l'ecole primaire, 15 décembre 1953

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SION, 15 Décembre 1953. No 5. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA SOC1ËTt: VALAISANNE D # EDU CATION ABONN E MENT AN NU E L: Fr. 7.50 73ème Année. tes abonnements se règlent par chèque postol Il c 56 ou à ce défaut contre rembourseme n Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BERARD, Rédacteur, LEVRON Les annonces sont reçues exclusivement par: c ... fi. 1

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

J. A.

M. Dm'bellay René, inst. Liddes

Répertoire des Bonnes Adresses

ORSAT ANDRÉ RODUIT, SION

l'Ambassadeur des

ex-inst. vous invite à visiter

son grand commerce de confection Messieurs

Vins du Valliis Aux Galeries Sédunoises

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SION, 15 Décembre 1953. No 5.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC1ËTt: VALAISANNE D # EDUCATION

ABONN EMENT A N NU EL: Fr. 7.50

73ème Année.

tes abonnements se règlent par chèque postol Il c 56 ~ion, ou à ce défaut contre remboursemen

Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à

M. CI. BERARD, Rédacteur, LEVRON Les annonces sont reçues exclusivement par:

c ... fi. 1

Page 2: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

Répertoire des .Bonnes Adresses

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L'instituteur, après le dur labeur de la journée sera heureux de jouir des plaisirs de la famille et de se délasser dans des meu­

bles de la

MaisOD A. GERTSCHEN, Fils, Brigue Représentant: IL OTTO GERTSCBEN - SIERRB.

CllFÉS~-;~~

:.~

SION, 15 Décembl'e 1953. No 5. 73èJne Année.

L'~COLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCln~ VALAISANNE D'~DUCA TlON

SOMMAIRE: Nécro.lolgie. COMMUNICATIONS DIVERSES: Aux co!mrrüssi,ons 9cÜila.ires. - Re,t,raiie des instri.tuteur.s. - An­nivier,s. - Le coin de la g'ymnastique. - Le métier c'est ce qui unit. _ PARTIE PEDAGOGIQUE: L'enseignem-ent de il'hts­toire. - Le mouvement -éèLuc·a'tn dans le monde. - PARTIE PRATIQUE: Cours de vo cabulaire. - Variétés. - Fkhe;s de le,cture Siilencieuse.

NËCROLOGIE

t Mademoiselle Octavie Curdy

Une ancienne maîtresse, depuis longtel'nps à la retraite, que beaucoup n'ont pas connue ... et pourtant Mademoiselle Oc­tavie Curdy que nous accon1pagnions à sa dernière demeure, là-bas, au pied de la vi.eille église de Port-Valais, en cette ma­tinée du 30 novembre, a passé près c\'un demi-siècle au ser--vice de l'enseignement primaire.

Elle débuta à Saillon en 1895, où son souvenir est encore bien vivant, puis ce fut son cher village du Bouveret qui bé­néficia de ses qualités de cœur et d'intelligence pendant plus de quarante années.

Elle aimait l'enseignement, l'école était sa famille et ses élèves savaient bien lui rendre l'affection qu'elle leur portait.

Sa classe ne connut jamais la médiocrité tant son dévoue­ment était mis à contribution; aussi jouissait-elle de l'estime et de la considération de toute la population.

A côté de -son activité professionnelle, Mademoiselle Curdy ne refusa point ses services aux œuvres sociales et paroissiales et c'est avec beaucoup de tact et de distinction qu'elle en assu­rait la direction. Elle était considérée comme une femme de tête qui savait mener à bien les choses malgré les difficultés. On aurait cru qu'elle avait une prédilection pour les situations où . il y avait à lutter pour atteindre le but. La Société romande des institutrices peut être fière de l'avoir eue dans ses débuts difficiles.

Charitable -et compatissante elle sut ouvrir son cœur à toutes les misères. Son influence qui s'étendait, non seulement dans sa commune, permit de faire rayonner autour d'elle, les trésors de son cœur généreux. Que le Bon Dieu le lui rende!

Page 3: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

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Par sa mort, c'est un peu de l'âme du Bout du lac qui s'en est allée mais son œüvre demeure et la profonde gratitude de tous ceux qu'elle a si bien instruits, aidés et consolés, l'accom-pagne par delà la tombe. M.

Décemb1"e 1953.

flux Commissions scolaires M onsieuT le PTésident et Messieurs,

N os classes primaires de 6 et 7 mois, nombreuses encore dans le can~on, n'ont pas de vacances en cours d'année scolaire. La plupart d'entre elles s'ouvrent au début du mois de novem­bre et dès lors, sans désemparer" 'elles poursuivent leur effort jusqu'en avril ou mai.

Ce système nous semble présenter de sérieux inconvé­nients pour la forn1ation de l'enfant. Constamn1ent sollicité par ses tâches scolaires, il ressent avec le temps de la lassitude, puis de l'énervement et de la fatigue. Une certaine détente est nécessaire pour lui redonner force et courage. Cette détente sera également profitable au personnel enseignant.

Au surplus, durant les fêtes de fin d'année, il règne dans les familles et à l'école une atmosphère qui n'est pas très fa­vorable à l'étude. L'élève est porté à la distraction et ne tire

. pas de l'école tout le profit désirable.

Les parents verraient certainement avec plaisir aussi, leurs enfants libérés des obligations scolaires pendant quelques jours.

Après avoir examiné tous les aspects de ce problème, nous sommes arrivés à la conclusion qu'un certain répit accordé aux élèves durant les fêtes de Noël et de Nouvel An n'est pas une entrave à l'instruction, mais au contraire, un élément de progrès.

Il ne peut s'agir d'aller ·d'un extrême à l'autre, mais sim­plement d'apporter une légère relâche à l'activité scolaire. En­sl,lite de quoi, maîtres et élèves repartiront avec un enth0l1-­siarne nouveau.

- 171-

C'est pourquoi., considérant l'intérêt des en-* F.nts, nous accordons

à l'occasion des fêtes de fin d'année, et à titre d'essai pour le présent cours scolaire.. . .,.

trois jours de vacances à toutes les classes qUI 11 en avalent pas jusqu'à maintenant.

Ces congés sont fixés, en règle générale, à la veille et au lendemain de Noël et au lendemain du Nouvel An.

Au surplus, le lundi de Pâques est un jour de congé officiel pour toutes les écoles du canton. .

Les instituteurs, dé.sirant participer à la re~raIte orga­nisée à leur intention à Notre DaIne de Bon AccueIl, ont la fa­culté de reporter leur congé aux 4 et 5 janvier 195~.

Veuillez agréer, Monsieur le Président et MeSSIeurs, l'as­surance de notre considération distinguée.

Le Chef du DépCirtement de l' Inst?"uction publique: . M. Gross. _

RETRAITE DES INSTITUTEURS

Nous rappelons la retraite des Instituteurs ~ui aura lieu à Notre-Dame de Bon Accueil, aux Mayens de SIOn, du 3 au 6 janvier.

Prière de s'inscrire pour le 22 décembre. Téléphone (027) 2.19.49. - Prix: 25 Fr. Départ de la gare de Sion, dimanche 3 janvier, à 18 h. 20. Au début du mois de. ·dé~em?~e, 40 ~~stitu.teurs ,d~ . ~aut-

Valais ont fait leur retraIte a Vlege, qu Ils SOIent ~ehcItes et surtout ... imités par leurs collègues de langue françalse.

flnni\liers Avec l'U. P. E. A.

u. P. E. A .... Ces lettres ne vous disent rien? - Union du personnel enseignant anniviard. ..,

Nous ne saurions dire de quand date cette aSSOCIatIOn, malS le fait est qu'elle n'a peut-être encore jamais été aussi viva!lte qu'à l'heure actuelle. Deux, ou t~O!S fois dU,ra~t l'année scolalr~, le per,sonnel ense~gn,ant d Ann~vlers s~ reunIt - ch~que fOl~ clans un village dlfferent - afIn de dIscuter de problemes qUI intéressent la corporation. Habituellement, une leçon de gym­nastique est prévue au programme.

Page 4: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

- 172-

Le samedi soir 5 décembre donc, les membres de l'U. P. E. A. s'étaient donné rendez-vous à Mission pour une de leurs traditionnelles réunions.

Nous nous sommes réjouis de constater que la participa-'tion était excellente et l'ambiance, toute fraternelle. Notre col­lègue Monnet était chargé par notre collègue Massy, président de l'U. P. E. A., de nous faire un exposé sur la technique de l'enseignement du dessin; il s'en acquitta avec beaucoup de sa­voir-faire, après quoi la discussion fut ouverte. Chaque membre chercha à tirer profit de l'expérience des autres.

L'on en vint ensuite aux manuels scolaires; en ce qui con­cerne l'utilisation de la méthode ll1archand PoU?~ la lecture, plusieurs demeurent sceptiques. 'Par ailleurs, tous les membres de l'U. P. E. A. n'ont pas accueilli favorablement les modifica­tions apportées au Journal de classe (contrairement à ce qui 'avait été dit dans l'Ecole primaire du 30 novembre).

Après avoir liquidé différentes questions administratives, on effleura le problème épineux des t?~aitements - très spécial et ardu par suite d'une scolarité réduite.

Notre collègue Crettaz, de Mission, fut notre hôte et nous réunit pour une fraternelle agape qui nous fit oublier uJ1, peu nos soucis matériels.

Cette mise en commun de problèmes qui nous préoccupent nous a été fort salutaire. Nos liens se sont resserrés et nous sommes repartis avec un courage renouvelé pour les jours cl venir. Candide M oix.

La rédaction de l'Ecole primaire invite les membres du corps enseignant à ne pas engager ici même, au sujet des traite­ments, une polémique qui ne pourrait être que préjudiciable à chacun. Réd.

ABONNEMENT A L'ECOLE PRIMAIRE

Les abonnés nous rendraient service en versant le montant <le Fr. 7.50 sur le compte de chèques IIc 56, Sion.

AVIS

Les personnes qui recevraient l'Ecole primaire l)ar erreur, sont priées de renvoyer la revue avec la mention «refusé ».

Toutes les réclamations concernant l'expédition de la revue devront être adressées directement à Mr Beeger, imprimeur, Sion.

COURS DE SKI A VERCORIN

L'Association déS Maîtres de gymnastiq~e du Valais ro­mand organise, à l'intention du , pers?nn~l enseIgnant de tout le canton, un cours de ski les 1, 2 et 3 JanVIer 1954.

Lieu du cours: Vercorin (nouveau s~i-lif.t). _ . . Ouverture: Pension Chevey, vendredI SOIr, 1er JanVIer, à

21 heures. . , .... t' N" '20 h 33 Train omnibus du Bas-Valal>s s arretan a oes a .. Téléphérique Chalais-V ercorin.

Indemnités : 1 indemnité de voyage 2 indemnités de jour à 8 fr. 2 indemnités de nuit à 5 fr.

Inscriptions pour le 27 décembre au plus tard chez Paul Glassey, Bramois (téléphone 2.21.67).

INVITATION Les membres du corps enseignant sont cordia,lement invités

à visiter, sans engagement, notre

Exposition permanente de livres scolaires français

Unique 'en son Igenl1e et rÎlChe de plus de 1000 ouvra,ges diffé­rents notre 'choix est vi'silble toute l'année.

~es vj,siteurs /pourront en outre abtenir dans nos locaux toute docurrnentation concernant les fournitures et l'agencement s,co­laires.

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Page 5: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

i LE· MitTlŒR· eÈST CÈ QUI· UNHT·I " '- . ' . , , , , , ' 03 - ~C1r

D'une retraite à une enquête!

Le thème principal de notre retraite peut s'inspirer dans ces deux mots: PORTER TEMOIGNAGE.

A vrai dire cela ne comporte rien présentenlent pour nous de spectaculaire ... on songe plutôt à ce quelque chose d'indéfi­nissable qui «échappe et qui est ailleurs» dont parle · Claudel dans la sixième station de son Chemin de Croix. Quelque cho­se COnln1.e le reflet d'un cœur doux, cette disposition si longue à préparer pour les uns tout au moins, quelque chose encore conlllle 1<2 rayonnement en tram~parence de la lumière. l\lais le témoignage n'est authenbqi-J.e que s'il résulte d'une ll1ise en rapport de l'unique source de Douceur et de Clarté. Des chré­tiennes y parviendront par l'Eucharistie accompagnée d'une connaissance de l'Evangile.

L'humanité du Christ insère toute l'humanité en la vie de Dieu, vie communautaire par excellence, Trinité Sainte, dans laquelle le Füs naît par génération et la troisième Personne par Don, foyer de toute vie auquel nous participons par la mé­diation de cet Agneau sans tache, de cet Agneau divin, que l'E­glise fait invoquer précisément et à trois reprises avant la Communion, pour implorer avec sa miséricorde un autre cœur, un cœur pacifié, vidé de nous-même pour que l'Amour puisse y faire sa demeure.

Et comme «on cherche toujours celui qu'on aime» (St. Augustin) l'âme pour porter témoignage du Christ, le cher­chera, cherchera le message personnel inscrit pour elle dans l'Ev!angile, témo:ignage aJpostdlique qui se double chez St. Jean d'un témoignage d'amitié. Cette lecture l'amènera à re­découvrir sous l'extrême simplicité du récit, la vérité ineffable que les apôtres eux aussi ont dû découvrir à travers l'épaisseur charnelle du Fils de Marie, si elle suit le conseil de l'imitation et lit «avec humilité, avec simplicité, avec foi, sans chercher jamais ,à passer pour habile ».

Au seuil de cette année mariale Marie sera notre meil­leure introductrice à cette lecture, nous le lui demanderons non seulement dans le «ron ron » du chapelet monotone par notre

- 175-

insuffisance, mais encore en empruntant la voix du poète mé­diéval :

({ Tu es lla JTI.eUJr, tu es dia rose , Tu es ,celle .en qui ,se repose La 'CLOOlIoour qui ~OIut lautre Ipasse; Tu es 'ce:lle en qui est éclose La Beauté, qui, lPour IlJUJlle Ichose Qui Isoit, s'edifalce ni ne passe,

Pour nous aider dans la lecture de la Bible ou nous docu­menter, nous pourrions lire le Dom Cha~lier Ed. de Maredsous « La lecture chrétienne de la Bible» si nous ne craignons pas une lecture un peu ardue, cet ouvrage est d'une grande valeur. Plus populaires, plus abordables à tout le monde, deux super­bes albums de Fêtes et Saisons, nous seront également d'un précieux secour,s. L'un des numéros s'intitule «La Bible », le second «La clé de l'Histoire Sainte ». Les deux ouvrages de Daniel-Rops « Histoire Sainte» et « Jésus en son temps» sont devenus presque classiques.

Notre enquête

Elle n'avait d'autre but que de nous perlnettre d'émettre des idées, ·des souhaits, des suggestions afin de faire de la ru­brique «Le métier c'est ce qUI unit» un lien plus étroit, un outil de travail mieux adapté.

Mais avant toute chose, je voudrais dire à l'amie inconnue, et pour cause, dont la réponse est arrivée la première, com­bien je lui suis reconnaissante de nous présenter toutes au Seigneur, dans sa prière contemplative de fille de St. Bernard.

Si l'on dégage l'essentiel des souhaits exprimés on peut classer ceux-ci en deux catégories: ceux qui concernent un complément de culture généTale d'information et ceux qui vont aux sujets d'information professionnelle exclusivement. Il sera difficile dans le nonlbre de pages restreint dont nous disposons de donner satisfaction à toutes dans le détail, mais cependant, avec les possibilités dont nous disposons, nous verrons, j'en suis convaincue une réalisation graduelle dans le sens demandé par la très grande majorité de celles, nombreuses, qui ont pris la peine en répondant de témoigner non seulement de leur inté­rêt, mais d'un bel esprit corporatif. Et maintenant, comme la responsable de la rubrique n'est pas, et loin de là, universelle, il lui r este à chercher une collaboration régulière auprès de qui peut la fourn,ir. Souhaitons lui bonne chance, ehères amies'.

Y. G.

"

Page 6: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

.. .. .. .. .. .. ..

P ARTlIE PEDAGOGlIQUE ~ "'(3 ~~~~

L'enseignement de l'histoire. Qu'en reste~t~iI à 20 ans?

C'est pour être fixé à ce sujet - les experts ayant pu cons­tater à maintes reprises un déficit scolaire réel dans cette discipline - qu'une vaste enquête portant sur des questions élémentaires, a été faites sur les places d'armes de Suisse ro­mande. 1114 recrues, provenant de tous les cantons romands ont par­

ticipé à cet examen 74 n'avaient fréquenté que l'école primaire 18 n'avaient fréquenté que l'école secondaire

778 avaient fréquenté l'école primaire et suivi des cours 104 avaient fréquenté l'école secondaire et suivi des cours 113 avaient fréquenté des écoles professionnelles

27 avaient fréquenté des écoles donnant droit à la maturité

1114 Total Le tableau que nous publions ci-dessous donne les ques­

tions posées et, par écoles fréquentées, les résultats obtenus. On conviendra que c'est piteux. Ce sont évidemment des questions de pur savoir sur les­

quelles on n'insiste plus beaucoup, surtout dans les examens des recrues où l'on fait surtout appel au raisonnement.

On ne saurait pourtant tout ignorer, et certaines con­naissances de base devraient tout de même être acquises et en-registrées définitivement. .

Ne soyons donc pas absolu et ne déclarons pas la guerre à la mémoire. A l'école primaire, ne craignons pas de faire mé­moriser, en sachant nous borner à l'essentiel. Exigeons que certaines questions élén1entaires soient sues.

On trouvera plus loin. ce que nous estimons qu'un jeune homme, après avoir fréquenté des classes ou suivi des cours jusqu'à 20 ans devrait savoir par cœur.

Ceux qui traitent la mémoire en cendriUon nous diront que c'est trop et qu'il y a là une perte de temps: nous ne le pensons pas. Dans l'espace de 5 ou 8 ans, si ce n'est plus, ces données pourraient être acquises sans trop d'efforts par les % au moins des jeunes gens.

Nous aimerions savoir ce qu'on en pense. Cl. B ér'ard.

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- 177-

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Page 7: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

Toute l'histoire suisse en quelques dates et en quelques lignes ,

~ i f ( • • •

Les trois 15

1315 Morgarten: 1ère guerre d'indépendance contre l'Autri­che. La Suisse prend conscience de sa force.

1515 Défaite , de Marignan. Fin de la puissance militaire de la Suisse, 1 après deux siècles de luttes glorieuses.

1815 Congrès de Vienne. - Reconnaissance de la neutralité de la Suisse. - Pacte fédéral. - La Suisse des 22 can­tons'.

Les t.rois 8

1648 Les puissances européennes reconnaissent l'indépendan­ce de la Suisse au traité de Westphalie.

1798 Chute de la Confédération helvétique. -:- Invasion du pays par les armées de la Révolution française. - La Suisse devient un Ettat unitaire.

1848 La constitution de 1848 fixe les bases de la Suisse ac­tuelle. Elle fait de notre pays un Etat 'fédératif.

Les trois 9

1339 Bataille de Laupen. - Aidés des Waldstatten, les Ber­nois battent les armées de la noblesse.

1799 Résistance héroïque des Haut-Valaisans à Finges con­tre les Français.

1939 Début de la 2me guerre mondiale. La Suisse garde ses frontières .

Les dates clefs

1291 Signature du pacte de Brunnen par Uri, Schwytz, Un­terwald. Fondation de la Confédération.

1315 Morgaten : 1ère guerre d'indépendance. Les Wald­statten refusent de reconnaître l'autorité des Habsbourg.

1386 Sempach: 2ème guerre d'indépendance. L'Autriche doit abandonner ses prétentions sur les Waldstatten. Hé­roïsme de Winkelried.

1499 Guerre de Souabe. - La Suisse reconnue indépendan-te de l'empire.

1648 Les puissances européennes reconnaissent l'indépendan­ce de la Suisse au traité de Munster en Westphalie, grâce à R. Wettstein.

1798 Chute de la Confédération helvétique. - Invasion du pays par les armées françaises. La SJ,lisse devient un état unitaire sous la tutelle de la France.

1848 La Suisse se donne une constitution qui fait de notre pays l'Etat fédératif actuel.

- 179-

Le développement de la Confédération suisse

1. La Confédération des 3 cantons: 1291

Uri, Schwytz, Unterwald signent le pacte fédéral de 1291 à Brunnen.

2. La Confédération des 8 cantons: 1353 Uri, Schwtz, Unterwald; puis Lucerne, Zurich, Glaris, Zug et Berne.

1332 1351 1352 1353 3. La Confédération des 13 cantons: 1513

a) Les cantons: Uri, Schwytz, Unterwald, Lu~erne, Zurich, Glaris, Zug, Berne, puis Fr'l,bourg et Soleure (1481) après les guerres de Bourgogne, Bâle, Schaffhouse (1501), Appenzell (1513), après les guerres de Souabe.

b) Les pays alliés: Valais, Grisons, St. Gall, Mulhou­se, etc.

c) Les pays sujets: Tessin, l'Argovie, la Thurgovie, Vaud, etc.

4. La Confédération des 19 cantons: (803)

Suppression des pays sujets. Tous les cantons sont égaux en droit. Des pays alliés et des pays sujets deviennent cantons suisses. St. Gall ,Grisons, Argovie, Thurgovie, Tessin et Vaud s'ajoutent aux 13 nommés ci-dessus.

5. La Confédération des 22 cantons: C'.est la Suisse actuelle reconnue par le Congrès de VIenne. Plus de pays sujets, plus de pays alliés; tous les cantons égaux en droit. Entrée du Valais de Neu-châtel et de Genève en 1815. '

Les guerres des Suisses et de leurs alliés

1. d'indépendance: (guerres défensives)

a) contre l'Autriche: 1. Morgarten, 1ère d'indépendance 2. Sempach (Arnold ,de Winkelried) 3. N aefels (guerre d'indépendance de Glaris) 4. Stoss (guerre des Appenzellois)

b) contre l'empire : Guerres de Souabe c) contre là France: Lors de l'invasion du pays par

les armées de la R: 'F. d)' Laupen;" (guérre; des ' Bernois contre la nobless'e.)

'.;1 1,

",i ',j" ' 1 :.JJ ,i 1

Page 8: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

180 -

2. de conquêtes: a) pour la possession du Gothard (Tessin,' Arbédo) b) pour leur ravitaillement en blé et pour assurer

les· communications entre Berne et Zurich (A1~gO­vie)

c) pour s'assurer des limites naturelles et pour leur ravitaillement,' V Ciud-Th~iTgovie-Bas-Valais.

3. civiles:

a) de religion: Kappel, Gubel, Willmergen (Zwingli­Calvin.

b) pour l'agrandissement de leur territoire : ancien­ne guerre de Zurich (St. Jacques sur la Sihl et sur la Birse, Greifensee)

c) politiques et sociales : guerre des paysans, soulè­vements dans quelques cantons (Davel); guerre du Sonderbund.

4. mercenaires:

a) les guerres d'Italie (Novare-Marignan) Schiner b) enrôlement des mercenaires suisses dans les ar­

mées de France, de Naples, d'Espagne, de Hollan­de, etc., avantages et inconvénients du service mercenaire.

5. de Bourgogne: a) ces guerres sont aussi bien des guerres d'indépenq

dance que des guerres de conquêtes, car les Suis­ses déclarent la guerre à Charles le Tén1éraire dont ils craignent l'ambition

b) d'au;tre Berne veut s'assurer la possession du pays de Vaud

c) les batailles de Grandson, de Morat, de Nancy, et, par incidence, celles de la Planta et de Giornico, font partie des guerres de Bourgogne.

Harmoniums' - Pianos RADIOS

Vente

Location

Echange · ~~~~Clr . cT,e; SION ~ .-__ téL (027) 2.10.:;

Réparations

Révisions

- 181-

Quelques figures à ne pas ignorer \

Arnold de Winkelried qui sauve la Suisse à la bataille de Sempach. .

:Nicolas de Flue qui sauve la Suisse à la Diète de Stans en pa­cifiant les esprits divisés depuis les guerres de Bour­gogne.

Rodolphe ~ ettstein q~lÎ, fait reconnaître l'indépendance de la SUIsse au traIte de Munster en \iVestphalie (1648)

Le cCirdinal Schiner qui conduit les Suisses dans les guerres d'Italie (Novare et Marignan). C'est le conseiller des papes, des .rois et des empereurs. Ennemi de la France il livre une guerre acharnée à Supersaxo qui soutient la cause de ce pays.

H en'ti Dunant, fondateur de la Croix-Rouge internationale.

Toute l'histoire du Valais en quelques lignes

Des stations de l'âge de la pierre, du bronze et du fer ont été découvertes dans maintes régions du Valais.

Des populations celtes occupèrent le pays; n1ais sous l'em­pereur Auguste elles passèrent sous la domination romaine

. dont elles adoptèrent la civilisation (Octodure-Mont J oux): Le christianisme s'implanta en Valais surtout après le

massacre de la légion thébéenne. Le siège épiscopal établi d'a­bord à Octodure fut transféré à Sion sous l'épiscopat de St. Théodule.

Lors des grandes invasions, notre pays fut occupé par les Burgondes dont le dernier roi St. Sigismond dota richement l'abbaye de St. Maurice.

A la chute du grand empire de Charlemagne dont il était partie intégrante, le Valais fut rattaché au 2me royaume de Bourgogne; le dernier roi Rodolphe III donna ]e canton à l'évêque de Sion en 999.

Ci 610 au corps enseignant sur présentation àe la carte.

Articles réclames exclus.

Tél. Tél.

2 11 80 2 11 80

Page 9: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

-182 -

En , 1032, après la mort de ce même Rodolphe II~, notre 1Jays passa sous la domina'tion allemande comme la Suisse,

Mais les Valaisans refusèrent de reconnaître l'autorité des Zaehringen et livrèrent à Ulrichen en 1211 la première bataille pour leur indépendance.

Par suite de donation et d'héritage le Valais fut bientôt divisé en deux parties: le Haut Valais jusqu'à la Morge de Conthey appartint à l'évêque de Sion et le Bas-Valais à la Sa­voie.

Cette division donna lieu à de nombreuses guerres entre les deux princes et le Valais fut longtemps ravagé en tous .sens. Mais en 1475, après la bataille de la Planta, le Haut­Valais s'empara du Bas qui resta pays sujet jusqu'à la Révo­lution française. Monthey cependant ne fut occupé qu'en 1536.

Les luttes contre la noblesse furent très nombreuses et sanglantes. La plupart des seigneurs étaient à la fois vassaux de l'évêque et du comte de Savoie, ce qui rendait leur situation bien difficile et compliquée.

Les de. la Tour qui massacrèrent l'évêque Tavelli dans son ehâteau de la Soie furent battus ,à St. Léonard par les patrio­tes et chassés à jamais du pays.

Il en fut bientôt de même des de Rarogne dont l'un d'eux, Guichard, appela les Bernois à son secours; mais ceux-ci furent battus à Ulrichen 'en 1419, grâce à l'héroïsme de Thomas in der Bund.

Libérés de leurs ennemis, les Patriotes s'attaquèrent à leur prince temporel, l'évêque, qu'ils dépouillèrent de tous ses droits. Hildebrand II J ost fut obligé de renoncer à la Caroline.

La Réforme divisa profondément le Valais. Cependant, grâce surtout aux efforts des capucins, après d'âpres luttes, le catholicisme resta la religio~ du pays.

Lors de la Révolution française les Hauts-Valaisans, ten­tèrent de s'opposer à l'invasion en luttant héroïquement à la Morges en 1798 et à Finges en 1799. Malheureusement cette tentative héroïque fut vouée à l'insuccès, notre canton subit le même sort que le reste de la Suisse. Après être devenu un

,simple département français en 1810, il fut admis en 1815 dans la Confédération suisse dont il était , l'allié depuis des siècles.

" Le Bas-Valais, pays sujet depuis 1475 obtint l'égalité po­litique en 1798. Cependant la repr~sentation proportionnelle qUI attribua à chaque dizain un nombre de députés correspon­dant au chiffre de sa population, ne fut acceptée qu'en 1839. .

. ,'f ' l'l' I • ,III, l,

,,' "' Les '; dernières' divisions' poiitiques eurent ,lieu ,en 1~44 et se traduisrrent 'par 'le combat ' de' Trient. i :,' ,

- 183-

' Depuis lors et grâce à la 'divine Providènce, le Valais a vécu en paix. Le commerce, l'agriculture et l'industrie se sont développés; la plaine du Rhône, hier encore inculte et maréca:­geuse, est devenue ,un riche verger. La grande industrie s'~st implantée à Monthey, à Martigny, à Chippis, à Viège. Au~ jourd'hui les eaux de nos glaciers sont captées et constituent ùne prodigieuse source de revenus.

CI. Bérard

Le mouvement éducatif à travers le monde du B. I. E.

Semaine d'études de psycho-pédagogie

Du 4 'au 2'9 août 1952, J'Institut de rechel~chles pédagogiques iÏ.nternationa}es (Hochschule fül' internotionale pddagogische Forschlwg) de FranfoT't-swr-l,e-Main a oIig'anÎlsé des 'seulaines œétudes de Ipsycho-pédalgogie. Des professeurs et d le1s psyoholo­gues des Etats-Unis, du Danemark, ·d A.ngl'et,mre, des iPay~- Bas, d'Ita1fle, de NOTvège, d 'Auh''i'che, de Suède let de SuislSe ont étudié en ICOlllInUn les prolblèlTheS r:elatjf,s à ,la psycho'lo:gi,e c -es bien doués, à ,la rpsyohologÏe 'socia'le, à lia p'slyoho'}ogile de l',ensei'gne­ment et à ce}ll'e de l'élève.

Protection de l'enfance

A la suite d 'une décision pri'se à Zurilch par le,s délégués de tTente-six natœons réunis sous ' les auspilce'Y de -l'Union inter­n.ationale 'Pour ia Prot'ection de l'Enfance, de nombreux pays- ont décidé de cons,alC-l'eT, le 18 dècenlbre 1952, une partIe de .leur pro­g,ram'lue radilophoilÎ'que à la 'colllmémoration de 'la DédaIation des Droits de l'Enfant. Le 18 déc'embre est l'anniver:slaü'e de ~a mort d'Eglantyne Jeh'b, auteur de la Dé'Clar,ation .

Enseignement gratuit et obligatoire

Une Confél~ence régionale sur l'Enseignem'ent gr,atuit et abli­g!ltoi,re ,en A'slÎ1e du Sud ,et dans ILe Pacifique a été c.onvoquée par l'Unesco du 12 au 23 décembre 1952 à Bom.bay, à .la suite d'une décision de Il!a Conférence ~généraJe. EUe a été 'chwgée d'étudier, à la lu,mièTe dies cOlliclusions de la XIVe Conférence internationaJ'e de 'l'Instructioll1 publli'que (réunie ,à ' -Genève en juiJlilcl 1951 1'30US les auspices de :J'Unes'co -et du 'Bureau international d'Education) 'les problèm-es que pas>e dans Icette région l'allpl!i'catlÎorn effective ,et rpTogressilVe du principe d.e l'enseÏJgueInent \gl~atruilf: et obli­gatoire.

L'~nSrf:Tuotion, même élémentaiÏr,e, ,est loin d'être très répan­due .dans le monde; il y a donc encore bien des terrains à m,et­fr.e 'en culture.

Page 10: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

- 184-

Void ,ce que .dit lYlI' TOJ'res Bodet) directeur de IUnes'co « Av,ec l'amlbition de vivre dans un monde uni, nous ne

lwuvons admettr,e que subs.iste la :plus injuste des frontières, celle ,qui sépare les homlues qui savent ·et ceux qui ne savent pas lire. Nous nous souvenons avec effroi des camps de concen­tration ·et il .ne ,semble pas que nous nous l'rendions compte que, sans prisons, ni batbelés, plus de 1200 Inillions d'hommes et des d:'elll1nes vivent dans le Crachot impecca:ble, invisib1e, inté­rieur, de l'ignorance. Nous répandons le texte de la Déclaration univ,erseHe des Droits de l'homme -et je m'étonne que nous osions la qualifier d'universelle quand nous savons qu'il n'y a pas un homlue ,sur deux qui ,pui-sse mêm·e la Hre li.

COTtE DE L'OR Obligation scolaire.

L'année 1952 a vu l'introduction en Côte de l'Or de l'édu­cation primaire gratuite, entreprise particulièrement auda­cieuse dans un pays dont l'administration autonome en est en­core à ses premiers pas. Le problème central continue d'être posé par le manque d'instituteurs en nombre suffisant. Le gou­vernement a l'intention de créer dix nouvelles écoles normales et de doubler la capacité des six écoles fonctionnant actuelle­ment. On calcule que, dès que ce plan aura pris son plein essor, il sera possible de former près de deux mille' maîtres par an.

CUBA statut du maître.

Des mesures ont dû être prises pour vaincre les résistances qui s'opposent à l'application de la loi exigeant l'apposition d'une estampille spéciale dans les livres, qu'il s'agisse de n1a­nuels scolaires ou de tout autre ouvrage vendu par les librairies. Le produit de cette taxe, qui représente le 5 % de la valeur de vente, est affecté au fonds de retraite du personnel enseignant.

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sauf sur articles· réclame.

~. . . ~ . . ~

i PARTJIE PRATlIQUE 1 ~~~~~~~~~~~~~~~~a«~~~~~~

Gours de vocabulaire La Famille

Enquête écrite au sujet de vo.tre famille

En consultant le livret de famille, mentionnez sur votre cahier:

a) la date de mariage de vos parents; b) la date de naissance de votre père (an, 111ois, jour,

anniversaire) ; c) la date de naissance de votre mère( an, mois, jour-an­

niversaire), son nom de fille; d) la date de naissance de vos frères et sœurs, la vôtre; e) éventuellement le no!p. et la date de décès des membres

de la famille; f) vos grands-pères et vos grands-mères; (leur anniver­

saire) ; g) vos oncles et tantes. Quel est votre lieu d'origine? Quand vos ancêtres se sont-

ils fixés dans votre commune de domicile? . t

Connaissez-vous la signification ou l'origine de votre nom de famille .?

Page 11: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

Votre famille a-t-elle des armoiries? Si oui, dessinez-les. , Possédez-vous des renseignements particuliers sur votre famille ? si tel est le cas, mentionnez-les. ,

Etablissez l'arbre généalogique de votre famille en remon-tant au moins à votre arrière grand-père. Consultez vos parents pour ce travail. '

Les maîtres indiqueront d'une façon sommaire comment établir cet arbre généalogique: un trait vertical désignant le tronc de l'arbre, de la cime aux racines; 3 traits horizontaux désignant les branches aux divers étages.

Sur le tronc, au-dessous des premières branches, le nom de l'arrière grand-père et celui de son épouse; sur les premières branches, leurs enfants; une tige pour chacun. Le tronc qui continue désigne le gI1and-père, à côté, le nom de son épouse; les branches au-dessus représentent ses enfants; le tronc c'est votre père; ajoutez à côté le nom de votre mère; dernières branches : vous et vos frères et sœurs. Vous êtes représenté par la tige du milieu destinée à continuer la lignée.

Jean

1

Louis

Antoine

Marie Marie Marcel

Marie

Gay Terrettaz Louise

Antoinette Girard Pierre Louis Terrettaz Jeannette

Louise Joseph

I------~ Moulin Terrettaz

Arbre généalogique schématisé

Le texte

Manuel .p.age 16

Préparation à la maison par les élèves. En classe, ques­t~ons de contrôle par le maître, puis lecture expressive. En­suite, livres fermés; les élèves s'efforcent de ' créer la vision. Après quoi questions plus complètes pour la compréhension du texte. ,, '

- .1.87 -

. V ocabulair.e . Il n'y a pas dans ce texte des termes difficiles; C'E'st pour­

qUOI nous nous abstenons d'en donner la définition.

Les idées Les 'personnes qui composent notre famille. MarIage de papa et maman. Grand-père. Ma sœur aînée, ses e~fants, ses beaux-parents et son Inari. Mon oncle et mes petIts cousins. Mes ancêtres.

Exercices tirés du texte Cf) Sur l.es verbes : temps et modes'

, , Pre~ons la phrase : M on père a fait d1"esser notTe arb1'e genealog~que. '

Présent : Mon père... . Impa;fa~t : Si mon père ... nous connaîtrions nos ancêtres ...

A Passe s~mple: Mon père ... ; dès lors nous connûmes nos ancetres ...

Passé composé : ...... Plus-S1ue-p,a~·fait : Si mon père ... nous aurions connu ... Passe. an,teneur : Après .que mon père ... nous connûmes ... Futu1 s~m'f!l~: La semaIne prochaine mon père ... Futur. r:nterwur;: N ous ~onnaîtrons... quand mon père ... Cond~t~onnel present: S'Il le pouvait, mon père ... Con~~tw?",nel passé: S'il l'avait p'u mon père ... Imp~rat~~ 'pre~ent : Papa, ... donc dresser notre ... Sub~onct~.~ prese?Lt : Il faut que papa f ... SubJonct~t passe: Il se peut que pendant notre absence

papa ... b) Sur les formes du langage

For~e affirmative: Mon grand-père paternel et oncle Jo-seph hab~tent chez nous.

Forme :"égative: Mon ... n'habitent pas .. . Forme ~n,terr?ga~ive : Mon ... habitent-ils ... ? Forme n.ega~~v,e:~~terrogative : Mon ... n':Qabitent-ils pas ... ?

d Forme ~mperahve: Grand-père et oncle Joseph, habitez

one ... Forme exclamative: Comme je suis heureux que grand­

père ...

'.' "; 1 c) 'phraséologie .: ' 1. lmitation de phra$e : ,C'est une belle lignée et .Jie suis

fIer , de mes aïeux. ' " 1 C'est un' beau livre ~t Je suis fie~ d~ le posséder, etc ...

Page 12: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

- 188-

2 .. Le verbe montre, en se référant à l'illustration. Questions: Qui est-ce qui? où? quand? comment?

à qui ? quoi ? . Et voici peut-être la phrase obtenue que nous aurons mIse

au point : . , . C'est un soÏ?' pendCint lCi veûlee; ?nCi sœ~"1' lVlCinette montre

un Cilbum de fCimille à deux petites filles et à un petit gCirç01.t qui, serrés contre elle, 1·egCi1~dent cdtentivement.

Les diverses formes du · lang'age pal' l'illustration

(Voir partie méthod:()llo.gique, ,para,grlalPhe 2 )

Faire imaginer un dialogue entre la jeune femme et le~ 3 enfants.

Mariette grande jeune fille de 25 ans lTIOntre l'album de famille à ses' deux cousines et à son cousin. Elle tourne lente ­ment les pages, afin que chacun puisse admirer à loisir.

Quel bel album ! et quelle abondante collection de photo-graphies!

Jeunes et vieux, toute la famille y est représentée. Les enfants regarcl'ent attentivement et cherchent à re­

connaître les personnages. Mais, comme c'est difficile ! Ne pensez-vous pas que les traits ont bien changé depuis

que les photographies ont été prises ? Les personnages ne, paraissent pas les n1êmes. Quel est par exemple cet homnle aux grandes moustaches

blondes? Ne serait-ce pas oncle Joseph ? En effet, c'est bien lui. Comm~ il paraissait vieux autrefois avec sa barbe en

broussaille et ses longues moustaches ! Ne dirait-on pas qu'il a rajeuni depuis? Et cette jeune dame aux longues robes traînantes, qui

est-ce ? C'est grand-maman. Ce n 'est pas possible, on ne la reconnaît plus. Et cette petite fille, savez-vous qui c'est? Oui, je te reconnais bien, c'est toi quand tu avais mon

âge, etc. La chasse aux mots pa1n Cissociation d'idées

Pamille : Les degrés de parenté : 1 er degré : le père, la mère et les enfants; 2me degré : les frères et sœurs;

- 189-

3me degré: les oncles et tantes; .4-me degré: les cousins germains. Les générCitions : Ex. : 1. trisaïeul ; 2. bisaïeul; 3. grand­père et grand-mère; 4. père, mère ou mari, femme; 5. en­enfants ou frères et sœurs. Notons encore le beau-père, la belle-mère, le beau-frère, la belle-sœur, le beau-fils ou gendre, la belle-fille ou bru. Oncle et tante par le sang ou par alliance.

Descendance: origine; issu de... né de... une belle lignée, la souche, l'ascendance, la descendance, les ancêtres, les aïeux, les aïeuls, la postérité, la pr.ogéniture, la filiation, la parenté, l'apparentement. Chef de' famille , l'autorité paternelle, la paternité, le pa-, trimoine, l'héritage; les enfants légitimes, adoptifs~ le tuteur, le nom de famille, la généalogie, la dynastie.

Vie de famille: Demeure familiale, l'intérieur, le ménage, le chez soi, le toit paternel, le foyer paternel, les pénates, les siens, la naissance, le mariage, la noce, les épousailles, les fiançailles, s'allier, se mésallier, divorcer; se mettre en ménage ; des querelles de famille. Il faut laver le linge sale en famille. Un parricide, un fratricide.

Exercices sur les veToes, les adjectifs, les noms (s'en référer au manuel)

Poésies

Sujets de composition fTançCiise (s'en référer au mannel)

La joie de l'enfant

Vois briller sa grosse joue ! Comme il joue !

De foin le voilà couvert. On dirait un pavot rouge~

Quand il bouge, U n pavot dans le blé vert !

Son jeune chien, fou de joie Court, aboîe,

Lèche sa main, son cou blanc. Dans l'herbe qu'ils éparpillent,

Ils sautillent, En roulant flanc contre flanc. Le marmot est tout en nage :

Son visage Au grand air est empourpré: Qu'il est heureux; sans mélan_ge,

Le bel ange, Quand on fauche dans le pré.

Victor de LapTCide.

Page 13: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

- 190-

A ma mère

Lorsque, nia sœur et moi, dans les forêts profondes, Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux, En nous baisant au front, tu nous appelais fous, Après avoir maudit nos courses vagabondes.

Puis, comme un vent d'été confond les fraîches ondes De deux petits ruisseaux sur un lit calme et doux, Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux, Tu mêlais en riant nos chevelures blondes.

Et, pendant bien longtemps, nous restions là blottis, Heureux et tu disais parfois: « 0 chers petits! Un jour,' vous serez gr~nds, et moi, je ' serai vieille! »

Les jours se sont enfuis d'un vol mystérieux, Mais toujours la jeunesse . éclatante .et vermeille Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux.

Th. de Banville.

ORTHOGRAPHE

La vie heureuse

Guillaume le menuisier, chante de l'aube au soir. Jeannine, sa femme, y ~êle la joie de son rire. Pier~~ne, ~oulot et Pa~­lette, leurs trois petits, mettent autou! de 1 etabh, dans la maI­son et le jardin, la gaîté de leurs Joues rondes et de leurs yeux bleus. F. Clar.

La vie de famille

Toutes les tentations extérieures sont vaincues par l'es­prit de famille si elle est attirante. yoyez l'intérieur ch~r­mant : les grands-parents y sont sourIants, heureux; le pere et la mère travaillent avec courage et bonne humeur; les en­fants sont la joie de la maisonnée. Tout reluit d'ordre, de propreté, de prospérité. Les repas .sont gais, les veillées tièd~s et pleines d'une intimité agréable. Le bonheur de chacun faIt celui de tous, et les chagrins sont vite apaisés parce qu'ils sont touj ours partagés et compris.

La maison s'éveille

Maman s'éveillait toujours la première. A travers les derniers nuages du sommeil, nous l'entendions errer douce­ment dans la maison. Elle traversait notre chambre et elle exa­minait nos vêtements, notre ' linge. Elle .en prenait souvent une pièce et s'en· allait , la ravauder dans; ..la cuisine. Un peu plps tar.d, . maman descendait dans j -la .. rue , .poqf aeheter q.u paIn. Elle tirait la porte doucement. N ous savoul~.iQ;I).s . en hâte les dernièr~.s : .. minut;e~ du néant. A peine de retour, maman nous

- 191-

embrassait pour nous encourager au réveil. Venaient alors les frissons du . matin frais, l'eau, l'épenge et la cuvette. Déjà rasé, déjà peigné, père criait, la voix tonnante:

- De ' l'eau froide, beaucoup -d'eau froide. Sans cela, vous aurez des poches sous les yeux et vous serez vieux à vingt ans. G. Duhamel.

Une brave femme

Mme Grandet était une femme sèche et maigre, jaune comme un coing, gauche et lente ... Elle avait de gros os, un gros nez, un gros front, de gros yeux et offrait, au premier aspect, une vague ressemblance avec ces fruit cotonneux qui n'ont ni sa veur ni suc. Ses dents étaient noires et rares, sa bouche était ridée, son menton affectait la forme dite en galoche.

C'était une excellente femme. Une douceur angélique, une résignation d'insectè tourmenté par des enfants, une inalté­rable égalité d'âme, un bon cœur la faisaient universellement pleindre et respecter. Balzac.

Un ménag'e heureux

Deux enfants dont on entendait les voix riantes, une jeune femme dont on voyait seulement la robe d'étoffe légère et l'é­charpe rouge, venaient au-devant du chasseur. Les enfants lui faisaient des gestes joyeux et se précipitaient de toute la vitesse de leurs petites jambes; la mère arrivait plus -lentement et agitait de la main un des bouts de son écharpe couleur de pourpre. Nous vîmes M. Dominique prendre à son tour cha­cun de ses enfants dans ses bras. Ce groupe animé de couleurs brillantes demeura un moment arrêté dans le sentier vert, debout au milieu de la campagne tranquille, illuminé des Jeux du soir et comme enveloppé de toute la placidité du jour qui finissait. Puis la famille au complet reprit le chemin des Trembles, et le dernier rayon qui venait du couchant accom-pagna jusque chez lui ce ménage heureux. Fromentin.

Père et fils

Quand il regardait la grande photographie accrochée au­dessus de la commode, représentant l'équipe dont faisait par­tie son père, le petit Paul l'admirait , et, le comparant aux autres, il le trouvait le plus beau, le plus fort, et même la lon­gue besaiguë ou bis aigu qu'il tenait à la main lui donnait un air héroïque. Chaque soir, quand le charpentier rentrait de son travail, l'enfant aimait se jeter dans ses genoux, se sentir hisser jusqu'à son visage, s'imprégner de l'odeur des vêtemens, odeur de sciure, de résine, saine odeur de travail, franche et gaie comme celle du pain, comme celle de la soupe qui fumait dans les assiettes.

Cl. BERARD.

Il

1

Page 14: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

- ,192-

VARIËTËS

Confiteor 1

Le Tout-Puissant, connaît toutes mes peines; La Sainte Vierge entend mes lourds sanglots; L'ange Michel qui dompte les complots Voit l'ennemi qui me chargera de chaînes.

Les bienheureux qui sentirent les flots Des cœurs troublés aux lâchetés soudaines, Sauront comprendre à mes transes humaines Combien l'angoisse a crié dans mes os.

L'erreur, le mal, tout m'accuse en moi-n1ême. C'est pour cela qu'élevant mon front blême, J'attends du Ciel la prière et l'amour.

Daignent les saints dont je suis l'humble frère, Pencher le cœur de Dieu sur ma misère Et me gagner leur bonheur à mon tour. ' R. J.

* * * Credo

Je crois en un seul Dieu, principe et fin des choses, Eternel Créateur, Cause de toutes causes, Maître de l'univers, son empire et son bien. Je crois, car si mon œil qui le cherche et n'est rien, Ne l'a point découver t sous, la forme sensible, Ses attributs divins, tout son être invisible, Eclatent dans son œuvre et 'par cela je crois. Je crois. Qu'ai-je affirmé? Son règne je le vois. Au fond des cieux profonds où voguent les étoiles, Sa suprême grandeur le montre sous ses voiles, Et l'ordre merveilleux qui régit l'infini, Fait que toute raison le chante et le bénit. Tout en parle; et ce Dieu que l'univers adore, Ce Dieu qui de la vie est la source et l'aurore, C'est aussi l'Esprit-Saint, un dans la Trinité. C'est le Verbe éternel de la Divinité, Seigneur et Rédempteur apparu sur la terre Entre une pauvre crèche et la croix d'un calvaire, Agneau divin ' livré pour toute iniquité. Je crois; et sans avoir -la foi du sénevé, La résurrection du Sauveur si précise Impose à mon esprit l'amour dë son Eglise.

- 193-

Sa parole sacrée, oriflamme des saintes, M'est gage d'union dans leurs communs desseins; Et sûr que toute faute et s'estompe et s'efface Quand un saint repentir la dénonce à sa face, Au sein de mon exil où lui sa vérité, J 'attends le jour heureux de mon éternité.

R. Jaquemet.

Invitation de noël Où je les attendais, dans une pauvre étable, Les bergers et les rois sont venus '1n'adorer, Et je les ai comblés d'un t1~ésor délectable, Un amoU't qu'ici-bas 1~ien ne peut remplacer.

Les bergers m'ont donné des fruits et du iaitage, Les rois m'ont apporté les trésors d'Orient; Ils ont ouvert les mains et les cœurs sans partage Et s'en sont retournés bien plus riches qu/ avant.

Je vous attends ce soir dans une église blanche; Enfants, venez à moi par tous les blancs chen~ins; Qu'une claire prière auprès de moi s'épanche; Apportez-moi vos cœurs, ouvrez-moi vos deux mains.

Les hommes ont aimé l'argent plus que n~oi-mên~e Et leur âme est obscure et le cœur ténéb1~eux. Enfant, donne-moi tout. Je suis ton Dieu, je t'aime. Je rends ton âme pure et ton cœur lumineux.

Que cette heuTeuse nuit s'achève dans l'aurore Où brille la clŒrté que te voile lŒ foi, L'aube qu'Œucune nuit ne viendra jamais clore, Où ,ie n'attendrai plus, caT tu seras à moi.

Marcel Michelet.

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Page 15: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

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- 195-

DEGRE ELEMENTAIRE

No 7

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Noël

Il y avait une fois un petit garçon qui n'avait plus ni père ni mère. Il mendiait pendant le jour, et, la nuit, il se réfu­giait ·sous un pont de la ville.

Un jour, c'était la veille de Noël, le petit mendiant en­tendit deux autres enfants qui causaient ensemble du petit Jésus. «Il doit descendre sur la terre la nuit prochaine », di-: saient-ils,

Si bien qu'en revenant le soir, sous son pont, tout transi, tout gelé, le petit mendiant dit:

« Je ne peux pas aller au devant de LUI car je ne sais pas par où il vient. Mais je vais mettre ma veste sur le bord 'de la rivière. Peut-être que le petit Jésus comprendra que je fais de mon mieux pour l'accueillir ».

Et le petit mendiant quitta sa veste, qui était toute trouée, et la posa, roulée en bouchon, sur le bord de la riv}ère. Puis il revint à son endr oit habituel, s'enroula dans une mauvaise cou­verture et s'endormit tout de suite parce qu'il était fatigué et qu'il était tout petit.

Fiche de travail No 7

1. Lis bien attentivement tout le texte. Relis-le trois- fois.

2. Cherche le paragraphe qui cominence par : Et le petit mendiant quitta ... Copie-le en le mettant au temps PRESENT (comme si le petit mendiant faisait tout maintenant).

3. Cherche et copie la phrase qui commence par: Un jour c'était ...

4. Que disaient les deux enfants au petit Jésus ? Q~'a aussi voulu faire pour Jésus le petit mendiant?

5. Dessine la rivière et le pont. 6. Regarde bien comment on écrit : Si bien qu'en revenant

le soir, sous son pont, tout transi, tout gelé, le petit mendiant se dit: Pose ta fiche sur le pupitre Jet écris cette phrase de mé­moire sur ton cahier.

Page 16: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

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DEGRE EL,EMENTAIRE

' No 8

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Noël ( suite)

Or, peu d'instants après, vint un Monsieur qui se prome­nait sur le bord de la rivière parce qu'il avait beaucoup de chagrin; et il avait beaucoup de chagrin parce que, peu de jours auparavant, son fils, un petit enfant de six ans, était mor.t.

C'est pourquoi le monsieur se promenait sur le bord de la rivière. Peut-être bien qu'il avait envie de se jeter dedans pour se noyer~ ce qui est un gros péché. Mais peut-être aussi qu'il se promenait au bord de la rivière pour être tout seul et pen­ser tranquillement à son gros chagrin. Arrivé sous le pont, il buta sur la veste du petit mendiant parce qu'il faisait noir, et il faillit tomber dans l'eau. Heurem=lement, il reprit son équi­libre à temps. Il alluma une allumette, pour voir ce qu'il y avait. Il aperçut le petit mendiant dans sa couverture, le prit dans ses bras, trouva qu'il ressemblait au petit garçon qu'il avait perdu, et le ramena à la maison, sans qu'il se réveillât le moins du monde.

Fiche de tra vaU

No 8

1. Lis bien attentivement tout le texte. Relis-le trois fois comme il faut.

2. Cherche et copie six actions faites par le monsieur. 3. Cherche et copie la phrase qui commence par : Il aper­

çut le petit mendiant dans sa couverture .... 4. Pourquoi le monsieur avait-il tant de chagrin?

Quel péché allait-il peut-être faire? Qu'est-ce , qu'on aime faire quand on est très triste.

5. Dessine la maison où le monsieur emporta le petit men­diant.

6. Regarde bien comment on écrit: Arrivé sous le pont, il buta 'sur la veste du petit mendiant parce qu'il fai­sait noir, et il faillit tomber dans l'eau. Apporte ta fiche sur le pupitre et retourne écrire cette phrase par cœur dans ton cahier.

Page 17: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

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- 199-

DEGRE ELEMENTAIRE

No 9

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Noël (.suite)

Et le lendemain le petit mendiant ouvrit les yeux dans un joli lit bien chaud et bien propre, entre un beau monsieur et une belle dame qui le regardaient en ,souriant.

« Vous êtes le bon Dieu ? demanda le petit mendiant, en se rappelant qu'il avait posé sa veste pour que le petit Jésus la remarque.

- Pas tout à fait, dit le monsieur en souriant. Et toi, comment t'appelles-tu?

- Je m'appelle « un petit mendiant ». - Eh bien, maintenant, tu t'appelleras Noël et tu seras

notre fils, dit la belle dame, d'une voix douce comme une ca­resse ».

Et, en effet, le petit Noël fut adopté par le monsieur et la dame, et il fut très heureux et les r endit très heureux parce qu'il devint un excellent garçon.

9'est ainsi que le petit Jésus arrangea toutes choses pour le mIeux, en donnant des parents à l'enfant orphelin, et un enfant aux parents en deuil. Jean Dervallières.

Contes bleus.

Fiche de travail

No 9

1. Lis bien attentivement tout le texte. Relis-le t rois fois.

2. Cherche et copie toutes les qualités que tu rouveras dans le premier paragraphe.

3. Ch~rche et copie la phrase qui commence par : Eh, bien, maIntenant ...

4. Qu'a demandé le petit mendiant en se réveillant? Pourquoi penses-tu qu'il a cru que c'était le bon Dieu? C.omment s'appelle un petit garçon qui n'a plus ni papa nI maman?

5. Dessine le lit où le petit mendiant s'est réveillé. 6. Ee?;arde bien comment on écrit : Et, en effet, le petit

N oel fut adopté par le monsieur et la dame et il fut t~ès heureux et les rendit très heureux parc~ qu'il de­VInt un excellent garçon.

Apporte ta fiche et va écrire de mémoire cette phrase dans ton cahier.

Page 18: L'Ecole primaire, 15 décembre 1953

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