l'ecole primaire, 31 janvier 1948

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SION, 31 Janvier 1948. No 8. PARAISSANT 14 F,OIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D'ED UCATION AB 0 N N E MEN TA N NUE L: Fr. 7.50 67ème Année. Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre -- Les annonces sont reçues exclUSivement par -- PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION AvenuE' de 10 Gore T éléohone 2 12 36

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 janvier 1948

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SION, 31 Janvier 1948. No 8.

PARAISSANT 14 F,OIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC"~TÉ VALAISANNE

D'EDUCATION

AB 0 N N E MEN TA N NUE L: Fr. 7.50

67ème Année.

Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre

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fin, 1 Ïncl lce du coüt cie la vie Il 'a pas été plus bas en no, emhrt' '111"'11 janvier ? On alors le lnn ail du personnel enseignant n' ~l tl.eindrait-il son point cuhninant qu'après Les fêtes de Noë: de ]\ou"e l-An ?

-:\ifol1 fac~ti ux co llègu ~ Marius me sOllHle ù l'oreill e : Tu ~ai~ hien gue la nouvelle loi scolaire n'est entrée en vigu Ul' CJu e le 1 el' janvier! - Tais-loi mon han que je lui ai répondu. QII'on nous accorde 1 s suppléments pour les mois d 'autolluH' SOllS forme cie gratification COmrJl"1e cela fut légal 1 ;\llllée dernièr> e l. Lon argument ne tient plus debout. - M'ais Lu dob savlI;r qU€ rEtut n a pas d argent? - Allons donc! On vote des mil ­li.i)l1s pour corriger des routes et des torrents, n 'a urait-on rien pour ceux qui doivent \( cOJTiger » les gosses?

Nul ne pourr,J me éonvaincre que j'ai tort. .J e connais l~s efforls déployés par le distinguÉ Chef du Département d('l l] I1struction Puhliqut pour améliorer la situation matériell du personnel enseignant; c'est pourquoj j'espère que nos repré­.'entant;; '-Hl Grand Consei 1 nous rendront justice pOlir tOLIte i'onnée senlaire. Mais il va le soi que si un telle demand di­minuait les chanc"s de sllccès du. décret réajustant nos traite­ments. il ne faudrait pas la présenter aux autorités COlllp ~ l e ll ­tes. On doi t sauver Je pl'incipa 1 avant l'accessoi re.

.-\lL l)ép~lrtemellt de 1 Instruction Publique on est certaine­lI1ent mieu .- pJacé qlle moi pour sHvoir Ce qu 'il convienl de l'flirf',

C'est pourquoi je lui fais cOllfiance.

Le Régent du }zmllemz.

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j PARTIE PEDAGOGIQUE . ~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le pouvoir . éducatif des images Dans les « ,)'olluenirs )} laissés par ] historien Lavisse, on

Ii i cl'l'te page charmante: \( C'est ù la pension Colard que je fis la connaissance de La

FOHbline. Le petit ,olullle était illustré d 'iJ.?l,a·ges. U cOIllmençait pèl r la fabl e : « Le Chêne et le Roseau », Je la lus, Je l'appris p~lr ca: ur ct je la l'l'citai. Des mots lne furent inint'elligibles :

Cepellcl~lllt qu e mon. front au Caucase pareil.. . ;vlais, je les de, i nai s solennels - l'image ln '::1" ait prédis­

po,' C> il l'adllli ration. Elle me 111011trait un chêne, sa robustesse le tTonc et le,'

g r;IIHls bras immobil es pendant que 1 s bra,nches étaient se­COllél'S el. (lLH ks feuill es s efforçaient clésespérém.ent de s'en­yoler, comme font les oiseaux pris au piège, Tout au bas , 1'hum-1)1 roseau plo) ait. .-\.Iors je sentis le vent souffler ,avec t'tueur l'l .ïenlenlUs la chute lourd e du O'éant déraciné; je Ille figurai lin petit rire du roseau. De r etour ft la 111ai50n, .le lllOntrai l'ima­~ c Ù JllOl1 p ère. Je lui cl 'l1l,andai si cette histoir·e s'était passée c1alls l'a forê t cie ch ' z nous . l\![Oll 1 ère qui savait causer avec les cnfHnls, m répondit qll'j l n en avait jamais entendu parler. nl è1ÏS qu e c'était hien possible. Le dhnallche d'après il l11e m en' voir des chênes; in Lltlle1nent je cheTchais des roseaux à leur ' pieds; 1l~<1is, j'en avais vu sur ]e bord d 'un ruisseau; je les 1 r:lllslHlrb i en idé aux pieds des géants; en idée j'entendis l a fllreur du VE nt e t la chute des chênes. Telle fut la puissance de 'la prel11ière Ïlnag qu'il 111 souvient d'avoirr regardé avec ({ttentioI1. .. »

Voici clonc lIn enfant dev,ant une leçon toute neuve il appl'cndrf' . Le mallre semble bien ne l'avoir pas préparé en classe, car pOUl' le gaTçOImet « des ilnots furent ininteUigib1es )} m:lls , il les « clepirwit solennels » , L 'image l'avait prédisposé b l' ac11n1 ration,

Ces ci eux IllOts c.èuactérisent brièvement Je pre1uier efforl (l e l' image : cIl nlet l enfant dans l'état d'âme nécessaire ft la compréhension, Dans nos classes, il nous arr.ive d'être sou­d:li Il surpris et décontenancés par les réponses ahurissantes d'é­lè ves UP/)(IJ't'J711nent attentifs, A 'ce monlIent nous réalisons ·avec d ép it qne, Inalgré les apparences, le contact n'est pas établi l~ nl' rl' 1 él' ve et nous: ]e courant ne passe pas. Par une série de

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questions , nous nous efforçons d 'opérer la rencontre. C'est laho­rieux souvent d~ part et d'autre. Que luanque-t-il au fond '! C'est que nous n' avons .pas réussi à éveiller l'intérêt profond d l' l'enfant. Nous n 'avons pas réussi à briser son indifférencE' ~' I 1 égard d Ll sujet que nous traitons. Oh! cela se fait sou Vfll l sans qu 'il y ait f.aute de notre part: notre leçon ne manquait pas de préparation. Nous nous soiTunes jetés dans la brêche avec l'en1rain que nous suggère notre 'idéal , ·ce sentiment incons­cient souvent, mais sûr, que nous faisons de la « belle ou "rage )/ . Cependant, n1:algré la chaleur de notre exposé, nous constatol h avec déplaisir que la troupe ne suit pas, qu 'il y fi des « fuite . » .

Eh bien! ce que nous n 'avons pu faire, l'image l'aurait réalisl" pui samment et sans effort.

L enfant est un être d 'iluagination, de sensibilité e t c'e.'1 :Ivec peine qu'il se hausse jusqu'au domaine austère clu nd­sonnement. L'image, en faisant appel aux facultés inférieu rl''i . l'y amène sans trop d 'effort et ~ Inaintient son attention vo­la ge en crérunt le « nülieu ·psychologique » . Le ,petit garç.on <, Lavisse» devinait. 'ce qu il ne cOl1lprenait. « Devin l' )} , n es1-('e ·pas l'esprit « en état de curiosité » aiguillé par la recherchl' intelligente? A ce moulent-là, les questions du "Maître n e tom­hent plus à côté. Ce sont celles Inênles que l'enfant s posr dans ."on fort intér.ieur· la classe fournit atlors le vrai travail, ce lui qui gl'andit. C'est l'élan vital v,ers ol e vrai , Ile saut dans l'in cOllllu pOUl' le conquérir, c'est l'effort créatel.l l' dans la joi -'.

Da ns le cours d 'école active qu beaucoup d 'entre nous Olll suivi , on attira notre attention SUT la manière concrète dt-' « p()­sel' un problème quelconque » en géogrlllphie, en sci.ences, ("t e .. d'exciter la curiosité intel1ectuelle, c est-à-dire l'intérêt. Or. l'image est une aluorce rapide et puissaol1te. Utilisol1.' -là ; qua nd les leçons se succèdent à longueur de journée et de mois , l'ap ­p étit d'apprendre est lnis à rude épreuve: il faut le sOllt(~ nir ell

lle négligeant pas les procédés que nous connaissolls . Un ma 1t l'l' expérimenté affinuait avec raison , qu'il sentait ne réussir en rien dans son enseignenl·ent, tant qu'il n 'avait p as cOllqui s ln sym.pathie de son jeune auditoire pour lohjet de la I('\on . Y ongeons-nous assez?

Beaucoup par mi VOli S regretteront COllllIlle 11l0i que 110":

livres de classe n'aient pas plus d ' illustrations. A la maL'wn Colard , le Evre de fables avait des images - -les autres manu els peut-être aussi - de nlodestes, très 'l11.odestes Îlnages sa lls dou1:t' . car on était ,au milieu du siècle dernier- el1es n 'en produisaie nt pas moins leur effet, car .le livre devient plus facilelnent un am i . tjuand ii n'est .pas seulelnent un collecteur de leçons arides, ~'1I r lesqueHe on a « sué, souf.f.lé, rendu son âme », -mais, un m·i1ieu att iront , où H 'Passe lin courant de vie. Il y a (fll elg ü e trenite

...... ,<>' I· (.lll11naire nou ve lle, la uTauunaire Sen sine, avait f8 il ~l.I1 S, li Ill' " b . 1 son cl ppa riti o n dan s nos classes . P our h eaucoup Ide rals.ol1~ "e }insOll nel en selgnan,t la cOl1spna: e~l e ln.' a pourtant. laIss.~ .Ull

S01l' (, Il ir heur ux . Chaqu e leçon y debu~alt par une lllus~Ia~lOlI q u ' lIll tex te harmonieux, clair, expliquaIt au - d~ss~us' S U1VaIen~ WH' r(' gle brève t LIll" .'éri e cl exercices d 'applicatIOn en beau x \t'x les suiv is , choi sis clans le ' -bons auteurs. Tont~s l: OS leçons dl' l'r ,ll1 cais lourna ient a utour cl ces lextes : r éŒtatIoD , voc~ ­hu la ire, 'compositi on fr ançaise . La b eHe langue qn on appr~navt hl èlUlou J' 1 c.' images syn1.pathiques qui parlaien ~ à nos.lma­nin at io ll s cr nfa nls! L a leçon abst raite entr-ait dans la VIe. e~l ~l' li an t a LLX !loses au x évén Iuenls de tou s les jours et fal salt o r1' s <1 \ ec eux.

San s s'arr ê te r ù de sté ril es regre ts, en a ttendant que ] dés irahl clL'VL n ne réalité, d In and ons-n ol1s si nous utilisons ·uffi .'H IHmen t 1 s r ares illus trations de n otre livre de lecture pal' ~. ' o.mplc? A défaul , n ous efforçons-n ou s cl J . ~ upplé~r .p ar le d ' ssin nu la hlecul noir ? Quelques traits s ll g6estJf s sufh sent S?u­, en l pO lir eentrel' l'allenlion généra le. Dep~lÎ s qnelql~.es .anllees . l' t ·, ' cel1 enl COUfS ('le cie 'si n de ,M l' le P rofesseur Hasell ,. no.u .' ;t l't' ndu cl'1Ila.p p réciah le.' serv i es ù ce SAujet .. L c?~e p :'lnlaU'l'

ontilllle ù puhli e r des c roq lll.' lJu e 1(' :', maüres lnmlhaJ'l ses av('c 1:1 méthode p euvent utili ser sans lrop de p ein e. .

Les ca rtps po ·ta! s, les images, les découpure::;, les 11l~lS ­l'rés r endent ser vice ' Inals, cle les f aire C.il~culier dans les b an cs C()Llpe la leçon, Tompt la di scip line. L e t ableau Boi.r d~mellre l ~ 1 10 1 n qu i r mplace tou s les autres . A nous de lUI faIre Tendre le l)luS possibl p. Quand les l'i ch sses de l'illu stration moderne au ron t pa ss ' de la r éclanl , du journal, de la r'evue,. dan s 110:-;

liv !' s ci e cla sse, nous} a.pp] alldiTons hall!enlent. Au h eu de ser ­,'ilr aux machinations de Ja cu pid ité et Ide '1 an1\bition, elles con ­lrihlleJ'ont il form er des hommes. A ce sujet les tran sfonnation :, "pportée ' élU « J une Catholique », largement diffu sé. dans no.' da::; 'es es t de bon augure. Fai sons-~ui bon .a'ocuel.}, Et n '. <Iurait-il pas 1110yen d 'en faiTe une utili~ation ph~s large et plus i' él tionn lle? A cette époque, où les enfants obtIennent tout Cl'

C[ll ' j ls désiren t, n'y aurait-il pas possibi.Ji.té d e 'réaliser des ~hO:l­n em enrts coll ectifs ? Les alléchantes leçons qu'on amorceraIt l'a!

Grâce ~l l image familière, l'enfant, com.nle le petit Lav-i.ss: commencera là jeter un regard attentif et pénétrant sur son nll­li ell. Il entendra la conversation des grands arbres entr~ eux, (HI avec les herbes des cham'Ps. Il se .figurera le « petit rue du rosea u ». Il entraînera son pèTe vers la forêt voisine et l'assail ­lll':1 de qu estions eUlbarrassant-es. Toute une vie ,intérieure s'é­haucher~. L IDllagination r~produch'tijce pel"1nett~·a les l'u.ppro­c henlents les contrôles bienfaisants et i'l1stru,ctifs, évitera 1 s conceptio~s erTonées s,i difficiles à cOTl"Îger par la suite.

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Tous, nous som1ll,es c.onvaincus de la valeur éducative ch l.ïmage qui tient à sa puissance unique de suggestion, Notre e '­périence humaine et personnelle d'abord et scolaire >nsuill'. Inieux qu e les livres, m.iellx que les 1 çons les pIns prl'ssnnt('~ . 110US l'ont appris, .-ouvent ft nos dépens. YIais, hélas l' excb de travail , la surcharge des classes la longueur des devoirs ~ co!'­riger nous incitent il l'oubli, à la négligence, Ne sacrifions pa " :'\ll contrôle machinal et souvent stérile, la prépa rn 1 ion intell i-gente que rien ne peut remplacer !. S. L.

méthodes thél~a peu tiques cas de névroses

utilisées dans infantiles

les

Chez certains enfants les Inoy ns éducaLifs elnployés c1 'or­dinaire échouent. En désespoir de cau 'e, après avoir essèl~ é sa il " succès toutes leurs méthodes les parents s'adressent en fi n ù nous. Que pouvons-nous faire pour les aider, alors qll' lIX ­

mêlnes sont impuissants? No us le , errons tout ù l 'heure. T Denlandoll s-nous auparavant comm nL il se J'ait qlle l, ....

l11\ethodes éducd tives qui réussissent avec la pl upart des ('11 fanls . échouent avec certains, mên'1e quand le lll'iIi eu fnmilial l'~l normal el favorable?

On peut presque Ù ~Oll P sûr en lrouver la Ctl lIS(' da il S Il' :, troubles du développeJnent affectif qui ne s'est pas pourslli,'i hannonieusement: ou bien l'enfant es l resté fixé li 1I1l .-tac!<, ~le ~éveloppement antérieur ou bien il a régressé :'1 un stade in­IautIle, Tels , par exeInpl'-', les enfants qui remouill ent ll'ur Iii après avaiT été propres pendant des année'.

, Avant de vous parler plus spécialelncnt des 111 T thod es cil' lraItement, les différentes étapes du développemen t ê.I ffecti r dr l'enfant, pour que vous compreniez il1ieux la VH IClI l' dl' ces méthodes thérapeutiques il base analytiqu(' el su rloul leu l' il­propos.

" CO,n~ll1e dans les autres c10mjaines le dt" eloppem enl anec-~Jf se .J~lt. pal' étapes, Le hébé est Ull être i,nstinctif qui cherc.hr (J. satIsfmre ses instincts à tou t prix: les instincts de téter, (~e se salir, sont panni les premiers qui uppal'aissenl. L'édllCèl­LIOn a pour tâche de régler ces instincts et ceux qui appar~IÎ ' trünt ensuite, de les discipliner de les canalis r. l'vrais jamHi.., de le~ étouffer, car ce serait étouffer en Inême temps clés for ­~:es vlta~es qui sont nécessaires à l'être pour vivre, pour "adapt '1'

c,l autrUI, pour lutter, dans un nlO11de qui autrement lui paraÎtl'n etranger ·et hostile, Le fait d'éduquer Iles poussées jnstinctives . de les diriger, puis (l'a,mener l'enfant ft les sublimer, tui irn -

l'osera tout au long de son éducation des r noncemen ts. li les llbinl ù son détTill1ent psychique, ou bien il les ncceptrra sn l1 ~;

t!om mage suivant la manière clon t l'adulte S') prenel.

Lc premier renonce-m'ent jmportant qui va lui être Îm.posé . c' cst le sevl'((y e. L'attitud de la n1ère Ù ce 1110ment-Ià st trè~ i mpo rla'l1lc: les éducatrices par ü1tuition, établiss'ent lE' se­n 'age graduellen1ent et redoublent d affection et de tendresse l.mir qu e l cnfant n'éprouve pns de sen tinlent d abandon Oll

clïnsé·curi té quÏI ressen tirai t si elles . étajent brusques ou peu ~d'j'ectll('us es, Ceci n' est 1 as un " simple spéculation de 1 es,prit : ;" en fan L soigné et nourri par sa 111ère (= nurse) la reconnaît ]Ji entôt e t lui fa.it fête. Le plaisir qu 'ill ressent en tétant est int.i­lnenl 'nt li é i'I la personne de sa n'1ère qui lui procul· ce plaisir en lui témoignant beaucoup cl tendresse. Il répond bientôt au "o l11'ire de sa 111ère par un sourire jl lnanifeste sa joie en l'aper­Cl vanl: c'est Je premier év il de la vie aff ctive 1 éveil d u 1.: 1' ~lll ' cr sentjm ent. Si la 1nère est très sévère ou peu affectueuse ~ ! u mmnent du sevrage, l'enfanl éprouve une sorte d 'abandon el gardera en quelque sorte la nostalgie de ce quelque chose qu i ~ li j :1 nUlllqlH\ e t son développeinent affectif en souffrira.

L' nfanl 'lltre ensuite dans une phase Î1uportante dont \'ou s avez ntendll parle r déjà: c'est l' « œdipe» . caractérisé par un attache~nent ,plus -particulier· de la fill ette ù son père, rlu petiL gnrçon ù sa Inère,

Le fait que les sentÏInents de l 'enfant sont dirigés plus ex­c- Ius ivement sur l un des parent.s , éveille à l'égard de -l'autre par ent des sentiments cl ambivalence voire ·d'agressivité ouver­tement exprimée. Les exe1nples de Téflexions enfantines rela ­tives cl ce sujet, citées par les parents , sont trop nombr-eux. pou r Cjue nous les rapportions ici.

Les réactions de parents sont très différentes : les plus . ages Il'~' attachent pas trop d'importance , estimant -avec raison qu e

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c'est un 11l0'lnent dans la vie cie l'enfant qui denwnclc d·l'U\.

un peu plus de patience et de compréhensioll: ils 1H.> prell nl'l) 1

pas au sérieux les Lentalives failes par l'enfanl d'ècarter I"UIl

des pal'ellts pour accaparer l'élu. D'autres parents, blessps dan :­leur naTcissismle, ne pell,ent SUPP9rt l' la nroinc1re marque (/'a­!?Tessivité et cherchent à la réprimer. Conséquence: ccttt' agres­~ivité refoulée cherche t(llI t de n1.êlne ·à s 'expri mer pa r' dC' ~l moyens détournés ou par des symptômes névrotiques. Ca r le l'ait d'être blâmé donnera ~l l enfant des sentiments de 1Ilpa­bilité -qu'il tâchera d'apaiser par exelnple, par cie l'au lo-punition. en acculnulant les sottises pour être grondé, ce qui ~oulagcn) .':.a conscience. Ou bien si les parents réagissent -par cles menaces d :abandon, de punition, l'enfant vivra dans la craintc de "oir I~l réalisation de ces menaces; d'où l'angoisse qu i le port ù l'i·ns­! ab il ité intérieure, au lnensonge, etc.

Il faut dOllC que l enfant puisse vivre normalement cette période, c'est-à-dire que les paTents se rendent compte que les manifestations que présente l'enfant sont passagères et qu'ib acceptent sans trop se fonuaLiser les Inarques d'affection ex.clu­sive 'pour l'un des parents, et cl :uTlIbivalel1.ce teintée cl agressi­"ite envers l'auh'€.

Cette situation de l'œdip est souvent reportée pal' déplace­luent sur d'autres personnes ç1e l'entour·age : instituteu~' et lns­Htutrice par exelnple. L'agressi, ité peul s étendre aussi au\. J'l'ères et sœurs, ohjets de rivalit{' par rapport Hll parent pn'féré.

IL arrivée cI 'un bébé dans ln f"Huille fait craindre il l'ell ­r~lllt d'être dépossédé -par Je nouveau venu qui accapare LIHI!; r~Hention des parents. Et il réagit alors ,par de la méchanceté. cie la jalousie, de la Inauvaise hllmeur, Si les parents ne Il: hlâment pas pour ces I11auvais sentiments exprirnés sïls l'en­Lourent autant qu'avant cn l'intére'isant au héhé, la jalOll'iié passera plus facilement.

Souvent, à ce 1ll0luent-là, l'enfant demande des explicatiol1 'i a II sujet de la naissance. Quel q lle soit son âge, il faut lui ré. pondre la vérité) vérité qui ser(( natllrellement adaptée ri SOli

développement . Ne jè1mais lui lnentir sur ce point, ni Je )"e111-

haller sans explications . Ce serait lui faire perdre Lou te la COIl­

fiance qu 'il avait m;ise spontanément en ses parents. Ce serait une erreur aussi de devancer ses questions par .des explicrltion ." l'rém·aturées, CO>1ume certains prétendent le faire .

Puis la période scolaire comnlenoe, avec. sa discipline, se ... lois, ses exigences, le frottem.ent de c.aractères et cle tempéra­ments différents: c est un premier essai de la vie sociale pOlir laquelle il faut renoncer aux tendances égocentriques. L'enfanl

- 235 -

,l pprend ù peu près à ce m.nment-lù, .vers sept ans, « l'âge d.e raison », à juger peu à peu par lui -rJ.nême, et non pas exclllsl­"ement en fonction du jugement des adultes, Sa conscience Ino, rale . s'est forn1.ée, grâ-ce aux consignes données tout au long de l'enfance par ses paTents, aux-quels l'enfant cherche à s'identi-1 ier. Devenir 'aussi grand, aussi fort, aussi puissant que son père, est llne an1bition du petit, fa-cteur du progrès, d'efforts c-onstants clans tous les don1.aines . Si les consignes données sont dures et !'-évères, l'enfa-nt se ~'eplieTa sur lui-lnême, deviendra scrupu­leux anxieux' ou alors il se révoltera quand il en aura la pos­.· ibilité. Si les consignes sont trop relâchées ou inexistantes, la conscience ne se fonnera pas, l'individu sera égoïste ou amoral. n'acceptera pas de se plier aux règles établies par la société. Il l'aut clonc trouver le juste nrilieu en donnant les consignes ,1 ! enfant: ce qui iUlporte surtont, c'est la manière, le ton emploYl' 1.'0l1T · sanctionner.

Si dans les circonstances de la vie de l'enf.ant ou dans le milieu familial, quelque chose survient au cours d'une de ces (lapes et perturbe son · développement affectif (mort, départ, tl::t!issan.oe, dislPutes entre parents, erreurs éducatives), l'enfant l"t'st" fixé -à un stade san~ plus progresser, ou bien il régresser:l ~I II n staclë antérieur. Il s'.agira donc, par notre technique psycho­logique. de rechel~cher les raisons de ce~te régT~ssion ou de cette nxatjon névrotique, . Ces raisons sont InconSCIentes et ne son l pas connues de l'enfant . . Un interrogatoire direct ne peut donner ,lUeun résultat. Souvent même, son être conscient, son Moi, esl désir·ellx. de clulnger de ·conduite, mais n y arrive pas. Il y rl ( ' Il lui des forces contradictoires.

. Les 1no) ens d'investigation de l"inconscient de la p 1"S011-

I1nhtf' , nous pennettent, non seulelnent de trouver les motifs cachés du synlptôme névrotique, ·111:ais aussi de faire revivre ,1 l'enfant, SUI' le plan syn1bolique, ses conflits intérieurs, caUSl' (le sa condui-te inadéquate .ac.tueJle. De cette façon ses conflits ri eviennent consc.ients, on peut lnontrer à l'enfant leu r relatio()

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1 Ba~fie5 1 Orsières 1 Salvan-Finhauft 1 Leytron-Silxon 1 ---- --

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II. VOCABULAIRE

êl) Unt-' eau pllre ~ limpide, claire, fraîche, transparente, gla­cP(, - une eau pétillante, gazeuse, thermale, minérale - une cau croupie, donnante, trouble, stagnante ---,--- une fontaine pétri­fiante ou incrustante (qui couvre d'une couche pierreuse les ob­jds qui y sont plongés: inter.mittente (qui c·esse de couler, puis reconllllence, par intervalles); une source -abondante, tarie, jail­li ssante' un ruisseau tapageur, désert, un torrent impé.tueux, l'a­l-ide' une rivi ère -ca.lme, paisible, poissonneuse, torrentie1le, i1'­r-égulière, utHe, navigable, canalisée, marchande (par la qu ell e s'effectue le transport des Inarchandises).

b) Prendre les eaux, aller aux eaux (suivre un traitem ent m é­dical consistant en l'absorption d'eaux n1Ï-nérales ordonnées par le docteur); être tout ,en eau (être en sueur), avoir l'eau à la houch e (avoir une sécrétion abondante de salive parce qu'on pense ù quelque chose de très bon), se fondre en eau (ve rser d'abondantes larnles) , voici un dianüll1t d'une belle eau (Ull dia­amant très limpide) , ft fleur d 'eau (ù la surface), se noyer dans lill verre d'eau (perdre la tête et ne pa~ savoir COll11ment f~ire d evant des difficultés pen importantes) mettre de l'eau dans son vin (se modérer, se cordger), suer sang et ean (fa ire dp grands efforts).

c) Mots de la famill e de eau (latin aqua)

aquarelle: peinture en coulelU'S délayées dans 1 eau; aqLl a­l'jUIll: réservoir dans lequel on entr·etient des plantes et des ani­maux cl'eau douce et d'eau salée; aquatique: qui croît, qui vit clans J'eau; aqueduc (latin aqua : eau, ducere : conduit) : canal de maçonnerie pour conduire l'eau ; aqueux: de la nature dl' l eau (la partie aqueuse du sang), qui contient de l eau (légume:, trop aqueux).

ILa source .i ~illit, sourd du l'ocher ' ell e bondit, éClune, s éla]p. gazouille sa chanson cTistallin.e m.UI'l1111re; elle f lâne : eUe m u s ' : une onde pure un flot bourbeux; un courant rapide, clangèl'eux.

Les luéandres: clInon t: aval; embOllChul't', conflucnt, a r­fluent.

III. ORTHOGRAPHE

Prépare tion S'en référer au nUlll,ér) 1.

Un i'uisseau

Le nliss"uu sautillait SUl' des cailloux, volait cl s gravi ers . . p sauvait, se ruait ù l'a ssaut d'un talus , se déchirait ù des l'i.l­

dnes , fracassait su r les p ierres d'un gué son front de cristal. cnl.'chait de l'écume au noz d'Ull rocher, entraînait de force l'eau cl ' une fontaine , bouil1onuait de colère autour des sou ch es ([ui

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pré tendaient lui han r la rOLlte. De Lemps en le m'l s il Sl' ll1 -

blait vouloir s'apaiser, s assagir, faisa-it le h ea u entr ' des ri\' ('~ fleuries ; mais il r ep rena.it bientôt sa course en cliablée. Et: Tin­tj11. .... Glou-glou!... l~ lac- et flac- e t-fla c .... C'ètait la chanson tout ~ m enll e, mais intenuinable el' joyeusl' , cie cent cnscatcllC's.

E. Pél'oc1wn.

Naissance d'un ruisseau

1. La source s'épanche en un petit filet d 'eau qui, çù e l 1:À . di::;pamît dans une rainure du sol entre les louffe.'i ri e g<IZOIl; ii :-e montre et se cache tour ,à tour. A chaque iltltl' el élan. ~(' ruisselet prend une autre physionomie : j 1 se h eurk 7",lI r une sa il -· lie de rocher, il s'égare entre les pierres, pui s s'ét·tde dan s lin petit hassin sablonneux' ensuite, il s'élance en ('.as·cntelles · el h aiO'ne les herbes de ses gouttes éparses. D ' alltr~s source.., venues 'de droite et de gauche, se mêlent au filet princ·ipa l et hientôt la masse liquide est assez abondante pour couler sans ceSSf' à ]a surface ...

2. Desoendant, des'cenclant toujours, le ruisseau , qui .irn 's i 1

inccss.anl.nl.ent, devient aussi plus tapageur. Près de la ~o llrc , il murmurait à peine; nl!ais voici que le petit courant parL~ d nl1f: voix claire; puis il se fait bruyant, et, quand il boncii l en rapides {'t s élance en cascatelles , son. fl'a-cas T' veille cléjà les échos (lf·s roches et de 1a forêt.

3. Il ne pouss·ait d'abor·d que de petits grains cie sable: puis . devenu plus vigoureux, il lllettait en 111.ouvenlellt des cai l1ollX : maintenant il ronle dans son lit des blocs de pi erre ([li i s ' ' 11-

trechoquent avec nn sourd fracas, il m·ine à la base les paroi s des roches qui la bordent, fait ébouler les ten'es et les pie rrHill es _ ct déraciné parfois les arbres qui l'ombragent.

La toilette

François n )a pas p eur de l'eau froide. Chaque mnLin , il l'aH sa toilette, 11lanches de chemise retroussées; son co] e st Oll­'ert. Il se lave énergi·queluent. Sa figure e t couverte de 11lOllsse

de savon, et lorsque l'eau claire et fraî·che coule sur son visage. il se sent tout heureux et plein de vie.

La rivière joue

Elle ,coulait saus bruit, nipide et froide à 1 œ il, de grandes herbes minces y courbaient ensem_ble, selon ]e courant qui les poussait et, COlunle des ch evelures vertes al anclo nné s s'étêl­la ient dans sa liInpidité. Quelquefois, :\ la pointe des joncs Olt

:sur la feuille rIes nénuphars un in .. ectc ù p a tte ' fin s l1111l'chail

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ou se posa it. Le!S vieux saul es ébranch és mi ra ient cl a ns l' cali ï{>llr ('cOl'ce gri se: ml c1 elù, tout a lentou r , la p rairie s ·m b lai t vidp .

Gustrw e F lm zb el'f .

La fée captive

Le vaillant ruisseau nons a ide cl~ll1 s notre besogne in cl us-1 d elle . 11 substitue la force de son courant ù celle des b ra ' hu­main s : il m oud le blé, brise le minend , tri lure la cha ux et IL­mo rt ie r prépare le -chanvr e, tisse les étoffes ... De loin on en ­lend le r Oll t'l em nt terrible de ln 111.a-ch ine qui fa it vibrer :l ll ­

tunr d 'ell e le !Sol et 1 atmosphère. Cette force d isciplin ée des rO ll es f l d es hras de fe r n 'est autre chosp q ue la pui ssan ce transforméf' du rui sseau, devenu l'auxil iaire de l'h onll11e. Gu idé p ar l in gé­nieur, le lllO uvem ent brutal de l eau a pr is la directi on ql! on lui tra çait: Il s'est distribué clans les pinces les 'Plus fines, clans ,Its pinceaux 'l es pIns ténus, dan s les engrenages les plus puis­sants ... E n donn ant sa force ù la machine, le l'ui sseflu es t de 'eml un gigan tesque esclave.

Eli sée Reclll s .

Le Rhône en Sui§se

C est un enfant gâté, un 11lHUVais garGon qui se déba t, Iré­pign e, hurle, et lllontr,e .déjà l'impétuosité de son caractère . Tl est tout sal e et barbouillé, car il ne s'est pas encore la vé la fi gure dans cette b ell e cuvette du Lém.an où il se décrasse de son li­mon. Il s'échappe parmi les pierrailles, roulant presque autan t d e pierres ,et de caillou x que de flots, et em,m~èn e souvent ses rives avec lui. Th. (lmzfier.

Exercices d 'appli,catiol1: s'en référer au numéro 1.

IV. COMPOSITION FRA~ÇAISE

La prase - Le paragraphe ~ La rédaction

1) COlnposez des phrases avec les 1110tS du vocnbulaire. 2) Conjuguez les verbes du vocabulaire. 3) En un paragraphe, traite ces sujets: 1. Au bord du

ruisseau. 2. Notre rivière. 3. Notre 'bisse. 4. Rédactions: 1. Un cours d 'eau raconte son histoire .

- 2. Les bienf.aits de l'eau. - 3. Avantages et inconvénients de 1 eau. - 4. L 'eau et l'e vin: parallèle . - 5. Une caravane dans le désert ; la traversée est plus longue qu 'on ne l'avait pensé ; l'eau v ient à nlan .. quer ; souffrances des gens et des bêtes ; après lnille peines on atteint un puits. Racontez. - 6. Décrivez un étang ou une rivière que vous connaiss·ez bien. - 7. Le bisse de chez nous.

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FICHE DE VOCABULAIRE No 119

LVIII Orage - Tempête - Our,agan

51 ;i) Les lI1 Qts duns le texte. U 11 oruge terri fiant. La cha leu!' <1 \':1 i l ét{\ Lon'icl . Les mOllch s et les taons }Zurcelaien t hOlll1nes l Jê tes. De gros nuages noirs couraient clans J ciel. Des éclain j, \i lI irenl bi en tôt sillonnant la nue' puis le tonnerre gronda a l! Il,in. F errine s hâta rIe chercher un abri. Elle aperçut Llne ca­l J,Ill e Ù laquelle concl u isa it un cheuün creusé de .profondes 01'­

nièr s : c'était lin abri qll:> cl s J ùcherons avaient conslTuil dl­l' cl go h .

. -\ b()ut cl forces , épuisée par sa course éperc1 ue, étouff(O(' par .'on émoi, elle l'atteignit à l'in 'tant où l'averse C0111mença :'\ déve rser ses trombes d 'eau sur la terre, et elle s'affaissa Sllr te lit (\ op eallx qui co uvrait Je sol.

Aussitôt un fracas effro) able r elllplit la forêt : les grands a rbres se courbaient leurs tiges se tordaient sous la violence du '<'l'llt. La ahane pourra.it-eU résister ù cette rafale, ou serait-elle t:' mportée par l'ouragan déchaîné? Elle ·n eut pas le temps de' réfl échi!'; une brande flal111n e accompagnée d'une terrible pou s­.. ée la jeta Ù la l'enVeTSe, aveuglée et abasourdie. Quand eUe re­vint à elle la tempête avait cessé ; elle aperçut à une co urte clis­lance, un chêne que la foudre venait de frapp er au faîte en 1 clépouillant de haut en bas de son écorce. Autour d'ell e, toul <1 "ait un aspect de désolat:on : la grêle, qui s'était abattu e, avait CHSSt les branche ' des arbres et saccagé lacan1!pagne.

D'après H . Malot .

5j ±) Quels ,étaient les signes précurs'eul;s de l'orage? Par 'CJuoi cOllunença-t-il? Que fit Perrine? Qu'aperçut-elle bientôt ? "Pourquoi Perrine était-'elle à bout de forces? Qu',est-ce qui occa ­!-'ionnait son émoi? Quand arriva-t-e11e dans -la cabane? Que fi t-eJ]e en ) arrivant? Par quoi était occasionné ce fracas qui l' elnplissait la forêt? Qu'est-ce qui ppouve l,a violence du vent? Quelles questions se pos·a Perrine? Pourquoi n'eut-elle pas le ten1ps de réfléchir? Quelle était cette flanlme qui l'aveugla'? Que .-:; ' était-il passé? Quelle Inarque 1a foudre avait-eUe laissée? A quel instant Perrine :atteignit-elle la cabane? Après la pluie . 'qu'était-il tOlllbé enco.re? Quels avaient été les effets de la grê­]p ? Qu'est-,ce que l'éclair? le tonnerre? la foudre? QueUes pl'éca utions faut-il prendre 100l'sque l'on e-st surpris par l'orage '? Lorsque J'éclair p'araît, la foudre tOlnbe; pourquoi donc entend ~ ,on le hruit du tonnerre seulement un monlent après?

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FICHE DE VOCABU-LAIRE

L'hiver - Le froid - La neige (suite)

Hemplace les points par les nlOts' suivants: \ erglas g}jssoire tourl illon passants surface vleag s n ige acrob(üi skis sév j t. conco urs flocons capuchon dossard grelottent claquent imma1culé . piste boules de 'neig(;' fanions

Ne 122

gOl1l des onglée vertigineuse bonshDmme~

524) L froid a recou\ ert les ch emins d'ulle mince cOllchl:' de ". qui sème des enlhûches sous les pas des .. : Durant la llllÎl.

la ." est tombée à gros ... pressés; elle a mis LIll ." sur les S:q>ill' et un grand manteau '" sur la terre. La joie cles enfants est gr,1l1 ' cie; ils s ébattent à "' , font des ... grotesques qu'jl." ' (PmolÎss(:']11 aussitôt, s'élancent hardiment sur les "', sur la " . unie .([ \.~ éiangs où ils font nùlle tours cr ." J'ai assisté ù un ." (1e ski: les coneUl'rents portaient un .... au signal donné ils s'élancèren 1 :-'Ll l'

1a '" jalonnée par de petits ... ; les sportifs entraînés c1escendirl'nl e.nsuite le~ pentes à une vitesse ... , dans un ... de l1('i g-l': il <.; p l'l"

I~aj.en t les .. , sans ralentir l'alluTe, sans effort ~pparent. pa r un ' suuple torsion de leur corps souple. Ils étaient vraimen t III <l il l'es ' dE': lelus skis. Un froid ... mOTel la peau: les malheureux ." d·an..'; leurs habits rapiécés; les ,enfants ... des dents hattent leu J'~ I\lnins ... a~ïn de rani'l11'er la circulation et d'éviter 1 ' ..

fl25) NOIns. Donne Ull complément déterminatif Hl!:\. IHlJl1S

suiv'J nts : la fO!lte des ... des flocons de .. " les spo!'"1 <; l I' des i) ~H(ll1s (le ' " les i'igueurs de l' ... , la r ecrudescence du .... LIll

froid de . . , les frÎlnas de .. , les intelnpéries de '" . .Forme ?~S phrases . avec les [not~ stl~vants: les gl:.tçon~, 1 \

gIvre, le gresIl, les engelures, 1 onglee, 1 avalanche, donner el)

hivernage. f,~W) i\rl,ieUifs. Donne aux qualificatifs suivants le;; i}(Jl1l:i qui

leur eOnVielllH'nt: vif, piquant, pénétrant, silJéden, .. : pre: gla­c!al, frileux, ~ladaire, ' rigoureux, précoce, tardif , nus cl :>PO\I il· I,e:;, blanche, lllllnaculée, InoIle, légère lourde, fine , poudn'lI ' l' .

eL'ia1 a1.1te, croutée; perfide, lisse unie, crevassée, tr:·l.nsp<lI' C' 1l te . elltraîné~~ souples , forts, hardis ; endonnie,. assoupie , mort e : 11i­vel'llul,_ bibel'nant, gOlU.c1.

5:27) Verbes. Fonne des phrases avec le' verbes suivanls: L(-~ freid sévit- saisit, engourdit, transperce' la n eige I:otnb(~ , des­ccnd, tourbillonne, s 'amoncelle, nivelle le sol, assourdit les bruits . La bise 'ffiŒ'd, siffle, pince. Les skieurs « fartent )} les ski::.: . .t ius­lent les' fixations, s'élancent sur la nei ge, prennent un vjral'~' tn

christiania, en « stemmî », àesèendent dans un tourbillo~ ri e n eige, tombent, se Telèvent, se poursuivent sautent , fl'anehi·s-· ent, font une chute, se fracturent un~ jambe .

- :?4,j -

FICHE DE VOCABULAIRE No 123

LX L'eau - Fleuve et rivière

528) L es mots dans le texte. L'eau de pluie, am enée ci e 1<'1

Iller par les nuages , a l'uissel·é sur le sol, s est inl'iltTée dans ln lerre, où elle a parfois dissous les roches, formant aÜ1Si des grot­tes , des cavernes tapissées de sta'lactites et stalagmites, creu­sant d e profonds, entonnoirs et des gouffres llîysté rienx. Parfois elle s'est transfo·nnée en glace ou en neige accu mul ées su l' les hauteurs . Celles-Ci ont fondu sous les rayons du soleil; puis l eau a formé des torrents grondeurs ou des sources qui se sonl réunies en un ruj,sselet.

En Inaintenant petite rivière, tu coules capricieu.'e dan .. 1<1 vallée sur un lit de galets' tu. cours tq babilles et sautilles en­Ire des berges fleuries, COlTwne une pe1ite fille heureuse de vi .. vrc ; tu effleures de ta lèvre le rameau d'églantier qui sC' lllÏf(\

dnns ton cristal limpide. Puis · tu vas donner tête baissée c.ontre line pierre grosse COIl1'lTle le poing, et lù tu t ' irrites , tn moutonnes. lu écullles, tu formes des remous; Inais, vaincuE' et brisée, tu rejaillis en ,perles d'argent qui s'égrènent au fil de 1 eau. Puis, grossie par cie nombreux affluents qui viennent t'apporter leul" lrib~11'1 -tu prends conscience .de ta force ; tu t élances en gro'n­dant dans les gOTges, tu fonnes des cascades écmnantes : puis des ponls relient tes rives; tes eaux captées fonl tourner ln rou e des moulins et les tu rbines des usines' tu (tonnes 11 a issa n cc " h des bisses qui appoTtent la fécondité dan~ les prés e t les vignes. Te voici Inaintellant dans la plaine, fleuve miajestLl eux. retour­nant à la mer, ta 111ère.

EXEHCICE l),ELO CUTIO:'\

529) Quels sont les effets de 1 eau de pluie qui s'inflltr ) ' dans la terre_? Que devient-elle ' sur les hauteurs? Qu'ont formé les sources? A qui parle-t-on dans ce texte? Note l es c\iver.' es . lransfonnations qu'a subies le filet jaseur; les diveTSes actions qu'il fait. Quel est donc le cycle de l'eau? R ends-toi au h01'd d ' n­Ile rivière' observe le courant· indique clans quelle direction jl (;o ule' indique tous ses affluents vers l'amont , vers l'aval ; ob­serve ses -berges, ses rives; renull'que la forme des galet · de son lit. Dessine sur ton cahier le cours de cette rivièTe ; fixe l' endroil où tu te trouves; indique un pont vers '1 a,mont un autre vers l'aval; inscris bien tous les affluents , les confluents, les ponts , jes bisses et les canalisations qui s'en détachent. Cite lIne règle qui s'applique au verbe dissoudre. IVlets à l'inlpératif ]e cleLlxiè~nc raragra'phe du texte et justifie lorthographe des verbes .

H.aisonne les participes du prenlier paragl·aphe.

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- :21.c -

pe UL brindille inoffen::;ive. S'il s agit d 'une brindille de radis (III

de l'osier on peut la laisser pousser C0l11'1l1e elle veut. Mais ~'jl :-. 'ag il d'un mauvaise plante, 1'1 faut arracher la plant aussi tôt , dès qu 'on a su la reconnaître. Or, il y avait des graines terribles sur [a planète du petil- prince .... -c étaient 1 s graines de baohah~.

Antoin de S l. Exul él'j .

Le baoJ ab est un arbre imm· nse, au tronc éno'l'me d e .. . pays chauds.

Essa ie de raconter J'hi::;toil'e 'Cl la gr'li Ile.

Lèl terre qu e nous habitons est un e planète. il J a 8 grc:tndc.;; planètes· ...

Invisible = qu'on n voit pas , qu 'es t-ee qui e t encore jnvi· sible ?

C s deux Lettres IN c0ll11nençanl- le mot INvisibl e s 'appel­[enl un PREFIXE qui signifie: pas, non , sans. Trouve cl es mol .' qui commencent pal' 'ce préfixe: inoffensive sans ...

San::; cou leur on dit. .. odeur on dit ... goût on (lit...

Qlli est inoi'fensif ? . ??

l'onne on dit .. . culture on dit '" fin on ·dit

M. Y.

LECTURE SILENCJEUSE

Le Renard p((rle au « PeUt Pl'ince »

Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les houlmes 111f'

chassent. Toutes les poules se ressenlhlent, et tous les hOlnme'; se ress·emblent. Je 'm'ennuie donc un peu. lVllais, si tu Bl'appdvoi­ses.' Ina vi~. s;ra 'COn"1Hlie ensoleillée. Je connaîtrai II Il. bruit de pa:, qUI sera dlfferent de tous les autres. Les autres pas Ble f.ont ren­trer sous terre. Le tien In'appeUera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois, là-bas, les 'champs de blé? Je ne mange pas ·de pain, Le blé pour l1l0i est .inutile. Les chaulps de blé ne me rappellent rien. Et ça c'est triste! Mais tu as rl~~ cheveux couleur !d'or. Alors ce sera merveilleux, quand tu m'au­ras apprivoisé. Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi Et · j a·i.m·erai le bruit, du vent dans ·le blé... .

A. de St. Exupél'Y.

Lis }'entement ce texte.

Co:mptends-tu tout ,ce que le renard dit au P etit Prince. P?urquoi sa vie est-elle nlIonotone = (toujours la mêllle). Enso­leIll~r une vie veut dire ,la rendre heureuse, toi aussi tu dois E 11-

solelller la vie de quelqu un ? de qui? comment feras-tu?

- 249 -

Tu r econnais, n'es l-ce pas, le pas de ta 111' man pa l'CC CJUE:'

tu l'aim·es ... , le renard apprivoisé reconnaîtra son ami ... dl' loin ù son pas ... cOlnprends-tu ?

Il se rappellera son ami n r egardant les blés, il aimera lll'llil du vent comme t~l cinles???? à cause ,de ceux CIu ils le l'appellent... M. Y.

PREPARATION A LA REDACTION

Un chu'e nOLIS rait penser n un autre ... Toi a llssi tu sais faire des

Comporai:wns

Le grosses tulipes que tn effeuilles à la l'êt -Dieu te rap-pell ent ...

Le muguet blotti sous bois '" Les pensées satinées ... Les genêts d 0]' qui caressaient la petite chèvre de ~r on sicu)'

Seguin à ... ,L es J'oses trémières toutes l'ondes, la lête légèrement pen­

ch{>(> il ' .. Les tulipes aux calices profonds à ... L'œillet compliqué n ".

Mots cl choisir

Des ailes des grelots, à de larges figures, à des yellx de' r elours , il une robe chiffonnée, :'t des gobelets, à des po-mpolls ...

Trou, e d'autres fleurs qui nous font penser également:) (les papillons. H une gueule, à une conerette, à un quenouillr,:\ 1111

houton tout rond , à une grappe. M. Y.

PREPARATION A LA REDACTION

L"histoire de Blanche-Neige a été raeonté münée coloriée

Lecture.' Blanche-Neige dans la forêt.

Blanche-Neige s·e réveille, heureuse, elle pousse le volet et i ~l fo'rêt entre dans la cham:bre : les brises printanières soulèvent ses boudes folles, elles lui apportent le ·parfUl1l légèrelnent amer (les pl'emiières feuiIJes, avec elles rentl"ent les pépiements de: ' oiseaux. C'est connne si la fOTêt disait: Viens l1')US rendre visite! Blanche-Neige répond: Me voici! Sous ses pas, ta mousse fait un petH soupir étouffé. Les derniers bourgeons, ies .plus ·paresseux, {'clatent pressés, cUl"ieux de voir le jour. Que ces feuilles de bou­leaux et de trelnbles ont donc une teinte déHcate d'un vert si dOlIX et que les é·pines en fleurs aux blanches étoi1es sentent

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- 250 -

dOJ1(: h n! Blanche-Neige res-pire avec cléH'ce 1 'ordeur ::lcre de. Laillis humides cle rosée et l'e discret parfmll des premières ùo­i<:lles. Dans le hojs, tout près, jouent les papillons et les ahl"illes " a fin ir nt ~H1toUl' des chatons jaunes de pollen.

Blan 11 e-Neige voit '" enlend )}

)} sent ...

touche

Dis-moi clans une phrase, com,ment est le cœur de Bl anchE'­J ige, pendant cette prOll1enacle. A-t-'elle oublié ln méchal te

J' ein , .'rl marâtre ? lou,' ses malheurs? ù quoi ou à qui, cIoi -lu qu'elle p ns ? M. Y.

PHEP.-\.RATION PROCHAINE A LA REDACTION

Les Fleurs.

Dans le houquet que tu as fait avec les fl eurs de ton jardin quelles fleurs as-tu mises?

Com ment as-tu fait la couronne et le collier que tu port,a i en r('venant de nol'Te prmnenad ,dans les bois:

C'était - Il '"

Les bois senlent .... .J ai cueilJi ... QlIelques brindilles de pin ont servi Sur lues che, eux ...

apa a dit: ...

Tu -cl is encore au lieu (le

un e hotte de ? une poignée de ? tlll rameau de ? ll11e l)rassée de ?

« bouquet »

un pied ode ? une touffe de ? une coupe de ? LI ne gerbe de ?

PREPARATION A LA REDACTION

Devinette

M. Y.

Je suis Un fruit Exquis :~llo11gé

Distingué.

Q Lie la pO'lllD1e, mon amie,

.r e suisdl1 11lême pays

En mêlne temps qu'eUe Je 1l1ûris Quel fruit Est.-ce que je suis? Tu as deviné, c'est?

Essa,je de faire une devinette, toi aussi, sur ce mêlne lllodèle.

Je suis M. Y.

- 25'1 -

CONJUGAISON

. Les trois personnes :du singu-lier

Le ballon

A toi, Ù 111oi, A lui ou à ·elle.

A qu i le ballon Tout rouge, 'Tout rond Bon! le voilà par terre.

Camhien cie joueurs dans ce Jeu de ballon? Lesquels?

Au lieu de -dire : moi. toi, lui ou eHe, comment dis-tu le plus souvent?

Le feu du ballon

Vous jouez raconte le jeu à tJ~ois : Vous continuez é'-l jouer:

Je Tu ... Elle ."

1\'f a camarade Tu " . Je .. ,

LES ADJECTIFS DEMONSTRATIFS ET POSS ~ SSIFS

l'VIels les 1110ts soulignés ((u pluriel .

Il fit le tour du jardin, lllontrant }\ son pupille ~on oJ'onrjel'ir .';«( seJ'l'e,son hangClr, SOI1 tel'l'NlU et son l'ucher modèle ...

.-\.. Tchékov.

M;ets au singuliel' les 1110ts sou lignés: Dans ces vallons sombl'es, ces fJl'ofondeuJ's nous plaisent ,

ces silences nous délassent, Cet ai')' solitaire, ces fl'ClÎcheurs 110-

tm'elles, cette paix, ces J'uisseaux qui mW'111l.ll'ent, ces oiseaux qui. chantent, ces fleurs qui paraissent ... toutes ;ces choses nous rap­pellent ce-tte nlontagne sainte, où David chantait ces beau:r hym-nes. P. Hercule .

ADJECTIFS DE,MONSTRA TIF

Un.e /Jl'olnenade dans la forêt

MaUlan VOllS a lnis un panier dans les luains et elle vous a dit: DanieUe et Régis, vous aUez me ralPpOlier des champi­gnons. Toi, DanieUe qui les connaîs tu nlOntl'el'((S à' ton frère ceux qui sont bons!

Vous voilà dans la fo'rêt. Danielle dit joyeusenlent : Regèl l'­de ... g'ros bolets « tête de nègre » ils sont délioieux, vite, dans ... panier, Mets aussi .. , chanterelles dorées et regarde! Voici .. ' cJavt3il'es jaunes que p.apa ahne tant. Fais at,tention, n'écrase

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- 254 -

l t O· pl'esque vel't.i.caJe:-. ,_ blocs. C'est le caJna,l d "écou' e.rne.n, aux l)Yal" lS '

fonnant une gorge ou oanon ou ,cl.use; e,xeJ11jp'le: gorges du Tl'iplll

gOl'ges de J'Aa.r.

Enfin le torrent arrive (lU -pi NI ,d.e lrl mOlltaJgLne; .,Ft pC,l1te ,t, 1JH ,I '

,uite sa llUissance clinünuellt bru.s'quC'llwn!. ~a rpl,~lpal'[ cleo Inn te ­l 'JaUX qu'il entl',aîn8oit. se clépos'elnt clan,' ,,'on ilt. cru l 'hs Ob.-t,I'UCllt 1.< ', torrent ISe détourne et parcourt s'UCCesSI vement le':, 1 a~ ons rI un é\ en­ta'il. Les cléJp6t.~ qu 'il y I;\JcclJImu,le forment Il' conr rIe c1éjectioll ' ex.plll' pIe: Bois-Noir, Jl'lgl'abE·n.

Dévast~tions des torrents. Ain.si Je',::) eaux. t5è-tUVè'lgl' ,' et l e~ 1 (Jl,'-

l 'C IÜ ' dévRst,ent '1es m.onta,gnes, entI'all1ent la telTe végéta le et ru 1-

nent les .p'lain.es ,C['uï'] qu'il l'ec'ouvrent c\H bloos et. de ,<;80131 ,1'\-; , ~I11Pl'~­pres il. la, cultul'e. Ces l',avages .sont cl us' 'le Iplus 'OU\'('lIt ;1. 11ll1pl 'e ­

voyance de' l'holilline qui ,(1 coupé les f.orêts el IR i "é ri ét l'll~ 1'(' lf' .~ lïâtul'age.'3 'poar les mouions et les chèvl'E\::>, Les eèlUX rlc plul<', qu I' Ile sont 'pRS absorbées rpal' les J'8!c-ines ,de.s plante::.: et pHl' ,lu 1CI'I:"

v égéta'Je coulent rapideme.nt SUL' le l'OC Il LI et \ Dili en'flCl' ,denle:' U.I' '­

rn,ent les tOl'reints, Cf'ux-ci, , ~I, leu]' tau!', [H'O\ 'oqu e nt cl é\ 11 ~ la pl H! Il c·

leo inondation de,' rivières, géllél',(1tl'i,ces rl' llOll"\ eHUX clé:-:a:.;tt'c ' ,

( n 0Sf::i,aye dc J'eméclier :'1 ces darl'O'el's Pli t'é,gulnl'isallt le déhil d,',.., 1 rrents. On ' s'efforce de bl'iser lE'ur ]1e11 te 'pal' ,rle ,<; hH l'l'age<:, ,cl dp:-­clayonna,ge-;~ , :\Jai;s le 'moyen le plus t',f.ficlIce (,ol~i 'te, ,'1 J'egazot1tll'l ' ùt à J'e'boi6el' le's ]P1Ite5, opél'ati'on, cIe lonl'.!.'u e r1ul'e e. Ex. . : tt',Hvallx rj J

S L:::Bal'thé'lemy,

Les rivières. - Ce sont clos cour,s r!'euu pel'lllil!tC'lltô alilllt'll'lé,,...,

l'al' de grosse,s sources ou ,par des o"ladel's. Elt trmq) :; no)', nl~ll , II Il f'

l'ivière H Ul1COUl'S asse .. ~ lent, cles e'aux bas 'es; 1 Ile n'use g'uel'e MO:)

IH nj ses l'lve:s eL ne trans'pol'te lJour ainsi dÜ'e 'pas de matériaux,: Re,s ('aux sont. donc ,limpides, Mlais, il. J,a .::;uite de forles plulf'ô 011 il

la, fonte cles neiges, la rivière grossit, cléhord,e', et e ea llx SOllt

tl'oubles, ca.r elle charrie ,rlu sable el. cle,s v·asea, Elle e t. Pli crur,

Au p1'ti-nûem'P's Iles rivières du V-a 1 a.i , c llRITi ent l'énol'llle ' (Il1Hlltit p-~

d€' sable, ,de gravier -,t de limon.

EroSion des rivières en montagne. - En mOllta.o'll(' où la ,pC'n ll"

b5t forte, la rivière, c-omme le torrent, creuse son lit, ElJm fJ)'Ol'te L 8", 1'5ves, l'oule des caiHoLlx et cle g1'o'g bloc,c; qui u,sent lesl'oehps I r',,,, ]Jil'us dures, en s'UI'3!~nt elIx-mêmes vc,ai'illoux l'oul és Ù COl1tûUl,<" i.11'/'{}!i ­

dis) ,

Si la l'Î\ièl'e l'e'J1lC'Olltre une succec ion de l'oches tpllll'e::; ~ 'I rlu ­l'es ces c1ernièees ,plu. r-ésistantes donnEnt ,lieu :'l ln formation tl L' l'a~id'elS et ,do cas,eade.s (chutles du Rhin, clu Niag1al'éI, Fi '::iEiE'Vè elle, dt; ,)

Creusement des vallées. - Une vallée ,chang,e ~)eu RU COUI'/'j 'rl'Ull O

vie humaine, Ma.is si ,0111 réflèc.hH que, 'pendant des siècl 'I~ , la l'ivi 1"

n'a ce,,,.s é de Cl'eUfler on J it on ,c0'll1lpl'encl qu'elle .6'e~t Ipe.U à. 'IWl!

23,- -

,' ll flJllC '0 LHn, le sol. E.H mèm o telHjJ.' , le' \ eL'S'lnt s de la va,ll ée sc ,..;(J l1t, é))o ui '" ou ont. ét é usé, et l,cur€; Cl ' ] l'is c·ntl'a'iné .. }l lèll'i"i è'l'C' ]Jill ' 1 et'; J'U is's'eu li x t 1 (JS e'a u x SR 1 va,ges,

Il n' st. pus l'è:1I'O (Ltil'leuy ' r i e \-oi l' qne les co ueties cIe tel'l 'ain (rU Il. des \' el ' 'ant.' De l' LI'OU\ E' 1l[, i1L1ësi 'su)' J'8u.tre il la 11 em e hau-

(- lIr ct. i.l ("s i, 11a ur 1 (l e pells l' Llue ce" co u,cl1es nuij'efoi,s con'l 'inll es {J]]t. ét.é ' oupées Ipar ].;:1 rivi ère. C' st. le cas 'entre Vel'l1ayaz-:::3ah 8n e l IJ o i'élln z-. \ 'IJ,:j"0-, Concluons: e so nt. J .' rivières qui on1. Cl' usé leurs \'ill l(-;,p ,~" LI\ Il'avail cl et::> ca uxcouJ'ant es, SO U\ nt. fol'i. lent. c1' ,pc l ,-;E'nsi­III II i, IlU ~ ~ eux, H (lonc été g igRllt e ' lju e ,

Les rivi ères dans la plaine, Alluvions. - E,lI '1J1c:tille, le ' penter' -,' Ullt, raillJe-s, le s l'iv iè l' ei:i cOIII ,enL 1 ntem e,l i-t, L l e'uJ' IpuiB, 'ance él'osi, c

(' ~I , ;\ j)C'll Ipl'ès Ilull e, 'Comllle.' el,l e' n e IpeU\elIlL Ip'luls détruir Je .. ob,'­la 'I E'~, rl le ' le,: con Lournent. ('-1. pl' eml ,nt, un cours s'inu E'ux,

1:3:11 Je -' s,out. cl e'venue ' incalpabl s -cl tl'an 'l}Jor,tel' les matérjaux 'u-11:'\"s clans l'ul ' OUl'S sll'pél'ielll' et e l] -8 les ,laissent. .cl éijJ0 s'eL' cla.ll\S lNLl '

: it. L1'abord 1 i:i caillo'ux l'oul,és 'pui ' l e::; gJ',avier', 'les s a})]p,s le Ip:lU ,' P,lI'

plll.'; fil s ct le,' Jitmon·. 'e 130n1. l e,.~ aLluyion"

011 l'e ll'oll\' .. auvent ('P ~' l1lèm es c1èpàts, .' ous la, t e lTe cuHivée,

.. li l' 10ui la lang llJ ' de l a. plaine, 1], Ipl'oviennent lle ~ c,rues t illon­du 1 i 011' et aussi C[,(" !-', d épla celm ,c'II1 s Cl in té)'i eul',S le la. L'iÙèl'P. Enfi 11 .

,.'Ut ' , l~ fJ81l'~ d e la, vanée, il ~,mh 'iste Iparfoi .. rl es t rra .. ' 'E'S .cl ,aB L1Vi O,ll\<;

IJlu s ,ùlC:ie.Jlne' ,itu èelS il ci e ' a ltituc1et; variées, Elles Ina.1'qu~'n[, ell

([UC]qU0 sont E' 1~6 étapes ~' u cc 's iv os clu Cl 'e Ll,semen1 li e la \ al lé,

Un e IJ l'Olll e lla cl o lt:' Ion 0' -ll'un l'uilSsea LI du rOi,sin,age Iperm ettJ'è1 Il''''1 l1cli e.r ,S UI' 11]H'CC', l'én lisés ,à .fajble échelle, Inais ,,'ouv ent ,fori. n ( r

lr s ,pl1énolll èlle. (l' él'Os ion et. (l 'alluvionn ement s ig nalés plu s hdLlt.)

.:\ GrallO'EI 'lJ fOrtlllt, un ,p'uits le plu.::; cle 100 'n ètl ' 's (le pl'Ot'Oll-,rle uJ' on a t.oujoUL' ren contré la. cmuclle cl',al'J.u\,'ion s .

De-ltas et estuaires. - Ardvé ~l la, mer un cours d'eau n ',a, .plut> il u cu ne yitesse, ïl charrie cle,s 'ab,le,::; ',1, cl Es Hm'on ' eL .'i .ln rn el' es/. !ill' ll/'P) ' t. I'Hllquille, 'ans g'l'ancls cou1'ants t s'a:ns 'l11'al'ée' (mer f e l' ­

l ' lée) , ce matél'i,aux su rléposent. au IlHi,e u de son lit. et finl ,' . .,elll

l,a)' rob 'hlel' ob.Ji.gea,nt,je neuv e ~l "e. partalger' en cieux j)l'ancl1e t; , Cc.' l]c>ci s ubj,s'ent le lnême sort Ù, l'e,UI ' toUl' et ainsi, Ipeu li IpelL, i~ se r,tit, ULI lelta souvent t.rè, 'fetrHe ,(ll'\il) pal'foi ' stérile (Rllon e), m,li", T:nl.ÎoUl'S im,pr,opro :\ l,a. navi-gation.

Si, au ,contraiL'e, le fleuv abouti,t, cl une m e!' ouverte ::tgitéc p:'" !(~ , ... (' OUI'a nt .. ct Je rlllal' ées le's dépôts s,ont entraînés au lo-iln, l'e-m­) OUClllll'e cl LI Heuv,e reste ]ê-1J'ge et pl'ofoncle. C'est un estuail'e, qu e les bate'ê-111X ,peuvE'nt l'emOll,ter et SUL' lesque,l,s s'insta.llent. des porLs ,hvec souvent un aVéLnt-lport 'POUl' les Iplus ,g.r·o.s bate'aux (Rou8'n et Le HavJ'e, l\'antes et Saint-Naza.ire LOTrclres et. 'New-J-Ia\' en) ,

(Ftail'e ch el'cher SUl' une cade d'Europe: mers ouvertf'::; &L fe}'­n ée-s, f'stuail'e ' et. deltas correslponüantB), .

Dr Gallaud.

Page 22: L'Ecole primaire, 31 janvier 1948

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