l'ecole primaire, 15 avril 1943

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1 ' . (- -. \ !', . , ... .. SION, 15 Avril-1943. Ne 13. PARAISSANT 14 fOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D'EDUCATION AB 0 N N E MEN TAN NUE L : Fr. 7.50 ': ', ,: :, 62ème Année. Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce dèfaut contre remboursement- Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Instituteur, ;ierre - -- Les annonces so nt reçues exclusivement par -- PUBLICITAS, Soci é Anonyme Suisse de Publicité, SION Aven ue de la G are Tél ép hone 2 12 36

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 avril 1943

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SION, 15 Avril-1943. Ne 13.

PARAISSANT 14 fOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC"~TÉ VALAISANNE

D'EDUCATION

AB 0 N N E MEN TAN NUE L : Fr . 7.50

': ', ,: :,

62ème Année.

Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce dèfaut contre remboursement­

Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Instituteur, ;ierre­

-- Les a nnonces sont reçues exclusivement par --PUBLICITAS, Socié té Anonyme Suisse de Publicité, SION Aven ue de la G are Téléphone 2 12 36

Page 2: L'Ecole primaire, 15 avril 1943

Les verbes français (onjugués sans abréviations pal' MI ISIIMlOND

16e édition revue e t corrigée un ,olumo in-16 co uv eJ'1 un:' carton forl Fr. i.50

La nouv,ell e édition a adopté la nomenclature actuellement cn u sage pour le,s trois conjugaic;ons classées ,cl'a pTès les te'rminaison~ du ,présent et de l'indicatif. Les deux pre.mières sont des conjugai,son' viva,ntes parce Iqu 'elles s'enrichissent E'ncore do ,: erbes nouveaux, la tl'oic;ième :est dite morte car c11 0 a cessé de se renouveler.

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étudié est celui de l'anglais moderne ·et contemporain dE's XIX ,et XXme·s siècles. On y trouve un ,ehaJpitre sur les verbes ode prédication incomplète, sur les modes et les temps, sur les s,ept formes du verb et un e liste alphabétiquc< des verbes irréguliers.

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à la diversité de leurs forme.s, au cas particulier en rapport avec une prépo<l.ition qu ils exig·ent . . La traduction dEtS ,formes verbales donnée en français, en ita}i.en E·t en ·allemand rendra de grands services aux j eunes la tini<l.tes de toute la. Suisse et de l'étrang,er.

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SION) 15 Avril 194·3. No .13. 62ème .4nnée.

L'ÉCOLE PRIMAIRE 0tGAHE DE LA SOCÉTé VALAISANNE DIDUCA 110N

SOMMAIHE: GOlMlMUNICATIONlS DIV;EHSiEIS: Exam·ens d'émanci­pation. - Examens d'aptitudes phys1ques. - Epreuves de mar­che. - CouroS de ski. - ICongé de PâJques. - Aux institutrice,s. -« Sou ,de Géronde». - PAHTIE P.ElDtAIGOGIQUJE : . Erufants à l'é­cole de Marie·. - Famille.s nom.breuse,s ! - Préparation de la jeu­nesse à "'es devoirs civi.ques. - 'P AlRTIIE P IRATIQUE: Langue Ifrançaise, centrE'S d 'intérêt, l ,ère et2ème ,s,emlaines. - Leçon de ·choses. -- Histoire. - Nécrologie. - Bibliogr8.phie.

Examens d'Emancipation

,Les €'xamens d'ém·ancipation de l'école primaire se tiendront aux dates et lieux désignés 'Coi-après:

Le 11 mai, à 8 h., à Vaas-Lens, pour les élèves de Lens, ühermignon, Icogn,e, St-Léonard e.t ,Mlontana-Village.

Le 12 mai, à 8 h., à Sierre, ISalle bourogeoisiale, :pour les élèves de Miè­ge, Veyr,as~ Venthône, MoHens', Handogne~ \Montana-4Station e.t Crans.

Le 30 avril, à 8 h. %, à Vis S oie, ·pour la vallée d 'Annivie.r,s.

Le 1er mai, à 8 h. %, à Cha,lais, école des garçons, :pour les élèves de Chippis, ·Chalais, Grône et Granges.

Lb 3 mal, à 8 h. %, à vex, :pour Je.s élèves ;de Vex, IEvolène, Nax, Ver­namiège, Mase.

Le 4 mai, à 8 h. %, à Vex, pour le.s élèvE1S de St-iMlartin, Héréme.nce, Les kgette·s.

Le 30 avril, à 8 h., à Sion, maison d'école des garçons, pour le~ élèves d 'Anbaz, Grimisuat et Bramois.

Le 1er mai, à 9 h. %, à st-Germain, maison d 'école, pour le,s élèves de la o('.ommune de Savièse.

Le '1 mai, à 8 h., à Sion, à l'école de,s garçons, pour les élèves de ISa­ling, V,eysonnaz et la 'ba.nlieue de Sion.

Le 4 juin, à 8 h., à Sion, à l'école des .g,arçons, Ipour le's élèves d.e la ville de Sion.

Page 3: L'Ecole primaire, 15 avril 1943

- 3,86-

Le 3 ~ai, à 8 h., à Ne~daz, pour les élève,s de Nendaz.

Le ' 4 m ai, à 1'8' h., à Plan .. Conthey, 'pour 'lés élèves. de 'Pl~n-,Conthe'y et Vétroz.

Le 5 mai, à 8 h., à Plan-Con'he,y, pour les élèves d·es' autre,s villages dE' Conthey.

Le4 juin, à ·8 h., à Ardon, pour leg élèves ,d'Ardon.

Le 17 mai, à 8 h., à ChamoSon, .pour le,s élèves de Chamo,son.

Le 27 avril, à 8 h. %, à Martigri:y-Ville, 'pour le,s élèv,es de Charrat-. ' ,Bovernier, Martïgny .... Combe, Trient.

La 2S avril, à 9 h. %, à Riddes,pour les élèvEs de Rid'des, Isérable,;;;.

Le 29 avril, à 8 h. %, à FuUy, pour les ,élèves de Fully.

Le 30 avril, à 8 h. %, à LeytrGn, vour les élèv,es de Ley~ron et de .Sail­Ion.

Le 8 mai, à 8 h. 30, à Saxon" pour les élèves de S-axon.

Le 22 mai, à 8 h. %, à Martigny-Ville, pour les. élè\,les dE! Martigny­Ville, Martigny-ffiourg et La Bâtiaz.

La 24 mai, à 8 h. %, à Martigny-Ville, pour les écoles liibres (.collège Ste-MariE\, gcoles protestantes).

Le 3 mai, à 9 h., à Orsières, pour les élèves d'Orsières, Liddes, Bourg­Se .... Pierre.

Le , mai, à 8 h. %, à Bagnes, ·pour les élèv.es de Hagne·s et de Vollèges.

Le 5 mai, à 9 h., à V;eœ.-nayaz, pour l,es écoles du district de ,st-lMau­rice qui se te-rminent 'a la ,fin avril et là la mi-mai.

Le 7 juin, à 8 h. %, à St-Maurice, pour les écoles du distriüt de S't­'Maurice qui 'se terminent là la fin mai ,et là la crin juin.

Le 13 mai, à 8 h., à Val ,d'IlIiez, pour 1e,s élèves de ,Champéry, Trois­torrents, Val d'Illiez et üho,ex.

Le 27 mai, à 8 h., au Bouveret, ,pour leg, élèves de Collombey, Vionnaz et Port-Valais.

Le 22 juin, à 8 heures, à Monthey, pour les ,élèves de Monthey, Vouvry ,et St-Gingolph. Devront se ,présE·nter .à l"examen: a) 'Les élèves nés en 1928,

lb) Les élèves nés en 19027 qui n'ont pas été émancipés en 1942.

Toute a,bgence non justifiée e·st pas'si1ble de l'amende prévue par l'article 68 de la loi sur renseignement pri'maire.

Les élèves sont priés d·e ne pas oubliE'r le livret ,srolaire.

Sion, le 10 avril ,194>3.

Le Chef du Département dé l"Instructioll PÙblique :

Cyr. Pittelolld.

- 387-

Examens d'aptitudes ph~sjques de la fin de la scolarité .Marohe: .116 k,m.

L'éxamen de marche €'St organisé ,séparément de·s autres épreu­ves, conformément aux prinC'ipets suivants:

La discipline la plus ·stricte d.oit régner durant c.ette épreuve, tout comme l'entrain ,et la gaîté. ILes jeunes gens doivent emporteT un ,souvenir lumineux de ·('.ette journée .

Nous demandons 'aux communes éloignée,s d€' faciliter le dépla­cement de leur,s élèves. üeux-lci doivent arriver frais et ,dispos au lieu de rassemJ:>lement.

Nous avons décentrali'sé le plus possiihle ce,s épreuves. Nous re­grettons de ne 'pas .pouvoir f.à-ire plus dans ce domaine.

Il n'est pas question de ,concours: .les élèv€t3 :doivent Ifaire ,cette . mar,che tranquillement, en chantant, mais en ordre.

Ordre du Jour: 1. 13 h. 30: rasse,mblement des élèves. Appel. ,2. Explications données ,par un eX/pert. 3. 'Contrôle des ,dispenses. ,Seules les di,spenseg médie,ales ,signées

Ipar le médecin scolair€'seront pri,ses en ,considération. 4. 14 h.: Départ. iLa tenue est laisg,ée au ~'hoix de l'élève. 5. Dès l'arrivée des dernie,rs, ;au plus tard il 18 h., commentaires

de la COUTse, chants, licencie'ment.

Nous prions les instituteurs ,de 'préparer leur,s élèves, de .faire appel ,à leur ,conscience et à lE'ur volonté, ain~i qu'au sentiment de l'honneur.

L'Inspecteur canton,al de gymnastique.

ORGANISATION DES EPREUVES DE MARCHE DES EXAMENS D'AP'fITUDES PHYSIQUES DE FIN DE SCOLARITE

Tou,s les jeune.;;, gens nés ,en ,1t9,28, domiciliés ,dans le c.anton, sont convoqués ·aux lieux et d,ates suivantes, ~fin d'y subir cette épreuve.

Vouvry, 28 avril, 13 heures 30, maison d'école: pOul' les commune,;;; ,de St-tGingolph, Port-Valais, Vouvry, Vio.nnaz.

Monthey, 28 avril, 13 heures 30, maison d'école: 'pOUl' les communes de ,Collomhey-JMuraz, Monthey, Troistorrents, Val d'Illiez et Chaml?éry.

Vernayaz, 28 avril, 13 heures 30, maison d'école: ,pour les ,co,mmunes de Flnhaut, :S'alvan, Vernayaz, Collonges, Dorénaz.

OrsièreiS, 28 avril, 13 heures 30, maison d'école: pour les communE'S de BouI'lg-St-P.ierre, Liddes, .or,sières, Sembran­cher.

Châble, 28 avril, 13 heures 30, maison d'école: pour les communes de Bagnes et Vollèges.

Page 4: L'Ecole primaire, 15 avril 1943

M;artigny-Ville, 2B avril, 13 heures' 30, maison d'école: pOUl' le" communes de 'Martigny-Ville, ,Martigny-Combe, 'Martigny­Bourg, Bovernier, Trient, Bâüaz, Charrat, Fully.

Riddes, 28 avril, 13 heures 30, maison d'école : 'Pour les communes de Leytron, ,Saillon, Saxon, Ridde·s, Isérables.

Basse-Nendaz, 28 avril, 13 heures 30, maison d'école: pour les communes de N€'udaz, Ve.ysonnaz.

Vétro:l, 28 avril, 13 heuœs 30, maison d'école: 'pOlll' les ·commune,s de ,Chamoson, Ardon, IConthe'y, Vétroz.

Sion, 28 avril, 13 heures 30, maison d'école des garçons: Ipour tous les établissements :d'instruction de la ville d.e Sion et ,pour le·s com·mune·s de Sion, Salins, Bramois.

Grimisuat, 28 avril, 13 heur:~ 30, maison d'école: :pour les communes de Savièse, Arbaz, Grimisuat et Ayent.

Hérémence~ 28 avril, 13 heures 30, maison d'école: pour le'8 c.ommunes -d'Hérémence, Vex, Agette'8.

Mase, 28 avril, 13 heures 30, mais'on d'école : pour -les communes de Nax, VE'rnamiège, St-J.\1lartin, IMase.

Evolène, 28 avril, 13 heures 30, maison d'école: pOUl' la commune d'Ev.alène.

Vissoie~ 28 avril, 13 heures 30, maison d'école: lPour les com.munes d'Ayer, ,Chandolin, Grimentz, St-Jean, St-Luc, Vi,s8oie.

Sierra, 28 avrjl, 13 heures 30, maison d'éC'ole: pour le·s communes de Veyras, Venthône" Miège, 'MolIens, Handogne, Montana, 'Lens, OheI'mi.gnon, ko.gne, St-Léonard, -Granges, Grône, Chalais~ Ohippis, Sierre.

SiaMaurice, 5 mai, 13 heures 30, école primaire: 'POUl' les communes de .Massongex, Vérossaz', St-tMaurice, Mex, Evjon­naz, et tous lE\S établissements d'instruction de St~Maurice.

Il est bien entendu que les ,élèves .:fréquentant le·s ,~ollèg,Bs su­bissent les épreuves avec leur coHège respecti:f.

Sion, le 13 avril 1943.

Cours de ski

L'Association des maîtres de gymnastique du Valais romand, sur l'ordre du département de l'InstTuction publique, et avec son bienveillant appui, organise, à l'intention du personnel ensei­gnant du canton, un cours de ski à Chandolin (Val d'Anniviers), du 3 au 9 mai 1943.

Les participants toucheront un subside de fI'. 8.- par jour, plus le rembourselnent des frais de voyage en 3me classe. Le prix de pension s'élève à fr. 10 par jour.

,Les inscriptions doivent parvenir jusqu'au 20 avril 1943, . cl 1111' JI.~arcel Hubel't, inspecteul' de gymnastique, à Sion.

Nous comptons sur une nombreuse participation. Il y aura une classe de débutants . Nous comptons que tous les instituteurs qui peuvent et qui

doivent enseigner le ski dans leur classe s'inscriront. Des instructions ' précises seront communiquées aux person­

nes inscrites en telnps voulu.

Pour le Comité: 1\1. Hubert.

Cengé d<l Pâques Alors que les bureaux sont fermés le lundi de Pâques, que

les employés de l'Etat ont également congé, que les écoles ?-e l.a ville ferment leurs portes, il paraît anormal que. seuls les Il1StI­tuteurs et institutrices des écoles de 6 à 7 mois soient privés de congé ce jour-là.

Horm.is l'après-midi du jeudi et le dhnanche évidelnm.ent, l~ personnel enseignant, de novembre à mai, n'a plus un Jour a lui; et pourtant chacun a des affaires à tr~i~er, .c~oses et autres qui ne peuvent se conlmettre en une demI-Journee, sans 'parler des bienfaits que la détente d'un jour de congé ,à l'occaSIOn de Pâques, apporterait à tous.

Partant de cette idée, le soussigné se faisant l'interprète de tous ses collèO'ues qui jusqu'ici se trouvaient au pupitre de leur classe le lundi de Pâques, denlande à l'Autorité supérieure -. en l'occurrence le Départenlent de l'I~struct~on Publique -:- de ~Ien vouloir examiner la chose en questIOn afIn de donner S1 possIble satisfaction ~ux nombreux requéuants. P. T.

flux institutrices Ainsi que les journaux l'ont annoncé, le CO~1.ité d~ la Société

vous recomlnande vivement le cours normal SUIsse qUI se donne­ra à Sion, du 12 juillet au 7 août 1943.

La Société met à disposition de ses nlelnbres un subside global de fI'. 600.-, à répartir entre les participantes. .

Toujours aussi accueillante et soucieuse de .notre perf~ctIon­nement la Direction de l'Ecole Normale veut bIen vous reserver toute l~ place dont elle dispose. Celles des environs pourront. é,ga-lement bénéficier d'un abonnement C.F.F. Le Comzte.

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Page 5: L'Ecole primaire, 15 avril 1943

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Classe .g.aTçons IIb, ,Si erre 5.60 - :E'cole~ primaires 'fines, Sierr~e 46.60 - Ecole 'mixte, Sonlale-z-;Qr-sières5.45 - E,cole mixte, Salvan 7.05 _ Eoeols des filles, Vouvry 20.- - Ecole supéri€'ure garçons, Vouvry 3.4'5 - Ecole moyenne g·arçons, Chalais 9.,80 - Ecole des filles Mar­Ugny-Ville 40.40 - 2me da~se d·es garçons, Martigny-Ville 10.- _ Ecole mixte, ~rassurny 11.50 - G.arçons l et II, Troistorrents' 11.­- Ecole des 'filles, Troistorrents 119.- - Ecole des filles, St .... Gingolph 14.- - Ecole des garçons, St-üangolph 4.- - Ecole mixte ,du Bor­g€'aud, M.-c' 4.- - Ecole mixte :enfantine, !Le·~ Valettes 5.10 - -Er.ole des garçons, Le-s Valettes 7.- - Ecole élémentaire, Salvan 5,.- _ gcole supérieure des g-arçons, iLens 8.315 - Bcole des filles, Lens 7.­- Eocole Iprimaire, Euse-i.gne le.- - Ecole inférieur.e garçons, Collom­!be~ 9.20 - Ecole primaire, J.co.gme 7:3'0 - Ecole mixte (14 élève.;:), TrIent 2'0.- - Smurs Institutricf'3, Chippis 25.- - Eeo}.es des gar­çons, Chippi,s 112.- - Ecole de·s g,arçons, Champéry 12.56 - Ecole des .filles, Champéry 8.- - Ecole primaire, Eison .;:ur St-lM1artin 9.05 - gcole de Veysonnaz 28.85 - gcole des llVlIarécottes 8.40' - Ecole mix­te, Riv-e-Haute, Liddes 1'0.- - Ecole des .garçons, Lidde-s-Ville 7.- _ Ecol,e primaire, Chando.nne 12:50 - Ecole des garçons, Fey-Nendaz 5.50 - Une clas.;:e -de M(uraz-lCollolmbey 4.- - E:cole des garçons, Mao. zem:broz 5.- - Classe d-es garçons, Grinüsuat 7.- - Ecole inférieure des garçons, Sembrancher 6.50 - Ecole :des garçon-s, Finhaut 5.- _ Ec-ole primaire, Veyras 7.- - Ecole des garçons, Collongeq 8.3'5 _ rEcole du Châtelard 4 .. 50 - Eco}.e des g-arçons, Aproz 6.60 - Ecole mix­te, Allesses sur DorénaZl 4.90 - Cla'sse inférieure, FrachE'bourg, Ayent 16.45 - -Classe des garçons, 'Les Evouettes 2.55 - gcole des garçons, Dorénaz 10.- - Ecole des ailles, MolIens 5.- - Ecole inférieure des aines, Ardon 10.- - 3me -classe garçons et 1èr.e classe ,fille-s, Ardon t5 .40 - Cla.;:se supérieure des :filles, 'Bouve-ret 6.'50 - Classe élémen­taire, Bouveret 9.05 - Ecole de naviaz-üVtassonrgex 1'5.- - Ec·ole des Sœur,s, Massongex 7.- - Ecole des .garçons, IMassongex 10.6ü - Ecole des .garçons, Vers l'Eglise :51.15 - lèr-e fille-s, Vers l'Eglise-,FuJ.ly 7.50 - Ecole ·des filles, Vers l'Eglise 35.- - 2me et 4me filles, Fully 21.-- EocolE's élémentaire et supérieur.e filles, ISt-Romain-Ayent 10.- -Ecole de -Botyre-Ayent 9.- - Eeole :de·s lfilles, Bo;\'ernier 4.50 - ,Ecole <l.upérieure des .garçons, Riddes 6..10 - Ecole mixte, Mayoux-Anniviers 11.50 - Ecole inférieure des -filles, Collombey 2.90 - Ecole mixte, Chandolin 6.50 - Eroles en.fantines, Sion 40.- - Ecol.es des filles, Sion 52.40 - 3me filles, ll\llartigny-Boung :9.- - 2me garçons, Mlarti­.gny"Bourg 10.- - Ecole mixte, Vercorin SUI' Sierre 5.50 - . Ecoles d'Evolène 7.60 - Ecole mixte, Is-sert 8.- - ICI,asse élémentaire, Erde­COillthey 4.50 - Ecole de,s filles, ISt-\Mauriee -28.60 - . Ecole -d'Isérable.s 5.- -- 3me -filles, Isérables 5.- - Ecole des filles, Plan-;Conthe.y 8.30 Ecole moyenne des garçons, Pllan~Conthey 9.,50 - 'Ecole des rgarçon<;, Saillon 6.'50 - Ecole des Jill es, rSaillon 6.85 - Ec-ole mixte, Les Gran-

ges-Salvan 5.05 - Ecole des .filles, Vernayaz 6.60 - Classe moyenne, Vernayaz, 6,- - ECGlle enfantine, Granges--lLens 6.40 - Ecole" des .garçons., ,Granrgec;;-,Lens 6.- - Ecole des garçons, Ohamoson5.- _ ­Ecole. des garçons}. Vérossaz 4 .. 50 ' - Er.ole, Vens-Vollège-s 7.02 _ Eco!e mixtè, _ ,C,hemin 8.-.

ISchulen" Ulrichen '1'3.- - Prim'arschule Lax 10.- - Prim·arsc.hu­len, Lalden 15.10 - Schul,en von Termen 23.55 - Deutschspraeh. Kna­benschule, Siders 6 . .69 - Kna,.bens-chule, Eyholz 9.50 - Schulkinder, Bie1 20.70 - Primarqchulen, Gluringen 5.70 - MadC'henschulen, Zèl'­

matt20.40 - Primarschulen, Em,bd 15.- - 'primarschulen, Unter­ibach 12.85 - S"Jhulen von Fiesch 28.- - Madc.hE'ns-chule, Salg(~sch 7.85 - Primarschulen, 'Grachen 44.-55 - Knan-enschule, Tasch 6.30 -Madchen&chule, Taseh 4.- - Untere_ Knalbenschule, Glis 6.55 - Obere KnabensC'hule, Glis 5.- - Schulen, Gampel 7:50 - Madchen,~hlllen,

Visp 38.25 - Kna'benschulen, Vi.sp 26.- - Schulen, Bister 8.05.

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Nous avons le. doux devoir d 'exprimer notre vive gratitude r:::t pe,ur le dévouement admiraJble du corp.;: enseignant et pour la gént3l'o.::;ité -ma,gnani,me de leurs grands et petits élèv8s en aaveur du Sou de Géronde. iLa liste ci-de,ssus en est un témoignage éloquent. Le bon Dieu vous le rendra certainement au centuple. Ceux ,qui auraient oublié de donner leur petite obole, nous obllgeraient en 1a. ,: Brs ant prochainement au compte de chè'que,s IIc 1,82.

Nous adressons un merci non moin.;: chaleureux à tou.:'> les -'l'ga­nisatNU"Set organisatric'es de la vente de·s (fleurettes ct jnsig l'.')-s (le même qu'à tous les grand<; et petits ,collaborateurs qui n '·Jnt ;. as re­culé devant la peine pour ·as-surer à la vente un succès 'iati;3his<ll1t.

Encore une fois à tous et pour tout un merci de cœur [

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Page 6: L'Ecole primaire, 15 avril 1943

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Sur le chemin de Damas

Enfants à l'école de marie Au fur et à mesure que l'intervention de la Sainte Vierge à

FatÎlna est mieux connue, l'esprit croyant y découvre des trésors. Pour nos éducateurs, il semble particulièreluent attachant d'en dégager un enseignement pédagogique en examinant la fa~:on dont la Mère de Dieu a préparé les trois enfants à leur nl.ission.

Marie a ,choisi des âmes sÎlnples, non encore touchées par la civilisation outrée, senlblables à beaucoup d'enfants de chez nous. Les trois lvoyants « ne savaient ni lire ni écrire; mais élevés chré­tiennement, ils savaient prier et apprenaient assidûment le ca­téchisme. »

C'est par étapes progressives que la divine Educatrice a for­mé ses élèves. Avant de se montrer Elle-mêlne, Elle leur a en­voyé trois fois « un ange qui les préparerait à leur future mis­sion». Ces visites orientaient déjà l'esprit des enfants v'ers la prière assidue si méprisée par la pégagogie du naturalisme.

Au cours des six apparitions, la Vierge Institutrice dévoile peu à peu ses intentions, ses demandes et ses exigences nl.aternelles; elle développe dans les jeunes âmes l'esprit de prière et de sacri­fice et les charge du message de son Cœur imlnaculé. Elle éveil­le dans de faibles enfants une énergie, une constance et un cou-· rage qui résistent à toutes les persécutions.

Enfin, après la clôture des apparitions publiques, Elle con­duit les de.ux plus jeunes des enfants jusqu'à la haute perfection qui, à travers la souffrance et le détachement, les achelnine vers une mort de prédestinés, tandis que l'aînée reste ici-bas comme témoin survivant du prodige inouï de Fatima et comme inter­prète des messages célestes.

« On ne saurait proposer aux enfants de nos différentes œu­vres paroissiales (et de nos écoles ,chrétiennes, ajoute l'auteur de ces lignes) un exemple plus entraînant de foi vive, de prière ins­tante et de sainte ferveur, dans l'offrande pour le salut du mon·· .de des petits sacrifices adaptés à leur âge. »

L'histoire des trois messagers de Fatin1.a illustre merveilleu­sement le rôle maternel de Marie dans l'œuvre de l'éducation, ·comme l'ont enseigné le B. Grignon de Montfort et le P. Chmni-

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nade : La Mère de Dieu est aussi la M'ère des hommes à qUI revient dans l'ordre chrétien la fonction éducatrice maternelle. Comme le père est le chef de famille et le représentant de l'auto­rité domestique, de même aussi Jésus-Christ- est le chef des fi­dèles et l'autorité suprême aux yeux des enfants. Mais dans l'é­conomie de la formation morale et surnaturelle, l'action martiale répond aux dispositions providentielles. Il est facile à l'éducateur chrétien de méditer sur l'analogie ent~e le rôle éducateur de la mère dans la famille et celui de M·arie dans l'Eglise.

Il faut chasser de notre esprit toute arrière-pensée d'oppo­sition ou d'incompatibilité qui existerait entre la souveraineté de Dieu et l'influence de :Made dans la formation des àn1.es. S'il est vrai 'que, sans le Christ, nous ne pouvons rien faire dans l'or­dre du salut, il est également conforme à l'écononlie du salut qu'aucune grâce, celle de l'éducation chrétienne y cOlnprise, ne nous est octroyée que par l'entrenlise maternelle de Marie.

C'est surtout' dans l'éducation de la pureté, de la délicatesse de conscience et de la confiance en Dieu qu'il faut recourir à

, l'aide maternelle de celle qui a été l'Educatrice du Sauveur 'et la conseillère des âmes éminentes qu'étaient les saints. Quant à la jeunesse ·chrétienne qui veut traverser la passe diffiôle entre 15 et 20 ans, elle confiera à l'Etoile de la Iner la direction de sa bar-que ballottée par des crises souvent profondes. C. G.

Les textes cités sont tirés de la 2me édition de la brochure du R. P. J. Castelbranco : Le prodigue inouï de Fatima, Villa « Notre-Dame », Montana (Valais).

Famines nombreuses! ... Tout le monde sait les difficultés qui peuvent surgir dans les

familles nombreuses, au point de vue matériel, éducatif, social, où les enfants sont mal tenus, mal élevés, sous-alimentés, plus souvent dans la rue qu'à la maison. C'est surtout le cas lorsque le père est buveur ou chômeur, la -mère surchargée de travail et fatiguée, où l'autorité est en défaut. Dans ces conditions-là évi­demment, plus la famille est nombreuse plus les difficultés aug­mentent et rendent le milieu défavorable aux enfants.

Dans cet article nous nous bornerons à envisager le problè­me psychologique de la famille nombreuse dite normale, ·c'est-à­dire ni riche, ni pauvre, où il ne se trouve pas d'anomalies men­tales et physiques, où parents et enfants sont considérés comme sains, enfin où les soucis sont ceux de la vie courante. Alors on peut dire que la famille nombreuse présente des avantages réels pour l'éducation des enfants et leur développement général.

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, Au point ?,e vue pSY.Gh~l.og~9Qe, ! p.~r . /~·""\:7n1.p:lç, ~ll; Ice qlJ,i .. C9~: cerhe les relatIons affectIves ~ntTe ~es 1 dlfferents memb~'es d'une ·f.ami'lle et le ' développemeI\t me;ntal de .l'ep1'aut, ,ces ~vaptages · ~ont s.ouvent 'peu apparents' parê'e 'qu'ils' sont liés étraitelnent à l'~_qui: lIbre psychique du jeune être en influençant s'On caractère et san cainpartelnent.Cès considératians 'gé~éAl.'ie~ Ila{ls" .afu.~n~~o·nt.' t'Out naturelleme'nt à étudier l'e cas de l'eIifal1t unique: '. " ,

" Certains pai'ents' ce~tre~t ' leur ' iu'tél~êt -" sur ' l'~n;f'ant. .. un.ique d'une manière quelquefais exagérée. Un tel enfant est facilement cauvé et entrevenu dans -un état de dépendance affe-ctive presque tatal vis-à-vis de ses parents. Dans une telle situatian, les senti­ments d'affectian au d'hastilité manifestés par l'enfant paul' l'un au l'autre des parents, sant plus farts en ce sens que. la rivalité est plus grande: vau s savez que le jeune garçon à certains ma­ments

l de sa vie se trauve en compétitian avec SDn père, qu'il vall~

drait évincer paul' avair lui la passibilité de jauer un rôle de ~hef de famille. Paur peu que la mère favarise' ce désir par une attitude engageante, le garçan s'attachera forten1.ent à elle et risque de lui rester fixé de 'façan excessive. HIle telle fixation en­gendre généralement des canflits larsque l'enfant ,devra pen ft pen prendre pied dans d'autres graupementl.i sociaux que la famille. Cette situatian se présente également paul' la fille, les rôles dant inversés. Je ne puis In'étendre ici sur toutes les diver"ités des re­latians affectives qui existent entre -parents et enfants, Inais par le cas cité vous vayez déjà l'avantage que retire un 'enfant vivant parmi des frères et sœurs: les fixatiolls (nttachelnents exag'érés) aux parents seront mains intenses, les conflits atténués. Vous me direz « que faites-vaus alors de la rivalité ou de la jalol] ~ü~ (~veil­lée entre frères et sœurs» ? Certainelnent elle peut exi~tcr , J1'Lai s plus il y a d'enfants dans une famille , plus elle s'atténue, le grou­pement falnilial devenant une petite ~ociété. Les devairs ct ..... ;;; Ilns envers les autres se répartissent et s'agencent selan l e ~ affinités des enfants entre eux. Je cannais une fanlille de j 0 enfants où chacun des plus grands a pris saus sa ~arde un d'2c; plu.'j jeunes. Un des garçans me disait: « 'Mai je In'oecupe de Fonfon et Frull­cine de Louis; Jean lui, il va avec Denis, et c'est Philippe qui fait travailler Marie ... etc.» Je lui demandai alars si c'était sa maman qui leur avait cammandé de ~'(l,'cuper ainsi l'lm de l'au­tre ? Il me répondit: « Oh n'On, mai c'·~st parce qUé c'est Fonfon que j'aime le mieux que je le prends avec (pour jauer, travailler) , et Francine elle, préfère beaucoup Lauis aux autres ... etc. »

Le dévelappelnent mental et le sens soc~al d'ult enfant béné­fident aussi énormément du cantact constant avec ses frères et sœurs. L'enfant unique lui, trap langtenlpS tenu au milieu fan1.έliaI d'Ont il est le centre, manque généi'alement de res· .. ort, d 'ini­tiative et des ressaurces variées que donne, ce cantact avec d'au-· tres enfants. Il le trauvera à l'écale sait, 1113.is il sera bien i.lains

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préparé aux petits frattements jaurnaliers avec les difficultés de la camaraderie, la similitude de niveau intellectuel et êffectif de ceux qui l'entourent, qu'un enfant venJ.nt d'une n'Ombreuse fa­mille.

Paul' l'enfant unique, l'entrée à récole denlande un effart d'adaptatian assez grand que n'aura pas l'autre. L'cnlant éprau-· ve à un degré extrême le besain d'être semblable cHLX au~res, à ceux avec lesquels il est appelé à vivre une partie de "ia jeune existence, au marnent 'Où s'épanauissent ses instincts dits sOf'iaux, en particulier saus leur aspect d'imitatian. Il sauffrira terrible­ment si paul' une raisan ou une autre il ne se sent pas (" :nnme ceux de _san âge. C'est ce qui arrive fréquemment à un enfant uni­que habitué à vivre en la campagnie d'adultes. Ses m'Odes de ré­actians serant différents de ceux des autres enfants et il s'a-· percevra qu'à l'école il faut savaiI' se défendre, plaisanter, etc .... avec ses camarades. L'enfant unique étant mains bien armé de ce côté-là, des sentiments d'infériorité risquent de naître en lui et l'handicaperant au lieu de le dégaurdir. Les brimades scalaires. canstituerant paul' lui une expérience extrêmement nacive qui troublera ses passibilités instinctives d'adaptatian sociale. Par appasition, les jeux callectifs saus tautes leurs formes réalisés entre enfants d'une même famille sant une excellente prépara­tian à la vie scalaire.

Dans le damaine des chases acquises par imitation au caurs des premières années, ~ l'évalutian et les pragrès seront plus rapi­des paul' celui qui est en cantact jaurnalier avec d'autres enfants du fait que les modèles à imiter sant plus nOlnbreux et plus va­riés. Il sera entraîné très vite à participer à la vie de ses aînés en cantemplateur plus ou moins passif au début, son activité et san intérêt étant d'abard uniquement taurnés vers l'imitation des gestes, des mats, des jeux, des travaux des autres: il vaudra faire camme eux, et .ce n'est que par la suite qu'il agira avec eux selan' ses tendances et san caractère. Par le frattement quotidien avec d'autres petites personnalités, les angles trap aigus de certains caractères se rabaterant.

Enfin, un autre grand avantage de l'éducatian callective en famille, c'est que certains prablèmes relatifs aux questions de la naissance des bébés et de la différence des sexes pourront se ré­saudre beaucaup plus facilement. Les accasians d'expliquer à l'enfant ces lais de la nature se présenterant d'elles mêmes.

En autre, un paint impartant à relever, est que l'éducatian du sens sacial se fait presque autamatiquement: cha,cun voulant affirmer sa persannalité et maintenir ses draits, apprend à res­pecter ceux de ses frères et sœurs et devient canscient de ses de­voirs envers les autres.

Service médico-pédagogique valaisan.

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Pré~aratif]~ de la jeune se à ses devoirs [iviques Le ,choix n 'est plus possible entre être et ne plus être. Mainte·

nant, il ,faut ,être, il faut ·continuer, il faut tE'nil'. La déC'ision pri se ,p~r les autorités civiles et Imilitairec:., et là laqueUes'est ·ralliée l'opi­mon du :peuple entier, ne supporte aucune dMaillance. Le temps cles fauteuils et des siestes fait désor,mais partie de l'histoire. Toutes les douillE·ttec:. habitudes prises entre les deux guerres ne ~ont pltB de mise non plus. Un seul mot est éc.rit à l'ordre du jour national: Per­sévérer. Il le sera encore pendant ,de nombreuses années. Le passé ne doit nous inspirer aucu.n regret, aucune velléité de rechute clans des ha,bitudes ,qui corrompraient l'équilibre ,de ce ·sE'ntiment - - le ,seul - ·qui doit être en nous. [Le 'passé est derrière :nous : seule sa leçon éternelle de ifidélité ,et d 'honneur doit encore nous parvenir, Mais ,r.'est le présent avec ses dures nécessités qu'il faut vivre. C'Etst l'a\"enir 'qu 'il faut éla'borer, chaque jour, sur des bases :qui ne s oient pas une :chimère, ni le -souci égoïste :de notre propre bien-être, Ja­·mais nous n'avons autant ap.partenu au pays; jwmais ne :fut au­tant nécessaire la cohésion des efforts de tous vers la seulE', la gran­de, l'a1bsolue nécessité cl',être. Jusqu'là ces dernières années, c.haque famille construisait son patrimoine indépendamm'ent de la mis'ère qui était devant la porte. L'égoïsme de ·cette vie trop ais ée, l 'as·pect alléchant d'une existence ,quiètE', faite de p eu de soucis et de beaucoup de joies matérielles, 18: ,fausse conception de la neutralité qui créait une idéologie or.gueilleuse et Ifausse, et de ce Ifait ,devenait uné Gause ,de l'embourgeoisement; tout ,cela a corrompu l'idéE' de la pa trie. On se disait Suisse, parce qu'il .faut bien ap,p artenir là une na tionalité. On tirait orgue,iJ - quand on s'en 'souvenait - de 'son histoire , m ais quand a-t-on c·he-rché à en être digne, quand ,fut-on autre chose qu'un ·citoyen tiède, votant ou ne votant · pas" selon s'es ,fantaisies du ,mo­ment; où a-t-on aimé ·son pays ailleurs qu'là la fin ,d'un banquet, quand, le Vf.ntre bien plein, on écoutait les ·paroles creus'e·s d'un tri­bun de Ifortune? Panfois même on versa des larmes, parce que les choses sont trans·formées par du Ibon vin et de bons mets, on est .fa ­·cilement ému quand on est bien as.sis, qu'on a bien mangé eL qu'il suffit de se laisser vivre.

,Mais ,cet état ·de r.hoses n'e·st plus" et c'est fort heurf'ux p')ur la .sau\"egarde d·e notre patriotisme. Où nous aurait donc eonduits, à la fin, cette fausse idée de la vie? Maintenant, se laisser vivre ne ~uf­,fit plus; il .faut vivre. Devenir soi-même une 'puissance de foi, ca­.pruble de ,s'af.firmer, capable d~ lutter, capable de sacrifier quelque c,hose au pays dont on ·porte le no·m. On a tro-p souvent oublié son nom ·de baptême de citoyen; le moment est venu de l'apprendre r.t de le porter avec dignité.

,Manque ,de dignité patriotique, et, de là, oubli de SGS devoirs. ce qui E'St plu.s .grave. Oubli de ses droits aussi, dont le plus ~;rand est le droit de servir, le privilège .de l'homme libre·. Se'n'ir est avant tout

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un" droit, 's i nous redonnon<:< là ce mot son ,sens intact et si nous lui 'l'attachons le même honneur qu'autrefois. Servlr? privilège des af­tfranchis, qui les dilHérenciait précisément dec:. esclaves, tqui, eux, n'a-" vaient ·que des devoirs. Droit dE' servir, par r\~spoct pour le passé et pal' conscience de sa grandeur.

Cela, on ne le sait plus, et là est une- partiB du mal. TOtlt éSt deye­nu contrainte pour le citoyen, alors que tout devrait ëtre· acceptation, comme on aocepte la vie, son nom, un héritage. Tout est rlevenu pé­nililE'; on rechigne, parce qn'on a de la peine, trop de p\~i.l13, à don­ner à sa vie une autre .direction que .eelle acquise dans ces années d'après ,guerre. Alors que les devoirs envers son pays viennent d!rec­te·ment après ceux qu'on doit à Dieu, on les oubli:} trop aisém ·;nt, on veut les o u.bli-er" paree que parfois ils imposent quelques rellonce­ments. ,Maintenant, on ·se dit ISuisse, on .éprouve unE' certaine ,fier­té à le répéter à qui veut bien l'e·ntendre. Jamais 1)11 e(~ ]Ur9. autant sur son pay,s. Mais à combien faut-il estimer la sin,~" érité ~"!e ce srnti­ment? N'est-ee pas encore., chez beaucoup, de l'égoïsme indéracina­ble? Quelle .:force aurait enr.ore ·ce témoignage, le jour où il f!llldrait prendre l'arme et "se battre, On peut se poser sériNls ?on:lent la ques­tion. On a le droit de se demander si, dans le fond de':3 àmEIS, quel­que ehosea vraiment ·changé, à caus·e de ces années où la eohésion est devenue nécessaire. N'entend-on ,pas trop de plainte·s, nées de mesquineries soucieuses, pour croire vraiment qUEt le patriotisme sera une arme bien vivante dans les heures c:.ombres? Je :::roi-s que tout c.ela est ibien chancela,nt. Parce que la nature géogri1phiquE'> de la Suisse en ·fait un "pays nécessairement neutre, on mis.::' ~ur ce 'mot à l'ex.cès. Ne somnles-nou-s pas neutrec:.? Que ne renferme poi lt r.ette­phrase en révolte s ilencieuse! Mais une chose qu'on ou'b1.ie, c'est de mesurer toute l'étE'ndue ,de son bonheur. Car, en vertu <..: e quel .droit .sommes-nous protégéCl.? N'avons-nous 'pas notre part de- ;'autes sur la balance des re,sponsabilités? C'e-st les questions que -devraient méditer quelque patriotes de lfaçade pour qui, chElique déC'lsion nou­velle, que la ·sagesse et le souci de l'avE'nir dictent aux autorités, de­vient motif de controverse. Avant d'ouvrir la bouche pour prot'3ster~ il conviendrait d'écouter la voix de la raison. Pendant ces .iours où -d'autres nations se déchirent, que 'fait, chez nous, ·chaque patriote en particulier, qui l'ruffermisse pour l.a lutte év.entuelle? Ne ,ferait-il ·pas mieux d'ac.cepte·r, puisque ce serait donner là la preuve de i-:ia com­.préhension et de sa bonne volonté et, .préC'lsément, servir le pays tûu­tes les he·ures? Quand ·cette ·éducation sera entreprise ,par chaque ci­tOy8n; quand on voudra com'prendre l'ahsolue nécessité de collabora­tion dans les ,plut:( humbles détails de l'existence; quand on agira tou­jours en conformité avec les directives de l'heure; quand on ne ·cher­r.hera plus là être constamment d·es :privilégiés, mais qu'on acceptera de se trouver dans la ,masse; quand on sera capable .d'accepter un certain ra'baissemEtnt peut~être - rail)aissement qui élèvera le poten­tiel de la Tésistance du ,pays - quand, enfin, on voudra se ·convaincre que le jeu est trop im'portant ,pour qu'on y triche, ,que de lui dèpnnd

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l'avenir du pays; quand, surtout, on se convaincra que ·chaque hom­me,. c,haque femme, chaque enlfant apporte sa ,part là: .cette forteresse, doit apporte'r sa part, par.ce ,que les .a\utorités de'meureront impuis­s·antec; à arrêter le mal et 'que -c'est de chacun en particulier que doit naître la vlonté inébranlable de tenir -Là où il est placé; alors, et alors seulement, nous ,pourrons croire ,à: notre liberté et là notre force. Cette force, nous la mettons en nous 'par notre discipline d'accepta­tion ·et folle (fera la Ifor-ce du .pays.

·Mais quel chemin nous mènera là cette dis·position nouvelle? à cette conee.ption de la patrie? Tous le!'l. exemples servis par l'histoire gardent .certes une i,mportance essentieUe, -si on consent à faire de l'histoire, non -pas un objet d€" rmusée' .qu'on visite à l'occasion, mais un motif ode méditationscontinueUe-s. Etre .fidèle -,a son hi.stoire, c'e!'l.t puiser .dans les exemples .du _pas-sé la Iforce ode conti-nuer, des éléments constructeurs: Un peuple -qui l'est dans ce sens 1pourra toujQur.s ,re­vendiquer ses droits tà l'existence, :parce qu'il incarnE' une idée qui c-ontinue.

Sans -pessimisme, on peut également ·se demander si nous fûmes toujour!'l. fidèles à notre histoire. n est permis d'e·n douter . . CeTtes, nous portons un sang de fidélité, -mais les acte.s Jurent-Hs toujours en parallèle avec lui'? Cela se re.marque -particulière.ment ,dans- la

.nouvelle génération. On oub1ie trop de chose-s essentielles au bénèfi,cB d'un exploit sportif. Le !'l..port est un -élément ,de la valeur nationale, mais qui n 'est pas le plus -important.

L'élément principal procède du -cœur. IC'e·st la ,force intérieure et rugissante qui conforme la vie du citoyen aux nécessités -de l'heure pré­sente. Sans pouvoir co,mpte-r sur cette puissance active., .i e ne ·croi c; pas qu'il soit possible d'eBpérer une véritable unité n ationale. Et les jeunes surtout oublient de retrempe-r dans les exem.ples hie;toriques et toujours neufs leur volonté dE' se pe-rfectionner dans cette voie. L'idée de la patrie est quelque r.ho-se de nébule·ux. On imagine odiMi­-cilemènt ·ce corps que fit naître la pensée C'Olnmune, et on ne croit ;pas, de ce ,fait,à -sa d'or ce. L'idée d'elJlgendrer une d'orce réelle. par une communion d'idées paraît ,à -beaucoupchimérique-. Ain "-i , on ras­sasse des re-frains lassants: que le pay,s est beau, mais c'est toujours d8JThs un camp de vacances qu'on <;'exalte a insi, rare-ment sous les « ,gris-verts »; que .l'histoire com.porte d€' grandeur - mais quand a-t­on transposé sa vale-ur ef,fective od8Jns ses actes? Quand cet exemple fut-il vivant? Quand a-t-on voulu être une forme de héros, -sans nom, complètement uni à la mae;se, qui aoce,pte sans plainte, qui se,rt sans éclat, ,mais ,fidèlement? Il y en a, ce,rte.s; il ,faut surtout les cherchE'r parmi -ceux qui ont a·ppris là souffrir avant cette guerre.

Mais les jeunes en ,général, les jeunes des .deux sexes, quelle idée se _font-ils de la patrie, .du paye; des _pères? .sur «fuelle puis-sance dE' foi appuient-ils leurs convictions, sur quelle-s valeurs réelles, im­mua:bles, misent-ils? A étudier 'plus à fond ce.s diflférences 'ques­tions, je crois qu'on découvrirait -pas mal de c:hose-s qui ,Beraient en

' . ~ ..... t ~' .

' . -.'dM.aveqr :de - l'~.s,pTit " p.atr~o_~ique. JI y a , tro,p d'·~goïs;m.e parmi l~, jfoU, n,esse, rpa,s. asse,z de re·conna,issance, de prévoyance. et surtout de -vo­lonté od'êtr~. _ .iL~ vte ~era d~·. plus, en ' _plus dans , ée.tte _ dure réalit~: garde,!, son ·no:p.1. en. persévérantr accept~nt et luttant, ou alors .abdi ï

quel'. . 1

(A suivr.e.) _ _ _ -- c Jean Follonier.

RENVOIS

Plusieurs aTticles ont dû être renvoyés au prochain No ~ le dernier du présent cours scolaire -;- faute de pla'ce. Leurs auteurs voudront nous excuser. (Réd.)

r PARTIE PRATIQUE

/

LANGUE fRANÇAISE

Première semaine

Centre d'intérêt: LES OISEAUX L RECITATION

La més,ange

Le ciel jeune est tout bleu. Les beaux nuages blancs Passent en longs vols d'anges? Majestueux et lents .. . Et voici la mésange :

Hiver, adieu ... , hiver, adieu ... , hiver, adieu ...

Le ciel jeune est tout bleu. Les . anémones penchent Leurs calices tremblants Sous le merisier blànc Où chante la mésange:

Hiver, adieu ... , hiver, adieu .. . , hiver, adieu ...

Pâques. Le ciel est bleu. La charrue est aux champs. Allons cueillir des branche'! Pour le roi du Printemps. Ecoute la mésange:

Hiver, adieu ... , hiver, adieu .. " hiver, adieu... F . Yard.

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Le chant du rossignol

Quand ta voix céleste ,prélude

Au isilence des belles nuits,

Bal~de ailé de ma ·solitude, Tu ne sais 'pas que je te suis!

Tu ne s.ais 'pas que mon oreille,

Suspendue à ta .douce voix, De l'harmonje merveille

S'enivre longtemps ·sous les bois!

Tu ne sai,s pas que mon haleine

SUl' mes lèvres n'ose Ipasser,

,Mais si l'ast:r:.e des nuits .se penche Au bord de-s monts pOUr t'êcouter, Tu te caches de bTanche en branche . Au rayon ,qui V1ent y .flotter.

Et si la source qui repousse L'humble caillou qui l'arr·êtait Elève une voix sous la mou .;:se, La tienne ,se trouble et se tait.

Tu ,prends lE's sons ,que tu recueil-· [le·s

Dans les gazouillements des flots, Dans le.;: frémissements des Jeuil­

Que mon J>ied muet foule là peine Dans les bruits mourants [les.,

des c­[chas. La feuille qu'il vient de ,froi,;:sE·r.

Lamartine ..

. II. VOCABULAIRE

. NOMS. - Oiseau, oiselet, plume, duvet, huppe, hp,:: . jabot,. aIle, patte, ongle, griffe, vol, ergot, nid, œuf, couvée, éclosion, chant. .. ; moineaux passereau, pinson, chardonneret, linot, lué­sange, alouette, hirondelle, bergeronnette, rouge-gorge, rossignol, fauvette, loriot, grive, merle, serin, bouvreuil, sansonnet, cor­beau, pie, geai, pivert, perroquet; perdrix, crrille. pigeon, colom­be, tourterelle.

. ADJE<CTIFS. Un oiseau chanteur, utile, gai, joyeux, grimpeur.

Les plumes fines, douces, luisantes, brillantes. colorées.

Le bec fin, long, jaune, rouge. - Les ailes longues, courtes, grises. - Les pattes fines, minces, hautes , - Un vol rapide, long, hardi. - Le nid doux, chaud, rond, allongé. -_. Un petit œuf rond, rose, bleuâtre, blanc. -- La eouvée nonlbreuse; ~es oisil~ Ions jeunes, criards, affanlés. -- Le ehant doux, nlélodieux, agré­able. - Le moineau sautillant, gai, effronté. -- Le pÎlnon sif­fleur; le chardonneret vif, amusant; la nlésange bleue; l'alouet­te matinale; l'hirondelle rapide; le rouge··gorge fanlilier; le mer­le noir, effronté; le serin jaune; le corbeau hardi, criard; la pie bava~de; 'le perroquet rouge, vert, bleu, babillard, etc.

VERBES. -- Regarder les oiseaux; les écouter. Voler, chan­ter, gazouiller, sautiller, chanter, glousser, croasser, siffler, rou­couler (se dit des oiseaux); faire son nid, émigrer, piailler.

j ij

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IlL ORYBOOBAPHE

Préparation: S'en référer au numéro 1.

A la recherche -d'un nid

Pendant ce temps-là, le père et la mère pinsons cherchaient toujours un endroit pour faire leur nid. Ils avaient bien de la peine à se décider. Si on le met trop bas, il y a des coulœuvres. qui viennent gober les œufs, parce qu'elles aÎluent béa1]J~oup les œufs, et les chats .qui viennent nlanger les petits quand ils sont nés. Si on le met trop haut, il y a des corbeaux, des épervie:-s et, la nuit, des chouettes. Et, que le nid soit en bas ou en haut, il y a les hommes, surtout les enfants d'homlues ? Piel'1'e lIfilie.

Les deux fauvettes

J'élevais deux fauvettes de différentes variétés; l'une à poi­trine jaune appelée Jonquille, l'autre à corsage gris appelée Aga­the. Jonquille et Agathe vivaient en pleIne liberté ~ur les grands arbres de mon jardin. Elles ne s'écartaient · pas heaucoup de la maison, et elles élisaient leur donlici.1e de préférnce sur la cime d'un grand sapin. Tous les jours, comme ,~'?tait la belle sai.,on et que nous mangions en plein air, elles descendaient à tire d'aile sur notre table et se tenaient autour de nous eOInme d'aimables C0n­vives, tantôt sur une branche voisine, tantôt sur Ilotre épaule, tan­tôt volant au-devant du domestique qui apportait les fn:its, pour les goûter sur l'assiette avant nous. G. Sand.

Les moineaux

Ils grattaient les semis, coup.aient l.es .i~une~ you~ses d~s pois et piquaient les plus beaux ~nuts. MalS ~e Jard~nlC:' ,cherchaIt à les effrayer, non pas à leur faIre du mal; Il ~~avalt bIen que les moineaux chassent les chenilles, les pucerons et toutes sortes d'insectes maHaisants et qu'il faut bien leur pardonner quelques larcins. La fermière agitait son tablier et frappait dans ses mains pour les éloigner quand elle jetait du grain à ses vol:lllh:s. Cela n'empêchait pas le capitaine des moineaux d'aller c;,e p~r'3her sur le bord de l'écuelle où se trouvait la pâtée du gros chIen, pt de choisir sous le nez de l'énornle bête ce qui lui convenait.

Ernest Péroc1wn.

Le nid du roitelet

Figurez-vous une boule creuse, tissée de brins de 1110USSe et de toiles d'araignée, capitonnée à l'intérieur du duvet le plus chaud et le plus mœlleux. Dans ce nid douillet, la femelle p0.n.d de sept à onze œufs, pas plus gros ,que des pois. A. Theurzet.

Le bain des oiseaux

Quel plaisir c'était pour moi d~ ,contempler ces bestioles alertes, vives, procédant sans façon a leur tOIlette du matin!

Page 11: L'Ecole primaire, 15 avril 1943

-40.2 -~\ . \ , \ ;

Une .fauyett~ ay;ant , sautillé . ~o1.1gÜmlps ' parnli .les ',,~aïlloux verdâtres se décidait enfin à piquer l'eau de son bec délicat, ', pui~ à y lai&ser qouler doucement sa tête qu'elle r~levait ' 9-'un, ' niouve­ment :Qrusque toute ru~sselante de pierreries. Une la~andière, d'un bond plongeait au beau milieu de la source ' qui .se , ridait du battement de ses ailes. Quelques autres se' contentaient , de Sg

rouler délicieusement ·sur les herbes humides 'des bords, .toutes ~eurs plumes ébouriffées'. Fernand Fabre.

Les hirondelles

Oh ! je les avais déjà renlarquées, luais volant si hal~t ~t "S'l loin qu'elles découl'ageaient' les yeux et la pens€è. Et voiÎà qu'el­les descendaient! qu'elles fondaient du ciel sur ma t~rrasse el, Ille senlblait-il, uniqueluent pour moi! '

.. Elles s'appliquaient à 11le chercher, à nle viser, on eÜ,t dit à me taquiner; puis elles se sauvaient en cache-ca'che ~t se dis­persaient ailleurs, allant raser les toits, dire bonsoir à des gout­tières, faire le tour d'une luansarde ou rire à des cheminées; après quoi elles revenaient, relancées sur 'mon visage comlue si. dIes avaient à me rapporter quelque chose de leur course et de leur chasse à travers les plateaux du soir, ft me donner une l)ec­quée d'or, un brin de ciel bleu.

... En me forçant à. lever la tête vers le ciel, leur domaine, elles lue l'apprenaient, me le déroulaient, lue donnaient le plai­sir et le goût de sa vue, le vague et candide sentiment de sa pro­fondeur, de son mystère, de tout ce qu'il renfernlait et voilait. Enfin, pour n1Ïeux l'expliquer, d'un seul battement de leur ~dle, comme d 'un coup de baguette, elles nl 'avaient « rendu rêveur >~ .

H. Lavedan ,

ExtlU'c!OO& œ~ppli~atiOiD.

S'en référer au numéro 1.

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La phralil8 - Le paragraphe - La rédaction

'Faire des phrases avec les mots du 'Vocabulaire. Faire conjuguer les verbes du vocabulaire. Rédiger un récit où il est question d'un dénicheur puni. Les oiseaux rendent de grands services au cultivateur; nous

devons les protéger. Vous avez mis un oiseau en cage; il parait se plaindre. Que

dit-il ? ,- Deux oiseaux ont fait leur nid dans votre janhn. Votre

petit frère se réjouit en pensant. q~e bientôt il pourra .pr~ndre les petits et les Iuettr'e en cage. FaIte~-le parl~r. V~us , lUI .~l~ontrerez combien il serait préférable de laIsser la bberte aux Olseaux.

- 40.3-

Sujet traité. - J'étais allé hier, à la demande de ma mère, chercher une salade dans le jardin. Mon petit frère m'aLcoffina-~~ ,

Quand j'eus terminé ma besogne, il me retint nn .instant et m'emmena. jusqu'à un poirier, où il nle montra, tout heureux, un petit nid,construit dans la fourche d'une gro')se branche: « Vois, me dit-iL., c'est un nid de pinsons; je 'Suis lilonté hier dans le poirier, il y a quatre petits; bientôt ils auront toutes leurs plumes, je pourrai les prendre, et je les mettrai en cage. Quel honheur ! » La figure de mon petit frère rayonnait de joje, et ses yeux, sui­vant les miens, semblaient fornluler une nluette jnlfrrogation :

« Ecoute, mon petit Pierre, lui dis-je, ce que tu veux faire là n}est pas bien'. Il n'est pas bien de priver de la liberté, des petits CÎseaux qui ne demandent qu'à sortir du nid, et à prendre leurs ébats. Si l'on t'avait ainsi séquestré lorsqu~ tu cOlIlrnepçais à gambader et à courir avec tes camarades. que penserais- tu de celui qui t'aurait infligé in just en lent un aussi èrnel I2hâtiment ? Pense, d'autre part, au désespoir des parents; tu sais combien les oiseaux aiment leurs petits; tu as pu, toi-même, apprécier sur le fait leur dévouement; ils ne méritent pas vrainwut d'être traités ainsi, sans pitié. Et puis, rappelle- toi ce qu'a dit notre Illaître au sujet des services que rendent les oiseaux. En donnant suite à tûn projet, tu prives de deux défenseurs notre jardin d'abord, et la campagne environnante; tant pis si les insectes se Inultiplient, si les chenilles nlangent nos choux et no.; salades ... Crois .. moi, nlon petit Pierre, laisse la ' liberté à ces deux pauvres petits oi­~eaux; tu agiras ainsi utilement et tu ressentira'! la plus douce des satisfactions».

1. En un paragraphe, décrivez un nid que vous avez observé.

Exenlple: Je me rappelle avoir trouvé une fois un nid de bouvreuil dans un rosier; il ressemblait à une conque de na­cre, contenant quatre perles bleues. Une rose pendait au-dessus, tout humide. Le bouvreuil se tenait sur un arbuste voisin, conl-me une fleur de pourpre et d'azur. Chateaubriand.

2. En un paragraphe, faites le portrait d'un oiseau que vous connaissez bien.

Exemple: Le nloineau. - Vêtu d'une livrée brune et grise à peine égayée par une cravate noire et blanche ~t nn liséré. jau- . nâtre sur l'aile, le moineau, avec ses façons vulgall'es, son en nlO-' notone, ne paye, certes, pas de lnine; mais il est de ceux qu'il ne' faut pas juger sur la mine. Son charme est dans la spirituelle vivacité de ses yeux couleur de noisette, dans la prestesse de son sautillement, les jeux de sa frimousse espiègle, les gentils \lode-linements de sa tête ébouriffée. A. TlIelll'let,

3. Vous avez vu des oiseaux donner la becquée à leurs petits .. Racontez la scène.

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- 404-

Il faudra peindre les petits dans leur nid le bec ·ol1vert. Le père revient au nid : ce qu'il tient dans son bec; ce qui

se passe. Il repart à la recherche d'une proie. La mère revient à son tour. Décrire. Peu à peu, l'appétit des oisillons se calme.

Deuxième semama

Cent.re d'irntérêt: LES INSECTES

L RECITATION

La chanson du grelet

Cri cri, cri cri. Tout est fleuri :

Les pissenlits, les aubépines; Cri cri, cri cri Tout est fleuri!

L'herbe pousse au flanc des collines.

« Toi qui chantes comme un fou Dans ton trou

Dit la fourmi, ma voisine, Et rabâches sans raison

Ta chanson, Tu connaîtras la famine. »

Je réponds à la founni : « J'ai donni

Durant l'hiver sous la terre; Merci de votre conseil,

Au soleil VTaÎlnent je ne puis Ille taire ! »

Auguste Gaud. Le bourdon

Le gros bourdon noir et sonore Cerclé d~ jaune et de lnarron, Dans la fissure d'un vieux tronc, Mène son bruit de mandore.

Il s'échappe, tournoie, explore Le brin d'herbe et le liseron, Le gros bourdon noir et sonore Cerclé de jaune et de marron.

Important comme un matamore, Poudré de l'antenne au plastron, Il repart velu d'éperon, Flairant tout suc qui s'évapore, Le gros bourdon noir et sonore. Léon Boyer.

- 405-

lia Dlort d'une libellule

Un jour que je voyais ces sveltes demoiselles Comme nous les nommons, orgueil des calmes eaux, Réjouissant l'air pur de l'éclat de leurs ailes, Se fuir et se chercher par-dessus les roseaux,

Un enfant, l'œil en feu, vint jusque dans la vase Pousser son filet vert à travers les iris, Sur une libellule; et le réseau de gaze Emprisonna le vol de l'insecte surpris.

Le fin corsage vert fut percé d'une épingle; Mais la frêle blessée, en un farouche effort, Se fit jour, et, prenant ce vol strident qui cingle, Emporta vers les joncs son épingle et sa :ç.l0rt.

Il n'eût pas convenu que sur un liège infâme Sa beauté s'étalât aux yeux des écoliers: Elle ouvrit pour mourir ses quatre ailes de flamme, Et son corps se sécha dans les joncs faIniliers. A. Fl'ance.

Il. VOCABUL&iRE

NOMS. - L'insecte: tête thorax ou corselet, abdomen; ai-1es, élytres, carapace, antennes, tronlpe, suçoir, aiguillon, dard, lnandibules; métalnorphoses, œuf, ver, larve, nymphe ou chrysa­lide, cocon, insecte parfait. - Quelques insectes utiles; abeille, ver à soie, carabe doré, libellule, coccinelle. - Q:uelques insec­tes nuisibles: nl0uche, puce, pou, phylloxera, courtilière, hanne­ton.

L'abeille: la reine, le lnâle ou faux-bourdon, les ouvrières, une ruche, un essaim, les rayons, une cellule ou un alvéole, le miel, la cire, un apiculteur.

ADJECTIFS: ailes diaprées, diaphanes; dard acéré, veni­meux; corps fluet, rondelet; insecte parasite, suceur, broyeur. Les ouvrières laborieuses, affairées; les mâles trapus, velus,oisifs; une ruche dénlontable; une colonie nombreuse; des cellules hexa­gonales; un suc mielleux, une plante lnellifère.

VERBES. - pulluler, se lnétamorphoser, ramper, voltiger, butiner, bruire, bourdonner, etc., butiner les fleurs, puiser leur nectar; récolter le pollen; essaim.er, recueillir les essaims.

fiL ORTHOGRAPHE

Préparation: S'en référer au numéro 1. Les papillons

Tout papillon, avant d'être la ravissante créature qui vole de fleur en fleur avec de magnifiques ailes, est une misérable chenille qui rampe péniblement. Ainsi la chenille verte qui dé­vore le choux devient plus tard un papillon jaune avec des ta-ches rondes et 'noires. J ..... H. Fabre.

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- 406-

Les sauterelles

Dans le ciel vibrant de chaleur, je ne voyais qu'un nuage venant à l'horizon, cuivré, compact, comme un nuage de arêle avec le bruit d'un vent d'orage dans les mille rameaux d'un~ fo­rêt. C'étaient les sauterelles. Soutenues entre elles par leurs ailes sèches étendues, elle volaient en masse et, malgré nos cris nos efforts, le nuage s'avançait toujours, projetant dans la plaine une ombre immense. Bientôt il arriva au-dessus de nos têtes' sur les bords, on vit pendant une seconde un effrangement. un~ dé­chirure. Comme les premiers grains d'une giboulée, quelques-unes se détachèrent, distinctes, roussâtres; ensuite toute la nuée creva et cette grêle d'insectes tomba drue et bruyante.

Les fourmis

Les fourmis, qui nous donnent l'exemple du travail assidu et intelligent, nous enseignent aussi le courage aux heures terri­bles. Voici une fourmilière. Tout va bien pour le moment et cha­cun fait son devoir en paix. Soudain une catastrophe se produit : un passant enfonce un bâton dans la maison et en retourne une partie comme d'un coup de bêche. Instantanément, toutes les fourmis de la fourmilière se précipitent à la surface. C'est une alerte générale. Si l'ennemi reste là, on lui grimpe aux jambes et on le prend d'assaut. Mais, aussitôt le pren1ier émoi passé, cha­cun s'occupe à réparer le dommage, et on s'applique à cette be­sogne jusqu'à ce que soit effacée toute trace du désastre.

Charles ! Wagn~r. ,

Christo'phEi et les insectes

Vautré dans l'herbe où pullulaient les êtres, à l'ombre des arbres bourdonnants d'insectes, Christophe regardait l'agitation fiévreuse des fourmis, les araignées aux longues pattes qui sem­blent danser en ma:r:chant, les sauterelles bondissantes ,qui sau­tent de côté, les scarabées lourds et hâtifs, et les vers nus, gla­bres et roses, à la peau élastique. Parfois encore, les mains sur­la tête, les yeux fermés, il écoutait l'orchestre iqvisible, les rondes d'insectes tournant avec frénésie, dans un rayon de soleil, les fanfares des moustiques, les notes d'orgue des guêpes, les essain1s. d'abeilles sauvages vibrant comme les cloches à la cime des bois.

R. Rolland.

Une mouche

Tout ce qui était sur la table servait à son amusement. Elle franchissait le ver're d'eau, es,caladait le pain, et se tenait en équilibre sur les pointes de la fourchette. Elle dédaignait les miet-­tes que je déposais de place en place pour elle et préférait cher-cher sur la nappe des choses à son goût. M. Audoux.

~ 407-

-Le' papillon

Ce, ,papillon était rose, vert èt blanc, avec ' ub.' brin de v~lours noir au col.. .Avec d'inouïes précautions, Madeleine écarta': lè brJ.-sê~ bi~e. Le,' papi1l0n, lui y écarta' ses ailes, cOInni.e on ouvre un 'pré':" cieux éventail en évitant de le froisser. Il semblait ganté, dé blanc ,e.t de ee Ininuscule brin de velours noir se détachait qne .pefite tête rendue transparente par la relative grosseur ' des yeux: :h1 fond 'desquels jouait une goutte de lumière. Rachilde'. l '

Les grill~ns

- GOInment se 'fait-il, petits grillons noirs et luisants' COIn­me le jais, que le jour vous ne disiez mot et que, le soit, avec la lune, vous chantiez les vêpres du laboureur? - Ah ! pendant le jour, tel babil font les bourdons et les abeilles que notre chant serait enterré, ou, s'il n10ntait dans l'air, les oiseaux nous luange­raient tous.

Pauvres grillons! -- Mais au mOInent où rentre prudenl­ment chez elle dalne Fourmi, nous, silencieux en attendant que tout se taise, sur les mottes, sommes au guet. Et puis, pauvrets, tout doucelnent, nous joignons nos petites voix pour qu'elles bruissent un peu plus, et la lune, en filant ses rayons, écoute notre chansonnette. F. l\1istral.

Le peuple des insectes

Les uns se taillent de larges chapes dans l'or laminé; d'autres préfèrent un habit de bronze florentin qui serre la taille et fait valoir les formes; d'autres font choix de dalmatiques d'argent; d'autres encore se contentent d'une casaque en cuivre ou en acier bruni. C'est un peu lourd, un peu raide, mais quel éclat au :"'ioleil, et que ne ferait pas supporter le plaisir de briller ~ Il y en a qui se pavanent sous de majestueux manteaux de velours noir liséré de pourpre, ou qui se drapent avec des chlalnydes é('arlates fran­gées d'or. On en voit qui s'enveloppent de houppelandes d'her­mine si moelleuse, si blanche, que la nôtre n'est que bourre grossière en comparaison. Pour aller ~n guerre, ~ls se ,croiraie~1t déshonorés s'ils n'avaient pas au mOIns une CUIrasse de rubIS, un heaume de saphirs, des brassards et des cuissards d'éluerau-des. J.-H. Fabre.

Exereicos d'applieatiaD

S'en référer au numéro 1.

IV. COmEPOSI'fION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédaction

Faire des phrases avec les 1110tS du vocabulaire. Faire conjuguer les veflbes du vocabulaire.

Page 14: L'Ecole primaire, 15 avril 1943

~ 4108-

Le$ insectes nuisibles; comment on s'en débarrasse. Faisons la guerre aux mouches; pourquoi? Observez des mouches; montrez où elles se posent et dites

le danger que cela représente. - L'araigné tisse sa toile; elle se met en embuscade. Une

mouche survient et se fait prendre. Décrivez et racontez. C'est tout un petit drame .qu'il faut raconter. - Donner des

détails sur le travail de l'araignée, sa ruse et, en un paragraphe assez ·court, avec des phrases. rapides, relater la prise de la mou­che et sa mort.

'- La chasse aux hannetons. C'était au printemps, à l'épo­que où les chênes se revêtent d'un tendre feuillage. Nous partions le matin, à l'heure où l'insecte, engourdi par la fraîcheur de l'air, dort au revers des feuilles.

A peine arrivés à l'orée du bois, nous nous mettions en chas­se. Les jeunes troncs flexibles saisis à pleines mains, toute la ramure tremblait d'une brusque secousse et, sur les feuilles sè­ches qui tapissaient le sol, un crépitenlent se faisait entendre. L'oreille tendue et l'œil ouvert, nous attendions que le silence se fût rétabli. Alors, nous nous hâtions de rechercher et de ramasser les lourds insectes avant qu'ils se réveillent. Ils gisaient là, SUl~ le dos, sur le ventre, pattes repliées, indolents et comme morts, à peine perceptibles avec leurs élytres brunes sur le brun roux des feuilles. Vite, ils étaient jetés au fond des boîtes lnétalliques où ils commençaient à s'agiter.

Une deuxième secousse achevait le nettoyage. Ainsi, nous al­lions d'arbre en arbre. Lorsque le tronc était trop gros pour nos mains, un vigoureux coup de semelle lancé bien à plat ébranlait la couronne, et c'était alors comme une grêle qui s'abattait au­tour de nous.

Nous rentrions à la maison a vecdes boîtes grouillantes qui dégageaient, lorsqu'on les ouvrait, une odeur affreuse.

ECHNICUM de FRIBOURG, (E~oie des Art~ et N'i~tiel!.·s).

Ecole technique pour techniciens électro-mécaniciens, techni-· ciens-architectes, maîtres et maîtresses de dessin. Ecole de$ m·ts et métiers pour mécaniciens-électriciens, menui-· si ers-ébénistes, chefs de chantier, peintres-décorateurs et des­sinateurs d'arts graphiques. Section féminine pour broderie, dentelle et lingerie fine. Inte1'nats (Maison de famille). - Pendant le semestre d'été .. cours préparatoire de langue française pour élèves de langues étrangères. Commencement du semestre d'été 4 mai 1943. Prospectus et ren­seignements par la Direction. Téléphone 2Jj6. Clôture des inscriptions 30 avri1.

- 409 -

LEÇON DE CH()SES

La mouche

M.atériel. -- Des mouches vivantes, des mouches J11ortes; des « asticots» à divers nloments de leur évolution dans des f'acons de sçiure; loupe.

Son corps. - Nous voyons facilcllH:~nt qu'il porte 3 paires de pattes et 2 ailes fines et transparentes. Tenons la nlOuche par les ailr.s : nous distinguons dans son corp., 3 parties nettelnent sépa­rées l'une de l'autre:

1. La tête. - Cpurte arrondie. Oh servons bien les yeux: ils sont gros, rougeâtres, immobiles; la ' tête elle-lnên1e SI'; meut dif­ficilelnent, et cependant la mouche voit très bien et (L1nS ioutes les directions (qui s'en est aperçu ?) ; ses yeux sont des veux COln­posés de plusieurs milliers de facettes dont chacune e~t un œil simple. - Elle porte 2 petites cornes souples et mobiles appelées antennes (organes du toucher) et une sorte de petite tr0111pe noire ,qui sort de la bouche et qui sert à sucer (appel aux observations de~. enfants).

2. La poitl'ine (thorax). - Porte les ailes et les :3 paires de pattes. Observons à la loupe. Les ailes sont sillonnées de fines nervures. Les pattes se divisent en plusieurs parties 11lObile.s : ce sont des pattes articulées. Recol1nai:sson'3 les :{ partie.;; essenUel­les. La mouche peut nlarcher complètement renversée (ex . au plafond) ou sur des surfaces très lisses et vertiealcs (vitres),

3. Le ventre (abdomen). _. Il est assez v:Jlumineux et est formé d'anneaux; cOlnptons-les. Partout de nombreux petHs poils. Ecrasons une mouche; coupons son corps à divers endroits: au­cune partie dure. La lnouche n'a pas d'os, pas de squelette. -Tous les aniInaux qui, COlnme la InOlleh(~, ont ~1 pairc3 de pattes et le corps constitué par des anne~\U. x sont des Insectes . En con­naissez-vous? ...

Sa vie. - Parfois, quand on écrase une mou0he, il sort de l'abdomen de petits œufs blancs de fonne ::lllongée. !'En recueillir quelques-uns et les placer dans une boîte ,'lvec un peu de viande afin de suivre leur évolution). ,

1. Les œufs et les larves. - En 1,~ d'heur·~, une mouche fe .. rilelle peut pondre une soixantain2 l'l'œufs; au cours d'uri ,été, elle peut donner des milliers de deseendants. Ces œufs sunt dé­posés sur la viande, le from.age, les cad.avres cl':mimallx; s,ïl fait chaud, ils éclosent rapideln~pt (1 ou :~ jours) et donnent naissan­ce à de petits vers blancs, dépourvus de pattes et d'ailes: larves ':flsticotS)I.

2. La larve dans son cocon. --- Les larves· grossissent rapide­ment. Au bout de quelques jours (·1, 5 ... 10, à noter avec préd-

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~i,~~L , elles,. s'iml~obilisent< s'entourent ,d'une ,enveloppe ' assez épalsse" qUI brunIt de plus en plus. Elles restent ainsi, comlne èn­dormies, pendant une quinzaine qc jours.

:', 3, La mouche. - La larve s'est ll'an-;fonnée en illouehe; elle sort de son enveloppe avec des ai1e~ , ·des pattes, un peù engourdie eI~cqI~e .. ", puis s'envole! Quel changement l '

L'ensemble Çle ces transfornlations : œufs, larw',' ('ocon, in­secte parfait, s'appelle des métaInorphoses.

Les mouches pulullent surtout en éte'. En lll'vel' ' l' ", :appe :l l'observation des enfants).

Les insecte.s

Matériel. - Chaque .élève disposera dè 2 hannetons l'pinglés sur un bouchon de liège: un vu par dessus, l'autre vu par. des­sous; nymphes et larves vivantes. Mouches, papillons et chenil,. l~s, libe,~lules, cara~es, gr~llons, etc. ~:avures, en couleurs si pos­sIble, d Insectes utIles, d'nisectes nUISIbles.

Obervation-type. - Le hanneton.

Tête. - Elle porte: 2 gros yeux ,cOlnposés de plusieurs mil­liers de facettes orientées sur des plans différents et constituant chacune un œil simple; 2 antennes, organes du toucher et de l'odorat, constituées ,par 2 tiges articulées que ter,minent des 1a­:r,nelles mobiles pouvant s'étaler en éventail; comptons-les (7 chez le mâle, 6 chez la femelle) ; la bouche, comportant des mandibu­les puissantes, lames dures et dentelées, capables de broyer; re­marquons dans quel sens elles se meuvent (pointe de crayon dans la bouche).

Thol'ax. - En l'observant par dessous, on voit qu'il est formé de 3 anneaux. Dessus, que faut-il faire pour voir ces 3 anneaux? Dessous, chaque anneau porte une paire de pattes. Dessus, le 1er ne porte rien, le 2me porte une paire d'ailes dures: les élytres, le 3e porte une paire d'ailes membraneuses (observons à la .Joupe).

Sur chaque patte, distinguons: cuisse, jambe, pied. COlUp­tons les segments; remarquons des crochets terminaux (loupe).

Détachons les élytres d'un hannetons vivant. A un 2e, déta­chons les ailes membraneuses. Rendons-les libres; observons.

Abdomen. - Il est formé d'a'nneaux (comptons-les); le der­nier en tarière. Remarquons les mouvements abdOlninaux: ce sont des mouvements respiratoires; la respiration se fait par ' des tubes ou trachées se ramifiant dans tout le corps et s'ouvrant à l'extérieur par des stigmates, visibles à l'œil nu ou mieux, à la loupe.

Piquons le hannetons avec une plume: une ,couche dure, pro'­tectrice, forme un squelette externe (on en trouve des réstes dans les champs). Coupons: pas de squelette interne; pas de ~œur : un sang incolore imprègne les organes.

Le hanheton est un articulé: corps et pattes sont formés d'anneaux articulés les uns au bout des autres et reliés par 'une peau souple et flexible pour permettre les mouvements. .

Tous les articulés qui, comme la mouche et le hanneton, ont 3 paires de pattes, sont des insectes.

La vie du hanneton,' métamorphoses ravages, destruÇ!tion. Faire obs,erver que l'insecte parfait ne grossit pas.

HISTOIRE

Misères de la guerre de Cent ans

Pendant la guerre de Cent ans, la misère des campagnes fut affreuse. Une partie du sol retourna en friches, la population di.,. minua de plus de moitié. Les bandes d'écorcheurs désolèrent le pays, les mendiants pullulèrent.

Les privilégiés. - On ne vit janlais plus de luxe à la Cour des rois de France que pendant la, guerre -de Cent ans. Les fêtes y furent presque continuelles, surtout. sous Charles VI, époque la plus sombre. Durant cette interminable période de batailles, mas­sacres, pilleries de toutes sortes, les nobles vécurent aussi dans le luxe, et les bourgeois, bien protégés contre les gens de guerre par les bonnes murailles qui entouraient les bourgs, les imitèrent. Pour le peuple des villes, la vie fut très dure, surtout pendant la guerre civile des Armagnacs et des Bourguignons: le tr~vail se ralentit, les ouvriers chônlèrent. Mais les grandes victiInes de la guerre furent les campagnes.

Les campagnes. ~ La population rurale était concentrée au­tour des châteaux où elle cherchait refuge à la première alei'te, ou bien dans les villages qu'elle avait entourés de fossés et où elle avait garni d'arnles les tours et les clochers. Lorsque aucune bande hostile ne s'était signalée, elle allait hâtivement labourer les terres voisines. Le reste du sol était a'bandonné à la brousse et à la forêt. Dans ces bois et ces landes erraient des troupeaux malingres, revenus souvent à l'état sauvage, et dont les loups qui pullulaient détruisaient une bonne partie. La famine amenait le dépeuplement et l'émigration.

Le paysan. - Tel qu'un voyageur anglais l'observa à la ,fin de la gllerre, il vit dans la plus extrêIne Inisère, et cependant « il habite le plus fertile royaume du Inonde» ! Il Inange des pommes de terre avec du pain de seigle, quelquefois un peu de lard, ou bien des entrailles et de la tête -des anÎlnaux qu'il tue pour les nobles ou les marchands du pays. Sous une grossière ' blouse de toile, il porte une pauvre cotte de laine. La jambe est recouverte d'une guêtre ·en toile pareille, la cuisse est nue. Les feInmes et les enfants vont nu pieds.

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Les écorcheurs et les mendiants. - Des milliers de paysans, voyant leurs terres périodiqueInent ravagées, et d'artisans con­damnés au chômage ont quitté leur champ et leur outil pour se faire bandits ou mendiants. La guerre aussi a jeté sur les routes nOln'bre d'étudiants et de diplômés sans emploi qui devienent des vagabonds . . Mais l'année des fainéants et des criminels se recrute surtout d'écorcheurs, venus de partout et mêIne de l'é­tranger, on ne sait pas COlnment. Ils obéissaient à des chefs, se donnaient « un roi et une reine» et se partageaient les besognes crapuleuses: les uns enlevaient les enfants pour le plaisir de les martyriser, d'autres dévalisaient les marchands dans les hôtel­leries, les foires ou les pèlerinages, ·d'autres enfin expédiaient leurs clients dans l'autre Inonde.

Les gueux ou mendiants qui pullulaient vivaient de la cha­rité publique et étaient Inoins dangereux. Ils vivaient de père en fils dans les Cours des ll/liracles des grandes villes, à Paris, no­tamment, quartiers Inisérables qui leur étaient réservés et où on les tolérait.

NÉCROLOGIE

Hommage à un disparu Il y a près de trois senlaines, plusieurs journaux relataient

la mort de Monsieur SimOn Derivaz, ancien curé de Conthey et d'Ardon. L'article nécrologique parlait surtout de l'excellent curé que fut NIl' Derivaz. Nous voudrions brièvement relater sa car­rière d'inspecteur scolaire du district de Conthey, fonction qu'il a remplie pendant vingt ans. On se fait, en effet, nlieux connaL tre du haut de la chaire d'une église de grande paroisse que dans la modeste, très Inodeste chaire d'une salle de classe ou d'une école de village.

Ce nous sera un devoir de gratitude, à nous qui avons eu la faveur de profiter, COlnme instituteur, de ses sages directions et de l'exemple d'une vie ide dévouenlent et d'abnégation. En tant ,qu'inspecteur, 1\11' Derivaz fit preuve de qualités qui lui ga­gnèrent l'estime et la confiance de tout le personnel enseignant de son district. Et ce n'est pas un mince éloge que de dire que sa réussite dans d'aussi délicates fonctions fut conlplète.

N'est-on pas obligé, en effet, d'y concilier la fermeté avec la douceur, d'y avoir une Inain de fer gantée de velours? Fer­meté d'abord pour exiger la stricte observance des lois et des règlement scolaires de la part aussi bien des maîtres que des parents et des autorités communales, pour obtenir les aInéliora-

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tions nécessaires aux progrès de l'instruction et de l'éducation; prudence ' et douceur ensuite pour ne pas froisser des suscepti­bilités qui naissent plus facilement qu'elles ne se calment? Quel tact patient ne faut-il pas pour obtenir égalenlent, sans heurts ni récriIninations, des maîtres et des élèves le InaxiInum de bon­ne volonté, l'entrain persévérant au travail, la fidélité scrupu­leuse à la régularité et à "l'exactitude, bref l'accomplissenlent in­tégral de 'ce qu'exige la Iconscience professionnelle; enfin pour aplanir les difficultés qui, parfois s'élèvent entre maîtres et élè­ves, entre maîtres et parents ou même" autorité scolaire de la ,commune!

Ml' Derivaz était un observateur et un sage pédagogue; si sa perspicacité discernait rapidement les points faibles, les lacunes à combler, il indiquait aussi les renlèdes les plus efficaces.

Ses conseils, ses opinions, ses reproches mêIne s'envelop­paient d'un sourire bienveillant qui donnait à l'avis une force' de persuasion presque irrésistible. Chacun se sentait ragaillardi, encouragé ou à continuer dans la bonne voie ou à y rentrer s'il s'en était momentanément écarté.

Ml' Derivaz n'ignorait pas le rôle du prêtre auprès de la jeu­nesse, de cette jeunesse qui est non seulen'lent l'avenir de la pa­trie, mais aussi celui de la paroisse.

Voilà pourquoi il s'efforçait d'inspirer aux enfants le respect et l'amour de la religion, de leur montrer que l'Eglise est l'aInie de l'instruction et du progrès; il mettait ainsi en pratique la bel­le parole de saint François de Sales: « Seigneur, faites que j'ap­proche de vous ceux qui s'approchent de n'loi ». Nous avons la certitude que du haut du ciel, le bon 111r Derivaz continue à s'in­téresser à cette jeunesse qu'il a si bien ainlée et servie sur la terre, et que Dieu~ pour répondre à l'intercession de son fidèle serviteur, ne manque pas de répandre sur elle d'abondantes béné­dictions, afin qu'elle conserve la foi de ses ancêtres, l'am0u.r du travail et de la simplicité, ainsi que les bonnes mœurs qUI ont fait et font encore l'honneur de la population valaisanne.

Ces quelques lignes, nous les déposons comme un modeste bouquet sur la tonlbe d'un hOInme dont nous conserveror:s un souvenir ému et reconnaissant. U TI CllTIZ.

BIBLIOGRAPHIE

VERBA LATINA 1

L'étude de la langue latine exig,e du jeune élève une réelle a.p­plication dans les déclinaisons, le" 'formes ve,r,bales, la 'concordance

Page 17: L'Ecole primaire, 15 avril 1943

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,des temps, l'emploi des cas, ..etc. ;Ma1grê l'E'xcellence des grammaires existantes il y a intérêt à traiter là .fond le verbe ,qui constitue sou~ vent une pierre d 'achoppement et de découragement pour les élèves au début de leure; humanités; il faut s'initier aux voix ac:tiv,e, passive et déponente, .aux irrégularités dans la .formation du parfait et du supin et dE'S te,mps qui en dérivent, à la diversité de ses Iformes et au cas particulier, en rapport ou non avec une 'prépo·sition qu'il ·exige. L'auteur a cherché ,à alléger la peine des jeune·s latinistes ·par la clarté et la .brièveté ,d'un volumecono:.:acré aux verbes latins; il s'est inspiré des .publications similaires de la même collection sur les verbes allemands, anglais, français et italiens qui sont ':li utiles aux écoli€'rs, Des citations d'auteurs classiques gra\"ent mieux la règle de grammaire et en mème temps enrichi c;;sent la mémoire. L:1 traducti n des formes veI"bales est donnée en 'françaiS", en ·italien et en allemand, si ,bien que cet ouvrag,e peut être utilisé sans diffÎl:-nlté dans toute la Suis-se et au-delà. CE't ouvrage rendra ·en outre de ré.;]s servic'ee; aux parents qui ne font plus du latin mais qui veulent ~;;lÛ­

vre leurs enfants dans cette étude.

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