l'ecole primaire, 31 décembre 1954

17
SIUN. :n Décembr(' 19:; L No li. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D' EDUCATION ABONJNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 74èmc Année. Les abonnements se règlent par chèque postol Il c 56 Sion ou à d 'f t b . ' ce e au contre rem oursement Tout ce qUI concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON Les annonces sont reçues exdusivement par PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION, Avenue la Gare. Téléphone 21236

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

3. A.

1 :nbellay René, inst. Liddes

Répel"toil"e des Bonnes Adresses

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PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC1~TÉ VALAISANNE

D' EDUCATION

ABONJNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50

74èmc Année.

Les abonnements se règlent par chèque postol Il c 56 Sion ou à d 'f t b . ' ce e au contre rem oursement Tout ce qUI concerne la publication doit être adressé directement à

M. CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON

Les annonces sont reçues exdusivement par

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Page 2: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

Répertoire des Bonnes A.dresses

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pour les bons amis

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MaisOD A. GERTSCHEN, Fils, Brigue Magasins: Brigue: Av. de la Gare, Martigny: Av. de la Gare Représentants : Sierre : Otto Gertschen

Martigny: Joseph Pattaroni

D-DUC

SION, 31 Déce'mbre 1954. Na 6. 74è1ne Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORG!,NE DE LA SOCI~E VALAISANNE D'EDUCATION

SOMùvIA,tRE: COMMUNLCATIONS DIVERSES: Un délPart regret­té, - Le métier c'est ce qui unit. - Pa.rtie ·pédagog'ique : Peu à (peu les 111éthodes nouvelles pénètrent d.ans nos classes. -Le maître et l'étude perslO\runelle. - Quand l'instruction de­vient nu1stble. -PtARTIE PRATIQUE: Centre d'i!ntérêt. -Q~elJq'Uels homonymes·. - Grammaire -et orthogr:aphe. __ Lee­M€! -sjjlenoieUls·e. - Etude d e :la d1.v.i!S1on, - Bibliog,rarphÏJe .

présente à ses fidèles abonnés

et à tous ses collabo'rateurs

ses 'meilleu'j's vœ'ux pou?" 1955

Mes vœux à tous les 1"égents valaisans, Si nté1"itants d'un meilleur traitement; D'une un peu plus longue scolarité; De quelques 1nanuels ntieux adaptés; Un joWJ", d'une 1"etraite 'j'eposante, Agré1nentée de pièces bien sonnantes; Enfin d'une joyeuse éternité, . Après que sur terre on s'est tout donn é.

ABON,NEMENTS à L'ECOLE PRIMAIRE

J.

Les aJbonnés .qui ne .l'auraient pas encore fait, nous ren­draient ,serv,iee ,en ver,samt ,le montant de Fr. 7.50 sur notre compte de Clhèques Ile 56, ,sion.

Il .est bien ,entendu Ique .cet avi-s. ne- .concerne .pas les nlem::-. bres ,du corps enseignant à qq:i la r,eœnue .aurait été faite. sur leur -mensualité de novembl"le.

Page 3: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

! COMMUNICATIONS DIVERSES ~ DÉPARTEMENT @ S.V.E. © S.I.V.R. UNiON @)

Un départ regretté

Depuis quelques mois déjà, des .bruits couraient insidi.eux mais nous ne voulions rpa!s y croire. Aujourd'hui i.i faut nou~ rendre à l'év1denoe : Monsieur Mudry a bel et bie~ quitté -l'ins­pectorat.

No.us qui J'avons connu comme inspecteur, savons avec quelle ardeu~, quelle consci,ence, il accomplissait 'Son mandat et menait à bonne .fin ce qu'il avait entrepris. . Nous ne voulons p!aJs relever .ici tOut ,Je ,trava~l que Mon­

sIeur . . M l}dry 'a fait pour 1'éco1.e et ,polir Ile personnel enseignant du distrwt de Sion. NoUiS aimerions ,simp.Jement que, à travers ~s Iquelqu~s ,Ugnes malad~oites, il 'puisse capter le message de .sy.mpathI,e et de x,econna1issance Ique Lui voue le ,personnel en­sei.gnant du di'str>ict.

S. V . E. : Le comité du district.

! LE' MÉTIER eÈST CCE QUI'UmT' i . .. .. .. .. .. .. .. ..

Billet de nouvel Rn Bonne Année!

Heureuse Année!

Nous aborderons .nos ·paœents, nos aomis et ·même, c'est chez nous ,la couturne, tous Ceux que nous rencontrerons le premier de .l'An ay;ec oos vœux rituels. , , ,C'est d~ la ,même m'~rrière que je ,~ouhaite vous les apporter a toutes grace a 'Cie nu.mero ide iflotl'e JourIUliI corporatif m'arqué du nou/Veau m:i.Hésime.

Avez-vous ·remalrqué, chères collègues, combien nos sou­h~ts de bonheur s'e~riment par de vastes 'généralités '? Peut­être œLa tient-dl à Ja notion toute subjective que nous avons du -bonheur... '

- 2.1.1 -

. Ce'pendant, tsi ,la clé· (Je la petiifie ehambre aux secrets du . cœur hum'ain, nous étai.t IconfŒée, 11 ;m,e semble que dans toutes . nous entendrions un désir faire écho à celui de St-Exupéry m,et dans la houohe dru renard qui rencontre pour ,}a première -fois le P'etit Pri,nce :. {( S'ill te plaît, apprivoiae-moi 1. >>. En· fait, exi:Ste~t-4l un sentiment p'lus ~ommun à tous Jes humains que celu1 de communiquer, d 'être aücepté, compris. Je possède .aussi mon petit « renard!» J'ai, ,en ,effet, dams ma olas'se un petit Anglai,s qui ,s'appeHe Fox. Il m'est arr'Î\71é tout droit de son île il y a troia mois. Nous avons f,ait mutuellement de grands ef·· forts ,pour nous comprendre ! et chaque fois que nous avons pu nous rapprocher un peu, touJours comme dans .le conte de St-Exurpéry, ,la jOŒe de mon 'Petit Fox a pris des formes si eXtpansives que toute la classe en a bénéficié et ma joie pour être pl us discrète, n'en ·a pas été ,mince !

Mon petit « renard» ·m'a fourni, je vous l"avoue, le con­texte qui explicite mes souhaits, H tient en queJques mots «je souhaite que toutes nous gardions nos volets bien ouverts, car œs ilIiens dont nous .aimerions voitr notre vie tissée, .Hont là à notre portée dans de très simples rapports hUlnaÎll'S : un regard, une politesse, d'humbles choses où la fenêtre ouverte signifie tout, si :nous le comprenons. Y. G.

:1: =1= *

PAGE DE L'ENTR'AIDE

Les festivités de fin d'année ,m'ont donné l'occasion de faire une petite enquête dont .J'es 'résUiltats sont tels :qu'e je crois bien f.aire de vous . en faire part.

Savez-vous qu'une vingtaine de nos coI.lègues sont à l'in­validité et touchent une retraite nettement ins.uffisante, sur­tout pour oeUes gui doiv,ent assumer les frai,s de traitements médicaux?

Savez-vous qu'à ee souci lancinant du quotidien s'ajoute ,l,a peine mor~le d'être coupées non '8euJement d'une activité aimée , mais encore de tout contact presque av'ec ce monde de l'ens-eignem,ent qui Icontenait pour eIJ,es rel,ations, amitiés, aff.eciions ?

SavIez-vous qu'il y en a de sans fa'mine, de celles que la cha­rité nourrit, de ,celles qu.i voient fondre avec terreur leurs économies de mal payées, de cell}es qui ne 'connaJiss'ent plus au­cune douceurr dams ~eur pauv,reté et ,leur isol'ement.

Savez-vous que l'idée de vous en parler ne vient pas de moi. Que c'.est un jour pas très lointain .qu'après une double rencontre J',idée me vint. J'avais rendu visite à Uille de nos inv3Ilides et je m'arrêtais quelques instants dans un foyer amI.

Page 4: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

- 212-

Il y a 'avait ,là une petJte fUie de <Cinq ans dont je suis la (/ tata Vonnette» d'adoption. Nous Testâmes ,seules quelques instants; la petite fille ,se pencha vers moi a -trav'ers ,l,a table jusqu'à presque 's'y tCouDher, et vis'ages ainsi r3Jpprochés, voici le dialo­gue qui passa.

- « Tu est tri1ste, tata Vonnette ? - Mai,s non, mon :petit, pourquoi di's-tu ça ? - Parce que c'est 'V,rai, tes yeux y disent .que tu es tris·te ... - Je tentais 'alors urie 'explication à la mesure de 'mon

petit psychologue: une maîtresse, comme 'moi, toute 'seule, malade et qui n'a pas des sous pour Ise soigner.

L'enfant m'écoutait, ç'a pass'ait, je le voy'ais aux expres­sions de l,a mobile peUte figure devenue sérieuse. Et quand j'en eus fini:

« Pour'quoi tu Ile dis pas à des da'mes ,qui ont beaucoup de sous? » conclut 'mon conseil privé, t'en 'auras ,aIor,s pour .la de­moi,s,eHe qu'est ,malade. »

Et voilà comment j'e pensais à vous en parler. Non p'as comme à des dam'es qui ont beaucoup de sous, mon ingénue ne sait pas encoTeque 1:e plus fréquelnm,ent ce sont oeHes quiÎ. don­nent Je moins, mais comme ,à des gr,andes personnes proches encor.e du cœur de ,cette enfant.

P. S. - ,MUe Lucie Rouiner, institutrice à Collombey, ~o.mptabi.lisera sous la ,rubrique entr',aide tout v'ersement :postaJ a oonadresse portant au verso la ,même !mention. ,Merci à toutes.

Y. G.

nos informations UN ANNIVERSAIRE

Le 18 décembre 1954 M,He Car,raux, présidente ' d'honneUl' de notre Isociété dont elle ,fut IInembr,e rfO'Yldateur 'et qu'ell€ a présidée lav,ec bonheur pendant près de vingt ans, fêtait dans son actuel centre ;d'activité : ,le service 'sooÎ'al organi.sé paT ILa maison de santé -de MaJévoz, son quatre-vingtième anniveI'lsaire.

Mlle RourÎll1er, notre très dév.ouée Isecr.éiJaire, accompagnée d.e quelques coUègu:es du district de ,M'Onthey lui ont 13Jpporté leurs vœux affectueux ,et ont bien voulu 'se f,ai,l'.e ,les interprètes des nôtres.

Nous ,aurons toutes pour MJJe Garraux une pensée de très respectueuse T\ecÛ'nnari,ssamC€ en ce début d'une 'année nou­veHe.

- 213-

NOS COURS

MARTIGNY, 16 janvier - «RONDES ET JEUX» ,

CourtS .de gymnastique féminüie donné en collaboratioo ·avec lIa Société de Gymnastique des Maîtres .romands. ' Dir,ect1on : 'MUe A. M. Por.chet, professeur à Laus'anne. Loca-l : saU,e .de gy.mna'stique Ecole communa;le. Hora1œe : 9 h. ,Messe

10 ,h. Ouverturre Id u ,COUTS

12 h.-14 h. Pose 14 h.-16 h. R'eprise. .

. Prière de 's'Iinscrirre pour le dîner en commUll: 'auprès. de Mlle Raymonde Gay-Crasier, institutrice, M,art1lgny-BouJ:'Ig, jusqu'au jeudi 13 janvier.

Attention: Un cours de gymnastique fréminiÏ.ne .centré sur « Ronldes ,et Jeux» ,se donnera égaJem'ent à SION ,à 'une date ul'bérieure qui ,Stera a.nnoncée dans le jourrial.

* * * SION, 2-3 janvier - DESSIN

Introduction a~~ dessin lib1~e par M. Guidoux Ge cours 'sera également donné 'en ' ,oollaiboration av~ .le

sympa'thique groupe.menlt du Personnel enseignant ,sé~un<?ls, que rpréside M. ZUCJhuat, qui veut <bi.en 'en 3!S'SUTer ,1' or~nltSatlOn matéI'lielle.

Le cours ,se donnera dans 1e nouv,eau bâtim'ent de 1'école nlénagère de SION, de 14 à 16 heures.

Prière de ,s'insc.rire jusqu',au 20 janvier, ,au({)rès de M. Rémy Zu,chuat, 4nstituteur, à Sion.

* ·1" * COMMISSION DE DESSIN

Indispensable pOUT IsO'utenir nos 'Premiers pas et nos ~f~ forts vers une amélioration dans J"enseignement de ootte dlS­

cip,1ine, cette :cü:mmi&sion EXISTE, eHe 's'e com,pose 'aotuel1ement de :

Madame Huher,t, ins:titutrice, à SION ,M,M. SaUlen, instituteur, à ILLARSAZ

Défago, institutteur, à VOUVRY. Adressons-nous ,en toute conHanœ à ces dévoués co1lè­

gues favorisés de dons naturels et d'une fQr.matio~, q?iÎ .nous font peut-être défaut. Hs nous aideront à ne !pas ~eghger un enseignement très .ooucatÎlf, ,sou'vent à ,caus€ d'un .s!Imple com-ple)Ge d'dnfér.ior.ité !

Page 5: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

- 214-

A conserver: ce No Vo.us apporte une fiche pour l'ense.l·­gnem·ent du dessin à glilS.ser dans votre « embryon» de fichier ' pédagogique 'Pernornnel tSOIUtS ,classification inddquée par la notatioo. : 705, 72.

. '-N ous espérons .constItuer lTégulièrem'ent une documenta-tion pédagogique ooncerna.nt ... d'abord Je dessin. Y. G.

* * * FICHIER PEDAGOGIQUE PERSONNEL 705, 72

L'Enseignement du DESSIN

Pour faire -suite à nos cours de M'arligny et pour rendre s~rvice à nos collègues qui n'auraient pu aooLster aux séanoes, nous donnons ici ,les renseignements ''Pratiques Iconcernant Ile matériel. Couleurs: à ·commander chez M. GiLbert Conne, instituteur,

Avenue de Beaulieu 30, Laus'anne. Demander un paquet de chaque couleur. L'~ssortiment IOOÛ·te environ 20 fr.

Pinceaux: Acheter des pinceaux de diIfférenrts formats, dans Iles grands magasins. ,La commission de des'sin peut se char.ger de l'achat et de ,l'envoi d'un Ilot de pinceaux pour une collègue de la montagne. S'adfiesser à Mme H uhert, dnstJitutrice, à Sion.

Papier: On peut toujouQ'ls acheter du papier trètS cher! On ,peut ,aussi .utiliser du papier de tap1sserie. Demander les v.teux alhums chez un tapissi,er-décorarlieur! Personne ne peut nous en fournir dans notre villa:ge? Adr,essez une demande à ,la commission de des'sin. Elle vous aidera. A ,la ,suite d'un S.O.S. MUe Gross vous donnera un « tuyau ».

Carton: Les beHes feuiUes de carton coûtent .cher ! Demandez à vos élèves d"apiporter des cartons d'embaM.age. Vous trou­verez très f.acilement tout ce qu'il vous faut.

Passe-partout: Savez-vous 'que vous pouvez très fa'cHement ,confectionner des passe-partout avec : 'a) du carton apporté 'par vos élèves, 'b) du Ipapi'er blanc que ,J'on ut1lLse pour recouvrir 'les ta­

bles dans un restaurant.

AGENDA DE POCHE SUISSE 1955

Petit format ·L'indispensable -caJendrier de poohe !pour ,cha-cun. 1192 Ipages.

allemand-français, ,papier ·mince Iconvenant également 1P000r écrire à · ~'enete·. For,fiat 8,5Xilll,5 lom. COUIVerture XOUIg'e, sowple, à angles -arrondis. Prix ~r .. . 3.20. ,Imprimé et édi,té ipa1l" tBüclùer et Cie, à Berne. Se· troUJVe dans toutes les l}:ÏJbrairies et Ipapeteries.

- 215

FICHE DE GRAMMAIRE

!lécupé~at~on. .

Ohoisis entl'e EST v. être = ! é~t . ET = 'et pUIS

et re~p'l~s les p1aces marquées par ...

Ali-Bo1"On AH-Boron ... un p~tï.t âne ... il ~ime lBS ,cha~ons: . Un jour il ... resté immobile à regard,er celuI "qUI pOl:lSsalt

de l'aUltre ICÔté de ,la clôture bordant,:son pre ... .:les p~ue~~tt:,s .... l'herbe mouHlée de rosée .', les trèfles peuyent bHill lUI . aIr~ signe. Ali-Boron ... aveugle .... Jil ... IS~ThS gout· pour tout , 00. q~1

. n' ... !pas le beau .chardon. ~ui -se dresse dans tou~ s'a splendeur de :l'autre côté de l.a bar,nere. .

« T,iré des · A1bums du Père Castor. »

Mets la forme du verbe être qulÏ ,convient : LI nei,ge .'. l'hirver. . '. Les pr:emièr,es fleurs pou;ssent ... le ,prIuoomps. Le ,blé ,est mûr ... la ·mOIsson. L'écureu.il prépare ses cachettes l'a;utomne.

FICHE DE GRAMMAIRE

Enc01"le Ile PLURIEL

. No 3

Les noms ,entre 'P~renthèses ~eront-i1s au singulier ou au

pluriel. ( ') . Une soupe (Iau légume), une soupe au ·rJ.z . . . , . Une omelette (au j'ambon), une omelette (.au champI.g~ond· De ,la salade de ( creSlson), de 'la. tS'alade de (pomm;e e

terreb'e la compote de (rhu.b~rbe), de,,1a compote de (prune). :: U'n gâteau (au fromage), un gateau (au pomme). :

Au marché

M'aman va au marché, ell~ aohète : Un !bouquet de (per.sil) Une pomme de (céleri) Un~ ·chaîne d' (oi,gnon) U ne tête d' (ail) U ne botte d' (asperge) Une !}ivre de (carotte) Un paquet de (poireau). .,

(Obligeamment communlquee par une collègue).

Page 6: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

i . PARTIE PEDAGOGIQUE ~"".""

~ ,J •

Peu à peu les méthodes nouvelles pénètrent dans nos classes

Centres d'intérêt - Travail rpar équipes

Première quinzaine de 1J.1ovembre ! Les olasses viennent de commencer dans l'a p],upal't des .écoles de montagne.

Les rbrois coups d'u'S~ge retentilssent ,à .la porte; celle·· ci S'OUV':t"ie. C'est Monsieur l'inspecteur qui ientre S'all'S avoir an­noncé 'sa visite : on ne ,l'tattenidait pals.

Un émoi p~Slsa;ger, puis tourt l'Ientre :dalll's l'ordre .wprès l'avis: Continuez ,la leçon.

Au fond de la :salle, :]Ia màîtres.se fiait syU'aJber quelques débutants. Au~evant de Il'a ,classe, une fU,lette pas plus haute que troÎls .pomm·es, s'o'ccupe des élèves de la p'r,emière d.ivision groupées autour d'elIre. ,C'est d'Ci décidément ique -se conoentre l'intérêt.

Au talb}eau noir, dessin d'une .r,wche, d'une i3JbeHJ,e. N,ous consultons J'horaire, J'e journal de ,classe. N ons lisons

dans ce dernier Leçon de .choses; tI1avail en équipe; centre d'intérêt : Les wbeHles, Isuite de la :leçon préckd·ente : Les in·· sectes.

Tout ,est donc parf,aitement 'en 'Ordre. Au p:réal'ab1e .I,es élèves ont ,enquêté: elles ont consulté

Je dictionnaire, des Jlivres, des gxa'V'Ulres; el,les <sont aillées voir la Tuche; elles ont observé des 'abeilles vivantes, mortes; elles

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sauf sur articles réclame.

- 217 ~

ont questioncné l"apicuUeur de ,l'endrOIt. Com'me les abeilles qu~ eHes :étudient, ,e1les .ont ,longuement 'butiné; maintenant eUes apportent chacune une 'abondante documoota:bion.

A'us'si, ;au fur ,et à mesure que le chef d'équipe :a:vance dans ses ,explications, des mains se ,lèv,ent, des questi'ÜJlls f:u.s'ent et des J'éponses viennent, 'alpiportées .1e plus souvent par les élèves eUes ... mêmes. La monitrice, ce n'en est pa's une puisqu'elle ne fait pas répéter œ que la maîtresse a ,expliqué, - c'est ·elle en somm·e .l'a maîtresSJe, - questionne souvent, ·et l'on voit bien, var 1es réponses, que chacune ·a préparé intelli~mment .la leçon et qu'elle tient il. apporter le ,flrU'it de ISes l"echerches pe:rsonnèl­les.

« Qui ,a vu et ex·aminé une 'abeille morte ? En combien de parti,es !Son eoI'lps se divÏiSe-t-il? QueUes sont ces parties? Combien 'avez-vous compté ·de pattes? A -laquelle des trois parties du CŒ"PS Ise ra'btac.hent .... e},les ? etc., 'etc. Toutes ,les élè­ves 'l'épondent 's'ans hésiter. Elles connais,sent i,e Tôle des ou­vrièr-es butineuses, cireuses, de }a Teine, etc. N.ous appr,eno'Ils des choses fort i'ntéreslsantes quant à la vie des abeiUes, à leur organisation, à La production .du miel, à .la quantité de sirop qu'eUes oonsom.m'ent en hiv'er. Le propriétaire chez _qui une fLUette a enquêté, lui a a'Muré que Ile poids d'une de ses ruches augmenta de 4 kg 500 durant une :beUe journée d'été. Que de va et v.i,ent, :n'est-il p3.iS vrai, 'pour obtenir un tel ap­port let queUe 81ctivité débordante que -ceBe de la ruche qui obéit 'ainsi à des -lois ,me'rv·eilleusement létablies.

Un intérêt ,évident règne dans ce 'groupe où tout le nlOnde est actif. Gar œ n'est pas qu'un 'exposé stérile auquel nous as si stO'IllS, mais à une ,l,eçon vivante à laquelle tout 1e monde pa:rticipe, ipu.isqu'eHe est f.aite des ap:pol"'its de 'Chacun. Et ,l'on ne 8' endort pas, je vous ,l'assure.

Le tabl,eau noir se ,couvre de mots que 1'011 eXlplique~ car cette leçon de choS'es devient en même temps ·une l,eçon de voca­bulaire.

Et m,aintenant c'est fini ? Non p3iS; le ·ohef de groupe, en vl"'aie pédagogue qu·'elle est,

n'oublie pas de faire la synthèse de la .leçon. EUe questionne sans !arrêt et T'3Jp1dem,ent toutes .Iles élèves, ,et Isi la frinette questionnée hésite, des m,aioose tendent ·aussitôt.

«Et ma'intenant, à vos places! AUez .copier Isur votre CaTIlJet l,es mots 1ns'crits au tabLeau. Et . pour devoir, comnle Téd:action, VOUlS f,erez l'e résumé de cette leçon. »

V;oilà un centre d'intérêt intelli~m·m,ent traJÎw dans une elass'e de montagne à tous les degrés, avec des élèves dont les plus âgées .n'ont que 12 'ans. Nous y trouvons : observation et

. !~xpr,ession, idées chères à Decroly.

Page 7: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

- 218-

Sans ~out~, ,loe critique .sévère, lie féru d'éducation fonc­ti'o'npéUe, trouv,e1"f3;it-i,1 l',ex.q)Üisé. de la f'Înet~e un p~u trop '~Og­rùati,que, un :peu Ihvl"esque . . Mals le 'seul f'3JIt que .} enfant s ex­pri.me ainsi 'avec ,a~s.anc>e~ .sansman~'el, sans notes, dev'ant ses cpmpagnes, - 'et ·en Ipresence de 1 Inspecteur .~ncor,e, - ~ue celles ... ci répondent ISlans hésitation, per;net d'af~trm'er que 1 ex­pér.i'erilce tentée ,est heureus'e et .a port~ Is,es ·fr'Ults. Oar qu~ de diffkü'ltés Il'es maîtres ne :r.encont:r.ent-1l.s p~s, dans nos VIlla,· g.es montaJgnairds ,surtout, pour obtenir 'des élèves qu'Hss'ex-pri.m·ent de f.açon iCi}aire et disrtinote ! -

A la fin de l'a·nnée nous avons tenu à voir le.s travaux écrits .qui ont f 'ait Isuite à 'l'a l,eçon à .J.a~u.el,~'e nous raviouls ~s­si'sté. Ins'ecte's, ,aJb:eHles, hamnetons, v8lr1s . ~ sme, ,f~e.urs . e~ fruli:~s , etc., ·e.t'c:,"autant de Cientr és .dTintérêt qUI 'ont ete t~aItes ;seJon le même procédé. Boris résumés, ,wbondan;ment Illustres. d.e dessins· eXiercices d'élocution ,et; :de vocabUilalT,e, .de gramm~lre, de IstyÙ ,co,mplètent ces 'Cientr,es d'in~érêt ~ui~ ainsi. traItés, donnent wux élèves une formation m01'llS theonque, ';mIeux or­donnée 'et par 'c>onséquent plus ,en ra·pport avec ,la Vl'e.

C'est lune te1le orientation que nous aimerions voir donner à notre enseignement. E'st-Cie vraiment impossi1ble ? L'utilis-a­tion rationne:Be .du nouveaiU manuel de vocabulaire peut aider les m'aîtl"Gs â ,s'eng'ager résolurrnant dans cette voie. Certains ont appliqué œ ·système avec isuccès; pourquoi p '3iS les autres '!

Cl. B érŒrcl.

ùe maître et l'étude personnelle On .n'ins,istera j,amais assez SUir la nécessité qu'il y a pour

le maître de renouv,eler constalnment son ens·eignement. Un pédago.gue. nous ,l',a dit .olairement, qui a é~r,it : « On enseigne d'autant ' qu'on ,a;pp.rend; celui qui ces's'e d"a~.prendre et de se cU'ltiver Ilui-même deviient i'n0apaible de cultIver les autres.»

Toujoul''1S mi'eux savoir pour mieux donner ensu.ite, telle devrait être une dev.ise de J'éduc·ateur. Pour rester à la hauteur de sa tâche, H ne Isu.ffi.t pas d'avoir .acquis une fois un certain nombr,e de connaissances. Le diplôme de fin d"études nous .li­bère des · 'eX'a,m'ens; i,l ne nous .dispense jamai,s d'apprendre, :de continuer à nous per~ectio:nn.er. Les ,pro;b.l~mes qui 'se rat­tachent à l'édluCiation et à l'dnstruction sont Isi .nombr'eux et si compleX'es que .seul,e une étude continue !peut nous donner les poslSibi.Iirtés de -les .r€soudre d'une manière satisfaisante.

La 'sUiper,stition du diIplôme, dans notre corpoT.ation aussi, est 'plus courante que l'on ill'e croit généralement. Trop f,aci.le­ment, nous tombons dans ·Ja routine qui va s'alccentuant 'avec

1

1

219 -

Jes années. Et notre .Bnrseignenlent nous fait penser à une sorte d'enregistreluent qui 'serv.i;rait pendant des années, c'est-à-dire aussi ,longtemps que les disques ne sont pas usés ...

Un de ·m'es amis .m'a dit ,souvent: « Nos instituteurs 'Sont trop «r,égents» et pas ass·ez inteUectuels ... »

Oserions-nous Tépondr,e que Je reproche n'est ,pas fondé ? Certes, -la 'situation actueLle de l~ill1'Stituteur valaisan y est

pour quelque chose. L'école annuelle g.e:ul~ peut flaire de lui un profes'sionnel -de ,}' enseignement.

Il n'en demeure pas moins vrai que l'e renouvellement est nécessai.re. Et il demande un effort continu qUB noUiS ne som .. mes pas toujours capa,bles de !fournir.

La tentation 'de .kt facilité est grande.

Prenons ,le Icas d'un insti,tuteur qui passe \S'a vie entière avec .de tout jeunes élèves. Il ne leur enseigne que des choses très élémentaires. Si ,des efforts de recherche lui sont néces­saires pour :l'utiHsation jUidi.ci~use des procédés d'enseignement, la matièr,e el.le ... même est 'si ,simple que ,là s urtout le danger de la ,routine est grand.

Le diplôme, l-ui, ne 0hange pas. En est-il de même des connais·sa:noes .cl u maître ?

Si ,l'éducateur ne doit jamais abandonner l'étude person­neUe, ·c'est · pour Ile bien des élèves d'abord, et pour ~on bien ensuite. .

Nous .entendons par perfectio-unement, dans le domaine qui nous 'Occu.pe, ,l'étud,e des procédés 'nouveaux d'enseignement d'une part; mais oela est loin d'être !Suffisant; il faut y ajou­ter la .Qulture personnelle.

L"enseignement ne peut être nouv'eau que dans la 'mesure où l,e m,aîltre 'aoquiert des ·connaissaooes nouveLles. Et il faut ,adm·ettr,e que ,1a cultur.e générale ne vise pas toujours à une utilisation dil"octe. MailS cette connaissance supérieure donne au m:aitl"e plus d',aisance dans son enseignement. Elle lui aide à dominer un lSuj,et donné et à ,le traiter avec le m.aximum de darté 'et d'intérêt. Ce n'est pa;s cette instruction 'Supérieure qui peut nous «élever à Ja simplici.té ». Pour que notre ensei­gnen1ent ,trouve un écho favorable chez .leg élèves, .iJ faut d'a­bord qu'i.} y ait une lumière suffisante en nous.

L'-étude 'per,sonne}.le exige du temps. Il est 'des éducateurs qui d1sent ne j,amais en ·avoiT. C'est une trop facile excuse qui lai's'se lihre cours à notre paresse.

Du temps, c·ertes. MaLs ron ne va pas au dev,ant de lui dl nous échappe. Il faut surtout - et c'est œ qui nous manque'­le désir de nous renouveler. Quand on n'a pas de but précis,

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~'~~""'" ,

~ ]PARTJIE PRATIQUE 1 ~~~~~~~'5'

Centre d' i ntérê t 45. L'usine électrique

(voôabUilaire 'p, 149)

1. Leçon de choses L'explication de l,a .gravure, av,ec que];ques ,comp[ém'ents ·et

Quelques dessins .au 'tableau peTm,ettra, Isurtout 'si les .élèv.es ont ènquêté :au préalahle, de donner une ,e1Gplicatlon Isu:f.f1samment c.omplète d'une centr,ale électritque. Si on ;le peut on uti,lis'era avantageUlsem,ent l,e tahleau :scolail'e : «L'usine ,électriqu~» et on .appliquera lOes .données 'aux travaux 'exécutés ou en ,cour:s d'exécution dans l:a rég'lion. On utilisera aussi :1a documentation qu'on trouvera :plus :loin à ;propos de .Maurvotsin.

Sur ,la gravure, on voit en haut .le barr,age 'Voûte; derrière on ,He r.epréSlente le bassin d'accumulation, 'avec les nombreuses g',aleries ,d'aJd:duction amenant -les eaux des régions voisines; -de Ja base du lac part le ,ûanal de ',dériv,a'Ùion (conduisant :les eaux du château d'eau ou chambre d',équHibre, placé au com­mencement des deux conduites forcées qui descendent vers l'usine. Par l'injècteur Œ'eau .arrive ISOUS pression sur les tur-

- 223-

bines Pelton à axe horizontal, accouplées à des alternateurs ou dynamos qui produ]s-ent le -courant; Ile voltage du courant est modifié par les transformateurs visiibles sur .l'a gravure; des cables de cuivil'·e f.ixés !Sur des pylones à :l'aide d'isolateurs transportent ,au loin l'électrici.té. '

RWJnŒyque : .on profitera de -cette Jeçon pour attirer F'at­tenrtio'Il des enflants sur ,le danger de ltouCiher aJux f.ils électri­ques, et on les lavis'era que iceux qui .cassent ,l,es isolateu.rs .sont sévèrement puni,s.

2. Le texte Introduction: lCe texte qu'il faudra comp!léter par une le­

çon de ,géogr'3.tphi'e à la carte, 'Permettra .de faire ,comprendre à nos élèv·es les trav3mx hydro-électriques '3.JCtuellement en cours dans notr,e payls.

Préparation : Lectur·e à :la mai'S'on 'Par ,les élèves. En classe, questions de conirôle ~ar Ile ID'aître; puis lecture expressive. Ensuite, livr·es fermés, tête dans :les mains: les élèv,es :s'effor­cent die créer ,la vi,sion. Après quoi, questions pilus complètes sur la 'comp,l~éhension du texte.

L'·e~erd.0e d'élocution ,qui suit le texte doit être égale­ment préparé là 113,. maison.

3. Vocabulaire

Dépense?' ses for'ces ' : ,prodiguer ·s.es for,ces, ISon temps; donner. Se 'mettre à l' œuvre : commencer ,l,e travail Gigantesque : d'une grandeur extraordinaire, .comme celle d'un

géant; coloS's'a1. Barrage: mur en :béton pour retenir les eaux dans un ba:ssin

d'aCicumulation; mur ,plein, mur évidé, mur ipoids, ·mur voûte;

Bassin d'Œccumulation: 'l'ac arti,ficiel dans .lequel 's'accumulent les BalUX de -la région. _

'Alimenté: nourri; entretenu : ici : rempli; a1imenter :le feu, l'·entr,eteni-r .

Canal ,de dérivation: .canal qui amène les ,eaux dans le lac ou à la conduite forcée.

Conduite forcée: con.duite généralement ·en tôle d'acier, dans l'a:que}ll,e 1'eau est forcée de paS'se-r sous pression avant d'ar­river 'su'r J'es tunbines.

Pression atmosphérique: poids exercé .par ,l'air: 1 k'g, par cm2; hauteur de 10 ID d'eau: 1 atmosphère.

Dixence: rivière du val des Dix; 'Société qui utHise ces eaux. Turbine: roue ,motrice :à aubes qu.i damne son ,mouvement à

d'Iautres machines; tur.bine Pelton; tUl'Ibine Francis ; à axe horizontal, v~rti'oal.

Aubes: godets qui r eçoivent 'l'eau d:e la condu1rtie ifol'cée pal'

Page 9: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

- 224-

- J'i!lljecteur; vêtement hlanc,'du pr~tre; l~re ;I;artie. ,~u, jour. Alternateu?' ou dynamo : ,machIn'e qUI produilt l .electTlcIt-e. 1 solateur : support en po,rcela~ï11,e qui maintient iSdlé, ,1e courant

·électrique. , . Pylone: charpente m.étaHique lsupportant un ,cahle electrlque

ou une ,antenne de T. S. F. Transformcdeu1' : appareil qui transform-e un courant de haute

tension. Haute tension: -force électrique sous un gra;~d volt~g-e., . Réduire: transformer l'.é1:Jat d'un corps; m'aIS aUSSI : redUIre

une fra:ction, une fra:cture, l"éduire tau ·silence. lYlinercâ: corps _renfermant du métal.. ,. Traction: action de tirer : traction an1m3ile, meoanlque, élec-

- tr,ique. . . Se prélasser: prendre un air nonohalent; ne rIen f'alre.

4. Les idées

1. Question de J.'hom,me. ' . 2. Barr·age et brussin d'laocumulatlOn. 3. Conduite forcée. 4. U'sine : turbine, alternateur. 5. Transport du courant. S. UtiUSJation du courant.

S, Exercices ti?"és clu texte

a) Verbes: temps et modes Conjuguez à tous ,les temps : On éleva un gigantesque bar­

rage derrièr,e Jequel... Présent: M'aintenant 'au M'auvoilsin on ... Imparfait: Un gr,and Jalc Is'étend~a~t '!Ici tsi l'on ... Passé simple : Quand on eut 01).01Sl 1 emplacement on ... Passé composé: A l'a Dix-ence 'on a.~. ., Passé antérieur: Le lac 'comm,ença '4- se remplIr des que ...

'BAB AI 8 5 010 au corps enseionant sur présentation de la carte - Articles réclames exclus

Tél.

211 80

l\IONTHEY MARTIGNY T~l 25) 4.22.52 (026) 8.12.62

Tél.

211 80

SAXON SION SI ERRE VIEGE (026) 0.22.12 (021) 211.80 (02'1) 519.fi8 (028) 7.21.22

- ·225 -

Plus-Que-parlait : On au-ra·it a;ssez de courant lsi Il'on ... PutÙ?" simple : Bientôt ~u val Moiry on ... Futu?' antérieu'J": On aura 'a:ssez d'électriicité quand on ... Im1Jératif: Eilevez donc ... Conclitionnel présent: S'il y avoait lassez d',eau on ... Conditionnel passé: S'il y avait eu assez d'eau on .. . SubJ'onctif présent: J 'e veux, a dit l'homme, que .. . Subjonctif passé: H est regl~ttwble que l'on n' .. Subjonctif impa1~fait: Il Ise pourrait que l'on .. . Subjonctif plus-que-pc~r.fciit : On souhaitem.it que l'on eût élevé

pJus tôt ...

b) Fo?,;mes du langage Affi?"1?ud-ive : Paressseuse, tu dépenses in .. . Négative: Ne dépens'B prus inutilement tes .. . Interrogative: Pou,rquoi paress'euse, dépenses-tu .. . Négative interroga.tive : Pourquoi paresseuse ne ... utile·ment. .. I-mpérative : Allons ipaI'esS€Utse, dépense donc plu!S ... Exclarnative: QueUe par.esseuse ! dépenser a'insi in ... !

c) Phraséologie 1. Imitation: Imitez cette :phrase: Pourquoi paresseuse .. . Pourquoi, rpaa:'lesseux ... ? Pourquoi 'polisson ... ? Pourquoi

étourdi ... ? Et ce11e-c-Ï : A l',entrée des villles ou des villa-~es, des trans­

f orrn'a teurs ... A la ISOTtÎ>e de l'U1Sin~ ... A ~'a porte du magrusin ... Dans les

bas'sins... Dans les usines électriques ... 2. Le verbe fait tourne?': Donnez-:lui un ·suj,et et des com­

rJémlents laprès avoir posé Iles qu.estions habituelles. A la centrale électrique de Chandoline, ,l'leau r.ecueHlie en

été dans Ile hrussin d'a,'ccumul'ation du val des Dix, puis amenée à l'usine par de longues -conduites forcées, f'ait tourner à une vites-se extraordinaire 'et dans un sourd vromtbiss·ement les puis­santes turbines Pelton qui donnent leur mouvement aux dyna­mos produisant Jla [oree .électrique utiHsée à l'atelier, à 1a ffi'ai­son, à ...

6. La chasse aux mots Rivière, tOrl~nt, 'gla'CÎer, barrage, plein, évidé, à voûte,

-canal -de déTivation, conduite foroée" château d'eau, oanal de fuite.

Ulsine, centrale, injecteur, m'achines, tUl'Ibine, dynamo, al­ternateu.r, godets, rotor, stator, mécanicien, électric-ien, monteur, technkien.

Transport du courant: Py.lone, poteaux, cwbles, fils, iso­lateurs, li.gne, tr.ansformateu-r.

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- 226-

Coupe-circuit, fusible, installation, prise de courant, ap_" parei'l'S électriqù·es ...

Alnpère, volt, W.att; kW, compteur, kWh.

7. Exercices SU1" les noms, les udjectifs, les verùes VOiT le manuel.

Sujets de c01nposition !YCt;nçct.,Ïse Voir .Je manuel.

9. Poésie

La centrale

Dans le palais d'acier, de béton. et de verrë, N OiTS SUT' leurs socles blcuncs, tous ces sphinx acc1f'oupis Ron1"onnent doucement. Sous leurs flancs assoupi.~: . Leu1' sommeil apparent cache un travail sévère,

-Dont l'effort-soutenu pose une énigme austère A l'Oedipe mode1"ne, attentif et sU'fpris De trouve'/" tant de calme à tant de force uni. Et qui, vo'U:lant perce?" le singulier 1nystère,

Ecoutant du 1"onron la douce mélodie, Cherche comment se faît la synthèse hardie, Engendrant le courant, du 11~étal et de l'eau

Un instant confrontés sous la 1"ude enveloppe I}es montres sommeillants, et où se développe

. La très haute tension qu'indique le Tableau?

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tél. (027) 2.10':J

~ 227-

10. Orthographe L'électricité

Une .rivière .naît du glacier, tout ,là-haut dans la montagne. « L'eau est trop préci.euse pour qu'on ,la la.itsse ains.i v'agahonde'!", -sa-ns prof.it, Ipar le vaste .monde », ont cpeIl!Sé les ingénieurs. Bientôt -une multitude -cl' ouvrieDs sont venus et ont boulev·ersé le terrain;-'11s ont foré la 'roche, l'ont ·minée jusque dans son sein, ont fouillé ,l·es ·entraiUes de la terre, rpui.s ils ont élevé un gigantesque barrage der.rière lequel 'se sont ,alccumulées toutes J·es ·elaux de la région. Par de grands tuyaux d'·acier, ce:lles-ci ont été amenée.s à -l'usine où ,e~l,es font tOUil"ner turbines et dyna­mos qui 'produiront l'électricité, 0ette fée merv·eineuse quj nous éclai:r.e, nouls réchaurff,e, -cuit nos repas, nous aide dans nos travaux, noUis di,str,ait, nous promène à t r av,ers les pay,s, nous rend tant de se'rvioes que nous ne 'Pourrions plus mous en pas­'ser.

1. La houille blanche

La foroe des eaux ,courantes -est -énorme, d'autant plus qu'eUes sont .plus .abondantes ·et plus rapides. On a vu des tor­~ents, en période de crue, tnanSiporter de gros blocs -arrachés à la montagne et tout dév·aster Isur leur pa-Slsa,ge. Depuis long­temps, Iles homm:es ont che-rlché à utilis'er l,a foroe. Dans la Rome anci,enne, -on voy.wit déj à d€'s roues de moulin analogues à celles qui chantent encore lSur nos rivières. E1l,es plongent dans ,le rcourant ,qui Jes fait tourner, ·et elles pouvent 'a'ctionner des méoanismes divers. Dans le passé, ,l'eau a .ainsi aliment.é de nombreuses lindustries : des moulins à blé, des s'c-ieries, des forges, odes papeterie. A :partir de la fin du XIXme siècle, cependant, a'emploi de la force hydraulique a pris une for-me toute -nouvelle et une importance coTiisidé:rwble.

A!utrefois, .on n'osait pas utiliser ,1es torrents qui tombent des ·montagnes, iLs parai,ss-aient trop violents. Peu à peu, les homes ·s'enhardivent; ils transformèrent l'énergie des eaux en -énergie électrique : 'la « houille blanche» ·était née.

2. La conduite forcée

Une caseade tombe de la montagne; on pourrait croire qu'il :suffit de recueiillir son eau ISU.r une turbine. La vérité est tout ,autre, les ,grandes chutes natureHes lSont J'a~es. Les tor­rents Isont irréguHers, 1euvs débits sont 'Souvent faibles, il faut .parfois créer de véritahlBs chutes taXtifi.cieHes ou, quand on utilise 'Ûelles qua existent, les aménag,er. On instaJle à leu1' partie supérieure un réservoir où l'eau ne lS'arrête pas, mais se r,esserr,e et p ,alSise dans une conduite forcée qui dévale au f1.anc d-e Ja -montagne. C'est lSouv,ent un ·gros tuyau disgra;0ieux, ,-capable de !supporter de ,fortes pr,essions. Son diamètre dépasse

Page 11: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

- 228-

rarem,ent 3 nl. 50. I.l épouse, ,s'il le faut, les caprices du terrain, pasS!a'nt ,sous Jes routes, fr,anohissant les vallées, acc:roché à un po·nt ou installé sur une rpassereUe. Ainsi on ne voit paiS la chute d'eau qui apporte à l'usine sa force, on ne voit que Ison enve­loppe. A son ,arrivée, 1.'eau est reçue dans ,un collecteur qui Ira Tépartit entre les tU1~bines, ou a·menée dir,ec:telnent à chacune d',eUes. EUe retourne ensuite à la r.ivière par un cCLnnl de fuite .

3. L'usine élect~ique

La ChCL1nb1'e des tUTbines n'apparaît pais d'abord au visi­teur qu·i pénètre dans l'usine, il la frôl,e pouœtant, ou H marche des:surs, car ,elle se présente sOUlvent comme une vaste cave en m,açonnede dis'posée sous le plancher. Les conduites quI y pé­nètrent Ise terminent paT des ,injecteUl"1S qui ne .Jaisrsent passer qu'un jet de 8 à 10 loentimètres, ce 'sont eux qui actionnent les grandes roues 'mabi,les qui h'a'l1Sn1ettent leur mouvement à des alternateurs; <ceUJX·~Qi ItrJans-forment ,1'énergJie mécaniqU'8 des turbines ,en éner,gi'e électriqu,e. Le COUTant ainsi obtenu peut être transporté à de Ilongues di'stances grâce à des câbles en 1nétal qui franchÎJSlsent l,es obstaJc1es naturels. La hou·ille blan­che, 'captée souvent au cœur des m.ontagnes, peut être employée à des ·centaines de kilomètres de là.

.Les m€1mibres du corps enseignant sont avisés que, comme l'année dernière, no.tre

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Papeterie lib rai rie

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le grossiste valaisan spécialisé dans les ,u;'ticles d'enseignement.

, 1 1

! 1 -:

. 1

- 2·29

4. Utilisation de l'électricité

Puisque les tu~bines ne mettent plUis ,.directen1er;t en m<?u­vement des mécani'smes,mai's servent unIquen1ent a pro.duIre de l'électr.icité ,les usages de rLa houille bl'anche 'S'e confondent avec -ceux du ',courant .é1ectrique qui :parailSsernt illimités.

D'rubord '108 COU1~Œnt est source de force. Il met en mouve­ment les rIlachines dans les grandes' usines, daJJ.ls Jes 'Petits atelier,s dans les fo~.er,s mêITIe, où il actionne la machine à cou­dr·e fa~ili'R1e. Il sert ·à la traction des tran1ways 'et des chemins de fer.

Mai,s .il ·est .aus'si source de honière et de chaleuT. Toute la Suis-s'e :s'écl.aire av'ec l'électricité i1ssue .des torr,ents. Le chauf­f.age domestique él'ectrique Icommence à Ise répand;r,e et les ·mé­nagères >CIui,g,ent à l"él'ectricité.

Un pays .a d'es Tessourrces de houille blanche d'autant plus importantes que .s,es 'cour:s d',eau ,sont plus abondants, .avec des pentes fortes, de gl''Iandes .hauteurs de Ich?te. C',est. le cas des pay,s montagneux, 'suffIsamment ,peuples. La 8UISS~ est ,le pays du monde où .la densité des usines hydlro-éleot.nques est la plus forte.

DOCUMENTATION

Les forces motrices du Mauvoisin

L'aménagement hy.dro-lélectfÎique ,de Mauvoi.sin utilise toutes les ,eaux de la vallée .de Bagnes à .}',exclrusion de toute au­tre, SUT lune hauteur ,de chute de 1490 m entre Mauvoisin et la vallée du Rhône.

Les deux usines de Fionnay et de Riddes ne :sont pas cons­truites au f.il de l'.eau puisque la pr.elTIière est alimentée par le ;lac rcréé au fond de rIa vallée Ide Bagnes ·et ,que ·la seconde re­çoit les eaux turbinées à Fionnay ,et accumulées .dan8 le bas-sin de compensation de ce même lieu. . . ,.,, "

La construction du barrage de l\1aUVO,l.Sln a noceS'STte de gigantesques ,efforts. En tout. -premi.er Iieu il '~ fallu pro~~de~ ·aux études géologiques du terrain; après qUOI on a amehore la route de Sembrancher à Fionnay, pU1S on l'a p.rolongée jus­qu'à .l'emplacement même du 'barrage. Le chemin de fer Mar ­tigny-Sembrancher a ·été -continué jusqu'·au Châble par une voie nonTIraJle (1 m 435) ; de 'cette 'station .part un téléphériqure qui amène des tonnes de ciment sur .les 'OhantierB.

Le barra'ge qui ·s·e trouve à 6 km 'en 'amont de . Fionnay est du type voûte, 'sans évidelnent; 'ses caractéristiques sont les .suivantes : H.auteur max:in1un1 au .. dessus de ,la fondation Largeur ,à la base Largeur au couronnement Longueur wu couronnement

237 m. 55 m. 14 m.

535 m.

Page 12: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

Cote maximum ·au niveau de l'eau , 1960 nl. 'Cote au niveau inférieur 1800 m. Contenanoe utile du lac 177 1uios de m3

Du 'lac, :les eaux (sont amenées ,sous -le Hec de Corha-S'sière par une g.alterie ,de 4780 m de ,10ngueuT' ,et de 3 ·m 10 dB dia­mètre; ,-c'~st là 'que ,se troUiVle l,e châtealU d'eau ou lcheminée; l'eau desoend ensuite par un ;puits blindé de 2 m. 40 de diamè·· tre, r.evêtu de tôles d'une €PaQHse.ur de 17 à 32 mm. jusqu'à 'l'usine Ide Fionnay construite à ,1'intérieuT du TüC'he.r. Les col­leoteurs amènent ,cette eau sur deux turbines Frands à axe vertical .de 62,800 CV chacune ISOUS une -ohute nette de 300 à 460 m.; ces tu:,t'bines entraînent deux 'alternateurs d'une puis­sance maximum de 85,000 kW. Débit 23 1m3 â lia seconde. La g,alerie de f'uite conduit les 'eaux au bas'sin de ICQlIIl'pensation d'une capacité 'util,e ide 180,000 m3 ;créé Isur l'empl'acen1ent du petit ,lac -de Fionnay où des échanges d'Ieau pour.ront se ,faire avec la Grande Dixenoe.

Une galerie de 14,720 'm, ,et d'un diIamètfie de 3 m. 25 -arrive ,au-dessus <i'e Riddes à Villy .où Ise tro'Uv'e lIa cha'mbre d'équilibre. De Ilà part ·la -conduite forcée d'~bord dans le -rocher, puis à ,l'air ,Lihre (condui'iJe for,cée double) diamètre 1 m. 70 à 1 m. 50, -épa.is·seur des tôle.s 12 ,à 45 m,m. Cinq tu.rbines Pelton doubles à .a~e horizontal d'une puis:sanoe de 75,000 CV cha .. cune ISOUS 'Une ,ohute 'nette de 1000 m., vitesse 500 tlminute, débit .maximum 5 m3 75/s. par tu'rbine actionnent cinq alterna­teurs dév.el-oppant une pui'ssanoe totale maximum de 225,000 kW. La 'saUe des machines de Riddes mesur.e ,environ 120 m. de longueur. De la ûentra1e I{l'Ecône les eaux sont conduites au Rhône près de Saillon par un ,cana-l de fuite de 1100 m de :long.

Lor,sque .leur lalnénatgement Isera a'chevé, les fo.roes motri­ces de Mauvoi,sin fourniront 595 mios de kWh d'hiv,er et IG6 Inios de kWh d'été. Si rl'on Isongle que la production totale de la Suisse s'élèv,e 'audO'u~d'hui à 12 millila~drS de kWh, on CO'll­viend~a que l'œuvre en voi~e de IréaUsation est d'u'n intérêt primordial pour notre paYls et qu"eHe f.ait honneur à son ini­tiateur 'et ·à rCeux ,qui :entrepl'lenne.nt de Ja mener à chef.

Cl. B éra'f'd. Br:oschUJ:'le consUJltée: Forces motrices de MaltlJvoisin S.A,

Quelques homon~mes Marie a trouvé son mari tout marri, parce q u·e .leur fille

Eva se marie avec un mauvais garnement. Si tu savais ' ,ma tante, comme c8ila me tente de co.ucher

sous IQ tente !

j

231 -

Il feint 'qu'ill a faim e,t po~rtant ,c'é.tait la fin du dîn~l' il n'y a qu'un instant.

Au llieu de me ,régler mon 'compte, tu me comptes un .conte; ma~s ISa!ohe ,que cela ne fait pas mon Icolll1lPte, ni oelui de Mon­sieur ,le 'comte pour qui je travaiHe ces terres.

Ce ISot monté lSur 'UIIl mulet tient un \Seau d'-eau dans SJa

maÏ'n droite et .le 'Soeau de ~la ·commune d,ans ,Ira ,gauche; l,e mulet fait un Isaut et les trois... tombent.

En temps chaU'd, il y a parfoils tant de taons, que les mon­tures en Isont incommodées.

ICe pauvre hère ·erre depuis troi,s jours dans .la campa­gne; hier, il 'a 'couché sur .J',aire de ,la grange; mais quand il fait beau i.l dort là l'air du temps; ,il ,est aussi maigre que 'l'er­mite 'qui porte :la haire et le cilice.

N,e fais donc pas ,la ·moue quand tu bois un verre de moût, tu parais ,si mou alors.

Vi'sse la vis ,que je vis hier 'S'ur ma table. Mon veau !Vaut vos deux moutons. Au Grand Saint-Bernard, j'ai rencontré cinq .capucins,

sains de loorps et :d'esprit; Hs éta:ient ,oeints de .Jeur cordon; l'un d'eux Iportait Isur son Isein une ,lett~e munie du .seing du Saint Père.

Alprès être monté en chair, le prêtre' a .dit qu'il ne fallait pas f.aire trop bonne Ghère, let Ique ·certains jours on .devait même s'wbstenir de 'manger 'de lIa chair des animaux à s'ang chaud, Iqui d'aiBeurs lest :chère 'cette lannée.

Avant de monter Isur Iscène tu as bu de cette eau qui n'est pas ·plus .saine que 10e11e de lIa Seine, et m'aintenant tu me fais une ISlcène paroe ,que je te dis .oela.

L'épervier ,serr,e dans ses serr,es un poulet qu'dI a sailsi prè~ de la Iserre du :jlardinier.

Ce ,chœur d'homme Is"est tenu au chœur de l'égli'se pour chanter un chœur maJgnif.ique; l,es ,parol,es et la mélodi-e sont allées droit au ,cœur des fidèles.

L'étang, étant à 'see, étend sa mas'se boueu.se dans la vallée.

Sors de ,1.a ,saHe, sale gamin, pendant que le boucher sale la viande.

Le imaçon mUfle !la porte Ip.ercée dams le mur, cOO1tre -le­quel Icroi:s'sent des mûres 'ID'aintenant mûres à point.

Pare ~·e 'Coup Isi tu Ile peux, puis donne-moi ma part du j eu, car je pars par .le premier train.

Regard.ez !Cie ver tout "V,ert qui ronge 100 fleuns p'I~ dan·s un verre d',eau vers -la fenêtre.

Page 13: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

- 232-

Tu dor,s encor,e, 'par,esB'eux, quand le soleil dore les mon­-tagnes qrui m-aimtenant paraissent d'or; il est d' Ol"'es et déj à certain que tu arri'Veras en ,retard .en classe.

J'ai pensé qu'a'V-ant ,de pam:ser '0e bless€, je .devai's désinfec ter JI3. p.laie; ,le soir avant de m'endormir j'ai eu une 'pensée émue pour ce ma'lheureux.

Il est allé .se ,proJmene.r tous les jour's dans .les aHées du Jardin; aussi H -a le vi'sage hâlé.

Ma mèr.e, ,irons-nous à la mer en compagni,e de Monsieur le maire?

C'est à deS/sein que je n'ai pws placé les cotes de ce des­sin fait à .1' éch~lle.

Le Œour ,à ,chaux est-il assez 0baud ? Exercice: Donnons une de ces phrases après chaque texte

suivi; les élèves les mémoriseront aisém'ent et ils acquer-ront le Isens des mots et leur ortho~r,aphe. Cl. B.

Grammaire et orthographe Participes paSSés des verbes p,ronominaux ('l'\évision)

Ces filles se Isont ,lavées à la rfontaine; rpui,s -elles se sont regardées; ,el,les 'se ,sont regardé 'surtout les yeux; oui, je vous assure, elles fse Isont même bien l'Iegarrdées dans ,les yeux; et eUes ,se 'sont rplu.

Enfin, toutes !.S,e Isont l'regardées dans d',eau, -et ,elles se sont trou!Vées j-olies.

Mais ,elles Is'e Iso.nt lauSlSitôt ,repemuies de leur coquetterie; elles ont ,conf,essé leurs ·f,autes; ,~lles Ise \Sont bien confessées.

Genes qui ,se sont succédé dans leur d 'a:s'se ont été moins coquettes 'et plus tI'lavaiilleus-es.

Révision générale des participes passés Raisonner tous les cas sous forme de répétition

1. Vues d'une ,très Igrande hauteur, 'les montagnes parai's-­sent petites. Les lleçons étudiées ,avec 'attention 'se fixent bien dans ,la mémoire. -

2. Les foins ont été fauchés \hier, et rent1"és aujourd'hui. 3. Les élèv.es de notre .cJass-e ont bien lu; ils ont lu uTIle his­

toire intér.es,s,ante; l'hi'stoire' qu'Hs ont lue a été co!piée ·en clwsse. 4. -Ces -mauvais garnem·ents se sont bathr,s 'Penda'l1t la ré­

création. On po&sède la ,liste de tous les évêqu,es qui se sont succédé

sur le :siège épiscopal de ,sion. Les autorités se sont plu à 'rendre homrma-ge au 110n tra­

-vail que -nous aV-OIlJS f'Ourni pendant Il'aIJ.1uée 'sc-ola'ire.

- ,a3a-

5. Les sou,liler,s que nous avons fait 'répare?" paraissent neufs.

6. Les ehalIllsol1lS que j'ai entendu · chante'}' Isont des rOolllan­ces du XVIlme :sièc1e.

Les Jeunes gens que nous avons entendus chanter étaient avinés.

7. Mon frère et [rnoi somn1es allés à Paris; nous en avons 'rapporté ·des 'souveni,f's inoub1iables. Les souvenirs que nous en avons rapportés ne 's'ef:f.aceront jamais de notre -mémoire.

-Combi·en j'en ai vus qui se 'sont repentis de n'avoir pas profité de leurs années de c1~sse. _

8. ILes nl.larChalldises que j'ai expédiées, je '.les ai pesées; -les 50 kg. qu'eUes ont pesé, je les ,ai bien vérifi/'és. Je ,les av~is d'abord achetées; et les 150 Fr. qu'eHes m'ont coû,té, je les ai payés 'campiJant.

Avez-vous tbi:en lS'Ongé là toutes les peines que vous av,ez coûtées !à vos pal"lents ?

9. J'ai fait pour rinstructiorn de mes enfants tous les saeri­fices :que j'ai pu 'et ,que j'ai dû.

10. Excepté :les 5 premiers, ·peTisonne n'a su la leçon; aussi, les 5 ,premieI'ls exceptés, tous les lautres élèves resteront en pu­nition après la Iclasse.

11. Le 'peu 'de bonnes notes -que vous aJVez obtenue,s vous ont valu ,la première pl'ac,e.

Le peu de bonnes n'Otes que vous avez obtenu vous a fait peI'ldr.e la première place. Cl. B.

LECTURE ,sILENCIEUSE

Avec ,les élèves des divilsiolliS supérieures - ayant déjà la technique .de la ilectur,e à haute voix, on aura tout I3,vantage de pratiquer la lecture ~ilencieuse telle que .la propose Mgr Dé­vaud. Dans .Iles dasses à tous les degrés, cela laissera du temps pour s'occuper des divi'sions inférieures. Mai,s ,le maître aura soin d'écrire au tableau ou 'sur feuilles polycopiées remis'es aux élèves, ,les questions aux<quelHes Iceux-ci devront -répondre, oI'lalement ou par ·écrit. Il f,aut év,1demment savoir se borner.

Voici par ex:emple ce que l'on -peut tirer du_ 1er para,graphe, numéro 177 -: La cascade de la Salenfe.

Les idées: 1. Cherchez la ,salenfe sur votr·e !Carte du Valais. 2. D'où

vient-elle. 3. Quelles communes traveme-t-eUe ? 4. Où finit-elle ? 5. -Caractérisez S-eg débuts. 6. Représentez-vous :la -rivière -sur le pl'ateau de Salenfe. 7. Représentez-vous ce pl'ateau. 8. Il y a de la vie .sur 00 plateau; montrez-le. 9. Quelles montagnes domi-­nent le plateau de -Salenfe. 10. Citez la montagne des Alpes

Page 14: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

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bernoises. I~ plus proche de àalenfe. 11. Du plateaIU de Salerne on aperçoit une montaglIle !au lSud de Œ'a vallée du Rhône, non 'loin du Grand-St-Bernard (aIt 4317 m.). Quelle est cette mon­tagne ? 12. Un col, lequel? conduit du plateau de Sal,enfe dans un autre distriJCt, quel diJStrict? 13. Le plateau de Saleme ne se présente p~ aujourd'hui sous J'aJspect ,dépeint par .l'au­teur; pourquoi ?

Le vocabulaire: Cherchez ile sens de ces mots et employez-les dans des

phrases: al'légoo.sse, s'éparpille, jwseur, revêche, susurre, donnez un diminutif de cascade; un synonyme de onde; la

'racine de cristalline, la famille de ce mot. Orthographe : Elle naît; elle paraît. Citez ,la règle. Elle s'oublie et se repose. Mettez au passé composé. Voix,

règle d'accord. Cime et abîme: comparez ces deux mots. (On se découvre

quand on est sur la cime; on met son chapeau pour descendre dans l'abîme!,

l'alpe et les Alpes: justirfiez ces deux façons d'écrire. Conjugaison: Voir. Conjuguez ce verbe à l'imparfait de l'indicatif, au

futur et au présent du subjonctif. Employez ce verbe aux mê­mes temps dans une phrwse là la 3ème .pemonne du 'singulier.

Analyse logique: Analys·ez logiquement I}.a phrase : Les cimes revêches d' ... Composition françaiSe: Le plateau de Salenfe. Après .la lectur,e du texte ,et les recherches que vous aurez

effectuées, il vous 'sera facHe de rédiger une composition por-tant cê titre. Cl. Bérœtd.

Etude de la division DIVISIONS SERIE 1 - Fiche Il

Le Dividende et le diviseur ont des zéros : ,supprimer Jes zéros . lau diviseur

200 : 40 800 : 20 600 : 30

. 800 : 40 240 : 60

56000 : 700 -7200 : 800

16000 : 800 4200 : 600 7200 : 900

14000 : 700 1800 : 900 350 : 70· 630 : 90

4500 : 900 6400 : 800

35700 : 50 8060 : 20 8700 : 20

127840 : 40

- 235-

73920 : 30 512800 : 800 954000 : 9000 94780 : 70 7620000. :3000 57930 : 2,0 47500 : 500 861000 7000

"

27300 : 300 ' 674210 30

DIVISIONS SERIE 1 - Fiche R 12 363 :3 666 : 6 243 2 884 :4 777 : 7 634 3 862 : 2 242 ; 2 8489 :4 339 :3 267 .: 2 9635 : 3-448 :4 968 :3 4823 :2 628 : 2 779 : 7 3964 : 3 993 : 3 -885 : 4 552 : .5 776 : 7 861 :2 887 : 8 843 :4 369 :3 661 :2 879 : 8 245 :2 632 :3 844 :4 991 :3 483 :4 422 :2 281 :2 821 :2 778 : 7 779 : 7 992 :3 362 :3

. -DIVISIONS SERIE 1 - Fiche R 13

129 :3 3288 : 8 755 5 186 : 6 159-3 : 3 955 5 168 :4 1882 :2 579 :3 287 :7 948 :2 388 :2 216 :3 756 :3 968 8 488 :6 924 :4 966 6

2448 :4 846 : 6 723 : 9 4554 :5 5886 6 646 :8 3681 :4 1774 3 491 : 7 1661 :2 7605 8 243 :4 1524 :4 4509 : 6 816 : 9 2526 : 6 5119 7 4262 : 6 3805 :5 3007 4

6373 :7 4487 :7

DIVISIONS SERIE J - Fiche R 14 804 :4 807 :8 814 2 206 :2 ·507 : 5 927 :3 505 :5 909 : -9 735 :7 408 :4 836 : 4 2800 :7 309 : 3 856 :8 3600 :4 301 : 3 ·615 :3 6300 :9 504 : 5 654 : 6

Page 15: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

- 236

240 2 420 4 8127 9 630 3 540 5 4242 7 820 2 630 6 1212 2

4200 2 3549 7 1824 3 7700 7 4824 8 3236 4

3600 3 4818 6 3530 5 810 2 4025 5

DIVISIONS SERIE 1 - Fiche R 15

48 4 89 5 94 9

639 3 77 8 350 8

208 4 75 5 72054 9

636 2 16024 8 906 7 204 2 49035 7 40000 5 945 5 278 6 36 7

309 3 4000 7

7003 3 1212 4 47003 3

437 9 97 2 16000 2 3672 9 109 7 4761 9

56008 8 567·5 8 40008 4 4700 4 1003 3 8705 7 947 5 7542 6 304 9

6420 6 709 5

BIBLIOGRAPHIE ETUDES PEDAGOGIQUES 1954 *)

« Le.s Etudes ,pédagog,ique9 » Tedjlèteflit Icha,qUie année les princ,i­pales IPliéOlCIcupations du 'co.rP'S enseigltllélnt de notre pays, Tous c.eux qui :s',tnrtéressent ,de :près rOu de loin là la tâche ides éducateurs ti-l'&ont 1P1'I0ifit ·de :La lectULre de 100 !livre,

.M, .M. D€\beSiSe, prlolfesseux là ,l'Unw,ersité .de Strasbou.rg, OlWl~e ila paJl'\t1i,e r>éld~ctionne1Je aJViec :un ar,ttcle sur «L"enseignement des ,sciences de J',édUlc:atÎlOn :en tF.r,anlce et 'la .formation pédagogi.que des maîtres ». lM. R. J).ottrelIl:s, ,le p.édJago,g:we 'actilf de Genè:ve, .dénon­ee les effets Œ'uuestes de «La dlVi1isaticm contre 'l'en:flant ». M. le chanoine MLohele,t :adJfir.me, 'sous .le IUtre ,« N.o/va e,t Vetera ou 11'éJvolu­.tion hOffiOlgène des humani,tés » 1que, héritiers des G1'Iecs et d~ La­tins, .nous a<Y:OIl!S sacridiié la ICl1Jltux,e à l'ér.uditton. ,Buts M. A. rr'issot, directeurr' du IGy,mnase de 'La Ohaux-.de-Fonds, énumère et ana,lyse 1€s ,bienÎ;a,its de «.La ICo,€jdUlcatton dans J'oosetgnernent set<!o.!1Jœaire », tandis que M. A. 100000bloz, a-:éd.a,c1Jeur de 'l'Eduooteur, ajoute ses remarques su.r ({ La coéducaJtion dans l'ens:eLgnement :priJrnaire ». M. R. LouIP, directeur :du Collège :secondaire d'Esta!Vayer-le-La,c, ,rompt une i1!an;e:e en Ifweur id'.un 'elllse~g,nement IdfUJ tfI1ançaÏJS, 'critilquant -la dis-

237 -

persion len lecture , grammai,re , o rtho.graJ)he, .r·éda.ction, et pro,po­sant ,que ·ohaque leçon, partant d'un ,tex,t:e Ilitt<éraJÎ.re <donne oc.casion à .l'enseignement Ic,oonp1et du français; H intitUle .so-~ article: ({ L'ell-

. seLgnement du f:r.ançai's? Dispersion ... » M. R. Simon, poète ,et pro·, fesseur, Ipr.ése.n1Je « Que1q ues propos sur ,les tendances de :la -!pDésie oontemporoine » et Icommente queLques :e:xJemlP'l,e,s :p,ar,ticuJièrement bien ,choisis ~ ·l'usage Ides maîtres Ide 'DranÇla1ilS. IVrHe p. Colombo, profe'sseur à Locarno, T1end 'compte d'ulThe enquê.te .faite parmi léS écolier,s du Tessin 'et en .tiAre ,lies ,con;C<!.usio.lljs d'lUne ,psy,cholog'1e" av er­tie: « De !bons li1Vres pour Iles enfants le:ntr,e douiZe et quiInze ans:. /) En deux Ipag.es; M. G. ChiafV:allaz pr,ésem;te.le m,ouivement 'des « Ecoles ~es P,arlem:ts » et 'son dévetllo:ppement en Stüss-e r,omal11,de.

L'ouv.rage ,cQll11jpTenJd -en lOutr.e le :compte rendu de lia Co.nf-éren:ce des .chefs de :D.épar,tement ,de .l 'Ins'-bruction :publ1qlue ide .la Suisse ro­Inande et .i1JaJienne, les ,chrünllJques ,sco.1aire·s des cantons :l"<hlllands ct, sous la Ipl,ume de M.Ed. Blaser, de lla Sutssealémanique. En.:f'ïn l'o.uv,rage oSe terrmi.ne par l'analys.e de .19 OUNT,8.lge,S ,çlJe p.sY'cholo.gie et ode lp.édagogie.

* ) E'I'UDES PEDAGOGIQUES, Annuaire de l 'Instruction ,p.ubli­que ,en Suisse, ipàr G. ChwvaUaz, S,OUiS ,Les .auspic-es Ides DélPartements de l'Ins-tructton ;p:ublique de .la Suisse I!'iom!ande et italienne. Payot, Lausanne, Fr. 6.50.

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Page 16: L'Ecole primaire, 31 décembre 1954

- 238-

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Tout ile mond-e '.connait « Science et ,J,eunresse» de Payot Lausanne, d.ont '1e No 9 ,vient de nous parvenir. *) ,Le no'UIveau ;tome cO'JnlPI'iend des aperçus du plus ,gr'and ,intérêt sur Ja ~Relativité, les mar.ées, Jes Jiglnzes à haute tension, Iles pl'Ooets de ,sate1JliJtes artificiels; des notations 'fort rCuxieuses tSUI' les .animaux 'et ,les rplanrtes; de pas­sionnantes ,~x:pér.imen.tations ,SUr la IUJmière poLarisée, 'SUT, les pro­priétés des ,gaz et leu.r pT,éparatton; ;~a relaltion d'un tSé}Qtur chez les pêeheurs esquimaux du Grœnland; des direciives !pour les j,eunes 'CoIlistruJcteurs de !postes de 'radio, ,dies modèles de ,plt8.Jl1JeUTS, de tep-tes à ,foyer; ,enrfin des tours de passe-,passe, des problèrnes amusants, etc. Aux I€dlforts d'attention Isuccèdent ainsi, :en un 'dosage judi­cieux, tl.eJs moments .de détente. Mais ,ce qu'hl y ta peut-être d.e plus admir.aJb1e 'Lci, c'est -la variété des ,procédés -ima,:ginés prour tClapœr l'intérêt des jeunes lecteurs et les amener à redéoooJv;r,ir ou ,,--érifier par eux-mêmes ,Les faits et les 'idées qu'on veut lewr faire ,compren­dre. La ,science devient 18'}01':S !pOur eux une a cttvité , et une '8,jctivité passionnante ,

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