l'ecole primaire, 31 mars 1954

22
SION, 31 Mars 1954. No 12. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORCANE DE LA SOCIË:rÉ VAl AI D'EDUCATION NNE ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 '73ème Année. Les abonnements se règlent par chèque postal \1 c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être ' adressé directement à M. CI. BÉRARD, Rédacteur LEVRON Les annonces sont reçues exclusiwement par: __ . C--. __ "',.

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 mars 1954

J. A.

.' .. M. Darbellay René, inst. Liddes

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SION, 31 Mars 1954. No 12.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORCANE DE LA SOCIË:rÉ VAlAI D'EDUCATION

NNE

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50

'73ème Année.

Les abonnements se règlent par chèque postal \1 c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement

Tout ce qui concerne la publication doit être ' adressé directement à

M. CI. BÉRARD, Rédacteur LEVRON

Les annonces sont reçues exclusiwement par: ._c-"c.....-'-'-.~,'-__ . C--. __ • "',. •

Page 2: L'Ecole primaire, 31 mars 1954

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SlON) 31 lv/alls 1954. No 12. 73ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCttt~ VALAISANNE D'~DUCATION

SOMMAIlRE: OOMMUNICATIONS !DIVERSES: 63me :QOurs flO'lirIlal 'SlUiJSlSe. - RrogralmITle de Wa réurntOin tnieiI111aJle de lia S.V .. E. _ Pem€icti1()lIl.Ir1ement. - La Isem,aÎlnJe de J.~ Paix du 5 au Il avril. _ Le coin de la gymnastique. - Le métier c'est ce qui unit. _ PARTIE PEDAGOGIQUE: La BrO'Vliidetnce :rég1t le monde. _ Lurtte Icontre déf:1alults et v:iJcels. - RéflexiÏ'OlIl,s .sUT il:a forI11.aIUon 'des (I>édag,()lgues de d :aSS€\S de diéve10iPfJJ€ment: - PARTIE PRATI­QUE: CoIUJl"lS de vOlCiaibuŒ,ai,r.e. - ViéIT,téros. - BibllIiojglr'a!Phie.

i COMMUN][CA T][ONS D][VERSES ~ DÉPARTEMENT © SoVoE. @ SoI.V.Ho UNION ê)

A VIS

Les deux prochains numéros 'seront consacrés, en partie du moins, au programme des cour.s complémentaires. Nous te­nons à 'en informer d"a vance nos lecteurs et nos correspondants.

63 rne Cours normal SUIsse de travaux manuels et d'école actiVe du 12. 7 au 7. 8. 1954

LliS':DE DES COURS ET DES CHEFS DE COURS, BLENNE 1954

Cours de quab'e semaines, du 12 juillet au 7 aQût: 2. Cartonnage, M. R. MalIitin, Laus:anne 4. Travaux SUI' bois, M. H. CüW1in, Bienne ·5. Travaux sur métaux, M. G. F~er, Wett'ÏŒ1gen

Cours de trois' sèmaines, du 19 juilliet au 7 août: 6. Activités manueUes, Mime A. HeUlbi, Neu,iChâtei

au ;cours '1rld:érieU!r,

Cours. de deux semaines, du 12 au 24 juillet:

Finances d'tnSlCirÎIPtion

Fr. 80.­» 85.­» 85.-

» 55.-

8. Ecole active, degré ,incférieur, MUe Y'v. P.e1"lll;et, Lausanne» 40.-10. Dessin technique, M. R. Schaad, Bienne » 40.-11. Sculpture, débutantts, M. F. Friedli, Bie~e » 48.-1,2. Bois, cours de ldJévelOiPpement, M. H. ScharlJ, Berne » 4S.-

Page 3: L'Ecole primaire, 31 mars 1954

- 402

du 26 juillet au 7 aoùt :

1.5. Ecole active, degrés moy-en et 'sup;ér1eur, M. E. S'Cl uVJalin, Bienne »

16. Physique et chimie, M. P. Eggmann, Neukir.ch-Egn<llch »

1 7. ~iologie, lM. Dr W. Scrho'l'1ma'l'1n, Bienn-e }) J 8. Modelage, M. IL. Z!arnini, Zür,ich »

Cours d'une semaine, du 12 au 17 juillet:

21. Dessin, degré moyen, M. W. K,ulhn., Aarau » 22. Dessin, .degré sUlPélri€'ur, M. K. Bamzige:r, He~den »

du 19 au 24 juillet: 24. Ecriture et tenue des cahiers, M. E. Kuhn, ZŒf.ingue , »

25. Dessin au tableau noir, M. E. Pahuld, LauS'aJnne »

26. CaiSse à sable et plastique murale, M. F. Grilbi, Kiono!Lfingell1 »

du 26 au 31 juillet: 27. Le chant et la musique populaire à l'école,

M. E. Villllige:r, Slcihaiflfhouse »

28. Dessin, ideg'ré linlféri,eur, ,M. A. Schn€'Îlder, St. Galll »

29. Construction de modèles réduits (débutants) ' M. E. K ,lause:r, Zür~ch »

du 2 au 7 août: 30. Construction de modèles rédu~ts (Ipenfoctionnement),

M. tE. KlaU1ser, ZürjlCh }) 31. Etude du milieu local, M. O. Christ, Bienne M,adrensch »

Aucun cour,s ,d'automne n'est OI'igréllTIliJsé en. 1954.

40.-48.-48.-.,-

· 48.-

35.-35.-

3,5.-3·5.-

35.--

35.-35.-

35.-

35.-36.-

Les cours 2, 4, '6, 8, 15 ,et 25 sont dirigés paT des collègues' de langue tfr'wnçais-e.

Tous Il,es .a'Ultres ,courriS Ise .donnent en aililemall1id; dans :l:a mesure du possiible, des tI'ladulcttons .en Ilarnlgue française seroll1t , faites par le chef .de COUlI'S rOU' !plar des lParliJcÎlPaJIl:ts.

,Les buOJetinrs d'in:scr~ption doivent être adressés ,au plus tard ' le 17 avrhl, .au DéJp;artement d-e l'InstnlJc.tion :pulbLique à Sion.

Programme de la, "réunion , triennale de la , S. ' y. E. ,

le 22. avril 1954, à Sierre ': . ,~ '

1. 08.15 Réunion ~~s . comités de distr~ct ~ )'H91;~1, I.er­mlÏ.nus.

" ; . .>1,

"2. 09.15 ' Messe à r~glisè, . p~rois~iale.,' ' . ..:. ', . ,'? 10.00 Aissemb~ée : ~énén~,~~' 'de 'la S.}r,., ~E';;'.) ~ . la:; ~(. ,. lYt~,iSon ;

des J€;lHleS ». , ' ,. , ,' .:' ': "" ._ . ,! .,,' \: '1:

- · 403 -

OTdTe du jOUT :

1. Lecture du pTotocole. 2. Rapport du président,discussion. 3. Lecture des comptes de la S. V. E. et de

11'« Ecole pri'rnaire ». 4. Rappor,t des vérificateur,s. 5. Renouvellement du comité. 6. Nomination d'un membre du comité représen­

tant }'.ensemble de la S. V. E. 7. No.minatio.n du président, du vice-président et

des vérifi0ateurs des comptes. 8. Rrupport ,SUiI' les pro.positions d'es 'comités de

district. 9. Conférence: «L'éco.le vallaâsanne d'aujOlu~d'

hui et de demain. 10. Pro.jectio.n du film de M. Muner : L'ho.mme de

l'a monta~ne. 4. 13.00 Dîner à l'Hôtel Terminus. 5. 16.00 Visite facUllhvtive du Château de Vill1a. Des rens,eignements complémentaires paraîtront dans le

pro.chain numéro. de l' « Ecole p?~,imaiTe ».

PERFECTIONNEMENT

Le dimanche 4 av.ril aura lieu à Sion une JOURNEE D'E­TUDES pour le 'personnel enseignant du district ·de Sio.n.

.Vo.ici, dans les grandes lignes, le pro.gr·amme de cette j o.u1'­

née Le matin:

09 h. 30 Ouvel'ture du co.urs.

L'après4nidi :

Les méthodes nouvelles; Une leçon de .lectul'e glo.bale; Une leço.n de lecture expliquée au co.urs 'moyen et supérieur. .

L 'enseignement individualisé' - L'enseignement individualisé 'de l'o.rthographe

.avec présentatio.n des fiches d'ortho.graphe. - Discussion - Chant.

17 h. 30 Clôture.

Ces co.nf.érences, causeries et leço.ns pratiques seront do.n ... 11ées par lVlonsieur Ro.bert Do.ttrens, directeur des études pé­dago.giques de Genève, aidé par deux de ses co.llaboratrices de l'école du Mail.

Page 4: L'Ecole primaire, 31 mars 1954

- 404-

Le 'per,sonnel enseignant ne faisant pas partie du district de Sion et qui 's'intéresse à cette journée, 'est cordialement in­vité. Il suffit de s'inscrire chez Mlle Marianne Oggier, insti­tutrice, Sion, Tél. 2.22.2l.

Société Valaisanne d'Education, district de Sion: R. Zuchuat.

Collaboration des Educateurs et Educatrices du \lalais: 1

ùa semaine de la Paix du 5 au 11 avril Le monde continue d'être en proie à ,l'angoisse. Nous n'a­

vons pas encore la paix. Nous' redoutons même une nouvelle guerre avec d€s horreurs inimaginables.

Nous ne pouvons pas rester i'nactifs en faoe de ce péril redoutable. Il faut gagne?" la paix. C01nment ? En 1110bilis'ant une armée spirituelle pendant cette année ma:riale .

Sur Ire désir de N. S. P. Pie XII, un jour de mai Isera une journée ?nondiale de prières de tous les enfants catholiqu.es. Ce jour ·a été f.ixé au dimCinche 23 ?nai.

Notre foi nous dit que Dieu exauce 'avec bienveillance la prière des petits et des humbles. Le 23 mai, les 30.000 enfants du Valais 's'uniront aux nombreux millions de jeunes âmes pour adresser une prière 'irrésistible à Jésus, Prince de la Paix, par l'entremise -de Marie, Reine d€ la Paix.

~ Le Pape dit de cette journée: « Bien préparée, celle-ci doit etre, en effet, bien plus qu'une ?nanifestation cl' éphémère feT­'veur : elle éveillera chez ces cheTS enfants le sens de leur fTa­ieTnité chrétienne à traveTs le monde; elle leur fera aimer l'i­déal et connaître les conditions d'une vraie paix des cœurs des familles, des sociétés; elle stimulera enfin pat'rni cette jeu~esse le zèle de la veTtu, le goût de la pTièTe, le courage du sacrifice, en dehors desquels il n'y' a ni sérieuse réf01"?ne de la conscience ni œUVTe de paix profonde et durable. »

Nous préparerons les enfants à cette journée de prières. Quand? .Pendan! la sem,ai~e du 5 au Il avril, ·assez tôt pour que les Jeunes tetes ne .sOIent pas encore trop distraites par l'appel des Vlacances. Chaque jour de la semaine de préparation, nous aurons un quaTt d'heure de la paix avec des réflexions des ·exhortations et des pTières courtes et expressives. '

Nous élèverons Isur le plan chrétien 'et surnaturel l"ambi­tion du peuple suisse de ,servir la cause de la paix, avec d',au­tres groupements d'hommes aux nobles .sentiments.

- 405-

Comme pour le jubilé marial valaisan de 1953, les mem­bres du corp.s 'enseignant recevront un petit fascicule c/,Vec des suggestions pédagogiques et des indications p?'atiques destinée.s à leur faciliter la tâche éducative, chrétienne et sociale qu'Us voudront bien as:sumer.

Voici une circonstance favorable pour élargir l'horizon de nos enfants jusqu'aux limites de la chrétienté et dilater leur cœur jusqu'à embrasser tous les ·hommes. Il s'agit d'une action chaudement recommandée par S. E. notre Evêque.

Le comité diocéscân d'organisation, Sion.

i LE COIN DlE L A GYMNASTIQUE ~

Cours régionaux de printemps La serIe de cours régionaux organisés l'automne dernier

a rencontré auprès du personnel enseignant un succès très en­courageant. Près de 200 collègues, féminins et masculins, ont suivi ces cours et y ont rencontré j oie et intérêt.

Voici la \liste des cours prévus à .l'intention .de tout le per­sonnel enseignant du canton pour le printemps .1954.

Re?narque : Les frais de déplacement des par.ticipants à ces cours seront

surpportés par la ,cai'sse de l"association. Lieu, date et heure

Venthône, jeudi 8 avril, à 14.00 heures Vernayaz, jeudi 8 avril, à 14.00 heures Fully, 'Samedi 3 '3!vril, à 16.00 heures Riddes, mercredi 7 avril, à 15.30 heures Saxon, vendredi 9 avrH, à 16.00 heures Vouvry, jeudi 8 avril, à 13.30 heures

Le cou?~s de VOUVTY est TéseTvé aux institutrices.

Di/rection Paul Glas'Sey

J. Vuignier ·S. Delaloye G. Delaloye G. Delaloye .

P. Pignat ?'eligieuses et aux

Ardon, ,convocation par le Directeur de cours R. Frossard Pont de la Morge, mercredi 7 avril, à 15.30 heures A. Pitteloùd Savièse, lundi 5 a-vril, à 16.00 heures S. Delaloye Ayent, mercredi 7 avril, à 17.30 heures S. Dela'loye Nendaz, lundi 5 avril, à 16.30 heures J. Darbellay

-Orsières, samedi 3 avril, à 16.30 heures Bovier St-Martin, Imardi 6 avritl, à 16.00 heures B. P-itteloud Vex, jeudi 8 avril, à 14.00 heures B. Pitteloud Grône, Iner'cre'di 7 avril, à 16.45 heures P. Glassey

Page 5: L'Ecole primaire, 31 mars 1954

COMMUNICATIONS DIVERSES

Le Chef du Département de Il'Instl'uction Publique accorde le traditionnel jour de conge :

aux 'participantes à l'as-semhlée gén~ra'le de la Société des Institutrices du Valais rnm'and à Sion le 20 'mars 1954 ,

aux :partici'P'ants de la journée officilelle des Maîtresse Iné-nagères à Verbier Ile 18 avrill 1954. -

* * * Nous remereions sincèrement Iles opersonna'lités qui

n'l3.yant pu accepter notr,e ilnvitw1Jion nous ont envoyé leurs vœux: M,aJdemoilS-elle Garraux, présidente d'honneur de notre

Société, Monsieur le ConseiUer nationall Moulin, l\ionsieur Fr.auds Germanier, député, M€'ssieurs Folloni'er, Pannatier, Bérard, Mudry, inspec­

teufls -scol'aines, Monsieur Stucki, président de la Société des fÏnstirtuteul"3

du Haut-Valais.

* ** Pilacem,6l1t pendant Il'es va'cances Qui s'intéresse à un poste de sténo-daotylo ? Qui prendrait de juin à septembre Il'a responsab1lité d'un

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RABAIS 5°10 au COl'PS enseignant sur présentation de la carte.

Articles réclames exclus.

Tél. 211 80

- 407-

ulagasin et d"u,n petilt café dans une station de montagne, ex-cellent trairtement. -

S'adreslSer à. MUe Yvonne Gross, institutrice, aux Ma-ré­cottes qui rensei1gner'a.

Cam-me il a été impossible de fixer l,a date de la troisième conférence Barbey, lors de l'assemblée généTwle, toute sugges­tion à ce propos se\I'a 'la bienvenue. Prière de la fa,ire tenir sous cante postaŒe à l'adresse ci--dessus s.v.p.

L'Enfant ~ li'EcoIe L'idée d'école comme Ce/He d'éducation est liée à celle

qu'on 8'e failt de !l'homme et de ;sa destinée. Pensons simplement aux luttes, aux paslSions que provoque Yécole dams certains pay.s, parce que ,l'.écol,e est 3!U service de l,a pel'lsonne, qu'elle est au service de lIa cmnmunauté et qUle, pour des chrétiens, la fin de l'écoll~ sera toujours d'aider le petit d'holInne à renl­plir Je mieux poslsible sa destinée d'homme immor'tJetl.

L'écale remplit, di.sons plutôt que ~'éco}e tente de Il'empolir ce but si éleVié, conjointement par l'édu0ation et par ,l'in~truc­tion, cette dernière re-maiJ:'quons-le d"emblée, n'étant qu'une par­tie de la première. Les .leoteur,s de J'Ecole primcâre 3iurontwp­précié dams un très bon artiüle publié récemment grâce à la bienveillance de Il'auteur, 1',exceH6l1te image par laqueLle l'im­portance respecrtive -de ces deux facteurs est en quelque sor­te concrétisée: «Leur conjonction, lit-on, est semblable au déroulement d'un j eu de billes. La première condition est l'ac­quisition de bHles: c'est Il'instruction. Viennent ensuite la connaissance -des rè~les du jeu, l'hab~leté à les manier et le fair play: c'est 'l'éducation. »

L'écol'e éduque, eLle instruit, par la création ,d'ùn climat favoftable, par 'le choix de moyens, de techniques, co~,me on dit actuellement, wp.propriés 'au but poursuivi, mais 'Surtout l'édu­cation se fait par osmose, Ipar 'l'laide qu'apporte une per,so~naHté ayant atteint tout ,au moins sur le plan humain, ce que Ramuz appelle la taille de l'homme, à une autre .personna:lité en de­venir -qui se cherche, 'Se découvre, s"endchit, 8'e dépasse dans une autonomie enfin conquise - du n10ins pour quelques-uns. -L'école est donc au service de la vie. ;ElBe devrait toujours per­mettre à Il' enfant de se rendr,e cœnpte de ses ri.chesses, d'inven­torier ses ressources vitales, tene que nous [,e montre cette ex­.elarllation d'un petit garçon, qui, prenant V·')Ul' la première fojs cons'cience de sa pensée, se frappait le front en disant : Ma-

Page 6: L'Ecole primaire, 31 mars 1954

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man, ça boug-e là-dedans! L'écol.e devrait donc être un orga­nisme non 'Pas pét::ifié et immua?le mais au contraire, 'Souple adaptable aux beSOllns 'actllel,s de 1 enfant dans sia vie de chaque jour, ce qui de prime aboTd signifie que noh"e école ne devrait pas être ce qu'elae était il y a seulen1ent 20 -ans.

Autrefois, en effet, c"est dans 1e mHieu fami1Ji.al · milieu éducatif 'par ,exceHence et que rien ne remplace, qu:e 'l'enfant recevait l'éducation, lIa fa,miUe déléguant à .}'école le soin d'ins­truite l'enfant qu',elle lui confiait.

.Aujour~'hui, le fait ,est trop connu pour que j'insiste, hL famlJlle se .decharge de plus en phm 'Sur l' écolr. du soin de Œ'p­duc~tion. Celle.-ci n'y ga?n~/ pas, e'.est ent~llrdu, 'mais elle y pm'. draIt encore bIen plus SI 1 ecole ne pouvaIt suppléer la famille dans une certaine mesure.

Ce changemeI~t dans l' r)r.dre fmnillia.l est une conséquence de .la transf~~matlO~ 'profonde que subit le pays valaisan de­pUIS les dernleres .decades. Les causes ·en Iso:nt multiples. Co,m­me elles aussi intér€s·sent l'école, j'en citerai quelques-une~. La génél"a1lisation de l'imprimé sous toutes Ises f onnes ? jour­n~ux, revues, magaz.i.nes, brochu)"ies, réc1ames, livres; de la ra­dIO, du SpO)"it, du ciném·a, des commun~ca;tions permanentes en­tr~ les [mutes vallées et Ile reste du Inonde, par les échanges qu elle permet~ les rel1ations qu'eMe établit, }.es frontières qu'elle éloigne, trans.forme des habitudes de penser et de vivre. L'ell­fant arrive à l'école ·su:cvO'lté, on ne peut plus lui demander l'ef­fort 9u'on ~xigeait au.h:ef~is : sa. résis\ta~1ce nerv'eus'e n'est plus la meme, .nI sa eapacIte d attentIon 'et d'effort. Vous entendez con:~amment dire qu'il est plus développé qu'autrefois~ c'est vraI dans un certain sens, rn::ds il a .surtout besoin de trouver il >J'·école un clilnat de pa.ix où ifl puisse ordonne:' ses cDnnais­sanc.es ultra-scolaires el les intégrer sans dommage à s'a pe.r­sonne.

_ Il est aussi. évident que la transformatlo·n d'une partie de notre populatIon p2.;ysanne ~n popU'lation ouvrière, je pense à ees grands travaux en cours, à l'il11siJaHation d'industries nou­velles sur le sol valaisan, à l'exode de nos jeunes LfiHes vers les e~ntres h?r~ogers, pose le pruhlème non seulement d'un appren­tIssage, SI ,Ion ne veut p.as qu'eUe reste au stade du ill1anœuvre m~is surtout ~elle d'u.~e éduoation morale bien plus exigeallt~ q~l permette a notre Jeunesse de ne pas suivre 'aveuglément n Importe quel joueur de flûte comme dans le vieux conte allemand ...

La prospéri>té matérielle dont l'étrangel' reconnaît' les ~ig:1es )usque ,dans nos hautes vallées, demande aussi pour être n;tegree sans dommage, un progrès paraHèle sur le pIan spi­ntuel et moral, faute de quoi il se ·pour-rait · que les homnles . de

4

- 409-

cleIÜaill s'appauvrissent wlors qu'ils s'enrichissent, ear, :< 011

n'eBt pas ,riche de ee qu'on possède mais bien de c.e .don~ on sait ,se uasser avec dignité ,).

De l'avi,s c1'ho1111UeS qui s'occupent de teehniques, ce n'est 'pas dans le nombre des industries nouvel:les:. si souhaitables soient-elles, ql/H faut placer le progrès d'un pays, rnais bien clans la manièr'e dont la génération montante se sert de la teehnique, sans êh"'e asservie et ·c',est là le grand problèmes. Ce n'est donc pas tant un accroissement des 'connaissanees dont l'enfant a besoiln da'ns les conditions présentes, ,encore qu'elles soient souhait'ables ·surtout com'me préparation suffisante à un enseignement professionnel sérieux, m'ais d'une for'mation plus achevée de son esprit critique, de ,son goüt du beau, de ses qua­lités nlorales, car la vie moder.ne facilitée -par la technique est 'autreluent dure à l'égard d'une person'llaüté qui cherche sa plénitude qu' 8111e ne l'était il y a 'selüement quar-anrbe ans.

SUR LES EAUX!

En ce temps-là, près de l<a rive D'un lac opalin qui captive, Un peuple errant s:uiva~t Jésus, Pas à pas, Ile -cœur très. ému! Il voulait porter au pinacle Le Maître, à cause d'un miracle Qu'Il venait d'aecomplir pour lui. Si ,peu de Ipain avait suffi

(cl suiv?"e)

Pour nourrir des miniers de femmes, Que ·ces juif.s avides acclament Eperdument leur nouveau roi, N'escomptant que profits adroits 1. .. lVlais Jésus voulant se soustraire A leur dessein utilitaire Or.donna ,promptement ·aux Siens D'aller aux bords galiléens. D'un geste, il éloigne la foule, Qui ne sait ce qui se déroule, Ni que l'on pût ·se dérober Au peuple, qui veut l'honorer! Jésus s'en va vers lIa colline, Admire le soir qui décline, Et .prie encor€ dans la nuit Afin qu'aux Siens la clarté luit !. ..

Y. G.

Page 7: L'Ecole primaire, 31 mars 1954

- 410-

Il voit ·barqu·e et n'1er, de la crête, Le vent d'ouest souffle en tempête .. Ses apôtres sont en danger : D'un bond Il descend du rocher. Une ombre blanche, lumineuse, Plane sur l,a mer furieuse. Si,mon l'impétueux la voit, Puis tous perç{)ivent une voix « C'est moi! N'ayez donc point de crainte 1» . Pi-erre dans un élan, sans feinte Dit: « Ordonnez que j'aille à vous,. Sur les eaux! Seigneur, sauvez-nous· 1» J ésu.s ,consent, à Lui l'attire. Pierre aime son maître et l'admire : n ne ' 'craindra point d'o14éir ! Près du Christ, 'peut-il s'engloutir ? ... Il marche ! Tout à coup, hésite. Le vent hurle, Si'mon s'agite Et s'enfonce un peu dans l'eau; De peur, il appeHe à nouveau: « Maître ! Sauvez-moi, je Vous prie !.»' Jésus le prend ,par le bras, s'écrie: « Homme -de peu de foi, tu doutes, E-st-i,l un anal que tu redoutes Que je n'aie éloigné de toi ?» L'amour :des disciples s'accroît, Car le Christ apaisant l'orage Les conduisit tous au .rivage !... Le cœur des humains 'se corrÜ'mpt De nos j ours, de p-ar les démons; C'est pourquoi la tempête gronde. o Christ! Calmez les eaux du monde L ..

Rosa BindeT.

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1

ùa Providence régit le monde Quand on parcourt .l'histoire générale, de l,a plus haute an­

tiquité jusqu'à nos jours, on constate que le monde a subi des guerres innOlnbrabll:es, que des bouleversements for'midables se sont produits tantÔlt .sur un point, tantôt 'Su.r un ·autre : fondation et écroulement d'empires puissants, n10narchies absolues rempla'cées par des gouvernements démocratiques, parfois totalitaires, guerr'8S hOl'~ri:blement dévastatrices, etc. lt quoi attribue-t-on ordinairement ces événements? N'est-ce pas à l'ambition, à la cupidité, à la vengeance ? Ne met-on pas quelquefois aussi en cause le hasard pour expliquer ce qu'on ne comprend pas ou qu'on ne v'eut pas comiprendre ? Ces cau­'ses ne ,sont en réalité que les instruments dont la Providence se sert pour corriger notre pauvre hum,anité, lui f'aire voir les c.onséquences de ses e-r,reur.s, de ses infidélités à observer les ]ois du Décalogue et les enseignements du Christ.

Aussi un 'antique chef barbare à qui le pilote .demandait 'où. ill faUait conduire son armée navlale répondit: «Là où les {div.inités veulent -e~ercer leur vengeance. » Napoléon, lui aussi, disait un jour à un de ses généraux: « Voici mon épée; quand j 'auraJi accompli ma mis'sion, Dieu .la brisera. »

Est-ce que dans l'enseignement de -l'histoire, on a toujours soin de parler de l'intervention de la Providence· dans les évé­nements de ce monde? Dieu qui veUle sur l'insecte, le brin d5herbe, s'occuperait-il moins de ce qui intéresse l'ho·mme, le Toi de la nature, ·et qu"il a créé à son image? A ce sujet, nous .allons citer une beNe page extraite :du Discours su?~ l'histoi't e 'universelle de Bossuet, 3e partie, ch. 8, elle mérite médita­tion .

La voici: La Providence l'égit le monde

« Dieu ,ti.ent du plus haut des cieux les rênes de tous les Toyaumes; 'i'l a tous .les cœurs en ·Sla main : tantôt il retient les passions, tantôt il leur lâche la bride, et par ,là il remue tout 'le genre humain. Veut-il faire des ,conquérants? Il fait mar­cher l'épouvante devant eux, et il insipir-e à ,eux' et à l-eurs sol­dats une hardiesse invincible. Veut-il faÎl"IB des Jlégislateurs ? -il leur envoie son esprit de 'sagesse et de -prévoyance; il 'leur f ait prévenir ,les maux qui menacent les Etats, et 'Poser les f0I1-

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clements de la t r anquillité publique. Il connaît la sagesse hu­mafne toujour,s cour.te pa'r quelque endroit: Î'l l'éclaire, il étend ses vues, et puis il l'abandonne à 'ses ignorances; il l'aveug,le, il la précipite, il la confond par elle-même: elle s'enveloppe, elle s'embarrasse dans ses propres ,subtilités, et ·ses précautions lui sont un piège.

Dieu exerce par ce moyen s·es redoul:Jahles juge.ments, selon >les règ.les de sa justice, touj ours '.ÎnfaiUible; c'est lui qui prépare les 'effets dans les causes les plus éloignées, et qui frap-­pe ces grands ,coups dont le contre-coup porte si loin : quand il veut lâcher Ile derni'er et renverser les empires, tout est faible est irrégulier dans les ,conseils. L'Egypte, autrefois si sage, ,mar ­che enivrée, étourdie et chance'l'ante, paT·ce que le Sei'gneur a ré­pandu l'esprit de vertige dans ses consei.ls; ·el}le ne ·s'ait plus ce

. qu'eUe fait, elle est perdue. Mais que les hommes ne s 'y trompent ·pas : Dieu redr esse

quand il lui pl,aît Ile 'sens ·égaré; ·et ce1lui qui insultait à l'aveu-­glement ,des autres tombe lui-mêm,e dans des ténèbres plus épaisses, ·sans qu'ill faiHe souvent autre ,chose pour lui renver­ser le s,ens que -ses .longues prospérités.

C'est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples. Ne par­lons plus de ha's·ard ni de fortune, ou par:lons-en seulement comme ,d'un nom dont nous couvrons notre igno.rance. Ce qui est hasard, à 1'égard de nos conseils incertains, est un dessein concerté dans un conseil plus haut, c'es,t-à-dire dans ce conseil éternel ·qui renferme toutes ,les causes et tous les effets dans un même or dre. De cette ·sorte, tout concourt à ,la même fin; et c'est faute d',entendre l,e tout, que nous trouvons :t hasard ou de l'ir régular ité dans les Tencontres particulières.

Par là se vérifie ce que dit l'Apôtre: « Que Dieu est heu­r eux et le 'seul puissant, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ;» heureux, dont le repos est inaltérable, qui voit tout changer sans chang'ler lui.Jmêlne, ·et qui fait tous ,les change'ments !par un con-­seil immuahle; qui donne et ôte la puissance; qui Ila transporte d'un homme à un autre, d'une maison à une autre, d\ln peuple à un 'autre, ipour montr,er qu'ils ne l'ont tous que ,par emprunt , et qu'.il est ,le seuŒ en qui elle réside n~tureI.len1ent.

C'est pourquoi tous ceux qui gouvernent se sentent assu-· jettis à une force majeure; ils font 11lus ou moins qu'ils ne pensent, et :leurs conseills n'ont jamais manqué d'avoir des ef-­fets imprévus; ni Us ne sont maîtres des disposition\~ que les si~cles passés ont mises dans leurs affair.es, ni ils ne peuvent prévoiT le cours que prendra 11'avenir, loin qu'·Hs le puissent forcer. Celui-là seul tient tout en ·sa main, qui sait .le nom de ce~ qui est et de 'ce qui n'est pas ,encore, qui préside à tous les temps et prév~ent tous les conseils.

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. :Tatif n 'a pas donné des pr euves pérempt oir es . ~lexa'ndre ilssi n'est-il ,pas à conseHler , surtout dans la

111 rmner sa ~~ile. Les explications qu'on cr oit devoir do~ner au peu~.le ~om~.,ouvent rien de neuf à des jeunnes gens qUI ne pas ,qL~ III Je1:Janlfants; ils ont été généralement déj à r enseignés, ~ffrenee . pa.: l~par des camarades ou de gl"tandes person.nnes etre L~n J O'UI l e ns leurs conversations. De plus, ces enselgne­les Cesars flat~es jeunes imaginations qui sont alor s plus f'Or ­(lonner -des maI 'rnté ,encore insufflÎ,samment -affermie pour r é-

En un mot?üises déf.endues. :serve m.algré ell} , d"

't t t 'd ';' 'concer ne ,le mensonge, le vol, cnoses or Inalre-saI t o,u re u,IrJ.>I·euTes chez -les ,enfa.nts, même chez les jeunes nan a ne rega t

"t t ', 1 . ' pourrait dans 'la r épression et la correctIon de ou s avance a . . 'l' . . ,4o" I.re alder par des ,e eves conSCIenCIeux ev JOUIR-{ 'leurs camarades d'une certain e inf luence. Ils se à l'oClCa'sion de donner a ux délinquants des ave:r­

UUiaritables de leur faire des r eproches amicaux) . . 1mener à' r ésipiscenoe et de leur i~sp!rer de b,on-

Ce qUI Pns . Leur action aurait, nous ,semble-t-ll, plus d ef­Tale. Il est .Cldu maître qu'on regarde volontiers comme accom­l1 e .une lutte ,métier payé. On créerait ainsi dans la daslse 'Ou aussi contr~ 'orte d'esprit de famille qui aurait à honneuT de bonnes hwblt la ,collégiaHté une bonne réputation. p lus f acileti:nt\lS les cas, par la douceur, l'encourag·ement, par encore pe s. 1 t ' t d b 't' . . _. ~ ,exemples d e oyau e e , e pro 1 e, on arrIve cel --,-eut leur dOI ,de ,mein eurls résultat s qu'avec la violence, les re-. . ~Olnmes ;',lants, les punit ions 'sévères. C'est par les bons lnflnlment Ill, dans les .maisons de correction on ramène les fau­doivent être mne voie. C'est le moyen qui a si bien réussi à saint la mort pam(et que ,suivent ,ses dis ciples. J . bre des dé:f attaquer to; résLütats ne donc de 'COIT1 ~ sur Ja formation des pédagogues Or les vices cr certain âge, à; classes de développement songe et le " verses et dan F . SCHNEIDER, .Ïin s:tti.t utrÎ!ce

l'humanité e).e humaine est ainsi faite qu'elle ga rde pr esque dre~t ,le p:ah'e1l.e un côté d'linsatisfaction, de désirs. H est et l ambltIOn1 en soit ainsi, c'est ce qui la pousse à cher cher

, Comm.erHrer plus, à vouloir pTogresser. . pr~servatrlc~ domaine" spécial de l'éducation des enfants qui, r~lsonnabl~üsons dirverses pose des problèmes, ·iJ en est. de blenheureus~ avons r eçu à 1'Ecol,e normwle une 'certaine forma-

Il y al,' époque, deVlait paraî,tre excellente à nos aînés et moy.ens, le '~

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clements de la tranquillité publique, Il connaît t d'ff' '1 ;' " l d 't '1 l'''men 1 ICI e\.

ma1ne touJotur,s ,c0l!lr.tl~ bPa,rdque qu~ en 1~01 : l' ~ondé~ent STex_. ses vues, e pUIS 1 a; an onl11e a 'ses 19noranc-, 1'1 t' t '1 1 ' . 'te '1 l f d Il'' 311 es con lnuen l: a prec1pl ,1 a con 0'l1 par e eb-t~l?IDt,'e : tel, des cond,ition,c; elle s'embarrasse dans ,ses 'propres ,su Iles, e;-, \1 . l S' l ' t " " se on a aln-LU son un pleg.e, .

Dieu exerce .par ce moyen ses redourba,t , '1 d 't' t ' . ,' f 'lrHI8IuI'Is mallile1'eSr

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d sa JfS Ice, oUiour~ .In,fI~ l l' -du moins dans

prepare ,es le' . ·e s · ans es causes es p ' us e 'OIgni r au nIaI C01l1-pe ces" gr.andl1s d'cou~s dOt nt le contrel-,coup p,orte tSldécentes 'vraies v'eut lacher : e ernI'e-r e renverser es empIres, \, ,. t 't' d irrégulier dans les ,conseils. L 'Egypte, autrefol11,eq;len

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h "'ft d' t h 1 t lCllnema ogr ap 1-c e el1IVree, .~ 0dUI'l le te, C dancel ian e, paT,~el qU~l (n-être la gour-. pandu l'esprIt · e ver 19.e ,ans ses consm. s; 'ell e ' t

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MaI·s que les hommes ne s y trompent -pas: de fortifier la quand -il lui pllaît Ile 'sens ,égaré; 'et celui qui insun est très bon gleme'llt -des autres tombe lui-même dans des -\ tend vers un épaisses, ,sans qu'ill faiHe souvent autre ,chose pOL famiHe à la ser le sens que ses longues prospérités. ütion, c~mme

C'est ainsi que Dieu règne sur tous les peup Ions plus de hasard ni de fortune, ou par:lons-e , cl comme -d'un nom dont nous couvrons notre igno,rFS c,e qUI h~­est hasard, à l'égard de nos conseils incertains, ef-lUOI un p r­concerté -dans un conseil plus haut, c'est-à-dire d aJOUs'se pas e éternel ,qui renferm,e toutes ,les causes et tous lei , un même ord,r-e, De cette SOTte, tout concourt à I? .1 eunes gens et c'est faute d',entendre le tout, que nous trouvop,tch, un exa­ou de l'il'lrégularité dans les Tencontr,es particulièi et eff or t ne

, ' , . , " 30uvent peur Par là se ver IfIe ce que dIt 1 A,potre : « Que L'leur faibles-

reux et le 'seul puissant, Roi des rois et Seigneur des ug imposé heureux, dont le repos est inaltérable, qui voit tout c: Alors nou~ changler lui...llnême, et qui fait tous les chaugements)nté . prête à seil immuahle; qui donne ,et ôte la puissance; qui Il-d'un homme à un a1utre, d'une ·maison à une aub..- t t' d 't t' '1 l' t t en a lOnn es a un 'au r 'e, ipour mon r,er qu 1 s ne on ous que . t ' h et qu'il est Il,e seuù en qui elle réside n~tureU.enlent:: f.1 e,utne ,011

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. 1 al VOIr a C'est pourquoi tous ceux qUI gouvernent se '

jettis à une force majeure; ils font p,}us ou ma, 'l' ~ t 1 '1' t " , d,li n y a pas Pfetns~nt, e, : eurs .C?lnSeI' s n 0tn Ja"m

t -aIS dmandque .'es brochŒre~

e s Imprevus; nI l, ,s ne ,son mal res ' es lSpOSI t b' , siècles passés ont mises .dans leurs affair.es, ni ih~s e len dn~- .

, . 1 d l' '1 . "1 'ecomman e, Pf.revOITCe

l ~ol~rs qlute. prtetn rta 1 avenIr" OIU. q.u '~t' SuarticuEère--

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t· t" t t l '1 elJelm~n es emps e prevlJen ous es conS81' s. 1 l" e Ivrogne-

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l'ie, Ce préservatif 11'a pas donné des pr euves péremptoires ,d'efficacité. Aussi n 'est-,u ·pas à conseHler, ,surtout dans la

, question lsexuelle. Les explications qu'on cr oit devoir do~ner 11' 31pprennent souvent rien de neuf à des j eunnes gens ~Ul ~e sont plus des enfants ; ils ont été généra;lem ent déjà r enseIgnes, oI'ldinair ement par des camar ades ou de gvandes person,nnes imprudentes d·ans leurs conversations. De pIus, ces enseIgne­ments excitent les j eunelS iimaginrutions qui sont alor s plus for ­tes qu'une volonté ,encore i:ns.uff~,samment -affermie pour r é­sister aux convo,itises déf.endues.

Pour ce ,qui 'Cû'IlCer ne -le mensonge, le vol, choses ordinair e­ment bien extérieuTes chez les .enfants, même chez les jeunes gens, le maître pourrait dans -la r épression e~ la ,correcti?n ?e ces fautes ·se f.aire a ider par des é lèves conSCIenCleux et J OUIS­sant auprès de -leurs camarad.es d'une cert aine inf luence. Ils se 'chargeraient, à l'occa'sion, de donner -aux délinquant s des .av eJ."­tissemenbs char itables, de leur faire des reproches amIcaux, afin de les ramener à r ésipiscenoe et de leur inspirer de bon­n es résolutions. Leur act ion aurait, nous Isemblé-t-il, plus d'ef-

. fet que cene du maître qu'on rega~de volontiers comme aCC0111-plissant un ,métier payé, On créerait ainsi dans la claslse ou récole une sorte d'es'prit de f amille qui aurait à honneur de conserver à ,la ,collégialité une bonne réputation.

Dans tous ·les cas, par la douceur , l' encouragement, par l a citation .d'Iexemples ,de loyauté et d e p robit é, on arrive ce1'·· tainement à ·de mei,llleuris Tésult at s qu'oavec la violence, les re­IŒoches ,sang,lants, les p~nitions lsévère~. C' est p~r les bon s l)r océdés que dans les ·maIsons de correctIon on ramene le.s fau­t ifs sur la bonne voie. C'est le moyen q ui a si bien réussi à saint Jean Bosco et que suivent ,ses disciples. J ,

Réflexions sur Ja formation des pédagogues de classes de développement

F, SCHNEIDER, .1ns;tri.tJUotriK~e

La nature humaine est ainsi f aite qu'elle garde presque toujours en lel1e un côté d'liIllsatisfaction, d e désir s. H est heureux qu'il en soit ,ainsi, c 'est ce qui la pousse à cher cher 11lÏeux, à délSirer plus, à vouloir pr ogresser.

Dans le domaine spécial de l'éducation des enfants qui, pour des r:ai,sons dÏJVerses pose des problèmes, -i'} en est de même, Noms avons reçu à l'Ecol,e normwle une certaine forma.­t ion qui, à. l'époque, dewit paraÎ,tre excellente à nos aînés et

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qui ·certainement l'était. Après plus de 20 ans passés dans une classe srpéciale de développement, nous som,mes à même de. dire çe qu'il nous aurait été spécialement urti,le de savoir,ce que nous voudrians que Il'an donnât aux Jeunes 'actlleUement. N au:.., ne nous faisans du 'reste pas d'illusionns, à leur tOUT ils désire­rOl)Jt plus et mieux, c'est nnrmal, même réjouilssant c'est la preu­ve ,qu~ l'on cherche, que l'an progresse, que Il'on 's'élève vers la vérité.

Un point utile à préciser dès l'abo.rd : une classe ,spéciale: est très diffé,rente d'une classe primaire; .il ne faut pas vau­la,ir les camparer ·sans eesse. Les pragrammes et -les façons de proééder en ,classe primaire ne conviennent en général pas. à nos élèves. N·ous devans les adapter. Nous avans l'immense chance de n'·avoir 'pas de programme imposé, pas de notes à mettre, profitons l'argement et avec intelligence de cette ,splen­e\.ide liberté ! Ceci pou[' loe plus grand bien des enfants qui nous sont conf.iés, et, qui sait, peut-être plus tard, pour les élèves de toutes nO's écales. N'est-ce pas en travaiHant avec de pe­tits arriérés que dte grands pédagogues nous ont donné quel­ques beliles découv·ertes et systèn1es actuellement en honneur ? (DecrO'ly, Mantesso.ri, Descœudres).

Si l'on veut diriger une C'lasse ,spéciale, il faut absolument apprendre à ne plus valÎr la mas·se des enfants qui forment une classe, n1ais des individus , de petits êtres qui pour une raison au une autre ne peuvent pas vivlre en classe alrdinaire et paul' lesquels nous devons trouver un système, un « ;n1enu » qu'ils peuvent digérer et mieux encare, qu'ils digéreront .avec plaisi;r. Si l'an pense individue~lement, bien vite se 'P0selra le prablème du nambre d'élèves. La question n'est pas résolue ~: en hauts lieux» mais soyons honnêtes et courageux pour reconnaître que 18, 20 élèves (SUl,toUt s'ils sont échelonnés de 7 à 15 ans, est un nO'mbre excessif. Nous ne pouvons plus f.ai're du bO'n tra vai.l, et nO'us ne devans pas l'ad.lnettre.

Il serait utile qu'lavant de se ,destiner à un enseignelnent spédal, les .i eunes voient de nombreuses clas'ses de dév.eloppe­ment, non seulement les voient Inai,s y vivent un certain temps. Sans en ·avoir la responsabilité, ils s'apprO'cheraient ainsi des retardés, des irréguliel"s, des nerveux, des difficiles. Ils saisi'raie'l1t une foule de 1O'1s pédagogiques O'U psychologiques et des détails pu'rement pratiques dans le domaine de l'édu­cation qui ouvriraient leur espri,t à ,l'enseignement qu'ils re-· cevraienrt ensuite à J'Ecole Normale. Hs 'PouiI'raient après, lors de leur)':) études, comparer, discuter, poser des questions. Puis-· qu'ils auraient une hase pratique, la théorie, souvent ennuyeuse, prendrait une autre couleur pour ·eux. A titre d ',exemples y

void quelques-uns de ces détails 'PI'Iatiques :

e

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Dans quels ,moilieux vivent nos élèves? qui sont leurs pa­rents? queHe atlno&phère familiale ont-ils? est-LI utile de .le savoir pour mieux les .cOlnprendre et avoir une 'attitude plus juste envers eux?

Comment faire les visites ·aux parents et leur inspirer confiance?

Connaissant mieux le miilieu f'amiliaJl des enfants, ces fu­turs pédagogues comprendront pourquoi nous n'aurons jamais assez de notions de psychologie pratique. Hs en -arriverO'nt peut­être à découvrir avec passion pourquoi ce petit « frustré ,d'a­mour» ou de « simple ·cÛ'mpréhensionn» à -lIa maison, vole par compensation, .paurquO'i ce pe,tit peureux ou bO'urré de senti­luents d'infériorité ment effrontément ou pourquoi, par identi­fication, nous sommes souvent le «bouc émissaire » de telle Inauvaise tête. Ap.rès cela, ,le cours de psychalogie n'aura-t-il pas pour ces Jeunes pédagogues une autre couleur?

Toujours connaissant le milieu famüi'all ou l'attitude des parents, nO's jeunes comprendront l'hnportance de l'latmO'sphère en classe. Nos enfants doivent travaiUer dans la j aie, la paix et l'harn10nie; ·ceci est de toute nécessité et pour y arriver Inême de peti!ts 'détai:ls ant l,eur limportance. Ainsi l'arrangement des ban'Cls, des tab1es, des >chaises pourra aider à ce qu'un petit « hors la loi iscol'aire : se sente libre, à 'l'aise « chez lui» ou au contraire Tenforœr son sentin1ent de mise en régiment et son horreur de l'école.

Pour qu'en enfant travaill.e avec joie, il est bO'n de nOllS demander très ·souvent : est-il utile qu'il cO'nnaisse telle notion? Si O'ui, cO'mment ,la lui pr·ésenter d'une 'manièr€ ,attrayante? com- . Inent a1lumer» son intérêt ? car là est le principal : une fois l'enf,ant intéressé, foulI'l1Î's'sons-lui les outils, ·mais laissons-le aller, faisons-nous tout petits; i.I sait, il découvre, il prend la responsabilité entière de son travail et la joie qu'i'l en éprouve est sa plus beHe .récO'mpense. 8achons nous 'mettre à S011 niveau, aussi bien au Isens propre qu'au ,sens f,iguré, qu'il s',agisse de faire un jeu par terre, à genoux ou d'assO'uplir par temps no­tre discipline.

Apprenons à nos jeunes collèg.ues à être modestes. Ce n'est pas nous la plupa1rt du t61nps qui enseignO'ns, ce sont les enfants qui nous wpp'l"'ennent le vrai sen'S des chO'ses.

Apprenons aussi aux futurs pédagogues à ne pas se can­tonner, s'entêter :dans une· certaine méthode, apprenons-leur à garder l"esprit ouv.ert, éveil'lé aux nouvelles idées, toujours prêt à se perfeotionner. Il aœrivera sans doute que, malgré toute notre bonne vooonté, nO'uS rations, -que nous soyons incompris ou que nous ayons des déceptions, eh bien ! 'apprenons-leur en-

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core par deSS'LllS une honnête et bienf,aisante philosophie qui leur permettria de c-ontinu.er à ~ravaiHer quand même et avec joie.

Alo:r:s, avec c-e bagagïe de connaissances pratiques ajouté à celui des techniques et des théories qu'ils 'reçoivent ,au COUII'S

de leurs études, ,les pédagogues de demain -8'e destinant aux el3isses ,spéCÎ>a,les, .pourront entr,eprendre, avec plus de con­fi.ance, la belle tâche qui est la nôtre.

Tou.s .l,es .soins voués à l'éducation des enf,ants arriérés seront r.écompensés dans une large ,mesure, car ils permettront à 'l'enfant handicapé de S€ développeT, d'apprendre un travail profes'sionll'el et de devenir u.n adulte qui, clans bien des cas subvient à Ison entretien.

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PARTIE lPRATJ[QUE

Cours de vocabulaire

29. Les insectes

Leçon de choses: LA MOUCHE

Let mouche:

1. Son corps. Nous voyons facilement qu'il porte 3 paires de pattes et 2 ailes fines et transparentes. Tenons la mouche par les ailes : nous distinguons dans son corps 3 par­

'ties l:tetbement séparées les unes des ~:1tres.

2. La tête. - COUlI't-e arrondie. , Observons bien les yeux : ils sont gros, rougeâtres, immobiles; 1a tête elle-même se rn-eut difficilement, et cependant la mouche voit très bien et dans toutes les directions (qui s'en est aperçu ?) ; ses yeux sont des yeux composés de plusieurs milliers da facettes dont chacune est un œil simple. - Elle porte 2 petites cornes souples et mobiles appelées antennes (organes du toucher) et une so~e de petite trompe noire qui sort de Ja bouche et qui sert à sucer (appel aux observations des enfants).

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3. LŒ poitrine (thoTŒX). - Porte les ailles et 'les 3 pwires de pattes. Observons à la lou~e: Les aHes· s?nt si1'lon~ées de fines nervures. Les pattes se dIvl,sent en plusIeurs partIes n:o­biles : ce .sont des pattes articulées. Reconnaissons les 3 partIes essentielles. La mouche peut marcher complètement renversée (ex. au plafond) ou sur des surfaces très lisses et verticales (Vitres). Pourquoi?

4. Le ventTe (Œbdomen). - I.l est a:ssez vŒlum-Ïneux et est formé d'anneaux; cÜ'mptons~les. Partout de nombreux petits poils. E-crasons une mouche; coupons son Icorps à divers en­droits: aucune partie dure. La mouche n'a pas d'os, pas de squel,ette. - Tous les animaux qui, comme la mouche, ont 3 paires de pattes et le corps constitué 'par des anneaux sont deR insectes. En connaÎlss'ez-vous ? ..

Sa vie. - Parfois, quand on écrwse une mouche, vI sort de l'abdomen de petits œufs blancs de fonne allongée. (En reeueil­lir quelques-uns et les plla:cer dans une boîte avec un peu de viande afin de suivre l'eUT évoùution).

1. Les œufs et les lŒ1'ves. - En II , d'heur,e, une mouche fe­m,elle peut pondre une soixantaine d'œufs; au cours d'un été, el1e peut donner des miNiers de descendants. Ces œuf,s sont dé­posés sur la vi'ande, le fromage, .},es cadavr·es d'animaux; s'il fait chaud, Hs éclosent rapidement (1 ou 2 jours) et donnent naissance à de petits ver,s bJ.ancs, dépourvus de pattes et d'ailes: larves (asticots).

2. LŒ lŒrve dans son cocon. - Les larves grossissent rapi­dement. Au bout de quelques jours (4, 5 ... 10, à noter avec pre­oision), eilles s'immobilisent, s'·entourent d'une enveloppe. a~­sez épaisse, qui brunit de plus e~ pl.us. Ell~s restent aInSI, comme endormies, pendant une qUInzaIne de Jours.

3. La 11wuche. - La larv~ s'est transfor'mée €Ill mouche; elle sort de son env,eloppe avec des ailes, des pattes, un peu engourdie encore ... puis s'envole! Quel changement!

Ces transfonnatiollis : œufs, larve, cocon, insecte parfait, s'appe:Uent métamorphoses.

Les mouches pullulent surtout en été. En hiver ... (appel à l'observation. des enfants). Leur danger. Comment s'en dé­faire. La lutte contre les mouches. (Demander aux élèves de faire aussi ces observations chez eux).

Le hanneton

MŒtéTiel. - Ghaque élèv,e disposera de 2 · hannetons épin­giés sur un bouohon de liège: un vu par dessus, l'autre vu pal~ dessous; . nymphes et la:rves viv:antes. Gravulres, en couleurs SI possibJe.

u

- 421-

ObseTvŒtion-type. - Le hanneton. Tête. - EUe por,te : 2 gTOS yeux composés de plusieurs

milliers de facettes orientées 'sur des plans différents et consti­tuant chacune un œil simp}.e; 2 Œntennes, organes du toucher et de l'odorat, constituées par 2 tiges articulées que terminent des lamelles mobiles pouvant s'étaler en éventaill; comptons-·les (7 chez les mâJles, 6 chez la femelle); la bouche, comportant des m·andibUiles pui,ssantes, lames dures et dentelées, cap'ab~es de broyer; remarquons dans quel sens .elles se meuvent (pointe de crayon dans la bouche).

ThoTŒx. - En l'ohservant par dessous, on voit qu'il est formé de 3 anneaiUX; chaque ·annea,u porte une paire de pattes. Dessus, le l ,el" ne porte rien, le 2me porte une paire d'ailes dures: les élytres, le 3e pOTte une paire d'aÎ'1es membr·aneuses (observons à la loupe).

Sur ,chaque pakte, distinguons : cuisse, jambe, pied. Comp­tons les segments; remarquons des crochets terminaux (loupe).

Détachons J,es éllytDes d'un hanneton mort. A un 2e déta­chons les ailes 'membDaneuses.

Abdo11Mn.- Il est formé d'anneaux (c01nptons~les) ; le dernier en tarière. Remarquans les mouvements abdominaux : ce sont des mOUViements respiratoires; la res,piration se fait par des tubes ou tr.achées se ramif.iant dans tout le corps.

Piquons le hanneton avec une plume: une. couche dure, protectr.iee, forme un squelette eX!terne (on en trouve des res­tes dans les ohamp.s). Coupons : paIs de squelette inter,ne; pas de cœur : un sang inco:lore imprègne les organes.

Le hanneton est un articulé : corps et pa1ttes sont formés d'anneaux artiüUilés les UJ1S au bout des autres et reiliés par une peau souple et f.lexlible pour permettr.e les mouvements.

To.us les articulés qui, comme la mou0he et le hanneton, ont 3 paires de pattes, sont des inseCItes.

La vie du hanneton: métamorphoses, ravages, destruction. Faire obs·erver que l'insec·te parfait ne grossit pas.

Le texte

Prépar.ation ·à la mai.son par les élèves. En classe, ques­tions de contrôl,e par le maître, puis lecture expressive. Ensuite .. livres fermés: les élèves s'·efforoent de créer la vision; après quoi questions plus complètes pour la compréhension du texte.

V ocabulaiTe

DéplaisŒnte : qui déplaît; le préfixe dé veut dire le contraire : ex. : dé:Daire.

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- 422-

Vorcwe: qui mange avec avidité; un appétit vorace; syn. :. gOlupmallld; contl'laire : sobre, frugall. .

Dévaster: ravager, saccager, ruiner; des pays dévlastés par la . guerre.

Repu: l"'asS'asié (qui a satisfait son appétit) : ils so:nt repuB. Prendre d'assaut: attaquer ·de vive force; monter à l'aSisaut;·

vii'1le prise d'lass3!ut. H anga?': construction formée d'un toit élevé sur piliers, ou­

verte de tous côtés : un ha·ngar abrite les chars. Cocon : enveloppe soyeuse que se filent ,l~s chenilles pour

j s'enfermer et se tramsformer. Nymphe : 2me état larv.ail'1e des inseCJtes; divinité des eaux, des

bois, des rochers (.les naïades sont les nymphes des eaux). Ch'J"ysalide: changement, transformation. L'insecte subit des

métamorphÛises chwr'mantes. Diligent: soigneux, labo~ieux; la ménagère diligente; qui se

dépêche, qui fait ou va vite. Tho'rax : paTtie du cO['<ps entre le cou et l'abdomen (poitrine), Abdomen: parti,e du co-rps contenant le tube digestif (intes­

tins, estomac), syn. : ventr,e. Elytr'es : ailes très fines recouvertes 'par un étui corné. Antennes : appendice mobile de l.a tête du hanneton, de ce'1le du

papiUoh, etc. lf([andibules : n1axi11aire inférieur. Chacune des deux pièces qui.

prOllongent les lèvres des insectes.

Les idées

1. Méta:morphose des insectes: les œufs;

2. Le hanneton

3. Conc.lusion

les cheniUes; la chrys'alide ou nymphe; le papillon. son corps; ses pattes; ses ailes; sa tête; les œufs. La lutte contre .Jes insectes ..

Exercices tirés du texte a) Sur les verbes: temps et modes

Prenons la phrase : Les chenilles prennent d'assaut meg· . hangars et .... bnparfait : Au moment où j'entrais dams le jardin, mes ... Passé simple : Dès qu'.elles eurent dévoré ·mes choux, ...

-- 423

Passé composé: Cette année ... Plus-que-parfait: Je suis al'lmvé trop taro, les chenilles ... déjà ... Passé antérieur: Les chenilles se' transfol'lmèrent dès qu'elles ... FUtUT : L"année prochaine ,les chenilles ne ... Futur antérieur: L'·année prochaine, quand elles... eUes se

transformeront en ... Impéyatif pTésent : CheniUes, ne ... Conditionnel présent: Si je ne 'les en empêchais pas, les .. , Conditionnel passé 1 ère forme: Si je ne les en avais pas e.m-

pêchées ... Subjonctif pyésent : Il ne faut pas ... Subjonctif passé: Il se peut que l'Iann-ée dernière les ch ...

b) Sur les formes du langage

F01nme affinnative : Beaucoup d'insectes connaissent de sem-blables transformations.

F01nme négative: Tous les insectes ne ... Foyme inteyroflative: Tous les insectes connai,ssent-ils ... ? Fo'rme négative-interTogcdive : Beauüoup d'insectes ne ... ? Forme exclœrnative: Quelle merveiHeuse transformation les

insectes ne ...

c) PhTaséologie

1. Imitation de phrases: Analysez la prffil1ière phrase du texte; constatez qu'el,le commence par un ,complément ciff"cons­tanciel ·de lieu, puas, qu'il y a inversion du suj et.

Ex. Du petit œuf tout blanc, que la poule a pondu dans son nid, so-rtira un poussin sans plumes, encore bien laid, qui aura tôt fa:it de prendre de l'importance et de réclamer S'a pitance.

Du petit nid ... Du petit berceau .... etc. 2. Méfiez-vous des phrases com11wnçant pœr comrne; si la

phras-e n'est pas exclam'ative (cornme ,ayant alors le sens de combien), il do.it y avo.ir une proposition princip3Jle qui vient ensuite. Compl.étez donc ces phrases.

Com'me le soir tom hait ... Comme je n'aNais pas fait mes devoirs ... Comme nous rentrions à la maison ... Comme il faisarit beau temps ... Com·me nous n'avions pa.s été sages ... Comme les beaux jours tardaient à revenir ... etc . Demandons aux élèves du degré 'moyen d'éviter de com-

mencer de telles phrases par comme.

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3. Qualifiez chacun des nonlS de cette phrase : CO'mpt~z les pattes du hanneton, de l' Œbeille, de loa mouche, de la cocc~nelle, du sCŒ1"abée, de 'la g~~êpe. .

' 4. Le verbe butine: En pO'sant les ,questions habituel1les, dO'nnons à ce v,erbe un sujet et des complements. On aura peut­être :

Dès les premiers beaux j oU'rs du printemps, 1:: ,dIligente abeiLle burbine sur les plantes nlellifères de nos praine.s et de 11O'S bois, le nectar sucré qu'.el,le tr'ansform~r~ en, ce nllel par­fumé que 110US savourons avec tant de dehces a notre petit déjeuner. .

On commence par poser la question qui est-ce qui? pUIS quoi? ·etc ... ; ce n'est qu'a'près coup que la phra'se prendra sa ionne définitive.

La chŒsse aux ?nots

Insecte: insectivore, insectic.ide; faire .les trait~ments con­tre l'es insectes, l,e pulvérisateur, l'hélicoptère; les Insectes su­ceurs, -les fongicides, Iles insectes broyeurs.

Un entOrmo,lo.giste; (Fabre) une collection. Pa?"tie cle l'insecte: Tête : antennes, y1eux à face~!es; th~­

l'ax : ai1es, élytres, pattes; 'abdomen: anne3:ux, tar'iere; AI­guillon, dard; brosse, ·corselet, .m.andâbUlles, pInces, tentacules.

Oeufs: ponte, métarmorphose, larve, ,chenille, cocon, nym­phe, chrysrulide, lia ·mure.

Actions: voler, r.amper, 'sauter, piquer, ronger, broyer, sucer, puliluler, grouiUer, four-miJ.l.er.

Espèces utÏlles (abeilles) espèces nuisibles (hanneto~).

Les paT)illons : pierride du chou, 'machaon, paon du Jour~ sphinx tête 'de mort.. etc. .

Mouche ,cousin moustique, 'taon, puce, œstre du bœuf, han­neton, oocci~e.l1e, s~aI'iabée dor·é, abeille, guêpe, frelon, bour­don, fO'urm,i, etc.

Exercices SUT les verbes, les ndjectifs, les norns (s'en 'référer au manuel; faire varier les phrases)

Poésies

Exercices de composition j1R ançŒise. (s'en référer au manuel)

La 'cigale, la fourmi et la colombe

« Eh bien ! dansez mruintenant ! »' A dit :la f.our,mi cruelle. La colombe <survenant :

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« Pour lIa cigrule, dit-elle, J'ai des graines à son choix; Si ,la pauvre 'C'réature Ne reç-ut de ,la nature Pour tout trésor que sa voix, De faim faut-il qu'e},le meure? VO'us h 'availlez à toute heure, Elle ch3il1ite .les "lllO'issO'l1Js; Ains,i, tous n'Ous ,remplissons La loi que Dieu 110US- impose. » L' O'iseau,s3Jns dire autre ~chose, A tir,e d',aüe aussitôt Part, et rappO'rte bientôt Foroe grains dont lIa cigale A son aiS'e se régale.

o four'mi, ta dureté A l'égoïste peut plai;re Colombe, moi je -préfère Ta ,tendre simplicité.

ORTHOGRAPHE

La Cha'l7~beCi'llclie .

Naissance d'un papillon

(Un petit gar-çon s'est égaré clans la fOTêt. Il est 1'ecueilli pa1' un vieilla1'd qu'il 711·end pou ?" un « enchantew'» et qui lui 'montre les 'merveilles de la nature.)

Devant 'l'a fenêtre, une caisse ,carrée, dont -le dessus étaIt hennétiquenlent Colas par un couvercle de verxe transparent, était e~posée en plein soleil. « L'enchanteur» l'examina un ITIO'­ment, puis, ·me fais'allit monter sur un tabouret et me dési­gnant du doigt 1e fond de ,la cwisse :

« Regar,de ! me dit-iJ 'gravement, 'attentiO'n ! » Je ne vis d'.abord qu'une couche de terre grise qui tapis­

sait le fond et, sur 'Cette terre, je finis par distinguer quelque chose qui ress'emblait à une longue fève brune, annelée et ter­minée en pOÎolllte a:ux deux bouts; puis co.m,m,e Je rayO'n de soleil descendruit j'usqu',à cette «chose », je lIa vis insensihlement se mO'uvoir, \S'écaŒilcrer et enfin se fendÎlller comme une châtaigne grillée qui fait éclater son écO'rce ... Tout à coup, ô mervei.Lle ! des couleurs 'chartJoyèrent à travers iles déchirwres, -et une créa­ture vivante sO'l~tit de .ces débris recrO'queviilJlés. Je distinguais nettement sa tête pointue, O'rnée de frêles amtennes gr.ises, ses yeux brill:l~nts d',un brun clair, sO'n corselet velouté et l'extré­mité .aiguë de son ventre, SUtr 'lequel ses wiles étruient encore ool1ées. Peu à :peu, les ailes se détendirent, firent le moulinet,

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- 426-

-puis .s 'arrêtè~ent; eUes étaient roses et grises 'a·vec des diapru­T,es d'un vert ,brun ... Bi,entôt, loe papillon se montra. dans toute la magnificenoe de Ises cOUJl,eurs fr.aîches et s'e mlÎlt à voleJter len­tement entr,e ~a terr,e ,et :l'e ,cO'uverd'e vi,tré ... Je poussai un ,sO'u­pir d'admiration.

Andr é Theu.riet.

Les mouches.

Zette, dans sO'n lit ... contem'ple trO'is ,mO'uches qui, sur ' le marbre de la table de nuit, attaquent un ·morceau ,de sucre cassé, sur lequel el,les ,se démènent comme des ouvriers dans une cal'­rière. Elles mO'ntent, .e:lJ1es desoerrdent... g.rignO'tant ici, suçant là; e~lles s'arrêtent parfoi!s pour ·se passer ,les pattes derrière le dO's et ,s'évlenter de leurs aiJes, O'U bien eUes se pr ennent la tête .entre les pattes qu"eUes entr,ecroisent 'et laiguisent.

- Mouches ! criÎe-t-~Ue -impérieusement.

Ah O'uiche ! Bien .IO'in .de :s'émO'uvoir, toutes trO'is lui tO'ur­nent .le dO's et lè~hent ,le ,su.cre de ,plus beLle.

En vO'ici une lautre qtri bourdonne, zigZlfllgue, ricoche, et: .comment dO'nc? EMes sO'nt quatr,e à pl,ésent! Cinq! Et une slx!ième rampe ,le .lO'ng du tirO'ir. Non! c'·est ·trop f.O'rt !

Zette .sO'rt sO'n bras, balaie :le marbre. Les mouches ,s'en­volent, puils une, deux, tr()l~s, quatr-e reviennent. Et -leurs pattes fines et tO'rdues Ides-sinent des jambages r 'apides, tandis que leu!' petite trO'mpe 'P0m~e, ,pompe 'avec avidité.

P Œul et Victor MŒr guerite. Z ette.

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Réparations

Révisions

tél. (027)' 2.10.63

- 427-

La leçon de la fourmi

Je trouv,e les foulJ"ll1lis ad.mirahles dans le malheur. Voici" une fourmiLière. Tout va bien pour Ile mO'm-ent, et chacun fait sO'n devoir en paix. Soudain une catastrO'phe se produit. Un pas­sant enfonce sO'n bâtO'n dans lia maisO'n et ,en retO'urne une par­tie comme un cO'up de bêche. Instantanément, tO'utes les fO'ur­In:ÏS de lIa fO'urrrrlÏllière se ,précipitent à la surface. C'est une a­lerte généraile. Si l'ennemŒ est resté Ilà, O'n 'lui giI'limpe aux jam­bes et on Ile prend d',ass'aut. Mais aussitôt .le premier énlOi passé, chacun S'o.ccupe à ~éparer le dommJage et, d'une humeur égale et feI'lme, ·O'n 'S'8Jpplli.que à cette besogne jusqu'à ce que sO'it ef.· f acé€ t'Üute trace de vand'Wlisme. C. Wagner .

Les abeilles

Cinq mine des plus robustes iront jusqu'aux tiHeuls, trO'is mi,ue des plus jeunes ,animeront Ile trèfle blanc. Celles-ci aspi­r aient hier le nectar .des corolles; aujO'urd'hud, pO'ur repO'ser leur langue ,et les ,glandes de leur j abot, eLles iront recueillir le poHen rO'uge du réséda, ceLles-là le 'pollIeu j\aune des g.rands lys, car vO'us ne v.errez jan1ais une abei.lile récolter ou mêler d.es pollens de cO'uleur ou d'espèce différentes;· et 11'alSisortiment mé­thodique dans les greniers, suivant Il,es nuances et l'origine, de la belle farine parfmnée est une des grandes préO'c0upations de la ruche. Ainsi sont diSltllibués 1es O'rdres par le génie caché. Aussitôt, les trnvailileuses .sortent en IlO'ngues f'îles et chacune d'elles vO'le drO'it à s'a tâche. Maurice Maeterlinck.

01. Bérard.

VARIËTES

GLORIA

Seigneur, les cieux profO'nds O'Ù des flambeaux, sans nO'mbres , Dès le début des telnps, ont dispersé les O'mbres; Cette terre si belle, O'uvrage de vos mains DO'nt l'immensité même, étonne les humains; La vie universelle, admirable et f.éconde Qui sans cesse, transforme et rajeunit le mO'nde; Et notre intelli'genc.e, Oh ! surtout elle enf~n, Eclair un j O'ur sO'rti de votre feu divin, . Seigneur tout vous bénit, tout chante votre g.Ioire, Vos œuvres, vos bienf.aits, tout nous dit qu'ill fallit ·crO'ire ~ lVI:alÎs quel,s échos brû.mnts jaillis de notre cœu'r Seront dignes ,de vous, pO'ur vous bénir Seigneur ?

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Quels accents, quelles voix, chantonna'nt vos ,merveilles Monteront assez purs jusques à vos oreilles ? ' Et quels droits, permettront aux poussières d 'un jour De bdller aux reflets de votre immense amour ? Oui. Dieu,. nous le ,savons, la l)oussière est · poussière; MaIS un Jour des echos tout brillants de lumière Luirent dans notre nuit tombant, tout droit des cieux Glo~l"le à Dieu dams le ciel, ,sur la ,terre 'en tous lileux' Et que l'homme ait la paix 'Si tant qu'il la veuille! Et c'est pourquoi Seigneur, tremblants comlne une feuille Mari,s sûrs de votre aprpui, grandis par vos bienf,aits, ' Nous ne ,cherchons qu'en vous la justice et la paix. D'ailleurs où courait-il l'hamlne déchu qui pleure, Alor.s que fatigué du monde qui le leurre, Il demande son bien s'il ne vous trouvait pas? Q?els ponts .jet~erait-~l dans la nuit du trépas, SI vous Chnst l'mmole sur l'autel de nos crimes N'avi,ez pas traversé les éternels abîmes ' Pour éclairer la voie où nous devons Inarcher ? Qui pourralÎt alléger du poids de son péché o fi'ls du Dieu vivant, Sauveur :de tous les hommes Si pour nous retirer de l'abînle où nous sommes, Votre infâme gibet, celui de votre croix, Ne nous avait promis, pour le ciel, vos saints droits? Gloire soit donc rendue, à vous Seigneur et Père. Que nos vœux, nos 'espoirs, jusqu'à notre nlisère, Honorent votre nom, chantent votre unité, Et cela dans l'espace et .dans l'éternité.

René J CicqU(m~et.

DERNIER ÉVANGILE

Le néant remplissait les espaces sans bornes. Jéovah seul vivait à travers les cieux mornes, J éovah l'Eternel grand comme l'infini. Son être était la vie. Il créa. Tout se fit. Et le chaos, le jour, les astres, la !tunière Et l'ordre qui partout disposa la matière Et la tige vivante et l'animal errant, Enfin l'homme, to~t être apparut à son rang. Et J éovah, dès lors, au gré de sa Puissance, Conserva l'univers selon ·sa Providence. Amour et vie et Dieu, le Verbe était en Lui Son 'Soleil éternel qui rayonne et qui luit. Et dès l'aube déS temps, toujours acte et pensée,

• - 429-

Touj ours toute puissance en l'infinie lancée Le Verbe au sein de tout rempli de sa grandeur, Comme un rayon d'amour répandit sa splendeur. Lorsque l'humanité, si belle, à l'origine Eut plongé dans l'horreur sa sagesse di~ine Qu'épave abandonnée au flot des passions, ' Elle eut connu la mort et les corruptions, Du fond de l'infini sa gloire et son domaine, Le Verbe racheta la déchéance humaine. Agneau du sacrifice, il s'incarna pour nous. Il apparut un jour pauvre inconnu de tous Entrevu seulement dans ses grandeurs discrètes Par l'amour et l'espoir et les yeux des prophètes. Le monde fait par Lui ne le reconnut point. Le monde était aveugle et l'était avec soin, Tant de nos jours encore, en une nuit profonde, On semble reléguer le Créateur du monde. Pourtant un homme vint: le prophète du feu. Il était désigné pour présenter son Dieu, Face aux bourgs encmnbrés, face aux foules déchues, Jetant sa grande voix jusqu'aux sillons des nues. Et cette voix vibrait pleine d'échos divins; Et les bourgs, les cités, fourmilières d'humains, Et les champs où touj ours germeront les bons grains, Et les sépulcres blancs remplis d'échos funèbres L'ouïrent comnle un vent qui cinglait les ténèbres. Puis cette voix se tut. Et le Christ rédempteur, Lunl,ière dont les Cieux contemplent la splendeur, Inaugura son Oeuvre admirable nlystère, Par qui l'Amour divin régénéra la terre.

René JaquemeL

la bataille de Finges A Finges, le démon prépara le terrain. Il fit tout ce qu'i,l put d'un espace restreint. Il éventra -les ~nonts, dispersa dans la pl,aine Ce qui devait un jour devenir une arène; Puis il mit ,}a pinède et se tint à l'affût. Heureux qui n'affronta jamais .Jé bois touffu ~ Les Français poursuiv.ant leu.r route vers les neiges Avaient heurté souvent les écueils ,et les pièges. Peut-être cette fois sous les pins touj ours verts Pourront-Es nlieux jouir d'un Valais si divers!

De tièdes frondaisons respir,aient le sHell'ce. Tout d'un coup, le sous-bois cracha sa violence,

Page 17: L'Ecole primaire, 31 mars 1954

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Et les eSCal"ipe.ments, lnarqués de virulence, Fustigeaient Yair de juin, berçant sa nonchalance. Thermopy,les nouveaux, >ces bois bardés de rocs, Présentaient un front rude avec de r~udes crocs; Un rempart d'argousiers i'mpénétrable .aux chocs, Et fossés effraya'llts : ,cet !Ugraben tout jaune, Au nOl~d presque affolé, hagard bruyant, 'le Rhône Et la DaJa profonde aux rochers de Varone ...

Et puis ce que ne put 'l'effort, ni ,le oanon, L'horrible nuit le fit, une nuit du démon. Le «brantevein» fum'eux qui fait tonner la foudre, Apparut >dans ,le 'camp, hélas, il tut la poudre; Ce « brantevein» s'acré des jours de -désespoir! ! L'ombre de ,l'héroïsme se dispense en un 'soir. Comme le fauve errant qui jamais ne s"agite Et parmi l'ombre inerte ·suit ~e chevreui·l au gîte, L'assaillant prémuni du sort ·de l'enne,mi, Entra sans eoup férir dans son camp endormi.

'Sous une lune pâle, indolente 'et viei,l astre, Void ;pris, héhétés les restes d'un désastre. Ils combattent encore aux ravins où tremblants Fdssonnent les buissons pleins de 'panaches blancs Dernière offrande aux preux, des <étouff'antes guerres C'est la Massa, pui.s Deisch; ils font rouler des pierres; Ils traînent -des viei:l1ar,ds éclopés dans l,es bois: Ultime et fier sursa'ut des bêtes aux abois ! Un g1las des ·clochers nQirs, aux râles des vinages ! La ' curée est totale : horreurs, brasiers, piUages.

René J ŒCQ'uemet.

BIBLIOGRAPHIE

UNE HEUREUSE INNOVATION

V,u Je ISIUlClCès des -ll'll'IIliéros spécilaux, ,la réidalc.t.io'l1 de l'Eco.lier "Romand pUiblieoo ,en avdl «un nUiITliéro Id,auiblle d.e prtnteul1jps », 1e­quel sem WrUmllièrement IÏJntér\e!SS'ant. Nous tenoIlls à ICe. que ILe plus gra.n~ nO'ffibre rpo,ssihle id'emants reçoivent ce numéro; aussi, comme pour Je numéro spécÏiaJI de Noël, organisons nous une vente au nu-­méro, 50 tCts \l'exemlpllia;ire. 'Sommaire :

Une .gr.oSSe :traIllche d'un fenxill;leton passionnant: « La lVIenarce du Ter.r!iJbor,e ».

Un lCOll'COUJ."S léliffiUJSCilIlJt. Une h-istoÏ!re doe. [ièvre.

- 431-

Un :lieuillileton e.n images relatant .les aventures de NilC-k à l'Alas­l{)a, .le IQéllèbre héros de Il'IDcolter Romand.

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DEGRE ELEMENTAIRE

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

No 23

Baou l'élé,phanteau déjeune

Baou était, en effet, un bel élépha.nteau de dix-huit mois, déjà bien pl.anté ·sur /ses quatre grnsses ja·mbes, capable de trotter lestem'ent à tr:avers la brous/se, et aSlsez grand pour cueil­Hr ·seul un · rég.ime de ,bananes; de Pllus, Na~ba, s'a mère, lui avait 'appris à se 'laver de la tête à la queue en se douchant a.vec s'a trompe.

Le matin, quand Il·e soleil brillait magnifiquement dans un ciel tout bleu, était un des meHJeuns moments de la journée pour des élépha,nteaux. Hs prenai.ent leuT petit déj euner au­tour de Ja olairière. D'un coup de trompe, ils a r r'achaient Uine br.anche d'arbr,e avec mOlÎl1'S de .peine que tu n"en pre11ds à cueill:li'.r une ÎeuiUe de lilas, et ills fourraient le tout dans 'la bouche.

Fiche de travail

No 23

1. Lis bien ·attentivement tout le texte. R'elis-l.e trois fo[s.

2. M·ets à 'l·a tro.ÎJsième persOTIne du singuilier les verbes ,de la seconde parti·e du deuxième parag.n vphe depuis: ]jIs prenaJi,ent leur petit déj eiUner ...

3. Cherohe ·et copie la phl"'3!Se qui cnmmenc·e par : Le m'atin quand le sol,e'Î1.. .. mets-la au présent.

4. Qui était Baou ? Qu'-est ... ee que sa m8lrnan lui avait appris?

Sais-tu ce qu'on appelle un .r.égime de bananes? 5. Dessime une h3!nane. 6. Regarrde ,arttentivement comment on écrit :

Baou était, en ef.fet, u'n bel éléphanteau de dix-huit mois, déjà bi'en .planté SUlr -ses quatre g.rosses jambes, ·capab.le de trotter ,Iesternent à travel'ls la brousse, et as­sez g.rand .pour cueiHÎ'r S'eul un régime de bananes.

Pose ta fiche sur Ile pupitre et retourne écrire cet te phrase par cœur sur ton cahier.

Page 19: L'Ecole primaire, 31 mars 1954

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No 24

La forêt de Baou

On trouvait nourriture 'et fr'aîcheur sous les gr.ands ar­bres. Des lianes entouraient les troncs comme d'énormes bras tor.dws. EUes lançaient d'un arbre à l'al,l,tre des ponts de ver­dures enchevêtrées; de 0urieuses fleurs 'de tUilipiers aux larges corolles blanches, se mêlaient à des caJlices pourpres, vio'lets, aux form,e.g déchiquetées. Leurs odeu.rs violente:$ wlourdisS!ari.ent ria1r. Sous cette voûte de feuiJùages ,épaÏ-ijl, en pJein midi, c'était une sorrtJe d'obsowr.ité veJ'lte. Quel changement avec la s.avane brnIée de 0larté !

Fiche de travail

No 24.

1. Lis bien ,a,ttentiViement Ile texte. ReUs-le trois fOÎls.

2. Imite troolS foi.s ila pln"'3Jse qui comlmence le texte : On trouv-eI'la~t? où?

3. Cherche et copie la phrase qui commence par : Sous cette voûte de f€uJÏillages épais, etc.

4. Qui est-ce qui lançait des ponts de v,erdures? De quelilles ,coUileurs étaient les fileurs dont on parle? Sai:s~tu 'ce que c'est que la s'avane ?

5. Dessine un palmier.

6. Regarde bien comment on écdt : De curieuses fleur" de tUilirp'i€l'IS aux larges corolles blanches, se mêlalÏ'ent à des 'calices pourp;r.es, vi ollets , aux fOTmes déchiquetées.

Porte ta fiche sur le puplÎtre et retourne' écrire cette phra­se de mémoire dans ton cahier.

Page 20: L'Ecole primaire, 31 mars 1954

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