choftim 5774

4
Lehaim Feuillet aussi distribué par les FRENCH NESHEI CHABAD / NEW YORK 347-627-9209 Entrée: : 7:16 pm Sortie: 8:15 pm Velivraha Une Mezouza 99 % cachère Est une Mezouza 100 % pas cachère ! ב״הChabbath Choftim 4 Elloul / 30 Aout N.276 Réalisé par Y.Berrebi 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/ Durant le mois d’Elloul LE ROI EST DANS LES CHAMPS Nous pouvons faire Techouva avec beaucoup plus de facilite que durant le reste de l’année ! J-40

Upload: lehaim-velivraha

Post on 02-Apr-2016

230 views

Category:

Documents


4 download

DESCRIPTION

La paracha Choftim 5774 avec le Lehaim Velivraha !

TRANSCRIPT

Page 1: Choftim 5774

Lehaim

Feuillet aussi distribué par les FRENCH NESHEI CHABAD / NEW YORK

347-627-9209

Entrée: :

7:16 pm Sortie:

8:15 pm

Velivraha

Une Mezouza

99 % cachère

Est une Mezouza

100 % pas cachère !

ב״ה

Chabbath Choftim 4 Elloul / 30 Aout N.276

Réalisé par Y.Berrebi 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/

Durant le mois d’Elloul LE ROI EST DANS LES CHAMPS Nous pouvons faire Techouva avec beaucoup plus de facilite

que durant le reste de l’année !

J-40

Page 2: Choftim 5774

Résumé Parachat Choftim

Moche prescrit aux Bne-Israël de nommer des juges intègres dans chaque ville. Il ordonne aussi de condamner à mort ceux qui ont été reconnus coupables d'idolâtrie. Moche détaille la façon dont un roi devrait exercer son pouvoir. On cite les critères pour reconnaître un faux prophète ainsi que son châtiment. On nous explique comment fonctionnent les villes de refuge. Nous trouvons le cas des faux témoins (punitions …) On nous explique comment effectuer la cérémonie de la Egla Aroufa (la génisse a laquelle nous brisons la nuque dans le cas ou nos trouvons un cadavre sans savoir qui est le coupable).

Commentaires Choftim

« Vous ne dévierez pas de ce qu’ils te diront, ni a droite ni a gauche. » Dans notre Paracha nous avons la Mitsva d’écouter les Hahamim même s’ils disent que la droite est la gauche, et la gauche, la droite. Pas uniquement lorsqu’il nous semble que la droite est la gauche, mais également s’il est avéré que la gauche est la droite ! Comment comprendre une telle affirmation ??? Comment la Thora qui est appelle « Thora de vérité » (Thora Emet) peut elle nous demander de suivre un mauvais chemin ??? C’est dans le Talmud Yerouchalmi que nous allons trouver la réponse. Il est en effet stipule que: « Le Beth-Din a la force de transformer la réalité, en fonction de ses verdicts. Donc, lorsque les Hahamim émettent un avis, le monde évolue en fonction de cela de manière a correspondre avec le verdict des Hahamim.

« Placez sur vous un roi ». Lorsqu’une personne est nomme pour devenir roi, la coutume veut qu’on lui verse une huile spécialement fabriquée a cet effet. Mais lorsque Yeochoua est nome par Moche, le texte ne parle pas du tout de cela! Nous voyons que Moche place ses mains sur la tête de Yeochoua mais aucune mention n’est faite de l’huile !!! Il faut en réalité distinguer deux catégories de roi: Moche et Yeochoua qui furent aussi bien des rois (direction matérielle) que des guides spirituels (leur rôle principal étant de guider spirituellement la peuple et le rôle de roi étant accessoire). Mais les autres rois ne remplissaient que la seconde fonction (direction matérielle) alors que le rôle de guide (direction spirituelle) était rempli par le prince du Beth-Din. Or, le rôle de roi étant accessoire pour Moche et Yeochoua, on ne leur versait pas l’huile. Les guides spirituels sont consacres par la Smiha (ordination rabbinique.) Lorsque la génération est méritante, les deux fonctions appartiennent a la même personnes comme ce fut le cas pour Moche et Yeochoua.

« Comme ils ont voulu faire ». Lorsque des faux témoins font une déclaration pouvant entrainer la condamnation a mort de l’accuse, si l’accuse a effectivement été mis a mort, on ne tue pas les témoins, mais si les faux témoins ont été démasqués avant la mise a mort, on tuait les témoins. Apparemment, on se serait attendu a ce qu’on tue les témoins quand ils ont tue l’accuse et qu’on épargne les témoins si l’accuse n’a pas été mis a mort !! 1- Le Ramban déclare que: « Hachem réside dans le tribunal et il ne laisse pas les juges se tromper; donc si l’accuse a été mis a mort c’est que telle est bien la justice. C’est pourquoi on épargne les faux témoins. Mais si on découvre la triche c’est que l’accuse n’était pas coupable, dans ce cas on tue les faux témoins. 2- Le Rambam dit que: ‘Lorsque l’accuse est mis a mort, la faute est bien trop grave pour être réparée par la mort des témoins, ils garderont leur faute jusque dans le monde futur ou ils paieront là-bas. Mais si l’accuse n’a pas été tue, leur faute (bien que très grave) peut encore être réparée, par la mort des faux témoins. (La mort étant parfois la réparation de la faute). 3- Le Maguid de Douvan répond par un exemple: Un homme porte plainte car son voisin lui a mis une gifle; le juge condamne ledit voisin a recevoir a son tour une claque. Mais celui qui avait porte plainte n’était pas d’accord: « Moi j’ai reçu une claque sans raison, et lui va recevoir une claque parce qu'il m’a frappe, ce n’est pas équitable !!! » De la même manière, les témoins ont tente de mettre a mort un innocent, et on les tuera donc bien qu’ils sont « innocents ». Mais si l’accuse a été tue pour rien, ce n’est pas équitable de tuer des témoins qui sont des assassins !!!

« Car les pots de vin aveuglent les yeux des Hahamim et détournent les paroles des Tsadikim ». Les pots de vin devient inévitablement l’opinion de celui qui en profite. La force des pots de vin est tellement forte qu’ils ont de l’effet même sur celui qui en profite sans le savoir !! Comme ce fut le cas pour le Rabbi de Apta qui tenait tête a ses collègues (qui avaient accepte des pots de vin) sans arriver a leur prouver qu’ils avaient tort; il sortit prendre l’air et réfléchir tranquillement quand soudain ils s’aperçut que quelqu’un avait glisse une enveloppe dans sa poche a son insu ! Il rendit bien sur l’enveloppe et tout devint clair dans son esprit, il put rapidement convaincre ses collègues de la véracité de ses dires.

Page 3: Choftim 5774

Quand le jeune Bar Mitsva fut appelé à la Torah le jour de ses treize ans, on pouvait presque palper l’émotion qui étreignait sa famille. Rav Yossef Liberow, émissaire du Rabbi en Colombie, avait été invité à cet événement, dans la ville de Pereira. Là, la communauté n’était pas très structurée et on avait donc fait appel à lui pour présider à la fête et diriger le jeune garçon. Mais Rav Yossef ressentait que l’émotion avait une origine bien particulière. Ce qui fut confirmé au cours du repas qui suivit la petite cérémonie. De fait, tout avait commencé il y avait plus de soixante ans. L’arrière grand-père du jeune garçon était un Cohen d’origine séfarade qui s’appelait Kohn. Avec sa femme, il habitait une petite ville d’Allemagne dans laquelle ne vivaient que quinze familles juives. Mais M. Kohn s’occupait de la synagogue dans laquelle il avait déposé un Sefer Torah qu’il avait fait écrire à ses frais. Avec la montée du nazisme et à l’approche de la Seconde Guerre Mondiale, M. Kohn avait compris qu’il devait quitter le pays le plus rapidement possible. Il n’avait ni le temps ni la possibilité matérielle d’emporter le Sefer Torah et il avait décidé de le confier là où on s’y attendait le moins: dans une maison de convalescence tenue par l’église locale. Certainement les Nazis n’iraient pas chercher là-bas un rouleau de la Torah ! Le jour venu, dit M. Kohn aux bonnes sœurs qui avaient accepté de l’aider, après la guerre, «je reviendrai chercher le Sefer Torah !» Après bien des péripéties, toute la famille était arrivé en Colombie. Elle s’était installée d’abord à Bogota puis à Pereira et, quelques années le plus tard, l’arrière grand-père était décédé. Il n’avait laissé aucune instruction particulière et le Sefer Torah avait été oublié de tous. Les enfants et petits-enfants se lancèrent dans les affaires et construisirent une papeterie. L’usine prospéra, se développa et procura à ses propriétaires des profits confortables. Il y a douze ans, un des petits-fils – appelons-le Moché – se rendit en Allemagne pour y acquérir des machines perfectionnées pour l’usine familiale. Avec son épouse, il décida de profiter de ce voyage pour retrouver ses racines dans le pays de son grand-père. Lors des négociations avec la directrice commerciale de l’usine, Moché raconta en passant son origine allemande et son intention de visiter la ville de ses grands-parents. Quand il mentionna le nom de la ville, la directrice commerciale s’exclama : «Comme c’est curieux ! Un de nos ouvriers en est justement originaire !». Elle le fit appeler et lui annonça : «Demain, ne venez pas travailler ! Vous emmènerez ce couple d’Américains et vous lui ferez visiter votre ville !» Effectivement, le lendemain, tous trois se rendirent dans la ville d’origine des grands-parents de Moché et «le guide» amena le couple devant la maison dont l’adresse correspondait à celle des grands-parents. Ils s’arrêtèrent pour contempler l’immeuble. Un des voisins les remarqua, de derrière ses rideaux. Malgré son âge avancé, cet homme avait encore l’œil vif et il demanda aux deux touristes qui ils étaient pour s’intéresser à cette maison. Moché expliqua qu’il était le petit-fils de M. Kohn. Ravi, le voisin raconta qu’il se souvenait très bien de la famille Kohn et qu’il possédait même des photos de ses voisins d’avant guerre.

L’homme invita Moché, son épouse et l’ouvrier à entrer chez lui. Il retrouva les photos qu’il leur montra fièrement car dans sa jeunesse, il avait été photographe: «Quelle chance que vous soyez arrivés aujourd’hui ajouta-t-il car demain, je ne serai plus là puisque j’ai été admis dans une maison de retraite !» Après une conversation aussi chaleureuse qu’inattendue, le photographe demanda à Moché son adresse et son numéro de téléphone, au cas où… Neuf ans passèrent après cette rencontre émouvante. Il y a trois ans, Moché reçut un coup de téléphone du vieux photographe. Oui, il était encore bien vivant et avait gardé toute sa tête : «J’ai du neuf à vous annoncer !» s’écria-t-il triomphalement. «Savez-vous que votre grand-père avait confié un Sefer Torah à la maison de convalescence de l’église locale ? Voilà ! Il y a quelques semaines, le plancher du grenier de cette vieille maison s’est effondré et, parmi les objets qui tombèrent, il y avait ce Sefer Torah de votre grand-père. Je ne l’aurais jamais su si cela n’avait pas été mentionné dans un entrefilet quelques jours plus tard dans le journal de la ville. Moi, je le lis chaque jour très attentivement: une des bonnes sœurs racontait que, quelques années auparavant, leur doyenne s’était éteinte. Juste avant sa mort, elle avait parlé du Sefer Torah qu’un Juif avait confié à son institution à la vieille de la guerre, un Juif du nom de Kohn. «Quelqu’un connaît-il cet homme ou un de ses descendants ?» concluait l’entrefilet. Or moi, je connaissais justement vos grands-parents et, grâce à votre visite il y a trois ans, je connaissais aussi votre adresse et votre numéro de téléphone et c’est pour cela que je vous contacte !» A l’autre bout du fil, Moché écoutait, stupéfait. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour se retrouver en Allemagne où, lors d’une cérémonie officielle joyeuse et émouvante à la fois, l’ancien Sefer Torah lui fut rendu dans le cadre de la mairie et devant les caméras de la presse locale et… sous l’objectif du vieux photographe ! Le Sefer Torah fut d’abord apporté aux Etats-Unis. Un scribe qualifié entreprit de le vérifier: il s’avéra «Passoul», nécessitant de nombreuses corrections. Mais ce matin-là, la première fois que le Sefer Torah fut à nouveau utilisé, ce fut à l’occasion de la Bar Mitsva de l’arrière petit-fils de M. Kohn… Certainement, de là où se trouvait maintenant l’âme de M. Kohn, elle assistait avec émotion à cette transmission filiale, garante de l’éternité du peuple juif et de sa Torah. La boucle était bouclée

L’HERITAGE !!!

Page 4: Choftim 5774

LES TROIS FRERES

Rabbi Elimeleh de Lizensk et Reb Zouche d’Anipoly avaient un troisième frère mais personne ne savait réellement qui il était. Un groupe de Hassidim entreprit de trouver le fameux frère. Ils le localisèrent comme propriétaire d’une auberge ou la plupart des clients étaient des russes non-juifs venus boire de l’alcool. Ils s’y rendirent et guettèrent le moindre de ses mouvements. Il gérait son auberge comme tout un chacun sans remarquer quoi que ce soit d’étrange, outre un petit carnet qu’il sortait de temps en temps pour y inscrire quelques choses. Le soir, quand tout le monde partit dormir, ils se cachèrent derrière la porte et le virent ranger la grande salle puis il prit son carnet et se mit a pleurer en lisant et relisant les lignes qu’ils avaient rédigées. Les Hassidim sortirent de leur cachette et lui demandèrent ce qu’il faisait ?!? Il répondit que c’était son habitude depuis plusieurs années, chaque fois qu’il constatait une action ou une parole qui n’aurait pas du être, il la notait dans son carnet, et quand, le soir, il récitait le Kryat Chema avant de dormir, il demandait pardon pour toutes ces fautes et je n’arrête que quand je sais de manière certaine que mes fautes m’ont été pardonnées. « Mais, comment peux tu être si sur que tes fautes t’ont effectivement été pardonnées ??? » « C’est simple, lorsque les mots s’effacent sur mon carnet, c’est le signe qu’Hachem m’a pardonne !!! »

ELLOUL

Le mois d’Elloul est le 11e et dernier mois de l’année juive. Le mot Elloul signifie Recherche fouille car durant cette période nous recherchons nos fautes afin de les réparer. Le mois de Elloul est appelé le mois de la miséricorde et c’est a ce moment que la Techouva est le plus simple pour nous. En effet, nos sages nous enseignent que ce qu’il est possible d’effectuer par un long travail et de gros efforts pendant le reste de l’année, peut être réalise durant le mois d’Elloul en un instant ! Depuis le premier Elloul jusqu’à Yom-Kippour, il y a exactement 40 jours qui sont précisément les jours que Moche passa sur la montagne (Moche monta Roch-Hodech Elloul pour en redescendre a Yom-Kippour). C’est le mois de la Techouva et il doit être consacre a l’introspection. Le but de ce bilan est de faire le point des bonnes et des moins bonnes actions, et surtout de prendre le temps de réfléchir a ce qui nous a amène a la faute et ce qui peut être fait non seulement pour réparer la faute mais surtout pour ne plus recommencer. De la même manière qu’un homme d’affaire doit absolument faire un bilan de son business en fin d’année afin d’augmenter les chances de réussite pour l’année suivante, de la même manière dans le domaine spirituel, il est impossible d’envisager une bonne année si nous n’avons pas consacre un petit moment a ce bilan. Par contre il ne faut pas faire l’erreur de faire des bilans tout au long de l’année, car chaque chose a un temps précis et l’année est faite pour agir, alors que le mois d’Elloul est fait pour faire ce bilan. Or si une personne fait des bilans « constamment », elle n’aura plus le temps d’engranger des bonnes actions !!! C’est la une manigance du Yetser-Hara pour nous empêcher de faire des Mitsvot. Le mois d’Elloul doit être consacre aux Tehilim et en réciter chaque fois que cela sera possible.

Ce feuillet est dédié a l’élévation de l’âme de

HAFSEYA GUILA bat MAZAL TOV

ELLOUL Le Rabbi Rachab enseigna qu’il existe différents moments dans la vie d’un juif pour faire ce bilan: Dans la journée, c’est au moment de Kryat-Chema, juste avant de dormir. Dans la semaine, c’est le Jeudi soir juste avant Chabbath. Dans le mois, c’est la veille de Roch-Hodech. Dans l’année, c’est le mois d’Elloul. Dans la vie, c’est juste avant de rendre l’âme.

Minhaguim du mois d’Elloul

* Depuis le mois d’Elloul les Sefaradim commencent a réciter les Sélihot. * Nous lisons chaque jour le Tehilim 27 Ledavid Hachem Royi. * Nous avons l’habitude de vérifier les Téfilin et els Mezouzot afin de s’assurer qu’ils sont conforme aux normes. * Chaque jour nous sonnons du Chofar. •On s’efforce de faire attention aux Mitsvot 9encore plus que pendant toute l’année). * A partir du 1er Elloul nous disons chaque jour 3 Tehilim (le 1er: 1-2-3, le 2:4-5-6, le 3:7-8-9) * Nous nous souhaitons mutuellement

« KTIVA VEHATIMA TOVA

LECHANA TOVA OUMETOUKA »