l'ecole primaire, 15 mars 1953

18
SION, 15 Mars 1953 . No 11. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D'ED UCA TiON ABONN E MENT ANNU E L: Fr. 7.50 7 Année. Les abonnements se règlent par chèque postol Il c 56 cion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON Les OI1l1 0 11 C"'S sont reçues exclusivement par . P8ULlCITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION, Avenue de la Gare.

Upload: resonances-mensuel-de-lecole-valaisanne

Post on 02-Apr-2016

239 views

Category:

Documents


3 download

DESCRIPTION

 

TRANSCRIPT

Page 1: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

;bi. Pitteloud Barthélemy. Inlt. Sion

. ,

' R,éllerto:ire des Bonnes A_dresses

6i i; i dl r(t, ~ ... ~:. i C) 1lJ La. bafFlne "RJoutei!le

pou," le§ bons UlilJ1J.-&S

Leon ImhoJ! PAPETERIE - RELlURE

ENCADREMENTS

Tél. 210 7ù SiON ----------------------~-----------------------

Teinturerie Valaisanne Jacquod F-rères

Sion 11Ia()Clsin: G1'l1?1d-PUIII

La maison de confiance

POli,,. li' volaille :

fou rn i tu re s

d'école et de bureau Tableaux noirs

KA J ER & co, S.l, Berne Rue du Marché ,9-ol1

Fourrages "SEG'~ . Fédération Valaisanne des Producteuf's de lait ~ Sion

L'instituteur, après le dur labeur de la journée sera heureux de

~ jouir des plaisirs de la famille et de se ' délasser dans des meu­

~ bles de. la

Représentant: fi. Oi'TO GES'rSCHEN - SXERU

------------.-. __ . --------,

c

u

SION, 15 Mars 1953. No 11.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC" ËT~ VALAISANNE

D'EDUCATiON

ABONN EMENT ANNU E L: Fr. 7.50

7 2èm~ Année.

Les abonnements se règlent par chèque postol Il c 56 cion, ou à ce défaut contre remboursement

Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à

M. CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON

Les OI1l1 0 11 C"'S sont reçues exclusivement par.

P8ULlCITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION, Avenue de la Gare.

Page 2: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

Répertoire des Bonnes Adresses

OR SAT l'A I7lbassadeur des

Vins du Valais

Con fection - CheJnisen'e Choix énorn- e

Aux Galeries Sédunoises A. RODUIT SIO N avenue de , III. Ga.rc

Collège Ste Marie, Martigny Classes primaires (cycle complet). Enseignement nloyen (13-16 ans).

Cours prépar. à l'Ecole normale.

Ecole de Commerce (diplôme cantonal).

Manufacture de papiers

RENAUD & Cie S.A. NEUCHATEL

Tél. 038 - 56661

TOUT POUR LES ÉCOLES

Caisse d'Epargne du Valais S~ciété Mutuelle S ION

20 agences dans le canton. (:on t;rôle officiel .)el'manen t.

Toutes opérations de banque aux conditions les plus favorables.

La machine à écrire pour tous ,,'.'. 2:tO.-

Autres modèles à Fr'. 370.- ('t 470-

1

LOC'. TION - VENTE 1

(Demander conditiom) :

OFFICE MODERNE - SION K Oiider-El sig.

Nouvelle adresse: Rue de Lausanne.

SiON, 15 i)'{ul'f., 1953. 72ème AHnéc.-

l'ÉCOLE PRIMAI,RE 9RGANE DE LA soaeTl VALAISANNE D'~DUCATION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: JUlbilé Mahal. - 'COI1-' férence pédagogique du di'strict; ùe Martigny. - Le Coin de la g'yrn­nastique. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGI­QUE: Alarme au bord du Rhin ... Echo au bord du Rhône .. .' - De la cor;rection des déf.auts. - 'Essai d'un ' programme détaillé des cours complémentaires du Valais. - 'PARTIE PRATIQUE: Centre'

d'intérêt. Bibliogra!l)hie.

'JUBILE MARIAL

Pour 1'épondre ,à La demanJde de plUlsie'ur'i' me111tl)l"e,'i du cor»."" f~ n~€'ignaI1t, nous il1id~quOThs jd deux peüts ouvrages Ipouvant ser­vir à Œ'édlUcation ·ll.1.arria1,e ; VOTHE . ~Lt\JMAN DU CIEL .pa,l' E . Neulbe:rt. Cr qlle tou t en ­

famt devrait ,s'avoir des gr3l1icl teurs de :vI'Rrie et de la c\'évotion enVlers E11e. Fr. 1.- .

NOT,RE MERE, lp'aT E. NeUlberl. Ce que tout cùl.holique ùchdl e dev.rait tSlaVœT :de }.a vie de NI.aüe, de ses gn'1nc1ell rs et cil' hl dévotion enveJr~ ERe. Fr. 2.3'Û. Ces ouv.rages peuv'ent êtrE' demandés il l'Ac\,nlÏoni3tl'ation du

'l'ra'it d'Union ,mail'ianl1ste , Sion.

Conférence pédagogique du · District de marrign~ .

Le IU'l1'di 23 février écoulé , les jnstitutell!r.s et l'es jnstitutricf->s dn distritct de Nl'arÜgn~r on1 tenu leu]' a'~lsembl'ée annlleHe Ù la grande sa-He, du CeTnl'e Avenir ù Sax.on.

La réuIl!Ïl()ll se déro'lJI}la 'en toute s'llnpl1clté et fut rehan-':i-':iée par .I.a présence de M. Pitteloud , Clief (lu Département de J'Instrll­trnctiol1 .publique. de ::\1. Evéquoz, son chef de .servke et rks ]'E:'­

Jwè<;'en1an1s d e l autorité 'cominulnale. Le's affa,iTes ,adm,ini'shatives furent hqllilClé:E;!s en un ' tou r dl'

li1üin sous l'eXIperrt.e o'l'I"echon de "Nf. .l'In5'pecteurGuex-Crosi é l' de Trient.

• 1

Page 3: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

- 354-

La 'paTo:I.e fut ,ensuite donnée ,à 'M. ,Mavor de Rham d'e Radj,o La.ulS'hlnne qui traita '111Ia,gi,stT,a:Lem,enlt le s.~jet ,de hl \COil,t~épence' : ~ La Radio 'à l 'écoLe ».

1 L n{)lIS a f ,ait toU'cher .du cloi!gt. le''Y di,U-kultés il sUll'lllontei' pOli r établir d~ 'bonnes émi-sosiol1s Tadiop:honiquess'col:aires. fI noLi,s ê. l entreten u {le ht méthode ~t ,suiry're pUll]' ~U:S'lITer de~, a'lldition~ "n:liment profitab]!("-s aux é{'.o:l~ers. Son ,exposé fut i'llustn', de di­'l'ers E' 1l'I'egi,strenlenrbs donn:és lors des élllis,~ions scolai res

L'e p'el 'Sonne!. ensei,gn ant fut vi'veillien t in;té1~s,sé pail' cette :' (lnférerl'ce et j:1 1~elnerc,h1 M. Nl1a,yor ·de Hiha:m. de 'l'avaiT orienté "ers ·de nouvel,le ::; po.s:",ihHités pour la fOTluationde no;.S enfanL'i·.

~-\:pr~s ·une eo)'dia~e bienvenue :~ol1ihaitée pal" M. 'le Présiden~ Fell-e~' et raopéritif ,g'racienst"menrJ- offert ,par l,a M-u.nidp.alité, l'es p::ll'iici-pants cle-s'cel1cl'Î'r.pnt au Buffet ,cle la G-ar,e POll'l' snVOlll"'er un L'xceJ.lent 'hanquet.

C-e.st pend'al1lt celu'i-ci que NI. le COL1.seiUer ,d'Etèl't PiUeloud s·~lC.lreslS,a o,ffideHeluent pour la .èJ.e~nci :èn~ ·fois au 'Col'lp,se1l'sei,gnant du Di'strict-. Les 'c.baleUireux aJp:p'1aumSS'elnenl") qui saluèrent se~ aclieux témoj,gn€1l1,t tout l'atta.chement ,et. la },:ecü:nnai.s's'ance. qu.e lui pudent Tègentes et Tégents. AllIS!SiÏ , ,ce fut avec une p'1'Ofo.lOCh:-> émo­i hm que M. l'lns,pt'ctelll' lu'i l't'pondit et 'lui souhal1ta une longue' ('l heureuse reh airt('.

~'vIa'l'g'ré l'a']l1ibiml'Ce de .fête et ,la n'Ote g.ai.e. de la ChoraJ.l-', toute hl journée fut. nU11iquée d 'un voHe de lnélancoHe et -de l1e!grets pro­\ 'olJllés par le r.aVpe!l de ~a ·mémo.ir.e d 'un g.l'Iand lohef ,et: ,ami dis­p::Ul1 M. le P.réfet Thom·~s et. par l'a re1Taite , prém,aturée, on peul l{' dire, d'un au-lTe che r (l'im'é, a1ctif , COlTIJpéten1, M. le Conseille r cr' Et:1't Pittel'Oud .

F. \If .

~OlIN DE !LA GYMNASTlIQUE 1 ~ .~

flssociation des maîtres de Gymnastique du \lalais romand

CO RS DE SKl IH52-195;-1

L'a.,s;sodation ,dres 11l1aîh'!üs ,de gymnasti1que du YaLais Ro­,monda o;r'gan:Î!S'é chl:rHnt 'la .saison d'h~ver 52-53 cinq C01N'S dt' .-' ki cru i eurent Hel\ ' Ù V 01~bier ·et :\11 onta'na. Ces ' C~>ltJl·"i OH t ,'é un i

- ' 3.55

110 pallicip.an~ v<ellani. de toutes les l'eglolls ,clu caH'toll. Cette' 'réjouissanrt<' parbi'Oipatio-ll ~t unencoLU'aJgem'ent pOUT' le (onrité h~ch:nique de iJ'All\lIIGVR. A tous ,les instrulcteUl s qui ont 'collê.\­hOl~é à 'l,a réuSiSitc ·de 'ces journées llOll''Y Hdiressons IlOS sincères, J'iemerciem.ents.

Le prog'ranl1lne de.s cours dE. s]{Î es1 lU!èlÎ'ntenant terminé .. Les 'COUI1S r'égionaux ·de 'pdntemps, ,publiés dans ·l'e Iluméro prl- ~ cédent de l'E. P., s 'OJgaIüs'eni dans l,es ,différentes région'i' dl'! c~p:ton. Certairl):S ont dé,fà en Heu : Vouvr~r ,ave'c tH 'P'al'ticipHnts : Riddes avec · l() :palJ.'tiioi!pants. Voi:1à des exempl'es ~l suivre.. j IlS­

litutJ'Îices 'e t .i1Jlstituteu'rs, venez nombreux 'cHl 'COUI s nr.ganis{' :1 votre int-ention; Vo()'UiS y trouverez des coHègues ,comlpéten;t.s et ajmables, ·qui V'OUS aideront dans la tâ,che, qU'elquefÜ'i~") rliffioci Il'. de rens'e~gnrement de :I,a gyum,asti-qu-e l{ YécO'I('.

Le comité techili</w'.

N.-B Concerne « CourS' de J.eux ,et A'bhléti'Sllne » puhlié ChUb le

No du 28.2, 'Sous i u:scripmons : iL fa 11 aü 1 i re ({ .i u sql\ a II 1 0 ll1 a rs » d

non pas ({ jusqu'au l ·er 111'HT 'Y »

~~~~~~lb-i~~~i',QIer~ " •

! LE MÉTlIER C'EST CE QUlI UNlIT ~

COURS PREJPARATOIRE

L'exan'1en d':ardmilssion au COUTS préparatoire d,e l'école nor­male des f~lJ:es aUTa l~eu ')Ie jeudi 2 avril, il 14 he m·es. L(' cours COml1l'enree arp-rès Pâques.

Devoirs à domicile Pèûo:diqueJnen~, nous ~].Ii ls'Ons .dans nos jou.rll'aux l'Dcaux des

COm'lllUniIGa1.iorns dre,'j p.a'rents COfll'Cel'nmlt l'oiptp()Ttu l'lité de.s de­vo'Îl"S ,à <i O1n'ÏlciJe.

H es'I aJS's-ez sj:g'Jl!jfj,catif que ce"), ,corr,es.pondants t,prnuvenl Ile bes'O,irn. ,d'infO:l'm:er de leuTs idées ,à ·ce sujet, cl',éven'tu e ls lec­t.eU1l'IS iIllconuflJ.So lau ]ieu ·d'en faiTe p 'alJ.i p'Luss.ilmplenwl1t aux maî-b~es reSlpon!sabLes. Qu'un ·bel ébatt d',esPl,it -parait peu :présa­ger hl ' si né'ceS's'al'f\e ·coHahoralli'OH ·de ta fanüne ,el de récole pou r

Page 4: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

- 356-

1· hien ,de J'.enf.al1t. L'enfant! .J'!èd bien p'eur q.u·en déf;initiv~' ces pllaidoyel's 'en f,aveur ·de sa santé, de .sa j-oi,e de vi",re, etc .. , pte:,. lÉ'<_,,'ées Ip lar d'a'CicaIJJ~3ill:ts devoill's, o!ublient où iJ f,a,ut phH::.e.r le hlen ,de l'enfant. . .J I~ HSê:1IÎ''So d~rnièrelnent un cOIl1>lnuni:qué éma.­na.~l :t. dune COmm;rSSl'Ol1 s'cohue - ,ceNe de St-M'auritce pOll.!'

v-reCl's·eT - dans lequel je relève cet·ne ph'l as:e qui dénote ·une compil'éhenls'i1Qn exalc·te des -difj-llcu~·tés NOUVBULES >de ':l'é-cole êJ'ctué Ue. « Les .so'Mkitations de 1'ous genles qui a;c,capa'fent l "8S ­prit :des enrfan:t!s ·et - I.L FAUT BIEN 'LE DIRE DES PAIHENTS ._ l'ont que trop FWUlVentt ·ces derniel'lS 'consirdère)ü l'école ·èOm.me un u1oy;en bien 'loùgréah1e de 'se ljj)érer de .ld p]'ése'l1lc~ hlrbu].erile cü'-"'s el1lfa:I1:Î'5 let se s'oLl'ci.ent peu également' de .seconder le person­nel eJ1ls€:J'gnan1: dJa!f1!s ·ses efforbs paToe qu'i.l,s -i'gnoT.ent les ' 'di~HcLlII-[·éf:i a1.1xqtH~]S les Il11'aîtres s,e heurtent: slàns' èesiS'e » , . .

~'es lilg\nes ~~ une Del~SOnnê:1llrité hien p.la.cée pOlU, ' ploN'ler des ))l'oblenles ::)'colooTE"s contiennent la lllie i]lleume .rép'OTI'se l:l11X dé­trac'tell'l\s des devo'T'S ù domici'Le . .Je croiralb d'aiUeurs que ceux­rI Jont ,J'objet d'un malentendu. Lo'rsqu 'on . ,.s'élève . contre 'E"ux les a:ccus'a>i11. ,d"acoaip3.'rér -tous les loisir,s des enfants et ... ceux dt' le'lu s paTents ,changer en répétri:t,eurs, 'c.e n 'est pas le 'prlincipe du lrav,ail ù donücile qui es't à i·norhniner 111ai,S bien p·lutôt sa -[ornw ml ceT'taine~ circonstallices qtlri l'alg"g'iJ.',avent s,ingulièl'el11!ent : p 'a­n "lss:e et il13't''bention d 'e.l1Jfant's dont I]a présE"l1iC'e eu ,classe n 'est que phy·siqll.e, défj'cjenc.e"ii phys,i.qu·es et menta]e,s dont ,le devoir pâtit , SlêHts qu ï ,l :'S.OH en 'Càll!S,e .. ; OÜ ' a-V'Ü'liOim~~ le cèl'tainês' a~ .. ïl(}s (.rxig,en'ces p.ar,fois très ins'uffisam,1J11ent cakuJées. , (al' qu 'est-~ê Hll\lll1 ' devojr)' à ·donl'i!Cile 'sauf lin eXel~oke ,de ,contrôle 0'1.1 ,el"app'Ii­c.rhi'Ol1collHÎl'e .. ' 011' '- vouclr'(-\ , fonnanf ave'c lù LEtON (aifé eh c I8s'"e 1111 tout un e isuite logique. "

Si l'uHant a parücipé ACTl\ ENIIENT, s'il a répondu aux s()H~C'itations à l'entraînelnent cle son maître il saura fahe en ­S II ite lu i - L11 " 111'eS'0 n lI' a vai'l ~\ 1 ê\ lU ai's'o n, H en èp }'üu v,era de l'a .io'k' 'ca'r ' ilê.ürne .ni'ontre), ce -qu'il sait. On pé"Elrt dire cilie- ,le devoir :'i donllÎici1ie eSlt une p 'l"eurve de Ihonne 'di'ge'5t1i'Ü'n ~11Itellec,tLI eHe , lenc(~r-é' faut-'Ïl pour Icela a'cc:eprter la n01.l'nlt'ure prés,entée en chùs'S'E.' et, 'I\ )ssi­miler .pa.r l'efrfnrt p!eT'son.nel indispensable. On êlJT'lv-e san.s ceht re rr,iblrelllJen t vide chez 'S'Oi, on tyrannise son en toura,gr pou,r y découv.rir quelqu'un qui ' fasise e.ffOIi ~ sa 'pla'ce, jeu au:qu,el on E\"t 't'l'ès ha-bile: quels .parent'~ sont in'seJ1lsrihl·es aux Iê\rm,es cil' leurs enif'anr'5'. .

En rèsnumé dt~~'ojrs hien préip'arés par les deux lJ<lrties, pel' m elbre d'attendre en rehouT, devoir.s bien faits. L,e t emp.s si 111e­"ilué que nos petilbs Ya~a-i'S'aI1S pa:'5·s,ent à l'écÜ'l.e S'Dppose Ù Il:l sUJp­pression de ces tra.vaux où ,le luaître .découvr~ de préci,eus s et hT1e'mpilaçaibles ind~èations qui OI)Îentent la 'suite ci e so n ensei­g'l1 t'1ment. Rien n'€,'5'Î ' plus i'llistTU'Cti.f .p 'ouT J'ap.peler Ji 1I11 maîtrl'

- 357-'. ~~,

trop zélé qu:'~· 1 ,faut ,av~'l1icer LEN'IiFJMENT et .a ,ss.u,rer sets .è)"l'-

1,ières en Ibon :"'trafège ~ :qiI\Hlle séri'e de,. deyoÎ'J~s qui! \présrent~-r:tt ~nv;~~ci:ablell~'e:~t lè's 'Inênlle8 ~'acun€s, 'c ',.~st' Imqu'R tienrd,ifa pOl,tl' respDlfi1salble s'e , J.~apl)ell~nt « 'que ~e:ntt :tOtS, ,sur :~~ i 'l~étier. i\l .f~~ut JÇ,em'etf:re l'ouvrage . » . Chez lBS 'g.ç:ands ~ep,enJda11't ]Je.~ . d~VO~l~~ 1Ir\,j:s's'el'onf 'uue lTI>ru. ge . '1 t".espdt ' d'rnlti-at-l'vë" et · fer()n~ . ap:pe1. 1_:R ,l'~~ .' r.firectel'ne'l1 tù leurS' fa'cll~tés iri1'agi,natil,~es ,et à 'leur · tdils'cernem,~wt: .

, Il esrt ctiffrici.le de fixer ·kl d1.N ée du devoi,~' ê~l -dOlnioi:1e; .oeLll!i­ci varÎ'ant av.ec chaque élève; ',j€ pense qu\i1 ne devrérit pa:s ' .excé­(,lt>-f une dei11Î-li'eui',(:' au degl'é 1110yen, et. un qtwrt d'hell're . au ~I:~g'~'f él'é'llHint~j'l'e, . . ' " . . .

,r <:Ji faH, cette année, avec le. degré inférieur;' ·Uil1le "·exipér~·ence (~<Jllt. j.e' 11 'ai qu'à me . félkitler: .Ie devo,ir ·n 'est que la ~lnj.~e· :aU' Net d:un , t.i'avail .' individuel on d'équipe aioconlpb :lntIèretn~~:nt ("·n .classe ,pt co'rflÏlgé ,au préa'lable. Tout ,1,eff{)Tt demandé' il '·-l'euL J ; ~~nt porte sur l~atterntion ·et sur , la . 'b().nnep'l'é'5-en~a:ti'Ün. A n~ter q u 'ù ,ce degTé,. : pre~1!(l;:rp 'cette dnulb~e' bO'l1lne '. ha,hltuld:e . C'OHstttne· LIll , effort suf,f~s'ant. · ", ",,', ,ÙJ

.:VIais il y a des raisons d 'ordre psychologique qU'i ·nl:1,IHent­t'tl faveur (h~ m'ai.nti'eJ1 ·des devo1l:S Ù c1ornici.lle. (hac'un de nou~ :-..a i t par ex;pé;:rj,ence combi'en Baude1lai<re a , Tai~"on lm'qu'HO dit : Plus on veu:t, ·m·ieux on veut.

Plus on travaille, InÎ,ellx on ha,vai,rle ,et P~~'S< on v,eu~t h~a­

'\ ~)'ii' :ler,

" PliIs nn proclü'Ît, p.hls on devli'ent ' f~'cond ); , "' ,j e ~c~)S ,des 111aître.s qui n;e donnaient pal.s de d:e~oir,s cl li nult

b, deni~ère qUlnzaine de lannée s,co)!aire et qui, D~~ aJb,a~dol:'1lé (:.',elte 'nùl'l)ière qè f ,ai-re sünrplement .pa'rlce qu'el'le etalH ·s.lll.V'1e ct un f~l ,r eH'toch ement 'ctalllS la 111ê:1'l11ière d 'étucl'Ï e:r ],es leçonS et d .e ,~e C.'(;111Iporter '. en da s'se., qu'eNe équival'ait ,à une . lilcence . gènéra,l~,

·11 ne doit pU-'Y ,d'.a.utre part y avoir .de 'collipUre entre la VIE ' t · réco,le. L enfant y appT'end à vn RE et dOllic à faire EFFOR~

])O'UT: !bien faü'·e tout ce:. qu'~l doit c'es·t-à.:dirte son DEVOIR, le .-;ieil, pendant cette courte 's,cohrri,té, c':est .l'ècol!e, tout , com.nw l'n ' Teio'HIrdant llutOUù' de lui il 'voit que f a.iTe 'Le ménage, a,Her aux chmll~.s, à. r 'ateli1er, au hnreau en un mot tr~va~.lle1'. e3t rcel?i ~te :-,ecy parents: ' L'intérêt bienv'eiUant que lOeUX-ICl 1emo1'g11.ent a son t ravmiJ lui 'en don.ne une haute idée, finl(:,,~te à le IDJell'eT a bien l'1 à l~s contenber. CO,mU11E'.nt ne pas évoqueT id la TI1étho:de des centI~es d'intérêt où à ·la rBchlel'cbe pa:ssionrmnte d'ulllle docu,m'e'l1-l,: tion 31PPI'oJPiD.1ée gagne p ·apa et Inal1'1an ~ L.e cont!'ôle. ~e~ dre­'\'ol'1'S à donlÎc1:].e introduit 'l'e'll pal Em1-s au centr,e de l a-ct1'Vlte sco­k1dre; CÙOB·t -i1s ne s'Ont :paiS alo!l.'oS' de si,mpl,es 'S!p'e'cta~eur.s. plus ,.oH

moins a.v~rt:i':l' , 111'ais par lequeil ils entrent dans !},e dœa]ogu-e ,qu.e~t l" c l1's'eigne'ment. .. Il lne semble que voulniT '5'e .]lihéreT de ce prnfl-

Page 5: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

J~-g.e est' le siig-ne du: M'OINS -el -que, .par ri-coohet, :oette .c(}lla:bo­ration" dilS[Crète qu Ï'lts ' arpportent~l J'école a llne ,action « l'af:raF chis:s-anbe » SUT <eux-.mêmes. '

Mai:s rapport f311riili-al dans. ,1e düumlÏlle s'CoLaüe c'esl sur- ' IOUit I.e ,s'OlÏn que 1'0111 Ipl'end de créer autow' 'dé' ses -enfants l '·am­hiance de paix, ode h"anrqui.J.lité, de SILENCE favorahle au tra­vail --.: ,al1! La .I3Jdio! - de sU'l'vei-Llance dis'crète, où l'-cffol'l .'j .KccÛ'l1lpHt ,et s'oublie clans loa joie . d'uille tâche m·enée il chef. , 11 vadans mes souov,enj.r.s 'celui rd 'LUlle peti1.e ' ftlLe. q u ; tl'O li -

V'~lf- Sil Ju·a-lnan bien sévère p'al~ce 'qu'elle dilsait toujours : « Fait0'-. hien vo!s devoÏ1is et vous po'Unez VOllJS ,aU1USe'r » . Et 'qu~ leur a<c­c{wdait UIW attention ,exÏJgeante à laquelle rien n 'échap-pait .. k ne croirai j,ama-is qu'dite était moins ahnante ,que ceux qui d('~ mand1ent anjourd"hui : « PaIS doe ca[hiers, pals ete devoh~s Ù ' I~l maison » .

Cal'c'e'5't dans cette entente envre ,les parents et les maîtrB~ ~Iue r~~~~cti?n ,et surtout 'l'éducation -ct'un .enfant jour a·prè:...' .tour ~s édlfte ·comme une heUre ·ca!thédr.::\-le p'lein(: ,de grâce .et -d\',-(Iuillihre. Y. G.

Plus de joie, plus de lumière . . . Il 'est des g'~1l''Y - et nous en S'Olluues peurt-Hre tou'tes ù ce/'­

ta~,es heures - qU!Ï: ne :S2L'vent ;pas .apprécier lelu' bonheur :parc\" qU'lls en Idhel1Chent toujours un .autre. Or, 'le honhell'r eM simp'l't:", il est tout ·entier d,ans r .a!0Ceptation jOV€U:!>"C de 'ce ·qui es;\'. NOll;:;' l'HYOns> un peu nüeux c01nrpris en entendant MUe i\HU'~el', UillC'­ex-ceJj~ent 'Ps.ychanalyste, ' ~:l'lllie ·du V,a'la<i,s. gUe notus :pa'1"1a IOl1gu:e­ment de la pSylCihologlÎe de lia felli'lue et nous f~t ,entrevoir com­bien cel1:e-'CÏ .se.rait plus heureuse si e lle 1S!e 'conn~dssait mieu A

et fSii ,elle voui1ait se'conquéTiT el!1e-lIllême cl ol\g.ani'5'el' s.a vi,e 't'H

rjlcc{H'id :avec .s.a psyohologi'e. L'en..seilgmemenrt. était s i'll'lple, c·lai·l', rendu plus IU'luÎll1leux ·encore par ,l'a sérénité splendide de ,ce:lteqUiI nous parlait. Ce 'Sont des heures délki'euses que 1l0U~ ~lvon:. pals,sées .en 'Colnp3lg'Jlie d-e Mine MiiNoel', je 5er,a~s hetU'eus€ si Je pouvais .Ires fa'Î're rev1-vire quel'que peu pour vou.", chères Inst1tu­b'jlC!es, ,et VOUlS y faire kouve.r la joi'e ,et 1e réconf-ort 'que j'y Hli trouvés nllOi-llnêu1:e. . ,

Pour être h'euTeus·e, il faut d' abord savO'iI' accepter s'ac­cepter -soi-mJêlue teIlle 'que l'on ·est, ,3Jccepter '.;;on !physique ): \"!)ul lé ,monde ·ne peut ·a'Voi'r ml jo'li vi,s,a:g'e. S'en .désoler ,et 'S 'en 'phrin­che ne 'S'efrt de l·lÎ.en. [Le sowrÎ1--e joyeux -de l'acceptation 'v.aut mieux. Accepter [son âge: ·cJhos'e 'bi·en .f.alciiLe à vingt an..s, un peu ' Illoin:.~ quand ·on a ,suibi.. « des al1iS .l'in"ép,31-:ahlle outrage ... » A'coepter S'l',,,"

d~filCÏ:enlCes en tou~ clO1nàines : Î'] 'm',est rpénilble de ne pa's s~"nir

359 -

t,ien p-aJ.'ler éCTh'.e, dessi·n.er - chanteT, que S'ais-je? Il m.',~~~ veFmis certes de le l-egH~trer - ma-i:s non, ipas mênle: ce I~gret 1i\1<e iparaît tme ina'ure au C:!-éaieUll'. PllUtôt que ·de .fil'e plIDnd:rc fflt-"'ce qui m'e 11lanque, -il l'ne sera '111eilleur de Il'.81ne'rcier 'pour 'ce q u 't' j '-ai.

A.ccep'ter flua tinridri~é qui lue Ipara:lylS€, files ül:Suiccès. mes li1Llll1iJÎJations, ·ebc. A!ccepter Il1J3. slanté chancelante, mes inl'poS'cyi­hi lités en t-el ou te] donlaine . .

A'coepter 1i1bère, lnahs Ü tflaut, accepter if- fond et non seule­ment le diJ'e; ce n'est pa:s là ,1'a~u.vre d'un joU!r, c'est un . travatii dl" ,10l1lgue persévéra'l)Joe. Plus intensément nous nous< y ap;p~- ' 'rU{':rOl~C;;, plus tôt nous ·goÎlt-e.ron.s la j()ll«=" IpJlofonrl-e, 'ta sérénité , (,rUne â,me heureuse.

Et notre vie en sera pllus Tiche' an ,ljleu d~ perdre notre ~Ln1JpS en déSiiir-S "'a1IIl'S, no'llS ferrons ·valoiT ,au 'luaximunl Iles do.ns, O]UR n'OLL~ avons reçu,s. Ce ne :sont pas. toujours les plus ,.doués (\,1ui OIl1Jt llne vie plus 1;lohe, lna'Î's oeux qui s'appliquent avec opi- . ][}HHrett" e'tave'c H!l11üUr à :faiJ~e fructifier leurs talent." IS~ ·mod.estes ~oient~j.}:s. . , ,

Un aub':e 1110yen de tTollNer la joie est de 'savoiT ouibli,er ~~ . e~,t-·:\-dill-e ,s,a'VoOÎl' ,pardonne)' il fond: l'eno.'l1lCe.r A ·ces plfans que }J),ous échafaudo'Hs .si fad~en1,ent. IPOUl' nous t'aÏ1"e l 1el1'dre ju:stke. lï'l ,faut y ]~e-nonJcer si nous voulons goûter 103 paix. Réparation nous Sf'l·a faite, 'mais non de- 'l,a maJlière que nous avons prévue.

·n obsla:cle au bonheur est no;tre attatOhenlent à cerbün'Y ~/j\' jUJgés très cOImr.rnun..s : Il faut avaiT ibeaUicoU/p pour être hel!­l'eux: beaucoup d'honneur heaucoUip d'anlÏ's, ,beaucoup rd al'genl ; nrto'll1. Un des (JeTniers rom-a'llls de Colette Yver « L'.eSlpl"'IÎt des Ji){>a"tiifllicles )} ·est très '5'ug-geSitif à ·cet -effet ,et tl~ès bienfaisant aussi.

Non, il ne faut .pas avoir heaucoup .poul' être heureux, ' i·1 ~. a bien rplus de joie à s:avoir se contenter _de ;ce que- l'on a. La. \· ; ~l'Ieu:r de. qUle~'qu'u!n, son bonheur aus's;, n est .paos dans ce qu'il a nWls dans ce qu'il ecyt .

Aurh'e préjugé très ,dommageable: notre luallÎe de v;ivre ra­rrmE'Il'1' l'Il plén~tud.e , le moment .prés'ent ; nous SO'lUJmes .pTeS1qu,e +oujollr,s dHI1.S le .paiSlsé avec ·ses regl·ets, soulI'œs d'al11ie'rtum.e ou" dans l'avenÎ<r a'vec sles illusions. « Quand je serai id ou quand .~'e seT.ai -lil » ou « 's·i j'-étais .ceci ou ~i j'étais 'ceLa ». En attendant Poe tem1ps pass'e -et .le laisse perdre, 'par ma fallrt'e, toute 1a joile Çf.lI!e [m 'aJPP01"teT.ait la prése.l1lc€' totale au devoir du moment.

Entfm, nOlh.C;; l a!vons entendu déjà bien ls'ouvent, mai·s U est Foujours hon. de nou,; 'le -ravpe-Jfer, ila -tem'lne eSit heureuse dans la YJleS'm:'e où eHe ·se donne. Créée pour :la Htafernité eUe -s'épanouit 'Ii"Il dO'lluant la vie - vie coq>orel1e .et vie s.pirituelle. EUe trouv . fachèvement c1·e :5011. ême en se donn:ant , Si eNe se Tétserve. , eq~~,

Page 6: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

- 3-60 -

s'étiole, ell'e ,s'aigrit . }il J a dans le monde a.S'sez de nlÎsères· pOLI r· q~e toute rfenlllle trouve à se donner, le m ·ari-age n'épuil:'j'(:' pas ~; lOIn de ~à ---: rbou!tes 'Les pos'sibHités de dévouement. . ,

Voi'llà, en U!l1 bie}] ,slec -résumé, oe que noU's,' dis,ait une pS~" :' Ùlo:logue très ,sl)li1llp,athi'que que je vous :S'ouhaite d'entendre ~i' l'occasrion de vos ·conférenoos. Etle nous donrnait un cheln~n dl.JI

honheur, loelui que la 'prsyichologie et la raison nous décôuvrent. Dlais eHe arvait bi'en SIOin de soubgner que ce chemin n'es·t pa< le seul, que celui de :1a ,grâ1ce 'en -esrt un autre.

Nous nous réjouis's'O'l1's de VaiT les cOIllclus,ioI1s de la ,PSdlO­]I()gie l"ejo'Îlfldr.e le.s ens'eilg.nemen'b'Y de .la roi. Nous ·af'\rons -l'ai.de eff1ca.œ qüe ~a Igr.âloe aJPpoTite à 'lia. natUIre. n nous est pilus fadl ,; d'a'ocepter, de pal~donllter, de nous donrn,er, de \7iÎwe au 1l11ŒIlefll!t '

présent 1ors'que nous nous . rappelons . J>es ;p.aroleset .les ex:empl~ on Seigneur rlont Joa :pu'il",s'Mlfie \bonté à tout i'nSltanlt nous soutie;nL,

S. A.

PARTIE PEDAGOGIQUE

flIarme au bord du Rhin ... · Echo au bord du Rhône .. .

Nos confédérés de Bâle ont leurs sou,ci:s cOimme nOlls. ' ·L,l'·-· (lueartion de lia j.euTI'es1s'e les p'pénccupe h'ès ,séT,ieusem,ent. Hécel1l­ment 1-e Conseil pu'bIk d éducation a désigné une .COIU'Il1'13'SLOli

ch.aF,gée .d'~x·aIIIlineT :l,es diffkufJJtés ,e.n éducation .et de " ~ OiT exa'cte­ment qUJel1e est la situation pédagogique actuelle . J:l a pliS' c.o'n-' naÏ:sSallC€ du 'travail de ht ,cÛ'ffi'lnis:silOn et l'a rupp'l'ouvé da'l1ls Si;

·pa.rf:rbe criNque et · da11'.~ les pro,positions concernant .les re\l11èct(-',~, qu'i~ faut appo:rter ·au l111al .exi,stant.

11 ne '3Iemble pas inutHe de suivre aujourd'hui les COilSt-Htu~ ' tjO!lJS du -rapport re'larti'ves ··aux défitCi'enoes s:igna\lée-o;;.

. Voi,c i .d'aIbOl,d une entrée en ill.'atière ' 'courageus·e : Ln CI'/.'>( ·

éducative actuelle est une crise des éducateurs: dlez l,es ' parent' ; et ·en gf'ande 'partite aussi ·chez les lnlaîtr:e'5- ·manquent 'les 'C(mIHti~­S:lIlliCes péd-agogi,ques trad~.Nonne1~es et lnêm·p l'e .sens de .r éduc:\­Hon. Les :exrpéTiences des tIente 'dernière.s 'années :nous montrenF :'t Yév-i.delllce qulil y a pOUT la vie '''iQlcia:lle certains prjncip.es (1011.[' on ne peut pas s'ad:~fnlll'C'hl r j'IThpll'll'ément.

Un ré.':iu.Jtat. dépLorab.}'e .. de . ['abdication . des éducateui'.\, ''C:èst ~lIC nombre de gens sont 'vi,cttimes de 'lia suif de joID\SlSance,.. cLeo ']a . " .aresse spjyJj;tueTIe ·et · du ·süeptidsffiJe 'crois,sarit. 11 ' y 'il dé mohts (J(}l lnoins. de personnes qui se la·iss·ent ,gl.lid,e'l' .par llIW vue llE'ttf'

,( ~e la vie: 'Le problème de ['autorité et de l ' obéis~:ianC"e est le .poi.J1I" cen­

bill ,dl' la 'crise védagngique' beaucoup d 'édUlC'at.'eurs ont ray'é œte Jeur vocabu1airo€ les t,errne'l de « ,cÛ'm~mander » et « olbéi-r 1> . L'l"ll1fan t doit tout trouver ode lui-mlêmte, ,et 1eiplus grand s'ollci de , ,ceux qui corn:mandent, 'c',est d~ 'S'a'~ranger ,de teHe :sorbe qu'il agj,"i~o.;e sUlÎ.v~mt ses, dédiTs... CeUe « pédagogie de 'la liberté » est ("(m~r,aü e à la nature de l'enfant. C'est une eri'euT de traiter · Ie"-nran1::s COil.1lm le 'des 'adultes . L'enfant doit arpprendre ~l sie vainc.re,

;') se maîtrilsel:, à se pJi.Ct)' .Ù 1111. oTidre ·extéri'eur et ù renonceT Ù se.' fHpr~ces .

n s'allloHit. dans son Icor,ps et dan';· ,son âllle si on . ne ' ' Iui lenl!ande p,as 'Cl efforts , d'e v-i:ctoiTes :sur ·lui-·mêm·e et mème des

c..: hos'E"s ·({iffkiles. Il ·a be,soin d 'être guidé ·et de .s;appuyeT ,SUl' up. 1il l1'<; fmi qne lui

L'enfant doit reoonnaztre l'autorité de Diel.Z; il SeF<l anH:'lH:'

êti nsi ci respecter les 'créatuTes et ù. révérer le.,; · préce,ptes '. mora!ÙlIX (-' 1 lc:s OlidTes de ses éducateuls. .Y'l' !

Pt'd' suHe de l'a 'si'tuation ·actl.lell te et des conditio.ll""i ;coilOnlÏ­q ll ë~o.;, 1(( J'amille se désintéress'e de plu~ ell pll.ls des devoirs édl;­('ntifs et abandonne les enfants à .l'éduçotion publique. Il en o;;rt m·ême qui ne verraient pas 's.ans déplaisir l'Et'at se ·ch<H'iger p'llre­m,ent ct simp,~elnent ·de toube 1 éducation. On oubJi.e qu ' il C'xistc dt"s hens qU'e ri:en ne peut Temp-lacer; car la f9:m.j~le est le rnili eu 'l~dllcatif par ex,ce1lence.

Mai,s conl ne la \ famitlle n peut pas o;;.'a!cq'uitter de loute.s l,es t:J'ches de l'éducation, elle doit être ,complétée par l'Egli,se e t 1 è'co1'e,

Le l'a,pport de la conllmi.s::;ion rappeUe enCQrre une fois que la cU'use des dirf,6cultés éducatives provi'ent de l'incertitude des j.'urents · et des maîtres clans .les. questions pédagogiques. De plu<..j·, la vie d·e h'l grande vil.1e est une S'o;l1'J'lce d'éh,elv,em'ent quj use Je:.; forces sp irituelLes d.e beaucoup de parents. Il f,audrait une exi,s­l ~nce plUt.':i ca,Inle au h eu de 1 agitation ,q.eshuctiv{l . des 'spo:pLS, \'fu ciném'a, de 'la radio, ,et'c. La jeunesse féminine et Ina:~'clJllin\' '-.lIccomlbe en nombre tOLl'jours plus cQusidérqhle ~ll1X sol.lkih1tiol1s de .' li eux de plaisü' et des réjoU'is'S'ances nocturné"s.

LA JEUNESSE EST MENACEE. V:oi'llÙ quellques VéTÎtés dlll.'e'Y ,à 'entendre. \ 11 faut ,certes r e­

rllnnaître bien ·des progrès 'lnatériels et teohni'ques a,ccomlPlis dari,s k do'mainle ·slcolail'e . . Mais tout oela, ce Die sont que des 111oyen,s. Brd'l' ne manque p-a3, certes, d'illllstÏttutions 's!colaiTles perfectio'll-

Page 7: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

Jlées. Les a'llteuN du -ra'Pport en question n e scc la·is~ent pa.':; ~bloui\f :par Je 'luxe' des fa!ci1ités m !a:reriteUes e t vont ·au fond dlll

'proh lème: ils semlb1ent s 'inspirer de la tpal"Ol'e -évangéHque : « Qll \" ,~'Plt :'t l'·ho-m!lne de gagne r l'univers ,s'il vient Ù Ip·eIXt-re so<n âme '! ;

Le COl11seil d'éduoation de Bâ1e va-t-il TetL1J , i .~ie r I.e rappol'l alal'1nant pa'lwi le s dossier.s dOl man'hs ? Il ne 's'elnble pas que dl' ::-110mmes qui ont eu 1e 'cour.age d 'enheprendre une .enquê te · S l '

déclareront -sati,s.faits des prém;isses ; Us ont .aussi eX'aminé l -e~ possibiliftés d e fai're fn'cf' ·aux d,angers ,dénoncés et ·dres1sé un 1}là Fl (,J'::!ction.

Notl"l€ cant.un alpe'3ltre .se t rouv·e dans des conditions ,écoHomi­qu es, socia1es et ethniques fn!'t di'ff.érentes de c.elles qui l'é-gi-sS'e:nl la vie bâloise, ta grande -cité industr1el1lc ·com·luepciale au ·coude . Iu Rhin. Mais 1.a· :"ages1se 'qui a 'Î:l1:Slp'Ï:ré à .nos ·Confédérés l'idét, de s'Onder sérieuseme nt l e terrain d t:' l'édu1cation puhli'qu e et ra­miliale lpeut nOlts servÎT de modèl.e,

,Certaines' .pJ:aintes ,et ,critiques farm ulées au ,sujet de la jeu­nes.s·e èll1an'€Jnt d e g'ens qui se ·.3'entent dérangés dans l,enrs h.a hi-1udes. M'ai's c.ese rait un p arti ;pris dépJ.oTaob1e de nier qu'il y u ch ez nous auslsi une cr~se de l'éducation que noUiS de vons eXH­lnine r avec le n1'ême .oourage ,et la luên'1e daiT'voyal1oe que nos eollègues lbâIO'i,s. Nous avons 'cel~tes 'raison de nous réjouir de~~

pr-ogrès réalisé.s dans l'Ol'ganisation s:colai:re 'et dans 1 a mé nage­ment des bâtiments d 'école, l~grettant .de ne pas Ipouvoir aUe r ,a us-s.i 'v·ite que nos odé s'ÎTs . Nous irions au-devant d e ·cruelles d é ­Cf"ptiO'l1tS si nous nollJS ar rêtions -à m,i-chemin ,et recuHons devall;l' fef.f.or t ,spi,rituel né-cess'aire oÙ re penser l'éducation à hl IUlllièn~ (le ,1a pihilû'sorp'hie 'chrétienne de 'Ia vi'e et eles cond'Ï't1Dns a'ClueUe'-cl' exilS·œnce . C. r; .

De la correction des défauts L 'éducateur est Olb'J.iogé d "a'Voir ,souvent r ecours ù ,1:::: COl'rc'C­

tiOll. Or, 'corr~ger est un devlOIIJ: très did:ücile, qiuii d emlande dan ~ celui qui h.l If'ait 'un oertain nombre d e qUlalités : Je hon ,exenlJpl'e, la patience, lia .pru1dence, la douceur, ,la 'charité.

Le hon exem:p'le d'Oit la ipf'é cédoer. Peut-on raisonnabl-em!en t r.epro:oher à quellqu 'un d es défauts Iqu'on 'a soi-nl'ê·m e. Ne pour­rait-on pa's [lOUiS œéipondTe : Méde cin, guér:Î'slsez.Jvoll's d 'ah orl(\l vous-Imêm'e. Est-'ce que 'l'exemple n 'est p'as prrus effÏ'c~:H',e que hl pa'ro.}e ? Oelu'i qui a,git 'contrairement à ·ce qu'il recOlnmHnde ou pll'e'3'crit 'est un hYiPÜ'crite, donc tJIIl luent,eur. Or, les 'l1l·enteur.s n t' jo uissent lPa's d'un gnand ,cédit. La patience elupêche 'de })r'éci­p,iter ,la cOITIe!ction. CeHe-c i doit être te d ernie r remède et n 'ê lre' t'm'Ployé que ·quand les autres ont échoué. Un e l"em Clin tnllloe , 11 FI

- . 363 -

t:hùtÎllnent infliigés dans Ull Ill'ument d 'humeur, ci e dépit nuisent ~.HI c(OupaJJle pflu:s qu ',Î'lts ne lui .sont sa1utai:I'es.

'La pr'llde'l1ce doit '~a tClbi.ger, afin de 'l\uppliqu'e r Ù 'Ch i.H~Ull ,') e ­

lOIl seJs<. besoins, s'On 'car31ctè re et s,es di's'Positions p'l'ésentes ,: la }propmi.lJ.Onner doe te Ire sorte ·a'ux .fol~ce,s du déhnquunt 'qu e1!le ne D'ab atte ni n e· r .aiJg'l"Îsse trorp; qu 'ell'e soit lau contraire acceptée (d'(' bOnll'l' volonté ou du m'oins sa ns idée c! ' i.njll s ti,ce ou de '; ('~1-.;:,eance.

La clolllce'llr doit. ralss.aisDnmer car 11 s ' agü d ' un ren~ècl e dO,;ü l,a natu re a hO'l'reur et qui 'la .soulève. Il f,aut donc tromper cett e nature ou 'j'lendO'rnlÎlr. On la trOlnp,era 'en caJCJhant J'am,ertulll'l' d l! remède dans Ile 'sucre ,de la ' dou.ceur ; 011 l'endormira par les pro cédés hanll'ants d e la charité. C'est procéder dit St. Frall ­~.:ojs de Sales, comme dan s la :prépHratio!11 ·erun e bonne ~alad e, ()ù J'on met pIns d 'huile que d e vitnai!gil'e e t de S'el. .La 'coTrectiull d ojt, enfill1 , être toujour.s .faHe cn eSipri t ch.' cha l'ité. JI faHt êtr·e ~ Ollt p'lein <l e Dieu , dit 'saint Yiilllcent d.e P'all'l, pour ,aider 'et .',(:l nve r le pro'chain par la COl rection , SlU·tOut qu.a nd ill rd nmhl' ... OLLvellt clans les lnêlnes fauves. Celui qui IcorrÎ-o'e ne doit Ipa. '

" ". 5 ~Igll' en ennenH , ma'1'8 en aml ,e t ,00mlm e un m·éd ecin ·qui lutte -COIl -

[re.' une- "ma,Ladie opiniâtre 'poUir .guérir ,I,e Inala,de. Ce lui qu.i fa it la correlction doit conserv,er lin visa'ge md.m e.

Clllvert , et se selwir d e paTol,es h onnêt,es, b ienvei'Inantes. évitn foule exp-ress'Î'ol1 blessante ou trop I11I000dant,e.

[,1 faut , comme di sait encore slaint Vi'llicent de Paul , é trano'ler It s vi'ces et 'les déf auts avec Ides ,cOl'dons de soie. L a ,soi e est~ (-" Il

dJe1:, douce et f'ûrt'e à lIa foi s . C"es't .failîe l ia 'coTrection avec le cœur d·nn.e mère et la for.ce -d'un ,p è l,e.

Dans 'la COliTeiction des c1éfallbs· 011 eons,eill.e de procéder ,avec méthode, c 'est-~-dÎTe ne .pas 'lurttter contre pilusieurs à la rois ; m ai.s les p rendI,e llIn à lin. Quand on aura c01v~,tat é lIne ' llll é l·ioration s'en silble pour l'un on .pourra en attaqueT un autre . t: e1lèl rl enml1lder,l1 un cel1aül tem'}J s . M,a i's s.i 'l'on réUl':isit ù se co r­r iger cl'u'n défaut au hout d 'une ann ée, on se ra hi,entât parfait.

La luUe 'contr·e 'les vi c.es OH Iles ,défautS est autre dlOS-e qU l' ,ce lle qui 'cÜ!lllsiste à obtenir l'apdre, 'la tranqui-I1ité dan ' ,la d us.:;,!::, . le i i,1 ne :s." agit 'pa s d e r ép'l"iuler Is-eutem ent un e sode d e ma,nql1 e­ment p endant un teIll'pS donné . Non, Ile Tèglement doit s 'oh.serve r i.ntégraJ e1l1,ent .et .par .tous les é lèv,es dès .lIe prenlÎer jIQ'u:r de 'cl asse

.1 ~l S qll aU,rle1'll1]'er. ~aISSeT se !pl'oduill',e d es fis'';'ll l'es, m ênle légè res. (' e~ t p l'epa'rer rarpldenw Il t Il a ruine de l'édi'fi,ce discip1ülai re l'ou t I:Tdî r . .

QUOiqll 'ul1 élèv·e soit m'ent,eur, voleur colérique, peu tl'avlail­leur, on peut t.out de lulênle exige']' qu 'il ne t-roll:b le pas 'l'ordre de la classe. Le res'Pect de ]ta disdp'line p eu t s 'olh:tenü pll1l';;' FRe i!t'-ment que b correction ,de tel ou te'1 vice. J .

Page 8: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

Essai

d~un programme détaillé

des

cours complémentaires

du

Valais

Nous donnoJlJs ·ci-après les idées gbnér.ale (hl nOllveau pro­

granllIlle que -l'on se propose d'rup.pl'Îqu€T dans le.."i cours CQlI11:pI(-­

me nrtairres du V,ai1ai·s. La première tranche <.1 été ·expérimentée

dnns une de 110'<; ·communes.

ILes maîtr.es vOUidront bien l'exanlÎner afin de .pou\'oir el'1

faire tille cri1Ïlque raisonnée , ·en automne prochain, lors rr UI,l

cOUPS que ,le Dépaliement de l'hlstructioll publique org'ani·sen:

: ! leur intentioll. On verra 'paj' la Inêlne acoalsÎ'On 1 app.litcatio,ll qui en .a été fa,ite dans cette cl,,1'Ss'e cxpérill1'entale .

Pour des rai,s0IHs :prabi:que'''i'' nOLIs üvo ns cru 'Pré,férah\.e de 111_'

présenter ,en détail qu e ila 1 ère lranohe, qU'oklUE.' la m'uLi è re dcs 4 années ·soit à peu près au point.

QueLques-unes ·rles idées ·exprimées ici .sO l1't rep ri sC'') rl'ull rapport. publié .l'année <,leruièl'e dans ·l'Ecole pI'i11l(lire. On VOll­

(11'a bi!e'll eXlCl1!Ser ces red·i'tes. Nous ne revenons p::ts d'aihl·el1r .~

~ UT les principa'Ux rp oi nts de l' étud e précitée à l,a queUe no li s l'en­

voyons nos lecteur.s.

t) G) &.. -ta ..... t: G)

E ~ -a. E o u fi) c.. :::s o u tn CD

" CD ... --ta C-O

.J: .. -a G) -a. E tU ><

III

~

~ ..è

J I

z o

z o

.S C.Q

VJ (!)

Cl

Page 9: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

366 -

Répartition des matières

Généralités

Heconn.a·i·s·sons-1e IO~T ;\.1 e lll C' n[ , le plu'i S OU\ l'nl It-' :~ cours COIÙ ­p,IL>lln 'nlta,iTPs Il ~ d{)J}Il1ent satisfu!ct-ion ni aux I11LlÎtres 4 ui l e~ d i­!'1g~·nt n 1 ~lUX .Jeun es gens qu i 1 es fréquentent , nia ux ,li! t(}l~i1:ét:-. 'qll! ('n a !'-; :~lJ 'm ent ] org~lI1isation,

C' est qu e leur di·re·c lion n 'es'l pas un t' s inécure(:> : e ll e {' x l'g'(' d e c t',ux. qui I .es~ d~Hlllent l~ne allvtorité f-enne ll1.ais cO'mpréhe11Js i '~e, 1IIl e, g !'al~ ,d.e 111êlltnse de 'SOl , un ,sens :p-:j~cholog~irqu e :rverti , e t ë-Hl 'i~ j ,d e 1 ex.l]wl"Ie l1lc,e et du sa'voir-Jail e ,

D 'êlutr'e 'P,art, le 'iu ccès n e se ra ass uré qLH-' si le lll ë-lÎtre dOJ1-Iw nt llll ~1l''iel lgl1em'ent all ::is i pe'u form e l qu e pn,ss ible : t()lI , t e'~ ] p,' !COI~ln,a· I 's sH·IlCeS <:' ll!s'<:'ignéeis d evrai·en t. POll'\ u i r s' ins'c'1"il't:' s u r IlJW tm·le de fO~l'~l p'r~sentant d es scèn e,s pui s'ées ù mê m e la v j,E' COli 1 ante, , des, f.a.!t'.'i ,reels , oibservés ,pa r les jeunes gen s : « Le c~Il! ' Col' et c est-la-d u e le r ée l, le vécu , le vi vèlnt , le ,po'i-i1.if par oppo­~]hon au ~l"l~e [out court : v(Ji,,', It · r l·s~~r.r:, !e '- ('(' l'Ct cl 'un en~e i­g!l <':'lnen-t m1:er.essant ct par conséquet fruntu t' ux. », Chantrens I~ tu(ks p éd a,go/g iqu es 19-!-8, .

, ', . S-~ ,.~es con~llÎti,ons sont r:emplies , les jeun es gen s m êm e les 'plus l ~ C:.1]/c111 ants sc 1 e n.d ~! 'n 1 compt e qu e les cours sont ;\ la Jui.~ ir,­, t(~ J' e~ ~allts l' I' pl'<I ~i'q~IE':s fini,ro'l~t p:~r les s lIi"re a vec. un t'spri't :Jt­~l ~111f e t un e CUJ'losIte en evell. SIon arri vp il faire c{mpt' I'l'r Je ... 'l'I e,ves p êl',r grol!pe, pal' équ-ipe, ù 'Un trav:\i'l de J'l' ch erch es qu e l,ll' :~lI , en . ~o.]~ ta 1,1:l1 ure, : i v~ ~'me étu~ e du mi,li e'lI , et'c. , Oll pe ut dl e CC l l , \'Ill CfU ayant am"., l mordu :l l 'hameçon il s n e I,e lfl f'h e­l'ont plu ~ . !vJ.ai·s, il l'~t illuti1 c d 'ajoute-r que ces rés-ultabs sonl pres ­q~l e louJours l'onc lIOn du cl~ n a'm ,ism e du maître, de scs CO lll­

pe l,ell'ces, de son autorité et de 'son esprit d initiative.

L,l's programme,'i cl e-s cours comp·iéme!lta'ÎTes d evl'a ie n t ê tre nd a ptes , pOUT :ch~qu e région clans la m'l's ure dlll p ossibl e, Ce Il ' l's t pa s tOUJO-lIl s f.3'C'Il,e, certes; mais s i le lu a ître apport·e d e la ÜUnn l" ~' ()lo:nté .ù S~: tfuche, s ',i,1 s 'y COllsalcre ,et s'y Iprérpare sé ri eus elll1ent , Il r eUSIS1I1'a :\ dOI~1 Br ce t enseign em ent prat·j'qu e le St' ul l' n 'i ­'CH-Ce dan s hl en Ide',,; 'CH'S.

. L a plu,p a rt des di 'i'cipl-ines devl':.JoÎent ê tre en se io'n ées en fon c-tlOn de l'étude du ,miliell Tocol ,~urtoLlt d([n~ les locrdités où. {o (~!,{/J.1(l e , ':UlSse d~s . .f e un e.~ gens. 11(' s'occupe l)(t,'; rI ' uyricu/tllJ'C c f 1. e MlUI mi de cc tact !Jl'o/lter pleInem ent du manuel officiel.

P.m' ,l' ~'lud e du mil:i'ell , le jeune homllle se r e trou ve dans k cadr,e prec!s ·de son e.n s,t ence Id e tou s 'l'es J'ours ' t ()llt c~ ('f . s r ' . , ' ' . ' e U1 . \ ' ~lJt ou. s.c CU.}~I.~e ,dœn çy son vil1 a,g'e est ,à son éohell <::, à sa m es u J'l',

TJ pa r'hcl-j)'E' cle,lH êl l a vi e de certa'ines sodét és ou COI pOl atiol1s

il -est donc en plein dans Le COllfCl~-et 'et s ' y int-él'es'S't~ d "auL<l ll L surtout .s~ on lui f iait découvlrir de 'Des- ,faits ,et de ,ce.s 'HJctivHés d es asvects IJarti'cu3iers , ou des 'Con séquences, qui lui avaie nt échë-lppé ,

'Ma.ilS ce nrilieu n' est 'Pas ,le lnêlue -daJ1S 'I,es 'rn'verses régions d t' ~lolre 'canton, ,si palrtkulier ·à tous les points -de 'vue. Poutant , clans loures les ·COI11.Il11UneS ·une bOHut:" p.art~le d e-·La :poputa1.iol1 "i.'O;c Clllp e

d 'agrkulture, En fai,s-ant, dans r en seignement, à ·chacune d-e s activité s lo{:a],es une part 'Prorportiol11l1e!He ù -son ,importance, on .po-urra intéT'es<s'er à kt vi.e agdco]le de l'ench<oit tous ,les j eune" ~ens , même ,ceux. qui n 'ont .poas de carnllp aJgne .

'C'e st dire que :te Iluanuel ,d agdou'lturoe, qlt~ l'e sLe hl ha'sl' dl' l'ells'eignenlent d 'ans l es 'cours conl:plèmenttaiT~, 'peu1 être lltiJ.i..;l' <'Î ec fruit dans 'loutes. ou 'Presqu e toutes les -localHés .si ~-e.s 111êl'έ

tres insilS tent sur les ·cultures 's·e ·l'èliPportant ·à ']·eur région , ~t s' il" ~av.ent se born'er IÙ l' eSls'E"ntiel .po-LUI' 'l,es autpe::i ,

D 'a-iUel1rs, .s i l'ensei'gnement est baM~ -su)" 1 étude du m ,ilil'H. cela n e veut pas .diTe qu' i'i faill e ,s'y c antonner stTÏ:cte m ellt : :.\ p contrain~, l es nldÎtres saUTont en sopt'ir ù chaqu e i'll'''itant.

Un exemple : L ',étude des 'cél ~éales, LeUe 'qu ·ell e est prévl1l' (·tans le -nUllllllel , ,s'era une O'Cicasion ·tourte trouvée pour faire vova ­gel' Les jeunes gens .à b'avel\'~ tous 'le'Y lconHnents, pour ·leur s,igna -1e r l es grandes voi-es Il1aTitimes e t l es .',HUe llt"r jusqu 'al! port (Il' Bà le. Le ,cale ndrier d es lll'oils·s'ons dans< les dhTeflS pays, incite!'a les 11l'aîtres à -ex,pHquer 'COll1:ment la teme en 'tournant su')" son a :\.~ incliné, présente des 'saisons :si eUverses- -de ,sO'rte que, IOTs'qU'oH m oi'slSonne ,dans c.ert'aÏ!ns pays , chez T1.011'5o ,la 'oaulp.ag1lle ,est. T.eCO'lI­

v:erle de nei-ge . On lnent-Ïonner a a llJSlS l le'çy ,eli:vel's 'climat's, l es mod e . .., de culture) les Icourants 'ITIa-ritünes etc.

Si Ion 'procède d e la _sorte et par analogie pour ,les di vt' l'-s produits ,de notre .s'Ül , on intéDes-s.era cet'1aÏ'nemoot les jeunes gen ' ~t O'n .Ieltr incll1quoera une fOI'ilna ifiion -génér,a1e qui ouvrira le'ur l'split et f'Ürmera leur juge ment.

Dan'Y les localités où exilstent ceTta'Ïnes industries on 11 h('­

,'iitera pas à e x,ploit.er sous tourte s s es faces -ce thème .ou ,ce ,centre d 'intérêt. On ét.udi-era non seuleluent L\l'sine eUe-fJnême et ce qu'on y fabrique, 11la'Îs aussli la natu-re d es Inatières Ipremièr,e 'i' utilis ées, .leur tTansfOI~nation , l e travail des oll'V'rÏ-er.s -et]e llr 'COll­dition sl()'ôale, l'exportation éven rtue He, l-es ,rlhT,er s 1110des d e tr a ns­pOTt, etc.

La force InotrÎICe utihsée, C01l1ipl'enani l'étude -d 'une -central e ~lûctfiique .ave c harr3.!ge , bassin d ' aiccumulation, conduite forcée , turbine, dy namo, nloteuT, voilà une tranche 'carp-a!bJ.e d oc-cu~)el' ut iJ.enl-0nt 'et d e passionner nos jeunes ,gens p ,endant d es ·s·e-m,aill e'S ,

~urtout .si l'on y ajoute, ·et poul'quoi pas ? l'étude d es moyen ~ cl lra n sport 'par chemin dl? fe r , par ,ca:mion , par b.ateau et p ar a v·ion .

Page 10: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

----.: '368-

II ~' a on " le voit une foule ' de centres ·cl j'ntérêt fou"rnhs€1nt H1' ~\ tière ,'l de nombreux caliclll.s ~ ù ,de la correspondance pn1t'Î.clue. :'1 rftüde 'de la géogra,phie etc. .

. Encore . llne fois, les maîtres devi'aient avoir as'scz d'iniüa­live, de lar-geur d'es-prit et d'expérience pratique 'po'ur ne pas ."{!

confiner (Ül nS uri cadre tTOp rj'gide.

L'enseignement occ(u·donnel est Olissi tout indiqué icï: sou­H"nt il '~ identifie d'ailleurs H l'étLl'de du 'ln~lieu et peut s'appli­quer aux divers'es distCiplin.es. La pres,se relate ceTtains événe-1ll 0nts tou'chant ù l'économie, ,à la géog"iraphie, à J'lüç;t1:oire et ,au C·j"iSDH.' : le maître saura expIo'lter intel1jgemTnent ce filon , car rien ne se gr~ve autanl' ,dans ,la moéInoin:' que le'''i' faits vécus, i s 1 éalités cOl1Jcrètes.

On constl:ruit 'U11e l'OU L~, une laiterie, lin cha.le t cr a,l,p<'lJ:;e, lliH'

lIlaison cl'école, ou 'même lin hâtÎlment pri'vé; on ê.l'Ssainit des mu­rais, on !pro'cède 'W remaniement parcetlaüe, on exploÜe des hoj's. du sa~)le, une ·carrière : voÏÙù des occa''),ions tOlites t'rouvé es pou'!' i ntéresseT les jeunes gens à ces Ü'ocupatio.ns . .

ILes entrepreneurs, les a 1"chitect.es ou les .prÜlpriétaiep"i' prê­l~'rOl1t p ut-être volontiers des plans, des profils de~ c1evi's quI.:' l'on di s'cllterE avec I.es élèves', que 'Ion fer·a reipTO'd'U'iJ~e partie'l­le-l1ltent et desquels O'n biTera de nombreu.ses atpplkations .

Peut-être ser,a-t-i-l mêm'e po~'Sible de se rendre sur ~) .lace. p'u is de fa i re .'ens0111lble de,; caJtcu'ls S't' raP'PO'I-tant ù la "aleur du [('ITain, au prix. du t'errèl SS'E"me'l1t de ln maçonnerie . . :'t certains mesurages, etlc.

L'cntTeprenellr bien d·isposé donner,a lui all'~:;i , dans certain. l'us de.s ],cl1sei'gnements 'pr::üiques (:'t CÜll1Jplémenta'ir,es. He·conn.ajs­sons cependant que ces COll!':; ,se donnent pendant la 'morte sai"io!1 6ù h'1 p]UpéHL des ch::.lntierssont fel'lnés.

11 faut an "si savoir profiter de's aS'semblées pri'maire.·, bOllï ~ ge (\i~~iales dt' 'cm r'ortag,es, de ')ociétés; on demandera aux jeune', gens d'y .p.artioCitper, quand ,ce-la est .poss,iblre e.t peruus, de pïendrc des note's-, afin dL' l'é'di'gel' ensuite, cie fnçOlT pra'tique'. ct non Sl:'U­

It'ment t'héoTique, le prO'cè:;-ver'bal de 1'as~emblée.

En procédant de la sorte, on i,nh~r.esse les jeunes gens ù ia ïie lo'c~Ae : on fa 'it du civi's,me bien com:pris. L'·en:..;ei'g ne-m,ent es'i (,(llll{::rp't, pr'atiq'Lle ,et vi'vant. Si l'on f::àt des inClws-ions d::1ns la lC'­gisJatiori afférente au ,centre d'intérêt étudié, ce n "est encore pas tant pi.s , mais tan t lnieux : palroe qu'hl a été étudié 's'Ous tous ses 'as­p echs ]e t-hèm'e aura-t-il perdu de 'son intérêt? Sans doute, une tell e façon de !procéder exi.ge du t.r,a'v a ill de la part des, 111aÎtretS. C'esl le ' propre de ~O'llÎ!e étude foui.ltloée. Mai,s l'a dÛCUll1el1'tatÎon n '·est pa ~ perdue; elle ::fel"vira pour }es années futures ,et l·es maÎ't-res sie con<;­titueront petit .. tà · ,petit tine 'imporrtante co'],lecotÎon qui leur rendr i::l

,d ,C' pl' ;'cieux 'se,rvilces.

. - 369 .--

. I,üs I(",s pi'o'gnNnmes >clira-t-ml ? "'.' .' . E'viden11l1'en1 iJ y a les pl'ograUl'Illes. Or,' aveé èe sV'sïènH'

{[ '(' ns'e,ignemellt O!ocas-ionnel ,et par '1 étuçJ.e d.u Iniheü ' on . rÎtsqute th> n ,pas:~ y t D'ir stri'ct'emènt · el ,d'int,elvertÏor J'ordre tiaèé d'a­V;,;\JJJC.e. NIai~ quel 'lll3,1 y a-t-il si, p'arce qu'on a pr.océdé de- la s(Ji1:'e l' ~nsei,gnemént . 'est devenu plus vivant, Iplus pratique s'udùütsi

.1' nn a rendu les j~ll1H~S ge-ns aocüh pendant ce~ 120 heuly .· rle ('Oll:l'iS ?

D'aiHeurs, i~ s'agit de s'entendre. TOul '1' enseilgnènent ' n~ . ·t'·nt pas occasionnel, ni mêm,e Hré de l'étude du 'ffi'illeu. Le mai­~re s'es,t tra'cé ü!l1J 'p~an qui! suit dans l.es grandes lignes. Avec s·es èteve. il pal COUTl gro':isu modo la tranche prévue pour l'annél\ l'll ·cours ... m.ais "encore une fois, Ü Ii.·a pas des œiUères, il sort ha,'diu1Ient des chemins ibaHus, il devance le progralTiime lorr;qtl(" h' ':i circonstances l'~r engalge-nt.

Et 'Puis, qu on se le dise bi'en :res's,en~iel n',est pas de .toul ;·\·pporelidré. m ,cü"j de bien ,:lJpprendre 'ce qui dO'it ,être ,appr-is. Sans dOll,te, It' ::; 111aîtres établironrt un horaÎT·e précis, Hs rédigeront avèè ~'Oin Jeur · jo'Urnal de classt'. Ils fourniront ù l'inspecteur av:ui~ le jour de la dôtu·re, LIll résul1l.é -des matières parcouruèls ; -leI.; élè~ '+ t~!:; ·seront CfUE"srbio;:més ":>ur le pro.granune étudié durant l'année. Sïl y n cle's op·ange,m.ents dans le personnel ens'eignant ramiée '; !l'i'v<ln le, le Tt's'llimé sera transrni'5' 'aU noUtv'eau rnaître. '

V'oilci 'l11,aintenaIit Ull ensemlble de donnée.s 'pernle ttànt cl'ét'u­clier rationneHenlel1't le nlilieu lo'cal... Les 'maîrtTes n'auTont p .as IH t n~tention cI 'éplüs'er 1a question. l~l;s feront .1Ul 'dhO'ix judicieu" ("tudiant .surtout l'e~ activoiiés qui s'e pl~êtent à de n01111'breux 'e~'er~ ci':.'es cl apipl11ca tion 3'l1'J' les Idjvel's'es disdpHnes du p'l'ügramn1 e.

Etude du milieu local

(;EOr;RAPHIE LOCALE : Sitl.lation de la C0l11ll1Une ou du \:illage, par rapport aux ,com'lUune-s voisines·, au dils'tri/ci, aux can­lons ou pays voisins. Exposition : notc1, sud, est, ouest; cons(>­cfn en c.e-s qui en déco u'loel1't.

Etudi1er 'Je Ipl,an de sltuat-ioll dl:' la COll1l1lUne, Ü défaut, ck~

:ma'l1deTau teneur de,s r,egi'''i't:res 1e plan d 'un secteuT. P.r'elJ.1dre la rairte d 'état major, reproduÜ'e ou agrandir ,par le systèDle des carré;;. Ses limite,~ : quesrtionlner pour savoir qui le,s n vues: co m­munes voh 'ines: contestaHons, quereJ1es, procès ,ù pro,pos, des' Ij­mites. Nature dl.l sol: les roches, en 'connaîtr,e la nature, ,l~ où e lIt'.':i ufflell'ren t (expérience a VelC de l'aCÎld.e pOUl' déter,rniner leu r tt-'neu r e11 calJcaire); exploitation de ceI.l.e.:;-.ci : ,carrières, mine.' lvLil.is·aHoh de '.ces T0:ohes. Ncitl.lre du terrain: ,ce qui lui manque,

' ('(lm ne-nt l'a·mender?

Page 11: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

-=-- 370 -

J,es montagnes:' les col.\ : leur lI rtj;N~"iahun lêwh'l'fois .cl mai\I':I­[l'oant, èClhanges locaux,

L~ alpages, Hydl'ologie : Heuv,es, nVleres t.oJ"relltJS :débord-enlcnls, ell{'jJi­

gu,ement; utilisa Lion : bi's,g'es, llloulins, ·sdeTi'es, usines électriql1C::', ',' barrages, has.s'Îns d'alccul1ud,atlo'fl" Il'alcs, ,I<edevarnce.."i h~nd l'auli.qut' · ., eie., 't"tc. '

Climat: \ ool,s, insolation , pluie. D'où viennent 1 s J1l1H.g'l'·S .)

Pl UJ'quoi ,pas d'.aiHeu:r:s ? Plantes qui conviennent au clim;\;t. eeHes qui ne 'conv·ielll1:ent pas.

{"a flore : ies forêts, 'leur exploitation, forêts 'nüse·s ù ' ·!n-lN . d ·c, Les plantes protégées, les pl'ante.s cultivées.

[Jo faune : a:Jùmaux saUivages qui ont di<sl)aru (lieux. -djtl~ ,1re,' rappelant)' suimaux péintl'oduÏ'ts h aninlaux actuels; la ·chas~w~. dis1ricts francs ou résel'ves',

Démographi·e et histoh-e : ves,tiges -du passé, .trollwülle~ de 'J'age de la pielI'€, du bronz'e, du fer, ruineS', fouilles. Hi.stoi1'.~ locale: p-etHe monogOraphie à rédi'ger en cOlllSultant 'les lllonÛ'gnl­l'hies Ipuibliées, l' AnnOl~1a'l val'3is'an, ·le Diction naÎ'l'e his tOl'iql1 e e-l biogra'phie dè 1 a Suisse, etc.

Insister sur l'j .mpor·tance des décou'vertes faites dans la l ' I~'­giOlJl' sur la manie de de's,truction des vest.ig'es trou\f1és clans ,1" sol; demander d',a·verHr le MU\:lée lüstorique de ' "alèT'e ·chaqu.(· fois qil'(~ des tomhes anc·iennes ou des obj'ets sont 11l'i'lY à .:ou r.

Les habitations

Date oe construction des plus anciennes, l'l'ur 'CèlI'HctèlT .

bois, IpieTlre, .couve.rture, ,lieur o6eniation (ra'Î'sons), Les .amélion!I-' lions à apporter aux Iogemenrf.'s , Le vil'Ia'ge: pouTquoi a-l-i 1 ét.{'·· 'construit à cet ·endroit? Ses :-,'Rradèl~es, a·méliorations à y cl.P­·port-er. Nécessité d'une meilleure hygiène l·oeMe. L .chauffage. 'l'éclaira'ge, lutte contre le feu autrefois, aujoul'd'hll.1, 'I·es ·hy­dT.a,nrt:s· .sources, loan.a'lisations d 'eau potahle,

Les bâtiments publics

Cara.c,tél'istÎlque~, date de ICOll'sltlJ."UlctJÏon, Egli!ge .et 'cha'PeUes;. maison de comnlUn'e, éco.Ies, g.al'e, po:st1e, téléphone, ·etc,

Données statistitques au sUlj1et de la popuLation: accroisse· ment ou diminution: 'causes; l.11'oyens de reteniT les habitanl'." au village. Les suciétés ~oeales: étude approfondi·e dt J' un.e d'eHe: But, statuts, comi'té, ~s'Se'lTllhlée g'én'éralre; p')'()cès- verhall d'nne ass'elnb1,ée. .

IL 'adaninisrl:ration communale: (en rapport ·ave.c j'{'l'lI'de ,clli

f.ÏviSllTI'e), Les autorités lolcales; qudques décitsion.s Vl'ises par il:' oons-eil 'C0tl11'munaJ. Les divel'ls serviœs ·communaux, La /))OUif­

ge'Oi s.i e; propriétés· .ho1.wg'eoisia.les,

- 371-

La .p::.lTo~!s.se: curé, vica~re, recteur. Lt"_~ ha:bituc1t's loea'les : ICOutulnes, traditions , etc.

Les occupations des habitants

Les c1iv,t'r,s'Bs culture·s ·en r'e'lat-ion avec la nalure du sol. l' ex­j0-./llsition, ·le .. clima't. 'L'es a.;;'soci.artions alg rJ.cO'h: s, laiteries s~'ndic a ts , G:Horpénüives, COllS'orta-ges etc.

L'élevage du héüül , les races , les ::;yndi:eats dl1 bél-ai 1. Les artl-sa.nls locaux: \ isitp éVt-'îlltneJ'lte- d'tl!l1 atelier avec l'X:­

p, hca~i'()ns dOl1iI1Jées p'aJ' un arbis'an. C:ommerce 'Iuc,!l : épicerie, mercerie, café, rer.;t·auTall-t, ebc .

Chantier.s ol1!ve-rtS: cOl1'sh'ulcüon de route, de bisse, de JJ:\­i lments pubJi.os ou privés r emêlJlÏreme-nt parce·l,ladre, eXlploitat,ioil {.\le forêts de carrières, etc.

L'usine ou l'(llelier : Cc qu'on y fabrique ; ex.portaLiolls évcn­fllt'lU,es, les 'matières première,;; ilil1lpo rta,tj ons, transport; les Ol1-\'l'i ers , l'NU' 'l'rav'ail, nUl,chines utHilsées; rÉpel:cuss'iOll de llndus­['rie sur le pays, eoc.

Aux maîtres à voir comment g-rolliper ces divers élémenl ' }JOUT en tire r un enseignement concret et vivanl, capable <J'irlté­HPss.eT Les élèves pour qu ils, tra'Vaülent avec plai ::âr et eritra·in.

A l'é co'le prÏ'ma'Îre sous foru1e de re'chel"ches el cl'enqu êtes ' j-tj.en c1irigéBs, l'étude du milieu local m éril-e ê1l1',;'si U'ile place. dl' · choix dans les progl an1'l11 es .

ExatlTl!inons maintenant les c.1is'CÎip1Îne"i du progntI1l111(:'. l' l , dt~ter-nül1ons le ~emp.s qui leur est 'affecté .

Les diverses disciplines

REILIGION 10 h.

L 'el1'Seigneluent de la rel,j-gioll COIHtl11e ce1'l1i des autre'i bran-· elles du ·pro.gl'amllne n'a pas toujours donné s,atisfacüon ·dans ItS

· ( ()urs .cÜ'l1llplémentab es . Il es t pourtant d 'nne import'ance ppillllor­dri-.. üe pOUl' ces jeunles g.ens âgés de 15 ~l 19 ans ·qui h'aversent .'jou­v('nt une ,cri's'e aiguë . C'est .pou1·'quoi un guide élclai'ré, connais·sèllnt les loi,s de la p::;~ 'ohologie hnma:ine peut leur faire h ea ll collV tic hien s'il sait parlter ù leur cœur et à leur rai son: mai·s Cl' n 'l's t

· ("victe'l11ment pas, une chose t'ad .le. Si l'on veut qu' j-ls soient effitc3ices, les cours de reHgion Ill'

~l'r()nt ni une répét-itiol1 du 'cartéchis'Hle appris à ré.cole prim·ail"l'. ni une réé'dition du Serl1lflll prononcé 'le dimanoh e pré.c~ctf:'l1t Ù

]' égH'se, ni un ,prêchi-pr:ê'cha queLconque. Le c.:ltéchis te parler~1 (Hl vertement des p'l'oblèlne:.S de la vie et i·l s'eM'01'cera ,de dis'sÎper !e.' doutes qui pe11vent surgir dans 1'1espl'it des jeunes gens.

Page 12: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

- 372 - ,

IL ,traiter'a avant .bout de qu:e~tions pr.atiqu .. 1I1'S,j'S t,êlllt SUI' 1:11 puret~é, lies f;réquentationlS, la préparation ·au \luariag'e 'l'e lll:Jring('. h~\s devorÎ'l"\s du chef de fami'lle, .la conS'ciel1Jce profeSJsiclllne].l.e, le ['espect de la pTopriété ;sous tourtes 'S·es form.es, la droit:ul~e d~H1S l,l' :'; relations d"atlajy·es; il paTlrera taus'si de ques.tions s'Ocia'l:e:i, d E :'I

'f'elatio(J]jS' 'mTtre 'Pa-trOTILS 'et apppentis, eUlpl!Oye llT" et erll1,ploy' oS : des de'VoÎ'l's envers Dieu, la patrj·e 'et l'es autorités: de la sanct;;­:fjrca1icn du dimanche, de la iPr.atÏique des sports , des toléra n'Cc ' looa}es ICOIllfoe.r:l1'a:fiit 'oertai'll's travaux effoctués le ct i·ma n ch e. FI ;réfutera les oIbjectiol1Js l'es ,plus courante:, contr'e la rel~ 'g i()11 -et 'sl\ ~ mini.srhres, .etc.

Cet el1Jseignement sera donné pal' le cUl'é de .lèl paloi.ssl' Ut)

~on Te'Dlrpllaçant. T'Outefois, on ne ,saurait exi!ger du ppêtfie qu' ;'1 consa1cre plus de deux :instructions par .senraine '~lUX coUP", C01\'oIl­

pJ.émenta:ir-es. C"est pourquoi ~ ,e maî'tPe ,prêtera a UiS's Î SO'I1 C<H~­€Ours à 'oet ens·eign:ement. n ~e f'era .soU r!tout 'sous forme de leç.on. de mOla1e chréhienne, concrêtes- 'Penllefl,a'nt aux jeum: s gens de tirer des 'conlChl'siol1's et des règ]les ,prati,ques de vi -et de pl'nls(~c,

Ces 'exE!Jlnples .frappe'l'ont leur ÎlThagill1'ation et fOrmel'Olrt le ur j-1I ­gmuent.

A:in:SŒ explIÏ.1quée'.·I'a reli,gion n e ,leur êlJppal'altra -pa-s CO lllllll' li))

fardeau ennuyeux ,à pOl"teT et qu 'Hs seTont prêts ~ je t'e r Ù h'l prerrnière 'Ü'CicaS'Ïon. '

Milll~ Joe maître, 'alliS's,i cOll1'Pét.ent so it-il , n'e,st .p,as spéciaJe-mL'.I'bj fOl'mé pour donner cet 'en seignelnent dans lequ el hien odes l'C­

, olés'Î'astiques ·eux-mêmes, lnalgré 'l'euT sei 11Jce et ;Ie m ' 'bonne '"0-Jonté n 'ont p 'alS exloeHé.

n faudrait ,dispos·er IpOUT ce'J a d'un « ICO'U'f,S » pr'pan'· p'll' lI 'l]

prêtT.e ·qui .s'Oit un pSYCiho.Iogue et 'un pédag'ogu averti, COll11 aÎ,':i-

9ant bien le 'cana-ctère et les ihesohls ode ila jeune,sse :potSt-scolai'l (". Ces ~eçoIlJs polycopiées sera,i'6nt reluises ·ap.x maître-sCfu i cl isposc­J'aient 'a1TIls-i d'une matièT'e ISruffi.sa,r~te l~paTtie dUTant -! an ."; Ù

1",a1-5'On de 4- senl'ain.e:s pal' .année.

..4 la Porte Neuve S.A., Sion Téléphone No 2.29.51

La maj~()n aux plus GRANDS C.HOIX et au plus GRAND ASSORT!MENT

RABAIS 5 °/0 ~:~x mE'~1hl'es UU lJc:"~onne l enseignant :->U l' pré~e ntatio n de leur c;ilÏ't\:;,

sauf sur ariicles réclame.

~''''"--------

l '

- 373-

A,ctuebl,ement on ne trouve ·pas de llJ.anuel pa-rfai't·ement ada'I;­lé..s Ù nOk~ ·conn'i compilélTI'entail1es . Toutefois, on peu'l tÎler dll livre de Louis ,MenJdigaI , « Notre Iuora]e catholi.qul{' » Edihon .'i Spes's Paris, nC'IIlm~e de leçons uti~s et. 'Pl'atiques .

La'll1:'orité T<eliJgileuse c1iO'césaine ne m,anquera 'p as, nOLlS l'Il

~()m'lneS 'ceTtain de donnel' Id'utiles indications pour l'enseignt'­_lent de la :.religion dans ces COU'l'S. CaT ,s,i I,e maître n e rlÎOSrpos' pas d'un guide ex'Ct011ent, ,ces lleçons 'l-isquen1 de tOU1'if1er Ù I·a ('onfus~on, ·et. alor s mieux vaut les supprimer. Pour l'eXJpérien l'

,pcl'sonneHe ·que nous avons ,tentée, nous nO'us ·somm,e,s s'ervi ciu 'livre mentionné qm nous a -donné -s.atilsfaction . San:.; doute, il .. ous 'a fallu faire un choix ·et ,a;p.pÛirfJe'r au texte les adaptations Jl-ècestSatres. Sans avi,s <CtoI1traiI~~ de l'autorité eoclési,asHque, ·on peut l'utilil5€'J' 'COlJllilne nlanruel d'.jrustructwn de 1ère a l1Inée , L'oLl­l'.rage: « La vraie vie » d~ l'.abbé Jean Deveaux (chez ~1ame . pe ut ~lI.s.si rendre .servi'c-e.

n. AGR]·CULTURE - LANGUE MATERNELLE

NtATHE:MA TIQUES

(25 h . pOUl' chaque ·hranc.he)

L'en~,ei'gnen'1ent -de 'l':ag·rilCultuTe eoSot 'ba'')é ,sm: le InUJ1uel éd ill" Far le Dépa1rheme-nt de ~'IllJsh'uction Ipurbhque. ,Chacnne -des ,diver­ses matières 'constitue un centre d'intérêt au'bo'Ul' duquel ,doil gr,aviter laus'sj l'ens'ei-gnemeJl:t du françai'.') des mathématiques et ,souvent de l 'éconO'mie, de l'a géogra,ph~'e, du de5,sin, d'e -1:1 l.. ~ om'PtabiHté et des :affaires en généraJ .

-Gal' pLus qu à récole primaire, .sembl,e -t-il .Ia méthode de ' c·ell'tI es d'intérêt doit trOllv,~r 'son ap.plication ê-l'lIX COUI'·S com pl é­~noo'ta1'res .

Les jeunes gens (le 16 à 1H ,ans s'Ont déjù en pleill dan~ la vu-~ · l'école ne ,(l{):it pa,s ,les en ê1'l'Tfû'cher , lll'l-:l'i s an ·co'nta1il'e l t's y ba'i'gner.

Or, par la lnéthode de!; ,centres (l ' intérêt appliquée da ns .'on intégra!lité, toruJtes JI(jS di!Stci'Plines Isont reli·ées entre eHt"s . l ense έ~~1lJeIlltent est eOlllcl~e1:, vivant ,et devient un jeu. Ces leçons mettent Jes é lèv.eiS en !plein dans la vice les contra-i'gnent à comrpal'e l' , Ù

juger. L éco~'e est aolors l'imaJg-e ·de l'a , 'ie 'sii eUe n ' ·e:~ . t palS ,la \ "il'

~l1e-'nl.êlne . Par contlie, on cOIDtprend a-1sément que les jeun C\s gens 11 <:'

trouvent au'Cun intérêt à réscuœr.e des problèm'e,s qui n ont a ucun ' l'appo.rt avec Tien, qui ,sont purem.ent théorioques i\ 'fa i'l··e d s dic­(·ées :des l'é<1ac tions don t. ] e ,sud·et est -s 0 u v'en t p rios en -ct ch () r s lu cndTe de leur ae:ttÏoyité on du 111'Hi,eu d·ans lequel i1s vivent.

Le\;j eX-61,C'Î;ces de ca'1cnl et de cone-Sipondaonce qui fi gure nt

Page 13: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

- , 374 -

~\ ,prè.s -cha.cullre des marf::ièl'6s cl \elllSe~gneIl1'en t so n t bù il bitl'e cl ' i n­di'camon et 'l,t' maître aur.a lout-e Itatitude pOUl" en. 'conlrpos'er (fau-1 l'es mieux adaptés ù La t'm'ict' de ::iets 'élèves ,et Is'u-rtuut :'1. leHI'~ besoins. C'est p01WCJllÛli, pout Ile flrançais et les Hlêithémntiqut'i.· une répal'~i,tion paT h·.anches n'est pas nécesls·ai l'e: nous lu donne­rOllis néèU1mnÏlb en cO'lnplément pOLIT le caleu 1.

Les 11l'aîtr.{"s veiHeront surtoul ù la correction de la phrcl ,~H" :'t cerbüI1Ies fonnes videuses ou cl une oonst'J'll'ctiüll c1iffi·cile : ·em­ploi du g<'l'ond1iJ : Ex. En attendant vo.tTe rèpons·e, J'ccevp.:::. NIon­-:i ell'l· .... ; enllplui du parüoÎpe présent au com'lnerwcment (fune phra'se que .1'0-11 oU'blit' ens'll-ite d '.a·chever: Ex. En IparCOll l'an t IL' dernier n1lméro de votre jOulrnaJ ....

A.ux cou'rs com.plémentaires , la cornJspondance l't'ste 1·(\ hnse de Fen:seig'nem-ent du fn'! nçai,s. _ On fel'H cependant )'èdi'g( ~ r en plus chaque an'l1ée une ou deux narrations: raconter Ull

match. Ulle course ù ski, ù vélo en montagn!:'; un trav~ÙlI ql!i a dnnné satisrfadlÏon c:tc.; un Ol! rl·euxcompte.;;, rend u.s de .séances \'éClLt"S ou mi!lllées en cll:1s.s'e (.pro·cès-v:el ba'i cle r 'assem;blée génl'­l'ait' de la sod,été de chan't, de gym na'-StÎ'q lI't' , de ,.'Ski, et·c.)

On hahitne'ra Les élèves à rédjger 'leurs leUI'e~· sur ùu papi'el' Ù rég'lll're 'CO'flllmel'cj.a,le: une l·pUre, un docul1len t : la feuille:' eSlt ensuite ![J\Lacée dans le cla'sS'ew·. Il faucll'H veiHelr ù ce qUit' toutt\S le!' -indkatioll's HguTent 'C0'l1111nre -dans Ile l11'odèl'e p'ropos·é phl's ·Juin, que ·l,e texte 'soit bien écrirt, 'conve11'ahlenllent d.j.s'PO'sé , correctemen t 'Conçu. et orthographié; on exigera préa],ai})]eI1H'nt la rédacti'on clu brouiUon.

. H se ra hon de faire écr·il'e cle's lettres qui se'l'ont réell e:'I11l'n l t'x,pédiées Ù l'eurr de,.,ti11'ataire.

On ll'oua)]i,el<1 pas la l.ectur·e silenci.euse, 1::1 seule pratique­ment en lI'sa'ge dan.' 'Ia vie. Par des questions posée-') ou un ,comph' !Tl1dll. exilg;é, on 'se rendra conlp'~e .si l'élève 'a cOllrpri'':) ce quïl (\ lu. Le 'l11\anue.l -d'3Jgri-cultm:e constitue un 'exlceHent li'vPt ,de lectu rl' qu'on ISla'llTa utiliser inteUi!gennn:ent. Il en est de même du m ~t­nueil d'rirus:t·ru1ction. civique; ,~ 10'ocas,ion on pourra èl'llS'si faire lire d·€' la 'slQ'r:be um 3.'1i:ilde de journaL

Les m.aÎttr.es aUl'o.nt toute latitude pour néglliger .l''ens,eiglle­lnent Ides clIlhtT'E"'Y qu.i ne sont pa!.':) pT:aÜquées düns 'leur région. Par contre, s'üs lie jugent à propos, Us pOUJ'ront donner Iphl,s d'pxtension Ù l'ét'ude (le eeUe :~ qui const1tnent ·l~ hase de la vie IO'CH!le.

['"ou.; raYOnS ctèj'à dit. ceux qui ens:elignent dans tes localitl's où fagrilclIlture est réclui,te ù la portion congl'lle cx.pl.oite,ront 1n­l'eUigt},n1'1nent ·10 mlilieu llQ'C'aJ et ne Œ:ailJ1ldront pas .de ·fai.re c!'j'\1-

lére's\S ant€:s dilg:l eSlSdous -dans le donu.!inre de la nrécallique, de.' ~('iellces ap.pliquées , etc. (n~ pOUTrOl1't uÜ],joser (!vec profit }0 ma-

........- 375 ~

nue! .ToBy : h :ess:eFeuces <l!ppüquées ù la ola:s'S'e -dt' fin ct ét'udê~~ Fâmairr.es) (Demandt'T 'l 'êlu'torlsamon du Dép31'te lnent de 11n . .;­fiJ"ucijOfl pulh l,i!Cfll1e -}

ENSf<-':lGNEMENT A .. GR.j 'COLE

~ère tr·anche : Et~de du 'Slol :2 h. Améliorations fonlCièr~ ;} h. Botanilque et zoologi.e 4 h. Cultures putrugères 5 h. PO'lÏtce sanitairc' Idu bétaill 5 ·h. Avicll,l1rlwe 4 ,h.

~me tranche: Zoologi Parasitologie égétaJLe AlT'boricultuTe .fntitière ZO'o.technie Le lait et ses 'produ,its ECOI1Otffi'ie a1;peStre

:lme tnN1Che: BalC:tériol'O:gie­Gr,ande.,. cultures S yI vilculture Elevage bav1n

Apk-ulture Con'StnllctÏOfi'S run\lle s

2 ·h. 2 h. fi Ih. ,5 h. 4 h. 4: b.

3 h. 7 'h. 51h. fi h. l h. 2 1h .

4me t.l'an.che Les ,engrai,s :2 h. Viticu~.tu~e 6 Ih. AI,iJrnentation du héta11 0 h. Elev,ag.e du petit bétail 6 Ih. Eléments d'économie rlllraJle 4 h.

24 heul'l's

24 heures

ExamÜ1011!S lllalÎ'l1tenant COHl!111ent il est passihl€ de l'elier elTt'3.i'l1es ŒÎls'C!Ï1plines au !pl~O'graIll)m,e d'.agr:ÏlcultuTe :

1ère T,RANCtI;IE : Etude du ::;ol: La 4me péri-odc ylflci({irc. du Rhône s'étendant juslqu'à Lyon, peCOUV1.allt H.ne partie -du rpla­l~all s,uœss'e. 1iraloos ila!ilssœs Ipl1'r son 'pas''iaJge a) dans l·a 'région: b) ail1eurls : blocs -erraHques, Inora:ines , .pyranüdes, roche:; mou­lonnées , pl'aiJeau glaiGiaire, ·llla'1'iJ.11:1tes, ,l,es beN'e~ à h~,tO'I1 etc. Le .1ura, le Plate au, les Alpes : 'l'eurs oara1ctépi,stiqnes.

2. rLnléliorations foncière::; : Dessèchem.ent de::; JJl(l]'rtis . ca­nal cle la Linrth; canal deI Aar dans 'le ll3'c de Bienne. de ~iodall­}1üyen: aISJs-ai!rui!ssemenrt eLe -};a plaine dll Rhôn€. Irrigation: les

Page 14: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

- 376-

1 )i ~: ' ~s; le règilne d es plu~es en Suri:s's~ ; cbm·a- t : InaTjüm,e, 'conhi-111')ltaJ. Le gu.lf-.str eaJn, les 'cours d'ea·u : leu r correction. Noh;e production d 'élect ri cité, les usines é].f'·ctri CJ ue:.; en Suiss·e : Les , ha,g ­sill s d 'accumu'lation , etc., ebc.

:3 . Botanique : CO'lHll1ande d'Lm livre; fa cture : p H) emen t )):11' co mpte cil' bèque.

4. Cultllres [wtflgèrfs : Clôture: clistrmct; il ops('rv(' l:" cl e,\.'i (] ~·· pla n e1t éJév'a ticH1/ de la <Clôture du j :.ùdin (Ipage ' 107 clu manuel). Devis de Ladi te cLôtu.re. Relevé de compte a·u client ù q u i vous ~n z li'vré ·des JoéO'Ll'rnes en été: l'eCOLllJl'e Tnent post'[l J au mê'lllL' c li{' n1. Office des poursuites:

f). A1J(Cultllre : De·s·sin : plan dll poLlth~iller (,oir m a nu e l). 1). Police s(lnit{(il'c du bétail.

Calculs , ave'c !J!rl11 8 l'éüh elJ e clL's propriété's m entioÎ1n & (h.uls ip man uel : graphique.', ptlC.

COlOllll' on .le voit, nous avons ré ussi è" ültégr·er l1or.mall' ­menl hl plwpart des -clisci pli neç;· dans Ct centre ct'intélêt.

L es nv ·,î.tr~s" t'rollve ront dans . l ~ l11'atière ,du manu/e l pt d :.ln~ la clocu llentat]o!1 CJue HOUIS leu r fourni's:" o ns ci- aIprès l'e.:iscn t'l'e l du prog-ramtJ.l1e.

2e TRANQHE : Zootechnie yén érale: L'éJ.ev·ag' du bétai.[ ~'ù Suisse, en E Ul'oIpe, aux E ta ts,-Vnis, ·en Argen birie. E n .-\.ng.J.etelT'l' ·t aux E~a{s-Unis , éleva,ge en vue de ,la .pToctulction dl-' Ja "iande:

a n Darnelnark, aux ,Pa) s-Bas et en Sui s·se, surtout pou r le lait ; cn Argentine surtout pOUl' les e,' trad:.,; de viande: ra·i.sons ? PO'ur­quoi 1C<e5 pays con"llÏ<ennoo:t-jI1s .partkuHèrem-ent à r élev-a,ge ? E tud e 'dt' ·,tes pay's a ll point de vue du chmat, -cire J'éicoI1'olTl.ie.

Al'lJOl'ic ultul'e fJ'uitière. ,Les ' fruits en Va lais, ·en Sui :j.se; ni 'l­sor:. de leuJ' qurulité. No-s concurre11'ts<: T renhn, Ca li fo rn ie, Chi li. . -\. q u eHe sa,ison la Californie, le Chili, procèden t- ils :1 la récoll c

·dt ~ fruits . EXJpliquez. Le ' fTll'it-s du ~Ii(h: les fruits ex-otiqne:·.

Le lait et les produits laitiers: No,," f'l'<Ylll'age.s: non cOllcur­rents. Les industries s'lüs:;;es du lait condensé, IrlÎ t en pO'lId l' t'. c hoc;olat, ·et'c.

Zoologie.

Parasitoloyie végétale .

Econollzie alpeMre. L'ill'dush)ie hôtelière. No') cent res tOll.ri~­lique.s. Nos 'chemins de J er de nl0ntaogne. No~ rOU{'elS a.J.pestres. N'cotre direntèle ·hôte],ière. lm.portanoe de l'ind us tri e hôlelière pOli r notre é cononrie.

(L',industrie hôtelière peut aussi. être truitée ('11 1 re :1l1tlC'l'. ) ~nle llRANCHE : Bactério.logie ugricoie. 2. Les grandes cultures: Le hl é en SLlis~e (règ iml' du hi C')

- 377'-

- 1-e blé en Eurrope - au Canada - en Ar;gentilH(, '- <lux Eta ls­Urus . ILes nl:Oyens d e culture tclans ce~ .pay :-oi . Les pnl'I's Cl'l'lllhêll'­

quelnent. Trans!f>ortlS lTI:arritillues, Hnvim.1x. Le port dl' . Bftle. · Le' c::lLendrim' ·des moiss'O<nls, ·etc. Riz , '111iaÏ<S ·e·bc.

3. Sylviculture . Pay.s du norcJ, Oana:d<.i , S.uède e l . :oJ'vègl':. 'Production de la 'cet1.11uilos·e en vfue' de la ofa,bJ1i,caÙon ·d·u /)(/ 1);('1' , 'dÉ' la .soie. Au:tre<;y . ·moy.ens de ,chauffage : électTÎ!cit-é clé j-8 dudipc: ·mais auss,i .1a Jwuille: odgine ; pay,s rproducteu'l .; utili'satioll -ck la houiUe. Nos ,grandes industries lnétaHur.giqu es : Zurich \\ in-1'crthoUT Oerl!ikon, Genève : Séohel~on, ,Ch iprpis , et>c . Es.chcl'- \\"~' ~ , Bj'own ,et B~verj , .' Fis·cher, S1.llze r , e1lc.) HO.l~logeTi 'e.

4. Elevage bovin.

5. Apiculture: Le sucre.

6. CQnstructions rurales . Falb.f1~ques de cim en.t , de briqLlL''i .. dc. et tOlUS 'lIes matériaux de ICOl1S1T1..1Jction .

Ces de ux devnièr·es branches lP:ellmettent .1 introduction :!

!'-étude des diverses ')orte:s d"as,sunluces (lève respoflisaHitl." c i-· v i le; 2'111 e: a:ssur'runce j l1Jcendi€ : :3'm e : a'od dent; 4 m 'C' : "i (' .

4:nre' TRANOHE. 1. Les engl'ais: N.os fiarbri'ques d 'engr.ai's . L~s .eng'1ms étranrgm,s 4: sel1s de potalS'se, s·3Ibp-êt.re , gu'an 0, sup e ('­phosphate.

2. Viticulture: Lia v1gne en Val,ais , en SuiiSs-e, à l'étr.3IlgC'[· : ltalie, Fran·ce Espa'gne, M'aToc, Grèce, Hongrie, AJl.ema,g-ne . Hai­.;;·ins s-ec.s -de -Galifor.nile de ·Corinthe, etc.

RaisonneT l 'étude de 'hl vi'gIlE' : indu'strie ù Loda jHocl P()U ('­quoi ?

hnportation du vill ét.ranger: tr((ités de commerce :lYL'C !'l> ­tranger .

3. Alimentation du bétail .

4. Elevage du petit betai{ : Le mouton et I·a !aillC (texn Il' . Les grands IpToducteurs : Aus1:ra:Ji'e A'I.glentine (!pourquoi?).

La soie na1Jure'hle: Japon Chine, et'c.: a-rt-ifi6eHe: Su·i'sse: Angle terre : 'Clhev-Ï'ot; Espagne: ·mérinos . .

L e coton: Egypte : le ,meiHeli)"'; po,uTquoi ? L es Inde's, Pm'lll­gal, exportateurs.

J'11lC1u'itrie ci e hl l'a,Îne : ·en Sui.sse, à rétrl:,lnger : du coton : en S'u1slse, Ù l'étTang,er . de .1a s'Oie : en SllÎis's'e, ù l'éthanger.

5. Eléments d'économie rurale, et,c.

Et ·voyons . el.1Jcore par uu exenllp l,e commenL les cl i \ erses m a ­t-ièr ·es Is',enlchaÎn'E"nt natureNement .et se groupent autollr cl un ,oon­lœ d'intérêt a'grÎ'col'e <rue nous tir:eJ iOl1's du progra'Inme de premiè­TC année.

Page 15: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

- 378 ~

Les cultures potagères. Le Ilulllilwl d'agrieulrtlil e auquel nous renvo-yon ' no,"i lecteu.l'4S

tnüte du .iardin potage!'. ·Ce ja.Id'ùn, ·lOI sque nous .r.auil"ons préparé , se.lon les dh,ective.s· données ,par le manuel, ,niD US le ferons dôtu-' l't."'l", puis HOUiS en Hrrerons des .Iégull1Jes dont une partie sen~ t'le"tinée à ·lJa. vente. 'oid Je tra·varj.l ,auque'l ·ces djvers·e.s apéra­bons pourront -donne.r '1iell. (A sllivre) Cl. Bérurd.

A , l ~

NoU!s d'ervons COnS:ll'CTer il ··~a 1)J'lIlbli:oution de ·cel « Essai dl' pl'o,giI.'am!Hle deo cours complémentaires » dt:' 1101nhreu~es ipages (leos p .l'ochains numéros de \" Ecole primeril'e. ,C ,es1: :pO'llll~qUO~ tou.t . '-\11 re ulRT-ciant ViiV€TIlent n'Os cOT-res\pondants de lelU' précieuse cot­laloora-tion à Laquelle, nous n'en ·dloutQ1llls pas, ills nouiôj· 'l'E'steront Pid~les, n'ous lt"s excusons ,si, ,d ' i'Ci oÙ ;la tïn de l' année scolai:re l-euTs .en voi~ ' SOTI t 1110ins l'ég'lllie:l·~' . R.

1 PARTIE lPRATIQUE

LANGUE fRANÇAISE ·

Centre d'intérêt: A.U CIRQUE KNIE

: j

~ 379-

I. RECITATION

Les chevaux de bois C'est la fête!· C'est la fê~e l Tout le village en goguette Bourdonne d'amples rumeurs, Et sur les .faces flamboie L'éclat .de rire des cœurs. Chevaux de bois du manège, Chevauchants et chevauchés, Voici le bruy,ant cortège

Le village tOurne en rond, Flotte, tangue et s'évapore Et SUr la place ' sonore Mon · rêve à franc éperon

Tourne en rond.

Des amis endimanchés! o cadence de mon rire, Vjrevolte, tourne et vire,

C'est la fête! C'est la fête! Tout le village en goguette Bourdonne d'arpples rumeurs , Et sur les faces flamboie L'éclat de rire des cœurs.

Le saltimbanque

Dans Les grange.s ou Sur les p]'atees, lJl a d'f't>"s'sé rpourr ses g.rÏlnalOeS, Les rtTé1leaux pourris paT tes ans Et doué ·contre '~a baraque L'escalier dont ile 'bOIIS :craque Sous Je .sabot des pa'ys ans.

Tous Iles enf.ants, la bru, le gendl'e, li f,aut .les voir ·et ·Ies ·enteIllèl·re Acharnés ·sua: leurs iU'S't1.~·menrbs, Quand, du patron la voix 11lagiqlliE'. N3iS'ilie: « En avant l'a ullllsique ! Yoiloi l'·in.st.ant... ·et le 'moment! »

II. VOCABULAIRE

. Gilbert SOI'e •

E. .J!Ifll1ucl.

NONlS. - Le lion, ·Ie ti'g-re, la p.anthère, 'Le léop~Hd, 1e j-èl­

guru:, l'hyène, l'éléphant, le rhinocéros, l'hippopotal1lle, le singe, 1 ".autfnoohe, :1J3. girafe, le chameau, l'e drO'luadaire, ,le hu.ffle, le 7,èbre, l'ours; 'l',ati·gIe, le VBUltoUT; 1.e renne: le phoque l'oun'j·e, le pin.gou!Ïll; le ,crooodi}.e, tH furtu-e: Les fauves, le hison, 'Le -péoari. "If) lŒngurQP l'orang-outang, l'e ohiQl'panzé, I,e ou-istiti; 'le buna. ralpaca, l'a /g:azeUe, ~e 'pélican , le -pel.Toquet, l ' ara, le cèI'catoès. l'e {·.aÏ/maIl, le iboa , ]1{> naja, ,le -pyt,hon.

AnJElCTl,FS. - Des animaux féroces carnas:üel~s , "orac(·~. · Ù1lpalC0s. Un lion pu;'sS/aiIl;t, c.rueI. Un tigre r'l1'~é , féroce. Un élt>­phant lourd , l'oimste, énorme. Un hippo;pota:m·e massif. Un ~"l1gl' s>oup.l-e , BlalilTI. Un Chal1l'eaU sobre, rapid·e . Un 'ol\lrs blanc, hnll1. DOjT. Des ·deI.'1to;y pŒinrtUles, une InâICJ10i'l'e pui,ssan1Je, des griffes acé­l 'ées , des ·s:el~1'<e.s ·foTtes ·et crochu·es, des déf,enJses énormes... Ill' l'ohe ,f'a'UJv.e, zébrée, tlÏ1gréte. Une a:l1uPe fél.ine. Une , pe~u épRt'i·se. Une dém·al'ohte hés~tante, lourd:e,iJ>égère, gracÎ'euse. Un plmna·ge hl'illanl' aux ·cmÙieurs éc1at,antes. Un 's'el1pent vén+m·eux. Des li Il­l\wanx plÙISSallts. Des .(lento;; ·aiguës.

Page 16: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

~ 380-

VEHBES. - ·Le ,Lion l·Ulg'it,. le .loup hurle, l'éléphant barrit: ti.g:r.e se rmuas<s'e 'SUir . 'lui-,mèmle, ,tp'renrd '~on élan, 6'es mu'siCles S'l'

détendent il bondit ill égol'ge 'sa V'ktiiffi€;} 'ÏJl 'ass'Ouvit 'Sa faÎ1n. On chaSlSe, on C.aIptUl~e un fauve . on l'a!p'privo:i,se, .Ol} ,Le dompte . . On llmnesti:que ,le~ al1!imaux s'auv,alge.s. L'arumal épi'e, Se tapit, band~t, déchi'fle s,a rpI'oj,e, aSiSouvit sa Jai'm. On chalSsle, 'ÜiIll ·captuTe tlJll

fauv·e . .on s emlbusque, on s·e dis·silHulle on est . i:llllX 'a!guets, O~l tend un piège. On domestique , un ar~.imal ·5:auva-ge. On arppr i; voise "lill f.auve. . ,

- ,Le, cirqlL€, "la inénaJgerie, les rouloM:es, les cage"); , k 's jo.w­gJeurs, les rdoTIlipteuTS, les 'c1oWIlJS, 1es !pitres.

m. ORTHOGRAPHE

'"a) ,PI!éipa'l'ation : S'en TéféTer au numéro 1. La parade

« ;Vf.esdame<.;. Mess, i e'Ul~~, un ,cirque uni'que ,au monde V()US

pré::;-enLe ses nOtlubr-eux animaux savant..s .. Venez applauc1i'T les· exp'loits .de nos é léphants, ' de nos lions,

dt' 11.0'S tigres, ,de nos 'j·inges, de iUÛ'S 'che.vaux. Et !~out cela pour 3 t:rancs, pOUT 3 t\ancs ,S'eu1em'ell't ! »

AillliSl crÏ'ai'ent h's deux Clowns aux habits rutHants n 'l1X r,nj'f-hl J'es conl!Ïques. ... '

Augtl's,te fra,pipa'ÏIt de p1us , en. :pl.U's. fo~"'l SUI: sa groslse 'caisse: « Dépêchez-vous, Mesdâ:m~s ct Me.."'S~'~UlS, le Sipectade va

eumJm ·elllcel'. V 'enez pre~1:dte p'lace sur les . gradins pour ap.plaudiT la plus ,légèl e des écuyères, nÜ'~ cucrOihat'e!'i, notre redoll'talble do'mp­teUT. v,e11'ez vite, Les fouets ,daiquent, les cheva1lx SOli,t déjà sur ln piste .. })

Dressa,g~ , de tigre.

Une .ohéhve méatule que h~ rtÎlgre leût jadi,s anéanti,e d'lm re­"cr ' :de 'PR~, .1~ do;niptéur lui-même D's'a entrer dans la cage ,l"i clTrontém.ent s'a,p-ProCJller. Vaiue'luent, le ti'gDe tenta d~ Sp rele.­v'fr et de' "I,e' Iprécipirter sur ,ce h~pècle inso1en1: .. Qü.atre nœuds ,eou­lap.'bs, à chalcliJn ' de ses effort,s, le r~j,et'a'i'eI1t ~\ -Len'e plns vi'ôl'e'Hl~

• • ar n. ms· IB 1 S

RADIOS

Vente

/f~ Réparations

Location . Révisions

"-Echange tél. (027) 2.10.6~

SION -

HlC'ut ... ~'hoJnme, a'lol~s, .. se pe'.licha 's'UJr .le t.LgI~ quj frémissa.i~ tmlt entir5T d'e:: calèn(' ilmlpuis·s,~te. Il !pos,a Sla. Blain SUT la tête dl'. pote-ntM déchu, il lui tiI ,a 1e'Y opei-Hes, 1UtÎ. eaTessa 1<:: museau, il qll1el1quE\S centimètres ' ~l pein;e' des 'crocs meuTtriei~s .

fack London.

A la ménag'erie .

Ici , c'était 'le zèbTe ou le bœUJf indien ' 'Lü le lalna sorte cl ' ,'hmneau d'Amédque' plus loin l'ours t-enda'Ït l:es bras a~ sOlmmet ~ . . son . culbTle Inon; et on ,;oya'it' un' inst.ant .1 hippopotame ou­vr,an sa gueule 'c~rrée, ,) éléphant déroul1ant sa 'trompe, le 'rhino-r(~ro~ dressant It's cornes cle ~,;on nez. J.-H. Rosny.

Le jongleur

Il étenduit SU'l" la 'Scène Ull vileux têlJp,i,s tout usé, après avoiT ;,~l'tiré l'es enfants 'et les badauds par des propos 1)·]ais'ants. 1'1 rpre­l1aH alo'l's des ' ·attli1:u.des qui . n 'étai'ent ;pas n'atnrelles 'et il lTItet­bit U fne lliS'sie!bte d'Hain en éqlülibre S'UT son nez. La taule le r e­gar,dait d'abOl,d avec jndiffélellice.

Mais qllctnd, se tt'uant sur les 11l'ain.:s la tHe ên bas il j·ebait en J'air et lattnlpoa1rt:. avec ses pieds ' ~ ,ix b~lL11.es de cnivre 'qu,i ' b6]­laient au ,soLei'l, ou quand, se ' renversant jUlSqU ù , c(~ que ,s.a nu­qlle louc!1 ùt se-~ lalons, il d'onnaH ;1 sOli COTpS la forme d'mie rou(' .p'arfaHe et jonglai1: clans c He po,stU1"C, . avec douze couteaux, ' un ÙÙrrl11UI"e d 'admu',ation 's.' èlevaitod:1lns l'as.si-stance et les pièces de monna,i<e pleuvaient srly ·'le t~pi'l' . Anatole ·France.

Aux arènes ..

nan.:s 1'1mmense théâtre élargi en el,li'ps,e, des 'm iHier:.; de visj­g'(~ S s Selï"ê.lÏenrt 'SUT ·l'es gradi~1s avec des toiJ.eHeg. de fêLed odes ('1 ~hunes pi1.to ~resqueç;· . De l'à, comnle .ct 'Ullie cm e gigant.esque monta:ient des huées joyeu:se~, des édats de vÛ'ix , .des hfuits 'de H nfaTes . Tour\: en haut. de:) enfants courant et joüant ù lél 'èrête des arènes. prmnenarient SLll' ce' gr:l'ncl hrouhaha une COL-'i rùnm' !It' sons ,üglJ1s.

Les bohémiens et le cil'que ambulant

Ils son t <!lTiv.és -ce soir su r la pla·ce ,du vi.llage d <.\11' leurs .roillotrtes et Jeur ci'pque am.bulant. Dès '1eu..J arrivée i,lls ont fa!i.t ;u nùnc r dans le village ta 'ié.&nce qnï,ls vont donner. .--\ l 'h eurt' dile, homnl'e~, femJllleS 'et enfants se rendent auli'eu indiqul'. L,t-'s proojeletions de 'lumière éclairent subitement la fOll! ~ qu'i

. Jygarde. é'coute et ril!. I.,'e honiment f.ini , o.n es'caLv.'de l'es .march ' ,'Î .

011 s'enta~'se dans la 5lnUt'. On enlrevoit dans une a'gitation 'COI1-

hl'se c1E"s v j'sarg€s rpâles et roses , de3 tcheV'eux sorn))I'es et da,i l'S.

dt,") 'scintillements rle bTO'ches et de boud'es cro'reilles. C'llstcwe (;('olfroy

Page 17: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

- .382 -

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La, phrase - Le paragraphe - La rédaction

t. Formez -des iphrases avec. les nlms- du vo~aJbuJa.i:l'c. 2. Conjuguez dans ,des phrases cOIll'plèt·es les verhes ,d tI yoe::I -

hula.Ïire. 3. E H un par,agraphe , décrivez UH lks 311innUI'x de hl mém:l -

gerire. -1. La rédaJcti'Ûll : - 'oUJS êtes 'allé an cirque; (lite qneHc est .\.a varti·(:' dtl _"i"pt ... c-

t,acle qui vous a l'e p.l'Us intéressé. - 2. L'an"jlvée du -cif1que. - 3. Les ouvriers, ,du 'Cirque m'ontent ,]a grandie lente .

-1. Les speotatel.rrs , l'eurs attit'lJ,dres -pendant la l'cprésen -Lation.

5. A la. lué1l3,gede; l'anÎ'lnal qui vou~ a .I:e .phlS int:ére~s.(·.: pourquoi? Dé01'jlv,ez ,son 'attitude, ses ,geste~ derrière les harrcauj(.

H. Le ~ ,ion repu so.mnO'le; quel pourl'ait ,bien être son l~ -'

Ve ?

LE NOUVEiJ\U \ lISAGE DE « TREIZE ETOILES » Ge Ipl~el' journai i\l1u:stTé du Y-é: l'a~s, c,l'éé i'l y a -deux <w,:,

p.ail· IMe Edmund Gay, vient de :5·uhi r 103 plu'S- heureU".~e 'b"ansfOl'ln":I­lion. l'l p 'alf'aît doé.sorm'31s .sous fOl'l1l.e d 'un-e d 'che Te'vue men~';· l1elh:.·. sortant des Ipressffi de Flmipri m leJ',i'e lPiJl'e.t, à M arbign y .

PlaJœe 'S'OUiS -l~ 'patronage ete J'Uniull v,ahl,is'anne ·du Touri''imc ~ eUe COIHsacre de !lal1{5e's pa'ge~'i 'aux heautés ,de notre canton, tou il en Iconhnu:alnt COl11nne pal' le pa,s;sé, àen évoquer l"è1chlalité p(~,j l '

le texte et i'image. Le nU'll1.éTo de mal'S, qui vi'ent de vara ît rce , telate entre au-

bi(\~, ~l <côté -de nl.lagnlÏ.rfique:s évocations ode nos pluç;· ri·ante::; COJ'l-'

Ll'ées, 'l'a céréll1'Ü'nrile :de la hénédi1cti'Ü'l1 de ~VJ:.~r Lovey, 'le renouye,ll­le'llœnif: du Cons.eiil -d'Etat, et Tenfenne d\tbonrlantes ch rOlli.q\.H:.' '' ' ilJustrées: les arts, ·1'écoTIOlnri'e, ~es sports, 'etc.

Rr.ix du TIl1Jm-éro : Fr. 1.- : A'hol1'rH.'lnent : Fr. 10.-.

p,ell.rlé 1 Cie SION - Av. du M.idi

fERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - fourneaux-Potager3 ARTICLES DE SPORT

i : ~

'i ' 1 ·

. i Î !

Appareils pour tout genre de projection

Demcndez nos conseils

et notre offre. sons

engagement pour VO\:JS .

épidiascopes

projecteurs pour diapositifs de tous formats

projecteurs pour films 'troits, muets et sonores

microscc:'pes, etc.

B A. H N H 0 F S T RAS S E AO

TËL EPHONE 1.051) 2397 73

-----------------------------------------------

Dè8 l'école dessiJ,e~ toujours

avee les compas suisses

L e m eilleur depllis 130 ans.

L'~mploi d'une boîte de compas KERN éveillera en l'écolier déjà le sentiment d'appréciation pour la précision.

Demalldez le prospectus compas Z l.U soit Il. votre fourni8seur de la branche, soit à la maison Kern &, Ci e, S. A .. Aarau.

Page 18: L'Ecole primaire, 15 mars 1953

ÉTUDES PÉDAGOG Q(JES 1952

VII voLullle de J 44 pages, ;5 ' 2 2,5. broché Fr. 6.50

Le 43e volume de l'Annuaire de l'Instruction pl1blique en Sutsse traite d'abord, comme de coutume, de divers problèmes d'éducation. Les deux premières études, signées l'une par Ml' Meylan, l'autre par Mr Dayer, tendent à 'montrer que l'école doit, plus que jamais, s'orienter vers 1a formation du ' caractère et le développement spirituel et moral. Le délicat problème de l'édu­cation se'xuelle et les devoir:s qu'il impose à L'instituteur 'est 'abor­dé par Mr Gribling. Puis Mr Moine évoque quelques drames d'a­dolescents et signale les progrès accomphs dans la rééducation des mineurs. Suivent des articles de Mr Chessex sur l'éducation des adultes, de Ml' Pan chaud SUT l'enseignement de l'histoire, de Mi­Dottrcns sur celui de l'orthographe et de Mr Delor sur l éducatiOl, musicale.

Les autres parties sont réservées à la Confénmce rom.ande des Chefs de Départements de l'Instruction publique, qui eut "lieu le 26 mai 1952 à Bellinzone, aux chroniques scolaires et à l'analyse d'une douzaine d'ouvrages de .pédagogie et de psychologie.

l!BRA!RIE PAVOT Lausanne, Genève, Neuchâtel, Vevey, Montreux, Berne, Bâle, Zurich

H

Tableaux 1l0Ü'S et Meuble", d'{>col("

vous livre la maison spécialisée

zik r , Thalwil Fabrique de meubles d'école

Tél. (051) 92.09.13

Repr.pour le Valais: M. Gai liard, Fournit. seolaires en gros, M artig ny Tél. 026 6.11.5~ t ,\

~ "'""'""'""'""'""'""'""'""'""'"'""'""'""'""'""'"-~--------------~ ~ .~ . . ~

LA BANQUE CANTONALE OU VALAIS vous propose des dépôts sûrs

1 et des prêts avanta~eux.

L'argent que VOLIS lui confiez travaille dan s le Canton

et pour le Canton.

Ne l'oubliez pas en choisissant votre ca rnet d'é parg ne.

CARAN D ' A ,C H E