Chères Guyancourtoises,chers Guyancourtois,

L’équipe municipale aborde l’année 2012, en s’at-tachant à consolider le niveau de service publiclocal que vous appréciez et à faire vivre au quo-tidien la solidarité. Celle-ci est d’autant plus nécessaire que la situation sociale l’exige.Nous nous attelons également, comme prévu, àla réalisation des projets importants, pour les-quels nous nous sommes engagés auprès de vous.Au-delà de l’ouverture prochaine des Salles desfêtes familiales, le stade Maurice-Baquet sera

bientôt pourvu d’une tribune. Ce nouvel équipement, auquel sont associés desvestiaires et des locaux techniques, est très attendu.Le centre sportif Les Trois Mousquetaires bénéficiera quant à lui d’une ex-tension. À l’orée du site classé des bois et de la vallée de la Bièvre, les deux nou-veaux terrains de tennis couverts feront la part belle au développementdurable.Nous poursuivrons notre engagement en faveur de l’habitat pour tous ; les tra-vaux de construction ont débuté depuis quelques mois à Villaroy sud, ils com-menceront prochainement sur l’ancien terrain Maillet.Malgré les difficultés imposées aux collectivités locales, la municipalité tientses engagements.

Votre Maire,François Deligné

Conseiller Général des YvelinesVice-Président de la C.A. de SQY

GUYANCOURT MAGAZINE

SOMMAIREDU N° 429

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ÉDITORIAL | PAR FRANÇOIS DELIGNÉ

Responsable de la publication : Yves MACHEBŒUF ■ Secrétariat de rédaction : Jean MEYRAND- David HOUDINET ■ Rédaction : Benoît BAUDOUIN - Dominique CIARLO - Pascale FRESNAY -

David HOUDINET - Hélène MARCHAL ■ PAO : Céline BOCKELMANN ■ Photos : Dominique CIARLO - Christian LAUTÉ - SiméonLEVAILLANT ■ Maquette : CITIZEN PRESS : 0153 00 10 00 ■ Réalisation : Direction de la Communication ■ Impression : ImprimerieModerne de l’Est ■ Tirage : 13000 exemplaires - Hôtel de Ville de Guyancourt - 14, rue Ambroise Croizat - Centre-Ville - BP 32 - 78041Guyancourt - Tél. : 0130 48 33 33 ■ N° ISSN : 1274-5804. Cet ouvrage a été réalisé avec des encres végétales sur du papier 100 % PEFCissu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées chez un imprimeur respectant toutes les normes environnementales.

2012Dans la continuitéde nos engagements

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www.ville-guyancourt.fr

N ° 4 2 9 - 1 9 J A N V I E R 2 0 1 2

14 EN DIRECT■ Entretien avec François Deligné

16 AVANT-PREMIÈRE■ Programmation culturelle

18 DE VOUS À NOUS■ Carnet, brèves

19 DÉMOCRATIE LOCALE■ Tribunes d’expression

magazine

PLEINS FEUX SURL’AVENIR DE L’INTERCOMMUNALITÉD’une intercommuna-lité imposée à une intercommunalitépartagée

Allo Monsieur le Maire

0130641455

François Deligné vous répondra

en direct le mercredi 1er février

de 18 h à 19h30

6 ACTUALITÉS■ 28 janvier, soirée tremplinmusical

■ L’École des parents vous propose■ 4 février, soirée Karaoké■ Atelier d’écriture

9 RENCONTRE■ Le corps et l’esprit■ Citoyens européens

ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

ARRÊT SUR IMAGES

GUYANCOURT MAGAZINE N ° 4 2 9 - 1 9 J A N V I E R 2 0 1 24

Un mois de décembre sportif■ Courte trêve hivernale pour bon nombred’associations sportives de Guyancourt qui ont aligné les compétitions en ce mois de décembre. Du tir à l’arcau mini basket en passant par la natation, c’étaitl’occasion de finir l’année sur une bonne note. Dans le même esprit, d’autres avaient choisi de fêter Noëlavant l’heure, comme l’École Municipale des Sports qui aclos son premier trimestre de découverte par une fête, oubien comme les jeunes gymnastes qui ont se sontproduits lors du gala de fin d’année pour le plus grandplaisir de leurs parents venus les soutenir.

Les lauréats des Automnales 2011sont…■ Le salon des Automnales a affiché son palmarès le 8 décembre dernier. Voici la liste des artistes qui ont été récompensés :• Prix Peinture pour Bateau retourné de Catherine Lechevallier• Prix Œuvre sur papier pour Le faon de Jacky Hamard • Prix Sculpture pour le travail de l’artiste, Gérard Limeuil (nomsdes deux œuvres : Manif à Cherbourg et Vent d’Ouest). • Prix du Public pour Marathon Man de Lola (Carole Desport) • Prix de la Ville pour Le passage de Blandine Chambonneau• Prix Adag Pro-Art pour Mystère de Josette MoretLes lauréats des prix de la Ville et de l’Adag Adag Pro-Art serontmembres du jury du salon local des arts plastiques en 2012.

N ° 4 2 9 - 1 9 J A N V I E R 2 0 1 2 5GUYANCOURT MAGAZINE

ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

Des vacances riches

en activités jeunesse

■ Les Point Jeunes ont, comme à chaque vacances, fait

le plein pendant les congés de fin d’année. Pour

l’occasion, un programme spécial avait été concocté :

des sorties, des stages sportifs, de nombreuses activités

comme la musique assistée par ordinateur, la cuisine

et préparation de pâtisseries, customisation de plateaux

ou fabrication de boîtes à gâteau, mais aussi un séjour

en Alsace marqué par la visite du marché de Noël de

Colmar… En voilà des vacances bien remplies !

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ACTUALITÉS | À NOTER

28 JANVIER

Soirée tremplin musical

Rendez-vous à l’Espace Yves-Montand pour un tremplin mu-sical ouvert aux jeunes guyancourtois. À l’issue de cettecompétition, deux groupes seront sélectionnés… pourjouer à La Batterie le 12 mai. Ces jeunes talents aurontl’honneur d’assurer la première partie d’artistes d’enver-gure nationale lors des Journées jeunesse. Vos amis vousont sans doute prévenu qu’ils allaient jouer, alors n’hési-tez pas à venir les encourager car ils auront besoin du sou-tien de tous leurs fans. Ils ont soigné leur look, accordéleurs guitares… que les meilleurs gagnent!

Samedi 28 janvier à 19 hTarifs : 4,50 € pour les adultes et 3 € pour les enfantsEspace Yves-MontandRenseignements au 01 30 43 00 35.

L’École des parents vous propose« Le jeudi des pères » animé par Harry Iffergan, psy-chologue auteur du livre « Mieux comprendre votre enfant » édition Marabout.Voici les thèmes qui seront abordés :Les fonctions d’un père dans une société moderneQuelques cas d’exemples ou de conflits père/enfantsUn père est aussi un mariUn père c’est aussi le « fils de »…Les jeudis 9 février, 8 mars, 22 mars, 5 avril et 3 mai.De 20 h à 22 hÀ la Boutique des parents2 bis rue du moulin,quartier Centre-Ville à GuyancourtInscriptions au 01 30 48 33 90.

NOUVEAUX HORAIRESPOUR LE VESTIAIREMUNICIPALÀ partir du mois de février le vestiairemunicipal sera ouvert :Le mardi de 9 h à 11 h pour le public ;Le mercredi de 9 h à 11 h pour ladépose des vêtements ;Le jeudi de 17 h à 19 h pour le public ;le vendredi de 9 h à 11 h pour le public.Fermé pendant les vacances de Noëlet les vacances d’été.

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ACTUALITÉS | À NOTER

Envie de chanter? Alors préparez-vous à passer une bon-ne soirée aux Garennes. Rien de tel qu’un karaoké pourbien commencer 2012. Au programme, une liste pluslongue que le bras puisque ce sont plus de 200 titresqui vous seront proposés. De tout pour tous les goûts ettous les âges. Ambiance tamisée avec amuse-bouchesvous attendent. Alors n’oubliez pas votre costume àpaillette, révisez Alexandrie Alexandra ou vos classiquesdes années 80, la scène vous attend sous le regard bien-veillant de vos familles et de vos amis. Bonne soirée !

Samedi 4 février à 20 h 30Tarifs : adultes 4,50 €, enfants 3 €

Maison de quartier Joseph-KosmaRéservations : 01 30 57 20 40.

4 FÉVRIER

Soirée Karaoké

Cette année encore, pour faire faceaux dépenses de chauffage liées à lapériode hivernale, le CentreCommunal d’Action Sociale a décidéd’attribuer une allocation pourconsommation d’énergie auxpersonnes âgées de plus de 65 ansnon imposées sur le revenu. L’hiverpassé, 161 personnes ont été aidées.Si vous êtes concerné(e) par cette

mesure, merci de bien vouloir vous présenter au serviceSocial et Anciens du 1er au 17 février inclus, muni(e) despièces justificatives suivantes :• une photocopie de votre carte d’identité (ou de votre

livret de famille),• une photocopie de votre avis de non imposition 2011,

sur les revenus 2010,• une photocopie de votre dernière quittance EDF-GDF

à votre nom,• un relevé d’identité bancaire.La demande peut être déposée auprès du service Socialjusqu’au vendredi 17 février inclus.Pour tout renseignement, vous pouvez joindre leService Social au 01 30 48 34 28.

EN BREF

Allocation ConsommationÉnergie 2012

La Ville vous invite à participer à un concours photodans le cadre de l’exposition Reflex – Photographie etcréation numérique. Le thème est libre et lesinscriptions ont débuté début janvier. À la clé de ceconcours, la possibilité de voir vos œuvres exposées du 4 avril au 3 mai 2012.Pour tout renseignement : 01 30 44 50 80.Règlement et bulletin d’inscription disponibles sur le www.ville-guyancourt.fr

Concours photo

La Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines,dans le cadre du Temps des femmes vous propose d’écri-re sur le thème Femmes & Travail. Réalité ou fiction,prose ou poème, aphorismes ou correspondance, les par-ticipants seront invités à décliner sous diverses formesle thème.Ces deux jours d’ateliers d’écriture seront animés parl’écrivain Jean-Luc Despax.Certains textes écrits dans l’atelier seront mis en formeet exposés en mars prochain.Sur le principe de l’auberge espagnole, vous apportezun plat à partager, nous vous offrons boissons et café.

Samedi 18 et dimanche 19 février de 11 h à 17 hOuvert à tous, femmes et hommes, à partir de 15 ans.Nombre maximal de participants : 12.Inscription obligatoire et gratuite au 0139300890 au-près de Christelle ou par maison.poesie@agglo-sqy.fr

LE TEMPS DES FEMMES

Atelier d’écriture

GUYANCOURT MAGAZINE8

ACTUALITÉS | AGENDA

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www.ville-guyancourt.fr

Vendredi 20 janvier à 19 h 30

À la recherche des canards perdus & les vikings et les satellites Tarifs (buffet inclus) : 10 € ; 7,50 € ; 5 €.Avec la carte (buffet inclus) : 5 € ; 2,50 €.La Ferme de Bel Ébat

Jeudi 19 janvier à 20 h 30

Paul Personne - Mathis HaugTarifs : 18 € ; 14 € ; 15 €.La Batterie

Vendredi 20 janvier à 20 h 30

Les mondes virtuels de nos enfants: comprendre et régulerRencontre-débat « entre parents ».Réservations au 01 30 48 33 90.Espace Yves-Montand

Samedi 21 janvier de 14 h à 17 h

Tir de la Saint-SébastienEn coproduction avec les Archersde GuyancourtGymnase Maurice-Baquet

Samedi 21 janvier à 20 h 30

Soirée tropicale20 h 30 - 21 h 15 : démonstration dedanses des îles.21 h 15 - 23 h : soirée dansante : maloya,séga, zouk, raga, soukouss, soca…Tarifs d’entrée : 4,50 € adultes ; 3 €

enfants. Nombre de places limité.Possibilité de prendre sur place uneassiette « dégustation » (acras, achards,nems et samoussas accompagnés d’unverre de planteur) à 5 € et vente deboissons.Réservations au 01 30 44 38 54Maison de quartier Théodore-Monod

Vendredi 27 janvier à 20 h 30

Mère courage et ses enfantsTarifs : 20 €; 15 €; 10 €Avec la carte : 7,50 €; 5 €; 2,50 €La Ferme de Bel Ébat

Samedi 28 janvier à 19 h

Soirée tremplin musicalTarifs : 4,50 € adultes ; 3 € enfants.Réservations au 01 30 43 00 35.Espace Yves-Montand

Dimanche 29 janvier de 10 h à 18 h 30

3e Coupe Bernard VasseurEn coproduction avec l’association Arts Martiaux Sheishin KaïGymnase des Droits de l’Homme

Mercredi 1er février

Allô M. le MaireVous pouvez personnellement joindrevotre Maire, François Delignéau 01 30 64 14 55 de 18 h à 19 h 30

Vendredi 3 février à 20 h 30

Au-dehors - théâtreTarifs : 10 € / 7,50 € / 5 €

Avec la carte : 5 € / 2,50 € / 2,50 €

La Ferme de Bel Ébat

Vendredi 3 février à 20 h 30

Grace & The Victory Riders - Flavia CoelhoTarifs : 12 € / 8 € / 7,50 €

La Batterie

Samedi 4 février à 20 h 30

Florent Marchet -RococoTarifs : 12 € / 8 € / 7,50 €

La Batterie

Samedi 4 février à 20 h 30

Soirée KaraokéTarifs : adultes 4,50 € / enfants 3 €

Sur réservationMaison de quartier Joseph-Kosma

Mardi 7 février à 20 h 30

Cabaret Poélitique - poésieEntrée libre sur réservationau 01 30 48 33 44La Maison de la Poésie

Du 8 février au 3 mars

Coin cuisine, exposition personnelle de Cyril Hatt - ExpositionMezzanine de l’Hôtel de Ville

Du 8 février au 25 mars

Question de goût! Exposition

le 8 février à 18 h 30Salle d’Exposition

RENCONTRE | SPORT

GUYANCOURT MAGAZINE 9

Le corps et l’espritCouvert de titres et de médailles, Samy Benferlou vient de briller lors du championnat du monde de wushu.

déroulé du 6 au 15 octobre 2011 àAnkara, en Turquie. D’une étonnan-te maturité du haut de ses vingt-deux ans, Samy retrouve toutefoisson regard d’enfant lorsqu’il évoqueles idoles du kung-fu qui ont attisésa passion, Bruce Lee, Jackie Chan…« J’ai assisté à un cours par hasard,j’avais dix ans et j’ai tout de suite res-senti que le wushu était fait pour moi,qu’il m’imposerait beaucoup de ri-gueur et de sacrifices, mais au profitd’un équilibre mental et physique etd’une hygiène de vie qui m’attiraientdéjà. » Cette discipline ancestrale

imprégnée de philosophie est de-venue, pour lui, comme une

méthode d’éducation per-sonnelle.

Dans le Top 15Depuis leur rencontre, Sté-phane et Samy ne se sontplus quittés, glanant surleur passage une mois-son de titres et de mé-dailles d’or, d’argent etde bronze au fil dechampionnats du Mon-

de, d’Europe, de France etd’Île-de-France. Sabre, bâ-

ton, mains nues, Samy s’im-pose notamment en Taolu,

sorte de chorégraphie mar-tiale basée sur des répé-

titions de mouvements

I l suffit parfois d’une rencontrepour changer le cours d’une vie. Ce

fut le cas de Samy Benferlou, jeuneGuyancourtois devenu l’une des va-leurs montantes du kung fu wushu,art martial chinois composé de dif-férents styles de combat, à main nueou armée. « Sans Stéphane Molard,entraîneur et fondateur du CKW Dra-gon Noir, je ne serai ni double cham-pion de France chang quan et dao shu,ni en équipe de France aujourd’hui. »Samy s’est classé premier européenau Championnat du monde de wu-shu moderne (avec sauts), qui s’est

avec ou sans armes, pratiquée en solitaire ou contre un ou plusieursadversaires et soumise au jugementd’un jury international. « Me classerau championnat du monde premiereuropéen au bâton derrière les pro-fessionnels asiatiques et européens,dans les trois premiers européens ausabre et onzième en combat arrangéau sein d’un groupe de trois personnesa été une grande joie. » Un juste re-tour des choses après un semestred’entraînement intensif, d’autantplus rude qu’une période de dix-huitmois s’était écoulée sans la moindrecompétition internationale. Diffici-le pour Samy Benferlou, dans cesconditions, de se situer par rapportaux pros du monde entier. « Ma chan-ce est de savoir me contrôler dans lessituations de stress », confie avec mo-destie celui qui est désormais dansle top 15 des compétitions interna-tionales.

Un programme chargéÉtudiant en 2e année de Sciences ettechniques des activités physiqueset sportives (Staps) à l’Université deSaint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ),Samy se destine à une carrière decoach sportif. En attendant, il pour-suit ses études (biologie, anatomie,physiologie), prépare le Diplômed’État de la jeunesse, de l’éducationpopulaire et du sport (Dejeps), s’en-traîne une heure et demie à deuxheures par jour au gymnase MauriceBaquet sous l’œil du maître, et assis-te le professeur de wushu des 6-7 ansdu CKW Dragon Noir une heure parsemaine. « Faute de temps, j’ai dû ar-rêter d’accompagner les cours pourenfants et adultes, car comme dit Sté-phane, il ne faut pas brûler lesétapes… » Prochain rendez-vous enmars 2012, avec le Championnatd’Europe de wushu organisé à Tallin,en Estonie. Un nouveau challenge enperspective. ■

O DOMINIQUE CIARLO

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RENCONTRE | CONSEIL MUNICIPAL DES ENFANTS

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plications du guide sur le rôle de cha-cun au sein du Conseil de l’Europe, etcelles de la responsable de Commu-nication en charge des Droits de l’en-fant, Susie Morgan, qui les a person-nellement reçus. « Elle nous a placésdans la situation des parlementaires,avec un diaporama sur Construire uneEurope pour et avec les enfants et unmicro pour intervenir. C’était vrai-ment intéressant » L’ambiance se dé-tend à nouveau. « On a pris le pontpour aller visiter Kehl, c’était la pre-mière fois que j’allais en Allemagne,ça fait drôle, les maisons, les bou-tiques, la langue, c’est pas pareil. »« Ah oui, on a aussi écouté au casquel’hymne européen remixé pour lesjeunes, c’était beau. » L’Ode à la joiede Beethoven semble, dans sa ver-sion moderne, faire l’unanimité.

De nouveaux liensDes chambres partagées à trois ouquatre à l’auberge de jeunesse deStrasbourg aux échanges ludiqueset/ou studieux avec les élus de Schil-tigheim, les souvenirs fusent, de la vi-site de la Maison du citoyen à l’inva-sion de coccinelles dans les chambres,en passant par la conférence débatsur les Droits de l’enfant. «Là-bas, c’est

le maire adulte qui est maire du CME.Moi je préfère comme chez nous. »« On a appris et compris plein dechoses sur l’histoire de la construc-tion de l’Europe et ses institutions, onest différents, mais on habite tous lamême Europe » « Moi, ça m’a inté-ressé de discuter avec les jeunes d’unautre CME, de comparer les fonc-tionnements et les projets. » « Ce qu’ilfaut dire, c’est que nous avons tissédes liens avec les enfants du CME deSchiltigheim, qui viendront d’ailleursbientôt à Guyancourt. Et aussi que ceséjour nous a rapproché les uns desautres, car les élus de toutes les com-missions du CME de Guyancourt y par-ticipaient, maintenant, on se connaîtmieux. » Avis que partage Marie-Christine Le Tarnec, adjointe au Mai-re chargée de l’Enfance, à l’initiativede cette équipée citoyenne. ■

(*) Institution indépendante de l’Union Euro-péenne, le Conseil de l’Europe compte 47 paysmembres, soit la quasi-totalité du continenteuropéen. Son siège est à Strasbourg. Créé le5 mai 1949 par 10 États fondateurs, le Conseilde l’Europe a pour objectif de favoriser en Eu-rope un espace démocratique et juridiquecommun, organisé autour de la Conventioneuropéenne des Droits de l’Homme et d’autrestextes de référence sur la protection de l’in-dividu.

Citoyens européensMettant à profit un séjour pédagogique de trois jours en Alsace, vingt-huit élus du CME en sont revenusfin octobre après avoir notamment visité l’hémicycle du Conseil de l’Europe.

L’ambiance qui règne dans la pe-tite salle de l’Hôtel de ville où

les conseillers municipaux juniors sontréunis pour faire part de leurs im-pressions témoigne de l’intérêt du sé-jour pédagogique de trois jours à Stras-bourg, fin octobre. Histoire de calmerle joyeux brouhaha, les adultes char-gées d’encadrer le débat haussent leton. À la demande de Jessica, Jocely-ne et Céline, le calme revient, des mainsse lèvent pour demander la parole.« C’était trop bien de rencontrer lesjeunes du CME de Schiltigheim et defaire des trucs avec eux.»Traduisez parun rallye européen dans la ville, la pré-sentation des actions des deux CME,une balade autour des aires de jeux, deséchanges de projets via des commis-sions thématiques, des jeux de socié-té sur les thèmes de la citoyenneté etdu développement durable, une visi-te du Conseil de l’Europe (*)... Entreautres.

Visite guidée« Quand on entre dans la grande sal-le du conseil, c’est vraiment impres-sionnant, tu te dis “waouh“, tu as l’im-pression d’être haut placé, tu sens quece qui se dit là doit être important. »D’autres conseillers évoquent les ex-

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Le Conseil de l’Europe Les jeunes du CME de Guyancourt et de Schitilgheim devant le Conseil de l’Europe.

GUYANCOURT MAGAZINEN ° 4 2 9 - 1 9 J A N V I E R 2 0 1 2 11

nauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines est une desbelles réussites intercommunales deFrance. Un territoire pertinent, dotéd’une nature préservée, d’un cadrede vie agréable, d’établissements

universitaires, d’entreprises diversi-fiées, d’équipements et de servicespublics de qualité, et d’une vraie viesociale et culturelle. Résultat, unecroissante démographique constan-te en quarante ans d’existence. Pour-tant, rien n’était inscrit dans le

marbre, et il a fallu lutter pour quecette intercommunalité-là soit uneréussite.L’existence de Saint-Quentin-en-Yvelines avait été au départ imposéepar l’État dans les années 60 dans lecadre du Schéma directeur d’amé-

Régulièrement citée en exemple, la Commu-

La construction de la Ville Nouvelle fut décidée par l’État dans les années 1960. La réussite de Saint-Quentin-en-Yvelines fut possible par l’implication des habitants et des élus locaux pour porter ce projeturbain et le rendre plus humain. Exemple d’équilibre entre habitat, économie, services et environnement,Saint-Quentin tient farouchement à son identité sociale et territoriale.

PLEINS FEUX SURL’AVENIR DE L’INTERCOMMUNALITÉ

SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES :

D’une intercommunalitéimposée à uneintercommunalité partagée

La Communauté d’agglomération gère des équipements culturels comme les médiathèques.

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nagement et d’urbanisme de la ré-gion de Paris (SDAURP), conduit parPaul Delouvrier à la demande deCharles de Gaulle. Objectif, éviterl’asphyxie de la capitale et l’expan-sion anarchique des banlieues en ré-organisant la région parisienne defaçon globale, via la création de huitvilles nouvelles autour de la capita-le. Ce qui suscita l’indignation d’éluset d’hommes politiques craignant dese voir imposer une croissance ur-baine excessive sans aucun pouvoird’intervention.

Mariages forcésLe projet de ces nouveaux centresurbains, conçus à l’origine pour ac-cueillir 500000 habitants sur chaquesite, provoqua un véritable tollé. Lamobilisation des élus et des habi-tants incita le pouvoir central à re-voir sa copie pour passer des huitvilles nouvelles initialement prévuesà cinq (Cergy, Évry, Marne-la-Vallée,Saint-Quentin-en-Yvelines et Sé-nart), et concevoir une urbanisationà échelle plus humaine. Créée pardécret du préfet des Yvelines enaoût 1972, la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines englobait onzecommunes, les sept actuelles, Élan-court, Guyancourt, La Verrière, Ma-gny-les-Hameaux, Montigny-le-Bre-tonneux, Voisins-le-Bretonneux etTrappes, mais aussi Bois-d’Arcy, Coi-gnières, Maurepas et Plaisir. En dé-cembre de la même année, les élusconcernés décidèrent, à l’unanimitéet toutes tendances politiquesconfondues, de se regrouper en unSyndicat communautaire d’aména-gement de l’agglomération nouvel-le (SCAAN), trente-trois élus (troispar commune) siégeant au sein d’un

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Transport en commun, actions en faveur de l’éducation,

comité syndical avec lequel il fau-drait désormais compter. Cette struc-ture favorisa l’amorce d’un dialogueentre municipalités et aménageur(l’Établissement public d’aménage-ment de Saint-Quentin-en-Yvelines,EPA), malgré de nombreux désac-cords dus à un mariage forcé.

Des premiers pas au décollageSaint-Quentin-en-Yvelines a ainsi faitses premiers pas début 1973. Bois-d’Arcy, Coignières, Maurepas et Plai-sir choisirent de sortir de la ville nou-velle dix ans plus tard. En effet, la loi« Rocard-Le Garrec » - adoptée en1983, dans le cadre de la politique dedécentralisation souhaitée par le pré-sident de la République, François Mit-terrand – a permis une réforme glo-bale (politique, financière, juridique…)du statut des villes nouvelles. Enjuin 1984, le Syndicat d’agglomérationnouvelle (SAN) remplace le SCAAN,le projet de l’État devenant un peuplus un projet local porté par des élus« pionniers » en charge du pouvoirmunicipal et/ou intercommunal. Dedroite à gauche, les maires des septcommunes défendent les intérêts deleur territoire, chacun avec sa sensi-bilité, ses valeurs fondamentales etsa propre idée de la cité, tous reven-diquant – dans une ambiance parfoisvolcanique face aux enjeux politiques,économiques et urbanistiques – leurappartenance à une même commu-nauté. Mais il faudra attendre la se-conde moitié des années 1980 – avecla création du quartier de la gare (cœurde l’agglomération) et le décollageéconomique de la ville nouvelle (ar-rivée d’entreprises en grand nombre)– pour que Saint-Quentin-en-Yve-lines soit clairement identifiée.

En quarante ans, étape par étape, lut-te après lutte, l’intercommunalité deSaint-Quentin-en-Yvelines a gagnédu terrain, et fait bien du chemin. Unparcours semé d’embûches et de vic-toires, parcouru par des élus succes-sifs (présidents et vice présidents duSCAAN, du SAN, puis de la CASQY)qui ont fait de ce territoire un modèledu genre, une terre où il fait bon vivre,étudier, travailler, grandir, vieillir.Depuis 2004, les villes nouvelles sontentrées dans le droit commun et dé-sormais, les élus communautaires etmunicipaux, secondés par une ad-ministration locale, décident pleine-ment des affaires de l’aggloméra-tion.

Un changement de cap houleuxUn nouveau cap est pris avec la loi de2010 sur la réforme des collectivi-

SCHÉMA ULTRA EXPRESSAussi étonnant que cela paraisse pour un projet de cette envergure, il aura suffit de quatre réunions de la Commission départementale de coopérationintercommunale pour boucler ce Schéma départementalde coopération intercommunale (SDCI).■ Première séance le 28 avril 2011 pour la présentation

officielle du Schéma.■ Puis plus rien, hormis les délibérations des

collectivités, jusqu’au 3 novembre (inutile, a priori,

que les membres de la CDCI prennent sérieusementconnaissance des réflexions et interrogations des éluslocaux).

■ Retrouvailles accélérées ensuite, les 28 novembre et 8 décembre dans un détestable climat politicien.

La Préfecture des Yvelines ne veut cependant retenir de cette affaire que le « respect » des délais, le schémaayant été arrêté avant le 31 décembre 2011.

GUYANCOURT MAGAZINEGUYANCOURT MAGAZINE 13

PLEINS FEUX SURL’AVENIR DE L’INTERCOMMUNALITÉ

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développement économique, aménagement et urbanisme : le champ des compétences de l’intercommunalité est vaste.

tés territoriales qui donne aux pré-fets la charge d’élaborer un schémadépartemental de coopération in-tercommunale (SDCI), avec obliga-tion que plus aucune commune deFrance ne se trouve hors d’une com-munauté de communes ou d’agglo-mération en 2014.« Cette loi menaçait d’imposer arbi-trairement l’élargissement du péri-mètre de notre agglomération à denouvelles communes sans réelleconcertation préalable et dans un to-tal mépris de la démocratie. Elle a étéadoptée aux forceps malgré le rejetmassif de ce projet par des élus mu-nicipaux et communautaires – y com-pris de droite – conscients de cettemise à mal de l’intérêt général », s’in-digne François Deligné. Le Maire deGuyancourt – tout comme RobertCadalbert, président de la Commu-nauté d’agglomération et de nom-breux autres décideurs politiques lo-caux – dénonce un projet incohérentadopté à la va-vite, au risque de dé-manteler les fondations de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Un déni des projets en coursÉlargir le périmètre d’une commu-nauté d’agglomération, sans travailleren amont autour d’un projet de ter-ritoire commun, notamment en cequi concerne l’aménagement du ter-ritoire, les nouvelles donnes finan-cières État-collectivités territoriales,les grands projets en cours, les ser-vices aux habitants ou le poids desengagements respectifs de chaquecollectivité censée entrer dans sacomposition, aurait été aberrant.Comment envisager en effet que desvilles comme Maurepas, Plaisir, Vil-lepreux, Les Clayes-sous-Bois, Coi-

gnières, Chevreuse…, dont certainesavaient souhaité sortir de la ville nou-velle au milieu des années 80, rejoi-gnent aujourd’hui une structure in-tercommunale qu’elles ont autrefoistant décriée, et avec laquelle ellesn’ont rien partagé en quarante ans ?Ni l’histoire, ni la démographie, nil’aménagement, ni l’économie soli-daire, ni les valeurs.

Copie à revoirCensée mener ces débats sur l’ave-nir de l’intercommunalité, la Com-mission départementale de coopé-ration intercommunale (CDCI), sousla présidence du Préfet Michel Jau,n’a pas joué son rôle, la parole desélus de gauche et leurs propositionslégitimes ayant été balayées (lire en-cadré page 12). L’incohérence d’unélargissement précipité de Saint-Quentin-en-Yvelines a cependantété écartée, plusieurs élus de droiteet du centre s’étant associés aux élusde gauche pour rejeter une erreuraussi manifeste. Le reste du schémacomptait malgré tout encore despoints de blocage importants qui au-raient nécessité plus de dialogue.« Les seize membres de gauche de cet-te instance, minoritaires, n’ont pu ob-tenir le report de six mois demandépar motion. Ce délai supplémentaireaurait pourtant permis de travailler àun consensus plus large autour d’unprojet qui engage l’avenir d’un mil-lion quatre cent mille habitants et dudépartement », proteste François De-ligné. Un travail bâclé qui ne tientcompte ni des grands enjeux des Yve-lines, ni des volontés exprimées parles élus de terrain. Arrêté le 19 dé-cembre dernier quand d’autres dé-partements se donnent le temps de

L’« AGGLO » À VOTRE SERVICEMettant la dynamique économique au service de lasolidarité, les élus « communautaires » de Guyancourt,et leurs collègues des autres communes, ont favorisé undéveloppement harmonieux et durable, dont l’ensembledes Saint-Quentinois bénéficie largement (crèches,écoles, équipements sportifs et culturels, habitat,emploi, transports en commun, action sociale,prévention santé, vie associative, gestion des grandsréseaux…). Voici les domaines dans lesquels l’« agglo »intervient pour l’intérêt général :■ Le développement économique, l’aménagement etl’urbanisation de l’espace communautaire■ L’équilibre social de l’habitat, la politique de la ville,la santé et la prévention, l’action sociale■ La gestion des grands réseaux : voirie, parkings,éclairage et feux tricolores, assainissement et eaupotable, espaces verts, transports en commun■ La gestion d’équipements culturels : le Musée de laville, le réseau des médiathèques, la Maison de lapoésie, la Maison de l’environnement, des sciences etdu développement durable, l’Office de tourisme■ Les actions et initiatives en faveur du sport, de laculture, de l’éducation et de la vie associative

la concertation, le schéma ne devraitentrer en vigueur qu’en 2014, avec lapossibilité de revoir la copie jusqu’enjuin 2013.Saint-Quentin-en-Yvelines disposed’un véritable projet de territoire quipourrait mériter d’être mis en mu-sique au sein d’un schéma de cohé-rence territoriale (SCOT) ■

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Rencontre avec le Maire pour un point sur l’évolution

de Guyancourt, les grandsprojets et l’avenir

de l’intercommunalité.

Guyancourt magazine : Quelle estvotre vision de l’intercommunali-té ?François Deligné : Surtout pas celleque l’État a tenté de nous imposerpar le biais du Schéma départemen-tal de coopération intercommunale,finalement arrêté par le préfet desYvelines le 19 décembre (voir pages 11à 13). Contrairement à la majorité desintercommunalités, celle de Saint-Quentin-en-Yvelines a déjà unelongue histoire et un niveau de mu-tualisation de services aux usagerstrès élevé, dans tous les principauxdomaines. Bâtie dans l’équilibre, sur labase de projets concertés et structu-rants mûrement réfléchis, elle s’estdéveloppée harmonieusement, piè-ce par pièce, à la manière d’un puzz-le quasiment complet aujourd’hui.Tout n’est pas parfait pour autant etla carte de l’intercommunalité, loind’être achevée, peut évoluer à condi-tion de garder la cohérence qui a faitsa réussite. Pas en cassant le dyna-misme de l’agglomération de Saint-Quentin pour en capter le pouvoirexécutif comme la droite a essayé dele faire au travers de ce schéma qui nerespecte ni la démocratie, ni le travailaccompli par les élus locaux ces qua-rante dernières années, ni les habi-tants, ni leur qualité de vie.

G. M. : Vous voici donc en résis-tance ?F. D. : Le mot est un peu fort, mais jedois reconnaître que souvent dansun département comme les Yvelines,depuis toujours très fortement ancréà droite, tous les élus de gauche fontun peu figure de « résistants ». Mai-

re de Guyancourt, vice-président dela Communauté d’agglomération deSaint-Quentin -en-Yvelines en char-ge des affaires économiques etConseiller général des Yvelines, je faispartie d’une opposition départe-mentale constructive généralementécoutée. Ce qui – hélas – n’a pas étéle cas en ce qui concerne la réformedes collectivités territoriales, loi ré-gressive et anti-démocratique quimarque la volonté de recentralisa-tion de l’État. Dans ce contexte, iln’est pas étonnant que la droite aitfait passer en force, j’oserais mêmedire à la hussarde, un Schéma dé-partemental de coopération inter-communale élaboré en dépit du bonsens dans un esprit partisan. Plusieursreprésentants de la droite ontd’ailleurs soutenu notre position, cequi a finalement permis d’éviter unélargissement du périmètre sans pri-se en compte de l’histoire de notre

agglomération, de ses réalités et deschoix qui ont déjà été faits pour sonavenir.

G. M.: Vous êtes désormais confron-tés à un contexte difficile…F. D. : Qui n’empêchera pas la Com-munauté d’agglomération de conti-nuer à aller de l’avant, pour mener àbien de vrais grands projets commele développement universitaire, l’en-fouissement de la Nationale 10 àhauteur du Centre-ville de Trappeset l’élargissement du pont franchis-sant les voies ferrées, l’aménagementurbain du Pas du Lac, le futur éco-quartier « Les Bécanes » de La Ver-rière, le réaménagement de la gare deSaint-Quentin-en-Yvelines… Autantde projets nés d’une vision de l’in-tercommunalité partagée par desélus choisis, non imposée commecertains le souhaiteraient. Prête etdéjà bien positionnée pour relever

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Entretien avec Fr

François Deligné siégeant à l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

GUYANCOURT MAGAZINE

15N ° 4 2 9 - 1 9 J A N V I E R 2 0 1 2 GUYANCOURT MAGAZINE

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les défis du Grand Paris et de l’Opé-ration d’intérêt national du plateaude Saclay, sans se laisser duper par debelles promesses politiciennes, notreagglomération développe un savoir-faire et une maturité qui lui seront sa-lutaires. Les pieds sur terre, en rela-tion directe avec les habitants qu’ilsreprésentent, les élus de la Commu-nauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines élaborent, por-tent et défendent des projetsréalistes qui répondent aux besoinset aux attentes des populations.

G. M. : Comment se porte Guyan-court ?F. D. : Plutôt bien, malgré les réformespénalisantes et les nouvelles mesuresfinancières qui fragilisent l’ensembledes collectivités territoriales. Grâce àson appartenance à Saint-Quentin-en-Yvelines et à son dynamisme éco-nomique, notre commune parvient

à sauvegarder ses grands équilibreset à maintenir un niveau d’équipe-ments et de services nettement su-périeur à la moyenne des villes demême importance démographique.Comme pour la Communauté d’ag-glomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, ce bilan globalement posi-tif n’est pas dû au hasard, mais à untravail d’équipe qui place, chaque jour,les préoccupations quotidiennes deshabitants au cœur des priorités et dudispositif mis en œuvre. Une méthode que j’applique égale-ment au sein de l’assemblée dépar-tementale, où je siège depuis bien-tôt quatre ans pour défendre lesintérêts et les dossiers du canton deMontigny-Guyancourt. De la pro-motion du développement écono-mique qui favorise l’emploi à la mo-dification des aides départementalesà la construction de logements, et durefus de la baisse des subventions auxcommunes pour les prestations so-ciales au soutien du développementde l’Université Versailles-Saint-Quen-tin, mes actions d’élu de terrain ontrappelé à la majorité UMP le rôle so-cial du Conseil général.

G. M. : Quelle va être son évolu-tion dans les années à venir ?F. D. : Une ville est une matière vi-vante, pas seulement une entité ad-ministrative. Toujours en mouvementet soumise à de multiples turbulences,elle est placée sous la responsabilitédes élus qui en ont la charge. À Guyan-court, j’ai la chance d’être entouré,secondé et soutenu par des femmeset des hommes compétents et dé-voués, dans les rangs de l’équipe po-litique choisie par les Guyancourtois,bien entendu, mais aussi au niveaudes services municipaux. Avoir la cer-titude que tout le monde s’investitdans l’intérêt général donne une di-mension supplémentaire aux actions,aux projets, une force qui incite à fai-re évoluer les choses, à anticiper pouraller plus loin, pour ne pas rester surplace. Sans folie des grandeurs, juste

pour vivre mieux ensemble, dans lerespect des différences. Forte de sonexpérience et de sa réputation de vil-le agréable à vivre, Guyancourt conti-nuera à accueillir de nouveaux habi-tants et des entreprises sourcesd’emplois, à accompagner les enfantsde la crèche à l’université, à protégerles plus fragiles, à proposer des loge-ments pour tous, à préserver l’envi-ronnement, à entretenir son patri-moine, à soutenir les associationssportives et culturelles… Vu le contex-te, ce ne sera pas toujours facile, maisnotre détermination est grande. ■

ançois Deligné

La municipalité va continuer de préserver les grands équilibres entre habitat et environnement.

AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

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■ Flavia Coelho est l’interprète du tube « BossaMuffin ». Son premier album est un carnet de voyage,de Rio à Paris, on retrouve la bossa nova, la rumba, lespulsations africaines…www.myspace.com/flaviafusionC’est pour une date unique, en avant-première de satournée 2012 que Grace sera sur scène à La Batterie.Cette chanteuse et compositrice blues-folk vousproposera un show intimiste empreint de l’énergie destempos africains et de sonorités brésiliennes oujamaïcaines…www.myspace.com/graceinparis

Vendredi 3 février à 20 h 30Tarifs : 12 € ; 8 € ; 7,50 €

Réservation sur www.labatteriedeguyancourt.frou au 01 39 30 45 90La Batterie

CONCERT

Grace & The Victory Riders+ Flavia Coelho

■ Rococo allie l’aisance pop anglo-saxonne à ladistinction française. Daniel Darc ou Étienne Daho nes’y sont pas trompé en travaillant avec eux. La voixébréchée de la franco-texane Eleonore Jouy estsoutenue par une musique électrique, intense etaérienne…www.iloverococo.comIl sort un 3e album composé d’instantanés pop portéspar des arrangements simples et efficaces. Les orguescôtoient le piano, les cordes folk ou encore les cuivres.Après sa collaboration avec Gaëtan Roussel, le jeune« orfèvre de la chanson française » revient en solo surle devant de la scène où son éternelle fascination pourla bourgeoisie se traduit par des histoiresmélancoliques, ironiques ou acides.www.florentmarchet.com

Samedi 4 février à 20 h 30Tarifs : 12 € ; 8 € ; 7,50 €

Réservation sur www.labatteriedeguyancourt.frou au 01 39 30 45 90La Batterie

CONCERT

Florent Marchet + Rococo

■ Deux conférences animées par Frédéric Ferrer nousquestionnent sur le climat.En 2008 la Nasa lance 90 canards jaunes dans unglacier du Groenland. Ils ne sont jamais revenus. Quesont-ils donc devenus?Un entracte sous forme d’un buffet dînatoire seraorganisé entre les deux conférences théâtrales.Après la collation, un autre voyage dans le temps… En981, Erik le Rouge, chef des Vikings, débarque sur uneterre et la baptise terre verte. Se peut-il que le Groenlandeût été une terre de miel ou est-ce une facétie?

Vendredi 20 janvier à 19 h 30Tarifs : 10 € ; 7,50 € ; 5 € (dîner compris)La Ferme de Bel ÉbatTél. : 01 30 48 33 44

THÉÂTRE

À la recherche des canards perdus& Les Vikings et les satellites

Grace Flavia Coelho

Florent Marchet

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AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

GUYANCOURT MAGAZINE

■ Mère Courage est une pièce de Bertolt Brecht. Lepersonnage s’est installé dans la guerre. Elle court leschamps de bataille pour récupérer et vendre tout cequ’elle trouve. Elle fait du commerce pour être unebonne mère mais elle ne peut pas être une bonne mèreen faisant du commerce… en tout cas ce commerce deguerre qui va lui apporter bien des tracas.

Vendredi 27 janvier à 20 h 30Tarifs : 20 € ; 15 € ; 10 €

La Ferme de Bel ÉbatTél. : 01 30 48 33 44

THÉÂTRE

Mère courage et ses enfants

■Venez découvrir une histoire plus qu’actuelle. Celledes dix minutes qui ont changé la vie d’un homme. Un homme avec un travail, une place, un statut… dixminutes de retard et le voici licencié, désœuvré, exclu.Ce spectacle a été le coup de cœur France Culture dufestival Avignon Off 2010.

Vendredi 3 février à 20 h 30Tarifs : 10 € ; 7,50 € ; 5 €

Représentation précédée à 19 h 30 de la restitutionde l’atelier théâtral dirigé par Alain Ubaldi.La Ferme de Bel ÉbatTél. : 01 30 48 33 44

THÉÂTRE

Au-dehors

■ Piano-panier est une cuisine itinérante destinée à des animations pédagogiques. En cuisinant, l’enfantapprend à partager, se sociabilise, transmet,expérimente et joue avec sa culture. En trois heures, les participants choisissent leurs aliments, trient leursdéchets, préparent une soupe, des brochettes de fruitset légumes frais et dressent leur table avant dedéguster ensemble leurs mets.www.leblogafacettes.blogspot.com

Les samedis 21 et 28 janvier de 9 h 30 à 12 h 30Le 21 janvier : l’assiette paysage, cru et cuitLe 28 janvier : réalisation de différentes bouchéespour un buffet27 € pour deux personnes par séance.Tél. : 01 30 44 50 80.

L’ATELIER DE LA SALLE D’EXPO

Piano-Panier (dès 6 ans),atelier parents-enfants

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DE VOUS À NOUS | CARNET, BRÈVES

INFOS PRATIQUES

Carnet■NaissancesANSON FERREIRA NICOLAS, le 25/11BARBIER STEINMANN ALICIA, le 24/11BOURAÏMA EDEN, le 17/11DI PINTO AMÉLIE, le 11/11DIALLO ASSYNA, le 25/11DIMALE SAMUEL, le 18/11DOUCHANI AYA, le 04/11DUMONT AUGUSTIN, le 30/11FAIVRE-PIERRET ZOÉ, le 17/11GRANDJEAN MOTILLON MAËLLE, le 30/11GUILHEN HUGO, le 22/11KASTNER JULES, le 14/11KOUT ALI, le 11/11

LABBÉ KERLINE, le 21/11LAMRI MÉLINA, le 21/11LASNE LUCIEN, le 12/11LAVIGNE EVA, le 09/11LAZRAK SAMI, le 09/11LE MANN TRABELSI JADE, le 28/11MENDY CIARA, le 09/11MFINKEWE AKYM, le 18/11MFINKEWE PREYSTON, le 18/11MOUSSAOUI NAWEL, le 05/11PEDOUSSAUT CHARLOTTE, le 01/11RANDIMBIARISON NOAH, le 24/11RENE-CORAIL INÈS, le 28/11RODRIGUES LALY, le 25/11

SCOTTÉE JULIAN, le 11/11SMIRES ILYAS, le 18/11TALIB RANIA, le 20/11

■DécèsALLAIN ARSÈNE, le 15/11BANSAIS BERTHE, le 08/11COULON CLAUDE, le 24/11LEROY RICHARD, le 03/11MARTINS VIEIRA VICTOR, le 22/11MERILLON THIERRY, le 03/11

EN BREF

Piscine pensez à la nocturneLes fêtes de fin d’année passées, il est temps de seremettre à faire un peu d’exercice afin de se débarrassertoxines des réveillons. Rien de tel que de piquer une têteà la piscine municipale pour éliminer en douceur et enquelques longueurs. À vous les lignes d’eau disponible !Conseil des pros : Profitez des ouvertures en soirée, leslignes d’eau vous attendent.Ceux qui veulent nager en indépendant, en solo commeen famille, peuvent profiter le lundi et le vendredi soir de17 h à 19 h 45 et peuvent utiliser toutes les lignes (cinqau total) et le petit bain le mercredi de 18 h 30 à 21 h 30(contre trois auparavant, de 14 h 30 et 19 h 45seulement).Alors n’hésitez plus… plongez !Piscine Andrée-Pierre-VienotRue des GraviersTél. : 01 34 52 03 14.

Nouveaux horaires d’ouverture au public> En période scolaireLe lundi et le vendredi de 17 h à 20 hLe mardi et le jeudi de 12 h à 13 h 30Le mercredi de 14 h 30 à 21 h 45Le samedi de 14 h à 19 hLes dimanche et jour férié de 9 h à 13 h> Pendant les congés scolaires printemps, automne, hiver :• Du lundi au vendredi de 12 h à 13 h et de 14 h 30 à 20 h• Le samedi de 14 h à 19 h 30• Les dimanche et jour férié de 9 h à 13 h> Pendant les congés scolaires d’étéDu lundi au vendredi de 11 h à 13h30 et de 14h15 à 20 hLes samedi, dimanche et jour férié de 9 h à 13 h et de14 h à 19 hÀ noter : La vente des tickets d’accès cesse 45 minutesavant la fermeture de la piscine, et le public doit quitterles bassins 15 minutes avant l’heure de fermeture del’établissement.

Tarifs :> Guyancourtois (sur présentation d’un justificatif ou dela carte de réduction délivrée à la piscine)Adultes : unité 3,40 €, carte 10 entrées 26,50 €Réduit*: unité 1,30 €, carte 10 entrées 10,60 €> ExtérieursAdultes : unité 6,70 €, carte 10 entrées 52,90 €Réduit*: unité 2,50 €, carte 10 entrées 21,20 €Sauna (en supplément de l’entrée)Séance : 6,30 €, carte 10 séances 40,30 €*(Enfants de 4 à 18 ans, retraités, demandeurs d’emploi,étudiants, handicapés sur justificatif)

GUYANCOURT MAGAZINEN ° 4 2 9 - 1 9 J A N V I E R 2 0 1 2 19

DÉMOCRATIE LOCALE | TRIBUNES D’EXPRESSION

LISTE GUYANCOURT GÉNÉRATIONS CITOYENNES

« Conformémentà l’article 9-1 de la loi n° 2002-276dite « Démocratie de proximité »repris à l’articleL2121-27-1 du CGCT, les listes siégeantau Conseil municipalet établies en Préfecture,ont le droitde s’exprimerdans le bulletind’informationmunicipal. »Le Directeur de la Publicationrappelle que la responsabilité desauteurs est engagéepar leur tribune etqu’ils doivent veiller à la véracité de leursécrits.

LISTE ENSEMBLE POUR GUYANCOURT

Bonne année 2012Ce mois de janvier m’invite à vous souhaiter tous mesvœux de santé, de moments heureux partagés et d’ac-complissement de tous vos projets à vous ainsi qu’à vosproches. Cette année verra survenir prochainement deuxévénements électoraux majeurs pour l’avenir de notrepays, avec les élections présidentielles et législatives.Gageons qu’elle ouvrira une nouvelle ère qui permetted’envisager l’avenir avec sérénité. Nous avons plus quejamais besoin de vision, de vérité et de rassemblementpour affronter un contexte économique dont l’horizondevient de jour en jour de plus en plus noir.Plus localement, je souhaite que 2012 puisse voir l’avè-nement d’un dialogue plus fréquent et visionnaire entre

LISTE GUYANCOURT POUR TOUS

minoritaires et majoritaires au sein du conseil munici-pal. L’association des forces fait souvent naitre de bellesidées, si l’on accepte la différence de l’autre, telle une ri-chesse potentiellement féconde.Ces vœux me permettent de vous informer que je tiendraiune permanence à la mairie de Guyancourt, située au 14rue Ambroise Croizat le samedi 4 février de 10 h à 12h30.Les guyancourtois qui le souhaitent peuvent prendre ren-dez-vous en m’écrivant à l’adresse suivante :Julien.Oechsli@ville-guyancourt.fr.Julien OechsliConseiller municipal, soutenu par le Mouvement Démo-cratewww.guyancourt-en-mouvement.eu

Consolider Saint-Quentin-en-YvelinesFin décembre 2011, M. le Préfet des Yvelines a arrêté leprojet de Schéma Départemental de Coopération Inter-communale. Parachever la carte des intercommunalitésétait nécessaire ; cependant les méthodes expéditives del’État et l’attitude partisane utilisées par une partie de ladroite yvelinoise ont heurté de nombreux élus locaux. Lerésultat ne pouvait être que déséquilibré.Le pire a été évité pour Saint-Quentin-en-Yvelines : cer-tains ont tenté d’autorité d’y inclure de nombreuses com-munes, sans jamais avoir entamé de discussion sur unprojet de territoire en commun. Ces amendements, re-présentant une caricature politicienne, furent rejetés.

La liste Ensemble pour Guyancourt n’a pas été en mesure de fournir son texte.

Saint-Quentin ne s’est pas fait en un jour, nous fêteronsen 2012 ses 40 ans. Il aura fallu à la majorité de gauchede la persévérance pour obtenir ce que beaucoup nous en-vient aujourd’hui : une agglomération dynamique créantla richesse qui assure une haute qualité de services publics,un cadre de vie préservé par une urbanisation raisonnéefavorisant la mixité sociale.Avec l’agglomération, nous travaillons, avec tous, à l’ac-cès de chacun au logement, au travail, à la mobilité, la viesociale, culturelle et sportive. Sur ces bases, nous construi-rons notre avenir commun.Les 31 élus de la liste majoritaire Guyancourt pour Tous

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