l'ecole primaire, 28 février 1948

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SION, 28 Février 1948. No 10.

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. ""1 ON, 28 Février 194·8. No 10. 67 èlne Année .

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCIËT~ VALAISANNE D'~DUCATION

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Le Che.f cl u Dé·pal' t ITlel\ t 1'6 l1nstl'ucLion l ubl i,gu • : C. Pitteloud.

Association des maîtres de g~mnastique du Valais romand

L'Al\llGVR invite le personnel enseignant à cours de gymnastique 'ci-dessous :

Rm;selnblement à ICl nwison cZ'école 1. Vissoie, 6 mars, à 13 h. 30 2. Cllermignol1; 8 luars, à 13 h. 30

'uivre 1 un des

Direction J. Crettaz F. Bonvin

- 290 -

3. Gl'ône, 8 n1,ars, Ù 13 h . 30 E. Bouiel' 4. Nax, 13 mars, li 13 h. 30 O. Bitz 5. Euseigne, 10 nlars, 13 h . 30 Dl111. Pra-Iong 6. Gl'i111isuat, (j nlars, 13 h. 30 H . Eddy 7 . Nenclaz (Basse), 6 'lnars, ,à 13 h. 30 R. Frossard 8. Vétroz, 10 mars, à 13 h. 30 H. Boven 9. Leytl'on, 13 mars, 13 h. 30 R. Frossard

10. Saxon, Il ·lnars, à 8 h. 30 L. Monnet 11. Fully, 15 'lnars, à 13 h. 30 E. Bovier 12. Châble, 6 mars, à 13 h. 30 p. Rausis 13. Ol'sièl'es, 13 lnars, à 14 h. 20 P. Rausis 14 . Saluan, 6 m'ars, à 13 h. 30 F. Vernay 15. Evionn(.lz, 8 mars, à 13 h. 30 J. Vui.gnie"r 16. Choëx, 13 nlaI'S, à 13 h. 30 L. Monnet 17. $uolène, 13 mars, à 13 h. 30 R. Pralong' 18. VOUVl'y, 6 Inars, ~I 13 h. 30 P. Pignat

Le congé esi accordé aux participants à ces cours par le Chef du Département.

Le Comité technique.

EXAMENS D'APTITUDES PHYSIQUES DE FIN DE SCOLARITE

Les exalnens de gymnastique pour les g'arçons nés en ] 933' auront lieu dans le cour.ant du mois d'avril. Les dates vous en :5t:ront communiquées 'par les ·experts. Quant aux épreuves, el­,I~s restent les mêmes que l'anné.e dernière, soÏt :

l.Coul'se de vitesse, 80 ,m. en 12,8" 2. Saut en 'longueur, 3 m. 50 3. Lancer de pierre, 80 g: 38 m. 4. Jet de bou'let 4 kg. = 10 m.

bras gauche ou bras droit ou 5 kg. = 9 'm. 5. GriInper ·de perche 5 m , en 8,6"

ou corde 5 m . en 14" () Sauts avec 'appui, 2 'sauts différents.

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1 PART][E PEDAGO~

Cet âge est sans pitié Le doux Jean-Jacques Rousseau a été bien téméraire el

hien naïf lorsqu'il a proclmné que l'holDUlle naît bon 10l'!Squ'il sort des mains du Créateur, nIais que 'la société le pervertit . S" thèse nous paraît bien paradoxale. COlllment, en 'effet, les pl-e­miers hOnlll1eS auraient-ils pu être rpervertis par une sO'ciété qui n 'existait pas encore? L'expérience ne sechaTge-t-elle pas d'aH­leurs de démontrer chaque jour la fausseté de la théorie ex­posée par l'auteur de « l'E,miIe »,

Dès son jeune fige .J'enfant. est porté à faire le Inal et c est par 1 éducation 'qtie 'l'on an'ive à freiner ·ses instincts pervers, ' ù lui inculquer de' sentiments d'honneur, de justice et de cha­rité.

Sans dout.e, la loi de l ataviSl1le joue clans un sens comme dans l'autre, et l'enfant qui a été élevé dans un milieu dépourvlI ne tout sentilnent humanitaire, verra s ·accroîh'e et se développer en lui les instincts sanguinaires qu'éprouvaient Iles hommes des ïrihns 'Primitives, ·cruels .par nécessité.

La cruauté dont notre époque nous a donné tant d'exemples navrants, n'est pas .J'apanage de 'l'adulte seul. La Fontaine n'a­t.-il pas écrit avec l'ai'son en -parlant des enfants: Cet âg.e est sans pitié?

Nous n 'avons d ailleurs qù à consulter nos souvenirs ou à regarder autour de nous pour nous remélnorer ou pour constater (les a1ctes de cruauté ou de sauvagerie corn!nüs par des enfants 'ur des choses ou des animaux inoffensifs.

On an"ache les ai.Jes OIU les pattes aux mouches; on détruit des fournülières; les garç'ons lancent des pierres aux oiseaux, aux chats, à tout animal isolé. On jette au feu des escargots pour le 'seul plaisir de les entendre crier; on clél1Î'che des oiseaux, 011

IJOlll'suit des écuTelüls on agace les 'chien.s pour autant que l'OH e-st aSSouré de ne pas se faire 1J.1l0rdTe.

Si l'on est anné ,d'une haohe, d'une serpe ou l1lême d 'un bâ­ton, on endOlIli1lla:ge un aI'lbre, on saccage un .filas'sif ou un ar­buste, on décapite les fleurs. Malheur aux faihles et aux impuis­~ants : on se jette sur eux et on leur fait 'une guerre a!charnée .

L 'an dernier les journaux de Suisse aJ.lelllande ont relevé avec une juste indignation le fait suivant: Des écoliers de Zu­I ich ont tué à ,coups de pierres 'quatre animaux inoffensifs nu

- 292 -

j,u'clin zoologique: un phoque, deux castors et une loutre. On a fait état à cette occasion cIe la dissDlution morale de la jeunesse actuelle.

Le 'Cas signal& est en effet pruiiculièr-ement fra'Ppant; lnais il n 'est pas isolé. La plupart du telups on cache autant qu'on le 'Peut les déprédations des enfants; on jette un voUe sur c-es faits qui discréditent la localité où ils se sont déroulés.

D'ailJeurs, l'aut-il ·bien s'étonner si les instincts pervers qui t.OlLvent il l'état latent dans le cœur de l'enfant s'éveillent et se manifestent avec acuHé quand le journal, la radio, -les propos ül.con .. iClérés des parents les renseignent sur toutes les tur.p i­ludes qui se commettent chaque jour Sur notre misérable pla­nètt. ?

'L" guen'~ a semé des ruines innombrables dans le 1nonde enl i~r, mais les l~uines morales sont plus nombreuses encore que I(,s ruines matél'jelles, et plusieurs générations s'écouleronl avant <fll(' Ips plaies s' cicatrisent.

On pOlLrrai'l croire que notre pay~, qui n 'a pas eu ù déplorer la desLruction des foyers et des écoJes, n'aurait pas ressenti , au 1 oint de vue moraJ, les contre-·coups funestes de la guen'e. Tel n'est malheureusement pas le cas, et nous avons aus·si un IOtud ll'ihlll ù payer.

D'ailleurs n'''11 faut-il pas attribuer la cause au fait qu'il y Cl <-1lljollrd'huj un renver·sement des valeurs? Un peut partout on donne la pr'dOlninance au corps, donc à la TIlatière sur l'es­pri t. On organisai t allltrefois -des cO'Inpétitions pour 'les disciplines 'scDlaires: l'émulation jouait un grand rôle ~1 l'é-cole et cela était SOllvt'nt néfaste au point de vue éducatif; !C'est la raison pOUl'

laqlle1Je nous n 'avons janl[~ÜS été partisan des notes, du classe­n ent des élèves selon un barème établi et des examens réguliè­l't'menl organisés.

Nous SOlnmes donc d'autallt plus à 1 aise ,pour regr-ett-er ces matches 'qui se déroulent souvent devant des fOllles en délire et qui nOllS font songer chaque fois aux danleurs que poussait le peuple romain devant les arènes sang,Jantes.

La plupart du tenlpS, le cerveau est sacrifié au J11usc1e. Sans cloute les sports pourraient avoir une grande valeur éduca­tive et Ion a bien fait de les remettre en honneur; mais on a eu trwt cle les organiser en 'compétitions d'où l'es-prit sportif, tel que 1" concevait le rénovateur des jeux olympiques, le ·baron de Coubertin, est .généralement exclu.

Cest par ce qu'il y a de p1us élevé dans l'instruction, c'est­;',-dire par l'éducation, que l'on arrivera ·à l'établir 1es vaJecurs Ù cO'll1battre les instincts InauvaÏs 'qui sommeillent dans le cœur -de tout hOl11\lue, de tout enfant et ·que réveille ou enflamme l('> l110indr-e appel délétère qui souffle de l'extérieur.

- 99.3 -

InslnlÎ.sons donc nos élèves; faisons-leur aime1' leurs senl­hlables , les bêtes, les plantes; sa.cbons que l'on ahne :bien .ce que l'on connaît bien. Intéressons-les aux mœurs, aux -cout.u­mes il l'utilité des plantes ou des animaux. Agissons par l'~du,­cation pour mener cet~e cToisade ~o,ntre 'la. cruauté. PetIt a ;petit les luœlHS s adOllCll'Ont et n~s elev~s d~vlendr~nt des pro­I<'ctcurs intéressés de la nature. BIen preparee et s01gneusement l'épand ne, ]a semence que nous aurons ajnsi jetée ne tombera vas sur une terre rebelle.

Devenus grands, nos élèves .co-J?lpatiron~ ~u~ nla~heul's d'al~­Irui et aprpOlt.eront un appui Slncere et deslnteresse au?,- sOllf­J'Tances hUD1,aines. Nous 3 rurons a,insi fait une œuvre utlle, une œtlvre d'éducateur.

Sans doute, noh'e tâche est ardue, mais il ne faut pas déses­pérer; le résll'ltat Je plus insignifiant doit être pour n0;ts un en-COHl'agelnent et un réconfmi, Cl. Berard.

110 fraternité et l'école Liberté) égalité et fraternité) telle est ~a devise de la Répl~­

blique frranç·aise, qu'on trouve ·en ]eth'·es bIen apparentes s.ur la plupart des édifkes pU'~l,~'Cs, .voire au haut de I~ p~lie de pnsons, où elle pTend une sl'gm.fJ.cat1OH passablement lronIque.

De ces trois ohoses : liberté, égalité et fr.a1:ernité, la seule qui pourrait êtTe Téellem.ent et universel'lement ,en pr,atique, c'est. .IIa f r-aternité, lnais à .Ja condition qu-e nous 'Slgn·a1erorns p~us, 10111,

c.aw êl!le est possible, puisqu-e Notre-S-ei'gneur '1 a enselgnee el n(}us en a donné l'exeluple ; Dien ne peut pourtant pas nops de­lnander l'iunpnssi'ble.

Ouant à la '1i.berté et à l'égGlité, ce sont des choses bi{,ll re­h.ytlv€~ dont il'·absolu n'a en'Core jam-aÎ's existé et ~'.exist-era ja­l'nais; d 'les dépendent beaucoup moins de la vo'lonte que 'la fra­lel nité.

Peul-on se considér-er COm'l11e p'arrfaitelnent ili'bre quand on cs't constJ3'm'luent assu.jetti à de no·mbreux besoins ,physi'ques , i'11'teUeduels, mOTanx et sociaux; quand -~}ll est 'souI:m,s 'a. ·qu~n­lité de lois .et de ~règ}.em-ents, du reste IOl v.eut préCISeU1!ent dIre lien. Quand Chateaubriand aborrda en Almériq'li'~ -e~ p~~ét~a d·ans une de ces Îl1lll11enSe-s forêts du Nouveau-Monde, l~ 's ecna 'ch~ns un 11l01nent d'enthousiasme: « Ici, .i-e -suis vraiment 'l.ibre; POl~t de souverain, point de poli:ce, point de lois, etc. » ,M.rus cette V1e _ o.litaire ne serait guèTe possible; que d.evie:ndralt ~u que se­rait le Inonde si tout le lnonde voulait être nn RobInson Cru­soé?

- 294-

Et l'égalité? Inutile d,e l.a chercher; -on ne la renconh'e nulle part. Il est des inéga'lités contre ~esqueliles l'homme estim­puis'sant: inégalités p liysiqu es , inégalités intellectuelles, inéga­lités de ca,ra'ctère, etc., etc. Pour la conduite de ~a sO'ciété, il faut des chefs et des subordonnés, des Supél~ieurs et des inIér,ieurs: il y a donc des inég.alités qu'on ne peut 'Supprim'er.

La fraternité seule pourrait exister, 'mais ft Œa 'condition qu e les hOln'l11eS voulussent se ,confor'mer eX'aJctement et ficlèlement ~ la loi divine, à la do'Ctrine du Christ, qui nous a 'coulluandé cie 110US aianer, de faire aux autres ce que nous voudrions qu 'on nous fît, et de ne pas f·aire aux autres ,ce que nous ne voudrions pas qu'on nous fît, ,de voir dans 'chacun un frèr,e, c'est-à-dire un enfant d'un Imême Père, qui est Dieu. ({ Notre Père qui êt.es alLX

deux, etc.}) L,es pTemiers ,chrétiens, qui pratiquaient vraiment la doctrine du divin 'M·aître s'·aÎ'Inaient conune des ·frères ce dont 'les Juifs et les païens :étaient étonnés. Ausrsi lnettaien't-il~ leur.s biens 'en comlmun, et Ichacun pouv.ait dire: ce qui est ~ moi est à vous; tandis que de nos jours on dit pius volontier.s : ('f' qui est à toi est ,à 'l~oi.

Avec l'égalité et la Œilberté on n'a qu'une réunion d'hOlllmes. où les frottell1'ents, les frénllssements, les heurts et 'les conflit~ ~Olit IJ.n'Onnaie courante, tandis qu'avec 'la ,f.r,aternité on a l'union, l'union des intelligences, l'union odes cœurs et l'union des vrJ­Jontés.

Cette union se 'l'encontre 'enCO'1:e d .e nos jours dans les C01I\­

m'unautés religieuses, dont les membres font profession d'obsel· ver non 'seulement les cÜ'mmandenlents, Inais aussi les conseil" évangéliques. Ex ·c'est 'ce ,qui a un jour agréableluent surpris un profess'eur païen de l'Université de Tokio qui, pour ses cours de religions 'cÜ'nlpan~es, fais,ait un voyag,e d'études en Europe et avait voulu passer 'au 'nltÛÜ1S une j-ouTnée dans différents cou­yents 'cathoUques.

C'est donc ta fraternité qu'il faut surtout Icultiver, car (le cette Iculture Tésultera Œogiquenlel1t plus de ~iberté et p'lus d'éga1ilf~ ·.

Or, l'école est ·assurément le Heu le ,plus ~)Topice au dévelop­pement de la fr,aternité; ie lien fraternel est plus f.o-rt entr.e 'l'es en­fants, Œes difféT'ences 'illoins 110lnbreuses et 'moins accllS'ée.s qu'eù­tre des hom'mes mûrs. L'éco;le est ip1resque une f.amine, et si le lnaître se 'conduit 'en père à l'égal'd de ses élèves, ceux-·ci arri -· veront à se ,conduire en frères l,es uns envers les autres. Or qllP

font les frères entre ,eux? l'aîné iwotège le plus jeune, il veUle .;;UT lui, 'le re'lève s'ill .tomibe, le ,console s'il pleure, Ile porte s'i~ fi

de la peine à 'luar,cher. Sont-Ï'ls de nl'êlUe âlge, il se ,soutiennenL ';'entr'aident, se conseiHent. Eh bien, qu'à l'école tous les ,enfants ,;'hahituent à .sentir et à agir en f'rères. 'Qu'j'Is évitent surtoul dE' se faire de la peine, de tourner certains défauts eu rj'(ljcl~le.

de .. ' ou loi 1" jmposer 'parfois leur volonté ,plus ou moins capncle~l.~ ,i:; ~~ qu'ils se rende.nt volontiers quelques S'ervÎ'Ces. .

. Le tUaîtTe v,eillera à la culture de la fraternité en encoura­.D'enn t 'ou en conseilla'nt te:l!le manière d'agir, en défendant tel1 ~ antre . La 1,écréation offre de nOln'bl'euses O'ccasions d'ex,ercer I:i ['J'êl ternité.

Qu'on ne se décourage pas si -les -p-renüers efforts ne sont pHS couronnés Iclu succès es-péré. Patience et longueur de tempe;; sont Ù J'ecOlumancleT .ici. lL'âmle de l',enf.ant est nlerveHleus·em-ent IJl'opre Ù recevoir 'cette Iculture; elle n'a pas encore été enduï­ci e '[lU l" les souffrau'ces, desséchée par des ca'kuls égoïstes, -aigrie par les déceptions. C'est une terre vierge, fraîdle ,et tendre, où j,a sève 'Ibonde où tout prend, où tout pousse Ta,pide.ment et vi­goureus·ement. Pi'ofitons de ce m,mnent, unique dans la vi' VOlll" ~ jeter l,es gel~mes précieux.

De plus, n 'o ubliolls pas qu'à côté de bien des déf,auts, la na lu re li mjs en nous un ,fonds de bonté 'qui nous fait trouve r du plaish clans 1e Cû'mn'lerce de nos selublables; e'lle ·met une SH­

YCUl" exquise d·ane;; le ploaisifr d'obliger. Cette ,bonté est comllh

un ,'ne nOl1rriô("r . du senti'lnent de 'la fraternité.

LI:, meHle ul" llloyen de culthr,er 'la fraternité, c'est de Jair(' connaître aux enf-ant.s la vie de Notre-Seigneur, de 1·eur pm' Icl d > s,a honté mêm,e envers les pécheurs, des œll'Vll'es -de oharité et de miséricOIde qu il a semées à pleines mains autour od-e lui, 11 '"

raisant de mal là ,personne. . .

Plus on négligera l'enseigne.lnent religieux et la formation d t:: bons ohrétiens, ,plus on ouvrira grandes les portes ù l'égoïslll.e, ce générateur de tant -de guerres, de tant d'aub'es Lrouhles ctanl-l la sod 'té. .J.

Quand et comment travailler ~

Ce n 'es t pas le t-elUpS qu'on ·passe ù l'étude qui importe 'le plus, c'est l'éneTgie qu'on y apporte. Trois heures de travail négügé, superficiel, ne valent pas une heure .de travail attentif, volontaire, réfléchi, une heure pendant laquelle on fait effort vigoureusement. Mais, SOlnmes-nous toujours capables de tra­vailler avec énel~gie? Notre machine peut-elle, quand bon nous semble, fournir aisément c1es efforts vigoureux? Non! Et la llt"euve, c'est que tel effo.rt qui selnble léger à certains mo­Inents est vraiment pénible à d'autres. Partant, il sera bon d'jndi'quer à vos élèves quand -ils doivent étudier. A ceux qui vont en classe, fixer une séance le matin, .avant le déjelID,er; l'ef­fort. e-s t pluls fadle ,paflce que, après 'le repos bienf.aisant de 'la

- 296 -

nuit, l'énergie est à son nlaxÏInulDl. LÜll.iter cependant à quiuze­vingt, vingt-cinq 011 trente ,minut-es, suivant l'âge de l'enfant, sa natur-e, -et surtout sa résistanoe, chose dont vous vous r en­drez cOlupte après quelques leçons. Placer les autres avant i.e dîner, avapt le goût.er; durant 'le retour de la classe, l'esprit se détend et .Ia marohe, accélérant 'la oirculation du sang, donne un regain d'énergie. Avant ,le souper convient aussi , pour­vu qu'il y ait un arrêt, une distraction, entre les devoir.'; d'école ~t l'étude de l'instrmnent, car celle-ci; entraînanl une grande dépense nerveuse, ne peut pas être considérée COll1'll1.e Ull déla1'i­seJ.nent. Ex cela, on l'oublie trop. Si les obligations s'colai t'e ;. 'les habitudes de vie familia.Ie elnpêchent l'élève d 'étudier c l' ­

tains jours à tous les moments précités, qu il ne le fasse ja m ui; im'médiatement après ,les rep.as: « Pendant la 'digestion, ~UJ'tO ll t au début, le sang se porte en abondance vers 1 estomnc '1 l'intestin », le cerveau et . les muscles, appauvris (l'autant, se prêtent moins au havail; qu'il ne le fasse jamais non l}lus dans .Ia soirée: le soir on est souvent fatigué et la fati gue ~'oppose au bon fonctionnement des organes' enfin qu'il ne fournisse pas en une fois la somme de travai,l exigée jou rn-et­lement: son énergie ne pouvant se maintenir jusqu 'au hout une partie de l'étude serait sans profit Voilà , 1'ielo11 uous de. indications qui perm·ettent de régler au nlÎeux le travail' des élèves écoljers~ Léopold /(icq.

Une classe d'orientation professionnelle pour handicapés

Pour trouver un heureuse soij,ution à I L'avel~ir ,profes , sionnel, d'un handicapé, il est ad:mis par tous , aujourd'hui , qu'i l faut s'en occuper très tôt. Et cela, moins lJ)eut être pour le -choix de sa profession que pour ]',entraînenlent de ses capadtés qui . 10giqu0111ent, doit précéder ce choix.

C'est poul'quoi l'Entr'aide aux Jeunes par le Travail a ou­vert au printemps 1946, une classe d'orientation professionnelle pour handicapés à l'Institut du Repuis, ,à Grandson, av c -l' a'ppui du Département de l'Instruction publique du reanton de V.au d.

La prochaine année scolaire COffilnencera lundi 12 a vril.

La classe est réservée aux élèves de dernière aunée scolait'l' et appartenant à l'une des catégories suivantes:

1. ,Garçons à l'il1telli'gence no rn13'le , lllaiS atteints d 'une infi r­mité physique à la suite de maladies ou d'aocidents ou d santé délicate. . '

2. Garçons ay.ant de la ,peine à ,choisir 'une profession pO\U: des raisons de caractère (indécis, instables, ,etc.).

- 297 -

3. Eventuellement, garçons à l'intelligence 'Ru-dessous de Ja 'Jnoyenne, sans être lanormaux, à tCondition qu'ils soient doués d \tne compréhension et d'une habileté manuelle 'suffisantes.

Paire bénéficier lln jeune lwndic((pé de cet enseignement, 'est lui assurer Ull avenir professionnel en utilisant ClU miell;{'

.'ies capacités. En 1947, l'Entr'aide aux Jeunes par le Travail a construit

un nouvel internat qui permet de recevoir Inairitenant 48 élèves (24 dans la dasse d'orientation professionnelle et 24 dans la section des apprentis).

Ponr tous renseigneIl1ents et les inscriptions, s'adresser à M. Bettex c1irecteur, le Repuis, Grandson.

PARTIE PRAT][QUE 1 LANGVE FRANÇAISE

Centre d'intérêt: LE PRINTEMPS

1. RECITATION

Le printemps

Au printemps, on est un peu fou. Toutes Iles fenêtres sont claires, Les pI"és 'Sont pleins de 'Primevères, On voit des nouveautés partout.

Oh ! regarde' Une branche' verte! Ses feuilles sortent de l'étui! Une tul}irp.e s'est ouverte ... Ce soir, il ne fera pas nuit.

Les oiseaux chantent à tue-tête, Et tous 'les enfants sont contents. On dir.ait que c'est une fête .. , Ah ! que c'est joli le printem'Ps 1

Lucie DelaJ'ue-l\1IC/l'cll'us.

Les annonceurs soutiennent votre journal A votre tour, soutenez-les!

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Le retour de l'hirondelle

l}ans la source aux ln '

Où hoit le hochequeue. Mire ta robe hl.eue, FJeul' de m.yosoÜs'; Fai's-IJoi 'l 'ÏJanne et be,Lle H,wiv·e ton ·azur

La glYDine en tl'emhl.ant, Sou1s le larnüe'l' ·d·u chaul1lP­De11HlJnde s·on .al'Ol1le Exqu i a u 1ila~ hl.alllc;

Et vi·ens cl'un g',oolte I})u.r '1'1 lu el' ] h Îl'OTI d'el],l€'.

Elle voudrai t, cl i t-elle, Etre .char.l11<ante, :a;fLn De 'Pouvioir ce matin s 'F!;lu-€ J' 1 ' hil~o,Jlicl.eme .

La joie des choses

Tout est ,pris d'un frisson subit. L'hiv·el' s 'enfuit et se dérobe. L'année ôte son vieil habit ; La terre lnèt sa belle robe !

Eléonore Daubr-é-e.

L'arbre est Ico.quet; p.anni les fleurs , C'est à qui sera la plus belle; Toutes étalent leurs couleurs, Et 'les plus laides 'ont du zèle.

L'aragne sur <l'eau .fai·t des ronds; o ciel bleu! 'l'ollTI<bre est ·sous la trei'11e Le jour tremble, et les moucheTons Vi'ennent vous ";papler à l'oreil1e.

On voit rôder l'abeille à jeun, La .guêpe 'court, 'Ie frelon guette. A tous 'ces buvew's de parfum, Le printen1Jps ouvre sa guinguette.

Victor H uf/o .

Il. VOCABULAIRE

NOlvtS. - la résurrection, la . sève, le bourgeon, le houton , t éolosion, la floraison; le gazon, la verdure, ·les fleurs les 01-·~ lH()ns.

. ADJECTIFS. - Le soleil l'adieux, les bourgeons gonfl és, le.-lIeurs épanouies, les giboulées tardives, l'a1r embaumé.

VERBES. - La nature se réveiUe, le vent tiédit, les felliHes ~c dév.eloppent, les coroBes s'ouvrent, les oiseaux voltigent, l s grai~es germent.

Choix d'acliectifs. - Trouvez pour chacun des ter111e.s .slli­\'ants quelques adjectif,s 'caractérisant leur aspect ·au printeInps.

Le soleil est (vif, tiède, chaud, caressant, gai, riant).

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Le ciel est (pur, UTI1·pide, transparent, Lumineux). L'ail' est (fraiÎ.s, pur, doux, embaulné, parfumé). Les nuages sont (légers, rares, r'Oses, hnmo!bil.es). Les feuilles sont (tendres, velies, ,délicates, veloutées, min­

ces fragiles, briUantes). Les bois sont (reverdis, ombragés, touffus, .animés'). Les fleurs sont (épanouies, fraîches , neuves, pa Ifutmées , frê­

les, délicates).

III. ORTHOGRAP,HE

Préparation ·: S'en référ,er au nll1néro 1.

C'est le printemps

L 'hiver a disparu. PJus de nei.ge ni de verglas. Le soleil hrille dans un 'Cie'! tout hleu. Les oiseaux font leur nid dans -les arbres et dans les buissons, ·et 'COlUlnencent leurs concerts. Dans les prés, l'hel,be pousse et Icela fait un tapis d'un vert clair doux ;\ l'œi,1. !Les bestiaux retow'nent au pâturage; l'eau de 113. rivière esi e)i]e-l11.êlne plus ·daire et plus bleue.

Monsieur Printemps

Il arr~ve. Une servante, envoyée pal' le bon soleil a réveiUé ~.r a daIne la Terre.

« v'a, 'lui dit la honne daIne, va dans 'lues .al'moires, me cher­(~her une robe, une Tobe de pr.intemps. Ne prend·s pas la rouge, E·]Je est pour t'automne; 'laiss'e ·aussi la blanche, ,c'est celle de rhiver. ,Sol"s-Inoi la verte. Tu la connai.s 'bien: elle est toute br'O­dée de gentilles fleurettes. B y a .cies primevères et des 'margue­r ites, des mlyosotis et puis du 'muguet.

( Et fai·s ma toilette. Enlève de mes ·cheveux les feuilles sè­ches, lnets à 1a place des perles de rosée. Pique une violette à :na ·ceinture. Puis rassemble-fini tous mes musi'CÎens. Que l'a­Jouette ,chante et que le .pinson rebâtisse son nid. L'hirondelle (' ~ t l·à. Fêtons le retour de Monsieur Printemps. Va le recevoi.r, fa is-lui 'la révérence. »

Hymne au printemps

Une ha·leine de roses dans le vent 111'a saisi. Gloire et vie à 111011 cœur! Je renais éternel. - Une haleine de r'Oses, un mur­Illure d'abeilles, Hle font l'âlne divine et le ·cœUT sans souci.

Le printelnps sort des nues, beau 'CO'l11,ffie saint Mi'chel, pose llll .'pied sur la terr,e, un .autre, et le voici. L'aérielme -armée de·s hourgeons s'épaissit aux rayons de son glaive dégagé du sole~.J.

300 -

Glo"Ïlre et vie il lIl:On cœur! J.e renais éternel. - Une haleil}{> de r08'es, un :ITIurmure d'abeilles, et cette vision dans 1 ciel l'dairci m'ont fait l'âme divine et le cœur sans souci.

Les dr.apeaux du Printemps se déroulent au ,ciel: voici flol­'Ier sur lui tous ses vols d'hirondelles. Et Illon ùme est divin.e el mon cœur :sans souci; L1ne haleine de roses dans le v'lll m'a ... aisi.

Le PrintenlpS a levé son glaive de rayons. A l'assaul dE:' .~'azur s'élancent les hour'geons. Couché sur la 'pâleur de l'Iwl'1>(' nouvelette, royal et nonchalant, j'as iste à la conquête.

Gloire 'et vie à mon 'cœur! Je renHis éternel. - Une haleine de roses dans le vent 'm'a saisi.

Fleurs du printentps

Dans les prés, on peul aHer cueillir <lU îHinlemps les jau ­nes primevères, les marguerites et les pâquerettes ~l coHerette blanche, les violettes qui se caochent clans l'hel'i])e et em:baumenl. Avec les fleurs des ,prj'Inevères, on peut faire des hal·les parfu­ltlées. Dans l,es bois on trouve la jonquille couleur d'or et 1 llluguet dont Iles fleurs ressemblent il des grelols d'a rgen l. Dans les jardins on voit fleurir les lil8s "t les giroflées.

La Call1Jpagne au printemps

Dans les pJ-és, l'lwrbe neuve, d'un beau veli sombre, I.ui­sait. Au loin, dans les vergers, les pêchers ava:ent déjà pcrd li leurs pétales roses, les pruniers, ,les P9irier', étaient comm :> ct'P­lltWmes bouquets blancs et les pOI1l.miers eux-mêmes se ris­quaient à entr'ouvrir leurs délicates corolles teintées de carmin pâle. Dans les taillis, mouchetés de bourgeons l épine noiJ'l~ poussait de-ci de-là ses ralneaux fleuris.

Tout à couop, d'une haute futaie qui bordait les taillis. Ull

ehant insolite monta: « Coucou! Coucou! »

Ernest PérO'chon.

Pâques dans les bois

La forêt, recueillie, « espère » le prültenlps, le rai prin­ten1!ps des feuilles. Tous les al bres sont en fa,cli O'll , el su r toutes leurs branches tous leurs hourgeons s émeuvent; les mOllss·es He peuvent plus retenir dans leur ·prison humide les germes im­pat:ents; les pousses de la saison passée prennent des tOlls de "ie sur les jeunes écor-ces: le hlond ardent des soirs, le roux hrouil­Ir de la fUlnée ou bien un rouge vit', fouetté de sang; et les ojseaux, inquiets, sur un solfège neuf, essayent leurs voix plus fraîches ... La forêt attentive, grelotte mais écoute et se ti!:: nl n

301 -

'. veil... Car bientôt, invisible, au-dessus des futaies , p.assera le signal et du pied à la oime, chaque .arbre chaque brin devra s épanouir. Com·me il faudra ·se hftter! Les 1 ameaux ont 'Ieurs robes de feuilles à défroisser, et jugez de fouvrage ~ Les herl> ~s ont 'à monter, à fleurir; les oiseaux ,à préparer leurs nids, qUl'

de besogne. Et les "'dnsectes, petit peuple des mOllsses et d.es br·anches, ù secouer leurs pattes et leurs élytres engOlI J'dlS . Oh . le joyeux réveil !

_ Allons, les oiseaux; aHons, les feuilles; allons, les fleufs ! Le Christ est ressuscité! Alleluia l Di LI! l'ordonne, Pouc1rez­vous de vel t déplissez-vous, vêtez-vous, fleurissez-volIs... Al -leluia ! Jean 1\ esmy.

Exercices d apphcation : S'en référer au nLllnéro 1.

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1. COlnpose des phrases avec les nlOts du vocabulair 2. Conjugue les verbes du vocabulaire. 3. En un paragra.phe, décris les hirondelles construisant un

nid; une fillette cueillant des f'leurs' une prairie en flelU's. 4. Réda'ctions : 1) Notre cerisier en fleurs. 2) L arrivé des

hirondelles. ~t/odèle. - Le boi·s gard.ait encore son aspect d'hiver; le ..

atbres enllnêlaient .]eurs branches noires et, dans les clairières , ci ~ O'randes heI,bes, d un blond usé, s affalaien t sur de.s lraînée .. de ~able. Mais, dans 'le glazon rous'si des pJ'iJnevèr~s, en h~t~ ­quets espa'cés, attestaient la saison nouvelle, des vlOle~te.s II~­chissaient dans les creux, tandis qu'au bord des taIlliS les tleurs des saules retombaient en pluie.s ode chenilles jaun 5,

_ Vous supposez qu'un vieillard se c.hauffe au 'oleil prin­tanier, IInagtnez ses réflexions, ses souvenirs. Conseils.

1. Le lieu. Le 11l0lnent. 2. L aspect du vieillard. Soulignez en parliclilier son Htti tude.

Mont.rez l'aoction réconfortant exercée par le chaud soleil, Ex­pression du regard.

3. Vous imaginez ses réflexions, ses souvenirs C est tout un Ipassé qu'il revoit: les premières années de sa jeunesse, sa maison, ses ·parents. Déjà des souvenirs heureux d'autres plu.' mélanco1Ï'ques ou plus tristes.

Pui.s, le voici Inarié, pèr,e de fanùlle. Des charges nouvell s, des soucis. De ,grands InOiuents de joie, de peine ausSI.Î , des deuils peut-être. A 1 heure actuelle, quell peut êlre sa con 'ola-tjon ? Imaginez-la.

- 302

- Votl'e ;al'din . indications. Dire: 1. où il se trouve s'il est ,grand, de qui vous le tenez (1er paragraphe); - 2. ce' que vous y 'cultivez: fleurs, légumes (2e para·graphe); -- 3. :les soins que vous ']ui donnez: sarclage, arrosagc' (3e paragraphe)' - 4. ~ il est. joli et s'il vous plaît (4e p~ragr·aphe).

- Le pl'intemps aux chwnps. Indications. Cha'cun des ter­mes de ·]a !phrase suivante pourra fournir matière à un .paragra­phe. « On est ù l'heure exquise des espoirs sans fatigue» .

1. Ce que le paysan espère: beHes récoltes de foin de blé, etc.

2. Sans fatigue: la fenaison, ,la nloisson, ces durs tl'avau. ' de la vie agricole sont encore éloignés.

3. C'est l'époque 011 ne sont ù craindre ni les gelées retar­dataires, ni ,les COUDS de soleil trop hâtifs.

Le printemps Cours mONen

1. Tout l'enaît (lU printemps. - Quel mal l'hiver avait-il causé aux arbres, aux fleurs, aux inse-ctes, aux oiseaux, aux pe­tits quadTupèdes et mênle ft l'homme? - Le !printenlps arrive' quel a-spect prennent les arbres? -- Où repaTa.iss'ent -les flellrs ? -- 'Que font les oi·seaux? - Où paissent les bestiaux? - - A quel ouvrage se livre l'hOllllllle? - Pourquoi appelle-t-on le printeullps la saison du renouveau?

L'hiver avait dépouillé les arbres et détruit les ·fleurs chassé ou tué les insectes, les oiseaux et les petits ,quadrupèdes, forc' l'homnle au travail sédentaire. An'ive le printenlrps. Les arbres se (?ouvrent de verdure, les fleurs émaillent les ,prés, ·les champs et '.ies forêts, 'les oiseaux ,chantent 'les bois et les champs, les bes­tiaux paissent .dans les prairies, l'hol1l1Il1e se livre aux travaux des Cha'l11ps . Tout revit tout 'se renouvelle: le printemps est la saison du renouveau.

2. Le Ciel au pl';nte111ps. - Qu'est-ce que la neige protégeait du froid? - Cela est-il encore nécessaire? - La bise souffle-t ­elle enCOTe ? - Le ciel reste-t-il gris COlume en hiver (? - Quann y a-t-il du brouillard? - N y a-t-il rien qui rappelle l'hiver ~I peine disparu? - Que fait présager le soleH ? - Les jours ont­j,l varié de durée?

Il n'y a plus de neige ~ elle n est plus nécessaire pOUl' p1'o­i.~ger les herbes et le jeunes .llloissons. Plus de bise non plus. Le ciel gris de l'hiver redevient hleu. Le m:atin, le brouillard st fré-

- :303-

,tuent. Assez souvent des gibou'lées de neige fondue ou même de grésil l'appellent l'hiver à peine disparu. Mais le soleil plus aroen 1 annonce les beaux jours et ?éjà les journées s'allongent.

3. Le pr;ntunps transforme la teue. _. Qu'est-ee qui égaie el !:'ffilbaunle les plus humbles ohenlins ? - Quelles fleurs élnaillent !es prés reverdis? - Dans les jardins, COrlnm·ent apTll:ll'aissent groseiHiers et lilas? - Où f1eUrl.IiSellt les abricotiers et les pê­chers? - .Les bois sont-ils tout feuillus? - Dans les vergers, quels arbres farInent bouquets? - Qu'est-ce qui a transformé !a terre endormie hier encore '?

Les prés reverdis s'émaillent de pâquerettes et de narcisses. L aubépin fleurit de blanc et embaume les plus hlunbles 'che­mins. Dans les jardins, les groseilliers sont tout verts et les lilas . épanouissent au soleil. Le ,long des murs, les :abricotiers et les pêchers étalent 'leurs fleurs blanches et roses. D.ans les bois, les flltaies feuillent tandis que les grands ar15res bourgeonnent seu­·Jement. Dans les vergers, cerisiers, pruniers, pO'lnuliers sem.blent n'énormes bouquets. Comme par un ,coup de baguette ma-gique. Je printenlps a transformé la terre, hier encore endormie.

4. Les premières fleurs du pl'intenlps. - Que.lle est la fleur (fUi éclôt la première dans ,les bois? - Nom'me quelques au­tres fleurs 'Qui y aprparaissent ,iUl!filédiatement après la prhne­"ère. Et les vrelnières fleurs des .prairies? - Et celles des jar­dins ? - Quel est Je prel1uer arbuste en fleurs?

La prenlÎère fleur des bois, ,c'est la prÏ1nevère, la preInièr-e du printemps conune ,le dit son nom, NO.!fibre d'autres, d'aitleur,s, l'accompagnent ou la suivent à quelques jours d'intervalle: ] 3-

nélnone, la violette paIfumée, le muguet aux dochettes d'argent. Les prés se constellent de pâquerettes et de narcisses. Dans Ile jar­din, la jacinthe épanouit son -calice déE.cat et la giroflée fleurit ~ps plates-handes ou les vieux murs. Le premier arhuste {!Ommnll qui ernhalul1e nos jardins, c'est le lilas.

Le nl'aHre 1110ntrera ces fleurs, s'iuforI11era de leur nom pa­I.oi:s Olt de leu r dénomination locale et apprendra le n0111 fran­<;ais.

5. Beauté des fleurs. - Les fleurs parent la terre de toutes 1es couleurs. QueUes sont celles qui la vêtent de blanc? - ne rose? - de jaune? - de rouge? ~ de bleu? - de violet? -NOIJunez une fleur qui se forme en grappes ?- en touffes? -en bouquets? - Les fleurs sont-elles vraiment les bijoux de la krre?

Les .fleurs parent lIa terre d·e toutes les ,couleurs : la pâque­lette, le muguet, l'aubépine, le cerisier la vêtent de blanc; 1'abri­cotier, le pOffi'nlier et l'églantier, de rose; la renoncule et le nar­cisse, de jaune; le coquelicot, et la rose, de rouge; le bluet, la cam-

- 304 -

panule et la pervenche, de b.leu; le violet, le lilas et la nielle, de ·dolet. Le li:las se fOl1lne en gra·ppes, le narcisse en touffes, l'au­J>épine en bouquets ... Les fleurs sont les bijoux de la terre.

ô. Papillons . - Quand éclosent les papillons? -;- Quelle est lacouleu)' de leurs ailes? - De quoi vivent-ils? - Le pa­l,illon ne subit-il pas plus-ieurs 'métanlDrphoses avant que de devenir le brillant insecte que nous adlniTons? - Lesquelles - Où pop.d-i1 ses œufs? - Pourquoi faut-il les llétruire '?

Aux beaux jours éclosent les papillons. La plupart accumu­}ult sur leurs ailes les plus Tiches couleurs . Ils vivent des sucs qu'Hs puisent dans les fleurs au llloyen de 'leur trDmpe. Le ·pa­pillon su]fit plusieurs mléta,morphoses avat que de devenir le bril-19nt insecte que nons admirons, Hideuse chenille d'albord, il '-l 'enferm·e dans un .cocon, s.'y change en chrysalide, qui se ·muera elle-'même en papillon. Il pond ses œufs en bague autour des ra­meaux; c·es œufs doivent être . soigneusement détruits car les chenilles causent d'effrayants ravages, notamment aux arbres f :uHiers. .

. 7, La vie d'q,n hanneton. - Qu'and le hanneton apparaît-il? - - ne quoi se nourrit-il? - Sous quel nnm sa larve est-ene connue? - Quels dégâts caus·e-t-elle ? - Combien de temps 'Inet­elle à ·se développer? - Co.mbien de telnps reste-t-·elle chrysali­de? - A qüel instant du jour vole .,Je hanneton? - 'Paut-il ] \' détruire?

A peine Je printen1!ps a-t-il r~vêtu les arbres de feuÏ'lles que le hanneton app3.1~aît. Il se nourrit av·ec avidité du feuillage encore tendre, Sa larve surtout, 'connue 'sous le 1101n de ver blanc, cause de grands dégâts : eHe dfvore sous terre les jeunes pousses issues des semences, Elle n1et tr.ois ans à se développ~r. Après être restée deux mois sous 'la fDrmle ,de .chTysalide, elle sort de terre à l'état parfait. Le ' banneton est un insecte crépllsclllair-e . Il faut le déh·uire.

8. Travaux de pl'Ïnten1]Js. -- Quels s-ont les travaux du ,jar­dinier au printemps? - Que fait le .cultivateur dans les prés? -- Et dans les champs lahourés ? -- Et clans les essalis en frÎlche? - - Que font les jardirüers dàns les parcs des villes? - Le prin-teulps n'est-il pas, pour les trava,iilleurs de la te.rre, un temps d'ex,ceptionnel labeur?

Vous savez Il'es travaux du jardinier au printem,ps : semis, 1'('­

plantages, toilette dse plates-bandes et des allées, taille des ar­bres avant le bourgeonnement. Dans les prés, le cultivateur net­loie et irrigue; dans l·es cham!ps labourés, il charrue, herse et sème; dans les essarts en friche, il brûle les résidus, Dans les vines, les jardiniers font la toilette des parcs, p'lantent les eo)'-

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b~ilJes rfttissent les allées ... ILe printemps e·st, pour les travailleurs de. ht tene, un temps d'exceptionnel labeur.

~. Le J'uisseal.l au pl'intem.ps. - Le ruisseau où nous glissions it y Cl quelques ·mois a-t-il conservé son aspect? - L'herbe a-t­l'lle poussé sur ses bords? - Par quels arbustes est-il ombragé? -"-' Dans le courant, quelles plantes voit-on? - Quelle fleur S')

l'panonl1 ? - Les oiseaux bâtissent-Hs leur nid dans les envi­l'ons ? - Qu 'est-ce que le ruisseau a retrouvé avec les beaux lom·s.

Le ruisseau Ol! nous glissions jl y a quelqri.es mois a changé (r aspect. Sur ses bords, l'herbe a poussé velie et drue. Les saules l'l tes ormeaux le couvrent de leuT ombre. Dans 'le courant, les ro­.'i-~aux ont i'epris vie et le cresson fait de larges plaques vertes. La renoncule épanouie étale ses beaux godets d'or, Mille oiseaux hf\ ti ssent -leur nid dans les buissons tout proches, Av.ec les beaux jours, 1e ruisseau a retrouvé la vie et la fraî-cheur.

10. - Les pl"OD1eSSes du printemps. - Le 'Printemps est 'la ilison des promesses: quand se r-éaHs·eront-eHes? - Que pro­

met l'herbe des prés? - Et le blé qui lève? - Et les arbres en fl eurs? - Et la multitude des nids? - IL'enfance est le prin­t0 fi1pS d·e la vie: 'a-t-elle aussi ses promesses? - Lesquelles?

Le printemps est la sais·on des promesses: elles se réalise­l'(mt en été et en auto.mne. L'herbe des prés 'Pro.met au paysan. 1m e aIlllple provision d·e foin pour .J'époque de la fenaison; le blé qui lève iprOInet de belles moissons pour 'l'août prochain; les ar­bres en fleurs rprOInettent des fruits succulents à .J'automne; la ·multitude des nids prOIuet des chanteurs aux buissons d'été. L'enfance est le 'Printemps de la vie; cümme le printemps, eUe Hussi a ses promesses: elle prépare, pour l'avenir, des hommes vaillants et de fervents chrétiens .

11. Les boul'geons. - Où voit-on des bourgeons et sur quels .:'.l bres ? - Quelle forme ont-Hs ? - Et quelle est leur .couleur ? - De quoi sont-ils recouverts? - A quoi servent ces écailles? - ­Que renferment-·elles ? - Est-il curieux de voir feuilles et fleurs , ortir de cette petite pri.son brune?

On voit des Ibourgeons al). bout et tout le long des branches, sur tous -les arbres et tous 'les buissons. Les uns sont aBongés et tJointns; d'autres, courts et arrondis. Ils 'sont tous d'un brup plus ou moins foncé, suivant les arbres. De petites écailles très !-;elTées , qui collent un peu aux doigts, les recouvrent. A l'inté­rieur de ces écailles, bien à l'abri des dernières gelées, sont plis­sées de toutes 'petites feuilles qui grandiront et s'éta-leront len­tement, ou des fleurs qui s'épanouiront aux premiers beaux jours. C'est curieux de voir ' des feuilles si lisses et si larges, des l'leurs si fragiles sortir ct cette petite prison -brune.

~ 30B -

12 . La vie d'une fieu/'. - Quand édôt la fIeu r '! -- SOLI

quelle' bienfaisante chaleur s 'épanouit-elle? Que recueille-t-cll c <lans son -calicp? - COl1uuent finil- ne après avoir hrill~ qu 1-ques jours?

La fleur éclôt par un bean jour d e printemps. Elle s'évanouil sous la bienfaisante chaleur du soleil. Durant quelques nlatin~ , elle recueille dans son calke les gouttes de rosée. Après avoir hriEé quelques jours ou seulement quelques heu l'es , ell Sl' f a llC'

et s effeuille tristement sur le sol.

13. Les o;seau:l~ (tu pl'intelnps. - POlir quels OiSE HlI.· les jours de souffrance sont-ils finis? - D'où les hiroIHh.> lIl's -;olll­elles reveÎ1ues ? - De quels chants d'oi seaux les bosqu t5 l'et 11-

ti ssent-ils ? ~ Quel est 1 oiseau qui trille HlI-dessus des champs? - - Le printelnps n'est-il pas aussi la saison des nios ?

Les jours de souffrances sont finis pour les 1ll0illC:.HIX, les l'ouges-gorges les pinsons restés au pays Inalgré l'hiver. L s 11 i­rondelles sont revenues de leur lointain exil. Les bosquets relell­lissent du sifflet du merle, du gazouillis de la fauv -tle. dll rt' ­

frain du pinson du roucoulelnent du ramier. Atl-des'.· us des champs, l'alouette trille s'an s repos. C'est la sa ison O" S c.hamp ' el des nids.

14. Profl1eneurs au printemps. - Quels sont ceux que J' froid retenait au coin du feu ? ~Pourquoi .les revoit-on sur les chemins? - Quels chen1Îns parcourt le vieillard? -- Où les 111 .. 1-

lades vont-ils s'asseoir? - Qu'est-ce que 1es enfants ne cn:;! i­gnent pas en jouant à l 'air? - Pourquoi bénissenl-il s tOl1 S le printeulps ?

Le froid avait retenu au coiu du Jeu les viejllard s, 1 s Jl1~ la­des et Iles petits enfants. Les beaux jours revenus , on les r voil . ur les chemins. Le vieillard, appuyé sur sa canne, parcourt :1 petits pas les boulevards ou les -chalups. Les malades vont 'as­seoir au soleil. Les enfants jouent à l'air sans craindr l'on g1 ' e (lU les rhumes . Tous béniss-ent le !printemps. qui leur rend la li­berté.

15. Habits de pl'intelnps . - Quand reparaît le solei! , qtte,ls sonl les habits qui -disparaissent? - Garde-t-on son tricot (t laine? - Quels habits revêt-on? - Où a-perçoit-on dé.i:-'l des r.hapeaux de paille? - De quoi se 111lmissent les pr0111 n ell .'es ? -- - Qui a opéré cette luétaillorphose ?

Quand ,reparaît le bon solei:l, écharpes et cache-Hez rlisVa­raissent. Chacun abandonne son épais tri-cot de laine. On ]' vêl des habits légers et de couleur claire. Déjà , sur les boul vèuds, on aperçoit de lég·ers ,chapeaux de paille. ' Les prOlneneuses ont leur ombrelle. Il a suffi au soleil de se Inohtrer pou r opérer Cf'tte ,métamorphose.

- 307 -

FICHE DE VOCABULAIRE No t21

LXIII. Les astres - La nuit

557) Les mots dans le texte. Une heure atprès Je coucher du '"( deil , .Je diS'que blafa-rd de la hille surgit énorme den'jère la crête des montagnes. Un grand ha10, précurseur de ,mallVais temp!?, dessinait un vaste cercle autour d'elle. Sa lueur quoique pâlotte, parut éteindre 'les étoiles qui venaient de s'allumer ·au firmament. La reine des nuits s'éleva -peu à peu dans le ciel qu 'elle parcou­l'nt dans sa .Jente course nocturne,

Bientôt, dans l'azur, à l'opposé, ce fut un founniUement cl ' étoiles vaci'l1ailtes et clignotantes.. On d.istinguait à lelu' êclat 'nains vif, les ,planètes privées de lumière propre. Des constella­li O'ns : la grande Oluse, la petit-e ourse ·avec l'étoile 'p01aire, -le cy­hne, le dragon, la -lyre, le bélier, etc., dessinèrent au firmmnent t'urs figures allégoriques. Par instants, une étoile filaJ?te se dé­

tachait de la vOÎlte céleste, tel un aérolithe, et traversait notre atuloSrphèTe qu'elle zébrait d une traînée lumineuse. La voie lactée reHait, tel un arc d'un pont imm-eUose, les montagnes du septentrion et -celles du m!idi.

Une nuit remarquablmnent belle recouvrait la campa,gue 'l'l1d Ol'lni e. Seule montait dans ce grand silence -reposant 1a voix grave des tOl~rent,s, des ca,s,cades, des l'ivières.

EXRHGICE D'EiLOCUTION

558) Qu'annonce généralemlent le halo autour de la lune? En cOlnbien de temps ,la lune fait-elle son voyage autour de la ;(l're? Pourquoi la lueur de la lune paraît-eHe éteindre les étoi ­les ? ComInent distingue-t-on une étoile d'une planète? Quand ln lune a la forme d un C, elle est d.écroissante; quand elle a la "orme d 'un D eHe est croissante. Observe donc et tâche de re­connaître si elle est -crois'sani-e ou déc.roissante . Quand la lune 'est ù son preluier ,quar-tier, est-elle croissante ou décroissante? Cite quelques constellations. Qu'indique l'étoi,le polaire? De qllelle constellation fait-eUe partie? .connais-tu quelques planè­tes? Qu e_ntend-on -par un aérolithe? Qu'est-ce que la voie lactée? .\. quoi, dans ce texte, 'coll1pare-t-on la voie lactée? Quel bruit 1 rouait le grand silence de la nuit? Certaines étoiles sont plus )-!.randes que le soleil; pourquoi donc nous paraissent-·elles si pe­~ites? La lune est très rapprochée de la terre: un pont de 30 l TI'es nous y conduirait. QueUe est donc approxill1ativement la distance d 'ici à la lune. Il n 'y a ni eau ni ahnosphère à la ,lune ; l éS hOllln1.eS pourraient-Hs y vivre?

Cite une règle de graIl1!luaire se rapportant au verbe éteindre t' t une autre concernant 1 vel'l?e élever. A quel lUOt se rapporte l'. djectif seule.

- :108 -

FICHE DE VOCABULAIRE No 13.

Les astres - La nuit (suite)

559) Remplace le~ points par les mots suivants : observatoire télescope l'éclips " D astronOIll_es lunatique totale lune cOlnète étoiles scintillent étoile filant<' planètes voûte sidél'aux tïrmam_ent quartier a' rolithe polai re ' croissante

A l' du J ungfraujoch , à la tête du Sphinx, ,les ... , HlUll is rie puissants ... , exa.minent les .. , 'et les ". qui bri'ilent dans lïlll.lllcn­:, ité du ... Privés de la .. , les marins s-e dirigent grâce ù l' étoil e .. ' Dans quelques instants, la '" s<:>ra voilée, car t' ... COlllJll1enCel',1 Ù ] 5 heures' elle sera ... La ... de Ha:lley paraît chaque 70 ans. Les ét.oiles ... Ù la ... du ciel. La IUlle ell est il S011 prell1 ier ... : elle est donc ... ; elle a la forme d 'un ... Quel ... ! il change cons­t:Ulllnent d'idée. Mon condisciple Paul est toujours dan.s la ... : c'est un éternel distrait. Les gens SupPl'stitieux disent que si rOll

forme un souhait quand on aperçoit une '" on st sûr rl'être exaucé. Des myIÎades d'étoiles peuplent les es'paces ... Lu ,pierre noire 'que vénèrent les nlusullll_ans Ù la Mecque es t cel'tain e11l l~nl un ...

5(0) Noms. EUlploie les IlOlllS sLdvallts comme romp/. déteJ'­minatifs : le scintillement des .... le disque de la "' , l'étoil du .... la voûte du "', l'azur du ... , 'la lueur de. .. une éclipse dl' .... le silence de ... , la voix de "', le halo de ... , 1 in1Jll1ensité du... le croissant de ... , le 1er qual~tier de "' , co/ume sujets.' les astl'ol1o­Ines les astres une comète, la lune, Je ' étoiles filantes Mar ' :

'comme co'mpl. ind. Oll circ. " tél sco,pe firmanlent û'bSel'Vèl-

1 uÎl'e, la lune. 5(1) Adjectifs,' Form des phra,ses avec les adjectifs sui­

yants convenablement employés: totale. partielle bOl'!'ale, as­ITonomique, la'ctée, blafarde, po·laire, céleste lunatique, filante. ·teHai.re, interplanétaire, étoilé, innombrables.

5(2) Verbes. La lune se lève, se couche apparaît, dispnl'aît. s avance, des·cend éclaire; les étoiles scintillent, brillent , trem­hlotent, s'allum·ent, s éteignent.

5(3) Conjugaison. Conjugue les verl es lever et éteindre au présent de l'indicatif.

5(4) Contraires. Donne 'le contl'arre des Inois suivants: \' po­sant, nombreux, éloigné, s-e lever, apparaître.

5(5) Racine. La ra,cine lithos veut dire pi rr , expli{jlle clonc les 'mots: aérolithe, lithographie, néolithique, litholog.:e. litho­phage.

5(6) Expressions à connaître. Etre dans la lune. D~ croche)-1a lune. La lune de miel.

5(7) Sens figuré. Une étoil un astre.

:JO~ -

FICHE DE VOCABULAIRE No 131

LXIV. Le printemps

568) Les J1wts dons le tex te. Le fJJ'intemps. Au printemps, rua :aison .préférée la nature se renouvelle. L es prés se r ecouvrent tfun tapis de verdure que piquent bientôt des fl eurs multico­lores: pâquerettes, myosotis, violett-es, sauges des prés.mar­guerites , etc. L 'anénlone étoile les collines arides; les boulons .(] 01"

et les renoncules revêtent les berges du ruisseau ; les chalons des ilOÏ'setiers et des saules laissent tomber sur le sol It pol,lell de !eurs étamines. Les aI~)fes bourgeonnent et les bourgeons gon­ïlés de sève se transfonnent en petites pousses cl un vert tendre. Les arbres fruitiers ·se couvrent de fleurs hlanche' qui devien­dront, en été, les fruits que nous airmons tant. Les oiseaux migra­teurs reviennent pour jouir de la douceur de nos climats: ils cons­truisent leur·s nids. On voit partout de jeunes insectes <fui bour­donnent; abeiLles et papillons aux aHes diaprées pomp-en t le nec­ta r des fleurs. Toute la terre est en fête: 'les enfants sont heureux. de voir arriver la période des longs jours et des belles pro111 na­des' les lnalades reprennent espoir. Les -paysans ensemencent ]es jardins, les vignerons taillent, puis éboù rgeonnent et SI? lfa­tc~.llt les vignes. Les ·fauoheurs préparent leurs feux. Les 'preml' l'C.'

~erises pendent en grappes serrées aux hranches d sarh]' s.

EXEJR Cl'CE D'EI OCUTION

569) Quand conllll'ence :le printemps? Qu h:dt la nalur ~1 ceHe époque de l'année? Com'ment fait- Il e pour se r nouvel e r .) Où pousse 1 anénlone? la priInevère? le bouton d'or? le myo ­.)otis? Que deviennent les bourg.eons gonflés de sève? Où se forme le pollen? Cite quelques oiseaux :nügrateurs. Nommes-ell qui passent l'hiver dans nos contrées. Que penses-tu des enfants oui détruisent les nids des oiseaux? Quels sont les principaux t~'avaux de printemps? Pourquoi dit-on que toute la terre est en fête? Quels sont 'les .prenliers fruits? Pour.quoi les n1alades re­prennent-ils espoir? Quelles sont les raisons qui te font aimer le printemps? Qu'entend-on par ces 1110tS : il est au printeu1'ps de sa vie? Quel nlois te sen1!ble le plus beau du printemps? Pourquoi? En quoi se transforment les bourgeons gonflés de' ~ève ? Que deviennent 'ces bourgeons? Que deviendront les fleurs. des adn'es? Quelle est cette fine poussière d'or que laissent tomber les chatons?

Quelle est la nature du 1110t étoile dans le texte? Donne une règle qui s 'applique au verbe ensemencer, Ù l jm-­

parfait surtout. Cherche le sujet de tous -les verbes ,du texte.

- 310 -

FICHE DE VOCABULAIRE No 132

Le printemps (suite)

570) Renlpla,ce les points par les mots suivants:

printemps nectar nids jardins coloris insectes pollen précoce parfum cire gel genuent hourgeons épanorniss01nent pousses oiseaux

Au ... les abeilles p01upent le '" des fleurs et Leurs pattes sont cbar·gées de ., . . avec lequel eUes feront la ... Au mois d'avril . \f'S ". éclosent et les prenüères fleurs s' " . sur les prés et sur les collines. Les '" construisent leurs " . dans les branches des arbres ou sous les ,corniches des toits; les ... pullulent; aussi nos fidèles n1'liés doi,vent-Hs conlnlencer une lutte qui se prolongera durant tout l'été. LOTsque le printeITllpoS est ... , les vignerons craignent le ". qui peut anéantir ·en une seule nuit tous leurs espoirs. Les grains '" dans 'la terr·e tiède et l'on voit bientôt apparaître de jl unes ." qui deviendront des légumes et des .fleurs. Le '. ' des fleurs- emball'll1e IllOS ... . et leur beau .,. jette une note de gaîté dans nos appartenlents.

571) Noms. Emploie les noms suivants com.me sujets: les abeilles, les oi·seaux, les fleurs, les vignerons, les malades, les bourgeons;

con1me cOlnpl. déterminatifs: le parfum des .. . , le rama·ge des ... , ,la germination des ... , l'épanouissement des ... , la gibou-lée de ... , le réveil de la .. . , la caresse du ... , la pauvreté du le va-et-vient des ... , le col'oris des ... ;

comme compl. di]' . : un bouquet, des cerises , la brise, le pol·len, I·e nectaT;

comnœ compl. incl. ou circ. : aux preIu'Ï.ers beaux .iours; aux branches des arbres. .

572) Adjectifs. Forme des phrases avec les adjectifs sui­vants: précoce, tardif, pluvieux, chaud, capricieux, printanier, serein, joyeux, gais, gonflés, bleu pénétrant, enivrant, subtil snave, léger, nuisible, odoriférantes .

573) Verbes. 'Form:e des phrases avec les v·erbes suivants: la natUJ'e se révenle, sa pare, 'la température s'adoucit; les fleurs s'é­panouissent, exhalent, elnlbaUllnent, parfUlllent, émailltmt; les oiseaux ,piainent, volettent, l'herbe ondule, les feuilles frissonnent. ... 'agitent; se promener, cultiver, arroser, ger·mer, gazouiller.

574) Homonymes. Emploie les homonymes suivants dnns des phrases: serin, sereIn; un pouce, une pousse.

575) Conjugaison. Conjugue au présent de 1 indicatif: renou-veler, enS-C'l1lenCer, voleter.

576) Remal'ques orthographiques . Explique l'odhographe: les va-et-vient, les allées et venues, le réveil de la natu re et .ie m e réveille.

- 311

FICHE DE VOCABULAIRE

Cours supérieur

H&CHE'RCHE DU TERIMJE P,ROjPRE

Choisir pUl"lni les Illots que tu trouveras à la fin rte l'exer ­iec celui qui exprime le mieux l'idée de bruit:

Le ., . de l'oiseau. Le ". de l'horlog.e. Le ... de la bouteille . Le ... du vent. Le ." de la bise ou des balles. Le ". du tambour. Le ... rui sseau. Le '" du fouet. Le ... des feuilles. Le ... d'une scie, des den ts. La ." d'ùne arme à feu . Les ". du plancher. ILes ... du donneur. Le ... du chat. Le ... de la cloche. Le .:. de la fauvette. L explosion d 'une ... Le pétilleillent du ... Les crépitations de ia .. ' Les cliquetis des .. . Le clapotis des ... Le mugissemenl cl :> la .. , Le grondement du · ... Le vrol11.bissement de l' .. '

111 ots Ct choisir: Gémissement, glouglou, sifflement, .gazouilleillellt, t.ic-tac.

claquement, roulement, Inurmure, sifflement, bruisselnent, cra ­qaeu'lent, détonat!iÛll1& gr'~ncelnent, ronron, Ton:f:l.elllen~, babil, tintement d 'une m'ine feu ·chandelle, vagues, tempête, annes. tonnerre av ion. N.

* * * Fais entrer dans une proposition indépendante, l'un des

,...;ynonymes du mot convenable que t~ trouveras ci-après. Exeluple: Seul un devoir soigné est prés'entable.

. Une réponse .exa'cte est seule adrriise. Un devoir soigné plaît \ ()U.Jollrs . Un outIl convenable. Un prix convenable. Une écri­tl1re convenable. Une lecture convenable. Une punition convena­hIc. Un alirn'lent ·convenable, Un logelnent convenable. Une· dClnande convenahle . Une récréation convenable. Une distrac­tion convenable. Un temps 'convenable. Un salaire' convenable. Une offre co nvenable. Un but convenable.

Mots il choisir: ln teHigible, soigné, exacte, risible, cOlumode, modéré.

permise, raisonnable méritée, ·confOliable, sain honnête propice. l'n, ol'ahle, sérieuse, rémunérateur, louable.' , N.

PREP ARATION A LA COMPOSITION FRANÇAISE

Cours supérieur

HECHEROEDE DU TEHtME PROrRE

Remplace le nlot « grand» par un synonyme que tu trouve­ras à la fin de l'exercice .

Une gran~e somn'le. Un grand dev'Üir. Une grande plaine. Un ;> gr~u~d.e dIstance. Un grand travail. Une grande tour. Un ~rê:111d edIflce. Une grande pluie. Une grande salle Un grand

volume de neige durcie. Un grand froid. Une grande douleur. Un grand bénéfice. Une grande foi. U.n grand pouvoir. De grands besoins. Un grand criIne. ' Une grande ambition. Une gran ­de faute. Une grande tâche. De grand,es forces. Une grande pelie. lJne grande blessure. Une grande provision. Un grand respect. De grandes dépenses. Une grande lettre (alphabet).

Synonymes à clIoisir: hnm.ense, 'considéra,ble, iInportante, grande, long, grosse,

jlltelnse, spaQ~éuse', va.ste, éllevée, én01,mej, viv·e, aIguë. gros étendu, imposantes, gr.aves, 'lourdes, atroce, déluesurée, impé- ' rieuse, am.pl'e, folles. profonde. im'mense, profond, lnajuscule. N.

*** Remplace le ,«lnot » petit par un synonyme que tu trouveras

ù ]a fin de l'exerci,ce. Une petite ·somIne. Un petit devoir. Une petite vallée. Une

petite distance. Un petit travail. Une petite tour. Un petit édj­nce. Une petite pluie. Une petite salle. Un petit volume d'eau. Un petit ,froid. Une petite douleur. Un petit bénéfice. Une petite foi. Un petit pouvoir. Une petite amJbition. Une petite faute. Une petite tâche. Attaquer 'l'ennemi avec de trop petites forces. Une petite perte. Une petite blessure. Une petite provision. Une pe­tite lettre. De petites dépenses.

l)11ots à clIoisir : Minus'cule, Inenus, modeste, bénigne, insuffisantes, ffilnlme.

\;énielle, facile, lnodeste, linIités, raisonnable, superficielle, res­treint, tempéré, exiguë, légère, modeste, basse, faihle, 'mirum,e, étroite, 'cDurt, lilliputien. N.

*** Remp'la,ce ,les mots « fort ou faible » par le synonyme ap­

proprié suivant, que tu feras entrer dans une proposition indé­pendante.

Ex. Le noyer fOUl~nit un bois résistant. Un hO'llune fort. Un vent fort. Un appui fort. Un 'Cheval fort.

Un 'COl'pS fort. Un bois fort. Un fort adversaire. Une volonté f01i('. Le sexe faible. Un va'se faible. Un enfant faible . Un vent

faible. Un mur faible. Une flamnle faibl e. Une santé faible .. Une plante faible. Un membre faible. '

Mots èc choisir: a) Tenace, rude, résistant, violent, vigoureux, l1l11scl~.

b) VaciHante, délicat, frêle, déhile, chancelant. léger, ché-Lif, faible, fragi'le. j\ .

- 313 -

FlORE RECAPITULATIVE

d'une leçon de choses sur les il règnes

Minéral - Végétal - Animal

Le Bon Dieu a p'lacé dans les nllneraux, ·les végétaux, les­anÏ1naux de quoi nous nourrir, nous babiller nOlIS défendre con­tre les .dangers, produire travailler.

T,rOllve ,l'origine des produits suivants et dis à quoi ils sel'­,ent:

Le cho·colat de ton goûter .. , Tes chaussures ... Le sel cie cuisine ... La quinine qu'on te donne quand tu as la fievre T'a gomm.e .. , Le tahleau noir de notre dasse ... Ton ardoise ... La laine de ton pullover '" La van~lle qui parfulue 'la crème ." Tes peaux de phoque ... Le bouton de porcelaine ... Le mercure des thernlomètres et des baromètres ". Le morceau de sucre L'huile de foie de morue ." M. Y.

LE DOUIBiLE - LA lV~OITI'E

Dans ta trous.se d écolier tu as une luesw-e, c est Conl'bien de dm. y vois-tu 111alX[ués ? de CUl. ?

nl. font 10 dm. ? 111. font 14 dm. ? nl. font 34 dnl. ? 111. font 10 dou,bles-décinlèh'es? dm. dans 16 doubles-décimètres? 1/2 m. dans 3 111. ? 1/2 dans 1 da-m. + 2 lU. ? 1/2 1. dans 1 1. 1/2 ? doubles-dé-cÏolnètres dans 1 double-rnètre? nl. dans 1111 double-décalnètre? doubles-'mètres dans 1 dam.? doubles-mètres clans 3 doubles-décamètres ?

POUT vider une cuve qui contient 4 dal. + 6 .1., tu em.ploies une puisette d'un double-litre. COHlbien de fois 'la l'em.pliras-tu ?

Et si ta puisette n'était que de 1/2 litre? - Pour meSlwer ton jardin dans sa longueur hl portes 3

feis le dam. + 4 ln. Quelle est ,cette longueur? - Pour U1.esurel' la lar.geur, tu portes 2 fois :le danl. + 7 fil .

Quelle est cette meSU1'e ? - Fais 1 calcul du pourtour de ton jaydin :

2 fois -la longueur 2 fois la l'argeul'

Total Gela fail cOlnbien en Danl ? Cela fait Iconl'bien en m,. ?

En dOUlbles-décamètres? En 1/2 Inètres ?

1l1. Y.

- 314 -

,]JE IMlETRE - LE LITRIE

LA DIZAINE: LE DECAlMETRE, L E DE{' ALITRE

Une dizaine de mètres Une cliz·aine \ de litres

= 1 ...

= 1 ... Le Jnenuisier ·emp'loie un m.ètre ... Chaque branche est un '" Lorsque le mètre du n1.enuisier est. double, iL y a combien

de br.anches? Pour mesurer un Challl!p, un jardin, on emploje '" Que ·manque-t-il à 1 m. pour faire 1 dam. ?

3 1. pour faire 1 d·a.} ? 11 m. pour fain' 2 dam. ? 16 1. pour faire 3 clat ?

Combien font de ln. 1 dam. + 6 m . ? 2 dam. + 4 m.? 1 d'aL + 2 l. ?

Combien de dam. dans 13 m.? dal. dans 28 1.? dam. dans 43 m.?

7 ln. + 6 'ln. + .. , = 4 dam. 3 1. + 8 1. + ... = 3 da,}, 19 111. - 1 dam. = 2 ln. + Il m. + .'. = 2 dain. 2 da'!. - 3 1. = 15 m. + 7 ·m. - ... = 18 ln. 16 1. + 28 1. + ... = 5 dal. 19 m. - 1 dam. -1- .. , = 2 dam. " . dam. + 5 m. + 13 m. = 38 m.

ILE U IX1ElME

Pa!ltage 10 noisettes entre 10 camarades 70 his'cuits entre 10

100 'bines entre 10 110 bHles entre 10

M. Y.

23 noix entre 10 il reste ... 2 francs entre 10 0,50 enh'e 10

Si un verre ordinaire contient 1 dl. , comb ien pourras-tu renl­p)jr de verres avec 1 litre d 'eau?

1 double-litre? 11/2 litre?

Avec ton double-dm. mesure la longueur et la larO'eur de ton ardoise, indique ·ces mesures en dm., en cm. . h

COl1llPlète au Htre : 1 dl. - 5 dl. - 7 dl. 5 - 25 cl. - 2 dl. 5.

- 31 5 -

Com.pIète au double-litre: 17 dl. - 15 dl. - 9 dl. - .J. dl. -() dt - 7 cl 1. 5.

COlllplète au franc: 0,10 - 0,30 - 0,45 - 0,50 - 0,65 -0.80 - 0,95.

Une boîte de bonbons vide pèse 14 g., on la remplit avec 57 g. de bonbons 'aux fruits et 29 g. de Sugus. Com~bien la boîte pleine ,pèsera-t-el'le ?

Une boîte de caram.els 1l10US vids. pèse 7 g. , pleine ~l1e pèsr 56 g. COlnbien ,contient-elle de caranlels mous?

TracE' une ligne d'e 2 dm. 'a·utre ligne de 7 cm. de nloins. 3me ligne de 4 mn. de plus que la 2ème.

Calcule la longu eur en dm., puis en cm. de ces 3 1i.gnes. 1\1. Y.

MIULTIPI~IüATION PAR iD

COlllmande de'" fleurs pour notrE; jardin : 10 rosieps à fi fI'. :le rosier 10 lis à 2 fJ'. pièce 10 dahtlias à 3 fr. 05 pièce 10 ,glaïeuls à 1 fI' . 45 pièce 10 .phlox à 2 fI'. 60 pièce 10 bégonias à 1 fI'. 90 pièce 10 anél110nes à 0 fl'. 35 pièce 10 iris à 0 fl'. 05 pièce 10 InargueTites à 0 fl'. 70 pièce = 10 campanules à 0 fI'. 29 pièce =

Total lM. Y .

Promenade à travers la langue française Remarques diverses: Au~refois le participe présent s'a'ocordait en genr.e et en 1l00n·

hre. Nous ·avons encore des restes de ·cette ancienne règle: COlI-1eur voyante, p]a'Ce pay.ante, s'Oirée dansa'l1te, poste restante, 111U ..

~ ique chantante, rue passante (et non passagère), beaux denjers (,D'm'Ptants , des ay ants droit, séan-ce tenante, etc.

:j:*:j:

F aut-il dire: Les Cl11ÏInaux malades de la peste sont ou esl une belle fa'ble ? Id le 'verbe doit être ,au pluriel, ·car le sujet ani­maux est un . titte. Quand le sujet est un collectif, le genTe du c.ollectif l emporte toujours. Ex. Une partie du capital a été mise 'ù :]a ,banque. - Un quaTt de l.a dette a été remboursé. Quand

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le sujet .gr'è)nuna,u,cal, mais non logique, est un adveTbe, le parti­<.ip reste invadable. Ex. Beaucoup d'indulgence serait étonnant de sa pall't. - Trop oe précipitation est 'parfois -dangereux.

:#: * * Le verbe a'rguer cOlnpte trois sy'flabes qui doivent :s entendl'

dans la prononciation: ar-gu-er. On ne prononce donc pa.s ce mot. comilne fatif/uel'.

=i: :j: * L'ex,pression soi-disant ne s'emp'loie que ponr les personne').

Ex, Un soi-disant avocat, -c'est-à-dire qui se dit avocat. Un êtr inanimé ou privé de -raison COIlTI'me l'anima,} ne l)eut pa 'e dip être quelque chose.

Aulre,fois on 'mployait ,plus souvent, tll'Op souvent 'mêlUi-' . I:L fOI me pronominale dans les ve1.~bes . De cet abus sont lestée') cf'Jtaines expressions: s'en aUer, s'enfuir, se mourir s"apercevoir, ct,c. etc. C'est ainsi qu'on dit 'encore couramment: cet ha'bit Il ­

. ~ e pm·te p'hlS au Heu {le : cet habit n'est pIns pOTté.

'" :t: * Faut-il dire: la page un, vingt et un ou la page une, Villyt et

Ilne? Ces adjectifs de nOlubre sont mis pour unième, vingt et llllième: clonc i'ls l'estent invarÎa,bles. C'est un et non lme ql.l'il fau t.

Le droit chemin

EcoJier, qui par's pour l'récole, Garde-toj de traîner le p,as; En 'cheInin ne t'auluse pas, .Mais songe <l rheure qui s'envole.

Pour ton Hlodèle et ton sylmibole Si tu ln en crois, tu choisiras Non pas .Je rpapiHon frivole, Trop a'lni ,des joyeux ébats, NIais l'abei'He toujours press'ée, Qui butine dans ,la l'osée Toutes J,es fleurs 'riches en 'lmel : « Ja'm,ais d'école 'buissonnière 1 » Dit cette bonne conseiHère Qui voltige entre teITe et deI. (Durand)

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he petit sot Je ne veux pas apprendre :\ lire, Disait Alfred. d'un air boudeur; C'est trop ennuyeux de s'instruire' Instruisez ma petite sœur!

Qu'arriva-t-il ? Je vais le dire: La petite sœur sut bientôt Dans tous les liv'l'es t'l'ès bien lire, A'}.fred ne fut cru 'un petit sot.

S. de Coquard.

BIBLIOGRAPHIE

Les saisons valaisannes Par ses conférences el ses écrits, Mauric-e Zcn11'atten fait

(',nnnaitre notre pays ù bien des lieues ù la ronde. Chaque jour - 0[1. œuvre se complète et s '-enrichit rpar cles app0l1s successifs .

Dans « Les saisons valaisanne':! » le splendid ouvrage qui vient (le sortir de !presse, le Va'lais est Iuagnifié par le texte et ~-"a r '1 i'l1l1stl'aLion. Ce livre. le Ineillenr peut-être de Zel'mlatten, l'é­vt"fe- COTI1111e aucun autre, toute l'â'l11e de notre terre.

Le poète chante une épopée, nlai,s i,] offre aussi ù notre es­-prit qu'il conqlliert pal' son Icharme une galerie de fl'alch " :lqnarelles peintes en touches finement nuancées.

Peinture t poésie vont d'aiHeurs de compagnie' dans Lous les cas nous avons encore souvenance d 'une ,soirée où, dans un Y':>l'uis-suge de ses toiles, le peintre Gos interprétait aux accents dn violon les aspects wagnériens de ce Cervin dont il avait fixé .1 vp.c, ,honheur l'i1mage connue.

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- 318 -

POUf être d'un autre o rd-re , 'l'instrmnent dont se sert Zel'­matten fait aussi tressaillir notre cœur jusque dans les fibr g.

profondes. 'Nous le sentons en voyant défiler sous nos yeux par la ,maoie de sa plume alerte, toutes les étapes de la vie lllonta­gnard;, qui s'écoul~ dans ce village posé de guingois tout lù,-.

haut entre ciel ·et terr,e. Le poète, un .authenti'que représentant de la terre valaisann .

:} pris le recul nécessaire pour dessiner avec une grande just~s, e de ,proportions ce tableau d'ensemble ordonné avec une sage harmonie qu'il nous ·présente par tranches sobrenlent m surées.

Ainsi passent sur un écran coloré à souhait les -l saisons avec leur cortège de joies, de peines et. de soucis; plus de scvucl."i que de joies souvent, car les inces'sante,s allées. et venues de ce .. :--!ens qui dégringolent de la nlOntagne a 'la plaIne pour grÏlll'p e l­hientôt après sur 1es sommets, exigent de -durs effoTts.

Pourtant, le paysan ne se plaint pas. Issu de ce sol ava re il subit son destin en phi,losophe et se SOUlnet aux arrêts de lR Providence.

Et pour narrer la si'mplicité de cette eristence qui selubl -rait dépouillée de charmes, l'artiste ne 'laisse tOlnber ù aucun mOilnent. la not.e 'll1.usoÎCa'le qui t.OUjOUTS chante dans la phrase aHX

périodes hannonieuseluent balancées, dans les 111.0tS riches de .'ens, dans les tableaux qui se succèdent en fornlant une frf's -

que vivante. S3Iohons donc gré à Zennatten de chanter le 'alais aveC'

autant de bonheur et adressons aux éditions Vktor Attingel' tou . llOS 'cOlupliments pour la présentation de cet ouvrage de ,~-leur. Cf. Béral'd.

Oeuvre suisse des lectures pour la ieunesse' (OSL) Durant l'année qui vient de s'écouler, nous avons eu le pl èll­

.'i.Îl' de publier égalenl·ent plusieurs brochures ·à l' intention ne nos jeunes lecteurs de Suisse romande:

No 289 Fossoriel'-Hafner : Bonioul' petite fille album il co{o-riel' pOUl' les petits.

Paroles et illustrations s'accordent 'l'aiment. Poètes pi (11' -

1 istes sont de vr.ais amis des enfants. No 290 Marguerite Sy : Les prouesses de PatapoI1 ) séri e lit-

téraire, De 9 à 12 ans. Patapon, il est le roi du jour. Mais les idées du peti.t garç )Jl

n ont pas toujours des suites heureuses ~ ,Cela ira de cata troph c· en 'catastrophe ... jusqu'au dénouelnent le plus iUlprévu.

No 291 J. Vincent: Groncles histoires de petites bêtes) séti f> littél'aü·e. De 8 à 12 a11S.

, Ce qu'il y dans 'cette brocbur'e? De charmants dessin J'edisant la vie des hôtes si gracieux de nos boi·s et de nos v.e r-

~ 319 -

'ge r~ : des histoires de leur vie et des poesIes. C'est un beau ca­!lpau que nous allons ,prendre avec joie!

No 292 H. COl'nioley .' La Suisse en huit jours) série voyage et aventures. De 10 à 15 011S.

Jeune' ami lecteur, imagine-toi que tu es dans un train. Tes ~·t'UX avides de nouveautés, regardent ,les paysans qui défi'lent COllune aulant de tableaux différents. .

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