l'ecole primaire, 30 novembre 1947

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SION, 30 Novembre 1947. No 4. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D' EDUCATION A BON N E MEN' TAN NUE L: Fr; 7,50 67ème Année. Les cbonnements se règlent par chèqùe postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adresse directement à MI' CI. BËRARD. Instituteur, Si erre -- Les annonces sont reçues exclusivement par -- ___ _ __ PUBLICITAS. Société Anonyme Suisse de Publicité;.... ' _ SI_O_N ___ ___

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SION, 30 Novembre 1947. No 4.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC1~TÉ VALAISANNE

D' EDUCATION

A BON N E MEN' TAN NUE L: Fr; 7,50

67ème Année.

Les cbonnements se règlent par chèqùe postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adresse directement à MI' CI. BËRARD. Instituteur, Si erre

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Banque Golay et Cie, Paix 4, Lausanne.

SION) 30 N ovembre 191t-7 . N o 4·. 67ème Année .

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCI~~ VALAISANNE D't:DUCATION

s OMlMA IRE: CO'MMiUNoICATIüNS DIVEHSES : Traitement. du 'per ­. onnel en. eig nant. - : vl·s . ~ Aiprès la :oi ,sUl' ·l'enseignem n t, 1ï cHi'- se cl é' re traite. - 'pOU l' qu i nous ,prc'üdra-t -on - Pro .Iu ­\' nl.u te et l' éco.liel'. _. PARTH": PEiDAG.oGIQUE: ,L·Hutn.3ms m e

t nous. - n ef> iTi,srpecteuns ,s,co laü·es. - Le ch'ani il .]'·éco,l e. -PAHTIE PHATIQUE : Centre ·cl intér·èt. - L'a forc e éla·sti·q:u e de l i l

\ ,apcUl' . - F id 1cs .sco·laires . - Promena:de .à, t l'aV E'r,s ]a langu I'. -L' ll'c.lu,· tl'i e do l'a:hl1m in ium en Sui sse. - Bibliogrruphie.

Traitelnent du personnel enseignant Exceptiolll1.1e l1 ement , le personnel enseignant recevra le lr a i ..

lement du mois ·de jan v'ler avec u n certain ret ard dü aux cir O!1" ­

lances sui va ntes: La p remière sem aine de session du Gran d Conseil a été a h -

sorbé par la discussion d u budg.et et d 'objets s y r app ort ant, en sort que la qu estion du traitement des institu teurs n a pa ~' é ll"'

èlhol'dée . Le .·Grand Consei l se réunira , en session p rorogée, le 19 jn n-

vier p rochain . A l'ordre .du jour de cette session figure la d isCllSsio!l dt!

projet clu Conseil d'Etat 'concernant les tra itenl ents du personnel t'll seignant.

Le Chef du Départem en t de l'Inst ruction publique proposel'H la d iscussion du d éoret en deu x débats successifs et en demallrl er ~i 18 rétroactivi té au 1er janvier 1948.

Il fau dra ensuite lai:sser a u Service de la com ptabilité 'le temlJs luaté l'Îel néces'saire p our f.aire les calcuts SUT les nouvelles bases) ce qui prendr a quelques jou rs, en Taison du nom b re dl' m aîtres et de lu aîtvesses.

I.oIe Service de l a compta bilité m.eUra tout ·en œ u vre pOU l' ré -duire ce retaJl'<i au mi niln lun , m ais il ne peut p as garantiT 'le vel'-' sem/eut des tTaitements à la fin du Inois d e janvier . Pour les mois sui,vants · t.out reIitrera dans l'ordre.

Départelnen t de ['Instruction publique.

~ 98-

A' IS

En l'ai'son de la surahondance de ll1atjèl'e,certaÎ11s article ', on ~ cl Cl êl re renvo~' és <Ill prochain num.éro.

A VI S

Abonnement à l' « Ecole Primaire»

Les ahonnés qui Il ex l'cent pas leur a~tjvité dans l'enseiglll' " ment durant le présent cours scolahe sont priés de verser h~ IlWl1léllll de 1'1'. ï .50 sur le c01npte (le chèques lIe 5ô, Sion.

Après la loi sur l'enseignement, la caisse d retraite L<I loi 1-illr l'enseignement primaire préparée ' par le Chef

~I li Dépa J'tem nL a été accel tée ~ une forte Ina jorHé par le,..; l'!(:'clellr~. .

:\ .. ppelés ~ statuer surit: traitement dLl personnel enseio·nant. I .~ •. Conseil cn::tn t: et ~c Gran(~ C:onseil se 1110ntreron t comp;éhen­~11 s,. et notre sItliatlon deVIendra convenable. Dorénavant les ! nstllulc urs J'cce, 1'011 tune .iust rémunération de leur travail ct l1s pou l'J'ont .. on~er avcC' confiancE' Ù l'avenir.

:\'la~ .. quell est la situation de ceux qui sont all jourd hui :'! 1.a .ret.ra.lte?ll d'C, ~ell~ qui l~ pr~ndl;ont d 1nain? El~ quoi leu,' SOI t sel H-l-I1 amellOre par 1 applIcatIon de lIa nouvelle 'loi? El com men t le G r~lI~cl Cons~il, C01l1pte- t-jl l'écompens~l' le dévoue-1.ne111 dl' ,C.~~IX qUI ont peme pendant -10 dures années, et CJui s,' son 1 sn l'lhes pour un nlorceall de pain?

.,' Ln sit'uatio~l de. ceux-lù. cst-elle bien en rapport avec les tl.aJ~rlllents se]'~rlS aUJourri hUI? et lllême avec le coÎlt actuel de la 'H: ? Une rehalte ie 600 de 800, de 1000 ou de 1500 fI'. lllOindl' t l .Ies r~ntes de rASS1~l'ance-vi~j1Jesse, est-ce bien une' retraite? .),an: . IOU ,les . ?HS o.n r~ ~ pas ose donner ce nOlll de retraite aux

l EntES le 1 A' S. qUI S elevenl pourtant jusqu'à 2400 fr. '<J Les cOluptes cie 1946, ~[LÜ ont été publiés dans l'Ecole priwai­

:'j' nous lllontrent que la f~lillne de la caisse s'élève aujourd'hui , plus. 4,000,000. PourquoJ une telle aug'mentation du ca ital dans J eS'l~ace de quelques cuulées seUileluent? C'est facile à

P ré. ~)~J~cl]'l'. ~ ')lJ]'tout IJ.orce que le nombre des retraités actuelr. est 1I111.~~~ . Il fJI'OPOl't/?ll du nom~)J'e des melnbl'es de la Caisse, Et la 1 cHSOIl de ce p fIt nombl'P de retr ... ~tés? Fa 'l' . . C ' '" cu . Cl e a saVOll' aussI. ,?nune les traJtements du personnel enseignant étaient d'érisoIre"

eL. qllE' la dnl'éç de lB sc.o]arHé ne s'élevait guère l\ plus de 6 moi~:

-99-

heaucoup ctïl1stiluteul's quittaient renseignement en laissant à ln Caisse ]a part de l Etat. C est COllune cela 'que la Caisse s'est enrichie et c'·est la raison du -dés·équilibre entre 1 nom.hre des retraités et J nom'bre oes m.elnbres de la caisse.

01', ce sont lei rel1'aites actuelles qui doiuent bénéficier de CI'

résultat /cwor lble puisqu'il (( été réulisé durant cette période,' les retraites des nouveaux memhres seron t déJà a-méliorées pa r l'augmentation des traiteluents.

On nous ·a souvent dit, dans les assemblées générales, qu'oll ne peut pas, à cause de notre scolarité diverse, tenir compte du dernier t.raitenlellt, comme dans la plupmi' des roaisses, pour dè­termine]' le retraite. C'est hien possible. ~lais on pOL/ruât fort biel/ !Jl'endre pOL/r règle cie cOlnpter seulement les 20 dernières wl11ép:, et cela aussi bien pour les retnutés actuels que pour tous les au­tres. Et si dans certains cas i'l étaH plus avantageux pour le maîtr(: de tenir compte du traitem.ent n1.oyen portant sur toute~ se.,' an­nées d'ens i·gnen1ent, i'i serait facile de faire droit ~ sa demande.

Une chose ne fait pas de cloute: on D le levoir cl'amélion'I' dès maintenant ln situntioll cie .. re,l'l'oités et de fai,re en SOl'tc que dorénavant les reü'oites soient conuell([bles pour tous. Dans 2H {In', par suite des nOllveaux traitements, la situation s'alllélil)J'l" 1 H d 'ellc-mêrne.

Encorf' LIllE' fois, C'f'st maintenant qu.'tUle solution doil in­l e l've~ùr, pas delnain. Une l'equêt a auprès des autorités sïtnp()~it' d 'urgence. Qui la fera? S.

Pour qui nous prendra ... t ... on? Nous, c'es-à-dire les instituteurs dont les intéTêts ont ét(,

tr.op longtemps m,is en second plan, voire même dans un rallg' beaucoup plus éloigné enCOTe, pour n pas diTe le dernier. C'est­~l-dire ceux qu'OIl considère tnatéridlement COnllOl·e ·des mineur:­- sauf pour payer les i'l11.pôts, bien entendu! - ceux do'nt on a idéalisé la profession, mais que la profession ne Ilourrit p.HS. Elle ne les a jaBlais nourris entièrelnent. Autrefois, pour com­pléter son minable traitement, l'instituteur, pendant ses soirées d hiver, forgeait des clous de souliers, s'occupait de nlcnuiseri n

ou de quelque ébauehe de sculpture que les ·bl'aves gens vou· laient bien aoheteT .parce que ça venait du « l"égent » . Aujourd hui. .J'un est >conseiller, l'autre s·e'crétaire 'Col1ullul1al, un autre est caff',' lier' tous sont melubres d'lme demi-douzaine de cOlnités; tous. pendant 'l'été, se font paysans, employés de bureau, lllaçons ~m­ployés de cheluin de fer, autant de petites oc·cupatiol1s qui com­blent ces six TIlois creux, nUlÎs qui font de l'institutellr lin df-

- 102-

lys H3!lnboyant et le cycla11len. Les cartes postales reprod uisel1l cinq tableaux du bon peintre du Rheintal Jacob Nües.ch. Quant aux deux séTies d e 'cartes de vœux, l'une ~st due .il. Ywan E . Hu· gentobler (-charmants sujets équestres) et l'autre à Nelly Frank ­Burkhalter (délicieux sujets floraux).

C'est dire que ce matériel joint .l'uHle à l'ag réahl e l't qu'il <lU ra tous les suffrages du pubüc.

Si vous accueillez aÎlnablernent les petits vendeurs VOU"

aurez donc dOlÙ)lement raison. Une fois encore, Pro ,Tllventut !' compte sur ,) OUS. Ne décevez pas son attente.

,1 PART][E PEDAGOG][QUE 1 ~

[.s'Humanisme et nous Sous le titre ( Créer un hwnarüsme nouveau » Ilotre revu p

d~ 15 octobre a abordé un suJet qui intéresse trop ' ,la psychDl o· gle et ila pédagogie pour nous laisser indifférents .

Dans llolnJbl~e de méthodes 1110dernes, en effet, on retrou ve­rait rajeunies, adaptées ,les idées chères à nos grands humanj ~.,­tes en 11latière d'éducation . lVIais peut-êh e se rait-il plus fru·c lu ell\. et plus pratique pour notre enseignement primaire, d'essayer d l' dégager à la faveur des textes, le rayonnement de cet hU~lanis· lne chrétien dont ·Je dynalJ.nislne ,dépasse celui d'un simple mOll ­veInent littéTuire et soutient encore la 'p ensée de nomhre (le 110S

auteurs conteluporains. Essayons de le surprendre claus les portraits laissés par le..,

Innnanist'es eux -lllêlnes. Lettré fervent , discret, qui n'est fanatique de rien, pas lllêm L'

des leth~es auxqueJ,les il ne demande que ce qu'elles peuven t donner ». QueUe nlesure dans cette déclaTation! combien HOU",

somm·es loin de cette intransigeance. de cet exdusivislllle qui sen l son prinlaire de loin. Remarquons ég~lement la restriction qu i 'est d'jnlportance à qui veut cO'lllp.rendre l'humanisme. Un simplo': lettré .n'est pas un hUlnaniste' pour ,celui-ci la culture n'·es t pas une fin, eUe est ,et delneure un l11oyen. L'objet de ,celle-cj c'est ,la ·connaissance de l'hOTIllme, son but, le perfectionnement de l'être humain: son épanouisselnent COl,p orel , aff.ectif, spirituel. en un 1110t 'la réalisation de ce difficile équilibre intérieur dont les anciens faisaient dépendre la possession de la ·sages-se, pour nous chrétiens un des nœns de Dieu ...

103 -

Rien dOllC de plus contrai,re à l'hmuaùis'llle, ' que cette culture' s lérile qui ne s'ert « '{u'à Ineubler ,la tête » que ce savoir pour le ~avoir où se cnrnplaisent des suffisants. L houl'Ine est à lui seul pour l'l:lDll1'Ine un s ujet digne d'étude ; par les choses visibles l'humaniste aUeindra aux invisibles.

Pour ce faire, il a repris à son compte le vieil ' adage « Con­lIai s-Loi toi-nlêm e» et l'on peut dire que dans chaclul il y a un psycho·logu e profond et... toujours opthniste! Lequel de nos modeTnes qui ne leur aoÎt fait des eluprunts et qui ait été plus êlV è.l:I1 t dans la connai·ssance de la nature hUl11aine?

Ecoutons NLontaigne : « Non seuleIllent le vent des aoci­dents nle remue selon son inclination, 111ais, en outre, je nIe remue et trouble lTlOi-même par J' instabilité de ,la posture. Si je parle cliveTsement de nloi , c'est que je regarde diversement. 'T outes les con.tr·aTiétés s'y trouvent selon quelque tour et 'en quelqu e façon. H onteux, insolen t; chaste, luxurieux; bavard, ta­citurne; labori eux, délica t ; ingénieux, hébété ' chagrin , débon­naire; luenteUl' véritc,hlemel1t· savant, i,gnorant; et libéral t' I' èlVHl'e e t prodigue tout cela, je le vois en 1110i anCUnelllel1t s"' ­Inn que j e me vire, et il conclut en disa·nt: « Et se trouve autant (Je différence de nous Ù 1l0u s-lllêm es, qu e de nous ù autrui ».

Dans cette connaissance de soj lien de ce pessinüsme qne rdus tard, ·la Bruyère, la ' Rochefoucauld la isseront paraître, ~'l'Ûn­

. tui gn e nous dira « qu 'il n 'est rien si beau e t si légitime COlume de faire bien l 'hoilllue ». On n e salu'aH trop r elever cette tendancf optimiste, bienveillante de l 'hlunanisme. On le lui aura 'suffisalll­ment reproché, j·1 n'enh'e pas dans le plan de cette étude d 'en :rech l'cher le bien fondé . L'hmnanisme ,chrétien n e saurait nous Ê'ire su spect! Qui 'lui tiendra rigueur de nîettre l'accent SUt'

<f Cett réparation plus merveilleus·e encore » de la nature dé ­ch ue de ses dons gratuits, plutôt que 'sur la blessLU'e originelle? Au sentiment de déchéance, de désespoir, il cet appel du néant que pTopose Ù un esprit orgueilleux la vue de sa Inisère, il op­pos.e cette convenance secrète entre l'ânle et la sagesse éternelle que la faute n'a pas abolie, il découvI:e dans la créature la plu:, léshéritée, la 'plus abjecte l'imagè à la fois « abominable et

t rionlphale }) d 'une infinie cOPlplaisance. C est ainsi que la cOIDlaissance de soi ouvre la voie à 'hl

si mplicité et à l 'hulnilité et que celle-ci nous introduit dans la charité.

« L 'hoffilne, a écrit St. François de Sales, est la perfection de l'LllliveTs, l'esprit est la 'perf.ection de l'h0111me, l'amour celle d e l'-esplit; ·et la Charité .celle de l'amour. » Ordre admirable dans lequel rien n 'est 'mépTisé, dans dans lequel noh'e cote des va­l--eurs est singulièrement boul~versée! Comme nous le co.nfie h~ v'i-eH hU111aniste chrétien du début du XVlème siècle, « LI y a

- 104-

beaucoup de secrets en la vie spirituelle où les plus grands do<c ~ te urs ne sont ,pas Iles plus 'connaissants ». L'intelligence la plu'i vaste et Ii'mitée, I.e savoir le p 'ius étendu est fragmentaü'e, ma i" « un élan du cœur rejoint toute l'âlne et avec elle tout le monde fi son principe ».

Oh 1 certes « humanis'l11e 11 ,est pas vertu » mais SI lWU "

oublions trop 'souvent que « ce don de Dieu qu 'est la Grflc~ , a besoin de s'épanouir de cette œuvre de Dieu qu 'est la nature ') , l htunanis'me nous le rappellerait. L a'mbiance qu'il crée est d ' uIlI ' 'ielle 'qualioté qu'il en favorise 'l'éclosion, nos hum.anistes l'enten­daient bien ainsi « L e gain de notre étude, écrivait M:ontaignL·. e'es-t en être ,devenu n'lei11em' et plus sage ». Et Brantôme, dan..; son inoubliabl,e porb'ait du chancelier de l'Ros'pital, nous rl i 1

«( qu'il 'était si parfait en l'eUres hunlaines, qu 'il savait bien lJ 'e l'

d.'huluanité envers ,ceux qu 'il fallait ,et connaissait en être ,dignes : ét qu'ainsi ces belles leUres humaines lui rahattaient h eu llcOlI Il cl e sa Tigueur de justice » .

Peut-être n 'a:vons-nous pas commencé cet,t e année s'colail'(' enrichis d 'une cu1ture renouvelée et étendue, peut-êtr avon '-1I0US luêm.e -l'impression déoevante que nous avons rétrogl'ad{' - telle ,cette ins,titutri-ce qui lue disait ne plus ri en sRvoir. a van t en une classe enfantine pendant quelques années! - comme ~i Cl'

constant objectif: être cIaü'e, être c01uprÎ-se, simplifier, concrl' ­tiser avec des 1110-yens de f01iune, n avait pas dO vous enri chir 1

- COIl1.fJlle ces trop longues vacances occupées par des ê1 ctivil(l ~ dont les plus modestes nous auront bien appris que,lqu chos~, Pour beaucoup l~ 'conta,ct avec la terre r éédit-erc -le mythe cl ' An ­tée. Renouvelés ainsi physiqueluent, nous orienterons ' da VnoJltagl' encore notre enseignement vers l'essentiel avec une patit'llte et­sa·ge bienveillance, un enthousia'S'ffie et un optimislne que, hi -> 1'1

loin de dhninuer, nos années d'expérience, ne fe ront qu ar,('roÎt r -. On ne donne ,que ce que l'on a, notre vocation 'est exigeant\::. plus que toute autre ,ennemie de l'enliseUlent dans Hile honnête lltédiocrité. « Etre un luaîh'e » c'est litténüenlent « êtrt-' "ÜIS grand » , « être tant hOffilue que rien plus », nous dit en sou ­riant ce parfa.it humaniste François ,de Sales, pour qui le cou · sei! du grand apôtre: « atteindre là l'état ,d'hOlTIln-e fait » Ile se m -ble pas avoir eu de seCl'et. Y. G.

Des Inspecteurs scolaires Nous. 'Croyons que beaucoup d-e persol1nes, nous pou·rriou.s

presque .du'e la plupart, se font grandement illusion sur le tra.­vail des Inspecteurs scolah·es. Elles s'im,aginent faci:lement qu "> ce travail consiste à exercer une sUTVeiUance lointa,ine , ~éné ~

-105 ~

l'al e, don~ plus ou 111.0ins superficielle, sur les écoles de leur ]' sS0il1, ct les visiter deux foLs par an, là y passel' un examen ,1 kt fin de l'année scolaiTe et ft donner quelques pepnüssions.

Si le~ fonctions inspectorales se ,réduisaient à ce progra'l11 -IH é", MeSSIeurs les Inspecteurs n'auraient pas lieu d'être exposés <HI I.:urm ena g,e ni de trouver leur traitelnent trop modique. MaL il n en est pa s tout à fait ainsi. \ LI le nom:bre des class'es là visiter les distances ù parcourir à 'cet effet, leur travail exige plus de 1 ~mps qu'on ne suppose; de plus ils ont souvent à répondl;e 8 q uant.ité de demandes, ct intervenir 1ans maints c-onflits à s mettre parfaitement au courant du texte et de l'esprit de' 'la loi

t du règlem ent scolaires, du 'programlne où plan d'études, d·es méthod es et des procédés cl' enseignem.ent, qui sont loin d'être' ~, l,:lbles, surtou t d e nos jours, où l'on es t à la poursuite de nOll­H,°au té,..: ,

Il 'leu r faut .de plus des connai ssances psychologiques assez l ' rofon cles pour se r endre rapidem ent cOlnpte du caractère des enfants et 'des maîtres, afin cl pouvoir donner des dhectives pra ­l iq ues et régler pOUl' le n1Îeux telle ou telle situation épineus ' Enf in il esrt nécessair au ssi au'ils aient fait ou fassent une étucll ' ~ l~ ri e ll se de J'hygièn e, surtout 1. de l'hygiène scolaiTe pour signaJ er l 'S a-méliora tions désirabl es concernant les 'locaux le mobilie r. Il' matéri el d'étude la gymnastiqu e, etc, '

Par ce -p etit aperçu, on peut constater qu e 1 In specteur doit ' , !]'(' presque lIn encyclop édiste et que ses fonction s n e peuvent :-. -' donn er au prenüer venu. n serait à désirer qu 'il fflt voué ex­c lu sivenlel1t a llX choses scolai res, afin de s'y p erfectionneT ·tou­j( u rs ctavanthge' mais l s circonstances où se trouve notre canton I l le perm etten t guère.

Du reste , la situa tion actuelle donne satisfaction . On a déjù ., . 1I g~~ ér ' l'id ' e do rédui re le nombre des In specteurs 'à deux ou 11' 0 ' S pOUT' n oire canton . Cette innovation peut offrir des avan­lages c'es t entendu; n'la is il nous semble que 'la l11lIltiplidté pré· ~ ente ~l aussi ses b nns côtés . En effet, l' In spe,cteur exerç.ant son action dans u n es'pace ,plus restreint se trouve plus faci.lelnen t ( ' Il c.ontact avec son personnel enseignant, donc le connaît mieu x, p UÜ.i est plus au courant des u sages , des b esoins et des conditioll s d 'e;x:istence de la population an n'lilieu de laquelle' il vH. Ses dé­" isions p eu vent, par conséquent, être plus pratiques et son in­i Ju cnce p lus considérablp que 'ce n e serait le 'Cas avec un inspec­tOll' vi vant à distance et ayant à s'occuper d'un grand Hombre d 'écoJ es . La centralisaüon n 'est pas toujours à recom-mander.

QlI ' j 1 n Olis soit permis, avant de finir, d 'élnettre une sugges­tion.

Ne serait-il pas possible, à l'occasion des conférences régio-

-106 -

Hales où le personnel ensei,gnanl d'un lllême district se lrflllY C

réuni sous 'la présidenoe de son inspecteur, que celui-c i p]~e ll · ne quelque vingt n1!inutes ou une petHe demi-heure pour siO'na­]1:'1' dans son di'strict les événements scolaires oles plus inlport~llts de 'raul1ée, pa,der des choses louables ou blâulahles qu i1 a "ons­tatées dans ses visites, en évitant, cela va de soi, les indiscr,',tion. u)' les lieux et 'les personnes, afin cl ohtenir la continuatinll ('1

J~! pe~'fectionnement de ce qui est bien, la suppression ou 1" am ->­hOl:.abon de ce qui laisse ù désirer clans L'enseignement et l'oou­tabon, d'arriver à plus cl unifonnité dans l'emploi ,des 'méthorle.'i , des mesures disciplinaires, 'la disposition et le soin des tra"HUX des élèves. Quelrques co lseils concernant les rap.ports des nud­lres ';t, des luaîtresses entr,e eux ,avec leurs élèves et les parent. ' des. eleves seraient assllrélllent aussi ù leur place. Ce serait Ull ê petIte conférenoe pratique très utile, où les institu teurs el' les lJ~stitutrices pourraient se renseigner et échanger leurs idée~. Le developpelllent étendu de thèmes généraux par des s~écialiste , m.l des ,personnes qua'lifiées se fait plutôt dans les réunioll s tnelUla'les.

Depuis quelques années on f.ait assez souvent HJppel aus,;i pour .]a 'partie pédagogi,que des réunions de district ü telle () Il ~ell.e personnalité paTticulièrenlenf au courant d'une question ~'\ n:~ter. On est 'ainsi plus sûr d'avoir des diTectives opratiqlH''; el rfflCaces' nlais cela n 'elnpêche nu llenlent la réalisation de 1 idé >

<1 une comie callseri -pratique en dehors du sujet de la confé ­l'cnce; car les conférences de district doivent, nOlis selnbl e- t-il. ~; onserver ce caractère local et fa'l1li:lier qu'eUes ont toujours II

.Jusqu à présent et qui permet un échange de vues franc et plu'i com.plet.· J .

ùe chant à l'écoIè Le Va-1aisan a le goüt du 'chant et de ,la 111usiqLfe. Ce qui Il'

prouve ce sont les nOlnbreuses chora.les e t ~ociétés Illusicnles d' notre, canton. Mais la grand masse, l'im.mense 11lajori-té de la po­pll'latJOn chante-t-elle? Qu'avons-nous constaté dans m a inte pl lJlainte Jllrunifestation patriotique ou autre? NOli S n e nou s J'ap­~~elon s pas y aVClir en tendu exécuter un chant populaire pou d a n t 1'(>rt connu , avec un certain ens·emble et avec cieux ou tr(ji ~ CO LL­

p~ets bien .' us. 11 V avait du flottem ent de la 'mai o'!'euJ' 1)1'0\, (;, .... ' . ~ J..

ilanl de la connaissance isuffisante du chant de son ign nl'<1I1ce tota'l~ par un grand 110111hre. Da ns quelques s tation ' l'Olll'istiqll es les /'~rangers ont é té éto1U1és de cette lacune. , . Puis, nos chorales el nos COlipS de musique s r ec rulc'Ill-il s ~acI1en1ent? Les jeunes gens ne préfèrent-ils pas ~e livrer ,oÙl .wu, au sport, lors 111êm,e qu'ils ont bonne voix et bonn e ('l'ei Ile ?

10'7 -

Cette indifférence ou plutôt cette incap.acité musical E: de 1:\ llHlsse n est-e]~e .pas en. 'partie imputable -à l'école? Le pro­grammes sco.]a1res prescnvent pourtant l'enseignement du chant f'l

du wlfègt->. i'vlai s le personnel ens'el-gnant y ·aUa'che-t-il toute l'im­portance qu'il mérite? Ne recourt-il pas trop souvent à de':) pr' ­lextes pour omettre:> ou négliger ries leçons de chant? L'UB trou­\'("1'a qu e les clivisions et les élèves sont trop nonlbTeux, que 'l,a p1us grande partie riu temps doit ê tre consacrée aux 11latières princi ­pale~, <lUX matières d exam en, car il faut bien le dire, nOl1~ croyon s que le chant n 'en fait guere partie. L'alltfrC accusera ses {'lèves le chan ter faux, de 'lnanquer d'orei'Jole: mais c'est précisé ­men\. pOlir se form er ql1'ils vont ù l'école, H serait drôle, le ma,­Ire, qui exigerait des enfants qu ils sussent Ure avant de les y l'xe rce/'. QlIcIques-llll~, cn petit nombre certainement dironl qu ' il s Ile son\' pas assez experts dan!::: l'art musical. 11 nous semb!!: qu ' il n 'est pas nécessaire cl avoir pris des leçons de conserva­II li .(' opOUl' enseigner convenablement quelques chants populaires lrès r épandus' que les cours théoriques et pratiques que l'on ' a e ll S pendant quatre ans ,cl école normale, sans cOlnpter les exer­cices auxqu Is on s est li vré avant, ont été suffi sants pour r endre Li ll În "titllteu l' capahle c! 'ensei,gner le chant clans une école pri ­m a ire:.

TOUS })c>n 'ons que si 01 procède tentenlent en commençant pa r des han ts simples, faciles , que si 0 11 ex,el'ce d'abord le. l,l' \ " Ù, chanter convenablem .nl une phrase musicale, puis une tt lIlre et ainsi de suite. on arrivera bien ù un bon résultat. L'es­: Lntic l, c'est dt' rép 'ter fréqu em me_,t les Inèmes exercices, sÎmu1-t;IIH'1l1 1t el individuell ement.

Pour quc' tous les élèves qui quittent l'école prhnaire soi nl c,1pl1hles d ' xéc uter au rnoins ù l'unis'son les chants qui s -roni­le plu' so u ' ent entend.c clans les r éunions festivales, comme l'hymne Sl.Ii8Sf!) le cannqll(, suisse) la prière patl'iotique,_ l(l va­!nÎsfmne, etc., on devrait en rendre l'étude obligatoire et exige r qlle chaque :'lève en süt trois 'couplets. Un chant par année. ce'!: 1 j' '-' rail six en loul. Ce 11 est pa. ' énornl e, et les maîtres auraient (' 11('01'(" 1 ~ temps (r n ~jseign r d autres à leur goût ou il celu'j cl r s 'lèves . Puis le chanl silnultané et individuel devrait êtro

111ê:liière obli gatoi r,e de l'exanlen de sortie.

Pou r favoris er \' nseignem ent musical et en obt-enir de 111eil­I,' urs résultaIs, nous conseillerions encore de faire traiter ce 1 hème dans les conféren ces régionales ou générales, pal' . des ~' I /'cial i s t E's avec leçons pratiques, connne la chose a eu lieu cette ~ll1nét' pour l'enseignelnent civique.

No us n'avon s pas souvenanee que jusqu à présen t cette bran­c: lw ait eu l'honn eur d 'être traitée dans nos réunions pédagogi­qu es . Et pourtant le chant a une très grande importance dans hl

- 108-

culture des sentiulents religieux, . fruniliaux et patriotiqu ' .... Nous voudrions même qu'on I101llllnât un inspecteur qui ~ uraÏlt' la fllission de contrÔ'ler l'enseignement de cette disciplin e et dl' donner aux maÎtTes et maîtvesses des directions ap-prnpriécs. On le fait ou on ra bien fait pOUl' ~]a gymnastique. J.

~~~~~~~~~~~~~~~~~,~

i PARTlIE PRATJ[QUE 1 LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: CHEMIN DE FER

1. RECITATION

Le petit train

Il s'arrête, important, et fait de la fumée (ainsi qu ' un gros Monsieur qui fUIne son cigare Ù la petite hailte où fleuTit l'azalée ou le tournesol rou·x. Et, quand 'la blanche gare d 'un viHage l'accueille, an m ilieu des h.el~bages, il hâ.lète, trépide et stoppe plein ·d'entrain ! Fier de tout son vaoal'me, il traîne ·sur s'es fI' ins ! On lu,' sourit, avec un air -de connaissance, dans le sillence clair du quai plein de soleil où la garde-barrière et le fa,cteur rural fan t la haie, au luilien des sacs t des corbeilles .

Paul Hubert'.

Le train qui passe

\. YCC une nu ne attenth e Jil l'egar<cle venü' un rain Et 6 0'U 'S a euinR,s:se ·cl',air,ai11

'a\ ancel' hl, locolm otive.

Ln IrlUI' ' i ff l t d éc.hil'e L'd]'. Ln machine a.u loin ,,=,'épo n Oll e ...

Et ] (\ lJct.it enf.Rllt fl' i,s SOD n'e Aux ~ ourod5 tre~,. Rli,ldcl11 'nt ,~ du, Fel'.

n sent en ce monstre clifJOl'11l' Que'1quEl t l'ava.H mysMl'.ieux, Et suit d 'un reo~ai]'d a.nxieux Lets hoquetJs de s,R. l ouch.e énO l'mL'

:'Irme GU8t:aV(' _'Je:·ul't'ul'.

- 109-

II. VOCABULAIRE

NOl\'LS. - La gare le train, la locomotive, les wagons, Ull

'olnpartiment, le voyageur, les bagages, le -chef de gare, le llll- ­canicien, le chauffeur, la voiture, la banquette, les coussins. Icl.; "jtres, ·le voyage, le tende r, un wagon-'lit , uu \\Tagon-restauranL la portière, la sonnette d 'alanne; un chemin de fer Ù. ,apeur, élec­trique, à voie nonna.Ie, li voie étroite, à crémaillère un funicu ­laire. La chaudière, le foyer, la vapeur, Iles sO'upcipes, le mall() ­.mètre , l'indicaLeur de niveau, le piston, le cylindre, le volant, les hielles , les freins ù main , à air ·comprimé, les essieux. Le quai la m.arquise, les voies, les rails, les trav l'ses, les aiguilles, la ma ­nœuvre, Wl cul de sac, un talllpon, une voi de garage; le disque . le sénlaphore, une plaque tournante, un remb1ai, un tunnel, un viaduc. La sal,le d 'attente, ·le gukhet, la hall e aux marchandise: , un billet si'mple course, aller et ret{)ur, com.hiné. Le commis le receveur-voyageur, l'aiguilleur un nlanœUVTe, le chef cl train. le sifflet, la palette la manœuvre, un avis, un récépissé ·la lettre de voiture, .grande vitesse, petite vitesse. Les C. F. F. , la flèch l'ouge, une ,Micheline.

ADJE'CTIFS. - Une gare grande, spacieuse, rustique mo­derne, anilnée, bruyante, calIue ; un train rapide, oUll1ibus, ex­press' un cOlnpartÏInent confortable, vide J ondé' un vo~' agel1l'

pressé, chargé.

\ ERBES. - Partir en voyage, prépa,rer le~ bag.ages , aller :\ la gaL'é' 'tuonter dans le train, s'instaHer, disposer ·les bagagp.,"i clans l e filet· enœgistrer une mal'le; Ineth'e en marclJe admir .... r le paysage, expédier des marchandises, consulter 'les horaires. consigner les hagages à 111ain.

III. ORTHOGRAPHE

Prépara,tion: s'en référer au numéro ,du 15 octohre.

I.e passage du train express

L~I-bas, a u bout des l'ails qui s allongent sa ns f in apparaît nne fLUnée blanche: c'est ·1 express.

Il .approch , jl grossit à vue cl œil,la terre trenlble; 1<: \ oil :'\ devant nous.

La loconlotive est énonne, toute de fer et d acier. De la eheulinée jaillissent, en tourbillon pre 'sés des hotl r­

l'' es de fUInée. En dessous c st une ,pluie de cha rbons ardents . Sur les HalleS, des tiges d'acier vont et vinnent d'lH}

lllOuveluent infatigable et sÎ1r. Le train file. C'est Inaintenant une traînée noipe qui s'en va climinw.wt

dans l'él{)j'gneluent. Bientôt tout a disparu, Une longue fumée

- 110-

bl anch e qui J'lotte Il COI'<.' dans J air, ruule e t se dis sipe peu ;{ pen.

Les aiguilles des Inano1m ètres tremblaient comille Jes aigui 1-lL-s de boussole ·la m~chille tangu.ait, roulait aux virages' il fa!­lai 1 'e retenir aux montants de ol',:tbri pour lutter contre l'arrache­men t. Impossible de beaucoup parler dans 11" tonnerre du m.éta1. il faut rester avec ses pellS{~eS et son attention, la 1nain hondi '.; ­:-.<.: n 1 S~lllS r epos du ,olant de ,f'hangement de marche all ,régu·· .ateUl" aux graisseurs, all souffleur, le visage penché sur les voies qui accourent, les signlJllX qui cO'llTposent une trame d 'aver­tissements qu'i l faut interpréter. IL e chauffeur pique le feu , en­fourne les tonnes d e charbon dans 1 incendie du foyer et ·~haqll " fois que la porte s ouvre un bain de feu énlabousse le corps.

POlll Ni-:rl11.

Dépa:rt du train

Le luécanicien tourne lentement le vo lanl fixé su r son pupi­l]'(:, . r mmédiatelnent 1- ' moteurs C01ll1l1 neent il grander sourdc­m ent , la lTlachine est parcoul'ue par u ne sorte de frémLsement el le lrain démarre. Le n 'écal.iclen pel'çoil un léger patine1l1 nl (les roues. Il projetie alors du sable SUI' les rails au moyen dt> l'a jr cornpnmé et l'a lhérence redevi·ent norma.le. Il examine au ' c.; j

:1 tl ntÎvement 1 s instfUl11e lts d n mesure, car le· nlot e l1l~S ne 10; ' vent pas recevoir plue. de deux n1Ïille m'Père' chacun, sinon il ~. aurait d~ nge l' da court-circuit.

Le petit train

11 dévale de la gare passe entre les jambes dn viadilc et s' n \'a Il titubant t zigzagu nt ;l travers la campagn .

Il chemine entre les bosquets de sureaux et les rosiers, Ira­y l'se les paTcs malgré Je' pièges ù JOU} 5, se lance ù travers !(!s prés pendant que le propriétaire st absent et abord les pas 'n'es il. niveau dépourvus de gardiens et de harrrières H'i ec nn cri strident qui trahit une longueur d'haleine .peu c.0l11l1nne. En al­lenda t, les lièvres t nifiés regagnent leur gîte.

E:rf:'J'cices d'application: S n réPr -r au No 1.

IV. COMPOSITION FllANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1) F onuez des phrases avec les IllOts du vocabulaire. 2) Conjuguez les verbes du vocabulaire. 3) En un paragraphE', décrivez un voyageur qui VfI prendre

.L1ll hi Llet.

- 111 -

-±) Rédactions: 1. Un beau voyage cn che 111 i \1 de fer. 2. COlllposez une rédaction ayant pOUl' litre: LIll ,oy<l(.WLll'

mal commode. 3 . .T'.ai luanrql1é le lrain .: ' ''ous \ (>LIS êtes H ttarrlé ; vou .' \'OlIS

hâtez; vous arrivez en g.are et VOliS apercevez le train all !>ouL du quai; déception.

+. L 'animation un diulanche soi r à la gare. 5. Je vais prendre le train. Décrivez vos acLions d'puis 1

moment où vous paLt z de chez . vous jusqu'ù l' illshllH où le COll­

voi dpmalTe.

SCIENCES

ua force élastique de la vapeur

Introduction. - COl1unent a-l-Oll VO) agé <1ulrre1'nis'? Voya­ges à .pied, en voiture (diligence), il clos de cheval, ('Il hatcHII

8 voiles. Voyages lents coût'eux el pénibles. Souveni rs d 'histoire: les voya·ges des croisés cI Ch ristophc'

Colomb la fuite du roi Louis YI. Et aujourd'hui? Grands chail' geni.ents (idé de progrès, cl 1 évolution des moyens . cie tr,ll1\i ­port). ChelnÎn de fer automobile, bicy01e~te, motocyclette, 1>:1' Lean ù vapeur, avion, dirigeable. R~lppeler 1 centenaire des chl'-11Iins de fer 'SHi ·ses.

Voici un train (jouet)

Et voici la gravure cl un grand express. 11 y a SIX ou huil ,'agons, un fourgon , deux cents il trois cents voya,geul's, des hu .. gages.

L train express p ut faire 100 à 120 kilomèt re ' Ù lheuf'. Il faut pour ce trajet et ce poids ù cette allu re ulle 1'0 l'Cl'

énorme à la loco'motive qui traîne Je train clerrièr -> elle comme le cheval lraln la voiture. Or, le chev~tl tire sa force cIes llltlscl l'~ ' (le ses jalnbes. Et la locomotive ? Elle l'a dans ses l'nue> Eu effet, si Ion arrive ù faire tourner deux rou es, la locomotIve èL 1:> train avanceront.

Pour faire tourner deux roues HyeC grau 1 force on enl ploie la force é\::\stiqlle de la vapeur.

La force élastique de la vapeur

Faisons bou.illir de J'eau (lans 1ln tube InétalliqLle fermé (f un bouchon bien graissé (précautions.) Lê. vapeur acqnil'l'I

1 ! 1 1 \ l 11 1 , 1 • 1111 1 1 ~ 1 l , lit 1 t 1 l , t , , t , tif , , , , , 1 t 1 l' 1 1 1 1 1 • , t " t 1 l , Il 1 Il t " ......... , , 1 t l '1 1 l , , • , t , l , t 1 I l • , 1 l , 1 t 1 • 1 • l , l 'lIt 1 1 1 l , t , l , 1 lit lit III 1 1 Il \ lit. lIt 1 1 1 1 1 l' 1 lit 1 1 1111 1 1 1 lit! t 1 1 lit Il 1 t 1 1 1 lit 1 Il 1 1 1 I l 1 Il 1 1 lit lit lit 1 l , l , 1 1 • t 1 1 1 1 1 • 1 1 1 1 1 1 1 l ' • Il , l ' • 1 : 1 •

' t 'III"II'tll'I"""'I"IIIII""'I."'I'IIIII,'II"fl't't.'t'.'I"'I,"II,.".'III,I'IIIII"""""' •• II'JIII"""II'I'11111111111111I'IIIII"IIIIIIIIIIIII " I111111111 1 1111"11111111111111111 1 1"11'11111 11111"11l' IIII I.II 't· ,,· : · . ,, ' 1111111 1

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1 1:"l,", , '.:. 1"'··"· .. ·· ;:;·;·; ·;; ,,,, ·.· 1 1·,.-.,;.,:..j ';le 1 ".n.k·"" ..... L-+ ---'~r~'" (~~Hr" .. i"; .. :.:;< F'i}I~Y,~ ~r' Il l ~J~~L' -:.~ ï~~~f!~:~ 1 l ";~;~r~.. ~;~~ i~~~~(, 1}1'

1 t L~~' ''i 1 f ,\ )1 1_' ''' ,_,,- l'.IllûC_ .. _CI,: '-i.,:,tfic l av: ... . :: · .' ! :: ......... :....... ..... )" C ·· .',~.\_~ _____ , _._ .. _. _ ! ~ ''' ;' "" - .: 1 1 -_ .~ , -~._~ , ---~- ~---·------~'-"--~· ....... c:;;::;.c't;:.:; f~~·l··vr'l·- ...... ·"-~_ ·~-__ ·_·~_ .----. ............ ~. _.~................ __ _"',_. ",,)-LJ .. Ll.:..L \ .. J. _ ..\.. .

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i"~: CÏ,.:h :c rI,) :.3 .i3c,·, rI' i t

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_(_[;;;~i)l/~:>J( . /.~ r:J~~~I_!~/~!~~' ~~I "-Ab;~ï~;;5~~;;~1 f~~~- ---~~-;ir,~±-t~-",,--:-t:."-i~ " ! f~iIg l i t-

Tonorc18 (Al1.1H. ) -8110

~I ( ,. , !

Co:tu18o <lOG Cuves d' eloctrolyf~c linp:ot [) .J/ ,,,.""-""/'/-\j'/ •. .r, u . ..--·----~i - 1

[.., ,-,----..~ :F'ou.r de collection/ 'V . ''1( 'Ir

l=' i --'· .r-\ et de mé l c:ngl) ,, ". _!ï n--l-: ~ -1 1-C-ÏR-I-.Ti~ -"~t-IL1F~-'-- --- ;' ,,~-iF':-I;::X '-'-)1-'1 '\-l/ L-'II 1- -1

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...... ~:- ......... :. ' 1, ,r t l - 1 1 .,- 1 . "'t-

A'"] 'IP'I~ -n)' -'Ii'Ab ·" r}"'c.;l1 ..... .... . '.' : .. ! J.\:10 D... __ t- --_ . ---. ._ ~ ... I_ ...l.. ___ L.L..:..!.J. L_.. .

UEl8chmül~üfcn SCwllinler Schmelzflusselektrolysa-"'\III""II I ""II,III ! ""'ll"II", •• : "l.,II ••• ,,""11641 111'1 1 11111111"'11"1111111'11111""\11"1'Il'IIIIII.,I,I.I'I''''ll'''IIIIIJI'''IIIIII'IIIIIIIII., 1 'l'II111111I"'I 'I\ III'iIIIIIIIIII.'III.t111It"III.11.lllltlllll'illlllll l \ , ' 1111

• l ' "1'111111' Il ~ Il' IIII~ 111111111 t l'l" l' 1 a '111111 t 1111111111' 1111 l'II Il' "'l" l" t' 1111111' l' ''' .1111' 1 t III t Il'' l' t t l' f 'l" t, 1 t Il \' ,1'1'111'11' .11111 ,11111141' Il' 111 'f.,IIII" t" III" III' 111111.1" Il' 111111111111' III' 111' 1111 \, IH .... ' , ... 1 1 l'.

113 -

lml' se ringue) et le tiroir qui se lueut dans la boîte ù vapeur. Pmu' q lle le' piston glisse alternativement dans les deux sens, il :,tfffH d'y conduire la vapeur alternative1uent devant et derrière l,· piS1Ull. Etudier le mécanislne du tiroir au modèle de cartQll. 1 h' ssi 11er le s·ehélna dl1 fonctionnenlelll du tiroir.

La tige du piston fait un mouvement continuel de va-et-vient. Nlais comment le transformer en mouvement de rotation

Ci e~ deux roues?

;3, Les [l'(l11sj'ormateul's du mouvement. - Rappeler la lrans }'urmation analogue du mouvement à la machine ft coudre, à ln n1l'ult du l'émou leur.

Ln pédale est attnchée ù une t ige de bois: la bielle; -celle-ci ( ' . 1 fixée par son autre extrélnité, non pas au c.entre, mais sur llll rayon de la grande roue.

11 en est de même dans la locomotive; montrer la bie·l1e , ~\' ,'olnnt rt l excentrique. Croqu is.

Le 11101iVement de rotation est donné à l'essieu des Toues mo ' 1 l'tees. Ce~ roues tournent, la 10conlOtive se -met en marche. en­lnlÎnant le train entier. (Voir livre de lecture No 219).

FICHE DE VOCABULAIRE

pou!' les cours moyen et supârieur

Remplace chaque verbe par un synonynle que tu trouvera" ù la fin de -l'exercice.

Cuire un gigot. Soigner une ,plaie. Prendre de l'air. Monter une côte. Suivre une rivière. Couper un arbre. Hàter son dt',­p~nt. ILever les épaules. Envoyer de la Inar·chandise. Couper une .inn1IJe. Franchir un mur. Garder un objet volé. Mêler les cartes. ~ . ettoyer un fossé. Ecol1onlÎser Ile tell1ps. M·esurer un tonneau . Détourner un ' cQup. Diminuer une faute. Chang·er l ordre. Adou­cir lUle peine. Charger avec peine. Avoir un beau nom.

Hots à. choisir: Porter, mitiger, conUl1uer, atténuer, illtervc ­n ir, jauger, parer, curer, ll1-énageT, battre, recéler, -3lnputer, es­calader, expédier, presser, hausser, abattre gravir, longer, pui-- er, rôtir. t N.

Terme propre

Rem-place -le prenüer nom par Ull synü.nyme mieux ad upt~ que I.u . trouveras ,\ la fin de l'eX'ercice.

Le château du roi. Le devant de la maison. L'enveloppe de l 'œuf. Le chant de la tourtepelle. Les dents de l'éléphant. Les ,(mg'les du chat. Les pattes de l'aigle. Les détours de la rivière. J...l n mélange (l'argent et de cuivre. Une ma-ladie de la peau. Le . .;

- 114 -

COl,'n es du cerf. La fin du jour. Le c1 é~ir des rirchesses. Le lllOU\,(-l­

ment de l~ terre. L 'introduction de lIa nal'l'atio'l1 . La ferm eté dll c~r,actère. La cavité 'Cl l'œil. La dureté du froid. L'es ügnes dll v1'sage. Un fait d 'adresse. Un petit nlOr,ceau de terre. P erdre l:.I Lram-e du discours. La pente de la montagn e. L e bord du boi~ .

J1!fots ri choisi/'. Versant, parcelle, fj} , traits , tour, rio'u eul' , orbite, force, exposition, façade palais, coqu ·· ·, l'Oucn111~uellt. soif, .déclin , alliage érnphon serres, sinuosii'és , griffes, lisière. rotatIOn . t i\ .

:!: * * Rem.pla·ce l'adjectif c10nn é par un autre 'plu s exact Cf li , III

trouveras ù la fin de j'·exercice.

Un hO'lllme inoccupé. Un temps changeant. Un terrain im­productif. Un vent tranquille. Un l'epas abondant. Une balanc/.:' ( ~xact . Ue réponse juste. Une affaire pressante. Une nourriture commUlle- Une éclipse cOluplète. Un désir fOlio Une perte légè re . Un pas vif. Une douleur vive. Un r efus n et. Un fait nouveml~ Ull a ir .guerri er. Un fait assuré. Un peuple hatai.Jle uJ'. l n e vprit(, ciail'-e. Un besoin exigeant. Un froid grancI. Une santé lLsél.: . L'n air 1110queul'. Un prix trop faihl e . Une O'bligation rigoureuse. Des ]'ess ources consommées.

. Mots Ct choisir,' cahne, variable désœuvré, stéri'le, urg nt e. Juste, exacte copieux, sinlple, totale, vif , alelie douce , catt'gori ­que, aiguë, martia'], r écent, avéré, évid ente, bel1i.queuse, illh." n .. s" impéri eux, épui sées, dpri soire stl~icte, délabrée. t T\T.

Idée de mou.vement

COInplète en choisissant l'un des mots qlli St' trotlv "nt ;'\ la f in de ,J'exercice.

Les ". du cœ ur. L es " . d u p endule. L es .. . de la voiture. L' ... d'tlLl hal/on. L es ... d e -la rivière. La ". du coupable. L e .. . du sang. L a " . de.' feui,lles . La ". du telnps. Le ... du n avire. L a ... des feuill es mortes. L e ... du n avire. L e vaci.I1ement de la ... Le halancement des : .. p endant la tell1pête . Le r ebondissem ent de . . L e tourbillonnem ent des ... d an s l' air. Les ondula tions clu .. _ .~;ous les car·esses du vent. Le sautill lil ent ,de la ". dans le ' s il ­lon s. Le froncem ent des ...

. lHo ts à choisir,' ascen sion , s i~lno s i tés battelnenHs, osc i!­lahon s, cah ots, flux, chute fuite, valse, roulis, chandelle, b a ll Cl.

êlrbres bl'é, flo con de neige, sourcil s, ber geronn tte. -r 1\' .

Souvent l a née·es,sité Inous oblilg ln J' a ison n ou.' fer a it. re.i eter .

,!: :1: *

'" ,] NI U CO UlJ d'en tr ean'j se::- qne Ma chi nvel.

C n 'est ri en va loir qu e Ide n' ètre u tille à rpEQ' '011 11e. Descartes.

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FleRE DE VOCABULAIRE No 97

II1L La route

-J- l~) L es mots dans le tex te . Routes el chemin:} . Qu and on i l du temps Ù lJ crdl'-€ et que 1 on ne va pas t rès loin, il est bon d e ,'n , la ger a pie 1, au gré de sa fanta.isie, sans itinér aire trop précis ll'nct :'l ,l'ava nce . On chobit son allure, on s ',arrêté où l'on veu t , e l o n obser ve le paysaQ'e, les gens, les bêtes et les ,choses, -et l'o u l's t toujours 'assuré de faire d 'intéressantes découve.rtes . On crol­St des cy"li s t e ~), des m otocyclis tes, des automobili,st es, tous geu '-i p I' P ,:; S:'5, et quelques rares p iétons avec 'qui on échange ses im ­p res~ ioll s . On suit , la route large e t spa'cieuse, conçue selon tou ­l E' S l es exigences de la technique m_oelerne, empieTrée, macada­misée, go udronnée e t p arfoi s b étonn ée; eUe enjambe les gorges e L les torrents sur des .,ponts har dis o u de longs viaducs. Des m u r' l Ie soutènell1ent , form és de gros blocs d 'll1en tés, lui donnent de ~; ( liel s 8 ' ' ises; .l' eau de pluie s écoul f; da'l1 s .les Clmettes e t des ­])OLl,["el'Oli s re tienn ent :JlI- dess l1 s de J' abîl11e les v.éhicules im ­pl'llc1f'1mmel t eon du its.

~Vf è1is ~i l'on est u n p e u poète, ou si l' on a iIne la s oli tud-e, il fau l q ui Lter la grande artère et 'PTendr e les ,chemins de traverse, les petits sentiers sint eux, ou les sentes qui p énètrent dans les bois e l les la illis, su ivrt' le t; raid-illons aux 11l1ùtipl'es lacets ai, .lHHll' pe u q ue 1 on a it te pied lllontagnal'd, s'engager sur les pis­Les :'1 peine nl 'HerU ' es qui grimpent ~ 'h'av,ers les alpages, le long des mora ines. sur les fl allcs des rochers, jusqu 'aux p lus hau ts ~ o mmets, d 'où rOll apel'çoH u n m erveilleu x panaroma .

EXER CICE D'ELOCUTION

-l~O ) Qu'en ten d -on pal' u n itinérair e ? Qu 'est .. ce que les ll1e­... u res Hinéraires. Quand a -t-on intérê t à voya geT à p jed ? POUT­(j lloi, a,lol's, les voyages à p ied sont-ils plus intéressants ? Qui l ~{'nCOl1tre- t - oll su r sa rout e ? De quelles découver tes est-il ques · li on dans le t ex te ci-·dessu s? Si tu as ab sorbé la cons truction d 'nne route 1I1Odern e tu sais sans doute ·ce que l' on ent-end p ar le te rrasseInent, l' el11pierl'em en t en hérisson; tu a s vu le gravier, (lli m,acadam écrasé par le r ouleau COIJ.UpTeS,seur ; puis le l'evête­m en t final avec d u goudron. Qu'est-ce qu 'un Inur .de revêtenlent ? un mur dp soutèn enlent? Quelle 'est .J'utilité des bouteroues ? Ou olle es t l' ac tivit é du ca1üOlulier? Qu 'est-ce qu'une route intel'­I~~tionale ? Trace sur ton cahier de géographie la grande artère d e St-Gingolph à Brigue, et dessine toutes l,eg Toute·s qui s'en Idé­t,'tch ent, en in diquant la station de départ et la station d 'arrivée. Le Dr Gugliel-Inetti, de Brigue, surnolllmé le Dr Goudron, a été J'initiateur du goudronnage des rOl.l'tes . .

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FICHE DE VOCABULAIRE

La route (suite)

421) Relnp]ace les points p,al' ·les mots suivants : Ingénieur soumission tracé plans tunnel cantonnier entrepreneur pont ohaussée chantier elnpierTelnen t fos·sé bouteroue direction goudronnage piquetage:' cahier ornière nivellem.ent ina ugul'atiol1 Cfevis murs ciJ1culation j)r.teau

Les ". d·es pont,s ,et chaussées étudient le " ., lèvent IflS

après avoir procé.dé au , .. , puis ils étabUs-sent un '" un ". <"1e~ char1ges; le.s travaux sont alors nlis en ... ; l ." arrive avec SE~ eontl'elnaîtres, ses terra·ss.ieTs, ses nùneurs ses luaçons: on ou, 1" ('

11n "' , on procède au ... , on élève des ", de soutènenlent, on pel'<:' l ' des .,., on lance des", et des viaducs' on fait.]' '" et le ." Ensll ik. après 1 '" officielle, la ... est ouvelit' à 1a d..rèulatioll.

Le '" procède à l"entretien de la l'oute. A'près avoi r êHI'HChé>

3 "' , .J'automobile ,gisait dans le ... Enfoncé jusqu à l'essi .u <"1::\11S l' "' , .Je 'chaT n'anivait pas à se dépêtrer. On ferait bien de plantt'l" un ... indiocateur dans -ce can'efoul', afin que 'les usagers <i·e hl route 'sachent quelle ... prendre.

422) NOlns. 'Construis des 'Pln"a·ses avec ·les noms ulvanis: aie soin de vaTier la forme: une route international e, l1ne artèrv de grand trafic, une bon1e kiloméh~ique, un cheluin vicinal, UIlL'

importante vnie de 'communication, un sentier escarp' , un C<ll"­refoul', un boulev:aTd, un poteau indicateur, une pente de 7 ()~ . les lacets, ,le .t urnant, une a'utostra'Cle.

423) Adjectifs. Donne des quaolifica·tjfs aux noms suivants : Ime route, un chelnin, le fossé le tournant, un s nlier, le can ­tonnier, un viaduc, un pont.

424) Verbes. Construis .des phTases dans lesq uelles tu renl~ en trer les verbes suivants: entretenir la route l'empi l'Hl". 1:.\

. goudronner, ·cheminer, la route s'allonge se déToule, le 'entirr . el"Pente, grÎ1npe, .se perd ; suivre un sentier, rouler clans 1 fo'i s(>. arracher les bouteroues, gdmper sur Je talus , jet r 1111 pont. franchir l'abîme, enjaulbeT un torrent.

425) Syno nymes . Trouve des synonymes aux nom s 'uivants : pont route .

426) Homonymes. DODne des homonymes aux J11 0 ls su i­vants : chaussée pont plan, tracé.

427 ) RelTIarque et grammaire. Ne is pas le contour cie la l'out-e, mais le tpl1rnant. Justifj'e l 'accord: cte bonnes gen ,' hel/­l'eux .

42-8) Expressions il connaître: Tous les chemins coud uis 11 L

n Rome . . Suivre le bon cheluin. Ghe.min fai san t. F. Il cotir dl' l'oute.

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FICHE DE VOCABULAIRE No"

IIlq Les voyages

429) Le:> mots c/cm:) le texte . LI y a d 'abord les voyages d'af­faires que l'on effectue le plus rapid-eluent possible. On lltilisl pOUl' -cela le chemin de fer , rauto, l'avion. On ne peul guère jouir ,du paysage, car on se déplace trop vite et l'on e t assai,lI i pal' de multiples préoccupations, achats ou ventes ~I i"éaliser, 1nal'ché Ù conclure. A part ,cela, tout le reste n'est qu 'acce,ssolTe 11 s'agit donc cl'arriver ·à destination au moment précis, afin de ne pas manquer son affaire.

Les voyages d'agrément conduisent au bor.cl de la m er, il 1:1 luontagne, dans les vHles d'eaux. On choisit son but à tête r epo­sée, et l'on arrête son itinér,ai-re en famille. On voyage selon son humeur et s·es goûts pour son p'laisir. On 'pal't quand on , eut e l t'on revie nt de même, ù. nioins que l'on ne di.spose d un 1-em.ps OH

de nloyens l Ïlnités. Dans ces conditions, H s'agit de consulte!" sa bourse et ses loisirs.

Les grands navigateurs. les explorateurs ont fait des voya­ges au long cours dans des pays inconnus, et leurs découverte..; nnt fait cOJuw.ltre aux Européens de nouveaux produits' ils ont l'acilité les échanges entJ~ les continents et amélioTé no condi­tions die vie,

A traver.s les déserts , -les tribus voyagent en caravanes; le" chameaux cheminent il. ,la fi].e, su,ivant une pist ja'lonnée par des puits ou des oasis sans '} squels la traver,sée du Sahara serHi\ impossible.

EXERCICE D EILOCUTIo.N

4:30) COlllment effectue-t-oll les voyages d'affaires? ImagiIw (rlLelque~ voyages d'affaires. Pourquoi durant les voyage ' d'a i­raire', ne jouit-on guère du paysage? Qu entend-on pal' voya ­ses d'agrélllent? Où les fait-on? Pourquoi n e peut-on pao..; touj ours les organis'er exactement comme l'on v ut? Connais-tu q uelques grands explorflteurs et quelques navigateurs c-élèbres ! Quelle invention a permis aux navigateurs de faiT - des voyages ;1 LI long cours? Avant cette découverte, les voyages ne se fai a iell t que par cabotage ' qu est-ce que el.a veut diTe? Quels proclLlil.j, par cxelnpl , la -découverte cle l'Alllérique a-t-ell e fait conaît)' /:. · ù L'Europe? COlnnl'eI1t se font l'es voyages à trav rs les c1l~ 'erts '? Par quoi la piste est-elle ja·lonnée ? . Aujourd'hui la h"aVel sée cl li Sahara se fait égalem'ent en auLo-chauille. Qu'esi-ce qu'une auto­chenille?

Quelle règle s applique au verbe connaître et à tous ceux qui .-on t terminés par ({Ure ou oUre ?

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FICHE DE VOCABULAIRE·

Les voyages (suite)

::l31) Remplace les points par ·les n'lots sUlvallls : voyage hor.aire navigation étape cal' villégiature pèlerinage ha.Jtes

No. 180

itinéraire promenade restaurer signalisation l"xCUrSioll aff aires circulation ascension ])ass'eport croisière exploratell r., hagages

Avant d partir en '" .1 aI consult é 1 ... des chemins d,c fer, puis j'ai étab li mOIl " . Comn'le .le me suis rendu 8 l' étranger pou!' " ', j'aj dü faire viser mon ... au consulat. Liv,i'ngston e fut Ull

~rand ... 'Magellan es t le prem.ier .. , qui ait fail le tour du monde. Ce t été, nou. sonnnes allés en .. , Cl Evolène; nous avons fait de 110n'lbra uses ... dans les envir.ons · que lques ... nous ont a,men' s jusque dans les vals cL\.nniviers et des Dix; mon père t mOll

J'rère aîné ont Blême fait r ... de la 0 nt Blanche. Les souverains .de Grande-Bretagne ont organi.'l' une ... ell

iVl'éditerranée. Vous ne pourrez pas franchir cette distance el lin' seule .. . ; je vous conseiUe de la C( uper par plll .;Îel1'rS ... cluran l l rsquelles vous pourrez vo'Us reposer et vous ...

La .. , routière facilite la ... des automobile':>. l l'épar 1.. vos aujourd'hui si vous, oulez 'Partir cl main, en ,,, ;, Home, s in on

le ... s'en ira sans vous. 432 ) Noms. COlnpose des phrases ù r~ùd :> de.' no )ls su i­

vants; varie-les le pIns possih le : un '.'Dy:: ge cl affa~res, en vi11é ­giatllre, une traversée, une excursion, un passeporl, un permis de circulation , un paquebot, une a.gence de ' voyage un guide, un l ,uris te, ,une ·caraVl: n l'hôtel la caban , la tente une randonnée. une chevauchée. '

433) A cllectifs . Donne -des qualifica tifs au x noms su ivant'i : (les dépla'cenlellts une réduction, des Ol11.'munications, une pro­l11:enade une excLU'sion , une ascension, un halte, une étape, (les 1 )Oyens de transpor t un voyage, un voyageur, un séjl1ur un proDleneur, TI départ, une trav'ersée.

-134) Verbes . Donne -un c0111plément aux verb s suivants: étabJil', préparer, consulter organis r, ex'cursionner, se pro­nlener v-Hlégiaturer, séjourner rebrousser chem.in, fai re ses lualles, 'Pl ier bagages, brüler une otape, prolonger ou abréger un séjour, a journer ln départ, effectuer l l\1 vovage d'agrément, sc diriger, s'orienter, s'embarquer, cheminer, s'expatrier.

435) Homonymes. Conjugue le verlJe connaître au pn~~ent el au futur. Donne les homonymes des noms suivant' : la lente, le ,guide, le tribut.

436) Synonynles . Que ls sont les 'ynon) mes ct : dcsl in ~:t iOll, i:\grénlent.

437) Proverbes: Pierre qui roule U 'U111aSSe P~\s l1JOl!S S ,'~\ . A beau lnentir qui vient de loin.

FICHE DE VOCABULAIRE No 18t

IL Le chemin de fer

4:38 ) Les mots dans le te. 'te. Le jeu du 'hemin Je leI'. On traîna ]e-s chaises le long ct s aHées pour tracer 'les voies, c t hi ell­tôt une li'gne, sans rails ni traverses , et sans aiguill es, fut mise en service. Arthur faisait la locomotive ' François, dans une chai­se roulante, faisait les voyageurs Marcel était contrôleur ou chel ~e train, et d,even~it, aux sta~ions, chef de gare. Quatre tra in par Jour, dont un raplde, deux dIrec.ts et un omnibus devaient circu ­ler sur ce parcours.

Un ra'pide ayant déraillé, Louise, le genou éco rchl' par 1:' IJaHast, ne v~ulut plu.s f.aire les wagons, et devint un petit train loca,l, un tortIllard qUI desservit la caHlpaO'ne auton!' des six. mas­sifs du .ial~d in. Bientôt un tW'ln l passa ~OLLS un e tonnelle et un viaduc enjalnba, sur une ,planche, une etes al}' es latéra les . La luaison du jal,d inier avec 'sa marquise, fut la gare tel'1uinus. Avant cl entrer dans ,la staüon, la locomotive prenait de l' au HlI horcl d<' l'étang, puis elle entrait en sifflant. On ,nnénagea une voie de gara­~e. avec cl~l-cle-sac. Une -col~de, fixée à rune des brallches du pell ­I~ her , se~'vlt de grue~ pennettant de décharger les plus lourds co­hs. Un JOUI., un h'aln supplélllentaire entra en col,lislon èl\ ec Ull

train de marchandises. Ce fut LIn teT,rible catastrophe clue :'1

l' hnpruclence du mécanicien. H eureusem ent, la circulation fut r ; labli sans transborden'len l, grçf\:ce ù la céléri-té des hOl1unes d l' ln voie: chef de district, chef cl équipe et cantonniers. Une au­tre fois. Arthur eut l'idée de faire faire aux. p tils r hi ens de Ici

villa des circuits S'ur tout le rés au. On leur délivra au u'l.lÎochet. des billets gratuits ou ,y tarif réd uit , et lnême Lill b'ill et ~ollectir ct un bil'let cOlnbiné, On s'am usa a in si pendHl1t loutes le'j V(1 '

ca nces qui parurent courtes.

EXEHCICE D'E'LOCUTION

439) Cherche dans ce p lit lexle am usant lous les I110t .. qui sc rapportent au chemin de fe r . Que penses-tu de Ce jeu'! SUl'

quoi sont fixés les rails? Quel mécan.isme permel ù 11l~ train ch' pass r d'une voie sur une autre ? Consulte un horaire OLL Ull in­dicateur cie chenlÎn de fe r "t xplique COl1l llnent on s en so rt Qll est-ce qn\m cul-cle-sac? Qu'entend-on par la voi normale C)

1::1 ,oie étroite ? lIne créluaillère? un funiculaire. Cite les li 'ne .. de chemin d fer du Va,lais à voie normal ? ù voie étroitt? ~\ crénlaillère? un funiculaire? Ull tramway. Nomllle quelques em­ployés de chem.in de fer. Qu'entend-on par une gaTe tenniJ1lls ? Donne un, exenlple.

- PO-

FICHE DE VOCABULAIRE No 112

Le chemin de fel' (suite)

440) Hem-place les points par les n'lots sui vants "timbre séluapho're voie wagons convoi hillets voHure gare bielles filets guichet essieux eluployés attente le quai chef de gare J'aiguille les portières les barrières les trains

marche1 ied l'express ~~ tation i hOl'aire freins la pale tte ul.-de-sac

Le ... avertisseur retentit ; r .'. que j attends part de la .,. vo i:s ine; il est en l',etard s ur l' .... les ... sont à leuT poste; l'un d'ellx manœuvr,e l' .. . ; les '" du passage à niveau sont haissée~. ~Vfjaintellant le disque et le ... donnent la ... libre au train . Des voyageuTs viennent de p rendre leurs '" au ... ; ils traveTsent L.. saUe d' ". et se Inassent sur le ... Les wagons de : .. sont garé,'j an ... Un point noir paraît, grossit démesurément : ·le lourd .. , ar­rive en .... la locomotive frissonne par ses .. . et ses pistons ; les ". et les ... grincent . Des visages se montrent aux .... des voyageurs pTessés s'inn11.obilisent déjà sur les marchepieds; les ". se vident. Je lnoute dans une ... de IIIèm,e cla-sse et j'install~ mes bagag.es dans ,les ." Le ... lève sa ... et le train démar,re.

441) Noms. Donne un cmnplément détenninatif aux noms suivants: la gare, un train un wagon, une locOJl1otive,' une voi-1 ure, un ch-emin de fer à .. . une voie cie ... ·la palette d u "' , }ps frein s à ...

Cherche le sens de ces mots ~t fais-les entrer dans des phra­ses: l aiguille, le ·di'sque, l'e sénlaphore, le ballast, le eécépis 'é, b bielle, le piston, les essieux, ·le tender, l'omnibus, le tralll1way.

442) Noms composés . FornTP des noms cO'lnposés avec ces 1l0l1lS et mets-les au pl'uriel en justifiant l'orthographe: un wa-gon .. . une plaque ... , le chef de "', une lettre de .. . , le passag<: l"~ "', la sonnette d' .. .

443) AdjecNfs. Qualifie les noms suiv,ants: ln ,lo col11otiv o ,

la voie, un compartiment, la flèche, une gare, un train , un em­ployé, un voya'geur, ,des colis, vitesse, course, un arrêt.

444) F el'bes. Forme des phrases avec les verbes suivants: bunponner dérailler, circuler, enTegistrer, partir en voyag(~ . s'installer, consulter l'horaire nlOnter descendre, a-dmiTer !(-' paysage.

44:5 ) H0111onymes . Donne les hOluonyunes des noms suivants : t:l'lnpon, gare, train, voie, foyer, aig'uiHe, disque, palette .

446) Remal'ques oJ'thogl'((phiques : En consultant l'orthogra­phe des IllOts suivants, th~e 4 règles se 'rapportant à l'accord des noms COTI1.posés: des wagons-lits; des chefs de gare: des porte­bagages' des pla'ques-tournantes.

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'Promenade à · travers la langue

Remarques diverses. Faut-il dans les phrases suivantes lue t­lre le verbe en italiques au singulier ou au pluriel? C'est ton frè­r et ton meitlleur an11 qui t e le conseille . - ,Chalqu e garçon e l chaque fUIe aurCi son livre. - Prümettre et tenir sont deux. -Se taire ,et souffrir en siI.ence est ce qu'il y a de mieux dans hien des cas.

. Réponses: Conseille doit être au singulier, parce que ami {'st considéré ici COlnme le qualificatif de frère. - Aura est aussi au singulier à cause de l'intention de rendre chaque garçon et &galelnent chaque fille attentif ou attentive à la recOlnmandation. - Sont est au pluriel à cause de l'opposition qui ,existe entre ~es deux infinitifs: tandis qu'il n'y a pas d'oppositions entre se tai1'12 e t souffrir.

* :j: ~:

La fOl'1ue passive dans les verbes peut Inarquer tantôt un étal stable, tantôt une action. Dans le prelnier cas, on fait usage rle ln !préposition de., et dans le second 'cas de la préposition {J((l'.

Ex. : Cet homme est abandonné de S'es a'mis 'mên1-es. Cet homme a été abandonné 'par ses amis mêmes.

.!, '" .. *

L'expres,sion: C est à vous de est plus correcte que: c'est fI vous ,à ... qui, en plus satisfait moins l'oreille à cause de la rép&­tition de 'la préposition à. Les grammairiens ont cherché ·ù fain' Hne différence de très Ininime importance, en disant que la pre­mièr-e expTession éveille l'idée d'un ,., droit, tandi·s que la second e concerne le tour le rang.

Dans: mieux vaut boiTe que .manger, il n'y a pas d 'ex,clu .. sion ; tandis qu'il ~ en a une dans: m.ieux vaut 'mourir que dt' se déshonorer.

*:1: * Dans 'les ,e~pressions : j ' ai failli tonlber - je dois partir -­

je lpuis 'parler, etc. ,. le pronOfIl1 je es't ,le suj.et COlTImUn aux deu x verbes, ,qu~ fonnent ensemble une expreSSIOl1 verbal-e.

Da'ns i}'allJl11Ône la :d éhcates-se est la. grâJce du ibieIllf,ait. .su}.ly Pl'udholThlne.

:J: * ;1:

Nous ne sommes jamai.s IP.lUS ,mérontents ,des autres que lorsque 110US B'Ommes mécont.ents de nous-:m-êmes. Am i el.

- 122-

1 : . L'industrie de r aluminium en Suisse c' 111111 e cOl11lplémerH ,', l,a fÎ{~hp, tl'uS'ine c1.(j Clli,plpj~ t.Taitée- d'H'lll' l e

'numéro 3.

C'est en 1887 que clébute l'histoüe de J' industrie suisse de rnlllminium. liérouJt entra en r elations avec quel'ques il1dustri~l s ~~li.sses qui fondèrent dans lcl Blême année , la 'Société MétalJuj' · gigue Suisse de Neuhnllsen.

,En ]888 furent mis en servi,ce SHI' les bords des chutes dll H hil1 les prenüers fours d'électrolyse pour .l'aluminilnn d'Euro­pe avec une installation de 300 HP, qui 'en 18'91 atteignait dé.i:'\ 40()O HP. Neuhausen est c10nc le ber·ce.au de l1n:dustrie de l'alu-11l.iniul1l en Europe. Les prenliel's pas les plus diffkiles ayanl r éussi, le développeluent de la jeune industrie fut très rapide . Sous l Î1nplilsion et la diTection du co'lonel Hub ]'- \\'·erdmÜJII'. de M. Gustave Navil1 e et du dh cteur-génél'al Dr M'artin Schind­l'e l'. trois des plus renuuquables ~jionniers ,de l industrie de notre pa) ', la llouveHe inoustde gClgna rapifl ement une importa nce lHonclhlE.

En 189:2 fut créé ù N uhausell le prem.ier laminoir d 'alu· minium. Dans la nlême. année, la jeulle entreprise suisse eonl­mença déjà ~l se créer des bases de nuttières prenlières, n ach e· L~lllt ù l étranger des giselnents de bauxite et en érigeant des fa­hriques èI'almnine. Car 11lalheureuselnent, la Suisse ne possède pas les Inatières hrutes min érales néce. saires, c'est-ù-dire la llè1llxife et le charhon.

L'usine de Neuh:HlsE'n se révéla bientôt trop petite pour les pos'sibilités de vente S11r le marché. international. L'AIAG ell­trepril donc en 1 90G la constrnclion d 'une nouvelle grande usine d 'alumil1imll située ù Chippis el· c01nhina avec l'usine d'électro-1 ,'e des centrales électriques et une fabrique d'électrodes. ,L'a,n ­r;É'e 1 n08 vit la coulée du prenlÏer lingot d'aluminiU1H à Chippis.

L développement de l 'aIn.minium est certa~nement uniqll dans l histoire des luatériaux industriels. La prüduction . mOl1-lia]e, qui n'était que d 'environ 100 t. en 1890, 50,000 1. en HHO. atteignit 000,000 t. en 1938. NOliS ne possédons pas cl'ill­fonnations propres sur ]a production Blondi,ale actuelle, mais ('Il nous basant sur les renseignements de la press·e, nous pouvons l'estimer à plus de :2 millions de tonnes, dont la part des Etats­Unis (Ll\.mériqlle et du Canada ensenlble serait environ 1,5 mil­Hons de tonnes. La production mündiale de l'aluminium a dOllL:.

dépassé en .poids celle du cuivre d'avant guerre, ce qui signifi e (lU'elle l'a triplée au point de vue volume.

La fabrication de l'a:Luminitun peut être divisée en troi~ phases:

- 123-

1. Extraction de lu bauxite . La bauxite est le s'eul minerai assez riche en oxyde c1 ' alumi~

jum pour pouvoir être utilisé pour la fabrication' de l'alumi­nium. L'AIAG possède des giseluents impoTtants clans le Midi de la France, dans les Balkans , ·en Yougoslav.ie, Hongrie, ROll '

manie et :I.a Grèce.

2. Fabrication de l'nlmnine. On nOm'llle alumine l'oxyde d 'alunliniu111 pur. Cet oxyde est·

extrait ,de la' bauxite, dont ,les bonnes qualit>és -contiennent 50 Ù

HO% d'alun1Ïne, par un procédé -chinrique assez complexe, L'0XY­de ·d'almnine pur calciné se présente sous forme d'uBe poudrp blanche, il est impolié en Suisse dans des sacs ou des wagons spé­ciaux. La fabrication de l'alunline nécessite de grandes quantité . (te ,charbon, ce qui dételluine l'em,placement des usines, qui doi­vent se trouver à proxÎl1l'ité ,des gisenlents ,de bauxite ou de char bon bon marché ; ·donc, en général, à des emplacelnents garantis · sant un nlÎnimtllU de frais de tTansport .

3. Fabrication de ['aluminium /)(l1' électrolyse de l'alumine. L .alumine ·est diluée dans de · la cryolithe fondue. Au passage

d'un courant électrique continu elle est dissociée, J'aluminium st' dépose au fond de la cuve, l'oxygène se dirige vers les électrode", en 'chHJ' boll, qui seTvent à amener les courants, et les -conson1·· ment. La cryolithe est un sel qui fut, avant la guelTe, ilnporté de Grœnland, où existent les uniques gisements naturels actuel­lelnent connus dans le ulonde. Depuis peu, nous possédons :'1

Schweizerhalle, près Bâle, une usine dans laquelle nous fabri­quons de la cryolithe synthétique à base de matières prem ièrec, disponibles en partie dans le pays.

Le procès pour l'élech'olyse de l'alum.ine est continu. el exige ,de très grandes quantités d 'énerg-ie électrique. La fabrIca· tion d'une tonne d'almninium nécessite la consommation (h environ 20,000 kIVVh. ·

2 tonnes cralulTI:ne (dont la .fabrication nécessite :24 ll1illi()n~ dp calori,es et 4 tonnes de bauxite);

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