guyancourt magazine 453

Guyancourtmagazinewww.ville-guyancourt.frToute l’actualité de votre ville_ N° 453_ 28 février 2013 _ 1 euro

08_ActeursLES MÉDAILLÉSDE LA VILLE

18_ZoomCOULEURSPATTERN

06_ActualitésUN MOIS DE MARSCRÉATIF!

11_ Dossier

LE TEMPSDES FEMMES

À votre service,Une équipe municipaledéterminée Le conseil municipal du 12 février 2013 a débattu des orientations budgétaires quidoivent permettre aux élus de se prononcer sur les choix financiers de la commune.Si Guyancourt profite d’une gestion saine de ses finances locales et bénéficie dudynamisme économique du territoire, elle doit néanmoins faire face à un contexteéconomique et social difficile, qui pèse fortement sur la préparation de son budget.D’une part, les contraintes budgétaires nationales se sont accrues ces dernièresannées et la commune devra notamment contribuer à hauteur de 1,8 million d'eurospour le Fonds de Solidarité de la Région Île-de-France. D’autre part, les besoinssociaux sont croissants car la crise continue de toucher nombre de nos concitoyens.Face à cette situation, l'équipe municipale a clairement fixé le cap.Nous avons fait le choix de préserver les services aux habitants et de poursuivrenos actions en faveur de la solidarité et de l’éducation, priorités absolues pour nelaisser personne au bord du chemin.Pour garantir nos équilibres financiers, nous devrons donc continuer à maîtriserles dépenses de fonctionnement et à développer les recherches de financementsextérieurs. Enfin, il nous a semblé important de ne pas alourdir l’effort fiscal pesantsur les familles guyancourtoises.Sur ces bases, je proposerai aux conseillers municipaux, le 27 mars prochain,d'adopter le budget 2013.

>

François Deligné,Mairede GuyancourtConseiller Généraldes YvelinesVice-Présidentde la C.A. de SQY

Éditorial02

Responsable de la publication: Yves MACHEBŒUF • Secrétariat de rédaction: David HOUDINET - Jean MEYRAND • Rédaction:David HOUDINET - Sarah FERREIRA - Marie PENDARIES • PAO: Céline BOCKELMANN • Photos: Christian LAUTÉ - Siméon LEVAILLANT- Couverture : Christian LAUTÉ • Maquette : CITIZEN PRESS : 01 77 45 86 86 • Réalisation : Direction de la Communication •Impression: Imprimerie Moderne de l’Est • Tirage: 13000 exemplaires - Hôtel de Ville de Guyancourt - 14, rue Ambroise Croizat -Centre-Ville - BP 32 - 78041 Guyancourt - Tél. : 0130483333 • N° ISSN: 1274-5804.

Guyancourt magazine N° 453 _ 28 FÉVRIER 2013

François Deligné,vous répondra en direct

le mercredi 20 mars de 18 h à 19h30

Chri

stia

n La

uté

ALLÔMONSIEUR

LE MAIRE

0130641455

>

ACTUALITÉS

06 > Un mois de marscréatif!

ACTEURS

08 > Les Médaillés de la Ville 2013

DOSSIER

11 > LE TEMPS DES FEMMES

ZOOM

15 > La matière grise plus forte que la matière grasse

16 > La tête dans le cloud17 > Le point sur

les constructions de logements

18 > Couleurs pattern

L’AGENDA

19 > du 16 au 31 mars : le Temps des femmes

20 > Exposition Reflex :ateliers photos

Sommaire

Retour en images 03Guyancourt magazine N° 453 _ 28 FÉVRIER 2013

<

AUX ORIGINES DU FUNK

Guyancourt vibrera sur les rythmiques du funk

jusqu’au 17 mars. L’événement « Origines funk »

vous permet de découvrir l’histoire et les racines

de cette musique d’origine afro américaine.

Lors du vernissage de l'exposition éponyme,

le groupe Trevor & Lisa a enchanté le public de

la maison de quartier Théodore-Monod qui s’est

transformée en salle de concert pour l’occasion.

La Batterie n’était pas en reste puisqu'elle

proposait une soirée exceptionnelle le 9 février

dernier, qui a fait danser les Guyancourtois au

son des sections de cuivres. Marvellous Band, qui

avait eu droit à quelques jours de résidence sur

place, a offert une très bonne première partie

avant de laisser la place à Hannah Williams &

The Tastemakers et aux Shaolin Temple

Defenders. Ce dernier groupe a d'ailleurs été

interviewé par une équipe de France 2 dans

le cadre de l’émission CD’aujourd’hui.

Chri

stia

n La

uté

Chri

stia

n La

uté

Sim

éon

Leva

illan

t

Chri

stia

n La

uté

Sim

éon

Leva

illan

t

> Retour en images04

SUR UN AIR DE GOSPELPas moins de soixante choristes et musiciens de la chorale Saint-QuentinGospel ont investi la scène de La Ferme de Bel Ébat pour une soiréeplacée sous le signe du chant… et de l’émotion. Les deux représentationsdu show, les 12 et 13 janvier, ont fait salle comble. Un succès de pluspour le chœur, dirigé par Éric Barbier, et qui a eu l’occasion notamment dedémontrer sa puissance vocale lors des festivals internationaux, que cesoit à Paris, à Chartres et même en Suède.

TOTALE IMPRO!Le 19 janvier, le spectacle battait son plein à

la Maison de quartier Auguste-Renoir, grâce àla troupe de théâtre amateur de l’association« À pas de G.E.A.N.T » qui testait ses talents

d’improvisation auprès du publicGuyancourtois. Le match opposait les juniors

(14-18 ans) à l’équipe des seniors (18-50 ans). Encouragés par les spectateurs,

les artistes avaient pour mot d’ordred’imaginer un sketch de quelques minutes sur

un thème préalablement choisi par l’arbitre.But du jeu : remporter un maximum de votes.

Ce que les deux groupes de comédiens ontréussi puisqu’ils sont arrivés ex-æquo.

TIR DE LA SAINT SÉBASTIENLa pratique de l’archerie est emprunte de nombreusestraditions. Ainsi, chaque année autour du 20 janvier, lespersonnes qui pratiquent le tir à l’arc se retrouvent pour fêterla Saint Sébastien, le saint patron des archers dans le monde.Cette cérémonie est l’une des plus importantes pour lesarchers avec le fameux Tir du Roy.


Chri

stia

n La

uté

EMILY LOIZEAU JOUE DU PIANO DEBOUT…C’est peut-être un détail pour vous, mais pourle public de La Batterie, la rencontre futmagique à bien des titres. L’artiste a entraînéle public dans son univers dès la premièrechanson interprétée au milieu de la foule.Prévue à l'origine en première partie, Nadeaha succédé à la chanteuse franco-anglaise quipartait le soir-même au Luxembourg.Quelques amateurs étaient restés. Grandbien leur en a pris car la chanteuseaustralienne, dotée d’une vraie présencealliant charme et voix énergique, a été larévélation de cette soirée. Elle a notammentjoué une reprise très rock de She’s not there,succès planétaire des Zombies dans lesannées 60. Souhaitons en autant à Nadéah.

Chri

stia

n La

uté

Chri

stia

n La

uté

Chri

stia

n La

uté

Retour en images 05<

EN EAUX PROFONDESÀ la suite de sa résidence au théâtre deGuyancourt, Godefroy Segal a présenté sanouvelle mise en scène à La Ferme de Bel Ébat.Plus que le tumulte des eaux profondes racontel’histoire d’un roi contraint par l’empire romaindevenu chrétien de ne plus pratiquer de cultespaïens. Accompagnés par le chœur de Saint-Quentin-en-Yvelines, les comédiens ont serviune superbe pièce aux accents shakespeariensqui a tenu le public en haleine pendant plus dedeux heures.


MEILLEURS VŒUX…Le 24 janvier, le Maire adressait ses vœux aux anciens, au Pavillon Waldeck-Rousseau. Outre la galette des rois, ils ont pusavourer la destination de leur prochain voyage, qui leur a été révélée à cette occasion. Ils partiront à la découverte dela Bourgogne. Autre moment fort de ce début d’année: la réception donnée à l’Hôtel de Ville en faveur des demandeursd’emploi. Trois cent personnes se sont vus remettre un colis de saveurs du terroir de la part de la municipalité. Ce fut aussil’occasion d’un échange privilégié avec de nombreux acteurs de l’emploi présents sur la Ville et le territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines. Face à la hausse du nombre de chômeurs, le service Emploi a été un véritable tremplin pour une centained’entre eux.

L’ESG GYM MULTIPLIE LES PODIUMSLe samedi 9 et le dimanche 10 février, une compétition de haut

niveau s’est tenue au gymnase de l’Aviation. Quelque 450 gymnastesétaient en lice pour les régionales individuelles de gymnastique

artistique féminine. Un rendez-vous organisé sur place par l’EntenteSportive Guyancourtoise avec l’appui logistique de la Ville.

Vingt compétitrices du club s’étaient présentées dans neuf catégoriesdifférentes, six d’entre elles sont arrivées dans le top 3 et neuf autres

se placent entre la 4e et la 10e place. De très bons résultats pour cesjeunes athlètes âgés entre 9 et 21 ans à l’avenir prometteur !

Chri

stia

n La

uté

Chri

stia

n La

uté

Chri

stia

n La

uté

Sim

éon

Leva

illan

t

> Actualités06

L’ÉVÉNEMENT

Avis aux fins gourmets ou auxsimples curieux, aux amateurs detravaux manuels ou à toutes celleset ceux désireux de les découvrir…

la Maison de quartier Joseph-Kosma(Garennes) a concocté un programme dechoix. Pour commencer, les 5 et 12 mars,rendez-vous est donné pour un atelier deconfection de bijoux en perles (bagues,colliers…). La première séance sera dédiée àl’initiation et la seconde auperfectionnement. Toujours dans l’esprit desloisirs créatifs, les 7 et 14 mars, les apprentiscouturiers et couturières seront à l’honneuravec une séance centrée sur l’apprentissagedu fonctionnement de la machine à coudre.

Les participants seront ensuite invités àpasser à la pratique en confectionnant descoussins, des plus simples au plus élaborés.Enfin, le 6 et le 13 mars prochain, deuxateliers d’échange de savoirs culinaires,prolongés par un moment de convivialitévous seront proposés. Les personnesintéressées apprendront à réaliser des nemsou encore des mets traditionnels de l’île de laRéunion. L’objectif de ce moment convivial :que chacun puisse partager ses astuces ettours de main avec les autres. Pour connaîtrel'ensemble des activités proposées, n’hésitezpas à demander la brochure disponible danschacune de vos Maisons de quartiers !

Sarah Ferreira

MAISONS DE QUARTIER

De nombreux loisirs, à partager en famille ou entre amis, sont programméspendant les congés scolaires à la Maison de quartier Joseph-Kosma.

UN MOIS DE MARS CRÉATIF!

À la Maison de quartier Joseph-Kosma:Ateliers de confection de bijoux

Les mardis 5 et 12 mars. De 18 h à 21 h.Tarif : 6,66 € (par atelier)

Ateliers d’échanges culinairesLes mercredis 6 et 13 mars. De 14 h à 19 h.Tarif : 3,80 € (par atelier)

Atelier coutureLes jeudis 7 et 14 mars. De 14 h à 18 h.Tarifs : 1,50 €Inscriptions auprès de la Maison de quartierJoseph-Kosma: 0130572040.


© C

hris

tian

Lau

té

Actualités 07<

25

À NOTER

Une étape du Tour de France à Guyancourt

RESTAURATION SCOLAIRE

Viande de bœufgarantie

CHANGEMENT DE RESTAURATEUR À LA BATTERIE

tonnes de sel

Le dimanche 21 juillet, la dernière étape du tour deFrance partira de Versailles et passera par Guyancourt.Après avoir quitté la cité royale, les coureurs passerontpar la Minière puis rejoindront les grands axes de la commune (l’avenue de l’Europe puis celle desGarennes) pour rejoindre l’avenue du 8 mai 1945 en passant par les ronds-points des Sangliers et desDroits de l’Homme. Venez encourager les cyclistes !www.letour.fr

Suite à l’actualitéconcernant certains platscuisinés à base de viandede bœuf, la société derestauration scolaire a confirmé aux élus queses préparations à base de viande de bœuf (hachis,sauce bolognaise, etc.)sont « faites maison » par les équipes de leurscuisines centrales, avecexclusivement de laviande hachée de bœuf derace bouchère Charolaisegarantie VBF (né, élevé etabattu en France).Par ailleurs, elle exclut deses approvisionnementsles plats préparés à basede bœuf non garanti VBF.

La concession du restaurant de La Batterie vient d’être renouvelée.Une nouvelle équipe vousaccueillera prochainement. Aprèsquelques travaux de décoration, le restaurant ouvrira à nouveau ses portes pendant la premièrequinzaine de mars avec unenouvelle carte.

ont été utilisées à Guyancourt lorsde l’épisode neigeux de la mi-janvier.


Créd

it: A

SO D

R -

Pho

togr

aphe

: B. B

ade

DR

ACTE SOLIDAIRE > Des livres vendus, un camion achetéLa Guyancourtoise, Liliane Gex, a vendu près de1000 exemplaires de son livre « GUYANCOURT mon histoire »sorti fin 2011. La totalité des recettes, soit 18000 euros,a permis de financer l'achat d'un camion de livraison pourl'association caritative « Bouche Et Cœur ». Ce véhicule

permettra detransporter de lanourriture et ainsivenir en aide auxpersonnes les plusdémunies. Cet actegénéreux etexemplaire feraainsi le bonheurdes bouches et la joie des cœurs!

Chri

stia

n La

uté

> Acteurs08Guyancourt magazine N° 453 _ 28 FÉVRIER 2013

LES MÉDAILLÉS DE LA VILLE 2013

Le 8 janvier dernier, lors de la cérémonie des vœux, le Maire a valorisé deux habitantsen remettant la médaille de la Ville auCommissaire Le Fiblec et à Samy Benferlou,champion de Kung fu wushu. Ces deuxpersonnalités de Guyancourt nous livrentleurs impressions.

Le sportif Samy Benferlou et le Commissaire Briac Le Fiblec ont reçula médaille de la Ville lors de la cérémoniedes vœux le 8 janvier.

Acteurs 09<


« C’est une belle récompense. »Samy Benferlou

Lorsqu’il détaille les critères sur lesquels il est noté en compétition,Samy Benferlou a tôt fait de joindre le geste à la parole et enchaîneles figures. On sent que le jeune champion de wushu estlittéralement habité. « Je n’ai pas choisi le wushu, c’est lui qui m’achoisi. » Dès son plus jeune âge, Samy est emballé lors d’unentraînement et n’a cessé, depuis, de progresser pour atteindre lessommets. Spécialiste du Taolu (sorte de chorégraphied’enchaînements de mouvements à mains nues, au sabre ou aubâton), il s’est classé 4e au bâton lors des championnats d’Europe eta fini trois fois premier lors de l’Open de France en 2012. Membrede l’équipe de France il s’est classé 11e (derrière 10 nationsasiatiques) lors des Championnats du monde. « C’est un honneurde porter les couleurs de la France lors des cérémoniesd’ouverture », explique le jeune homme de 23 ans. Sa passion l’a conduit tout naturellement à choisir des étudesorientées vers le sport à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Il vient d’ailleurs d’obtenir son diplôme d’État de lajeunesse, de l’éducation populaire et du sport qui lui permettrad’enseigner en club. Cet été, à Hong-Kong, il a suivi lesenseignements de grands maîtres chinois avec deux autresmembres de l’équipe de France. Le 8 janvier, il a ressenti unegrande fierté lorsque François Deligné lui a remis la médaille de laVille devant le parterre d’invités parmi lesquels figuraient sa mère,sa petite amie, son beau-frère et Stéphane Molard, son entraîneuret mentor. « C’est émouvant, ça fait plaisir, c’est une bellerécompense pour toutes ces années de sacrifice. Après, je suis allém’entraîner mais j’avais oublié mon sac de sport alors je suisretourné à la maison », confie-t-il en souriant. À son arrivée augymnase Maurice-Baquet, les membres du club l’ont félicité. Lewushu sera peut-être discipline olympique en 2020. Samy auraalors trente ans, et encore l’âge pour décrocher une médaille aux JO.

« Une reconnaissance pour le commissariat. »Briac Le Fiblec

Un mardi après-midi comme les autres… un brigadier de la policemunicipale fait son entrée dans le hall du 1, rue de la Division Leclercet une discussion s’engage avec le Commissaire. Un contact quis’établit naturellement comme l’explique Briac Le Fiblec : « Nousavons une interaction quotidienne avec les communes. Il y avait déjàun très bon partenariat à mon arrivée. Nous l’avons maintenu etdéveloppé ». Cela fait maintenant trois ans qu’il a pris ses fonctionsde Commissaire de police pour la circonscription de Guyancourt,Montigny et Voisins. Pour le fonctionnaire de police, avoir des bonsrapports avec chacune des villes ainsi qu’avec les différentspartenaires institutionnels ou civils de sa circonscription estprimordial. « Je conçois notre action comme celle d’un médecingénéraliste. Nous faisons parfois face à des situations socialescomplexes et nous travaillons pour que la vie de la cité soit sereine. Chacun est important où il est, aussi bien leproviseur de lycée qui demande une sensibilisation sur l’usage desstupéfiants que les bailleurs. » Après un passage par le Doubs où il s’est forgé une première expérience, le Commissaire Le Fibleccommande 107 agents. Parmi eux, 70 hommes et femmes en tenue,20 enquêteurs à la Brigade de Sûreté Urbaine et du personneladministratif. Certains étaient présents lors de la cérémonie et ontsalué leur patron. « Pour moi, ça a été un honneur mais c’était aussiune reconnaissance pour le commissariat et l’activité desfonctionnaires que je dirige », commente le Commissaire avecmodestie. Depuis trois ans, il a créé des liens avec chacun desfonctionnaires sous ses ordres. « À mon retour de la cérémonie, jesuis resté discuter avec de nouvelles recrues qui ont rejoint l’équipede nuit. Ces moments sont importants. » Loin des clichés du cinémaou de la télévision, Briac Le Fiblec a su développer un grand sens del’humain tout en étant le garant de l’ordre public.

David Houdinet

Médaille de la Ville

Chaque année lors de la cérémonie des

vœux François Deligné remet cette

distinction à des personnes (sportifs,

partenaires, scientifiques…) dont

le parcours ou les actions contribuent

à la richesse de Guyancourt.

© C

hris

tian

Lau

té

> Infos travaux10

LE THÉÂTRE PREND UN BOL D’AIR FRAIS!Un système de ventilation a été installédans la régie de la Ferme de Bel Ébat etdans deux autres locaux à risquecontenant du matériel électrique.Objectif: rafraîchir les espaces pour éviterune surchauffe et permettre auxrégisseurs qui pilotent l’ensemble dessons et lumières des spectacles,d’œuvrer dans les meilleuresconditions! (Coût: 9660 €).

LE BOULEVARD DU CHÂTEAU EN COURS D’AMÉNAGEMENTDes travaux sont en cours pour la viabilisation du terrainChâteauneuf, qui accueillera à terme un programme delogements et le futur groupe scolaire Jean Lurçat / ElsaTriolet. La société Eiffage a procédé à la suppression durond-point situé entre la rue Louis-Pasteur et le boulevarddu Château pour la mise en place sur le terrain des réseauxd’assainissements et d’eau potable ainsi quel’aménagement d’une future rue. D’autre part, des chicaneslimitent désormais la vitesse dans le boulevard etempêchent les camions d’y circuler. Enfin, pour sécuriserdavantage le carrefour situé entre la rue Louis-Pasteur et le Boulevard du Château, deux coussins berlinois ont étéinstallés à l’entrée de la rue Louis-Pasteur.

ÉLAGAGE SUR LE MAIL DES SAULESComme annoncé dans notre précédentnuméro, un élagage de grandeenvergure a été entrepris sur le Maildes Saules. L’objectif: sécuriser l’alléeoù les piétons aiment à se promener.Depuis fin janvier, trente-huit saulesen mauvais état ou morts sur pied ontété retirés. Et les équipes des espacesverts ont procédé à une tailled’entretien sur deux cent cinquantesaules pleureurs afin de leur redonnerde la vigueur! (Coût: 42500 €).

Centre-ville


Les Saules

ÉCONOMIE D’ÉNERGIEÀ L’ÉCOLELes portes et les fenêtres dugroupe scolaire Eugénie-Cottonont toutes été remplacées parun dispositif en double vitrage.Ce nouvel équipement, quirépond aux normes en vigueurpour l’accessibilité despersonnes handicapées auniveau des entrées et sorties,assurera une meilleureisolation thermique dubâtiment. (Coût: 155579 €).

Chri

stia

n La

uté

Le Parc

Chri

stia

n La

uté

RÉNOVATION EN PROFONDEURCet hiver, la piscine Andrée Pierre-Vienots’est refait une santé de A à Z: réfectiondes joints de carrelage, révision dusystème de filtration du jacuzzi,réparation du déchloraminateur du grandbassin, renouvellement de six manomètres (servant à mesurer la pression), remplacement des deux armoires électriques du système de filtration des pompes des bassins etdu spa. Autre opération qui a nécessitépas moins de soixante-huit heures detravail : l’installation de nouvelles dallesau niveau des faux-plafonds. Et enfin,pour améliorer le confort des nageurs etnageuses, les cabines de douche et lesvestiaires ont également fait peau neuve!(Coût total: 68176 €).

Chri

stia

n La

uté

Chri

stia

n La

uté

Chri

stia

n La

uté

Dossier 11<

Marie Curie, Hélène Boucher,Clara Zetkin, Eugénie Cot-ton, Sonia Delaunay. Toutesces femmes qui ont leurnom sur les plaques de ruede Guyancourt, ont ouvert

la voie à plus d’égalité. Le Temps des femmess'en fera l'écho, du 16 au 31 mars. Les Guyan-courtois et Guyancourtoises seront invités às'interroger et à partager sur la place desfemmes dans l’éducation, ainsi que sur leurorientation scolaire et professionnelle. Unepréoccupation d’autant plus actuelle que le mi-nistère de l'Éducation nationale a choisi de

faire de l’année 2013, celle de l’égalité filles-garçons à l’école.À Guyancourt, les crèches, les écoles et centresde loisirs accentuent leurs efforts sur le vivre-ensemble et l’acceptation de la différence. Uneattention particulière est portée notammentsur la mixité des équipes d’animateurs. « Sinous voulons que l’égalité devienne effective,c’est dès la naissance que nous devons resterattentif à nos propos, et bien sûr ne pas sys-tématiser certaines activités pour les filles etd’autres pour les garçons » souligne Marie-Christine Letarnec, adjointe au Maire chargéede l’Enfance, du Scolaire et du Périscolaire. Le

Chri

stia

n La

uté


centre social Louis-Pasteur, fréquenté entreautres par de nombreux jeunes Guyancourtois,participe depuis deux ans au Temps desfemmes. Après Yondricen, l’atelier théâtralCheblan genei, ouvert aux filles et aux garçonsâgés de 8 à 10 ans, leur offre la possibilité dese mettre dans la peau de l’un et de l’autre.Une prise de conscience pour les amener defaçon ludique à réfléchir sur cette égalité quin’est pas encore gagnée. Selon une étude duministère de la Culture, 85 % des textes dethéâtre sont ainsi écrits par des hommes. Faceà ce constat, La Ferme de Bel Ébat n’est pasrestée indifférente : elle s’est engagée auprès

À Guyancourt, la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars, a une résonance bien plus forte grâce au Temps desfemmes. Durant quinze jours d’animations culturelles, la Ville ouvre la réflexion sur l’égalité entre les sexes.

LE TEMPSDES FEMMES

Après plusieurs mois detravail, les participantes de l’atelier théâtre« Temps des femmes »monteront sur scène le20 mars pour présenterleur pièce.

> Dossier12

MARGUERITE GUIET ET NATHALIE LEROY / VICE-PRÉSIDENTE ET PRÉSIDENTE,DE L’ASSOCIATION CRÉACTIVES

Quel est le but de votre association?NL: L’association CréActives a été créée ily a dix ans à l’initiative du CIDFF (Centred’information sur les droits des femmeset des familles) pour aider les femmes àfranchir le cap de la création d’entreprise.MG: Les a priori existent et sont vivaces!Nous portons, parfois malgré nous, desvaleurs ancestrales: la femme à la maisonet l’homme qui va chercher l’argent. À CréActives, les femmes se créent un réseau et sont bien accueillies.NL: Nous leur apportons desinformations sur la création d’entrepriseet son développement. Nous organisonsune conférence par mois et des ateliersanimés par des experts. Ici, nous pouvonsparler de nos contraintes, dire que tel outel jour, nous allons chercher nos enfantsà l’école, sans que cela que soit mal vu. Iln’y a pas de complexe car nous avonstoutes nos doubles ou triples casquettes!

Le fait d’être une femme a-t-il joué envotre défaveur dans votre parcours?NL: Ce qui est clair, c’est que lorsqu’onest une femme, il faut faire davantage sespreuves. Mais en tant qu’ingénieur deformation, ayant toujours travaillé avecdes hommes, je n’ai jamais souffert dedifférence de salaire ni rencontré dedifficultés.MG: Moi, j’ai senti de vraies différences.D’une manière générale, une femme partavec des a priori culturels, on ne va pasvous dire d’emblée que vous pouvezmonter une boîte!

Association CréActivesPROMOPOLE 12 avenue des Prés78180 [email protected]

« À CréActives, les femmes sont bienaccueillies »


Chri

stia

n La

uté

de l’association H/F île de France pour une sai-son paritaire en 2013. D’ores et déjà, les spec-tacles de la salle portent, pour plus de lamoitié, l’empreinte artistique d’une femme.Dans un autre registre, pour faciliter la vie pro-fessionnelle des femmes, la Ville s’est dotée decinq crèches collectives, d’une crèche familialeet d’un multi-accueil permettant de répondre àdes besoins ponctuels. Ce dernier s’adapte auxparents qui travaillent à temps partiel ou quiont besoin de quelques heures pour leur re-cherche d’emploi par exemple. Mais encore, de-puis plus d’une trentaine d’années, la Ville offrela possibilité aux parents qui le souhaitent descolariser leurs enfants dès l’âge de deux ansà l’école maternelle. Résultat, le taux d'activitédes femmes guyancourtoises est de 81 %.

Le Temps des femmes sera l’occasion de réflé-chir sur tous les moyens à mettre en œuvrepour favoriser l’égalité entre hommes etfemmes. Une bonne raison pour que Guyan-court Magazine souhaite prendre le pouls decet équilibre homme-femme dans l’univers as-sociatif, sportif, économique, éducatif et social.Témoignages.

Sarah Ferreira

CÉLINE RODIER / PRÉSIDENTE DEL’ASSOCIATIONCKW DRAGON NOIR

« Le club enseigne le tai ji quan, le kung-fu et le sanda. Auniveau du kung-fu, il y a de plus en plus de femmes, surtoutcette année où beaucoup de jeunes filles se sont inscrites. Jepense que ce qui les attire dans cette discipline, c’est l’aspectesthétique des gestes et le côté sportif de la technique, quirépond à leur besoin de se dépenser quelque soit leur âge.Parmi elles, nous avons d’ailleurs un petit nombre dechampionnes de France dans leur catégorie. Le kung-fu n’estpas un sport spécifiquement masculin. Effectivement, c’estun sport très physique et qui peut être violent mais cela resteun art martial avec ses règles respectueuses de l’adversaire,des valeurs universelles aussi bien masculines queféminines. »www.ckw-dragon-noir.fr

« Le kung-fu n’est pas un sport spécifiquement masculin »

Chri

stia

n La

uté

« Il y a très très peu d’hommes en maternelle. Nous sommes deux danscette école et c’est la deuxième fois seulement que cela m’arrive entrente ans de carrière. Le fait qu’il y ait une parité au niveau desenseignants, même très faible, est un vrai plus pour les enfants. C’estimportant aussi pour l’équipe et les familles. Au niveau des élèves, il y ades enfants qui sont plus souvent encadrés par des femmes, et qui, enmaternelle, vont rencontrer le monde masculin. Pour les tout-petits,nous avons des coins d’imitation dans la classe. Ce qui est intéressant,c’est le regard qu’ils peuvent porter sur un homme qui leur expliquecomment faire la cuisine ou comment habiller un bébé. Ils voient quel’homme aussi peut faire ce genre dechose, mais il ne faut pas se cantonneraux stéréotypes, ce qui importe c’est lafaçon dont l’apprentissage va être fait.Ma façon d’appréhender le jeu ou de lireune histoire n’est pas la même que celled’une enseignante. C’est cettemultiplicité qui est importante. La maternelle c’est aussi l’apprentissagedu droit à la différence. »

« La maternelle, c’est aussi l’apprentissage du droit à la différence »

Chri

stia

n La

uté

DIDIER POINT / DIRECTEURDE L’ÉCOLE MATERNELLEANTOINE-DE-SAINT-EXUPÉRY

Dossier 13<

ARMELLE LE BRAS-CHOPARDADJOINTE AU MAIRE CHARGÉE DE LA CULTURE, DU DÉVELOPPEMENT UNIVERSITAIRE ET DES RELATIONS INTERNATIONALES

a Questions à

« La mixité doit être construitepar les hommes et les femmes »Pourquoi organiser le Temps desfemmes?Chaque année, de nombreuxévénements nationaux etinternationaux célèbrent la Journéeinternationale de la femme, le 8 mars.L’équipe municipale a choisi deprivilégier un moment plus long pource Temps des femmes: une seule journéene suffisait pas! Un ensemble demanifestations se déroule donc surune quinzaine de jours. C’est unmoment convivial et de réflexion surdes questions qui nous concernenttoutes et tous, femmes et hommes.C’est pourquoi les maris, fils, frères…sont chaleureusement invités àparticiper à toutes les activités –spectacles, ateliers conférences, cinéclub et buffets – pour créer unevéritable mixité de la société, àGuyancourt en particulier.

Il semble que la manifestationprenne de l’ampleur…En effet, outre la participation deshabitants, de plus en plus d’acteurslocaux jouent le jeu. En plus deséquipements culturels et servicesmunicipaux (La Ferme de Bel Ébat,La Batterie, la Salle d’exposition, lesArchives, la Vie associative, lesMaisons de quartiers ou l’École desParents), d’autres partenaires nous ont rejoint comme le lycée de Villaroyou la Communauté d’agglomérationde Saint-Quentin-en-Yvelines (Maisonde la Poésie, médiathèque Jean-Rousselot et théâtre). Les associationsCréActives, Amnesty International, le Centre National de la RechercheScientifique (CNRS) et le Centred’information sur le droit des femmeset des familles (CIDFF) prendront, euxaussi, part à l’événement.

Quel est le thème de cette édition?Cette année, nous ferons un focus surl’éducation, l’orientation scolaire etprofessionnelle des filles. On

remarque que les garçons sontprincipalement orientés vers lescarrières scientifiques alors que lesfilles se retrouvent davantage enlettres ou sciences humaines. Denombreuses questions se posent:pourquoi cette différence alors que les filles réussissent mieux y comprisdans les sciences quand elles yaccèdent? Quelle est la part del’éducation reçue quand les parentspoussent, plus ou moinsconsciemment, les garçons et fillesvers ces voies? Ces questions serontabordées dans le cadre d’uneexposition sur la mezzanine de l’Hôtelde Ville et de la conférence de l’Écoledes Parents.

Comment rétablir une authentiquemixité pour remédier à cedéséquilibre?L’égalité des sexes et la mixité nese gagnent pas en un jour. Elles sont souvent remises en questiondirectement ou indirectement. La mixité doit être construite par les femmes et les hommes pour unbien-vivre ensemble. À cet égard,Guyancourt ne craint pas d’être enpointe. Cet événement créé du lienentre habitants, entre familles qui nese seraient pas forcément rencontréesautrement. Il est devenu l’un destemps forts de la vie de la commune eta pris naturellement sa place dans lecalendrier annuel des manifestationsorganisées par la Ville. J’invite encorechacune et chacun à y participer.

Propos recueillis par David Houdinet


Chri

stia

n La

uté

CATHERINE MARY / PROVISEURE DU LYCÉE DE VILLAROY

« Je suis chef d’établissement depuis plus devingt ans. Je constate que les filles réussissentmieux que les garçons à l’école, elles ont demeilleures notes et de meilleurs résultats au bac.En revanche, quand elles ont un bac scientifique,elles le valorisent moins que les garçons. Àdiplôme équivalent, elles ne feront pas lesmêmes études et les mêmes métiers. Elles sedirigent plus volontiers vers la filière littéraire,sanitaire et sociale. Elles restent prisonnières destéréotypes, car elles savent déjà, dès l’enfance,qu’elles auront à gérer une deuxième journée,celle de la mère de famille. C’est un grandparadoxe: d’un côté nous avons réussi à obtenirla mixité sociale mais derrière cette mixité, lechoix des filières reste très marqué. En terminaleL, il y a six garçons et seize filles. En terminale S,il y a 66 % de garçons. Les femmes sont l’avenirdes sciences en France: si on veut continuer àavoir des scientifiques, il faut que les femmes s’y mettent! Avec un petit groupe de chefsd’établissement, nous organisons une formationde tous les professeurs principaux de premièredu bassin de Saint-Quentin-en-Yvelines. Nousvoulons les sensibiliser à la problématique desstéréotypes. Sur ce sujet, nous savons que nousavons un vrai travail à faire et nous n’en sommesqu’au début. »

« À diplôme équivalent,les filles ne font pas les mêmes études. Elles restent prisonnièresde stéréotypes »

Chri

stia

n La

uté

> Dossier14Guyancourt magazine N° 453 _ 28 FÉVRIER 2013

NADINE PAPINEAU / DIRECTRICE ADJOINTE IPSL (INSTITUT PIERRE-SIMON-LAPLACE),POLITIQUE SPATIALE ET INSTRUMENTALE

« J’ai grandi avec des parents pour quiune femme devait travailler et êtreindépendante, ce qui n’était pas dans lesmœurs à l’époque. Au lycée, j’ai étémarquée par le fait que les filles quiavaient de bonnes notes n’étaient paspoussées par leurs parents à faire desétudes. Même dans le sport, rien n’étaitfait pour qu’elles aient envie d’en faire. Enterminale, tous les garçons doués avaientcomme objectif la classe préparatoire et,sur la petite dizaine de filles, il n’y en aqu’une qui y est allée! Avant 1972, lesfemmes n’avaient pas le droit de fairePolytechnique. Pour ma part, j’aidémarré par une thèse au laboratoire duCNRS puis à l’ONERA (Office nationald'études et recherches aérospatiales),ensuite je suis entrée au CNES (Centre

National d’Études Spatiales) commeresponsable de programmes relatifs àl’atmosphère. C’est un métierpassionnant. Dans cette carrière où jevoyageais beaucoup, mes homologuesdans les autres pays étaient pratiquementtous des hommes dans les années 1990.Nous sommes un des rares pays où il y ades femmes dans ce milieu. Après dixannées au CNES, j’ai été notammentdirectrice adjointe de la Recherche àMétéo-France puis directrice adjointescientifique à l’INSU-CNRS. Les femmesde ma génération ont toujours dû en fairedeux fois plus, être deux fois pluscompétentes, et cela change trèslentement. Je dirais que dans monparcours, on ne m’a pas défavorisée maison ne m’a pas favorisée non plus! »

« Les femmes de ma génération ont toujours dû en faire deux fois plus »

Chri

stia

n La

uté

FLORENCE BOURREAU / DIRECTRICE DELA CARROSSERIEDU PLATEAU

« J’ai commencé dans l’agro alimentaire où j’étais responsabledu service pièces de rechange. Je faisais le même travail queles techniciens. Puis en 1997 j’ai changé du tout au tout. J’ai hypothéqué ma maison et emprunté pour travailler dansl’automobile. En 2010, j’ai repris les rennes de la carrosserie. Il a fallu se réorganiser pour produire plus – la mécanique ensoi n’est pas très difficile à comprendre mais reste un milieutrès masculin – il suffit de savoir bien s’entourer pour fairefonctionner l’entreprise, il faut avoir une certaine force decaractère et savoir ce que l’on veut. Les client(e)s aiment biens’adresser à moi car je leur explique avec plus de douceur etavec des mots simples. Parallèlement, je suis aussi dirigeanteau sein de l’ESG Football de Guyancourt, affectée à l’équipedes seniors. C’est ma deuxième passion. »

« Pour y arriver, il faut une certaine forcede caractère »

Chri

stia

n La

uté

« Dès l’âge de dix-huit ans, je me suis engagée commepompier volontaire et j’ai fait ça pendant dix ans. Ensuite j’aipassé le concours de sapeurs-pompiers et, après deux ans etdemi de recherche, j’ai trouvé un poste ici. Quand je suisarrivée, nous étions quatre filles, deux sapeurs-pompiersprofessionnelles et deux volontaires. Aujourd’hui, je suis la seule. C’est un milieu où il y a beaucoup d’hommes. En volontaires, il y a de plus en plus de femmes, mais enprofessionnel c’est plus rare. Il faut vraiment aimer le métier à fond et faire ses preuves caron a moins le droit à l’erreur.C’est pour toutes les femmespareilles. C’est lorsqu’on passedu côté des professionnels quel’on se rend compte quel’intégration est plus difficile.Je suis passionnée par ce métierdepuis l’âge de huit ou neufans. Le fait que je décide, sijeune, d’en faire ma professiona étonné tout le monde, mêmemes professeurs au collège! »

« On a moinsle droit à l’erreur »

Chri

stia

n La

uté

ANNE SENEGAS / CAPORALAU CENTRE D’INCENDIE

ET DE SECOURS

Zoom 15<

Imaginer des concepts astucieux estdevenu l’activité favorite de KevinBounif, qui a récemment créé la sociétéInnovation Technologie et cuisson.

Ces dernières années, l’objet de sonbrainstorming quotidien a été laClean'Cooking. Constatant que cuisiner sans salir n’était pas chose facile, cet ancieningénieur a imaginé une poêle quin’éclabousse pas. « Un jour en regardant une course de Formule 1, je me suis dit : les projections de matière grasse ont unetrajectoire rectiligne, si je leur oppose unechicane, elles ne peuvent pas passer. » Niune, ni deux, le voilà parti dans la conceptiond’un prototype. Il dépose le brevet en 2009et obtient la médaille d’argent au concoursLépine International Paris un an plus tard.Présentée en 2012 au salon Ambiente à Francfort et au salon Maison et Objet à Villepinte, la poêle Clean'Cooking estaujourd'hui vendue dans toute la France,

LA MATIÈRE GRISE PLUS FORTEQUE LA MATIÈRE GRASSE

et séduit même la clientèle moscovite. Unesatisfaction pour cet ingénieur à la retraite,qui n’a pas arrêté de se creuser les méningespour autant. « Déformation professionnelleoblige ! », souligne-t-il. Après sa premièretrouvaille, il a d’ailleurs imaginé un mancheamovible sans jeu pour les casseroles et les poêles. L’ustensile est actuellement encours de test.

Une soif d’apprendreAvant de se lancer dans l’aventure desinventions, Kevin Bounif a effectué toute sa carrière dans l’ingénierie automobile. Son DUT génie mécanique et sa licence demathématiques en poche, il démarre unecarrière chez Renault en Recherche etDéveloppement. Mais désireux d’aller encoreplus loin, il retourne sur les bancs de lafaculté pour passer un diplôme d’ingénieur.« Avec ça, j’ai pulvérisé le record familial ! »confie-t-il, tout sourire. Aujourd’hui, ne se

lassant pas de pratiquer la gymnastique du cerveau, il profite de son temps libre pourpréparer un diplôme d’expert-comptable àl’Intec (institut national des techniqueséconomiques et comptables). « Ensuite, cesera l’étude du corps humain, explique-t-il,avant de lancer : Avec une tête, qu’est-ce quevous pouvez faire? Penser ! ». Alors, rien quepour le plaisir de faire marcher sa matièregrise, l’inventeur indépendant déposera sontroisième brevet. Une nouvelle innovation à découvrir prochainement… D'ici là si vousvoulez voir à quoi ressemble la Clean’Cooking,elle est exposée jusqu’au 24 mars à la Citédes Sciences et de l’Industrie, dans le cadrede l’exposition L’observateur du design.

Sarah Ferreira

La Clean’Cooking (familiale ouindividuelle): disponible dans les magasinsd’arts de la table (Printemps, BHV etGaleries Lafayette…). Prix: de 100 à 149 €.


Chri

stia

n La

uté

Kevin Bounif est l’inventeur de la Clean'Cooking, poêle à frire primée au concours Lépineet commercialisée jusqu’en Russie. Portrait d’un Guyancourtois bouillonnant d’idées.

La Clean’Cooking estexposée en ce momentà la Cité des Sciences et de l’Industrie.

+ de 600 clients en Franceet à l’international.


> Zoom16

Comme les grands noms del’informatique et d’Internet (Google,Hewlett Packard, Apple…), AntemetAest née dans un garage en 1995.

« Nous avons changé de locaux au fur et àmesure de l’évolution de l’entreprise pourfinalement arriver à Guyancourt. », raconteStéphane Blanc, fondateur de la sociétéinformatique. Créée avec un capital d’unmillion de francs (150 000 euros), l’entreprisea désormais un chiffre d’affaires de40 millions d’euros et embauche 125personnes (dont 85 sur le site deGuyancourt). Le secret de cette réussitepasse par le positionnement stratégique dela société. « Très tôt, nous avons fait le paridu stockage informatique, ce domaine estl’un des plus pénible à gérer pour uneentreprise. AntemetA conçoit lesinfrastructures de stockage en apportant son

expertise à ses clients et assure aussi ledéploiement et la maintenance de cesserveurs. » La société développe aussi descouches logicielles basses (drivers) pourl’industrie du stockage. Stéphane Blanc serend régulièrement dans la Silicon Valley poury travailler avec les grands fabricants. « Noussommes l’une des rares sociétés françaises àentretenir ces liens, ce qui nous permetd’être à la pointe des innovations, confieStéphane Blanc. Nous allons présenter, le14 février prochain, une révolution nomméeSTOREfile lors des Tech days de Microsoft.Elle permet d’optimiser l’espace de stockagesur un serveur grâce à la déduplication. »

Le nuage, avenir du stockageDepuis quatre ans, AntemetA propose unsystème de « cloud » qui permet de stockerles données sur un serveur distant tout en

garantissant à la fois des débits importants,une sécurité des informations optimales et la possibilité de relancer le système trèsrapidement. « En fonction du type d’optionchoisie par le client, le Plan de Reprised’Activité (PRA) des systèmes d’informationspeut se faire en un temps record. » Pendant ce temps, dans la salle de contrôlede ce « cloud », un opérateur relance la basede donnée de messagerie d’une sociétéinternationale. Amenés à travailler 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, les salariésbénéficient d’un environnement privilégié.Dans ce bâtiment respectant les nouvellesnormes environnementales, on découvre une salle de sport, un billard et diversespaces de détente. « Les équipes sont sous pression et il est important qu’ellespuissent évacuer le stress ou simplement se reposer. Nous avons également mis enplace d’autres mesures comme l’ouverture du capital aux collaborateurs. Cela leurpermet de se sentir chez eux et des’impliquer », argumente Stéphane Blanc. Clin d’œil de l’histoire, c’est rue Jacqueline-Auriol, pionnière de l’aviation moderne, queles employés d’AntemetA ont, eux, la têtedans le nuage.

David Houdinet

LA TÊTE DANS LE CLOUDEn juin 2012, la société AntemetA s’est installée à Guyancourt.Spécialisée dans les solutions de stockage informatique destinéesaux professionnels, l’entreprise fait partie des leaders dans son domaine. Rencontre avec son président Stéphane Blanc. Ch

rist

ian

Laut

é

Zoom 17<

LE POINT SUR LES CONSTRUCTIONSDE LOGEMENTS

grands équilibres. Deux nouveaux projetssont annoncés. Nous vous informerons desdates de commercialisation dans un prochainnuméro de Guyancourt Magazine.

Reprise de travauxParmi les programmes déjà lancés oucommercialisés, du retard a été pris pour les219 logements qui verront le jour à VillaroySud. À la suite de marchés de travauxinfructueux, les constructeurs ont dûrelancer des consultations. « Les promoteursrestent avec une enveloppe budgétaireconstante pour la construction alors que les entreprises de bâtiments ont connu uneaugmentation de la TVA. Les acquéreurspeuvent être cependant rassurés car toutesles opérations reprennent malgré un


Guyancourt poursuit son développement, pour répondre aux besoins des familles etpour favoriser le parcours résidentiel. Alors que Villaroy Sud sort peu à peu de terre,bientôt suivi par les Terrains de Châteauneuf, deux nouveaux programmes sontannoncés.

Urbanisation maîtrisée et habitatdiversifié sont les grands principesqui contribuent au bien-vivre àGuyancourt. Ainsi, chaque quartier

bénéficie d’équipements publics (écoles,maisons de quartier…) et de commerces deproximité. Ces lieux de vie ont été conçusavec des logements composés de pavillons,de maisons de ville ou d’immeubles collectifs.Le but de ce type d’urbanisation estprincipalement de répondre aux besoins deparcours résidentiel des familles. L’autre axefort de cette politique de logement passe parla mixité sociale. Les programmesd’habitations sont ainsi répartis à hauteur de50 % pour le locatif aidé et 50 % pourl’accession à la propriété. La Ville poursuitdonc son développement en respectant ces

décalage dans le temps », explique YvesMachebœuf, adjoint au Maire en charge duCadre de Vie et des Travaux. Le chantier desterrains de Châteauneuf en Centre-Ville suitson cours. La construction du nouveaugroupe scolaire Jean-Lurçat/Elsa-Triolet faitl’objet d’un échange de terrains entre la Villeet le groupe Eiffage.

Deux nouveaux programmes en 2014Le promoteur lancera un programme delogements à la rentrée 2014 à la place del’ancienne école, où 151 logements sortirontde terre. La répartition sera la suivante : 49 logements en locatif, 53 en accessionlibre (49 collectifs et 4 maisons) et 49 enaccession aidée. Un autre programme devraitvoir le jour prochainement dans le quartierdes Saules. Suite à la vente du terrain par laVille, l’ancienne école Marc-Chagall va laisserplace à 40 logements en accession à prixmaîtrisés. La date de début des travaux estprévue au printemps 2014 avec une date decommercialisation estimée au printemps2013. Pour ces deux futurs programmes,inutile de vous précipiter à l’Hôtel deVille. Les dates de commercialisationvous seront précisées dans un prochainGuyancourt Magazine.

Les futurs logements des terrains de Châteauneuf.

> Zoom18Guyancourt magazine N° 453 _ 28 FÉVRIER 2013

COULEURS PATTERN*

Quand un batteur de jazz rencontre une plasticienne, le résultat donne « Splashes ». Un projet qui mélange peinture et musique en direct à découvrir jusqu’au 21 mars. Rencontre avec l’artiste guyancourtoise, Ségolène Perrot et avec le musicien, Siegfried Mandon.

Ségolène et Siegfried se revendiquentde l’ère « prénumérique ». Entendezpar là qu’ils livrent à leursspectateurs une œuvre brute,

organique, mélangeant batterie live etperformance artistique sans sono ou vidéo.On touche à l’intime, au processus même decréation. Pinceau à la main, la peintre colore latoile au fil des improvisations du rythmicien.Les personnes qui ont assisté à la Nuit de lapoésie ont déjà eu l’occasion de voir leurtravail en direct. « Il y a deux discoursparallèles : celui de la musique et celui de lapeinture. Ces deux propos s’entraînent à tourde rôle. » Il a donc fallu trouver un langagecommun, un code qui, en fonction desaccentuations de batterie ou des traits depeinture, influence l’un ou l’autre desprotagonistes. Les deux artistes filmentchaque session de travail et discutent decette improvisation la semaine suivante.

« Il y a une sorte d’urgence qui n’est pas le lieu de la peinture, c’en est presquecontradictoire et passionnant à la fois.D’habitude, pour peindre, je prends plus detemps et je le fais en silence. Je ne produispas de la même façon. », explique Ségolènetandis que Siegfried complète : « Seule lapeinture reste, la musique est éphémère. »Dans la foulée, il explique qu’il a baigné petitdans l’univers pictural car sa mère étaitpeintre et dessinatrice, ce qui a en quelquesorte favorisé cette rencontre.

Un échange permanentLa peintre a quant à elle toujours aimé lespectacle vivant et passé son enfance enAvignon où elle assistait au célèbre festivalde théâtre. Ces deux artistes ont alors plusd’aisance à créer ensemble. Ils sont dans unéchange permanent. Sur une séance de troisheures, ils ne jouent et ne peignent que

quinze minutes, le reste du temps estconsacré au visionnage de la semaine passée,aux commentaires à chaud juste après avoircréé. Leur recherche d’une esthétiquecommune passe par l’émotion mais aussi parun échange intellectuel. « Vous ne vousattendiez pas à rencontrer un batteur aussibavard. », s’amuse Siegfried. En effet, àquelques exceptions près, les musiciens quiassurent la base rythmique en disent bienplus long derrière leur instrument et n’aimentguère prendre la parole. Le jour du vernissage,certains auront eu la chance d’assister à uneperformance de Ségolène Perrot et SiegfriedMandon à l’Hôtel de Ville. Si vous avezmanqué ce moment, vous pouvez encoreadmirer leurs toiles jusqu’à mi-mars.

David HoudinetSplashesExposition jusqu’au 21 marsMezzanine de l‘Hôtel de Ville

* En musique, le pattern est employé le plus souvent à propos de la batterie et désigne un motif rythmique de base.

© Christian Lauté

L’agenda 19<


DU SAMEDI 16 AUDIMANCHE 31 MARS

Maison de la Poésie, Maisonde quartier Théodore-Monod,Médiathèque Jean-RousselotExposition Ateliersd’écriture

DIMANCHE 17 MARSÀ 16 h

La Ferme de Bel ÉbatCheblan Genei et les sept nainesReprésentation théâtraleGratuit – Réservations auCentre social Louis-Pasteur au 0130430035

DU MARDI 19 MARSAU VENDREDI 29 MARS

Maison de quartier Théodore-MonodPhysique de femmeExposition.En partenariat avec le CNRSEntrée libre

MARDI 19 MARSÀ 20 h

Maison de quartierJoseph-KosmaProjection – débatPotiche de François OzonDébat animé par l’associationCréActives « les femmesentrepreneurs »Tarif: 1,50 € - Surréservation.Tél. : 0130575225.

MERCREDI 20 MARSÀ 19h30

La Ferme de Bel ÉbatRestitution de l’atelierthéâtre du Temps desfemmesSuivi deDanbé - Concert narratifÀ partir de 10 ansTarifs: 10 €; 7,50 €; 5 €Avec la carte: 5 €; 2,50 €Sur réservationsTél. : 0130483344.

DU JEUDI 21 MARSAU JEUDI 18 AVRIL

Hôtel de VilleJouets de rôles - ExpositionVernissage le jeudi 21 à 18 h 30.Avec la participation del’ensemble vocal Les Falbalas.

VENDREDI 22 MARSÀ 18h30

Maison de quartierAuguste-RenoirBuffet de la paritéUn buffet argentin et uneexposition sur la paritéhommes/femmes dans le milieuprofessionnel avant le concert deQuinteto del Sol à La Batterie.Tarif: billet couplé buffet+ concert « Quinteto del Sol »à la Batterie: 9 €Réservations indispensablesau 0130434544 jusqu’au15 mars au plus tard.

VENDREDI 22 MARSÀ 20h30

La Batterie – AuditoriumQuinteto del Sol joueAstor Piazzolla - TangoLe concert sera suivi d’unéchange avec les musiciennesdu Quintet.Tarifs: 6,50 €; 5,50 €.Tarif buffet de la parité (voirci-dessus) + concert: 9 €Tél. : 0139304590.

SAMEDI 23 MARSÀ 15 h

Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines – La GalerieÉgalité hommes -femmes en 2013 : Quelles réalités ?Quelles perspectives ?Table-rondeGratuit - Renseignements au0130969900


Théâtre de Saint-Quentin-en-YvelinesCorps de femmeLe marteauThéâtre à partir de 10 ans(détenteurs de la carte de laFerme de Bel Ébat: 7,50 €;5 €; 2,50 € réservation au0130483344), ouréservation libre au0130969900.

SAMEDI 23 MARSÀ 20h30

Théâtre de Saint-Quentin-en-YvelinesCorps de femmeLe ballon ovaleThéâtre à partir de 10 ans(détenteurs de la carte de laFerme de Bel Ébat: 7,50 €;5 €; 2,50 € réservation au0130483344), ouréservation libre au0130969900.

DIMANCHE 24 MARSÀ 9h30

Départ de la Piscine Andrée-Pierre-VienotLe temps des femmes à bicycletteVenez découvrir des lieux etbâtiments dont lesdénominations sont liées auxdestins de femmesexceptionnelles.Promenade préparée par leservice des Archives et duPatrimoine de la Ville enpartenariat avec l’associationVélosqy.Inscriptions indispensables au0130483406 ou par mail à[email protected]

MARDI 26 MARSÀ 20h30

Maison de quartier Joseph-KosmaLes filles et les garçonsreçoivent-ils la mêmeéducation ?Rencontre-débat « entreparents » proposée par l’Écoledes Parents de GuyancourtIntervenante : Véronique Rouyer,Maître de Conférences enPsychologie du Développementde l’enfant et de la famille,Université de Toulouse.Gratuit – Réservations au0130483390

MERCREDI 27 MARSÀ 14 h


La Ferme de Bel ÉbatLes petites empêchées –Histoires de princessesThéâtre à partir de 6 ansTarifs: 10 €; 7,50 €; 5 €Avec la carte: 5 €; 2,50 €.Tél. : 0130483344.

DU 16 AU 31 MARS

Le Temps des femmesÉducation et orientation scolaire et professionnelle

© E

mm

anue

l Rio

ufol

© E

ric

Gar

ault

> L’agenda20

Exposition ReflexAteliers photos

THÉÂTREVENDREDI 1ER MARS

À 19 hLa Ferme de Bel ÉbatNaz / Discours de laservitude volontaireDès 14 ans.Tarif : 20 € ; 15 € ; 10 €.Avec la carte : 7, 50 € ; 5 € ;2,50 €.Informations et réservations:0130483344.

Initiation au logiciel GimpLes animateurs des Espaces Publics Numériques vousproposent de découvrir le logiciel libre GIMP. Derrière ce nomse cache un programme de création graphique et de retouchephotographique qui n’a rien à envier à ces équivalents payants.Il vous permettra de corriger et améliorer vos clichés. À l’issuede ces trois sessions de formation, vous serez en mesure deréaliser une création graphique de votre composition.DU 4 AU 7 MARS

De 8 h à 20 hEspace Public Numérique Auguste-RenoirGratuit sur inscription au 0130439684.

Balade photographiqueChristian Lauté, photographe professionnel du territoireanimera une balade photo dans le quartier de Villaroy. Le butde cet atelier en plein air est de se familiariser avec la prise devue extérieure. Pour cela, certains principes seront à respecterpar les passionnés de photographie. Il leur faudra choisir unethématique puis se limiter à 36 vues maximum. La contraintetechnique de cet exercice grandeur nature résidera dansl’utilisation d’une seule focale. Cette initiation sera égalementl’occasion d’échanges entre aficionados de la chasse auximages. N’oubliez pas de vous munir de votre appareil photo,de préférence un reflex numérique.SAMEDI 23 MARS

De 10 h à 13 hQuartier de VillaroyTarif: 27 € - Inscriptions au 0130445091.

CONFÉRENCEVENDREDI 1ER MARS

De 12 h à 13h30Amphithéâtre G. Mégie,Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines11, boulevard d’Alembert -GuyancourtChangement climatique :quelles conséquencespour l’avenir ?Conférence gratuite proposée parl’Université de Versailles/Saint-Quentin-en-Yvelines.Retrouvez l’interviewde l’intervenante et paléo-climatologue, ValérieMasson-Delmotte dans leGuyancourt magazine n° 452.

SORTIEDIMANCHE 3 MARS

De 9 h à 12 hParc des Sources de la BièvreÀ la découverte des oiseauxLe temps d’une matinée, allez à la rencontre de nos amis lesvolatiles au Parc des sources de la Bièvre, guidés par unebénévole du groupe de la Liguepour la Protection des Oiseauxde Guyancourt.Réservation etrenseignementscomplémentaires auprès de la LPO Île-de-France au0153585838


L’exposition de photographies amateurs Reflexse tiendra du 25 avril au 23 mai à l’Hôtel de Ville. Dans ce cadre, plusieurs ateliers sont proposés aux amateurs de photographie.

Chri

stia

n La

uté

Chri

stia

n La

uté

L’agenda 21<

ANIMATIONVENDREDI 15 MARS

À 20 hMaison de quartier Théodore-MonodSoirée Saint-PatrickLa soirée sera animée par legroupe de musique irlandaise A Fig for a kiss. L’associationCalibeurdaine propose en amontun atelier gratuit aux adultes et enfants à partir de 8 ans le mercredi 13 mars et le jeudi14 mars de 20 h à 22 h.Tarifs soirée Saint-Patrick:4,50 € adultes; 3 € enfants.Réservations indispensablespour les ateliers et la soiréeau 0130443854

EXPOSITIONJUSQU’AU SAMEDI 16 MARS

Hôtel de VilleSplashes – SégolènePerrot – SiegfriedMandon(Lire p. 18)

EXPOSITIONJUSQU’AU DIMANCHE 17 MARS

Salle d’ExpositionOrigines funkLudique et pédagogique,l’exposition retrace l’histoire d’un mouvement musical pharedu 20e siècle.Visite guidée le vendredi1er mars à 12h15 surréservation au 0130445080

VIE MUNICIPALEMARDI 19 MARS

À 18h30Monument aux mortsCérémonie commémorative du cessez-le-feu en Algérie du 19 mars 1962

CONCERT NARRATIFMERCREDI 20 MARS

À 14 hJEUDI 21 MARS

À 19h30DanbéDès 10 ans.Tarifs : 10 € ; 7, 50 € ; 5 €.Avec la carte : 5 € ; 2,50 €.Informations et réservations:0130483344.

VIE MUNICIPALEMERCREDI 20 MARS

De 18 h à 19h30Allô M. le MaireVous pouvez personnellementjoindre votre Maire, FrançoisDeligné au 01 30 64 14 55

CONCERT POÉTIQUEVENDREDI 22 MARS

À 20h30La Ferme de Bel ÉbatÀ l’impossibleon est tenuDès 10 ans. Tarif : 10 € ; 7,50 € ;5 €. Avec la carte : 5 € ; 2, 50 €.Informations et réservations:0130483344.


De 19 h à 21 hEspace Public NumériqueAuguste-RenoirLes vendredis de l’EPNVous découvrirez, au cours de cette séance, Facebook, ses avantages et inconvénients, les règles de confidentialité…Gratuit mais inscriptionsindispensables au0130439684


À partir de 19h30Maison de quartierAuguste-RenoirSoirée jeuxGratuit - Renseignements au 0130434544

ANIMATIONSAMEDI 23 MARS

De 9 h à 10 h (5-7 ans)De 10h30 à 12h30 (8-12 ans)Maison de quartierThéodore-MonodAteliers scientifiquesLes 5-7 ans découvrent leurs5 sens. Comment fonctionnentles yeux ? Avons-noustous la même sensation autoucher ? Les 8-12 ans travaillentautour d’un atelier médico-légal.Qui a été empoisonné ? Lesenfants enquêtent et par la suiteexaminent en détail leursempreintes digitales, dentaireset labiales.Tarif: 3,80 €. Réservationsindispensables au0130443854


De 14 h à 18 hCentre social Louis-PasteurAtelier cuisine du mondeAu programme : pastels africaines-délicieux chaussons salés duSénégal- ainsi que petits fourspour apéritif dînatoire.Tarif: 3,80 €. Réservationsau 0130430035.

CONCERTSAMEDI 23 MARS

À 20h30La BatterieR. Wan – Rona Hartner& DJ Tagada – PadBrapad (1re partie).Tarif : 13,50 € / 9 €Informations et réservationsau 0139304590.


À 20h30Maison de quartierAuguste-RenoirSoirée Salut les CopainsPlongez dans l’époque yéyé endansant sur les tubes des années60. Bonne humeur garantie avecblind test, concours de Hula Hoopet initiation au rock et au twistpar l’association Let’s Dance.Tarifs: 4,50 € adultes; 3 €. -Réservations indispensablesau 0130434544.

ANIMATIONDIMANCHE 24 MARS

Pavillon Pierre-Waldeck-RousseauRepas annueldes anciens

ANIMATIONDIMANCHE 24 MARS

De 14 h à 18 hEspace Boris-VianBal countryProposé par l’association Let’sdanceTarifs: 12 € pour les adhérents; 15 € pour les extérieurs.Renseignements etinscriptions au 0178512709ou [email protected]


R. Wan

Chri

stia

n La

uté

JL B

erti

ni

KATTAN Jayce, le 31/12

LE POUPON Gaspard, le 26/12

MANSOUR Rayan, le 01/12

MAZATEAU-RENAUD FRERE Clélia,

le 27/12

MENDY Léni, le 10/12

MONDON DELAROQUE Maxence,

le 23/12

MONTES Océane, le 19/12

MORIN Ambre, le 14/12

NOKRAOUI Younes, le 25/12

OUHEB Sarah, le 22/12

PERIER Ethann, le 24/12

PRATHEUANGSINH BOLLENS Louis,

le 22/12

REMOUSSIN Julia, le 07/12

REUL Nicolas, le 07/12

SEDDAR Soheïl, le 30/12

SEDDIKI Abdennour, le 30/12

TÉTAZ FAUQUETTE Violette, le 02/12

ZEROUALI Soheil, le 21/12

ZOUAOUI Eden, le 11/12

Le 8/12

BENMIRA Tadj et CHAOU Touria.

HEDDI Kamel et FERHI Hasna.

MAHAMMED Sofiane et ENNEBATI

Nafia.

MELLONE Stéphane et LOUVARD

Christine.

PEREIRA Arture et DOBBELAERE

Hélène.

Le 15/12

MAOULIDA Youssouf et MOUSLOUH

Hadidja.

PEREIRA MOREIRA Euclides et

HOARAU Elvina.

> Le carnet22

ABOULHADID SORNAY Nael, le 18/12

AMIR Lina, le 18/12

AZZOUZ Yasmine, le 20/12

BALASINGAM Aneka, le 8/12

BASSET Titouan, le 18/12

BEN HEDIA Sarah, le 19/12

BLANCHARD JOYEUX Faustine, le 20/12

BOUAÏCHI Zineb, le 18/12

CALVEZ Nathanaël, le 29/12

CHAUVAUX Corentin, le 27/12

DACQUAY Elwen, le 6/12

DEFONTAINE BARCENAS Nicolas,

le 19/12

DIARRA Kankou, le 14/12

FREMION Rayan, le 18/12

FRIANT Baptiste, le 31/12

GIRAUD Charlotte, le 4/12

GUYOMARCH GASCON Luca, le 19/12

HAMIDI Ambrine, le 10/12

HARBELOT Lucile, le 27/12

Retrouvez toute l’actualité sur internet :

www.ville-guyancourt.fr


NAISSANCES MARIAGES DÉCÈS

BAUCHEL Jean-Paul, le 11/12

BLAL Miloud, le 11/12

CHAPUS Pierre, le 13/12

FOUESNANT Brigitte, le 17/12

FOUGHALI Akila, le 20/12

GUERMEUR Bernard, le 03/12

LAURENT Régis, le 11/12

LAZO Albert, le 11/12

RÉGNIER Claudette, le 05/12

ROUSSEAU Claudette, le 23/12

www.facebook.com/Guyancourt

Retrouvez dans votre boîte aux lettres le prochain Guyancourt magazine, le 21 mars.

Infos pratiques

HÔTEL DE VILLE14, rue Ambroise-CroizatCentre-VilleBP 3278041 GuyancourtTél. : 0130483333> lundi, mardi, mercredi et vendredi

de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h> jeudi de 13 h à 20 h> samedi de 9 h à 12 h

(services État civil et Régie de recettes)

URGENCESCOMMISSARIAT DE POLICE :• 1, rue de la Division LeclercTél. : 01 30 48 26 70POLICE MUNICIPALE :• 1, place Max-Pol-Fouchetn° vert : 0 800 004 178AMBULANCES / MÉDECINS : 15POLICE SECOURS: 17POMPIERS: 18

>

PHARMACIES DE GARDE

Dimanche 3 marsASTAFIEFF – ROUSSEAU(Pharmacie du Pont du Routoir)21, Place Cendrillon78 280 GUYANCOURTTél. : 01 30 43 78 76

Dimanche 10 marsBEAUTÉ9, rue Jean-Jaurès78 190 TRAPPESTél. : 01 30 62 96 50

Dimanche 17 marsBOUCHARD11, place de l’Église78 280 GUYANCOURTTél. : 01 30 43 72 04

Dimanche 24 marsCAMENEN2, avenue Gustave Eiffel78 180 MONTIGNY LE BRETONNEUXTél. : 01 30 64 67 77

Dimanche 31 marsCADAERT8 et 10, Place des Douves78 960 VOISINS LE BRETONNEUXTél. : 01 30 57 54 55

Tribune 23<

Des rythmes scolaires adaptés aux enfantsLes écoliers français subissent desjournées plus longues et plus chargées quepartout ailleurs dans le monde. Cette forte concentration du tempsd’enseignement est inadaptée, car sourcede fatigue et de difficultés d’apprentissage.La réforme des rythmes scolaires doitmieux répartir les heures de classe sur lasemaine, alléger la journée et programmerles enseignements lorsque la faculté de

concentration des élèves est grande. Ledécret du 26 janvier précise le cadre dela nouvelle organisation du temps scolaire,des adaptations locales étant possibles.L'équipe municipale a fait de l'enfance lapriorité de son action. Nous prépareronsdonc sereinement cette refonte pourseptembre 2014. Nous la réaliserons dansl'échange et le dialogue avec tous :enseignants, parents d'élèves etpartenaires de l'éducation.Nous veillerons à adapter l'organisation

des services communaux et à prendre encompte les associations guyancourtoisessportives et culturelles qui interviennentpendant les temps de loisirs.Notre objectif : apporter aux enfants lemeilleur cadre éducatif possible.Il s'agit de réussir cette transformationpositive en mesurant au plus juste lesmoyens nouveaux à mobiliser.Les 31 élus de Guyancourt pour Tous

Rythmes scolaires : pour un exemple de concertationVoilà un projet qui fait consensus surl'objectif- l'intérêt de l'enfant-, maisbeaucoup moins sur son application. Lescommunes doivent dire, avant fin mars, sielles mettent en œuvre les nouveauxrythmes scolaires à la rentrée 2013. Leséléments financiers sont flous : quellesseront la part de l'état et celle de lacommune ? En dehors de cet aspect àpenser à long terme et pas uniquementpour 2013, avec un budget déjà voté, ou

même 2014, restent beaucoupd'interrogations : recrutement du personnelpour quelles activités à prévoir après la findes cours et pour le mercredi ? Quant auxmaternelles comment prendre en compteles besoins spécifiques des « tout-petits »de moins de trois ans, sur lesquels il fautse pencher sérieusement ? Même si desmodifications visant à alléger la facturefinancière des communes sont annoncées,je voudrais espérer que d'ici fin mars, lacommune se sera largement concertéeavec tous les acteurs concernés pour bâtir

son « projet éducatif territorial », auradélibéré sur ce sujet en conseil municipalet expliqué les décisions prises auxparticipants à cette concertation. Voilàcomment je conçois une démarcheconcrète de concertation menée avectransparence.Julien Oechsli, Conseiller municipalwww.guyancourt-en-mouvement.eu

La liste Ensemble pour Guyancourt n’a pasété en mesure de fournir son texte.

Conformément à l’article 9-1 de la loi n° 2002-276 dite « Démocratie de proximité » repris à l’article L2121-27-1 du CGCT, les listes siégeant au Conseil municipal et établies en Préfecture, ont le droit de s’exprimer dans le bulletin d’information municipal. » Le Directeur de la Publication rappelle que la responsabilité des auteurs est engagée par leur tribune et qu’ils doivent veiller à la véracité de leurs écrits.

LISTE GUYANCOURT POUR TOUS (LISTE DE GAUCHE, MAJORITÉ MUNICIPALE)

LISTE ENSEMBLE POUR GUYANCOURT (UMP)

LISTE GUYANCOURT GÉNÉRATIONS CITOYENNES (LISTE SOUTENUE PAR LE MODEM)


guyancourt magazine 453

Documents