l'ecole primaire, 31 octobre 1945

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SION, 31 Oe'lobre 1945. No 2. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D'EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 65ème Année. GIi10nnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement ul concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Si erre -- Les annonces sonl reçues exclUSivement par -- PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avenue de 10 Gare

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

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SION, 31 Oe'lobre 1945. No 2.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC"~TÉ VALAISANNE D'EDUCATION

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50

65ème Année.

GIi10nnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement ul concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Si erre

-- Les annonces sonl reçues exclUSivement par --PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avenue de 10 Gare

Page 2: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

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Sou hebdomadaire: L'action la plus mgent€', L'action la plus belle, L'action de notre jeunesse, Le don de chacun,

Croix-Rouge Suisse Secours aux enfants.

SI ON) 31 Octobre 19/,.5. No 2. 65ème Année.

l'ÉCOLE P IMAIRE ORGANE DE lA SOCIËT~ VALAISANNE D'~DUCATION

O:vliMAIRE: COMMUNIfCATIÜlNiS DIVE,RrSES: Nouveùa'8 alUlocatio:n de l'enohél'issement. - CiDCulajre aux Commissions s'cofLa.Ïi'es. -PARTIE .PEDAGOGIQUE: Postur s ou attitudes vicieuses des écoliers . - So us les b0lll11hes des théo'l'iriens. - L 'ruPlPel du Sou­venir. - L'ardojae à ,l 'é>co le. - PARTIE PRATIQUE: Langue fl',a,n­

çaise, centre d'intérêt. - Proonelnades il travers 'leI. l,angue. -Histoire. - Science. u sue.l les. - Fiches scol'n/ires. - BIBLIOGRtA­PRIE.

~L~~~~~

g CO~l~!UNJ[CCA TJIONS DJIVJEJR§E§ ~ ~ DÉP AJRTEJMrEl\TT © ~o\VoEo ce §,lLVJRL UNION '2) ~

~

nouvelle allocation de renchérissement

En séance du 28 septenlhre 1945, ,le Conseil d'Etat, sur 11a .proposition du DépartelTIBnt de 'l'Instruction puhlique, a décidé d'augmenter de fI'. 30.- par 11'lois i\ partir du 1er octobre, les allocations de renchérisscnlent sm"vies au p e rsonnel enseignant.

Il sera toutefois sursis au paiement de cette nouvelle prime jusqu'à ce que le Grand Conseil aura accordé ,le crédit slIlpplé­mentaire nécessaire :\ cet effe t.

Circulaire adressée aux Commissions scolaires du Ganton du \Jalais

à l'occasion de leur l'enouvellemerot

Monsieul' le Président et Messieurs }

Votre a.dministration cOlllmunale vient d"être infonllœ que nous avons ap.prouvé ,la nomination de la commission scolaire, dont vous êtes les IneluJJres, comorm.ément alLX dispositions de 'l'article 96 de la loi sur l'enseigne'luent primaire.

Au 'moment où une partie des iInenlbres vont inaugurer leurs fonctions Itanùis que les autres continueront leur activité bien­faisante, il nous paraît nécessaire d'attirer votre attention 'sur .certains aspects que revêt notre enseignem.ent primaire.

Page 3: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

- 34 -

Le. n:ond~ SOTt ,d un c~nflit .sanglant an Cours duquel di­verses l'deologles se sont affrontées snI' les chan"1ps de bataiUe Or; les idées n'ont 1?~s d: li:rnites co.mme les pays; elles ne 'Con~ na~ssent pas de bar,l'Iere; Il en est qUI sont venues jUSlqu'à nous et qUI ne ~~'lTespondent cependant ni :\ notre idéal chrétien ni à nos trad1tIons séculaires .

Si, avec l'·aide. ~e J?i~l1, et g~·~ce . à la vigil.ance et à !la IPru­deI:ce de nos autonte~ cIvIles et mIlitaIres nous avons échappé aux hOl re,~rs de 'cette ter.PIbIe ~uerre, nous devons cependant Iconstater que 1 eco].e en a SUbI les repelicussions et les contre-coups .

Les r~lèv~s successives qui ont à maintes reJp·rises éloigné les chefs de faI1l111e de leur foyer, le service miUtaire des institu­teurs, :l'extension -des oultures, la réquisition des 10tCaux scolaires ~ont al!tant d'éléments qtù ont nui considérablement à la bonne fOl'mahon de notre jeunesse. Nos >Classes ont été bien souvent désorganisées et la génération qui monte ressentira les effets d'une prépa.ration fodement entravée par les événeJ.nents des années écoulées.

Il appartient nlaintenant à la faJl1ülle et à l'école de redresser rapide.nlent Icette situation et de 'Comhler les lacunes quise sont prodUItes durant les années de guerre.

, Le devoi~ d~ J'écvle est donc tout tracé. Il s'agit de revenir a une organIsatIOn scolaire normale; de prendre des Illesures én~:rgiques Ipour bannir le laisser aUer et la nonohalance qui au­~'al~nt pu se glisser ici ou k\, à .la faveur des événements. Il est IndIspensable de redonner à l'écoŒe tout le sérieux dont elle a besoin pour remp.lir convenablement la mission qui lui est confiée.

La jeunesse écolière actuel.le aura beso>Îll d'une instruction solide et -d'une honne éducation chrétienne.

Nous devons Inettre tout en œuvre pour préparer ù notre pays une :jeunesse saine e~ forte . Parmi les nlOyens propres à éle­ver ~on lllveau ~noral et Intellectuel, nous pensons qu'il 'Convient de ~}.gn.aler parbculièrement la prolongation de la scolarité, lor­gamsatioll des cours de va'cances, la création d 'écoles 1110yennes et le développement de l'enseignement ménager. .

, La Co'lll'mission scolaire . e~t très bien pla-cée pour agir au­p~e~ des parents et des autontes CouIl'IDunales, pour préparer 1'0-pilllOn publique à ces diverses innovations. Les parents doivent comprendre la nécessité d'avoir une scolarité plus lono'ue. Pen­dant que ,les élèves vivent sou-s l'œjJ du maître, ils sont placés sous bonne garde; nutlheureusement dès qu 'ils ont quitté J'école, nous devons constater que bien souv-ent ils échappent à toute sUl'vei'l­Jance. Sans vouloir parler d'une scolarité aI1nuelle, nous avons .le sentiment qu 'avec de la bonne volonté il est possi1ble de prolono'er sensiblelnent la scolarité actuelle qui est vraÎ!Incnt troq:> restreü~te. Il semble qu'il serai.t d'autant Iplus fadle de le faire qu'en vert-u

., - 3-5 -

d'une décision de 'pdncbpe du Conseil d'Etat toute ,requête pr~­s.entée en vue -d'obtenir une prolongation. est acceptee, sans .q~ I~ -en résulte des frais ,pour la COffi1TIUne dans la plus grande IUa.lOI1te

des cas. P al' l'oro'anisation ,de cours de vacances 1 autorité B éga:1e-

~ d ment en 111ains un excellent nloyen de combattre le vagabon [llge et le maraudage des enfants. Que l'on fasse des cla~ses . . d'~té E"ll

plein ail' pour la snnté des enfants. Ces cours sont aUSS i Sl )ven-tionn~s par l'Etat.

La création d écoles mo ennes se justifie a,ussi dans les com.munes qui groupent un notl11Jbre suf:tïsanl d'élèves. Dans ce~ .écoles le prOi'TaUlme des écoles primaires est sensiblement €largl et su;tout .pl~s approfondi; les connaissances que 'les jeu~~s y reçoh ent sont adaptées srpéciaJeluellt à leur âge et aux ~ondlhoru:; de vie qui seront 'les leurs. Po lU' en facniter l~ créatlO.fi .rEt~t subventionne ces écoles à raison de 50 96 du traitement des 1nal-ires.

Il n'es.t pas néces'saire, pensons-nous, de souligner le~ avalT­taO'es de .l'enseignem.ent m énager. Chacun se rend pal'faltem.ent c.o~npte du rôle de la 111ère de fa·miHe et de l'import.ance ,?--e la -préparation de la fenuue de demain en vue de sa voc~h'Ün d ~,pou­se et de rnère de fan11ille. Espérons que dans un avell1r aussI rap­proohé que possible -chaque ·co'm'lllUne aura son é~ole In~lla:gère !pourvoyeuse de bien-être et gardienne de la sante physlque et 1110ra..le de 'la fanlil1e et du pays.

Nous 'COll1.'ptons sur l'actirvi1té -féconde descom-missions sco­laires, sur leur es,prit de dévouenl'ent pOUl' aider le personne] ,~n­seignant à m ener à bien I]a tâche. délicate de ~ormer le cœur, 1 .In­

telligence et la volonaé de notre Jeunesse valaIsanne. C'est dans ces scntinlents · que nous vous prions d'agréer,

Monsieur le Président et Messieurs, l'assurance de notre considé­Tation la plus distinguée et que nous vous recolTIllnandons avec nous à la .protection divine.

B

Le Chef dl.l Département de l'InstrLlction pllblique " c'yr. PITTELOUD.

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Page 4: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

~. .~ i P ARlllIE PEDAGOGIQUE . ~ ....... ~

Postures ou attitudes vicieuses des écoliers Les aottitudes VICIeuses des enfants à ~ 'école sont exrên1e­

llent fréquentes et produisent des effets fâ:cheux lorsqu'elles de­viennent habitueLles. Il y a bon nombre d'années déjà un Inéde­cin neuchâtelois a publié les résultats ·de ses observatio·ns à cet égard. Sur 350 garç-ons, i:l a constaté 62 cas de déviation de la colonne vertébrale, ,et sur 381 jeunes fines, 156 cas à des degrés­plus ou moins avancés. Un médecin berlinois qui avait étudié la même question a déda-ré que sur 300 cas de déviation de 'la co­-lonne vertébr.ale 267 devaient être attdbués à des causes sco­laires, c'est-à-dire près de 90 % de ,la totalité. Un docteur de Zu­-,"i'Ch estiIne, lui aussi, que les % des ·cas de déviation proviennent de l'école.

Il y a donc un grand n01l1bre d 'enfants qui sortent contrefaits de l'école. De plus, une assez fOl'te propOliion y devient égale­ment myope. Nous avons -lu que les enfants ne naissent pas :myopes, mais qu'ils le deviennent; et Hs le devieI1l1ent surtout à l'école à cause de J'habitude qu'i'ls y prennent -soit par mol­lesse soit à cause ·de la défectuosité des ta'bles-bancs, de se pen­cher délnesurément sur leurs Evres et leurs cahiers et de ne pas tenir ces objets à -la di'stance normale de 25 à 30 cm.

N'y a-t-il pas, en ce qui concerne la n1yopie, une cedaine res­ponsabi-lité qui retombe sur l'instituteur? S'efforce-t-il d'exiger c-onstaJllllllent une tenue hygiénique pendant 'les leçons? Son attention ne se por,te-t-elle )pas trop exclusivement sur les explica­tions qu'i'l donne, -sur 'le travail intellectuel qu'il fait exécuter par ses élèves? Nous constatons pJ'esque tous les jours, soit dans nos ·cours, soit ai1leurs que beaucoup de jeunes gens de 16 à 20 ans se tiennent fort. mal à leurs p1aces, qu'il leur faudTait des cales ou des coussinets. Ce sont, de leu,r part, des hahi.tudes prises de­puis longtemps et dont on ne se corrige qu'avec une fOlie dose de bonne volonté ou de persévérance dans -l'effort. Pour ce qui a trait à la déviation de ·la cO'lonne vertébrale, le nlanque de zèle de l'instituteur pour obtenir une tenue hygiénique n'est pas tou­jours seuJ en cause. Entrent égalelnent en ligne les qualités an­tihygiéniques des tables-bancs.

Depuis bientôt quarante ans, on fait usage dans la plupart des écoles valaisannes du « banc Ducrey )} qui, conçu par un mé­decin scÜ'laire, répond aux conditions d'une bonne hygiène. Mai&.

.,

/

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il n'est, cToyons-nous, nullement obligatoire; pour le favoriser, on le subsidie.

Il y a d'autres bancs dont les formes, les dj.m·el~sions et les p'rorportions ont été fournies peut-être 'par des gens l.n~uf­fi.samment. au COUTant. de l'organislne hUllualn et des condItIOns hygiéniques.

Dans cette question, H. nous semble que l'ins~~tuteu~' ~oit, êtr~ à même de juger si tel modèle convient ou non, afln de faIl'e a CfU1 de droit les remarques utiles.

Voilà pourquoi "nÜ'us voudrions donne.r brièvemen~, ~u moin~ à ·ceux qui les ignoreraient, quelques renseI'gnen1ents generaoux qUI permetti-ont de voi.r assez rrupidement si tel ou tel mell'?le 'Pourra provoquer chez les élèves la fatigue ou une défonnahon corpo-relle quelconque.

Disons d'abord que dans nos écoles où se trouvent réunis tous Iles degrés, donc des élèves de taines bien . différentes, it faut QU Inoins tl'ois grandeurs de tables-bancs. PUIS, pour chacune de ces tables-bancs, l'·attention ou l'examen doit se portel' SUT J.a hauteur du sièo'e -et celle du purpitre, SUT la pente du pupitre et du dossier, sur la nJargeur ou la profondeur du siège, ,s~r la dist~ce entre ,le bord postérieur du pupitre et le bord ·anteneur du SIege, enfin SUl' la hauteur du dossier.

Passons à quelques précisions. La hauteur. du ~iège doit êhe telle que 'l'enfant, étant ·assis et posant ses pIeds a plat sur le ,plancher ou sur une p~anche en lattis tr~sversal du banc, fo~:ne avec sa cuisse . et sa jambe un angle ru·mt. La largeur du s'lege seTa où peu près les ;; /,. de la longueur de l,a cuisse. Dans tous J.~ cas, l'élève ne devra pas avoir les jalnbes suspendues quand Il est .assis.

Pour la hauteur ·du pUipitre, dont l' inclinaison mesurera en­viron de 15 à 20°, on fera croiser les bras à l'éco1ieT. de~ant le COlip~; l'extréJnité des coudes allongée de 2 ou 3 .cm. Indrquera .J.e nI­veau du bord postérieur de la planche à écrire ou du purpIh'e.

Ce bord postérieul' pl'ojeté ye'Tiicalelnent devra se cOlllfonJdr~ avec le bord antérieur du siège: cal' c'est la clis-tance nulle quI est généraJelnent admjse.

Le dossier se trouvera à 'la hauteur Iloluhaire ùe l'é.lève, c'est­à-diTe un peu p'lus haut que les han-ches. Les épaules n'ont pas à

S . 1:' d" 10 01 s'y· aJppuye-r. on ffiCunalson sera enVIron /0 .

Bref c'est le banc qui doit s'ac-c-ornmlllloder à l'enfant et non l'enfant ~u banc. C'est comme pÜ'ur les habits. Un tailleur J-es adapte à la forme du COlipS, el il ne lui viendra pas à l'idée de Ino-difier les formes du corps.

Nous croyons que depuis un ce rtain nombre d ' aru~ées, on a introduit ·clans J,,! plupart de nos écoles des tabtes pratIques, hy-

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gl(!mques. Il se peut pourtant qu'i'l y ait encore des COl1ununes ou des salles de classe où ,le mobilier, en particulier les bancs, lais.­'sent à désirer, où .l'hygiène est traitée en cendrillon. Si c'est le cas, hl nous 'ser.mble 'que ,c'est 1e devoir de l'instituteur de denlan ... der polilnent à l'autorité COUll étente, 'c'est-il-dire ;'i la commission scolaire, qui transmettra la denlanrde au Conseil coullillunal, Le TeIlllplacement .du 11l1utériel hors d'usage, et si sa démar,che reste v.aine de 'signa,ler la chose ù 1'1 nspecteur, lors de son passage. Mais généralement, l.'Inspecteur peut déjù constater par hu-même, sans qu'on l'y rende a tten t-if , ,le délabrement ou les conditions antiJ1Y­giéniques des lueubles. Dans tous ,les cas, quoi qu'il advienne, l'instituteur aura dégagé sa responsabilité . .1.

Soùs les bombes des théoriciens l'écrasement de l'art!

Sous l'influence du rationalis.me et du subjectivis'llle religieLLx, triom.phant d'extraordinai<re façon en Europe au début de ce siècle, et nlenaçant du même -coup la foi religieuse et ce qu'on pour.rait aJPpeler 1a foi esthétique, l'on a découvert dans les cahi­nets d'études de nollllbreux professeurs illustres de nos uni'versités, en Allemagne plus que dans d'autres :pays, des théories ohso]u:­ment nouvelles sur la 'Création de ,l'œuvre d 'art. D'après ces théories, répandues à pTofusion :par la presse, le livre, la radio ou tout simplenlent par la parole, le poète, le peintre et le musicien, devenant S(pontanélnent d 'un seul -coup, des créateurs) sont de ce fait bien au-dessus du COITl111Un des mortels qui iD 'ont 'Pas ,le droit de les juger -- nl.ais bien quand mêlne le devoir de 'les soutenir! Etant des créateur's-nés, de ,grâce n e 'leur demandez donc pas d'ap­prendre patiemment un lU'étier ipour produire leurs Ch6fs­d'œuvre. Ce serait insolelulnent leur faire injure. L es vrais artis­tes ne sont plus, selon ces ,théo-ridens , ce qu'on a cnl bie n trop 'longtemps, des ouvi'iers adroits, créant avec réflexion et intelli­gence, des œuvres plus ou m.oins· réussies, profitant de toutes les leçons réalisées par d 'autres avant elles ;par des ouvri·ers du passé.

Parehlle conception avait pu être adnlÎse à une époque où une critique que 'l'on estinl.ait sérieuse, se 'Permettait de guider l'artiste de ses relnarques. Elle Lui rruppelait, pour parfaire son développe­·ment, des règles éprouvées) cUlpables de l'aider dans son travail, de lui servir auss i en que lque sorte, de direction sûre, lui donnant ,la 'Possibilité de juger à son tour, de la valeur de telle ou telle création d'un auh'e arti'ste . Cette époque serait dépassée, hien que l'on ait toujours des jurys légi.férant canonisant, fulminant lors des eX'P0sitions dites des beaux arts. Les jurys, dit-on Ü est vnu., sont nécessaires, aujourd'hui encore, pOUl' con'Clanmel' toute œ.u-

- 39-

vre apparaissant comme le produit d~un art par trop con sd ent, par trop habile à calculer ses effets! Un chef-d'œuvre, tOUjOU1~S d' rupTès les Hlustres théori'Ciens {font nous parlons, n'est pas fait , il naît! De même que dans .Je domaine religieux, l'on admet de plus en plus a,ctueIJement, dans certains milieux, qu'une religion offrant à ses fidèles des certitudes, une doctrine, un enseignenlent h'aditionnel précis, n 'est plus aoceptable - le fidèle devant trou­ver par lui-Jllême sa religion - i!l en serait -de même en art: cha­que artiste doit créer de toutes pièces son art à lui , découvrir sa technique propre. Si personne ne 'comprend sa eréation, peu inl.­porte! Le ,chef-d'œuvre ainsi 'çonçu sera toujours « un organisme vivant, nus au nlonde par l'artiste en veliu d'une nécessité inté­l"Îeure )' . Dans .J'acte de la création artistiique, le génie est incons­cient et en quelque so·rte passif.

Pareil bouleverseIll.ent ,dans Je domaine des arts, des beaux arts pruiiculièrenl.ent, a rprécédé Œe plus grand bouleversement que le nlonde ait jamais connu depuis le déluge. H l'a:ppelait même. Ainsi, bien avant que les bOlnbardiers n'apparaissent dans le ciel de l'Europe, les bOlIllbes des théoriciens susno'I1llnés com­mençaient à détruire en 'silence 'Ce qui contribuait tellement cil donner aux habitants de notre continent un chaTIue et lm sens à leur vie, à .savoir les œuvres d)art en général, réalisées toutes avec amOl.lG tandis que les œuvres exécutées selon les données de nos modernes esthètes) étaient tOl.ltes créées avec la haine de quelque chose.

Ce qu'il y a d 'étonnant, c 'est que cette action des nouveHes doctrines en art, action nettement destructrice) Ile soit pas parve­nue à ouvrir les yeux de nos contemporains. Il est vrai que, du­rant un temps, ce n 'e,st que dans des cercles fort restreints que l'on pouvait s'en alpercevoir, en constater les effets nettement dé­Inornlisants . Ce que l'on appelait, depuis le XVIIIe siècle, les académies des Beaux-Arts conHnuait à fonctionner normale­ment, -conuue par le passé, avec la différence que depuis 1900 environ, les élèves ne s'y rendaient plus qu'a'Vec la !'erme volon­té de ne .pas s'y laisser influencer ipar les professeurs, rrar l'en­seignement que l'on y donnait, enseignement qui , il faut l'avouer, n'était plus, hé1as ! de la 'lnê'Ille va,leur que celui des !maitres de la Renaissance et de la P,rérenaissoo-ce !

Ceux qui ont vécu conlIDe fIlOUS en contact avec les luilieux artistiques eurapéens d 'avant 1914, doivent se souvenir -d 'avoir en­tendu, à maintes reprises, ,cette fanleuse phrase: « Pour moi, j'ai mis plus de teIllIPS à désapprendre ce que · l'on m 'avait enseigné à l'a'Cadémie de la viHe de X ou de Y, que durant qes années que j'y ai passées ». Cela n'mupêchait d'ailleurs nullement tel ou tel 'aT­tist-e, faisant senl.blable aveu, d'accepter une place de professeur dans une de ces académies, au cas où ron. , '.'enait. il lui , en offIi.ir une!

Page 6: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

- 40 '--

L'art qui se rit de toutes les théories.

Le Christ et les pénitéllts .

L'art qu'on veut nous imposer à coups de théories. . ')

j

Le Christ et la pècheresse.

- 41-

Les œuvres « 1110dernes » reproduites ici, suffi.sent à ,montrer cûmbien avec tout le fattas de ces théories, que l'on continue jOUl'nellement à no11,S seruÎI' dans notre pl'esse suisse - et cela, hélas! sans restri ction wu:une - on ne peut arriver à rien de consfl'uctif. AH contraire, on doit y voir un appel permanent à accumuler destruction SUI' destruction. Au reste, les doctrinaires qui les ont découvertes dans .leurs studios fa'meux et enfumés, sont sans doute engagés, .présentement, sur des différents fronts de 'guerre - en AJJemagne dans « Volksturm }) - où, fort proba­blement, ils sont les prenüers à se rendre compte de la triste ap­plilCation sociale ,de leurs découvertes ,(h.ms le domaine de l'art.

Si .ces théorjes ont pu un tefl1lPS aider à voHer l 'incapacité ou l'ignorance tola,Je de métier ·d e certains ,de nos artistes contem­porains, elJes ont assez desservi, par conhe, les recherches sin­cères tentées par d'autres, pour arriver à Tetrouver la fa'meuse « clef perdue », dont parlait déjà, si admirablement, 1e peintre et écrivain français Fromentin, dans son fameux ouvr3'ge « Les ft.rJaltl'es d'autrefois )\ . Cette def perdue, n'est autre chose que Ile secret de la technique obtenue jadis pal' des maîtres qui, des siè­cles tClm"ant, et malgré les guerres et les révolutions, ont produit d'illdiscuhrbles chefs-d'œuvre ceux.-JJà, dont l'Exposition du Pra­d'O, à Genève, en 1939, à la veiJle même de la -catastrophe IPrésente, nous a offert d 'innombrables témoignages. Cette exposition ne fut-elle pas un rappel à notre rpays et à -la Société des Nations qui siegeait sur son sol, de 'la grandeur de la 'Civilisation européenne qu'il s 'agissait d 'épa'l1gner 3. tout prix? Ce rappel, l'avons-nous entendu, nous Suisses? C. d . lVI.

Il Appel du Souvenir « C'est. l 'heure tern€ et grise où 'll·a!IlS .l'€', ' rimetière ,~

L ',llipipel ,(lu sDuvenir s'a'chève ,en oraisons, Où le-s deriI1Jières 'Heu,Ts vont Tocouvrir les pierres DeEi pâlles fronda isons . » (Jeanne Delahaye.)

Au rythme des saisons, ,le JOUI' des morts revient chaque an­née dans un tourbillon de feuiales détachées. FeuilJes jaunes, Tousses, cuivrées, noirâtres, 3!UX nervures ligneuses entre les pal­m 'es ratatinées, comme le seraient les mains de cadavres. Feui[les isolées, abandonnées, livrées à elles seules dans cet internlinable mouvement giratoi're que leur imprime le souffle des premiers :Frimas. Feuilles mortes, seln!bla1bles aux âmes qui doivent ,errer aussi dans les régions enténébrées de l'Au-delà.

Elles naquirent sous l'effet des haleines tièdes du printemps, Enes sortirent timidement de leur cara,pace de noulTe gluante.

Page 7: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

- 4.2-

~lles jetèrent sur le monde inconnu le premier regard étonné des e~res ,neufs .. Elles poussèrent plus hardi'ment ensuite, pour deve­nu, a lIa fm, protectrkes des nids, donneuses de fraîcheur et poumons des arbres . L'été durant, elles jouèrent ce rôle utilitaire. P.ulS.' elles se recroquevillèrent et s'enrolJlèrent sur elleS-n1lêIneS, aInSI que des âmes souffrantes, aux prenliers effets néfastes des brunles automnales. Le vent de novenlbre les a déta~hées de l'arbre nourricier. Elles ont jonché le sol et maintenant errent en virevoHant dans la bise aigre du jour des ;norts. '

L'histoire des feuines est âussi l'histoire des 'hom.nles. Ils ont, co'm,me elles, vu le jour d'un œil étonné. Us ont 0'Tandi ,en­tourés de la sollkitude familiale. Dans ce milieu saluh~ire il~ ont connu Jes jeux de ,l'enfance et les rires insouciants de l'ad~lescen ­ce. Hs ont rempli. chacun à 'sa place, .le rôle confié par la Provi­dence. Et, l'âge, les fatigues de la vie, la maladie peut-être, ai­dant, un 1nal sournois les a terrassés. Puis, «( à l'heure terne et grise où dans les CÎ'nletières les dernières fleurs vont recouvrir Jes pierres de ,pâles frondaisons, l'appel du souvenir s'achève en o:aisons )} . Les oraisons funèbres. Le cuIte des morts. La pensée pleuse pour 'les chers défunts qui nous ont précédés sur le cheinin de l'éternité . . En ce jour des [111orts, songeons à nos maîtres disparus. Songeons à nos condis·ciJples, à nos coUègues, à ' nos élèves enle­vés à l'affection des leurs. Ayons aussi -le culte du souvenir. Un culte vrai, sincère. Donnons un sens profond il notre prière pour les Morts. Que novembre dédié à leur souvenir ne s'écoule 'pas sans que 110S pensées ne se soient tournées plus souvent vers ~e grand 'mystère de l'Au-delà qui peut nous é:mouvoir si intensé­lnent lorsque nous le ·m,éditons.

Dans l'exeIuple de ceux qui nous ont précédés en actomplis­~ant. leur devoi~', nous ~~rons reconnu la Flam.me qui guide, eclalfe, rechaufte et :purIfIe. HonoI'é Pralong.

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Un succès ~&r~ain vous est a.&8woé lJ)6.r 'une annonee dans L'ËCOLE PRIMAIRE

Ré8ie des amlonGM:

PVBLICITAS, SION

L'ardoise à l'école Depuis très longtemps, certainenlent depuis qu il existe des

écoles, on fait usage en Valais, connue, du reste, dans bien d 'au­tres régions, ·surtout aux Etats-Unis, d'une tablette ·en pierre llO!m­

mée vulgairmuent ardoise, ·et cet usage est .loin d'être aibandonné. Le seul inconvénient, et encore n'est-il pas d 'une grande Î!l11[)or­tance, est que J'ardoise alourdit la main des élèves . . Mais ce n est pas l'ardoise elle-.mêlne qui en est 'la cause princilpale; c'est plu-

, tôt la dureté du cnayon, sur lequel il faut alPpuyer assez forte­ment, quand il n'est pas bien taÎ'l'lé. Nous croyons qu'arctucl.le­nIent, on fabrique des crayons rplus mous; l'ardoise est ordinaire­ln-ent d'excellente qualité, à surface lisse et Ibien noi're.

Quoi qu'en disent certains calligraphes ou dessinateurs, ,cet abjet rend de précieux se-rvi'ces. D'abord, il pro.cure une économie Qippréciable de papier, d 'encre, de rplullles et même de gomn1Bs; puis, les élèves sont moins exposés à saür ·et. à c.hiffonner leurs ca­hi'ers; ceux-ci restant exclusiveluent réservés aux exerci­ces de calligraphie et à quelques tâches écrites . Dans l'usage de l'ardoise, il y a une oertaine hy,giène à observer. Ainsi l'instil­tuteur ne doit pas 'tolérer que :les élèves utilisent ~e'UTs c'rachats ou leur salive pour eff3.'cer un h".avail Cfudconque. C'est d'aibord malpropre, de très (mauvais goût, et peut quelquefois présenter quelque danger si, ,par eXeIll!p'le, tels ou tels enfants portent en eux des germes de mala'die 'Contagieuse, comme la tuberculose. Il vaut mieux suspendre au cadre ùe -l'aTdoise, au moyen d'une fi-' celle, Wle petite éponge ou un Inorceau d'étorffe que 'l'on peut. laver à volonté ·et qui reste humide. Puis, il est recQilnmandé de laver soigneusement l'aTdoise chaque soir, pour qu'el1e soit de nouveau bien propre pour le lendemain.

i PARTIE PRATIQUn ~~

LANGUE FRANÇAISE

Centre d'intérêt: SOUVENIRS D'ENFANCE

J. RECITATION Lorsque j'étais enfant

Rien ne 'm'amusait plus, lorsque j'étais enfant, Que d'aUer cherchei l'àne .au fond de la prairie Et dé le ramener ,jusqu'à son écurie.

Page 8: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

- ·44 -

En vain le vieux baudet sentait 'ses dents .jaunir, Ses sabots s 'écaiLler, sa peau se racornir: A ma vue, il songeait aux galops de la veille, Et pannÎ 'les chardons comm.ençant à brunir Il se nlettait à brai·re et redressait 'l'oreiLle. Alors je l'enfourchais, et 'H'la blouse en bouffant Claquait 'com'me un drapeau dans la bise en furie Qui, par les chemins creux, tantôt In' ébouriffant, Tantôt me suffoquant sous la nne assOlnbrie, Déchaînait contre Inoi toute sa soufflerie. lYJoul'ice Rollinat.

Souvenirs d'enfance

Quand nous étions enfants, dans le mois de juillet, libres comnne l'oiseau sous 'le soleil qui brille, nous allions bien souvent 'cueillir dans ,la forêt avec nos petits pots les fruits de la ll1yrtiJJe.

Oh ! les é-cLats joyeux 'dans 'l'ajonc parfumé, la gaie dégringolade au SOm'l11et des collines iJ.es rires et les pleurs au hruit d'un pot cassé et l'écho de nos riTes dans le fond des ravine

La forêt était loin et dans ces coins perdus il nous fallait souvent sauter de pierre en pierre et nIê:me quelquefois nous mettre à pieds nus rpour franchir des ruisseaux à -l'eau 'chantante et claire ...

Disposés tous en rond autour d 'un buisson vert, nous cuei'llions les fruits noirs sur .leurs tiges fragiles et parfois par derrière un pa.lisson expert . fouillait les pots voisins de ses n'lains trop habilles.

Nos bouches n'étaient plus rien que des trous sanglants barbouillés par le jus pOUl1pre de la my.rtille, et pourtant dans Jes bois, les rires et ·les chants débordaient d,e nos ·cœurs comme un vin qui pétille ...

Quand le soleil tombait rouge vers l'horizon, grisés rpar le parfum carpiteux de la sève, nous revenions chargés d'une rkhe moisson d~ myrtiUes, de fleur·s, et le cœur plein de rêves ...

Jean M oisan.

IL VOCABULAIRE

NOMS. ~ La lnémoire, 'les souvenh's; les parents, la niaison familiale, le jardin, le village nata1; -l'école, 1es camarad~'S, les va­cances, les promenades, les parties de pêche, la ·cueiLlette des 'mû-

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l'es, la récolte des châtaignes; Jes gronderies, les caresses. Un bé­bé, un enfant, 'un Inarrnot, un garçonnet, une fil'lette, un minois, un gazoui'lUs .

2. ADJECTIFS. -- Une Inrémoire fidèle; un souvenir exact; des parents dévoués: la Inaisonaccueillante, gaie; le vaste jardin fJeuri; l'école pri.a.naire; les cmnarades bruyants, turbulents; les joyeuses vacances, les -longues prOlnenades, une cueillettte ahon­dan te; un bepceau douillet.

VERBES. - Garder la Inénl0ire, se rappeler; revoir avec joie ses parents; ainl·er sa Inaison, son village; a'ller saluer son n1aÎtre; revenir passer ses vacances ; reCOl1llnencer de longues rpromena­des; cueillir des mùres récolter des chàtai-gnes' s'ébattre, bouder, faire la Inoue.

III. ORTHOGRAPHE

Pr6paratlon : S'en référer au nU'll'léro du 15 octobre.

Souvenir d'enfance

Insoudant lnon carlahle 'Sous le bras toujours seul, .le ,par­tais à travers la ville. On me voyait passer tout joyeux, pourchas­sant à coups de pied quelque vieB1e ferblanterie. Je 11le croyais toUjOUTS un rpeu en avance. Je faisais l'homme en tâchanl d'hni­ter 'la démarche et l'air de Illon père ... Je m 'arrêtais aux carre-fours. Je flânais délicieusement. H. Bérauâ.

Regrets d'autrefois

Qui me rendr-a le regard bleu de ma n1ère, quand j'étais petit et malade, et les lis du presbytère et le nid du rossigno.l et le vieux grenier d'où 1'011 voyait 1a montagne? Qui lne rendra la rivière à ~a digue assourdissante où Inon père pêchait des poissons blancs aux ailes Touges? Qui Ine rendra la fleur de sureau que je cou­pais sur un talus? ... Qui me rend.ra la maison sur le bord d'une Toute où tout le monde paIssait? Francis Jammes.

Un souvenir heureux

1. Un de Ines bons souvenirs, c'est celui d'un vieux professeur du collège qui ·me donna mes premières leçons de grammaire. Il était un des faIniliers de ,la maison.

2. C'était alors un homm.e d'une cinquantaine d'années, ·très rouge, avec une voix de stentor, de ,gros favoris, d'épais sOlu-eils 1

proéminents sur lesquels brillaient de beaux yeux spirituels. ·Il . portait de longues redingotes, un énorme foulard vert en ponceau. Pour me contraindre à derneurer attentive pendant mes 1eçons,

Page 9: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

·- 46--

il me plaça..it entre ses deux longu es jmubes et posait ses deux lar­ges rrnains de chaque côté de nIes joues, comme ces œillères qu'on met aux chevaux ...

3. Oh ! les bonnes heures que celles du jeudi! !\f. Desprairies lue tenait par ,la 111.ain e t Ravissante bondissait autour de nous en emp'lissant l '·air d'e ses aboienlents joyeux. J'étais la plus grande questionneus·e du Ul.onde; je vou~] ai s tont savoir , pourvu qu'on ne Dle l'apprit pas sous forme de leçons ...

4 . Excellent hOlnlne ! A la 'll1aison, tout le monde l 'a imait. A. TheLlrillet .

Un (lé sir d'enfant

'. J 'enüais un auh'c ed'ant. Il se nOlTI'l1l.a..it A..'lphonse. J e n lm connaissais pas d'autre 1101n. Sa n1ère était blanchisseuse et tra­vaülait en vi lle. Alphonse va guait tout 'le long de la journée dan s la cour ou sur le quai, et j observais de Ina fenêtr son visage b a1'­bouiHé, sa tignasse jaune, sa culotte 'san. fond et ses savates, qu'il traînait dans les ruisseaux. J 'aurais h ien voulu moi aussi. mar-cher dans les ruisseaux. A . France.

Souvenir d'écolier

.le va i ~ vous dhe ce que 111e rappel.lent. 10us les ans, le ciel :l. (rité de l'automne, les prmniers dîners il ·Ia 'lam,pc, et les feuilles q~i jaunissent dans les arbres qui frissonnent; .le va..is vous ~ire ce que je vois quand je traverse le Luxen.lobourg clans 'les premIer ' jours d'octobre, a lors qu'j,l est un pen tri ste et plus he·au que ja­lnais' car ,c'est le telnps où les feuilles 1on~bent une :=t une sur les hlanches épaules des statues.

Ce que je 'vois alors dans ce jaTdùl, c est un p e tit bonhonllne qui , ,les mains dans les poches et sa gibecière au dos, s'en va au; collège en sautiHant comnl·e un moineau. Ma p.ensée seule le voit ;

. car ce petit bonhOD1ll1e est une O1ooTe, c'est l'0111])re de moi qu j'étais il y a vingt-cinq ans. A . F rance .

Souvenirs d'enfance

1. Lorsque je nle remémore mes impressions d 'enfant, il y en a une surtout ·qui m'apparaît suave COlnme un lever d'aube, sa­voureuse comme un gâteau de lnie l : celle que me donnait la mati­née du nimanche des Ralneaux.

2. Je sens enCOTe SUl' mes jeunes joues l'âpre caresse du vent de bise et les laTInes des avrillées qui tOilubaient à chaque instant d'un ciel incertain, brouillé de gris et de bleu. Le teInp~ n'était pas sûr ... , nous recevions plus d'une ondée; (mais tout de même on s'ape:l~cevait que le printemps était proche. Dans les jar­dins du bord de la rivière, les pruniers fleurissaient et les mer-

. les- sifflaient à tirelarigol.

- 47-

:3 . .rainl.·ais ce dim.anc.he de Paques fleuries pour ses cloches chantant, pour ses printaniers effluves et aussi parce qu'il ou-vrait 1a période des vacances pascales. A . Theuriet.

Exercices d'application: S'en référer au numéro du 15 oc­tobre.

IV. COM.POSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédac'tion

1) F'aire des phrases -détachées avec les mots du vocabulaire. 2) Faire conjuguer les verbes du vocabulaire . 3) En un paragraphe, racontez votre première ent.rée en

c1asse. 4) Rédaction.

Su,;eis à traiter. - 1. Faites le portrait d'une personne (lnère, grand'mère, frère, sœur, alni.. .) qui a contribué et contribue ft vous fa..ire une enfance heureuse et choyée.

II. Vous écrivez à un frère (ou à une sœur), de quelques an­nées votre aîné {ou votre aînée), actueLlement en pension, en ap­'prentissage ... pour lui rappeler les jours h eureux passés enseln­ble (la chambre, les jouets -COll.l.muns, les études, les prû'lnenades, les jeux), et lui redire votre chaude et fraternelle affection.

III. Evoquez un souvenir de joie ou de tristesse qui a laissé en vous une impression ,profonde.

- Racontez avec le plus de 'précision possible, un sO l1venir datant de quelques années .

- Depuis plusieurs années, vous avez pour~ compagnon (ou campagne) inséparable un jell[le garçon (ou Ulle fillette) de votre âge. Montrez, en citant des faits préds, Ja profondeur i:le cette lnutuelle runitié .

Promenades à travers la langue par J. (suite)

Comrrne on est qu~l!quelfo.is ~ 'S,e 'ŒerrruaJThcLer si te..L ve.rbe elst essen­tiellement IPI'OJl:omi'na;l ou nOlil, à cause de l'aoO('Œù de son partidlIH) passé E't qu'OIIl .n 'a !pas tJouùours un d.i.ctiorunail'e lJmur se re'Mei'gner, n'Ûus IdoD1Il'O!IlS .ci-ajJ}rès, 1p;3.1' ol~doo taJllph.a.bMi'qu;e, la liste des veribes IPl'-onomiJ1laux 'elSse.ntieJJs, ,c'est-là-'dir.e des verbes qui ne [p-euveJ1.t tp<fuS s.e' conjUtguer au1:reimem.t qu'là !IJa ,fÛlTl1I1'fl rpronœ'0'ina1-e.

Page 10: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

-A s'absenter s ',rubs temdr s' éllOCO interr s la,ocoUider s 'a,.ocroUipir s ',aJocoUiŒer s 'agt'l1oUii11er s'agrLftfe.r s \ah>e l,une!' s '·anas t OùllüS Cl'

s',anru.i1,er s .aI roge1' ", ' a tro;p'hi e r f;' a 1. tabier s ',a,vrudhir

- B

se blottir

- .c . 'e 'caibT,e:l' Sie ,cairilliJi er s o ,cllialPil' se cQ.8Jliser

'éJJatb'.e s'é{bau.c])il' {j ' é!ori el' s "écro ul.er S'eJf.fol1cer s ',égosiim.er s ',élaJlJcer s'élim·er

' entr,eiPe1~Ce'l.'

s 'en tre-!pousser s '.en tTe-quere'h1el' s '.eni're-:r.élPondre IS 'enrtl 'e-s e oou.rir s "e'lltre-sui vre (j' eol1't.re- ta,iD1e,r s"entre-tueJ.'

s 'en1ibeT,lLlcaCiunr s' en tr,e-visi tel' IS ',eiITubo ire s ' cn~.l" olbruige r s'emlbUl0hèl' s ·envoL.le1' s'erI11QJar,cr s· ITlJvoùel' s 'é'l1JaIDJ ou l·e·' s' éipl'Cnd:l·,e l.':i ' elnc:af)::lIlllc ;-l ~ ) n ne l' s ',év.aJd el' eTIlcaste le~' s 'évanoui,j'

s '.e~LCt1'Îllla . 's c,'.' s '·év e1'tu el'

mllfuÜ' ,. "exclJau11:eL' s 'engTU'l11eler s 'exta,s ier s 'enlizer ~·; C'x1l'a;v.a'~ (',l'

.. ' e nquél' i, ~' s nsuiv:'f.~

s'eITtl"a,~c oJ'd w s4eJ'1t,r ' ruccus'el' s'-enta'''a.d .min~ l·

,ci "eùl ü,' FI. i m e l'

- F -

se f i.N' :;;E' f rmm :1..1i.. € t'

- G -

. e ,eOlnlcl'ét icl:l1JnE'œ s' 01nt.l"<é\j)'l'prj :>l" . e g'Hl \glaJ'i se.l' se O' t" U s. "er se ,c.{)!IJ.,douilo·jt

SO IC'-oton'ller

- D -s M~cm~êmer

&e dM éÎJoheil' se défausI'Yl:'>1' ,e dtéginigJ3,ll'der se déjuger se ,cLérrnemH' s.e ,d,énall1ür se 'désawlProlPriel' se désisier se de,sSiéllÏJsir s 'e dodiner

- E s'aibaÙ1Ji:r

s 'ent.r'.aV'3l' t,il' S '81I1ftT e-haisel' 5' entr0-J),aHTe s' erntrc-dl OictUe1' s' Cllllrc- cl'oi s el' s'entre-déchj;r er S' EUlILl'e-'cliétnltire f{ Ci11:he-dévo,reJ' 5' en tIl0-dOl1'11 el' s'em:tre -:flifil}JJpel' s' enü" èg O'l~g'er

\<; "en tIle-ŒllFtïl' s'e'l1'tre-heurteT s '-entre-,llQuel' '. " emrtre-rrllrung'er s ' elnweml e ttre s' enh"le-n uire

H

.f

, 'Ïn!filltrcl ' s ingénj'01' ", j.n:Sll:l,g't''J'

K

IL Ise 1·aùTIt8lJltell' Ise liézaJ1~d el' s'e ùri.quéfier

- Nf­se rrnoquer

~N-

-o ­s'oh stJi!I1 el' s",ajpÎ'ruiâ t..rer

-p-se !p a'\ la,lW-l' se QJOIll1lmeler se pOlmMlCller -se [pJ~é~a;sse:t s rp'Y' OlstEtl'ne1l"

Q

R {je l ~aJe,c.oU'tU[lner

,se l·ata.tiner se l\avjlS erI' ·s e ,re.b eIU1eœ se I\elŒ.'oquevil1iIBl· .'C l'édilner ,S 0 l'.Mugi el' se llemhUJohBil' se Temrpare'l' so 'endetter . e l'angor,ger

se l'8I.Pent:Lr se ,r equiu'llquE'r S'CI T es~ ()JUlVemü~

-S-,se sou:del' Is e .souvenu' se SuÏJci-dBr

- T

se tét{Pir ,e 'ba:r.guer ,s'e :Ùl"élnOUSSe:l~

u

V

ISle vautrer 'se ve:rrnOl.J.ll'e!'

N, B. Nous J\'rupjpellJo:rus lque 1113 partilCÏlpe 'passé !d,es velibes ipl'O-

Il1lominaux essentie,ls s'aOCOII'Œe .enl genre .et en '.IlJOlnlbre arvoc, il~ sujet du verbe, Le v.erbe 's"arroger Ifait. seuil eXICe;pti.o:n tà: ,c:ette l'ègle; son {l}ar­tÎlcjq1e s',aoOCoI'dJa tCOm111~ ce1ui ides v,8'libes (pl'onomLnaux accidentels.

Deuxième année, No 3. Octobre 1945.

BIBLIOTHÈQUE CANTONALE DU VALAIS SION

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ZUWRCHS\7ERZEICHnIS' Erscheint uiermaI .tahrIich.

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DON EUGENE DE COURTEN 1945

N ous avons ·consruc.né ce 3èm e f.as-cicuII,e à. la ,plus grande :p,artie ,d 'un ùot c['ouvralges que 1\11. Eugè­ne d e CourtE,n, à Sio,n, a g,énéreu-'Clm ent ,cédés ce Ipl'ill'teŒl1lps à Ilia.

B.Lbliothèque Ca.ntonal e.

Nous ),- Clm el',c:i·o,l1's viv elll1'ent ,:\iJ . (1e Coul'te.u; Il:Jar ,ce g·este qui en­l'khit nos COn8lctions, 11 ilnet à .1a di.sIPositioon du 'Publli.e v.allaisan U1l1 ens emhle Ï'l1J11)Orta.nt et hltéres­sant de i vre,s,

On s'es t si IS'Ü'll'V e:nt id,élhall'l'a, "sé, en fav em' ide l.a Bi.bliot h èque ,Calt1 -tona l e, de .fonds ·de liv·r es i.nutile,s ct e'l1icQlmJbra:nts, que :nous nous en voudrions de ne pas si.gnalle·l' un don qu.i est un alptpor.t réell et utile,

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GESCHENK VON H. EUGENE DE COURTEN, 1945

\~'û,r h abelll dieses R etft ,dem gr o.ss1t.e-n Te11 .cler .V;~erke gewid­met, die R. Eug ' ne de Cou.rten in Sitteln, i.ll1 V·81~gm1lgenen Früh­lil1Jg in hOClhherzi.ge:r i\iVieise Id er Kantons·bibli1!hek übeDlass'eJ1 hat.

vVir s'éllgen R, Eug OO'E' de CO'Ull'­t en ,varmen Dank ·fü-r ,diese T,a t , ,die un sere SMullm unge.n lb er ei­,chert und -cle·r M'la.lllliseT OeMell1lt-11klhkeit e,i,ne Gesanltlheit vo,n wichbgen und ,l,e s ens,vcrteil1 Bü ­,ohern zu!' VeDfülgun.g steMt.

:\'l.aln hat skh zUigunsten ,cl er l(,a·nttÜ'l1.s'bilbliothek 's'Û olft unnü­tz·eln und Iplatzr·a Ulben.tden Bü chefj'­krallIl entl E,dig t , .cl.as,s wi,r es Uil1S ZUll11 VO'rYvurf Œl1aJchen vVÜl'iClell , dieses Ges'ClhRI1'k aI s einen \VF\..lI­

l'en und ·nütz!li.chen Beitr.ag ,ll.Ldlt a,nzuz'eig en.

Page 11: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

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1. RELIGION - PHILOSOPHIE

BlA.TIFFOL, Pierre. Le'çotll·s s'url' 11a Imes.se. llème miilille. Pa:ris, V. Le-cOIÎlfre, J. Gahrullda, 19'27, so; XXXiI +1330 (p. TA 3'906

BE.RGSON, Henri. ,Essai ,SUI1' les Id'Ü'lllll1ées ilmméldiates de l ia cOrl1scienr.e. ,zlème ·éd. P.aris, F. Alicailli, 1,92'1, 8°; VIII +1084 p. (BiJbih{)tJhèque de iPhilolS'olPhie cont8ù111poll',ailne.) TA 384S· Matièr.e et ·mém'oire. ErSsai eur 11a Tel~atio.n rdu rCOl'/ps à l'estPrit, 16è111e éd. Parhs, F. Ar1claln, 1911'9, ,so; XU +12719 IP. (Biibli-othèql1e de .phmos·o­rphie contelillIPüraine.) TA 3847·

DURKHEUV[, Ellnile. Les règlo8Js .de d,a méthode s·o.cio'l.ag-iql1e. 7ème ,éd. ,Pari,s, F . .AJ~cain, 191:9, so; XXIV+1'SH Ip. (Bilbùiothèque ,de 'phill1oso­:phie ·contemlpor·a.il1'eJ.) TA 30904

FEUEHBACH, Ludwilg.. Daos ':Wrese,n lçleiI:' Reiligio,n. Be'l"'lÎlIl, Deu.tg;che Bi-bliothek, (1-9'1'3), so; XVIII +3,f2 !p. TA 3'Sll

FOUAHD, C[ ]. ()rÏJghle:s dre l'Eg'lise. iLa vi-e de N.-S. Jésu's-ühri,st. ,28ème éd. T. I-II. IP,a.rÏos, libr. L8Iool:flfre, J. GaJ))a~l.cla , W2'7, so; 2 vol.

TA 3826 GODESCAHD, [ ]. iLe's vies des Saillits Pères et :Nlartyrs. Ornées

de fliom'bTe'us'8JS gravuresd·e texte et ,de pll,anche,s ell1 cou1l,e'Ur, rpu­blté€ls lP,ar Françoi,s G. Drees, (1.9017), 04°; XVI +78'3 :p. TB 4'5'6

LEVY-BRU,HL, L[ ]. .La ;phi'l'Üls.olP'hie d'Auguste Con1te. 4èlme éd. .Paris, F. Ai1aa.n, 19f.2.1, 18°; 417 IP. TA 3g~6

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Page 12: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

52 -

Mes sa g e du 'Conseil If,élClél~all à l'Asseln1lb:léle .f.é:cléra.l,e à l'alPiPui d ',un iprojet du ,coele s 'uisse (du 23 juBilet 1'91S). s. 1. n. cl., so; 249 p.

TA 3~GO

Mes s ·a g e du ConseiJ ,fédéa.'·al à Il'as,s'elm)yl,ée fétcl.éra'le IccmceTnant Il''ad­hésion de lIa Suisse ,à la, conv,ention sur Il'ullüfic-ation !du droit rela­tif ,à ,La l'81ttTle de ,c:h'aJlllge Et ,au btUet là Ol~dre, 'cÜ'l1JcJue a la Haye Ge 23 juillll,et lfJl1l2. Proljet du dèp,arte1ment de jusüce et po[i'ce, du 27 jutL1et 1.914. s . 1. n. d., so; 16'6 .p . PA 2108

pro,cé!dl~'l1e f.éd,éiDa/lle, o,rg'ani<SlcutioITii jwd:i.ciaire, !prooédu.re ,c:ivHe', IProüé.dure pénale. [,Berne], éd. Ipar la Chance'lilelrie fédéral,e-, 109122, 8°; 170 Ip. TA 3814

R a P!P 0 l' t dlu Consei,l fétcMr,a,} à J'Aslsemiblée fédér,a,le .co:ruc,e'r ,nant la l'Iévision du ,oode d,e,s oOJi1ilgatiOil1Js. (Sulplplél1xelnt 'au messag·e- du 3 n1Ja.l'rS 1905,) (Du le'1' JUÎll1 19019,.) s, L, l!9Q9, so; :..t?fl JP . TA 38\'31

SOHM, Ruclo,l,ph. I,nstitutionen. GE'schi.ollte und System des ron1·isICl1,e'n Privatrechts. 17. AUIfI. be,arlb. VOIn Ludwig :Mitte.i,s. Hlr:sg. von Leo­(J>OIld Wlelnger. MünCihen u . Lei!pzj'g, DUI1Jcker & Humblot, 192\'3, 8°; X +75B Ip. TA 3808 .

TITZE, Heinri.oh. Bür\gerHooes RelCl1t. Reoht der S'chuldverhMtnis'se . Berlin, J. S'Pringer, 1<923, 8°; VI +134 p . (E'nzyklorpàdie d'e'r Re.cl1ts­und Staat'swissenschalft .. . AJJt. He'rJhtswis,sensd1alft, VIII.) PA 2H6

U .n i Ji ca t ion de la , légisJation SUl' .la ,lettre de ohall1ge et le bHlet à ordre. Ralp/port goé.néa."atl et r.aIPJPŒ~tS indivkluell,s présentés par D. Joseiphus Jitta, D. Cl1almers, Franz KJC:'in, Ch. Lyon-Caen. Sodété' des NartioTIls. ,Comité é;conol1'üque . (Lyon, IIlTlIP . Noirclerc & Fénétrie,r, 1923), go; Hg p. TA 3>839

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ABJ!STOPHANE. Aristolphanis Ranae. Ann,otaJtione critüca, ICOIl11Jmetl1-ta,rio .e-xegeüco. et scholl.iis Igra.0cis instruxit Frede'l"icus H. M. Blaycl,e'S, ILL. D. H,a'lli,.':\ SaXOnU'l11, in ol~}J'ha11otil' 0IPiheli Bbraria, 1'&89, 80 ; XXVI +515,1 Ip. (Arisltolplhanis lüoIl110eiCliae ... PaTs VIII.) TA 3>8'37

AUDOUIN, E[ ]. Etude sOll11JlnaÏre do's cUa:le'c.tes gre:cs .l.üf.t.érail' es (autres que l 'attique') homérique, nouvel-ionien, dorien, ,éo!lie:n . P,aris, C. 1\.1inoksjelCl(, 118911, .go; VII +30-4 ,p. (Nouvei}l1 e co,l,}edion il l'usage des c}.asse,s . T . XX.) TA 3,817

BAiiVnBE-HG, IAHJert von. Règ.les Ifornclam,ernta,les de la. syntaxe grecqu e d'alprè,s l'ouvrage de A' v. ,B' . 13'ème éd. r,e'vue et corrig'ée 'P'rtT 'Ch[ Cucuel ,sous la ,chrelotion dEI Q[thon] Riemann. IParis, C. K,I.i,l1Ick­,sie1ck, 1,SH2, '8°; IV + ,2:6,7 ip . (Nouye.l1re ,co,11,edio'11 ,à ll'usaJge ,deS! dasse,s . T. V.) TA 3~19

! 1 1

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BEHGEIR, Enns-t.. S,tylisHque latine, traduite ,de l'alil. ,de E' B' et 11'8-

.maniée pa.r ,Max Sonnet et F e·rdilliaud GachE". 4ème' ,éd. Paris; C. KhnrksieiClc, 191'3, 8°; XVI +473 ;p . ~Nomr C',lI1 ,e cOllil,e.ctdon là .l'usage ,des c'la..s<ses . T. VII.) TA 3'820

BOI,LEAU [DESPREAUX, Nicolla-s]. OeUIV1\eS com,pilèt,e,s. E;clitio.n anno­tée 'p:ar G(eo,l'g·0.3) Pel1.lissiel'. 9èm'e éd. T. I-II. (,Paris), ,Ch. Dell:a­,g118,ve, s. d., go; ,2 t. l'elti,és en 1 vol1. TA '3'SW

BOISSIEH, Gaston. :Mime dEI Sévig,né, 3ème ,éd. P ,wris, HélciheHe, lS'S8, '8°; ,W6 IP. (Les 'girR,nds écrivains fTa·n.çats'.) TA 3S7'3

BOS'SUET, (J,a,cque.s-Bénig.ne). Les oraisons fumètbres de B' suivies ·du ser;m011 IPOU)]' .lla, IpTolfelssion ,de fMlme de La Vallièr,e, du lPéUI1éigyriqu o de Sai'l1t PauJ., et du smmlOn sur la voc:ation dels Gelnt~Ls . A V0C de,s nobces Ipa.r [Jetan-JoselPih-Frai11çoi.s] Poujoul,at. ToUtrs , A. fMiailne, 11895, g0; ,36'0 !p. TA 385'3

BOURGES, Elllèmir. ILa Neif. Zème ,éd. Paris, P.-V. SltolC.lr, WOti, 8°; 345 p. TA 3878

OHUQ'CET, Arl,hulr. J(,em1)-J(ulcques) Rousse,éuu. 5èlllle éd. revue . ,P.aris, HF\JC!hetie, 1919, /8°; 201 p. (IL els gu'al1Jd,s écriv!aill1lS fl~anç.ais.) TA 3878

CINGRIA, Char.les-Nlbert. !La civiilis'ation de Slai'l1lt-G,aI111. LauSJallllJ1e etc" P layot, (119.?9) , .go; 1132+7 IP., NIL (IL,e.s 'C'a,hiers rom,aTLd,s . 5.)

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CROI.sET, Aillfrecl et M!aUl"oÎICe. His,toi.re de la. litté:r,atur,e gre{"que. [,éd . div.J T. 1-V. Pari.s, A. F0ll1teù11oia.1Ig, 1901-191211, 80

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DAR;~'llES'I1ETER, A (r.sène) [et] AlclolJphe Hatz'fellJd. Le seizième sièclle e,n Fr,a'lltce . T,a'Meau de ILa ili'btératlure et >de' 1a 11.all1lgue, ,SlUiirvi de mODce,a u x en iprose et e11 vellS choisi.;:; d,ans 111e'8 ,piI'incip'Cùux écrivains de ,cette époque. 1'3èn1'e * éd. Pm,.js, ']d:br. D6!1ag.r.aNe, 19,20, 8°; XIV + 301 IP . . TA 31S34

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Le,s vefJ.'OJes se dQuter, S'échapper, se prévaloir, ([uoique acciden­tellement 'l)il'Oll'}olDlilD,aux suivent !pour }'·aIQcord ,ele leur ipa.rtidpe [passé :La un€ùne règ,le Clue Les ye11hes !p'ro,TIlollni'naux esse'l1'tie/Ls.

Ces vcrhe's étaient laUitrel1Jf.oj s tI'jansitifs. Adll1tSi, au 'll1.üy,en fLge, 001

disait: do~.lter quet1qu 'UIl1, 'dout.el' queillque d'loose, ·c'lelsrt,oà·-IClire craindre. AUljou:rcUlui ,ce vel,be ne Ipeu.t Iplus a.voit' 'de cO'lIllpillélnell1t dirrect . ,8 'é­

~ha!p!pel' !pouvait ,èga.1ern,ent ètre tl',ansititf. Ex. é:CIha!}J~Jer cL'f's 'da'l1Jgeêrs. Il en est 'resté l'eXlpressiorn: l'échapper belle, quri eet. eJlICOT,e en usag'e. Dans se prévaloir, ]e G11'Onom.1l 'Pers onne'l se 'eM construit {'\IYOC U!Il verbe neub'e, CD[]Yllme ,da'I1'S s·e;njfuj~· 'c1ünt. Ile !)Jal'triocin e OJas s.é s'.aiClcorcle 'en genre et en [l)JOlnbr0 'avec 1e sujet du verbe .

.si, [par CX 6:1l1:pJI0 d'ail1Js : ils se sont enfuis, ils se sont repentis, Je tparüciJpe s'.a'c,c{)l"do .a;ve;c, '1'8 sujet" ,c"es t !palice que 10. sens err1 est le, sui­"ant: ils se sont rrnils 8'.11 Ifuite; j,ls se sont ,J.{üs dans ,le l',etp,e;nül'; où l e cQ[J1)G) l éme-nt dÏl~81ct [pr écède le fP·al'tk.lip· rJ.J & s e ; (l'OlriJc. il y a alC orel.

1) Article

Faut-il clire : j 'ai une bronchite ou j'ai la bronchite? - Quand le m.al réside en "lm point ou clans un organe partiouli'er, on ell1-

pJO'i,c l'article indéfini. Quand 'la maladie affecte l'état général, on se sert de l'ar­

ticle déJ'ini. Ainsi on dira: j'ai la fièvre, la gri'prpe. Toutefois, si on ajoutait un qualificatif au nOlll, 'OH lnettrait J'article indéfini.

Exemple: j'ai une forte fièvre. Lorsqu'une 111alaJdie ne se répète pas, on utilise l'article dé­

'1ïni. Ex. : j'ai eu l'appendicite, 1a rougeole. Pour indiquer des degrés dans une Inaladie, on recouTt à

l'artiole partitif. Ex.: j'ai de la fièvre, ,de l'anémie.

2) Attribut

Les élèves ont. parfois .de la peine à adlnettr·e qu un mot. est ath'iIbut, 10rsqu'iJ n'est pas ac.compal~né du ve~'be être: comme c'est le cas dans les express'lOns SUIvantes: on '1 a nO'IIliffie pl'ésident de la société - i~ passe ,pOUT un marchand habile -il parle en lnaître souverain - on ra fait dé.puté, etc, ou prési­dent, lnarchand, lnaître, député sont ·aUri,buts.

3) Formes verbales

Les 'élèves éprouvent souvent de la difficuHé à se reconnaître dans 'les formes verbales: active, passive, transitive, inrtansitive, pl'onominale, impersonnelle. En ce qui concerne les ve~bes d'ac­tion avec exclusion du verbe d'existence ou du verbe eb'e, deux-, cas peuvent se .présenter:

1) Le sujet fait l'action exprin.née par le vel'be être, 2) Le sujet ne fait pas l'action.

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- 50 -

Dans ~e 1er cas, nous avons la voix ou la tonne active; dans i e second cas, c'est la voix passive . Ces deux fONnes principales dOIment lieu à quatre fonnes secondaires, comme l'indique .le talYleau suivant, et qui est facile à retenir.

.v oix active

-Voix passive

10 tra n si t.ÏJv,e: ·Ex. Die'u 'r,réa l e ,ci ell et ,la t err e. J'.élcds à :Ines ,parent.s.

2° intra.nsitiv,e : Ex. Au Iprilntea11tPB, ILa .nature l' eIVe.rdit . 3° Ipr,onœnlinaIl1e: Ex. ,Ces enlf~nts se ba:tJtent que.l'Cfu e­

.fo1s. 4° i/lTIJp en on n eJLl e : E x. Il :pl'Emt.

r 1° lra.nsitive : Ex. L\t:l1Jiver s :fut Icréé 'p.ar Die'u .

1

(L 'actioH [,aite /p a r Dieu la été ;reçu e !p ar l 'u lTIIiv eJ's; 'clonc i'l y 'a eu ü \a n sHion).

2u intl\R!l1Jsitirve : .Ex. ,CE'S prés ont é té 'fa u ch és .

J Qpas irud.k ,atioil1 de transttion, oar on n e ,fa it pa, .. 113ta:s connaître l 'auteur de 'l' élJction).

l 3° ,pl~OIIl:Om:i.naJl e : E x. Ces 'fr uits se .sOlllt v ite vend us (Ce ne ,sont ,paiS les fruits qui ont, e/n.d,u; ils ont

1

·ét·é vendus; d Oil1JO ,f,onme (pass ive). 40 i-mpf31r sünnrelI1e: Ex. LI a ,été 'Plllblié un e fausse

,nCYUlvelllJe (c'est-rà-dire 'qu 'une fla u sse n ouvelll e a l été QmlblJ.i.ée ; ,do.n c JOPlne ,.p assive.

Il est évident que les ternles : transitif, intransitif, pronomi­nal, im,personnel, ,de m êm,e que actif, passif, doivent être expliqués de manière que les élèves en saisissent bien 1e sens .

HIST()IRE

La vie de l'homme préhistorique

Il ne 'reste que bi,en peu d e chose de 'l'hnnl'm e préhistorique ': des ou.tÎ'ls, des ossements. Il est bien diffici1e d'éorire son histoire en ne servant que de ces rares vest'Ïges. Pourtant ils ont p ermis de di'stinguer tTois grandes périodes de Ùa préhistoire: l'âge d e lIa piel'1l"e taiilée, l'âge de la pierre polie, l 'âge des métaux.

1. L'âge de la pierre taillée. - 1. L' h01TIlne des forêts . - Notre pa)"S, soumis à un CiliŒn:a,t ,très ohaud et très pluvieux (cOiffilne au ­jouvd'hui J'Afrique équatoriale) était recouvert de la forêt vierge, peuplée de rhinocéros, éUéfphants, tigres géants .aux dents recour­bées. ISoM ,dans la forêt, vivait en 'sauvage un petit homtme. Pour

-5il-

se défrodre 11 a ,} idée de se fabriqueT une anne en fnlJppant l'un contre l'allüre des si'lex pOlU: créer des arêtes vives e t Lranchan­t es; on a trouvé de ces pieTres tailUlées, pointues et coupantes , on les a arppelées des « coups de poing »} car J'holll1,nle devaIt frapper en l es ten ant à Ila main.

2. L ' h o l111ne des c((ucrnes. - Insen sibleu1ent peut-être le c1i­mat é-voŒua et devint très froid: la 1110itié de 'l'hémisphèTe Nord se couvrit de gJa'CÎers (jusqu'·au 'Sud de Il' Alllemagne). De nouveaux arbves (pin, luélèze) , app araissent, ainsi que de nouveaux ani­maux a da ptés a u froid: le bi/son, Ue m'ammouth aux longs poils blancs, 'Je grand cerf, :le Tenue. Que va faiTe l 'hollTl'ln e ? n prof ite d'abord d 'une découvert e que lui ont .probablem enrt fournie l s orages -des temps chauds : le feu. Et ill se réfu gie dan s Jes cavern e...: dont 11° feu d' fendra l'entr'ée.

III s'Ülrgani se p our 'la vie en C0n'1lIlUn que n écessite sa .Jutte p our la vie ; il ,perfecNonne 'Ses ouH!ls (r arc1oirs, pointes de fJèches) . il se ùnet à t ravailler l 'o s et il f ait des p oinçon s, d es aigtünes . Il u tillise ses JoÎsÎI s forcés ·au fond de sa gTotte .en dess in ant sur les p arois des an imau x qu'il ch asse. & ·cet hom m e se r évèlle u,n grand . art iste. H est d 'ailJeurs ,permlÏ s -de p enseT que ses pTogrès intellec­tuels suivent ses progrès artisU.qu es : I}a vie collec tive suppose un langage déjà d ifféren cié . .

II . L'âge de la pierl'e polie. - P eu à peu le froid cessa, 'p a r étapes les gllaciers se retid~rent et da n s tles plairnes découvertes les hOlumes c~rcllilèrent. Des hO'llllln es d'As je vinrent d an s nOitre E u ­rope . Ils app ortèr ent d es m éthodes nouvelles . A la taiHe diffilCÏle des p ierr es 'par éd ats se substitua l e p o'lissa ge paT d es pierres plusduTes. Auprès des carrières de s'Îllex, de véritab les ateliuer s fabriquèrent en grande quantité d es haches, des m'arteaux, des lames, des scies en pierre. Ainsi dans la V;ienne, le Grand-Pressi­gny était un véritable centTe industriel sp écialisé.

C'est que la vie d e l'hmllme se ,perfectionnait, ses h esoins aug­men t aient. Il n e se contentait plus de combattre les animaux . Il les dOlnptait, les U'til~sait. L'-hoIIlllThe chasseur -devenait ainsi .J'a­griculteur et Ile berger. n se :servait du cheval 'comIne bête de selle,. ses chiens gardaient ses troupeaux de bœufs, de porcs, de mou­tons. H ·cultivait des céréales, le blé en partÎlculier. et ses lneules broyaient le grain qui se transfo:rnnait en fal'ine nourrissante.

Deux découvertes furent des conséquences de J'élevage. La nécessité de loger les produits -mena à la découverte de la poterie ; la Jaine des moutons, 'les f,ihTes de certains végétaux permettant ~a confeçtion d'étoffes, le tissage se généralisa: l'homme cesse d'être vêtu de peaux de bêtes.

L 'hon'lme maintenant a des richesses il faut les garder. II entoure sa demeure d 'une enceinte de pierre ou, mieux encore

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il l'instaHe au milieu des eaux sur des pilotis. Un pont-[evis la jolldr-a à la terre fei"llle. SlU' 'le 1ac de Constance exi·stait ainsi une véritab1e c~té, puisque fon a ~énOlmhTé 40,000 pilotis. Les cabanes constrUItes su'r -de gros madners s'élevaient à un n1.ètre au­dessus de l'eau.

, ,III. ~'?ge des l1lét<..:ux. - a~ L'invention de la Inétallurgie. -Des Ja ,perIode de la pIerre podIe, on trouve des objets de cuivre dans 'les tOllnibeaux. M.ais c'est enco,re un métal préc·ieux. On s'es.t aperçu que 'Ce nl,étal pouvairt être fondu et coulé. Mais il restait ~rès Ul0U. On le luélangea à un dixièIne d'étain et l'on obtint le bronze très Tésistant.

C'est alors seuleillent que l 'on commença à néO'HO'er la ,pierre 1 fb' . b n P?u.r. a a ~}Cahon ~es arIlles et des outhls. Néanmoins, le progrès

deCl'Slf ne s aCCOlll1)[It que lorsque ,l'on apprit à iravail'ler le fer grâce à des h01nm·es venus d 'Orient. Les af'mes aUaient devenir ~uissantes (épées, po~gnards), les ins.trulil1,el1Jts usuets se perfec­honner (couteaux, scies, fourches à rôtir 'les viandes, hachettes , chenets, etc .... )

~)) La vie de l'homlne s'organise. - L 'âge des n1.étaux voit se ,?evelopper la civilisation qui existait à l'époque de 'la pierre poh~. L'agriculture et l'élevage deviennent .des préoccupations es­sentIelles. L'homme n'a pilll's s·a vie à la merei d'une chasse ,?eureuse. H a des éta]jles, ses g'l'eniers, de Il'huile et du vin dans ses Jan'~~,: cela crée .une rée[le sécurité. Il vit encore dans des villages fortIfIes ou des CItés lacustres. 1'1 a déjà le goût du luxe et les mé­taux Jui perm·ettent de·faire des bijoux: bracelets, co1'liers, agrafes.

.'c) Les dollnens et les menhir.s. ~ AppaTllS à la fÎ1~ de l'âge ,de lIa pl~rre, ,ces monuments se lnulhphent. Que sont-ils? Tornbeaux, ealvaues, chapelles? 11s prouvent en tous cas que l'hO'lUlne a déjà c~erché une explication du 'Iuonde, qu'il a été frappé par le mys­tere de la mort. Son esprit s'élève. Sa découverte de l'écriture marque il'aube des temps historiques.

Nous n'avons pas ,proposé .un seul chiffre pour liIuiter les âges préhistoriques. C'est qu'il n'y avait sur le globe aucune unité. Cer:taines régions d'Occident taBlaient encore la pierre quand des peup.les d'~~ien~ fO~1.daient le nlé~a'l. La période hi'Sto1rique Inarque UlIle so:rte.d egahsahon des connaIssances. Et ceci, grâce à d'extra­traordI11'aI.res ~ouveInents de peu!ples: l'âge du fer est Inarqué pa'!" les ffi'Lg.rahons -et les !luttes. Les hooUJn1.es de plus en plus nonl­breux cherchent ,les paylS fertilles : les plus faibles sont détruits, chassés ou asservis, les plus forts s'installent jusqu'à l'arrivée de nouveaux émigrant's ·avec ilesquels il faudra lutter. G. Delaunay.

SCIENCES USUELLES

1. Minet à l'éc'ole

Minet, le bon petit chat docile, est à .l'honneur aujourd'hui. Nous l'observerons, nous <Je rferons Inarcher bondir jouer nous lui donnerons à lnanger et à boire. Minet ~1.0uS fel:a' une "leçon. Plaçons-le sur le bureau, devant vous.

Regardez sa peau, son pe1age, Couleur: Minet est gris avec des taches noires. Et d'autres chats? Certains sont tachetés blanc et noir, tig'és, bruns, TOUX. Touchez ses poils: ils sont soyeux, -lisses, brillants.

Sa queue, longue et fine, - prenons Minet par la peau du cou et soulevons-le. Voyez son COllPS ·allongé, ,les poils du ventre.

Posons Minet sur le bureau et caressons-le. Son dos s'arron­dit. Av€z'-vous vu un chat passer sous une porte, par un trou étroit d'une clôture de jardin? Son corps peut ,s'étirer, s'amin­cir, il est très souple.

Sa tête est de forn1e aI'rondie. Ses orei'lQes, droites et luobiles. F.aisons du bruit derrière le ,chat, voyez COlUlue ses oreiNes se dressent, 'Se tournent vers Je bruit pour Inieux entendre. Quand le chat est en colère, il abaisse et aplatit ses oreilles. 1'1 entend très bien, il a l'ouïe extrêm,ement fine. Il entend n1.ème quand il dort. Voyons son Inuseau court, son peUt nez Tose. Touchez très légère­.ment sa mousta'Oh-e. Le chat relnue, -cela l'agace. Sa moustache est très ·sensible. Plaçons Minet tout au bord du bureau: atten­tion, il va sauter! Regardez ses pattes ,pos,térieures, fortes et lon­gues, que le ,chat pousse sous son cor~ps ,avant de 'sauter. Regardez son ,dos arrondi, les pattes postérieures s'étendent comŒlle des res­sorts, le dos aussi s'étend et l'ani,mal sc lance en avant. Voyez comU1.e la queue se dresse quand le chat saute. Avec 1a queuel, Je chat se di.rige en sautant. C'est son gouvernail.

IL Ses pattes

1. 111inet porte des caoutchoucs. Minet marche sur ·1a pointe de ses doigts. Nous faisons de

même quand nous voulons marcher sans bruit. Une semelle de cuir tapote le plancher -et fait du bruit. Une semelle de caoutchouc, au contraire, ne fait aucun bruit. l\Hnet a de petites semelles de caoutchouc. Couchons Minet sur le dos et caressons-le. Regardons ses pattes : les doigts portent des peloUes douces élastiques. Minet fa~t « ,patte de velours». Comptons les doigts : 5 <à chacune des pattes antérieures, 4 ,à chalCune des pattes postérieure.s.

2. l11inet porte des poignards aux pattes. Soulevons Minet par la peau du cou et plaçons~le contre l'ar­

moire. Il 's'étire, étend ses pattes~ sort ses griffes et essaye de s'-ac-

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crocher ù la porte. Observons les gri.ffes: e lles sont pointues comnle des ajguilles, fortes et re:coürbées conlme des .poigna.rds. Qui a déjà été griffé par un 'chat? Les griffes sont dangereuses, ses coups de grififes font Inal. Avec les grif,fes, le chat déchire les souris et 'les oiseaux' elles lui permettent aussi de grÏlnper aux arbres et aux nlurs.

3. 1l1inet ménage ses poign((rds.

Reposons Minet à terre, les gri1ffes disparaissent. Où sont-· elles? Minet a des gaines de peau aux pattes, il peut rentrer ses griffes dans 'ces gaines. Pourquoi? COlllluent rentre et sort-il s "'s griffes ? /

III. Ses yeux

P Laçons Minet là, au soleil; regardez ses yeux brillants. Ob­servez la prunelle: elle se l'étrécit, on ne voit plus qu'une fente }loÎTe vertica~e dans l'ovale jaune de .l'œil.

Obscurcissons la sa1Je : la prunelle de l œill du chat s'agran­dit, elle devient comme un cercle noir. La pUlpille peu t donc se dilater et se contracter. gUe règle ainsi la quantité de lumière qui entre dans l'œil. (Montrer le fonctionnement anarlogue du dia­phragme d'un apparei'l photographique). La nuit, quand le chai chasse, ou à la cave, au grenier où règne une demi~obscurité, la rpupille s'ouvre grandement: le chat voit presque aussi clair la nuit que le jou.r. Avez-vous -déjà vu un chut dans la nuit? Minet a alors deux grand s lanternes Jumineuses avec lesquelles il voit très bien.

IV. Minet boit du lait

Pour le remercier d'avoir été gentil et docile, donnons-lui à boire du lait d ans une assiette plate. Voyez sa langue rose, il happe le lait a pe6ts .coups de 'langue, puis il lèche soigneusen1ent

,l'assiette et ,passe sa ~.angue sur ses Jèvres. V crs ons un peu de lait dans le creux -de la main et laissons

Minet boire ce lait. Il lèche la main, sa langue est rugueuse com­me une }·âpe.

·V. Dessinons, cbcrcbGDS

La patte de velours, !la lPaUe de poignard du chat, 'la pupil­]e de votre chat tourné du côté de la fenêtre vers midi, dans une demi-obscurité le soho ou ~e D1atin.

Examinez le poil de votre ohat en .n1ai et en décelnbre. Com­·paTez vos · observations.

. Observez votre chat qui guette une sûuris. Observez votre chat qui se défend contre un chien.

-55-

LA COMPOSITION FRANÇAISE No 5

Familles de mots. - Diminutifs et suffixes et, eUe, eau, on

Un jardin, un jardinet; une chèwe, une chevrette; un che­vreau; un âne, un ânon. CÜ'lTIJPare ces mots deux à deux; COl1:State que 'le second désigne une chose ou un animal plus petit que le premier. Regarde quelles sont les tenninaisons du second nom. Tire une conclusion.

Ces Inots s'appellent des din1.inutifs.

Cherche 5 diminutifs terrninés par et) 5 ter:minés par ette; 1)

ienninés par eau)' 5 tenninés par on.

COffilnent nomn1e-t-on : Un petit oiseau? Un ipetit oiseau est un ." Un petit livre est un ... Un petit aigle est un .. , Un petit Inanteau est un Une Ipetite table es·t une ... Une .petite 'planche est une

. Un petit tonneau est un ... Un petit taureau est un ". Un petit renal d est un ... Recherche d'autTes di111jnutifs. Consulte ta grau1Dlaire page 9.

LA COMPOSITION FRANÇAISE

Contraires

No 6

Cherche le contraire des n1.ots suivants; puis fais-les entrer dans des phrases :

Jour, matin, noir, n1.onter, sec, froid , transpa'rent, obscur, sain, grand, arriver, sortir, rapide, court, épais, nouveau, jeune.

Ecris ·le 'Contraire des phrases suivantes en rem.p,laçant les .lnots soulignés: La \lune se couche à l'occident. La fleur éclôt le matin. Louis l'entra chez lui harassé de fatigue. Jeannot entra Cl'asseux dans la hai.gnoire ren1lPlie d'une eau propre et chaude. Un beau deI clair répandait la joie dans les prés fleuris. Mon frère partit de bonne heure et travailla toute la journée. Je des­cendis ·à lIa cave et j'allumai la lun1ière. Les feux s'allumaient le soir dans les chaumières obscures. Une jolie fille aux cheveux noiors bien peignés entra dans la vaste salle et salua tout le monde .

Cherche .cles n10ts dont tu indiqueras le cOlltrai-re. ' . ,

Page 18: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

LA COMPOSITION FRANÇAISE No 7

Synonymes

Ce so1dat, ce !J.nilitair-e a servi courageusement sa ,patrie,­Constate que le sens de la phra'se n'est pas ;modifié si tu suppri­nles l'un des deux noms. Ce sont des synonymes. Le verbe reste au silngulier par,ce qu'il n'a, en somme, qu'un ·sujet.

Dans les HTas-es sui v an,t es remplace par des synonymes le.;; mots .-dés'ignés: Cette villa vient d'être restaurée. Je co-nstl'Llil'aï lUle Dlaison au flanc de J·a ,colline et j'y vivrai ·heureux.

La l'ivièl'e qui coule ù travers Ua cwnpagne y 3.\pporte ,la fécon­(lité.

Le cbemin que j'ai suivi s'est perdu dans un foulTé impéné-­tl'able .

Puisque tu ne suis pas, va te placer au coin de ,la saIJe. Donne un synonyme à <chacun des nOlUS suivants: Dieu,

le paysan, la gueTTe, l'onde, un é'lève, l'instituteur, l e caissier cODlluunal.

Cherohe 5 111ots, trouve-Jeta' lm synonyme et fais-les entrer' d~1S une phrase.

Les syn0l1y111eS sont des mots qui ont à pen près le luême sens.

Consulte ta grammaire page ~,

COMPOSITION FRANÇAISE No 8

Homonymes

Ce sot enfant porte un :;eCltl p!lein cl eau dans sa main droite ; j,l tient le sceau de la poste ,dans l'autre .. Il fait un saut et tombe.

Les 4 mots soulignés se l)rononcent de façon à peu pTès iden­ti,que; luais Us ont un sens différent: 'ce sont des hOlnollymes.

Compose des phrases avec les Inots suivants: coin, coing; encre, ancre; ère, hère, ii erre, air, aire; lllère, mer, 111aire; cou, coup, coût, il coud; le sel, ~'a selle, on seNe, on scelle.

Complète ces phrases : Gênes est un grand ." de mer. On a tué le ... hier. Je transpire par tous les .. , de ma peau. Ce chêne a un .,. majestueux.

J'ai bu un vin fan1.eux. Je rai payé ... francs ,l,e litre; c'est cher. J'en ai redem.arrdé en .... Mon aTui Ine '" voit- hier.

Compose des phr.ases semblables. Consu'lte ta grammaire page 9.

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GEOGRAPHIE - LE VALAIS No 4

Nos glaciers

Les g,l>a.ciel's qui ,d!e'StC~rlJdent des hauts ,Sù>1llflnets 'C00111lTLC de grands fleuves fiJglés dont l,a beauté des A'lpes. Reg'a.rdez SUI ' ,l,a carte dru: Va­Œais lia COUil'onne ,étincell,anLe qui '(';eint notl'o Ipay,S!; f'cti'Les mieu'x; mon­te~ sur un :be1lvédère, au GOi-ne'l'grat /par exemIP1'e>, et ren11!ph.ssez \''Û'S

yeux du iPanOI',a1ffi,a qui se rdélroule ~devan t vous. E,coutez -la voix ùes ~laJciel's, 'cal' ils .s·ont ani,més; Bi leur marche est Il'ente ,ellllie est ·co,ns­ta.nte ,mal1gré le recul do ,1a 'pl]u\pal't d',entre eux. S01lJdez leur ' crevas­ses, v.ayez les séracs q,ui s'éoroulen1, ,franC:hissez les ponts de neige, OOJll.l'oul'nez ,100 rimayes, nl,ails s·oyez IprUJdents. Autreofois 'le,s glaciers couvraient tout Ile Vallais; jllos y 'Ûtllit aaissé de' tr.élJces: moraines, blocs enatiques, marmites glaciaires, roches moutonnées. En été, il1s al1hrrwntent les bisses et. re·mip.lissent les bassins d'accumulation.

'Le glacier d'Aletsch est Ile (plus '1011Jg' '(l'Euro[}e'.Ceux ,du Gorner, ,de Findelen, du Théodul, de Zmut e'Iltonre'l1t Zel'matt de Œoor cararpalcE' brHlante. ,gass-Fée -étal,e s'es hôtell,s dans un ,r,i,l'que gladaire plus in1-'Posa,nt ene-ore. Les g,1a;ciers de Zinai, de Ferpècle, d'Arolla sdntililent au f,ond ,des vals d'Am1iv-iers et ,d'Hérens. Ceux d'Otcmma, de Durand, de Corbassière, de G.iétroz talPisse.nt ,le vail ,de Baglnes . De· G.a chaînE' du IlVIoIlit BI,anc cle&ce,ndent ·ceux de Saleinaz, de Trient, d'Qrn,. Dans les llî1'alsstfs ,des Di.aJhle;rets et du "Wii-cùstrulbell 'étalleJJ1lt Ile Zan­fleuron et la Plaine Morte. EŒIJfin qui ne rOrrlrraît :te g.1adel· ,ChI Rhône ,oal'adéris,é \pal' ,l'image!

QUESTION

COlnm ont, p e·ut-o,n mont.01' au Go]'nel'gnti '? De 121. qu els gll a cirl's vo-it-on?

Les gIa,ciers aViancent. 8 11 moy,calme cl e 20 à ;)ÙO !lll('LI'E's pal' an; que.]'l'e e.n est ùa ca'use '?

,Malgré c0il,a., l,a J),h,lIpant sont en l'flcul; com: 'me111 lCola? Que.! 0St ,le ilJi1us long gJatCiel' Kiu Vanais? Mes'UTo SH, ~.Qng·ueul') ~ :1

plus g:r.ande largeur. Est-il tl'è<-; en :pente? Comment. &RÎ.'-tu coel![\.? Que:lle.s tl'aces le g,i.a.ciers Ûln.t,-ils J,aissées ùe JoU]' q)assnge ? Le g1a;cier ,(lu Gi,étl'oZ a c·a.usé cie t orrib1l,el3 lnÛ'llJdal iOllS; clans

queJl-e v,amée '? Quem.o yil.le .a ~-ouJ,feTt de cettE' c\,éibàr'Jc·t QueJiles ]'jvières sortent d es gl.acieI's ocl'Alletls

'clt, ct Zi'llal, ù 'Al'ol:la,

d'Ote-mma ? Quelile l'ûute càtoie le glatCiel' ,lu Hhàne'1 Que/Ille stat,io'n cl'étran­

gers y a-L-hl à cet e11.d·l'oit ? Comment. s ',a!PlPeiNe la tl'aî,née .cIe telTe ot ,do pi c'l'l'eS qnc .l'on apcl'­

,çoit. des deux ,côtés du gl,a.ciel' et que1.quefD-Ï · au mHieru .? Que,Ls ·gJ.è1Jciers trDuv:e-t-on au fond clet:> \T'atl,s {{'Hé-l'ens, cIe St-Nilcolas,

'Entremo.nt? Sur la ,aarte hydro~:n1allj.lüque jllidiq;ue les 'j:n'j '!1>ci\paux glac.icl·s. Corlectionnedes gravl1;l'es rel)résentant 'des g'1a.ciel's.

Page 19: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

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GEOGRAPHIE - LE VALAIS Les reutes

Ne 5

Lu route du Simploll, construite (pal' N3jpoléon" IŒ1.ge toulte ma plaine du Rhème ,et débolH';be en Ita.lie. Un .adm1iTa'l>lle réseau routier qui l'eUe !la plaine à la montagne vi,ent s'y greTf,er.

De Menthey, 'des cars montent à ChalIlJpéry et ,à IMorgins. Marti. gny est un centr,e d'où t u Ipeux Igagner S.rulivan rpal' le pont de Guem'oz' Trient, .pal' ,~a FOl'daz; l'EmltrerrnQIlJt ipa'r la rout.e du Gr.all1Jd-;St~Ber­

nard dont Iles divers 8JmilJTlliTIJOO8Jm.ents sont là ,ChMrlipex, ,au VEll} Ferr€ft" ,aJU va-l 1C1.e Bagnes et dis IlJà a u Lev;r.o11, ,:1. Ve1iliiel', 'R Flonmla.y, Vense à Chemin.

De Sion, 'par le va!l d 'Hér.ens, en 'p,assormt ù Vex on atteint Evo.lène, I-lérémence et l,es .Mayens de Sion .. Une aut.re roube pa,!" Bramois ·con­duit à St-,Martin. Sio'Il est a.ussi Il e lPoint de \départ Ipour Nend,a.z, Sa­yjè,'3-e, Ayent, ·Conthey, Arbaz.

De Sierre, une route pénètre au Val d 'Anniviers, et une au·tore at­teint. ,Montana, De Gampel O'Il a.noJ1Jte dans ILe J..otschen,tal, et de Viège, à StaJllden, et de Ilà d 'ans -!Jél, Vla;llée de Saas. On ,peut aussi ,a,tteinc1re Türbell, ViSiPertel~minen ou BürlDhen, Unter.biich et Zeneggen.

De Loèche 011 mOlnte à Loècihe-:le,s-Bains après avoi,r fr,anchi la Da1.a

Brigue 'fu t longteJTIjps un entl'e[pot ' SUl' ,La route' du SiIYllpll,on. De cctto loc;aùité part dans la vaftllée de Conche l,a ,rO'Ute qui s'élève à la Furka et au GrÎlns8J1. D'autres routes encore tïncitenrt au voyag,e. Pars d(}n~ et découvre ton lJI(l ys.

QUESTIONS Pal' quels signes reJpl'ésente-t-ol!l les l'outes p'1'incÏ;pwles, l es route,

s Cocondaj reis, Iles ,chemins 't ConsuHe Ja légende clE' ta. carte. D'a,près cela cherche ,sur ta ca .. ] ~te il,es routes, les chemiius. Qu'est-ce qU 'U110 route int,ernatio.Dlalle? Cite l es rout,es int.ern.atio­

na·les du Valais. De quelIles gares des CFF. part-on IpOUI' ChamIPex ipom:' Ntorgins,

pOlll' Salv,an, pour Trient, ,pour Chamrpéry , pour Tanay, pOUl' Evolène, pOUl' Ayent, pour Nend,az' ipour Vercorin, pOUl' st-Luc, 'pou l' Loèche­les-Ba.ins. pour BürchEa.1, pour Béris.al .

Quet~es localités r ·eIDlcOl1ltres-tu 'SUl' la. l'onte ·du St-Be'nnard? Détermine La ],cmigueuJ' {le kt. J'outo ne iVLarügny à Rid.dBB? Quell

temlps ,met-on pour franchir (',ette ù,ist.ance à pi'oo, à bicydette? Quel est. le point ,dB tdtélpaTt des routes ,de il\lL{)tl'gins, <le Veliliiel', de

Cha,J11ipex, d'Iférémence, d,e Torbel, de Chemin? Quel est le plus haut. po'nlt d'Euro\pe? Queliles gorges franchit-hl? La rout.e de Siel're à j\-1ontFtfl1la mesure 15 lm1 .. ; queUe en est la

p,ente ?

Dessi'ne 1118. coute routière du Vaüais. Co,Uectionne de.s gra vurea l'elp'résentan t cl C.'3 l'OU te, . Que1l'e est. lIa lOl1guellil' ,de kt route ,de St,alLc1en. à. TOI'beJ , Ipente

7 % ?

- '5-9

GEOGRAPHIE - LE VALAIS Ne G

Les cols

, En remontant les vallées on amve aux cols. UI', le Hhàne, ~I<t Reuss, l'Aar, .le' Tessi,l~ et l11!ême le H'b,in Ipl'enuonl ,Jeul' SOUTce 'aux confins du Valais. NotTe 'Oê:1,l1ton 'Oist do:ruc ;un (U l1 ,de gTR,ncls passages.

D"aiMeu'l's, .les Alpes eHes .... 1l1Iêm,es n'ünt 'pas mTI,pè hé ,lelS Bernois de venir Iprorrnener ~e Ifol' et 110 fe,u chez nous; ias ont eil1'lŒn~unLé 1(' Grimsel, le LOtschenpass, la Gemnrl, le Rawyl, le Salletsch. P,ar de Sanetsch et ,le Pas de Cheville Berne est v'enu 'au secours ,des p,Fttriotes à ILa Ibata1m,e d 'e la PI.anta. Des caillOns vala,i,s'ans ont 'pas,'é lia Furka p:ou.r ruliler s'étahlir .clans les G.riaons; d'autres p'al: Jo Nufenen et Je Gries se rend,iIrent au Te;SisÏJnr ,et SE' fi)0ère1nt à Bos'co. Par l'A brun et ,l,e

Ritter ,1e8 süld,ats Ide S'ohinnel' IpRrtireJ1t :.'t ,la conquète ,de J'OssÛlLa et du Mill'anais, tandis que rp.ar ,Les caLs du Moro, du Théodule, du Cellen, de Fenêtre elt de Ferret, V alLais ans et Italctoos entretinll'eont Ides reu'a­tious suivies. Les Romains t]1a 'nsüorill1èr8i~t '~e Grand St-Bernard C'n une ,route de gr,a.rud tI~aJnsit . . Nalpo,l-éo.l1 fit ,du Simplon Il\al'tère l,a 'pilus iiffiipOrtélinte des AllPes.

La l',oute dE' .lIa Forclaz qui <'e Icontinue 'P,ar la Tête Noire et le coJ de Balme ,a tpe'l'du d,s son i'l11jpor.tan.ce. \Monthey et la Sa voie fais~ient autrefois dels 'échaIl1!ges suiv,i,s Ipal' a'es ,co'ls de Morgins, de Cou,' de C,hésery et Ile ,pas de Verna. !Les '0011s Ide Sus,anfe, d'Etablon, de Ried. matten, de Lona, de Terrent, de Meiden, de l'Augstbol1l l'client l1tJ'8'

elles le·s Yru~1ées ,la téral1e.s.

QUffiSTJiON

POUt'quoi 1.0 VHJJ'ais a-t-i,} ,étJé 'titl1 Heu ode grand ' rpaSSH~'e~"1 .( PH,l' que,1.' cOiLs 'les Bernois oS0l1t-11.< venus att,;H[UCl' ,Je.:. ' Vn,k\ iS;LllS

et ,~,l' où sont-ils venutS ,H. Ile,ut' seCOUll'S . Pal' que,Ls cols te rends-tu Id·e SaIlJv,R,ll ;l Cll:llmIIJénr : (le Loèche il,

Karudersteg? d Ardon tà Bc'x, d ,e Conthey ,à G.st,eig .?

l'ars ·(le Loèche-'les-<Bains ~t , 7 heures; là quelle' heul'e ,-'CTèLs-tll Ù.

1'8. Gemlmi et si tu t'èlè\ es 'cle 3'50 mètres à l'heurC' .? Mên1Je exercice ·cle Gl,eLsch 'u ,lof\, Furka; ,cio Gll.ct.- cll au (iri'inseJ,;

de IMal,tigny (47,2 mètres) Ù IJ,a FO'l'ClI1az; de lia. Ca;ntin c ,au St-Bel'narD. P,aJl' quels coliS te ,rend,s-tu Ides v,ail,lées ,rIo k1 BiniD., { l e Sa,aN. cio

S'-Nicolas, td'Hèrens ,de ,BagnÛJs, ,rle F e'l'J' et, en Italie '? Et ,ll'1aintenant voilci u.n ~Jl'()i.IJIlèlme ,cÛlI11lp.liqu é. PéUS de Siol1, mal'Cl,i

oà 5 heures du matin; Ip.asse cl. Vex, au v.al ,des Dix, RU caJ {l e Ried­,matten, à A l'.o.LI,a , à E\'oUm:e, au .C'ol de Torrent. h "\ is 'oie, à St-Luc, 'Ml ,Mîeid e.il', it l'Augstbo,roCl ,à St-Nkol,a.s. De \l:à le Lmin te conldui t en une demi-heure à Zer.mJé1tt. Comlbtoo d',heures de m:-nchc exi:gel1a cette' course; aux desc€mte:s tu vas (le-ux Jois !plus vite. qu'aux rnont.ées. Quand .èl /'riv,eras-tu là Zerm,att; «too Ll is ,le tennps des lu\.ll es, l:!.t;.;1.bJ is ~'hol'ûjr('. Où 'pasges~i.u ra 11lUit? C. B.

Page 20: L'Ecole primaire, 31 octobre 1945

- :60 -

BIBLIOGRAPHIE

LE PECHEUR SUISSE 1)

Le nOfl1vE·1 ouvrage p,aru d.ans 11.8, Co1lection des « Petits atil.a.s du natul'alliste suisse» est tCO'llS1a,cré à ;1a pêche. Les nomibreux .amateurs et .fervents .de cet a;l't y .puiseront d'uthles rensei.gnremen'tls. LLa (p'êCJhe est deveJ.'l!ue un s,port qui exige toute une te'f'.h'llique et une lconnais­sance approfondie des ,conditions 'Œans ,Ires·quelles on est au.:>!pe[é à le .prati.queT'; :qui veut êt.r.e un maître en cett.e matière n '~n saRl'ra jam,ais 3Isse'.l! Le .pêcheur trûuv·era ,dans .c.e .petit ·livre to·ut ce qui ,COlllicerne ,son é-quiJpement et le ,matériel néc0ssaire, des Icol1!seills judidetux, de-s indiœtiŒ1s ipré.cieuses SUl' 'les 3lPPâts, !les hrubitudes d'li rpoiSlsO\l1 et la ffitarüère de le mance-u'vrer, SUl' les tépoques et Iles ,lieux .favorables -à la. .pratique de 60n ,Sjport. [..'aute·ur ,s'est. ef;fol~cé ·aussi de ralPrp.elleT ,])es

l'ègilerments relatifs tà ,1<3. 'Protection de Jla ,pêche, au relpeuiplelffienrt des eaux et ,a tout lce <}lui en ,assure ,le me111eur rendenlent; 11 a établi également le ül!bleau des tm~esures minrimwl,es -et des érpoques rprohi­bées. EJlJfin., ipuisqu ''Ûn ne 'swuTait bien Ipêcher tS.allS rien savoir d:e-s poissons, .il :Lrn,portait de terminel' J 'ouvraJg.e ipar une étude des [prin­c:ùprules Jami!11es et u:ne deslcrijprtion des espèces qui hantent no-s cours d'eau et .I1(}S -1a,(~"s; 8 .pDanches '(ID donnent UU1'e tmage cOtll()l'iée et d'idèl,e. Cet atlltB.s, d'un IfOl'tlnat de 'P'Ûtche pl~tique, deviend;ra sans d'Oute Ile guide de chaque Ipêcheur et le cOlTIlp!lémeult indiSipem'St8.tl:!le .(le son équÏ{PeJffient, pOUl' Bon agrément auta.nt que IpOUT son !profit.

1) Le Pêcheur en Suisse. Petits at,1as du natuTaJiste suisse, Un v,ot1ume ül-1B relié detmi-toHe, 8 \]Jilanches hûrs texte. Fr. 3.20, Librairie ptayO't, LausléU1iue.

LES ENFANTS TURNACH EN ETE 1)

Sa\oü' ,s'armusel'! Telle lest tita. devise que (pOrtllTlaient prendre l€<s enfantg TUl'naiCll dont Iles Ifa.its et gestes sont ,conrtés maintena,nt au puJbhoc l'O'lnatnlCllCllans une ex,ceJ~Lente traduction. ,11 ne se ;paSls'e rien d 'ex­traordinaire dans ce 1ivTe d 'une ga.ité c1éJ)O'r,dante, lil y a simipllement que Jes qluatl'e enfaJlts 'de IMOLl1sieur et .Mwd'am,e TUl n3ICh quittent la vi'Ne ,pour s'ins'Da,1ltel' ·dans 'leur l111aison d'été; tce n'est pas eTlCOl'e tles valCances, ,m 'a1s on oocupa déjlà. !les lieux où e~les vont se [passer, à fpeu de I(jj,st.anoe de la vilJLe d'·aitl;le'urs; iJ1 suf.fit de traverser Le Il:wc 3IU bord duqueJl va vivre tout ce ijJetit Il11Œ1de et qui ne sera (IH1S Uù'l d-es moin­dres ipE'l'so,nnages ·du récit. A /peine dans leur nouv,el[e l'ésidenc:e CIalll­

pagntB.11de, tles enfants TurJ)!3lch, deux fi1lettes et deux garçons, sa.ns par,ler du bébé, O'rg8Jnisent des jeux, de ·r.e.s j,eux faits ,œe rien, un­provieés Ile jpI1us souvent av·e'C quelque-s é:Lé.nlffi11tls de lia nature, m ·ais qui s'Ont les ,produits ,(je l'imagination 'inépuisable des cnfant'3 : .petites aventul'es au retour de ,récote, exploHs au bOnd de l'€\FLU, dont )l'un eût [pu tSB Lermionel' tragiquement, jeux des IPeaux-rouges, jeux iplus.

- 61-

t.:ranqui'l1les des jours de [plui'e, le tout serné ,<1:e bo.nnes lpensées ~t même die bonne,s tB,ctiO-nB et toujo.urs sous Ile :regard &Oul'ialnt parfûis il1!(ruiet, d une ,mère C'ÛlilllII1e o~ en voudrait voir tbeaucoruV. Livre ex­qui,s .dant :J!a letCture ",,'écoUJI,e aussi détlitcieuseme-nt que le 't.em'Ps des vo3Icance,s 'pour ,les enfants heureux. m est Ol1l1'é ·d'une jûJie couvertUI'B coJ.oriée et de queJques dessLnlS qui l'eflètent bi·en l'humour entraî­nant de ~'ouvr.age.

1) Ida Bin<1sch€ldle-r. - 'Les €'nfa.nts TUI1w.ch en éié. Un volume' im·-8 ,carré, rellié plein 'p3lpiel', .couverture en lCouleul's iID,ustrations dans le texte, FI'. 5.50. Libra.irie Payot, Lausanne. )

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VICTOR HUGO - HERNANI 1)

Les « .E)cllHttiol1JS halvetitca,e» 'PuUYlierrli aujoul"d''h'ui lHel'il1.tani de HugO'. J.oué IJ)0Ul' ,1<3. ·PT·elIll'ière fois €Hl leSO, Hernanü doruna üeu à la :6am.euse « bataille », Ido'l1Jt '1'00 Ihistoriens :pa,r-:le.nt ,connlme cl'un événe­IIllellt im[poTtaallt de ILa Hrttératu:re. On ICOIYllpa're HerIlta'l11 au C~d de Corn e iJ.lle , D'un ,côt.é ce fut le triO!llllPhe du tr!lassidsme, de Il"autre tC.e­lui du 'romantis,m,E'. 11 Î.l111po:rte d"a;uta.nt !plus que HerJ.lan'Ï IPœés~tE',. en un }'8JOCO-Uil,ci !Puitssant, toute-s Iles ',qualités et tous Iles c1éü8JU'tJS du 'poète et du ·c1.ranvaturlge :Hugo: 'l'YTi'Slme effréné et, (parlfois, n1.el'veil­Jeux, il'i,ohesse 'd'es ilmatgE'S 'et des sym/}) 01 es, a!I11'ÜUl' Uln ',peu exces'siif de ~'antjthèse, f,aJ1!taisde d-éib,ol,da.l1'te ,a.'velC tendance à ,l'exa.gératiOJ1, >cou­p/lets 'Cl'almoul' émo'U,\ra 11s, ,mélloodie ,clu vers, naïveté ·des sentiJments, l'echeT·ohe de J'elffet cO!lTIique, 'Pu'Ïesance vN1bale extraor-din3 irl'e, sens clie la gr.81l1lcleUil', saJlS gêne aJaJ.' trqp 'oa,vruliere:nyers l'htstoire, hrE!f, tout 'Ce qui fait de VictOT Hug,o ,ll'un de ,nos Ipoètels les ,PWus a.'ui'henrti­qll'c..'3 et les !plus disc-ut!és. Et n'ouibliol1J.· 'Pas rocliv.ain étpiquc qui aiPP.aI'I3·ît ,de tem.ps en tel11tp-s ! iUre He'l'!J1:ani, C"es1. se Iprê/pau'el' un règa;] i'l1telil.e'ctuell et ,enrÏtc:hil' ses lCOIJ'Jflùai!SSa.nces littéraires. Que les jeunes sUl--toui s'en 60uvi,e.nrrwnt !

J) ,EJc1it.io·nes Hervetkae - No 14 Vkt.or lIugü - Be'l'tl.a;ni , tragédie en 5 ·a;des, Une brochlliJ:1e in-16 Fr. 2.60. Librairie Pa~Tot.. La.usanne.

SCIENCE ET JEUNESSE 1)

Science 0:1. j,euillesse ! Oes deux IIl!01 ,:::. l'ésuane.nt. b~ en nntentioJ1 de' Uiu't,eruJ.\'3 {fui e,st lel e Idonner un .rup erçu de lollltes so'rt.es ,de questions d'o1idre sdelllt.iJfi.qu.e. teohnique et. '<::lIlortif ·en Iles !l11etlt.ail1't. ·à la. 'lJol'tée -de :tla jeu[llesse. lLes lch.a1pitres -du dtiv·re ù.· emtœ,alil1ent a:v IC :Le ptrOifesseUl~

PÎ'ca:nd à 4000 ID. -sous les mer,g ·et avec By:rc1 {l,an.' les gl8Jces -de l'AnrL, ar·~ti-que, ,lui ,enseignent La ,consü";tllction d 'UlDO ,statiou1! Imé téoŒ'ologiqlle 'ou d'un 'tJélémètl'e lui' eX1p.liqu81nt 1'OT~ 'gine et. le rôle du pétrole ou la J~aUi't.é des 'J~ayO'J'1S ·de 1118, mort, 11'initie'n.t '\ la ,m,é;c;:mÎqu'e du voll -et il, 1:1. &tructull'Û -de J'avio.!1 cle .c:h8tS'S1e, lui .fOllt uu talbleau ,ih.ant {lu tlév01op -'

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ipem~l1Jt des 6!}xmts ,chez: nous, u i Ip r OŒ)o S:0J.l,t ûnlfin des ':-.."pérlcll'ces .àe

h · . t ·d s o!bSBl'vatioDS d'hi,stol're il1Ja.t:uœetlile. De ,1}rym'hreux etes.sBl. o lum.J.e e. e. . 1 e t d IÏnrteres&am.tes Iphot.Q,glralphi,e:s iClDnnent. a u texte c-et~e VIe que 8 -"lJ .}

t. 1,' ç ' Oll" l'il]:rHlP-e- N'y a -t-il [pas rtJams une au'.sSl rub0tn:dantc tnH-!}}CIU •. LUi ICÜlIT1·erv~ , b . 1 . • 1 t.ière ode ,q.uoi s8rtiSlf,aÏ-re l,a 'CUil10sité dE' ~.a:nt ·de j eUl~e e.sr~nl,s a,n-de"~ .. ~ ',.~ s'initi€'l' aux :proihMrrnes l:es rplus 'cu,ctue1Is de 'la Slc.lell!CC ~ Cet .oUVl èl';"J '

leu~r :p er·meHra (l'oocuper ' utJil1errnefllt leurs loisi r .. ct l es I.fl. 'tŒ' UH·èt .~.\.ns

les .f.wtig u el' .

1) .SCIENCE ET J EUNE, S·E. Un vOllume ill '}-, m li û plein ~:'~: '.p~~~: <COUiVe1 t.ul'e i],l'us t r ée, i.llu sbra tion s ClaolS l'e texl-e e. L Cil I!r).)':; .( '; xf '

Li·b.r airie ,Payot, LR.USamG.1.E'.

ELLE OU POINT D'AUTRE l)

Les IÎiv.l'es ·de .suzanne Ga.gmeibin: 'm'o,rut rien Ipe'l~cLu ,de leur f'J.l.; "l· I ~ l e et de :lc'u r \Îl"l8.ηch-eur. Aussi élIccuelilllle'r a-t-011 ,~veic p·l.a.i,sü· th;\, 'n .ou V l'y 1

Mition -de: EilJ1e 'ou :poÎlnt od 'a,utr's - qui 'faifa ·les oClérlilce·s Ide ,blen Ct.{"S

jeunes fiilles 'oomlme i.l ,n, fait ceM·es de ,lieurs. 'lTIlR.·ll1a.~lS. Ce, l' E:ic tL rl~' .i1,S tI\a1'1sJPorte ·en A,ll.1g·,1€ltèrrc, da1l1S 'ce monde .a:r.l s to.CJ.>aüq~lO ou, e!~ d~~~ lt ,du conlf.or,m.i,snlle ·et ,cl'esp1,ajurg.és éLe ,c.las e~, .les S~q1tlome!l1ts ,s.illlC01,es tro'uvell1t à ·secùélPlloyer. Un j.eune 1011d IclhC'1~Clhe ·tun e ,femme ayant 10S qUallHés <de 'cœur et d(~slprit qui Ipour 'lui ·c,ÛlmjpN~1J1·t se uJ. ~,s. y la, t.roll­vera à .la. sui·te d 'un ,alrJc~de,nt Ip,rovkle.ntieJ\. Ce livre est ·ecl',lIL srp·e:clltlc ment .pOU1' .l,es i€'unes ,filile,s qrui aiune:rut à. trouver 'ckms 11eu'l:'S Ilerctu rccl ùa ù"éalisa tl-o.n ,cie leurs 'l' èves ,de [bOl1JlloCilJ'l' ·à 'Ü'R ve l'S :le,' OlIlIfI1J'es et lc ~ hlmiè.l'es 'Cl"UlU r-édt a-ttai6h~ùnt.

l) SUz.frl1f11e G.a,g.l1'ebi.n - ELLE OU ~JOI~~ D'AUTTRE, - U,l1 '\ 0-.lL!Illle in-16 relUé Ipl,ej'n tpall)i ~ l', FI'. ·1.50 . .L1.hralolHl8 P,êlyot., Luusanne.

LE MECANICIEN LOMBARDI1)

Da,ll ,s . ·on nou ve l ouv.[·Q,ge , Elni'lio GeHel', ,l"autell'l' :{lu « Dl'al1~e ie rit! GOtl .lpl'(l », l'e'11l' ' nlft un thème de ·hl, vie ,de:' (",11eOJ.1111Dts, l 'Exlp,l'ess , Cl

L1 dècl'iL l'aSlp0ct cle'~ ·chose.,' Yllie, de la '-'a,bi ne. {l' une, locorrn{)tlve:~e' . .j l'Y'O,"I'se'lment ·son ·Oé'l,S. Ba ttisti'no Lombu.rcl1, l e heros de ·ce l'eClt, 'qUI cs' IJ '- ''- . • . . , ' '"

a ,passé Bon cl1fa[]J;C'c .fi. 11HoSlpk.t' 'du G oth.a.r.cl. qUI, :=l clPu hS d:~ g~n.el <~ -"tl' ''''1t aL1X L{)[]1!bmlCli. ·Conlrau!e:m ·€·I1'l. a. '. -Oin pm e, J,l est tions, alPpar , v - . ,

a tti'Tl3 ,pal' toutes ,les llDuve,auVés! D e Jlà un . 'o,Dlf.lit aigu entre r)J ~ rc

et ,fils, cal' le v ieu x l,.ormlba1"'di est. olp!pols.é ~ \ t.o u te innovation.. Kn VUJJl',

lDYS du 'p-el'cc,ment ,du tUl1JnelL a- -t-Ï'l lu:t é ,PO:!.l· ~a u'\ e<gal' c1 el' so n , }1 ;~­

tique métier De voit.luie:·: ,La liI~l1!e a , letoUl'ne" l'Olll ~ll .. c~l .~o~.age~~I~ et anaIlcLlanclises. E n vam aUSSI, le Ipere lutte l a 'pOUI g.a l d eI .son fi

n rl 'œuvre de sa vic· B.attilstino n e se ,l,a lsse Ipa' rOIll'111e oSuc.cesse uJ' Cl" - • • ,

retenir cal' i·j est sédu it Ipal' Il,3, mèc.ami'que, 'déco u'V ei·to g'l'RCe a·ux ·autos ~lli sont e·n tr.ain ,de ·co nqu 0J'il' 'la route ,des Al\pes. ?uanü~ da,l1 !:i son enlhoLl s ia me, le ,g-arçom de qui1llze. ,ans aI1Jn·once son lfl tenttOn -de ] . h "' f sr.:n IJe' ·I·e Je c-ha s.se de la. mai '~oll !p,a te r'n e!l:lc. JeUllC<..· 'ü everul' 'c" a U\II \(;)lU]', " 'JUl • . ,

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f·t '\ jeux s uivl'o.nt ·ayCiC inMrêt l,es ipérilpéü es de sa. \fOil.·.matioJlo, s~ a.ventures de 'chauffeuJ'; Ipuas de méca.nicieïIl q'tva,lirfité. On devine que' t'histoil'e d e Battistino LÛ'mlbard i ,finira SUT lune réJconciliation. Geiler d,élcrit avec ù e l,a ,COUl'BrE) du train oSIpérÏ-a,1 rd \Ai-ro,l,o qui 'conduiT',a, .en un te·IDip-s record, ,le vieux Lornlbal~di victime cl'un a1ociden.t sur rva taIDle d '.olpér.atio.n 'crune olhücrue .de Zur i,üh. ,Ce réc.if, intére,s.s~r.a ch.a­cun: on y trouve une .a,cUon ,pa.l'Pitante, rpleiuJe de ,déJldcate'sse .d 'âme, une rév,élatiorn de Ice qu'es t Ile 1l110lDide ,complexe de .nos cheminB -de fer e t .10. vie des hOlillln'les q'L1i en as,sur Cint l'eXlpl·oitatio'l1J. Ajoutons, Ipour les amateUI's .d'hi.stoire, utIle ri'rhe ·évDlcatio'U de ce que Œut pour no­tl'e 'pays, à tr,avers 103 s.ièdBs, Il-e u"alfi.c ~p'ar 1e,s 'CÛ'1s f.t aa vie ,des hautes vaür~ées.

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Le ,premi er vOll'u:me d es Oise.aux d e lIa sene dies « Petits atlals du ,!j,atutl'ali:ste suies.€! ;) d écTit l E'S e8ipèces 'les (p1J~s cürunues, l,es m ,igra.teurs' ni'chant régulièrement c.heZ' n{)llI':>. ,M'ais il est d 'autres o,is'eaux mo.~ns l'épandus ou d'aisalnt. d.é3.11JS notre 'pays Ide brèves aJ)J[lariU011.s. N ét.a.i L nécessair.e rde :leuJ' Icon~S1a;q'er RUSlSi un e ét1.l:cle spécÏ'ale; !C'est à quoi est d'0sti'né ·l'atl,as « Oiseaux II >> d e l a. covle'Ction . On y trDuve une intrÜld'urction j" ésUlmaJl1tce qu 'il es t. 'lIUle a ux oI\ni,tJhoil'Ûgues et Ù. tout aanateur de conrnn.itre ISU'!' Il·es sens .clE'S Di.seaux, ·l'G UŒ' instinrt, l-eur­chant et le Imystère -de leu ['s m..igratiD·ns. Viennent elltSuite œ pI/anches e-n couleurs a.ccùmlP·ag'il11ées ,J'Uù1 texte e Xip.lÏoc.a,tif. CCYJll1ne ,dans le rpre­miel' volume, Il'auteur a teù1U ,de ,classer ces :t nim'a:ux ·ù"arpr6.s leu r ' miJtÏeu o'u '1·e111 , Iln ode de Ipassage.

L'atlas IdES « Oils·ea.ux II)) est .le C0ll11JJ.émen.t ind.islpenS'a:bJ,e du prem·iel'. Ave·c ·ces deux ouvl'ruge.s en ,poche et ,1a ju.meJllle en bandDu­lière les amlÎ.s de la ,gent airlée tP,a,rti-ront ù ·l a. déco·u verte, certain s de pouvoir vériJ iel' toujours le urs ob8leil"\ :a tioll s et cl'en .1'st.irel' un pi .ai­

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·Lausanne.

AVENTURES AUTOUR DU MONDE 1)

J.l y a de·s 'livres .d·,a"\etntures .qu.i nA se .dérou1,ent Ipas SUT Je Iplan h abitue,l mûs vou.s mettent ,d'emlhléi=} dlél.r1s 'des situations extraond.i­naires et. vas trDIP jnvr·aise.mbl.nbl'E'S. Tel e6t.le ·c.als de ceü;uJ ,de PithDn : AVe'l11.'ures R utOUl' ,du l11Û'llIde, dont. le premier ·clharpi.tTe déj'<.l. vous'. ·fait assister .à la cléC'ouverte ,J'un ' trésor lPal' 'quelques écl aireurs Qu'ont f.aH ,wl·ors ces heureux jeu lnC!S .ge,l1s ! Devenus sUJbitell11.e.nt l'i,ches , Hs ant. ~1JC.quis n ,le où Ise cachait. Ilte trésDJ', y Û'11't -const.ruit une maison

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'et .instaJlll>é lelll'S paTe\nls, ,puis 011.1 i:\Ichet.é UùL Ca:l\gO 'su' ].equeil. ils p.al~courent '100 v'atSf..e:s · m E'rs :p-oUl' ~eul' ip1aisir et 'Leurs ·a,M'aires,. , Cha{TIigement de cl,écor! A la suite Id'une ilnl,iprudeul1ce, JCÏJ1lq je un e:;; garçolIls sont entraînés {[a.ns tl,ne Ifolie oéqui,pée 'pa,L' aViÜill! c·t tI~a.nstPortés

IDfultgTé eux ,cLans unD Ne de 'l'AJmérique ,du sUid. Là ces nouveaux 1'0-ibinsons, loin le .se ],aissel' albaJttre, .d8ploümt toute Il'eU.]· énellO',il(j et ùeul' ingenio, -ité et réussissent A se rencll'e maitl'CtS des s ituati.ons lies ,plus dangcl'eusels jusqu'ü IIeuI' ,déù.ivra,l11Coe. Ce jour-l,à on voit s'·ruP·Pl'O­cher ,de l ' j·l,e un 'bl'anc C.rn~go q'ui In'est pas Ull inGo'nnu. 'U flJl'ix. ct'uTl e lutte épique (lVE'IC cie myst érieux JwiJg'RJl1fls, l'équiJ!r<lpe üébal'C[u' el. alne ,le·::; N~,scaq)és, Do piquéùnles avc.ntures ct -de vives ém.oUo·1hS at ­

tendent enCOl'e nos jE'unes hérol', Cal' ]30 guelTe vi ent ·cI 'éol.ater, ct de l'etoUl' l11e 'n fait 'p'as sans dn.JIllgel's ni ,complications. - lVLaio, , 'ù quoi bon nwontcl'! Il ül;uL lire l'e llivre ric.he en (p érip étie, ÎùlJa,ttendu e .. ·que ll 'auteuJ', ,l'enseigm,é sm' toute La t.edlniqlie ,de ,l',av iation et d,c la l1'1arine, 'conte d'une langue nerveuse, Iprcsqu'là 'l'è!ffi(por1e-'piècc', ,n'la is dont ]e15 üna,gesfrél'p'pantes Ise sUlClüèJelent C'Ol'nme ,ceUes d'un fHm ·8111-diabM.

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