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Journal agricole de La Coop Profid'Or. Dans ce numéro, reportage à la ferme, dossier technologie et mot du président.

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Page 1: Journal La Coop Profid'Or décembre-janvier

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Message du président 2Horaire des Fêtes | RIC-PPE 3Retour sur le Rendez-vous équestre 2012 4Nomination 4Administratrice relève 5Reportage à la ferme 6Chronique innover en gestion 8Chroniqueur invité 9Chronique végétale 12Chronique en production laitière 14Chronique des grains 15Chronique en agriculture durable 16Chronique en production porcine 17Chronique avicole 18Chronique pétrole 19

Quincaillerie Unimat 20

SOMMAIRE

Courriel : [email protected] web : profidor.qc.caBlogue : coopprofidor.wordpress.com

flickr.com/photos/coopprofidor/

JOLIETTE 450 759-4041 | 1-800-363-1768L’ASSOMPTION 450 589-2221 | 1-800-925-2667ST-LIN 450 439-2018 | 1-877-439-3878ST-BENOIT 450 258-3111ST-JACQUES 450 839-3642 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de :

Profid’Or, coopérativeagricole

Responsable : Annie Chaumont, poste 260Collaborateurs : Jacques LeBlanc, poste 362

Annie Geoffroy, poste 203Stéphane Payette, poste 304

Tirage : 1750 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discri mination etuniquement dans le but d’alléger le texte.

X6H2QQRWFPKJ(du 12 au 14) 12-12

Mesdames et messieurs les sociétaires,

En procédant à la rétrospective de la saison végétale 2012, il est très étonnantde constater qu’elle fut globalement très bonne. Le démarrage s’est fait sur unebonne note avec un printemps très hâtif. La saison s’est poursuivie avec un ététrès chaud et sec, laissant présager le pire, suivi d’un mois d’octobre plutôt plu-vieux et finalement un automne qui s’est terminé de façon favorable. Malgrétoutes ces variances, les récoltes furent vraiment bonnes et d’excellente qualitéavec des prix couvrant très bien notre coût de production. Même chose pour nosproducteurs maraîchers, pour qui la récolte a été au-delà des attentes.

Du côté de la production porcine, au cours de l’été, il y eut une lueur d’espoir pournos producteurs. Les prix de vente se sont rapprochés du coût de production etsoudainement, ils ont vu le coût de leurs intrants monter en flèche et le prix dumarché redescendre, créant en septembre une perte importante. Cette situation n’arien pour améliorer le climat morose qui, malheureusement, les habite présentement.

2012 fut une année de changement et d’annonce de projets. Premièrement, unchangement de gouvernement au pouvoir. Espérons que ce dernier continuera àsoutenir notre agriculture par des programmes et des réformes qui cadrent avecnotre agriculture nordique. Pour nous, localement, il y a eu l’annonce du projetde traitement de blé d’alimentation humaine et autres céréales de spécialité àSt-Jacques qui se concrétisera en 2013. Quant au réseau, l’annonce de l’inves -tissement de La Coop fédérée dans un projet d’usine d’engrais à Bécancour, enpartenariat avec une coopérative indienne, devrait être opérationnel en 2017.

Rappelons que l’année 2012 est l’Année internationale des coopératives. En cesens, cet automne, par l’intermédiaire de dix équipes, formées de représentants, degestionnaires, d’employés et de moi-même, La Coop Profid’Or a visité une cen tained’exploitations agricoles membres afin de les remercier de leurs encourage mentset ce, en leur offrant café et muffins. Un peu surpris, nos sociétaires ont, m’a-t’ondit, beaucoup apprécié notre visite!

Lors du Gala des Mérites coopératifs lanaudois 2012, qui en était à sa 19e éditionsous le thème « certifié 100 % coop », votre coopérative fut reconnue comme lacoopérative de l’année. Par la même occasion, un de nos employés, monsieurJac ques LeBlanc, coordonnateur du développement, était en nomination pour lecoopérateur de l’année membre salarié. Cette soirée était organisée par la Coopé -rative de développement régional de Lanaudière et ce fut un honneur, pour nous,de se faire reconnaître parmi toutes les coopératives de Lanaudière. Je tiens àremercier toutes les personnes impliquées dans cette réussite, soit mes collèguesadministrateurs, le directeur général, les gestionnaires, l’ensemble du personnelet vous, sociétaires et clients.

À l’approche des fêtes, au nom des membres du conseil d’administration, je tiensà vous offrir nos meilleurs vœux, de la santé, du bonheur et de l’amour. Que l’année2013 soit à la hauteur de vos attentes. N’oubliez pas que notre métier d’agriculteursera toujours le plus beau.

Je demeure à votre écoute et ouvert à vos commentaires.

Robert PerreaultPrésident

MESSAGE DU PRÉSIDENT

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Horairedes Fêtes

Parts privilégiées 2012RIC et/ou PPE

Votre coopérative, un bon endroit où investir

Chaque année, La Coop Profid’Or vous offre l’opportunité d’acquérir des partsprivilégiées dans le cadre du Régime d’investissement coopératif (RIC). Ceplacement vous permet d’obtenir une déduction fiscale provinciale intéres-sante. De plus, la coopérative vous offre un taux de rendement compétitif.

DATE LIMITE LE 31 DÉCEMBRE 2012

PARTS PRIVILÉGIÉES CATÉGORIE « D »RÉGIME D’INVESTISSEMENT COOPÉRATIF (RIC)• Le RIC 2012 sera échu le 31 décembre 2017• Le dividende annuel s’élève à 2,5 %• La déduction fiscale est à 125 %

PARTS PRIVILÉGIÉES CATÉGORIE « E »(PPE)• Le PPE 2012 sera échu le 31 décembre 2013• Le dividende annuel s’élève à 2 %• Aucune déduction fiscale

Pour obtenir plus de détails, communiquez avecAnnie Chaumont au poste 260.

Par Annie Chaumont, poste 260

3Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013Z5HKQZ3LLUDG(du 14 au 16) 12-12

De la part des membres du conseil

d’administration et de tous les

employés, nous souhaitons à

tous nos membres et clients

de très joyeuses fêtes !

PRENDRE NOTE DES TEMPS D’ARRÊT DE NOS BUREAUX,QUINCAILLERIES ET DÉPARTEMENT DES MOULÉES

Bureaux administratifs JolietteDu 24 décembre à midi au 26 décembre inclusivement;Du 31 décembre à midi au 2 janvier inclusivement;

Quincailleries Joliette, St-Jacques, St-Lin-Laurentides,L’Assomption et St-Benoit

Du 24 décembre à midi au 26 décembre inclusivement;Du 31 décembre à midi au 2 janvier inclusivement;

Station-service et dépanneur L’AssomptionLe 24 décembre et le 31 janvier, fermé à partir de 20 hLe 25 décembre et le 1er janvier, ouvert de 9 h à 20 hLe 26 décembre et le 2 janvier, ouvert de 8 h à 22 h

En raison de l’horaire des Fêtes de la meunerie, veuillez planifier vos besoinsà l’avance afin de vous suffire pendant les temps d’arrêt.

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4 Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comJBM46A3WFNWP(du 16 au 18) 12-12

Le 11 octobre dernier avait lieu, aux Écuries Slide For Everde Notre-Dame-de-Lourdes, un rendez-vous équestre pourles passionnés de chevaux. Six ateliers étaient à leur dis-position pour les informer sur l’élevage équin. Cette soiréefut organisée par La Coop Profid’Or, en collaboration avecdifférents spécialistes de l’industrie.

Pour débuter la soirée, les propriétaires de l’écurie, madameLinda Limoges et monsieur Paolo Lafortune, nous ont expli quéleur choix pour la ventilation et l’éclairage de leur bâtisse.Par la suite, les 65 participants avaient quinze minutes paratelier pour approfondir leurs connaissances et poser desquestions. Dans ces différents ateliers, il y avait FrancoisMassicotte, nutritionniste en élevages spécialisés à La Coopfédérée, qui nous a entretenu sur la régie des poulains etdes juments poulinières. Martin Lafrenière, vétérinaire, nousa parlé des différentes causes des coliques de chevaux. ÉricChrétien, maréchal-ferrant, nous a beaucoup appris surl’im portance d’un bon entretien des sabots. Linda Carbon-nelle et Mario Archambault, quant à eux, nous ont montré

les nouveautés et ce que nous pouvons retrouver dans nosquincailleries Unimat. Les experts-conseils chez Profid’Or,Chantal St-André, Olivier Roy-Tanguay, Martin Couture etJacques Bérard, ont parlé de l’importance de la qualité dufoin et de la moulée Célébrité qui comblent les besoins deschevaux. Suite aux ateliers, un léger goûté a été offert gra-cieusement par monsieur Claude Leroux de Pfizer.

Merci aux spécialistes d’avoir contribué au succès de cettesoirée et, bien sûr, aux nombreux visiteurs. Évidemment,nous remercions les propriétaires de l’écurie qui nous ontchaleureusement ouvert les portes de leur nouvelle écurie.Ce fut une soirée réussie et bien agréable!

Pour ceux qui n’ont pas pu assister à cette soirée et quiaimeraient avoir des informations sur l’alimentation équineou sur des produits disponibles en quincaillerie, vous pouvezcontacter l’expert-conseil de votre secteur.

R E T O U R S U R R E N D E Z - V O U S É Q U E S T R E 2 0 1 2

Une soirée équine bien réussie Par Guy Pelletier, agr.

Il me fait plaisir d’annoncer l’arrivée d’un nouvel expert-conseil en production laitière,monsieur Jean-Samuel Bacon. Monsieur Bacon possède plus de six années d’expériencedans la production laitière en tant qu’expert-conseil dans la région de Portneuf ainsiqu’en tant qu’ouvrier agricole dans la région de Mirabel. Sa passion de la productionlaitière ainsi que son esprit critique pour les animaux d’exposition sauront vous aiderdans l’atteinte de vos objectifs de production. Il remplacera monsieur Martin Couturequi relèvera de nouveaux défis au sein du réseau La Coop. Monsieur Bacon offrira sesservices principalement dans la grande région de Mirabel.

Au nom de tous les employés de Profid’Or, je lui souhaite la bienvenue ainsi qu’un bonsuccès au sein de notre équipe.

NOMINATION | JEAN-SAMUEL BACON Par Guy Pelletier, agr.

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5Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013WSG255JMDYVA(du 18 au 20) 12-12

La deuxième année du programme d’administrateur relèves’est déroulée avec Eve Landreville de Ste-Mélanie. Le con-seil d’administration est encore plus convaincu cette annéedu bénéfice, tant pour le candidat relève que pour le conseil,de la présence d’un jeune de la relève parmi eux. C’est cetavantage pour les deux parties qui a mené à la décision, enassemblée générale annuelle (AGA), que le poste d’adminis-trateur relève deviendra un poste élu par l’assemblée lors del’AGA de 2013 et qu’il devienne votant. Nous avons doncrencontré madame Landreville pour connaître son point devue sur son expérience.

Jacques : Est-ce qu’il y a des éléments qui t’ontsurpris en arrivant à ce poste?Eve : Je viens d’une entreprise familiale dans laquelle on prendles décisions généralement rapidement et nous passons en-suite à l’action. En arrivant au conseil d’administration, je mesuis rendue compte qu’une décision qui peut m’apparaîtresimple de l’extérieur est beaucoup plus complexe et ellepeut avoir un impact à différents niveaux. Il faut donc voirà l’intérêt de La Coop Profid’Or et non pas seulement à nosintérêts, ce qui rend la décision plus ambigüe. J’ai toujoursfait affaires avec Profid’Or, alors, pour moi, toutes les coopé-

ratives lui étaient semblables. C’est au moment de l’AGA deLa Coop fédérée que je me suis rendue compte qu’il y avaitplusieurs formes de coopératives et que Profid’Or fait partiedes plus grosses du réseau. La dynamique du groupe est im- pres sionnante, les membres se connaissent depuis longtemps.Lors des premières réunions du conseil d’administration, onest une sorte d’éponge et ça prend du temps avant de pou-voir poser des questions. J’ai aussi été impressionnée ducôté humain présent lors de la prise d’une décision. Il y a uneforme de décorum dans un c.a. d’une grande entreprise eton ne peut pas procéder de la même façon qu’une entreprised’un seul décideur.

Jacques : Qu’est-ce que tu as appréciépendant cette année?Eve : La compréhension du réseau ainsi que de ma coop etde comprendre le système de fonctionnement d’une grandeentreprise. Cela m’amène à porter un regard et un jugementdifférents à l’égard de Profid’Or. L’AGA de la Fédérée, c’estgros! C’est aussi une belle ouverture pour l’administrateurrelève et c’est ultra stimulant. Tu sors de là avec la têteplei ne de nouvelles idées.

Jacques : Est-ce que tu as appris des chosesutiles pour ta ferme?Eve : Sans être une grande entreprise comme Profid’Or, nousavons l’habitude de prendre les décisions en groupe cheznous. C’est donc plutôt en lien avec la multitude d’informa-tions et l’échange avec les producteurs d’autres secteurs quiavantagera mon bagage de connaissances. C’est vraimentintéressant d’échanger avec tous ces gens.

Jacques : Un dernier mot pour terminer? Eve : C’est une expérience enrichissante, qui vaut la peined’être vécue. Si j’avais à recommencer mon arrivée au c.a.,je poserais beaucoup plus de questions pour comprendreplus rapidement les différents enjeux. Ce serait aussi pra-tique d’avoir une mise en contexte des dossiers importantsavant d’arriver.

Merci Eve pour cet échange sur ton expérience. Les membresdu conseil d’administration te remercient également pour taparticipation enrichissante aux réunions.

Notez que le poste d’administrateur relève sera en électionlors de l’AGA en mars prochain. Pour obtenir plus d’informa -tion sur ce poste, contactez Jacques LeBlanc.

U N E R E N C O N T R E A V E C E V E L A N D R E V I L L E

Administratrice relève 2012 à La Coop Profid’OrPar Jacques LeBlanc, agr.Coordonnateur du développement | Poste 362

Je viens d’uneentreprise familialedans laquelle onprend les décisionsgénéralementrapidement et nouspassons ensuiteà l’action.

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R e p o r t a g e à l a f e r m e

FERME M.C. BEAUJOUR

PrésentationSi vous êtes passé récemment sur le chemin de Kildare, àRawdon, vous avez sûrement remarqué l’étable au toit rouge.La ferme M.C. Beaujour, propriété de Marcel Beauséjour etChantal Lapointe, a très fière allure. L’entreprise a fait« peau neuve » il y a presque deux ans alors qu’elle procédaità la construction majeure d’une vacherie pouvant accueillir60 vaches, d’un silo hermétique, d’une salle d’alimentationRTM ainsi que d’un réservoir à purin, communément appeléla fosse.

HistoriqueC’est le 29 juillet 1993 que Marcel et Chantal achètent laferme de monsieur Beauséjour. Dès l’automne de cette année,ils construisent le silo hermétique pour le maïs humide. Àce moment, l’étable pouvait contenir 40 stalles dont 36 pourles vaches en lactation. Les taures sont alors logées dans unepetite étable annexée au garage. L’été, les animaux vont aupâturage. C’est en 1995 qu’une construction intérieure fûtentreprise pour passer de 36 à 42 vaches en lactation. Ilsperdaient à ce moment un entrepôt à litière.

Au début, l’alimentation est à base de foin sec et de mouléecomplète. L’avènement du silo à maïs humide a changé l’ali -mentation pour un mélange de maïs et supplément. En 1997,les balles rondes remplacèrent les balles de foin sec et lesoigneur automatique au chariot à moulée.

Côté troupeau, la ferme utilise le service d’insémination arti-ficielle du CIAQ depuis le début des années 70. En 1990,

c’est le début des enregistrements des Holstein. Seulementquatre vaches ont été achetées de l’extérieur depuis 1993 etce, seulement pour combler un manque de lait temporaire.Au fil des ans, l’évolution a toujours été axée sur la diversitégénétique. Depuis peu, l’accent est maintenant mis sur lestaureaux élites afin d’améliorer plus rapidement la généti quedu troupeau.

La famille Beauséjour a une grande fierté de son troupeaupresque entièrement élevé à la ferme. La classificationactuelle est de 1 EX, 15 TB, 23 BP 5 B et 5 NC. Depuis leprintemps 2012, le contrôle laitier est maintenant officiel. Iln’y a pas de projet de vente de sujets à court terme, mais unjour, l’étable sera pleine!

PourquoiComme pour tout le monde, la construction d’une fosse àfumier était devenue une obligation. De plus, représentant larelève, Benoît, fils de Marcel et Chantal, était maintenantprésent dans l’entreprise. Il fallait grossir afin d’intégrer larelève adéquatement. De plus, il fallait optimiser le confortdes vaches. L’espace disponible dans l’ancienne étable, cons-truite en 1976, était devenu insuffisant pour les vaches et lelieu de travail était aussi restreint.

En suivant les plans des ingénieurs de Consultants YvesChoinière inc., en tenant compte des zones à risque, du po-si tionnement et du plan de nivellement, la construction pritforme dans le même sens que l’ancienne étable, mais devantcelle-ci. Ainsi, la ventilation était optimisée avec les ventsdominants, ce qui a amené la laiterie à être sur le côté.

Le confort avant tout !Par Jacques Bérard, t.p.Expert-conseil en production laitièreet ruminants

6 Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com9NYVY838BH3C(du 20 au 22) 12-12

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Le constat est simple : ce n’est pas davantage d’ouvrageavoir plus de vaches dans les nouvelles installations que 42dans l’ancienne étable. Le temps de travail à l’heure de latraite est ainsi réduit et les performances sont augmentées.

Ces changements ont aussi eu d’autres conséquences pourl’entreprise : la gestion solide du fumier est devenue une ges-tion liquide. Il a fallu se procurer un tracteur plus gros afin d’é-pandre adéquatement le contenu des 150 réservoirs de purinau travers des 210 acres de champ en culture, dont 60 % sonten pente. Le bon côté de la chose est que ce changement a per-mis de diminuer grandement la facture d’engrais au printemps.

ActuellementPrésentement, le troupeau compte 49 vaches en lactation. Lepassage à la nouvelle étable à permis d’augmenter la pro-duc tion moyenne des vaches de 8 500 kg en décembre 2010à 9 500 kg en octobre 2012. Et ça continue! Le poids destaures, qui logent maintenant dans l’ancienne vacherie, s’amé-liore à chaque année (589 kg en 2010 comparativement à622 kg en 2012).

La nouvelle pouponnière de dix places y est pour quelquechose. Air préchauffé des vaches, pas d’humidité, aucunediarrhée. Le lait en poudre a remplacé le lait des vaches etla moulée cubée remplace la moulée mélasse. Un suivi plusserré de l’alimentation des taures a aussi été appliqué.

FuturLes projets du futur sont pour Benoit. Il parle déjà de modi-fier l’étable des taures afin d’y installer une stabulation libreavec une raclette. Ainsi, l’élevage des taures sera amélioréen leur permettant de faire leur croissance complète sansêtre attachées et aussi d’être beaucoup plus confortables enayant des logettes adaptées à leur taille.

Dans une plus grande envergure, Benoit pourrait envisagerl’installation d’un robot de traite pour stabulation entravéepuisque les plans de l’étable ont été conçus d’une manièreà pouvoir accueillir le Roboleo (l’allée entre les dalots à huitpieds et demi de large, conformément aux recommandationsdes fabricants du Roboleo). Qui sait!?...

Les projets ne manquent pas pour notre jeune relève pas-sionnée par son troupeau!

L’ALIMENTATION DU TROUPEAU

Vaches en lactation - RTM• Ensilage de maïs • Supplément Synchro 4048• Balle ronde humide • Minéral Synchro 20-2T• Maïs humide

Fraîche vêlée • RTM • Pulp-O-Lac F3

• Supplément Synchro 4214

Taries• Balle ronde 1re coupe• Minéral Transilac VT7-3C• Bloc Transilac T-305 (pour le pâturage)

Transition • Balle ronde 1re coupe • Maïs humide• Transilac 21

Veaux• Lactoremplaceur XLR 27-16• Aliment Goliath VO-21 (jusqu'à 4 mois)• Supplément Goliath Expo AU (jusqu’à 8 mois)• Supplément Goliath 45 AU (jusqu’au vêlage)• Foin sec 2e coupe (jeune) et balle ronde humide

L’espace disponibledans l’ancienne étable,construite en 1976,était devenu insuffisantpour les vaches et le lieude travail était aussirestreint.

7Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013HTRLWJY35XR6(du 22 au 24) 12-12

Le confort-même pour rapprocher la ration !

C’est le 14 décembre 2012 que se tiendra la journée pro-ducteur de La Coop au Club de Golf Montcalm à St-Liguori,de 9 h 30 à 12 h 30. Par la suite, tous les participants sontles bienvenus à la visite de la Ferme M.C. Beaujour à Raw-don de 13 h à 16 h. La famille Beauséjour sera heureusede vous y accueillir en compagnie de l’équipe La Coop.

Bienvenue à tous!

I N V I T A T I O N

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Par Jacques LeBlanc, agr.Coordonnateur du développementCertifié Lean MasterPoste 362

[email protected]

Mon téléphone « bipe » je dois répondre, excuse-moi,mon téléphone est plus important que notre discussion.Chérie, je réponds à mes courriels, et après, je fais toncafé, peux-tu me faire deux « toast »? Oui, oui, c’est ça,ouais... qu’est-ce que tu as dit, c’est parce que c’est trèsimportant ce que je fais sur mon iPad. Ainsi, aurait-onbesoin d’apprendre à gérer ce téléphone « intelligent »?

Sans nécessairement avoir une vraie dépendance, il y a uneproblématique à accorder plus d’importance au virtuel qu’auxrelations réelles. Pour le travail, encore plus depuis l’arrivéedes téléphones intelligents, il n’est pas rare d’entendre descollègues dire qu’ils se sentent dépassés, qu’ils manquentde temps ou qu’ils ont l’impression de ne plus être à jour.Pourtant, ces technologies sont supposées nous rendre plusefficace, mais pour plusieurs, elles nous donnent l’impres -sion d’être en retard. Pire, ces nouveaux outils créent unsentiment d’obligation de réponse immédiate, d’une pertedu sens des priorités et des urgences. Ce n’est pas vrai quetout est prioritaire, urgent et demande une réponse immé-

diate. À travailler constamment avec une telle pression, ily a un risque d’épuisement professionnel.

Par contre, lorsque c’est bien géré, toutes ces technologiespermettent réellement d’être plus efficace. Avant de com-mencer à les gérer, posez-vous la question suivante : à quelmoment de la journée êtes-vous le plus efficace? La réponsedevrait être lorsque vous n’êtes pas dérangé. Ainsi, laméthode est très simple, ne vous laissez pas déranger etdécidez comment vous gérerez votre temps. C’est effecti ve-ment plus facile à dire qu’à faire.

Tout d’abord, une des étapes les plus difficiles est d’éteindretoutes les formes d’avertissements, lumières et « pop-up »de votre téléphone et ordinateur qui vous avertissent de laréception d’un message. Par la suite vient la création d’unagenda standard où l’on alloue des plages horaires pour nosdifférentes tâches, comme retour d’appels, suivi direct avecnos employés, tâches administratives, travail sur un projetspécifique, etc., et on planifie nos plages horaires le lundi enavant-midi. Ensuite, la première heure de travail de chaquejournée doit être consacrée à la créativité. Par exemple, c’estune période idéale pour réfléchir et trouver des idées à nosprojets, lire des articles de gestion ou aller rencontrer nosemployés. C’est dans la deuxième heure de travail qu’onregarde nos messages et qu’on les classe par ordre de prio-rité de réponse. Ne vous inquiétez pas, si c’est vraiment urgent,les gens sauront vous rejoindre.

Soyez maître de votre horaire et de vos messages plutôtque serviteur. Vous verrez, votre productivité augmentera etvous serez plus satisfait de votre journée de travail. C’estaprès avoir adopté ces pratiques de saine gestion que vouspourrez approfondir les outils technologiques, les médiassociaux et l’utilisation du téléphone intelligent pour mul-ti plier votre efficacité de travail. Sans quoi, vous ajouterezseulement des tâches de plus à votre liste déjà bien rempliedont vous risquerez de faire déborder.

L’horaire standard, un des outils du Lean Management.

Technologiquement drogués!

L a c h r o n i q u e

INNOVER EN GESTION

8 Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com2H5LVYV54QF8(du 24 au 26) 12-12

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9Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013XYYBYX5J6TGD(du 26 au 28) 12-12

Étonnamment, le sujet des technologies en agriculture melaisse toujours un peu perplexe. D’une part, réaliser que notreprofession en est rapidement devenue une hautement tech-nologique le temps d’un claquement des doigts. D’un autrecoté, réaliser aussi qu’on peine à mécaniser plusieurs aspectsdu métier. Bien que dans plusieurs cas, il puisse s’agir dechoix, trois limites techniques ressortent à mes yeux : nosconnaissances, les capitaux nécessaires à l’acquisition desnouvelles technologies et l’état archaïque de nos infrastruc -tures rurales. Faisons ici référence aux couvertures inégalesdes réseaux cellulaires et des lignes de 550 volts.

Force est d’admettre que dans mon cas, l’avènement dutélé phone intelligent constitue la plus formidable évolution.Au-delà des applications météo, la possibilité de consulteraux champs les radars de précipitations d’EnvironnementCanada est formidable. Prendre des photos d’une probléma-tique et la partager à des experts est très efficace. Que diredes réseaux sociaux! Telle une des valeurs fondamentalesde la coopération, soit de s’aider les uns les autres, les médiassociaux permettent un environnent exceptionnel pour co-

ap prendre, co-développer et co-solutionner. Un exemple de cetété; une vache a mal réagi à de multiples piqûres de mou -ches, photo prise et partagée via twitter et en quelquesminu tes, des collègues y allaient de leurs hypothèses ettraitements respectifs. C’est aussi un bel endroit pour com-parer nos fournisseurs. À quelques reprises au cours desderniers mois, je me suis amusé à lancer des questions parrapport au financement de nos entreprises. J’aime connaîtreles réponses. On discute rarement des taux d’intérêts offertspar nos institutions. Faut oser le faire pour être informé etespérer avoir mieux. Nous avons pu ainsi valider que le tauxproposé par notre institution en était un bon. Il y a plusieursproducteurs allumés sur les réseaux. Il faut savoir s’en ins-pirer pour ramener le meilleur pour soi. On y échange idées,expériences, nos bons coups et parfois, avec une certainehumilité, nos mauvais coup :-)

D’un spectre d’intervention plus large, la toile regorge defoodies. Par leurs blogues, ils ont une influence considé ra -ble sur les citadins. Plusieurs de ceux-ci ont parfois des idéespréconçues du monde agricole. Pouvoir interagir avec euxvia les médias sociaux est une bonne façon de valoriser laprofession. Idem pour les politiciens, en essayant d’attirerl’attention via d’autres canaux, ils s’exposent ainsi à deséchanges directs avec les citoyens. Globalement, les diffé -rentes facettes des technologies amènent un large spectred’avantages.

Le futur est très prometteur. J’ai la ferme conviction quemultiples inventions migreront vers le monde agricole. Onn’a qu’à penser aux robots téléguidés utilisés par l’arméeaméricaine, ils évolueront et remplaceront le tracteur clas-sique. Les imprimantes en trois dimensions; un jour, nousn’irons plus chez le concessionnaire chercher une pièce deremplacement. Un plan qu’on imprimera dans l’atelier noussera vendu. Il est désormais possible d’analyser les cellulessomatiques à partir d’un iPhone, quelle sera la prochainepossibilité d’analyse? Toutes ces innovations existent. Leslimites de l’application des technologies à la ferme, elles nesont pas matérielles. Elles ne sont que du ressort de l’ima -gi nation des agriculteurs qui oseront innover.

C H R O N I Q U E U R I N V I T É

Les réseaux sociauxpour décloisonner l’agriculture

Par Frédéric Marcoux Ferme Philippe Marcoux à Ste-Marguerite, BeauceMembre de La Coop Unicoop

Le futur est trèsprometteur. J’ai laferme conviction quemultiples inventionsmigreront versle monde agricole.

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L’équipe des productions végétales de La Coop Profid’Or a offerttrois tablettes électroniques suite à une campagne visant à pro-mouvoir les engrais liquides. Ces fertilisants sont connus pour leurefficacité au démarrage dans le maïs et au stade 12 feuilles. Denombreux essais ont également permis de réaliser des gains impor -tants en les utilisant sur différentes plantes au niveau foliaire. Lesengrais liquides améliorent également l’efficacité des herbicides.Ainsi, Les Fermes Lortie (Saint-Lin), Clément Chartier et fils (Saint-Thomas) ainsi que Ferme Réjean Beauparlant (Lanoraie) ont eu leplaisir de recevoir cet outil électronique.

Par Stéphane Payette, t.p.Expert-conseil • végétalPoste 304

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L a c h r o n i q u e

VÉGÉTALE

Les tablettes font des heureux

La famille Landreville-Nadeau de Sainte-Mélanie a ouvert les portesde sa plantation de canneberges Mont atoca, le 13 octobre dernier.Jean-François Nadeau accueillait les visiteurs dès leur descente del’autobus et Danielle Landreville a même accordé une entrevue aujournaliste Louis Pelletier de L’Action. En plus de recevoir un dé- pliant comprenant l’historique de l’entreprise, les visiteurs pouvaientfaire le tour des installations. Ils ont pu regarder le personnel à

l’œuvre dans les opérations de récolte. Breuvages chauds et colla-tions étaient servis aux invités tout au long de la journée.

Des portes ouvertes à lacannebergière Mont atoca

Benoît Chartier de Clément Chartier et fils a reçu la tablette en équipe.

Les visiteurs pouvaient assister à la récolte des petits fruits rouges.

Éric Lortie de Les Fermes Lortie a pris la pause pour souligner son prix.

Réjean Beauparlant de Ferme Réjean Beauparlant était tout sourire, lors de laremise de l’objet technologique.

12 Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comFGMTS5F2FDF2(du 28 au 30) 12-12

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Stéphane Galarneau 450 753-0122

Claude Grégoire 450 755-0616

Stéphane Payette 450 756-7623

Charles Coutu 450 760-1890

Philippe Therrien 514 220-7052

Yves Ladouceur 514 823-1133

Jean-François Villemaire 514 947-8444

Anik Bussières 450 756-9958

Stéphanie Jolicoeur 514 977-9823

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13Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013ZTCDDZ8QHF37(du 01 au 03) 01-13

www.elite.coop

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À la Ferme Caribou de Terrebonne, secteur La Plaine, les ordinateursne sont pas qu’un simple accessoire. Parole de Jasmin Mathieu.Toutes les étapes de la production sont recensées pour offrir unmaxi mum d’efficacité aux propriétaires. Traite des vaches, alimen-tation du troupeau, gestion des interventions vétérinaires, travauxaux champs, etc. Rien n’est laissé au hasard.

Pas moins de quatre ordinateurs contiennent les données de laferme. Ils sont reliés à un réseau Wi-Fi et sont accessibles par desapplications pour les téléphones intelligents. « Ainsi, même si jesuis à l’extérieur de la ferme, je peux voir si une vache est prête àêtre saillie et appeler l’inséminateur », exposait Jasmin. Le réseauinformatisé de l’entreprise laitière permet d’amorcer les mélangesd’aliments dans la nuit, ce qui permet au premier arrivant de com-mencer le ravitaillement des vaches très tôt. Les génisses sontalimentées par un distributeur relié à une puce. La quantité de laitdonné est précise au millilitre près. Aucun frais inutile. Pour lesvaches, ce sont des bracelets de pattes qui lisent les mouvementsde la vache et qui permet de suivre les étapes de sa production,du vêlage au tarissement, sans perdre une minute dans des acti vi-tés inefficaces. « Nous gagnons beaucoup de temps. Je peux déjeu-ner aussi tôt que 7 h 30 et ma traite est terminée. Ça nous laisseplus de temps pour les autres travaux », poursuivait l’agriculteurde 40 ans.

Les Mathieu exploitent une ferme de 115 vaches en 2012. Il n’y enavait que 25 en 1992. Ils sont passés de 100 acres cultivés à 1000.

Tout ça sans avoir à recourir à plus de personnel. « Nous sommes,mon frère Pascal et moi, avec des employés occasionnels. C’estpossible à cause de la technologie. Nous pouvons en faire plus avecmoins, ajoutait Jasmin. Par contre, un élément important s’impose :pour réussir, tu dois être très discipliné. Les données n’entrent passeules dans l’ordinateur. »

UN ROBOT POUR LA FLEXIBILITÉFélix Breault, de la Ferme Calait de Rawdon, voyait le robot de traitequ’il a acheté, avec son père Pierre, comme un outil lui offrantplus de flexibilité. « Avant tout, c’est la liberté, la liberté du travail.Nous travaillons quand même, mais pas de la façon dont nous lefaisions avant, amorçait Félix. Le robot devient mes yeux, il enre -gistre tout. Quand je ne suis pas là, il m’informe de tout ce qui sepasse. Si une vache a un problème avec un quartier, si elle baisseau lait, si elle ne mange pas ou si elle refuse de se présenter pourla traite, le robot me le dit tout de suite. Il doit faire ça quand jene suis pas là pour le voir. C’est à moi à jouer après », expliquait lejeune agriculteur de 30 ans.

Présentement, Félix travaille directement sur son ordinateur pour letraitement des informations que lui transmet son robot. Il n’écartepas la possibilité d’ajouter un téléphone intelligent pour améliorerson efficacité et augmenter par la même occasion sa liberté d’ac-tions.

Par Stéphane Payette, t.p.Expert-conseil • végétalPoste 304

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L a c h r o n i q u e e n

PRODUCTION LAITIÈRE

La techno au service du troupeau

14 Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comWYGAPWZNREQJ(du 03 au 05) 01-13

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Guy Pelletier 450 759-4041, poste 207

Chantal St-André 514 772-9304

Olivier Roy-Tanguay 450 759-4041, poste 8

Jacques Bérard 450 916-6606

Jean-Samuel Bacon 450 602-6827

La Ferme Caribou de Terrebonne dispose d’installations pensées en fonction dela technologie. Jasmin Mathieu ne se voit pas travailler sans ordinateurs, télé-phones intelligents et systèmes électroniques.

Félix Breault, de la Ferme Calait deRawdon, juge que son robot de traiteLely est un outil technologique luioffrant de la liberté d’actions.

Les veaux de la Ferme Caribou bénéfi-cient de la technologie implantéepar leurs propriétaires. Les quantitéssont servies au gramme près.

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14 novembre 2012. Compte tenu des récoltes que nousvenons de connaître, il serait inopportun cette année de ren-contrer quelques plaintes que ce soit en rapport aux excel-lents rendements que chacun de vous venez d’engranger, auxprix mirobolants en temps de récolte et aux conditions decroissance et de récolte. Lors de ma dernière chronique, jeparlais d’année faste dans le sens d’année mémorable carje ne sais pas si le contexte mondial pourra soutenir desprix de commodité si élevés encore longtemps. L’impactde prix anormalement élevé a aussi une incidence sur l’en -semble des prix de l’alimentation et, remarquez-le, une foisque le prix des produits a augmenté à l’épicerie, même unretour à un niveau plus bas du prix des commodités, le prixdes produits alimentaires reste toujours plus cher. L’augmen -tation du prix des commodités n’est alors qu’un prétextepour justifier une augmentation longuement désirée. Le prixà l’épicerie est un exemple mais il peut aussi s’appliquer àplusieurs intrants agricoles et autres.

La récolte nord-américaine étant maintenant chose faite,les regards sont maintenant tournés vers l’hémisphère sudoù des pays comme le Brésil et l’Argentine, entre autres,viennent d’entamer leur année de production. Même si onas siste présentement à quelques problèmes particuliers,comme des conditions élevées de pluie en Argentine et desécheresse dans le centre et l’ouest du Brésil, il appert queprésentement les rendements devraient être au rendez-vous.Donc, le marché connaît l’état de la récolte de l’hémisphère

nord (Amérique du Nord et Europe). Le marché comprendaussi que la demande, même relativement forte de la partde pays comme la Chine, s’est ajustée à cet état de fait. Laprochaine variable pouvant influencer l’équation devientl’état de la récolte sud-américaine (maïs et fève soya) etaustralienne (blé).

C’est donc dire que pour les prochains mois, les cours dumarché boursier ne devraient pas avoir d’énormes ten-dances à la hausse, à moins d’une détérioration flagrante desconditions de température au sud. On peut espérer le statuquo du marché et peut-être même s’attendre à une baissegraduelle si les rendements sud-américains se concrétisent.

Localement, la province bénéficie de très bons rendements auniveau de la récolte de maïs. Les prix sont chers, par contrele cheptel animal est en baisse (bœuf et porc). Les produc-teurs qui ont décidé de ne pas rentrer d’animaux en élevagecet hiver et qui produisent quand même du grain pour ali-menter ceux-ci vont se retrouver sur le marché de vente degrain... L’inventaire global des grains a beaucoup de chancesd’augmenter et de chercher preneurs. Le maïs ira à l’éthanoldirez-vous? S’il y a moins d’animaux qui mangent, il y auramoins de preneurs de sous-produits comme la drèche. Letransformateur devra baisser un peu son prix de drèche, samarge diminuera donc, (on entend aussi dire que le barilde pétrole est en baisse) il cherchera donc lui aussi à payerson maïs moins cher. Tout ceci n’est que pure spéculationpersonnelle mais il se peut aussi que cela se réalise, il fautdonc bien analyser les faits au cours des prochains mois etêtre à l’affût des moindres signes.

Bon temps des fêtes à tous!

Par Jean-Pierre Aumont, t.p.Directeur service des grainsPoste 401

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L a c h r o n i q u e d e s

GRAINS

Que de bonnes nouvelles !

Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 20132T6EJL896GRP(du 05 au 07) 01-13 15

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

René Brisson poste 264

Sandra Levesque poste 242

Joliette 450 759-4041

Sans frais 1 800 363-1768

CRG 450 839-3648

Le Progre?s 12-12-01:Layout 1 11/22/12 11:32 AM Page 15

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Par Pierre-Luc Brouillette, agr.Conseiller en agroenvironnementPoste 219

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L a c h r o n i q u e

AGRICULTURE DURABLE

16 Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comHDR5Z4VQHD8N(du 07 au 09) 01-13

Pour faire suite au dernier article qui avait pour sujet derentabiliser les pertes au champ, nous avions alors identifiéplusieurs facteurs pouvant affecter les rendements dansune mauvaise zone. Il était également questions d’identifierla ou les causes problématiques. Il est possible, avec certai -nes observations au champ, de faire plusieurs observationspréliminaires. Une baissière, ou zone surélevée, peut facile-ment être identifiable. Ceci est particulièrement vrai à lafonte des neiges ou douze heures après une pluie importante.D’autres facteurs sont plus difficiles à identifier...

LA COMPACTIONLa compaction du sol en est un exemple. Elle peut être pré -sente en surface, sur des zones non uniformes, en profon -deur, etc. Un profil de sol peut être utile pour vérifier l’étatdu sol à plusieurs profondeurs. Certains outils, plus ou moinscoûteux, peuvent identifier ces endroits. Un changement depratique culturale, un sous-solage, une implantation d’en-grais vert ou un chaulage peuvent alors être des correctifsbénéfiques selon certains cas.

L’ANALYSE DE SOLUne analyse de sol complète peut également identifier desproblèmes de fertilité, de pH et de matière organique. Unecorrection par un amendement minéral et/ou organique peutalors être envisagée. Une stratégie sur plusieurs années estsouvent préférable afin de laisser le temps au sol de retrou-ver un bon équilibre physico-chimique.

OBSERVATIONSL’observation physiologique des plants en place nous fournitbeaucoup de renseignements sur les corrections potentielles.La vigueur du plant et le profil racinaire nous renseignent sur

la présence de carences ou de maladies. Un dépistage récur- rent peut être alors intéressant à faire. L’application d’unengrais foliaire apportera une correction de l’élément man-quant et améliorera la résistance de la culture à certainsstress. L’observation des sorties de drain pour voir si ellessont obstruées est aussi indispensable. Une zone humide enpermanence peut aussi être symptôme d’un drain bouché oudéplacé. Il est impossible d’énumérer ici tous les éléments àobserver. Pour avoir une liste plus exhaustive, référez-vous àvotre expert-conseil.

LA TECHNO Eh oui! Je vous parle encore unefois des imageries satellites. Lesimages permettent en temps réeld’identifier les zones à faible età haut rendement. Elles permet -tent de voir l’ampleur du problè-me et même, dans certains cas,la cause. Les images de type

orthopho permettent également d’identifier certains élé-ments en absence de végétation. Des cartes de topographiepeuvent être mises à profit pour l’identification de largeszones difficiles à voir à l’œil nu.

UN DIAGNOSTICAvec ces outils, il est possible d’identifier certaines causespouvant conduire à une baisse de rendement et ainsi appor -ter les correctifs nécessaires. La coopérative vous offre ceservice via son équipe d’experts-conseils.

Un diagnostic techno

L’équipe des conseillers en agroenvironnement offre, entre autres,le service de réalisation de :

- Plan agroenvironnemental - Certificat d’autorisationde fertilisation (PAEF) - Avis de projet

- Plan d’accompagnement - Bilan phosphoreagroenvironnemental (PAA) - Autres services, consultez

- Plan agroenvironnemental le www.profidor.qc.cade recyclage (PAER)

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Pierre-Luc Brouillette, agr. 450 759-4041, poste 219

Isabelle Leblanc, t.p. 450 759-4041, poste 265

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Page 17: Journal La Coop Profid'Or décembre-janvier

L a c h r o n i q u e e n

PRODUCTION PORCINE

Par Joanie Sévigny etMarjorie-Audrey Lévesque,Experts-conseilsCentre de service de l’Érable

Les porcs expédiés à l’abattoir sont le résultat de plusieurs mois detravail. Mois pendant lesquels vous vous êtes donnés chaque jourafin que vos animaux soient le plus lourd possible et qu’ils représen-tent la qualité qui a fait la réputation du porc du Québec. Toutefois,votre travail n’est vraiment terminé qu’une fois le porc abattu, etencore là, toutes les manipulations que vous avez pu faire se reflé -teront sur la carcasse. Comment? Chaque ecchymose, meurtrissureet abcès d’infection représentent des kilogrammes de démérite, dela viande enlevée de la carcasse car elle ne peut être commercia liséeet sera déduite de votre paye. Il sera abordé également dans leprésent article de l’importance du tatouage.

Tout d’abord, il est primordial d’être efficace et consciencieux, tantlors de la sortie des porcs que pour toute la durée de l’élevage. L’at-titude sera un élément déterminant car l’impatience et la précipi-tation ne font pas bon ménage avec les porcs. Le stress est un despires ennemis en production porcine car celle-ci repose sur la capa -cité que nous avons de réduire l’effet des facteurs de stress (tempé-rature, ventilation, luminosité, nourriture, etc.) et tout ce beau travailpeut être réduit à néant par des expéditions bâclées. Les coups debaguette, de panneaux, de bâtons électriques, l’entassement (coupsd’onglons) sont tous des éléments qui affecteront la carcasse. Telque le docteure Temple Grandin l’a souligné lors de son passage auQuébec, un des meilleurs moyens pour apprendre aux porcs à sedéplacer efficacement sans paniquer, c’est de passer deux fois parsemaine dans les parcs et ce, dès le début de l’engraissement. Il fautalors marcher de façon aléatoire. Ils doivent apprendre à « bouger »avec l’humain sans paniquer ni s’empiler.

Les allées et le quai d’expédition doivent être bien dégagés, sans ac-crocs pour éviter les égratignures et les planchers ne doivent pas êtreglissants. Les porcs sont des animaux curieux, mais peureux. Touteanomalie de l’environnement provoquera l’arrêt de ceux-ci, retardantle reste du groupe et enrageant le producteur derrière. Portez attentionaux rayons de lumière, à la différence de planchers, aux angles droits,tous des facteurs qui nuiront à la sortie et qui doivent être minimisés.

Aussi, il est important de sortir les porcs par petits groupes de qua-tre ou cinq. Ils s’arrêteront forcément devant la passerelle du camionmais il sera plus aisé de les faire bouger s’ils ne sont pas trop nom-breux. Le bâton électrique devrait seulement intervenir à ce momentau besoin et pas plus d’une seule fois sur le même porc. En effet,après une décharge du bâton, le rythme cardiaque des porcs montedrastiquement et le rend plus vulnérable aux attaques cardiaques.Un porc mort dans le transport ne vous sera pas rémunéré.

De même, un tatouage déficient ne vous avantagera pas. Les porcsmal tatoués ou carrément sans tatouage (photo 2) peuvent seretrou ver sur la feuille de paye d’un autre producteur. Il est égale-ment prouvé qu’un tatouage effectué la journée même de l’expédi-tion laissera une ecchymose sur la carcasse (photo 1), détériorantainsi la visibilité du tatouage et la qualité de la viande dessous etautour. Si vous trempez votre marteau entre chaque porc et quevous utilisez de l’encre permanente noire liquide, le tatouage peutêtre effectué deux semaines d’avance et même plus (quatre semai -nes maximum). Une fois les soies enlevées et la carcasse lavée, votrenuméro de producteur sera bien visible.

Au final, même dans le dernier droit, il faut garder une constancedans vos efforts. Être attentif et patient sont deux qualités qui vouspermettront de tirer le maximum de chaque carcasse. Il faut respec -ter les règles du tatouage énumérées précédemment pour que celasoit pleinement efficace. N’oubliez pas qu’un tatouage mal situén’est pas plus gagnant.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Isabelle St-André (Winporc) 450 759-4041, poste 333

Yves Garceau 450 759-4041, poste 268

Marjorie-Audrey Lévesque 450 759-4041, poste 262

Le dernier droit

17Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013CV6TZ4VQFLJS(du 09 au 10) 01-13

Remarquez la marque du marteau autour du tatouage.

Un manque d’encre flagrant qui nuit à l’identification de la carcasse.Les meurtrissures sur l’ensemble de la carcasse auraient probablementpu être évitées...

Crédit photo : Jean Gauthier

PHOTO 2

Crédit photo : Jean Gauthier

PHOTO 1

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Page 18: Journal La Coop Profid'Or décembre-janvier

L a c h r o n i q u e

AVICOLE

Par François Lefebvre, agr., M.Sc.Expert-conseil • AvicolePoste 361

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Je pense à un professeur d’informatique à l’université. Noussommes en 1982, ma première année à l’université. Person -nage excentrique s’il en est un; il déambule dans les corri-dors, chaque jour que je le rencontre, portant une toge degraduation noire ainsi que le mortier qui l’accompagne surla tête... L’informatique – curiosité que peu de gens compren-nent encore excepté les initiés. L’Internet n’existe pas encore.Nous sommes dans l’ère des super gros ordinateurs quiprennent à eux seuls une salle complète. Quand je voyais ceprofesseur, ça n’avait rien pour me rapprocher de ce sujet.Il a bien fallu que je m’y attarde, car son utilisation étaitobligatoire dans certains cours. Sans trop comprendre ceque je faisais, je m’adressai en langage de programmationà ce gros ordinateur de l’université. Il fallait bien sûr avoirquelques notions qui nous avaient été montrées. La suites’adressa en notions de disk operating system ou DOS avecles floppy disk sur des ordinateurs plus conviviaux.

En 1988, je suis enfin équipé d’un portable; il pesait douzekilos! Les employés des aéroports se demandaient ce qu’ontransportait si précieusement avec nous lorsqu’on partaiten voyage d’affaires. Imaginez, c’était moins puissant quece qu’on retrouve sur un cellulaire intelligent aujourd’hui.

Les choses ont bien changé. Aujourd’hui, on retrouve danspresque tous les poulaillers des systèmes de contrôle élec-tronique du plus simple appareil de base à ceux possédantun certain niveau de programmation malgré tout assez sim-ple d’utilisation. Ces derniers peuvent intégrer quand mêmela mise en marche des ventilateurs, du chauffage et des

entrées d’air avec ou sans différents contrôles de pressionstatique, de température et d’humidité. C’est pratiquementle bonheur, quoi! Le contrôle total! Ah, oui? Ça serait bienla volonté de plusieurs : qu’une machine fasse tout complè -tement à notre place!

Le professeur dont il était question au début était aussicher cheur. Il avait la quête de créer, grâce à l’informatique,un lieu dans lequel il pourrait subsister, sans aucun apportextérieur, advenant un grave problème de guerre nucléairepeut-être? Ce serait un endroit générant tout l’air et le con-fort dont on aurait besoin ainsi que toute la nourriturenécessaire pour vivre. Une bulle fermée à l’intérieure delaquelle tout y serait pour survivre. Tout ça grâce à l’infor-matique. Un GRAND projet! Un GRAND rêve! Je ne sais pasoù il s’est rendu avec son projet, mais je suis sûr qu’il y ena qui ont pris la relève. Regardez la station spatiale interna-tionale, ça se rapproche certainement de ce projet.

Malheureusement, comme je le disais plus haut, parallèle-ment avec le professeur mentionné, on voudrait que les sys-tèmes informatiques que nous avons dans nos poulaillersfassent tout à notre place, mais ce système n’existe pasencore. Quelque chose pour moi, assez primaire, qui est latempérature ressentie par les oiseaux, manque encore. Ilfaudrait pour cela avoir des contrôles plus sophistiqués etcoûteux où il y aurait une intégration de la température avecl’humidité ainsi que la vitesse d’air partout dans le pou lail-ler. Ceci devenant accessible, nous ne serons pas loin de lavérité pour un contrôle total.

Quoi qu’il en soit, en attendant, pour pallier à ce fait, il y aquand même une sonde disponible assez sophistiquée quiexiste sur le marché, mais qu’il faut savoir lire. Pour ce faire,ça prend un contrôle particulier à installer à l’intérieur despoulaillers. Ce contrôle c’est... l’éleveur. La sonde... l’oiseau.

Le meilleur contrôle techno!

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Jean-Jacques Desrosiers 450 759-4041, poste 205

François Lefebvre 450 759-4041, poste 361

Richard Therrien 450 759-4041, poste 360

Dr Étienne Tessier 450 759-4041, poste 250

18 Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comNKB567RSDEB5(du 10 au 12) 01-13

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LA COOPPROFID’ORVOUS DONNE

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