guyancourt magazine 390

20

Upload: ville-de-guyancourt

Post on 25-Mar-2016

244 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Guyancourt Magazine 390

TRANSCRIPT

Page 1: Guyancourt Magazine 390
Page 2: Guyancourt Magazine 390

GUYANCOURT MAGAZINE N ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 02

Le 19 mars 1962, à midi, prenait officiellement effet un cessez-

le-feu mettant fin à huit années de guerre en Algérie.

L’indépendance accordée à ce pays d’Afrique du Nord marquait

la dernière étape de la liquidation de l’empire colonial français.

Ce 19 mars 2010, les représentants des Fédérations des anciens

combattants et les élus guyancourtois ont commémoré

ce cessez-le-feu en déposant une gerbe rue du 19-mars-1962

et au Monument aux morts.

CÉRÉMONIE DU 19 MARS

Page 3: Guyancourt Magazine 390

Chères Guyancourtoises,

chers Guyancourtois,

La prise en charge des tout petits est l’une des préoc-

cupations majeures liées à la vie quotidienne de bon

nombre de Français, au même titre que l’emploi ou le

logement.

Depuis de nombreuses années, nous avons mené à

Guyancourt une politique dynamique afin de favoriser

l’accueil des plus jeunes. Ces efforts ont d’ailleurs va-

lu à la ville de recevoir le label « Petite Enfance » dé-

cerné par le secrétariat d’État à la Famille, aux Affaires

sociales et à l’Intégration.

Les choix de l’équipe municipale ont toujours été clairs : offrir un moyen de garde adap-

té à la plupart des situations en tenant compte des revenus de chacun.Ainsi, les familles

peuvent choisir entre les crèches familiales et collectives, le multi-accueil ou la halte-

garderie.

Ces offres ont bien sûr un coût élevé pour la collectivité, mais elles permettent à bien

des parents de continuer à travailler. C’est aussi cela Guyancourt : favoriser l’équilibre

entre la poursuite de l’activité professionnelle des parents et l’épanouissement des en-

fants. Un acte solidaire en soi…

Votre Maire,

François Deligné

Conseiller Général des Yvelines

Vice-Président de la C.A. de SQY

GUYANCOURT MAGAZINEN ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0 3

SOMMAIREDU N° 390

PLEINS FEUX SUR

LA PETITE ENFANCE

11/15

ÉDITORIAL | PAR FRANÇOIS DELIGNÉ

Responsable de la publication : Yves MACHEBŒUF � Secrétariat de rédaction : Jean

MEYRAND - David HOUDINET � Rédaction : Benoît BAUDOUIN - Dominique CIARLO -

Pascale FRESNAY - David HOUDINET - Hélène MARCHAL � PAO : Céline BOCKELMANN � Photos : Dominique CIARLO -

Christian LAUTÉ � Maquette : CITIZEN PRESS : 01 53 00 10 00 � Réalisation : Service Communication � Impression : Imprimerie

Moderne de l’Est � Tirage : 13 000 exemplaires - Hôtel de Ville de Guyancourt - 14, rue Ambroise Croizat - Centre-Ville - BP 32

- 78 041 Guyancourt - Tél. : 01 30 48 33 33 � N° ISSN : 1274-5804.

magazine

Petite Enfance

Priorité aux familles

www.ville-guyancourt.fr

Un accueil sur mesure

6 ACTUALITÉS� Activités points jeunes,vacances de printemps

� Infos travaux

9 RENCONTRE� Les collégiens en scène� Les gagnants sont…

16 AVANT-PREMIÈRE� Programmation culturelle

18 EN DIRECT� Quel éco-consommateurêtes-vous ?

19 DÉMOCRATIE LOCALE� Tribunes d’expression

Page 4: Guyancourt Magazine 390

N ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 04 GUYANCOURT MAGAZINE

ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

Souris dit le chat� Plus de soixante-dix personnes sont venuesdécouvrir les aventures de Paulin et de son chat Cha àla Maison de quartier Théodore-Monod. Grâce à sonanimal de compagnie, notre héros aura découvert lescouleurs du monde et retrouvé le sourire… pour le plusgrand plaisir des enfants.

Une bourse aux vêtementssolidaire� On peut saluer une fois encore la solidarité desGuyancourtois. En effet, la grande bourse auxvêtements, organisée par l’association GuyancourtAccueil, le vestiaire municipal et le Centre Communald’Action Sociale, a attiré un public nombreux. Lesbénéfices de cette vente permettront d’acheter desarticles qui manquent au vestiaire municipal, commedes draps ou du linge de maison.

ARRÊT SUR IMAGES

Initials SG� Les « tribute de La Batterie » ont rendu hommage,le 27 mars dernier, au grand Serge.Après HenriSalvador en 2009, c’est donc à Gainsbourg que la soirée était consacrée.Accompagné par les élèves etprofesseurs de l’école de musique, le groupe Kitsch a repris des morceaux aussi variés que le très yé-yéLaisse tomber les filles (écrite par Gainsbourg pourFrance Gall) ou le symphonique Initial BB. Une bellesoirée qui nous rend impatient de découvrir à qui sera consacré le « Tribute » en 2011.

Les Vipères se parfumentau jasmin� La Ferme de Bel Ébat accueillait Nasser Djemaï pourson nouveau spectacle, l’histoire avec une bonne dosed’humour d’un père de famille qui, entre le paradis etl’enfer, espère empêcher l’expulsion imminente de safemme, son fils et sa fille avec l’aide de Dieu. Le publica répondu présent et s’est délecté de ce spectacle.

Page 5: Guyancourt Magazine 390

GUYANCOURT MAGAZINE 5

ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

Une délégation béninoiseà Guyancourt� Nouvel épisode du prolifique jumelagecoopération avec Comé au Bénin. Une délégation

africaine est venue à Guyancourt afin de visiter la ville et différents équipements. Les élus et

administratifs béninois ont également suivi desformations dispensées par le personnel de la Ville. Quelquesrencontres ont été très sympathiques avec notamment les enfantsdu centre de loisirs Suzanne-Valadon qui avaient décoré le portail auxcouleurs du Bénin. Des jeunes qui s’apprêtent à partir pour participerau chantier informatique du printemps ont pu également échangeravec leurs futurs hôtes, prêts à les accueillir à Comé.

Page 6: Guyancourt Magazine 390

ACTUALITÉS | À NOTERACTUALITÉS | À NOTER

N ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0GUYANCOURT MAGAZINE

vacances de printemps du 19 au 23 avril

� Sorties :Lundi 19 avril soirée « Ça peut chémar » au Réservoir Paris 6 €Vivier de l’art urbain, le collectif « ça peut chémar » vous offre un showinédit pour le plus grand plaisir des connaisseurs. Cette famille soudéeregroupe les plus grands talents de la scène urbaine et vous invite àdécouvrir un florilège de disciplines : slam, danse, rap, stand up,improvisation théâtrale, beat box, vidéos, graff… et bien évidemment denombreux guests. Un programme avec Grands Corps Malade, Comte deBouderbala, Sean Joe, Alban Ivanov…

Mercredi 21 avril Sortie no limit aventure: 7,20 €Nolimit Aventure propose 150 ateliers répartis sur 12 parcours aventureavec des degrés de difficultés différents (pont de singe, passerelle népalaise,tonneaux, saut de tarzan…). Vous testerez la plus impressionnantetyrolienne d’Île de France + 200 mètres à 40 m de haut.

Jeudi 22 avril Yvelines Campus aux Bréviaires, activités création de blog etéquitation.

Vendredi 23 avril Musée du Cinéma Paris 1,50 €le musée présente « l’histoire vivante du cinéma, des origines à nos jours etdans tous les pays ». Affiches, photographies, manuscrits, costumes etcaméras présentés dans un décor recréant la magie des studios.

Vendredi 23 avril Piscine de Saint-Germain 1,50 €Elle se compose d’un bassin olympique, de plongeoirs jusqu’à 10 mètres.

� Ateliers :• Cuisine: amuse bouche •Fabrication de meubles en carton• Dans le cadre de la fête dequartier Saules / Villaroy-Europe2010 : fabrication d’un totemgéant, danses des îles + fabricationde costumes • Dans le cadre del’ouverture du point jeunes desGarennes: atelier déco (sculpture,esquisse, peinture + visite dumusée du quai Branly) •Informatique (à l’espace publicnumérique) : retouche d’images • Slam • Pêche

� Sports : Futsal • Basket • Tennis • Football • Street hockey • Thèque

activités points jeunesvacances de printemps du 26 au 30 avril

� Sorties :Mardi 27 avril : Expo « Générations » cité nationale de l’histoire del’immigration Palais de la Porte dorée Paris 1,50 €Repères sur l’histoire de l’immigration. Dix séquences thématiques et plusde 500 photographies et documents d’archives pour connaître l’histoire del’immigration en France et les apports des migrants à la culture française autravers de la langue, des arts, de la littérature, de la musique mais aussi autravers des objets de la vie quotidienne.

Mardi 27 avrilYvelines Campus aux Bréviaires, activités création de blog et équitation

� Ateliers :• Fabrication de pommiers enperles • Fabrication de bagues enperles • Atelier cirque de 9 h à12 h au Gymnase Baquet avecl’association ESG gym • StageRoller au skate park du gymnasede l’aviation • Dans le cadre de lafête de quartier 2010 : fabricationde pinata pour la fête de quartier,danses des îles + fabrication decostumes. • Stage graf •Informatique (à l’espace publicnumérique): retouche d’images• Stage de danse hip hop

� Sports : Stage de boxe • Stage roller • Tennis • Football

Inscriptions et renseignementsMaison de quartier Auguste-Renoir - Tél. : 0130434544Maison de quartier Joseph-Kosma - Tél. : 0130572040Maison de quartier Théodore Monod - Tél. : 0130443854Centre social Louis Pasteur - Tél. : 0130430035

activités points jeunes

6

Page 7: Guyancourt Magazine 390

N ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0 GUYANCOURT MAGAZINE 7

ACTUALITÉS | AGENDA

www.ville-guyancourt.fr

Vendredi 16 avril à 14 h Conférence

La grande aventure de l’estampedans le cadre des Rendez-vousDécouvertesSalle d’exposition

Dimanche 25 avril à 11 h Vie municipale

Commémoration de la Journée nationale de la DéportationMonument aux Morts

Jusqu’au 16 mai Culture

Vous avez dit estampe ? ExpositionSalle d’Exposition

Jusqu’au 21 mai Culture

Estampe et poésie - ExpositionMaison de la Poésie

Interdiction de baignadePar arrêté municipal, la baignade eststrictement interdite dans les plans d’eausuivants : le Bassin du Bois Robert, leBassin du Routoir, le Bassin de Marta Pan,l’Étang Braque, l’Étang de la Minière,l’Étang du Moulin à Renard, l’Étang du Vald’Or, l’Étang des Roussières, l’Étang duChâteau, l’Étang de la Commanderie,l’Étang du Moulin à Vent, le Lac deVillaroy.L’accès en période de gel sur les plansd’eau cités est strictement interdit.Les pratiques sportives (planche à voile,canotage…), excepté le modélisme,sont strictement interdites sur les plansd’eau cités.Les abords des plans d’eau précités sont strictement interdits aux enginsmotorisés : voitures, motos, mobylettes,mini motos, quad…Des panneaux matérialisant les présentesinterdictions seront apposés aux abordsdes plans d’eau.Les infractions au présent arrêté serontconstatées et poursuivies conformémentaux lois et règlements en vigueur.

EN BREF

Primes de vacancesaux enfants dedemandeurs d’emploiCette année encore, la Ville attribuera une prime de vacances aux enfants âgésde moins de 17 ans (à la date du 31 août2009) dont l’un des parents estdemandeur d’emploi depuis plus de 3 mois. Cette prime est attribuée sousconditions de ressources et de rechercheeffective d’emploi.Le montant de la prime est de 135 € parenfant.À cette occasion et sur simple demande,le Service Social pourra informer lesdemandeurs de toutes les aides de la Villeauxquelles ils peuvent prétendre (aidesà la recherche d’emploi, réajustement du quotient familial…).La demande peut être déposée auprès du Service Social de l’Hôtel de Ville :Du jeudi 22 avril au vendredi 7 mai 2010inclus.Aucun dossier reçu par courrier ne seratraité.Pour tout renseignement, vous pouvezjoindre le Service Social au0130483428

Jusqu’au 16 mai Culture

Rythmes et couleurs - ExpositionLa Batterie

Jusqu’au 30 mai Culture

Œuvres du concours « Créez une estampe » Exposition Médiathèque Jean-Rousselot

Du mercredi 5 mai au mercredi 30 juin Culture

Sandra Dufour - ExpositionLire p. 17

le jeudi 6 mai à 18 h 30Hôtel de ville

Mercredi 5 mai Vie municipale

Allô M. le MaireVous pouvez personnellement joindrevotre Maire, François Deligné au 01 30 64 14 55 de 18 h à 19 h 30

Jeudi 6 mai à 20 h Culture

Lever de rideau par l’ensemblede flûtes et clarinettes de l’école de musiqueThéâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

Samedi 8 mai à 11 h Vie municipale

65e commémoration du 8 mai 1945Rendez-vous à 11 h place du Marché, lecortège se rendra ensuite au Monumentaux morts.

Dimanche 9 mai de 10 h à 18 h Sport

Championnat des Yvelines de TrampolineGymnase de l’Aviation

Dimanche 9 mai de 13 h 30 à 19 h Animation des quartiers

Bal de l’EuropeEntrée gratuite avec libre participationau profit de Bouche et Cœur, associationguyancourtoise d’aide alimentaire.Renseignements : 06 35 97 84 93 [email protected] oucalibeurdaine78.free.fr.Maison de quartier Auguste-Renoir

Dimanche 9 mai de 13 h 30 à 18 h Sport

24e Prix cycliste de la Ville de GuyancourtDéparts rue Guynemer

Dimanche 9 mai de 14 h 30 à 22 h Sport

Tournoi de pétanqueStade Maurice-Baquet

Mardi 11mai à 19 h et mercredi 12 mai à 15 h Culture

My Tati freeze Danse hip-hopTarif unique : 8 €La Ferme de Bel Ébat

Page 8: Guyancourt Magazine 390

veaux jeux et réfection des solssouples pour une enveloppe globalede 27430€. Intervention similaire àl’école Eugénie Cotton (Le Parc),pourun coût de 32386€.Dans le même temps,deux nouvellesaires de jeux ont vu le jour. SquareJacques Brel (Les Garennes) : posed’une structure toboggan et de deuxjeux à ressorts et mise en place d’uneclôture pour assurer la sécurité desplus jeunes. Coût : 23 800€. Centrede loisirs Suzanne Valadon (Les Saules),pour les plus grands cette fois, avecl’installation d’une structure de jeuxde type château fort et l’ouvertured’une fosse. Montant : 50920€.

GUYANCOURT MAGAZINE8

ACTUALITÉS | CADRE DE VIE

JEUX DE PLEIN AIR

Soumis à rude épreuve (usage inten-sif, intempéries…) et à des règles dra-coniennes en matière de sécurité, lesjeux pour enfants sont surveillés deprès par les agents du service Espacesverts et régulièrement remplacés pardes structures neuves.Au programmerécemment :École Elsa Triolet (Centre ville-Pontdu Routoir) : enlèvement des anciensjeux,pose de nouvelles structures dansla cour et réfection des sols souples.Coût de l’opération : 28660€. ÉcoleAntoine de Saint-Exupéry (Villaroy) :changement du jeu « petit train »pour un montant de 8 216 €. ÉcoleClara Zetkin (Le Parc) : suppressiondes structures usagées, pose de nou-

Infos travaux

Après une pause hivernale due auxintempéries qui a retardé la fin de lapremière tranche, le chantier de ré-novation du parc urbain du centre-ville (qui relie le mail des Saules àl’avenue du Centre, côté quartier ga-re de Montigny) est reparti de plusbelle. Vous vous êtes questionnés surla disparition de la roseraie. Celle-cisera remplacée dans le cadre de ladeuxième tranche des travaux (d’unedurée de six mois environ). Après ledémontage de la pergola et l’arra-chage des vieux massifs, ceux-ci se-

FERMÉ POUR TRAVAUX

Afin de permettre la création des ré-seaux d’assainissement liés au pro-gramme immobilier Eiffage en coursde construction sur le boulevard duChâteau (Pont du Routoir), cet axeest interdit à la circulation depuis dé-but mars, les véhicules et piétonsétant invités à emprunter les dévia-tions et cheminements mis à leur dis-position jusqu’à la clôture du chan-tier (fin avril).

ront progressivement remplacés parde jeunes rosiers aux jolis dégradés decouleurs (du blanc au rouge profond)qui s’agripperont bientôt à une struc-ture plus haute et plus large que l’an-cienne. Des arbres et autres planta-tions (fleurissant au printemps, enété et en automne) feront égalementpartie du paysage,ainsi que des lam-padaires qui projetteront au sol desformes colorées évoquant des fleurs.En attendant que cette merveille ar-rive à maturité (fin 2010), réouvertureau public prévue fin avril-début mai.

DEUXIÈME PHASE POUR LES JARDINS DU PARC

Page 9: Guyancourt Magazine 390

N ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0 9GUYANCOURT MAGAZINE

Les responsables et animateursdes maisons de quartier de

Guyancourt ont pour habitude de tis-ser des liens avec les directeurs et lesenseignants des établissements sco-laires voisins.De cette relation naît lacréation de projets communs,qui en-richissent tout aussi bien les élèves dematernelle que ceux des classes élé-mentaires ou du secondaire. Ainsi,lorsque deux professeurs volontairesdu collège Les Saules, Fabienne LeTonturier (français) et Pascale Bru-net (éducation physique et sportive)ont sollicité la Maison de quartier Au-guste-Renoir pour monter un atelierthéâtre, l’adhésion de l’équipe a étéimmédiate. « Nous avions déjà tra-vaillé ensemble au sein du collège il ya deux ans,et présenté en fin de saisonune petite comédie musicale appré-ciée par le public », se souvient Em-manuel, animateur du Point JeunesRené-Goscinny.Cette fois, il s’est at-telé à la mise en scène de fabliaux duMoyen Âge,des histoires courtes des-tinées à faire rire le public par le biaisd’une parodie teintée de morale quimet à mal les représentants des di-verses classes sociales.

Deux ateliers encadréspar un metteur en scène« Dans le cadre du projet d’établisse-ment, notre collège a mis en placequatre options : un atelier mathéma-tiques, géométrie et arts plastiques,une initiation à la voile, un atelierthéâtre en anglais et un atelierthéâtre », indique Pascale Brunet.« Le programme de français de 5e s’ar-ticulant autour du Moyen Âge, nousavons tout naturellement opté pourles fabliaux, que nous avons réécritssous forme de dialogues de théâtrepour les rendre accessibles à tous.Mais il fallait ensuite les mettre enscène, ce que nous aide à faire Em-manuel, créer les décors et les cos-tumes, ce dont se charge sa collègueCorinne, et bénéficier d’un soutientechnique et logistique que la Fermede Bel Ébat nous apporte », préciseFabienne Le Tonturier.Assumant plei-

nement sa mission de centre cultu-rel, la Ferme de Bel Ébat est allé plusloin en demandant à Étienne Gui-chard, comédien, metteur en scèneet directeur du Théâtre du Sable,d’encadrer deux ateliers d’une heu-re et demie consacrées au masque.« L’artiste leur a donné une approchedu masque, mais aussi de l’écoute del’autre, du respect du comédien et dupublic », remarque Pascale.

« S’approprier les textesautrement »Le 2 avril dernier, les élèves et leursprofesseurs ont été conviés à assis-ter au spectacle d’Étienne Guichard,Après la tempête, à la Ferme de BelÉbat. Ils ont ensuite rejoint l’atelierthéâtre du collège auquel ils partici-

Depuis octobre dernier, quinze élèves de 5e du collège Les Saules participent à un atelier théâtremis en œuvre en partenariat avec la Ville.

Les collégiens en scène

RENCONTRE | JEUNESSE

pent chaque vendredi de 14 h à 15 hen entrant dans la peau d’un(e) autre:bourgeois, curé de campagne, maridupé, chevalier, manant… « Sortir del’enseignement traditionnel leur per-met de s’approprier les textes autre-ment, de s’ouvrir à une culture théâ-trale qui les invite à s’investir d’unemanière différente, à se découvrir descompétences qu’ils ne soupçonnaientpas, à gagner en rigueur, ce qui esttrès positif pour leur scolarité »conclut Fabienne. Exubérants ou ti-mides, tous se retrouveront en juinsur la scène de la Maison de quar-tier, professeurs de collège et ani-mateurs municipaux partageant alorsleur trac… tout comme les parentsprésents dans la salle. �

O DOMINIQUE CIARLO

L’atelier théâtre du collège des Saules (au premier plan Fabienne Le Tonturier et Pascale Brunet).

Page 10: Guyancourt Magazine 390

RENCONTRE | CONCOURS

Les gagnants sont…Organisé par la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, le concours photo « L’éloge de la différence » a consacré deux jeunes Guyancourtois,Alhassane Camara et Clémentine Roussane.

La Communauté d’aggloméra-tion organisait, en fin d’année

dernière, un grand concours photoouvert à tous les habitants et sala-riés de Saint-Quentin-en-Yvelines.Dans le cadre de sa politique contrela discrimination, la Communautéd’agglomération avait demandé auxparticipants d’illustrer le thème« L’éloge de la différence ». Parmi leslauréats des cinq catégories (enfant,adolescent, adulte, groupe et prixspécial du jury), Alhassane Camara,10 ans, élève de CM1 à l’écoleGeorges-Politzer. « C’est ma grandesœur qui m’a dit qu’il y avait unconcours. Comme la différence m’afait penser au racisme, j’ai eu l’idéede photographier des mains qui des-sinent des personnages avec descrayons de toutes les couleurs. On afait ça avec mon meilleur copain, Ni-colas ». D’origine mauritanienne etissu d’une famille métissée, Alhas-sane est fier d’avoir remporté cettevictoire, d’autant que sa sœur ju-melle, Khadija, s’est classée deuxiè-me. « Le jour de la remise des prix, ilsm’ont appelé et j’ai dû parler au mi-cro devant plein d’inconnus. Commeje suis timide, c’était difficile, maisj’étais heureux quand même. » Avecle chèque cadeau d’une valeur de

300 € qui lui a été remis,Alhassanea offert à ses parents un téléviseur àécran plat. « On a fait une petite fê-te à la maison,c’était bien.Depuis quej’ai gagné ce concours, j’ai plusconfiance en moi, je sais que je peuxréussir quelque chose. »

Photo légendeEn Terminale ES (économique et so-ciale) au lycée de Villaroy, Clémen-tine Roussanne, 17 ans, avait déjàremporté plusieurs concours photo(Centre équestre du Manet,Ville devoisins, concours interne du lycée)lorsqu’elle a découvert cet-te nouvelle opportunité parvoie d’affichage dans sonétablissement. « J’ai trou-vé le thème difficile : illus-trer la différence, oui, maiscomment en faire l’éloge viaun simple cliché ? » Elle dé-cide alors de laisser mûrirla réflexion. « L’idée d’unephrase découpée aux motsprésentés par des copains etpar ma sœur m’a sortie del’impasse. » Une créationgraphique qui fait moucheauprès du jury.« Pour que je ne sois pas tropdéçue si je ne gagnais pas,

ma mère m’avait dit de ne pas rêver,qu’il y aurait de nombreux partici-pants… Du coup, lorsqu’on m’a télé-phoné pour m’annoncer que je venaisde remporter le 1er prix ados, j’ai eudu mal à le croire, et maman plus en-core ! » Pour l’heure, Clémentine està l’affût d’un prochain concours, sanstoutefois envisager de faire de la pho-tographie son futur métier. « Tropd’appelés et peu d’élus, mais la pho-to restera sans doute ma passion. »

O DOMINIQUE CIARLO

GUYANCOURT MAGAZINE10 N ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0

Alhassane Camara La photo d’Alhassane

Clémentine Roussanne

Page 11: Guyancourt Magazine 390

GUYANCOURT MAGAZINEN ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0 11

familiale, un multi-accueil et unehalte-garderie, les Guyancourtois(29 000 environ) bénéficient d’unecouverture « petite enfance ». « Dansune ville où la moyenne d’âge estproche de trente ans et les jeunescouples nombreux, précise François

Deligné, maire de Guyancourt, nousnous devions de mettre en place unensemble de structures et de servicesadaptés aux besoins des familles etaccessibles à tous grâce à l’applicationdu quotient familial. »Les crèches ne sont pas de simplesgarderies et les personnels qualifiés

ne sont pas de gentilles nounous dontle rôle se limite à surveiller les en-fants, les mettre au lit et changerleurs couches. « Les missions des pro-fessionnelles de ce secteur, qu’ellessoient assistantes maternelles à do-micile, titulaires du CAP Petite En-fance,auxiliaires de puériculture,édu-

Un accueil sur mesure

Avec cinq crèches collectives, une crèche

Alors que le gouvernement cherche à modifier les conditions d’accueil collectif des jeunes enfants,la municipalité tente de maintenir le cap en préservant une politique municipale fondée sur la qualité.

PLEINS FEUX SUR

LA PETITE ENFANCE

Page 12: Guyancourt Magazine 390

12 GUYANCOURT MAGAZINE N ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0

accueil régulier ; Francisque-Poulbot(Saules-Parc) pour 57 enfants ; Jean-Piaget (Europe) pour 40 enfants et Jo-seph-Kosma (Les Garennes) pour20 enfants.

La crèche familialeElle regroupe soixante-cinq assis-tantes maternelles en activité, obli-gatoirement formées et agréées parle Conseil général des Yvelines. Re-crutées par la commune,ces dernièresaccueillent à domicile, en accueil ré-gulier à temps plein ou à temps par-tiel, un, deux ou trois enfants de dixsemaines à trois ans. La crèche fami-liale couvre l’ensemble des secteursgéographiques de la commune, lesassistantes maternelles étant enca-drées par une équipe de direction (in-firmière puéricultrice et infirmière)Les enfants à partir de 20 mois par-

catrices de jeunes enfants ou direc-trices, dépassent de très loin cette ca-ricature.Accompagnant les premierspas des tout-petits dans la vie, ellesparticipent au développement phy-sique et mental de l’enfant en ins-taurant avec lui une relationprivilégiée et en l’invitant àpartager des activités d’éveilqui favorisent son épanouis-sement, son équilibre et sonbien-être. À Guyancourt,nous savons l’importance de ces mé-tiers et des conditions dans lesquelleson l’exerce », précise le Maire. Cettepolitique volontariste a valu à Guyan-court d’obtenir le label « Petite en-fance » décerné par le secrétariatd’État à la Famille, aux Affaires so-ciales et à l’Intégration en récom-pense des initiatives et actions me-nées dans ce secteur.

Les structures d’accueilMême si Guyancourt est mieux do-té que d’autres communes en région

parisienne, il vaut mieux s’y prendreà l’avance pour obtenir une placepour son enfant. « Il faut penser à sepré inscrire à l’Hôtel de ville dès la pré-somption de grossesse,conseille Na-thalie Hatton-Asensi, adjointe au

Maire chargée de la Peti-te enfance et de l’Écoledes parents. Les futurs pa-rents peuvent effectuercette démarche par cour-rier ou par courriel. C’est

en effet la date de pré-inscription quidétermine l’antériorité de la deman-de. Mieux vaut donc ne pas perdre detemps, sachant que pré-inscriptionne veut pas dire place systématique. »Précision utile : seuls les Guyancour-tois peuvent faire cette démarche.Voici les divers modes d’accueil mu-nicipaux mis à la disposition des pa-rents et des bouts de choux.

Les crèches collectivesCes structures accueillent les enfantsâgés de 10 semaines à trois ans, dontles deux parents travaillent. Les« crèches co » fonctionnent à tempscomplet avec une capacité totale pour260 petits.Ces équipements sont pla-cés sous la responsabilité d’un binômede direction (infirmière puéricultrice,infirmière, éducatrice de jeunes en-fants), l’encadrement des enfants estconfié aux éducatrices de jeunes en-fants et aux auxiliaires de puéricultu-re et aux agents qualifiés Petite En-fance. Sans oublier le personnel descuisines et les agents chargés de l’en-tretien des locaux et du linge. Lescrèches Françoise-Dolto (Villaroy) etde La Noël (Centre ville-Pont du Rou-toir) sont agréées pour 60 enfants en

CONDITIONS D’ADMISSION

Pour inscrire votre enfant dans l’une des structures

Petite enfance de la Ville, vous devez obligatoirement

habiter Guyancourt (y travailler ne suffit pas pour

pouvoir bénéficier d’une place en crèche). Les

demandes des familles dont les deux parents exercent

une activité professionnelle ou assimilée sont étudiées

prioritairement, ce critère d’admission ne s’appliquant

ni au multi-accueil, ni à la halte-garderie (à l’exception

des places réservées aux familles qui travaillent). Quant

aux demandeurs d’emploi, il leur est fortement

conseillé de déposer une pré-inscription afin que leur

demande puisse être traitée en première urgence lors

d’une reprise d’emploi.

460 berceauxà Guyancourt

Page 13: Guyancourt Magazine 390

GUYANCOURT MAGAZINEGUYANCOURT MAGAZINEN ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0

LA PETITE ENFANCE PLEINS FEUX SUR

13

ticipent une fois par semaine, au jar-din d’enfants animé par une éduca-trice de jeunes enfants. Une activitéde psychomotricité est égalementorganisée dans les gymnases où dansles salles de proximités pour les en-fants à partir de 18 mois.

À noter : Les crèches collectives JeanPiaget, Joseph Kosma et la crèche fa-miliale sont ouvertes du lundi au ven-dredi de 7 h 30 à 18 h 30 ou de 7 h à18 h 30 pour les crèches FrançoiseDolto, Francisque Poulbot et de LaNoël.

Le multi-accueil de La NoëlSitué dans les locaux de la crèchecollective de La Noël, le multi-ac-cueil a été créé pour répondre à desbesoins de garde atypiques des en-fants de dix semaines à trois ans.

D’une capacité de quinze places,dontneuf réservées à des petits dont lesdeux parents travaillent, il proposeun accueil régulier de 7h30 à 18h30du lundi au vendredi (dans la limitede trois jours entiers par semaine oucinq demi-journées) ou un accueilponctuel. Dans ce cas, l’enfant peutêtre pris en charge de 8h30 à 17h30une journée par semaine. Il est pos-sible de diviser ce temps d’accueil,soit en une matinée et un après-mi-di, soit en deux après midi. L’équipede cette structure, est composée decinq professionnels (auxiliaire de pué-riculture et agent qualifié), la direc-tion est assurée par une éducatricede jeunes enfants. Depuis sep-tembre 2009, quatre-vingt-trois en-fants ont bénéficié,par roulement,dela souplesse de ce service.

La halte-garderieRéservée aux enfants de dix semainesà six ans non scolarisés, la halte-gar-derie a une capacité de treize places(accueil régulier et ponctuel). Diri-gée par une éducatrice de jeunes en-fants, secondée par une auxiliaire depuériculture. Elle propose des acti-vités d’éveil et permet aux parentsd’apprendre à laisser les petits entoute confiance et aux petits de s’ha-bituer progressivement à vivre encollectivité avant une entrée encrèche ou à l’école maternelle parexemple. L’accueil pour un enfantdont les deux parents travaillent nepeut excéder trois jours entiers parsemaine, et l’accueil pour un enfantdont l’un des deux parents ne tra-vaille pas est d’un jour par semaine,là encore avec la possibilité de frac-

tionner en une matinée et un après-midi ou en deux après midi.À noter : La halte-garderie SalvadorAllende (quartier du Parc) est ou-verte les lundi, mardi, jeudi et ven-dredi de 9 h à 16 h 30, fermée toutesles vacances scolaires

Inscription de l’enfantAfin de formaliser le dossier, il est in-dispensable de confirmer la naissan-ce de l’enfant. Les parents doiventalors remettre les documents inscritssur la liste remise lors de la préins-cription par le service Petite Enfance :un justificatif de domicile, une at-testation des deux employeurs da-tant de moins de 3 mois et précisantles horaires et jours de travail,un cer-tificat de scolarité pour les étudiants,la photocopie du livret de famille oude l’extrait d’acte de naissance et lacopie de l’avis d’imposition ou de nonimposition.Seul, les dossiers complets sont pré-sentés en commission d’attribution.C’est lors de cette confirmation queles parents préciseront leur choix detype d’accueil.

Les modalités d’attributionUne commission d’attribution com-posée de l’adjointe au Maire char-gée de la Petite enfance, de la direc-trice du secteur Enfance, de laresponsable du service Petite enfan-ce et des directrices de crèches seréunit une fois par mois. Chargéd’étudier les demandes d’inscriptiondeux mois avant la date de place-ment souhaitée, ce groupe de travailse fonde sur trois critères : l’antério-rité du dossier (déterminée par la da-

(suite de l’article

p. 15).

Page 14: Guyancourt Magazine 390

14 GUYANCOURT MAGAZINE N ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0

« L’ÉTAT VA BRADERLES CONDITIONS D’ACCUEILDES ENFANTS »

pour partenaire financier principalune Caisse d’allocations familialeselle-même soumise à de fortes res-trictions budgétaires et un État quiprévoit de brader les conditions d’ac-cueil de nos enfants ? Comme en2007, le gouvernement souhaite aug-menter le nombre d’enfants accueillissans accroître le personnel d’enca-drement et sans forcément faire ap-pel à un personnel diplômé.

G.M. : Quelle est la situation dansnotre ville ?N.H.A : À Guyancourt, 80 % desfemmes exercent une activité pro-fessionnelle à l’extérieur, et les be-soins des familles en matière d’ac-cueil demeurent importants.Préserverla qualité d’accueil des tout-petits estdonc essentiel, ce qui explique la trèsforte mobilisation des professionnelsdes crèches le 11 mars dernier,à l’oc-casion d’une grève nationale qui arassemblé près de 10 000 manifes-tants à Paris et des milliers en pro-vince. Du jamais-vu dans un secteurPetite enfance en général très discret.Si le gouvernement persiste dans sesprojets de réforme,davantage de bé-bés seront accueillis par des profes-sionnels moins qualifiés, ce qui seraitune régression,une marchandisationdes crèches au détriment de leurs mis-sions d’éveil.Bref,une dégradation in-

acceptable contre laquelle nous de-vons tous nous battre, élus, parents,directrices de crèches, auxiliaires depuériculture, éducatrices de jeunesenfants, agents qualifiés…

G.M. :S’agit-il là d’un nouveau tourde vis social ?N.H.A : C’est à la fois un tour de viset un tour de passe-passe,qui consis-te pour le gouvernement à donnerl’illusion qu’il y a plus de places encrèche tout en réduisant les moyensattribués aux collectivités. Passer dehuit à douze enfants par adulte en-cadrant supprimera toute possibili-té de suivi individuel, toute obser-vation attentive comme nous lespratiquons à Guyancourt. La crèchen’est pas une garderie où le petit s’as-sied, dort et fait pipi en attendantque ça se passe. C’est un lieu de vie,de développement et d’éveil, un lieude bien-traitance et d’éducation à lavie en collectivité, pas une consigneà bébés. Inscrites dans un dispositifglobal qui va dans notre ville de lacrèche à l’université, petite enfance,enfance et jeunesse sont des priori-tés absolues pour la municipalité, at-tachée à un soutien aux familles quipasse également par l’École des pa-rents. Ensemble, nous devons dé-fendre cette de qualité de service etde vie.

Guyancourt Magazine :Quelle estvotre position par rapport aux ré-formes gouvernementales envi-sagées relatives aux conditionsd’accueil collectif en crèche ?Nathalie Hatton-Asensi : Ces me-sures provoqueront une baisse despersonnels qualifiés, qui pourrait at-teindre 60 %, ce qui ne serait passans conséquences sur la qualitéd’accueil des bébés et des enfantsainsi que sur les conditions de travaildes personnels de la petite enfance.Une réforme antérieure, datant defévrier 2007, avait déjà révisé à labaisse les modalités d’accueil, dimi-nué les moyens et privilégié le quan-titatif au qualitatif. À l’inverse, la po-litique conduite par le Maire luttecontre le surnombre. Malgré cecontexte alarmant, il a réussi à main-tenir les anciens taux d’encadrementet le nombre d’agents diplômés,maisle pourra-t-il encore longtemps avec

Nathalie Hatton-Asensi, adjointe au Maire chargéede la Petite enfance, fustige les effets négatifssur l’accueil des enfants des futures mesuresgouvernementales.

Page 15: Guyancourt Magazine 390

15GUYANCOURT MAGAZINE 15GUYANCOURT MAGAZINEN ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0

te de pré-inscription), la capacitéd’accueil dans les différentes sec-tions des équipements et le choixdes parents (type de contrat et destructures).En cas de refus de la place attribuée,la famille perd le bénéfice de l’anté-riorité de son dossier, l’inscriptionétant définitivement annulée lors-qu’un second refus intervient. «Aprèsacceptation d’une place en crèche,les demandes de changement d’af-fectation ne sont pas prises en comp-te, à moins d’être justifiées par unemodification de la situation familia-le attestée par un justificatif », indiqueNathalie Hatton-Asensi.

« Le sens de l’humain »Professeur des écoles à Versailles,Pauline Gros de Beler apprécie l’exis-tence du multi-accueil, auquel elleconfie Annonciade, deux ans et de-mi, trois jours par semaine. « Dans lamesure où mon époux travaille et où

j’enseigne à mi-temps, ce mode degarde correspond tout à fait à nos be-soins. J’y laisse la plus petite de nostrois filles en toute confiance,consciente du professionnalisme del’équipe et de son sens de l’humain,du relationnel. Il y a dans ce domaine,à Guyancourt, une vraie qualitéd’écoute, une volonté d’aider les fa-milles qui va au-delà des échangeshabituels entre institution et usagers.Depuis qu’elle fréquente le multi-ac-cueil (presque huit mois),Annoncia-de a beaucoup progressé au niveaudu langage, ce qui lui permet désor-mais de nous raconter les jeux,les sor-ties, les spectacles, l’heure du conteet les livres de la médiathèque Jean-Rousselot et autres moments fortsqu’elle partage avec ses petits cama-rades. Je la sens éveillée, épanouie,elle chante beaucoup plus souvent àla maison. Lorsque je viens la récupé-rer, il y a toujours quelqu’un pour medire comment elle s’est comportée,si elle a fait la comédie ou pas pourmanger, ses petits tracas et sesgrandes joies, confidences qui nouspermettent d’adapter une ligne deconduite en cohérence à la maison ».

« Une équipe dynamique »Halte-garderie Salvador Allende, unjeudi autour de midi. Eve Debaire,maman de Nino, trois ans,vient cher-cher son petit garçon. « Je suis souscontrat depuis septembre, aupara-vant, je déposais mon fils ici au couppar coup. En congé parental suite à lanaissance de Jules,mon deuxième en-

fant, je n’ai pu avoir de place encrèche, mais ce rythme d’un mardiaprès-midi et d’un jeudi matin par se-maine me convient finalement bienpour l’instant. Cela me permet de nepas trop le couver et de souffler unpeu, quant à lui, il découvre d’autresrègles, d’autres enfants et pratiqueun tas d’activités qui favorisent sondéveloppement physique et intellec-tuel. Artistique, aussi, avec des pre-miers dessins et peintures dont il estsuper fier, et moi aussi d’ailleurs. Quedire d’autre ? Sinon que Sylvie et An-ne-Marie, les professionnelles quis’occupent des petits à la halte-gar-derie,forment une équipe dynamiqueet compétente toujours prête àconseiller efficacement les parentsqui le souhaitent ». C’est clair, lepetit Jules suivra le chemin de sonfrère l’an prochain. �

LA PETITE ENFANCE PLEINS FEUX SUR

LE COÛT DE GARDE

D’UN ENFANT

Le coût d’une heure de crèche

collective s’élève à 2,53 €

Le coût d’une heure de crèche

familiale est de 3,52 €

Le coût d’une heure au Multi-Accueil

est de 6,30 €

Le coût d’une heure de halte-

garderie s’élève à 8,22 €

Page 16: Guyancourt Magazine 390

AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

N ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0

� Christian Roux fait partie du paysage culturel deSaint-Quentin-en-Yvelines. Compositeur de musiquesde théâtre, auteur de polars primé, il porte égalementla casquette de chanteur. C’est sous celle-ci qu’ilpoursuit son chemin de sons et de mots, à la recherched’une poésie musicale rock porteuse d’émotions. Unnouvel album « Goutte à Goutte » sera présenté surla scène de La Batterie. Christian Roux s’était produità La Ferme de Bel Ébat en première partie de LoïcLantoine. Cette fois, il sera tête d’affiche. Une résidenceà La Batterie lui a permis de créer, avec ses musiciens,un nouveau spectacle où se lient la chanson, la dansecontemporaine et la lumière. Différents chœurs, issusde la « mission Voix » proposée par les studiosde répétition de La Batterie et d’élèves de l’ÉcoleMunicipale de Musique participeront à certainsmorceaux.

POUR EN SAVOIR PLUSChristian RouxVendredi 21 maiDe 20 h 30 à 22 hConcert assis – version cabaret.Tarifs : 6 €, 5 €, 4,50 €

La BatterieTél. : 01 39 30 45 90

CHANSON ROCK

Christian Roux

16 GUYANCOURT MAGAZINE

Page 17: Guyancourt Magazine 390

GUYANCOURT MAGAZINE 17N ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0

AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

� Sandra Dufour utilise toutes les techniquesd’expression qu’elle a apprise : son travail circulelibrement entre l’illustration, le graphisme et la créationtextile. Ses sujets de prédilection sont la ville, lesvêtements et le lien que nous entretenons avec cesderniers. En 2008, elle réalisait une installation textilepédagogique pour le Musée de la Ville de Saint-Quentin-en-Yvelines.L’artiste confronte des thèmes qui semblent opposésdans un même projet afin de révéler des aspectsinexplorés. À découvrir.www.sandradufour.com

POUR EN SAVOIR PLUSSandra DufourDu 5 mai au 30 juin 2010

le jeudi 6 mai à 18 h 30Mezzanine de l’Hôtel de Ville

EXPOSITION

Sandra Dufour

� Quatre expositions vous sont proposées pourdécouvrir l’estampe moderne. Elles sont accompagnéesde conférences et d’ateliers.

LES EXPOSITIONS…Vous avez dit estampe ?Une grande exposition organisée en « cabinetsparticuliers » qui illustre divers aspects de l’estampe,au-delà des techniques :• Pour l’amour du trait : où la matrice est investie avecprédominance pour lignes et traits • Éloge de l’ombre:où l’accent est mis entre jeux d’ombres et de lumières •En toute intimité: où le rapport à l’intime est au cœurde la création • Grands espaces: où l’estampe seprésente hors cadre, monumentale • Autour du livre: oùl’estampe devient livre (avec ou sans texte, au creux dela main)Jusqu’au 16 mai - Salle d’Exposition

Estampe et poésieLivres d’artistes et estampes.Jusqu’au 21 mai - Maison de la Poésie

Rythmes et couleursEstampes en couleurs.Jusqu’au 16 mai - La Batterie

Œuvres du concours « Créez une estampe »Du 18 au 30 mai - Médiathèque Jean-Rousselot

le mercredi 19 mai à 17 h.

LES CONFÉRENCESLa grande aventure de l’estampe(dans son histoire d’hier à aujourd’hui et sestechniques).Conférence-diaporama par Gérard Robin, président deArt Puissance 7 Events, organisateur de la BiennaleEstamp’Art 77Vendredi 16 avril à 14 hMaison de quartier Théodore-Monod

EXPOSITION

Vous avez dit… Estampe? Promenades au cœur d’un art des profondeurs

Résonance du burin créateur, de Dürer à nos joursConférence-projection par Claude-Jean Darmon,graveur, Correspondant de l’Institut. À l’écran: Dürer,Raphaël, Mantegna, Rembrandt, Piranèse, Goya, Degas,Picasso…Samedi 15 mai à 16 hMaison de quartier Théodore-Monod

CONCOURS (pour les Guyancourtois)« Créez une estampe »Conditions de participation et règlement au0130445080 ou sur www.ville-guyancourt.frRemise des prix du concours lors du vernissage lemercredi 19 mai à 17 h.Salle d’Exposition

Page 18: Guyancourt Magazine 390

GUYANCOURT MAGAZINE18

EN DIRECT | DÉVELOPPEMENT DURABLE

Quel éco-consommateurêtes-vous ?

1) Prendre une douche plutôtqu’un bain permet d’économiserau moinsa) 2 fois la consommation d’eaub) 3 fois la consommation d’eauc) 4 fois la consommation d’eauNB: il faut fermer le robinetpendant que l’on se savonne!

2) Un robinet qui gouttegaspille par an:a) 35 litres d’eaub) 350 litres d’eau

c) 3 500 litres d’eaud) 35000 litres d’eau

3) Un kilo de fraises produit horssaison et importé de l’étrangerpar avion nécessite :a) Environ 5 fois plus de pétrolequ’un kilo de fraises produit ensaison localementb) Environ 10 fois plusc) Environ 25 fois plus

4) Un cycle de linge lavé à 40°consomme combien de fois moinsd’énergie qu’un cycle à 90°?a) 2 foisb) 3 foisc) 5 fois

5) Une voiture mal entretenuepeut consommer jusqu’àa) 15 % de carburant en plusb) 25 % de carburant en plusc) 35 % de carburant en plus

6) Une ampoule électrique « fluocompacte » dure plus longtempsqu’une ampoule « normale ».Combien de fois plus longtemps?a) 2 à 3 foisb) 6 à 8 foisc) 10 à 12 fois

7) Combien économise-ton d’eauen arrosant son jardin le soir?a) 15 %b) 50 %c) 75 %

le chiffredu m

ois7 %Le DD* à Guyancourt,c’est…la visite d’une délégation béninoise à

Guyancourt durant une semaine

Réunions de travail, ateliers,

formations, visite d’équipements

extérieurs, le programme était riche

et varié pour permettre aux différents

élus et agents de la ville de Comé de

découvrir le fonctionnement d’une

collectivité territoriale française. En

effet, le développement

durable* c’est permettre

l’échange de savoirs

et de savoir-faire dans

le but de renforcer

la cohésion sociale et

la solidarité entre

territoires.

Passer de 20°C à 19°C dans son logementreprésente 7%de consommation d’énergieen moins.

Nos gestes quotidiens et notre consommation ont des impacts sur l’état de la planète. En répondant à cequiz, vous serez surpris par le nombre d’astuces simples pour devenir un consommateur responsable.

Source :Ademe

Le geste éco-citoyen:Choisir des fruits et des légumes

locaux et de saison, c’est limiter la

consommation d’énergie

liée à leur transport et au chauffage

des serres. En avril, on achète de la

rhubarbe, des salades ou encore des

radis mais pour les fraises, il faudra

attendre le mois de mai !

8) Lorsqu’ils sont recyclés,les flacons en plastique et lesbouteilles transparentes peuventêtre transformés en:a) Aluminiumb) Fibre polairec) Brique alimentaire

9) Combien de tonnes de papieréconomise-t-on en recyclant unetonne de papier?a) 2 tonnesb) 4 tonnesc) 6 tonnes

10) Quel est le pourcentage depiles recyclées sur les 870 millionsconsommées par an en France?a) 12 %b) 32 % c) 52 %.

Réponses :1b - 2c - 3c - 4c - 5b -6b - 7b - 8b - 9a - 10b

N ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0

Page 19: Guyancourt Magazine 390

GUYANCOURT MAGAZINEN ° 3 9 0 - 1 5 AV R I L 2 0 1 0 19

DÉMOCRATIE LOCALE | TRIBUNES D’EXPRESSION

LISTE GUYANCOURT GÉNÉRATIONS CITOYENNES

En 2008, il tente de faire sortir de nombreuses com-munes,dont Guyancourt,du dispositif. Les élus locaux semobilisent. Le Gouvernement annonce qu’il reporte sadécision d’un an.En décembre dernier, faute d’informations officielles,nous avons été obligés de retirer de nos recettes la pré-vision correspondant à la DSU et d’inclure la contribu-tion au FSRIF.Nous invitons ceux qui tentent de faire croire qu’il n’y apas de désengagement de l’État à mobiliser leur énergiepour obtenir de celui-ci des engagements concernant lemaintien de la DSU pour les prochaines années.

Les 31 élus de la liste Guyancourt pour Tous

« Conformément

à l’article 9-1

de la loi n° 2002-276

dite « Démocratie

de proximité »

repris à l’article

L2121-27-1 du CGCT,

les listes siégeant

au Conseil municipal

et établies

en Préfecture,

ont le droit

de s’exprimer

dans le bulletin

d’information

municipal. »Nous lire : http://umpmontigny-guyancourt.hautet-fort.com/

Joindre vos élus d’ « Ensemble pour Guyancourt » :[email protected]@[email protected]

De quelle solidarité voulons-nous ? Celle de l’aide ali-mentaire ? Celle de l’aide vestimentaire ? Celle de l’ai-de aux transports ? Celle de la CMU ? Cela, pour faire fa-ce aux limites de l’état tout-puissant : le manqued’emplois, de logements, l’absence de formations.Mais qui refuse l’usine de Flins ? Qui refuse les axes rou-tiers ? Qui refuse les pôles économiques ? Qui construittrop d’équipements publics pou une ville dont les reve-nus de ses habitants vont décroissants ? Pourquoi nepas publier le coût de la solidarité dans le bilan annueldes comptes ? La solidarité prend son véritable sens enVendée, à Haïti, au Chili ; à Paris c’est endémique.

LISTE ENSEMBLE POUR GUYANCOURT

S’ouvrir aux différences

Mon engagement politique passe avant tout par la né-cessité de dépasser les logiques d’appareils qui minentl’action politique. Lorsque je vois que le Front de Gauchemonopolise son énergie à s’opposer aux idées du Mo-dem pour exister, imposant au PS ouvert de ne pas dis-cuter avec le centre, je me dis que le sectarisme de-meure une maladie française qu’il faut combattre.De l’autre côté de l’échiquier, la droite rétrograde surles idées sociétales feint de jouer la carte de l’ouvertu-re en débauchant certains frustrés.Entre la droite, qui pratique un simulacre d’ouvertureet une certaine gauche refusant le dialogue des diffé-rences, je reste convaincu qu’un bel espace s’ouvre pourles citoyens épris de démocratie et qui souhaitent s’af-franchir des luttes partisanes stériles.

LISTE GUYANCOURT POUR TOUS

Le clivage qui s’installe aujourd’hui va bien au-delà dela logique droite/gauche. Je fais aujourd’hui nettementla différence entre ceux qui veulent s’ouvrir aux autreset les conservateurs, qui pour protéger leur bastides par-tisanes, se refusent à jouer la carte de l’ouverture.

Julien OECHSLIConseiller Municipal MoDem

La Dotation de Solidarité Urbaine en question

La Dotation de Solidarité Urbaine (DSU) est une enve-loppe versée par l’État, qui a pour objet de contribuer àl’amélioration des conditions de vie dans certaines com-munes urbaines.Elle nous permet,à Guyancourt,de mener à bien des réa-lisations telles que les études aménagées, les ateliersd’aide à la recherche d’emploi, ou encore des actions desécurité, des projets jeunesse et des opérations menéespar l’École des Parents.Elle nous permet également d’être exonérés de la contri-bution au Fonds de Solidarité de la Région Île-de-France.Depuis deux ans, le Gouvernement ne cesse d’entrete-nir la confusion sur le maintien de la DSU.

Page 20: Guyancourt Magazine 390