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SION, 15 Avril 1954. No 13. 73ème Année .. 1

l' ECO LEP R 1 1\11 A 1 E ORGAN.E DE LA SOCIETE VALAISANNE D'ËDUCA TION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Oa.isse de retrai- . te du. 'CÛ'liPS ell,Sle:i.gnant. - A ,la sueur de ton. rfront. - Le trai­tement du. pe.rsonnel ensei.gnant des Grisons. - Exposition in­ternationale pour Ja prote,ction de (la nature. - Le coin de la gymnastique. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PRA­TIQUE: Essai d 'un pro:gramme détaiilé des cours 'complémen­taires.

~~~~~ .. , . ,.-

g co MlMClITNICA TIaNS JDIVElRSES i ~ DÉPARTEMENT © -· .V.E. @ "".JL'V.R. UN][ON '2) ~ ~~~~~~~~~~~~~~~~.

Caisse de retraite du corps enseignant ' Exercice 1953

L RAPPORT DE GESTIG>N

Au mOl'nent où l'assemblée des délégués de la caisse s'est réunie le 19 avril 1953, ,en vue de prendre connaissance de la gestion de l'année précédente, le peuple valaisan venait d'élire .]e Conseil d'Etat pour une nouvelle législature.

Monsieu"r le Consei.ller d'Etat Pitteloud, aY'ant décliné toute réélection, allait sous peu abandonner ses fonctions. L'assemblée lui rend les hommages luérités pour l'œuvre pré­cieuse accomplie au Département ' de l'Instruction publique èt l'assure de toute la gratitude du personnel enseignant. Les participants prennent acte ensuite, avec satisfaction, de la dé­cision du Conseil d~Etat attribuant le Départen'lent de l' Ins­truction publique à M. Marcel Gross, nouvellement élu. Avec enthousiasme, ils saluent) unanimement) le choix du nouveau chef qui est certainement digne de la confiance mise en lui par le peuple.

La fin de la législature mnène aussi des élections pério­diques au sein de la cai&se de retraite. Aussi) l'assemblée pro­cède-t-elle à la nomination de son comité. Elle est en présence de deux démissions.

Mlle' Amalia Zen-Ruffinen, institutrice à Loèche, prie l'assemblée de la libérer d'une charge qu'elle remplit depuis /

1 0

- 442-

1929. Tres active, -elle a collaboré aux traVlaux de la commis­sion .avec beaucoup de zèle et de conscience.

M. Aloys Gilloz, instituteur à Martigny, membre de la commission depuis 1933, émet également le vœu d'être rem­placé. Pendant 20 ~ns, n a œuvré avec compétence, dévouement et génér.osité, mettant au service de la communauté sa grande expérience' et ses vastes ·connaissances. L'assemblée fait droit aux. désiTs des deux melnbres précités et leur adresse des féli­citations et des remercien1ents.

1 Pour Iemplacer ces deux excellents rep.r·ésentants, rassem­blée porte son choix ,sur Mlle Yvonne Gross de Salvan, prési­dente de la Société des institutrices du Valai,s romand et Mlle Marguerite Plaschy ·de Varen? membre du comité de la Société des institutrices du Haut-Valais.

Messieurs Raphaël Schwick de N aters et Henri 'rheytaz de Sierre sont confirmés dans leurs fonctions .

De son côté, le Conseil d'Et.at a renouvelé sa confiance a M. Gabriel Bérard en qua:1ité de président de la caisse et à Messielll~-S Clément Bér.al~d, Oswald Vemetz, Lucien Gaist et Joseph Gaspoz, comme 111en1bres de la c01nmission. CeBe-ci ainsi constituée a poursuivi' son activité dans le cadre du nouveau règlement.

En ce qu.i concerne les effectif,s, disons que 27 nouveaux membres ont été ad,mis dans la eais'se, l'expertise médicale ayant étahli qu'ils réalisaient les conditions posées par le re­,glement. 7 sont entrés dans la cai'S'se des déposants en raison de leur âge ou de leur état de santé.

Pendant la même 'période, 19 n1embres ont perdu leurs droits de membres de la caisse, ayant abandonné la profession.

Deux instituteurs en pleine activité, M. François Udry de V étroz et Pierre Rong d'Evolène, sont allés recevoir la récompense du Père. Parmi les retraités, nous avons enregis­tré quatre décès, Que Dieu donne à chacun de ces coNègues la récompense d'une vie de dévouement au serviée de la jeunesse et du Pays.

Au cours de rannée 1953, nous avons pu une fois de plus expérimenter le nouveau règlement et constater avec s'atis­faction qu'il répond aux espoirs mi,s en lui.

Les pensions V81"lsées se sont ,considérablen1ent accrues et s'améliorent annuellement. C'est donc une réalisation qui s"avère intéressante.

Cependant, comme tout dans la vie est mouvement, le règlement ne peut pas se figer dans l'immobilisme, mais doit s'adapter aux circonstances du Inoment. Il importe dès lors de bien étudier tous les aspects du prob~ème des pensions, de se

f"

- 443-

Tendre compte -de la portée de toutes les dispositions afin d'être en mesure, en temps opportun, de leur donner la teneur la plus conforme aux intérêts des assurés.

30 mars 1954. ,La Commission.

II. COMPTES

a) Produits

Contributions des me:mbres Contributions des €flTI{ploYleur.s T,otal des rachats Intérêts de l'a:n::tlée

b) Charges Total des pensions • Remboursement des ,c-otisations Frais de gestio:n Troans-terts .à la Ica isse Ides ldéposants

Doit

240,718.15 25,886.10

9,489.05 20,423.60

, T,otal des charges 296,516.90

IC) Balance Total des produits To.tail. ,des ,chal'lges

Exicédent de l'année

Bilan d'entrée au 1er janviel' 1953 Actif

Titres et obligations d'Etat ,1 ,701,000.-Banque céllntonale: compte à terme 5,313,635.55 Administration fédérale des oOO1trlbutions 14,508.85 Mobilier 1.-Créancier: Etat .du ValaÎls C.ajpitaJl: Solde

Avoir 250,647.90 2.50,397.90

7,17785 234,937.80

743,161.45

743,161.45 296,516.90

446,644.55

Passif

38,427.58 6,990,717.82

Totaux 7,029 t 145.40 7,029,145.40

Bil~n de sortie au 31 décembre 1953 ' Titres et obligations d'Etat 1,448,000.-Banque ,oontonale : .compte à terme 5,996,129.40 Administrati-OOl fédérale des rcontributions 17,801.05 Mobilier 1.-CréaIllCier: Etat du Valads

, Capital: SoLde 24,56908

7,437,362.37

Totarux 7,46.1,931.45 7,461,931.45

- 444-

Fonds de secours C oanu;>te de l'almée 1953

Doit Avoir 9,098.20 S ol1de de com;pœ 1952

Payements en oour s d'eX€'I'lC1ce Intérêts de l'année

315 .-363.90

SoLde d e ,compte 195 3 9,147 . .1 0

T otaux 9,462.10 9,462.10

------~----.-----Caisse des déposants ComJpte de l'année 1953

Transfer t s de la caisse de retraite Intérêts des avoirs Cotisa tions des membres et des em[>J.oy.eurs

Tata!!

Total des Avoirs A)V'œr des assurés . Avoir d es déposants Avoir ,du fon.ds de secours

Statistique ,générale

Membres 'Cotisants: institutrLœs instituteurs

total

M€\mbres d~saillts : institutrices ,insU tu teurs

:total

Membres pensionnés:

65 instituteurs retraités 43 institutrices retraitées

3 inst ituteurs invaUdes 16 institutri:oes invàlides ,6 v eufs d'institutrkes

41 veuves ,d'institutcur,s 32 enfants de pensionnés 44 ,oIjphelins

(63+ 2- 0) (43+ 3- 3) = ( 3+ .1- 1) (15+ 2- 1) = ( 6+ 0- 0) (40+ 2- 1) (39+ 0- 7) (47+ 2- 5)

250 (256+12---.18)

20,423.60 217.40

12,361.60

33,002.60

7,437,362.37 33,002.60

9 ,147 .10

T otal 7,479,512.07

333 440

773

35 22

57

Fr . .168,711.75

Fr. 28,632.30

Fr. 28,568.50 Fr. 7,455.80 Fr. 7,349.80

Fr. 240,718.15

III. RAP P ORT DES VERIFICATEURS DES COMPTES

Le 20- mars 1954, les soussignés ont procédé à la vérifi­cat ion des comptes de la Caisse de Retraite du Personnel en­seignant pour l'année 1953.

- 445-

L'application du nouveau Règlement de la Cai,s'SB a apporté quelques changements à la présentation des comptes. C'est ainsi qu'un nouveau poste a été créé par l'institution de l,a Caisse des déposants qui figurent aux r uhriques de 1'A VOIR pour un montant de Fr. 33,002.60. . l!n pointage complet de toutes les écritures de la gestion et

(iU BIlan avec les pièces justificatives a démontré la parfait€ concordance des chiffres.

Le total des produits est de et celui des charges de d'où un excédent des produits pour 1953 de

Fr. 743, 161.4Ji » 296,516.90 » 446,644Ji5

Un montant de F r . 20,423.60 a été en outre ,simplement transféré à la Caisse des déposants.

La f ortune nette au hilan d'entr ée 1953 est de F r. 6,990,717.82 et au bilan de sortie Fr. 7,437,362.37 ; d'où une augmentation de F r . 446,644.55 correspondant à l'excédent ci-dessu~.

A cette fortune de la Caisse de Retraite il faut ajout er -celle de la CaissB des déposants qui est de Fr. 33,002.60 et ceIJe du Fonds de secours qui est de Fr. 9,147.10 ; d'où une f ortune globale de F r. 7,479,512.07. '

~ne fic~e de . ~ontrôle des comptes per,sonnels a été in­trodUIte, qUI facIhtera grandement leur vérification. La comptabilité est bien tenue; elle donne toutes indications né­cessaires à un contrôle minutieux.

, . yu l'exactitude cons,t~t~e lors de la présente l~évision, les verIfIcateurs, en conformIte du mandat qui leur a été donné, proposent à l'Assemhlée des délégués d'approuver les comptes et d',en donner décharge aux organes responsables.

Sion, le 20 mars 1954.

Les Vér ificateurs : E, BOURDIN. A. ZENGAFFINEN.

~) "fI Ja sueur de ton front ll

par Candide Moix, instituteur, Grimentz

Un bon et beau livre Nous venons de parcourir avec un réel plaisir le beau livre

que notre co.llègue et ami Candide Moix vient de publier aux « Editions de l'Oeuvre St-Augustin à St-Maurice. »

La plupart des membres du corps enseignant auront déjà eu l'occasion de lire dans la presse du canton et du dehors des

- 446-

articles bien pensés et correctement écrit.s dus à la plume talen·­tueuse de Candide Moix. Ils ne seront donc pas étonnés de trouver dam; les pages qui leur sont offertes auj ourd'hui, la même sûreté de jugement, le mêm,e style souple et aisé, dou­blé d'un inconstable souffle poétique qui en rend la lecture attrayante.

L'auteur, issu d'une de ces familles nombreuses de la montagne, sOllidem,ent attachées à la terre, a connu toutes les difficultés et tous les soucis de la vie paysanne. Il s,ait la valeur, mais .aussi l'amertume du pain gagné à l'a sueur de son front. C'est bien pour cela, c'est-à-dire parce qu~il a intensé­ment vécu ce drame des lutteurs obscurs, qu'il a pu faire appa-· raître, sur une vaste toile de fond, ou mieux faire défiler sous nos yeux, tel sur un écran, la longue théorie colorée des tra­vaHleurs qui subissent la dure loi imposée à Adam ,aux pre­miers jours de l'histoire de l'humanité.

On pourrait croire que cette fresque, parce qu'elle a été signée du sceau de la chute, comme les Enfers de Dante, porte l'empreinte d'un sombre fatalisme, si ce n'est du désespoir. Ce serait oublier le rachat par le Christ, que l'auteur, un chrétien aux solides convictions, a noblement rappelé. Aussi, contrai­rement aux apparences, la Jecture de ,cet ouvrage préfacé par René Leyvraz, réconforte et soulage.

Parce qu'il l'a regardée en face et qu'il en a connu aussi bien l'âpreté que les joies, Moix sait que la vie est dure, mais il sait aussi qu'elle peut être belle malgré tout et qu'elle doü l'être.

Aussi, «A la sueur de ton front» ,est-iJ un livre tonique qui s'adresse au cœur ,et à l'esprit. Un livre qu'il faut relire à raison d'un chapitre par jour pour en savourer pleinement la fine poésie et surtout la haute élévation de pensée.

Les membres du corps enseignant se feront un devoir d'encourager ce jeune collègue au talent sûr qui honore la cor-poration. Cl. B érarcl.

*) En vente chez .l'auteur à Gr1mentz.

Le traitement du personnel enseignant des Grisons Dans le canton des GrisO'Ils, le peuple, appelé aux urnes

le dimanche 4 .avril dernier, acceptait par 13,800 oui contre n,ûoo non une loi sur les traitements du personnel enseignant. Le canton des Grisons, bien que dans une situation écononlÎque plus difficile que la nôtre - la dette publique sélevant à 300 millions de fl'ancs - peut se comparer à notre canton sous bien 'des rapports.

r

- 447 -

Si nous prenons la scolarité des Grisonts, elle est, a peu de chose près, celle du Valais. On y trouve toute ,la gamme de la durée scolaire allant de 6 à 10 mois. Sur plu.s de 700 écoles, les classes de 6 mois repr,ésentent .encore .le 35 %, celles de 9 mois et plus le 15 %.

La Chancellerie dEtat des Grisons nous a aimablement fait parvenir la loi en question ,et donné les renseignelnents que nous lui' avons demandés,

Disons d'abord que cette loi remplace celle du 16 octobre 1946. D'autr'e part, un ,statut à peu près semblable à celui qui vient d'être voté fut rejeté par 12)000 non contre 9,700 oui~ le 26 octobre 1952. Au mois de mai 1953 déjà, le personnel en­seignant intervenait auprès de l'Etat, pour qu'on présente au plus tôt une nouvelle loi sur les traitements, Le résultat posi­tif que nous connnaisso'l'1s était obtenu moins d'une année après.

Voici les élém,ents qui nous intéressent dans cette loi. L'ar­ticle 1 est ainsi conçu: «Le traitenlent n1inimum d'un insti­tuteur primaire est de 4600 fr. pour une durée de 26 semaines (soit 6 mois). Pour chaque selnaine d'enseignement en plus, ce traitement minimum est augmenté de 180 fr. ». Notons que cet article consacre le principe du traiterrlent annuel de rinstitu­teur quelle que Isoit la dlN'ée de tS'On enseignement. Nous n'entre.:.. l'ons pas dans les détails de l'article qui fixe les primes d'âge. Di.sons simplement que le salaire maxinlum est atteint après 12 ans avec 1600 fr. de plus que le traitement de base.

L'article 3 prévoit que les instituteurs marié$, les veuves, les instituteurs avec charges de famille touchent une indemnité familiale de 400 fr. par année. Par contre, il n'est prévu aucune allocation pour enfants.

En conclusion nous félicitons nos collègues des Grisons pour le succès qu'ils viennent d'obtenir. Le peuple a fait preuve de beaucoup de bon Isens en accordant un statut convenable à ceux qui ont pour tâc.he d'instruire et d'éduquer la jeunesse.

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Révisions

tél. (027) 2,10,:/

- 448-

Exposition Internationale pour la protection de la nature, Genè\7e

Cette manifestation aura lieu au Palais des Expositions, 1er étage, Boulevard du Pont d'Arve, et les .élèv'es des écoles vaudoises, Vlal'aisannes, fribourgeoises et neuchâteloises pour­ront la v.isiter à titre gratuit aux jours suivants, à condition qu'ils soient accompagnés de leu.'ts maît?"es :

lundi 17 ma.i 1954, de 9 h, 15 à Il h. 45 mardi, 18 maj, idem mercredi, 19 mai, 'idem Jeudi, 20 mai, idem . vendredi, 21 mai, idem ·sa.medi 21 mai, idem. Pour tous renseignements complémentaires s'adresser à

Exposition Internationale pour la Protection de ht N aturB, case Stand 333, Genève.

~~~~~~~~~~~~~~~~~ i LE CO][N DE LA GYMNAST][QUlE ~

Assemb~ée géné~ale de l'A. M. G. V. R. Le Comité de 11.' Association a fiXJé son Assemblée génémle au

dimanche 2,5 avril 1954. Le .lieu de la réunion et le programme com­plet de 11a journée vous sel'o.nt ,communiqués sous peu. Nous vous y invitons tous très .cordialement.

Au tout grand plaisir de vous revoir nombreux tet ... dans urne éblouissante forme printanière.

Le Comité.

***

Projet de Statuts de l'Association des Maîtres de Gymnastique du Valais romand

CHAPITRE PREMIER

Article premier. - L'ASSOCIATION DES MAITRES DE GYM­NASTIQUE DU VALAIS ROMAND est UIlle assoc1ation dans le sens­des art~cles 60 et suivants du Code -civil suisse.

EUe a pour but: a) de collaborer av~ les autorités cantonales et communales au

- 449-

développement de l'éducation physiq,ue de la jeunesse qui fréquente les écoles dans le canton;

b) de travailler au perfectionnement pl',)fessionnel du . corps en­seignant;

c) (le défendre l'intérêt de ses membres; d) ùe soutenir l'action de la Sociétœ suisse des maîtres de g'yrn­

nastique.

Art. 2. - L'AssociatÎ'on fait partie de la So'ciét.é suisse de.s maUres de Ig)mmastique.

CHAPITRE II. Art. 3. - L'Association se comlPose de ,membres actifs et. ho­

nora.u-es. Sont !Il1.enllbres actifs ,les institutrices, Iles instituteuTs et -les mai­

tres de gymnastique qui le Idésirent 'et pay,ent. la ,éotis-a<tion.

,Les ,amis et !les IPl'opa,gateurs d-e l'édlmation phystque' ~ la j~­nesse 'Sco1aire qui en font ùa dem1al1!de p€:wvent é,gaJlement fa'lre !partIe de l' Asso:cœa tiOin.

Sant memh~e,s honor,arres Iles personnes qui ont rendu .des ser­vices 'signalés à la Igymnastique scollair:e ou à l'Association.

Art. 4. - Les meœnbres actifs ,sont adalls en. tout temps (p~ar le Comité. L"assemblée gélIléraile nomme :les membres honora.ires.

Art. 4 bi:s. - SeuJls ,l~s llTI€'Inbres actifs !peuvent faire par.tie .du

comité."

CHAPITRE III.

Art. 5. - <Le siège de La Soc.iété ·se trouve 'élJU ,domi-cile du prési­

dent en ,change. L'Asso;dation peut se faire inscrir'e au registre du commerce.

CHAPITRE 'IV.

Art. 6. - Les org.'anes de la So.ciété sont: a) l;-assemiblée ,glénérale; b) le Icomité; ,c) la ·colmmission technd.que; d) 'les v:érifilcateurs des ·comptes.

a) Assemblée générale . , Art. 7. - L'A.s'SociatiO'Il se r-éunit Ichaque année en assemblee

. génJéraJe ondtna.ire, .dans la Ilo.caJrité désignée par le Comité. Le Heu ·et ,la id;ate 'ainsi que l'-oI"ldre du jour dooÏ'Vent être envo,yés

à tous les membr.es au moins deux .semaines avant Art. 8. - SeUlls les Imoemlbres 'adJifs et honora.ires ont d.roi.t de

vote. Art. 9. - Les ilTIlffir1bres sont OCliIl\v.Qiqués e,n assemb'lée extraordi-

naire:

450 -

a) pal' Ile loO'mit é toutes les fois qu'll y ,aura lécessité; ·b) sur la demlM1(de cf.ormulée !pal' le dnquième 'au moins de s mem- '

b r ,es actifs.

Dans Ice dernier ·cas, J'Asse:mb:1ée générall,e Idoit êtr.e ,conv.o:quée dans le déJ..ai ,d''Lln n11:ois dès le dé(pôt Ide- la ldemall1lde.

AIt. 10. - .L'a·ssemb1ée ,générale a .les .attri1bution s s uitv.antes :

'a) la nomination du ,pr.és:iJdent ,die l'Association ; rb) .l,a no~nÏ!naUon des membres du ,cŒmité, des membres de 1.a

,cpamnission tedmique et des vériHcateuTs des ,comptes; . c) l'ex.amen.du !l'1a[PJ)ort de Ig.esHon du ,comité; d) ,1"3{PiProba-tion des Icomptes, des !protocoles, du budget; e) 1a fixation des 'cütisations, .des indemnités aux ,cpmités, etc.; ·f) l'examen de.s :prorpositions du Icomit é ; ,g) l'adm.ission . et .l'.ex;cilus1on de.s Imemhres. Ser.cmt .ex:clus liés

.membres qui Icauseront un tPT,éj"uditce Ice.l'tain let notoire .à la Société .ou qui refus:eront de !payer 'leuT ·coti.satioln;

h) }a !l"€IVision Ides statuts.

Les tpropositions à comprendre dans .l'ordre du jour dOlvent être transmises au Icomité .au moins une se.lnai'lle à,vatl1t l'assemblée.

Art. Il. - L'a nominatio:n du président a ILieu .à main levée . Celle des tmeanlblles du leomité égalemen.t, ·sauIf si :le hulletin secret est .dema.ndé. na'llis ,ce loas, 'l'élection 'se feTa à (1a maj-orioté absolue au prem.1er tOUT et reaatiJVe .aIU seoond -tOUT'

1

Art. 12. - Les 'Votations 'Ûnt lieu la ,m,ain ~leV'ée ; tou.tefois, si le quart .des membres [pTlésents ay ant droit Ide V.ote Je dennande:nt, eH.·es ont lieu 'au !buLLetin secret. L'assemblée est iVala,bl,e quel que soit le nombr.e des me.m,br.es (p.ré~il1ts.

Ad. 13. - Le.s réul!lJio'l1.s de J'AssocJations dans :lesquelles sont tr,aitées d ies Iquesüo'llis g,oÎentifiques ,et ,pédagogiques sont ipubHques.

b) Le comité.

Art. 14. - Le Icomité 'Se ,COOlpose de neUJf memhr-es : le 1P1~ésident , le vice-pr ésident, Ile secrétaire, ;le caissier ; et cinq membr es adjoints. C.inq membres de lcomité meront partie de :la tc.o:mmission technique,. Il se ·c.onstitue lui-même. Le ;présidoent de l 'Assodation :fera p ar tie d'office de la ,Co T.

Art. 15. - Le leomité est renoUivelé en entier to,us les ·an s. Ses membres SQllt !Ilnmédiatement rééligibles.

Art. 16. - ILe Icomité ·est Ichargé de l'aldminiSltr-atiol1 de . .l'Asso­ciation .et il ex.é:cute lies ordl~es ,et :1es Idécisions de J'asS'embJée g,éné­rla~e. Il soumet Ichaque la.nnée au D~aTtement pour informatIOn, ie .clJQl\ptes et l1a liste Ides iPartitCipants .aux ICoOur.s ·or ganisé , de lnême que le budget ,et le ibi!la.n.

Art. 17. - L-e Ipr.és~deint lfait co'Uvoquer ùe Icoill1.ité et les iGlssem­bJ.,ées ,génér'élJles, vtise 1es !pièces et !Sign e t ous Iles actes .

- - 451

Le vice-président rellDjpl1a·ce le présiodent en CaS d,ernpêche­.rn ent de ce dernie:t:.

LE' secl~étlaire tl,ent les procès-verbaux des ass eIT}"blées de l'Association et des sèan.ces du comité Tait la 'Cor:œsponctance gélné­ra:le

Lecaissie!l: tient la lcomptalbilité et arréte ses cO>l11Jptes à 'la fin :die lchaque année. ,Les com,ptes son t sOUln,is a,ux vèri,ficateurs ,d e.g ·colTIjp'belS.

Art. 18. - Le iprésiideiI1t" et le secl'\étaire eng,agent l'As'soci:atiol1 par -leur signature .. co~l:ectiVie .

c) Commission technique

. Art. 19 . - La ,Collnm~ssion te,chnilque se COD1J)ose ,de cinq ,mem­

br es .pri's au sein du cOiln.ité. Art. 20. - La .CO!l.1U11.Îssi'O.n t e.c.hnique choisi,t un lPréstdent et un

secrétailre dans son sein. Art. 21. - Elle est chalI',g:ée ,de l'étUl.de· .de toutes Iles ques­

tions l~e.latirve,s à l'enseilg.nement de ~a gyn'ln:astique scalaire, ainsi que de TorgaJIlisatiOtIl des Icours et l'organisation IdrU traVlélhl ode l'~~­!SOCi:ation. Elille est rnomm.ée pour un 1ô.'l1, en mêm.e ternps q1..1e le Icomlte. Ses membres sont 1mmédi~a.terrnent rééUgible .

Art. 22. - Le progra.unme de travail éii:a:oo'rê .par la COffillll.is­tSion technique doit êtr.e ratliié !par Ile comité et soumis pOUl' appro­.batiolfl. ·a .. u Chef du Département Ide J'Instructi-on :pulhlique-.

cl) Vérificateurs des comptes

Art. 23. Ils ·sont au nombr..e de deux, élus pour l an en

même temps que Il e comité. Art. 24. - Ils -ant pour mi·S'sion .de' vérifier la caisse et les

, t t t à l'a-autres pièces de la compœhi:lité. Hs pres en en un r·ap.por , iSelIDblée Igénéra1e.

CHAPITRE V

Activité de la sooeiété

Art. 25. - Pour faciliter l'organisa.tion des cours, des IgrOU­pes régionaJUx pourront être prévus. Leur ,progra,mme .de '~ravatl est ·mis au point par Ile comité tecbJnique . L.e,s membres' .die ,ces groupes décident eux-mêmes de lla fr:équen:ce ~~ l,eur .réu~i?n et du Heu de ces réunions. Si iJ.eur actiiV.ité le JUlStÏif1€'1 le comIte ,?~u:~a leur .alocor.der 'lU'le ·a~de :lYratérielle, .danS' les lim.ites ,des .posslbihtes

budgétaires. Art. 26. - ,L'Asso:ciation .est à .la. dispo,sition du DélPa~'te,melDt

de ,l'I.nstrUJction pU!bli:que PQur Il'organi'saüon de cours' 'cantonaux de gymnastique ,pOUT insti~teurs et institutrices.

Art. 27. - L'Association peut organiser des jo-urnées canto­

nall.es de gymnéllstique S'colaire.

- 452 -

CHAPITRE VI

Recettes

Art, 28. - P 'o'Ur !üou'vrir les dépenses Ide Il'Association, ,chaque membr,e Vlerse une 'cotisation annue.1Jle dont ,le m.ontaJlt est fix.é :pal" l'assemblée ,générale.

Art. 29. - La icaisse 'est alimentée ;par les iCotisations, les subsi.des ,et Iles dons éJventueJs.

CHAPITRE VII

Emploi des fonds

AI't. 30. - Les !fonds de ,l'Assodat1olU servent:

-a) à loouvriT iLes d~enses olDc:asionl1Jées pal' les réuniüus. cours et IOOO'l!fér,enoes ;ayant en iue ,le ,perfectionnement du per­sonnel enseigll'an t;

lb) à ,subvenir aux' tfra1s d'adrrninisu',ation; c) à (payer ,les ir.aÎ's de déiplClicement des 'membres du ioomité,

de lIa 'comcrnission technique, des vérifLoateurs des ,c,omptes, des délégués, éventuellement à rembourse,r tout .au partie des frais de voy;alge des meu1;bres lOTS !d'assemblées;

d) à SUibsid1er les instituteurs .au institutrÎlces qui ,0btieil1llent des ,br.evets spéciaux 'ay,ant trait à J'enseignement de la ,gymnastique dans Iles écoles, tels ,que diplôme lfédéral de imaîtr·e de ,gyJnnast,ique, dÎJ)llôme d'instructeur suisse de skis, mstr,UJcteuT suisse de natatiiQ,ll, et'c., ou qui ,suivent hoOrs du ,canton des rcours sipéciaux de gymnastique scolair,e, etc.;

e) a subsidier tout :autre moyen ,prÜ/pre à :f.avoriser i'enseigne­lnent de }a ,gylnnastique dans/ nos écoles;

f) à taJcquit.ter l-es ,ootisations ·ann.uelles à la So.ciété suisse des maîtr,es de gymnastique.

CHAPITRE VIII

Revision des statuts Art. 31. - L'a'ssemJblée générale décide la révision totale ou

.partieLle des statuts.

Art. 32. - Les statuts nouv,eaux et lles ail'Ueles à réviser ne peuvent être rad-optés qu'à la ùnaj.orité des deux tiers ,des votants.

CHAPITRE IX

Dissolution

Ad. 33. - L'a dissollution .de J'Association et l'emploi du fonds so,cial ne peuvent êtr,e décidés ,qu'en asselmblée ,extraordinaire spé­cialement 'convoquée à ,oet effet. Cette décision n'est valablement [prise qtu'à la majo,r.ité des deux tiel's des men1Jbres présents.

. Art, 34. - En ,cas de dissolution, les fonds .dis,poniJbles seront attri.bués à l'Etat ou à Lille :associatioOn poursuivant Je meme but, mais dont ùe lchoix seT,a ~prouv€' ,par l'Etat.

r

- 453-

Ce iProjet, qui sera (présenté à ·notr-e Assemb1ée ,génér;ale du 25. 4. 54, a été é1aiooré /par votre Comité .et soumis au Chef du Départe­ment. Toute sug,gestion ou ,critique le ,concernant sera adressé.e [po,ur le 22 avdl au plus tard, au !ptrésiJdJent de .l'AssoCÎaUon P . Pignat, ins­tituteur, Vouvry. MerICi ,d'aVlance :pour votre précieuse collabQration.

Le Comité.

~ . . . . . . . . . .

~ LE MÉTIER C'EST CE aUI UNIT ~

Assemblée générale de la S. V. E.

1. 08.15 2. 09.15 3. 10.00 4. 13.00 5. 16.00

J'eudi 22 avril 1954, à SIERRE

PROGRAMME

Réunion des cOlnités de districts à 'l'Hôtel Terminus. Messe à l'église paroissiale. Assemblée g'énérale à ·la « Maison des Jeunes». Dîner à l'Hôtel Terminus. Visite facultative du Château de Villa.

Ordre du joU'r de l'assemblée: S'en référer au No 12.

Il'Enfant .. [lEcole (Suite )

Il est temps de nous demander comment notre école. répond à ces exigences modernes actuelles concernant l'éducation mo­rale et la formation du caractère.

Rèmarquons-!le d'emblée, pal :sa scolarité réduite, ·par l'in­flation d'un programm,e où les disciplines inscrites s,e sont mul­tipliées alors que le temps, la seule chose 9.ui n'ait pas changé, était autrefois accaparé entièrement par quelques-unes seule­ment de ces di'sciplines, notre école est fortement axée vers le pôle instructif.

Or, s'il est eell"tain que rien n'est superflu· de ce qui est inscrit au programme ! s'il est évident qu'il est nécessaire de connaître aujourd'hui beaucoup plus de -choses qu'autrefois, il est non moins sûr que ce n'est Jli par le nombre, ni par la qua-

- 454-

lité des disciplines inscrites au programme et par la m.anlere , cependant si importante dont l'école distribue la nlatière d'en­

seignement, qu'elle mettra réellement à di'Slposition de l'enfant les moyens qui .l'aideront à remplir le mieux possible sa desti­née d'homme, même uniquem,ent sa destinée temporelle.

L'exclalnation: «On n'engage pas une bibliothèque », de l'un des interlocuteurs d'un récent forum de Radio Lausanne à l'occasion d'une controverse sur la valeur réelle de l'épreuve graphologique précédant l'engagement de l',employé, dit fort bien que, ce dont la communauté a besoin, c'est d'ho'mmes aux­quels leurs aptitudes d'initiative personnelle et de concentra-· tion ainsi que leur ouverture d'esprit aux êtres et aux choses permettent une adaptation rapide aux besoins du moment. C'est d'hommes en qui les concepts ~oraux de droiture, d'hon­nêteté, de bienveillance, de 'Sens communautaire, se traduisent en actes.

Permettez une parenthèse: l'absence de ce sens commu­nautaire est une des plai'es de chez nous. Combien de réalisa­tions manquées parce qu'on ne peut jamais faire œuvre com­mune et que chacun dans les grandes comme dans les petites choses veut faire prévaJoir son point de vue égoïste et particu-lier. .

Quel programme éducatif cela suppose de la part de l'école! Et tout d'abord que celle-ci, à qui de plus en plus la famille dé· lègue le ,soin de l'éducation, est en mesure d'aider le petit hom­me à ordonner les inclinations opposées qu'il sent en lui, de ma­nière qu'elles concourent toutes à faire de lui cet être qu'il as-pire obscurément devenir. .

Cela suppose, que soit daus le domain-e moral, soit dans le domaine intellectuel, l'enfant peut à l'école, par l'école, dans l'é­cole, s'assimiler par une expérience pe'tsonnelle rendue possible les notions reçues, qui sans cela lui demeureront toujours ex­trinsèques. En effet, les actes qui nous 'Sont le plus habituels fi­nissent par former autour de nous comme un édifice solide. La première condition de toute action c'est qu'elle travaille à nous édifier. Une habitude? ce n'est pas autre chose. Je m'ex­plique: un enfant n'est pas généreux par tout ,ce qu'on lui dit de splendide, d'enthousiamant même sur la générosité, .l'ap­pel des héros ! autant en èmporte le vent si on en reste -là. 11 devient généreux par tout ce qu'il peut expérimenter de la géné­rosité dans le milieu scolaire, chaque jour l'un après l'autre, dans les occasions où il est sollicité de l'être.

De même dans le domaine intellectuel, en arithmétique par exemple, l'enfant ne sait pas multiplier parce que mécanique­ment il repro<Juit ce qu'il a vu faire~ Il ne le sait que lorsqu' ayant expérimenté lui-même de nombreuses fois dans le concret

----- 455 -

d'abord, le rapport qui s'établit entre deux facteurs donnés et leur produit il peut ,ensuite appliquer à son usage personnel les résultats de son _ expérience. Chaque acquisition nouvelle est une découverte personnelle. Encore faut-il pour cela que préa-­lablement de nombreuses oc;casions lui aient été laissées de pas­ser de ce que j'3Jppellerai du nombre senti au nombre pensé.

Cette expérience morale et intellectuelle l'enfant ne peut la vivre que dans une écol,e où ce que Duhamel appelle le 'présent ineffable .de .l'âme à l'âme de ,l'être à l'être devient possible au cours d'une relation de personne a personne qui n'a rien à gagner mais au contraire tout à perdre de la tension nerveuse excessive qu'imposent .nos six mois à l'enfant et au maître. Mais, si le présent s'échange, 'et nous savons toutes combien de fois c'est le cas, .à peirne amorcé,. insuffisamlnent assuré, il s'effrite, s'éparpille et se perd pendant les six longs mois où il n'y a plus de contact, et où l'enfant est Uvré à lui'::même.

De même cela suppose l'ad~ptation de .l'enseignelneJit aux méthode sactives, sur lesquelles nous ,reviendrons, disant sim,­plement qu'elles apprennent à apprendre et qu'elles développent justement cet ·esprit communautaire si riche ,de possibilités. Mais attention ! Ces méthodes font état du rythme normal des facultés d'acquisition et d'as·similation de l'enfant, lesquelles on a trop de tendance à l'oublier, ne sonf pas les nôtres, ne sont pas celles de J'adulte. Tous les efforts de celui-ci, tous tUOS

efforts n'avanceront pas d'une journée le sourd et lent travail du Isystème nerveux de l'enfant. Le temps encore ici joue con­tre nous. A ce propos, avons-nous pensé que la matière d'~nsei­gnement à distribuer en tr.anches généreuses pendant six mois, est, à peu de chose près, la même en qualité, que celle représen­tée par I.e travail d'une année scolaire normale dans n'irnporte quel canton romand? Combien de fois ne nous a-t-on pas posé l'inévitable question: Comment faites-vous? .

A ce compte-là qui oserait reprocher à notre école une teinte de verbalisme et mêlne de ... IJ.noralisme !

Qu'on ne nou.s cite surtout pas comme crIteres détermέnants ces cas de trop brillants élém,ents venus de J'école de six mois aux études et qui comblent ·sans peine que,lques la.cune~ inévitables. Les méthodes Isont ra.res, nous le savons toutes Ce qui est navrant, c'est qu'ici encore le facteur temps intervient pour prétériter les éléments moyens ·et. ,surtout les lTIoins favo­risés de notre école valaisanne auxquels une prolongation de la ·scolarité permettrait de combler. dans le temps, du moins en pârtie, des lacunes dont on ne saurait l~s tenir pour responsa­bles.

En [conclusion : instruire, -éduquer ' sont des œuvres de lon­gue haleine, qui font l'objet d'une cont~nuité dans le développe­ment général d'un être qui est à la fois « âme et chair, cons ci eu-

- 456 ·- "

ce et geste, acte et expression ». C'est pourquoi une prolonga­tion de la scolarité qui mettrait l'école en Inesure de réaliser sa fin d'une manière moins imparfaite et moins précaire par­ce que moiTIS hâtive ét moins superficielle ne .peut qu'être bien accueilli,e par ceux qui mettent le bonheur de l'enfant au pre­mier rang de leurs préoccupations. Une telle prolongation pour­rait éventue.llement être liée à une adaptation de notre pro­gramme scolaire, de nos méthodes ·et de notre formation per­sonnelle aux besoins actuels dans un sens beaucoup plus large-ment -éducatif. Y. G.

i PARTIE PlRATHlUE i ~~~~~~~~Sd~~~~·~~0.·~~~~

Essai d'un programme détaillé

des

cours complémentaires

Valois

2 me année

Les .principes généraux de 'méthodologie aya.nt été énoncés da.ns la brochure remise l'année dernière aux ' ·maîtres dbs cours. complémentaires, ·H œt inutile d'y -revenir dans ces pa­g'eS. C'est pourquoi nous examinerons d'emblée les diverse8 disciplines du programme; ajoutons que chaque foils qu'il sera possible de .1e faire normalement, sans artifice, les maîtres les rèli.eront entre elles pour former un tout cohérent.

Toute la matière que nous allons présenter a été expér·j­mentée en janvier 1954.

MORALE SOCIALE (Religion) Les directives se rapportant à l'enseignement de la mo­

rale sociale ont été données par le Département de l'Instruction

- 457-

publique au début du dernier cours : elles valent pour cette année.

AGRICULTURE

Le programme d'agric.ulture de 2me ,année compl"lend: La zoologie; le lait et ses produits; l'économie cûpestre ,c la zootechnie; la paraBitologie végé1;ale et l'a'tboricultuTe. On consacrera à ces divers chapitres un temps .plus ou moins long suivant l'impoI·tance qu'occupent ,d.ans l'économie locale ce.s différentes hranches agricoles.

Où Il' arborÏcU/libur.e ·est partkulièrement développée, on aura recours aux bons offices de la 'Station cantonale d'arbo­riculture qui mettra volontiers des moniteurs qualifiés à dis­position des maîtres qui en feront la demande; un ou deux jouYls de démonstration sur le terrain pourront être prévns au programme. Ces COUl'\S 'Sont gnatuits, l.es frais étant payés par la Régie féd·érale des alcools.. .

Le manuel d',agriculture, dernière édition, fournit la ma­tière de l'enseignement agricole auX: cours complémentaires.

FRANÇAIS

Les traViaux de françaitS, des lettres généralement, seront en rapport direct avec le prog1Tamme d'agriculture et tirés le plus 'souvlent d'annoiwes ou d'avis ayant paru dans la p.res·se locale.

1. Lapins à vendre. Ecrivez au journal sous chiffre 4502 pour obtenir tous rens'eignements utÏ'les. - 2. La societé de laiterie de St-Luc cherche un from.ager. FJaites vos offres. 3. Comnlandez une chaudière pour votre laiterie. - 4. Etablissez le procès-verba.I de l'assemblée générale de votr.e -1aiterie (ordre ou jour tiré du Bulletin officiel). -- 5. Ecriv'ez au Conseil d'Etat pour demander l'homologation des 'statuts de la laiterie du vil­lage. - 6. Ecrivez à :X;, entrepreneur, pour Jui demander d'éta­bliT un devis, sans .eng1agement, pour la réfection d'une étable. - 7. Ecrivez au Bulletin officiel pour demander l'insertion de 1a convooation des consorts de l'alpage de .... - 8. En qualité de fromager de l'alpage ' de: ... , faites des propositions quant aux réfections à apporter à la from.agerie. - 9. En qualité de secrétaire de l'alpage de ... informez X qu'il a été engagé à titre de fromager pour [a saison .estivale. - 10. Vous avez mis en vente une vache par insertion; X vous demande des ren­scÎgnements; vous ,lui répondez. - 11. Comme président du syndicat d'élevage vous ne pourrez ,assi.ster à l'assemblée ' géné­rale; priez ,le sec.rétaire de vous remplacer. - 12. Donn-ez pro­curation à X pour vous remplacer à J'as·semblée du consortage. Rédigez la procUration. - 13. Ecrivez ·à la 'section 'cantonale de Zootechnie pour lui demander des marques métalliques .. ' -

- 458-

14. Ecrivez à la f.abrique Maag pour lui commander des 'Pro­duits contre 1es parasi·tes suceUTS, contre les parasites broyeurs, contre les' cryptogarlles (spécifiez; utilisez le ca t a.logue) . -15 Vous f1ecevez ,la facture Maag; il y a des erreurs; réc.lamez . - . 16. Vous payez par virement postal. - 18. Par lettr e char­gée vous invitez X à lenlev·er les arbres qu'il a plantés trop près de vot:r:e vigne, et à élaguer un cerisier dont les branches dépassent les limites.

(Toutes ces lettres ont été rédigées durant lIB cours. )

ARITHMETIQUE ET COMPTA.BILITE Comme on le verra par les exerciCies suivants, caloul,s et

COlllptabilité sont intimément liés. Les exercices que nous pro­posons ne sont pa& fictifs ; ils sont tirés de comptes de laiteries, d'alpages et dé syndicats; Hs n'ont été modifiés que dans cer­tains détails. Les maîtr,es qui le peuvent auront tout avantage à glaner dans le milieu local et à présenter c~s comptes sous la forme adoptée par la laiterie ou le syndicat du village. Tou­tefois, on proposera des modifications chaque fois que ce sera indiqué.

Les problèm,es donnés ci-après étant insuffisants, on f·era également résoudre ceux qui figurent dans le manuel de comp­tabilité; on utilisera aussi avec profit les cartes de calcul édi­tées par le Département de l'Instruction publique, en 1954, à l'usage des examens de sortie des cours complémentaires, et aussi les cartes « Edition Ecole Primaire» No 47 à 85.

En rapport avec les leçons d'arboriculture, on fera. cher­cher sous forme de calcul et de co:rrtptabilité, le prix de revient d'une plantation fruitière (page ... du manuel).

PRIX DE REVIENT D'UN CLAPIER Matériaux :15 m2 de planches à 7 fr. 50 le m2

20 mètres de lattes à 0 fr. 35 le m. 3 m. 75 de treillis à 1 fr, 45 le m. 2 n12 50 de papier bitumé à 1 fr. ?5 le n12 6 paires de charnières à 1 fr. 80 la paire 6 serrures à 1 fr. 90 1a pièce 4 auges à 2 fr. 15 la pièce . 6 m 50 de montants 10 cm./I0 cm. à 3 fr. 65

le mètre clous et divers 3 fr. 65.

Main-dPœuvre: 21 heures 'à 2 fr. 90 l'heure. Frais généraux: 25% de la main-d'œuvre ou 0 fr. 70·

l'heure Dessin : Etablissez le plan du cla.pier : élévation et profil;

échelle 1 : 20. Dimensions: Long. 2 m. 45; hauteur : 1 m.60; profon­

deur totale 75 cm. Nombre de casiers 6.

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- 459-

CLAPIER Elévatioll

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Profil

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Travail d'élève ÉcheJie l ' : '20

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15 m2 20 m . 6,5 m. 3,75 m. 2,50 m2 6 paires 6 , 6

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21

, - 460-

PRIX DE REVIE NT D 'UN CLAPIER

Prix de l'unité DÉS IGN ATIO N

Matériaux:

,de p1aDJches 7.50 de lattes - .35 de montants 3.65

de tr eillis 1.45

de papier bitumé 1.25

de charnières 1.80

serrures 1.90

auges 2.15

clous, divers Main-d'œuvres 21 heures à 2.90 Frais généraux à 0.70 l'heure - .70

TOTAL Fr ..

LE LAIT ET SES PRODUITS

Laiterie de ... (fabrication maigre)

PRIX

112.50 7.-

23.72 '5.45 3.10

10.80 11.40 12.90 3.65

60.90 14.70

266.10

Données sta.tistiques p07.tt~ l'année 19.52,'53

N ombre de litres de lait apportés 134,527.80 ~ ombre de litres de -lait vendus 2,613.5

N ombre de HUres pOUl" la fabrication 131,914.3

Poids du fromage fabriqué 9820.500 % à la fabrication 9820.500 1319,14 % à ~a répartition 9820.500 1345,27

7.44% 7.30%

Poids du beurre fabriqué 1

, 3380X100 % à la répartition - , 134527-

3380.-

2.51 ~{;

Valleur du fromage 9820.500 X :->.25 - 31916.60 Valeur du Jait 2614,5 X 0.50 1306.75 Valeur de la crème 20.400 X 4.- 81.60 ValeUir du beur,re 3380 kg. (7.60 à 9 fr.) 28508.60

-Valeur totale des produits 61813.55

1. Valeur des produits 2. moins la valeur du fromage

61813.55 31916.60 -- - -

3. à répartir 2989'6.95

•

- 461 -

Répartition rp ar 100 !litres fr. 29896.95 134,27 = 22 fI'. = 2959.95

moins 29595.95

Solde à Irepor ter 301.-Nota: On n'a 'r éparti aux propr iétaires que 22 i l' . par 100

lït r es, a.Ior s qu'il leUJr rev-enait 22 fr . 22 ; d'où un ,solde actif de 301 fr.

Rapport br ut d'un ilitre 61813.55 : 134527.8 = 0.459 Frais par -litr e ';<') 13350.10 : 134527.8 = 0.10 par excès

- -

Rapport net d'un litre de }.ait 0.359 ';(' ) Les fœ,ais par litre se trouv,ent dans le compte d'exploi­

tation.

N otC6 : Les Isociétaires ont' pu ,réserve,r Ile beurre; i.l -leur a été cédé à rai,son de fl'. 8.34 le kg.

Le fromage a ,été réparti entre 'les sociétaires; (',eux qui ont voulu vendre leur part ou une partie de leur part ·l'ont cédée à r:ai.so,n dè 3 fr. 25 ,1e kg.

Calculs: A l'aide de ces données, cherchez: 1. Le poids du lait pour la f.abrication. 2. La quantité de fromage par 100 litres apportés (c'est

:sur cette base que .se fait la répartition) . 3. La quantité de fromage par 100 litres utilisé à la fa-

brication. 4. La VJaleur du frOlnage à 3 fr. 25 le kg. 5. La valeur du lait vendu 2 0 f r . 50 le litre. 6. La va[eur totalle .des produits: on a vendu le beur.re

pour un montant total de fr. 28508,60. 7. La valeur des ventes, s'ans .le fromage. 8. La répartition de la valeur tota.le .de ces ventes par 100

litres apportés. 9. Le ra.pport brut d'un litre de l,ait.

Tél.

211 80

RABAIS 5°10 au corps enseignant sur présentation de la carte.

Articles réclames exclus.

Tél.

211 80

. 1

- 462-

10. La répartition des frais d'exploitation (voir ploo loin} par litre.

. 11. Le rap'P0rt net d'un litr e de lait. 12. Vous établirez a ussi le compte de quelques propriétaires. Nota: Les résultats indiqués dans la co1onne de droih!

ci ... dessus seront indiqués par les élèves.

·LAITERIE DE .H

Comptes d'exploitation pOUl' l'exercice 1952-53

Payé corvées po lU' nettoyage, à di.vers A.rula1 de combustihle, à ,dÏJver,s Assurance du fromager . . . Frais de port, boilles, etc. Assurance incerudie. . . . . A!bonnement des propriétaires de chaudières à

vapeur . . ..... . . Provision pour impôt et eau . . Factures diver,ses ,a) .électricité .

b) magasin X . ,e) mag.asin Y . .d) menuisier ... . e) fOl~geron ... . f) laboratoire eant.

Tnaitement· du fromage A.V.S. du froma'ger . . . . . r •

Intérêt du ,capital. . . . . . . . Amortissement . . . .. .... . Payé au secrétaire pour les comptes . Vacations ·à la ,commission . . . . . Part du fromager ·à l'A.V.S .. Part du fromager à l'assur,anc.e alce. non

proto . . . .. .

TOTAUX . ' . . . ~oins les recettes .

Montant à payer par les membres.

196.30 225.55

72.45 4 ... -7.-·

15.-

29.-

Répartition par litre 13,330.10 : 1.34,527 = 10 C.

10 ct. par excès

LAITERIE DE ".

Comptes de quelques propriétaires

-1

81.65

81.65

107.50 1389.10

89.30 81.50

136.-

40.75 250.-

520.30 2632.-

105.30 2800.-5000.-180.~ 80.-

13,411.75 81.65

13,330.10 -

Etablissons quelques IC'6.lrllP'tes personneis à J'aide des données suiv,antes :

1) Le lait 'a !produit 7,30 % en :fr.o.mage maigr.e. 2) L.es fr.ais d'eX/Plloitation {){l'li !Coûté 0 fr . .10 par litre. 3) Le beurre 'a été vendu aux partkuliers qui en ,ont deman dé,

à raison de 8 fr. 3-4 le kg. 4) Le fromage Jeur .a été payé 3 ifr. 25 1e kg.

- 463-

. 5) Le produit Idles -entes a .été ,tlé;paTti à raison de 2,2 h . le .; 100 1.

m= '1wt:

f': lavien B erna.l'd : Lait 2789 1-Fromage : Vendu:

SoLde: Sa .part Son a·cha S on avoÎl Sa ven t e Solde en

des frais d'exploitation t de beurre, 10 kg.

su r les ventes, 2789,6 de fromage, 103 kg. 700 sa faveur

Clavien P la cide : Lait 990 1. 2.

t Sa part .d Son acha Son avoir Sa corvée

F romage : es frais d 'e-xploitation

.de beur,re 7,800 sur les ventes

6.

X

Solde en sa. f'aveu r

=

Dorr )

203 l g. 600 103 kg. 700

99 kg. 900 , . 279 .--

0. 22 83.40

588.30

950.70 -72 k g. 200 _._---

99 . .05 65.05

.. 68.70

232.80

ECONOMIE ALPESTRE (fabrication gr.as) Alpage de ...

Données statistiques pOU1# l'été 1958

AVOIR

613.70 337.-\

950.70

217.80 15.-

232.80 1

Poids du lait coulé 6515.5 Poids du lait vendu 1650 Poids ,approximatif du lait consommé 1800 3458 Poids du lctit travaillé 61699.5

Poids tota!l du fromage Poids du fromage taré Poids du l'romage réparti Poids du .sérac ·

Ya,}eu.r du fromage réparti Valeur du fromage taré ValeUil" du lait vlendu Valeur du sérac ValeU't des prod~tits

6182 40

6142 X 4.90 40 X 3.30

1658 X 0.50 1968 X 1.20

6142.~

1968.-

30095.80 132.-829.-

2361.60 33418.40

La valeur des ventes : lait et fromage taré, a été répar­tie entre les alpants ·proportionnellement au nombre de litres de lait.

- 464-

L'excédent en dépenses du con1pte d'e}q)loita;tion ,a été ré­paTti par va'ches; soit 9585 : 119 vache3 (larrrondirr par excès).

Chaque alpant est tenu d'effectuer des corvées pour un monu.ant de 20 fi". par vache.

Le lait a été vendu à l'Iaison de fI'. 0.50 le kg.; le fromage taré à 3 fr . 30. Le fromage réparti est évalué a 4 fI'. 90 Je kg. -et le .sérac à 1.20 le kg ..

D'apTès ces données cheTchez : 1. Le poids du lait travaillé 2. Le poids du fron1age réparti 3. La valeur des 'Produits 4. Le % de la production du fromag'e à la fabric.

6182 : 616,99,5 =-: , Le % de la prad . du ftomage à la rép'artition

6142 : 651,57,5 = 5. Le % de la prod. du sérac à la fabrication

1968 : 616,99,5 = ? Le % de la produ.ction du sérac à la rénart.

1968 : 6.51,57,5 ::::::: 6. Le rapport brut ~)ar kg. de lait:

fr. 33418.40 : 65157.5 = 7. Les dépenses d'exploitation par kg. de lait

9585 ~ 65157,5 =

61699,5 6142

33418.40

8',42 %

3,02 5J/'

fr. 0.51

0.131 -- -

8. Le rapport net par kg. de lait 0.379 9. Les frai.s d'exploit. par vache 9585 : 119 = 81 fr par exces

10. La répartition des produits : from.age, sérac, argent aux participants d'.après le n01nbre de litres de lait coulé.

11. D',après les données fournies d'autre part,étab-Hss·ez le compte de -chaque propriétaire. On n'a pras tenu C0111pte de la valreur des fonds qui se

louent en moyenne fr. 50.- dans cet alpag'e. Il sera facile d'é­tablir le revenu net exact si l'on veut faire ·état de ce facteur.

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- 465-

ECONOIVIIE ALPESTRE (fabrication gras) Alpage de . ..

C01nptes d'exploitation pOUT la saison estivale 1953

Solde en caisse de l'ex . précédent Saililies. . . ' . ' , . . . . . HEidevanceis sur les vaches taries . RedeVlal1lceg perçues .sur lèS porcs .

, Vente du taux,eau ... . . . PcŒti,cipaiion du persnn. là AVS et As. Salaire:J: ,

a) fromager b) 1er ,beTiEier. c) .2ème berger · d) Jerne Iber·ger e) aide fromager f) aide fromager

Impôt : communal et bois .. . communal ,des employés étr. .canto.n:ail des employés étr .. cantonal

ASSUDances : a,ocidents AVS (1) incendie .

Notes : a) Parquet, négociant b) Farquet, memüsier c) Tenettaz, négociant . d) Recteur, ,se.s débour.s . e} Concordia Sembrancher . if) du forgeron. . . . . . . . ,g) du secrétaire, 2 c-ou.r.ses ·à Aoste h) pharmacie . i) maçon. . . . . . . . .

Indemnité aux T.ecteurs . . . . Etablissement des comptes . . . ProvisIon :p0u'r fête -du personnel . .Permis de séjour des Italiens DTOitS ,d'herbage . . . . Achat du taureau >et rfrais

TOTAUX lVIoins les recettes

90.-22.70

653 .-

1300.-­'12'90.--1180.-1100.-1100.--1250.--

607.60 121.70 4095

133.95

239.-442.05

55.80

354.20 33.30

367.75 8.5.10 11.80

6.90 150.-

6.25 162.-80.-

120.- -80.-53.30

à réparti.l'. . . . . . . . . soit lPa~ vaoche: 9,585 : 119 = 81.- (par

ex'ces) Excédent .en r.ecett-es: 9639 - 958.5 = 54.­

à reporter ,à nouve.au.

Recet!lls

98.70

765.70 ·720.-142.2·5

ûépclIses

7220 .. -

736.85

12l27.30

280.-53.30 36.-851.--

1726.65 11.308.65 i726.65

9585.--':

Nota: Les dépenses ·ont été réparties par vaches' mais normalement on devrait faire la distinction entre les dépenses

- 466-

à répartir d'après les fonds : exemple . assurance-incendie, tra­vaux d'amélioration, etc., et celles qui .... :ont en rapport avec la production laitiere : ex. : traitement du fromager et de 'ses aides, etc. Si nous ne l'avons pas fait, c'est que cette distinction est" difficile à établir, n'est pas uniformément appliquée dans tous les alpages et exige plus de temps que nous n"en disposons.

.:<-) AVS. On calcule ainsi : traitement 7220 fr. plus 2 fr. par jour et par employé; ici 100 j. X 2 'X 6 = 1200 à ajouter à 7220 = 8420 à 5?-6 = 421; on ajoute encore 5 % de ce mon­tant pour frais de g·érance.

REPARTITION DES PRODUITS

En vous basant sur les données statitStiques, faites la ré­partition du fromage et du sérac aux propriétaires désignés ci-après. Etablissez aussi leu1' cO'(!1pte pa1' débit et crédit. Ré­partition : fromage : 9,42 % ; sérac : 3,02' frais d'exploitation: 81 fl". par vache ; vente: 1,47 %. Nom et ,prénam, Abbet Robert Combey Al€xis Comby Maurice Farquet Emmanuel Farquet J eau

L ait fourni 674.7 265.-

1272.7 1370.5

976.4

Nom et prénom Farquet Marcel Joris Auguste TJCrrettaz Edouard Sauthier Denis Meizoz Paul '

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Lait fourni 1731.90 1009.70 1684.4 1745.9 1134.9

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Repr. p1ur le Valais: M. Gaillard, Fournit. scolaires en gros, Martig,ny HI. 026 6.11.69

- 467-

COMPTES PERSONNELS (à ,compléter)

Abbe!: Robert: 1 vache: lait 674 kg'. 'sa part de ['rom.age: ? sa tpart ,de sér.atc: ? sa part des .fI'lais d'exploitation son avoir sur la vente des iProduits, 1,47 % .sa paTt de:s ,corvées cOl':Vées f·aites ;

TOTAUX Moins

Solde à 'payer

Comby Alexis: 1 vache: 265 kg. sa. part de fromage: ? s,a part de sérac: ? sa par,ticipation aux i'rais d'eX(ploitation ,son avoir sur la vente des produits taxe à ;payer pour vache taTie . sa ,pa'l.'ticipation aux corvées . ,corvées faites

TOTAUX ,Moins.

Solde à payer

Comby Maurice: 3 vaches: 1272 kg. sa part .de froma.ge: ? sa p.an de ,sérac: ? sa paTt1ci,pation aux frais d',exploitation lSon avoir sur la vente des produits taxe à payer pour 1 vache saillie . ,sa participation aux corvées

~ ,corvées fai tes

TOTAUX Moins SoLde à payer

Débit

81.-

20.-

101.~

29.9-0

71.10

81.-

2.50 20.-

103.50 18.90

84.60

5.-60.-

? ?

Crédit

e.90

20.-

29.90

3.90

15.-

18.90

50.-

? ?

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Oct. »

» Nov. Déc.

» Janv.

» » » »

Févr. li)

Avril »

Mai Juin

» l)

» » »

J'uil. l>

» Août Sept.

» :t

»

Oct: l>

» »

- 468-

ZOOTECHNIE

COlVIPTES DU SYNDICAT DU BETAIL DE

Exercice 1952-53 _____________ w~~~~ __ _= ____ ~ ____ ~

Crédit 1 Débit

15 Solde en oaisse à ce jour 200.50 15 Mon prélèvement ,compte Banque 2500.--15 P.ayé taureau Cola 15 Bayé taureau Toto 20 Payé assurance mut. val. (R.C.) 5 P.ayé pour homo'Logation des statuts. 6 Reçu de X ;pour droit d'entrée ." . 10.-

10 Payé à Châteauneuf pour form. div. 8 Reçu pour 1 lSlaHlie due 'en 1951 . 9.-9 Note de ,frais pour achat des taUT. \ 9 Payé pour réception du jury. .

12 Payé not~ droguerie, désinfectants 12 Payé pour anneau du taureau . 11 Reçu primes concours d'automne. ,270.-11 Payé pour M. M. (marque mét.) . 15 Reçu pour saillies de Colo . 74.1.50 15 Payé pour hLvernage de Colo . 5 Reçu pour vente de Colo 88~.-

17 Payé notl3 vétérinaire . 17 Payé ,assurance du bétail pour t. 17 Reçu pour vente de Toto. 927.40 18 Reçu pour saillies de Toto. 917.50 20 Payé hivernage de Toto . 20 Reçu particip . .... aux b,énéf. Mut- val. 6.50 t'7 Reçu primes pour jeune bétail 39.75 25 Payé p. réce,ption jury, printemps . 29 Frais p. assemblée de la Fédération. 21 Reçu primes canto pour taureaux 116.-

5 Frats de correspondance. . 10 " Reçu allocations d'achat de . 486.-12 " Payé assm:,ance mutuelle val. 22 Payé pour formulaires 28 Payé vacations du président

3 P,ayé les primes (vaches). . . 3 Payé les ,pJ'Ïmes (jeunes bétail) .

10 Payé Vlacations secrétaire et caissier 10 Mon versement en banque

1250.-1000.-

32.05 14.20

23.10 1

120.-6.-3.90 2.40

46.25

627.-

12.-23.-

991.20

3.30 8.-

" 9.-Jf~~~\:~ ~~ :"

38.80 5.-

19.60 234.-140.-60.-

2000.-

TOTAUX . Moins crédit.. . ~~~~:~~ ~l,i~i;~:;!O ! Solde en ,caisse à .ce jour. 443.35

1

On constatera que lPOur le ,bouclement des c.om;p1;es nous avons utilltsé les 2 fonnu1es en usage; mais il est préférable d'en adopter une "et de s'y tenir.

- 469-

FACTURE

Fabrique de produits MAAG A. G.

Dielsdorf Zurich TéléphOùle (051) 94.12.55 Chèques !postaux VIII 3630

Monsieurr Julien Clavien, agriculteur Miège 1 Valais DOll' Zurich, le' 2,5.1.1954

quantité 1 --~F' 1 Total

10 20 5 3

10 5

Boîtes CUiPridor . Boîtes J)orytox . Boîtes Aralo. . . Sacs 5 kg. Alaterre . . Boîtes 50 gr. Cupromag . kg. Sum. . ...

TOTAL

P,ayables à 30 jours sur notre compte de ,chèques VIn 3630 av,ec 5% d 'es­,compte.

3;35 .2.­,5.20

16.50 1.25

35.-40.­'Z6.-49.5.0 12.50 51.-

214.-

NOTA: A desse-in nous avons établi une facture inexacte et non coruforme à IR commande afin de "pouvoir rédiger u ne lettre ,de réclama tion.

DESSIN

1) Plan du clapier représenté d'autre part (élévation­profil).

2) P1an d'une fosse à purin (vue de dessus" - coupe). 3) Armoiries du Valais, dessin à main libre (en rapport

avec le programme d'instruction civique - le canton).

Institnteul'S, Institutrices . Notez la bonne adresse :

TABLES ET CHAISES POUR ÉCOLES!

-- 470 --

Fosse à Purin

Vue Ille .lessus

r (:,

"'j ~-----------~'------------~i

Il '_ . _- ' - '-, '- ' - ' - ' _ .- .8

-.~---_.~ J ~ L-__________ ~~--

Coupe s uiva,nt AB

Travail d'é.lève

Echelle 1 : 20

T

1

)

-- 471 -- .

GEOGRAPHIE 'ET ECONOMIE

Nous voulons cette année donne' à nos jeunes gens des connaissances générales sur .la t erre, les continents, ,les pôles; J'équateur, les différentes zones terrestr~s ·et le climat, les mou­vements de la terre t les saisons, l'heure qu'il 'est dans les différents pays con1parée à la nôtre, les races, etc.

La zoologie qui figure en première place d,ans l'enseigne·­dent agricole nous servira de point de départ. La plupart cie nos jtmnes gens ont visité le cirque Knie ; ce sera un prétexte pour amorcer toutes nos leçons.

Ours blancs, phoques, 1nOTses, otŒ1"ies etc., nous anlènent au pôle nord et au pôle sud, semblables par le froid qui y règne et différents par leur aspect: une nler figée, un continent. Tentati­ves pour l'atteindre. Pourquoi ce froid? Le soleil ne touche le pô­le que ·quelques mois par année et toujours obliquernent. Pour­quoi ?Mouvement .de la terre de rotation et de translation sur un axe oblique. Montrer cela à il'aide du globe terrestre, à défaut d'un ballon, d'un bâton ou, dessin au tableau. Bien faire re,mar­quel' cette obliquité des rayons (comm,e chez nous en hiver, mais plus accentuée, donc froid.) Nuits polaires, ou longues périodes d'insolation, suivant les saisons, ce qui permet dans 1es pays du nord une matwrité rapide de~ céréales. Les auror6S boréales; l'une d'elles a été visible en Valais en 1939. '

Quand c' .est l'hiver chez nous, quelle saison est-il en N ou·· v·elle-Zélande? -- nos antipodes -. Ailleurs. Conséquences : . on fait les moissons, on récolte les fruits en toutes ,saisons sur un point quelconque de la surface du globe. Mouvement de rota­tion de la terre, de l'ouest à l'est, c'est-à-dire dans ,le sens des aiguilles d'une montre. (Le montrer à !l'aide du globe terrestre, d'un ballon de foot-baIl, à défaut d'un dessin.) Minuit chez nous, quelle heure en Nouvelle-Zélande? Midi chez nous, .est il plus tôt ou plus tard à Londres, -à Vienne, à Moscou, etc. Cou­rants froids qui descendent du pôle-Labrador, Canada, Etats­Unis. Conséquences pour ces pays? Sont-lÏ1.s plus froids ou 'plus chauds à même latitude que les côtes atlantiques d'Europe .. Rappeler encore l'influence du gulf..,stream. Certains pays font partie du oercle polaire; lesquels. Conséquences 'Pour le climat, la végét.ation, les cultures, ,la faune. Les esquimaux, Iceberg : viennent-ils -du pôle nord ? Non, du Groenland. Pourquoi pas du pôle nord ? , Chamectux, lions, git'afes, gazelle.s, etc. Déserts d'Afrique, ·savanes. Zone torride, manque de pluie. Pourquoi ? Conséquen­ces? Végétation. Oasis. Bananes, dattes, etc. Les habitants.

C1'ocodiles, hippopotames, pythons, éléphants: Fleuves d'Af.rique : ,le NU, ses ,crues, ' pourquoi? (pluies tropicales).

- 472-

Egypte, production coton;' canrul de Suez, expliootions à ce su·· jet au point de vue politique, ,militaire et économique.

Le Congo: forêt vierge. Nègres, pygmées. - M,au-Mau. Equateu1'. Pas ·de saison Inarquéé, toujours très chaud; pour­quoi? (soleil au zénith, (comme chez nous B·n été.) Montrer sur globe terrestre. Les Européens ne peuvent pas :supporter ee climat. rvfouches tsé··tsé dans cette région; conséquences pour l'élevage, Ten1pérature, climat et végétation sembJables . dan~; toutes les r€gions du globe traversées par l'équateur. Par exem­pIe? Quito, ville sise à 3000 mètre ·sur l'équateur; c1:imat agréa· ble, pourquoi?

Aut'Y'1whe : Af1:ique du sud: faire trouver le climat 'Par latitude (distance de .l'équateur; com'parer ·avec l'Afrique du Nord, Algérie et Maroc' : donc élevage, spécialement des mou­tons. Nord de l'Afrique : vigne, fruits.

Production minière de 1'Afrique du ,sud : Or et diamant. Politique: ,ségrégation raciale; partie du commonwealth.

Kangourou, Casoa1' : Australie: aspect du pays d'après la carte; climat, sécheresse, troupeaux de moutons, Je lapin est fennemi public No 1. L'Australie est le plus grand exportateul~ de laine du monde. Où sont les cultures? Pourquoi à l'-est ct au nord ? Fruits. Nouvelle-Zélande, élevage, 'mines, fruits. Zébu, . tigre, etc. Asie:

Montagne : Himalaya (expédition slû'sse, puis anglaise) . Plateau: Thibet, 4 à 5000 m. d'a.ltitude. Fleuve : Bengale, fleuv'e sacré. Pays : Chine, Inde, Japon, Corée, Indochine, Sibérie, au

nord possession russe. . Climat: Mousson d'été, mousson d'hiver ' (expl.; climat di­

vers dû à l'immensité du pays), latitude~ altitude. Cultures: Riz, thé, coton, mûrier (soie). Religion.s et croyances : Brahnlanisme et boudhisme, etc. ;

. métempsychose; animaux -sacrés, d'où interdiction de tuer les vaches.

Races: IVfongol, Hindou, etc.

:1::;; *' Buffle, CCistor, Lama. Am,éTiqu.e :

Montagnes: Montagnes Rocheuses se IJrolongeant par la Cordillère des Andes au <sud (Canal de Panama entre).

Fleuvès : Miss-i<ssipi (le plus long), Amazone (le. pltlS grand).

Pays: Canada (blé), Etats-Unis (industrie, agricultu~e,

- 473-

·élevage), Mexique, Brésil (café), Argentine (bétail), Chili (salpêtre, fruits).

Clima! :. Divers. }?o~rquoi ? Le faire trouver pour chaque reglOn. En deduIT-e ,les cultures. Epoque' de ces cultures.

Habitants: Anglo-Saxons au nord. Espagnols et Portu­gais au sud. Expliquer la présence de ces diverses po­pulations. Indiens dans l'ensemble de l'Amérique, sur­tout au centre. Raisonner les cultures, les communications, l'industrie l'élevage, 1a chasse, .le . climat, etc. . '

Europe: Les grands animaux sauvages ont presque tous dis­·paru. Ours et loups dans .certaines régions de la Rus­sie. Faisons trouver le climat et les cultures par l'étude de l,a carte. Lnfluence de la mer et des courants; de la la­titude ; de l'altitude; -de 1'8xposition, etc.

Suisse : s'On climat : . La chasse, les réserves et Jes districts francs du Va­,lais. Brochure 1. Mariétan.

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- 474-

Si nous ajoutons à ,ces données l'élevage du bétail, la pro­duction de la viande, la culture fruitière en Suisse et dans le monde, nous aurO'llS occupé intelligemm'ent 1108 éleves pen-dant tout le cours. '

Les leçons ne .sauraient être en aucun cas une simple énu­rnération, ni une simple répétition de il' enseignement prim~l j -re. ,

11 ast bien entendu d'ail1eurs que nous présentons ces don­nées seulement à titre d'indication. Les nlaîtres 'en feront l'u­sage qu'il -leur p]aira. Une .seule chose importe, donner aux jeunes gens une connaÎ'ssance générale, nlais ass'ez précise, (;,t à la, ca,rte, des divers continents, des climats, des productions, des habitants. Une vu'e ·d'ensemble aussi de la terre et de ses rnouvements ·avec 100 conséquences qui en découlent.

Nous denlanderons 'peu de noms de locaJités, d·e fleu~es de montagnes : les élèves ne Jes retiennent pas. Notre but d'ail­leurs n'est pas de remplir -la tête, mais d'€nrichir l'esprit, d'apprendre à ordonner, à raisonner, à tirer des déductions.

Nous avons suggéré un moyen d'amorcer ces leçons, de partir à la découverte de la terre. Il y en a bien d'autres. Cha­cun prendra celui qui lui convient le nlieux. Le but seul im-· porte.

ELEV AGE - VIANDE - Lait : beurre et fronlage

(en -relation avec 'la zootechnie, le la,it et ses produits)

Il faut considérer : a) l'élevage extensif.' lie bétail vit duran~ toute l'année .

sur de vastes pâturages naturels, sortes de steppes; il se déplace avec les gardiens: Le but de l'élevage COTI-

. siste dans la production de la viande. . b) L'élevage intensif,' comme il est pratiqué chez nous ,

av'ec stabulation en hiver, sé1ection des races, etc ....

On peut encore l'nentionner }' élevage 'mixte qui a pour but d produire la viande en mèm.e temps qu.e le laIt.

1. L'Asie est le continent 'possédant le p lulS grand nombrè .de bovins (Inde, Chine). l\iais l'usage du lait est incon­nu en Extrême-Orient; d'autre part ,les Bouddhistes eL

' .les Brahmani~tes ne mangent pas de viande (métemp­sychose). Les animaux de Cre continent sont maigres et sans intérèt au point de vue alimentaire.

2. L'Europe : l'élevage est .surtout pratiqué en Allemagne. , en France, eri Pologne, en Grande-Bretagne, dans les

Pay.s-Bas, au Danemark, en Finland€, en Suède -et Nol'-

-- 475 -

vège, en Suisse, en Autriche, etc. La G'rande-B'I'eta,gne ' est ~e pays où ont été sélectionnées les plus 1"emarquables especes.

3. L' A mé,tiq'l~e . du su~ :. Br:ésil, Argentine, Uruguay-. Sauf dans les. reglOns vOl.sn;~s des grandes villes ou des ports:, on pratIque .surtout l elevage extensif.

4. Etats-Unis.' El.evage extensif à l'ouest, près des IVlon'­tagnes Rocheuses et au Texas; à l'est élevage en vue de la production ,laitière. Chic3:go reste toujours ,le grand centre d'.abatage et le .premler pays du Inonde pour les conserves de viande.

5. En Afr'ique centra;le, la ·moutche tsé-tsé rend J'élevage difficile. ' '

6. 'En Océanie, on 'pratique l'élevage en Australie ori€:n­ta}e et en Nouvelle ' Zélande.

Commerce de la viande,' Il a été fadJité ' grâ,ce à la fabl'icatjon de frigorifiques. . Les zones de grande production de viande ne corr.espondent pas exactement .avec les zones d'élevage. L'Europe induski,elle est un grand mar·ché d'achat 'car la consommation ?e la viande est fonction du niveau' de 1'·ie. En Nouvelle-4elande on consomme 110 kg. par habitant et par an; aux Etats-Unis 65; en Gra,nde-Bretagne 62; en ' SUIsse 50; en France 40; en Italie 20 kg. Les pays qui produisent plus qu'.ils ne consomnlent sont éloignés d'Europe. Pour la viande de bœuf l'Argentine vient de loin au 1er rang ?'~ exportateurs; puis citons ]' Australie, l'Urugua;,r, le BresIl, la N oUVJelle-Zélande.

Lait, :Beurre,. F,,'o'mage: L~ D.anernark, l.a Nouvelle-Zélande et 1 Austra,he sont les prIncIpaux producteurs de beurre L~ Fr.ance p,roduit le roquefort, le camenbert, ,}te brie,' ete. L ltahe le parmesan, le gorgonzola; les Pays-Bas, la Suisse, le Canada .et la Nouvelle-Zélande sont les principaux pays exportateurs de from~ges. .

LA PRODUCTION DES FRUITS DANS LE MONDE

(en relation avec l'arboriculture fruitière)

~es .arbres fruitiers dépendant assez étroitement du sol et du ·clImat. ~eu.r cultuTe est en développement constant.

On ,cultive les arbres fruitiers: ' _ a) Da,ns la zone tempérée: La po'm'me est Ile fruit de la

zo~e tempérée : ?n trouve le pomnlier en Europe jus-· qu au 60rne degre; cependant, .les ·qua.Jités comlnerciales

- 476-

, t qlle dan\s les régions lllieux f avoriséeb ne prosperen par le climat. , . La France produit surtout des pOlnmes a cld\re en Normandie; r' . ' , .

l'Italie et l'Autriche, par le rr,enhn et le Tyrol sont nos principaux ,concurrents o8n Europe. _ L'Amérique est le prenlier producteur de 1)ommes .?lt monde; la Californie est le plus grand centre de tH~­d ction fruitière; la région des g1"ands Lacs (lac Mlcln-: g~n) et l'Etat de vVashington possèdent de vastes ver-gers.

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DEGRE ELEMENTAIRE

FICHE DE L ECTURE SILENCIEUSE

No 25 Patachou et les bulles de savon

« J'e voudrais une paUle ! » disait Patachou. -- Prenez une Jaille de balai, lui répondait Rameline.

- MailS non, je voudrais une paille pour souffler dedans, et puis vous me donneriez un peu d'eau et du savon.

- Une paille! Une paille! Tout le monde n'a point une paille!

Mais Rameline est ingénieuse, et voilà maintenant Pata-chou assis sur le perron, à côté d'un bol p1eIn d'eau savonneuse.

Il fait des btùles. Mais la naille ? ,direz-vous. Ramelinê lui a donné un macaroni, et Patachou souffle de­

dans. Il est émerveillé. Les bulles s"ffi1volent, lllontent, se bri­s-ent ...

, Où ,sont-,elles ? dit Patachou. Il ne 'compl'end pas .comment elles peuvent disparaître de

la sorte. - Si j-e cassais une carafe, me (lit-il, nous en verrions .les

morceaux par terre. Où sont les ·morceaux de bulles?

Fiche de travail

No 25

'1. Lis bien attentivement ton texte. Relis-le trois fois.

2. Imite la phrase : Mais non, je voudrais une paille pour souffler dedans, et puis vous me donneriez un peu d'eau et du savon.

3. Indique à quels temps sont ,J,es verbes suivants : Je voudrais ' Vous me donneriez Répondait Rameline ' Il fait

-4. Dis-moi qui ,est Patachon? Conlment est-il ? Que font les bulles ? Et toi, sais-tu où sont les morceaux de bulles ?

5. Dessine le bol et le macaroni . de Patachon. 6. Regarde attentivement comment on écrit :

lVIais Rameline est ingénieuse, et voilà -maintenant P a­tachou assi,s sur .Je perron, a côté d'un bol plein d 'eau !Savonneuse.

Porte ta fiche sur le pupitre et retourne écr ir e cette phrà­se par cœur dans ton cahier.

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DEGRE ELEMENTA1RE

FICHE DE ECTURE SILENCIEUSE

No 26

Patachou construit un soRdat

Patachou ,col1sruit une armée. Un par un, il fait des 301-'?ats : .leur tête c'rest un marrOn d'Inde qu'avec une épingle Il per.ce de quatI'ie trous : 'les yeux, le nez, la bouche. .

Une allumette bien enfoncée joint cette tête à un autre marron qui est le corps.

Les bras? Deux allumettes. Les jambes? Deux autres allumettes.

Voilà le soldat debout. Mais il tombe aussitôt. Patachou regarde mes jambes avec étonnement.

«Pourtant, me dit-il, il a deux jambes comme tout le monde ! Il devrait se tenir debout. »

C'est un grand mystere. Mais Patachon est hardi. Il plante ·.au bas du marron, et en arriere, une troisieme allumette.

Le soldat est debout.

li'iche de travail

1. Lis bien attentiViement ton texte . . Relis-le encore trois fois.

No 26

2. Sur le modèle de la phraS'e : Il devra.it se tenir debout conj ugue à toutes les personnes : Je ... Nous ... Tu ... Vous ... Il ... Hs ...

3. Indique ce que Patachou emploie pour faire un ~old.at. 4. COlnbien l'e soldat de Patachou a-t-il de jambes ?

Sais-tu ce que c'est qu'un .mystère ? 5. Drssine un Isoldat de Patachou. C). Regarde attentivelnent comment on écrit:

. Une allum1ette bien . enfoncée joint cette tête à un auh'e marron, qui est le <corps.

Porte ta fiche su.r le pupitre et retourne écrire cette phrase de mémoire dans ton cahier.

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DEGRE ELEMENTAIRE

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

No 27

Le beau voyage de Patachou

Patachou prend son air le plus grave :

-- J'ai fait un grand voyage ... l'autre nuit. - Où es-tu allé? Qu'as-tu vu ?

- Je sui~s parti s~r .la pointe des pieds dès que j'ai pensé que tu. ~ormals ... Il faIsaIt un beau clair de lune. J'ai tra.versé la praIrIe. Tous .les petits. champignons blancs, qui ont le des­sous rose, dansaIent sur un pied.

- Ils dansaient ?

. - Oui. Toute la journée, ils ont peur que tu les cueilles Ils ,se f?n~ tout p-etits, ils ne bougent pas. Mais, dès que tu e~ endormI, !.ls dansent tous, et ils sautent par-dessus les vers lui-.sants. .

Tristan Derème.

Fiche de travail

No 27 1. Lis attentivement ton texte.

Relis-le encore trois fois, essaie de le raconter 2. Il!:tite la .p~rase :, Je suis parti sur la pointe d~ pieds

des que J al pense que tu dormais ... a. Indiq~e toutes les actions que font les champignons

(dernIer paragraphe). 4 Croi.s-tu que Patachou a vraiment fait ce voyage ?

In~Ique les couleurs des champignons. SaIs-tu ce que c'est qu'un ver luisant?

5. Dessine les petits champignons de Patachou. 6. Regard~ ?ien comment on éérit : Mais, dès -que tu es

endorm~, Ils dansent tous, et ils sautent par-dessus les vers lUIsants.

Apporte ta fiche sur le pupitre et retourne écrire cette phrase par cœur dans ton cahier.

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