l'ecole primaire, 15 mars 1956

22
SION, 15 Mars 1956. No Il. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOL A I RE ORGANE DE LA SOC1 ËTÉ VALAISA NNE D' ED UCATION AB O NN EMEN T A NNUEL : F r. 7. 50 75ème Annéè. les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Si on, ou à ce défaut contre rembour seme nt Tout ce qui concerne la publication dait être adressé directement à M. CI. BËR ARD, dact e ur, LEVRON Les annonces sont reç ues excl usiveme nt p ar P UBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publici t é, SION . Avenue de la Gare. Téléphone 212 36

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 mars 1956

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SION, 15 Mars 1956. No Il.

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ORGANE DE LA SOC1ËTÉ VALAISANNE

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75ème Annéè.

les abonnements se règlent par chèq ue postal Il c 56 Si on, ou à ce défaut contre remboursement

Tout ce qui concerne la publication dait être adressé directement à

M. CI. BËRA RD, Rédacteur, LEVRON

Les annonces sont reçues exclusivement par

PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publici té, SION . Avenue de la Gare. Téléphone 212 36

Page 2: L'Ecole primaire, 15 mars 1956

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L'instituteur, après le dur labeur de la journée, sera heu­reux de jouir des plaisirs de la famil­le et de se délasser dans des

Ma,asln8: Bri,ue: Av. de la Gare, Martigny: Av. de la Gare

GRl\ND"DUC

SION, 15 M.a,rs 1956. No 11. 75 ème A nnée.

, E

ORGANE DE LA SOCI~~ VALAISANNE D'ËOUCATION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERS ES: Bibliographie. CourlS .agricole. - Radio scolaire. - Retenu es Û\pérées sur l e rtraite ment de ID:a,r.S. - Conifére nc€ du per:sonJI1Jell enseignant du district d'Enrnreanont. - Conseil. - Un bel anniver:srure. - - Au­tour du « Franc du Bouveret ». - Le coin de la gymnastique. - ­Le m étier c'est ce qu i unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: De la Imesse. - Le drame dru mOl1jdJe ten tr.o~s jour.s. - PARTIE P RA­TIQUE: Essai d'un iP1,oglTtaJlI1Jlne idétatl1é ides ,COUl'lS 0omp1émel1.-1J8J1res dru Vailars, 4me année. - VI. Descr.iptton !des /Odeurs. -Les 'V,oix des verlbes. - Etude Id'un IIDOTlOeaU Icho~si. - Variété. - Le mouvement éducatif dans ;1e .monde.

~ ~ . .. .. .. .. .. .. .. .. ..

~ CplMlMIUNliCATliONS DliVERSES i ~ DEPAJRTE1ArlENT © S.V.E. Cê> S.JLV.R. UNION @D ~ ~~~~~~~~~~~~~~~~.~~

BIBLIOGRAPHIE Les Editions de « Pla,isir de Lire », là Lausanne, Clochetons

19, iJ>UJbHent essentiel[ement des œu:vres ',pour .adultes. Nous si­gna:loTiiS :cependant ilci queLques '<YUvrruges iP'rÛlpres là 'captiver 1es grands lélèves de nos c:}:wsses : Lamartine : Christophe Coilomb Daudet: ,Lettres ,a,e IMon Moulin Arène : La Chèvr,e ,d'Or Burnand: Châteaux en Bretag:ne (Prix de l'Aoadémi€) Barthelemy : Chez 1e Docteur Schweitz,er Londres : J>êohews de pe~1es

Fr. 2.80 1

3.20 3.20 3.60 3.30 3.60

Re~tze : Le Véritalble Rolb.1nson Crusoé ou la Vie ·étonnante d'A'lexandre Selki!fk 3.60

3.30 FTestTe : !La Pilste de [,Or Ces ouvrages :sont viv,ement xecoffillnanJdés :aux Bi~b11othè­

ques IscdlaiTes. Réduction 33 % ISUT les commandes oollectives à Ipartir de ,5 lexemplaires. Abonnem'ent 'annuel donnant -la pro­priété de 3 niiVres 'pour 7 d:r,anlCs.

,Le Dépar tement !l'appeJ.le ~que « Plai'sir Ide lire» ne vis'e qu1à puibllier des œuvr,es de ,choix, ,s,ans recher,cher de hénéffike.

Dép.ar;tement de Il'Instruction Jpublique : M . Gt·oss.

Page 3: L'Ecole primaire, 15 mars 1956

- 37.0 -

,COURS AGRICOLE

Les instituteurs n'ayant pa,.s lencore 'suivi le cour ·s agrkole à Châteauneuf, de Pâques à la. fin du mois de juin, sont inform.és que .le cours n'aura paJs lieu ,cette année. Les intéressés peuvent donc disposer .librement du temps qui a.urait dû être réseryé à lIeur fo:mnati'on ICompl€mentaire.

Des renseignem'en:ts Il'eur s·eT.ont fournis en .temps utile à ce ,sujet.

Sion, Ile 2 mars 1956. Le CheIf du ·Dé(partement de ,l'Instru-cti.on publique ~

M. Gross.

Radio scolaire

La CommlÏssion romande des émissions «radio à l'écoJe» prépare, en ce momlent, .1e ,pTogr.am·me de 1a _ prochaine année Iscol'air·e.

Le Isoussigné Isaurait gré aux memhres du personnel en­\seignant qui s'intéress'ent aux .émis·slions de hien vouloir lui adresser la liste des Isuj ets qu'Hs ·aim,eraienrt iair·e entendre à leulr;s élèves durant 1e .coU/rs scolaire 1956 157.

ILes suggestions se'rollit r 'eçues !av'ec p:lais'Ïr ,et examinées ~,vec ,<Ybj,ectivité.

M,er(~i d'availœ de vos no,mbreuses :répons.es. M. Evéquoz.

Retenues opérées sur ~etraitement de mars

Ecole ,primaire S. V. E. S. J. V. R. F. S. P. E.

Totaux

Instituteurs 7.50 5.-

2.-

14.50

Institutrices 7.50

3 . .-

2.-

12.50

Le traitement de mal'S sera donc réduit de ces montants.

Conférence du personnel enseignant Distyict cl' Entremont

La ·conférenoe du district d'Entremont aura llieu à Li.d.des le 4 avril aVlec !l'ordr,e du jour ,suivant:

- 371

9.00 IVI,esse 'pour :les défunts. 9.30 Séanoe adminisiJmtive.

Présentation de Œa gr.am·maiTe GaJbet par lM. Enard -Problèmes de ;la 'cir,culation.

12.30 .Dîner. Il y aur,a un lServ-ilce de .cars !d'Orsdères à Lidde·s après l'ar­

ri'Viée du train de 7 h. 40.

Conseil De temps 'en ternps nous r ,e'll'controns dans diverses revues

m-is·sionnair,8S des ,3ippells d'œuvr·eg de secours :.angent, 'Objets de culte, timbres, etc. En ,ce ,qui 'con0erne Iles tiJmbres, nous dirons que c'-est lun moyen à a,a portée de tout le monde ,et qui ne de­mande Iqu'un ,peu de bonne vo'lonté. AuS'si Ile r ,ecommandons-nous .au pe~sonnel .enseig.nant Iqui, en ,s'~dr'es·sant au bon vouloir des élèves, ,pourrait Il'·ecueirr.lir dans une ,année 'Une 'quantité ·assez consid-érab.l'e de timbres, qu'i,l suffir.ait ensuite de r ,emettre à un relig.i,eux Id'un 'ÛTdre Iqui a des m1s'Sions, te~s Ique :}e St-Ber­nard, .les Pèr'es du St-E'sprit du Bouv'eret, ,les Capucins de St­M.auri.oe ,et de Sion, Monsieur Zur,fluh, instituteur marianiste à Brigue.

Seul,ement, il e'st recommaJndé de Idétacher les timbr·es obli­térés en entier, 'en lai s'sant même un 'Peu de relbo~d.

Ne 'nég%g.eons donc .pas des ,moy·ens petits ,en (apparence, mais gr,a'nds dEWant Dieu. X.

Un bel anniversaire

Monsieur :1e Professeur Oélestin ,Fum,eaux, de ,l'Ecole Nor­mall'e des Instituteurs de Sion, est Bntré ile 8 maTiS dans sa 80e .année.

Nous :serJons tenté, en par1ant de ses huJta'llte .ans, {l'em­ployer :1e !Sens Ùe pJlus 'étyrndlogique d.e ,cet ·adj ectiJf de nombre : 4 x 20 ans.

'Car, MOl1lsieur Fmneaux n':est pas, en dépit de son âge, le « vieiùla'nd» que l'on ;pourrait oir ,en un octOlgénair,e. Il a su garder '1a vivacité d'·esprit, J'enjoruement, ij.a bonne humeur de la jeunes'se. Et 1ll0US ,ruvons ;la conviiction que Ic"est ce Uong conta.ot avec la j!eunesse Iqui 'l'a 'm'a~ntenu laussi ,aJI.erte et ,vaiU,lant.

Il f ,aut diTe que M. F 'Uimeaux 'est .le ty.p·e ,accompli du Va­laisan i'Ssu 'de 11a cam'P'agne : ;ro;bus'te, ihrubme de :S'es mains, vif, -bon vivant, ,p'laifsamün rà 'ses heur-es. H est de cette tbonm'e ,terre

Page 4: L'Ecole primaire, 15 mars 1956

- 372 -

de Premploz :qui Il'a vu naîtr,e u.n j our de p r e,mier pri ntemps, avec l'envol des insectes Ile gonfllement des IbouI'lgeons, 'l'éelate­ment des ,co r o'l'l es , Je 'so~'rd bou!Ï)lJ'Onnem:en.t ide la :sève ,sous l'é­Icorce 'et Ile -renouvelHement die toutes les énergi,es n atu:re'l1es en­dOllories par le ;lo'llIg et Je froid 'sommeil de l'hi,:er . On Iconser.v~ ,sans doute -au Jong de 'sa vie Il',empreinte du hen nata'l : vOIla pourquoi 'sün ,cher Premploz ft m'arqué ,Monsieur ~umeaux de c.ette 'teinte harmonieus e ,et co'lorée dont Isolnt fo-rn1ees les àmes Isensibles, les idéa1i,stes.

Ame rsrensible et .idéali,ste certes, puisque l',appel du BOlY P'asteuT !l'avait /Conduit ,chez iles r eligieux m-arianistes. L'exem­p.le du Bon Père IChaminade, éduc:ateur par ,~~ce11'ence, l'a,;ait ,attir.é vers 'l'ens,eignement. A !l'âge de 22 lans, a Oourtefont au1,e, un nom qui chante au doux pays de F r anoe, Monsieur Fumeaux f aisait Isa première profession reli~ie!Use . Aprè.s 's'a prob~~tion, il déhute dans renseigne:ment au ,col.Iege ISte .... MaTl'e, de M'artIgny, où il déploie :avec bonheur Is,es ta'l-ents tout neufs ,de 1900 à 1903. Ses Isupérieurs a'Vlaient rem,aTqu~ :S~s. dons p&~aJ.gogi'9-ues puis­qu'i:ls il',3)ppelèrent à un poste duffl;cIle en 'Ple'ln~ DI,aspora, a Lauslanne, ,où ,i'} .séjourna de 1903 à, 1910 . .rV[.ons1eur Fumeaux c.onsel\lie mainte ane'Cdote cha1'lm-ante de son pa'ssa,ge en terre v,audoilse.

En 1910, IM'onsieur Fumeaux Iquitte lIa Icapitale va uc1oi,s'e pour ûelle du Valails, ,sa pratrie de prédi~rection malgr~ tout. Il est nommé maître d'a.pplication à )l'Ecole Normale de SIon, poste qu' i'! occupera dur'ant 36 années, r~ohes de résu.[tats pour Iles Instituteurs et pour Œes rpetits de '1' « Anne~e », qUI 'Son~ devenus auj our d'hui prêtr es, rel1gieux, 'médecins, avocat s, 1J10talres, pr o­fesseurs, ingéni,eLUis, -architectes, Ibanquiers, fondés 'de 'pouvoir , dir,ecteur s d'-entr,e,pris-es ,industriel1lels ou Icorrnm,erci.ales, fonction­naires ... ,et même davantage, puisique ;l'-3)ctuel Chef du Départe­ment de ll' Instruction :publique, Monsi,eur ,le .colls,.ei,uer d'Etat M. Grass est 'son ancien éllèv,e.

LI s er ait trop 'long d'énuméTer ici l'wctivité de Monsieur F Uiln eaux dur,ant Ises amnées valais annes de Sion. L'ancien qui écdt Ic'es mots venlùS de ison 'cœur et de s'a reconnai'ssance se s ouvient encore de lIa ,façon lmralgist rale ,et vivante, intér,essante, jamai,s mon ot one n i ,ennuyeuse arvec :kuqu-eHe il d onnait -ses le­çons et ,surtout \}tes ,~daptait . ,à 'ses disciJ?les, trè~. jeupes . .oU moins jeunes. Il avaIt en IIUI une teflle rIchesse d ImagInatIon et une tell[-e exp.érience de :l'âme ,enfantine que nous restions parfois panto~s de'V,ant ~-es d.én;oll;strations. f\-vec cela . .serviHule, toujours 'CordIal :lors-qu Il IlUI etaIt demande 'un serVIce ou un conseil. «Servir» 'semblait aus.si être IBa devise.

Pour l'auteur de rc'es Egnes, il est troi,s noms qu'il ne pro,­nonce j atnais sans énlotion, parce qu'ils r,eprésentent à ses yeux

-

1

- 373-

toute IrECOIle Normale de sa jeun8'sse estudiantine : M. Hœh, _M. J lullier, M. Fumeaux.

IlI~e .faJut 'Pas !S'étonner si après une cinquantaine d'~nné~s d'enseÏignement jla;mais ill1;ter rompu, M. Furneaux 'se sentIt fah_­gué et las'pira 'au repos. I!>e 1946 là 1947, il fit, i~n séj?ur ré­pa:r,ateur à l'E'colre oatholIrque de Montreux et l laIr tonlqu~ de Bon-IPort [ui rendit des forCies. Depuis cette date, Monsieur Fumrea:ux 'est r8lVenu là ses aJmüurs sédunoises. Il Ise renden:core utne à ,ses confrères, 'S' D'ccupe du j ar:dd:n et s-econde à l'occa­sion ,son d-euxièm-e successeur, M. BioUaz.

-BeNe vi'e féconde, ma'gnifique eX1emp'le d'homme de devoir, pJein d'allant ,et d'aprtiimÎ'sme.

Oher M. iFumeaux, en rce ,beau ,S'oir de votTe exirstence, vous pouvez en toute sérénité faiÎre vôtres ces paroles d'un ancien s upérieur généra,l de,s Frères de Mlarie, feu ;l:e :Père Ki'effer : « Vous av,ez fait t'Oucher le de'l, même laux pllus petites mains ».

Dieu S'aura vous récompenser, tel est le vœu Ique nOUE for-mulIons pour vous en !Cet heur,eux anniversaire. H.

La rédaction de l'Ecole pri1ncâre présente à -Monsieur Ile prof esseuT Fumeaux 'se.s Icolmplin1!ents et -ses vœux les plus cor­d iaux. Elile .lui 'souhaite une heure.usre retr aite ,pendant de lon­gues 'années enoore.

Autour du "Fra nc du Bouveret"

Les buJ1l.et in6 verts et les feuillets hl·anes, à lJ.a ba:rque du Léma:n Ise 's,ont envolés veTS nos éooles 'et nos coI.lèg'es, vers la ,plla,1n8 ~et Il,a montagne. Déj à nous constatons qu"un la~cue~l de fr,ruternelle Is.ympatJhie Iles a ent.ou'rés. Une tourbe pebte ecole de TIns hautes vaJ,lées a été rIa pr1emièr-e à noulS 'envüy.er sa géné­r eus!e obole; depuj,s, une ,soixarutaine de da-s'ses ont suivi, nous témo,ignant un ill1:térèt touchant, a:ccompa.gnant le Ig'elste de bonté d'un n1'ort :ami. A toutes et à chacune, à ce.lles plus nombreus-es qui Ise préparent à ,suivre .dans rce :siJHon de eha:r,~é ch~é~ienne, -merc.i ! ,Que le Ibon Dieu vous le rend-e,en ,sante, 'en J Oles, len Ibons Isu:C'cès 'sco.l:ai'res !

A Il'-expres1s:ion de ,notre gl"latitude, nous a,imeriol1!s joindre Iquelques !l'enseignements. D"albord ,celui-ci ,que nombr,~ de lVlr~î­:tl'le's et Mlaîtres's'es ra.ccueilleront 'aViec iSou1agem,enrt ... , EnsuItE: de 11':améli<oI'la,tion f1nancière qŒe noUis es'comptons .obtenir par le « Frenc du .Bouverle.t », nous 110US berçons de 'Clet ,eSlpÛli~, il ne Iser a plus fait d '!autre 'aJGtion, !teHe que vente d'insignes, 'de IC-~O­collat OIU a ultre ! N OUiS 'comptons, par cnntre, SUT ;la collaboratIon d évouée-du -Corps ,enseignant pour faiTe comp.rendre à l'ensem-

Page 5: L'Ecole primaire, 15 mars 1956

- 374-

bIle ide 1l10S lenrfants, técol~er,s, étuditants, ,1>3. beauté, lIa g-randeur de ,la enarité chrlétien'ne, de Ic'e g'estJe de IsoJ,ida:rité eniVers notre Instirtut :canto.n3J1 !poUlr ,eni'allJts :saurds-muets 'et enfants alI'rié­Tés, T-etaTdés. L'Etat -a prrs .à ,ch3Jr,ge i1es :lourds fra/ils de 'trans­formation :et d':agrandissement; ma~s on ldevine ';l'imp'Û'rta,Ece des 'chiffres qUJe -r,eprésentent :les f.r,ai,s ,généraux, notamment 1'Iaùimentation €rt: Je dl'au.f.f'ag'ie-écl~iil'Iage. Le prix de pension et Œogis, Flr. 75.- pt3>r mo~s, lest modeste let 'loin de !Suffire à 'cou.­vri:r !{joU'tes :l'es dépenses. Malgré ee:tJte modiüirté un 'certain nO'lll­bre de pa1rents :ne rpeuv-ent 'Pas s'-en 'rucquitter. On lSaislÏt, dès lors. l'urg-ence .de l'œuvI'ie qud vous lest rlecmnmandée.

M-aints ,d',entre vous, Is-e !S'ont peut-êtr,e demandé pa,rfois, à quels l"'ésUllt'aks :aibouti!s<Slent !les 'eff'o:I"ts tentés aup.rès de nos enfants, spécialement des «TletaJI'dés ». Non, illes efforts ne sont pas vains! Les IQ.Uiatr,e cinqu.ièmes ,environ, Ileu.r eycle d'études ter-miné, -sont laptes là !entI'ler len :apprentiss'age : ,service de la mailSion Ipour [es dmJes; métier,s divlers 1l0ll'r les garçons.

Ces jreuues :gïens, ;CIe,S 'j1eunes [ ,HIles ISffi~,ont des :memlbr'es ut~les de lIta 'société, \i;}s lawront ;le Isens :des reSipollis'aJbiHtés. Perspective -encO'UJrag'ieante 'pûur iceux 'et ,c-eUes IqU'i !Se vouent tà leur fonna­tion, à Ileur édû,cation. Qui d'i,ra :les d'ifficultbés, .}':in13Jssahle 17a­ti'ence que :r.equi,ert lIa fOTm3Jtion ,de 'Ces enfants ? Quel p ~rpf­tuel Irecommenœ,m-ent ! 1:1 !faudra ,des s!emaine:s, des mois, des années .parfois :3!Vlant de VoiT éclore une f ileur d'espéranc.e; mais queUe joi,e laussi lorsque, soudain, jailllit une étincelJe d'intelli­gence ! :te~}.e cette Irép'lique Isurpris'8 un JOUlr da~llis ;la boulche d'un g'arçon de 12 ,ans, jusque-,Là rebelle à tous les effo'rts : « 'Pias ma flaute !» L'enflant ,~)rv,3!it donc une 'Conscience, un certJain ISlens de la !l'espollisabiillité? Aujou-rd'hui, 'après cinq IQU

six moi,s, ll's'ait à peu près I.il"e; jusque-1à, Tien, j;a-ma-is Je -moin­d~e leffort inteHectuerl : P.eux pas ! veux pa's !

'C'les.t là lIa 'ohapeJ~,e, dur,ant ,un IOtffi.c-e, un exerdce religleux1

qu'dl [ ,aut ,Jes avoir 'ÜbS'8TVés tous, 'Pour s.e ,rendr,e Icompte du ;résuilibat tangibJe, merveilleux obtenu. Oui, ,les entendre ,c.han­ter, 'P'I':i,er, dia~o,gu'er iles plrières de ,}a 'mess.e d1ans un 'beau latin, ou -en frlançails, voiT,e 'elll '3JUemand, paT nos p,eti,ts H'3Iut-V.a}.aisans, cela rvOUiS ém,eurt: ;pro!fomdémant certes, SUirtOut 10et},a Isynthétise un ma'gnifique fu'aVlaiŒ. Oui, quel ,chemin de ,l,a d 'asse des comme.n­çants .à :1a clas'se :supérœure! de ,la clwss'e de démutisation ,à IceLle des Igtr.andts 'sourds ! quelle vi'e, IqueUe 'a'ctivité chez ces derniers!

M'ailS, est .... Ï'l néc€lsSlai.re de le .répéter, -la ,collaboration du Corps 'ens'eign1ant :nous lest ,indi'speusah}.e 'POUT 'achever et conti­nllier 11'œuvTle ;commencée. Notre dévoué Chef du ,Départe'Inent .de ,1'InSltruC'bion lpubHqUJe, lVIonsilem- 'Marcel Gross, qui ,a mis sur pied le « .F:r'anc du IBouveret » tSe plaît ,à ,compt,er Isu,r J'aide

- -375-

des ,écolier's et étudiants v3Iliais-a'llls 'pour parf,aire ce que 'ne peUVlent :les ptarents. VOUlS, 'avez toute l'année scolai?"e pou.r ré::\.­liser le' versement du tf:r.anc d1emlamdé.

Votr,e ,dév.oulerrnent, v'Ûtr,e ,sens '0hr.ét~en nous IsontconllUB~ .nous lavons Iconfiiance ! lùe Franc du Bouveret vous perme.ttra -de réa%ser dans oU'ne ;très beUe 'm'anière notre devilS'e nat.ionale Un pou'/' tou;s, tous pour' un ! Encore, Merci !

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L'-assodauion des maître.s de ,gymlll3Jstique du Va1lais ro­mailld 'Ü'r.gianise à 'l'intention du ,p:e:esonnel el1's,eignant les COlH,S­

de gymnwstique ISLlÏvantJs : VOUVRY : jeudi 22 ma,fiS, ,s,alle .de ,gymnastique, à 13.30 h.,

direction Pau~ Pignat, instituteur, Vouvry. ST ... MAURICE : j,eudi 22 luars, saUe de gyml1'a-stique, à 14 h. ,

direction Marcel Coutaz, 'maître de gymnastique, ,st-Mall­ritCe.

lVIARTIGNY : jeudi 2,2 n1lars, !sa1le -de .g'yl'nnastique, MaTtigny­V111e, 'à 14 h., clilI'ection ,Elie Hovier.

PONT DE LA ,lVIORGE : jeudi 2,2 mars, :salle de gymna1stique, à 14 h., dir.eotion GaJston Moret. Rema'J'que : L"alssoc.ila,tion remboursera les fr,ai,s de voyage

-aux tp'aœticipants :à -ces -COUrl"S.

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Page 6: L'Ecole primaire, 15 mars 1956

- 376, -

JüURNAL «EDUOATION PHYSIQUE»

:Les oollègues qui constatent des 'Ïtrregularités daRs la récep­tion de 1113. revue « Education PhYls'Ïtque» Isont ipriés d'en aviser immédi:a;tement Ile cai,ssier de ,l'iaJ&sociation, EHe Bovier, Marti­gny.

i LE MET][ER CoEST CE am UN][T i Un Problème

Notre ,prof.ession 'est de celles ,qUie !l'évolution :rapide de la Inanière die vivre tto'Uche IaU :premierr chef. Aussi dans nos milieux ,mofiallise-t-on v610ntiens lSur la matérJI3JHsation mas'sive des gé­nérntions 'a:ctueHes 'et 1.e du:r,CJÎssement inéluctaihl'e qui Is'ensuit. Nous Icoœtartons tous alv,e,c un lSoupi1l"': «Comm,e il'éducation de­vi'ent tdirfrficÎ!le! » .Encor,e IUln peu et nous llOUIS ~pitoi€1l"'ons /Sur ,ces préposés à une tâche 'suirhumaine que 'sont Œes éducateurs mo-dernes. .

SwrhutJIlraine ! Le mot s'est inscrit de :lui-mêm,e dans toute son ,exigellice. Gene-cri leJSt d,ans J',espdt de tous là il' égard de !la Iprofe's'siolll ... N'est-.ce ~pas un ,fait troublant ·que chaque fois que vous ahordez les prOlblèmes de ·l'emlance 'et de ~'jadoles·cence, neuf foi,s ISwr ,dix tOn VOUtS di,se : « QueUe ,chance est .la vôtre ! une proillession admir,abtJ.e. » Si vous rpoussez plus loin vobre 'en­quête, vOUJS découv;r.Ï;ftez Ique voir,e lnterJocuteuiI' ne vous parle ainsi Ique palI'ice que IseS soufV'enÎlrs ~d'técQ!l>e vont hi,en p,lus vers une personne que vers ,les Iconnaissa,noes qu'il y ia T,eçues.

Suivlant qUle nous comprenons ,cet ,appel voilé à quelqu'un en nous de p~'U!s ,g1r.and 'que noulS, nous Isommes :ce herceau où l'·en­f;ant ,accuei,]li p-wr nous 'est enfanté 'colI1tinueHement à la vie ou un di'stributeUlr !plus .ou moins Ibien perfectionné d'un ~a,V'oir ·notionne1 ,et, Illlla:lgl'é nos d:énég:ations, nOLlispruy;ons tribut au ma­térijaJ11sme que nous dénonçons Ipa:r laj,lUeuiI's.

.oar « IL'homme pa,Sts;e l'homme », j..l est la seul,e créature qui ne ,se ,contente tp.aJs Id'être lce qu'il :est, sa rfiaim ,et Isa 'soif sont d'une portée in:fin~e 'et ISion ,dmme est de peus-er ,les ,a'p,aiser pa!!' -des «noUDl"j,tures terlftestres».

Oe qu'on appeHe la ŒlaiVlite de tl'éducati.on .et qu'on nomnle­l~it !plus équit~blement IUllle trahison, 1C',oot répondre paT des vo­oob.lles là ,qui demande, à qui ,a flaim et soif d'une Présence. Il f.aut

q

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en éducation ,enoore plus qU:1aii11eulI'lS 'se . délfi~r des mots, i,ls ne tSont !porteurs de messla~es «a,gents de li~1son >~ qu'en tant qu' expressi,ûns v~aies d'une i!nti,mité ,authentique ,ay'ec .1',êtr,e ou la chose :signif'iés.

III nous >est .facU,e de vérifie,r cela dans notr·e propre vie en y :Decherchant lIa répeTcUission des rinnOlmbr;3.:bles tapportg hmnaÎ'ns, :s'entimeTiitaux, cUiltur,e'1s, ISO cia ux, p~of.es'sionnels ,et j'Ien pa;8se, demt 'les, cir.constances ont ja;lol}n~ no~~e . ~oute. Leur prolongement n'a d autre mesure .que la gener-oslte, J 'Ouv,ert1;lre, Je dép:a1ssement .que 'nous leUlr devons, tout ile iI'.este 'est D'ubh.

NoUls pourrions donc l'éfoT,m,er nos prog~a~mes, ~os mé­thodes, iflIdopter Iles manuels ,l,e·s 'p:l us Ipafifalts - ,s Il ,en 'exiSte ~­lSuivlfie des cours prof.essionnels d'une 'VaJleur techrrilque incontes­table ,et t.fiwhir :l'enlfant. C'est .s'Ulf Ilui Ique Illotre liIlltérêt doit se ooncentrer et non SUT ~e Is'a,vüir notionnel que -HOUiS ,lui donnons, celui--ci n'tétant ,qu'un iITloy:en « d'édifier Il'homme» ou de le dé­former.

Un ,cLimat 'de joie ·et de bonheur est Hé à une Itel,le action, c',est ,en 'alHanrt; dans ,le 's'ens de Ice Iqui 'est l}te plus vivant dans un êtfie ·que nous pour.rons :l'a m,ain dans !l'a Im;ain ,le conduire vers la SOUlrCJe. Chez J'enfant, :c'est 1e ,cœur, lav'ec sa lCapacité illimi­tée. d',amouT dont ,le vieiil ,humanilSte yv,es de Pa:ris a pu écrire a<dmirablem~nt : «L'amour est unitif. Un élan du cœur rejoint toute !l'âm·e 'et avec eUe tout a'e monde :à 'son princi.pe. » Et tüut proche de .nous Ra,muz : « C!3.Ir il'â'm,e 'est Ibien 'p'lus où ,el};le ,ainle que là où :s'eulement le11e est».

N',e.ssayons jlMuais de failI',e Ifileurilf «Celui qui fIait éclore la fleur 'ÛraVlai11e .si Isi mpleme nt. III y j·ette un Teg>ard 'et ;la 'Sève de !l.a 'Viie ,coule d'amlS :ses veines » ... N o;bre rpart 'elSt si \beUe qui est introduction, ,révélation :à un Imon'de de ,gr,andeur, d!e générosi­té, de ,sHence, éveil d'un désir et d'un .goût de Beauté.

J ,e me l',appel,le une émission ra.diüphoni'que ,qui n'a :pu lais­.sel' 'aucun :éduCJateur 'indillféiI':ent : Ic"est Ile témoignage ,qu'appor­tait à Ison rvi'eux Ipr,orflesseur ide droit ume .des personnalités po­litiques fT,wnçais'es des plus ,en IVue: «Vous 'souvene~-vous ! v.ous aviez il'habitude de :soUtligner vos exposés en jouant du Moz·art du Bach ,en f lin Ide ·cours. Eh Ibi'en, non lSeUll,em'ent vous , . av-ec tév,eL~lé en mous !l,e goût de lIa mUlsique mais, Je ,1'aicOlnpns plus tard, ,lia finesse let Il'harmonie d'une :sonra;te peuv'ent intro­duire m.e:rv,ei~,1eusement Il'esprit :à ,s'ai!sir toute 'la IsubtHité d'un texte jUiDi.dique ,e;t Ilui ·en :p:ermetJbre >l'interprétation nuancée et exacte.

De pa;reilles pûssibHités n.oŒS sont inoocessib}es. EUes ou .. vrent cependant notr,e horizon à une pi:UJS il,arge oompréhension du cheminement inté·rieUJr.de lla conna;ilS'sance et des mystérieux rapporbs 'qui 11'étatbHssent.

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, A .. l1otr~ époque, {)Ù Il',enfa!1t '~ptyr:end ;brè,s ~ôt que .le profit .~st,. ir.OI, 9-u.1Jl .:DaJwt a tout prIX 'sravolT Ile Iieahrser, ménageons

: a,~'.ln1;eIl;~on de 'Bett~ ''p:art qui tSommeHle .en ilu'Ï de-s perspectives d .en1ervel11em,ent, d etonnement qu'j'l ne !soupçonnerai,t m.êm,e. pa,s '&aJn:s cela. ~

. Nous verrons -com·me.nt ;Bela noUis est posrsibJ.e sans que . ,~ouffr:e 'pOUT autant 'l"a:cqulrsition derS conna:~Srs'alllce.g inserite~ a ,notre .prog'!'Iamm,e. Y. G.

PARTIE PEDAGOGIQUE

De la messe , . . Il y a quelque te'mps a paru dans l' « Ecole prùnair-e » U1"i

, art~cte de. ~. le Professeur G1"ibling où il a déjà été plus ou 'Jnozns. questwn de le" 'J1~esse. Si aujourd'hui nous revenons sur ce 'suJet, c'es~ pou~' tenù· une résolution prise pendant noi.'}"e longue mcûad2~ .qU2 nous a empêché d'assister '}"égulière'}nent à la: messe qUot2~wnne., N,ous avons pensé que ce serait une pe­t~te compensat2on en ~nc2tajnt le peTsonnel enseignant à !(û'l"e deB efforts pou')' que ses élèves n' 01nettent pas ou le moins TJOssible de proj2teT d'une pTŒtique si chTétienne et si aVCintc~geuse pm,;r le~"r salut. , Du reste, si .l'on Tevi,ent Œssez souvent SUT des thè1?~es 'PT ()-

tanes, on pe~d b.w!" ŒUSS2 dans une '}"evue pédagogique re'l)e'râ1' SU?' ~"n sUJet rel~gwux.

La ,messe ,est :un :~cte reli,gi,eux de la 'pIus /haute valeur, donc de" 1~ 'plu\S ,grande ImportauBe, ,dont 'm,aliheur-euse,ment bien des üh;-ében:s ne ,~e 'Ye~clent 'pa:s ,suffis'amment ,compte. Beau­C?U1P n y -as'SltStent Ja~,a'Ils ou du m.oins r.aT'ement; d'autres y vont :SImpJ.eme~t. par ... .r?UitI.~'e, pour :se conformer à uln uSaJge reçu dans Je ,m1l!Ieu 'Ou '11s VIvent 'et ne 'Pas pa:s'ser \pour areJ.i.gi'eux.

, Et IJ?I~rnlÏ ara je:n~essl~ des éC!~.J.es .combien d'adoJes'Cents qui, a]lres lavOl.r regarde .1 aSSIstance a la messe ,comm,e une obliga­·tlOn :sc01a-Ire, s',en aff.ranchis'Sent ,dès lJ.eur émancipation ' de l'école.:

:IIl y a pour des éducateurs chrétiens un ;devoir de Icons-. cienoe de ,réag'i'r selon ~'eur,s ,moy'ens contre la ,routine, rindiffé­T,ence :et. eertains ip'rélj u;g:és en frails'ant ,connaîb'!e à Ileurls élèves 'la vaJle?-r ~e Ua messe, ,I,es ,avantages :pr.écieux qU/'ellle !procure et. Il'o:bl1gatlon ,grave d 'y assister 'a,n mOl'ns \les dima'llJches 'et les !fêtes :êhômoos. .

:qa

Oette {)Jblig·atiQn est imposée par ' l'Èglise~ qui ra r,eçu de JésU!s-Chrj'st Ile pouvoir d'.étabHr Ides 'Préceptes 1liu~quels nous -devons ,nous Isoumetbr.e SOUlS peiné de paiSser ipour des païens et des puiblicains. '.

.Et pouI'lquoi 'l'Eglise noUiS IObHge~t-elle d"OihéiŒ~ à ~e pré­'ce,pte? C'est pour que JlOÜS a;0compil.issions tJe troisième com­mandement ide IDieu Iqui 'nous 'ÜYldonne de isanctifli'er :le jour du Seigneur paT 'la Iprière ,et 'l',a;bstention des œuvy.es \Serviles.

Or, c'Üm'me 'la meslse ,est Œ',a;Cite r,eligieux ;le Iplus saint, "le 'p:lUis .auguste, eUe 'a été ,~hoisie paur honorer -plI us digneluent notre Créateur ét ,Maître. A'Uis:si ,est-el:le à rec'ÜmmandeT non seulement pour îles jours d'ohligation, mais même -pour tous .les jours rOu .te p'}:us gr,and nombre de [ois pos'sib'l,e. Une .seul,e mèls-se a, 'en ,effet, plUls d.e va1eUlr que toutes ITes ,aumônes, tous les pè­

-!lerinages ou ,autr,es bonnes œuvres T'éuni'es. E11e 'est un isacrifice 'où s'offre ·un IDi,eu [ait homme. PeUit-on, 'en Iconséquence, offrir .à Dieu quelque chose de ip'lus ·gr,a'nid 'que ,son Ipropre Fil1s !

Notre 'PTièr,e y .prend 'une fOTce pour :ainsi dire toute puis­'sante, puisque Il,e Christ y ' 'p~,i,e laVlec nous. Il y ,en a qui ohje.c­-bent qu'iiLs ;n' ont IP.~S . [e temps d'y !aSlsister fréquemment. C'est vr.ai ; mais 1S' ,~1 .s'aJgits's'a,it de .gagmer iUne ,oertaine somme d'argent, de .conclure un ,may,cJhé avantageux, id'~}iJer trou:v,er un avocat 1Jlour une ·causle :à délfenld-re, on trouver-ah.t du te,mps, irnême pour faire un chemin assez .long ,et :par 'un temps ipeu ,engageant. Et on a parfoi,s peur Ide ,s'e dér,a1ug.er Iqu.and 'on demeure -à quelques -pa"s de Il'églilse ·et !qu'une messe bwsse -dure 's-euù,ement de 20 :à '30 'mi.nwbes. IN,ous ,avons Iconnu des hommes très OCBUpétS à des aff,aires matérielUles, qui allaient tous Iles jours et réguliè­T,ement à rUne me:s\S'e matinale 'ava'nt de :se !livrer à lIeur travail quotLdien. Ce n'était p1as pour eux une iperte de temps; Dieu bé­nisslait 'et tfa:ils,ait .prO's'pér,er leur rtl"av,ail. Le m;aréchal F00h, le vainqueur de ,l'a ïpremière guerre ,mondia1le, 'assistait !lui aussi, tous ·les j ours là :l!a messe quand il n'en était pas empêehé !par for,ce .ma.j eure, ,et nou:s 'savons ,comment 1a P ,rovi'dence ra l"écompensé.

On se donne heaucoup de :peine pOUT amasser Ide !l.a ·rfortune qU'lirr faudra un JOUir .a~.al1Jdonner totalement. Nous 'avons connu .égal,ement un Il'iche !pll'opriétaire. de v.1gtllJeS, un miJJlionnai're, di:.. sait-on. A Is,a rmort, iiI ;a tout l~tÏrssé; ~~ n'a pu 'prerrdr,e avec 'lui 'ni une grappe, ni même un gœ:ilIl de :l',aisin. Il n'a 'emrporté que .ses bonnes let Ises mauvaises œuvres; ,c':est ,lia s,eu[e .chose {] ui a tCOmpté.

Que .l,e :pers'Ünne1 enseignant entretienne donc de t-e,mps en temps s-es ,êlèv-es de ,cette question si importante, ,qu'il ,g' efforce de développer en 'eux Œe 'goût et Il'Iamour de la prière. La iVraie et .sdJ.ide édu-cation .ne consiste rp~s exûluslvem·ent -à meub[er la mé-

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moÏ!r.e d'un cer,tain n'Omb.re :de !Connaissances uniquement pl'ofa­nes, à :pratiquer du lS.port 'pour fortifi,er .et ,assoupHr un corps -qui, tôt ou tard, tombera en poussière, mais à ûu~tiv'er surtout les qU'alités :qui feront un jour de nos élèv,es de:s chrétiens ou des .chrétiennes 'conv.ainous.

Une chose :dont ill f.aut ISe g'ar.der à propos 'de Il'aslSilstance il. l,a mes:se, 1c'.eSt de pu.nir .les élèves qui n'y assistent pas, soit rpar indifférence Isoit pour 'U~e autre 1"aison. La rpunition pro­voquerait ,chez c·ertains de Il'i!rritation, du méprlÎ1s ''Ou même de la haine pour Iles choses re'ligieuses. H faut es,S'ayer de ,ré.agir par \l"encO'ur,aJgem-ent à éviter Il'8 IDwl let là 'Pratiquer a.e ibi,en. Les ré­,compens'es, 'comme l}res bonnes notes, !les bons pO!Înts, Iles fr:an­dises, etc., sant 'aus'si à }'ais·8Jer ,de côté, autrement on fausserait le méri1Je de lIa participation à un acte de piété.

En ceci, comlme ,en toute ,chose, il .f,aut du tac.t, de la pru­dence. "

Un e~ceUent 'moyen de 'prêcher avec Isuccès, c'est .de mettre lS'oi-même len pratique lCe que l'on -recommande aux ·autres. La. 'ParoJ-a conViain:o, mai,s ,l'ex'emple entraÎ'llIe. J.

S.upplément d'âme

Le drame du monde en trois jours Le mon'de est entra.Îné Icomme ·~rrésistib1ement; ,l'histoire

.mar che à une vdtesse vertigineuse. Où ,se précipiitent le~ m'a'sses et '~es .nations? Le·s énel'lgioes décha1nées ont w0quis un tel .po­tenti,el que l,es ,gens :sensés Ise Ip.oS'ent lanxieusement la que'stion : Où ~aJtlons-noUB ?

La !p'lupart des .aoteur.s et spectateurs du dr,3ime mondial :préfèrent .détou:rner :les yeux, \cjhe'f,(~.her des dérivati.f,s pour échapper là l"angoi,s1se le/t Ipensent : A Iquoi !bon ?

Si la générlation -adu~te 's'aJba.ndanne ,aux amusements du moment, ~11e ,ne peut pais ,exiger de !La part des jeunes un ,sér.ieux qu',eilile n',a p'a~s l,e ,courag;e de .pI'lati,que'f 'en of,ace des 'questions lancinantes 'actuelles. Des pui'ssances temporelles ;s'ingénient à créer et là mW1nbenir :autour des ,enfants .et des ado1lescents une la:mbiance qui lanticipe ;Siur 'l.e IcaI'lnav.al et 'le p!longe ,au delà. L'indus'imie des p\laisir,s pflati,qu.e la !pTévoyance nwas1Je de .dres­~r Isa futur,e cJ,ientèle Ilongtem'Ps à ,Yavance.

LI lest v'rai :que Il'gg;li,se ,continue d'incor,porer les nouveau­nés dalJlis ta famiUe d li Christ ·et Iles initie peu là peu à la vie rClméti,enne. De pi,eux parents ont 'encore :le ,souCli de transm.ettre à Ileur.s enmants Ile prutrilIl10ine ,chréti'en. Des pel'isonnes ensei­gnantes ,consciencieuses donnent il'Îlnstruction religieuse.

""

Est-ce que ces efforts d'éducation chrétienne, parfo:is trop timides, Isont, humainem'ent p.arlant, à la hauteu'l' de la. tâchJ' difficile? D'une par.t Ibeaucoup Ide jleunes vivent intensément. des Iscènes de cinéma, ,sont ;absorbés ,pendant ides journées en­tièr.es !par le Isport dans -des ,conditions qu'oûn ,cher,che à Tendre 'aus,S'Î !attray.antes ·que pos!sibl'e, traînent en été sur les plages et sont ~"obj ,et -de toutes :s'Ûrte,s de gâteTies. n"autre part pea d'entre ,eux ont 'Vécu intensément une heur·e de vie ,chrétienne. La .première ,communion ·eUe-même 'est IsoUtvent ,encombrée de tanJt Ide >supel'1fétations ofl3>mHia.}es :et mondaines que .J'Hôte divin passe :au ,s'eoond plan.

LI impoTte de Imettre en paraJJ.lè'le le puissant dynœmisrne .de.~ m,aniofes,tations neUttres 'et ·prof.anes 'avec l'influence de l'ensei­gnement religieux et .de l'éducation morale l)our nous de'm.an­der : Lequel finira :pwr 'l',emporter ?

·La ,si'huation est c.Jai~e : voi1à des enfants baptisés au nom de la très 18JaimifJe Trinité, pl.acés ISOUS il€ Isigne de :la cr.oix, in­corporés là l'Eg,Hse, qiés par des eI1Jgag'lem,ents qu'Hs ont r 'e­nou'V'ellés à !bon eS'ci'ent et ,soumi,s 'à ùoa Iloi .du ührist. 'Est-ce que nous tiT.ons ,les ,conséquences ,pr,a·tiquesl de üette Isituation '?

J',entends des voix qui réc1ament : OÜ ir.i.ons-nous 'si nou '3

prenions tout c~lla trop ,au ·séri'eux ? LI faut 's'avoir faire la part des ,chos,es ! La vi€ devi'endr,a'Î,t i,mpossible !

J 'e ,rÉW0nds : Où 'en 'S'O'mme.lS-noUlS !av'ec J,a jeuneS'se que nous lais'sons g'lrandir Is!ans Ila mettre très. IsérÎleus'ement ·en f,ace dBS eXig'len0es ,chrétiennes? Nous iail"rÏv:ons .à ,ce qu'on ,a a;ppelé -:: m,o­rale de situation» : .on prend Ise's déci,sions, non ,plus en s·e rap­portant à des prlincipes moraux intarrgilbles, mai,s ,en lal'1égu~ant 1a s.itua'tion !8.1clue}i}·e, Ja T'éaaité. Ainsi lS'Ieffaoent îles fr.ontières du juste, du vr,a;i et ' du ~aux. On .peut deviner où ce début con·­duit !l,es j1eunes r,ai.sonneurs.

P.our f ,airesais'Îr ;aux ,enfants l,e séri,eux ,de Il'a vie ,chrétienne, la Semaine sainte, 'la glI'Iande s'emaline de l,a PaS'sion et de la Résurr,ection du .8.auv,eur .offre des occasions ,providentielles. Sl '},a of,ête de ,Noël [fiait ,a;ppaTJaît.re 11':am!abiHté du Dieu ~f.ait hom­me, 1e ,long dœme dU! Christ :soufif!rant 'et mour,ant !pour nom~ m,et devant 'llOS .yeux, ,avec un Téa:liosme !impres1s:i.onn3>nt, le fait · du péché ,et 11a go,randeur de la l'Iédemrption av'ec J,a joy.euse ·espé­rance de l1a ;résurrection. Lailsserons-n.ous :paHser ·ces occasions sans 'en tirr.er .des ;f'ruits laJbondants pOUT Il,a vie \ch:r,éti'enne ?

Voici un maÎ,tr,e ,soucieux :de d3ai're vi'vre :à ,ses élèves les my:stèr,es .de ila Semaine !Sainte. H ,prév.oit :la séri,e g.raduée deH instructirons 'et d 'es e~elrCli.c,es qui Ilui permettent de réaliser Hon pIan de péd!3.igogie ·chrétienne. III poursuit !son .progfiRmme av'ec loa patience de Iqui ;s'ait "attendre Il,e moment rpTopioce, crée une ,aJm!bi.an0e !recueiUie ·et aa mwintient, Is~ns ,soumeth"e les jeu.­nes âmes ,à ,une 'p'l"es,s,ion .artifide.l1e. Loin de 10u1ltiv:er 'simplemt~nt

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un s'entim'en:trul1sm:e éphémère, jll base Is'es leçons ;sur les vérités. chr ~tiennes . . Il trouve le moyen d'obtenir de Il'a ;pa:rt d'es ,enfants une p'a,rticLpation aJffectiv,e 'et ,mf'ective.

Le ·maitre . ,n"est évidemment 'que J':aide de CeluÎ qui lest l'Auteur .de :1a .g~râce. I iI lP,eut lespér,er que, dUl"lant Ice ,temps de vie chrétioenne plus ·intense, tantôt c'elui",ci, ,ta.ntôt celui..,llà sera plus forten1ent pr.is par une ,expér:ience IreHgieuse dis-crète. Et si, .'en ,cou-r.s de leçÜ'l1 ou d'.eX'er,ci,ce, une Jar.me h u.mecte r œil d'un petit garçon ou un ganglot ja'111it du cœ~r d'une petite fille, ün ;respectera ile seJCJr,et de ,la jeune fume.

La Semaine sainte e,st 'un ten1ips p!arr,ticuHèrement ,f.avora-· ble à lune .éducation :chrétienne ,pJus !e[,f.i0ace. ,Les rudes slaints du moyen âge et d'autr,es époques Ise Isont formés ava.nt tout à. l'école de ~,a ,croix. Les pèlerlÎns qui 'Vont Jà ,Long8iborgne .en méditant Ile ohemi.n de :la croix 'et ,aCJhèv,ent l,eur muette prière dev,ant Ile Chrü~it de ,lia CJhapelle ,suivent la même méthode. La j-eUlllle g~énération n',a :pas à IcheJ"1cher une lautre vioie Ipour an'i­vier là des convi.ctions religieu8'0s Isolides ,et ,efrf'Îcaces.

V.oy'ez d'-aiHeUiris !comme }es f'aits 'l"'eligieux ,s"enchaînent dans Je ,cyc}.e de l"année Mturgique : l'.austèr,e gr,an:deur de la Semaine sainte ·est !suivi.e de ;près du .m'atin de Pâques ,avec :son Alléluia triomphowl.

Une condition ,exilslte porur Ique le maître ',p'l1Î's'se être l'in­t erprète ,sincèr,e des mystères de :la Se,maine .s3linte : c'est qu' il ,ait cor.amencé p3lr méditer Ilui-même Ile dralne de la Passion ,pour ne ·pas -êtr,e un ta,irain Iqui ·r ésonne IÛU une .cy,mbale qui re­tentit. n est Vir.a,i Ique, des ,pierres même.s, ,Dieu l)eut susciteT des enf,ants là Albr'aha-m; mais dans le cours Ü'rdinaire de3 chos<8s, -il ~eut :qul8 11a vi,e j-ai,Uisse ,de la vie même.

C. Gribling.

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]PARTIE JPJRATJ[QUE

Essai d'un programme détaillé

des

cours complémentaires du

Valais

4 me année

GENERALITE8

.Le ,programme des cours complémentaires .étant réparti sur 4 ,a'n1S, nouls /présentons Ici-après celui de der.nière -année.

Com'me on pourra ,s'Ien rendre Icornrpte, .nous ,avons ,suivi la même ,marche qu'raux Il,er, 2me -et 3'Ine icours, c'est-à-dire ·que nous :aiVons ,centré !J.a plupart ides dtiscîpù,ines sur Il'~gricul­tur,e.

En 'edifet, ·aus'si IlongtemiJls que ,ces ,cours Iresteront .agricoles, · il 1?-'y ,a; pas Œieu d'en 'CJhran.ger ~a for-mu1e. ·P'r,enons un .exen1ple. PUIsque nous !avons cette ,année là tr,aiter 'l,a viticu:Jtul'f:, il va de soi Ique 'HÛlU!S partir.ons du défünc'ement d'un terr,ain, nous aurons ·recou,I'!S au Ip-asse's'seur d'une pelle ,mécani;qu.e, .nous fu-1n,erons Ile :so.l, :nous :planterons ,et .nous lexplriquerons tous ~es trav:aux des .diverses années jusqu'là Ice ,que i}.e vin Isolit en :cave -ou chez il:e m·aJr,Qha!nd. N 0'8 jeunes Igens .c-onnaîtront :pratiquement 1e /prix du m-3 de !Lumier, ~e illomibr,e ,d'.écha;lars .qu'dI [f;audra pOUli'

une !SuIT'ace déter·minée, le prix de ces :é charI 3JS, Ile ,prix de la y,e nJd ange, ·c'ar nous [,eur f,erons Icall.culer ,le \prix' de :revient du kg de 'r,a1sin.Ainsi, ea:lcu~s, 'corr,€'spondance, IcÛ'mptahilité et mêm·e ·g;éo~r,aph.ie, économie et ICÏwlsane, toutes ' :èes dis-cipIines gr.av.iteront norm'all,ement !3.utou'r de lIa vigne, Ise ,complétant mutueUement. . .

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Nous Ipouvons · donc répéter Ique ipour Iles a.gr~lculteurs ila fot mule adoptée joue panfaitement .si cres m'aît~es savent faire Jes adaptations requises.

Qua~~ aux ,manœuvres ,et iaux j'eu:nes ge'DJS Iqui n'ont pas ,en­cor.e 10h01'S1 leur profles'sion, 11a Iquestion n 'est \pas 'résolue. S'ill y .avait des cour,s spécia1lement .réservés pour ,ceux-,l'à, ile prob:lè­me .ne Ise rait pws insolUible; ma1s y a-t-lm réeUement des endroits où tous Iles jeunes 19iens ISomt des ·manœuvres ? Et 'mêmecel.lx ... là ont..,iLs lfompu déffii11litivement toute 'attaJche av·ec J;a Iter.r,e .?

Notre ICOUTS, quant au Ipaan Isuivi, est donc caiùqué iSUT I]es p récédents, excepté ,pour il''élducation nationa'le :. 'g.éographie, éco­nomie, Icivils:me, hi,stOlire, que noUlS enseignerons '0ette 'année 'Par l a .méthode len IUJsagle laux e:x;amens des T6crue:s. Pour le,s jeunes gens de 4'mle :wnnée Iqui ont ,parcouru toute \1a matière, 'ce ne s era en som:me qu'une .révj,sion, ISOUS une ,far.me ·qui dOlit /1es lintéres'S8r.

Pour Iles .conna.issances p1"atiques, là 1Jeu 1JTès tout ce qu'on ' peut exilger de oes Jeunes :g€ns 'a été vu dans :les 3 premières années. Sans lavoir ,l'!aar de r,ien, il nous Isera facÏ!l,e de revoir en pa..ssant ·une fOUille de 'Sud e'bs que nous avons tr.aités dans les autr,es cours, lSurtout Isi noUis ·commençons paT <<.l'E.conomie ru­r aIe» où H est ,question de bâtiments ,et de terrains qui .figu­r er ont dans notre Inve'n'baire ·et dans .notre Bilan :

A chat de ter1"ain: acte de vente" regilstre foncier, l'nutations, , hy.pothèques, s-erVlitudes, droits .de pas'sage, prescription.

. Emprunt; Ibanques, dépôt, a:ction, obHgation, cautio.nne­·ment, Iquittance.

Construction: di1sta'11lces, 'empr.l1nt du ,fonds du voisin; assu-Tances, impô<bs.

H éritCLge : 'P'arta,ge, donation, testa:mients. Bétail: 'a'r,nhes, dédit; 's:ociété, ISIY'lldÏtcat, .statuts. Vignes: d Lstance.s ipour p[ailltations, clôture, etc. P rocurati.on : contrat .d'·apprentis'sag,e, contnat col1leetif de tra­

vail], of.fice des pou·r suite.s. Let tr.e de voitur.e, mandat comp-d ' ' te e cheqll'e, etc.

Inte:11igemment donné, ce 'couriS Iser,a prolfitable iaux j eune·s gens ipour Ilesque1s ce progr.amme la été ,conçu, .et Jes maîtres eux-mêm,es auront du iplalÎsk à le .oom'menter ·et à ~l'expliquer . .

1. IMORALE SOCIALE (Re:Hgion)

En 3ème année, ,les ,m!aîtres ont Icommenté ,la \pr.e-mière par tj'e du !pll:an-rés'Ulmé :qui ileur a :été 'r,emis par le Département de il'Instruction pu.blique ·et qu'a expll,iqué IVL Ile 'recteur Evéquoz loriS du cour s de ~erŒ'ectionnement.

)

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Ce plan ,est Isurffisam,ment étendu Ipour d·eux a:ns. On 'd'On­ner a idonc .cette année fLa 'suite de -cet :ensei,gnem'ent ·en s'effor­ç.ant Id.e iair·e particip.er Il.es jeune.s gens ide Ifaçon active aux [eçons, 'en Iles linvitant à p'Oser des questions et à discuter cour·· toilsem.ent ,les divers points :qui [ont Il'O/bj'et du COUTS.

II. AGRICULTURE

Le !pr ogramme d'lag'lr-Ïcu1ture de 4me année comprend 1. Eléments d '.économie rur·al,e. 2. Engrais. 3. ViticuJture. 4. Alllim:entation du ,béta,il. 5. E,l,eviage du 'Petit bétaiù.

Ce progr:a:m·me, sellon a'es .diretives du m anuel, est répa·rti ~n 24 Œeço'ns; en eons'aerant une ·heure à chaJcune d'elles, nous ne di,spo.sons ipalS du temps re.qu,i's pour Iles p aJsser ,toutes GU re·· vue, pui,sque20 heures s,eulem'ent doivent lêtre affedées à l'ense-Îlgnement agricolle.

QueLques .leçons pourront être groupées, d'autr,e·s réduites. La matièr,e ide Icertaines id'.entr,e ,eLles est trop' di,ffici1e ,pour ,les cour~ Icomposés d'élém~nts ret:;trtdés. C'est Ile 0as pour une p ar be ,de ila 2m,e ,leçon -ct Eeonomle rul"taJle.

Et ,surtout ,dans l}e chapitre « Allitm·entation du bétai.l » on devr a fr.anchement éla;gUter; !pour ila p:lupalrt de nos jeunes gens leertaines eX'pliCJa,tions :sont plus indigestes que le bal,last dont ïi est ques:tJion dans ce chapitr e. Par exemp'le, ün tl,ailss.era de côté t 'Out ce qui ICO'l1ICerne ,la tra:nsfol'lmation des allÎtments e.n valeur amidon, 'et .aussi cer taine's données ,qui 'serviront à titre docu­m entair,e.

D'aillleurls, pour ,chalque CJhapitr,e on ,s'effO'I'c.era de faire comprendre ·et r.etenir -les 'Ïdéets forees. Voyons par exemple pour .les fouf.r'ag.es :

C"eux-ci, qoivent êt,re vaTiés, car tous ne contiennent pa.s les m emes elements. L aJfourCLgement en ve1~t fournit les vitCL~ m ines indispensables à l'organisme, 1nais cet ŒffourCLge'ment nécessite quelques pr écautions. L'herbe fauchée tôt est mei-l­leure; d' CL~dre part en séchŒnt elle perd une bonne pŒrtie de sa valeur, ' surtou~ ~i lef> fenCLison se fait en pér'iode pluvieuse. Les f ourrages ensûes et les tou1~teŒux sont Tiches en matières nu­tritives, mcâs ils peuvent exer'ce1~ une mauvaise influence sur la qualité du ,lait. La ration alimentaire çloit être écon.om/lque· elle apportera ef>~(; bétail des matières ((;zotées des matières 1?Û~ nérCLle~, des vita:nines, dé l'eau, du bCLllŒst. 'Dans l'affoU'rage­ment û faut ten~r compte de lct Tation d'entretien à lŒquelle

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s'ajoute presque toujoU'rs une ration de production. Affoura­geons intelligemment le bétail et donnons-lui des rations suf­fisantes.

Voi!l,à ,en résum,é ,toute ;l'a .m.atière des 6 leçons se -rapportant à 'l'Alimentation du bétail. Si Iles pr,inrci;pes émis dans ces Iquel­ques llignes 'Û'nt été )aussi Isoüdement assimilés !par les jeunes gens que l';a ,été u.ne lexceUente ration de regain (par Ile bétail, ils n'au­ront 'paJs !perdu leur temps.

;Résu.mon\S de m:êm.e toute J'a 'matière de chacun des 5 cha­pitres qu.i 1constituent ,le pro;gr,arnme d"aJgri.cu1tutr.e d€ Icette an­née, donnons les .expl1ications 'nécessah~es pour que 'cet ensea.­gnement soit co,mprris et appris.

III. FRANÇAIS

Dans Iles cou.r:s 'complémentair,es, :1e f.rança1s, rcomn1e toutes les 'autres td~,s:cilpline'8 doit rêtl'ie tiré de ,la vie journatlièr,e 'et cen­tré d'ans lIa me'sure du possible ,sur ;l'rugrlÎ,cuJtur,e. Voi,là pour­quoi, là :part .l'une ou Œ'autre ex,ce.ption, .on 'se Ibornera .à ,faire Té­cliger des l'ettres de demande, des 'oifrres de marchandi'ses ou de service, des_ réponses à .des annonces de jouTnaux, 'etc.

.on fera de a'a J,ecture 'et de ['orthographe? - Oui, sans doute, o.C1casionnelliliem,ent, comme dans lIa vie; mais ::non pas une leçon d'orthographe 'et une leçon de lecture inscrites à l'horaire.

Nos élève.s ont un manuel Id'agri.cuUtur·e : c'est bi:en pour s',en servi'r. Lectu,re donc de ILa Œ,eçon là haute voix, l1eoture ,si­J,encieus·e 'aussi parï.fois., les d'eux 'Comhinées .l'e plus IsouNent.

Leçon d'orthogr:aphe aus'si en Icorrig1eant .les rédaetiol1s, ind,ivLduellement et ,coflilectiv,ement; .ïnslcription au taJbleau des phrase.s ,qui s,eront 'raisonnées ,et cOTlI'li,gées ;ensuite, ,aussi bien quant ,au !Style Ique Iquant :à ['or'Ûhogr8i.prhe; Iconstruotion de phra­ses ou ·de :tournures IsembiliaJhles; ex,er.eÎlces (à fair'e tous Iles ma .. tins :IOJ:~sql1'o,n rend Iles travaux ,eff!ectués ~a v.ei1ùe. Co/mme on I.e voit, Ileçons d'ortho.griapihe ,et de Is.ty],e ,que :l'on traitera éga.-1ement 'en exp1liquant Ile 'sujet de 1correspondance développé du­T,ant rla :cJlas:se.

Car dans 'l·es 'courls 'Pa.r.ticulièrement fa1bles, et c'est le ca.~ de la Iplwpar1t, i[ faut rechercher ,et .discuter tous les éléments de Za lettre, ,et ne .'Pas Jes donner, Icomme nous a'e fai,sons plus ,loin, pour la ,commodité des ,m:aître.g; puis f ,air.e fûrmuiler les phrases, Ues 'Co:nriger orallement let ,cOllilectivenl.ent, T3!i're €C'rtÎre ,le8 plus dîf,fÎlc,i,les lau tableau, 'efrra·cer et 'seulement après 'exiger un p'r,emier essai Isur Ile cahier de -brouilll1·on. On fera iliire ensuite 5 ou ·6 trav'aux Ique !l'tOn Icordgera encore co]lectivement; apTès . seulement, lCoT-l'ieotion irndividu€l1:1e, pa'r reharcun, de :son brouillon, puils ,m'Îlse au net !Sur lIa Œ<6lti~le du ·ol,ass'€U'r.

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1 1>

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N oùs - avons la 'convi:cuuoll1 ,que Iseule ,une tel1e Inanière de procéder lest p'rOifitaib~e pour des ~eunes -gens r e.tar.dés .. Par con­tT.e, un travaill maJ f.aIt, que ITe 'm'aItre aura enSUIte corpleusement arrosé d'encre 'rouge, n"aura .pas servi à gl'iand-'chose:'

Voici ,les sujets que il"on traitera durant Ice ,cours; co'mlue nous Il'avons dit, nous présentons un ;somluaire très développé qu'il 'sera pr.éféralb[e de f,air,e :troUtVleT ·aux .élèves.

1. 'Répondez à :cette lannonce parue danls le journal Le Rhône: « Heille :propriété là v,endre dans les environs de Saxon » . .s'adres­ser sous chicftfr,e 2475 C.R. M,artigny.

Demandez Il'a nature, ,l'.étendue de a'a 'Propriété, Isa :situation: plaine ou coteau.; est-eUe arborisée? Prix et ,conditions de paie­ment. Demandez Ulll rendez-vous.

2. E'cr,iv,ez iau Grouplament des ,Paysans :sui'sses de mon­t agne à Brouglg pour demander des :renseignements ,au suj et de lIa tenue d''llcne comptrubû.lité 'agricole. Votre domaine qu.i 'COiln­prend des prés, des vj'g~nes let des ühampsest fortement .mor­celé ·et ne ·mesure Ique 3 ha 75.0. D',aurjme pa:rt vous fn'avez rp,a:,:; f.ait d'autres études que ù'es dws,selS 'primaires; iJour ,tou.tes :ces ~ai,sons, dll VOUiS f.audrait que1que c:ho'S'6 de 'simprl'e ,et de -'Prati­que .

3. ,E·cr.iv,ez là Il'.EooŒe rcan,to:n~le d'wgri,cullhme de Châteaun8uÎ poUJr :lui demander dres Iconseils au 'sud et de 'l'ac~~t ;d'u~ .t:actewr agricole av.e.c ,oharrue ·et faucheUisle. Vos pfo:p'rLetes 'SlItuees sur .Je 'coteau ne Isont rpas toutes d'un ,a:ccès rfrac~le; 'c',e:st 'Pour .. quo.i 'la maJCJh~ne devrait être 'soilide ,at :d'u~ :ma;ni~.ment .a,js~. Vu .l'\i,mportamCJe :réduite ide vortJre ,eX!pIOltatlOn ~agrIcole (lnd-l­quez ,I.a iSurface des prés 'et des ehamps), \ToOUS ne 'Pouvez pas disposer d'une :SOInme éil.evée 'pou'r Icette 1acquisition.

4. Eerivez fau tenell'r des -r·agi'stres de .la commune ,de .. . où vous :avez des vignes, pour :l'inforrner qu'~l ne VOUiS ·est paA posSlib'le d'a,]ler faire Iles mutations ,le jour fixé par 1'avi:s inséré dans le Bulletin officiel. Indiquez Il'es raisons; d:em·andez-lui de faire .l,es mutations. Envoy.ez ,l'a;cte id'ra'Ohat.

5. Ecrivez là 11a 'F,édérat1on vlalais:anne des Producteurs de Lait pour Jui demander Ile pr.ix CJour.anrt -des 'engr'ai,s; 3!près ,ré­ception, p3!s:sez i1a commande.

6. En vütbre ·quaJlité de fS'ecrétaire de la Société d',aKriculturc, écr,ivez à !la ,F'ab:r:i;que d'engrais Lonz'a là Viège pour Uui demander :si elil'e peut vous p'ro.cul'ie~ un !c'ÛruféTi~nciler pour vot~.e assemblée généraile qui aura Iheu dIma'nche ... 'a ... lheUT,es. SUJet: Les en­grais Iquri ,conviennent à 'notre :sol .et à nos cultuœes.

7. Remerciez La « Socié.té Lonza» à Vièg,e, pour ,Ile confé­r.el1lCÎler Iqu'·elle vous la procuré. ,La Icauserie ,a été très ,appréciée; 'le conf:éTencier 'a paTlé du rôle Ides 'engr.aÏs; il a indiqué .ceux

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qui Iconviennent le ,mieux à notre ,sol et à no.s cultures, :la façon de il,e.s répaŒlJdr,e et Je moment le :p:lus Ifavorable pour ee travail. Les IconS'eHs donnés 'ont ',éiJéécoutés ·ave'C attention et Hs SIeront s'ans doute mis 8'n -pratique.

8. Annon1ce pa-rue dans le Nouvelliste valaisan: « A vendre échalws de -mélèzle », demandez 'prix et ,conditions à J O'seph Reuse, Or:s,ièr!8's.

a) Répondez :à 11"a!l1nonce 'en indi,quant ùa qua,ntité qu'il vous ffiaut. DemaIlidez prix ,e.t conditions.

b) R'eu,ge r,épond ,à Icette demande. Il indiqrue .la qu'a'lité des .écha'las, '1e 'prix (32 fr. Ile ,cent fr.anco votre ga're ) .

·c) Vous 'passez lIa ,commande en r.épétant ,les Iconditions :spé-· dfiées dans lIa ilettre de Reuse.

d) Expédition ,en P. V. depuis J'a gare ,d'Orsières. 'e) Plaielment par manc1at poste.

Nota: Oes deux docun1ents : 'lettre de voiture et mandat seront étwbli.s 'en cila:sse par to.us 1:es .élèv'es ·sur formule o.ff.icieUe.

9. E,cr.ivez au Service üantona1 de lIa viticu.ltUJre pour .lui demaIlJder quells 'cépages ill !Conviendr.ait de pl'anter sur le ter ­r,ai'n que vous défo,noez. Indi,quez la Is,ituation, la .nature du 301, l'Ialtitude, Il' exposition, la 'surf'ace, ,etc.

10. E'c-rivez .à X. pour lui demander il, quel prix il défon·­cerait ,à IYaide de 'sa tpelle mécanique un terrain vague d'e 2500 mètr.es ,ca'rrés . .Précisez ,s'Î J'ou peut rfaloi!lement aTriv,er Isur place av,ec Ila :p~He. Indiquez ~a profondeur du défonce·ment ; exigez Ile niv,e;llement, :l',extr,aetion des p.Îlerres. Co,mmuniq.ll'ez Ile No d u téléphone où :l'on peut vous ,atteindre let 'qtN~i1 j our vous convient le Ilui'eux 'Pour une vi'siÏon locall'e.

11. ·M'algir,é des Isoins .a~s:sddus, vo.tre vi'gne dépérit, le bois pOUls'se Ipeu, iJa récollte lest ,insuffisante. ,La vi'gne ,est pourtant bien 'soignée ,et .le IsoŒ 'est profond let bie~ ,aéré. Des vignerons eXlpérim,entés que vous ,avez cOIlisultés ne peuvent Ise pTononce-r sur Il,es 'cauls'es de Ice dépéri'S,sement. ,C'est pourquoi 'vous écrivez au Servioe ca!l1'tona~ de Il,a vit1cu1ture !pour 'le pT[ier de déllégu,er queLqu'un :sur pl.ace 'afi.n de T€chercher Iles caus'es de Icette situa.­tion anormale'.

12. V DUS VOUtS proposez !de tra'nsforlmer ,en prairie un de vos -champs mesur.ant ·610 m2. Elcr.Ïvez à l'Ecole eantonale d 'a­gricUlltur,e de Châteauneuf pOUT demander quellffiélange de .grai­nes .on v'Ûus conseiJI,e, que]lle 'quantité ,N faudra :r,épandre, à quelle lépoque i'l convjelllt d"eff.ectuer '00 travailil ; à qUe'Iae maison de :conf.ianCie 'Peut-on rp.asseT Ila Icommande des graines ? Indi­quez 'la nature du Is'ÛI, l'eXlposition. 11'~ltituJde, etc.

~ '1

- 3,89 -

13. « A ,enl,ever sur pi,ed, ,au Guerlcet, la récolte en foin de 5 mesures de :praiy,ie ». Pour ,trruiter 's"a;dresser à Félix . Roui.ller, à M,artigny -ViHe. Vous écœ,ivez l)'oUir dem·a.nder renseilgnenle·;}ts· et prix. ,En pal"lticuUer, Iqu'entend-on par ,m,e'sur,e? Les 'prés . :sont-ils siltués ,en plai'ne ou .SUIT 11e coteau? il, port de camIOn? Peut-on faucher lavec J.a .f'aucheuse ? Répons'e ~par téléphone au 6.64.95 ... tous les ,soÎ'T!S dès 18 heur'es.

14. Le ... jui'llet vous avez ·invité un de 'Vos amis habitant à '" à par,ticiper ,à une course de 3 jüUI's. 1'1 vous a répon~u qu'étant 'en pl.eine ,période des foins il ne pouvait :donner ?Ulta ,à votre invitati'on. Vous .lui écrivez pour lui demander S'Il ne fauche pas trop tard. nonnez-J:ui des -coI1Jseill's à ce ,sujet.

15. Un ,ami qui habite /la ·~égion ,de 8arnen 'et Ique vous avez questionné par écr.it, vous expl.i'que Iles Iral'Bons pour lesque'lles chez eux I}.e 'séohage de:s .fœ'l1s se fait ,sur IS'Îccateurls.

16. «A vendre bon fuulier de :f.erm'e », 's',adreRser sous chiIf::f'l'le P. 457-5 S. Publi.cita:s, Sion. a) Demandez 'rell's2>igne­~ments et prix. Le fumi,er doit lêtre rendu sur votr€ vi'gne 'sise à ...

b) Répons,e : 'prix 33 cfr. Il'e m3.

17. Donnez là ,Publicitas, Sion, 'l"a'nnonce suiv.ante : A v,endrle 5000 kg de FOIN et REGAIN S'adresser à P'll'blicitas, Siion, 'sous P. 2455 S.

Di'sposez ~';annonce qui doit pal"taîtro8 1 fois dans 3 j our­naux; précisez 'quels j ourna ux, spécif.iez aus'si Je .j our de lIa, pa­Tu.tion.

En plus des ùettre's mentionnées oi",d~sus ·e~ qu5 ,S~lJ1;t di'rec­tement en rapp.ort ,av,ec :108 iprolgra,mme, l~ 'est :InlCln-que, ·comme on Il':a fait :oes ,années dernières, Ide lf,aiT,e ,yédi~eT une ou deux de­mandes adres'sées à l'a,dminilst~ation :ou laux 'auto,r,ités.

IV. DESSIN

En 3me ,année nous lavons ,étalbli Ile IIi1an d'un e ~naison r u­rale av.ec écurie. ,C',est un tra,vaill 'qui dntéTteSS'e lau ,plus haut point Iles ,élèv,es ,et détermine 'Une inteTlig.e.nte ,a:ctirvité ide tout Ile group.e. ·La réduction des d.imensdons à une ,échelle .donnée iles obHg'e à ;une Iconstante gymnatSrtique de J'esprit, ,à opérer "aussi ~les ,conversions de mwes len Ic.m. let ,en mm. ID',a~tre 'Par,t, ces des'sins l ·es Ifüfcent à lIa ~r.éci,sion, à une attention 'soutenue, Iqualités qu'on ne IS'aumait trop déve'loplPer ,chez lJ.es j,eunes ,gens.

Aussi, \puisque !nous iétUlddons <cett; ,3.lnnée Iles E.léments ~'~­conomie rurale et qu'dl ,est 1p:3.tr 'consequent questlOlIl. de batI­ments que nous T,et~ouverons fenlCOJ:'le 'Î.ndiT'8ct-ement dans 'le cha -

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pitre « Alimentation du bétail » - ,ne cf,aut-il pas .&e ·rendre de la gl'1ange là Il'létruhle pour afrfo'UTiager ? - ,noUiS établirorns d'abord 'le plan :d'lune ,gl'lange-éculrie. ,M,ai,s 'pour que Ice t~av,aiJl :soit plus intél'leSls,ant, nous :au:rons :soin d'en .dilscuter !les donnée's avee ,le.s élèves :en les ,rendant lattentif,s laJUX IdimensiOlIlis ',ndi,quéBs aux palg1es 498-499-500 du mllinuel ,et .en insi,staJnt Isur ,l,es :conditions requises d'hyg.iène :et de Icom.ma;dité.

A 'part icela, nous nous .bol'luerons à 'Prèci'S'er que J'ètahle mesur,e intér.ieur.ement .g 'ID. 20 SUT 4 m. 80. P,ar une uti:lisation r,ationneHe de la ;pllaoe, 'On doit !pouvoir Iloger 4 vaches ou géni,s­s·es, 1 veau, 1 ethèvre, 2 Ipor,c·s ,et un ·chev:al; à prévoir une fu­mière avec foslse là lPu-rin ,au 'cou'chant de il'ètahle. Les piliers d.',ang'lle de lIa Igrange sont 'en maçonnerie, 'montent jusqu'a'v. toit et ·mesuI"ent 1 m. de Il arg-e ur.

Après :di:s:cussion .etétud'e des Ipages 498 ,et ISllÎ-v:ante:s, la plu­part !Qnt fixé s'Ur ,1eur oah~er de hroOuHI'Ün 'un pilan Is'e J',approchant dans !S,es grandes 1lign,es de Icelui qui est représenté 'en 1 et que nous ,wons ill'i,s ·au Inet ,ense,mble. On y T·elèvera \quelquesinexac­titqdes. La montée à ,la ,grange ' depuis .l'écu;riie, que :les élèves ont 'abso:lu.m,ent vo.uJlu rreprodu.ire, à il'exemple d'une bâtisse -lo­ca~e, n"est admi,s's'Îtb'le qUie Is'H ya ·un dispositif - ,comm'e -c'elSt Ile cas - !permettant d'emp.êcher les v'a1peurs de monter ;dans ,la gr,a-nge, 'et de f 'emner hermétiquement ~'étaJble : Ic'est ipolssible pal' l'étaiblissement d'un plancher :r'oŒlant let d'une double po·rte à .la grange.

Le ·N ° 3 est un tra,v,wiJl llilbre; i!l ,a ,donc été traité d.icffér'em­ment paT 'les ,élèves. ; Iles uns 'Ont placé 'les crèches len 'r.ega-rd dB l"3Jllée, :les ,autres 'Co,mme ,noUiS l',indiquons 'sur Ile phlin. N OUB

avons donné les .i'lldkations :suiva'ntes : Dimensi'Üns intérieures : !longueur 7 J.n. ; Ilargeur 6 m . BétaÎll à ,loger : 6 .vaches, 1 .gé.nis'se, 1 veau, 1 ;chevall,2 pÛ'ros. A plaoer 'Une fumière à il"endroit .Je ;p:lus propi'oe. Ceux qui ,auront .:Bini lIeur tâ:che .plus :tôt pour-ront aussi éta;btHr ~,e pl}an de .la grange édifiée Isu'r ;J'étable No 3, corn­'m'e ils ont dessiné col,}.ectivement Je No 2.

Ces quatre dessins suffi,sent pour occuper' .les ,élèves durant toute Il'a durée du 'Cours.

Nota: Les pllans ont été éta/b;H:s ,au. 1 : 50; toutefois, le cHché qui Iles il'epr.ésernte :ayant été réduit, an ne trourve pas les dimensions 'réerIes ,en 'multipliant par 50 ,les ilignes du des'S,in. P,ar cÛ!ntI'le, .en se -servant de ,l'é.c:heNe .de réductiorn ét3Jblie à côté des fj,gures, on p·eut obtenir Iles dim,ensions ,ex3Jctes.

Il est à déconsei1l'er de Teprésent-er l'écurie à ,une échelle trop ré~uite;. i1e des'si.n ,est moins net let moins précis.

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- 3·94-

VI. Description des odeurs 1. Leçon d'observation

Cà .f.ad.re en d.a,sse avec 'Jesé'lèves)

,EIlif.},ammons une a'llumette soufr,ée, un peu de 'Jaine, ou un morceau de Icorne.

Que Bentez-voUis ? - N ou,s Isentons lune odeu?" âcre et 1'W.u.sé­abonde ,de Icorne brûŒée qui :se répand dans la ISallIe.

2. ,Répandons quelqU'es ,gouttes de !parfum 'Ûu d'eau de Co­logne. - Une odeur ,p;arfli'mée d'·ea'u de ·Co'lo,gne chatouille ag~éaJbl,ement 'nos narines.

3. En r,approcha.nt les deux tpih-rases ,nous aurons: Une DdeU'r .panfurrnée d"eau de ·Cologne mêlée a ce1le, nauséabonde, de la ·corne tbrû.lée .s'e Tépand d:ans l,a sal}lle.

2. Vocabulaire descriptif

ILe n'ez est 'le ,sens, l'organe de l'o:dorat. Beaucoup de corps dégwgent, répa.ndent, exhalent -une odeur. On peut lS'entir, hu-· mer, flair-er, re·spirer une odeU'r, ,la per,cevoir, la reconnaître, la ·distinguer.

On r ·econnaît ,le bo.uquet, Il,e f 'Uluet d'une vin, :l'.aro,me du cafté, -d'une-ip'lante ; a,a Isenteur des :bois résineux, Je p'W1TIllm ,d'une fleur, des re'lents de cui'sine, Iles oém,anatians 'de ,gaz délétères., les effluves ,qui montent de lia terre, 1a .puanteur ,que déga.gent 'les corps 'en décomposition.

Une odeur Ise répa-nid, 'Se dégage, Is',exhaJe, .s'-écha'ppe, monte, s'·élève, s'intfiltre partout; -eUe pers'Î'ste, f.lotte, règne, pèse, remplit J'te8pwce; .ene inf€ote, ·em:b.aume, imprègne .les habits.

Une .odeur ,peut être 'aigréab-l,e au déS'a~gréahle, délicieuse, eXiquise, al'léchante, arom,atique ou nausérubonde, fétide, âcre, écœul'lante, Isuflf,ocante.

Une -odeur peut être rforte, louTode, 's'ubtile, .persistante, ca­piteus·e.

,Exercice.s de 'CO'mposit~on de ,phr.ases à l'aide d'8 ces mots. Après une ,conversation d.i-rigée, ;les-élèv,es rédigeront facilement ·soit comm.edev'Üi.rs, /S'Oit comme ex€rcices 'en clas8es des ,phrases cor.rectes.

3. Textes d'auteurs à analyser

On peut au'ssi .les donner Icomme dictées.

A -la forge

La forg.e rép.and une ode:ur !point désagréabie de métal in­candescent tà ,laq'll€iltle se mêJ.e !Cependant ,celol,e,âcre et -pénétra-nte

- 395-

du léhar:bon 'ClllÎ ,brûle Isur ;}e rf.oyer. IMais lorsque :le fo.rgeron _ ferre ;l'es Ichevaux, 'o.n entend Je IgrésiUement de la Icorne, et une odeur nauS'éabonde i~em·plit le :quartier ; ,e},l·e vou.ssaisit à 1a gor­ge et, ipour peu Iqu-e vous 'soyez d,élicat 'e'l1e vous donne la nausée.

Hôtel ?neublé

On 'sait Ice que ,l'.on mange .à tous les éta:ges. L'odeur de ,1 'oignon frit grim.pe co.mm·e une bête le ilong des ,marches. EUe furette, rôde, ·s'accr.oche là t outes 'les a'spérités. ElJle 'Va r'évei'llle-r le vieux garçon qui tra,vaiNe Il,a nuit :durant let qui ,g.e Uève ,à trÜJi1s heure.s. L'odeur de J'oignon! Un trou de :g.er:rure luù ,suffit, une fente, un nœud de iboits . .on dirait qU''8'l1le IT,ait .son ,chemin à travers .la brilque et ,}'e plâtre. ,M'ais l'odeur du hareng frit est farouche -et plus Iplüs'sante lencore. ElLe larrive, par pruquets, 'comme une troupe d'assaut; /l'odeur de !l'oignon rprend peur et lâche pied. L'odeur !du hareng fTit .ca,mper,a là ju'squ'à demain. On ne la . respire pas, on la t ouche. E ilJe lest glluante et coUe taux doigts.

G. DuhCi?nel.

Un dîne?"

Pour ton dîner, tu lauras !de !la sou\pe grasse, avec des ver­-milc·eUes, plÜS ile !bœuf boui:lli, .pui's l'e bœuf en daube, 'puis des côtelettes, pui,s Ides becs-fins rrôtits, ,puis du llièv.re; nous n'aurollis prus davantage, peohère! A'près ça, tu .auraJS un chou fa.rci , puis du fromatg:e et :le des'sert : des [igues, des ,châtaignes et les confitur es. Et Bi, 'avec ça, tu n'a's pas ton compte, ,c'e'st que tu es diffi'CÏlle; ,ca:r tu aurlas encore l'odeur de tout cela par dessus le 'rnarché. Et t out à Ise lécher les doiigts !

J eCin A iCei1"cZ.

Un bon déjeuner J 'ai ,eu de !la ,chance. Une maison ,blanche à 'la façade en­

soleinée m'la tout de -suite attiré. Près du S'euil, Isur un ha,nc de bois, un vi.eux Ise Clhau.ftfa·it d/ans 11a claire lumièr e, et nous nous ,sommes ,entendus sans peine. Il m'a fait entrer dans une :cuisine très .propr,e ·et, :sur une ftlambée Ide sarments, sa bru a f.aitcuire une omelette ,au Ila-rd ,que je n'ouhlilerai jamahs. Puis, montant sur une chai,s'8, '8']}e 'a décroCJhé du iplafond un j.a-m.hon fun1é qu'e1le a 'entamé pour n10tÎ . J e manlgeais .avec gloutonnel'ie; ravais, à 'P0r.tée !de ma ,main, une miche de pain frai's dont je me tai'l'latÎls Isouvent de 'lar,ges tr.anches, 'et le vieux, 'Souvent aussi,. emp'Ji.s-sait mon verre de vi1n rosé, 'pétiUant ,et sec.

. JVl . Genevoi;;c.

L es choux à lei cyè?ne

Voi,1à Poum en foace du buffet! L'odeu.r des -choux à :la. . crème. vient jusqu"à lui. « Co.mme ~l'S doiiVènt être délicieux ~ ».

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- 39,6,-

se dit-i.I. Je puis bien ·en manger un, Uln Iseul, Ile .plus petit. » Et Poum 'mange le !plus gros .des rchoux à Ila crème. ,Poum prend un autre Ichou, pu1s un tro'Îlsièm'e. H ne Isonge qu',au goût exquis et ,au pa'l'Ifum !délectaible de noilsette ,de rra cl~ème. ILe petit 'seé­léna,t a 'mangé tous Iles Clhoux ... et !l'odeur avec.

V. et P. Margueritte.

Le réveillon à la, ca,mpagne

Dans Je vNlag.e, tout rveilllairt, tout vilvait. Dans .les vieilles cuisines, dll y 'avait un 'r'emue-rrnénage inaccoutumé. Pour le ré­v,eiUo:n du ,soir, les 'ménagères av,aient pétri une doub'le fournée de pain 'et ,de gâteaux, ,dont le p.ar,fum Ichawd ,embaum:ait toute la m'aison. Ouiblianlt Iles je.ux 'et Iles Iquere~les, les emants, avec des e~c1amations joyeuses, avaient ,sui'vi tous }res 'pré.paratifs et dénombI'lé bruyamment Iles bannes :choS'es. ,Le 'souper a v,ai tété copieux, ·plein 'd'·animation. On :av,ait mangé, on avait bu, on av'ait Ichanté, on ,aNait ri, ,et lIa Igrand..Jmère ,avait commencé, de sa voix chevrotante, un 'peu 'mys,tédeuse et Ilointaine, ,le conte tr,aditionnEfl. Louis Pei'ga,ud.

Ce qu'imagine un gourmand

'Iil ,se fiigure l,es .cuitS ini ers en rUID'eur, les lfour,nea.ux où brüle un feu de forg.e, !la buée qui monte des Icouver:cles 'entr'ouverts et, daIliS 'cette ;fumée, deux dindes magnitfiques, bourrées, ten­dues, m'arhr.ées de tru.f:f.es 'répa'ndant une odeur qui vous rem­plHs'sait ,les ,narines et \l"8stOlIuae.

Il voit tpastS,er Ides lfiles de pages Iportant des ,plats envelop­pés de vapeuI'ls rtentwntes ,et par.fumées, et avec eux il entre dans a,a Igr,ande Is~Jlle déjà p:r,ête pour 'le festin. 0 .délices ! Voilà l'im'mens'e taJble toute clhargée 'et Ifl:amboy,ante, Il'8S tp'aons habilléa de leurs plumes, \les fai'sans écartant leurs ailes mordorées, les flacons Icouleur de Tubi's, q'es 'pYTam,ides :de .frui~s éclatants par,mi 'les br,anches v,erttes. A. DŒudet.

Dans un g1"and magŒsin

.on !respirait une .odeur Ilourde ,qui variait ,suivant les cOlnp­toiTS. Ici, Il'odeur aigrie des lingeries, là, -l'odeur gras'se des lai­nages; ,pIlus aoin, ,oel[e de 1,a parfumede composée de 'p~arfums di~ers qui 'se mêl'aient .ft lIa ,senteur rfort'e .des chauS'surffis.

H. de Régnie?".

Les confitures

Le jour que noUis reçûmes la 'Visite de 'l'économiste, nous i ,arsions justement tllo.s lconfitures. L'économÎ'ste, ~,U's:s.itôt, com­mença de ,m'expliquer ,a.IVOC toutes 'sortes de Imots, de chiffres et de formu'le1s, que noulS avions rr,e ,plus grand ,tort de faire nos

- 397-

,confitur,es nous-mêmes, que vu Il,e prix du ,sucre, du feu, des pots :et 'surtout Ide notre temps, noUiS avions tout a:valTItage à mralliger Iles bonnes :conserives qlUi 'nous 'vi'ennent des usines.

« - A,ttende~, monsli,eur ! ,m"écriai-j,e. Le mar,ahand me vell­dra-t-!i1 Ice 'que j'e tiens Ipour ,le meiUeur et ,le p:ri.ncipal ? - Quoi donc? fit ,l'économiste. - M,ais !l'odeur, monsieur, l'odeur! Res­pirez : Œla mailson tout ,entière 'est 'embauID'ée. Gom,me ,le !monde sel'lai't trilste ~SJaI1ls .l'üdeU'r des ,corufiituTies ! Ici, monsieur, lui dis­je, :nous liai'sons nos 'C'onflitures uniquement pour le parfum. LeveS/te n'a pws d'importanoe. ,Quand les confitures 'sont faites, 'eh ibien ! nous J'es jetons ». tCe n'est pas tout là [f,ait vr,ai. Nous 'les J'il'ang,eons en soU'venir de lIeur ,parfum. G. Duharnel.

4. Dans la cuisine

LLivr,e :de :v:o'céllbuJ'Cllitr:e, tp,aJgte 22 No 6

A 1la maison, lecture du Itexte et du questionnaire auquel les élèves ,s'efforceront de T'épondr.e.

2. Questions de iOontrô'le ,par l,e maître. 3. LectU're à haute voix ,par le !llaître et par 'les élèves. 4. Explicati.on Ides Imots; ,réponses· au questionnaire. ,5. Anwlyise du mOI'lceau : Dans ce ,mor0eau rOll ,f,ait .la i~üm.pile

énumér.ation des iCOUVierts et des plats. Pour qu'i'l y ait vrai­ment description .ill faudrait indi,quer :la nature des services; par exemple: :a8tS.ïettes 'en lPor,ceJ.aine, cuiners et rou:rchettes en . .argent, verres et CaJrarr'e en critstal, ,etc.

Page 17: L'Ecole primaire, 15 mars 1956

- 39,8-

On par.le du bravail Ides deux ménagères qui, !P01,lr Isdmplifier -le Iservice mettent Ile couvert à Ila cuisine où elles Is'ervent un dîner de ,Clhoix.

16. ,cr,éer ,la vision. Le'0ture d'tahord là haute voix, ,puis livre fer,mé.

5. Exercices de style

1. Ln phrase po.-tron. Form,ez ·5 'phra'ses ,avec 'inv,ersion du suj'et, 'sur Ille modè'le de ·cene-ci : A Ula Icui.sine règnent ma mère et ma isœur M,adette. AnalYisollis d':abord .l'a phrase : celle-cl commence par le complément .circonstanciel, puis vient le verbe et ,ensuite 'le !suJet formé ide deux :noms.

IE~emple : Dans lIa 10'r;êt croissent des ll1lyrtiUes et des frai­ses ipafifumées.

2. Ln phrase par périodes successives: .A ,midi, l'odeur ap­péti.s!S'ante du rôti iSe répand dans ,toute Gia loui'si'ne, chatouillant agré3.llil,ement les narines des IcoIllv:Lv.e's.

3. Correction ,du style: ISuprpressilon de ON SENT. On s'ent l'odeur ,aJprplétissante du rôti qwi :se 'répand danrs toute la ·maison. L'odeur appétissante du rôti Ise... ou encore : Le r ôti r ,ép.andait dans tout YarplpartelIuent une odeuT 'appéti,ssamte.

6. Devoir

For,mez des pill'I"a'ses à l':aide du voc.albu1aiTe descriptif. Rédaction: lEifl tarrilVra:nt là :l'éco.le vous Isentez Il'odeur d'un

' bon dîner.

Les voix des verbes ' E~er,dces qui embaTr.as.sent SouiVellit nos gr,ands élèves et qui

.panf.ois font 'l'lé fléchir 1'8S maîtres l"oix. act. trans. : Il/élève é.coute Iles e~Hcations ,du maître. Voix {ict. intrans. : La 'Pares·se a 'nui ,à mon ,voiJsin ,qui vient de

Isubir .les examens. H serait 'V'enLl 'rne trouVler 'si je 'l'avais -Ïnrv.ité.

Voix passive: I II aurait été r,écompensé s'j,l , ~lJV,ait tf\a.vaiIUé. V oix pronominale : Ce ;pécheur .s',est fr,appé lIa poitr/ine.

Ce.s ichena[pans Be 'sont fr,appés ,à üoups :l"ledoub1és. Ces hi,stoires s·e 'racontent œan!s tout·e la vine. Oette 'année a,es fl"aises se Bont ibien v,endues ·(sen pas.) . . Il :se raconte des histoi'I',es ,suTPrenantes (wJ.'Ibe ,pro à tour-

TIiWe imp.) ,Forme impersonnelle: 1;1 est 'survenu une abondante chute de

neig'e.

- 399-

EXel'''cke : QueUe voix et quel temps? Je su.is v,enu VJUIS trouver. ·Nous lS'Ûmil.11.les a ·:r:r.ivés ,les Ipremiers ·en cla's's'e ce matin. Dans I~a p:lai'ne cres cham:ps~ont maintenant ŒaJbour,és. Après m~di :les ,chevaux Iseront atte.les la lIa ,cha-rrue. ,Un ,car lourdement char­gé lest tombé da:ns lIa Dranse. Mes Isœurs seront parties à ton .re­tour de .Ila prom·enade. IL'es temp!l'es égyptiens ont été ·solidement ·constr,Ullls. Les Ichoux ont (poussé rla:pidement dans notre jardin. Les 'champis ,alVwient été moissonnés aVl8C 'soin. VOUiS IVOUS -êtes 1nalheur~Uise:n'ent ,tr~~p;és Idans vos Icaku]ts. Le c&bri ,a ga·mbàdé dans le Otardln du vC?lSll'n. LI .s-e T-wconte 'maintenant lClels nouyel1es extJ::aordi'lllaÎ'fi8s. ILe paJuvre' petit' ,est tombé ,dans un 'Seau d 'eau bouI!lIlante. '

. Ex,ercice : Quel temps et quelle personne ? JS - aIlS - 'er,ait - îm'Bs - it - ît - ât - era - erais qu'!ÏG eût; il leut; il ,eût eu ,ill 'eut eu; - ,qu'il eût ,eu - il fut-­~u'i1 fût; - i'l,.eût ·ch"anté - i,l eû! parlé - qu'ü ',ait parlé­Il pada - ,qu IiI parlJat - noUiS ·eumes reçu - nous eussions Tle~diU - vo.u's :auriez 'couru - coure - court - cour,s - 'CO-Ul'­r:alS - Icaurai1s - Icourrai - mou-rr.ai - nlourais - mourrais - 'Partissions --:-' 'Priions - p.rions - ,qu'il :prie - qu'il aim,p - q1!-'i'l croie - qu'i~ voie - qu'il "ait - !priiol1JS - prions _ r enchons - ayo.ns - soyons. . C. Bérard.

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Page 18: L'Ecole primaire, 15 mars 1956

- 400-

Etude d'un morceau choisi

Le Héron

1. Leeture à Ila maison par 'les élèv'es ~pour préparer le tra- . 'vaU ·collectif.

2. Contrôle pa:r 1e maître. . 3. AJuteur : tLa Fontaine, XVIII'me Isiècl,e. ,Imite ~es f~ble,3

d'E5ape. 4. Genr,e du morceam : f;able, ~éci:t If.~ctif Id!3tHS \lequel l'auteur

prête la iJ)ardle 'aux animaux et aux Ichoses. , , 15. But: Montrer que rr'on TilSique -de p.erdrJe en vou1·ant trop

gagner. 6. Choix Idu personnage : Bi,en 'choilsi ,: grand, ha'ut, long

.cou (se monte Ile cou).

7. Plan: 1. p.ortr,ait : pi'ed, hec, cou (ce Isont les Icaractères sail-

ilants qui :sont retenus). . 2. Lieu de 'La lscène : le bord d'une r~vière. 3. Description de Œa rjvièr!e : Œitmrpidité. 4. Le.s ébats des Œlo~ssons. 5. Attitude · du héron: 1. Dédain

2. Cause du dédain 1.L',app.€tit 2. N OŒveau dédadn 3. Cause de Ice dédain 1. Son désaprpointemtent 2. La faim 3. Cond usion

6. IMorale : Ne ,soyons 'Pas trop dilfifidles. 8. Résumé: U'n hélfon Is·e ,promène lau bord d'une ,rivière;

'.il iaperçoit IsuCClelSsive,ment Ides carpes, d~s broch~.s, des tanch~ et des gouj ons. 1'1 dédaigne tous Ices POI,ssons; fl,na,l'ement, prIS 'par -}a faim, i~ Ise contente d'un !limaçon. .. .

9. ILecture à haute voix !p~r Ile maître; InSlJster sur la dlC­-tion.

10. Lecture par quellque-s hons élèves; ,puis lecture 'simul--tanée 'Par ttoute ila c1a!SlSe.

11. Créer (la vilSion ([ivres f.emnJés.) 12. Vocabulaire : grotesqrue ... l8'es pieds reS'sembl'ent à des

échasses le' est d'ail1leurs !Un ècha-ssier; pieds : pédestre, ' .piédestal, pédale, 'pédaler, .pédicure, etc. ' . . onde: inonder, ondine, ofit~uler, ondoyer, InondatIon.

5

- 40.1 -

TegI,me : ca r.nré , la,cté, végétarien rat, i1'aton, rate, dératé. eX)pres:sions : la.l[.er ·à ;l'ia venture 'en suivant ,le fil de

Il'eau et 'le fU de Ises 'Pensées; Ifaire miUe tour,s : Is'ébattre, f ;aire Ison i3iffaire; en Ifaire Ison profit

·H 'n'·aN/ait qu',à :pr,endre : ,qu';à -étendre le bras; If,aire bonn.e Ichère (,chair, ,chaire, üher) A Dieu ·ne rp'ladse : Dieu Imerci Ipr,endre : de l'âlge; ·son vo~l, Ile deuill, son temps;

feu; lIa mouche; ·au .mot; :congé; s'avoir s'y prendre, prendre r,acine, etc.

13. Gramm'aire : 11 lffiangtE3iit; 11 'côtoy.ait; · nous côtoyIons; "-11 ,côtoiE. - I:llen ,eût fait I(temrp:s ,et voix) ; lqu'irr eût ...

14. Phraséologie: Premièr,e :plœas'e: essayer de rétablir l'ordre Ilogique; ldispO'ser dirfféremment les compléments.

Imiter ila phi'iase : Du gou/jon ! c'est !bien llà il'e ... Un lné­tiler! ... Un tabHer ! ... ·etc.

15~ ill,·édaction : U·n présOlrlllptueux. Cl. B .

VARIÉTËS

o Valais

o V/~Üai.s, ce que j"aime ·en .toi, c'est une histo·i.re héroïque -en d'hér-oÏJques .pa.yls'ages.

L'higtoilr·e VlaJ1ais·a·nne est pas'sionnée, ,g.anglante. Ce long oOl'lridor ,rempli de v,ent et de sol,eN 'entre dieux murr.aUles -droi­

-:t€s aux cr-êtes éhréchées, !B mène d'Italie en Gau1e. On y accède 'p.rur deux ,es-caHer,s : ,le ISi,mplolll, ,le ISaint-Bernard. H la vu Ipas'sel' les Oeltes, Iles R.om'a,ins, Iles p.remi'er,s la:pôtres, les balI'.bares, :les S.alfnasins, l,es ducs laŒémanes de Z'3Jehringen ·et iles 'comtes latins de S:avoie, les Suis/s'es ,et Iles Irois de Fr.ance, let Bonaparte aprè~ Césa'r. Et !tous les pLlÏissJants .ont .cherché .à ù·e Iconquérir ce Va­jl.ais, à 's'en :faJÎ're un ,aUié ou lln comp:lice.

Le Vlailais -est un de :ces pays .minuscules où se r,encontrent, ·se heur.tent, IS"enCJhevlêtrent tous Il,es .intérêts, toutes les ,comp.é-­.titioI1s, toutes Iles 'intrigues. .Les Ig~a,ndes querelles européennes et iles gI'landes ~gueJf!res ,se pr.o~longent dans l,es di.sputes Il.ocaleS' .: dernière 'Une tf'aJction qui ,se dres,se conrbr.e un 'prélat d,e province ou un b·aron de montagne, d'eI'lrière deux viÏM'ages qui ;se dispu­tent une l3~pe :à main ;a~mée ou qui Is'opposent ,leuTs ohe:fs, leurs famines" Œ"Ellirope entièr·e s'e d1ssimuille; ,l,a France est dans l'om-

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- 4a2-

bre de SUpetr'SaXlO, .lep'ap,e et ,l'empereur 'sont dai1's l'ombre de Schinei·. Oar iI'àn:citen Valais est une Iconfédéfiatiol1 'de v,a1,lées et .de vil1ages. Les sept d.izains : Conches, Brigue, Viège, Rarogne:­Loèche, Si'err.e, Sion. ' . .Les sept Idizains ,qui -folr[mlent 30 . pa­.ro1S8'eS ,possèdent ,chacun I}eur j uridictioh, ,sont chacun une ré­pubLique.

Ges ,montagnards ont des ,sudet~, eux qui ne to.lèrent ,point de ,maître. Leur thi'stoire n'est ,qu'une Ilutte s'ans rtrèv.e pour l'au­tonomie et rindépendance : :lurtte .0ontre lIa féodali.té d~lahord -­con1me Iles :sir:es de la Tour, Iles ,sires de ,Rarogne - et .puis eonrbre ,Leurs propres élvèques. [/ évêque ,de Sion, comite et préfet du Vala.i!s, ne dépendant que de Il"empereur ,et 'du Ipap.e; il gou­vernait pM' [s·es ' vidames, s,es mta/Yors, ,sauniers, juges, avoués, baÎll1is, re.cteur's généraux, châtelains; Ile .sénécha'l, premier di-­gnirtaire Ile .préC'édait aux jours [so.}tenne1s, porta'nt le glaive de la r.égal,ie. M,atis les V[alai'S:a;ns a 'p-rès ·avoir repoussé :les Zaehrin­gen des,cendu,s de Ilia IFurka, les SaJVoY'a,r:ds montés par le Léman" après ,avO'ilI' c.nrus·s:é a'e i8'eigneul"1s, ne ~,.oulur.ent poiI'!-t que :l~s évêques fus'sent lautr'e .0hose Ique Ileurls ,elus, 'l,eurs gUld·es s'pln­tuel'S. Ils les contraignirent, .les humilièrent, Hs :leur ·arrachèrent ,lambe.au ap:rès .l,ambeau, par Il'a Icradnte, :pail" 1'halbilteté, 'par .les menaces, Ipar Iles viol,ences, Ile Imanteau de pour,plI'te et d'hermine­f ra:nchi[s[es, droiiJs, 'prérog'aüv.es. Hs l'e.vèr,ent contre eux la m aZZ8, ÜS ,les la,ssiégèrent dans 1e's [châteaux, Hs les 'ac0ahlèrent de pie1'1res :au pals-sage, il Iles 'sur.prüent ,dans leur jardin, Té­citant le (bréviaire, et Iles précipitèDent dans l,es cBOts<s'és du hau,t des murai.rles. Et [c'est 'ai'ns'Ï que l'hi,stoire du V!a:laÏ's, édabous­Bée de, s'ang, 'l1oirc.ie :par les f]wm'mes, ,el1lfdévl"!ée Ipar Iles dameurs dù 'peup le, e,st be1l,e et crue,lle comme l'histoire de la Rhétie al­p estre .ou ,des répu!b.lliques ita:}j·ell1'llies.

GonzŒg~œ cle Reyno~cl .

liberté de la presse et démocratie

La 'soulV·eraineté du Ipeup:1e, ~'e 'sufJ:fra'ge uni v,elfts'81 , .Ja Iliber­t é de ILa Ipresse [sont trois ühoses 'idenltiques, ou, !pour mieux dire, c'est la même ühose ,sous rtro,iiS noms d,irffér,ents. A elles trois, eUes ,constituent notre droit rpulblk tout 'entier; 'la :première en est 1e verhe. ·La 'sau,velflaineté du peuple, c'est lia nation à l'état abstl'lait, c"est ['âme du pays. ,gl1e se mal1lifl8Js:te ISlOUiS deux fOT­mes : d'une main ,eUe éC!1~it, ,c'est ila Üiiiberté de ,la pr,esse; de. :J'autre, eHe vote, c'[est Il,e Isu.fdh:'lruge univ[erse1.

Oes trois Ichoses, Ices troi[s ITiaiits, ces 1mo1s rpri1ncipes, liés. d'une isolidarité essentielle, rn~i;sant .cha'cun Ileutr f,oIlJction, la sOUiv8l'!aineté du peuPtlle v.ivi nanrt, le Isruflf<ra'gie universel gouVér··

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-nant, !la pr-esse ,éCJJail1'lant, Is'e ,conf:ondent dans ulIle étroite et in­I·di,ssQluh!:e :unité, let Ic.ette !U,ni~é, c'est !la [République.

Pvenons!y .ig,aII'1d1e et ,n''Ûuh~i.ons j:amais, ,ces trois principes : p~up.}te ;soU!V[eJrral]l, ISI~IT,r.3.ige un'l'v:errs'e1, Iplres'se ilibr,e, vivent d'une Vl,e ICiom·mune. ~USS1~ ,voY'ez 100mme ,eHes 'se dtéf,endent, r.écipro-

' qll'~m.e,nt ! ILa, lhlberrte de la ,pr,esse ,est-eLI,e [en péril, le Isuffrage unlover.S'el Ise llev'e 'et I}a lp'rote~e. ILe Isulfl1rage 'uni v'Ems'el ;est-Ï1 lne­nacé, ,la 1!)fIes's.e ,a'ccourt [et Il'e déftend. T'Ûute I~tteinrte ,à lia 'liberté de la Ipresse, toute 3.ltteinue tau 'srufLfl,age univ,er,g·el €ISIt un atten­ta t <contr€ .la 'souveraineté nationale. La llbe~té mutilée c'est .l~ 'S?UJverainet-é p~J',aŒYlsée. ,La Isou"\Tier.a'Îneté du peuple n'e;i pas, SI telle Ine peurt agIr ,et ne .peut fP.ar.J.er. E'n1Jr.avter Ile suffr.age llni­v'ersel, ,c'est aUl ô·ter tl"aetion; entrav,er /};a ;liber,té de la :presse

·c',est lui ôter aa pairûle. V. Hugo. '

1914 (A l'aube d'une immense catastrophe)

,La terre des Balkans étcât fu?nante encore. On avait refoulé le Croissant vers l'aurore' Un sang vif avait teint le~ berges du Vard~r. Les vieux murs cle Byzance, étreints,. mis à l'écœrt Résonnaient tristement · aux souffles de l'Histoire. ' Des pe1;lples nouveau-nés tout rutilants de gloire, Exaltatent leu?' grandeur, SU?" un démembrement. Le monde avait eu peur d'un tel événement. Il pouvait bien frémi!)", Gar cette braise ardente -Allait jeter partout Set flamme dévorante.

·Juin mil neuf cent quatorze, un jour gai, le vingt-huit . . Serajewo chantait, pavoisait à grand bruit: Un archiduc venait et l'antique Bosnie Lui faisait les honneurs d'un frisson cl'harmon'ie. 'Tout le long du parcours, des bouquets ingénus Pleuvaient. 0 doux bouquets, si tend?"es, si menus, 'Quelle astuce enfennée au sein des collerettes .A baigné dans le sang vos mignonnes fleurettes ? La poudre fit son œuvre. Une bombe en bouquet, 'Tomba comme une rose en un geste coquet: Le charme d'une .rose en ~"ne poudrière! Quand, après l'explosion sinistre et meurtrière, .Ceux-là qui devaient choir, .s' en allaien~ effarés, - Râté ! se dit Prinzip, pourtant bien préparés,

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Les coups ne furent-ils qu'une vulgai1"e alanne ? Foi ·du vieux Palika1', je recha1'gerai l'arme! ... De fait, avant qu'un joU1" si lourd fût déclinant, Leurs altesses Sophie et François-Ferdinand, Héritiers d'un grand trône aux ombres qui font 1nal, Tombaient ... Pauvre ntatin d'un cyclone inferncû!

René J aquemet.

Le mouvement éducatif à travers le monde du B. 1. E.

Suisse. - Classe d'orientation. - La création, à titre d' es~ sai, avec YautÛlr.isation de la Direction de l'Instruction publi­que du -canton d'Argovi,e, d'une classe fiaculltative ,d'orientation, a connu un réel 'succès. Cette classe devait: a) faciliter le pa's-­sage entr.e.la dernière classe de l'enseignenlEmt obligatoire et le début de !l"apprentisisage; b) permettre de dèC'eler les aptitudes des ,élèves et facitl.iter Je choix d'une profession; .c) donn:eJ.~ ,aux: élèves l'ocoasion d'approfondir les conna'issances acqui,ses pré­cédem'ment. L"enseignement, basé ,sur l,es centres d'intérêt, comporte des cours 'ohligatoires -et facultatifs, ainsi que des leçons d'O'rientation ,profes'sionnelle, des visites d'exploitations agricoles et industrielles et de la :pratique d'atelier. BlE.

U.R.S.S. - ·G1"Œtuité de l'enseigne?nent. - L'enseignement est gratuit ·de la première à Il,a 'septièm'e année Ide scolarité. De la huitième à la dixième année, les droits d'écolage 'sont de 150 à 200 roub~es pa'r an. Les m'anuels, V'8!ITd;us ·à des 'prix ·modiques,. !Sont mis à la dispüs1üon de ceux qui ne peuvent 'se les procurer. BlE.

- La pension n'implique pas la mise à la ?'etraite. - C'est Il'Etat qui a~s'sume toutes a,es cha1"ges ~elativles .aux assurances· sociales des enseignants. Une .pension équivalant au 40 % de leur salaire est accordée aux maîtres lau bout de 25 ans d'e'l1-­seignement, ,même si .ces derniers 1"estent ·en fonctions. BlE.

- Les logenients pOUT les 1naîtres. - M-a.lgré ;1e fait que chaque -école qui 'se cOIlJstrui.t compor.te un ,logement pour l'e· maître, c-elui-ci peut obtenir un crédit -de l'Etat dans Je cas: où iJ désire construi,re Isa prop~e mai'son. BlE.

A ustrcüie. - Assurance accidents pOU1' les écoliers-A l:a suite Ide négoci:a1tions entreprilses par ,l'ÂssoCÏ!atioo

de.s comités ,s,coiJ.alifieS let une ,grande Icom-pa'gni,e d'l3!ss'Ulr'ances, tavec il'i3JS'S:6l1timeIlit du Minilstre de il'Education, um:e ·assurance. oouvramtt J,es '~CJcidènts des élèw:~s ·dès 'leur :départ :de la m·ailson

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j usqu'à [Ieuir retour de l',écol'e, la été inrtrüduite dans les écoles pUlbl,i.ques d e Il' Au:str.g;lie du Sud. La Iconis-at}on a·nnueUe 'a été fixé e à 4 Isihe1lings ,p:ar .é~ève .

Semaine de littérature en fŒntine. - L a « s'81maine du livre pour enfamts », :iulsibituée ipOUtr la pr'emièrl8 foi,s en Australie en 1945, Ia!Vlajtt Ic;ho~lsi Icomme -thème, lEm 1954 : dEW,enar un ami du Evr.e. Il ,s':a.giss·ait, d 'une 'P'art, d'attilYer ['attention des au­torités lOtcru1es Isu.r ŒI8 lP'rolbùèrne du IlivI'le ~'Û'Utr :erufanibs et, d'autre paI'lt, .de flaire réu,g'1ilr Iles élèv.els ~u Ichoix de ~eurs il.ectures, de Jes guider d'mus ce domaine en instilbuant des cer,cJl€:s d'études -srur les 1ecitul',es erf,f.ectuées, ,ebc.

Bolivie. - Pour pouvoir être mŒître 1JrimŒire. - Parmi les modifi,catiollis dntroduites ·en Bolivie daIlJs Il'org.all1Ï<sation des études des é-co'I.es no·rmaJ-es fig~ure une disposition exi;geant q~'~v~t ,de Iqu.i,~~r ,l':éco1le nOlflmalle ,tout élèVle-maîrtre lait pro­cede la Il alphrubetisatl0n, IPOUJr Ison 10ülmpte, d':au -moins dix peI'\soDJTIlesi!1Iettrées.

CŒnŒdŒ. - Effectifs scolaires et constructions d'écoles. - - ­La rpopu[atioll1 !S(colai.fie de ia P:rorvince ,de Québec s'acC'roissant .en ,moy.enne de 28,000 :à 30,000 eruf'wTIJts par 'aml1Jée, il -en ·résulte la néc.es'Hité d' ruménage,r au moins un milvl.Ler .de Illou'veales clas­ses. La proiongakion de ,la ,s,col,~rité 'wCJCJ8'ntue lenco·l"e ~e besoin de nüUJV,eaux Ioea.ux ,sco'llair,es. Le ISe.rvice de :la ,construction des écoles !s'est ,colllJsidér,abile-ment dévelapipé 'au, ICOUTS de ces dernièr·es 'alnnées, let trlaJV'aiIM·e de ,conéert laJVlec -les üommis'sions s'Ca.laÏ;res. Eill 1953-1954, ,377 lllouveiHes écoles contenant 2,006 s aHes de ,ola;sse ont été ,cÛ'l1Istr'uiibes 'au !coût de plus de 39 rn..i;}­lions de dolrlars. lLe Déprart'emeIllt la .cons'enlti des cr:édirts s'élIe-­vant à plus ,de 25 miJUons de doM·ars.

~ensions de r etra,ite. - ;Dans l'Ontario, les 1::lensions de­r.etr aIte Isero,nt :calculees dorenavtant 'sur Il/a base du s,wlaire moyen ides .dix ,dernièr es Œnnées de service (quÏlnze .p.récédem­ment). Dans Ile N ouveau-Bl"lunsw·ick, <ce '0al1cul sera fiait ,sur la ~ase, du ,s~aaaire mOly~il1 des cinq Œnn,ées de trŒitement le phu; eleve au ,heu du sa,laI:re moy,en d es ICIn q :dern.ières ,a,nnées d'en­s eiglue'lnent.

Travail d' équipe à l'école. - Quelque 1500 éducateurs ve­mant Ide ItoUites Œes ,pa'I'it ies d u Oanada ont :assi'sté 'aux dé'libéra­,tiol1'S ,du 'cinqu.ième congrès de 1'AssociaitiOln ,canadien ne des édn­eateur,s de Jangue f,rançaise (A1ICJef), :convoqué à Trois-Rivlières p our -étudii'er comment il est p os'sib:},e d e 'réa'liser Je t ravail d'équ:iJpe .entre ,les m'aître1s ,eux-mêmes, Ipuas :entre Iles maîtres et 1e$ élèves, ,les par,ents et ,la !Société.

Page 21: L'Ecole primaire, 15 mars 1956

- 4G.6-

DanernaTk. - En faveu1' âe l'en8'eignement lib1'e. -- Au Danemtark, l'fenseign'ement ,libre ne ,compr·end 'que 1e 3 % des enf,ants :soumis à J'obligati.on ,S'0o'laÏœe. Les -écoles libre,s peuvent être dispensées de ,l'inspection officiel,l'e Isi ·ce contrôle est assumé pa:r 'Un inspecteur agr-éé p·ar Ile Minis,tère de :l'Education. Le plafond des :subventions acoordées par ~'EtaJt :aux ,écoles l.ibre~ vient d'être élevé ,et peut ,atteindre le 80 % 'des d~penses de l'école.

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