat

Agenda - Parution : deux ouvrages sur le génocide des Arméniens aux Editions Privat - Collectif VAN -www.collectifvan.org   – A l’occasion du 100ème anniversaire du génocide des Arméniens, les Editions Privat publient deux ouvrages pour ne pas oublier : Du génocide des Arméniens à la Shoah – Typologie des massacres du XXe siècle et Histoire de la diaspora arménienne. Le premier

ouvrage aborde, entre autres, la reconnaissance de ce génocide, prolongé par l’élimination des Assyro-Chaldéens, des Syriaques et des Yézidis, et mis en relation avec la Shoah et le génocide des Tsiganes. Le second ouvrage montre comment la dispersion des Arméniens, conséquence depuis l’Antiquité d’une périlleuse situation géopolitique, et surtout du génocide, a su conjuguer esprit créateur, intégration et préservation d’une identité profondément humaniste, enracinée dans les valeurs chrétiennes. 

Ces deux ouvrages complètent l’oeuvre de mémoire commencée avec l’Histoire du peuple arménien, ouvrage réédité à l’occasion de cette commémoration. 

Du génocide des Arméniens à la Shoah 

Typologie des massacres du XXe siècle 

Sous la direction de Gérard Dédéyan & de Carol Iancu 

Premier livre à aborder, sous forme analytique et comparatiste, deux des plus grands génocides perpétrés au XXe siècle qui ont marqué l’histoire : la Shoah et le génocide des Arméniens, cet ouvrage paraît à l’occasion du 100e anniversaire du génocide des Arméniens et du 70e anniversaire de la libération des camps nazis (Auschwitz, Buchenwald, Mauthausen…). Ce livre est un véritable prélude à l’impérieux devoir de mémoire qu’imposent ces crimes contre l’humanité commis au début et au milieu du XXe siècle. 

Histoire de la Diaspora arménienne 

Sous la direction d’Aïda Boudjikanian & Gérard Dédéyan 

Soucieuses, depuis une trentaine d’années, de s’interroger sur la persistance d’une identité arménienne trois fois millénaire mais constamment mise en péril en raison de la situation géopolitique de l’Arménie - trait d’union entre l’Europe et l’Asie - et par là même exposée au choc des grands Empires, voire aux massacres et au génocide, les Editions Privat ont décidé, conjointement avec les Professeurs Aïda Boudjikanian et Gérard Dédéyan, de donner une suite substantielle au livremonument Histoire du peuple arménien, publié par Privat en 1982,et largement actualisé et enrichi en 2007. 

TÉLÉCHARGER :  Deux livres sur le génocide des Arméniens

http://www.collectifvan.org/pdf/01-12-52-10-04-15.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87354

Agenda - Vient de paraître "Atom Egoyan et la diaspora arménienne"Agenda - Vient de paraître "Atom Egoyan et la diaspora arménienne" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Vient de paraître le livre "Atom Egoyan et la diaspora arménienne. Génocide, identités, déplacements, survivances" de Nellie Hogikyan. Cet ouvrage propose d’examiner la culture survivante, en l’occurrence arménienne post-génocidaire, à travers sa transmission discontinue que donne à voir Egoyan. 

Atom Egoyan et la diaspora arménienne Génocide, identités, déplacements, survivances 

Nellie HOGIKYAN 

ISBN : 978 2-343-05113-0 • 24 € • 238 pages Collection Logiques sociales 

L'Harmattan 

Eclectique, fragmentaire et multi/intermédiale, la production filmique d’Atom Egoyan incarne l’esprit diasporique par excellence. Malgré cette dispersion symptomatique d’une culture survivante, ou peut-être grâce à elle, le travail d’Egoyan maintient une continuité et une cohérence percutantes. En effet, parmi son oeuvre cinématographique, l’on peut identifier un genre spécifique au cinéaste, celui du post-exil, mettant en scène les structures émotives de la dissociation que seules l’itération et la mêmeté de ses acteurs et actrices pourront transmettre. La perte dans le monde d’Egoyan est structurante. Ce paradoxe de l’itération des mêmes personnages diasporiques d’une part, et des histoires d’absence d’autre part, est au coeur des problématiques chères au cinéma égoyanesque. 

Cet ouvrage propose d’examiner la culture survivante, en l’occurrence arménienne post-génocidaire, à travers sa transmission discontinue que donne à voir Egoyan. L’auteure se limite à l’analyse des quatre long-métrages (Next of Kin, Family Viewing, Calendar et Ararat) dans lesquels le cinéaste filme, ouvertement et parfois moins directement, les diverses représentations des identités de la diaspora arménienne, mais toujours dans un Canada multi/interculturel. 

L’AUTEUR 

Nellie Hogikyan est titulaire d’un doctorat en littérature comparée de l’Université de Montréal (2007). Elle a co-dirigé l’anthologie Femmes et exils : formes et figures avec Dominique Bourque en 2010 et le collectif La

Survivance en héritage : passages de Janine Altounian au Québec, avec Simon Harel et Michel Peterson en 2013. 

Contact Service de promotion et de diffusion Raphaële Lombard 5, rue de l’Ecole polytechnique 75005 Paris 

TÉLÉCHARGER : 

http://www.collectifvan.org/pdf/09-04-31-19-03-15.pdf

http :// www . collectifvan . org / article . php ? r =0& id =86722

Agenda - L’Étrangère : Premier roman de Valérie ToranianAgenda - L’Étrangère : Premier roman de Valérie Toranian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Valérie Toranian, la narratrice, retrace alternativement le destin d'Aravni, sa grand-mère, et ses propres souvenirs d'enfance à ses côtés. Aravni a échappé de justesse au génocide arménien et ne s'est ouverte à sa petite-fille que peu de temps avant sa mort, à l'âge de 96 ans. Le premier roman de Valérie Toranian, L’Étrangère, paraîtra chez Flammarion le 6 mai 2015.

Publié le 02 avril 2015

Flammarion

Littérature française - L'étrangère - Flammarion éditions

Valérie Toranian, la narratrice, retrace alternativement le destin d'Aravni, sa grand-mère, et ses propres souvenirs d'enfance à ses côtés. Aravni a échappé de justesse au génocide arménien et ne s'est ouverte à sa petite-fille que peu de temps avant sa mort, à l'âge de 96 ans. Premier roman.

Petite-fille d'Arméniens rescapés du génocide qui ont débarqué à Marseille dans les années 1920, Valérie Toranian a une grand-mère paternelle arménienne, Aravni, couturière à domicile pour des façonniers du Sentier. Pigiste au milieu des années 1980, Valérie Toranian signe en 1989 ses premiers articles dans Elle. En 1994, elle dirige la rubrique beauté du magazine, devient rédactrice en chef en 1998, puis directrice de la rédaction en 2002. Après avoir épousé et vécu avec Ara Toranian, avec qui elle a deux enfants, elle devient la compagne de Franz-Olivier Giesbert.

En septembre 2014, Valérie Toranian quitte ses fonctions de directrice de la rédaction du magazine Elle. En décembre, elle devient directrice générale de la Revue des deux Mondes.

Son premier roman, L’Étrangère, paraîtra chez Flammarion le 6 mai 2015.

BibliographiePour en finir avec la femme, Grasset, 2004

D'après Wikipedia.

http://editionsflammarion.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=48024&levelCode=litterature

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87136

Agenda - Revue des deux mondes/"Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses tabous"Agenda - Revue des deux mondes/"Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses tabous" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - La Revue des Deux Mondes est la plus ancienne revue vivante d'Europe, dans laquelle ont écrit toutes les grandes signatures depuis le XIXe siècle. Le nouveau numéro de la mensuelle aborde le thème du génocide arménien et de son déni par l'Etat turc, dans le dossier entitulé "La Turquie face à ses tabous". 

Revue des deux mondes "Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses tabous" 

Sommaire Avril 2015 

Éditorial Valérie Toranian — Voltaire est-il la solution ? 

Événement - Voltaire suffit-il ? Régis Debray, Franz-Olivier Giesbert, Valérie Toranian — GRAND ENTRETIEN - Régis Debray. Contre les fanatismes Charles Dantzig — La manière Voltaire 

Michel Delon — Comment Voltaire est devenu voltairien Marin de Viry — Le premier prince de gauche Hervé Loichemol, Yves Laplace — Représenter Mahomet : généalogie d'un désastre 

Dossier - La Turquie face à ses tabous Jean Marcou — La diplomatie turque entre déconvenues et repositionnement stratégique Jean-François Pérouse — Les enjeux de l'éducation depuis l'avènement de l'AKP au pouvoir Dorothée Schmid — L'AKP et les Kurdes : l'ouverture inachevée Fatma Müge Goçek — Génocide arménien : le déni de l'État Ahmet Insel — La société civile turque face aux tabous de l'histoire Raymond H. Kévorkian — L'expérience des Arméniens dans la turquie kémaliste Sema Kaygusuz — Abel enseveli par le corbeau 

Études, reportages, réflexions Eryck de Rubercy — Peter Sloterdjik et la conscience malheureuse de la France Philippe Trétiack — La destruction, un acte constructif ? Partout sauf à Paris Annick Steta — Le mariage renforce-t-il les inégalités ? 

Critiques Frédéric Verger — Livres - Le piège Patrick Kéchichian — Livres - Un père en vaut-il un autre ? Marin de Viry — Livres - La trajectoire nihiliste et ratée des ambitieux à tête de vent Jean-Luc Macia — Disques - Bach, jeunes pianistes et stars 

***** 

Génocide arménien : le déni de l'État 

Numéro : Avril 2015 Auteur : Fatma Müge Goçek Sujet : Dossier - La Turquie face à ses tabous 

Le déni, disent certains, est la phase ultime du génocide. À travers lui, les dénégateurs empêchent les victimes d’entamer le processus du deuil ; à cause de lui, les victimes vivent enfermées dans un passé violent sans pouvoir espérer de guérison. Mais les dénégateurs en souffrent eux aussi : le refus de rendre des comptes pour les violences passées conduit à l’institutionnalisation et à la normalisation de la violence dans la société, laquelle peine alors à devenir véritablement démocratique. Ce type de déni existe dans de nombreux pays, en particulier dans les États-nations dont les élites ont tiré avantage des violences. On peut citer, par exemple... 

Fatma Müge Göçek est professeur de sociologie à l’université Ann Arbor du Michigan. Dernier ouvrage publié: Denial of Violence: Ottoman Past, Turkish Present, and Collective Violence against the Armenians, 1789- 2009 (Oxford University Press, 2014). 

http://www.revuedesdeuxmondes.fr/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87067

Agenda - Arménie, mémoire de la BibleAgenda - Arménie, mémoire de la Bible - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Cent ans après le dramatique génocide arménien, Le Monde de la Bible publie un livre numérique sur l’exceptionnel patrimoine religieux et scripturaire de l’Arménie, première nation chrétienne dans l’Histoire. 

Arménie, mémoire de la Bible 

Livre umérique 

La longue mémoire arménienne 

Première nation chrétienne selon la volonté du roi Tiridate dès 301, l’Arménie possède un patrimoine à nul autre pareil. L’héritage d’une longue histoire, vieille de plusieurs millénaires si l’on remonte jusqu’au Royaume d’Ourartou (XIIIe siècle avant J.-C.), sur une terre aujourd’hui semée d’églises et de monastères aux styles caractéristiques et dont les plus anciennes remontent au VIIe siècle. 

Mais l’héritage qui nous intéresse prioritairement dans ce livre numérique est littéraire et scripturaire. Ce patrimoine a vu le jour sous la main du moine Machtots qui, au seuil du IVe siècle, traduit les proverbes de Salomon selon une écriture arménienne qu’il a lui-même inventée. Depuis c’est non seulement toute la Bible qui fut traduite dans la foulée, mais bien d‘autres textes grecs, de Platon aux Pères de l’Eglise, en passant par les grands auteurs du judaïsme hellénistique dont Philon d’Alexandrie. 

Malgré les heurts de l’Histoire, l’Arménie a su conserver le fonds et la mémoire de cette riche bibliothèque qui possède des textes (traduits) parfois plus complets que les originaux hérités de Byzance. Des textes mais aussi une liturgie, celle de Jérusalem, vers qui ses regards sont toujours restés orientés. 

A travers l’histoire de l’Arménie, de ses textes, de sa liturgie, des signes de sa présence en Terre sainte… ce livre numérique permet de découvrir

dans toute sa profondeur et sa spiritualité une vieille nation restée fidèle à elle-même. 

Benoit de Sagazan 

***** Au sommaire : 

Histoire de l’Arménie par Jean-Luc Pouthier Les origines Première nation chrétienne Une civilisation florissante La future Arménie 

Aux sources d’une histoire nationale par Jean-Pierre Mahé Les chroniques Fin d’une historiographie nationale Vers une théologie de l’histoire 

La traduction arménienne de la Bible par Jean-Pierre Mahé De l’interprétation orale à la version écrite Une langue unifiée 

Un conservatoire de l’exégèse ancienne par Folker Siergert À la marge de l’univers biblique L’École hellénophile Un conservatoire de l’Antiquité À la rescousse des textes grecs Apocryphes arméniens Une conscience de l’histoire 

Les Arméniens et la liturgie de Jérusalem par Charles Renoux Le Lectionnaire de Jérusalem en Arménie L’hymnographie arménienne 

Les Arméniens en Terre sainte par Igor Dorfmann-Lazarev Les Arméniens, gardiens des lieux saints 

http://www.mondedelabible.com/armenie-memoire-de-la-bible/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86850

Agenda - Magazine "Histoire & Civilisations"/"L'Arménie : Deux mille ans de résistance"

Agenda - Magazine "Histoire & Civilisations"/"L'Arménie : Deux mille ans de résistance" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le numéro d'avril du magazine "Histoire & Civilisations", co-édité par Le Monde et National Geographic, consacre une rubrique à la présentation du patrimoine de l'Arménie. 

AVRIL 2015 

Histoire & Civilisations 

Voyagez au cœur de l'Histoire ! 

Avec Histoire & Civilisations, vivez une odyssée à travers les siècles. De l'Antiquité aux Temps Modernes, de l’Égypte aux Amériques, des historiens de renom vous guident sur les traces des grandes civilisations et vous livrent tous les secrets des grands événements de l'Histoire. Dans chaque dossier, retrouvez des repères chronologiques, des analyses de spécialistes, des documents d'archives et de belles illustrations. Histoire & Civilisations est le rendez-vous mensuel de tous les amateurs d'histoire, désireux d'associer le plaisir de lire au développement de leurs connaissances. Un magazine co-édité par Le Monde et National Geographic. 

LANGUE : Français 

PAYS : France 

ÉDITEUR : MALESHERBES PUBLICATIONS GROUPE 

http://fr.zinio.com/magazine/HistoireCivilisations-/pr-500791208/cat-cat1960177

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86851

Agenda - Parution du livre "Sonate Arménienne" aux éditions ArcadiaAgenda - Parution du livre "Sonate Arménienne" aux éditions Arcadia - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Trouvez le livre Sonate Arménienne de Franck Perrussel & Llatie Amor Sarkissian aux éditions Arcadia en librairie à paraître le 1er avril 2015. "Arax a 100 ans, elle est aveugle et avant de mourir raconte sa vie à sa petite fille, transmettant la mémoire d’une Arménienne de Constantinople née au 19e siècle, dont la vie, après une enfance très heureuse, a été bouleversée par l’Histoire."

Franck Perrussel & Llatie Amor Sarkissian

Sonate Arménienne

aux éditions ArcadiaDate de publication : 1 avril 2015 Genre : roman historique Format : 140 x 205 Pagination : 300 p. Prix : 20 euros ISBN: 978-2-913019-89-8 http://sonatearmenienne.blogspot.fr/

Franck Perrussel, Sonate arménienne (le roman)

Arax a 100 ans, elle est aveugle et avant de mourir raconte sa vie à sa petite fille, transmettant la mémoire d’une Arménienne de Constantinople née au 19e siècle, dont la vie, après une enfance très heureuse, a été bouleversée par l’Histoire.

La Guerre Mondiale et le génocide de 1915 la poussent à fuir vers l’est de la Turquie, à Van, puis en exode à Erevan, en passant par Batoum, Tbilissi et Moscou aux prémices de la Révolution russe. Après un bref retour à Constantinople, elle doit à nouveau s’exiler à Paris où elle vit jusqu’après la deuxième Guerre mondiale, travaillant dans les ateliers de couture.

Le génocide, dont elle est une des survivantes, et les aléas qui en découlent vont lui faire perdre la trace de sa fille de 4 ans, pour la retrouver 25 ans plus tard sur les quais du port de Tanger. Arax raconte l’Histoire, entremêlée à son histoire, marquée par la quête incessante pour retrouver son enfant. Elle nous entraîne aussi dans ses histoires d’amour et évoque les personnages pittoresques qu’elle a côtoyés (on y croise entre autres l’enfant Charles Aznavour, le joaillier Jean Vendôme…).

Par la voix d’Arax, l’auteur nous fait vivre une fresque historique et intime, nous livrant un récit poignant, où l’amour de la vie, l’humour et le fantasque côtoient la tragédie et l’horreur. Soutenu par des faits et des rebondissements qui semblent parfois sortir de l’imagination alors qu’ils furent le fil de la vie d’Arax, son livre souhaite témoigner d’une histoire terrible et en parallèle transmettre la force de vie de certains de ces survivants, nous laissant un magnifique roman.

Llatie Amor Sarkissian, Lettres à Arax

L’auteur nous offre une correspondance à sa grand-mère, mêlée de portraits de personnages. De Casablanca à Istanbul, en passant par Paris, Tanger, Cannes, Le Caire, Madrid, comme en écho au récit d’Arax, elle questionne par une écriture d’une grande tendresse la mémoire de ses

origines arméniennes, s’adressant à celle qui fut son seul lien avec un passé bouleversant, grand-mère sublime et aveugle dont elle tint la plume dès son enfance. Cette correspondance réinventée est aussi un acte de reconnaissance à une personne qui lui donna malgré le tragique un immense goût de la vie et la force de pouvoir la réussir.

TÉLÉCHARGER :  "Sonate Arménienne"

http://www.collectifvan.org/pdf/10-02-54-30-03-15.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=87041

Agenda - Vient de paraître / Pinar Selek : "Parce qu'ils sont arméniens"Agenda - Vient de paraître / Pinar Selek : "Parce qu'ils sont arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - 2015 marque le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire turque, toujours controversée, toujours tabou. Quel regard peut porter sur cette communauté une Turque née dans les années 70 ? Pinar Selek répond par Parce qu’ils sont Arméniens, récit publié aux éditions Liana Levi. Tissé de ses souvenirs, observations et rencontres, c’est un témoignage sensible et polémique de la part d’une femme engagée. 

"Parce qu'ils sont arméniens" 

Auteur : Pinar Selek Traduit du turc par Ali Terzioğlu Editions : Liana Levi Prix : 7,99 

Le génocide arménien a un siècle. Une page noire de l’histoire turque, toujours controversée, toujours taboue; un drame qui hante les esprits et les cœurs de génération en génération. Pinar Selek interroge son rapport à cet épisode et à la communauté victime. Au fil des souvenirs et des rencontres, elle raconte ce que signifie se construire en récitant des slogans qui proclament la supériorité nationale, en côtoyant des camarades craintifs et silencieux, en sillonnant Istanbul où les noms arméniens ont été effacés des enseignes, en militant dans des mouvements d’extrême gauche ayant intégré le déni. 

Au-delà de la question arménienne, ce témoignage sensible, engagé,

parfois autocritique, dénonce les impasses de la violence et sonde les mutations de l’engagement collectif. 

Lire un extrait ICI. 

http://www.lianalevi.fr/images/30/extrait_522.pdf

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À propos 

«Pinar Selek témoigne ici de façon crue, nue, sans pathos, ni grandiloquence, de sa prise de conscience d'un drame qu'elle a appris à faire sien.» Le Monde http://www.lianalevi.fr/userfiles/Parceque-LEmonde.pdf

«Un petit livre mais un grand texte.» Mediapart http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-mediapart.pdf

«Un pamphlet aux accents intimistes.» L’Express http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-L'express.pdf

«Elle raconte par petites touches et toujours sur le mode émotif, sa découverte rogressive des Arméniens de Turquie.» France Arménie http://www.lianalevi.fr/userfiles/Parceque-FranceArme%CC%81nie.pdf

«Elle a écrit son livre comme on paie une dette. Avec l’espoir qu’il contribuera à ouvrir la porte de la mémoire aux Arméniens de Turquie.» DNA 

http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-PS-DNA.pdf

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Agenda - Vient de paraître : Trois ouvrages autour des Arméniens (Gaïdz Minassian)Agenda - Vient de paraître : Trois ouvrages autour des Arméniens (Gaïdz Minassian) - Collectif VAN -www.collectifvan.org - A

l'occasion du centenaire du génocide arménien en 1915, Gaïdz Minassian, Journaliste au Monde.fr, docteur en sciences politiques et enseignant à Sciences Po Paris, publie trois ouvrages distincts et complémentaires sur l'Histoire des Arméniens. 

Arméniens Le temps de la délivrance 

Editions : CNRS Date de publication : 22/01/2015 Prix : 23,75 € 

Jamais le débat autour du génocide des Arméniens de 1915 n’a été aussi acerbe que ces dernières années entre défenseurs et opposants aux lois dites « mémorielles ». 

Pourquoi cette question suscite-t-elle tant de passions ? Analyse approfondie de l’histoire et de la mémoire arméniennes, cet ouvrage explore les spécificités d’un peuple dont l’identité nationale ne peut pas se construire à partir du seul génocide. L’histoire a commencé avant et s’est poursuivie après. L’auteur appelle ainsi les Arméniens à désacraliser 1915 afin de libérer la pensée et désinhiber les comportements collectifs. 

Par le passé, les empires successifs ont, en effet, empêché l’Arménie de développer une tradition de souveraineté au sein d’un territoire dont les frontières étaient trop mouvantes pour constituer un État aux fondations durables. Et la religion s’est souvent substituée à celui-ci pour organiser la société et nourrir une vision mythifiée d’une nation multiséculaire. Comment sortir de ces logiques de domination ?

S’affranchir de la mémoire, se délivrer du poids du passé et devenir le sujet de son propre destin : tels sont les enjeux actuels du peuple arménien. 

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Trois mille ans d’historiographie arménienne Marquer le temps et l’espace 

Editions : CNRS Date de publication : 22/01/2015 Prix : 23,75 € 

Pour le peuple arménien dont l’histoire remonte à plus de trois mille ans, il n’existe curieusement que peu d’études sur son historiographie. La majeure partie des travaux se concentrent sur son passé antique ou médiéval, prennent la forme de synthèses, ou pèchent par leur caractère idéologique. 

Souvent dominés et écartelés en plusieurs États, les Arméniens ont très tôt acquis une expérience transnationale du récit historique incarnée par un personnage clé, Moïse de Khorène. Auteur du Ve -siècle pour les uns, du VIIIe siècle pour les autres, mais « père de l’histoire arménienne » pour tous, Moïse de Khorène a imposé son modèle historiographique jusqu’au -XVIIe -siècle en combinant documents d’archives et sources orales. Au -XVIIIe- siècle, la rencontre avec la modernité a bouleversé cet héritage khorénatsien sans pour autant favoriser l’émergence d’une histoire critique. Le temps n’est-il pas venu, à l’heure du centenaire du génocide de 1915, d’ouvrir la réflexion à des approches nouvelles, d’énoncer les ambivalences de l’écriture historique arménienne et de s’interroger sur l’existence de ce qui ressemble à un roman national ? 

Cet ouvrage a pour but de mesurer, des origines à nos jours, l’impact des récits historiques et des représentations sur les consciences arméniennes, sur la notion d’héritage collectif et sur la construction d’une identité mutilée par l’histoire mais préservée par la mémoire. 

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Le rêve brise Le carnage arménien ou la fin d'un monde 

Editions : Flammarion Date de publication : 25/02/2015 Prix : 23 € 

C'est dans la nuit du 23 au 24 avril 1915, à Constantinople, qu'eut lieu la première rafle d'Arméniens, annonçant la longue série de déportations, tueries et massacres qui vont durer plus de trois ans. 1 500 000 personnes y perdent la vie, soit deux tiers des Arméniens de l'Empire ottoman. 

Les autres fuient la fureur des soldats, constituant une diaspora importante en Europe, au Proche-Orient et en Amérique. Depuis un siècle, la Turquie nie toujours ce génocide. 

Mais que s'est-il passé exactement ? Comment en est-on arrivé là ? Pour saisir cette histoire dans toute son ampleur. Gaïdz Minassian a choisi de la raconter à travers les parcours des révolutionnaires arméniens, fascinés par le modèle français des Lumières et prêts à tout pour faire reconnaître leurs droits mais aussi défendre légalité entre les peuples. De leur mobilisation politique, encore pacifique, à la radicalisation armée, l'auteur retrace l'aventure de ces idéalistes grâce à leurs Mémoires ou journaux qui témoignent de leur vie clandestine, de leurs doutes et leurs espoirs perdus. Parmi eux, au premier rang, la figure charismatique de Christapor Mikaelian, le fondateur de la Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA) et chef de file du mouvement de libération nationale, hante ces pages... Quoi de mieux, quoi de plus vibrant que ces éclats de vie pour raconter

cette histoire au souffle épique. Le dénouement - tragique - est à l'image du rêve brisé de ce peuple, partagé entre Orient et Occident et condamné à l'exil... 

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86194

Agenda - Revue "L'Histoire" - "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle"Agenda - Revue "L'Histoire" - "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le numéro 408 du mensuel "L'Histoire" aborde le thème du génocide arménien dans un article éditorial, "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle". 

MENSUEL - ACTUELLEMENT EN KIOSQUE Mensuel n°408 daté de février 2015 

Il y a cent ans le gouvernement des Jeunes-Turcs commettait le premier génocide du XXe siècle décimant la communauté arménienne, pourtant bien intégrée à l’Empire ottoman. On comprend mieux aujourd’hui l’idéologie qui a motivé les responsables et la mécanique implacable du massacre. 

Par Boris Adjemian, Taner Akçam, Annette Becker, Hamit Bozarslan, Pierre Chuvin, Vincent Duclert, François Georgeon, Raymond Kévorkian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian et Yves Ternon. 

L'Histoire : Mensuel n°408 http://www.histoire.presse.fr/mensuel/408

Lire aussi : 

Génocide des Arméniens : Cent ans d'historiographiehttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85074

URL originale :

http://www.histoire.presse.fr/mensuel/408

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85084

Agenda - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide"Agenda - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide", une synthèse de Mikaël Nichanian sur le génocide arménien qui inclut les dernières avancées historiographiques. Elle propose de nouvelles pistes d’interprétation sur les causes et les conséquences du génocide, dans le contexte de la naissance du nationalisme turc et de la Turquie moderne. Cet ouvrage qu'on peut se procurer en librairie ou en ligne est paru aux PUF (Presses Universitaires de France).

Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide

Mikaël Nichanian

Sommaire

1 Caractéristiques 2 L'ouvrage 3 Table des matières 4 A propos des auteurs

Cette synthèse sur le génocide arménien, qui inclut les dernières avancées historiographiques, propose de nouvelles pistes d’interprétation sur ses causes et ses conséquences dans le contexte de la naissance du nationalisme turc et de la Turquie moderne.

Caractéristiques

280 pages 21.00 € Numéro : ISBN : 978-2-13-062617-6 Collection "Hors collection" N° d'édition : 1 Date de parution : 14/01/2015 Discipline : Histoire / Géographie / Arts Sous-discipline : Histoire contemporaine

L'ouvrage

Premier génocide du XXe siècle, l’extermination des Arméniens d’Anatolie est aussi le seul à n’être pas reconnu à ce jour par l’État qui l’a perpétré, cent ans après les faits. En pleine guerre, la destruction des populations

arméniennes et assyro-chaldéennes s’inscrivait au cœur d’un vaste programme de «?turquification?» à marches forcées de l’Anatolie. Suppression des Arméniens et déplacements de certaines populations musulmanes poursuivaient un même but : faire de la Turquie une nation homogène et moderne. L’observation de cette «?révolution nationale?» à l’œuvre en Anatolie a ainsi inspiré au juriste Raphael Lemkin une réflexion sur les crimes de masse et l’invention du terme de «?génocide?», qui trouve sa consécration en droit international en 1948. À l’heure où le processus de négociation avec la Turquie pour une adhésion à l’Union européenne est enclenché, il est utile de revenir sur cette première tentative de « ?modernisation ?» lancée par les Jeunes-Turcs, car l’analyse de ses mécanismes demeure une nécessité pour prévenir leur répétition.

Table des matières

Introduction

Chapitre 1 – La naissance de la « Question arménienne » sous Abdülhamid II (1878-1908)Les communautés non musulmanes de l’Empire ottoman Déclin de l’empire et tentatives de modernisation La crise de 1875-1878 et le traité de Berlin Les conséquences du traité de Berlin sur la politique intérieure ottomane Les partis politiques arméniens La politique arménienne du sultan La dimension internationale des pogroms des années 1894-1896 La « question arménienne » et les « six vilayets » (1878-1908) : une bataille de chiffres et de frontières

Chapitre 2 – Les Jeunes-Turcs et leur montée en puissance (1908-1914)La phase révolutionnaire (1889-1908) La « révolution » de 1908 L’opposition au CUP et la contre-révolution de 1909 Aspirations totalitaires : « économie nationale » et « turquification » Relations entre le CUP et les Arméniens en 1908-1909 Les guerres balkaniques (1912-1913) « Brutalisation » et nationalisme intégral La question des « réformes » arméniennes de 1913-1914

Chapitre 3 – Entrée en guerre et logiques génocidaires (1914-1915)Participation de l’Empire ottoman à la guerre en 1914 Premières opérations militaires (novembre 1914-janvier 1915) Débats au sein du CUP concernant l’extermination des Arméniens (janvier-mars 1915) Premières mesures anti-arméniennes (août 1914-avril 1915) La résistance de Van (20 avril 1915) Le 24 avril 1915 : arrestation des personnalités arméniennes d’Istanbul

Le procès des chefs hentchaks (28 avril 1915) L’attitude des populations arméniennes : trahison ou soumission ?

Chapitre 4 – Le processus génocidaire : déportation, extermination, colonisation (1915-1918)Le processus génocidaire : la première phase (1915) Des études de cas : vilayet de Bitlis, Constantinople, l’Anatolie occidentale Oppositions turques au programme d’extermination Les provinces occidentales (Thrace, régions d’Izmit et de Bursa) La deuxième phase du génocide : l’extermination dans le désert (1916) Processus génocidaire et radicalisation Le volet économique du processus génocidaire La politique des unionistes à l’égard des autres peuples non-turcs La situation militaire sur le front oriental de 1915 à 1917 Offensive ottomane en Anatolie orientale et dans le Caucase en 1918 Les massacres d’Arméniens dans le Caucase en 1918 Le bilan : estimation du nombre de victimes Les rescapés du processus génocidaire

Chapitre 5 – La Turquie d’après-guerre : la question de la responsabilitéLes conséquences de la guerre et le bilan de la politique unioniste La question des responsabilités : le procès des unionistes (1919-1920) Quelle valeur accorder à ces procès ? L’attitude de la société musulmane à l’égard du génocide arménien La lutte armée des unionistes contre le partage de l’Anatolie Mustafa Kemal et les unionistes Bilan de la politique unioniste entre 1914 et 1922

Conclusion – Les conditions de possibilité d’un génocideUn héritage hamidien déterminant L’idéologie unioniste et le contexte de guerre L’héritage du processus génocidaire

A propos des auteurs

Ancien élève de l’École normale supérieure et docteur en histoire, Mikaël Nichanian est conservateur à la Bibliothèque nationale de France. Chercheur-associé au Collège de France, il co-anime, avec Vincent Duclert, un séminaire sur le génocide arménien à l’EHESS.

Accédez aux fiches auteurs : Mikaël Nichanian

http://www.puf.com/Autres_Collections:D%C3%A9truire_les_Arm%C3%A9niens._Histoire_d%27un_g%C3%A9nocide

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85420

Agenda - Le génocide des Arméniens: Cents ans de recherche 1915-2015Agenda - Le génocide des Arméniens: Cents ans de recherche 1915-2015 - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le génocide des Arméniens. Un siècle de recherche (1915-2015) est publié à l’occasion de la tenue à Paris, du 25 au 28 mars 2015, du colloque international « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche ». Il réunit les contributions scientifiques présentées à la Sorbonne, au Mémorial de la Shoah, à l’École des hautes études en sciences sociales et à la Bibliothèque nationale de France. Ce colloque introduit par le président de la République est organisé par le Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI), avec le soutien de la Mission du centenaire 2015 et de nombreuses institutions savantes. 

Cents ans de recherche 1915-2015 

Auteur(s) : Annette Becker, Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond Kévorkian, Gaïdz Minassian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian, Yves Ternon Éditeur : Armand Colin Collection : Hors collection Format : Brochée - 368 pages Dimension (en cm) : 15,3 x 23,5 EAN13 : 9782200294427 Public : GRAND PUBLIC Domaines : Histoire moderne Date de parution : 25/03/2015 

Présentation 

Le génocide des Arméniens. Un siècle de recherche (1915-2015) est publié à l’occasion de la tenue à Paris, du 25 au 28 mars 2015, du colloque international « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche ». Il réunit les contributions scientifiques présentées à la Sorbonne, au Mémorial de la Shoah, à l’École des hautes études en sciences sociales et à la Bibliothèque nationale de France. Ce colloque introduit par le président de la République est organisé par le Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI), avec le soutien de la Mission du centenaire 2015 et de nombreuses institutions savantes. 

Un siècle après le déclenchement à Constantinople, le 24 avril 1915, de l’extermination des Arméniens ottomans par l’État unioniste, la recherche internationale démontre par cette publication l’étendue de la

connaissance scientifique sur le premier génocide contemporain. Cet ouvrage s’inscrit dans le mouvement des études sur les génocides, en plein développement en France comme dans le monde. Le centenaire de 1915 marque un tournant dans la résonnance publique des savoirs scientifiques les plus élevés et l’affirmation d’une conscience internationale de prévention des génocides. 

Annette Becker est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Ouest Nanterre-La Défense, membre du comité scientifique du Mémorial de la Shoah et membre de l’Institut universitaire de France. Hamit Bozarslan est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Vincent Duclert est historien, enseignant-chercheur au Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS). Raymond Kévorkian est directeur émérite de recherche à l’Institut français de géopolitique, Université de Paris VIII. Gaïdz Minassian est docteur en sciences politiques, enseignant à Sciences Po Paris et chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique. Claire Mouradian est directrice de recherche au CNRS. Mikaël Nichanian est conservateur à la bibliothèque nationale. Yves Ternon est historien et membre du conseil scientifique du Mémorial de la Shoah, président du Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens. Satenig Toufanian est secrétaire scientifique du Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens. 

Ouvrage publié avec le soutien de la Mission du Centenaire 

Sommaire 

Les étapes du processus génocidaire - D’autres minorités de l’empire, extermination et persécution - Logiques de guerre, économiques, idéologiques - Relations internationales et droit pénal - Historiographies arménienne et turque en mouvement - Regards croisés sur l’effacement des traces ou le fantôme arménien - Mémoire, transmission, histoire, négation 

Lire aussi: 

Agenda - Paris : Colloque international sur le génocide des Arménienshttp://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85402

http://www.armand-colin.com/livre/585336/le-genocide-des-armeniens--cents-ans-de-recherche-1915-2015.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86328

Agenda - Vincent Duclert : La France face au génocide des ArméniensAgenda - Vincent Duclert : La France face au génocide des Arméniens - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Historien à l'École des hautes éludes en sciences sociales (CESPRA), Vincent Duclert est venu à l'étude du génocide des Arméniens par l'affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques dont il est l'un des spécialistes. La France face au génocide des Arméniens de Vincent Duclert. La date de parution : 31 mars 2015, aux éditions Fayard Histoire.

Fayard

Vincent Duclert

La France face au génocide des Arméniens

Historien à l'École des hautes éludes en sciences sociales (CESPRA), VINCENT DUCLERT est venu à l'étude du génocide des Arméniens par l'affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques dont il est l'un des spécialistes.

En 1915, un événement — l'extermination des Arméniens ottomans — fait basculer le monde dans l'ère des tyrannies et des crimes de masse. Le traité de Lausanne signé avec la Turquie, huit ans plus tard, scelle la disparition de l'Arménie plurimillénaire, à l'exception de la Petite République des régions russes, soumise à la terreur stalinienne. Parmi les Alliés, la France porte une lourde responsabilité dans le premier génocide du XXme siècle et l'abandon des survivants.

Critiques d'une telle politique impériale, des savants, des écrivains, des intellectuels, des parlementaires et diplomates français, des hommes de foi, rejoints par leurs homologues belges et suisses, choisissent de défendre un devoir d'humanité. Dès la fin du XIXme siècle, ils s'engagent contre l'injustice des grands massacres qui se répètent dans l'Empire ottoman. À la suite de Séverine, Jaurès ou Anatole France, une majorité de dreyfusards se mobilisent. La solidarité devient une cause morale et politique majeure, débouchant sur la formation d'un large « parti arménophile ».

Dans cette étude passionnante, Vincent Duclert révèle l'histoire française de ce génocide tombé dans l'oubli. Il faudra attendre le 29 janvier 2001 pour que le Parlement, retrouvant la mémoire de ses engagements pour les Arméniens, adopte une loi de reconnaissance, tandis qu'intellectuels et historiens réinvestissent le champ de la connaissance du premier

génocide.

Historien à l’École des hautes études en sciences sociales (CESPRA), Vincent Duclert est venu à l’étude du génocide des Arméniens par l’affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques dont il est l’un des spécialistes.

Date de parution : 31 mars 2015 Maison d'édition : Fayard Histoire N° ISBN : 978-2-213-68224-2 Nombre de pages : 435 Prix éditeur :22,00 €

http://www.fayard.fr/la-france-face-au-genocide-des-armeniens-9782213682242

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86644

Agenda - Parution : "L'Arménie d'Antan - Voyage à travers l'Arménie d'avant 1915"Agenda - Parution : "L'Arménie d'Antan - Voyage à travers l'Arménie d'avant 1915" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un superbe livre de photographies et de cartes postales d'époque, qui parlent d'ellesmêmes. Entre nostalgie et amertume, un monde englouti.

Publié le 27 avril 2015

L'Arménie d'Antan - Voyage à travers l'Arménie d'avant 1915

Auteurs - Yves Ternon et Jean-Claude Kebabdjian

Près de 400 cartes postales anciennes illustrent l'histoire arménienne, au tournant des années 1900-1915. Sur les pas d'un orphelin à la recherche de ses racines, découvrez, au fil des pages de L'Arménie d'Antan, l'album d'un peuple dispersé. «Je suis le maillon rompu d'une longue chaîne. De ma première enfance, nul ne retrouvera jamais le fil. Plus tard, bien plus tard, sur l'autre versant de la vie, quand remonte des profondeurs la nostalgie des origines, je ne pus répondre à l'enfant qui m'interrogeait : «Grand-père, parle-moi de tes parents.» Alors, faute d'une mémoire individuelle, je me constituai une mémoire collective, album imaginaire d'un temps doublement disparu. A travers l'évocation figée de la carte postale, je fis surgir une parentèle fictive, idéale et probable. J'animai un théâtre d'ombres pour le pèlerinage d'adieux d'un peuple à ses montagnes, à ses arbres, à sa glèbe et à ses cimetières, avant que la cohorte des sans-nom descendent des «fleuves impassibles» qui

l'engloutiraient à jamais.»

Biographie de l'auteur

Docteur en histoire à l'université de Paris IV, Yves Ternon conduit des recherches depuis 1965 sur les génocides juif et arménien. Reconnu comme le spécialiste de la genèse des crimes contre l'humanité, il est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages historiques dont Les Arméniens, histoire d'un génocide, La cause arménienne (Le Seuil), Enquête sur la négation d'un génocide et L'Arménie 1900. Né de parents arméniens en 1942, Jean-Claude Kebabdjian a été journaliste et lecteur aux éditions du Seuil. Il crée en 1977 les éditions Astrid qui publient Arménie 1900. Co-fondateur en 1976 du Centre de Recherche sur la Diaspora Arménienne (CRDA), dont il est le président depuis 2005, il dirige la revue "Ani, cahiers arméniens" jusqu'en 1995.

Détails sur le produit

Broché: 123 pages Editeur : HC éditions (2 avril 2015) Collection : PAYS D'ANTAN Langue : Français ISBN-10: 2357202203 ISBN-13: 978-2357202207

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88041

Agenda - Parution/Lignes de vie d’un peuple : "Les Arméniens"Agenda - Parution/Lignes de vie d’un peuple : "Les Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Quand on évoque les Arméniens, on pense Aznavour, chrétiens d’Orient, montagnes et mont Ararat, églises et monastères, génocide, contentieux avec la Turquie, problèmes avec l’Azerbaïdjan, et conflit du Karabagh. Mais l’on se rend vite compte des limites de nos connaissances. De ce peuple que nous croyons connaître, nous n’avons en réalité qu’une perception réduite et embrouillée". Les Ateliers Henry Dougier publient dans la Collection Lignes de vie d'un peuple, "Les Arméniens", écrit par Sèda Mavian, journaliste, correspondante à Erevan en Arménie, des Nouvelles d’Arménie Magazine.

Publié le 17 mars 2015

HD ateliers henry dougier

Les Arméniens, 100 ans après

Sèda Mavian

Informations

ISBN : 979-10-93594-42-2 Prix : 12 € Pages : 144 pages En librairie le 2 avril 2015 Diffusion Le Seuil/Volumen

Sèda Mavian est journaliste, correspondante à Yèrèvan en Arménie des Nouvelles d’Arménie Magazine (Nam), le principal mensuel arménien de France. Historienne de formation, elle a collaboré à L’Histoire du peuple arménien sous la direction de Gérard Dédéyan (Éd. Privat, 2006) et est l’auteur d’un essai intitulé « Ma mémoire du Génocide », paru dans La Règle du Jeu (n° 49, mai 2012, Paris).

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Quand on évoque les Arméniens, on pense Aznavour, chrétiens d’Orient, montagnes et mont Ararat, églises et monastères, génocide, contentieux avec la Turquie, problèmes avec l’Azerbaïdjan, et conflit du Karabagh. Mais l’on se rend vite compte des limites de nos connaissances. De ce peuple que nous croyions connaître, nous n’avons en réalité qu’une perception réduite et embrouillée.

Écrit par une spécialiste de l’Arménie, tant de sa mémoire que de son actualité, ce livre a l’intérêt d’exposer avec clarté et originalité la situation présente du peuple arménien, d’en révéler franchement les diverses facettes, les débats qui l’animent, les combats qu’il mène, et les nombreux défis, souvent graves, auxquels il a à faire face. Faisant écho à la commémoration du centenaire du Génocide de 1915, ce livre est indispensable à ceux que son destin ne laisse pas indifférents.

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A l’aube du XXIè siècle, les Arméniens se trouvent dans la situation paradoxale d’avoir réussi à matérialiser quelques-unes de leurs vieilles aspirations nationales jusque-là empêchées par une histoire de bout en bout placée sous le signe de la tragédie, restauration d’un Etat, d’une armée, de l’Eglise, du Karabagh, tout en continuant à rester, comme par le passé, en proie aux vicissitudes de la dispersion et à la menace de la perte territoriale (Karabagh) ou de la souveraineté (Arménie). C’est pourquoi, tout en continuant à se prétendre éternels en vertu du miracle de leur survie et de leurs récentes victoires, ils sont aujourd’hui secrètement saisis par le doute quant à leur avenir et leur pérennité, non sans raison. Ainsi, 100 ans après 1915, les Arméniens sont, plus que jamais, à la

croisée des chemins.

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LE VOYAGE AU YERKIR

« Armen Aroyan est voyagiste en Turquie depuis 1991, mais ce n’est pas un voyagiste ordinaire. Ce qu’il y organise en effet, ce ne sont pas des circuits touristiques pour vacanciers, mais la rencontre de groupes d’Arméniens avec le Yerkir (pays). Dans ces singuliers voyages qui tiennent de la chasse au trésor ou du rallye, le but des participants est de retrouver la maison de leurs grands-parents ou arrière-grands-parents, ou du moins des traces de ce qui était arménien avant 1915 dans l’ancien Empire ottoman devenu République de Turquie, en puisant leurs indices dans les récits de famille.

On l’aura compris, ce qu’offre Armen Aroyan à ces groupes d’Arméniens venus de partout, aussi bien des Etats-Unis que d’Europe, ce sont moins des trouvailles spécifiques, hélas assez rares, que leurs retrouvailles avec l’environnement d’origine, la possibilité de replacer le récit familial dans son décor, de fouler la terre que foulaient leurs aïeux, de respirer l’air qu’ils respiraient, de boire à l’eau qu’ils buvaient, et de regarder les paysages qu’ils regardaient. Bref, de ressentir la troublante et inédite impression d’un « chez nous » où ils seraient nés, où ils auraient grandi, et où ils auraient vécu, si 1915 n’avait pas eu lieu. »

Public visé

Tout public : curieux, voyageurs, chercheurs, étudiants, universitaires, hommes d’affaires…

Points forts

*Un ouvrage qui aborde l’Arménie sous un autre angle, celui du peuple, totalement méconnu *Une actualité forte avec l’anniversaire du génocide arménien en 2015 *Une enquête de terrain sur les acteurs qui font l’Arménie d’aujourd’hui et de demain *Une redécouverte de la culture et de la beauté de ce pays. *Une collection centrée sur la vie réelle des gens

Actualités et informations

*E-books simples et enrichis avec la participation de la fondation GoodPlanet (Yann Arthus-Bertrand) *Teasers par l’Ecole des Gobelins et nombreuses vidéos Youtube (chaine des Ateliers henry dougier) *Courts métrages de 3min disponibles sur le site internet et la chaine Youtube (début 2015)

*Exposition des couvertures-signatures, une création originale de Céline Boyer *En projet : une web-série sur la collection

Lignes de vie d’un peuple

Conçue par Henry Dougier (fondateur des Editions Autrement) au sein de sa nouvelle structure les ateliers henry dougier, cette collection « raconte » les peuples du monde entier, trop souvent invisibles.

Ce n’est ni un guide ni un récit de voyage, mais une grande enquête faite par un auteur qui se propose d’aller dans les coulisses d’un peuple et de partager ses émotions, ses valeurs, les passions qui l’animent, les personnes et les lieux qui l’incarnent.

La collection Lignes de vie d’un peuple c’est aussi une couverture originale qui mêle tracé cartographique du pays et empreinte unique de la main d’un ressortissant arménien.

TÉLÉCHARGER :  "Les Arméniens" - Présentation

http://ateliershenrydougier.com/livres/les-armeniens-100-ans-apres/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86651

Agenda - Vient de paraître - "Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs"Agenda - Vient de paraître - "Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs" -www.collectifvan.org - L'auteur Joseph Naayem, aumônier des prisonniers de guerre alliés en Turquie et Officier de l'Instruction publique, rassemble ici les témoignages de victimes et survivants des massacres perpétrés par les Turcs après la Première Guerre Mondiale. 

"Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs" 

L'auteur Joseph Naayem, aumônier des prisonniers de guerre alliés en Turquie et Officier de l'Instruction publique, rassemble ici les témoignages de victimes et survivants des massacres perpétrés par les Turcs après la Première Guerre Mondiale. 

Ceci dans le but de porter à la connaissance du public le génocide

Arménien et Assyro-Chaldéen et d'évoquer sa négation. 

Cet ouvrage, illustré par des photographies d'époque, constitue une base documentaire précieuse et unique de la situation des Chrétiens Assyro-Chaldéens en cette période. 

Les récits successifs se terminent avec pudeur sur le témoignage de l'auteur lui-même. 

Une lecture poignante et enrichissante. 

Prix : 20 euros (contact : [email protected]

Réédité par l'AACF qui remercie et salue le travail remarquable de M. Georges OCLIN (Bircan). 

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85740

Agenda - Parution : Le garçon qui rêvait le jour de Micheline Aharonian MarcomAgenda - Parution : Le garçon qui rêvait le jour de Micheline Aharonian Marcom - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution du roman de Micheline Aharonian Marcom "Le garçon qui rêvait le jour" aux Editions Métis Presses (8 avril 2014). Un train où s’entassent des orphelins arméniens débouche soudain de l’obscurité d’un tunnel sur les hauteurs lumineuses qui surplombent la mer. C’est le premier souvenir de Vahé Tcheubjian, qui quarante ans plus tard, dans la Beyrouth heureuse des années 60, se rappelle son arrivée au Liban.

Publié le 20 mai 2015

Le garçon qui rêvait le jour

Roman

Auteur(s): Micheline Aharonian Marcom Editeur : Métis Presses (8 avril 2014) Collection: Le métier à tisser ISBN: 978-2-94-0406-69-2 Date de publication: 10.04.2014 Nombre de pages: 224

24 CHF

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Description de l'ouvrage

Un train où s’entassent des orphelins arméniens débouche soudain de l’obscurité d’un tunnel sur les hauteurs lumineuses qui surplombent la mer. C’est le premier souvenir de Vahé Tcheubjian, qui quarante ans plus tard, dans la Beyrouth heureuse des années 60, se rappelle son arrivée au Liban. D’autres souvenirs remontent peu à peu : ceux de l’orphelinat, le Nid d’Oiseaux, soumis à la loi du plus fort, où les lambeaux du peuple assassiné apprennent bien vite à devenir à leur tour des tortionnaires.Commence alors la longue dérive hallucinée du anti-héros adulte, enfant du viol, le Turk dog sans racines qui erre entre fantasmes et traumatisme dans la ville prospère et insouciante du Levant. Animé par une écriture au lyrisme cruel, Le garçon qui rêvait le jour explore en une introspection puissante et sans limites les méandres d’un esprit en quête d’origine.

Traduit de l’anglais par Georges Festa.

Biographie de l'auteur

Micheline Aharonian Marcom est née en 1968 à Dhahran, en Arabie Saoudite, d'un père américain et d'une mère arméno-libanaise et a grandi à Los Angeles, passant, enfant, ses étés au Liban durant la guerre civile. Le garçon qui rêvait le jour, son deuxième roman, a reçu, en 2005, le Prix PEN/Etats-Unis de la meilleure fiction. Enseignant et traducteur, Georges Festa vit à Paris. Il a notamment codirigé avec Denis Donikian le colloque de Cerisy sur l'Arménie (2007) et publié une traduction des Mémoires de Peter Balakian, Le chien noir du destin, aux éditions MétisPresses en 2011.

http://www.metispresses.ch/shop/le-garcon-qui-revait-le-jour/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88649

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

EphéméridesLa rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

Revue de Presse des dépêches AFPLe Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTSVisitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines

organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences.

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http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1Utilisez au mieux le site du Collectif VAN

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques !

Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4

Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Tout sur VAN

Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1

Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538

Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1

Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9

Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1

Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir

Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.

Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.frEmail : [email protected] [email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01

Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions TV :

France2 :

Relations.france2

Participez

"On n'est pas couché"Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couchéParticipez au débat sur le Forum.

Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum.

Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.

Quelques émissions Radio :

Europe 1www.europe1.frSemaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTLwww.rtl.frEn semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre

10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.

France Interwww.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

Là-bas si j'y suisEn semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected].

RMCwww.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0