vaethanane 5774

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Lehaïm Feuillet aussi distribué par les FRENCH NESHEI CHABAD / NEW YORK 347-627-9209 Entrée: 07: 45pm Sortie: 08: 48pm Velivraha La véritable richesse C’est être capable de donner ! ב״הChabbath Vaethanane 13 Av / 9 Août N.273 Réalisé par Y.Berrebi 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/ Lundi 11 Août, nous serons TOU BEAV. Nous ne dirons pas TAHANOUNE ni ce jour, ni la veille à Minha.

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Page 1: Vaethanane 5774

Lehaïm

Feuillet aussi distribué par les FRENCH NESHEI CHABAD / NEW YORK

347-627-9209

Entrée:07: 45 pm

Sortie:08: 48 pm

Velivraha

La véritable richesse

C’est être capable de donner !

ב״ה

Chabbath Vaethanane 13 Av / 9 Août N.273

Réalisé par Y.Berrebi 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/

Lundi 11 Août, nous serons TOU BEAV.

Nous ne dirons pas TAHANOUNEni ce jour, ni la veille à Minha.

Page 2: Vaethanane 5774

Résumé Parachat Vaethanane

Moché supplie Hachem de le laisser entrer en Erets-Israël mais Hachem lui refuse.Moché pourra quand même contempler tout le territoire du haut du mont Névo.C’est Yochoua qui conduira la conquête. Hachem demande de construire des villes de refuge destinées à accueillir les meurtriers par inadvertance.Moché reprend chacun des Dix commandements avec de très légers changements.Le passage du «Chema Israël » apparait: En terre d’Israël, D… nous aidera à renvoyer les peuples idolâtres locaux. Il est interdit de les laisser sur place. Il est interdit de se lier à eux ou d’adopter leurs mœurs idolâtres. D… a choisi son peuple pour son comportement moral, par amour et par fidélité à la promesse faite aux patriarches.

Commentaires Vaethanane

* La Paracha se nomme VAETHANANE qui signifie prier.Mais il existe plusieurs mots pour traduire la prièreLe mot Vaethanane se réfère a une prière particulière.Lorsqu’un Tsadik (Moché Rabbenou) présente une demande à Hachem, il ne le fait pas en mettant en avant ses mérites, il ne réclame pas la chose en échange de tous ses services rendus ou de tout ce qu’il a fait de bien… car pour un Tsadik, ce sentiment est complètement étranger.Un Tsadik considère qu’il ne fait que son devoir et qu’il ne mérite aucune récompense pour cela.Moché vient donc présenter sa demande comme un cadeau d’Hachem alors qu’il aurait tout à fait pu faire état de toute une vie mise au service de D… et du peuple d’Israël.

Dans la Amida, nous disons: « Ki ata choméa tefilat kol pé » (car Tu écoute la prière de toute bouche).Cette formulation est étonnante!Nous savons que la prière est avant tout une affaire de cœur, de sentiment et surtout d’intention.Pourquoi parler ici de la «prière de la bouche» ???

C’est en quelque sorte une porte ouverte à tous ceux qui vont de génération en génération présenter leur prière devant Hachem.Nous savons que de nombreuses personnes ne savent pas comment présenter leur demande ni quelles intentions associer à ces prières.

Nous disons donc qu’Hachem accepte toute prière qui sort de la bouche.Il suffit qu’elle soit prononcée, même sans aucune intention ou sentiment, pour qu’Hachem l’accepte et y réponde positivement.

* « Tu respecteras ton père et ta mère »Nos maîtres s’interrogent:Pourquoi avons-nous l’obligation de respecter nos parents ??Parce qu’ils sont les associés d’Hakadoch Barouh Hou dans la conception de l’enfant.Pourtant il est interdit de donner du respect aux astres qui sont aussi les associés d’Hachem dans le fonctionnement du système solaire !!??

Il est expliqué à ce propos dans la Hassidout que les astres et le soleil n’ont pas de libre arbitre, ils sont obligés d’obéir à Hachem, alors que les parents ont, eux, le libre arbitre en ce qui concerne la conception de l’enfant; c’est pourquoi il est nécessaire de les respecter pour cela !

* A propos du respect dû aux parents, il est rapporté dans le Rambam que si le père est l’élève du fils, ce n’est pas au fils de se lever devant le père mais bien au fils de se lever par respect pour son père.Et ce, même si le père était un Racha !!Car d’après le Rambam, le respect dû aux parents ne dépend nullement du niveau de pratique des parents.La Hassidout renforce ce point en expliquant que le rapport entre le père et le fils est un rapport qui transcende toutes les limites, c’est un lien très profond (ATSMI).

La moitié !!!Le Talmoud rapporte l’histoire d’un Tsadik qui avait atteint un niveau exceptionnel dans l’accomplissement de la Mitsva du respect des parents.Tous les sages faisaient l’éloge de ce sage et le prenaient en exemple chaque fois qu’ils voulaient renforcer cette grande Mitsva.Mais, on entendit de la part du grand de la génération une déclaration plutôt étonnante concernant ce sage:« Même s’il faisait encore 100 fois plus, il serait loin d’avoir atteint la perfection de cette Mitsva ! »Pourquoi ce maître cherchait-il à dénigrer la manière avec laquelle ce sage accomplissait cette Mitsva ???

En réalité, ce grand maître avait conscience que ce sage accomplissait réellement cette Mitsva d’une manière et d’un niveau qui dépassait tous ses semblables.Mais il savait aussi que cette Mitsva était «la mission» de ce sage sur terre, cela signifiait que s’il réussissait, Hachem mettrait un terme à ses jours comme c’est le cas chaque fois qu’une personne termine sa mission.C’est pourquoi il fit une telle déclaration, pour montrer qu’il était loin d’être arrivé au bout de cette Mitsva et par conséquent de sa mission, ce qui lui permettrait donc de vivre de longues années encore !!!

Page 3: Vaethanane 5774

Je me souviens d’un après-midi, j’avais huit ans.Je m’étais trouvé au domicile d’un ami, avec cinq autre enfants juifs et l’un d’eux me dit: “Nous savons que ton père n’est pas juif!”Je rentrai à la maison en pleurant. Ma mère m’avait réconforté: « Ne t’inquiète pas, tout ce que tu dois savoir, c’est que tu es Juif puisque je suis juive! »Bien que ma mère soit issue d’une famille juive traditionaliste, elle s’était mariée avec un non-Juif.Mon père avait accepté que je sois circoncis, mais l’opération s’était passée à l’hôpital, par un docteur et non pas par un Mohel, selon la Halaha.En grandissant, j’avais compris que j’étais juif mais n’avais reçu aucune éducation en ce sens.En 1973, je me mariai avec une femme juive.Après la naissance de nos enfants, nous décidâmes de leur offrir l’éducation que je n’avais jamais reçue. Mes enfants fréquentèrent une école juive et, ce qu’ils apprenaient, nous l’apprenions en même temps qu’eux. Petit à petit, ils nous enseignèrent la Torah.Je commençais à fréquenter la synagogue Chabbat. Cependant, quand j’étais appelé à la Torah, je sentais qu’il me manquait quelque chose: j’ignorais quel nom j’étais supposé donner à mon père qui n’était pas juif. Cela m’angoissait véritablement et j’avais décidé d’inventer un prénom juif à mon père tout en me demandant si c’était vraiment ainsi qu’il fallait agir.Un jour, alors que ma femme était sortie, je remarquai le fascicule Loubavitch qu’elle utilisait chaque vendredi pour les horaires et la bénédiction des bougies. Je décidais alors de contacter le numéro de téléphone inscrit sur le feuillet. C’est ainsi que je pus parler à Mme Esther Sternberg et lui confier mon problème: “Ma mère était juive mais pas mon père. Quand je suis appelé à la Torah, je ne sais pas quel nom donner”.Mme Sternberg me conseilla de m’adresser à Rav Kasriel Kastel, ce que je fis immédiatement. Il me répondit à la façon juive, c’est-à-dire par une question: « Quel est le nom qui vous est attribué sur votre Ketouba, votre acte de mariage? »Maintenant qu’il posait la question, je me rendais compte que nous n’ avions pas reçu de Ketouba lors de notre mariage. Et puisqu’on pouvait se parler franchement, je lui dis aussi que jen’avais pas célébré la Bar Mitsva et que ma circoncision n’avait pas été effectuée selon la Halaha.Avec tous ces éléments, le rabbin avait de quoi effectuer des recherches! Une semaine plus tard, il me rappela: il avait décidé d’entreprendre toutes les démarches comme il se devait: « Vous devez tout reprendre à zéro: la Brit Mila, la Bar Mitsva et la Ketouba! »Je décidai de tout faire en secret et d’en réserver la surprise à ma femme et mes enfants quand tout serait accompli. Le rabbin fixa la date: le 11 novembre 2004, qui était un jour férié.La nuit d’avant, mon fils aîné me téléphona:“Papa, je ne travaille pas demain, nous pouvons sortir ensemble!”J’hésitai mais finis par dire à mon fils que j’avais des courses personnelles à faire. Peu satisfait de ma réponse, il insista pour m’accompagner.Tôt le lendemain matin, nous nous sommes rencontrés et je lui dis que je devais m’arrêter à Crown Heights pour un rendez -vous avec Rav Kastel.

Dans la salle d’attente, je confiai à mon fils que j’avais décidé de procéder à une petite opération pour que la circoncision soit conforme à la Halaha, puis à la Bar Mitsva et enfin à la réécriturede la Ketouba. Rav Kastel m’avait demandé d’apporter des photosdes pierres tombales de mes ancêtres et d’autres documents afin de déterminer les noms exacts et les liens de parenté. Un Mohel appelé par Rav Kastel effectua la petite opération qui faisait que la circoncision mérite le nom de Brit Mila. Puis je me rendis à la synagogue où on m’appela officiellement à la Torah, comme un jeune Bar Mitsva.Quant à la Ketouba... on m’informa que je devais procéder à un mariage en bonne et due forme à cause des nombreuses incertitudes qui pesaient sur notre cérémonie de 1973. Il me fallait doncinformer ma femme - et le reste de la famille – de ce pas décisif.Tous dansèrent littéralement de joie à l’annonce de ma détermination à arranger tout cela. Nous avons alors procédé une seconde fois à notre mariage, mais cette fois-ci de façon orthodoxe, avec les chants traditionnels, avec les sept tours effectués par la mariée etc... sous les regards attendris de nos fils et belles-filles. On me donna alors tous les prénoms hébraïques dont j’aurai besoin au long de ma vie.Maintenant je sais enfin quels noms donner lorsque je suis appelé à la Torah; ma femme et mes enfants sont fiers de tout ce que j’ai fait pour «cachériser» ma situation. Ce n’est pas si fréquent que des enfants peuvent dire qu’ils ont assisté à la Brit Mila, à la Bar Mitsva et au mariage de leur père!Oui, il y a un moment dans la vie où nous devons remettre les choses en ordre. Même si tout n’avait pas commencé comme il se doit dans mon enfance, il n’est jamais trop tard pour prendre les bonnes décisions. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir été mis en contact avec les personnes les plus aptes à m’aider dans ce processus.Bien que je désire rester anonyme, je tiens à remercier toutes les personnes qui ont collaboré à ces occasions joyeuses: le Mohel qui a accompli la Brit Mila, le Rav qui a écrit la Ketouba, la dame quia aidé mon épouse en ce qui concerne le Mikvé puis qui nous a hébergés pour notre « repas de noces », les Rabbanim qui nous ont servi de témoins, les jeunes mariés qui nous ont permis de nous marier en même temps qu’eux, afin que les bénédictions ne soient pas - éventuellement – prononcées en vain...Et bien sûr, c’est à vous que je garde une place spéciale dans mon cœur, Rav Kastel qui vous êtes occupés de tout cela avec dévouement. Vous m’avez pris en main comme un père le ferait pour son fils. Vous m’avez aidé dans toutes les étapes.Que D. vous récompense au- delà de toutes limites.

1 Rav, 3 missions !!!

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Pirké-avot chapitre 3 michna 13

« Donner le Maasser préserve la richesse! »

« La Tsedaka (le Maasser) est la protection pour la richesse ».Lorsqu’une personne possède 100 pièces, elle désire naturellement en posséder 200 !

Mais lorsqu’on s’habitue à donner la Tsedaka, le Maasser, cela brise cet engrenage et nous permet d’arriver à ressentir de la satisfaction de ce que nous possédons !

A propos de la Mitsva de donner le Maasser, la Thora emploie une formulation surprenante: « ASSER TEASSER » que les commentateurs expliquent de la manière suivante: Donne le Maasser AFIN que tu t’enrichisses.En effet, la même racine est commune au mot « Maasser » et « Teasser » s’enrichir.

A propos de cette Mitsva, on nous dit qu’il est permis de mettre Hachem à l’épreuve car nos yeux voient que lorsqu’on donne, il nous reste moins de pièces ! Il est donc autorisé de mettre Hachem à l’épreuve afin de vérifier que nul ne s’appauvrit en donnant la Tsedaka !

C’est ce que l’on retrouve dans la phrase: « Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins ! » qui peut aussi se lire de la façon suivante: « Nul ne s’enrichira en donnant moins, et nul ne sera lésé en donnant plus !!! »

C’est aussi la seule Mitsva que l’on accomplie même si elle est effectuée de manière intéressée !

Car le but final est bien d’aider le nécessiteux ! Tant que ce but est atteint, on a accompli la Mitsva correctement.

Un jour, alors qu’il était encore enfant, l’Admour-Hazaken demanda àson père: « Père, si j’ai donné la Tsedaka par intérêt, ai-je malgré tout accompli la Mitsva de Tsedaka ??? »Le père demanda à l’enfant: « Le pauvre, a-t-il été rassasié pour de vrai par le repas que tu lui as servi ??? »« Oui!» répondit l’enfant.« Alors oui, tu as accompli la Mitsva pour de vrai ! »

Donner la Tsedaka permet d’une part de mériter une Parnassa plus importante, mais en outre elle permet que la Braha réside dans cette Parnassa !

Nos sages nous expliquent comment nous devons donner le Maaser(sur le bétail).Il faut fabriquer un enclos puis faire passer les animaux un par un en les comptant, puis placer un « collier » sur le dixième en le déclarant Kodech.Pourquoi procéder de cette manière ???Car il est difficile de donner 10 ou 20 bêtes qui ont une valeur marchande très importante.Mais en agissant de la sorte, on prendra conscience que si on donne 20 bêtes c’est qu’on en a gagné 200 !!!Et si 20 bêtes représentent une somme considérable, 200 bêtes représente bien plus !!!

* Quiconque connait la haute estime et le profond respect qu’éprouve la Thora pour la Femme ne commettra pas l’erreur de penser que cette bénédiction s’arrête à son sens simple !

* C’est par le mérite des femmes Tsidkaniot que nous sommes sortis d’Egypte, c’est par le mérite des femmes Tsidkaniot que nous mériterons de sortir de ce dernier exil !

* Il y eut pas moins de 7 prophétesses dans l’histoire du peuple juif ! (Sarah, Myriam, Hanna, Avigaïl, Houlda, Dvora et Esther).

* La haute place réservée aux femmes dans la tradition juive n’est plus à prouver.

* La Thora accorde une importance primordiale au rôle et à la place occupée par chacun dans le foyer.Aucun des deux n’est plus important que l’autre mais il n’est pas non plus question d’échanger les rôles.Et chacun a été créé de manière à pouvoir mener à bien sa mission !

* Un homme ne pourra remplacer la femme et vice-versa.Chacun des deux complète l’autre et personne ne peut se suffire à lui-même.

* Cependant, de par son rôle, la femme est exemptée de nombreuses Mitsvot (même si les plus zélées en accomplissent quand même une bonne partie).

* Ce sont en particulier les Mitsvot Positives liées au temps qui sont incombées exclusivement aux hommes.

* C’est pour cela que l’homme prononce cette bénédiction tous les matins.

* A un autre niveau, cette bénédiction se réfère à l’élément féminin que possède tout être humain.Cela explique que chez certains (Hassidim) la femme prononce aussi ces mots (qui ne m’a pas fait femme) !!!

Tefila

« Chélo Assani Icha »

« Qui ne m’a pas fait femme »

Ce feuillet est dédié à l’élévation de l’âme de

HAFSEYA GUILA bat MAZAL TOV