l'ecole primaire, 15 octobre 1955

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SION, 15 Octobre 1955. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE lA SOClt:TÉ VALAISANNE D'EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 75ème les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON Les annonces sont reçues exclusivement par PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION. Avenue de ta Gare. Téléphone 21236

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

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SION, 15 Octobre 1955.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

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75ème Ann~e.

les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement

Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à

M. CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON Les annonces sont reçues exclusivement par

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Page 2: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

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SION, 15 Octobre 1955. No 1. 75ème An·née.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE De LA SOCItt' VALAISANNE D'roUCATION

SOMMAIRE: N écro}ogies. - COMMUNICATIONS DIVERSES: Aux Administ.ra.tions comlffitUnalelS, aux Comm-issions scolaireS. -RecOlIl'na i,s'san ce. - Séance du Comité de :La S.V.E. 24. 9. 5·5. -Une noulVelle gram,ma,k.e fil'ançaise. - Un red:us honorahle. -­Cahiers de géographie. - Journaux d'emants. - Le coin de la gymnastique. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PE­DAGOGIQUE: La conjugaison f~ançaise. - Entre l'individu '€'t .la classe. - Le lailllg1age de l'instituteur. - PARTIE PRATI­QUE: Fiches de ,lectur,e. - B~bliogtraiph.ie.

NÉCROLOGIE

t Mademoiselle Germaine Paschoud

En cette be11,e fête Ide :I,a Nati.v,ité de 11a Ste Vi.erge, 'sous un ciel r·a!dieux, 'les '~epresental.tlts de 1'~urto~ité 'scalaire, Ile person­nel ense1gnwnt, les ffilfa,n!bs·, mne [oucre TI()IIll!br,e,us'e 'et recuei,llie ~ocOlnpa:gTIl3:ient, dans :1e Ipetit cimetière de Porlt-V al ai.s , celle que, (laITs rlles cour,s d'été, nouls 'wppell,Î:oTIls :f.amlÎ'lièrement «tari·te GeTlmaine » .

. Sa ibeLle â>me mouls !a ,quittées Ile 6 septerrnibr,e, ·au iffialtim, a!lors que nous i€is:sayiollis rl'·aJdouC'Î.r 's,e,s lolllg~ures hewr1es Jd'ag.oni.e ! Jus­qu'a1u bout, ,eUe !a ilutté lalV.e:C la IffiOl"it qui, 'nous ·semlblait-H, se plais'M,t .à !ce Icombat inégal ,et dOUlloU'reux.

M'ai,s 'maintenant, déliVlrée let heu:l"',eu&e, e1'lle repose en paix! MI3Jdemoi,g'eI~le P'aSlCJhoud a débuté dan,s 'l',enseigmement en

aUJtomne 1912, d,a'llS ile joli iharrneJau ide Choëx, ~uis .en 1914, elle ftl<t nommée cà ·Monthey. C'lest :}'à, que penda,nrt IP:lUS de trente ahs, elle leXierça ISOln rmwg'lnifl1que Hlposto:liat, consalcrant ,toute sa j eu,ness'e et toutes ISles [onces là ,sa Ic:las.se Iqu'eUe a1mait pa!l1 des­SUcs ~out! «Ses .peti~s enflants du Bon Di'eu, » .comm,e eUe se p'loosait à n.omm,er ,se's élèves, S!e ,s'Û'llv,ienckont toUjOUflS de ceBe qui, pour eUes, iétait 'PIU!s qu'unie Imaître:s:~e, m'ais ume vraie ma.­man au cœur id.ébo.rdamt Jd'arff.ection, ,s'mgé.nilaut sains cesse à lem ,rend,re (l'étude m~Lns ~rdue, pllus vivante, plu.s ~ttrayante au·ssi.

Page 3: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

Mais i1:a ll'ésil8ltanJOe ihumaime a des HmÎltes. T'rès fabiguée, ,eUe ,quitta Monthey pour Il'e BOUIVer,et en 1949. La) dams sa ville n~tale, ,eUe ,~~ntinUia I~ heHe ~.is>sion d',i~stitutrice, 'employant marne 'ses II0l811l'!S du dImanche ,a lIa if,ol"mahon de ·ses petits croi­sés Iqu';el!le laillllait rt'ant !

La maJ1adie sournoise .I1a guettant déjà, eUe :d.Em1a'nde un congé d'une :année ,en 'septembre 1954. M,rui,s, hé'1as ! eUe ne de­vait ;plus 'l"eprendr,e Is·a :classe 'et lruprès Iquelques Iffioi,s de cruelles :sowffr,ances, .eUe 'est ,allée Ir.ecevoir l'a ,r.écomp'ense .promi,se 'aux bons .et cfidèles IserviteuI'ls.

. En teI'lm'inant, nous iVo,u!dr,i,OIns :r.ed.Ï're, à ceux ,qui .l'OInt connue et lai'mée, Ja be'Ue ,prièr,e qu',e11e :m'Wfimu.nait la veille de sa Imort, a1oI'ls 'qu',ell1e lavlairt lenlOOI'le 1x>utte :8a 11ucidité: « Mon Dieu, je .vous '!',emerci,e ide toutes Ues 'souffr'a'IllOOs qU-B

v,ous 'm'aN,ez ·envoyées :et de toutes cell1,es Ique vous lm' enver-~ez encor.e ! ... » A. M.

t Mademoiselle Lucia PeUouchoud 1935 - 1955

Monthey, 15 sBprtembr.e 1955, ouvertur-e des écoles pr inlai­res. Heureuse, IM,ad'emoise:1le Lucia P.ellouchoud .prend eon .. tact av,ec :ses perbi,tes élèv,es.

IOrsièr,es, ,27 ,septembre 1955, Ilia l)1"1i,ste 'l1ouvelile ,cir,cu,Ie : « Lucia 'est ,mort-e, s!a:ns lavoir r,evu :sa f 'aiffi1He. Deux 'attaques d'.a'P'~plexie Il' ont ter.rassée .en .que1q ues theur,es ».

J ,eudi, 29 'septemhre, :une Ifoule émue .a.ccompa'g.ne .à l'église oeble 'qui, 'sans ~';avotÏ>l~ j~,m'aJi's pensé, déohaînait 'autour d'èlle ,tant desY'mpathie. Il y a Mère AngèJ.e là ,quj LUJci'a 'avait. voué ;un cUl1,te, il y a un 'représentant Idu Dép'artem.e.nt, il y a Monsieur .Bér.ar.d, :B y a tout Je COfipS enseignant de .Monthey, des ,collègues, des ,amies, i'l y :a Isurtout M'esda,mes M,eyla.n et Koch qui ,ont tant laidé ,Lucia dans ·S'a trop courte maladie et qU!Ï, désolées, ne .peuvent croire ,encore à 11'af\fT·euse 'réuJité tant Ja !Constitution Ide Il'eur jeune ,anüe lIeur par,aù18sait ·solide.

T,ous 'prient, tous 9,)leurent, tous ,compatissent à Ja dou­.leur du pauvre pèr,e, de IJa vai,1J.ante 'mère, .des frère et sœu rH si éproUlvés.

Pourquoi !donc, Lu.cia, t'avons-nous tant .aimée, toi qui nous :as ,quittés 'au iseuiù d'une 'carrière .riche :de pro·messes ?

Sous rton 08J1Jtitude réservée, nous !Sentions ,une ân1e vibran·· te, capaib1e des 'plu.s obscurs dBvouen1ents. ,L'hiver d-ernier il

- 3

Ravoire, en un t€lffipS record, tu 'a,s 'g11"lav.i, seule, la rude montée qui oondulÎlt ,à d'H:bandon tota.! 'au ,bon v'Ûuloir ·div,in.

Tu taiS aJilJ.né It-es élèvl8's, tu Heur ,a:s donné, 'a.vec ton a,tmour, ton enseig'lll'enl€nt :dai.l', précis, Iméthodique. Qu.i n'a apprécié ta bonté, ta fer,meté, t.a ,discrétion, ton ,bon sOll'rir,e à la fois si humhle et ,si encourageant?

Le bon IDieu a vu 1Je:s lef,fÛ'l~tS, H ,a ,reçu ton o.f[.rande~ Il est venu te ioheT.cther, et ma1Ïnt-enant iu es :heur.eus'e.

Du haut .de tOln séjour de IbOOlJheur, deluand.e ·à ta grande amie, ta CŒl(:fIidente, lIa ISainte V,ie:nge, de veniT consoler ta chère f:amiHe, accompa.g'llier tes co'1lègues, diriger I,es 'Emf'ants) ces ;petirbs que tu airln.a.i.s tant ,et ,qui ,te le ,l"end.aient ,si bien.

Ton aînée.

:i: :-;: *

t Edmond Sai lien C'est avec IUil'le ,~ra,nlde 'S1tup'eur ,que 'nous !ruppI':ell'io'ns, da,l1s

1a ,soirée ide Ice 2,5 Imai, Ila 'morlt s'llibite de ,nO!tr,e !Chier 'Cotlèg~ue Edcrl1Oll1!d S ali,}.1 en, iJl1sltirtm,te.ul' à ]l1a:rsalZ. N,OUlS lav1ol1is ;p,eine à croire !IOlrs:qll'e le tJé1éJphone nous !alPPlrel1a~t Icette rterrible nou­velle, allol"s que ù10US !le !Say,ions, quelques heUfies laupar·a.va:nt, à 'S()!l1 pœrte C!Ü'lume oa:['rCÏler Ide ,r,ens'eig'l1'emsnt du Bat. 204, en serv-Ïce à 'ce moment-là. Instituteur-off.icier, Edmond. SaiUen est IffiOII'It à la Itâche. M'aJlgrié }es :conseHs !de 'ses 'supéri,eu:rs 'et de ses dod]ewrs qui ùui :avaient 'Cons'e;i'1~é de 'se Imén1aig<er, i.l ne V'OIU:1Ult IPI~S albanJdonner :ses fOTIlctions a,JVi.all1t 'que sla 'Oolnsligne fût t.er'milnée.

La lTIOrt l"a ·cueillE en .pvei,ue I~cbvité; ,nüuls ne Idirons pas qu',eJ,le U'a ISu,rp.r,i,s, M. 8a-i,llen .était ~Jlr.êt. ICoonme ill .répondait à ses lohief,s paT isa Iprésence, lai'llis,i ,la idi:v,ine Pro,vid:ence l"au-ra trouvé ItOUIt IpréJp'aré iP(}lUif or,ner 'Son Paradis.

·M. SaiUen, 'a:près avoi!r lf1a.i.t de brH}~ntes études à l'gcole nor,m.a;}e, lens'etg<na qUeWqU€S lalunées là Oharrart, mais :c',etSlt .à Hlar­saz, où N ,s'rétai,t iTII3'ta,1lé, :qu'flex:erç,a 'SOŒ1J ~1Gti:vi.1Jé féconde pen­da·nt p.rès de vdJl1lg,t 'alTI!S. p.a.r ses belUes qua!1ités, :s.on IffilseÏgne­,ment v-Ïv'aTIlt, il 'sut liincul.quer .à ses élèves Il',ann.our du travail, .l'e goût du be.aJu. M,a.îtl"e ·ex.:iJg~eail:1t, ldiTi'geanrt :UUre cla~'se miXJte à tous I}les degrés, ·:H 'a'.rriva-it à obtenir un r.ésutltart; ·étonnant à ·tout poiln t id e :v u\e .

NOIUre 'oher ûollègue étaÎIt ['âme du VliŒla:ge d'I:11atfsaz, où tout !le monde Il'esttim'aii,t. Dep.uis ,queltques années ,ce hameau av~t ,le iprhniJègle d '!avoi,r la m ,esse 'Chaque dimanche. POUlr r~hlaUisser les :e'ér é!moni,es ,f€Ili.g.Î:eus:es, 118 Tiég1enrt ld:e J'e1)Jdroit y alVa1t f ondlé un petit 'choeulr mix.te. Gette 'société, ,wtlLS son

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habile direction, ava-it f'ait d'heureux ·p.rQgrès. Inbas:sable M. SaÜl1en !fa.J's'ailt Iégallem'€!l1it lPaI'lti-e, lcomme ID'elllIb:r.e -actif d~ chœur lIn.i~te tde Vou vry ; n'à -encore il IS' est Œ'a1t Il'l€mliarqurer' pa'!" son lassiduri:béet fpiaœ i8,On ,goût pour :le .ehamt. le 'lest I(lÏire 'le dé­vouemeIllt 'qui ,animait Icelui 'que J1·0US Ipaeurons a·ujourrd'hui.

Comme lIa .Iplluparrt des -inrstituteur.s, M. Sa·HIen ,s'·adonnait, dUI'l3mt (la bonne ,saison, là Ira IcuJ,ture :et !son ilalbeur n'est peut­être pa·s éttflamg1er là .son dép!~rt 'si préma twrté.

Un g1ra'Illcl v.ide !S',Bst c5ait ~'ll iseill1 Ide (}la ,corlporation des instiltuteUlI"s; 'nous n'oUibiUerlOns j'almaals Ice 19rwllid 'cœur, ce col­lègue touj.OUI;S lailmaJhl'e ,et ,toudOUlI'lS prêt ·à tendre :la main. S.a v:i'e IplHine de ItliaJVIam ,et ide ~s:wcri.fd.ce 'est IUIll Im·odè1.e ,à imiter. L'.inexoralhle a:'U!uoheUls:e Il',a liaJV.i trcxp tôt -à 'sa !chèr,e f:wmHle et à .ses ·a.mils.

En Icette vi'g.ile Ide ~}a ·P.ell1\tecôte, 11'égHse 'de Mlu:r,az était biem tI'loip p.eüte :pour 'conrteniœ (l.a Œ<oul'e attdstée .qui ,av,ai!t tenu à 'r,endre Il'e Ider,nier hO'mm~g1e ,à :l1otr,e Ico~lègue. Of.Lc.i.e~s, soldats de IS'011 ulüté, lune .f.ou':I.e Id'.institurbeuf.s let d',amis sont ve.nus apporter tà lVI. tSaillU·en :Le 1:lémo1g.nagïe Ide rIeur 'amitié fidèle.

Son ICOlipS \fep.ose ,ma~nrtelliwnt ren 1a rte.pre hénite du ci:me­tière d.e Mur.az, c:eitte ·te1rJ.',e veflS ,}.ruqUielle jl .s'·est pe'Ilthé .avec. ·arrnou(}' -pour ISJU!hv,enrir rà :l'Ielltretilen de ·sa fa,m111e.

QUIe ,M:m'e Sailllen let ses ,chers enfants [soient Iwssu,rés de no­tl'm :sy,mp:athie let tr,oUlvent que1lque 'consol'ation dams .la pensée que lIeur Ichl€lr ldislpa'l"ll1 la été 'Ulne âm'e ,d'·élitte .clurramt son ,trop oourt iséjour :tef1resrtre. A.

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Aux Administrations communales Aux Commissions scolaires

JIIlons'ie?l1" le Président et M essieu1"s J

Le 30 Iwvdl 'écoulé, 'près -de lia mOiitié des écoliers valaisla.ns ont é.té :m'is ·en .c.üngé, ,POUIr Ulne dUil'iée de 'six moi·s. U'n certain nomJbr€, 'légèrement pllus .fa;V1ori.sés, 'SIUJivent lel1JCŒ~e l,a c1a.SS8

pendalTht rquellqures !S!emai•n.8s :et.Seulslde •l..laIies !privüégiés béné­f:i:ci'8Int cl'une laiunée 'SlcÛfl,a'Ïre 'll'OIrma!l.e Ide 9 m'Ü'i'set 9 .moli,s V2.

Des m.illllÎ'eI'ls d',enflanrts n'auro·nt donc (p.lus de i},eçom.s, plus d:é~~l~ j'Us<1,~l'lau rd~but de il1ov~bre. Hs rperdr.ont, lav,e.c la pos­sI,bl,hte rde IS amStimurlr1e, .ume fpaœtle ides connla'Ïslg.3JlltC'es 'pénitble'llle:l1t acquilses Ipenda;nt ILes 6 derlIllieI'ls Im:ois.

Une teUe IOOOlJsrtarbation Idev,rait émOUIVo.i1r et Istimu:ler .ceux qui 'Oint une 're1slpouSiaibiHIbé ,que1collllque idwll's ,l'éduoation de .la jeunesse.

On dit ISOUV·em.t .que l'écÛ'le ,est ,l':aPlpr.ent1issa:ge ide la vie. P.ourquoi d.ès .1.o1'.s :ne nr,aite·ra:it-on pas .l'èlèv.e ,av'ec .la rnênle sonicitUlde que ,1'alJ\prrenti . .ce .derni'er r,eçait sa :form'a.tio.n de façon 'rlégU!lière et in1nterrro'ffi'P'ue !pendant p'lusi,euJ.".s années. ~.laLSSOTIIS ·a;us'Sii Il'écÛlHrer la;plprendl'e Israms hàte, Ipt.lÎtS ,a:ssim.illeT diMl\g .le !ca1me et Ila ;r1érf'l-exioln :les connais'SallC:e.s reçues.

P.endant :de's 'déce.nnies, Inoltr,e loanton, vivant 'r,eplié SUtr Jui­même, a pu ·se '0cmtenver :d'un:e scÜ'l-wIiité .réduite. Mais, le temp's a Imtarché, lposamt 'sains Ices'se d.es .e:x;Îglenices p1us .impé:rieuses.

Le Valais Ise i!J.ra:ns-fo.l"llne, en ,efrf.et, :dans to.urs aes domaines, partli.cu1ièretment sn,r. Ile -p1lan .économique et finanerie'r. Il 'évo­aue .à un rythm1e 'si .rapide que tourte }a vie du Pays €.n I8st ,bou­leve.r,sée. .

Le dév:eloprpeiment il1ldustriel, .touri.&vique, hyd:r.o-électriqlle 6n pal'ii:cuHer, ,ont :appmmé à 'nos 'P~ulations :des TBssources nouV'eilles .coll1'sklér·ables et rpai,tant V'lus .de hien-être.

POUIr é1JahUr -et Imainten,ir un j:tliste éqUlilibre entre les va­leurs :morales ·et ,matél'ieliles, ,il es't indispe.nsahle ,de .réaliser un prog:rès rparaij,lèle sur Il:e ,plarn spirituel et intelle.ctuel, sous peine de n1ettre en danger :l'avenir :du Pa:ys.

Page 5: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

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, P.ar :a 1i11ellJrs, nous avons ·une beLle et Inombreuse jeu'nesse et nous devons nous OCCU'Peir de \Son av'enir. ·Les entrep·rises pt-écitées oflf,rent à ,nos jleune.s d',intJél~e&S!antes perspec.tiv:es d' ffill­p·lo:i's, ,à 'la ICOl1Jdition ,qu'ills ipo,S'sèdent 'les ca!pacités 'Voulues :et qu'i.ls /soient mmtils ides diplômes ,requi,s. L'acüessi,olTI à IC-eS postes die lcœNli'auoe ill'écess'ite .des ,atpp,rienti's:sa,ges .de iplus -en ,plus dirf­ficHes, lexi·gea·i1t ·alU départ une ~oli.de forma'tion de base que .l'.é­cule ,de lS'ix ImoÎlS n'est pil·us à même ,d"as'S<Ul~er :pleinement.

Au 'surplus, :l'es difrNcultés que rencontre actu,e'llement l'agriculture ne lPour'ront être résolues '(]!U€ ~par 1a ,ratkmalisa­tiO'n des trav,aux lag,ri,col'es :et lid lenJco.re ,iiJ. i'auldra :poulVoir ,comp­ter :sur une Iffiwin-d'œulV!re qualif.iée.

NotI'le IpeJl"lso!ll'nel ens'eignamt .déploie ,g~én:éra;len1:ent de grands 'effor,ts :pour :fo:r.mer l8,umÎieux Iles ,enflants qui :lui ,sont confiés. Oepentdraint, lffialg1ré 'son déVICYUJeonent, ill 'ne 'peut ensel­·gneren 6 ,moils à Ide p ietits Valais'3;ns loe Ique Iles ,maîltT,es des au­tres ,CJa:nto'l1Js less'ai.ent Id',ajpiprlendr,e 'aux Ille UliS len -9 rrnoi.s ou 91/~ mois. Le ,p:r,()!g:rarrnmre est paJrco:uru 'lia!pidemel1lt, pUlis ouhlié en (parti e dur,ant l,es vacanlCes tr,O(p rrQugues.

M'ettollis dOlIllc nos :insrti:tutewI'iS 'en me&urie de iS'rQ,ccup'er Iplus longmemps let plws 'SyJstéanatiquement des 'enflanrbs; des résul­tats talnIgihles Œl!e ~lrder.Qmt Ipas à .se ,manif.ester. Ulne scolarité réduite IHe Ise justM.ile ip1us len oe llTIoment. Le (bi'en de ila jeunesse -et 'l'uI'ig,ente Iné08s,Slité de r ,em[oOrcer .le ,rôle ·éducatif de l'école exigeilit une pr'Olloll1.g,ation tCOllls,Ldrél"'alhlle Ide Ua . p l1rée actue1le de nos ela'Sls'es.

Pro.f.onidémenJt ,respectu1eux de .l':autoll'om-Ï·e c01rr1Jmuuale, nous :n'enrv,i,Slalgeo'llrs l'pas ume déds.}on im,posée par 'en haut, mais nous Vo.us ,la:iS/s'OnlS Ile IsÜ'in id' eX3.lminer cie -problème Idlans le ,cadtfe locall, :nous bornant à vous lexpO's'er les raiiSOnIS profondes qui motiv,enrt :un.e ,ald·apitation de !l'écolre 'aux ,réa.H,tés .des temps modemnes,

On -nous 9ibj iectera que l'idée n',est pas mûr-e, qU'lellrle rel1\con­trera ide :l'oipipositiiÜln, qu',à lIa :CJampalgne, len pa:rtkulier, I~a CJolla­boratiiQn des .enf,ants est indri,sprensruble et que rf,ina}ement, on se heurt.era à des di~6fiiCIu,ltés i.nsurm-ontabl8!s.

Nous n'wgnorollis 'a-UiCum die ,ces grief:s; nous ,s,a.v'ÛIIlJS qu'une tel1e rmeSUT€, au début, 'n'est p,as 'Po.pulaire, Im 'a,1s l'latrt de gou­vle:r~l11er n 'e cons,isroe-t-iJ p las iplriéc:i,slément à ISUI'Imonter 'les 'Obsta­cles ,et à .aplanirr a'es düffilc.ultés .lo,r,sque le Ibiel1 ;pub.lk l"exige ?

Par ,aHJeuJ."ls, :nous :aVOl1iS Iconf.i1atlme ,dans Il,e peuple .1'Û!r,squ'il ,est bien é:cla4J."Ié :suJ.' :un ipr,()jb1ème. DuraJllJt ,l'=a'l1née écoulée, 17 communes, dont tpluISil8lurs .de loora:ctère Ipurement TUI'Ial, ont prolongé ,la Isco:1aJr.ité. Au début, des ,Otp'pûsirtiooo 'se sont levées, mais eUes n'ont tpws iJa~dé à tomher ŒOrSiqU'Oll réaJJi,&a qu'il .s'a-

j

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gÏ:sooit awa;nt tout de J"ê1Jve.nir de ,1'eni,aM. Ge ,qu''On ·a IP-U 8A~CO.nl­pHr :dalns IcertJad.ll1Ies 'comnl!unes, on lPeut Ile ·fta'Î"l'Ie 'aHlel,.;ns ,avec 'au­twnt :de 'succès.

Il va ,s'a.ns :da.tDe Ique Inous ,DeSitons là !Votre 'entière -di'stPositiolll -pour · 'Vous donner toutes ,les e:.q>l:i:Cla,tiO'llIs .oomplémentaires uti­'les; nous Ismnmtes pr<êt rà 'eXralmÎlner 'CJe pr-Olblème ,arv,ec vous rsi teHe est Vlotr,e lintention ,et nous vous 'demamdollis de ,t,aire ahs­tr,action ide wurte Icol1isi!dér,~tirOn étr,3JDJgèr:e ,à 1'éc.o'le Ipour penser lmiquement 'au bilen ide ila JeunesSie ,8ft ,à 1',a~llenilr de nÜ's fam,illœ.

,Col1'nJaŒS!S'a'nt v:otr,e ,aktJaôhernent à ,la ,ca:us-e -de tl'réco,1e et vo­tre dérvouem:e.nt à 11'.emlaITh0e, 'nOlUIS 'ne doutons Ipa's que vous ·en­teooirlez nortJr,e ,3,\pp'el let que vous ip:l'lsnd:r,ez les rmesurels uti:les pour (lUte Idran1s un rtemps très loourt, noUis 'Vüyio-n:s tou.te la j eJu­nes,s'e éClOliière du Vailails s'épanouir dams des ülas·ses de 8 moi,s et !plus 18ft que ,J'éc.Qi,1Ie de 6 ,mailS Ine IS'oit 'p~,UiS ,qu'un .souvenir.

C',elst Idans ces Isentiments que nous 'Vous 'prions d'agréer, M-OllISfi'eu.r Ile Pl:rtés~d.elnt et ,MeSisileufis, l"a!ssur'3Jnœ :de notre ,co.11lsi­dé!'iation .d.ilstingwée.

Le Chef du DélPa'ritem!ent Ide J'Instruction pulbHque M. Gross.

Reconnaissance

A'p'rès bÎlen Ides vici'ssitu,d-es, 11e décret concell"',nantle ,trai­tement du l]JerSo'llùle-1 ,enseignant a f.!'ianc.hi 'heureusem!8ill!t Je cap du Grand GonseB. Comlne :c.haICUtl1 le 'sait, 'Pour obtenir finale­ment 19,ain de cause .il a faNu r ,emettre .à ,p[us d'une 'repris·e 1'011-vr.age ,SUT Ile !Ill'étier. H,eureusement rpÜ'Ull" le per,somnel esnsei­g'n~ll't .puisqu,e :le dernrieT ·pa·üje't 18!S!t l1iettemen.1't ,suipérieu'r aJUX

'pnéCJédents. Aiuss'Ï l1IOUS mamql1Je.rioJlls 'au plus éMmentai.r,e d·evÛ'lr de j ustmoe s'i mous ne :mani[:eSItiOiThs Ip,wS aujourd'hui notre re­con:ruaÎlslSlaJllIoe à toUrs 'ceux qui ·o,nt réu,siS'Î ~ créer 'Ce nowv·eau statut.

LOirs :du \der,ni€T 'COUJ:'1S de pierfectjonnemernt, M. Il,e dépuœ M,ar!clay 13. ,dit ·avec éloquenoe à M. J,e COTIJs'ei,11er Id'Etat Gros-s d:otnt nous a lvüns déjà puiblié ,1ets ,mérÎltes id même -l'an dernier, toute }a ·g.r,atitIUtd:e du Q)ers()fll;nel 'ern.s·eignall1t. Péu d"instLÎtwbeurs s 'e 'l'Iendent 'o01n:pte du :tour de force qu'H 'a f,allu réJailis'er pour trou:v.er, lEm uln ten1p,s 's.i cüurt, ull1re s 'ollut'ÎO:l1 ,cap,able à la fois de donnelr ISIa:tis.fI3.iCiUiorn à ,l',ensemblle des maîtrté's -et maîtres.s'es et ,d"OO1lpoTter l'·aidhés1ol1 des ,aurbo·r.ités rl',esponsables. QueltLe fol'­mulie ïfa.Uait-U adopter ,POU'f 'ahl..gm.er JI8 p-elisomn.e1 ens,eignant valai::mn I8,vèc les Icotlègu<8's des <cantons IsuÎ'SlSes Iles moins favo­risés ? Et Ipui's, qUI sanr3. ,iama:i,s ,les inœrvenibions de toute na-

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ture rffilldue·s néœssaires pour gwgner à 'la C.~use certa>Ïll3 nü·­lieux tout d'abolrtd hostiles. NOTI, ce n'€s,t ,p~s du premier coup que 11a r,ooeDte .a été trolWée ,et la vicroir'e !a;ûquÎ1se : '011 'a dû faire et ;efail'le co~bj:e:n. de œ ;}cuJls et ,?,e ,taJh~eaux ~Qmparatif8 pour presenter et Ju'StifIer tous 11es Chlffl'leS enonües. C'est pourquoi on ne Inous en 'VoUidra p:as .si noUiS ·associons là Il'hom'ln.a:ge rendu au chef du DépaJrtememt tous tSe;s laides, ,et en part:iJculier IVIM. Eivéquoz et Ghws,tona.y qui ne 'lui ont :pas ména;gé leuir ,appui.

M·erci ,d'auJtre part lUlU COJ11'seiJ d'Etat dont l'e~pr'Ît nous pa­raît 'aJujourd'hUli bi,en Clhal)JJg'é. On commenl08 là admett1:'le en haut 'Heu que '},es va/Leurs spiiJ."itœelù.es et '.moT-aJles lUe ,g,au'I',aiÎ'e.nt être reléguées à l'aü·,rière p,lan comme Ice fut )le cas du:ranJt trop longtem'Ps, 'alU 'g'ir1and dam du dévelOlp\peme,nt harmonieux du camon. L'iarveni.r du 'Pays. ill'e 'réside-tt-i;l ip·as aivant tout da-ns la jeUJnesse !pour 1ruqueHe 001 Ine saiurait Iconsentir ,de trop lourds &ac.dfices ?

La cO'lTIlmis'SiÎ:on du Gr,ailID COlllsea'! 'a eXlwmiilllé ,l,e projet ave.c Œ'a Ip\lus Igmn1de lattention : leHe 1'.a nrouiVIé pwrfaitemJent étu­dié .et é quH ih l'lé , rendant lai;Jl:s'Î homma.:g1e à ,son auteur; aussi 1'.a-t..Jelle déf.Emdu R!v,ec pertilI1Je!llJce devlant tl,a H,aute A's'Semblée où souffle ég,aJ}ement, Oill e'st ,heureux Ide Ille 'r.econnaître, un ,esp.rirt nOUVleau. Honneur do[tc là ,nous Iles dépuroé:s qui, nonobs­tant .oertaines réactions ,qui pourrai'ent Ise 1ffiJM1if,e'S'ter da.:ns leurs Inilieux mail r,enseignés, ont tenu ,à fixer ,dWHS 0e décret des principes de ju;8tice et d'équité.

Les :illlistitUlÜeurls n'oulbIÎtE~!l'.Qnt ~JlaJ.s 11'0111 pllus 'l'intervention de M .. M. Theytaz et J 'Rcquod dont le postUJIat -a g'r'andement fa­cilité lIa tâche du Dépa'rteru,ent de Il'InstruciJion pulblique.

Le :p.ersonnel .ens,eignamIt 'si ,fiaJcileo:nent jpÛ'nté à lia critique ne &e l"'ellid ipa's Itoud·ours Icœnipte non !plus du trarvail réaHsé par ses· comités. PilSioil1s Id',emblée 'que :les Imle.mbres de la S. V. E. peuvent f'a:ilre ,COIlll:na.uce là Iceux tà qui Hs onrt fconf.ié ,la tâche, pas touj oUirs f 'a'Cille, dB :les T'8!présenter let Ide l1:es défend're. Ceux-là aussi 'Ont inteHi'g'lemn1.enrt œu'V,ré. Le pl"'és,j!dent, M. Ptraaong, lné­rite des fiéll,i~iltaJuionls pOUlr tourtes ,s'es, Idém~clhel3 olffir./Ï'elle.s ou :pdvées, ,pour ~les .conta:cts !féconds Iqu'il ,a étrublis .et m.a,intenus ave·c tous 'CIeux qui pou:v.a.:i'e:nt fa.Îl"ie ·ruboutir Ile proJet.

Et mfail11!telIllant, ,reste à aJccompHr Ile derni,et~ aJcte. La re­connaissanoe IflIe ,Sie mrrudluit Ip:as 'seu'llement pair des 'P'wro1l'es : au­taJnt ,en 'elTIlpOîrte Ipiao.lfolÎ1s Ile 'VIent. ,Le .dé0ret doit jouer daillls tou­tes -ses di'SlpositiolliS. Or, [':idée Idoonina;nte ,qu.i ,a linspiré a'e légis­lateur, c"es,t que l'école valaisanne tire 'un !profitt lcertain des mo·· difdootions appor,tées.

Par' suirte de l'amélliiÛ'r:wtion d~ lIeur ttaitement, fIes 1l1aîtres pOUiriront doréna,.vant ,se COlliSla'0rer p-lus entièrement à l' .écoJe.

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La pJupal-rt, ,N 'faut le reconnaître ùoya1ement, apportaient à 1':aœompll:i!8s:eInl8J1t Ide lIeur ltâche Ul11Je ISOffi!Ine 1'8marquab1~ de dévouement et ~d' efforts. rI y la m 'aJlrheuneusement des exoeptions dans toutes ;1es proo'essiOiIlls : Icert.aiIIlis, tÎ'r,a'Îllllés 'pair !trop -cl' Q0Cl\­

pations ;a,.c0essoir,es, disposaient d'un temps insuffisant pour la p~ép3)ration .de J,eu:r :clllaJsse let :pOll'r leur forma:tion protfession­ne:JJ'e. Vu 11a ,m·é!diÏocrilté '.de illell'r trait€lInenlt, on f})oUtv,ait difficJ­lement .leu.r ,eIl. ['a1ire /grief. H 'n'·en ira 'plus de mê"me Idorénavant.

D',aIÎlUeuTls, ,nous 'sommes Ipwsuadé que chacun ICOlmprendrft sO'n devoÎ'r ;et qu'lm aücOlmp'lira ,s:a ,tâche lav,ec zèle et 100nscience. En :S!e perf.ectionnant Is'a,HS ces'se Ipar il/a flréquentaItion Ide Icours organisés à ,son ,illltemtiO'n, /par .l':il1lfO~miati.on, qui ~e !l"ienseig'ne­ra 'S'ur les ,mèthode.s e.t -pr:océdés modernes d'ensejg'lnelnent, le InaÎ'tre ise-ra en lmesure Ide mQleux pr<é.parer 'sa l01a'sse, let ce ,sera tout Iprmfilt !pour s-as éJèv;es.

M'ai,s il 'agira IpalI' ,l'exel111Jp1e plus \8111COre 'que par le v,er:be. Il 'méditera lCette pensée let !s'e Il'aSl.sirrni:1era : L',édIUlOOlteur do.nne moins '0e qu',i!l sait que loe qu'i:! est. Cl. Bérard

Séance du Comité de la S.VuE. 24.9.55 Présidence: Louis Pralong'

Ord1~e du jour' :

P.r.ocès-Vlerlbal de Ila dernière séiaJU0e. Décret 'sur ,1,e rbrailteme.Jllt du personnel enseig.nant. Av,ant-projlet du Irèglem'elnt d'aq:l\p}.iIClati,on 'de œ décT€t. Caisse de rertraite. Caisse Ide :co.m.!pellisation !pOUT !l'es rmenlibr,es d.u perwnnel ensei-

Ignrunrt laJdoomp!li:S!s:ant du 'Serv'Lee ImHiuruire. JourUl'wl l'Ecole primaire. Comptes :de ila .8. V. E. Di'Vers. ,

P1'ésence : Tous rr,es Imembrloo 'sont p!I'ésents à l'exœ,ption de M. ile Rd iClUll'1é Plalnm~tier, eXiClUiSlé et de ,M. Z'Ul0huat.

1. Procès-verbal: ~e.pté sans obselwatiQl1, Javec 'rerner­ciements à M. ,Des1IaIrz.es, !qui ip'a:s.oo lIta Iplul1llJe ,à ,M. Revaz, heu.­reUJsement rétaJb'H.

2. Décrit sur le traiten'J,ent du personnel enseignant:. Les prési;de11Jts des sections T3\ppor.ten.t. Oe déocet a été 'accueilli avec une 'g'lrande sathsfaotion idJ~.hs !tous Iles Id.hrtrklts. Seuls, les instituteur.s de Mairligny-VIÎ!11e rf(,)nt une reserve qUSillt . à l'in-demnité de a.'Iésidenoo. ' .

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En date du 3 ·mai !dernier, le oomité avait d'ailleuTs tenu à marquer ,Sla -Sl8Jti'Slf,aJcti~n. en ,a"dr~Slsant au Chef du DépartB­ment une Uletb,e dont VOlIÛl ,l'essentIel:

«Le OOlnité dB I~a ISadlé.té 'vralJailsamne d loéducatiol1 repré­sentamt 1',ensembt1e Idu !personnel €'nseilg·nRnt Ima:scullin d~ V.alais romand, ,après :avoi:: pris ,eonrnaiss'aJThCIe du 'Proj et d,e Décret qui sera 'SOUIffiI'S IproCJhaŒl1iem:ent lau Gr.aŒlld Conseil 'en deuxième 1ec­tur'e, p,rojet ,mod'Îlfi.é paJr Iles iproposi,tiüns du ,Conseil d'E,tat - e?~::pri'm,e ~ Müll'si'eur le Chef du Dépal"tement Ide 1'In~tru'c­

,tlOn iPUtbhqUle Isa Ig.r:atitude et 'sa 's'atisf~ction' déclare !se ,railUer Iffiltièr,em€lnt 'au DéClr,et tell ~u.' a.mlendé ; formule a,e yœu .que Ile !bien v,ér:itmhle die 'l'écoŒ,e et 'du per­sonnel €.Jlise.:Lgnramt ,demeUire un des OIbj,ectifoS principaux 'des <Jll"gla.nes .reSipOoli'saili.I,e.s des destilIlJé.es :d u tp3iys. Le perso11lnel ,ensei,gnant Idu :distl'licl de ISt-M·anrice a 'd'au­

tre part T,emerrci.é :le tpr:éside.nt Ide la 'S.V.E. Ipour 'son heureuse activ.ilté.

Le Déc1'let est entl~é en vilgu€ur laN,ee effet rétroactif au ~er janvier 1955; :mRis les ims.tituteufis de Ja pa,rtie française du ,canton ,n'ont })Ims lenlCOT'e ;l'Ieçu Jta iliétr.iibu.tion ,supplénl'entaJin'! de Il',année écoulée. Le ,comité décide de dem'ander ,au Départe-­n1ent ,que loette partie du tra1tern:ent ,soit Ipay·ée fau plus .tôt et que 'chaJque instituteur Il'''8çoive eXaIctement :l-a pwrt spécifiée par le DécI~et.

3. Avant-p1°ojet du Tèglement d'appLication du Déc1'et SU'}'

le t'raite1nent du, pet'sonnel enseignant .' Le 10omit.é €x,amine ·aDt. 'par laTt. 'l',a:v,a,nt proj et que le Dé­

paDtemenrt lui a s:oumis :

LI ,prolpos'e ,l,es 1l11()1d~ficaJ1Jiœrs Isu.iv.anibes. Chwp. III cours complémenJtai-res :

a) ,Les j,eunes gens de 16-17-18-19 'ams ne Idev,r.aient ,en aucun cas ,re0ev-oir ,1'-ense1giD:ement iSÎlmu1tanémel1t .avec les ' .é1èv,es p1"imaiI'les. L'école .ds'que ;d',en _rsoutffri.r, et

~l'lau,toI'lité du maÎltre pOU'IV.a.it ètr,e rdOOligeJ."leusement bat­tue ,en IbrèClhe même ·auprès d·es jeunes .élèves.

b) La rémunér.ation 'Pour i08!S iCouns ipa.I'Iaî,t 'insuftf.i,sMlite. c) Alît. Il, 'al1inéa Q, au ŒÏleu ide ;l'Etat peut ,suJbv,e'Htionner ...

ip'l"éCÏ<se.r : Il'E<tat ,suhventionne ;J'es mI'lai,s ,de dép!l,aeement desé'lèves ainsi que .la dist:r.i'hUition de sowpes.

d) Le con1ité demande que :l,es :fnais -de dépJ.rucement et la. diSitrilbutiOlll (te SOllJpes soient aussi ,subv,enti'Olnnés à 1'iil1tél'lieur de rra ,commune.

e) La prime d'âge étant mensuel111€ Id.evT~a,irt être versée.,. ,même si l'i!l1JstitU!teur ne ldirige qu'un tOOllil"S ('art. 13} ~

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f) ILe oomité larimerrait ,aus'si 'savoir que;]le .est :}a situation d'un rmaibre ' qui, devant didger deux ou trois ,cours comp.loétmentair,es ,tombe malade rpendant Ile Q)remieq· 'COUII'IS. Sur ,queille .Ibase ,sel'ia-t-.il Démuillér.é ?

Art. 17 : aJilnéa 2; lem article n,e 'Par:aît pas ,clair; i:l de­vrait êtr~e mieux précirsé.

Chapitre VII: COTIiÛerIllant Ila ,caoÎ;sse de œ,etraite, le comité demande .que !l,es études ,en vue de la Imodifkation du règlement de ~la ,Co R. 'soient lentrrepT_~ses dès Imruintenant et ,qu''Üfn envisage en pr.em.i,er :Heu : a) :la 'supp,r,e's'sion Ide lIa disposition spécifiant que :les 'a.nnées ,antérieur'es à 1945 Ine ICotmptent Ique powr 7/10; b) ,qu'ti,l !l1'y 'ait pa,s de -dirfférenûe entre .le traitlet1nent coti-s·ant .et le tr'alitement 'SUlr lequel est rCaJJ.eulée Ila ,r,etnai,te; c) que rom rlételimitne de qu.elrle flaçOln ,l'intég.ration de :}',augmentatioll du traite:rnent pourtr,a Ise ftaiTe dans 'le ,traitemlent assur€ auprès de ,la ,cai,s·se.

Ecole pTimcâre.' Le 'rédacteur de l'Ecole P1"ÙJUlÙ'-e ayant donné Is,a 'tlémisslO'n à 1a ,fin Ide ll':exer.CÏ<0e 'écoulé, ,le président en ,}mforme le cOtmité; m'a1i's ; ~l déClllame 'ne pouvoir l3Iccep,ter ,cette décision; tous 1es membres partwg,ent Il'e mêm,e 'point de vue. Le .r.édacteIUir !DaJit 'l"'ermaIDqu"er ,qu'rul a ,aC'Crepté ,s.a non1i­nation a,e 25 mai 1954 len ,s·e yése'rv:a;llIt :de 'Pouvoir se l'ietirer avant .la fin de la 'période. 1'1 .m'aintient donc IS.a démission. Toutefois, comm:e .1e pr,emier numél"1o doit panaîrbre très pro­chainement, (qu'dl Is,eralLt diff.1ci'le à un nourv,eau ·rédacteur de pliépalI"er :en un !}<a-ps Ide temps .si 00urt tOlute ~a rmatièr·e d.es di­veDS numéros, Ique Id',aut:fle Ipart :ill lest .qUl€'sltion de ,changer 1'0-l''Îenta,tion du jou.rna1 ,en lce IStens qu'·~l dev.iendr,ait un orga.ne .g'a;d:ressa:nt I3,UX ins1J:Ltu,teu-r's du H,aut ,et du Bas-Va.lais -et éven­tueUerrnent Ia:UX profiesseul"s :dre ;}',ffiliseig'nernent ·secondaire, que cette 'nourv,elll,e ·revue ne ,s'a:ur,ait être .créée sans une étu.de sé­deuse fixant Iles idroi,ts .et Illes OIbHlwatians de clI~ClLlJne .des diver­'ses associations et que vu lSon 'expérien.\ce en fLa .matière. le r.édaJcteur pou'l'I)'.'adtmcrlJivernent ,et utHem-ent par,U]c'Îper à ce,t €Xlam'ffil, .il :accepte la ,charge :<i,e ;rédacteur cul intérirn aussi longtemps que ces questions ne s·eront -pas définitivement lnises au poi,nt.

Le :comiité de tré'daction devra -entrer en relata on avec qui de droit rpour étudier :comment on poum'ait elllv1sager cette réorgani's'ation, puis f ,a'Îre rappm-t am oom.ité.

Les comptes de l'Ecole PTimai1'e pour 1953/54; 1954j55 sont Rptprouvés. La fortune lascende ·à-ce jour à Fr. 13,566.79.

Les ,comptes de lia S. V. 'sont .égal:em-ent ap:p1'ouvés. . Cl. Bérard.

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Une nOCivelle grammaire française l!Iour les classes primaires du canton

Une 'con1'mission nam'mée 'par le Dèparte·m,ent ,de rlns­truction 'Puibl,i,que let OQ!ffiposée des repr.és'entants des Eco.les norm.a,}.es, d ·es COl1lè~es de Sion 'et St-Maurice, des ' instituteurs et des institutr.i'0es die ,la vi.ne et de la Imolntalgne a examiné au COUJ:'1S de .l'année ,sco.l,air,e 1954-1955 ,Yad{)p,tion d'une nouve:lle gra'ffil11'aire fraillÇlaise. Ap.rès une lintéress'anrte ,cons'uJltation de tours les nlaîtres ,et de toutes ,Jles ,maîtresses de nos cla.sses primaires, Ila Icommission la 1f.i'lllaJlem·ent r,etenu :deux manuels édités ·en France; du Jl10i,s de déc€ffihJ:'1e 'au moi,s d',avrril ils fUTBnt 'expér-Î,mentés dans 14 'C}.a;sses .du Vala,i,s, de f.açon .!~,­pendant que :CJhaque m,aître ,ruppelé à 'pomer un jugement ait connaJi'ssance des deux mlanuel:s. C"est lIa G1"Œ1nmaÜ'e pa1" l' l1rw­ge de G. Galbet, é ditée Ichez H'aJchetbe, qui ,a 'ras'semblé :la pres­que una·ni,mité des ISUIffrag,es, et c"est oe .m:8Jnuel que ,le Dépar­tement a :décidé Ide Ir,enJdre 'OIbligatoiI"'e 'da;ns toutes ' les ca'asE',€'s prima~œes du VaJl,ai;s romand.

Af\n de mieu~ ad,apter cette 'gr'a,m[na'ire [ ,rançaise à la mentalli'té et aux besoins de notre ,oamlton, la -eommisS!ion 'R ob­tenu de ,la Li'bDairie Ha;cihette une édi,tion iSipécia,J,e vour le Va­lais. Cette èdi,tion IcolJ.TIprenJd ,troi's vo:lumes : Le COUTS élé1nen­tai1"e et Moyen, l)roécédé d'une ,i-ntrodUidion destinée s.péciale­m,ent ,aux emf'antJs de 'p.remière ,et de deuxièlne .année, et qui serviJ:'1a jus'qu'à .la fin de lh 'qua1t,r.ièm,e p:ri,malÎ'l.",;e; ~loe COU1"S

Moyen, :cOOllpilété d'un r-és'umé d'!aJnalyse, Iqui pour'rra. Isans dbute être urtHisé jusqu'à la 'fin de :la scolarité; 'et le Ic{)urs IS'l1IPéri,eur, ou CertificŒt d'Etudes, ,réservé ·aux cHiaJsses 'avancées, ,éwmtuel­Ilement laJUX 'c!J.aJs-s·es secondaü.,es.

Pour cette a,nnèe on a tiré 2000 ex:em~JI}oair,es de Clhacun de üe1s m,anuel,s; des rtraisons v,alaisa,nnes ,sont chargées .de ,Iles 'l,;eli:er. Dès !}a lp'fJemière :quinzaine ide 'novembr,e, on p,Qurr'a se les pil'ocur,er lau Dépôt du lmatérie,l ;s;cola.ire. L'édition défini­tive 'c€,penda.nt ne s-orttÏ'l"1a que Il'ian IProühaiiJ1. Un certain nombre de 1:IeoctJes tylpilqUjemenrt V'~,ad!s'al1is lY Iseront intro­duits; 'l'e Dépar,tement et .l'auteur de ce.s , !l.ilgnes 1"e­cev,ront volû'ntier,s toutes Iles 'suggestions, ICOIrrectioTiiS ou 'amé­Jior.a,ti'ons qu'on 'Voud'l''ia hien leur troa.ns,met-tre. Un tirag.e à part des 'l)'a;g1eiS cordgées Ipermettra 11'a'l1 prochain Ide mettre à jour Il'édition 'aJctuelle et ,d'avoir .ainsi ,Ile luême texte pOUir tou's I},es élèv,es.

C'e.st une :bien Igra.nde ,res,pDnsabilité que de flaire .le c.hoix d'un nou,veau illwnuel. La lCoonmilssion 'a Œaiit son 'p,Qssible pour­doter ,}res doalsses vala.i'sannes 'd'un -instrull11'ent de ,tI'lavail sus-

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ceptibI.e de faciliter -la tâche des ,m'aîtr<:~s; ,elle n'a cependant p~s la ,prétention de :satisrrwire tous Ile.s ,goûts; ,le 'maître doit mclJtre queilqueClhose de ilUii-luême ,d3ins ,son 'ensei~nement; le manuel ne Œe dd'spensera en 'aucun calS de Icet ,effort p,er'SOllJlel. La. TI-ouv,eUe gra'm'ffiaoi'l"e du VI~lloai,s s"appré'ciera à 'l'usage. C'est à 'Ceux qui Il'utNÎ'seront de Ja juger en idéfin1tirve.

Abbé C. Enard, EC{)lle nOI'lmale.

Un refus honorable

Il y a qUlelques Imois d éjà ,que lM. :l'Il1tSlpecteur Clérnlle'l1t Bé­r a nd avait, Ipour 'de's '11loirifs 'SiérÎ'eux, donné 'plusi'eur,s démissioills, entl"ie autres Ice'He de rédacteuœ len ,chef de 11' «E,cole ip'l":ÏJmaire ». Or , noUis laNlOillS RIPIP'l1i's .que :O'etbe IcùeI:rrnièr~ lu.i la !été :r\~fUlsée. N ÛlUS nous ,en Iréj'ÜUi'SS.olllS, caT IC' est .un IhollTIrrnage rendu a'l..lX

qualités, p.aJr,t~cuHèflem'ent ,pédaJgOgi,qtU:eS, :d'un hO'ffime qu,i, dans toutes IselS .fonctions, .où du reste i,l 'a ex:celllé, ~n'a 'eu <wu cœUl'

que .l'aocompll:Î'Slsement inrbéglrlall du idevo,ür let 'le déSl~r ide rendre. ser VÏJce.

Ce que 11lIOIUS :l'ieg-rle:btons, c'est :l'.énOll'1.uité du traVla,ill qui ,pèse sur :ses ép:a,U'I,es ,ert; qu'dl se rés.:Lgnl6 à !porter IcouIDageuS'ffill'ent malglé !SOill 'â'ge dléj'à ·WVWlllOO :et Iles f 'a1Jilg1U1es :d'UTIle vie extr êlue­m'€lllJt acüve.

Nous ,sommes c.erœin Ique !les 'lecteur,s de notr.e revue lui conl'S.erV€!l'Oint ,}leuT 'at'tÎ'tude :s'ymJpathiqule et rl'ieConnalÎ'ss.a,nte.

.J.

Cahiers de géographie

Nous ,N1lpp'6l1olliS 'a.tux mefmbr,es .du oo~ps ensei,gnant If.es « Oa.­hiers de 19.éogr~pŒüe» qu'a publiés J'lan dern-ier ~otre collègue Gay-'CrÛ's.i,er, insti.turoeur à ,M~r,iThgmy. La 2me €iditiol1 ,enrichie de comsetl.s dida.cli.ques let d'un -modèle montranrt comment J'élè­ve 'peut ·agrémenter >'Son tr,avaU, vi'ent de 'sortir de presse.

'La Il'''alpi.de ;lÏ!quild.aJtion de 11a 1èr,e éd,it1Œn montre 1"a;ccu.ell que Jes m'embres du corps enseignant ont réservé à ces ca­hi,ers; .n'Iest-'ce rpaos .J'a pl1euve m'anHeste de lIeur iillCO'l1ltesltwble va,leu!l" ?

,Les :maîtJres ,qui ,ens'eÎlg.nent <fuU degTé -supkrieUJ." de.s Cll'asse.s apprendront <aJussi ~e.c IPIlai'sir qu'un lCaJhi'er d"e8quisses des pays d'Euro.pe a égaù.ement été édité. Nous som,Jnes persuadé qu'il obtiendra ,le même .swccès de ililbl'!aÛirie. C. B.

Page 9: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

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Journaux d'enfants

La soonce annuteJl1e du C-omité Ide Cadet Roussel et de l'EcolieT Romand s',eSJt Itenue dernièrement à Lauswnne sous la prés-iJd·ence de ,M. Oh. Bonll1Y, .iuSiprectewr Is:coila'ir.e à Neu­châtel. Des r,eprésentants des Départements de l'instruction 'publiqu€ Ide 'cha/que Icamton, des sociétés péd,a'gog·Lques, du Bureau Illiberl1!aIbiona!1 d'EdUJcaibiO'n et de ,Pro J 'l,l.v,elntute pa'rtici­p-ai,ent là Icette l~enlcon:tre 'au courlS de }a,queHe on ,entendit des T1appo.rts de Mm,es 1. Ohenuz-M,e~tre, T·édaotri'ce Ide Cadet RoUi:;­sel et A. SCJh:I'em'mer-1Scheren, rédra-ctr,i,ce de Il'gco1.ier R6mand.

MrrrlB /S:chJlemmer entretint ,partilCulièr:em,ent ,l'auditoire des Iconcours qui 'Pwr,ais/sent r.ég'uIlièrement dans ,l'Elcolier Ro­mand et dont .l,es résultats sont très ,souvent ,admirahles par le goût, /La variété ,et 'l'ing.éniosité dont- font ipl.'leuve 'les partici­plamrts. Les numéro.s !SlpéCÎl~ux ICol1Js'a!crés à 'Un ISU1j,et, :p.ar 'eX!e:m­pIe 1'.~ult()lIl1'ohi,}.e 'Ou ùles :activités de :p/l/ein wir, Iconnaissent . tO,\-l­Jours 'UIn gl'land /succès. D'autr,e Ipar.t, les enfa:nts aJppréci.ent partkulièl'lement Iles ·feu,iLl.etollls, 'l,es .av,entur.es 'en limages de N·kk et lIres b:r.iC(}!lalg'es.

Milne Ohenuz prése11'tailt ,son r-wpport l)OUlr -la dernière f0.'s puisqu'eJ~l,e q-UJitte s'ou 'aJctivi,té .wprès ~'voir a'ssUir-é iP.emdal1t 17 ans ~la Iréda,ction die Galdet Rouslsel ,et jm~qu'en 1949 ce1le de 11'E-coMer Romand. Mme Ghenuz ap:rès ,a;voir ,rel,evé les joi,e-s que Ilui o.nt 'appo~ées TéguHèreIuent Ices journaux, met Il',ac­cent /sur Ues i'llIl1'OIV:wtions 'l"lé.a;I,i,sées dans Gad·et Roussel cette der.nière .année : Iles hi'stoiTes lsans p'aro:les de IV!. SHlhouette et Il'e In'llllllréo de Noël ·en couleurs, pail" leX,e'ITljp,lle.

En fin de IS éatll ce, MM. R. Taux'e ,au nom ùe J'a rédaction et de 1'a.dmjnistrta'bion des journaux, A. Bertschi, au nom d-e la Fondation Pro Juv,entute <et Ch. Bonny, Ip.résident, ,expri­mèrent ,à M:mle !. Chenu~-Meystr'e 'l,eui" regret de !la rvoi.r quit­ter Is'On Po.ste .de irédacirice et ~ui :dir·ent ,oombi'en i:1s av:aient .a:dnüré ,et appr·écié /la ICQ.l1.sdence et ,les ,senti,mlents avec lesquels elle aJV,ailt ,rédig1é Oadet Roussel et l'gcoHer tRO'lnand.

. Un nap[lotrt ,admÎ/nistratif .,et des cœn~tes fut également présenté (R. Tauxe) et ICelui deS vérirf-icaJtelWS des tco.mptes fut donné paa~ M. J. D. Perret, directeur des -éooles de Neu­châtell. 'L'hebdomadaire «Benj·amin» fut l' o.bj et encore d'une .intéressante discu.ssion, ~,près que des téch:a.nges de VUie a1ent eu lieu sur !1Ja diffusion de Gad-et Roussel et de Il'E-colier Ro­mand qui ,sont ii-e rp'lus en ,plu~ !lus par 'l1JOS enfants.

Société suisse des Maîtres de gymnastique

Publication des cours d'hiver 1955 La Société ISwi:&s'e des maîtres de .gYllnna1stique organise,

sous les aUJS\pices du Départenlent 'mii.1irtaÏfre fédéraI, les cours suivants 'pour le corps renseignant :

a) Cours de ski

. 1. ,Cours de répétition pour ~les 'Îtll'strucieu,r,s de ski suis?e~ aNemands Idu 16 ·au 18. 1,2. 195,5. ,Le 'Id-eu du COUTIS sera fIxe cl' après .les ;ÎnsCIDiptions.

Les instruCtteu,rs ide Iski iromlands qui .doivent rfMTe l-eu.l' cours ,d,e ,répétition ioet hiver s':amnonœront Ipour Ile -cours de.s M onts-Chevreui'ls.

2. COU1"'S de ,ski powr ~e corps 'enseÎlgnant -du 26 -au 31 dé·· cembre 1955.

a) MOflg-Ï,lliS. b) MOlnts-,Chevl'leuHs (Classe prépaœatoi're pour le brevet

d'!. S. ·et -cours de répétition ipour les 1.S. romands). c) W,engen. ,cl) GJ"!ilIldteIwruld. e) 8ôrenberg. f) ,Stoos. g) F,lum,sbel'lg.

3. 'Cours Ipr éparatoi.re pour Je IbreiVet 1. -8. 'pour :1es candi­dams de .l,angue 'wl'lemande à ,ntios.

A ux GALERIES SÉDUNOISES pour MESSIEURS

Con ~ection spécialisée pour JUNIORS 'J ~ pour GARÇONS

~ ;, [Service spécial de confection.mesure, sans majoration de prix. A n08 rayons, tous les assortiments de saison .

ANDRÉ .ROnUIT, cx·inst. a'v. Gare SION

Page 10: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

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b) Cours de patinage

1. ZÜiri0h. 2. ,Lau.sanne.

Remarques .. roes !COUliS de 'ski 'et de p.a,tinage sont destinés aux Ilnembr·es du tc-or,p,s 'enseignant ·e'n tfonction qui enseignent Je :ski ou .le ~.ati'llage 'Ou pa;rtiClipent ,à ,la dd.rection de ,oomps de ski. Tourte il1iSicr1ption ,non a:ccompta;gmée d"unB ,attes'uation des autor,ités s,cOllaiires ,certiJf.i.ant 'les 'rensei!gmements ci-dessus ne s·era pws pri,sre 'en ,considération. Les d~buta)nts :ne 'sont ,pas ad­m'i,s a;ux COLtrts de 'ski.

Indemnités: ~ll{)cation j-oUtrna;lièr,e kle fI'. 8.50, aLloooti.on die Inuit ·de Ji.r. 5.-, l,es frais de v.o)'la.ge, ,tI~jet le 'plus court du ,1ieu -où Il'on ,ense,ilgne ·au a.ieu du ClOUlr,s. Les I. S. efcf:ectuant ,leur ,cour's de répétirtion 'ftecevront une IÏlldemnité journalière de fI'. 5.-, une iIlldemnité Ide ,nuit de fI'. 5.-, :le Tembou.r:senlellt de leurs frais 'de voy,ag.e et ,une subvention de ,l'Interassoci'ation pour :}.e ski .

. Les 'i.nscJ."liptions !sur format A 4, 'c-onttiendront o}·es rensei­gnements Isuivants : nom, prénom, prof es'sion , :a'll'Hée Ide nais­sance, Il'e degré die tl'a .dla'sse où ,l'Qn 'ense1igne, Il'ad,r,esse .ex,acte, ,le nombr,e ,et ,le Igenre des :cours ,d'été ·et d'hiversuiv.is ,dans la SSMG. Les in.s:criptioms 's-ont là ,envoy,er ju.squ"au 15 novembre au plus tard :au vice-président de 'l'a IC.T., H. BTande.nberg-er, Myrthenstrass'e 4, St. GaJll.

Pour J,e C. T . .de !la ,sSMG., Le p'résident .' E. BUTge-r, A.a?"wu.

~,t<:J""", , . ,

! LE METIER CoEST CE QUI UNIT i (COURS ,DE DEISSIN

L',as'Soci1ation [ ,aJit donner :dura.nt ,le cour,s /SColaire unB .suite de journées d'étude consacrées ~u dessin, toUiS 110S lcollègues y iseront 111es b.ii8fl1venus.

En !p.rinci~e, €ft :sauf ,~nd,ication '00ntradll'~ annoncée }J'aIr 'l'E'Ooile Primai'r.e, I},e :cour.s :00 donnera. ,le premier d-irrna,nche du moi.s. MUe Rio, iprolfess·eur à Fr,ibomrtg, a bien vou~u se char­ger de 1a directio.n.

PoulI' éqwi,Jibrer .les :t3rtliiiS de 'particLpation ·entre ,les col­Jègues des ditfférentes .régions, Ile COU,fiS :se donnera aliternative­ment à Ml3.ntigny ·et à Sion, /lllIaÎs avec un progra'm1me sU'Îvi et .p rog·ressirf.

J

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,La ,pr.emièr,e journée ~ur'a :Heu ,à M.ar'ti?)ny~ V,iUe .,I.e diln.lanche 6 'nov,embl'le, dans Il,es 'locaux -de ,l'Ecole pTlma-IT·e mIS obligeam-m·ent il. td.i,s'Posi1Jion. . ,. ,

P,~ièfle dlnsrbante de Is'ins:0rire .à ,1'taldr.eS'se cl-apres J'm~qu au 29 COUDant taJt-i'n Ide permettrB l'-oflg,ani'saibion de }a j our'née, (Hl.

1nddquant : ,a) Ila p'aritÎ'c~p'8!tion 'au 'COUI'1S,

lb) la parti.cip,ation au dîner 'en commun (,prix env. 4.50).

Programme de la ,ioU'tnée .' 10 'h. OUV€l'Itu'l',e du lC!our:s. 12 h. Dîner. 14 h. R,eprilse .du tr.avail. 16 h. 30 Olôture de .la journée.

Se ·munir du néces'sa!Ï're pour des~iner: L~ pa;-~icipa:tion s'a!llno.nç'wn.t 'nombreuse 'pell,m,e'btr·a ,de (r.epartir « l,es ~lev.es » en .deux équipes ·tl"lav:aiIHant 'simu.ltanément.

:S'iIliS!cr.ire .paiJ.~ · C!arte ipos·ta:le ·auprès 'de ·M,H-e Gay-Grosier, 'inlSti·tutrice :à M·art~gny-Vi,lIe.

Téléphone: (026) 60110 le lsoir de !préférence. r r Y. u .

1 Plus riche que jamais ... notm

EXPOSITION DE MATÉRIEL DIDA~TlQUE ~s.t .:v.isLble ,en permanence dans nos ·locaux .de MaJr:tIg.ny. .

A IY\-art notre ,co1l!eCltion d',()lUlvra,g·es .. soolaiJr,e.s ·enri·chle d~ , .3~'.I:'2,OO nOUJVoouxtirtl'leIS, nous :vous présenItons Icomme

pres lUI\:: t'~ ~. m'es t , 1955' ILes tabLeaux de .sciences le ·~s 'ulJll)J 1 Nouveau es . - M l

« . .», l l i en _ :1e matériel tStudia!POur es CI laisses -fantines, .;1: t de

_ Une séleoti.on de tourne-.\Usques e . microsillons ~écia1ement conçus ,pourt l'école ...

4...~ oom'1"\.l{~té notr-e choix de film.s et N.ous alV.ons en OU'IUIe, '.1:'

d'appareils de tpr.()jection.

Papeterie

en gros ~ ii;;;4B Li'brairie

iq(.f@Œ"'?' générale ~ !.MARTIGNY

" ... : lSélection, . importatton de:smeiiHeUl"S articles

Fabrioa'w.0d11 destinés à l'Eoole m.od..oerne.

Page 11: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

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Retraite Continuant Il'.innovati.o~ de rannée dernièr e qui s'est révélée

'he'll'reuse, notre retra ite 'Se donne,r.a cetJte année ~ncore à Bon-AccueH les 26, 27 et 28 décembre. '

Qu'on ,réserve donc Ices :dates rpou1r une Ipr€p'a,ration spiri­tueUe aussi i,mporvante.

L'Ecole Primair,e du 1er décemtbre .renseignera défjnitive­ffi'ent ,1les parUoipante'S que nous espérollis ,encore 'plus ll1ombl'€uses que ,l'année dernière.

RECITATION

Au fond des bois, Co'ttleuT de faîne, La feuille choit Si doucement Que c'est à peine Si on l'entend. A la fontaine Le 'me'rle boit Si doucement,

BERCEUSE

Que c'est à peine Si on l'entend. A ,demi-voix, Si doucement ,Que c'est à peine S.i on l'entend, Une marruLn Be'tce la peine De son enjŒnt.

Maurice Oarèrne.

~~~~.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ i P AJRTIlE PEDAGOGIQUE ! ~e'~~~~~~~~~~~~~~~OK~~~~~~~~

La conjugaison française * Monsieur Samuel RoUer, Ipro[esSleu~ .de pédagogie expé­

r~,mentale à .J'InS'tirtïwt des S'ci,en0es lrue l'édUlc3.1ti.oTI et directeur du Labor3.1toiT'e de péoogogi,e ,expéri,m,oota,l,e vilent de puhli,er une remairquable thèse de do.C'tomarlJ ,slur « La lConjugailson f.rançaise». C'est un ouvr.wge de 300 p~es aUIQ'U1el cetéJmilIl100t lP,éJdagogue a : consac.re 12 ans d'un labeur infaJtig,wb'le, fait de ,r-echerches, dB compilatiüns, d'enquêtes 'surit out qu'il 'a dû dèpouiùler, clas­sel', oroonlJ1.er.

L',auteUJr défiillit 1{:l'~b011d ,en ,tm"lmes 'eXlCJel1l1ents l,es fins de l'écoJe publique ool]S motre iLérno01~.a;tie; iJ !ffioTIJtre qrue Ile but de ceux qui 08' oeau!p:oot de [>lédagogÏ!e :expérimentale n'eSlt rpa;s d'ins­f,aUl"er dans les- léoo1es 1~ tralV!Will en série, à la cha îne; ma1,s .ces

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hommes, IOOtm'P1~TI!a)nt a,eur 'lieSpOO1'8'alb~lité ide 'sa'vlaJl1!ts et d'édu­ooteurls, 's'efioflcent de haseT 11',ense'Îlg'nemel1lt lSur des oerUtudes et non Ipilius ISUlr Wempi.r.i;slme ;oollllme Ice fut le lea:s durant trop longtem:ps, !au Id.étrimenrt Ides é1èVles. '

Par Ison étude isdlenti,f1quemenrt !Inenée, basée 'sur :l'ohser­v8Jtion 'et reX!périlllllenrbartion, M. Roller 'est lafll"iivé ,à déterminer 78 ty;pes qtu'tÎl 'Î,rutèg.re ensuite ipOlUIr Il''eIlisei'~ruement, .dans un pro­g1'lamme qui !s' étend 'Sur rtoume la période is,cOlI!aire, Ic"est-à:·d.ü--e de ,la 2Jllie ,année là 1113, 9me ia'lllnée ISlco:laJÎl:t'le. Le Id8Js's'ement ,a été déteDmiil1é d'une :pa,rrt d'la!pTès .la 'frréque:Ill0e Ide Il'·emploi de ces verbes ,et d',autr,e .p.amt id'l8Iprès il1eul' di[ffÎlclu!lté d':a.cqui:sition. Ces vlenbes ne :sont autr,es, là quelques 'e)CceptioIlis Ip.rès, ,que ICeux que nous étUJeLÎ'ions en 'Uill ISieu:l rtabl,e!atu let d'un ,seul ,C0lltP en 4n1e ou 5me ,année, 'au IrisqUie Id'.en ,avoir .le souffle ,eou.pé, 'et de ne t irer de ce Itr,avail désordonné Iqu'un profit Ireva1Jif.

,Le problème de lia T,éfonmle de Il'orthographe n'échalppe pas non lPilulS à Ilia isag,aJcLué ide ,l'iaurtJeur qui :Sle 'liéfèr,e aussi à des en­quêtes ,effectuéelS len ,BeJllgi'que iet à Genève. lua :f1evÎ's1on des pro­grammes 'V'allad,s,ams tétamt [lméslenrl;ement à l'étude, :11 ,ne fait ,pas de doUIte (qUie ILa rbhèse du D,r Rol1er peut Ipeil,1mettre de p oser 'S'ilr

des Iba;sles ,Sldarutitfilques 1';at0q)ui'sition Ide 'ces ,CJonnais'8fclJll.Ces . Es­pérons lqUie .la ICCIDlIInil8'sÎ'{Yl1 des progliaJmlffi:es ,s"Ï!n1:?pire de ceJtte étude magjlstra1,e.

ILe 'CllÎ'necbeur du l,alb.Qll"iatoilre ,de Ipédag.olgie ,expérimentale de Genève la ,fait une Œl1Vr,e utille ;pour 11aqueHe ill mérite ,de chau-des ±lélil0itakions. Cl. Bé1'ard.

:~ Samuel Roller : « La cpnjugaison française », Delachau'X et >N1estlé, Neuchâtel.

Swpp'lérrwnt d'âme

Entre l'individu et la classe Notre tâCihe n"est :pais ifac.ilJ,e. POUII' la'C'oomrp:lü' notre œuvre

,éd uootive , 110US deVlr,ions ,pOUlV{YÏiJ.· ipénétrer jUiSqu'au f()lnd des râmes.

Les JOÎls ,s:oolaires, les ,règïlemoots, les presorip,tions et les ordres 'n"atteignel1lt que l'a lSuri~tce du jeune être et s'adressent unifoI'lmément à tous Il,es emiaJllius.

!Les -méthodes eUes-mêmes Illie pénètrent que jusqu'au seuil de J'esprit; .eNes ,noUiS 'renseignent SUT la façon de ,mettre avan­-tageuseme.nrt à lla portée des in:beH'ÎlgIenœs iles règles du parli-

Page 12: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

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cipe, J.a d.ivilsion des .fpooiJions, !Jes pha,ses d'!3;iUeurs pr<~hlém'ati- ­qu.es d'une Ipériode :de l'histoir!e ,et 'notre Î'TItterpr-étation Igénél"'a­lem'ent rprovi,soke :de Iva ·natwre.

Ce (lui 'v,a jusqu'à ;l'intime des cœUTS, {~e 'S'ont :les attitudes, les eX1pr.es.s'Î'ons ,souvent incÜlTItSle1ente-s ,de 'notre pro.pl'ie êb'!e: la ,sy,mpathie ou !l'indifférence, Ile dévouement et Iles lai'ss'el'­a Her, J.e 'Soud ,de la vérité ou -l'à ,peu ,près ,de .la :routine.

Par ,sui,te ,lnême de notT,e situation pétdalgogique, nous Iri-~­quons de ne pais trou.ver ~l.a -con:ciHtation lentr·e deux points de vu,e opposés, Ille !bien individuel et ila maœ:CJhe de l'·ensemble.

Nous pouvons eondUii\re une dass'e de ·30, 40 enfants oo'm­me ume ·mlasse lp:lus ou ImolÎns !homogène .et noU/s proposer de fa,Ïre p 'rogresser tous, .au·tant que possible, du même pa.s. Fas­cinés ~Jar Il,e mira.ge de Il' ordre -impeccaJb!le, nous ,songeons ,ins­tinCJtiv,em'ent à Ol"lg"ani's·er }.a vie scoloa;ir·e à l'ill1sta'r de ,la d-ilsci­pli-ne m!~}titalire.

A!lQil"ts une Imoyenne théorique ,d-iote le .régi'me qui ·est ,censé coolveni'r à tout Il.e Imonde . .on voit hi,en ,qu',H y 'a paœmi loe petit peulpl·escol'ai:re un tem'pér.ament plus vif let ,plus :pres,sé qu.e le rythme de Ilia lOol11ectiv.ité 'impatiente, égallem,ent queLque f 'a.ibJe, re1Ja~dé ou .a,monphe vite ,essoud::flé à la -caden:ce accélérée du petit régi,ment. T'ant p-Îls Ipour eux. Que ,l'e Ipremier ,modère son empresseiment ·et Iqule Ille !second Ia;llonge Il,e pas!

rI faut 'wv·ouer ,que J,es sugg,estions de .1'or,ganilsation sco­la-il"'e 'avec ,les ,eXlaJmelliS .au Ibout Œ.awo'r ,isent lIa conception uni­taire ,et presque ,collectiviste de Ja vile :sco)l,ai-r'e ,à 1alqueI.le cer­taines méthodes Imodernes Isont loin d'éC!ha~pp€'r.

Ce sont -en IgénéI"al 'les ' jleullies ,maîtr.es qui se trouvent à leur 'aise dans lIa peau de il'orffi-ci,er, 'et 1>:lus 'd'u.n s'y .est co·mpln ~llidéf.ini-ln-ent.

Des nov·ateu-r·s p~}JrQ:chent à 'l'-anci,ennle -école ~d':a\voi.r péch,é par c'a'po.r.aUlSme. On :aU/rait tort de ,coHer une ehquett~ un~­forme s·u'r ·les Ir-ég,ents ,d"&n1:Jan ido.nlt un !bon nombr·e sav1a.lt anI­mer 11e 'l,,;esrpect du règtlement par Ile. Is?wffl}.e ,~e -l',esprit chré~~en: les pr,escr.i'Ptions Isa'ges de :rautorlJte ~s:cÛlla'lT.~ 'et -des 'm-all"re-s sont 'l"expres-s.ioill de Ula v.ollonrté de Dl'eu ~u'l'l f.a'ut r:specte~·. Les gramds éducarteurs -du (passé ont .priatlque une .pedagogle personnal,i,ste. . . _ '

Les Jthéorilci,e'l1os modenTes H11s1,stent daV'antwge .sur .la ne­cessité de t6llür compte des besoi,ns ~nidiv.j;d-~e'l;s dies enfants. La 'psy,ooO!J.'ogi,e .d.1fcféreuti,eLle :s'elst 'Plu, la imul,h~lhe! Ile~ types et les sous ... ty,pes pour -serr·er de p!vus 'Pres Ile pol"rtra'lt bIen enten:­du IgaJns y ,arri:v.er.

Ces ill1vesrtilg.aJt.ions ont été certainement urtHes 110ur nous. mieux faire .comprendre le devoÎlr de !l'Iespocter ,l-a peI'lsonne hu­madille :da'J1ls Il',enfant et Ile j ,eUln:e homme.

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M'a:ÏJs rcette psyx:.hologie reste il. l"~ppairence de la -réalité. C"est I}a foi 'l'uri: .no-us ,i,n'troduit dans Il'-intérieu.r " Idu 17emple.

Chaque enDall1t ·esrt une -pensée div·ine fait-e Clhiair au mo­ment de ta :cÜlnc-epvion. Cet être !à peine vli'Silble qui ,se développe n'est ni une Iphlmte ill'iun .anhnal, Im'ails ulne ,per.sonne hUlnaine douée d'une fum'e ·qUii len diœige Il'év.()!lution. P.our 'noUiS catholi­ques 'qu.i Icroy()lns "au dOtgme de 'l'Immw0ulée IConception de :la Mère de Dieu, tl'a .préoonce de a'ânl'e .dI3ins Je ·ger.n1e hUllnai'n dès le premier 'Î'nsv3int :d,e Ison i€xlistenoe ne :f.airt !palS de -doute. "

Ce ne IS-ont Pras :là des théories Istérill,es, ,mais ,les racines les pil,Urs pirofO\l1Jdes de notI'le :a;otion rpédwgogique : ·chaque enfant parmi ~le'S :douzaJines .qu.i Isonrt dev.ant moi, Ic',est une personne hu,ma1,ne 'ayamt sa destinée provid-entieHe i'l-lim·i,tée, et je dQis I}e ,conduil"e dwns i1a 'Voie ode l'-appel divin. Voilà un des sujets les pŒus féconds de ila mèdi,taJtiOln 'PédtagOlgi'qu€.

La va'leur t'l'ès Iper,s-onne11e -des j '6'unes ·recrues Ide la so­ci été , hU'm'aine -est vi:gou:reu.s,ement expri,mée par 11-es paroles de Koh~d:l Gilbran:

« Vos LfHs ne Isont point vos enf.ants. Ce :sonJt Je,s Ifi-ls 'et Iles filJl·es de .l',a'spiration de la Vie à elUe-même.

* Hs viennent pour voU/s, ilUa,lis nÜln Ipa.s 'de vous. Et bien :qu'i~s ,s'Oient ,avec vous, ·~ls ne vous ap:par!tiennent pa:s. VOUiS pouv,ez lJ.eur dO:lliner votre lamour, ,m'ai.s non ip·as vos pensées. Car .us .ont .l·eurls :pro.pr.es 1pelnsées. V ();U;S ,pOUViez do,nner . aJbri à lIeur ·co.rps, mailS non à leu r' âme. Car J.eu.r âJme haJbirte ~a 'maison d.e .dem'aim que ·vous ne pouvez

vis-iter, même 'en vos 'songes. Vous .pouvez tâcher d'être con1Ine eux, :ma.Ji'3 ne cherchez pas à

-les faire 'coonm:e vous. Car Jla vie 'ne va point en ar.rièr,e, 'et eme ne s'attarde pa.:3 ,av-ec

hlet' ».

Cette vie qu: a e}lantée le poète, noUis ,l'appelons Dieu, source de vie . . Et nul '.iu1 re que l0elui qui s't::st nonlmé la Vie ·et qui est venu 'Pour nous donner l}ta VlÎ'e ,et pOUlr inous la dÛlnne'l" av.e.c sur-a!bondam 00 , n'a p-a.Jdé de Il'enf'ant .avec un souver.ain :l''espect.

ReSlp€'cter Il'Iffil\famt, Ic',est 'avoir «le 'soUlvenir religieux 'Sentiment de ce qu'il y 'a de di,vin» dans le j~une être en form.:a,tion.

réfléchi et l,e (Du.panloup)

.s'H :en lest 'wi:ns'Ï, :que dev.ient [a IcolJl.ectivirté, .la cItasse? N'esi-eille 'pas t3!U 'S€-TlVÎce de l}'i'l1'div,idu ? IC'·est e:x:a,ctement cela, comme /le :dit expressément Pie XII: « Le Ibut de la société hu­maine, c'eSit .la conservation, le dévelÜlppement et ·Je perfection­nement :d.e !la ~ensonne ,hrnuaine ». Le but social pf!ell'd à l'égard des enfants Uille .gj:g}1iific~tion tout ,i,mpé.rative. .

Page 13: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

22 -

M'ai's 'pour que -oe hut puisse être ~tbeint, "la co:IJootivité scdlai:r.e, au moins .autant q,ti·e tQwte l3.u1Jre ,col!lectivité, a he­som de Iloi,s, règ\lernen'bs, 'Pres-crÏlptiollis, br,ef d',une oQ"ganisation ,sage, .glamdü~nne du bien Icommun. Une [f.ois établi, Je ,règlement ,(l'8vient ,comm,e une Ichose .sacrée. ,qu'il ±iaut respecter .parce qU'lI ,est en quelque !sor,te :comme 'une !maison pr(}lv-i!soi.re où l',enrflanrt ,~br-itera Ides 'phas'es l:Lmportantes de ,sa destinée divine.

Ulne ·maiso.n Ine sie transŒO\fime pas laJu lgr,é ·de .ca-p,ri,oes éphé­mères, m,ai,s après mûre Iréflexion.

Au ,de.là de route .méthode 'et de ltoute améliorra1llon (il serait plus .prudent de .dh.1e : ,cbang'eITl,ent) ma,téristLe, il faut donner un ,suipplément Ki'âme à notDe ,atttitude v.i.s ... à~'Vis de 1"3n · fant et, corDélativ.ement, iV·i:s~-viIS de 'l'-enfant .et, corrélative­ment, vis-là-vi,s .des form·e-s sŒhllai,res ,consalcrées 1)rur -une ,eX'pé-l'ience non négligeable. C. G.

Le langage de l'in~tituteur On -l'ielllContre 'alssez rarement ,des 'plsr.sornnes qui 1)aldelnt

lffi1te/ffient, Ict~alÎr-emeiJlt 'et ISU[[Î1slrummem haJU.t !pour 'se IbdJen iaire comprend-re -et n-e pas ob1i'g-er .l'a:uditeur à les :p'r-ier de répéter ce qu',el~es ont dit.

N' exi'ste-t-il pa·s des illiS'ti tuteUlr,s ,q ai, dams ,le.s rCon,\T,er sa­tians .ondi.u'aitr·es let même à 1'-écolte ,1,a1s'Slsl1Jt ,à Idési:r,e.r SOl1S le rapport du lang,age ? 'Et pou1.1tant Ile lang·age du maître doit être pour .}es ,élèVles (un rmodè~e là 1mi;ber. l'lls''ag.it donc ide pa'l1ler CO.fi­VlenaJb.lle.memrt, de prononcer IdaJÏ'I'en1,ent let la:v~ Ipur€té cha-qu€ 'syl1wbe des mots et Ichaique [not .d'U/ne iphrase; d'évirbeil', autant que pos-sibl,e, 11'18.JC!cent Joc·aŒ, Ia-Î:nsi Ique Il'es 'Î'lltonatioilliS téh',angères à :la bcmllJe Pl"OOllon-ciatiOO1. ;S',efrfoT!Ce-4-on de rfla;Î-I'ie 'l"8s'so-r.tir 'Pal' l"aiCtcemtuation 10e ' quj, !lolgli:qutffiY1rent, lest l,e rplU!s ,iln1.1)Ortk'1nt dans lies lp'arol1es Ipr,oll1.on,c,éles ? Oette :conldJi:tion .est, Ise'lon nous, a,ssez

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sauf sur articles réclame.

- 23-

d:iffki.lè à ~;lJtteindre, car l'<1.DServarbion de :c-ette règ~Le ne S€ base p'as exclus.ivem.oot sur de.s Icolnml~ÜS'&Wnces g\l'laIR1n1ati0ales, mais suppose U'Il Icieil'.taÏin degr'é de 10ullrtUi1:~e i'l1tellectwel1e.

Pllus on comprend I}.e lsens d"une phr1ase rOu ,d'un . disc.ours r

plus on .est oaq)wb'le _,de Idri-stitllJgtuer l"8JsS!en.1ti:el de J'-ac0essoire, pa.!' conséquent d',en rf'atÎ're v;()li:r '118. diffémeooe ~patr fe%pl"'e.s-sion ile la yoix et le mou:vemelIlt Ide lla 'P·airoll€.

D'où dé00uIle ~)ou.r 11'ü1Js.tituteur Ilia :llié:c;es·sité d'a.cquérir des conll1la.i'ssan.c8ls toud OILl'l"S l)llurs ,étenlduies let .de lpir:é;parer ,soigneuse­ment ,cna\CUl}1le -de Ises 1eçOlns,ai.i.n d'év,tter 1186 hésitations', .le.s :répétiltioll's iID:UltÏtl,SlS, bref le 'V:e,rlbi~ge !pLus ou mOli'l1ls incohér,ent. Les pa,roŒes doi:vetIlt ,cauner ,COn]lTI1e ,die 'SOUIl'Ic.e.

Du œ'es1Je, qu.anld Il'-esprit :s'e rlévelOfPpe, tQuwnd le ,cœlU' s'e f.ar1ffile, Ile lang.alg,e iprell1d Ue bOil1 ühffiY1illl let Ilia co.mp-r:éh8lll's-ion devient plus ['wcitle ·ch-ez ,le,s 'auditeu~rtS, Ic':esrt--à-dir.e ,chez :les élè-­yeso N OUIS ralVOlns ICÛIl1istaté ma,illl,te·s ftOi,s qu;e ù'es lieç.ol}1.s .le.s p.lus intér18ls'slamtes dOil11l1Jées dans ,une !lla;ngue rcorirecte, ISIÏ1l11p1-e, é1-é· gante même, sont ce/Hes d'ihomllnes née:l1Jecrn'ent riill'Sb"luits.

B ,est elllte'llidu que dans we 'Choix ides termes, des tournures de p-hra's'e, ont rd.olit tenirr ICOOlllpte du Idléve'lolpprement inteHec­tuel .des ,élèves. Autl e '81er,a ;118 :J.a'll!g1algle ,aiVleC des ienf:ants .de 12 a ns 'et pl:u's, ruutre ,celui '~ux ,em'an.ts de 6 ou 7 ans. -

Au fOi11ld 'et à lia fior-me du lal1Jgiwg.e 's 'aUi,eront de Il!a bi'6-l1-veiUa'l1ce, Ide l'a'lTIalbi:l:i,té, pan:'lf-ois alus'Si ide :l"humour ou une sage gravité se'lon l,a 'na:tur'.e Idu IsuJet qu'olll rtrruirtJe.

IUll'tiile d'·aJouter ·qUle j runlaÏ's III 1111e d'oit récha·pper à l'institu·· tewr d,es lexprre,sSiians trop ' lIu1g.aires, ibasses, triv-iaJes, qu,j le f.enaient j,urgelr déflruvoralhl1eme-nt /pair 'ses 'a:ulditeurs, ·et -qui 'se­raient, ,en p1us, .une 'atteinte 'au IreSlpe:ct qu-e ,méT.ite la belile lan-gue fralllÇlaise. .J.

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'1

Page 14: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

PARTJIE PJRATJ[QUE

LECTURE:

Le dîner de Clindindin

1. Après Q,e jeu, ,c"est ,l'heure du dîner, ce dînel qui 'a hélas! l-e défaut de commencer ,pa'r :cette horrilble soupe.

2. H'eureus'ement, so:urv,emt ,à '0ette heure, papa vient s'as·. seoh~ :8iuprès de Olindinldin, 'et la Isoupe 'se mange a'lors plus fa­cÏ'lement.

H-oup 1. .. H{>IU~) ! ... Voilllà deux honnes ,cui111erées Id'avlalées. Hou{J) !. .. -encore un.e ! «Ge n',est jp8JS bon », constate gravement Clindindin, S'a.ns

al"lrêter ile mouvem,ent de :sa cuillère. Houp ! ... Houp! 'et houp 1. .. C'est fini. T'Oute la ,soupe es t

mangée.

H. «Vois, Ma'man, 'Coonm,e e.He est bien ,mang'ée cette soupm), eUt papa.

,Marm,an, '8JloI'ls, 'est heu/r,eUlse. Elle dt en Tenv,er,sant un peu ,la tête 'et on voit monter 'son ri're dans 'son cou.

P. GérOJldy.

FJiCHE DE TRAVAIL

Le dîner ,de Clindindiu

1. Lis lbienatJtentirvement ton texte. Rel!is-il'e troi,s foils.

2.CiheliClhe et 'cüpi'e lia 'phralse qui :commence par Heur,eusement, 'so:uv'ent ... .

1

3. E.cr,i.s ae iIlOffi .des 'per,sonnes dont on parle d,ans ta lecture. 4. Qu'est-ce que Olilldindin n':aime pars ?

E ,cr,Ï-s quel :est Je dérfaut de Glindindin. Ecris qU'eHe qua.lité tu troù:ves iau 'papa- de Clindindin.

5. Dessine Il'assiebte iL .soupe de ClindindJ.n. 6. Reg.arde bien com'ment .an éCI'Iit :

Vois, mam.an, comme ,eHe es,t bien mangée cette soupe, dit ~~p'a. .

Pose ta fi,che ,sur ,le pupitrle et écr1s cette 'phr.ase par CŒur dans ton oohier.

- 25, -

Le dîner de Clindilldin

4. Quand, à :leuœ roUIY, l'œuf à Ila .ca.que et lia 'purée de p0111-mes de terre 1S0nt mam'gés, LutCÏ:e :apporte ,le dessert. «Emfin >",

souipJ,re Olindinddn.

Ça 'c'est un très bon Imoment : lIa icrèIllie au chocOilat ,s'étale dans ,YaJs'Siette, y [)'1'end rtoute )}a ,place. La ,cuÎ'llère de Olindindin y p-erce une ,rue, Ipui,s deux .qui ,se 'coupent.

,Le carr,eflÛu,r s'él,a·~git, devient 'Une .p.la!ce, un lac, une cou­'rOTIne, un dœ:qu.e, un ol.'üi,ss'ant.

5. Lucie, un jour, denlanlde : « Qui iaim-es-tu .l'e mli1eu'x, Clu­cl u ? Le 'desert ou 'papa ? »

GlinJdindin réfléchit. tG' est ulne grave question.

:m 'ai,me Ibea,u:coup son papa.... Tout de rrnême .la crème est la crème! . et ,il -réponrl :

«' J"aÎime mieux Ile dessert que pal)ia, ,mais j'aÎ:m'9 mieux 'papa que la \Soupe. »

P. Géraldy.·

F:UJHE nE TRAVAIL

Le dîner de Clindindin

1. Li·s ,bien attenti,vem,ent ton te~te. ReUs-le trois fois.

2. Oheflche et 'CÛTpie la 'phr8J8'e ,qui iCOmmel1'ce .par Le '0aT,rerrO\Ur 's'élar:g~t. ...

3. Compose }oe 'ln·enu: d'un dîner que tu 'ai,mes. Ex. : Dams 'mon ,menu je Imet.s :

2

4. QUell est le ,m'ei!lleuT monlent du dîner pour Gl1ndindin l' Si on rte pos'ait ,la Inên1e question qu'à Clindindin, que -rÉ;­

,pond~ais-tu ?

5. De&sine 'UIll Icroissant.

6. Regwrde bilen 'comment on écrit : , Oa ,c'est un ,.brès bon mo.ment : ;la crème au choco.lat ,s'é­tal~ da,TIls .l'asSiiette, y prend tourte Ja 'place.

Pose ,ta, fiche 'sur de !pupitre et 'retounre écrire cette ph'l"ase. par cœur d~ns ton ,cahier.

. ~

Page 15: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

- 26-

BIBLIOGRAPHIE

Bibliothèque scolaire Théofliquement, fI €Jdste des hib1l,i-otJhèques s·c-ol.a,ipes dans

toutes :le.s Icommunes, 'sinon darflis toutes :les o]a'8.ses : témoin le queSItiünnair,e du r apport de :clô,ture 's'y :rappol'Itant et .auque.1 nlaîrtres .et .ïuSipecteuns idoÎ\nelllt -répondr.e ,chaq.ue .année.

M'ais ,nous 'sarvans 'iJrop bien tous qU'éLIes 'sont 'inexistan tes dans lia pl,up'aJrt des ,localités, car IiI 'ne v,i'ffildrait à .l'idée de perS'on:ue .de .décer:ner Je Inom rpool1peux .de 'bi,bM-othèque à une collectIon :daiJa,lltt du début du sièCil'e . et cOffiprena.nt queLque 15 ou 20 ,Uv,res que 'pe:rsonm,e 'TIe ·consuJte. .

Or, 'la lecture de Ilivres à ,la ~f(}1s i,nsrtr.uc,tilfs et intéressants constitue un ,enri'chi,Stoom,ent 'pour .les 'élèv,es et contl'.irbue tout . p~rti~cuH~è~,em.ent ,a,u développement de leurs ,moyens ·d'expres­sH:n, 's,pem,al,em.ent du vocalbu1aire ,et de la icompositian fra n .. çalse.

Comment pal'ler à ,ce1Jte ,carence de lliiV:r'es "adaptés à l'in­telligence et ,à rl'â,g\e Ides 'enftanrts ? « ILa BitbH,othèque pour tous )'; -de F ,ribou,l'Ig', 's'ectiOil1 de lIa B-irbliothèqu.e ,nationale y !SUp.p1ée en -envoy.ant, ,sur demamde, ,des «ca'ntiifl.es» ,contenant 20, 30, 40 livres que il"on peut ,ohoi.si'r tsur un ,c:ata:logue pr,éa'labJ.emellt récl3Jmé. M,a1!heureulS,em'elnt, :l,a IcoUectio!l1 ,date ,et tous le ~ li­Vl'es ,qu',ell,e contient ·sont IIO'in ,d"em:haJ.ler Iles enfants. Nous parlons d'·extpéri.enrce.

n y la mieux lh,eu:reuseTIl!ent, et Isans Isartir du Va:lais. En effet, «l'E·cole 'Primair,e» ,a ,aJllTI'oTI'cé Œ',année dernièr.e là .créa­tion d'une ;bilbliothèque itinérante Icooçue \p:wr ,quel'ques h.ardïs jeunes 'gensde M,arti,gny, dont illotre .collègue Gay-Gr'Ü-sier

l

instituteur ,à Charr'a't, ,et évidemll11'ent ,1'infarUgable Gwbriel Ar­lettaz.

,Les laJbonnés ·r-eçoivent une cO!Hectian de 20 · volumes de qualité, 'choisi,s iavec ,un Igoût .sûr par des alnateurs du beau livr,e, tamis des '6nf.allltts. Ces éd.itions, dünt quelques-u.nes lu­xueuses, li,ntéress'enrt petits ,et 1~r.3'l1dts. Les Jeunes ,rüutiers de la dté d'Octodur,e ont f ,ait œuvre d'éducation et nous tellonii à les en féliciter.

M·ais I.e meilleur encoulDag.ement ,qu'on 'Plüsse ,l'euT ap­porter, n'e'St-,ce 'Pa,s de Isousc;rire d,m1uédi.a,tem,ent lun abonne­ment ,à cette lb~h1iothèque ,iti.nér~nte à :l~queUe noUiS .souhaitonR le plus beau rayonnement dans toute l,a Ipartie fr:ançais,e du canton.

Les insti,turteU.l\s qui en ont profité ~n 1954155 se sont dé­darés enchantés. On ne 'saurait ,produire rneitlleure :référence '?

Cl. Bé1'ani.

- 27

Son seul amour L'Hiv,er 'cùemüeI J Candriid-e tlVloÎx 'a ensei'g:né à' Grilmentz

dans le va;l d'Alnrruviffi'ls. I,l esrt ,a'Ctuellement ètudi'ant à l'Uni­v,el"t&ité :de F-l".ilbourg où LI ,colffiJPlète 's:a fom1'1wtion paT lune licence èS-rleIth'es.

IVIl8.'lg'lr.é Ise.g· .0:0cmpations Iprorf€JssirünnelHes et le ~ollci de .8BS

0tudes, ,natr,e j,eune 'ami n"en ICûŒ1tintu€ !palS moins ,&a production littérair.e lPui,squ'ill rvileTIlt de puhli.er a'ulX ErdiJtiol1's S8Iint-Awgus­tin à St-MaurÎlCe 's·on .2me ourv,r 'alg'le ,ert; premi-er !J."'{)Iman « Son s.-euJ amoUJl' ».

L"alctio'l1 &e pas'se ,da:ns ,le v:al ,cl' Atlllniv'iers où se Isont CO!11-

s ervés ptlus 'qtu'.ai,llreurs .les tTia~i,us (die ImœUlr-s ert; les 'caractères prQpLr1es de la ,rlruee montaJgrname. POUlr avoiT pa,Stsé 5 ans au miH·eu :de Ic€lbte p:orpuJ.atirün flruste qUii Ip.résente d'Ia-î-Llieurs de nombreuses iWna!logi'es la'V,ec :celle d'Hér0ll's, Mo.ixen a pa,l"lfait€­ment 'P'énétré le sem'i8lt .

En oIbts'e,riV,arbeutr 'sa.g·3.lce et pénétr,ant, i;l 'ca1mpe s,es p-erso.:n­n8lg'le.s ,aViec t}1'a1)U,rell, nouant }eurr ca.r,aotère s,ans :adj Otl1:ctiOill €t sans far:cl. A quoi hoa'l d'laiiUeUll"'S ? Les A'flIl1Jiviarc1s n'ont pa:s be­~oin d',un vêtelnent d'apprêt; ,J,eur camwm:e ,esrt 'Suffisamment car1alctélrisrtique et Iles Ih:ruhi,ltle ,foTlt biem. «Ils i'TIcarnent à la :perfec.tion ~a rfÎterté du, 'n1onüLgflla·rd. Us 'sont 'bons, nous dit MOIix, lJ.uais dams la imeSlU're 'Où .}',001 Ja'PP~u,i'e leUJr.s conv Îtcti ons. » Une bonté Uill peu ,i.ntéTe.ssée pourrait-on dire. Et ceci qui n'est p<UJS ill10ins .1nci,siif : « QU'and ,Hs V1eUllent ldénigrer quelqu'un, 'ils s'Onrt ,s,a"ns Ipi1tié; '~l,s fOint Ita~re }e-;u.r Icœur et Ill'éc.o.urbent qu.e 11e-ur fierté. Et alo·ns iIlls tne s:ont 'pLu,s :qu'urn s.eul :homnte et ,leu,!, force esft redülu.iJ.aib~le. » - « Leur vrÏIUa"g.e 'est ,u'n 111'lolThde en 'petit pl3.Jrce que 'la guetrfie {Iroide, tiède ou ch'a,tUide y est perpétLteHe. Oes gens ont ~p;eine à :ado.pter nia ;lo.i du -pa.rdorn.Quelques-:uns d'entre eux mâohent et ,r·emwchent rde vi,e.ÎIli1.es haim,as 'qu'H,s 'ne digèr,ent j a­m'ais. »

EtUJde de ,mœurs, tra·l1iS:0r,ite de fiaç·on ilEllpÎldaire et ·tran­cha.rute. Ce,s jugieluellits ,nous ,f,ont 'Songer ,alUX épo.qwes 'prim,irtives où r 'houTI'mle 'sans 06s'se tll:":3Jqué paœ Iles tbêtes ,et pa.r ses s'embla­h1es rvi'Vlait ,l'16plié Isurr ,lui-mênl~ 'et toujours aux aguets.

Un peuple ai'l1!si fer,mé iCl~~va;it ICOIl1s,m~VI6r ,mieux que' tout 3.1wtDe les Itrrudi:tions et !l,es :coUttumes 'a'l1iCles,trales. C'est bien le !Cas, -et ;si :les besoins de notre époque ont 'aip.porté 'd.epuis peu des .ol1la-ng'elue:nt'ts aux conlditions d 'e vie des ' g'ens de .là-haut, le 's.oiUv'enÎtr de,s \temps ,pwssés n'est -pa's 'moins 'D6S1té vivac.e .au SleÏn Ide a'a popullation. Moix Ile r,a'Plpet}.e 'a.v'etc !bonheur ,et IC' èst a.insi no-wt 'l,e [:Ollkl1o.re de :Ge 'village .de rmonta:gme qu'tl présente au ,1ecteur. ,Mais 'Un Ifolklore viv;a.nt, pourrait-on \diife, 'pu1sq.u'i1 s'ilntègire ,pru~ ,après page d~ns 'la ,trame 'du Iroman.

Page 16: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

-·28 -

P,eut-être l~proohrera-(t-on. ,à Il',auteur ,ct'<avoir brossé le tab.l,ea:u ,en touches un peu .no~l~s; Ic'est évidemment afLfaire cl'~P'Préciarti.o.n 'et 'niOUS lI1e a),rendrons ipas parti .là-J,de·ssus. Un rom,an d"aj.Hell'r,s ,n"est ,pas une étu' de historique: aa vraisem­blanoe Isup.plée 'à ;la Il,éaJl.ité.

Vous .raconter 'ce ipremi,er ,et «Seul 'a:nl0ur» p.J.us fort que la haine Ides ip!a-r;e:nts, I,es 'sarc.asmes de Itoute une population, les IInilsèr,es ,endurées, Il'a ·m'ort? A quoi bon? Nous .gâter.ion.s par Il,à-ffilême le pl'ai'silr ·que vous .ép~Ol:wel'ez à 'découvriœ .le 10hat­me d"U/llIe h1stornrl8 d"a:rnour qui , ,mér1i:Je ,ct'êtl'ie :lue. Si :nous di­sions que ce roman est un chef .... d'œuvre, M. Moix -serait .le pr,smi,er à en ISOlUIrire. Il ,est 1."Ia,re .que, « Iles 'coups Id'.essai » ,soiiffilt ::: des ,coups -de 'lllaître ». Quand i:l ,aura :perfeCJtionné 'SÛl11 métier, 1'l3,uteull' ,se taillera uTIle op.}aJce .honal'Ia:ble au 'Sein des i!."omanciel'.'l de notre Romandie. Cl. BéTœr'cl.

« Son seul ,amour », romléln de 2·56 Ipages avec 1,1 bois gra.vés de LambeTt; on !peut ,1'oib1Jentr dédicacé .au prix de Fr. 6.5,0 chez l'auteur.

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No 524 cc La petite princesse et les fleurs de Pâques », par Anna Duc.

Sérde: HitwraiTe. AJge: depuis Sans.

,AliJ1nez-v'ous ,p·âques et iles .prés rveJ:'dis.san.t ·sous l~s premiers ray.ons du 'solen? V,oulez-vous T,encontrer madanle la r.e.ineet son roy'al élPoux?

Ailmeriez-vous connaîtr:e lIa petite selivan.te fée qui trottine dans ,ses ,sa)botS',?

AlCIDs Hse-z « La ,pertHe .princesse et les ::fileurs de Pâqll:es ».

'N 0 1525 c( A ,la conquête du Pôle Sud» ipar \Ro:bert Ogay.

SMe: Voyag.es 'et 'a.lVentures. AI.g.e : depuis 12 ans.

Voulez-vous savoir 'comn1ent ,le .Pôle Sud a été découv.er,t en '1912? V.oulez-<voulS 'connaîta:-e Les av:en'Ûl1TeS .de .quelques ,explora­tewrs qui ont fait IPr.eurve d'une endurance suamumaine dans des ·condiiÏ.OO1is eftroyables? Vowlez-vo,us aiVoiT une idée des 'souflf;vances ·et dés 'angoisses dues 'au ;f.roid et à ,la .:faim, lque 'subirent ces quel­ques hammes dans I.a. Il'-ég,ion ,certainement la plus hostile de la tel'lre? Lisez « A la conquête du PMe Sud » ..

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No 526 f( Pitouche, le petit ours qui ne voulait ipas dormir en hi­ver» par Edmée iMatthey-Du:pra.

Série: POUT les PetLts. A,ge: depuis 6 ans.

Petits amis, vous c·onna1ssez déjà bien dès .pBtits ours, mais sûrement pa's .Pttouche, le petit our·s qui ne voulait pas .dormir en hÏlVer.

Joy,e.ux ,et Ibien ,sy,mpa:thique, ce Pitouohe, mais qui s'est cru plus ma'lin Ique ,sa maman. En ceLa, ,Î'l ,a (eu ,grand tort !

L1sez ·son hi,stoi,r,e dans une jolie brochure OSL!

No 527 cc Kazenerr ou qui sera le plus fort? !par Suzanne Aitken.

Série: LHt.érrailr·e. Age: depuis 7 lans.

C'est une histoire que 'les indigènes .des îles Loyauté, dans le Paci,fique, ,se Ta'contaient autrefois, ,a,ccroup·Ï!s autour du feu.

Kaz ner.r est un ,géant, Imangeur d'hommes, qui arriv,e un beau jour dans ILa peti'1ie ne de Ma,ré, où il sème la ,te,rreur par.mi les ha­brtants. S:eul Waboune1t, Ile pe.üt ,canaque, aidé de .sa sœur SitlJé­kali, tient ,tête à ,Ce v1Hain lÛ,g,r,e. ,Mais qui ,sera le 'Plus fOli:? .Po.ur le sav.oir, lis.ez .cet.te Ibrochure OSLo ,Et même si vous lsoupçonnez la v ér.LM , Jtsez-la pour ,découv;rk Ic-o.mment .le 'va,inqueur s'y est pris.

Vous ,aimerez aussi ·les épatantes n,1uskations de LucÎlen Kel·· 1er qui découwi,r€tTI.t là melweHle Kamene.rr, W'a)bounet, la j.olie Slné­kali et ileur ,g'a-and,mère, un /peu ibougonne, IqUii r:a-conte des h is·· 1:0iT€'S ·en fumarnt la pi1pe.

CI TREIZE ETOILES» DE SEPTEMBRE

D'une présentatJion ·tmpeccable, cette ;b~1le (publication ,men­suelle sort son numéro .de septembre qui fl.a.ire bon l'automne de chez nous.

Orné de ,suipe.l1bes phobos inédites, H .d~peint la 'g,randeur du Grimsel ,et de la Furka ·sous la plume de F,rançois Gos, les beaux itinérai:res du Chanoine Mariétan, :la vie 'littérai·re de Maurice Zer­matten, l'actuallité économique d'Edouard lV.fœ'an'Cl.

'Les Irécentes manœuvres de la Br:igade 10 y sont égJale.lue.nt évoquéeS, là côté de la fête .cantonale dès 'costumes oet ·d'un re­poritage alboooaman-ent illustré .de no'ke :Com:.ervatoire caJntonal

,de mu:siqIUJe.

Page 17: L'Ecole primaire, 15 octobre 1955

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S'ajoutant en-cor:e à la nouvelle originale de l'écrivain et Ipei:n1Jr.e Andr,é Clo:ruit, à une :Ïnt~essante lesquisse ,toponymique .sur l'inalpe e.t .1a désalpe, ,1es rUibriques habiJtueUes: événernents du mois, page de :la ifamtUe, ilia po,inte d'humour d'André M·arcel, la .cihronique des 'spo.rts, rétrQspective et -coin du délassement procurent d.e :sa,ine.s heooes de IlecrtUJre.

« Treize Etoile », revue -spécifiquement v'alaisanne, fait pl:U!s .que tenir ,ses promesses. ,EJ.1e Imérilte ,d'être 'soutenue davantage par tous Ce\lX qui aiment natre .canton et y découvriront des trésors que souvent .ils jJgno:r.ent, tout <€,n Il:ewr procurant une ,riche docutnelllta.­'ti.on SUl' les événemen.ts du Haut-Pays.

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