journal l'adresse du 16 janvier 2012
Post on 06-Mar-2016
215 views
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Le journal du RQRATRANSCRIPT
Les services pharmaceutiques en rsidence pour ansPar YVES DESJarDINS, prsident-directeur gnral
En raison de leur ge et de leur tat de sant, bon nombre dans vivant
en rsidence ncessitent une mdication et font donc appel aux services
dun pharmacien. Ce besoin explique les liens troits qui se tissent entre
les rsidences pour ans et les pharmaciens, au point o des comptoirs
pharmaceutiques sont installs dans la plupart des grandes rsidences.
nen pas douter, la qualit du service est au cur de la relation entre
les rsidents et les pharmaciens. Toutefois, deux problmes sont souvent
voqus lorsque lon parle des services pharmaceutiques en rsidence
pour ans : celui de lentrave au principe de libert des ans de choisir
leur pharmacien et celui de loffre, par le pharmacien, davantages ou de
cadeaux lan ou la rsidence.
(suite la page 3)
LADRESSEdiT
ion
du
16
jan
viE
r 2
012
LE journaL du rEGrouPEMEnT QuBCoiS dES rSidEnCES Pour anS
Pignon sur lactualit Lesservicespharmaceutiquesenrsidencepourans 1
Zone gestion Devrait-onexigerquelesrsidencespouranssoientprotgespardesgicleurs?4
Mesuresminimalesdeprcautionprendreconcernantlutilisationduweb20enmilieudetravail5
Entouttemps,lesheuressupplmentairesdoiventtrepayestauxetdemi7
Coin Formarez Formarezlancesanouvellestratgiedeformation8
Carrefour certification Comitdetravailsurleprojetdeloi16etleprojetderglementsurlacertificationdesrsidencesprivespourans9
Voisinage Vivreunincendie,untmoignagetouchant ! 10
Recorddassistanceaucongrs2011duRQRA11
Consoliderleprsentetprparerlavenir 14
LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUBCOISDESRSIDENCESPOURANS2
Lquipe de rdaction
YVES DESJarDINS, prsident-directeur gnralrQra
PIErrE GaUTHIEr, Cain Lamarre Casgrain Wells
NaTHalIE MoNTrEUIl, Commission des normes du travail
DaNIEllE lEMIEUx, responsable des communicationsrQra
ClINE GErMaIN, Conseillre la formation et responsable des programmesFormarez
CollaBoraTIoN SPCIalE
daniLE MarChand, responsable des relations gouvernementales, rQra
MariELLE CLMEnT, correction dpreuves
ProuLx CoMMuniCaTionS, graphisme et mise en page
Pignon sur lactualit
Les services pharmaceutiques en rsidence pour ans (suite)la lIBErT DES aNS DE CHoISIr lEUr PHarMaCIEN
Les ans sont et doivent demeurer libres de choisir eux-mmes
leur pharmacien. Lobtention de leur consentement ce sujet est
donc indispensable, et ce consentement doit tre libre et clair. ni
le propritaire de la rsidence ni son personnel ne peut consentir
un changement concernant les services professionnels que reoit un
rsident. de la mme faon, seul le rsident peut consentir ce que
son dossier soit transfr dune pharmacie une autre. Sil est dclar
inapte mentalement, cest alors son mandataire, son tuteur ou son
curateur, selon le cas, qui peut consentir sa place.
loffrE DaVaNTaGES
il faut savoir que, mme en toute bonne foi, le pharmacien ne peut
pas offrir de cadeaux ou davantages un patient. Leur code de
dontologie impose aux pharmaciens de conserver leur indpendance
professionnelle et de ne pas recevoir ni doffrir des avantages dans
lexercice de leur profession. il leur est galement interdit de donner
des cadeaux au propritaire ou au personnel dune rsidence pour ans,
comme de payer le salaire de membres du personnel, de fournir des
outils de travail ou de lquipement pour la rsidence ou encore doffrir
au propritaire de la rsidence des sommes dargent pour sattirer ou
conserver la clientle. ainsi, loffre davantages, mme indirects, est
totalement proscrite.
En somme, tant du ct des propritaires de rsidences que du ct
des pharmaciens, il faut garder lesprit que le maintien de la relation
de confiance avec les ans et le respect de leur intgrit et de leur
autonomie constituent les fondements des services aux rsidents.
Le nouveau conseil dadministration du RQRA
dans lordre habituel : M. denis Lagueux, administrateur, M. Marcelin
Chaumont, administrateur, Mme valrie Bordeleau, administratrice, M. Luc
Maurice, vice-prsident, Mme nataly Savoie, secrtaire, M. Mathieu duguay,
prsident, M. Franois Courtois, trsorier. absents de la photo: M. Paul
arbec, administrateur et M. denis Charland, administrateur externe.
Le 9 novembre 2011, lors du congrs annuel, les membres du rQra ont lu
M. Franois Courtois et M. denis Lagueux pour les reprsenter sur le conseil
dadministration. nous profitons de loccasion pour remercier les membres
qui ont quitt le Ca cette anne, aprs plusieurs annes dimplication trs
apprcie: Mme Maryse Plante, trsorire, Mme julie houde, reprsentante
de larihQ et M. Pierre Michaud, administrateur.
LADRESSE-DITIONDU16JANVIER20123
LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUBCOISDESRSIDENCESPOURANS4
Zone gestion
Devrait-on exiger que les rsidences pour ans soient protges par des gicleurs?Par YVES DESJarDINS, prsident-directeur gnral
Le 18 novembre dernier, un incendie clate au Quakers hill nursing home,
une rsidence de soins dans une banlieue de Sydney en australie. onze
ans y perdent la vie. une centaine de rsidents sont vacus. deux
personnes ont pri dans leur chambre, une troisime est morte une fois
vacue, et huit autres sont dcdes, dans les jours qui ont suivi, de
brlures et dintoxication la fume.
Cette tragdie relance le dbat en australie : devrait-on exiger que les
rsidences pour ans soient protges par des gicleurs? Lindustrie des
rsidences pour ans soppose une modification du code du btiment
qui exigerait linstallation de gicleurs dans les btiments existants. Les
autorits australiennes en matire de code de btiment soutiennent plutt
que les rsidences qui ne sont pas munies de gicleurs sont inadquates.
au Canada, lexception de Terre-neuve-et-Labrador, aucune province
na dexigences relatives linstallation de gicleurs dans les rsidences
prives existantes. En 2003, le gouvernement terre-neuvien a dcid
dimposer linstallation de systmes de gicleurs aux 88 rsidences
pour ans de son territoire. dans cette province, on est trs sensible
la scurit incendie dans les rsidences pour ans et on a toujours
en mmoire le terrible incendie de la rsidence Chafes nursing home
qui, en 1976, tuait 21 personnes ges.
Chez nos voisins ontariens, lassociation des chefs en scurit incendie
presse le gouvernement afin dexiger linstallation de gicleurs dans les
4300 rsidences pour ans et centres de soins de longue dure qui nen
possdent pas. L aussi, on se souvient de bon nombre de tragdies
parmi lesquelles lincendie, en 1980, du Extendicare nursing home qui
a fait 25 morts et lincendie du Muskoka heights retirement home en
janvier 2009 o quatre personnes ges ont perdu la vie. doit-on
attendre dautres tragdies pour agir ? , demandent les chefs pompiers.
au Qubec, la question dexiger linstallation de gicleurs dans les rsidences
existantes est sur la table depuis longtemps. En fait, elle refait surface
chaque tragdie. on na qu penser lincendie de la rsidence Belle
Gnration Saguenay en 2009, qui a fait quatre morts, ou encore cette
tragdie de 1996 o sept personnes ges ont perdu la vie dans lincendie
de leur rsidence, la villa Sainte-Genevive.
Pour ma part, je demeure convaincu que linstallation de gicleurs apporterait
une scurit accrue aux ans vivant en rsidence. Plusieurs propritaires
membres du rQra sont du mme avis. Toutefois, ils ne peuvent assumer
seuls les cots levs de cette protection. Le gouvernement qubcois
pourrait certes sinspirer de lexprience terre-neuvienne et proposer un
programme de subventions pour aider les propritaires protger leur
rsidence par un systme de gicleurs. Le gouvernement pourrait ainsi
confirmer sa volont dassurer la scurit de nos ans.
LADRESSE-DITIONDU16JANVIER20125
Mesures minimales de prcaution prendre concernant lutilisation du web 2.0 en milieu de travailPar PIErrE GaUTHIEr, Cain Lamarre Casgrain Wells
depuis lavnement de ce qui est appel le Web 2.0, cest--dire
lensemble des sites internet o des utilisateurs peuvent mettre en ligne
leurs propres contenus, tels les mdias sociaux, le milieu de travail se
voit confront plusieurs nouvelles questions de nature juridique, o
sentremlent les infinies possibilits lies lutilisation de tels sites et
les obligations et responsabilits de chacun.
Bien que le qualificatif devienne un peu faible, la popularit des sites
internet, tels FaCEBooK, You TuBE, TWiTTEr et autres, a invitablement
fait en sorte de soulever de nombreuses questions juridiques rcemment,
en raison de la facilit avec laquelle on peut maintenant permettre au
grand public de jeter un il sur notre vie personnelle.
Par lEMPloY
il est essentiel que le salari respecte certains principes de base lorsquil
choisit dutiliser des mdias sociaux afin dviter de sexposer des
consquences fcheuses pouvant aller de sanctions de la part de son
employeur par exemple, des mesures disciplinaires ou une fin demploi
des poursuites de suprieurs ou de collgues. voici une liste non exhaustive
de recommandations aux salaris lors de lutilisation du Web 2.0:
nemettezjamaisenligneducontenuquinevousappartientpas;
nemettezenlignequuncontenusurlequelvousacceptezdeperdre
l