l'ecole primaire, 31 octobre 1947

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SION, 31 Octobre 1947. No 2. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE lA SOCIÉTÉ VALAISANNE D EDUCATION AB 0 N N E MEN T· A N NUE L: Fr. 7.50 Année. les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à défaut contre. remboursement. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre -- Les sont reçues par -- PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION --.J ,_ 12_ _ Ti>!i>nh"nl> ? 12 36 - ..

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 octobre 1947

M. D bellay René, inst. Liddes

Répertoire des Bonnes Adresses

Ji i t KüSNACHT .Zch.

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5 de 800 à 1500 fI'. sont accordés de suite aux membres du. corps enseignant et à toute personne so lvaJ)le, là des C"onditions inté­ressantes. Petits l'E·mboursements mensuels. Etablissement sé­rieux et contrôlé. Consultez-nous sans engagement ni frais. Dis. crétion absolue garantie. Références de 1er ordre dans le canton du Valais. Tim·bre-réponse.

Banque Golay ~t· Cie, Paix 4, Lausanne.

SION, 31 Octobre 1947. No 2.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE lA SOCIÉTÉ VALAISANNE D ~ EDUCATION

AB 0 N N E MEN T· A N NUE L: Fr. 7.50

67èm~ Année.

les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à cé défaut contre. remboursement. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre

-- Les annonce~ sont reçues exclu~lvement par --PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION

--.J ,_ 12_ _ Ti>!i>nh"nl> ? 12 36

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Page 2: L'Ecole primaire, 31 octobre 1947

PAUL AUBERT et EDMOND VIRET Inspecteur scolaire. Maître à l'Ecole normale.

L'ECOLE VIVANTE PAR LES . CENTRES D'INTÉRËTS

2me ÉDITION, OUVRAGE . PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DE LA SOCIÉTÉ VAUDOISE DE TRAVAIL MANUEL ET

RÉFORME SCOLAIRE

Un volume de 188 p .. 22,5 X 15,5, avec des croquis, broché Fr. 5.-.

La seconde édition de ·cet ouvrage d'une haute portée péda· gogique a été spécialement adaptée aux besoins de nos enfants. llenonçant aux thèanes trop généraux, les auteurs ont cherché à distribuer la substance du plan d'études en centres plus restreints. La méthode ·exposée ici consiste à partir du milieu qui entoure 1 écolier et à tirer de ce contact avec la réalité les observations susceptil)les d'alimenter les diveTses leçons du programme sco­laire. Elle a l'avantage de faciliter la concentration de la pensée, de pu.iser l 'enseignement aux sources Hlên1es de la vie et donne ft l'éducat·eur les moyens de développer les aptitudes de .J'enfant et de déceler son pouvoir. Ce livre s'adresse. principalelnent au-x: maîtres et maîtresses des classes inférieures des Ecoles prjInai·· l'CS, n'lais attirera 'sans doute '1 attention de tous Jes pédagogues. Il ne fournit que que1ques exemples de programme de travail; à chacun de trouv-el' autour de soi les sujets qui éveilleront le mieux l'.intérêt des élèves.

LIBRAIRIE PAVOT Lausanne - Genève - Neuchâtel - Vevey - Montreux

Berne - Bâle - Zurich

SION, 31 Octobre 1947. No 2. 67ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCltr~ VALAISANNE D'~DUCATION

SOMMAIRE : C01VÛ.vllU'NI'CATIONS ,DIVEHSES: Ca.j,sse de re.t.l~aite nt a.s..-tl·rance vi eillE'ss'e 'et " ul'ViV,a llts . - ISoc:ié té s uiss e ·cle.s 'l1'1aîtroo cl gymnast.ique. - P ARTIE PEiDAGOGIQUE : L'enfance t.rHhie. _ . Inv,enfair e et bHan. - PA'RTIE iP RA TIQUE : Ca!lel'1driel' {robs·e.r­vation de Ja natU1'e, - Le fer cl ,ans ,l s moncle. - C nitre . lïntérê ~ .

- F i,ch es süolaires. - BibJoiog'l'aphie.

~~<-' , • " ".~,

i ~É~~~~!~~~!?~~.I.~~~!~!E~ Î ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Caisse de retraite et assuran[e-vieillesse et survivants n collègue nous demande quelle sera la situation de notTe

Caisse de retraite vis-là-vis de l'Assurance-vieillesse et survivants e l quell es seront J,es rentes éll1xquel1es un in stituteur pourra pré­tendre ù l'fig de 65 ans.

M, hnhof, .président de notre Caisse a clairement répo,ndu h. la pre'mière question -lors de l'asseniblée générale de ·ce printemp~ ,

L·a ]0'1 que 'chaque électeur a reçu e donne, 11 aussi, toutes le·~ }JTécisions à ce suJet,

Deux alternatives se présentent: la Caisse sera reconnue ou elle ne ~e sera pas. Si elle n 'est pas reconnue, et nous espérons que tel ser(l le cas) pOllI' le moment du moins - les instituteurs cùntinuelont à verser les cotisations habituelles de 6 % à leur caisse de Tetraite; et ils payeront à .J'A, V. S, ]e 2 % T.etenu jus­qu 'ici POlU" 'la Caisse de c01llpensation, A l âge requis, ils tou­cheront alors les ·deux rentes indépendamment J'une de 'l'autre,

Si la caisse est reconnue, les instituteurs n 'auront à payer illdividuell.eluent aucune 'cotisation à .J'A.V,S, et à 65 ans ils ne toucheront directenloent aucune rente de 'Cette institution. C'est la Caisse d.e retraite qui paiel'a les cotisations 'en lieu et place de se-s 'l11embres, et qui recevra les rentes (art. 75 et suivants ne la loi),

Exell1ple: Nous payons actuelleln.el1t à notre Caisse de re­iTaite comme cotisations, le 6 % de notre traitement; l'Etat en fait autant ; de sorte que notre institution encaisse Je 12 %, Là-

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dessus ,eHe -prélèvera le 4 % qn elle versera à l'A. V. S. Lors­que J'instituteur atteindra 65 ans, la C. de R. recevra de l 'A. V. S. la rente correspondante à ces cotisations de 4 %; après avoir d'abord ,assuré ses bases techniques financières, eUe versera, au membre, la retraite qui lui -revient. Grâce ù l'apport de l'A. V. S. elle Ipourra ou bie aiminuer les cotisations ou bien augment.er les rentes prévues actueHerrnent par son règlelnent.

La non-reconnaissance présente au moins ·les avantages sui­'ï[mts :

a) La 'liberté ,des caisses de retraite reste entière, sans aucu­ne ingérence de la part de la Confédération, sans aucun cOlllpte à rench'e à ,cette dernière;

b) si 'les membres sont obligés de payer des cotisations aux deux institutions, 6 % et 2 %, ils bénéficient des rentes de chacune d'eUes. Ex., ·comnle elnployeur, l'Etat paye aussi, en plus du 6 %, le 2 % qui ne sera certainement pas versée en cas de reconnaissance;

c) j ,es paiem'ents de l'A. V. S., avant d'être versés aux melll~ bres des 'caisses reconnues devront servir avant tout à garantir la situation financière de ces dernières. On sait ce que l'on entend par là;

ct) enfin, COlll'llle la plupart des instituteurs valaisans, outre leur fonction de lllaitres d'école, ,exercent encore une autre activité 'lucrative, la Teconnaissance cOlllplique la situation, eaT, en vertu de l'art 77, § 3 : Les cotisation\) légales dues sur le revenu non pris en compte par 'l'ins­titution d'assurance (dans .le cas ·p.artÎ'culier la C. R.), doivent être payées dh'ectement par l'assuré à son em-' ployeur, 'cOl~formrément aux articles de 14 à 16.

Voilà brièvement résuluée la réponse ù la preulière ques ­tion. Qu'on se réfère pour ·plus alllples détails Ù 'l'arrêté fédéral qui donne toutes -les précisions utiles.

Quant à la seconde, eHe a été longuenlent traitée, soit .paJ· ta presse, soit par les conférenciers, au monlent de la campagne qui a pt-écédé -les votations. C'est pourquoi nous nous en tien­drons surtout aux exemples et aux 'chiffres.

Notons d'abord qu'H existe trois sortes de rentes suivant râge des assurés Les l'entes transit.oires) que toucheront ceux qui, ayant 65 ans au l ,el' janvier 1948, n'ont versé aucune coti· sation. Ce sont des rentes de besoin; -elles ne sont pas les mê­'mes à rla ville et à la campagne. Nous n'en dirons rien, puis­qu'elles ne ,concernent pas 110S 'lecteurs qlli ont tous TIloins de 65 ans.

Les rentes complètes sont celles que ,percevront ceux qui, aujourd'hui, sont â:gés de 1110ins de 45 ans. EUes sont les Inêmes

à la ville qu à la ca-mpagll~, et, jusqu'à un gain de 3750 fr., eHes' !'ont proportionnelles aux versements .effect,?és-.. .

Prenons deux exemples .pour 'll1leux eclauel: la. qu:~hon. Avec -la nouveHe loi scolaire, nous supposons qu\m InstItuteur qui enseigne pendant 6 ou 7 IllOis aura bien un traitement an­/lael moyen de 3750 fI' . Ses 'cotisations et ceHes de son employeur au taux de 476 s'élèveront là 150 fI'.

La rente se calcule alors ainsi: Parl fixe, constituée par les apports des pouvoirs

publics Fr. 300.- -C fuis la contribution annuelle 6 X 150,- 900.- -

Reni e sim p If.' FT. 1200. --Rente pour coup1 60 % ·en plus 720 .--.

Total Fr. 19~O. "-· -

Prp.llons Iuaintcnant le cas d'un instituteur qui coti~e sur' la ba~L' <fUll ,traiteulent moyen de f)000 Fr.: ses ('otis'ations ajou­tées :'\ celles de son elnployeur sont de : 4 % de 5000 Fr. = 200 Fr. Le ca!cll] COlTIIme on va le voir , n'est pas tout H fait le 'mr.m-e que précéde·ml11ent : I)art fixe (apport des pouvoirs publics) Fr. 300.-t) fois la contribution an., jusqu'à 150 FT. (6 X 150) 900.--'2 fois ce qui dépussp les 150 Fr' J so'Ît (200-150) X 2 _» __ 1_0_0_,-_

Fr. 1300.-;' 780.-

Hente sim'ple -)tente par couple, 60 % en pIns

Totàl Fr. 2080.-':'-

Conl,me on le voit par ce qui précède, la rente n'est p:lu~ proportionneNe aux vers.eIl1ents dès ~ue l'0D: dispose d'~n tr'3.Jte~ Juent supérieur à 3750 Fr.; elle subIt une fOli,e régreSSIOn . pour atteindre le plafond à partiT de 7500 Fr. avec une rente sl'mple de 1500 Fr., et de 2400 Fr. pour un couple, cakulée :coJl1l1n~ dans les exemples ci-dessus. Dès que le traiterrn~nt .moyen depass~ 7bOO Fr., (mais ce~a ne conc~rne_ plus les InStItu;€urs'.' .!) . le.s~ cotisatio'ù.s sont toujours calculees sur ' la base dn . 4 % de ce1tll~{!l, tandis que 'la Tente n'augmente plus.

Voilà COl111Uent sera ,calculée la l'ente des instituteurs âgés d e 1110ins de 45 ans. .

Voyons maintenant ce crue se1'ont les l'entes pal'tlel~es) celles que toucheront les personnes âgées aujourd'hui de mOIns de 6~ ans et de plus de 45 ans; 'C'est-là~diTe les rentes d'assurés. quI auront payé moins de 20 cotis·atiolls. Ces rentes S?ut a~lssl les mêmes à ,la ville qu'à la -campagne, ._et ipOur ,les determmer .qn JjJ'end pOUl' base les l'entes complètes.

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1 Examinons le 2è~ne cas ci-dessus. On pourra traiter tous les autres ~ar analogIe. Supp<;>"sons ,le :cas d'un instituteur âgé ~e 55 ans; Il a donc encore dIX cotIsatIons il payer ; ses cotisa­hons annuelles 'moyennes ont été de 2{)0 Fr.

Nous avons vu que ].a Tente cOInplète sÏlnple pour ce .cas est de 300+900+100 = 1300 .Fr.

Fa~s~ns ·mai.ntenant la dif!.éTence entre cette rente coonplète et le mWlfl-zum fixe de base de 150 FI'. appliqué dans tOllS les cas: nous trouvons: 1300-750 = 550.

Ces 550 Fr. doivent être partagés proportionnellelll'ent aH nombre d'années pend·ant lesquelles le 'luembre a cotisé; le nom­bre Inaxim~lJn d'anl1~es ,étant de 20 (de 45 ans ·à 65 ans) celui-ci a donc paye des cotIsatIOns .pendant les 10/20 du temps' il rece-'Ta en 'Plus du minünum de 750 FI'. '

les 10/20 de 550 Fr. 250.--

Total de la rente simple l'ente popr un couple, .le 6096 ,en plus

Tota1 de .la rente pour 'couple

Fr. 1025.-615.--

Fr. 1640.--

Celui qui aurait cotisé pendant 9 .ans recevrait les 9/20 de la différence, et ainsi de suite en calculant comme ci-dessus.

I\1aintenant lille question qui intéresse particuli reUlent le personnel enseignant. Sur quelle base cotisera l'instituteur dè~ sa mise à la reh'aite à 60 ans .iusqu'à 65 ans; période pendant 'laquel1e il n'a plus d'employeIU'. Nous avons clelnandé des éclaircissements à qui de droit au printemps dernier et 'l'on n'a pu nous donner des ,précisions, cette question n'ayant pas encO"re été. réglée par Berne. Mais il est fOli probable que ratio 10, qui traIte des assurés n'exerçant auc.une activité lucrative, leul' sera appliqué.

Il est bien entendu qu'indépendanunent des rentes de -l'A. V. S. <C-.:'llculées ci-dessus, si la caisse n'est pas Teconnue, l'instit11-teur pel~evra à 60 ans 'la Tetraite déterminée par le règlement de celle-ci.

Nous Il?el1~Ol1,S que ces .~xplic~tion~ et ces exemples a-ppor.' teront, les e.~l~u·cl'ssem_~nts necessalres ·a ceux qui n'avaient pa . très bIen saISI la questIon lors de la cmnpagne de ce printelnp.Si .

Clénlent Bérard.

Société suisse des maîtres de g~mnastique Cours de sport d' hiver

.La SSMlG organ.ise, du 27 .au 31 déceulbre 1947, pOlir le corps ('nselgnant de 'lM. SUIsse romande, les cours suivants' :

- 31 ~

Cours de ski

ft Villars pour "institutrices. ù Bretaye pour instituteurs , au St()Os pour institutrices et instituteurs candidats au bre­

'vet ISS. Pour cc dernieT cours ne seront admis que les très bons s kieurs. Il 'COllllIuencera déjà le 26 décembre. Les ·examen,,; pour .l'obtention du brevet auront lieu les l et 2 janvier 1948.

Cours de patinage

à Lausanne, pour institutrices et instituteurs. Tous ces cours sont réservés aux institutrices et instituteurs

'-diplômés qui ont 1 occasion d'ens'eigner le-ski ou :le patinage ft lem' élèves. Prière de joindre à ·l'inscription une attestation des .alltprités sc01aÎres locales. Les débutants ne sont pas admis.

Indemnités

5 indelnnités journalières de fI'. 7.-; 5 il1deI1Ulités de nuit de Tl'. 4.- et le renlboursement des frais de voyage, trajet le plu~ dj'rect.

Les inscriptions sont à envoyer jusqu'au 20 novembre 1947 :~1l1 plus tard ù l'vI. F . Miillener, inspecteur de g)'lnll1astique, là Zol-1jkon.

PARTIE PEDAGOGIQUE 1 Il enfance trahie

Sous ce titre a paru tout dernièrenlent dans la revue fran­~aise intitulée: Vie enseignante (Centre J. E., rue des Plantes, Paris 14e) , un ali.icle que nous h'anscrivons 'Ci-après et qui intéressera celiainenlent le personnel enseignant.

« Hélas! Pourquoi faut-il qu'en plein lnilieu du XXnle .~iède~ l'IOUS -connaissions une crise redoutable du recrutement des insti­'huteurs et des institutrices? Nos écoles normales se vident ·en .t>ien des endroits, et pourtant eUes sont gr.atuites; certains dé­.partements n'ont vu se pl'ésenter en juillet dernier, au concours d'entrée, que quelques candidates et de rares candidat,,; il a fallu dans beaucoup de cas organiser un deuxièlne concours de recrutelnel1t Bt n'exiger pour -l'adm'Îssion qu'une ~oyenne inférieure. Pendant ce temps, un cértain nombre de jeunes inli­tituteuTs délnissionnent de l'enseignement Bt ,abandonnent la

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. formation de l'enfance pour ~es tâches plus rélTIUnératrices. Et il arrive parfois que le vent de la désertion soit soufflé par la bouche de nos aînés les pLus chevronnés. « Vous voulez 'ensei­gel'? Vous avez tort, disait récemunent un directeur à une nou­velle suppléante, c'est un «métier de chien »; moi je reste parce que je suis à la veille de la retraite. :Mais vous? Faites autre cho­se, croyez-nloi .... conseil de père de famille! »

Alors 'quoi? L'histoire devra-t-eHe enregistrer qu'au XXlne L iècle, il ne s'est plus trouvé en France assez de jeunes hommes ct de jeunes filles courageux, assez d'houllnes et de femmes de eœur pour instruiTe et éduquer les petits enfants du pays? Fau­dTa-t-il, comnle pour d'autres tâches diffoiciles que les Français. ne veulent plus assuIÎler eux-nlêmes (l'exploitation des Inines

t

les travaux agricoles ... ) faire appel ù « "la lll'ain-d'œuvre étran­gère ». Faudra-t-il abandonner aux Polonais ou aux Italiens le soin d'apprendre la langue nlaternelle et -l'histoire du pays aux nouvelles générations de Français? Faudra-t-il parler du ( "siècle de '1 enfance ... trahie» ? Sans doute cette désertion de la «fonction enseignante» ·est liée à la l)1édiocrité de la « situa­tion» faites aux lnaîtres. Et nous n'élèverons ja'lllais assez haut notre protestation, nous ne soutiendrons jamais assez énergl­quelnent l'action de nos syndicats contre la défaveur dont sont vid illl es, dans la hiérarchie des fonct.ions et des tra'itements, ceux qu'on estime cependant assez pour les charger de la for­mation des petits Français. NIais la crise de la fonction en­seignante ne se réduit pas, nous en sommes ' .convaincu.;:, à ce problème matériel; « 'conditionnée» et précipitée par l'insuff.l­sance des traitements, elle a sa « cause », plus lontaine et plus profonde, dans .une autre insuffisance, celle des esprits et des cœurs. La crise, disons-Ie- avouons-le, est aussi et surtout une crise morale, une crise spirituelle. On ne s'étonnera pas que « Vie enseignante ») sans oublier l'autre, insiste plutôt sur cet aspect de la question. Que certains de nos .co-llègues aient quitté leu!' classe contraints par la nécessité de trouver un Inétier qui fasse vivre une famille , nous le savons, et c'est navrant! Mais d'autres n 'auraient-Hs 'Pas cédé plutôt au -désir d'une vie plus large, dans une profession plus facile? Pour un ·cas de renonce­Inent. forcé à une lnission a.imée, cO!ll1bien peut-être de ·cas de facile abandon d 'une tâche difficHe? «Et après?» nous re­pliquera-t-on. Est-ce défendu? On ne voit pas en vertu de quoi le jeune instituteur, la jeune institutrice, le jeune foyer qui renoncent déjà aux contmodités ,et aux agréments de la 'ville, qui acceptent l'isolement, le poids d'une tà1che jamais achevée et la responsahilité d'un service difficile, devraient encore -con­sentir à une vie sans ais·ance et à une existence sans facilité ~ Qu'on ne se méprenne pas! Nous qui restons «quand même » ct voulons demeurer « lualgré tout» au service des gosses de l'en-

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' cigneluent prima.ire nous ne nous r~connaissons . pas pOUf

alltant le droit et nous n'avons nullelnent le goût de deluandel' ·des comptes aux antres ou de leur donner des leçons.

Nous voulons simplement dire ceci: si nous nous désolo-ns -de voir des collègues de plus en plus no:mbreux renoncer au­jourd'hui à l'en sei gnen1·ent s·ans y être toujours absolument contra'ints par les ·nécessités 111atédelles et si nous [craignons que, une fois les traitements devenus avantageux (ce que nous récla­mons conlllle les autres), il n 'y ait pas pour autant tel!ement d'amateurs pour l'enseignement des petits Français, c'est que nous pensons que le mal est au fond des cœurs et qu'il n'y a plus beaucoap de Inonde à croire désorluais à « la grandeur du n'létier d ' instituteur». Et, de fait, pour y ·croire, il faut avoir la foi - et ce n'est plus tellenl~nt courant - dans la primauté de la tâche ,enseignante et éd.ucatdc par rapport -à toutes les ,autres tâches; il faut ,avoir .foi - et ,cela devient assez rare -dans la valeur sacrée de l'enfance; il faut .avoir foi -- et cela paraît une survivance d'un autre âge - dans la g.randeur du .dévouement et du sacrifice. Sans cette triple foi, i:J n'y aura plus de maîtres et il ne restera plus qu'à fermer les écoles.

Il y a donc trois convi-ctions dont nous devrons vivre tou­jours plus si nous voulons teni~r d·ans · l'enseignement primaire (j'entends: tenir la tête haute et le cœur joyeux ,et non le front courbé et l'âlne résignée). Les voici: l'a plus noble des tâche ' e'est de former des hUlnains (éveiller des esprit et élever des. cœurs est plus grand que de produire des richesses ... ) Les plus sacrés des hun1ains ce sont les enfants (-à la grandeur de la personne hUlnaine et d'une déstinée sans fin, ils joignent 11 grandeur de leur faiblesse et de l'eurs humbles com·mence­ments ... )· la vie la plus réussi'e c'est la vie la mieux dépensée "si l'on accroît son « a vo-ir» dans la dchesse des satisfactions èt des profits, on ne développe son « être» que dans la mesure ()Ù, loin de la recherche, l'on se perd dans le sourire des autres ... )

Nous n ' insisterons pas! Chacun ete nous s,ait qu'il a besoin de renü'tcher chaque jour ces vérités substantielles et d'en faÏl c sa chair v-ivante et son sang généreux et la sève Inontante qui .animera tout son effort éducateur. Chacun de nous veut, de plus cn plus, découvrir la portée de "l'enseignement, aimer réel­lement les gosses, cette graine d'hOlnmes, réaliser une vie riche .en dévoue.ment. Mais il faut encore que ces conditions vivent en nous au point de devenir contagieuses autour de nous. Au­tour de nous, c'est-à-di.r~ dans la comnlunauté française, oui ans doute, mais surtout dans nos écoles . A nous voir dans nos

classes vivre généreusement et allègrement la vie d'instituteur, il faut que quelques-uns .des Ineilleurs parmi nos petits en pren­nent le goüt et en conçoivent l'ambition. Oh ! nous ne leur fe-

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- 40-

J'ons pas de ·di·scours ... ministériels. Nous saurons leur laisser entendre, cau contrai.re, que c est dur qu 'il faudra pour devenir des Inaîtres, préférer le service au prof.it, la fatigue au bien-être !'Qubli aux honneurs ... Puissent-ils surgir nombreux panni eux: parmi elles, des instituteurs et des institutrices qui «y croient». Alors, grüce ·à notre fidélité s'épanouissant en la leuT l'enfance tion, ne sera pas trahie. » ,

Q.u 'à cet article, on nous pennette d 'ajouter les olignes sui ~. vantes, qui seront b.iell à leur p'lace au moment où, comme nous l'espérons, nos hautes autorités vont s'occuper de l'adaptation des traitements de nos instituteurs aux conditions économiques actuelles.

il/gr. Dupanloup, chef d 'institution, professeur d'éloquence sacrée à la Sorbonne, lnembre du Conseil supérieuT de l'Instruc­tion publique, évêque d 'Orléans, ' lnembre de l'Académie fran­çaise, député à l'Assemblée nationale de 1871, sénateur inamo­vible, qui s'est beaucoup oecupé de l'école, donc de féducation et qui a laissé dans ce dernier dO'll1.aine un ouv-r·age l'emarquable~ n'a pas craint d'affir111er que « tout peuple chez lequel les insti­tuteurs cie la jeunesse ne sont pa.ç entourés de respect est un peuple en. décadence et menacé de sa ruine) parce que le dévoue­ment et la vertu n'y sont pas comptés ce qu'ils valent ».

Or, généralelnent, ,]a valeur du travail se lllesure au prix de l'argent, au tr·aitenlent ou au sal'aire.

Un travail ,délicat, difficile est mieux payé qu 'un :lutre qui Jenrande moins cl habileté, de préparation professionnelle.

Si donc 'le travail de l'instituteur est 1110ins payé ou guère plus que celui d un aliisan ou même parfois d 'un 111anœuvre, e'est une preuve qu 'on a une petite idée de sa profession . Il est aJors plus avantageux pour un jeune homme d'apprendre un lnétier lnanue,l, ,de taiUer la p.ierre, de façonner des lllétaux, que de cultiver des âmes, préparer de futurs pères de fanl'ille, de lIons défenseurs de 1·a pahie.

Espérons que le Grand Conseil n 'hésitera pas ft 31néliorer convenablelnent la situation financière du personnel enseignant v-alaisan et qu'il n ',encoluTa pas par lésinerie .la responsabilité de :]a désertion de l'école qui ne manquera certainelnent pas de se produire chez un certain nombre d'instituteurs, surtout par­mi les jeunes, si on ne leur accorde pas au lnoins ce à quoi ils ont d'l'oit par stricte justice.

Travailler gl'atis pl'O Deo et patl'ia est un hérolsme qu'on ne peut pourtant pas leur deluander. J.

~ 41-

Les jeunes dans la l'évolution . spirituelle.

1 nventaire et bilan Notre peuplie est sollicité par des forces multiples de direc­

tions variées . Il jouit encore de l'iInpulsion acquise dans un ;long pa.ssé chrétien; cet héritage sprituel ,est gardé respectueusem·ent par de no-rnbreuses fanliI.les paysannes, ouvrières et artisanales , ~insi que dans une paliie notable de la dasse plus instruite, et transmis à la jeune génération.

Ici , dans .l'élite chrétienne, la religion traditionnelle a con­servé sa vigueur et se traduit pal' une vie de loi agissante et une mOl'alité solicle,. elle est assez puissante et féconde pour être ac­eeptée pal' les enfants .

Ailleurs le ·christianisme est encore reconnu COlnme une .conséquence qui offre le plus de gaI:.anties. et ql~'il ~aut ma~nt~niT à tout prix . Mais cette attitude trop tOl'malzste n arl'lve pas a s Im­poser aux jeunes qui découvrent aisément les fissures d'un édifice . religieux cÎlnenté avec des idées trop intéress-ées.

Dans les foyers où règne le culte du succès teInpore.l, .. ?C l'argent et de la vanité, l'idéal évangélique, conl1ne le crUCIfIx, est Telégué dans un ,coin obscur pour ne pas gêner l,es maîtres de céans et les hôtes complaisants, On Inaintient peut-être encor·? une pratique l'eligieuse routinière, à la façon d'une étiquette; .rnais cette religion désincarnée et vidée de son essence n'exerce plus une inf.luence efficace .sur l'existence familiale; elle n'a ,'Plus assez de sève pour être prise au sérieux par les enfants qUI ont vite fait de déceler l'hypocrisie sous ;les démarches ou les geste\;) j-ituels . Cette catégorie de pratiquants -est en voir de croître.

Un peu de plus, et l'évo'lution des c~Tétiens ~e para?e ab~utit il un matérialisme pratique plus ou mOl11S consClent qUl ne s em­harrasse que des exigences du conformisme social. Non seule­ment Dieu est étranger ù ces famines, on ne sent ~nênle plus sOJ~ .absence; on est devenu .areligieux, tout à fait indIfférent, ce qlll ·.est souvent pire que -l'irréligion.

Enfin, -le a.nal caractéristique de l'époque actuelle, c'est .l'éva~ nouissement, ['absence du sens mOl'al .chez un n01nbTe c.l'OlSSan[ de contelnporains. Nous sommes ici en face d'une pel'VerslO.n pro­fonde qui explique en ·partie la déformation des C0l1SClence8: fhOlnme se proclalne son -lnaître absolu, refuse de rendre compte ~, Dieu et nie 'le péché et le besoin de sacrifice et de rédemption. 'C'est .ie naturalisme phi.Josophique, père du naturalisme pédag~­{fique dont Pie XI dit dans son encycliqu~. sur . l'éducation chrè~ lienne de la jeunesse: « Ces malheureux s lllu,slOnnent dans leUl prétention de « libérer l'enfaflt », comme ils dlsent . Ils le l'endenf

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bien plutôt esclave cie son orgueil et de ses passions déJ'éy!ées : conséquence d'ailleurs logique de leU/'s faux systèmes, puisque ies passions y sont justifiées comme de légitimes exi-gences d'une l1atUJ'e prétendue autonolne, »

En esquissant quelques attitudes reHgieuses, morales et pé­dagogiques de nos conte.mporains, nous savons que nous n'avons pas ,pu serrer la réalité de bien près el que la situation éducative de .la jeunesse actuelle est beaucoup plus -compliquée. De plus, l'état de l'enfant qui est là devant vous est sounlÎs à des change-· Inents subits et ünprévus .

Aux forces destructives s'opposent les influences défensives et rénovatrices de plus ,en plus organisées, panni 'lesquelles il faut placer en premier lieu les initiatives d'action catholique qui [ont appel aux puissances innées de la jeunesse jointes au recours à la grâce.

L'école chrétienne reste fidèle à sa mission en favorisant l'é­lan des jeunes énergies. II s'agit là d 'un ,apostolat qui n'est qu'à ses débuts et doit surmonter les difficultés inhérentes à toute en­treprise de restauration spirituelle.

rv!.ais outre l'appui spontané et généreux que les éducateurs. doivent accorder aux organisations de jeunesse vouées à l'œuvre cie rechristianisation, nous avons une mission propl'e que la lettre pastor.ale de nos Evêques, à l'occasion de la dernière fête fédérale d ' actions de grâ'ces, exprÏIne en ces tennes :

« Le christianisme est obligé de revenir Clujoul'd' hui allX tâ­ches 'les plus fondamentales qui consistent à assurer les conscien­ces, èt libérer et à assainir les intelligences en le l'amenant aœc certitudes élémentaires de la loi naturelle SUI' le destin de l'h.om­me et de sa dignité.

Il faut redonner au monde le sens des fins suprêmes de [' hom­me et de la société. Rien ne pourra se faire de solide en deh.or.'Ï de cette orientation fondamentale ... Les problèmes réels les plus yraves se situènt bien au delà du politique et de l'écononlique: SUI' le pla11 des valeurs ,spirituelles et éternelles. }) C. G.

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Calendrier d'observations de la nature·

NOVEMBRE

Dissémination des graines

Au début de novelubre, qui est pour la plupart des cla~ses hl reprise du travail scolaire, le Imaître peut encore s'occupe.r des plantes et en partkulier de la dissémination des graines en fai·· 'sant appel à l'observation directe encore pos~ible et aussi au ~ souvenirs des enfants.

Nous rappelons ici les cas les plus typiques de ce chapitTe d e la botanique :

1) Quelques graines, telles que celles de la violette, du géra­nium Herbe-à-Robert et de la balsamine, sont projetées au 1110-

1nent où ' le fruit s'ouvre. 2) Le vent est le prindpal agent de dissémination . La flore

indigène nous fournit à cet égard des exemples variés: a. Certaines semences sont ailées, teUes que celles du pin

et d'autres conifères. Les fruits des différents érables por­tent deux ailes auxquelles -le vent ou simplement la chute hnprÏIne un mouvement de rotation.

b. Beaucoup de graines portent des huppes qui leur servent de ·pardachute. Dans ce -cas se trouvent les graines de ln. clématite des haies, de l'.anémone pulsatiUe, du saule' et ·de beaucoup de composées qui se propagent avec une grande facilité.

3) Les akènes de plusieurs fl'uits sont lnunis d'appendices ter­minés en -crochets qui s'attachent aux poils des animaux et aux habits des hOl11lo111es. Nous rappelons ici .Jes cas les plus communs: !:) bardane, le gratteron, la benoîte COn1Jnlune.

4) Les anÎlnaux concourent surtout ,à la dissélnination des Jruits charnus dont les graines peuvent passer à travers -le tube digestif sans être attaquées par les sucs gastrique ou intestinal parce qu'elles sont protégées par une enveloppe ·coriace.

En rendant les enfants attentifs à ces faits . qui sont à lem' portée, on a la chance d'amorceT c.hez l'un ou l'autre l'esprit d'ob­servation.

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Chute des feuilles

La prolongation du beau telllp.s permet cette année-ci -d'ob­server encore 1a chute des feuiJ:les et, avant cela, leur 'changenlent cIe couleurs. Le cerisier, le poirier, la vigne cultivée et 1a vigne­sauv~ge, ainsi que d'autres .arbres et arbustes, enrichissent le :paysage de leurs teintes soonptueuses; la chlorophylle cède la

( place à des acides organiques diversement colorés. , Avant que la feuille tombe, il se f.orIue r-l la base du pétiol-e

une couche de liège dont les ceNules vont se disjoindre ~ alors ,la feuil:le peut se détacher sous le souffle du vent ou simplem·ent sous son propre poi-ds. La chute des feuilles constitue pour 'les. plantes vivaces un Illoyen de se protéger pendant ]a saison froi­rIe contre la trop graride perte d'eau. Les plantes à feüil1es per­sistantes possèdent des organes foliaires réduits à des aiguilles on -couverts d'un épidenne coriace.

Les animaux

Le IllOis le novelnbre est l'époque propice pOur faire ('.ons­tater p.ar les enfants la disparition d'animaux -connus. Les nns ~ont :ln01is (insectes). D'antres sont cachés pour s'adonner au s01l1'Jueil hivernal (chauves-souris, 1narmottes). D 'autres encOre ~migrent. Par contre il est possible de voir alTiver des oiseaux (lu nord.

Remarque

L'observation de la natuTe suppose que le m .aître étudie son nlilieu scola.ire. Aucun manuel et aucun livre de préparation ne peuvent rempla'cer ce travail préliminaire. Ceux qui ont à faire un chemin assez long pour aller en classe ont tout le loi sir -de cueillir en route des dO'cuments pour 'leur enseignement. Les en­fants dont les esprits sont encore frais , se feront d 'ailleurs un plaisir de 'contribuer à enrichir la coJlection occasionnelle on durable. C. G.

Lé fer dans le monde Indications pédagogiques. - Insister sur l'importance du fer,

sur 'le dév.eloppement énorme de ses usages. Expliquer les eondi· tions d'exploit'ation des nlÎnes de fer et leur l'épartition géograrphi­.que. Dire que'lques mots de la métal.lugie du fer et du commerc~' du minerai et des pTodtùts métaHurgiques.

Exercices pratiques. - 'Graphiques de la J)roouction du llli­nerai de fer, de ,la fonte et de l'ader dans les principaux pays producteurs. Etude des 1uines de fer ou .de l'industrie métalluT-gique en Suisse et ,en Valais. .

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Lectul'e. - Le gisel11ent ferrifèl'e le plus riçhe du monde. -Les gisements de fer de la région du L'ac Supérieur sont des hé­.matites bnlnes dispO'sées dans les dépôts de roches primaires ' o'n archéennes. C'est à partir de 1880· que COlll'menCe la pro.spection des riches gîtes du Minnesota, le Vel~lnj.nion en 1884, le Mesabi en 1892, 'le Cuyuna en 1911. La .production se développe alors avec une rapidité foUe ? le seul Mesabi, parti de 4000 tonnes de l1lÏnerai ,en 1892, dépassait 2 millions l'année suivante, 8 ·millions en 1900, 30 IniUions en 1910. Aujourd'hui (avant la crise), plus de 60 millions de tOilles de Ininerai de fer sont ·extraites de la région du Lac SupéTieur, dont .les t1'9is quarts en Minnesota.

Les conditions sont ici extrêlneinent f.avorables. Le minerai a une teneur de 58 à 60 % Mesabi et 64 au Vermillion. Grosse su­périorité, puisque le produit est aussi moins pondéreux au ·point de vue transport. Puis l'extraction est presque toujours aisée. FréquenllIllent le minerai n'est séparé de la surface que pa~' un Inanteau -de dépôts glaciaires, très Ineubles, aisés à évacuer, de 25 à 100 lll.ètres d 'épaisseur. Au 1\tIes ahi , les -couches de minerai sont remarquablenlent horizontales, épaisses et continues, ,en len· tilles clont la longueur peut dépasseT 800 mètres, la largeur 400, l',épaisseur variant de quelques décinlètr.es à 150 mètres; on en cite 1me qui ·est un 11lereveilleux bloc homogène de 1llinerai, long de 2500 111ètres, Large .de 800, épais par ·endroits de plus de 100. Enfin ce minerai, s'il est parfois dur, se présente souvent aussi à l'état terreux ou poudreux, ce 'qui facHite l'extraction,

De pareHles ,conditions sont uniques au monde. D autre pa1't,eUes ont été utilisées dès le début, au Minnesota, par des sociétés puissantes, filiales des grands trusts métallurgiques, dis · posant de gros capitaux ,et d'un outil.]'uge 1l1l0derne. De 'là les ma­gnifiques méthodes d'extraction. Celle-ci se fait ,le plus .souvent en amphithéâtres de carrières à ciel ouvert sur 'les gradIns . des­quelles ·cu'culent les pelles mécaniques et les wagons et où creu­sement déblaieluent et extraction se poursuivent jusqu'à ce que le Illin~rai ait été cO'lllp'lèten"lent enlevé. Grâce à la peHe Inécani­que, qui ram'asse à chaque coup 4 tonnes et demie et les charge sur wagon, on en arrive à une rapidité et à un bon marché d 'e,.'"{­traction relnarquab1es : pas de boisage, peu ou pas d 'éclairage, un enlèvelnent total et rapide du minerai) des facilités de triage et de transport. Autre chance: les rives du ·lac ne- sont jarnru.s loin 50 à 150 kilo~mètres de distallee au maximl.IDJl. Les wagons cha;'gés à la mine ne couvrent donc qu'une faible distance.

IL'amou-r-ll'H'Olpre est ·ce ,qu'iJ. y a a u Jnonde de plus inflexihle.

Mln:1e de Stael.

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J'ons pas de ·di·scours ... ministériels. Nous saurons leur laisser entendre, cau contrai.re, que c est dur qu'il faudra pour devenir des Inaîtres, préférer le service au prof.it, la fatigue au bien-être !'Qubli aux honneurs ... Puissent-ils surgir nombreux panni eux: parmi elles, des instituteurs et des institutrices qui «y croient». Alors, grüce ·à notre fidélité s'épanouissant en la leuT l 'enfance tion, ne sera pas trahie. » ,

Q.u'à cet article, on nous pennette d'ajouter les olignes �s�u�i �~�.� vantes, qui seront b.iell à leur p'lace au moment où, comme nous l' espérons, nos hautes autorités vont s'occuper de l'adaptation des traitements de nos instituteurs aux conditions économiques actuelles.

il/gr. Dupanloup, chef d'institution, professeur d'éloquence sacrée à la Sorbonne, lnembre du Conseil supérieuT de l'Instruc­tion publique, évêque d'Orléans,' lnembre de l'Académie fran­çaise, député à l'Assemblée nationale de 1871, sénateur inamo­vible, qui s'est beaucoup oecupé de l'école, donc de féducation et qui a laissé dans ce dernier dO'll1.aine un ouv-r·age �l�'�e�m�a�r�q�u�a�b�l�e �~� n'a pas craint d'affir111er que « tout peuple chez lequel les insti­tuteurs cie la jeunesse ne sont pa.ç entourés de respect est un peuple en. décadence et menacé de sa ruine) parce que le dévoue­ment et la vertu n'y sont pas comptés ce qu'ils valent».

Or, généralelnent, ,]a valeur du travail se lllesure au prix de l'argent, au tr·aitenlent ou au sal'aire.

Un travail ,délicat, difficile est mieux payé qu'un :lutre qui Jenrande moins cl habileté, de préparation professionnelle.

Si donc 'le travail de l'instituteur est 1110ins payé ou guère plus que celui d un aliisan ou même parfois d'un 111anœuvre, e'est une preuve qu'on a une petite idée de sa profession. Il est aJors plus avantageux pour un jeune homme d'apprendre un lnétier lnanue,l, ,de taiUer la p.ierre, de façonner des lllétaux, que de cultiver des âmes, préparer de futurs pères de fanl'ille, de lIons défenseurs de 1·a pahie.

Espérons que le Grand Conseil n 'hésitera pas ft 31néliorer convenablelnent la situation financière du personnel enseignant v-alaisan et qu'il n ',encoluTa pas par lésinerie .la responsabilité de :]a désertion de l'école qui ne manquera certainelnent pas de se produire chez un certain nombre d'instituteurs, surtout par­mi les jeunes, si on ne leur accorde pas au lnoins ce à quoi ils ont d'l'oit par stricte justice.

Travailler gl'atis pl'O Deo et patl'ia est un hérolsme qu'on ne peut pourtant pas leur deluander. J.

�~� 41-

Les jeunes dans la l'évolution . spirituelle.

1 nventaire et bilan Notre peuplie est sollicité par des forces multiples de direc­

tions variées. Il jouit encore de l'iInpulsion acquise dans un ;long pa.ssé chrétien; cet héritage sprituel ,est gardé respectueusem·ent par de no-rnbreuses fanliI.les paysannes, ouvrières et artisanales, �~�i�n�s�i� que dans une paliie notable de la dasse plus instruite, et transmis à la jeune génération.

Ici , dans .l'élite chrétienne, la religion traditionnelle a con­servé sa vigueur et se traduit pal' une vie de loi agissante et une mOl'alité solicle,. elle est assez puissante et féconde pour être ac­eeptée pal' les enfants.

Ailleurs le ·christianisme est encore reconnu COlnme une .conséquence qui offre le plus de gaI:.anties. et �q�l�~�'�i�l� �~�a�u�t� �m�a�~�n�t�~�n�i�T� à tout prix . Mais cette attitude trop tOl'malzste n arl'lve pas a s Im­poser aux jeunes qui découvrent aisément les fissures d'un édifice. religieux cÎlnenté avec des idées trop intéress-ées.

Dans les foyers où règne le culte du succès teInpore.l, .. ?C l'argent et de la vanité, l'idéal évangélique, conl1ne le crUCIfIx, est Telégué dans un ,coin obscur pour ne pas gêner l,es maîtres de céans et les hôtes complaisants, On Inaintient peut-être encor·? une pratique l'eligieuse routinière, à la façon d'une étiquette; .rnais cette religion désincarnée et vidée de son essence n'exerce plus une inf.luence efficace .sur l'existence familiale; elle n'a ,'Plus assez de sève pour être prise au sérieux par les enfants qUI ont vite fait de déceler l'hypocrisie sous ;les démarches ou les geste\;) j -ituels. Cette catégorie de pratiquants -est en voir de croître.

Un peu de plus, et l'évo'lution des �c�~�T�é�t�i�e�n�s� �~�e� para?e �a�b�~�u�t�i�t� il un matérialisme pratique plus ou mOl11S consClent qUl ne s em­harrasse que des exigences du conformisme social. Non seule­ment Dieu est étranger ù ces famines, on ne sent �~�n�ê�n�l�e� plus �s�O�J�~�

.absence; on est devenu .areligieux, tout à fait indIfférent, ce qlll ·.est souvent pire que -l'irréligion.

Enfin, -le a.nal caractéristique de l'époque actuelle, c'est �. �l�'�é�v�a�~�

nouissement, ['absence du sens mOl'al .chez un n01nbTe c.l'OlSSan[ de contelnporains. Nous sommes ici en face d'une pel'VerslO.n pro­fonde qui explique en ·partie la déformation des C0l1SClence8: fhOlnme se proclalne son -lnaître absolu, refuse de rendre compte �~�,� Dieu et nie 'le péché et le besoin de sacrifice et de rédemption. 'C'est .ie naturalisme phi.Josophique, père du naturalisme �p�é�d�a�g�~�­{fique dont Pie XI dit dans son �e�n�c�y�c�l�i�q�u�~�.� sur . l'éducation �c�h�r�è�~� lienne de la jeunesse: « Ces malheureux s lllu,slOnnent dans leUl prétention de « libérer l'enfaflt », comme ils dlsent. Ils le l'endenf

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~alutait'e de' l,a y,ie 18 LI gra.nd ruÏ'l'. Une seule omhre, l'infirmi.té cle Curo, l'o,Înée, qui ,lui rpèse pal'foi,s. ,C~pendant l'auteur ISe garde bien d'en tirer doo leçons mOl',al'es; si un peu de tristesrse descend pa,rfois dans l'àme daire e,t forte ,de .}a .fi,l.leUe, e,Ue se dissipE' bien vite, ipar'ce qu',elle a des rai.sons suffisantes cle trouve!' l'existence be·lIe quand même. Le livre de iMiad>3Jme MiMison 'es't, ·on Ipeut le' dire, une de ,ces l'éuss'iies qu i ne s 'eXlpHquent Il)'as 'et dont le secret rési,de , a;l1,g dou te dans l'expre 'sion dil'ecte d'une tranche de vie.

J) 'Mras..';on (Mal'i·anne) - Ca1'o &, Cie - Un vol'ume cie 176 l}a.ge, , 19XH, avc'c des des.sins da.t1S le texte de C. de IMe'uron, relié sous couve'l'ture en couleurs. F,l'. 6.50. Vibrai.rje Payot, Lausanue .

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l'Unive-rsiM fl,e Bâle. (Edit.ion>s Ge'Slg,a, ·Glattbru.g,g-Znrich.)

Au cours des VÜlgt dernières année.s, de grands pl'o.glrès ont été l'éaN,s,és ,dans le ,domaine de la ,physiologie al,ime,ntaire. Cet ouvrage donne un 'élIPe,rçu général du ,résultat ,pDatique de ,ces ,recher,ches. 1.1' Dl' Mi'chel DemolIe, de 'la F,aculté ,dE' médecine de Genèv'e, en a contrôlé lia tl'a.duction fl'a,nçai,se. Dans ce li \l'l'e, le va~te domaine de h cligestion est traité en dix ta.ble'aux Ibriè.veHlellt ex,pl'iquéti. Au&.c;i cet ouvrage set'a Wl 'complément' utile de ,documentation IPOUl' l,e~

.pro,fessionne'l,s et lEtS Ipra fla ne.s. Il ,re,nd également de précÎ,eux se.r­vices 'en ce 'qui concerne le choix des altimentJs -et l"alppr,éciat.ion orle lem' va.leul' nutritÏ\: e. Ce livre .servira là vulgariser ,Les ,connai,ssances lIéèe.ssair-es pOUl' ·évHe-l' le~ nO'Ullbreuses CrJ'E'urs . dans Je ·cl-omaine d e 1 a nu tri tion .

Dl' Blanchod: AU PARADIS DES GRANDS FAUVES 1)

La nouve,l,le édition de ce li\'f'e oSe11a ISS'l1'S clout.e bien accueillie par tous lBS amis et les lectours ,du nI' Blancho'd; ils pourront s 'aventurer ~'3an:; crainte dans 'l,a l)J'ou,sse; cal' 'ce 19uide sûr 'et atten· tif à tout ne l.e.g décevra o.:>-as. 'Le f ,aradis .des ,grands fa'uves se situe dans le sucl-égy.plien, le Kény,a, I.e T'tH1.ganyika et te Serendeti. AipI'ès êt.re ,remonté ,10 NU jusqu'à sa sOllllce, avoir \'i,sité les popul'ations du Soud,an 'et df' .l'Ouganda, le ,chaseem' 'cPi'rnages s',élance hal'di­rHent .avec sa camionnette «là la (])OUl~suite <Cl'all~maux admirables, 110n pour ,1 es tue!', m,ass'aCTe sans' Ipeine et sa·ns .gloire, mais pour le. ' Iphotographiel' ,au bon moment...» Et vüici qu'en e,ffet slwgÏ'ssent -comme pal' enchantement gnou..:;., ,g,i,rafes, zèbres et autruches; puis èes hardE's d'éléphant".! a..plp'arahssent et aussi les lions dont 'l'a.I!­te ur s'a,p·proche. dangereooement. On a quitté le do·maine des bommies, cn est chez le.s bêtes, Il n'est pas une ip,e'lUpùade ,ave,e l,aquelle il n8 'p1~enne contact. Py,gmées nain,s, IM'BocIlie, M!and1g'iàs, Sal'âs aux

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fum.mes défigurées 'pa,r ,1EIS 'plateaux, rpas un ,arbI' . ni un insect.e BUI' lequel il ne nous donne un re.nseigneme.nt. cUl'ie·ux PM; un ,souve­Ilir hi:sto.rique qu'i,l n'évoque e.n ,pas,sant. L'auteur ft ,ajouté un 'Ch:8-

If.'itro inéd,it su.r la ma.nière de dompte'l' les bêtes sauvages et Il.es }J]us célèbres parmi ceux ·qui ont ,pratiqué c'et lalrt, chapitre qui clôt pal'faitE'ment un livre où tant d'animaux ont défilé dev,ant les yeux ,du lecteur et 'qui demeure un d,e.s plus l'éus'sis de l'int.répidp. et. rpa, 'sionné ,oy.a.geur.

1) Dl' Fred Blanchocl: Au Paradis d es gl'ands fauves. Editlion. définitive. Un volume ,de 272 .pages, 23X14,5 'a\ le,c 3,2 ill. en hort; texte, et 3 ,carte, ; re,lié Fr. 1:.. .-, ' bro'ché F ,r. ;8.50, Li·bna.iri'e P.aya1 _ Lauc:,·anne.

({ EXERCICES D~ STYLISTIQUE» 1)

,Ces « Exel'ci'ces ·de stylis'tique» groupés {l"a,pl'è l'or<CIl.,e allph.~­

IH~tiquo l'OUl' Juc:i : i!E-1 ' les l'eehp,rchp,s, sont. destinés fi, OI1o'3L';gn'2.r :'em -­ploi des IH'{'P(,!;iUor,s. La méthorle consistE' tà ,r-empla,cer in 11n lirp.L pal' une ~)l'hJn!;il1(,tl, là un ver.be 'pal' une lo,cutio,n C'OI'I'I\"ip':mjante, ete. A la fJll dll IIVll '.-,e trou'.e :'1116 clef clonnant l.a soluU '))1 'riE' t( , il~ '

les cas ()ffJ'an t U1V~ t'liffÎ r:u 'té Cjlwl'conque. Il 6uffit de ]JarC,illrir co.'.; · 64 p'1gi;\S ~j l)ur 6t' T('l1(Lrè ,C 'Jlrpte '" qU€'l point cet o:PUS~\I - C est pré" Cl .~l1X ,pOUl' 1 ~t.aclH clu f':nn(;nis. Rien ne peut ,en eiffet qlJlis··}J" d:,.van, t'd.-'·(' ;", !a pl'é-cièS:on ni ~ : , lIHl~.'t1..t·e il uo e plus sû,.·e dis~i') in ! ~lI..' l,ll1-ga';)'1} qu e (;<.! S exere'icf' . .', : a rc'chE'rche des sY'nony'meiS ' e ~ d<>·s exprl:'s , .'iPfll'i "111:. ; (:]'('''' (,1 if' ,rlll.., u l , c:xceHent lYuoyen cl 'enJ' !'~'. ' .. 8')11 vn-

~l.bllln'f('

J) E. Las,selTe - Ex,erci'ce de st.ylistique. De l'em.ploi .c1 t':> prétpo­sitiol119 en f'rnnçais en a'pplic'ation ode « E~t.-ce à ou ,de? » ,ave.c 'ole;! Un volume cl 64 :pages 19,5X13 broché. FI'. 1.80., Lihl'akio P.ayül Lausa.nne.

Bergel' : L'ECRITURE DECORATIVE REDIS 1)

L 'écJ'ituJ'e HécUs est éminelIll11ent décol'ativle tou t E'l1 correspon­(jont oà notre ,goùt mod'e,rne d ,e la IsobTiété. AUcSlSi l,a voit-on employée con.s1.am1ment !p,o'ur les affi,ches, ,les ,panca·rtes. On sait qu'elle se « deJ.'3-F: lne» il l'aide d'une ,plume epédale tarm:inée Ip'al' ,un ,ClioSqUE' de lar­geur va'l'i,alble (il y a (])lusieul's numéros) traçan.t un traH d'épais­seur réguliè]~e. H exi.ste donc une tedl<lli'que de l'écritUl'e Rédi,s à 1a- . qU€Jl.le il n 'est Ipa.S' iriutBe d'Iêtr-e initié, Le Ipetit oUV1"age de iMl' B€'l'­gel' ,consacré là ,ce,la est destiné e'll Iprenuer lieu aux enfants des éco­i-es ,prima.i.re's à qui l'on appred 1a. Ré-dis 'a.uBlSi bien ,que l·a cursive ' uu 113. ronde . Si ,le tracé ,é.lémentai'l'€' en est simlple, il ,peut ISe compli­quer de mu.lti,ples -ornem,ents. La, brochure de SergeJ' donne toutes

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gail d . Lintéri,eur n e.st ,pas 'lnoins sél uhsant : texte ,aéré, ·conçu 'pal' d'es dels SIP'éC'ia1istes, )Jré :~ ent.ant toul'S les ,questions relativeS' ·tant 3 l'hi.stoire ,du rése-au qu··tt selS- ulstaJl.ations e t. 'Ù a vall,e'lU' Ipl1aüque et économique. Le lec,beul' y t l'OU\'f\ les rensetgne1ments BUl' ·l,e dév,elOlp­}'lE:'m.ent technique dE'~' CFF, (Ie ~' indi'cations BUr l ·évolution de leu e structul'e 'a chnini.strHt i \ e. ,~ 1lI' .leur financ-emel1J.t, leur rpolitique 'so­ci.ale. 11 Se rendra com,ptc les efforts fournis par ·eux en vue -de !p,er­f.:,otionne'r s'ans cee, 'e le matérie,] Toula nt, clE:, lui ·donne:!.' le ma.ximum {le sécur,Hé et 'cl le mettre toujOUl'.s klVan t a,gle a u seTvioce d ,l 'en­s l'nble du Ipays. L ' i l.l'ustra tio11 est. labond1:\Jnte. 75 belles ,photos ,et 3 ·com,positiolli3 en '(JU le'lllîS donnent un e image vivante etes 'l11ultilples .é) Blpects d'e ] activité du rail. C livre ra'ppe,lle au G)'euple c·e que ,fu­l't'nt les chemins ci e fC'I' rp,endant cent. ans, et i ] lui montre ce .qu'i,l,s , ... ont devenu aujoul' cl'l1 l1i.

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