velivraha Balak 7 Tamouz 5774 / 5 Juillet 2014

N.268

Réalisé par Yaacov Berrebi . 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/

ב״ה

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Feuillet aussi distribué par les FRENCH NESHEI CHABAD / NEW YORK

347-627-9209

Entrée de Chabbath:

7:08 pm

Sortie de Chabbath:

8:30 pm

La sagesse ne consiste pas

a remporter la guerre

Mais plutôt a l’éviter !!!

Lehaim

Mardi 1 JUILLET 2014 (Lundi soir) Nous avons celebre la 20eme Hilloula

du Rabbi de Loubavitch. differentes manifestations

ont été organisees , dans les Beth-Habad proches de chez vous.

Résumé de la Parachat Balak

*Balak, roi de Moav envoie des messagers chercher Bilam, grand magicien, afin qu’il maudisse le peuple d’Israel. *Bilam, apres avoir demande l’autorisation d’Hachem, se deplace et offre a chaque fois un sacrifice dans un endroit diffeerent, mais au lieu de les maudire, les mots qui sortent de sa bouche sont des mots de benediction. *Balak s’emporte et Bilam avoue qu’il ne pourra pas sortir un mot de sa bouche sans que ce mot n’aie été autorise par Hachem !!! *Voyant que rien n’y fait, Bilam conseille a Balak de faire fauter le peuple juif, et que ce n’est que comme cela qu’Hachem l’autorisera a les maudire. Ils sont a Chittim. *Balak envoie des filles afin de debaucher les Bne-Israel (parmi ces filles, il envoie sa propre fille). *Lorsque les Bne-Israel fautent, Bilam n’a qu’a ouvrir sa bouche pour qu’une malediction en sorte. *Une epidemie fait de nombreuses victiimes. *Pinhas voit Zimri, prince de Chimone, fauter avec Kozbi princesse de Moav. *Pinhas défend l’honneur d'Hachem en les tuant à la vue de tous.

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récit sur le Rabbi Tout celui qui connait Reb Hatche Feigin sait qu’il est plutôt fort de caractère; et malgré les dures épreuves qu’il a eu a supporter en Russie, il ne se laissa jamais aller a ses sentiments! Ce n’est qu’a trois reprises nous avons pu voir Reb Hatche pleurer ! La première fois fut a la mort du Rabbi Rachab, le Rabbi a l’epoque avec qui il était attache cœur et ame ! La seconde fois eut lieu environ six mois plus tard, lorsqu’il fut nomme guide spirituel de la Yechiva Loubavitch. Il considérait qu’il n’était pas digne de ce poste et fit tout pour se soustraire a cette mission. Il en fit part au Rabbi Yossef Ytshak qui lui demanda de rester pour les fetes de Tichri et qu’il en parleraient après. Roch-Hachana fut véritablement magique, suivi des 10 jours de pénitence pour culminer avec Yom-Kippour. Lorsque le Rabbi fut appelé pour lire le Maftir Yona,comme le voulait la tradition et Reb Hatche comme tout le monde se fraya un chemin jusqu’au Rabbi, il trouva une place juste en face ! Le Rabbi commença la lecture et des le début, Reb Hatche eut la nette impression que chaque mot que le Rabbi prononçait kui était directement adresse. Yona avait recu par prophetie une mission de prevenir les juifs de Ninve de faire Techouva. Mais il efuse, de peur que du mal n’arrive aux juif par sa faute. Yona decida de s’enfuir en dehors d’Israel afin de ne plus entendre la prophetie (qui ne fonctionne qu’en Erets-Hakodech). La, une tempete risqua de faire chavirer le bateau, aussi, tous se reunirn pour implorer leur dieu. Yona leur repondit: « Je sais que c’est par ma faute que ce malheur arrive » et il proposa meme de le jeter par-dessus bord. Plus le Rabbi continuait le recit et plus Reb Hatche avait du mal a supporter ce supplice. Au bout d’un moment, Reb Hatche n’en pouvait plus et il eclata en sanglots de tout ses membres et il fallut un long moment pour que l’on arrive a le calmer. Il est clair qu’apres une telle experience, il ne fut plus jamais question de refuser cette mission de guider la nouvelle generation de la Yechiva de Loubavitch. La troisieme fois arriva quelques annees plus tard. Reb Hatche avait été nomme secretaire personnel du Rabbi Yossef-Ytshak. Il était de sa fonction d’ouvrir des TALMOUD-Thora, de verifier la qualite des Mikve, de nommer des Mohel et des Chohet dignes de confiance, le tout dans la plus grande discretion. Il faisait son travail avec devouement et amour pour le Rabbi et il en arrivait meme a se coucher sans manger tellement il était epuise. Mais jamais il ne se plaignait ! Ce n’est ni les difficultes physiques, ni la fatigue qui le tiraillaient; c’est le manque de temps. Avec les plus grands efforts, il n’arrivait pas a trouver quelques minutes chaque jour pour etudier la Hassidout ! Comment peut on etre un Hassid si on n’etudie pas la Hassidout chaque jour ??!? Ne parlons pas de prier longuement comme c’est l’habitude chez les Hassidim ! N’en pouvant plus, il demanda a etre reu en audience privee par le Rabbi. Lorsqu’il fut recu par le Rabbi precedent (Rabbi Yossef-Ytshak) et il lui fit part de son sentiment. Il demanda a etre libere de ses taches durant quelques minutes chaque jour, sans cela, la vie n’est plus une vie ! Le Rabbi le recut, l’ecouta attentivement puis un long silence s’installa pendant lequel Reb Hatche esperait que le Rabbi reponde positivement a sa legitime demande. Le Rabbi leva les yeux puis fixa du regard Reb Hatche et commenca a lui dire: « Dans telle ville, il n’y a pas ed Mikve, dans telle autre, il faut cree un Talmoud-Thora, dans cet endroit les gens n’ont pas de viande Cacher a leur disposition et dans telle village il n’existe aucun moyen de se procurer des Tefilin ou Mezouzot Cacher !.............. » Un nouveau silence s’installa qui signifiait beaucoup. Reb Hatche comprit le message mais n’en pouvant plus, il eclata en sanglots. Le Rabbi se joignit a sa peine et les deux pleurerent pendant un long moment ! Puis il lui dit: « Si nous faisons ce que nous desirons, qu’en sera-t-il de ce qui doit etre fait, qui s’occupera de la volonte d’Hachem ??? »

Chaque matin, Reb Gil arrive le premier devant le Kotel (Mur Occidental), pour les prières d’avant l’aube. Le premier, car il désire arranger les chaises pour les fidèles qui tiennent à prier tôt, pour réveiller le matin plutôt que de se laisser réveiller par lui... Dernièrement, un nouveau venu tint à se joindre au groupe : c’était un visiteur américain qui s’intégra rapidement à ce «Minyane» spécial. Appelé Leibel, il aidait Reb Gil à arranger les chaises. Tout en rangeant, il lui demanda : «Quel est exactement votre job ici ?» En souriant, Reb Gil répondit : «J’aide les gens à mettre les Tefillins ici, devant le Kotel, l’endroit le plus saint du judaïsme !». Leibel ouvrit grand les yeux et, lentement, déclara : «Moi, j’ai aidé les gens à mettre les Tefillins dans les camps de la mort !» Stupéfait, Reb Gil le regarda, atterré, puis lui demanda de s’asseoir et de lui raconter son histoire. Alors que Leibel venait de célébrer sa Bar Mitsva, les Nazis l’avaient raflé, lui et sa famille durant l’une de leurs «actions». Juste avant de quitter la maison, le père de Leibel lui avait recommandé de prendre de grandes bottes pour garder ses pieds au chaud. Leibel se précipita dans sa chambre, saisit ses Tefillins et son Siddour (livre de prières) qu’il venait d’acquérir et les fourra dans ces bottes trop grandes pour lui. La famille tout entière dut alors quitter la maison pour toujours. Le voyage en wagon à bestiaux fut effroyable et Leibel fut séparé dès l’arrivée de sa famille. A cause de sa petite taille, on lui intima l’ordre de rejoindre les autres enfants – à gauche c’est-à-dire la file qui était dirigée immédiatement vers la chambre à gaz. Les Juifs savaient déjà ce à quoi servaient ces énormes usines. Rassemblés dans l’immense salle, les enfants reçurent l’ordre d’enlever leurs vêtements pour «la douche». Tandis qu’ils se tenaient tous là en état de choc, Leibel déclara que telle n’était pas la façon correcte pour des Juifs d’entrer au ciel. Il leur dit de se mettre en rangs par 5 et de marcher ensemble : ils entreraient dans la chambre à gaz en chantant «Ani Maamine» («Je crois d’une foi parfaite dans la venue du Machiah»). Les gardiens nazis ne pouvaient en croire leurs yeux : les enfants juifs se mettaient en rangs par 5 et se mettaient à chanter aussi fort qu’ils le pouvaient, leurs visages transfigurés par la confiance et la dignité, tout en marchant en direction des portes. Un des officiers hurla : «Silence !». De façon tout à fait incompréhensible, il aboya vers eux l’ordre de se rendre dans une autre direction, un endroit où ils durent ramasser des vêtements de prisonniers. C’est ainsi que tout le groupe échappa à la mort programmée.

Mission Tefilin !!! Tandis que les enfants se tenaient en rang pour recevoir leurs pyjamas rayés, Leibel aperçut les bottes de son père qui avaient été jetées au bord de la pile avec leurs anciens vêtements. Leibel se tourna vers les enfants et leur demanda de l’aider : ils devaient se disputer entre eux et créer un grand désordre. Les enfants ne pouvaient pas refuser cela à celui dont l’inspiration venait de leur sauver la vie. C’est ainsi que Leibel put se glisser jusqu’aux bottes et récupérer ainsi - sans que les Nazis ne s’en aperçoivent – ses précieux Tefillins et son Siddour. Durant les longs mois qu’il passa dans différents camps, Leibel réussit à cacher son trésor. C’est ainsi que non seulement lui mais aussi d’autres Juifs purent mettre les Tefillins à chaque fois que c’était possible. Dans les flammes de l’enfer, de jeunes Juifs continuaient à accomplir la volonté de D.ieu et à mettre les Tefillins au péril de leur vie.

* * * Reb Gil et Leibel continuèrent de parler ensemble jusqu’à l’heure de la prière du matin, quand le soleil chasse l’obscurité et les souvenirs de la nuit. Après la prière, Reb Gil prit sa place habituelle au stand des Tefillins devant le Kotel et s’adressa à un soldat qui s’y rendait avec son régiment pour lui proposer de mettre les Tefillins. Le soldat le regarda avec dédain, avec pitié même puis siffla entre ses dents : «Ce truc ridicule n’est pas pour moi !». Reb Gil se mit alors à lui raconter l’histoire qu’il venait d’entendre le matin même. Accablé, le soldat regarda le sol, puis le ciel. Les yeux remplis de larmes, il remonta sa manche gauche, accepta que Reb Gil l’aide à mettre les Tefillins sur le bras et la tête et récita sobrement la bénédiction et la phrase ancestrale du Chema Israël. Le lendemain, Reb Gil raconta l’épisode à Leibel. Celui-ci sourit et dit : «J’aide donc encore des Juifs à mettre les Tefillins, soixante ans après !»

Ce feuillet est dédié Pour l’elevation de l’ame de :

HAFSEYA GUILA PAULETTE BAT MAZAL TOV et ELIYAHOU

Ce feuillet est dédié POUR L’ELEVATION DE L’AME DE :

NAFTALI BEN RAHEL DEVORA GUILAD MICHAEL BEN BATGALIM

EYAL BEN IRIS TECHOURA

Anecdotes du rabbi

Une dame passa devant le Rabbi après les fêtes de Tichri et demanda une Braha pour un bon voyage de retour comme c’est la coutume. Le Rabbi lui conseilla de ne pas voyager tout de suite. Elle ne chercha pas à comprendre et appela immédiatement l’agence de voyage afin de repousser de quelques jours son billet de retour. Elle apprit avec effroi que l’avion avec lequel elle devait voyage s’était écrasé ! Elle demanda à passer devant le Rabbi et la, elle demanda au Rabbi « Puisque vous semblez avoir eu connaissance de ce qu’il allait se passer, pourquoi ne pas m’avoir dit clairement les choses afin de prévenir tous les autres passagers ??? » Le Rabbi lui répondit : « Je ne fais que dire ce que l’on me dit de dire !!! »

Une autre fois, le Rabbi reçut Ariel Charone et après avoir discute de différents sujets de première importance, le Rabbi lui demanda de ne pas voyage le jour prévu ! Ariel Charon qui connait bien la précision des paroles du Rabbi s’exécuta sans poser de question. On apprit plus tard que cet avion avait été détourné afin de prendre Ariel Charone en otage ! Lorsqu’il apprit cela, Ariel Charone retourna voir le Rabbi pour le remercier de ce miracle évident. Le Rabbi lui répondit : « Il n’y a la aucun miracle, je vous ai juste demande de rester quelques jours supplémentaires afin de profiter de votre présence encore un petit peu, puisqu’il y a régulièrement des avions en partance pour Eres-Israël ! » Un Hassid d’un certain âge fut expose a un problème délicat; il lui fallait le conseil du Rabbi dans les plus brefs délais. Il se rendit au 770 mais le bureau était ferme, il glissa donc la lettre sous la porte. Le lendemain matin, il reçut une réponse et on le mit au courant que le Rabbi avait lui-même trouve la lettre sous la porte. Le Hassid comprit que le Rabbi s’était baisse pour ramasser la lettre et cela le mit mal a l‘aise ! Il écrivit aussitôt une seconde lettre ou il s’excusait que le Rabbi aie du se baisser pour lui. Il reçut une réponse a sa lettre ou le Rabbi lui expliqua que son rôle était justement d’élever ce qui était tombe ! Lorsque le Rabbi eut un arrêt cardiaque durant l’année 1988, alors qu’il était en convalescence, les secrétaires décidèrent de ne plus transmettre de courrier au Rabbi afin de ne pas le fatiguer. Le Rabbi s’en aperçut et fit part de son mécontentement. Les secrétaires décidèrent a ce moment de ne laisser passer que les bonnes nouvelles afin de ne pas faire de peine au Rabbi. Encore une fois, le Rabbi s’en aperçut et on fut oblige d’obéir a sa demande de donner toutes les lettres qui arrivaient. Loin de fatiguer le Rabbi, le courrier que le Rabbi lisait lui redonnait de la force et du moral. Voila ce qu’était le lien enter le Rabbi et ses enfants ! Mon rôle est d’élever les choses, et en particulier celles que personne ne veut relever !!!

A propos de guimel tamouz

Le Rabbi raconta a l’occasion d’un Farbrengen de Youd Chevat (jour anniversaire du décès de son beau-père le Rabbi précédent) que pour le Rabbi précédent, il n’y avait aucune différence entre avant et après le Youd Chevat ; ce n’est que pour nous que cela fait une différence ! Le Rabbi raconta lors d’un Farbrengen que ; « De nombreuses personnes se demandant quelles est la qualité particulière de mon beau-père et maitre ; mais la vérité c’est que Quelqu’un visita le musée qui se trouve derrière le 770 et se débrouilla d’une manière ou d’une autre pour subtiliser les Tefillin ayant appartenues au Rabbi précédent qui y étaient exposées. Le lendemain matin, le Rabbi annonça publiquement avec une voix emplie de douleur que « Le Rabbi (précédent) cherche ses Téfilin afin de pouvoir prier ! » La disparition du Rabbi eut lieu durant la Parachat « Korah » dont le sujet principal est la discorde. Le message pour nous est clair et doit nous guider, c’est avec l’amour du prochain et l’union que nous amènerons la délivrance véritable et complète avec Machiah. La date de Guimel Tamouz, date a laquelle le Rabbi se voila a nos yeux en 1994, est une sorte d’examen. Comme un père qui apprend a son fils a marcher, le tenant par la main, et au moment ou le père estime que le est capable de marcher seul, il le lâche. Cela n’a rien d’une punition, ni même d’une épreuve, juste un moyen de se dépasser ! Car tant que le père tiendra le fils par la main, le fils n'apprendra pas a marcher ! Il est indispensable de passer par cette étape ! C’est un petit peu ce qui se passa le 3 Tamouz 1994. Pendant plus de 40 ans, le Rabbi nous a guide, a répondu a nos très nombreuses questions, nous a prit par la main, il nous lâche a présent la main pour voir ce dont nous sommes capables. Montrons lui qu’il ne s’est pas trompe, qu’il n’a pas perdu son temps avec nous, que nous sommes capable de comprendre le message qu’il n’a eu de cesse de nous répéter durant toutes ces années, un message d’union et d’amour du prochain, de respect sans compromis de la Thora et des Mitsvot, d’une recherche de l’élévation spirituelle sans pour autant oublier de s’inquiéter de son frère juif, message d’espoir, espoir que chacun a la force de faire Techouva. Nous avons tous combien le sujet de Machiah tenait a cœur au Rabbi! Chacun doit se poser la question: « Qu’ai-je fais aujourd’hui pour accélérer la venue du Machiah ??? »