16-17 septembre 2009

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16-17 septembre 2009 Présentateur Présentateur F. B. BATIONO F. B. BATIONO

Author: anka

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Séminaire international de clôture du projet « PASSAGE » ACCÈS DES JEUNES AUX SERVICES DE PLANIFICATION FAMILIALE. 16-17 septembre 2009. Présentateur F. B. BATIONO. Plan de présentation. Contexte/justification Objectif Méthodologie Résultats Conclusion. Contexte/justification. - PowerPoint PPT Presentation

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  • 16-17 septembre 2009PrsentateurF. B. BATIONO

  • Contexte/justification

    Objectif

    Mthodologie

    Rsultats

    Conclusion

  • Environ 80 millions de grossesses non dsires (FCI) dues une mauvaise utilisation de la mthode; un chec de la contraceptionun dsagrment li une mthode ou ses effets secondairesla dcision et le choix de la mthode

  • Plus dun demi million de femmes meurent annuellement des suites de complications lies la grossesses et laccouchement

    Plus de la moiti de ces dcs surviennent en Afrique (13% de la population mondiale et 23% des naissances globales); OMS, 2004

    EDS BF 2003: 14% du taux dutilisation des mthodes contraceptives par les femmes (15-49 ans)

  • Grossesses non dsires et taux de morbidit et de mortalit de plus en plus levs chez les adolescents et les jeunes

    Offre de service de PF disponible mais pas toujours accessible aux adolescents et aux jeunes

    Besoins non couverts restent encore normes en matire de planification familiale et de la sant sexuelle et reproductive

  • Question Quelles sont les contraintes relatives lutilisation des services de planification familiale par les adolescents et les jeunes ?Objectif Identifier et analyser les contraintes lies laccs aux services de PF par les adolescents et les jeunes

  • Approche qualitative base sur une tude transversale vise descriptive et analytiqueGuide dentretiens semi-structursentretiens de groupesentretiens individuelsObservations Analyse documentaire: exploitation de registres de consultations des services de PF

  • Profils des participants Jeunes filles/garons de 10-24 ans (scolariss, non scolariss) Personnels de sant (gyncologues, sages femmes, maeuticiens, infirmier(e)s, accoucheuses auxiliaires, aides soignants, grants de dpts, etc.)Personnels de service socialLieux de collecte des donnesFormations sanitairesMairies Districts sanitaires

  • Donnes parfois incompltes dans les registres de consultations en PF (par exemple les variables conomique, scolaire, matrimoniale, etc.) Problme li la disponibilit des enqutsRefus de personnes participer ltudeUn personnel de sant parfois moins expriment en planification familialeInfluence des statuts des participants dans la prise de parole (infirmiers chefs de poste, sages-femmes, accoucheuses, jeunes, adultes, etc.)

  • Dans des formations sanitaires de diffrentes naturesStructures de soins publiques, prives lucratives, confessionnellesStructures associatives, ONG, centres jeunesProposant diverses mthodes pas ncessairement toutes disponibles dans un mme centre Des mthodes naturelles : calcul du cycle, collier, etc.Des mthodes modernes : contraceptifs oraux, injectables, hormonaux

  • Proposant aussi un conseil Sur les effets secondaires de la prise de mthodes contraceptivesSur les perturbations des cyclesSur lespacement des naissances

  • PilulesInjectablesStriletNorplantPrservatif masculinPrservatif fmininCollierCalcul spermicide

  • Les injectables, la pilule, le norplant sont apprcis par les femmes maries, tandis que les jeunes filles clibataires prfrrent lutilisation des prservatifs, (focus group, jeunes femmes, Ouagadougou)

    Moi, je nai jamais t au dispensaire pour demander des conseils sur les mthodes contraceptives; les garons utilisent les prservatifs ; les autres mthodes, cest les couples qui les utilisent, (focus group, jeunes filles, Ouagadougou)

  • La PF offre des avantages dans divers domainesLe contrle des grossesses non dsiresLa sant de la mre et de lenfant Lducation et lalimentation des enfantsLa rduction de la pauvret

  • Cots estims levs des produits contraceptifs par les jeunesLa plaquette de pilule cote 100 F FCA, mais parfois nous donnons des jeunes qui nont pas les moyens den acheter. La consultation cote 150 FCFA mais pas une obligation, (prestataire de soins, centre jeunes, Ouagadougou)

    Nous les jeunes, on na pas toujours largent pour acheter les produits contraceptifs. Disons que les moyens ne suffisent pas; il y a trop de choses faire, (jeune fille, 22 ans, lve, Ouagadougou)

  • Les femmes dans notre rgion sont trs pudiques et on ne se dnude pas devant un soignant; ce nest quen cas de ncessit comme lors des accouchements ou des consultations prnatalesAutrement, il est inconcevable pour une femme de se dshabiller dans le seul but de se faire insrer un strilet par exemple. Elle prfre orienter son choix vers une autre mthode (prestataire de soins, Maroua)

  • Les services de planification familial sont plus rservs aux femmes maries quaux filles clibataires. En plus les hommes disent que lorsque les femmes prennent les contraceptifs, elles peuvent aller avec nimporte quel homme. On ne peut plus les contrler. Cest pour a que certaines jeunes filles ne veulent pas se marier tt; et cest aussi le cas des femmes qui ne sont pas maries , (jeune fille, focus group, Ouagadougou)

  • Cest Dieu qui donne les enfants et le mari donne les grossesses, (usagers, Maroua) Comme cest un centre confessionnel, les mthodes hormonales ne sont pas acceptes par lglise; mais on le fait officieusement parce quil y a le besoin. Ce qui fait que cest rcemment quon a institu la PF officiellement dans nos activits, (prestataire de soins, Maroua)

  • Il y a plusieurs mthodes contraceptives pour viter les grossesses; matriser son cycle, les calculsJe nai jamais utilis. Je naime pas cela. Les produits, je naime pas. Cest le prservatif seulement quon utilisait. Mais, cette fois on na pas utilis, parce que je naime pas (jeune fille, lve, 20 ans, Ouagadougou)

  • Absence de discrtionCe nest pas facile, car nos mamans et nous, on se rencontre dans les mmes salles dattente. Parfois on est gne en tant que jeune fille, (jeune fille, focus group, Ouagadougou)

    Des services difficilement identifiablesLe centre jeune est un peu cach. Je ne savais pas que ctait un centre pour jeunes. La plaque dindication est illisible, (jeune fille, 20 ans, tudiante, Ouagadougou)

  • La confession ne veut pas de a parce quelle dit que cest un acte abortif que a peut faire des avortements Cest une mthode qui ressemble une mthode abortive, (prestataire de soins, Maroua)

    Avec les injectables certaines utilisatrices ne voient plus les rgles pendant trois mois. Toutes celles qui pratiquent cette mthode ont des perturbations du cycle menstruel. Soit les rgles disparaissent totalement, soit elles les voient plusieurs fois au cours du mme mois. Dautres connaissent des saignements rptition, (prestataire de soins, Mopti)

  • Comme je navais jamais eu denfants, je me suis mise en tte que les mthodes contraceptives modernes pourraient me causer des problmes de strilit. Donc, jai opt pour le prservatif qui peut protger contre les grossesses et le VIH/sida, (jeune fille, lve, 21 ans, Ouagadougou)

  • Refus des jeunes de se dshabiller pour lexamen clinique, gne de sexprimer par rapport au sexe et lge du prestataireUn jour je suis all au dispensaire, parce que mon sexe me grattait. Quand jai vu que ctait une femme, surtout une jeune, jai parl dautres choses qui nont rien voir avec mon mal (jeune garon, Ouagadougou)

    La relation a t satisfaisante. Mais le fait quil soit un homme, ma un peu gne. Si ctait une femme, javais des questions que je voulais poser. Mais, jtais gne, (jeune fille, 24 ans, Ouagadougou

  • Refus des jeunes de se dshabiller pour lexamen clinique, gne de sexprimer par rapport au sexe et lge du prestataire

    Au dbut, jai eu peur, parce quelle est plus ge que moi, mais elle sest montre trs gentille avec moi par la suite; je me suis exprime laise, (adolescente, lve, 17 ans)

    Parfois aussi, quand on narrive, on voit des tanties [parlant de femmes ges] qui nous regardent bizarrement. Parfois on est gne, surtout si vous tes dans le mme secteur, (jeune fille, focus group, Ouagadougou)

  • Des questions juges inutiles au cours de la consultation thrapeutique (par exemple, IST, arrt des rgles)

    Ds que tu arrives au dispensaire avec un mal, par exemple, une IST, les infirmiers parlent de sida ou bien damener la ou le partenaire, (jeune garon, Ouagadougou)

  • Une honte initiale

    Javais honte de lui dire a, que mon sexe me grattait; comme cest la premire fois, (jeune fille, 20 ans, Ouagadougou)

    Les jeunes filles viennent discrtement ; quand tu es dehors et que tu veux rentrer lintrieur, elles te tirent de ct en disant, la mre, cest toi que je suis venue voirElles ne viennent pas en tenue dcole parce quelles peuvent rencontrer mme des voisines et on va dire On va rentrer te dire jai vu ta fille l-bas lhpital; elle dit quelle est malade, toi la maison tu ne sais pas que ton enfant est maladeparce que si une jeune fille dit, quelle est clibataire, bon tu vois limpression que a peut donner, (prestataire de soins, Maroua)

  • Lorsquils [les jeunes] viennent trouver par exemple que vous tes deux ou plusieurs dans la salle de consultations pour quils parlent de leur mal, cest tout un problme. Souvent par peur, il peut te raconter la moiti de la vrit et cacher lautre moiti au fond de lui, (prestataire de soins, Ouagadougou)

  • Consultation thrapeutique rapide/expditive de certains personnels de sant (coute non suffisante du client)Quand tu rentres dans la salle de consultation et que lagent de sant a la mine serre, tu ne sais plus quoi dire, (usagers jeunes, Ouagadougou)

    La peur dtre rprimand, de ne pas tre suffisamment cout par lagent de santSouvent les agents de sant te ngligent, tinsultent au lieu de te donner des conseils. Cest ce qui fait quon na plus envie de repartir, (jeune garon, Ouagadougou)

  • Fonds sur des prjugs par rapport aux conduites sociales des jeunesQuand tu reois un jeune qui a lge de ton fils ou de ta fille; la tendance est la morale puisque tu vois ton enfant travers lui, (prestataire, Ouagadougou)

    Ce qui fait que nous ne nous prsentons pas dans les centres de sant, on dit que, soit tu es enceinte soit tu veux avorter, (jeune fille, Ouagadougou)

  • Stigmatisation des jeunes filles surtout clibataires (par exemple, la SMI considr comme tant plutt rserve aux femmes maries)Au lieu daller lcole, cest a qui vous intresse [allusion aux relations sexuelles?], (prestataires de soins, Ouagadougou)

  • [La sage femme] sest entretenue avec moi, sur ma vie et, elle ma donn des conseils en me disant quelle est une mre, une sur qui est entrain de me conseiller. Ctait bien et cela ma motiv amener deux amis pour les mmes raisons. Laccueil est trs important., (jeune garon, 21 ans, Ouagadougou)

    On ma reue toute seule dans la salle. Elle ma offerte une place pour masseoir et on a commenc discuter. Elle ma donne un mdicament que jai aval et un autre prendre domicile. Elle a pris tout son temps pour mcouter. Elle a t attentive et patiente mon gard (jeune fille, 23 ans, Ouagadougou)

  • Quand je suis entre, elle ma donne la place pour masseoir et elle a ferm la porte, (jeune fille, 21 ans, Ouagadougou).

    Il a pris tout son temps pour mcouter et me montrer toutes les mthodes contraceptives. Il ma accueillie avec respect et dans la confiance , (jeune fille, 19 ans, Ouagadougou).

  • Elle ma pose des questions et a pris tout son temps pour mcouter. Elle ne ma pas gronde, ni insulte, ni rprimande. Lentretien na pas trop dur et cela ma beaucoup plu. Le fait quelle soit une femme, la relation a t facile. Quand je venais, je priais Dieu pour que a soit la femme, (jeune fille, 21 ans, Ouagadougou)

    Il faut prendre le temps dcouter les jeunes, parce qu ils ne donnent pas immdiatement le motif rel de la consultation. Il faut une relation de confiance et dcoute, (prestataire de soins, Ouagadougou)

  • impliquer les associations en matire de PF (par exemple, fournir certaines mthodes contraceptives aux usagers, rfrer des usagers des formations sanitaires)

    fournir davantage la bonne information aux jeunes sur la SR, les services de PF, puisquils parlent beaucoup entre eux

    crer des centres jeunes ou des services spcifiques aux jeunes utilisateurs

  • faire lducation familiale dans les coles (introduire dans les programmes des cours sur les relations entre garons et filles, la vie familiale)

    sensibiliser les agents de sant dans leur manire de recevoir les jeunes filles, surtout le personnel fminin

    baisser le cot des contraceptifs (par exemple le paquet des prservatifs est pass de 50 75 FCFA.

  • crer/renforcer un rseau dassociations ou un cadre de concertation permettant de recevoir et dorienter les jeunes et populations dmunies en fonction de leurs besoins en matire de sant gnsique ou sant de la reproduction

    Besoins exprims non couverts: Les avortementsQuand elles viennent, elles nous demandent de les aider. Elles pensent quen faisant le planning familial leur grossesse va couler. Elles disent ouvertement de les aider avorter, (prestataires de soins)

  • Les services de planification familiale sont certes disponibles mais leur accs par les jeunes reste une proccupation majeureCes services qui dlivrent des prestations en sant sexuelle et reproductive sont aussi des lieux de rappel de la norme, sinon du mariage, du moins de la ncessit dune relation socialement reconnue entre un homme et une femme et de difficiles relations entre les personnels de sant et les jeunes clients

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