guyancourt magazine 424

20

Upload: ville-de-guyancourt

Post on 30-Mar-2016

245 views

Category:

Documents


3 download

DESCRIPTION

Guyancourt Magazine 424

TRANSCRIPT

Page 1: Guyancourt Magazine 424
Page 2: Guyancourt Magazine 424

GUYANCOURT MAGAZINE N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 12

Sensibiliser les enfants aux senteurs et aux saveurs

des différents produits et aliments, c’est l’objectif

de la traditionnelle Semaine du Goût. Cette

manifestation cache derrière son approche ludique

un important travail pédagogique. Et c’est ainsi que

les enfants apprennent avec gourmandise !

SEMAINE DU GOÛT

Page 3: Guyancourt Magazine 424

Chères Guyancourtoises,chers Guyancourtois,

La crise a remis l’emploi au cœur des préoc-cupations de tous. Face à un chômage crois-sant dans notre pays, notre commune agit enfavorisant le développement économique eten accompagnant les demandeurs d’emplois.Favoriser l’accueil et le développement degrandes entreprisesLa société EGIS va s’agrandir et regrouper ses

services à Guyancourt en investissant dans les anciens locaux de Mala-koff-Médéric, avenue du centre, actuellement en rénovation. L’installa-tion et le développement de tels établissements sont déterminants, carils génèrent indirectement d’autres emplois dans les PME ou les commerces,qui sont tout autant, et parfois plus, importants pour l’emploi local.Accompagner les demandeurs d’emploiLa municipalité a fait du service emploi – en lien avec les structures exis-tantes dans l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (Mission locale, PLIE, Maison de l’entreprise, pôle emploi…) – le partenaire privi-légié des demandeurs d’emploi.Ce travail d’accompagnement est utile, mais c’est l’amélioration régio-nale et nationale de la situation économique qui résoudra les problèmesd’emploi des Guyancourtois.

Votre Maire,François Deligné

Conseiller Général des YvelinesVice-Président de la C.A. de SQY

GUYANCOURT MAGAZINE

SOMMAIREDU N° 424

11/14

ÉDITORIAL | PAR FRANÇOIS DELIGNÉ

Responsable de la publication : Yves MACHEBŒUF ■ Secrétariat de rédaction : JeanMEYRAND - David HOUDINET ■ Rédaction : Benoît BAUDOUIN - Dominique CIARLO - Pascale

FRESNAY - David HOUDINET - Hélène MARCHAL ■ PAO : Céline BOCKELMANN ■ Photos : Dominique CIARLO - Christian LAUTÉ ■

Maquette : CITIZEN PRESS : 01 53 00 10 00 ■ Réalisation : Direction de la Communication ■ Impression : Imprimerie Moderne de l’Est ■

Tirage : 13 000 exemplaires - Hôtel de Ville de Guyancourt - 14, rue Ambroise Croizat - Centre-Ville - BP 32 - 78 041 Guyancourt -Tél. : 01 30 48 33 33 ■ N° ISSN : 1274-5804. Cet ouvrage a été réalisé avec des encres végétales sur du papier PEFC 100 % issu de forêtsgérées durablement et de sources contrôlées chez un imprimeur respectant toutes les normes environnementales.

Face à la crise économiqueAccompagner tous les Guyancourtois

3

www.ville-guyancourt.fr

N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1

6 ACTUALITÉS■ Dimanche 20 novembre :spectacle pour enfant

■ Samedi 26 novembre : soirée loto

■ Info travaux

9 RENCONTRE■ Le chant des oiseaux■ L’Afrique au cœur

15 EN DIRECT■ Équilibre et rigueur

16 AVANT-PREMIÈRE■ Programmation culturelle

18 EN DIRECT■ L’Asie, nouvel eldoradodes énergies recyclables

19 DÉMOCRATIE LOCALE■ Tribunes d’expression

magazine

PLEINS FEUX SURL’EMPLOI À GUYANCOURTMode d’emploi

Page 4: Guyancourt Magazine 424

ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

ARRÊT SUR IMAGES

GUYANCOURT MAGAZINE N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 14

Tiré et pointé!■ Peu de temps après l’inauguration officielle duterrain de pétanque du centre sportif Les TroisMousquetaires, la Pétanque Guyancourtoise aorganisé un concours de doublette. Deux joueurscontre deux autres, trois boules par personne et lapremière équipe qui a 13 points remporte la partie !Un goût de vacances en ce début d’automne…

Humour et musique■ Oldelaf est venu sur la scène de la Batterieprésenter son dernier album, Le monde est beau.C’est dans un décor chaleureux, comme si chanteur et spectateurs étaient dans un salon, qu’Oldelaf aentonné ses chansons non pas comiques… mais justehumoristiques. Un pur moment de poésie…

Pas de trois■ L’Amicale Laïque de Guyancourt a lancé le tempo,en proposant un stage de danse de salon de la périodeRagtime des États-Unis. Boston-two steps, tangos,valses,… les stagiaires ont suivi les conseils éméritesd’un professeur plein de rythme.

Oreille embobinée■ Les amateurs de musique et de film ont puassister à une expérience étrange : intervertir lesimages et les musiques de film… Le film « Alien »aurait-il été aussi efficace avec une musiqueromantique? Le test était concluant !

Page 5: Guyancourt Magazine 424

N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1 5GUYANCOURT MAGAZINE

ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

Communiquer avec son adolescent■ Les parents des élèves du lycée de Villaroy sontretournés sur les bancs. En effet, l’École des Parents de Guyancourt leur proposait une rencontre-débat« dialoguer avec son adolescent ». Savoir quand, comment et choisir le meilleur momentpour communiquer avec son adolescent est une thématique qui a été largement abordée.

Un rôle important■ En partenariat avec l’École des parents deGuyancourt, Marie-Claude Mietkiewicz, maître de conférences en psychologie clinique à l’Universitéde Nancy II a présenté une conférence sur « le rôle et la place des grands-parents dans la famille et lesrelations intra familiales ». Les rapports avec les petits-enfants ont changé en même temps que le monde a évolué. Mais il est certain que l’affectionreste et restera le plus beau rouage des relations avec ses petits-enfants.

Addiction… fiction■ Quentin Caffier, jeune photographe plasticien, et Laurent Douchet de l’Association Nationale dePrévention de l’Alcoologie et Addictologie ont proposéà de jeunes Guyancourtois de mettre en scène dessituations considérées comme addictives.La consommation poussée d’alcool, de cigarettes oude jeux vidéo a été scénarisée et photographiée. Les jeunes, parfois comédiens de leurs photos, étaientprésents lors du vernissage de cette exposition à voirjusqu’au 29 octobre sur la mezzanine de l’Hôtel de Ville.

Page 6: Guyancourt Magazine 424

N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1GUYANCOURT MAGAZINE6

ACTUALITÉS | À NOTER

DIMANCHE 20 NOVEMBRE

Spectacle pour enfantLa Maison de Quartier Joseph-Kosma propose aux familles un conte illustré par une animation de ma-rionnettes : Orchidée, princesse de Thulé. Cette petitefille capricieuse s’ennuie et détruit les fleurs, plantes etanimaux autour d’elle. Agacé, effrayé, le petit peuple desairs, des bois et des sous-bois disparaît et laisse silencieusela forêt… Rapidement, la petite fille, comme les enfantsspectateurs, découvrira que la nature est un trésor qu’ilfaut protéger.

POUR EN SAVOIR PLUSOrchidées et les mystères de la forêtDimanche 20 novembre à 16 hGoûter offert par la Maison de QuartierTarifs 4,50 € adultes ; 3 € enfantsMaison de quartier Joseph-Kosma

SAMEDI 26 NOVEMBRE

Soirée Loto

Cette année encore, le CentreCommunal d’Action Socialeattribuera une prime de Noël auxenfants âgés de 16 ans et moins (àla date du 31 décembre 2011) dontl’un des parents est demandeurd’emploi depuis plus de 3 mois etinscrit en tant que tel auprès duPôle Emploi. Cette prime estattribuée sous conditions deressources et de recherche effectived’emploi.Le montant de la prime est de 42 €

par enfant.À cette occasion et sur simpledemande, le Service Social pourrainformer les demandeurs de toutes les aides du Centre Communald’Action Sociale auxquelles ilspeuvent prétendre (aides à larecherche d’emploi, réajustementdu quotient familial…).La demande peut être déposéeauprès du Service Social durant la période du 17 novembreau 1er décembre 2011 inclus.Aucun dossier reçu par courrier nesera traité.

EN BREF

Primes de Noël 2011aux enfants dedemandeurs d’emploi

La Maison de Quartier Théodore-Monod, quant à elle,convie enfants, parents et grands-parents à venir s’amu-ser autour d’une soirée loto. Faites vos jeux, choisissezles bons numéros et partagez ce moment convivial et cha-leureux, où de nombreux lots seront à gagner… pour lesplus chanceux !

POUR EN SAVOIR PLUSSoirée lotoSamedi 26 novembre à 20 h 30Tarifs : 1 € le carton ; un carton gratuit pour l’achatde 5 cartons.Maison de quartierThéodore-Monod.

SAMEDI 19 NOVEMBRE

Soirée BeaujolaisLe troisième jeudi du mois de novembre est tradition-nellement la sortie du Beaujolais nouveau. À cette occasion, l’association Anim’Europe vous propose de venir vous divertir en participant à une soirée casino.

POUR EN SAVOIR PLUSSoirée casinoSamedi 19 novembre à 19 hInscription jusqu’au 16 novembre au plus tard au 06 60 02 03 64 ou 01 30 43 32 75Villa Jean-Monnet

Page 7: Guyancourt Magazine 424

N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1 GUYANCOURT MAGAZINE 7

ACTUALITÉS | AGENDA

www.ville-guyancourt.fr

Jusqu’au 20 novembre

Bas les masquesExpositionSalle d’Exposition

Vendredi 11 novembre à 11 h

CommémorationArmistice de la guerre 14-18Monument aux Morts

Vendredi 11 novembre à 18 h

Le Parcours du combattantTarifs : 10 €, 7,50 €, 5 € - Avec la carte :5 €, 2,50 €

La Ferme de Bel Ébat

Samedi 12 novembre à 14 h

BattleEntrée : 3 €

Pavillon Pierre-Waldeck Rousseau

Jeudi 17 novembre à 20 h 30

Sylvain Luc et Birelli LagreneTarifs : 18 €, 14 €, 15 €.Auditorium – La Batterie

Vendredi 18 novembre à 13 h 30

L’Île de Pâques et ses légendesRendez-Vous DécouvertesMaison des Anciens

Vendredi 18 novembre à 20 h 30

La géographie du dangerTarifs : 10 €, 7,50 €, 5 € - Avec la carte :5 €, 2,50 €. (lire p. 16)La Ferme de Bel Ébat

Samedi 19 novembre à 11 h

Inauguration ProtectionMaternelle et Infantile / EspacePublic NumériqueCentre social Louis-Pasteur

Samedi 19 novembre à 19 h

Soirée BeaujolaisVilla Jean-Monnet

Dimanche 20 novembre à 16 h

Orchidée et les mystèresde la forêt (lire p. 6)Tarifs : 4,50 € adultes, 3 € enfants.Maison de quartier Joseph-Kosma

Vendredi 25 novembre à 20 h 30

L’Orchestre national de BarbèsTarifs : 18 €, 14 €, 15 €. (lire p. 17)La Batterie

Samedi 26 novembre de 14 h à 17 h 30

Bourse aux jouets et auxvêtements de sports d’hiverMaison de quartier Joseph-Kosma

Samedi 26 novembre à 20 h 30

Soirée loto (lire p. 6)Maison de quartier Théodore-Monod

Jusqu’au 24 novembre

Stéphanie LacombeUn instant en famille – Portraits de Guyancourtois. ExpositionHôtel de Ville

Mardi 15 novembre à 20 h 30

Être parents aujourd’huiRencontre-débat avec Aldo Naouri,pédiatre, spécialiste de la relation intra-familiale. Réservations obligatoiresau 01 30 48 33 90.Auditorium - La Batterie

Samedis 19 et 26 novembre et3 décembre de 9 h 30 à 12 h 30

L’Atelier de la Salle d’ExpoCréer son blasonAtelier parents-enfants (dès 6 ans)Tarif : 30 € pour deux personnes.Inscriptions au 01 30 44 50 80.Salle d’Exposition

Samedi 19 et dimanche 20 novembrede 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 16 h 30

Atelier d’écriture (lire p. 16)animé par Dominique SampieroRenseignements et inscription :01 30 48 33 44.Maison de la Poésie

Samedi 26 novembre à partir de 14 h

Jeux en familleAprès-midi conviviale pour découvrir, en famille, de nombreux jeux pour petitset grands : jeux de société, jeux desociété géants, jeux vidéo… et soufflerles 10 bougies de l’École des Parents.GratuitPavillon Pierre-Waldeck-Rousseau

Samedi 26 novembre à 18 h 30

P’tite mère (lire p. 16)Théâtre dès 8 ansTarifs : 10 € ; 7,50 € ; 5 € - Avec la carte :5 € ; 2,50 €.La Ferme de Bel Ébat

Samedi 3 décembre de 9 h 30 à 12 h 30

Atelier d’écriture parents-enfantsanimé par Catherine Verlaguet etBénédicte Guichardon, auteur et metteuren scène de L’œuf et la poule. Dès 5 ans.Renseignements et inscription :01 30 48 33 44.

Samedi 3 décembre à 18 h

L’œuf et la pouleThéâtre dès 4 ansTarifs : 10 € ; 7,50 € ; 5 € - Avec la carte :5 € ; 2,50 €.La Ferme de Bel Ébat

DU 2 NOVEMBRE AU 3 DÉCEMBRELes 10 ans de l’École des Parents de Guyancourt

Page 8: Guyancourt Magazine 424

N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1GUYANCOURT MAGAZINE8

ACTUALITÉS | CADRE DE VIE

Info travauxDU SOL AU PLAFONDAprès avoir été rénovée (carrelage, faux plafonds, plom-berie, électricité, peinture, menuiseries bois avec doublevitrage, installation de cloisons…), l’ancienne mairie-éco-le qui abritait ces dernières années la police municipale(désormais basée dans les locaux de l’ancienne écoleJacques-Prévert, boulevard Jean-Jaurès) fait actuelle-ment l’objet de travaux de ravalement. Au programme:peinture (47000 €) et pose de bavettes en zinc sur lesappuis de fenêtres (11000 €). De quoi accueillir les jeunesélus du Conseil municipal des enfants dans de bonnesconditions.

COUP DE JEUNESSEFatiguée à force d’être utilisée intensivement par les en-fants, l’aire de jeux du Bois de la Grille vient d’être en-tièrement refaite avec un nouveau marquage au sol detype marelle et autres tracés ludiques, la mise en placed’une table de ping-pong (côté sente piétonne), la po-se d’une clôture pare-ballons et la création d’un caniveaupériphérique pour récupérer les eaux pluviales. Coût glo-bal : 121 000 €.

CIMETIÈRE PAYSAGERLe bâtiment d’accueil et le portail d’accès au cimetièrepaysager sont en cours de rénovation (nettoyage com-plet et peintures) pour un montant total de 17 000 €.

GYMNASE DES DROITS DE L’HOMMELes travaux de réfection du parking du gymnase desDroits de l’homme commencés début novembre (nou-veaux enrobés, marquage des places au sol, creusementd’un petit caniveau central pour canaliser les eaux depluie, renforcement du marquage à l’entrée pour éviterle stationnement interdit et favoriser l’accès pompiers…)devraient s’achever mi-novembre. Coût : 101 000 €.

ERRATUMDans l’article sur les travaux de la rue Ambroise-Croizat,dans le Guyancourt magazine n° 423 du 20 octobre, uneerreur s’est malheureusement glissée. Le temps de sta-tionnement gratuit pour accéder aux commerces est de20 minutes et non pas 10 comme indiqué.

VIDÉOPROTECTIONDéjà installé dans les quartiers de l’Europe et du Pont-du-Routoir (six caméras), le système de vidéoprotec-tion s’étendra aux Saules, à Villaroy, aux Garennes etaux abords de l’université (neuf caméras au total) d’icila fin de l’année. Un système de prévention dissuasif quivise à protéger les biens et les personnes contre des nui-sances diverses et variées dues au comportement inci-vique d’individus qui s’approprient l’espace public et enperturbent l’équilibre. Utilisée avec discernement etdans le plus strict respect de la vie privée (zones vidéo-surveillées signalées par des panneaux, optiques des caméras munies d’un cache qui masque les habitations,accès aux images pour les personnes concernées), la vi-déoprotection concourt non seulement à limiter, maisaussi à élucider les délits. Visionnées par les fonctionnairesde la police nationale et de la police municipale (quipeuvent changer l’angle de la caméra, revenir en arriè-re ou zoomer à l’aide d’une sorte de joystick), les vidéospeuvent être réquisitionnées pour identification des sus-pects en cas d’actes délictueux.

Page 9: Guyancourt Magazine 424

N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1 9GUYANCOURT MAGAZINE

Le chant des oiseauxÀ l’initiative de trois habitants, la Ligue de protection des oiseaux crée un groupe local à Guyancourt.

RENCONTRE | NATURE

La défense de l’environnementvous tient à cœur? Vous êtes at-

taché à la sauvegarde de la biodiver-sité? Savoir de nombreuses espècesanimales menacées de disparitionvous chagrine? Vous aimez vous ba-lader au cœur des parcs, des forêtset des bois? L’idée de découvrir leurshôtes à plumes de plus près vouscharme?Dans ce cas, n’hésitez pas, saisissezau vol l’opportunité qui s’offre à vousen rejoignant le groupe local de laLigue de protection des oiseaux (LPO)de Guyancourt. Vous y croiserez troisspécimens au ramage et au plumagetrès différents, Jean-Étienne Caradec,Marie Carcy et Yannick Patis. Ces pas-sionnés se proposent d’initier béné-volement petits et grands à l’obser-vation et à l’écoute de la grivemusicienne, du chardonneret élégant,du troglodyte mignon, de la berge-ronnette des ruisseaux ou en-core de la fauvette à tête noire.

Des vingtaines d’espèces« Cette diversité témoigne d’unécosystème d’une richesse rareen milieu urbain », note Yannick,membre de la LPO depuis 1992. Ré-sidant au quartier des Saules, ce spé-cialiste à l’étonnante mémoire au-ditive, capable d’identifier les oiseauxà leur chant, a recensé plus de soixan-te espèces entre Bois des Roussièreset Parc des sources de la Bièvre.Marie, à la LPO depuis six ans, avaitau départ une réelle fascination pourles rapaces mais à Villaroy, où elleniche, elle croise plus fréquemmentle rouge-gorge que l’épervier. « J’aiappris à regarder vivre les passereauxdes jardins. Un émerveillement! » Ma-rie est formelle : le jardin des Go-gottes abrite une vingtaine d’espèces.Autodidacte, elle a fréquenté leCentre ornithologique d’Ile-de-Fran-ce, où elle a tout appris, dans deslivres et lors de sorties. « Je suis trèsaxée sur la protection de l’environ-nement, la préservation des sites etde la biodiversité. »Autre profil pourJean-Étienne Caradec, dix ans d’ad-hésion à la LPO, habitant du Pont du

Routoir se définis-sant comme uncontemplatif. « Ha-bitué de la réserve naturelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, j’aime obser-ver les oiseaux aux jumelles et à lalongue-vue, c’est magnifique. » Riend’étonnant à ce que ces trois drôlesd’oiseaux se soient retrouvés pourcréer un groupe local LPO à Guyan-court.

Sensibilisation et conservation« Nous aimerions rassembler une cin-quantaine de personnes, membres dela LPO et sympathisants, autour de ceprojet bientôt présenté aux habitants.

Si nous réussissons àconstituer un soclede bénévoles occa-sionnels suffisant,nous pourrons me-ner ensuite des

actions de sensibilisationauprès des écoles avec les ensei-

gnants et auprès des centres de loi-sirs avec leurs directeurs et anima-teurs » anticipe Jean-Étienne.

D’autres projets pourraient voir lejour prochainement… ■

O DOMINIQUE CIARLO

Centre sportifLes Trois MousquetairesRue du Moulin-Renard,à GuyancourtSamedi 26 novembre à 14 h 30(entrée libre et gratuite)Ligue de protection des oiseauxGroupe local de GuyancourtTél. : 01 30 44 27 50 (Marie Carcy)et/ou 01 30 44 35 64(Jean-Étienne Caradec)ile-de-france.lpo.fr

De gauche à droite :Jean-Étienne Caradec,Marie Carcy et YannickPatis.

Page 10: Guyancourt Magazine 424

RENCONTRE | ASSOCIATION

GUYANCOURT MAGAZINE10 N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1

te une quarantaine d’adhérents ac-tuellement.

Du four au standCette existence légale favorise unedynamique nouvelle. « Pierre faisaitdes percussions avec Jembéfoli et jedansais avec Métis. Les premiers pasd’EBENEA à Guyancourt n’ont doncpas été difficiles » confie Pascale. As-sociations en fête, Foire à la brocan-te, Quartiers en fête, le noyau dur desbénévoles d’EBENEA est, depuis, surtous les fronts pour collecter desfonds. « A la dernière fête des Asso-ciations, notre stand de restauration arapporté 840 €avec son yassa pouletet ses pastels maison. » De quoi ache-ter l’essentiel qui manque – encore -à N’Dayane : tables, armoires, livres…« Les femmes du village répertorientles besoins, nous récoltons les mar-chandises et les envoyons vers le Sé-négal par conteneur. » Finaude, Pas-cale a dégoté une petite associationqui facture ce mode de transport

1 euro le kilo, et une com-pagnie aérienne moinschère et plus généreuseque la moyenne au ni-veau du poids des ba-gages.

Cadeau solidaire« Je vais deux fois paran à N’Dayane, une

fois seule, une fois avec ma famille, cequi permet de pérenniser les actionsd’EBENEA, dont les bénévoles se don-nent à fond. Si les Guyancourtois ontdes habits et des chaussures pour en-fants, de zéro à six ans surtout, des re-vues pédagogiques, des vélos, des car-tables et des jeux éducatifs, noussommes preneurs. Et si certains veulentadhérer pour 10 € seulement par anou nous rejoindre pour aider à la cui-sine, derrière le stand ou en faisant descartons, c’est bonheur ! ».Quant aux produits d’hygiène(couches, talc pour bébé, sérum phy-siologique…), ils proviennent de col-lectes organisées avec l’aimable au-torisation des magasins CarrefourMarket de Guyancourt et de Voisins.Côté partenaires (à découvrir sur lesite), on note un sympathique mé-lange des genres : comité d’entrepri-se de Nortel Networks, le groupeMam’sika, le quotidien La Voix duNord, le Centre social Louis-Pasteur,le lycée Saint-François d’Assise…« Pour faire des sous, nous vendonsaussi des bijoux et des vêtements sé-négalais originaux et pas chers. » Unebonne idée de cadeau solidaire pourNoël. ■

O DOMINIQUE CIARLO

EBENEA – Tél. : 01 30 43 81 53(Pascale, présidente)www.ebenea.org

L’Afrique au cœurNée à Guyancourt en 2007, l’association humanitaire EBENEA a tissé des liens d’amitiéet de solidarité étroits avec les habitants d’un petit village de pêcheurs du Sénégal.

EBENEA, cela évoque l’ébène,l’Afrique noire. Le nom de cet-

te association guyancourtoise estl’acronyme de « Espoir pour le Bien-Être des Enfants Natifs des Ethniesd’Afrique ». Un drôle de nom, inven-té par Pierre Cretin, ingénieur de pro-fession, trésorier de l’association etépoux de la présidente, Pascale, or-thophoniste. « Tout a commencé en2002 avec un voyage touristique auSénégal proposé par le comité d’en-treprise de mon mari. » Déjà amou-reux de l’Afrique avant cette esca-pade, ils en reviennent fascinés, avecun goût de trop peu et le sentimentd’y avoir laissé des amis.Pascale, Pierre et leurs deux enfants re-tournent à N’Dayane l’année suivan-te, puis l’année d’après, puis celled’après encore, emportant dans leursvalises des vêtements et des fourni-tures scolaires qui deviennent des tré-sors là-bas. « Peu à peu, copains, col-lègues et voisins ont voulu nous donnerun coup de main.» Du gardien de la ré-sidence du Bois de la Grille où ils ha-bitent au prof de judo du fils, enpassant par les colla-borateurs de Pierre etles patients de Pascale,l’effet boule-de-neigeconduit à la création del’association, qui comp-

Pascale, Présidente d’EBENEA

Page 11: Guyancourt Magazine 424

GUYANCOURT MAGAZINEN ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1 11

est redevenu le sujet de préoccupa-tion principal des Français. Tous lesjours, on entend parler de cessationsd’activités, de licenciements, de plansde relance, de plans sociaux, de li-quidations judiciaires ou de déloca-

lisations. Heureusement, Guyancourtbénéficie d’un maillage d’entreprisesqui protège davantage l’équilibre gé-néral lorsqu’un secteur entier (l’au-tomobile et ses sous-traitants, parexemple) est frappé de plein fouet.« Si le fait d’accueillir des géants com-

me Renault, Bouygues, Malakoff-Mé-déric ou Sodexo est incontestable-ment positif pour l’essor économique,les finances locales et l’attractivitéde notre ville, il convient de ne passous-estimer pour autant l’impor-tance des très petites, petites et

En cette période de crise économique, l’emploi

En ces temps de crise, le service Emploi, qui accompagne les demandeurs d’emploi dans leurs recherches, a connu une hausse de fréquentation de 50 % en un an.

Mode d’emploi

PLEINS FEUX SURL’EMPLOI À GUYANCOURT

Page 12: Guyancourt Magazine 424

12 GUYANCOURT MAGAZINE N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1

moyennes entreprises et des com-merces, notamment au niveau dumarché de l’emploi », souligne Fran-çois Deligné. Dans ce contexte hu-mainement et socialement doulou-reux, le Maire et son équipe politique(adjoints et conseillers municipaux)et administrative ont souhaité fairedu service Emploi de Guyancourt lepartenaire privilégié des demandeursd’emploi.

Un rôle majeur pour le serviceEmploi de la VilleLes personnes en recherche d’em-ploi ne doivent pas hésiter à ren-contrer les professionnels de la Villepour bâtir avec eux, en collaborationavec un solide réseau de partenaires,un projet professionnel adapté à leurprofil. « La relation des demandeursd’emploi avec le service Emploi esttrès différente de celle qu’ils ont avecPôle Emploi. Il existe à l’Hôtel de Vil-le une qualité d’écoute, un suivi per-sonnalisé et une relation de proximi-té qui font la différence, chaquedossier portant un visage et un nom,pas uniquement un numéro », noteDanielle Hamard, Adjointe au Mairechargée des Affaires Sociales et del’Emploi. Un Responsable de Servi-ce, une conseillère en insertion pro-fessionnelle et deux agents d’accueilrépondent aux demandes et ontconstaté, ces derniers temps, une for-te augmentation. « Nous avons en-registré entre septembre 2010 etaoût 2011, toutes activités confon-dues, 2 200 passages en lien avec larecherche d’emploi, ce qui représen-te une hausse de 50 % de la fréquen-tation en un an », indique la conseillè-re. Si l’on considère, parallèlement àcela, les actes professionnels réali-

sés par l’équipe durant la même pé-riode, le rôle majeur de l’Espace em-ploi est évident.

Des partenaires actifs« Chaque demandeur d’emploi a sonhistoire personnelle et son parcoursprofessionnel, éléments essentiels à laconstruction d’un projet cohérent quenous bâtissons ensemble au coursd’entretiens individuels et d’ateliersqui reposent sur l’échange et laconfiance mutuelle », poursuit laconseillère. Un dialogue ouvert quiconduit progressivement à l’élabo-ration d’un plan d’action adapté auxattentes du demandeur et aux be-

Rosa Akeb de l’association Réagir !

ADRESSES UTILESPÔLE EMPLOI

> Recrutement/Recherche d’emploi5, avenue des ChaumesZA de l’Observatoire, à MontignyTél. : 3949 – www.pole-emploi.frOuvert du lundi au jeudi de 8 h 45 à 16 h 30 et

le vendredi de 8 h 45 à 12 h 45

> Inscription/IndemnisationParc Ariane IV1, rue Clément Ader, à GuyancourtTél. : 3949 – www.pole-emploi.frOuvert du lundi au jeudi de 9 h à 16 h 30

D.D.T.E.F.P(Direction départementale du travail, del’emploi et de la formation professionnelle)34 avenue du Centre, à MontignyTél. : 01 61 37 10 00Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 12 h

(sans RDV). Renseignements téléphoniques

du lundi au mercredi et le vendredi de 14 h à

17 h au 01 61 37 12 12

LA MAISON DE L’ENTREPRISE

(porteurs de projets)Quai François-Truffaut, à MontignyTél. : 01 39 30 51 30Ouvert du lundi au jeudi de 9 h à 12 h 30 et de

14 h à 18 h et le vendredi de 9 h à 12 h 30

APEC (Association pour l’emploi des cadres)60 avenue du Centre, à MontignyTél. : 01 34 52 31 20 – www.apec.frOuvert du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et

de 14 h à 17 h

C.I.D.F.F. (Centre d’information du droit desfemmes et des familles)13 avenue de la Gare, à MontignyTél. : 01 30 48 98 82Ouvert du lundi au vendredi de 9 h 30 à

12 h 30 et 14 h à 17 h 30

MISSION LOCALE (jeunes de moins de 26 ans)3 rue des Droits de l’Homme, à GuyancourtTél. : 01 30 57 54 14Ouvert de 8 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30

CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE

Centre commercial Louis Blériot,place du Marché, à GuyancourtTél. : 01 34 52 71 00Ouvert du lundi au jeudi de 8 h 30 à 12 h 30 et

de 13 h 30 à 17 h 30 et le vendredi de 8 h 30 à

12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30.

ASSOCIATION RÉAGIR !Centre social Louis Pasteur,place du Marché, à GuyancourtTél. : 01 30 57 26 71

Page 13: Guyancourt Magazine 424

GUYANCOURT MAGAZINEGUYANCOURT MAGAZINE 13N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1

soins d’un marché du travail de plusen plus exigeant.« Notre service est utilisé à 63,10 %par des femmes, ce qui est l’inversedes statistiques de Pôle Emploi, où leshommes sont largement majoritaires.Il en est de même en termes de qua-lification, les demandeurs que nousaccompagnons relevant à 60 % d’unfaible niveau scolaire et 21 % d’entreeux n’ayant aucun diplôme, alors quec’est le contraire au Pôle Emploi »,précise Dominique Setbon, le res-ponsable du service.En premier lieu, il s’agit de redonnerconfiance à des personnes au chô-mage fragilisées par cette situation,qui ressentent un sentiment d’échecet de lassitude. « Avec l’appui de par-tenaires fidèles comme le Plan localpour l’insertion et l’emploi, l’Asso-ciation pour la formation profession-nelle des adultes, le CIDFF, la Maisonde l’entreprise, le Club Face, la Citédes Métiers, le GRETA, le Centre d’ani-mation et de ressources de l’infor-mation sur la formation, l’associationRéagir ou la Mission locale, nous yparvenons », rassure la conseillère.

Économie solidaireCe que confirme Rosa Akeb, chargéed’insertion à l’antenne guyancour-toise de Réagir! : « Nous travaillons enétroite collaboration avec le serviceEmploi de la ville, duquel notre asso-ciation intermédiaire, qui défendl’économie solidaire, est très proche.Grâce aux entreprises, aux collecti-vités et aux particuliers qui soutien-nent nos actions, nous proposons auxdemandeurs d’emploi, qui doiventobligatoirement être inscrits au PôleEmploi, de petites missions destinéesà les réinsérer dans le monde du tra-

vail. Il peut s’agir d’un simple renfortpour un gros nettoyage de maison ouun déménagement auprès de parti-culiers comme d’un remplacementpendant des vacances ou un congémaladie dans une entreprise ou unecollectivité, d’heures de ménage, degardiennage, de repassage, de jardi-nage, de bricolage… toutes les offressont les bienvenues. Acquérir desdroits lorsqu’on est sans ressourcesou bénéficiaires du RSA est un pre-mier pas en direction de l’emploi, unemploi stable vers lequel Réagir et sespartenaires, en l’occurrence le servi-ce Emploi et le Centre communald’action sociale de Guyancourt, lesaccompagnent progressivement à tra-vers des entretiens, des évaluationset des formations en fonction des be-soins de chacun. »

Créer du lien socialMalgré une offre de formation glo-balement faible, un niveau de quali-fication relativement bas, des prére-quis (conditions à remplir pourprétendre à une fonction) de plus enplus difficiles à satisfaire et des chefsd’entreprise frileux sur fond de ré-cession économique et de précari-sation du marché de l’emploi, la Vil-le parvient à soutenir efficacementles demandeurs. « Me rapprocher duservice Emploi m’a redonné du cou-rage à un moment où je commençaisà perdre confiance, à douter de mescapacités et de mes chances de re-trouver du travail, témoigne Jean-Ma-rie, commercial au chômage depuisun mois. Ça va très vite, vous savez.Bénéficier de l’expérience profes-sionnelle de Maryse, la conseillère eninsertion, m’a aidé à me reposition-ner, à prendre conscience de ce que je

pouvais améliorer pendant les entre-tiens, dans mon CV, à redémarrer dubon pied… Quant aux ateliers où vousme trouvez aujourd’hui, ils permet-tent d’échanger avec d’autres per-sonnes qui se trouvent dans la mêmesituation que vous, de s’inscrire dansune dynamique de groupe et de nepas perdre le lien social. » ■

Le service Emploi à l’Hôtel de Villevous accueille les lundi, mardi, mer-credi et vendredi de 8h30 à 12 h etde 13 h 30 à 17 h, le jeudi de 13 h à20 h - Tél. : 01 30 48 33 62

PLEINS FEUX SURL’EMPLOI À GUYANCOURT

Une équipe de professionnels à votre écoute à l’Hôtel de Ville.

Page 14: Guyancourt Magazine 424

14 N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1GUYANCOURT MAGAZINE

Ses missions■ Accueillir et informer, individuel-lement et collectivement, les diffé-rents publics■Accompagner individuellement lesutilisateurs du service, notammentpar un suivi renforcé le cas échéant■ S’inscrire dans une action en com-plémentarité et en lien avec les autresservices de la Ville et les partenairesextérieurs, voire avec un employeurpotentiel■ Mettre à disposition des outils d’ai-de à la recherche d’emploi■ Soutenir les usagers de l’Espaceemploi dans l’utilisation de ces ou-tils et dans l’organisation de leur re-cherche■ Offrir une écoute personnaliséeattentive pour détecter un éventuelbesoin d’orientation vers un accom-pagnement personnalisé (avec laconseillère emploi) ou vers un ser-vice extérieur■ Frappe des CV et des lettres demotivation des demandeurs d’em-ploi

Ses moyensUn espace d’accueil et de recherched’emploi en libre accès, où l’on trou-ve :■ Deux ordinateurs avec connexionInternet, traitement de texte et im-primante■ Un espace « téléphone » pourcontacter les entreprises et les or-ganismes de formation

Un service sur mesure■ La presse régionale, locale et spé-cialisée (annonces)■ Des offres d’emploi internes etémanant de nos partenaires■ Une base de documentation com-posée de fiches métiers et d’infor-mations diverses relatives aux diffé-rents dispositifs de formation et auxstructures insertion formation et em-ploi de Saint-Quentin-en-Yvelineset des environs

Ce qu’il proposeDes entretiens individuels■ Élaboration d’un projet profes-sionnel■ Conseil en formation■ Recherche d’emploi■ Orientation

Des ateliers « Techniquesde recherche d’emploi »(organisés autour de trois thèmes)1) Préparation à l’entretien d’em-bauche : construire des argumentspour répondre aux questions et auxobjections des employeurs ; prépa-rer les éléments nécessaires au bondéroulement de l’entretien ; maîtri-ser son CV, savoir se présenter, etc.2) Réussir sa lettre de motivation :apprendre et comprendre la tech-nique de réalisation d’une lettre demotivation pour s’adapter à diffé-rents types de candidatures3) L’atelier CV : s’initier à la tech-nique de réalisation d’un CV pourêtre autonome dans ses recherches.

Débat autour de l’utilité du CV, puissynthèse sur son contenu et sa pré-sentation> Où, quand, comment ? Ateliers« Techniques de recherche d’emploi »Villa Simone Signoret, rue Jules-Mi-chelet (quartier de Villaroy) - Les 1er

et 3e mardis de chaque mois de 13h30à 17 h - Inscription obligatoire

Les Points RencontreEmploi/InformatiqueAnimés par la conseillère Emploi as-sistée d’un animateur informatique,ces ateliers permettent aux deman-deurs d’emploi de se familiariser avecles techniques informatiques néces-saires à une recherche d’emploi. L’oc-casion, pour ceux qui ne possèdentpas d’ordinateur personnel à domi-cile et/ou qui ne sont pas ou peu fa-miliarisés avec cet outil, de se créerun espace emploi sur le site du PôleEmploi et de pouvoir, ainsi, être plusréactif en consultant les offres et eny répondant « en ligne ». On y ap-prend également à organiser sa re-cherche d’emploi ou à mettre enligne son CV.> Où, quand, comment ? Les PointsRencontre Emploi/InformatiqueTous les jeudis après-midi de 13h30à 17 h (hors vacances scolaires) à l’Es-pace public numérique, 23 boulevardPaul-Cézanne (quartier Les Saules)et le 2e mardi du mois de 13h30 à17 h au Centre social Louis Pasteur(quartier du Pont du Routoir).

LES CHIFFRESDU SERVICE EMPLOIde septembre 2010 à août 2011

■ 715 entretiens individuels dont 233 nouveaux accueils

■ 385 personnes suivies par la ConseillèreEmploi, soit 61,76 % de plus que l’annéeprécédente

■ 1 268 actes professionnels (accueil,suivi, mises en relation avec despartenaires ou des entreprises…)

■ 273 offres reçues au service Emploi(pour un total de 529 postes à pourvoir)

■ 70 mises en relation ayant abouti à une embauche

■ 102 participants aux Points RencontreEmploi/Informatique

■ 386 demandes de stages de jeunes demoins de 26 ans traitées, dont 175 satisfaites

■ 163 stagiaires accueillis dans lesservices de la ville (Petite enfance,animation en centres de loisirs, espacesverts, informatique…, dont 7 enapprentissage).

Page 15: Guyancourt Magazine 424

15

EN DIRECT | FISCALITÉ

GUYANCOURT MAGAZINE

Équilibre et rigueurDes millions de Français voient leurs impôts locaux fortement augmenter en raisonde la crise économique. À Guyancourt, ce n’est pas le cas, grâce à une gestion rigoureusedes finances publiques.

Le budget de la Ville est géré com-me celui d’un ménage. On dé-

pense ce que l’on possède et pas unsou de plus. S’il faut faire un emprunt,il est fait après réflexion, dans un ob-jectif d’investissement sur l’aveniret non pour une dépense de fonc-tionnement.Aujourd’hui, plusieurs collectivitéslocales sont frappées de plein fouetpar les effets de la crise sur leur tauxd’emprunt (voir encadré).Guyancourt n’est heureusement pastouchée, pour la simple raison que laVille n’est plus endettée depuis 2008.La municipalité avait, en effet, fait lechoix d’anticiper ses derniers rem-boursements. Ce qui peut apparaîtrecomme un hasard – la crise financiè-re allait éclater quelques jours plustard – est en fait le fruit d’années degestion sérieuse et rigoureuse des fi-nances publiques. Ici, pas de projetsdélirants et pharaoniques qui plom-

bent le budget pendant des décen-nies. Du coup, dès qu’il a été possiblede se désendetter, Guyancourt l’a fait.

Des taux inchangésCette situation financière saine a éga-lement permis à la Ville de ne pasaugmenter ses taux d’imposition. En2011, les élus les ont maintenus à11,56 % pour la taxe d’habitation età 17,97 % pour la taxe foncière sur lespropriétés bâties. À Guyancourt, desabattements significatifs sont prati-qués, ce qui n’est pas le cas partout.En raison de la crise économique, lamunicipalité a fait le choix de ne pasalourdir davantage le budget des mé-nages. Sur votre feuille d’impôts lo-caux, si la somme que vous avez à ré-gler est un peu plus élevée qu’en 2010,c’est parce que la base de calcul surla valeur locative – fixée par l’État –a, elle, augmenté de 2 %. « Les cadresadministratifs de tous les secteurs de la

Ville ont eu pour mot d’ordre de maî-triser au maximum les dépenses defonctionnement, ce qu’ils ont fait », sefélicite Geneviève Sagbohan, adjoin-te au Maire en charge des Finances. Unexemple parmi d’autres: les travaux derénovation de l’église Saint-Victorétaient estimés à 1 million d’eurospar le maître d’œuvre. Au final, ils necoûteront que 600000 euros à la com-mune, qui a su parfaitement faire jouerla concurrence.Malgré la crise, les priorités de la Vil-le sont restées identiques, avec no-tamment le maintien des servicespublics, des aides sociales et des quo-tients familiaux. En 2010, le budgetmunicipal a même présenté un ex-cédent de deux millions d’euros, quidonne à la Ville la possibilité d’auto-financer des investissements. « Cet-te somme donne à la Ville davantagede marge de manœuvre et préservenos capacités d’emprunts fortes pourdemain », constate Geneviève Sag-bohan. Cela tombe bien, car la mu-nicipalité compte poursuivre ses in-vestissements pour améliorer lecadre de vie. En projet pour 2012 : lacréation de tribunes au stade Mau-rice-Baquet et deux nouveaux courtsde tennis couverts au Centre SportifLes Trois Mousquetaires. Car c’estgrâce aux impôts locaux – et à la ges-tion rigoureuse qu’elle en fait - queGuyancourt construit l’avenir. ■

PAS D’EMPRUNT TOXIQUEVoilà quelques semaines, la banque Dexia publiait la liste des collectivitésterritoriales qui se trouvaient largement touchées par la crise financière. Desmilliers de communes allaient devoir rembourser davantage que prévu, leurs tauxd’intérêt ayant fortement augmenté. Pour certaines, qui avaient emprunté ou quiavaient renégocié leur dette à taux variable entre les années 2000 et 2005 pourprofiter de taux bas, la note est particulièrement douloureuse, avec une hausseatteignant jusqu’à 50 %. Dexia est cette banque spécialisée dans les crédits auxcollectivités locales qui vient d’être démembrée par les gouvernements français etbelge alors qu’elle était au bord de la faillite. Pendant des années, elle prêtait auxcollectivités des sommes qu’elle-même empruntait sur les marchés financiers.C’est ainsi que des collectivités ont vu leur dette liée, sans qu’elles le sachent, à desemprunts dits « toxiques ». Aujourd’hui, c’est à elles – et donc aux contribuables -de rembourser. À Guyancourt, aucun emprunt de ce type n’a été pris.

Page 16: Guyancourt Magazine 424

AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 116 GUYANCOURT MAGAZINE

■ Le chorégraphe Hamid Ben Mahi utilise son art pourévoquer le drame des expulsions. Un homme est venuchercher une vie meilleure dans un autre pays que le sien, mais ce pays ne l’accueille plus, le refuse. On s’apprête à expulser celui qui est devenu un« criminel ». L’artiste danse l’errance d’un sans-papieret nous alerte par ce spectacle de rage et d’espoirmêlés. Un spectacle en partenariat avec le serviceJeunesse de la Ville de Guyancourt, dans le cadre d’un projet sur les cultures urbaines de la Communautéd’agglomération.

POUR EN SAVOIR PLUSLa géographie du dangerVendredi 18 novembreTarifs : 10 € ; 7,50 € ; 5 €.La Ferme de Bel Ébat

DANSE HIP-HOP

La géographie du danger

■Avant de devenir écrivain, Dominique Sampiero étaitinstituteur. Une expérience qu’il a souvent évoquéedans son œuvre, notamment dans Ça commenceaujourd’hui, le film de Bertrand Tavernier, dont il a signéle scénario. Avant de devenir une pièce de théâtre, P’titeMère était un roman pour enfants, paru en 2002, quiévoquait la misère en France au travers des yeux d’une enfant de six ans, Laëtitia. Dans son parcoursd’enseignant, Dominique Sampiero a rencontré Laetitiaet a eu envie d’écrire son histoire bouleversante. Une pièce présentée dans le cadre des 10 ans de l’Écoledes Parents de Guyancourt.

POUR EN SAVOIR PLUSP’tite MèreMercredi 23 novembre à 15 h.Samedi 26 novembre à 18 h.Tarifs : 10 € ; 7,50 € ; 5 €.La Ferme de Bel Ébat

THÉATRE DÈS 8 ANS

P’tite Mère

■ Lecture et rencontre avec Dominique Sampiero,suivie d’une lecture par les comédiens de P’tite Mèredes textes réalisés en atelier d’écriture.

POUR EN SAVOIR PLUSPoésie dans l’instantVendredi 25 novembre à 20 h 30Tarifs : 3 € ; 2 €.La Maison de la Poésie

POÉSIE DANS L’INSTANT

Dominique Sampiero

À l’issue de la représentation du 26 novembre,Dominique Sampiero débattra avec les spectateurs et Harry Ifergan, psychologue spécialiste dudéveloppement de l’enfant. Par ailleurs, l’auteuranimera des ateliers d’écriture autour de la résurgencede l’enfance, les 19 et 20 novembre. Les textes serontlus à la Maison de la Poésie (voir ci-contre).Renseignements et inscriptions au 01 30 48 33 44.

RENCONTRE ET ATELIER D’ÉCRITURE

© L

aure

nt P

hilip

pe

Page 17: Guyancourt Magazine 424

GUYANCOURT MAGAZINE 17N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1

AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

■ « Un cheval ! Mon royaume pour un cheval ! » Qui neconnaît pas cette célèbre réplique tirée de ce grandclassique de William Shakespeare? Dans cette pièce, ledramaturge anglais relate l’ascension et la chute brutaledu tyran Richard III qui accéda au trône en assassinantsa femme, ses frères, ses neveux. Véritable allégorie dumal, cet homme dénué de toute compassion détruittout sur son passage, il ne recule devant rien, jamais.Pour revisiter ce personnage, David Gauchard signe uneadaptation dérangeante et magnifique, mêlant riffs deguitare électrique, flux d’un rappeur, comédiens en chairet en os et acteurs filmés aux images projetés. Un choc.

POUR EN SAVOIR PLUSRichard IIIMardi 29 novembre à 20 h 30Tarifs : 20 € ; 15 € ; 10 €.La Ferme de Bel Ébat

THÉATRE

Richard III

■ Cela fait plus de quinze ans que l’Orchestre Nationalde Barbès – ONB pour les intimes – roule sa bosse sur les scènes du monde entier. Il était temps que cecollectif de musiciens hors du commun pose ses valises,en l’occurrence ses instruments, à La Batterie. Lesconcerts d’ONB sont connus pour être de grandsmoments festifs avec leur musique bien à eux, mélangede sonorités du Maghreb, de ska, de reggae, le raï, etmême de pop. Ils ont sorti, en 2010, leur quatrièmealbum, Rendez-vous à Barbès. Mais, ce soir, c’est Barbèsqui a rendez-vous à Guyancourt !

POUR EN SAVOIR PLUSL’Orchestre National de BarbèsVendredi 25 novembre à 20 h 30Tarifs : 18 € ; 15 € ; 14 €.La Batterie.

CONCERT

L’Orchestre Nationalde Barbès

■ Ouvert à tous les artistes et gratuit, le Salon desAutomnales présente chaque année une sélectiond’œuvres de toutes disciplines, choisies par un jury de professionnels. Pour cette 22e édition, cinq prixseront à nouveau attribués : prix Œuvre sur papier ;Peinture ; Sculpture ; prix de la Ville ; prix Adag Pro-Art(association partenaire de la manifestation).

POUR EN SAVOIR PLUS22e Salon des Automnalesen coproduction avec l’Adag Pro-Artdu 29 novembre au 15 décembre.

le jeudi 8 décembre à 18 h 30.Mezzanine de l’Hôtel de VilleRenseignements au 01 30 44 50 80.

EXPOSITION

Salon des Automnales

© A

li M

obar

ek

Take a Bow!Concert d’élèves violonistes de l’École municipale demusique avec le London Symphony Orchestra.Dimanche 13 novembre à 16 h.Tarif : 8 €. Salle Pleyel (Paris).Réservation : 01 42 56 13 13.

Bireli Lagrene et Sylvain LucConcert de deux virtuoses de la guitare.Jeudi 17 novembre à 20 h 30.Tarifs : 18 € ; 15 € ; 14 €.La Batterie (Auditorium)

N’OUBLIEZ PAS…

© D

an R

amae

n

Page 18: Guyancourt Magazine 424

GUYANCOURT MAGAZINE18 N ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1

Pour la première fois, Guyancourt participe à laSemaine européenne de la réduction des déchets (du 19 au 27 novembre).Le concept de la Semaine est basé sur la préventiondes déchets, car le meilleur déchet est celui que l’onne produit pas ! Pour permettre la mobilisation du plus grandnombre, la Ville a décidé de mettre à disposition des autocollants Stop Pub auxhabitants. Ils seront disponibles à l’Hôtel de Ville, dans les maisons de quartier età la Boutique des parents à partir d’aujourd’hui.Mettre un Stop Pub sur sa boîte aux lettres est un geste simple. Il permet nonseulement de recevoir moins de prospectus indésirables mais surtout de réduireses déchets de 15 kg par personne et par an.

Le DD à Guyancourt:Mettre un stop pub sur sa boîte aux lettres

EN DIRECT | DÉVELOPPEMENT DURABLE

chets européens est l’exportationpar bateau dans les pays émergentsd’Asie. Cela concerne les déchetsdangereux mais aussi les métaux, lepapier ou le plastique.

Des déchets recyclables voyageursSelon un rapport publié en 2008 parl’Agence européenne pour l’envi-ronnement (AEE), le volume de cesexportations a fortement augmen-

té entre 1995 et 2005,en particulier vers laChine et l’Extrême-Orient.Ainsi, en 10 ans, l’ex-portation de déchets depapier est passée de 1,2à 7,8 millions de tonnesdont 4,5 millions detonnes uniquement versla Chine. Les exporta-tions de déchets plas-

tiques ont elles aussi augmenté, pas-sant de 0,2 à 1,6 million de tonnes.Mais les déchets électroniques, telsque les téléphones et les ordinateursportables sont encore plus nombreuxet leur démantèlement peu sécurisé

En 2008, les Européens ont gé-néré 524 kg de déchets muni-

cipaux par habitant, et cette quanti-té augmente chaque année. Qui jettele plus ? Ce sont les Danois et les Ir-landais avec plus de 700 kg par ha-bitant.Les volumes les plus bas, inférieurs à400 kg par personne, ont été relevésen Roumanie, en Lettonie ou enco-re en Pologne.Pour ces déchets muni-cipaux, la mise en dé-charge reste la métho-de de traitement la plusutilisée.Le recyclage reste évi-demment la solution laplus écologique afin delimiter les impacts surl’environnement. Mal-heureusement, seule-ment 40 % des déchetsen moyenne en Europe sont concer-nés. L’Allemagne est le pays le plusvertueux avec 48 % de déchets re-cyclés, tandis que l’Estonie est enqueue de peloton avec 18 % en 2008.L’autre système d’évacuation des dé-

L’Asie, nouvel eldoradodes déchets recyclables

Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. En effet, même si le recyclage est plébiscité, les payseuropéens génèrent beaucoup (trop) de déchets dont ils ne savent que faire. En dehors des méthodestraditionnelles pour les éliminer, l’exportation des déchets vers les pays asiatiques ne cesse d’augmenter.

entraîne de graves problèmes de pol-lution et de contamination. En 2005,l’UE a exporté plus de 15000 tonnesde téléviseurs couleur vers les paysafricains.

Les facteurs d’exportationDes règles et normes environne-mentales européennes strictes etcoûteuses incitent les pays euro-péens à exporter leurs déchets versdes pays où le recyclage est moins ré-glementé et le coût de la maind’œuvre très bas.De plus, selon l’Agence européennepour l’environnement, le marché deces matières premières secondairesest en forte hausse et alimente unecroissante asiatique en plein essor.Et puis, il est fortement rentable pourles pays émergents de remplir les por-te-conteneurs de déchets après avoiracheminé les biens de consomma-tion en Europe. Les bateaux ne par-tent plus jamais à vide et les arma-teurs en tirent de gros bénéfices. Voilàcomment le déchet recyclable de-vient un produit très recherché. ■

le chiff

re

du mois

300L’eau du robinet coûte 300 fois moinscher que l’eau en bouteille. L’eau durobinet est parfaitement potable maispour en savoir plus sur la qualité del’eau du robinet vous pouvez consulterle site suivantwww.eaupotable.sante.gouv.fr.

Page 19: Guyancourt Magazine 424

GUYANCOURT MAGAZINEN ° 4 2 4 - 9 N O V E M B R E 2 0 1 1 19

DÉMOCRATIE LOCALE | TRIBUNES D’EXPRESSION

LISTE GUYANCOURT GÉNÉRATIONS CITOYENNES

« Conformémentà l’article 9-1 de la loi n° 2002-276dite « Démocratie de proximité »repris à l’articleL2121-27-1 du CGCT, les listes siégeantau Conseil municipalet établies en Préfecture,ont le droitde s’exprimerdans le bulletind’informationmunicipal. »Le Directeur de la Publicationrappelle que la responsabilité desauteurs est engagéepar leur tribune etqu’ils doivent veiller à la véracité de leursécrits.

LISTE ENSEMBLE POUR GUYANCOURT

Jeu de basculeÀ tous les échelons des collectivités locales et natio-nales, se jouent des parties de ping pong ! Je m’explique.Le 25 Septembre, la presse titre que le Sénat « basculeà gauche ». La gauche étant majoritaire dans les régions,les départements et beaucoup de collectivités, l’as-semblée les représentant est le reflet de cette réalitélocale. Mais, à chaque alternance, on a l’impression quele vainqueur se réjouissant de sa victoire change le dos-sard, et que les qualités humaines qui sont dans les deux« camps » sont mises sous le boisseau. Chacun veutsupprimer les lois faites par les prédécesseurs, chacun,sauf rares exceptions, monopolise assemblées et com-missions. On confond démocratie et confrontation.

LISTE GUYANCOURT POUR TOUS

Autre exemple. « Face au risque d’élargissement du pé-rimètre de l’agglomération à des villes de droite, lesmaires de gauche font front commun », ce à quoi, « ladroite fustige l’attitude partisane de la gauche ». Dansces affrontements, où sont les intérêts des citoyens ?Le but de la vie politique n’est pas d’écraser un autrecamp mais de gouverner pour le bien de tous. « Les mi-noritaires » ont aussi un rôle à jouer et représentent desélecteurs : l’oublier, c’est oublier l’intérêt général.Julien Oechsli, conseiller municipal,soutenu par le Mouvement Démocratewww.guyancourt-en-mouvement.eu

Le logement mérite mieux que des effets d’annoncesLa crise du logement s’aggrave car la construction delogements (notamment de logements sociaux auxquelsles 2/3 des Franciliens peuvent prétendre) est insuffisante.Le gouvernement exige la création de 70000 logementspar an mais sa politique empêche d’en construire plusde 40 000.Le 20 octobre, la communauté d’agglomération se pro-noncera sur le plan local de l’habitat intercommunal(PLHI) et la répartition géographique proposée par l’État pour le logement en Île-de-France.Le PLHI, accepté par l’État, propose la construction de850 logements par an à St.-Quentin-en-Y. Mais nous

La liste Ensemble pour Guyancourt n’a pas été en mesure de fournir son texte.

avons découvert que ce sont près de 2000 logementspar an que l’État réclame désormais à l’agglomération sanstenir compte du travail réalisé sur le PLHI et d’une ré-partition plus juste des logements à l’échelle régionale.Enfin, l’État ne garantit en rien la diversité de l’offre delogements, accession libre, accession sociale, locatif so-cial, pour répondre aux vrais besoins des habitants, quelsque soient leur revenus ou leur situation familiale.Les objectifs gouvernementaux ne sont donc que deseffets d’annonce ; nous leur opposerons la réalité et lesérieux de notre engagement local pour le logement etla mixité sociale.Les 31 élus de la liste majoritaire Guyancourt pour Tous

Page 20: Guyancourt Magazine 424

Réal

isat

ion

: Vill

e de

Guy

anco

urt

- Ph

oto

: Chr

isti

an L

auté

Renseignements: 0130483390www.ville-guyancourt.fr

ExpositionAteliers

Rencontres-débatsSpectacles

Jeux en famille

du

3n

ove

mb

re a

u 3

déc

emb

re 2

011