diversions aire urbaine decembre 2015-janvier 2016

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Aire Urbaine décembre 2015 janvier 2016 L’information gratuite de l’Aire Urbaine TAXI FABBRI #75 Belfort - Héricourt Montbéliard 65 000 exemplaires

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Page 1: Diversions Aire urbaine decembre 2015-janvier 2016

Aire Urbaine

Aire Urbaine décembre 2015janvier 2016

L’information gratuite de l’Aire UrbaineTAXI FABBRI

#75

Belfort - HéricourtMontbéliard 65 000 exemplaires

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Tarifs par soir : 10€ . 8€ moins de 12 ans . Pass pour les 3 soirs : 21€Infos et réservations : Office de tourisme de Morteau au 03 81 67 18 53 . www.morteau.org

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Diversions - Edition Aire UrbaineJournal d’information gratuit 1, rue de Vittel25000 Besançon03 81 87 40 05 - 06 34 12 01 [email protected] : SARL DiversionsRCS : 508 184 934Directeur de la publication : Boban Stanojevic03 81 87 40 05 / 06 34 12 01 [email protected]

Rédacteur en chef : Dominique [email protected]

Rédaction : Florian Antunes Pires, Martial Cavatz, Frédéric Dassonville, Dominique Demangeot, Manu Gilles, Laura Prenat, Johan Perrin, Paul Sobrin, Marc Vincent, Caroline Vo Minh

Comité de relecture : Dominique Demangeot, Caroline Vo Minh

Régie publicitaire : Noël Mourey - 06 01 09 21 32 - [email protected]

Dépôt légal : Décembre 2015© Diversions 2015Imprimé en EspagneISSN : en cours valeur : 1,15 euros offertDiversions est diffusé gratuitement sur l’Aire urbaine en points de dépôt et boîtes aux lettres à 65.000 exemplaires

Prochaine parution : Jeudi 21 janvier 2016

À RETENIR - 4

ARTISANAT - 4Odile Gillmann, artisan graveur

ÉVÉNEMENT - 5Le Mois Givré à Belfort

SPORTS - 6David Radeff, un champion d’exception9ème Courtois Héritournoi

SALON - 7Salon Habitat et Économies d’Énergie à l’Axone de Montbéliard

CULTURE - 8No(s) Révolution(s) au Granit de BelfortUn Vent de Hip-Hop sur MorteauUne équipe... follement Belgeà l’Arche de BethoncourtGuillaume Bellom à SeloncourtBarcella de retour au MolocoMomix, festival jeune public Exposition Le Retour de la conférence - Un tableau disparuau Musée Courbet d’Ornans

ÇA S’EST PASSÉ DANS L’AIRE URBAINE - 12Les ateliers de Viadanse, Centre

chorégraphique national à BelfortFoire aux Livres de BelfortLes Délices des PapillesRassemblement du Club 309au Musée de l’Aventure Peugeot

COMMERCES - 16Les produits de la ruche pour bien passer l’hiver 3 questions à... Center FormDenis Poirot, distributeur et installateur Internorm

AUTOMOBILE - 18Nocturne au Musée de l’Aventure Peugeot

BESANÇON - 18Regards sur la Vouivreà la Citadelle de Besançon

PERSPECTIVES - 20OnyXP - Construire son avenir professionnel... en jouant

LES VOYAGES DE MAX -21

CHRONIQUES CD/LIVRES - 22

SORTIES CINÉMA - 23

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culturessorties

actualitétourisme

Aire Urbaine

Aire Urbaine décembre 2015janvier 2016

diversions-magazine.com

#75

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Le Mois GivréDu 5 décembre au 3 janvier / BelfortAprès une première édition couronnée de succès en décembre dernier, le Mois Givré, mis en place par la Ville de Belfort, est reconduit cette année dans la Cité du Lion. Belfort accueillera durant un mois des animations de Noël. Un événement familial qui propose notamment de nouveaux lieux illuminés comme la Grande Fontaine par exemple, mais aussi trois sites de glisse Place Corbis, Place d’Armes et Marché des Vosges. Concerts, chalets de producteurs et d’artisans et bien d’autres rendez-vous vous attendent durant le Mois Givré. > Voir l’interview de Florence Besancenot, adjointe au commerce à la Ville de Belfort, p.5

Marché de Noël de MontbéliardDu 28 novembre au 24 décembre / MontbéliardAvec l’Écosse en invité d’honneur, Montbéliard accueille en décembre son fameux Marché de Noël. Les Lumières de Noël s’allumeront pour la 29ème fois. Des produits artisanaux et une riche gastronomie à découvrir au pied du temple Saint-Martin. Le Défilé de la Lumière, avec près de 150 enfants costumés et couronnés de bougies, se tiendra le samedi 12 décembre. www.lumieres-de-noel.fr

Couleurs d’ici - Salon des peintres locauxDu 5 au 13 décembre / HéricourtLes peintres d’Héricourt et des environs se réunissent une nouvelle fois au Musée Minal pour présenter leurs toiles. Plusieurs thématiques et styles à découvrir. Ouvert tous les jours de 14h à 18h - Vernissage vendredi 4 décembre à 18h

Soirée de la Saint-Sylvestre 31 décembre / Sainte-SuzanneOrganisée par l’association Les Orphelins de Pondichéry, la soirée propose un repas à 60 euros, et 16 euros pour les moins de 12 ans. Salle polyvalente de Sainte-Suzanne - Renseignements : Adonis Mathurin - 06 98 59 15 48 - [email protected]

C’est dans son atelier du 19, chemin des Bicquey à Besançon que Diversions est allé rencontrer Odile Gillmann. L’artisan d’art nous a parlé de son activité de graveur, un métier aujourd’hui très peu représenté en France, puisque l’on ne compte que sept graveurs seulement dans l’hexagone… dont deux en Franche-Comté.

Après avoir suivi les cours des Beaux-Arts à Besançon de 1972 à 1977, se spécialisant en gravure et graphisme auprès de Georges Oudot – à qui elle rachètera tout son matériel -, Odile a pratiqué durant 26 ans la peinture sur soie. C’est en 2006 qu’elle installe son atelier et démarre une activité de graveur.

Odile trouve son inspiration dans l’architecture, et a toujours sous la main son carnet de croquis lorsqu’elle voyage. « Je dessine toutes mes architectures de façon figurative pour avoir le plus de détails possibles ». De retour dans son atelier,

elle retravaille ces croquis pour y apporter également une dimension abstraite. Odile aime dans le métier de graveur la finesse, le travail de la plaque de cuivre et l’encrage. Plusieurs impressions sont effectuées pour une gravure, près de 25 tirages « mais ce sont chaque fois des tirages différents : on encre plus ou moins ».

Comme souvent en matière d’artisanat, la gravure requiert de la patience. Une plaque de 20 centimètres sur 30 demande ainsi à Odile près de 25 heures de travail, pour la partie gravure. Il y a ensuite toute la partie technique comme l’aquatinte, « une pulvérisation de colophane qui se dépose sur la plaque préalablement passée au vernis, un peu comme des pochoirs : on cache certaines parties, puis on brûle cette

colophane à la plaque avec un petit réchaud, avant de passer dans l’acide. Cela prend au minimum quinze jours ».

Parallèlement aux commandes que l’on peut lui passer, Odile expose principalement dans des galeries. « Le métier de graveur a vraiment besoin de jeunes car c’est un métier qui se perd », s’inquiète-t-elle. Les manifestations de promotion comme récemment la biennale des artisans d’art au salon Talents & Saveurs à Micropolis, sont donc les bienvenues !

- Dominique Demangeot -

Odile Gillmann, graveur, 19 Chemin des Bicquey à Besançonwww.amagalerie.com

Artisanat Odile Gillmann

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Retrouvez les artisans

PORTRAITS D’ARTISANS

En partenariat avec

diversions-magazine.com

ET SAVOIR-FAIREen articles et vidéos

d’art chaque mois dans Diversions

Retrouvez un agenda complet des événements sur l’Aire urbaine et au-delà sur le site de Diversions : www.diversions-magazine.com

À retenir en décembre/janvier !

Votre contact sur l’Aire urbaine

Noël Mourey : 06 01 09 21 32

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Création vidéo

témoignages - collectivités - culture films d’entreprise - associations événementiel

www.25imagesseconde.fr

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5Mensuel d’information de l’Aire urbaine

Adjointe au Maire chargée du commerce, Florence Besancenot a répondu aux questions de Diversions au sujet de la deuxième édition du Mois Givré, qui se tient du 5 décembre au 3 janvier en trois lieux de la Cité du Lion, sur la place Corbis, la place d’Armes et le Marché des Vosges.

« C’est un travail d’équipe avec mes services, et aussi avec mes collègues Marion Vallet, adjointe au Maire chargée des fêtes et cérémonies et Delphine Mentré, adjointe chargée des partenariats », explique Florence Besancenot, qui souhaitait mettre en place une manifestation occasionnant davantage de retombées que le Grand Soir imaginé par l’ancienne municipalité. Le Mois Givré fait référence à Belfort en tant que ville de glisse. « Il y a la patinoire, un équipement communautaire qui marche bien, et surtout on a régulièrement des champions régionaux, nationaux, toutes disciplines confondues. Nous avons même eu des champions du monde ! ».

L’objectif est donc pour la municipalité de renouveler le succès de l’an dernier, le Mois Givré ayant engendré de réelles retombées économiques. La première édition avait attiré 50 000 personnes sur la piste de luge de l’avenue Jean Jaurès, 11 000 à la patinoire de la place Corbis, tandis que la piste de ski de la place d’Armes avait séduit 6 000 personnes. « L’avenue Jean Jaurès était selon moi délaissée pendant des années ». Sur 2,8 km, 146 commerces sont en activité, comme le souligne l’adjointe. « J’ai envie que ces commerces vivent ». La piste de luge reste sur le Marché des Vosges avec quelques améliorations, une piste supplémentaire et

une piste de snowtubing. « La surface de glisse a été multipliée par deux ».

La patinoire de 450 m² de la place Corbis accueille désormais un grand balcon afin que les spectateurs puissent se tenir debout. « On a ajouté 300 places assises de gradins pour le mois entier. Les gens venant avec des enfants pourront s’asseoir pour les regarder patiner ». La grande nouveauté de la place Corbis, c’est la Taverne de Givrou, l’ours mascotte du Mois Givré belfortain. On pourra s’y restaurer, dans un intérieur chaleureux aux allures de chalet de montagne. « Il y

aura une partie dédiée aux enfants avec des poufs, des coussins avec des livres prêtés par la bibliothèque sur le thème de Noël ». On retrouvera aussi la sympathique équipe de l’Office de Tourisme qui se délocalisera sur la place Corbis.

Sur la place d’Armes, une autre nouveauté, le Village des P’tits Givrés, un jardin des neiges avec des igloos, des jeux éducatifs, qui fera la joie des plus jeunes. Une piste de karting sur glace sera aussi installée, ainsi qu’un petit train qui effectuera un circuit sur la place d’Armes. Et n’oublions pas l’incontournable

chalet du Père-Noël !

« Pour les animations, nous avons fait le choix d’en proposer tous les week-ends », explique Florence Besancenot. Le 5 décembre, parallèlement à l’inauguration des trois lieux, des sopranos seront présentes, ainsi que la chanteuse de Starmania, Fabienne Thibeault pour deux chansons. D’autres animations seront également proposées durant la semaine. « Nous avons aussi des animations de rue sur le Marché des Vosges, la place d’Armes, le Pont Corbis et à l’entrée du Faubourg de France, des produits locaux, gastronomiques… ». La Chambre de métiers et de l’artisanat proposera quant à elle des démonstrations dans la Taverne de Givrou.

Le 12 décembre, Brian Joubert reviendra sur la patinoire de la place Corbis et laissera la place, le samedi suivant, à Philippe Candeloro et quatorze autres patineurs. Le dernier samedi, 26 décembre, les parkings seront gratuits comme l’année dernière, et le dimanche 27 décembre, l’Odyssée du Cirque donnera un spectacle sur le parvis de l’Hôtel de Ville. « Des spectacles de qualité pour amener les gens dans nos rues et offrir des beaux moments en famille. Je rappelle que ces spectacles sont tous entièrement gratuits », ne manque pas de préciser l’adjointe au commerce.

Le Mois Givré, Belfort, du 5 décembre au 3 janvierwww.belfort-officiel.com/moisgivre

Événement Le Mois Givré à Belfort, deuxième édition

Florence Besancenot, adjointe au commerce de la Ville de Belfort

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6Mensuel d’information de l’Aire urbaine

Les talents de l’Aire urbaine David Radeff, un champion d’exceptionDiversions a rencontré le champion David Radeff. Ce dernier s’est livré en toute sincérité et a évoqué sa carrière sportive haute en couleur, une carrière qui se poursuit encore aujourd’hui. La particularité de David est de maîtriser de nombreux sports de combat. Boxe française, anglaise, thaïlandaise, kick-boxing, rien ne lui résiste. Découvrez ce sportif de l’Aire urbaine au palmarès impressionnant.

Derrière cet athlète belfortain de haut niveau d’1,80 m pour 90 kg, pratiquant une des disciplines les plus exigeantes, le kick-boxing, se cache un personnage très avenant, doté d’une riche expérience sportive qui lui confère aussi une certaine philosophie. Le palmarès de David ferait rêver plus d’un sportif. Cet athlète multidisciplinaire a débuté son parcours à l’âge de huit ans en pratiquant divers arts martiaux comme le judo, le karaté ou encore la lutte. Sa passion le conduira ensuite à la pratique de la savate (boxe française) en tant qu’amateur. Il atteindra alors la finale du championnat de France.

Par la suite, David Radeff s’oriente vers le kick-boxing en intégrant l’équipe de France, finaliste aux championnats internationaux amateurs Europe (Dublin) et monde (Bâle et Orlando). C’est toujours en kick-boxing que David accède alors au statut de professionnel à l’âge de 26 ans. Le succès est au rendez-vous. Entre 2006 et 2008 il se classe trois fois champion de France, mais également d’Italie et d’Allemagne.

Parallèlement, David remporte en 2007 le championnat de France de boxe thaï. En 2009, il est couronné champion d’Europe en kick-boxing au Pays de Galles à Swansea. Le succès perdure en 2010 lorsque David devient champion du monde de kick-boxing en Russie à Blagovechtchensk. Entre 2010 et 2015 il a été cinq fois finaliste mondial en Allemagne, Russie, États-Unis, en kick-boxing et boxe thaï. En 2009, après avoir gravi tous les échelons, il devient professionnel de boxe anglaise et remporte en 2013 le championnat intercontinental.

Chaque combat : un dépassement de soiDavid Radeff s’impose une discipline de vie et d’entraînement très stricte, nécessitant trois à cinq heures de travail quotidien, ainsi qu’une hygiène alimentaire adaptée, indispensable au maintien de sa condition physique. Des menus équilibrés qui peuvent contenir jusqu’à 5000 calories par jour en période intense de préparation physique

d’avant combat ! Et comme le précise David Radeff, « il n’existe pas de potion magique »...

La passion des sports de combat, à laquelle David Radeff consacre tout son temps et toute son énergie, l’anime donc depuis le plus jeune âge. Et comme David aime à le rappeler, « cette pratique sportive nécessite à chaque combat un dépassement de soi ». David a eu l’opportunité de réaliser un de ses rêves en combattant dans l’arêne mythique du Tokyo Dome au Japon. Il s’est récemment qualifié pour le Glory 24, la plus prestigieuse organisation de kick-boxing au monde, qui se tenait à Denver aux USA.

Il est actuellement en préparation intensive en vue de la prochaine grosse échéance, à savoir convoiter le titre de champion de France de boxe anglaise, un combat qui se déroulera le 12 décembre à Strasbourg à la Rotonde, encadré par son coach André Panza. Aujourd’hui âgé de 34 ans, encore en phase de progression et éprouvant toujours autant de plaisir à combattre, David souhaite poursuivre sa carrière professionnelle de haut niveau durant plusieurs années. Motivé par la volonté de transmettre, il exerce également en tant que professeur de kick-boxing au Team Radeff à l’AVO de Valdoie.

- Noël Mourey/Dominique Demangeot -

Héricourt 9ème Courtois Héritournoi La neuvième édition du tournoi de badminton d’Héricourt, baptisée “Courtois Héritournoi”, se déroulera le week-end des 16 et 17 janvier prochains, à la Halle Marcel Cerdan et au CSIAG – Centre Sportif Intercommunal A.Girard -. Les joueurs pourront notamment fouler le tout nouveau sol - installé l’été dernier - de la Halle Cerdan, un revêtement, « Taraflex Performance » bien plus agréable pour les joueurs.

C’est de toute la France que les manieurs de raquette se déplacent pour prendre part au Courtois Héritournoi. Organisée par Vincent Cœurdassier, président de la Fédération de Badminton pour la Haute-Saône et le Territoire de Belfort, et l’équipe “Organisation manifestations” de la section Badminton à l’Amicale Laïque d’Héricourt, la compétition est ouverte à tous les joueurs licenciés FFBad. « Le samedi à partir de 8h jusqu’à 21h se joueront les Simples et les Doubles », explique Vincent Cœurdassier, « et le dimanche toujours à partir de 8h les Mixtes et les phases finales aux environs de 13h ».

L’an dernier, le tournoi a comptabilisé 251 inscriptions, un record pour la manifestation qui a même dû refuser des joueurs, faute de place ! Il faut dire que le badminton est en plein développement en France. La discipline se porte bien, « avec une croissance de ses licenciés approchant les 10% chaque année », nous confiait Vincent Cœurdassier en janvier dernier. « C’est le premier sport UNSS, il y a 110 000 licenciés qui pratiquent la compétition, et environ 80 000 licenciés qui eux ne font que du loisir ».

La Fédération se décline par Ligues (Régions) puis en Comités départementaux.

Les joueurs de Haute-Saône sont bien sûr toujours très présents lors du Courtois Héritournoi, et les onze clubs du département - Belfort inclus, rattaché au Codep de Haute-Saône -, prennent part à la compétition. Les joueurs héricourtois sont également dignement représentés, et participent en outre à la bonne organisation de l’événement, assurant l’accueil, la tenue des tables de marque, la buvette... L’an dernier, on a pu répertorier quelques beaux résultats

pour le club héricourtois, à l’image de la victoire de Virginie et Cédric Mann - Dmx D2D3 -. « Virginie Mann avait signé à nouveau une belle victoire en DD D4NC associée pour la première fois à une ancienne de l’ALH, Carole Valenza de l’ASPTT Besançon », ajoute Vincent Cœurdassier. « La finale du SH D2 était quant à elle 100% Héricourtoise, où Antoine Masson s’était imposé devant Jeoffrey Jud ».

Le tournoi sera une fois encore organisé dans deux lieux, le CSIAG ainsi que le complexe Marcel Cerdan. « Nous disposons désormais

d’un nouveau sol et sept terrains. Et nous sommes passés également à sept terrains au CSIAG », souligne Vincent Cœurdassier. « Toutes ces améliorations vont nous permettre d’accueillir dans d’excellentes conditions les joueurs pour les futures manifestations de badminton. On peut largement remercier la Ville d’Héricourt et la Communauté de communes du Pays d’Héricourt pour leur soutien dans ces projets de rénovation ». Compte tenu du nombre important de joueurs, la compétition ne pourrait pas avoir lieu dans une seule enceinte. « L’intérêt pour notre tournoi nous amène beaucoup d’inscriptions, et du coup l’utilisation des deux salles est devenue indispensable pour pouvoir proposer un tournoi de qualité ».

- Dominique Demangeot -

9ème Courtois Héritournoi, Héricourt, Halle Marcel Cerdan et CSIAG, 16 et 17 janvierEntrée gratuite, buvette et petite restauration prévues

Retrouvez le Courtois Héritournoi

de l’an dernier en vidéo

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Retrouvez les exposants du salon Habitat et Économies d’énergie en articles et en vidéos sur le site du journal Diversions et les réseaux sociaux.

En prévision du salon, à partir de décembre 2015, mais aussi sur place à l’Axone du 29 janvier au 1er février prochains

www.diversions-magazine.com

7Mensuel d’information de l’Aire urbaine

Montbéliard Salon Habitat et Économies d’ÉnergieLe salon Habitat et Économies d’énergie change de lieu cette année. Suite à la destruction de l’Arcopolis Parc de Voujeaucourt après un incendie en avril dernier, le rendez-vous phare de l’habitat sur l’Aire urbaine a choisi l’Axone de Montbéliard pour sa septième édition. Les professionnels de la maison vous y attendent du 29 janvier au 1er février 2016.

En un seul lieu, le salon propose de rencontrer de nombreux professionnels en lien avec le bâtiment et l’habitat de manière générale. Du chauffage à la climatisation, de l’isolation au traitement de l’eau, c’est l’ensemble des produits et services en lien avec un habitat plus sain et plus économe qui seront proposés à l’Axone de Montbéliard. Et avant toute chose, c’est de conseil qu’a besoin le public, pour s’y retrouver dans la multitude d’offres qui se présentent à lui !

Diversions a rencontré David Boileau, directeur de l’Espace Info Énergie, présent au salon et dont le rôle est d’apporter une information objective sur les économies d’énergie... sous toutes leurs formes !

Rencontre avec David Boileau, de l’Espace Info Énergie de l’Aire urbaine

Pouvez-vous nous présenter l’Espace Info Énergie en quelques mots ?L’Espace Info Énergie est un lieu où le grand public peut avoir des informations, des conseils neutres, objectifs et gratuits sur son

projet de maîtrise de l’énergie ou d’énergie renouvelable pour l’habitat.

À quelle occasion le public fait-il appel à vous ? En général les personnes viennent en amont de leur projet, pour avoir des informations et des conseils, avant d’aller consulter des entreprises ou des bureaux d’étude. Cela leur permet d’avoir un peu plus d’informations pour mieux consulter, ou ne pas se faire avoir dans certains cas par des professionnels qui ne sont pas sérieux !

Que mettez-vous en avant généralement sur les salons ? La rénovation basse consommation. C’est en effet l’un des objectifs régionaux de baisser la consommation d’énergie des bâtiments. L’objectif national est aussi de rénover près de 500 000 logements en France à l’horizon 2017. Nous sommes encore loin des objectifs, mais l’Espace Info Énergie est la cheville

ouvrière de la région, de l’ADEME pour accompagner les particuliers, et les conseiller afin qu’ils puissent atteindre le niveau basse consommation pour leur rénovation.

Constate-t-on une prise de conscience ces dernières années, en matière d’économies d’énergie ?Sur l’isolation des logements, les particuliers sont sensibilisés à ces questions-là. On voit que le niveau de connaissance est beaucoup plus important qu’avant. L’isolation reste une demande prioritaire, et notamment le financement de ces projets d’isolation, de ventilation pour le logement. Avant on était plus sur des énergies renouvelables et maintenant un petit peu plus sur comment maîtriser sa consommation d’énergie par l’isolation, une ventilation performante, etc. Il y a des questions, il y a des solutions et en

fonction de la situation des ménages, de leur revenu, de leur projet, on va essayer de voir les financements possibles et les aides possibles. C’est cela qui va permettre le passage à l’acte.

- Sébastien Marais -

Salon Habitat et Économies d’énergie, L’Axone, Montbéliard, du 29 janvier au 1er février - Du vendredi au dimanche de 10h à 19h - Le lundi de 10h à 18hEntrée : 3 € - Entrée gratuite les vendredi 29 janvier et lundi 1er février toute la journée. Et tous les jours pour les moins de 16 ans.www.citevents-evenements.com

By EnRJ vous conseilleLe conseil, c’est la vocation première de cette jeune entreprise basée sur Belfort. Pas toujours évident de s’y retrouver dans une large offre de produits et de services en lien avec les énergies renouvelables. By EnRJ sera présent au salon Habitat et Économies d’énergie pour vous apporter son expertise.

Qu’il s’agisse d’un projet de construction ou de rénovation, les questions ne manquent généralement pas avant de faire appel à des professionnels. By EnRJ met à la disposition de sa clientèle des conseillers techniques pour un accompagnement à domicile. « Nous allons étudier avec vous vos besoins et vos attentes, pour vous et toute votre famille », explique Jonathan Bully. « L’objectif est d’apporter un service clé en main à nos clients sur leurs installations et surtout sur leur projet ».

La société By EnRJ a été créée en 2014 suite à l’évolution du marché du chauffage. « Notre équipe de techniciens est reconnue garante de l’environnement, c’est-à-dire RGE, mais aussi Qualibois et Qualigaz pour tout ce qui est en rapport avec les installations », précise Jonathan Bully, « ce qui nous permet de pouvoir accompagner au mieux les gens dans leur projet au niveau des aides mais également au niveau qualité du travail qui va être effectué chez eux ».

By EnRJ évoque notamment, en matière de chauffage et d’énergie renouvelable, les chaudières à granulés. Leur fournisseur de chaudières est le numéro 1 sur le marché européen. ÖkoFEN propose différents modèles de chaudières à granulés, à l’image de la chaudière Pellematic Smart, qui possède un ballon de 600 litres intégré, et de la dernière génération, la chaudière Pellematic Condense qui permet d’avoir un

rendement de 107%. « Elle a aujourd’hui la place numéro 1 sur le marché des chaudières à granulés en terme de rendement ». Sur cette chaudière, deux tuyaux d’arrivée de granulés convergent directement sur le contenant du silo, à savoir les moteurs d’aspiration. « Le silo peut contenir jusqu’à 3 tonnes mais on peut également avoir des silos beaucoup plus adaptés aux petits volumes, avec un chargement manuel de 450 kilos pour le plus petit silo ».

À noter que les chaudières sont toutes compatibles avec des systèmes de panneau solaire, « que l’on peut intégrer pour tout ce qui est production d’eau chaude, mais également tout ce qui est production d’eau chaude pour le chauffage ». Citons encore Easy Pell pour des budgets plus limités, « tout en permettant de pouvoir bénéficier de la technologie de pointe d’ÖkoFEN ».

www.byenrj.fr

Jonathan Bully et Abelia Periot de la société By EnRJ

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8Mensuel d’information de l’Aire urbaine

Belfort No(s) Révolution(s) au GranitAnne Monfort est de retour au Granit de Belfort à l’occasion d’une nouvelle création, au sein de laquelle le concept de révolution est évoqué. Non pas seulement une réflexion sur notre Révolution française, mais la capacité que chacun de nous aurait à faire avancer le monde.

La metteur en scène s’est entourée d’acteurs venus d’horizons multiples, de cultures diverses pour que chacun nous parle de sa révolution. La pièce s’est véritablement construite avec eux. « Une parole réflexive, un non-jeu », explique Anne, « où chaque acteur travaille de façon documentaire, à partir de sa personnalité, pour entrer brusquement dans une fiction ». France, Allemagne, Portugal ont connu leurs révolutions, leurs drames, leurs tournants dans l’histoire. La compagnie Day-For-Night est allée puiser dans différentes époques pour porter sur le plateau de la Coopérative, à la Scène nationale de Belfort, son idée de ce que représente aujourd’hui le concept de révolution. C’est à l’aune de ce que nous a appris l’histoire que la pièce s’est construite, de discours, entre autres matériaux historiques, transposés en regard de notre époque actuelle. L’histoire confrontée avec « une parole d’ici et maintenant ».

L’histoire et ses leçons, un héritage pour ne plus reproduire, on l’espère, les erreurs du passé. Des révolutions, lointaines ou récentes, inattendues ou accompagnées de toute une mythologie, tout un imaginaire, qui ont été mises à contribution pour la conception de cette nouvelle création au Granit. « On

reconnaîtra, comme des flashs subliminaux, Marat assassiné, une femme au drapeau, des bras qui passent au-dessus d’un mur, les images des oeillets… », souligne Anne Monfort. « ‘‘Notre’’ révolution imaginaire se construit à partir d’anecdotes venues de divers lieux et différentes époques ».

Deux auteurs ont également participé à la création de No(s) Révolution(s), l’Allemande Ulrike Syha et le Portugais Mickael de Oliveira. « Il m’a semblé important de convoquer deux auteurs pour garder la dimension du désaccord, de la discussion, du pro et contra ». La création nous invite donc aussi à apprécier des points de vue différents, quitte à ce que ces derniers comportent parfois des éléments difficilement traduisibles, en

particulier en matière de concepts politiques. Notons que la pièce sera donnée en France, en Allemagne et au Portugal, dans trois versions légèrement différentes, où les trois langues s’entendent et se répondent sur le plateau. C’est d’ailleurs au Portugal qu’a été créée la pièce le 19 novembre dernier. Après Belfort et Forbach, No(s) Révolution(s) partiront semer leurs graines en Allemagne courant janvier, avant de reprendre la tournée française.

La pièce nous interroge aussi sur le surgissement de la violence. Cette dernière est-elle inévitable lors d’une révolution ? « La révolution est-elle forcément une déception? Que diront les générations futures ? Actuelles? », questionne également Anne Monfort. Au printemps 2014, cette dernière a dirigé un stage avec de jeunes Allemands et de jeunes Français sur la question de l’indignation, s’inspirant notamment du fameux ouvrage Indignez-vous de Stéphane Hessel. Le travail préparatoire de recherche a bien sûr été essentiel, d’autant que la problématique s’est heurtée aussi aux différences de cultures. « Certains concepts politiques, liés à l’histoire nationale, s’avèrent impossibles à transposer », dit encore Anne Monfort. « Cette dimension « intraduisible » et le processus de la traduction lui-même y deviennent aussi matière de plateau ».

- Dominique Demangeot -

No(s) Révolution(s), Le Granit (salle de la Coopérative), Belfort, du 5 au 8 janvier www.legranit.org

Morteau Un vent de hip-hop sur MorteauDéjà la douzième édition du festival Un Vent de Hip-Hop sur Morteau, qui soufflera sur la ville en janvier prochain. Plusieurs rendez-vous pour découvrir un domaine artistique bien défini, la danse hip-hop, aux esthétiques pourtant très variées, comme le démontreront les trois compagnies conviées cette saison.

C’est le 14 janvier que sera inauguré le festival avec la venue de la compagnie Anothaï. Ici le hip-hop se mêle à la culture japonaise, dans ce spectacle, Ô, dans lequel l’eau est un élément central. Une fine pellicule liquide recouvre en effet le sol, et les danseurs de composer avec cette eau qui ondule ou virevolte selon les mouvements. C’est bien la relation entre les corps et cet environnement liquide qui est au cœur de Ô, ainsi que la culture japonaise que l’on perçoit à travers la musique mais aussi un grand tambour originaire de l’île de Sado. Le trio de danseurs évolue au son d’une musique et d’une voix envoûtantes, trois danseurs à la merci de la mer, élément à la fois poétique et imprévisible, qui peut être source de vie ou de chaos.

Le lendemain 15 janvier, le festival proposera une « conférence dansée », Hip-hop(s) or not... ?, par la compagnie Daruma originaire de Clermont-Ferrand. Conférence, mais aussi vraie pièce chorégraphique pour mettre à mal quelques idées reçues sur le hip-hop et la danse en particulier. L’histoire de la culture hip-hop, et toute sa richesse, est évoquée ici.

Le samedi 16 janvier, c’est la compagnie Pyramid qui clôturera cette nouvelle édition du festival avec Ballet Bar. La troupe rend hommage ici à la musique, « notre échappatoire dans ce vacarme ambiant. Tantôt douce, tantôt brute, harmonieuse ou saccadée ». La musique, indispensable aux danseurs, leur élément premier, que Pyramid

évoque dans un décor rappelant les clubs de jazz new yorkais. La danse hip-hop côtoie ici le mime, le théâtre d’objets et le cirque. L’humour n’est pas non plus absent de la pièce. Après les thèmes de la manipulation génétique, des rapports israélo-palestiniens, et nos sociétés modernes, la compagnie investit un nouveau champ de recherche avec la musique. Une musique qui va puiser ses racines dans le hip-hop mais aussi le charleston, le tango, l’électro…

- Marc Vincent -

Un Vent de Hip-Hop sur Morteau, Théâtre de Morteau, du 14 au 16 janvierwww.morteau.org

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Ballet Bar, par la cie Pyramid. À gauche, Ô par la cie Anothaï

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Retrouvez l’actualité du spectacle vivant

en vidéo chaque mois avec Diversions

Suivi des créations,interviews, bandes annonces...

diversions-magazine.com

Diversions est partenaire des 2 Scènes à Besançon, du Granit de Belfort, de MA scène

nationale dans le Pays de Montbéliard, du Théâtre Dijon Bourgogne, de l’Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, du Théâtre de Marionnettes de Belfort, de la Comédie de l’Est de Colmar., de

l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté...

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9Mensuel d’information de l’Aire urbaine

Classique Guillaume Bellom à SeloncourtLe lauréat du premier prix du 25ème Concours international de piano en mars dernier à Épinal, Guillaume Bellom, est l’invité de l’association Le Salon de Musique à l’occasion d’un concert le 31 janvier prochain à Seloncourt.

Cet ancien élève du Conservatoire régional de Besançon, qui a suivi - c’est assez rare pour le noter - un double cursus piano et violon, a remporté à l’issue de ses études trois prix en piano, violon et musique de chambre. Il a été ensuite admis à l’unanimité au Conservatoire National de Paris, tour à tour pour le piano et le violon.

De Claude Debussy, Guillaume Bellom a choisi la pièce Estampes, recueil de trois œuvres, depuis les cultures javanaise et balinaise de Pagodes jusqu’aux couleurs ibériques de La soirée dans Grenade, en passant par Jardins sous la pluie où Debussy revenait à une musique plus classique et française. À écouter également au soir du 31 janvier, une création de Thierry Escaich, que le musicien interprètera le lendemain lors d’un concours international. Le public du Salon de Musique pourra donc écouter cette pièce en exclusivité... mondiale ! L’occasion aussi de rappeler que le répertoire du Salon de Musique mêle les références classiques mais aussi les compositions contemporaines. Guillaume Bellom interprètera également au Centre Cyprien Foresti une pièce de l’un de ses compositeurs de prédilection, Schubert. Il a en effet enregistré à quatre mains un album reprenant des œuvres de Schubert en compagnie d’Ismaël Margain, un pianiste de sa génération. De Schubert, Guillaume interprètera à Seloncourt la Sonate D.894 en sol majeur.

- Dominique Demangeot -

Saison du Salon de Musique : Guillaume Bellom, Centre Culturel Cyprien Foresti, 31 janvier à 17h - www.lsdmusique.com

MA scène nationale Une équipe... follement Belge à l’Arche de BethoncourtLoïc Faure fait partie de ces artistes qui ont lié des relations durables avec la scène nationale du Pays de Montbéliard. On a pu le rencontrer dernièrement lors des Green Days 2015. À l’invitation de MA scène nationale, l’acrobate revient dans le Pays de Montbéliard, à l’Arche cette fois pour orchestrer un spectacle unique, une création originale autour des arts du cirque à voir le 23 janvier à Bethoncourt.

Voilà onze ans que Loïc Faure, artiste français, redoutable manieur de balles et acrobate, vit en Belgique. Avec Follement Belge !, il nous propose un spectacle inspiré du cabaret, réunissant autour de lui une dizaine d’artistes venus de Belgique. Sa première venue à Montbéliard date de 2012. « À l’époque j’étais venu avec la troupe Feria Musica. C’est à ce moment que j’ai rencontré Yannick Marzin ». Le directeur de MA recontacte alors Loïc et lui propose de créer un spectacle solo aux Bains Douches, que l’on a pu découvrir lors de la saison dernière à Montbéliard. « Yannick m’a beaucoup aidé dans le développement de projets. Il m’a aussi offert une « green card » lors des Green Days en mai dernier ».

Pour Follement Belge !, Loïc a choisi la salle de l’Arche à Bethoncourt, un lieu dans lequel il n’avait encore jamais joué. Mais le maître d’œuvre de cette nouvelle production de MA avait des besoins bien spécifiques ! Si le spectacle est encore en gestation, Loïc a déjà une idée bien arrêtée : l’artiste souhaite « retourner le théâtre ». Comprenez ici que Loïc et ses compagnons de scène ont bien

l’intention de bousculer quelque peu les règles du spectacle, et il se pourrait bien que certaines scénettes se déroulent hors les planches... L’objectif est finalement de mettre à profit toutes « les ressources acrobatiques » de l’Arche. Il fallait à Loïc de grands escaliers, une petite salle par laquelle faire passer le public... Mais nous ne vous en dirons pas plus. Un parcours va être défini durant les quelques jours de résidence précédant le spectacle. « C’est difficile de réunir toute l’équipe, car chacun joue dans des compagnies différentes », explique Loïc, « mais on a vraiment envie d’être ensemble pendant une petite semaine ».

Parmi la joyeuse troupe qu’a réunie Loïc, on trouvera donc des artistes circassiens pratiquant mât chinois, jonglage décalé, équilibre, monocycle, roue cyr... Trois musiciens seront également de la partie, deux de Bruxelles et un de Liège. « Ce dernier vient du jazz, du klezmer et a une formation classique ». La soirée sera présentée par un « Monsieur Loyal » de 2 mètres 07... L’appellation « plus grand présentateur belge du monde » n’est donc pas exagérée. « Il vient du cirque, a fait du cinéma, du théâtre, et a été chauffeur de salle », précise Loïc au sujet de ce drôle de maître de cérémonie à découvrir le 23 janvier.

Les quelques jours de résidence à l’Arche de Bethoncourt vont permettre de travailler les transitions, le montage des différents agrès, car chaque artiste viendra avec son numéro en poche, même si une part non négligeable d’improvisation est également annoncée par Loïc Faure. « J’ai choisi l’équipe pour son énergie, sa capacité à improviser ». Le jongleur acrobate a déjà hâte de se retrouver à Bethoncourt pour apporter sur le Pays de Montbéliard « un grand moment de petite folie belge », comme il l’annonce lui-même.

- Dominique Demangeot -

Jongloïc - Follement Belge !, L’Arche, Bethoncourt, 23 janvier à 20hwww.mascenenationale.com

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Loïc Faure lors des Green Days 2015 en mai dernier

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‘‘ C’est difficile de réunir toute l’équipe, car chacun joue dans des compagnies différentes, mais on a vraiment envie d’être ensemble pendant une petite semaine’’ Loïc Faure

Guillaume Bellom interprètera également une pièce de l’un de ses compositeurs de prédilection, Schubert

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10Mensuel d’information de l’Aire urbaine

Le festival international jeune public, porté par le CREA de Kingersheim, fête cette année ses 25 ans. 25 années dédiées à la promotion de compagnies dont les créations se tournent en particulier vers le jeune public, même si le directeur de la manifestation, Philippe Schlienger, aime à dire que certains spectacles peuvent être vus également par les adultes. Cette nouvelle fournée de spectacles s’adresse à des publics et des âges divers, de la petite enfance jusqu’à l’adolescence, traitant de thématiques multiples.

Les sujets traités lors du festival Momix s’adaptent en effet aux différents âges de la vie, pour tenter de répondre aux questions que l’on peut se poser selon que l’on a 5 ans, 10 ans ou plus. Ainsi Le trait d’union de la compagnie Trou de Ver asbl, nous présente l’errance affective d’un adolescent coupé de ses semblables, et trouve son seul refuge dans la nourriture.

Momix nous rappelle aussi que les esthétiques du spectacle jeune public sont en constante évolution, comme l’illustrent le travail de Sati et les aventures de son personnage fétiche, Rick le Cube, des épopées à la croisée de la musique, du ciné-concert, de l’animation, du bruitage et de la vidéo.

Entre actualité du quotidien - l’évolution urbaine traitée par Les Ombres Portées dans Les Somnambules – et plongées dans des mondes merveilleux – Lorelei(s) des enchantements par l’Escabelle qui nous transporte dans les abymes féériques du Rhin -, Momix varie les sujets mais aussi les

disciplines. Marionnettes, musique, théâtre d’objets, vidéo, nouvelles technologies... Les champs artistiques sont perméables les uns aux autres et c’est tant mieux !

D’autant que les compagnies traitent aussi parfois, à travers leurs créations, de thématiques en lien avec une actualité pour le moins brûlante. Ainsi nul doute que La mer en pointillés, par le Bouffou Théâtre, résonnera cette année de manière particulière, évoquant le périple d’un sans- papier souhaitant voir la mer… mais que l’on reconduit cependant à la frontière.

Le cinéma s’invite parfois dans les créations comme avec La nuit des morts vivants du collectif Zéro Zéro Club. Un ciné-concert qui convie la musique électronique mais aussi… les cris du public !

Momix, c’est en outre une certaine idée de l’itinérance ! Loin de se limiter au périmètre de Kingersheim, le festival s’en va porter les spectacles dans tout le Haut-Rhin, à Huningue, Kembs, Mulhouse, Colmar entre autres lieux. Certaines créations font de plus l’objet d’un soutien du festival à l’occasion de résidences. Ce fut notamment le cas cette année avec l’Escabelle pour son spectacle Loreleï(s) des enchantements dont nous parlions plus haut.

Momix, ce seront aussi des soirées cabaret organisées aux Sheds avec la complicité de deux compagnies, le Bouffou Théâtre et Flash Marionnettes, respectivement les 30 janvier et 5/6 février prochains. Trois expositions présenteront en outre les livres pour enfants de Kitty Crowther - qui illustre par ailleurs l’affiche 2016 de Momix -, l’artiste Ferni et enfin le duo d’illustrateurs Icinori.

- Paul Sobrin -

25ème Festival international jeune public Momix, du 28 janvier au 7 février 2016À Kingersheim et ailleurs dans le Haut-Rhin - www.momix.org

Dans le Haut-Rhin Momix, festival jeune public

Le Moloco Barcella de retour dans l’Aire urbaineEntre le Pays de Montbéliard et Barcella, c’est quasiment une histoire d’amour. Beaucoup de souviennent encore de la création que le chanteur originaire de Reims avait concoctée en 2010, alors que la salle du Moloco était encore en préfiguration. Depuis Barcella est revenu dans le Pays de Montbéliard pour l’inauguration du Moloco ainsi que récemment, en janvier dernier, à l’occasion d’une soirée au profit des Restos du Coeur. On le retrouvera le 26 janvier à 18h30 pour son spectacle dédié au jeune public : Tournepouce.

Ici Barcella s’adresse spécifiquement aux 7-12 ans, dans ce spectacle qui met en vedette un drôle de personnage dénommé Tournepouce. Ce dernier vit dans une montagne, hermite retranché dans la fabrique à chapeaux de ses parents. Car Tournepouce est orphelin. Pour combler l’absence de ses semblables, l’imagination de Tournepouce travaille à plein régime. Mais il s’apprête à vivre une aventure trépidante quand s’invite chez lui le vent...L’univers de l’enfance, Barcella ne l’a jamais quitté et très souvent dans ses chansons, il transparait. Sur Mixtape, le chanteur invitait même un groupe de minots à reprendre en chœur le refrain. Ici Barcella chante bien sûr, mais tient aussi un rôle de conteur. Rien d’étonnant pour ce redoutable jongleur de mots qui a su se créer un univers très personnel depuis son premier album en 2010, La Boîte à Musiques. Seul en scène, il souffle ses paroles et ses mélodies aux oreilles du jeune public,

une musique composée en compagnie de ses complices Olivier Urbano, son accordéoniste et Kévin Espisch. Antony Villeger a quant à lui créé un univers visuel à part entière.

Tournepouce prend des allures de conte initiatique, et interroge les enfants sur ce qu’est l’âge adulte. Peut-on encore rêver une fois devenu grand ? C’est grâce au pouvoir de son imagination que Tournepouce fuit la solitude. Tournepouce sera proposé à Audincourt dans le cadre des Molokids, série de concerts dédiés au jeune public, ainsi que dans celui du 12ème Fest’hiver, festival transfrontalier de la chanson jeune public initié par la Maison Pour Tous de Beaucourt.

- Manu Gilles -

Barcella - Tournepouce, Le Moloco, Audincourt, 26 janvier à 18h30www.lemoloco.com

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Nuit par le Collectif Petit Travers le 7 février à Kingersheim, salle Cité Jardin

Leeghoofd le 2 février à l’EspaceTival de Kingersheim

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Musée Courbet Le Retour de la conférence- Un tableau disparuL’exposition d’hiver du Musée Gustave Courbet, réalisée en partenariat avec l’Institut Courbet, nous propose de découvrir ou redécouvrir, à partir du 12 décembre, l’une des œuvres du maître, Le Retour de la conférence, tableau empreint de scandale lors de sa création.

L’artiste ornanais fut un fervent opposant au Second Empire, mais le tableau qui est au centre de l’exposition nous rappelle que Courbet exercera aussi son esprit critique auprès de l’institution religieuse. Le Retour de la conférence représente en effet des curés ivres... Le Retour de la conférence, un tableau disparu, propose de revivre cette controverse en retraçant pour la première fois le parcours du tableau. La toile a aujourd’hui disparu - un Catholique l’aurait achetée en 1900 dans le but de la détruire -, mais les traces laissées par Le Retour de la conférence dans le monde de la peinture sont toujours très présentes. Le tableau fut en effet perçu comme une œuvre scandaleuse voire blasphématoire par les détracteurs du peintre.

Près de 60 œuvres et documents nous en apprennent plus sur le contexte de réalisation de la toile. Une étude qui permet aussi de comprendre pourquoi le tableau est une œuvre clé dans la carrière du peintre. C’est aussi l’occasion d’aborder le milieu saintongeais que Gustave Courbet fréquente assidûment entre 1862 et 1863. C’est à cette époque qu’il réalisera Le Retour de la conférence. Les critiques du tableau ainsi que sa présentation au

Salon de Gand en Belgique en 1868, sont également évoquées dans l’exposition.

Le tableau est présenté au Musée Courbet sous la forme d’un agrandissement photographique, dans ses dimensions d’origine (2,30 m x 3,30 m) pour replacer le visiteur dans le contexte de l’époque. L’exposition est aussi l’occasion d’une réflexion sur la liberté d’expression, « le degré de liberté que nous accorde notre temps » comme l’a dit Gustave Courbet. L’artiste a revendiqué plus d’une fois son indépendance et sa liberté d’expression, une liberté dont Le Retour de la conférence fut l’un des plus beaux symboles.

- Paul Sobrin -

Exposition Le Retour de la conférence - Un tableau disparu, Musée Courbet, Ornans, du 12 décembre 2015 au 18 avril 2016 - www.musee-courbet.fr

Le Retour de la conférence, 1867 - Encre sur papier, 22 x 29 cm - Ornans, musée Gustave Courbet ©Musée Gustave Courbet / Photo : Pierre Guenat

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Ateliers à ViadanseCentre chorégraphique national

de Franche-Comté à BelfortNovembre 2015

L’une des missions principales d’un centre chorégraphique est la création. « C’est l’endroit où se fabriquent les spectacles », explique Éric Lamoureux, qui co-dirige la structure belfortaine aux côtés d’Héla Fattoumi. « On a souhaité avec Héla nommer ce volet ateliers ‘‘Les chemins vers la danse’’. Aller vers l’art c’est un cheminement. Ateliers, spectacles participatifs sont l’occasion pour un citoyen de rencontrer la danse ».Viadanse accueille des classes primaires, des lycées mais aussi des adultes lors de ces ateliers. « Nous ne sommes pas là pour donner des cours de danse, mais faire découvrir comment un atelier est arrimé à la création, aux étapes de la création et au spectacle ». C’est ainsi en lien avec la pièce Waves qu’ont été donnés en novembre des ateliers dans la salle Odile Duboc. « La scénographie très particulière de Waves est un espace de réactivité. C’est cet espace qui génère la danse ». Une expérience sensible, imaginaire, physique mais aussi poétique, comme aime à le rappeler Éric Lamoureux. D’autant que la danse ne passe pas nécessairement par l’intellect ! « Le public peut voir ce que nous avons fait avec les danseurs. C’est aussi créer un lien qui permet de voir autrement la danse ».Dans le cadre de Circle, spectacle mêlant professionnels et amateurs, donné lors du festival Frimats le 23 janvier prochain, de nouveaux ateliers ont lieu en ce moment à Viadanse. Cette fois, ce sont des ateliers participatifs, dont l’objectif est la création du spectacle, à laquelle les danseurs amateurs, entourés de professionnels, participent pleinement. Texte et photos : Dominique Demangeot

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Ça s’est passé dans l’Aire urbaine... 13

L’une des missions principales d’un centre chorégraphique est la création. « C’est l’endroit où se fabriquent les spectacles », explique Éric Lamoureux, qui co-dirige la structure belfortaine aux côtés d’Héla Fattoumi. « On a souhaité avec Héla nommer ce volet ateliers ‘‘Les chemins vers la danse’’. Aller vers l’art c’est un cheminement. Ateliers, spectacles participatifs sont l’occasion pour un citoyen de rencontrer la danse ».Viadanse accueille des classes primaires, des lycées mais aussi des adultes lors de ces ateliers. « Nous ne sommes pas là pour donner des cours de danse, mais faire découvrir comment un atelier est arrimé à la création, aux étapes de la création et au spectacle ». C’est ainsi en lien avec la pièce Waves qu’ont été donnés en novembre des ateliers dans la salle Odile Duboc. « La scénographie très particulière de Waves est un espace de réactivité. C’est cet espace qui génère la danse ». Une expérience sensible, imaginaire, physique mais aussi poétique, comme aime à le rappeler Éric Lamoureux. D’autant que la danse ne passe pas nécessairement par l’intellect ! « Le public peut voir ce que nous avons fait avec les danseurs. C’est aussi créer un lien qui permet de voir autrement la danse ».Dans le cadre de Circle, spectacle mêlant professionnels et amateurs, donné lors du festival Frimats le 23 janvier prochain, de nouveaux ateliers ont lieu en ce moment à Viadanse. Cette fois, ce sont des ateliers participatifs, dont l’objectif est la création du spectacle, à laquelle les danseurs amateurs, entourés de professionnels, participent pleinement. Texte et photos : Dominique Demangeot

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42e Foire aux Livres de BelfortDu 8 octobre au 1er novembre 2015

La Foire aux Livres, 42ème du nom, a eu son lot d’invités, de la Madeleine Proust... à un soldat de Star Wars (Loïc Bugnon, fondateur du festival Bloody Week-End). Le public n’a pas eu le temps de s’ennuyer durant ce presque mois consacré aux livres. 142 185. C’est le nombre d’ouvrages vendus à l’occasion de la Foire aux Livres 2015. Un bon cru avec notamment la troisième meilleure édition en nombre de visiteurs, 37 369 personnes, soit 5% de progression par rapport à l’an dernier. Plusieurs autres points forts durant ces 25 jours sont à souligner, notamment la réussite de la semaine jeunesse, le succès du Salon des auteurs au cours duquel 80 écrivains ont pu dédicacer leurs ouvrages, et dont la formule a rencontré son public en multipliant par deux le nombre de livres vendus.

Parmi les nombreuses animations, des ateliers maquillage, des rencontres avec les auteurs et éditeurs ou encore La Fée Plieuse - à

droite -. Ci-dessous, Pierre Netange, vice-président de Livres 90, Josiane Franchi, présidente, Jean-Marie Choffat, vice-président et

René Claudel, qui a exposé ses photographies à la foire cette année

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Le Musée de l’Aventure Peugeot accueille régulièrement les clubs qui font perdurer l’image d’un modèle particulier de la gamme Peugeot. Après les 205, les 203-403, Diversions a rencontré récemment les membres du Club 309, que l’on trouve partout en France et qui avaient fait le déplacement à Sochaux à l’occasion des 30 ans de la voiture. Au programme de ce beau week-end : visite des usines de montage chez PSA, sans oublier le musée, lieu incontournable comme nous l’a expliqué le président du Club 309, Anthony Lesbarrères !

Rassemblement du Club 30924 octobre 2015

Un succès mérité pour les premiers Délices des Papilles24 et 25 octobre 2015

Didier Dufrennes de la Cave Héricourtoise et Anne-Marie Bouché, présidente de Fit’Form, qui organisaient les premiers Délices des Papilles - à gauche sur la photo -, peuvent avoir le sourire. Près de 4000, c’est le nombre de visiteurs qui se sont pressés en octobre dernier à la Halle de la Cavalerie à Héricourt. Un constat: ce genre d’événement manquait à Héricourt ! Producteurs de la région mais aussi d’ailleurs en France ont été conviés par Anne-Marie et Didier. Un pari certes risqué, mais un pari gagné. Le chef Alain Madeleine avait également fait le déplacement pour proposer des démonstrations et des ateliers culinaires, car la gastronomie est aussi un savoir-faire à partager !

Retrouvez le rassemblement

du Club 309 en vidéo

Retour sur l’édition 2015

en vidéo

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16Mensuel d’information de l’Aire urbaine

Avec l’hiver qui arrive, rien de tel que les produits naturels pour faire face aux virus et autres microbes qui nous gâchent la vie le froid venu. La Vie Claire à Héricourt propose notamment plusieurs produits issus directement de la ruche, chacun avec des actions spécifiques pour bien passer l’hiver...

Au-delà du traditionnel pot de miel, que l’on connait tous, on trouve d’autres produits que façonnent également les abeilles dans l’intimité de leurs ruches.

Il y a la fameuse gelée royale, que les abeilles produisent pour leur reine. Seule cette dernière a droit à cette gelée qui prépare notre organisme aux changements de saison en renforçant ses défenses immunitaires. Fraîche, elle se conserve impérativement au réfrigérateur et se prend le matin à jeun, à l’aide d’une cuillère doseuse qui est fournie.

Le pollen se consomme quant à lui nature en le mâchant, dissout dans une boisson chaude ou froide, ou encore dans des compotes, yaourts... Il stimule l’organisme mais aussi le transit. Notons que le pollen de l’abeille n’a rien à voir avec ceux portés par le vent, donc pas de risque d’allergie...

La propolis possède enfin de très nombreuses propriétés antimicrobiennes, antioxydantes, bactéricides... et participe en outre à l’amélioration des résistances naturelles. On la trouve en gommes à mâcher pour apaiser les gorges sensibles ou les affections respiratoires. On peut la prendre en prévention pour une voix claire tout l’hiver. La propolis existe aussi sous forme de sprays buccaux et nasaux, additionnée à d’autres éléments : plantes, huiles essentielles.

Retrouvez ces produits à La Vie Claire, 8 rue Marcel Paul à Héricourt

3 questions à... Center Form

Unique à Belfort : pédalez dans l'eau !Center Form s'est équipé récemment d'un tout nouvel appareil : l'Aqua Bike.

En quoi consiste l'Aqua Bike ? C'est un vélo immergé dans l'eau à l'action renforcée par une multitude de massages, procurés par 16 hydrojets alliant bien-être et sport.

Quels sont les bénéfices pour le corps ? Cet exercice vous permettra de galber votre silhouette, d'améliorer votre circulation, de perdre jusqu'à 300 calories par séance, mais aura aussi une action anti-peau d'orange grâce aux 16 jets ciblés.

À qui cette pratique s'adresse-t-elle ? Cette activité à tendance douce s'exerce en cabine individuelle et reste très accessible en s'adressant à un public de tout âge.

Pour fêter l'évènement, Center Form propose 20 % de remise jusqu'au 31 décembre 2015, c'est le moment de se jeter à l'eau...

CENTER FORM 22 avenue d'Altkirch à Belfort03 84 22 82 26www.center-form.com

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Santé Les produits de la ruche

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APACH (Association pour la Promotion de l’Artisanat et du Commerce Héricourtois) - Maison des associations 2 rue du 47e Régiment d’Artillerie 70400 HERICOURT Tél. : 06.33.03.55.83- [email protected]

Bienvenue chez les commerçants d’Héricourt

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17Mensuel d’information de l’Aire urbaine

L’entreprise de Denis Poirot, basée à Lachapelle-sous-Rougemont, a fêté ses 22 ans. Elle intervient principalement sur le Territoire de Belfort pour installer chez ses clients les fenêtres Internorm, marque leader en Europe. Diversions rencontrait Denis Poirot le 6 novembre dernier, à l’occasion de sa venue au salon Maison et Innovations au parc des expositions d’Andelnans.

Après s’être longtemps consacrée à la sous-traitance, l’entreprise de Denis Poirot s’est vue contactée par Internorm il y a dix ans. Le fabricant de fenêtres autrichien est venu à la rencontre de Denis afin qu’il diffuse et installe ses fenêtres. « C’est le plus gros fabricant européen en terme de qualité », explique Denis Poirot. Une entreprise qui a su innover, en étant notamment précurseur dans le domaine du triple vitrage. Une innovation d’Internorm qui date déjà d’il y a une vingtaine d’années en Autriche. Forte de plus de 80 ans d’expérience, Internorm comptabilise plus de 20 millions d’unités de fenêtres vendues en Europe, première société à se voir attribuer la licence pour construire des fenêtres en PVC en Autriche.

« On a toujours les mêmes employés depuis vingt ans, on fait la pose nous-mêmes », ne manque pas de préciser l’artisan menuisier de profession. Un point clé selon lui. « Il faut avoir un bon produit, ça on l’a trouvé. Mais il faut aussi faire du bon travail derrière ». Les clients qui reviennent voir Denis lui demandent souvent s’il travaille toujours avec les mêmes poseurs, une preuve de satisfaction, à laquelle M. Poirot reste attaché. « C’est une reconnaissance ».

La clientèle de Denis Poirot est friande de fenêtres en PVC, un matériau dans lequel Internorm est là encore pionnière. Avec l’évolution des matériaux, une fenêtre en PVC possède aujourd’hui les mêmes qualités thermiques qu’une fenêtre en bois aluminium. La dimension thermique demeure en effet essentielle aujourd’hui, pour des raisons de coût et bien sûr de confort. « On nous fait d’ailleurs beaucoup travailler dans les maisons passives ». Internorm est en outre numéro un en ce qui concerne les fenêtres thermo-isolantes, adaptées aux maisons à faible consommation d’énergie et aux maisons passives.

Le PVC a donc la préférence des acheteurs actuels, d’autant que pour ceux qui sont attachés à un aspect bois, le capotage aluminium extérieur permet de choisir la couleur, dont des tons bois par exemple. Les fenêtres, isolées, comportent de plus un ferrage invisible. « On ne voit plus le ferrage sur le côté des fenêtres. On se retrouve avec un produit qui n’a rien à voir avec ce que l’on trouve à l’heure actuelle ». Citons encore des stores incorporés à même le vitrage, du photovoltaïque…

Labellisée RGE – Reconnu Garant de l’Environnement -, l’entreprise de Denis Poirot offre à ses clients la possibilité de bénéficier d’aides, comme les éco-prêts à taux zéro. « Le crédit d’impôt est reconduit l’année prochaine », ajoute M.Poirot, même si les taux ne sont pas encore connus.

- Manu Gilles -

Parc d’activité de la Brasserie90360 Lachapelle-sous-Rougemontwww.dp-menuiserie.fr

Habitat DP Menuiserie

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Retrouvez Denis Poirotau salon Maison et Innovations

le 6 novembre dernier

Denis Poirot, distributeur et installateur agréé Internorm

Création vidéo

témoignagescollectivités

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www.25imagesseconde.fr

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18Mensuel d’information de l’Aire urbaine

Musée de l’Aventure Peugeot Une nuit au muséeChaque année, au mois de décembre, le Musée de l’Aventure Peugeot se montre comme vous ne l’avez jamais vu. La nuit venue, le musée reste ouvert de 18 heures à minuit. Une occasion unique de découvrir l’endroit emblématique de la mémoire Peugeot sous un angle original... La quatrième édition se tient cette année le 11 décembre à Sochaux.

Il faut dire qu’à l’occasion de cette nocturne, l’équipe du Musée de l’Aventure Peugeot se met en quatre pour proposer aux visiteurs une scénographie différente du reste de l’année. Le travail porte avant tout sur l’éclairage, plus tamisé que d’ordinaire. Certains intérieurs de véhicules sont éclairés, tandis que sur d’autres, ce sont leurs phares qui sont allumés... voire leurs bougies pour les premiers véhicules de la marque ! Les visiteurs qui le souhaitent auront la possibilité d’acheter de petites lampes - 3,50 euros - pour examiner avec attention les véhicules, partir à l‘affût de détails sur les tableaux de bord et autres endroits des voitures Peugeot. Deux nouvelles animations sont en outre à noter cette année : un magicien qui déambulera dans le musée et fera des tours, ainsi que le Père-Noël qui sera aussi présent pour distribuer des papillottes aux enfants - l’entrée sera à 5€ pour le public adulte et 3€ pour les enfants -.

Les ambiances lumineuses changent également selon les endroits du musée. Ainsi lorsqu’on arrive dans la section des voitures datant des années 70 et 80, une touche disco transforme l’ambiance du lieu... Une manière de rappeler que l’histoire des automobiles Peugeot, c’est aussi un peu notre histoire

à nous ! À travers certains pare-brises, des vidéos sont également projetées, là encore pour traiter d’une époque particulière. Le Musée de l’Aventure Peugeot propose en effet, le long de ses allées, des voyages dans le temps. Depuis les premiers véhicules datant de la fin du XIXe siècle jusqu’à la 205 et la 309, il y a en effet de quoi effectuer un beau voyage... Des musiques là encore en phase avec l’époque concernée se font également entendre dans les allées du Musée de l’Aventure Peugeot.

L’équipe du musée elle-même revêt pour l’occasion des costumes d’époque, et il se pourrait même que vous croisiez certains des membres de l’équipe sur des deux roues... Ouvrez l’œil !

- Dominique Demangeot -

Nocturne au musée, Musée de l’Aventure Peugeot, Sochaux, 11 décembre de 18h à minuit - www.museepeugeot.com

À l’invitation du conservateur du Musée Comtois, Lionel François, des étudiants de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon, anciens ou actuels, ont travaillé sur le thème de la mythique figure de la Vouivre, que l’on connait bien en Franche-Comté. Cette exposition collective du Musée Comtois, à voir à la Citadelle de Besançon, propose ainsi des interprétations, multiples et contemporaines, de cette créature mi femme mi animale. L’exposition Tentations ou l’art de Vouivre est à découvrir jusqu’à fin janvier dans la capitale comtoise.

La vouivre est une figure emblématique que l’on recense depuis le début du XIXe siècle dans les contes et légendes en Franche-Comté, mais aussi dans le monde montagnard de manière générale, dans le Jura, les Alpes et même au-delà chez nos voisins suisses. Comme le Musée Comtois n’a pas de pièce propre sur la Vouivre, à l’exception de la sculpture de Just Becquet d’une Vouivre sorcière prêtée par le Musée des beaux-arts et d’archéologie, les étudiants de l’ISBA à Besançon ont été chargés de revisiter le mythe de la femme serpent.

Et la Vouivre prend en effet ici des formes très diverses, figuratives ou plus abstraites, naissant parfois de la racine d’un arbre – François Compagnon - ou prenant forme dans une sculpture de bronze à taille humaine sommeillant sur le sol – Anita Cassi -. Benjamin Desoche a quant à lui proposé une version plus abstraite, déclinaison géométrique de la créature, surgissant d’un travail du diamant et du marbre, du mortier et de l’acier. Le petit « dragon » auquel l’étudiant chinois Xi Wen Yang donne vie, est quant à lui confectionné avec du papier mâché.

Gérald Colomb a choisi pour sa part de sculpter le cœur de la Vouivre dans du quartz, un cœur que cette dernière dépose sur les rives pour séduire les passants. Ces artistes d’ici ou d’ailleurs, de France ou d’Orient, représentent parfois la Vouivre dans son élément de prédilection, comme ces eaux saumâtres sur les photographies de Claude Boudeau représentant deux corps nus se baignant. Dessin, vidéo, installation, sculpture, céramique… « Dès que l’on parle de légende, c’est un peu comme le Loch Ness », souligne le directeur de l’ISBA, Laurent Devèze, « on passe son temps à regarder si quelque chose advient, et c’est un peu

la métaphore de l’art : apprendre à voir, à regarder, attendre que quelque chose advienne ». Les jeunes artistes réunis au Musée Comtois jusqu’à fin janvier rendent finalement un bel hommage à la légende de la Vouivre, accentuant tour à tour son caractère inquiétant, sa féminité, des œuvres diverses parfois empreintes d’ironie comme cette… Femme-Huître de Mélissa Didier. Il arrive aussi que la légende de la Vouivre fasse écho aux créatures traditionnelles d’autres cultures comme on peut le voir dans la vidéo de Yoshitaka Yazu, qui évoque une légende japonaise.

- Dominique Demangeot -

Exposition Tentations ou l’art de Vouivre, Citadelle de Besançon, Musée Comtois, du 2 novembre 2015 au 31 janvier 2016www.citadelle.com

Musée Comtois Regards contemporains sur la Vouivre à la Citadelle de Besançon©

Caroline V

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La Vouivre endormie d’Anita Cassi, et en bas à gauche, cœur en quartznaturel de Gérald Colomb. À droite, détail de l’œuvre d’Alexis Robert

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Revoir la Nocturne

de l’an dernieren vidéo

Retrouvez l’actualité du Musée de l’Aventure Peugeot

en articles et en vidéos chaque mois avec Diversions

Dans son édition papieret sur son site web

www.diversions-magazine.com

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19Mensuel d’information de l’Aire urbaine

Émerveillement et émotionsLes traditions de Noël sont, on le sait, bien vivantes en Alsace. Depuis des siècles, la région vit au rythme de l’Avent, période qui commence le quatrième dimanche avant Noël. Le temps s’arrête soudain et l’on entre dans une autre dimension, celle de l’émerveillement et de l’émotion. On est à Colmar, ville d’art et d’histoire, dont les maisons à colombages se nichent entre les collines du vignoble et la plaine du Rhin. Au pied des Vosges, l’ambiance y est tout à fait unique : les cinq Marchés de Noël, blottis sur les places emblématiques du centre historique, constituent chacun un mini-village en soi avec son univers d’artisans passionnés. À la tombée de la nuit, la féérie des illuminations invite à suivre le parcours constellé qui relie les différents Marchés.

Une « signature » propre à chacun des cinq MarchésLes 180 exposants, dont la plupart sont originaires d’Alsace, ont été soigneusement sélectionnés pour la qualité et l’intérêt de leurs produits. Initier les visiteurs aux rituels de l’Avent transmis de génération en génération les inspire tout particulièrement. De la couronne de sapin symbolisant chaque dimanche de l’Avent aux fameux bredalas, petits gâteaux que l’on ne déguste qu’à cette période de l’année, tout a un sens ! Les visiteurs, qui souvent reviennent d’année

en année, retrouvent avec bonheur leurs exposants préférés tout en repérant les stands des nouveaux venus. Les exposants nouent des liens forts entre eux jusqu’à fêter Noël ensemble, ce qui contribue à donner une « signature » spécifique à chacun des Marchés. Comme les maisonnettes en bois sont installées dans tout le centre ville, le visiteur dispose du temps et de l’espace nécessaires pour se laisser aller à des escales tentatrices, particulièrement en semaine quand l’ambiance est encore plus propice à la flânerie.

Partout des invitations à la convivialitéAu fil de rencontres avec des artisans habités par l’amour du métier, on arrive doucement au niveau de l’élégante Place Rapp. Une grande patinoire y est installée, à côté du marché aux sapins qui donne à la ville des allures de forêt enchantée. Dans le quartier de la Petite Venise, une place est spécialement consacrée aux enfants. Le long des quais bordés de vénérables maisons à colombages, des barques glissent sur les canaux dans la nuit. Partout, des senteurs chaleureuses, parfois oubliées, invitent à la convivialité. Que d’émotions qui donnent envie de revenir à Colmar, élue « Joyau 2015 » par European Best Destination !

www.noel-colmar.com

Cinq Marchés de Noël et une ambiance unique en Alsace !

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Mettre en lien les 15-20 ans avec le monde de l’entreprise, c’est l’objectif premier d’OnyXP, jeu éducatif imaginé par Murielle Maronne, qui porte le projet depuis le Nord Franche-Comté. Mais OnyXP entend bien dépasser les frontières de la région, car c’est l’univers de l’entreprise dans son ensemble, partout en France, qui sera illustré dans ce jeu innovant.

Et comme avec tout projet innovant, il est nécessaire de préparer les choses en amont. Murielle a aujourd’hui achevé la phase de pré-production du jeu. « Un établissement bancaire m’a fait confiance pour financer l’étude », nous explique cette dernière. Un signe encourageant à ce niveau d’avancement, qui demandera encore un an et demi à deux ans pour être finalisé. Ayant terminé ses missions pour la MIFE - Cité des Métiers de Belfort - le 30 juin dernier, Murielle a désormais tout le temps de passer aux prochaines étapes. Un site web est déjà disponible, et de nombreux rendez-vous ont été menés… D’autres sont bien sûr d’ores-et-déjà programmés ! L’expérience de Murielle en tant que chargée de projets pour le public scolaire est un atout indéniable. Une bonne connaissance du milieu de l’entreprise et du jeune public – la fameuse « génération Z » dont on parle dans les médias, née en plein boom du web – est en effet essentielle pour mener à bien un projet comme OnyXP. L’idée du jeu est également née d’un constat : « Les jeunes se mettent en retrait lorsqu’ils arrivent au choix de l’orientation », souligne Murielle. « Ils attendent d’une entreprise qu’elle soit

diplômante ». Et lorsqu’on lui demande ce qu’il en est des attentes des entreprises, Murielle nous répond qu’elles « pointent le besoin d’être en contact avec les jeunes mais le fossé persiste ». C’est bien le lien entre les jeunes et les entreprises que Murielle souhaite établir à travers OnyXP, la nécessité

d’un apprentissage en rapport direct avec le monde de l’emploi, que l’école semble être bien en peine de favoriser.

Au sein d’OnyXP, les utilisateurs suivent un parcours, acquièrent des connaissances sur différents secteurs d’activité, toujours de manière ludique. Ils empochent au fur et à mesure des « XP », des sortes de points qui leur permettent d’avancer dans le jeu. Des étapes, des connaissances doivent être validées, et les jeunes peuvent en outre se constituer leur propre environnement. Les métiers sont présentés notamment via des vidéos. Libre au joueur d’aller plus loin dans la découverte d’un métier, de s’orienter vers des activités parallèles ou au contraire de changer complètement de secteur… Le virtuel permet cela ! Pour l’architecture du jeu, Murielle est en contact avec des concepteurs sur Didenheim près de Mulhouse, 8Pix, qui sont sensibles à cette question de l’emploi/formation. Ils ont notamment travaillé avec l’Orientoscope, le « boulevard des métiers à Mulhouse ».

OnyXP est gratuit pour ses utilisateurs. Ce sont les entreprises qui financent la plateforme, y trouvant un double intérêt : elles peuvent communiquer sur leurs valeurs et savoir-faire, mais ont également l’opportunité d’entrer en contact avec les jeunes utilisateurs d’OnyXP. Au fur et à mesure de l’avancement du jeu, ces derniers fournissent en effet des renseignements précieux pour tout DRH qui se respecte ! Compétences particulières, affinités dans tel ou tel secteur, une mine d’informations est récoltée grâce à OnyXP,

un CV virtuel, en quelque sorte, très utile pour les recruteurs. Les jeunes qui auront su convaincre les employeurs potentiels pourront de plus gagner une période d’immersion en entreprise.

OnyXP sera disponible sur le web, très simplement depuis un ordinateur, une tablette ou encore un smartphone. Voilà qui ne devrait pas dépayser notre Génération Z ! Mais l’intérêt de ce « serious game » est également qu’une communauté va se constituer autour de lui. « La découverte des métiers n’est qu’une partie du jeu », explique Murielle Maronne. L’importance du réseau étant primordiale dans une recherche d’emploi aujourd’hui, OnyXP a vocation de fonctionner comme une sorte de Viadeo ou LinkedIn pour la jeune génération, et compte bien profiter du formidable réseau mondial qu’est Internet pour parvenir à cela.

- Dominique Demangeot -

www.parcoursetparthemes.com

Emploi/Formation Construire son avenir professionnel... en jouant

© N

oël Mourey

Perspective L’actualité économique par le journal DIVERSIONS 20

Murielle Maronne, fondatrice d’OnyXP

C’est bien le lien entre les jeunes et les entreprises que Murielle souhaite établir à travers OnyXP, la nécessité d’un apprentissage en rapport direct avec le monde de l’emploi

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21 À suivre... les voyages de Max

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ROCK

Evening HymnsQuiet Energies(Kütu Folk Records)

Avec ses deux précédentes productions Spirit Guides et Spectral Dusk, Jonas Bonetta s’est installé comme un maître incontestable d’un folk mélancolique, aérien et plein de fantômes, le plaçant en haut de liste aux côtés de Justin Vernon de Bon Iver. Spectral Dusk hanté par la perte de son père, était le moyen de dire au revoir et d’exorciser ses démons. Quiet Energies se veut comme le nouveau départ. C’est en cela qu’il est différent et montre une évolution dans l’univers musical du Canadien. Le musicien voit cette nouvelle mouture comme un concept album, fait de mouvement, le genre de disque qu’on écouterait lors d’un road trip. On ressent cette sensation de vitesse dès la première piste If I Were A Portal où l’on voit l’habillage musical des compositions de Bonetta s’étoffer avec notamment des nappes de synthés qui confèrent un côté new-wave au morceau. L’évasion, l’émancipation se font ressentir quand on écoute Oh Man You’ll Walk Again And Again, avec ces chœurs féminins aériens et un final non sans rappeler les interludes de Bon Iver, Bon Iver.

Influencé par Tom Petty qui a accompagné les virées du Canadien au moment de la genèse de Quiet Energies, le style du guitariste se fait sentir le long de All My Life I’ve Been Running. Quand le virage rock sans référence prend forme, Evening Hymns lorgne vers Shearwater (Evil Forces). Mais Bonetta n’en oublie pas pour autant les ballades mélancoliques qu’il nous a offertes, et viennent toujours apporter la nostalgie magique qui nous avait tant hypnotisés à ses débuts. Quiet Energies symbolise la mue rock de Jonas Bonetta, un virage réussi qui élargit avec classe la palette d’Evening Hymns. - Florian Antunes Pires -

HEAVY ROCK

FuzzII(In The Red)

Le premier opus éponyme paru il y a deux ans avait d’ores et déjà ravi les amateurs de space rock à la Hawkwind tout comme la génération Black Sabbath. Après un rapide remaniement du line up (exit Roland Casio et son jeu trop limité, remplacé par Chad Ubovitch au poste de bassiste), le trio nous offre une nouvelle palette de titres aux riffs saignants et saturés à l’image du surpuissant Pollinate. On sent que les trois amis ne se

sont fixé aucune limite pour l’enregistrement de cette nouvelle galette. On obtient ainsi quelques morceaux épiques comme Time Collapse II/The 7th Terror qui respire bon le rock sulfureux des seventies. Plus surprenant le punk brutal de Red Flag encore jamais abordé, tout comme la fausse ballade Silents Sits The Dust Bowl orchestrée par des cordes. Côté chant, là aussi il y a du changement puisque chacun des membres participe sur l’ensemble. L’écoute prend fin avec le morceau instrumental II. Véritable odyssée de treize minutes, le trio nous fait ainsi voyager à travers plusieurs décennies d’histoire du rock à l’aide des riffs acérés et solos effrénés de l’excellent Charles Moothart. Pari osé, ce double album qui paraît-il a été enregistré à l’instinct en une seule prise, arrive à surprendre une fois de plus son auditoire. Plus diversifié encore que le premier opus, II s’inscrit dans la digne lignée des premiers ouvrages de Led Zeppelin, Black Sabbath ou encore Deep Purple. - Johan Perrin -

ROCK

Foo FightersSaint Cecilia(Roswell Records/Sony)

Initialement, l’idée était de marquer la fin de la tournée des Foo Fighters avec ces

quelques chansons qui devaient être là pour célébrer la vie et la musique, et permettant au groupe de partager leur amour avec chacun de leurs fans. Alors que le quintet a dû mettre prématurément un terme à son tour européen suite aux évènements du 13 novembre, la symbolique de ce disque est encore plus forte. Proche des Eagles Of Death Metal, l’ancien batteur de Nirvana est touché de très près par le drame et veut plus que tout que la musique soit la plus forte. Et Saint Cecilia – du nom d’un hôtel d’Austin, Texas où le mini album a été enregistré - remplit parfaitement sa mission. Des morceaux laissés de côté au long des divers albums du groupe trouvent enfin leur place, et c’est aussi cela qui explique la diversité du 5 pistes. La chanson titre porte en elle l’essence même du son du groupe: intro en retenue, couplets qui montent crescendo et refrain entêtant très pop. Pop plus rugueuse quand elle est précédée du mot « power » sur Sean. Les fans de White Limo vont adorer Savior Breath, une compo speed et heavy, avec un Dave Grohl qui s’égosille et où Chris Shiflett nous offre un bon vieux solo des familles. Iron Rooster est une ballade sans trop de risque, jolie mais presque anecdotique comparée au reste de la production. En revanche, The Neverending Sigh qui conclut Saint Cecilia est un grand morceau hard rock, mené sous les coups de boutoir de Taylor Hawkins, la version testostéroneuse de la piste éponyme. En cinq titres, les Foo Fighters remercient leurs fans, rendent hommage à ceux disparus et nous remettent d’aplomb avec leur générosité indiscutable, célèbrant la vie et la musique comme il se doit.- Florian Antunes Pires -

ESSAI

Denis RobertMohicansJulliard

Denis Robert et sa fille Nina ont fait parler Cavanna de son vivant dans un très beau film, Cavanna, Jusqu’à l’ultime seconde, j’écrirai (disponible en DVD) où il a eu l’occasion de dire tout ce qu’il pensait de Charlie, ce qu’il avait déjà fait dans son dernier ouvrage Lune de miel et c’est, notamment, ces entretiens réalisés durant plusieurs années qui nourrissent le livre auquel s’ajoutent de nombreux témoignages et des documents inédits laissés par le romancier. Denis Robert ne fait pas parler un mort, il lui rend justice. Il montre comment celui-ci a été spolié en toute légalité grâce à l’appui d’un ingénieux avocat (Richard Malka). Cavanna inventeur du titre était salarié 1 800 euros tandis que Philippe Val percevait 13 000 euros bruts par mois et 1 million d’euros en dividendes, alors que l’écrivain ne possédait pas une seule action. On comprend que Caroline Fourest qui se fait l’avocat de son ami Philippe Val ne tienne pas à ce que Denis Robert raconte une histoire qui n’est pas la sienne, mais se rend-elle compte de l’énormité de sa phrase, elle qui se targue de culture. Raconter une

histoire qui n’est pas la sienne, n’est-ce pas ce qui fait le principe même de la littérature, des sciences sociales ou du journalisme ? - Martial Cavatz-

BANDE DESSINÉE

Lindingre/AurelRase campagne - La politique vue d’en basFluide Glacial

Jean-Luc Mélenchon nous avait prévenus : « un centriste est toujours un être fourbe et faux qui trahit au moment où on a besoin de lui » (Public Sénat, 6 octobre 2010). Ce n’est pas cette BD qui va le démentir, le personnage principal étant un centriste qui trahit tout le monde. Pour autant, il ne faut pas s’arrêter sur les étiquettes partisanes des acteurs et voir la description plus globale d’une campagne électorale et des comportements qu’elle entraîne. Ici, les individus ne sont guère préoccupés par leur idéologie et tout est bon pour remporter une élection, y compris les alliances les plus déshonorantes. Cette BD pose des questions essentielles sur ce que sont nos démocraties y compris à l’échelon local, celui qui, par naïveté, nous apparaît comme étant plus pur. Que peut-on attendre d’élus qui pour atteindre leur but ont sacrifié la morale la plus élémentaire ? Peut-on espérer que, dans une logique machiavélienne, cet écart était temporaire, et au service d’objectifs supérieurs, ou est-il à craindre que la démocratie sous sa forme

actuelle, ne favorise que les arrivistes qui auront toutes les raisons de continuer de se comporter de la même manière une fois au pouvoir ? - Martial Cavatz -

ROMAN

Lola SémoninLa Madeleine Proust - Une vie 1939-1940, tome 2 - Ma drôle de guerrePygmalion

Lorsque Lola Sémonin a créé La Madeleine Proust il y a trente ans, elle lui a donné ce nom d’épouse, celui d’un soldat cantonné dans les fermes de la frontière franco-suisse durant la guerre en 1939. L’artiste n’imaginait pas à ce moment-là qu’un jour, cela pourrait servir de prétexte à un regard interrégional! Le livre passe au crible toute la France. La Madeleine écoute les conversations auxquelles elle n’a pas le droit de participer à son âge. Lola Sémonin s’est transposée dans la position d’une adolescente qui ignore tout de ce qu’elle entend. La Madeleine découvre ce qu’est une mobilisation, et les noms de pays où les soldats se sont mobilisés. Les références historiques sont appuyées de points de vue personnels. La défense des minorités à laquelle s’adonne Lola Sémonin résonne aussi dans ce livre. Là où la scène donnait un petit Kamel à La Madeleine, ce volume 2 de la saga version livre lui fait rencontrer Constant le petit rouquin…

Madeleine aime apprendre, et bien qu’empêchée par la rudesse quotidienne, elle semble posséder un sens inné de l’observation. Le roman s’est établi sous d’autres contraintes. Des contraintes imposées par le personnage afin de ne pas dénaturer la ruralité qui coule dans ses veines et qui caractérise son parler-vrai. La narratrice n’emploie jamais le passé simple. Lors de l’interview que Lola Sémonin avait accordée à Diversions fin octobre, cette dernière confiait qu’elle voulait ne pas tomber dans des lignes “trop” littéraires pour sa saga. En outre, elle ne conjugue presque pas au participe présent. Et surtout, la première personne du pluriel est systématiquement fondue dans la neutralité du “on”. Afin de respecter la façon de parler de La Madeleine, avec “la musique de l’écriture”, le choix des mots a été prépondérant.

La Madeleine rapporte aussi des dialogues dans le livre comme elle le fait sur scène. Toutefois à l’écrit, il ne faut pas perdre de vue l’aspect subjectif du récit, en parallèle de vérités historiques bien documentées. L’auteure voit les situations défiler dans sa tête avec les protagonistes qui parlent. “Je vois la lumière exacte et le jour précis où ça se déroule”, assure-t-elle. Tout en connaissant déjà la teneur des conversations, il arrive à Lola Sémonin de laisser divaguer une réponse qui la surprend elle-même. La Madeleine Proust ne s’inscrit pas dans son époque. Elle inscrit l’époque. Il s’agit souvent de décrire les gestes ancestraux de tâches journalières. Dans ce deuxième volume, la Madeleine serait à la fois l’actrice et le témoin d’une période oubliée. Quelques mois où son existence s’est forgée par la dureté d’une guerre, que symbolisent parallèlement les moments difficiles des corvées quotidiennes. - Frédéric Dassonville -

Chroniques CD 22

Littératures

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Cinéma 23

2 décembreBabysitting 2de Nicolas Benamou ComédieAvec Philippe Lacheau, Tarek BoudaliUn groupe d’amis passe quelques jours au Brésil. Les garçons décident de partir en excursion dans la forêt amazonienne avec la grand-mère de Sonia.

Le pont des espionsde Steven Spielberg ThrillerAvec Tom Hanks, Mark RylanceUn avocat de Brooklyn doit accomplir une mission difficile : négocier la libération du pilote d’un avion espion américain capturé.

Mia MadreDe Nanni Moretti DrameAvec Margherita Buy, John TurturroMargherita est réalisatrice de film et fait face à des problèmes d’ordre professionnel et privé.

Marguerite & JulienDe Valérie Donzelli DrameAvec Anaïs Demoustier, Jérémie ElkaïmMarguerite et Julien de Ravalet sont frère et sœur. Au fur et à mesure des années, ils tombent amoureux l’un de l’autre. Mais cette relation ne plait pas à la société qui les chasse.

Kill your friendsDe Owen Harris ComédieAvec Nicholas Hoult, Craig RobertsLondres en 1997. Un producteur de musique avide et ambitieux est à la recherche du prochain tube.

Le prophèteDe Roger Allers AnimationVoix : Salma Hayek-Pinault, MikaUne petite fille de huit ans, Almitra, rencontre un prisonnier, Mustafa. Entre eux, une amitié se crée.

Taj MahalDe Nicolas Saada DrameAvec Stacy Martin, Louis-Do de LencquesaingLouise reste au Taj Mahal Palace pendant que ses parents sont sortis. Mais des terroristes envahissent l’hôtel...

9 décembreAu cœur de l’océanDe Ron Howard AventureAvec Chris Hemsworth, Benjamin WalkerLe baleinier Essex prend la direction du Pacifique. Durant son voyage, une baleine géante attaque le bateau.

Un + uneDe Claude Lelouch ComédieAvec Jean Dujardin, Elsa ZylbersteinAntoine est compositeur de films. Il se rend en Inde pour travailler sur une nouvelle version de Roméo et Juliette.

Vue sur merDe Angelina Jolie Pitt DrameAvec Angelina Jolie Pitt, Brad PittRoland et vanessa, couple américain, arrivent dans une station balnéaire en France. Le couple est en pleine crise.

Comment c’est loinDe Orelsan ComédieAvec Orelsan, GringeOrel et Gringe essayent d’écrire leur premier album de rap. Ils reçoivent un ultimatum de leurs producteurs : ils ont 24 heures pour réaliser une chanson.

Belle et Sébastien : l’aventure continueDe Christian Duguay AventureAvec Félix Bossuet, Tchéky KaryoSébastien et Belle attendent le retour d’Angelina qui a disparu dans un accident d’avion dans les forêts transalpines.

Oups ! j’ai raté l’arche…De Toby Genkel AnimationNoé a construit une arche pour accueillir tous les animaux sauf Dave et son fils Finny, qui appartiennent à la race des Nestrians.

Back homeDe Joachim Trier DrameAvec Isabelle Huppert, Gabriel ByrneIsabelle Reed, ancienne photographe, meurt accidentellement. Trois ans plus tard, une exposition lui est consacrée.

SuburraDe Stefano Sollima ThrillerAvec Pierfrancesco Favino, Elio GermanoUn projet immobilier est envisagé dans un quartier malfamé de Rome : la Suburra.

16 décembreStar wars, le réveil de la forceDe J.J. Abrams Science-fictionAvec Daisy Ridley, John BoyegaTrente ans après les aventures du « Retour du Jedi », la saga Star Wars continue.

Le goût des merveillesDe Eric Besnard RomanceAvec Virginie Efira, Benjamin LavernheLouise vit dans un petit village avec ses deux filles. Un soir, elle évite de justesse un homme sur la route.

Salé sucréDe Ang Lee Comédie dramatiqueAvec Sihung Lung, Kuei-Mei YangM.Chu est un grand chef cuisinier. C’est un personnage renfermé et sa seule manière de communiquer est la cuisine.

La vie très privée de Monsieur SimDe Michel Leclerc Comédie dramatiqueAvec Jean-Pierre Bacri, Mathieu AmalricMonsieur Sim a perdu son travail. On lui propose alors de parcourir la France afin de vendre des brosses à dents.

House of timeDe Jonathan Helpert FantastiqueAvec David Atrakchi, Laura BoujenahUn créateur de jeux vidéo invite ses amis dans son château afin de leur faire partager sa dernière découverte : une faille dans le continuum espace-temps.

Le grand jeuDe Nicolas Pariser ThrillerAvec Melvil Poupaud, André DussollierUn écrivain reconnu rencontre au cours d’une soirée Joseph Paskin, un homme influent dans

le monde politique. Il lui propose un travail.

L’attenteDe Piero Messina DrameAvec Juliette Binoche, Lou de LaâgeAnna est bouleversée par un deuil. Elle passe ses journées seule dans sa villa sicilienne. Jeanne, la petite amie de son fils, arrive à l’improviste.

My skinny sisterDe Sanna Lenken Comédie dramatiqueAvec Rebecka Josephson, Amy DeasismontStella, dont le physique n’est pas sportif, voudrait ressembler à sa sœur que tout le monde admire.

Le dernier jour d’Itzhak RabinDe Amos Gitaï DrameAvec Ischac Hiskiya, Pini MitelmanItzak Rabin est assassiné le 4 novembre 1995. Vingt ans après le drame, le réalisateur propose un nouvel éclairage politique et sociétal de cet événement.

23 décembreLe Casse du siècleDe Adam McKay Comédie dramatiqueAvec Brad Pitt, Christian BaleWall Street. 2005. Quatre homme anticipent l’explosion de la bulle financière et préparent le casse du siècle...

Le Grand partageD’Alexandra Leclère ComédieAvec Karin Viard, Didier BourdonLors d’un hiver particulièrement rude, le gouvernement oblige les citoyens les mieux logés à accueillir chez eux leurs compatriotes en situation précaire. Dans un immeuble très chic de la capitale, c’est la panique...

The Night BeforeDe Jonathan Levine ComédieAvec Joseph Gordon-Levitt, Seth RogenTrois amis d’enfance se rendent à New York pour leur traditionnelle sortie du réveillon de Noël.

À peine j’ouvre les yeuxDe Leyla Bouzid DrameAvec Baya Medhaffar, Ghalia BenaliQuelques mois avant la Révolution de Tunis, Farah passe son bac mais ne souhaite pas devenir médecin comme le voudrait sa famille. Sa passion, c’est chanter dans un groupe de rock engagé...

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Au cœur de l’océanle 9 décembre

À peine j’ouvre les yeuxle 23 décembre

Le pont des espions le 2 décembre

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