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5 minutes ternellesProgramme dtude journalier14 Tevet - 14 Shevat 5774

Au sommaire :- Halakha:

- Bonh - construire Shabbat15 Tevet au 7 Shevat

- Lois des priorits des Berakhot8 au 14 Shevat

- Moussar: Le Hinoukh- Les traits de caractre 14 au 19 Tevet- La Yireat Shamaim 20 au 29 Tevet- Apprcier les Mitsvot 1 au 8 Shevat- Les Berakhot 10 au 13 Shevat- Parashat Hashavoua toutes les semaines

2013 - H.M & S. DahanLa reproduction partielle ou intgrale du livret est interdite

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Traduction de la lettre de recommandation du Rosh Yeshiva, le Gaon Rav Shmouel Auerbach chlita

Mon cher lve, le Rav Harry Mir Dahan, ma prsentlasriedebrochuresddieauxfrancophonesquilalintention

dditer et dappeler 5 minutes ternelles . Cette brochuremensuelle contient un programme dtude quotidien deHalakha (lois appliques), Moussar (pense juive) et ParachatHachavoua (section hebdomadaire).

Heureux celui qui se proccupe dterniser ne ft-ce que5 minutes par jour, mettant de ct pour le monde venir

des mrites incommensurables pour chaque mot de Torahtudi !

AprsstredlectdeladouceurdelaTorah, ildmultiplieracertainement son tude et son accomplissement des Mitsvot.

Il serait fantastique que chaque bon juif nayant pas encorerussi se fixer de temps dtude de Torah, tudie dans cesbrochures conviviales qui abordent des Halakhot importantestouchant des thmes du quotidien, et des paroles de Moussarveillant le cur la Torah et la crainte divine.

Je lui souhaite toute la russite possible dans cette entreprisesainte de diffusion de la Torah au plus grand nombre. Tous

ceux qui contribueront ce projet seront bnis du Ciel,spirituellement et matriellement, eux et leur descendance. Au nom du respect et de la prennit de la Torah et du

judasme.

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Jrusalem, le 23 Octobre 2011

A lintention du Rav Ari Dahan,

Tout le monde connat limportance de la mitsva de

qui consiste tudier la Torah jour et nuit. Elle nestcependant pas facile accomplir pour tout le monde.Le concept dvelopp par le Rav Dahan travers la brochure

5 minutes ternelles , permet chacun de vivre lexprience dulimoud au quotidien.

Je tiens souligner la qualit du travail accompli et la richessedes sujets voqus. Je voudrais apporter ma bndiction cetteinitiative et encourager ses auteurs poursuivre leurs efforts.

Laralisationduntelprojetprsentevidemmentdesdifficults.Cest pourquoi soutenir 5 minutes ternelles apportera ungrand mrite ceux qui le pourront.

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Introduction - Shemot Mar. 14 Tevet 5774 Nous commenons cette semaine lire le Houmash de Shemot. Le

but essentiel de la Torah est de prescrire les 613 Mitsvot [Ramban 1:1].Hashem les a toutefois introduites par le livre de Bereshit afin de poser

les fondements de notre Emouna [croyance]. Bereshit commence parenseigner quHashem a cr le monde et quIl veille sur lui, gratifie lesjustes et punit les impies. Puis partir de Lekh Lekha, la Torah sattardesur la vie des Patriarches, de la naissance dAvraham jusqu la descentede Yaacov en Egypte. Le Tana deVei Elyahou enseigne [ch.25]: Chaquehomme a le devoir daspirer ce que ses actions atteignent le niveaude nos pres, Avraham, Itzhak et Yaacov! Ainsi, la Torah dtaille les pisodesde leur vie afin dillustrer le degr de soumission et dintgrit que nousdevons avoir envers Hashem.

Dans Shemot, lhistoire prend un autre tournant. Il ne sagit plusdpisodes ponctuels de personnes exceptionnelles, mais de la naissanceet de lvolution de tout un peuple de lesclavage et de la librationdEgypte, jusquau don de la Torah et la construction du Mishkan, par

lequel la Providence dHashem rside au sein du peuple. A linstar de fondations solides quil faut couler profondment, leMaharal explique que le peuple dIsral devait natre dans un esclavagereintant, se faire briser physiquement et moralement, afin de btir uneEmouna parfaite en Hashem et mriter llection et le don de la Torah.

La Parasha de Shemotsouvre sur le stratagme employ par Pharaonpour asservir le peuple dIsral qui pullule sur sa terre. Aprs le dcs de Yaacov et de ses 12 enfants, Pharaon appte les Bnei Isral venir travaillerdans des conditions allchantes, afin de les motiver fournir le meilleurdeux-mmes. Les Bnei Isral mordent lhameon. Pharaon diminuealors progressivement leur paye, et continue dexiger de chacun le mmerendement. En peu de temps, les Bnei Isral sont pris dans lengrenage,et deviennent de vritables esclaves.

Un jour, les astrologues prdisent la naissance du librateur dIsral.Pharaon dcrte de noyer dans le Nil tous les nouveau-ns garons. Ilsomme 2 sages-femmes isralites d'excuter son ordre. Mais ces Tsadikot,

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Introduction - Shemot 17/12/13 Yokheved et sa fille Myriam, prfrent suivre les traces de leur grand-pre: Avraham offrait lhospitalit tous les passants, mme aux idoltres. Commpourrions-noustuer desmes si pures?!Suivons les voies de notre pre, et entre

ces nourrissons de notre mieux! [Midrash Rabba 1:15] Cest ainsi que cesTsadikotsevouentlaprennitdupeuple.Ellessoutiennentphysiquementet moralement les femmes en couche, implorent de tout leur cur lamisricorde dHashem pour la survie de la mre et de lenfant. Lorsquele nourrisson voit le jour, Yokheved se charge de le laver et le nourrir,et Myriam de le cajoler. La Torah nomme ces femmes Shifra et Poua, aunom de Shefer et Po qui amliore lenfant, et qui le fait babiller.

Ces Tsadikot sont donc les premires mettre en pratique lesenseignements de Bereshit en sinspirant de lintgrit dAvraham pourouvrir le Houmash de Shemot ! Hashem rcompense Yokheved en faisantnatre de ses entrailles Mosh, et Myriam enfantera plus tard Betslalel,larchitecte qui dirigera la construction du Mishkan.

De prime abord, nous aurions tendance dire quelles ont appris

dAvraham le Hessed, le souci du bien-tre dautrui. Toutefois, le versetmet en exergue une toute autre vertu : ... Et les sages-femmes craignirent Hashem Et le Midrash de commenter quelles ont appris la Yireat Shamam lacrainte du ciel quavait Avraham, de qui Hashem dit aprs le sacrificedItzhak : car Jai prsent su que tu crains ton Dieu ! En quoi la YireatShamamest-ellelemoteurdesgrandesbontsdecesTsadikot? [Rendez-vousaprs-demain !]

Pour ce 3e mois conscutif, notre tude de Moussar portera sur leHinoukh [lducation] des enfants la Torah et aux Mitsvot, en abordant prsent des aspects techniques, essentiellement issus des cours du clbreducateur religieux, le rav Yehiel Yaacovson shlita. En Halakha, nouscontinuerons ltude sur les Melakhot, en traitant la Melakha de Bonh construire Shabbat.

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Halakha : BonhMer. 15 Tevet 5774 Bonh construire et Sotre dtruire Prsentation

1. Comme toutes les 39 Melakhot les travaux-types interdits Shabbat, nos Matres dduisent linterdit de Bonh des actions

ralises pour laconstruction duMishkan[le Tabernacle]. LeYroushalmivoque que la tente dassignation tait constitue de poutres en boisrecouvertes dor, soutenues par des socles en argent; cet embotage adonn naissance la Melakha de Bonh. Ou encore, il arrivait quunepoutre se perfore ou senfonce; la Guemara rapporte que les Bnei Isralla rparaient en coulant du plomb dans le trou, que lon recouvraitensuite dor. Le fait de boucher le trou de la poutre est lui aussi delordre de la Melakha de Bonh construire.2. De manire gnrale, laMelakhade Bonhsapplique essentiellement

sur une construction fixe au sol quil sagisse damliorer uneconstruction, ou damliorer un matriau que lon prvoit de fixer ausol. La Guemara voque diffrentes applications, notamment linterditdaplanir un terrain en bouchant une crevasse avec du sable. De mme,

il est interdit de planter un clou dans un mur, ni de boucher un petittrou laide de ciment ou dune pte.3. Quant linterdit de Bonh pour la construction ou rparation

dustensiles , le cas existe, mais requiert des conditions pluscomplexes. Nous voquerons quelques principes aprs-demain.Contentons-nous pour linstant de prciser que pour les ustensiles,on sera plus facilement confront la Melakha de Makh Bpatish donner le dernier coup de marteau . Nous apprenions il y a 2 moisquecetteMelakhaimplique denepas effectuer laderniremanipulationqui rend un objet fonctionnel . Par ex. si une cuillre ou monture delunette sest compltement dforme, il est interdit de la redresser,car on lui rend ainsi sa fonctionnalit.

Pour un Zra shel Kayama Dborah bat Martine Miryam

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Moussar : Hinoukh 18/12/13Ltude sur le Hinoukh lducation de lanne dernire portait

sur le dveloppement de la personnalit de lenfant. Dune certainemanire, ces leons taient une sorte de cours de psychologie selon la

Torah. Dans la forme, nos messages se fondaient sur des enseignementsde nos Matres. Mais dans le fond, ces leons pouvaient amplement tremises en application par un Goy ou un lac, en entendant le son decloche de nos Matres sur des sujets de psychologie contemporaine.Ltude de cette anne est fondamentalement diffrente. Elle est axe surlducation des enfants la Torah et aux Mitsvot . Elle consiste trouverle moyen dinculquer lenfant les bases de Torah pour quil spanouisseen tant que bon juif, fidle son Crateur. Commenons par reprendreles notions apprises jusque-l.

Le point essentiel de notre tude est la ncessit dacqurir la Yireat Shamam la crainte du ciel, avant toute autre vertu. Le Zohar enseigneque la Yireat Shamam est la porte dentre de la Torah . Lhomme quicraint Hashem ne manque jamais son devoir. Il peut manquer

denthousiasme dans la manire daccomplir une Mitsva, mais accompliratoujours lordre du Crateur.

Supposons quun homme mdite sur les bonts dHashem, etatteigne la conviction quil doit servir Hashem, mais par amouruniquement . Un jour ou lautre, un dilemme sveillera en lui: son cursera tent par un plaisir immdiat, qui sera en dsaccord avec la volontdHashem. Il se convaincra alors naturellement de mille faons quelassouvissementdesondsirimpulsifnecontreditpaslavolontdHashem,et fautera!

Lunique arme qui permet de surmonter une telle preuve est lacrainte du ciel. Dune certaine manire, la Yireat Shamam est les bornesque lhomme place pour dfinir le domaine dans lequel il prvoit dvolueret spanouir. Comme le dit le Saba de Kellem: la Yireat Shamam est un

couteauaiguis capable de tranchertout veil instinctif lorsquil ne correspondpas la ligne de conduite que lon sest fixe.

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Halakha : Bonh Jeu. 16 Tevet 5774

1. Durant les 40 ans de traverse du dsert du Sina, nos anctresinstallaient et dsinstallaient le camp, selon lordre dHashem qui

sexprimait par le dplacement de la nue. Ils ralisrent ainsi cette

traverse en marquant 42 escales. La halte durait parfois quelquesjours, parfois quelques annes. Lors de ces dplacements, il fallaitaussi dmonter le Ohel Moed la tente dassignation ce qui a donnnaissance la Melakha de Sotre dtruire une construction Shabbat . Succinctement, ce travail-type est laction inverse de Bonhconstruire introduite hier.Lesconditions requises pourlatransgresserseront de ce fait trs similaires.

2. Prcisons toutefois une diffrence importante entre ces 2 Melakha.De manire gnrale, le principe des 39 travaux-type interdits

Shabbat est de ne pas raliser Shabbat une action cratrice ouamlioratrice en modifiant ses proprits, sa structure, son statut.Par ex. amliorer un aliment en le cuisant, en le moulant, en triantles impurets qui y sont mlanges. Ou encore, cueillir un fruit,

capturer et gorger un animal. De ce fait, on ne transgresse pas linterditde la Torah lorsque lon ralise un travail-type qui dtruit ou dtriore.Par ex. si on brle un aliment, on ne transgresse pas linterdit de laTorah dallumer un feu ou de cuire [mais uniquement un interditdordre rabbinique].

Pourtant, on peut remarquer que parmi les 39 Melakha, certainessont par dfinition des actions destructrices. Par ex., Sotre dtruire,Mohk effacer, Kora dchirer. Ces exceptions remettent-elles largle prcdente en cause? Nos Matres rpondent que pour elles aussi,on ne transgresse linterdit de la Torah que si elles entrent dans lecadre dune cration ou amlioration . Soit, dtruire une constructionpour reconstruire sa place , ou amliorer ainsi un btiment endtruisant un mur pour agrandir une pice. Idem pour effacer: linterdit

implique de ne pas effacer un papier pour crire la place . Ou pourlinterdit de dchirer un tissu, on transgresse cette Melakha lorsquelon dsire obtenir un tissu dune taille prcise .

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Shemot - Hinoukh 19/12/13La Torah enjoint lhomme dacqurir diverses vertus, de sensibiliser

son cur sur plusieurs points. LA vertu qui encadre toutes les autresest la Yireat Shamam la crainte du ciel. On pourrait comparer toutes

les autres qualits des graines ayant un potentiel de faire sortir desplantes splendides, mais qui requirent toutefois un terrain de bonnequalit et un tuteur robuste, afin de pousser dans le bon sens, et fairesortir du potentiel au rel leur splendeur. Ce terrain et tuteur, cest laYireat Shamam ! Lorsquun homme prend conscience de son devoir etdfinit clairement son objectif, il dlimite le terrain lintrieur duquelil spanouira et dveloppera ses vertus. Grce la crainte du ciel, ilsassure que chaque nouvelle pousse sera oriente dans le bon sens.

Aprs le sacrifice dItzhak, Hashem dit Avraham: Je sais prsentque tu crains ton Dieu ! Bien quAvraham fit preuve dun amour pourHashem exceptionnel lorsquil accepta de Lui offrir son fils unique, le verset retient que son acte a tmoign de sa Yireat Shamam ! Nous enexpliquions la raison il y a 2 mois: lorsquAvraham marcha durant 3 jours

pour sacrifier son fils, le Satan lui proposa maintes interprtations erronespour dformer lordre dHashem. Lamour dAvraham requraitimprativement une crainte du ciel inbranlable pour ne pas se laissersduire par ces hrsies. Cest la raison pour laquelle Hashem fit llogede sa crainte, car cette crainte attesta que son amour tait intgre.

Cest aussi la raison pour laquelle la Torah met en exergue la craintede Yokheved et Myriam, qui dsobirent Pharaon pour sauver lesnouveau-ns, et osrent les entretenir avec un zle hors du commun. Sila motivation de ces Tsadikot ntait que lamour pour leur peuple ou lapiti envers ces nourrissons, elles auraient trouv plusieurs faons delaisser ces enfants mourir deux-mmes, plutt que de dfier le dcret dutyran. LA vertu qui leur permit de ne pas perdre leur objectif de vie, etdese consacrer aucontraire lasurvie dupeuple dHashemfut prcisment

leur Yireat Shamam.

Refouah Shelema Yossef ben Sim'ha Nathan

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Halakha : Bonh Ven. 17 Tevet 5774Continuons lintroduction la Melakha de Bonh construire

Shabbat en prsentant les grands thmes de ces lois. Le Choulhan Aroukh les classe en 3 formes dinterdits, auxquelles il consacre 3chapitres: la

construction dimmobilier (ch.313), la

constructiondustensiles (ch.314), et linterdit de Ohel crer un abri (ch.315).1. La Halakha distingue fondamentalement la construction

dimmobilier de celle dobjets. Linterdit deBonhdans ledomaineimmobilier est trs frquent. On le rencontre chaque fois que londsire fixer mme souplement unquelconque matriau au sol. Prenonslex. dune porte ou dune fentre: il est interdit de la fixer sur sesgonds Shabbat, bien quelle ne soit que pose sur ses charnires.De mme, si mme une charnire est partiellement dfaite au pointde gner louverture, il sera interdit de la remboter. On ne pourrapas non plus graisser les gonds pour faciliter son ouverture. Linterditde Sotre interdira quant lui de sortir cette porte ou fentre de sescharnires.

2. Par contre, la construction dans le domaine des ustensiles requiertncessairement de fixer fermement les lments. Plus encore, nousvoquerons plusieurs cas de figure o on lie 2 lments trs fortement,sans que laction n'entre dans le cadre de Bonh. Il ny a par ex. aucuninterdit visser et serrer le couvercle dune bote. Retenons pourlinstant que linterdit de Bonh dans les ustensiles ne sapplique quelorsque lon joint 2 objets pour nen former quun . Soit concrtement,le lien doit tre ferme, et ralis dans le but dtre maintenudfinitivement.3. Quant linterdit de Ohel crer une tente ou abri Shabbat, il

implique de ne pas tendre une toile ni mme un vtement pourcrer un lieu abrit. De cette forme de Melakha dcoule notammentlinterdit douvrirunparapluie Shabbat, selonquelquesdcisionnaires.

Pour ce mois, nous dvelopperons essentiellement le 1er thme,tandis que les 2 autres feront lobjet de ltude exhaustive dun prochainnumro, Beezrat Hashem.

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Moussar : Hinoukh 20/12/13Le corps humain est compos de plusieurs membres. Chacun a une

fonction singulire, des proprits et des besoins prcis. Nos Matresenseignent quil en va de mme pour le Nefesh de lhomme lme ou

souffle de vie, ou dans notre contexte, sa personnalit . Hashem a crce Nefesh en le dotant de diffrents traits de caractres, qui lui sont tousutiles pour atteindre sa perfection. Soit, Hashem a dot ce Nefesh de pitiet de cruaut, de besoin de rapprocher et dloigner, daimer et de har,de donner et de garder pour soi, de craindre et de se rjouir, de croire,de nier, etc. Tous ces traits de caractre sont inns . Le travail de lhommenest pas de draciner ses dfauts ou dacqurir des qualits quil na pas,mais de donner chaque trait de caractre sa juste limite , car chaquecomposante de son tre doit sexprimer un moment, pour accomplirpleinement la volont dHashem. Dans une certaine mesure, il ny a pasde qualit ou de dfaut; toute vertu exprime outre-mesure est un dfaut,et tout mauvais trait de caractre utilis convenablement peut treconsidr comme une qualit, car en certaines situations, lui seul permet

dagir comme Hashem le souhaite!Pire encore,nosMatresenseignentquempcheruntraitdecaractrede sexprimer lorsque son heure arrive aura de graves rpercussions. Parex. la Torah impose daimer notre prochain, mais aussi de har le rengat;Celui qui prend en piti un cruel finira par tre cruel envers celui qui mritedtre pris en piti! [Kohelet Raba 7:16] Lquation est vidente! Le cur aun besoin daimer, mais aussi dloigner; si on manque har ce quilfaut carter, ce besoin dloigner refera surface envers celui quil fallaitrapprocher!

Pour information, cette notion est particulirement dveloppedans les livres de Kabbale et de Hassidout [Reb Tsadok HaCohen deLublin, Rabbi Nahman de Breslev]. Pour notre propos, elle est dunedouble utilit. Elle nous permettra de mieux comprendre lenfant, mais

aussi, de laider trouver lquilibre de chaque trait de caractre.

Refouah Shelema Malka bat Sarah

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Halakha : BonhSam 18 Tevet 5774

1. Pour rappel, il existe une diffrence essentielle entre la constructiondobjets ou dimmobilier. Il est formellement interdit de mettre

ou retirer une porte de chambre de ses gonds, car les rgles de linterdit

de Bonh pour limmobilier sont particulirement svres . Par contre,il est en gnral permis demboter 2 lments dobjet , si on veille ne pas les lier fermement et que lon ne prvoit pas de les maintenirainsi longtemps. Concluons notre introduction en dfinissant vulgairement ce que lon considre comme ustensile ou immobilier.

Tout dabord, tout lment fix au sol, mme indirectement, prendun statut dimmobilier. Par ex., une porte, un vier ou un robinetsont relis au sol. Nous apprendrons de ce fait quil est interdit demettre une poigne de porte une porte. Ou encore, il est interditdaccrocher un filtre un robinet, ni mme de fixer avec une ventouseun support ponge un vier. [Nous apporterons bien sr plusieursprcisions.]

Ainsi, pour une petite armoire telle quune armoire pharmacie,

si sa porte sort de ses charnires, il sera tantt permis de la remettre,tantt formellement interdit: si larmoire est fixeaumur ,ontransgresseun interdit de la Torah en la remettant. Tandis que si larmoire nestpas fixe au mur, il ny a en gnral pas dinterdit de raccrocher cetteporte.2. La Halakha considre encore un autre paramtre: la contenance

de lustensile . Si lustensile a un volume de 40 Sah = 375 litres,il est considr comme immobilier, mme lorsquil nest pas fix ausol. Concrtement, une armoire de 50cm x 50cm x 150cm remplitdj cette condition. Attention: Ce volume est calcul partir des artes externes ! Soit,tout rfrigrateur, lave-vaisselle, oumme lapluspetite desbibliothquesetc. remplissent dj cette condition, mme si la capacit relle ne

dpasse pas les 100L. On sera de ce fait facilement confront linterditde Bonh dans ces meubles, lorsque lon voudra refixer Shabbat untiroir ou une tagre qui se sont dbots.

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Moussar : Hinoukh 21/12/13Rabbi Elimelekh de Lizensk dit une fois un Maskil un juif

mancip qui prtendait tre athe: Un homme peut choisir dtre pour Hashem, ou contre Hashem. Mais il ne russira jamais tre sans Hashem!

Comme nous lexpliquions hier, chaque trait de caractre est unecomposante inne du Nefesh la personnalit de lhomme. Lhommena pas la capacit de modifier sa nature. Il ne peut que limiter et orienterses traits de caractres, dans le bon ou mauvais sens.

Ce principe est vrai pour la Yireat Shamam la crainte du ciel. Nousrapportions dans le numro prcdent que du point de vue de la Torah,le flau des tats nvrotiques si rpandus notre poque provient de lacrainte inne dans le cur de lhomme. Hashem nous la inculque pournous rappeler constamment la ncessit de donner un sens notre vie,dvoluer constamment. Rabbi Ham Vital zatsal crit que lhomme quia la crainte du ciel ne craint pas dtre confront toutes sortes decatastrophes. Puisque sa vie a un cadre de vie bien dlimit, il spanouiten ressentant profondment quil sauve sa vie. Tandis que celui qui se

refuse craindre le ciel est perdu! Surtout sil est de nature plus subtileet raffine! Paralllement, cette crainte naturelle le poussera des peursahurissantes du trou de la couche dozone en passant par les ondesmagntiques, jusqu la psychose du chiffre 13 ou du sel qui se renverse !

Mme la force de la Emouna, croire en une valeur et se sacrifierpour sa gloire , est inne en lhomme. Lhomme ne peut que choisir la valeur quil prnera: la gloire dHashem, ou la gloire dun idal stupide?Une tude sur les juifs hongrois lors de la rvolution hongroise de 1848mit en vidence un triste phnomne: alors que le taux des juifs enrlsdans larme hongroise tait de 2%, le taux des juifs morts parmi lesmilitaires se montait 14%! Le gnome des descendants dAvraham etItzhak possde naturellement la Messirout Nefesh se donner corps et mepour lidal! Ces ttes brules du bastion prenaient les plus grands risques

pour sauver leur patrie! Mais ntait-il pas absurde de troquer lidalternel pour une valeur phmre?! A suivre

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Halakha : BonhMar. 19 Tevet 5774 Bonh et Sotre dans limmobilier

Question: Une fentre est partiellement sortie de ses gonds, et risquede tomber et provoquer des dgts importants. Est-il permis

de la recaler ou de la sortir compltement de ses charnires Shabbat ?Rponse: Cest interdit, mme sil y a un risque de blessure. A priori,on bloquera le passage proximit de cette fentre. Ou

encore, il est permis en cas de danger de faire appel un goy pourquil refixe ou retire compltement cette fentre. Prcisons que si leGoy a prfr retirer cette fentre, il sera ensuite interdit de la dplacer.Explications: a. Tout lment fix au sol prend un statut dimmobilier.

Par consquent, il y a un interdit de Bonh lorsquondfait ou arrange cet lment, mme si on ne le coince pas fortement[Chou-Ar ch.308 9 et Mishna Beroura 35]. Notons au passage quelon peut tre amen transgresser cet interdit lorsque llment estjuste pos, sans aucun embotement!

Tant quil ny a pas de danger imminent, il ny a aucune drogation

de transgresser un interdit de la Torah.b. De manire gnrale, il est dfendu de demander un goy deraliser Shabbat un travail-type pour le profit dun juif. Il existe

toutefois quelques exceptions. Notamment, sil y a une gne certaineincontrlable, tel quun risque quun enfant sapproche de la fentremalgr les efforts pour bloquer le passage [M-B ch.276 25]. Autreexception: en cas de grand besoin, il est permis dinviter le goy lamaison et de le laisser comprendre de lui-mme quil doit arranger lafentre, condition de ne rien lui expliciter. [Chou-Ar ch.307 19]c. Linterdit de Moukts . A Shabbat, nos Matres ont dfendu de

manipuler diffrentes sortes dobjets qui pourraient nous amener transgresser machinalement le Shabbat, selon des rgles prcises.Un cas de figure est linterdit de dplacer un matriau prvu pour

tre fix au sol [ch.308 9-10]. En loccurrence, il est dfendu dedplacer une fentre ou une porte qui est momentanment dcrochede ses gonds.

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Moussar : Hinoukh 22/12/13Un autre trait de caractre que lhomme possde de manire inne

est le perfectionnisme. Tout homme a un besoin dexceller dans undomaine singulier, par lequel il exprime sa raison dtre. Laussi, lhomme

a le libre-arbitre de choisir le domaine dans lequel il prfre sinvestir,dans le matriel ou dans le spirituel. Illustrons cela laide dune anecdote vcue par une de mes connaissances.

Un jeune Avrekh tudiant au Kollel voulut renouveler ses Tefilin.Il consacra plusieurs jours rechercher et analyser lcriture de diffrentsSoffer [scribe], quil rencontra mme personnellement pour faire tat deleur crainte du ciel. Une fois le Soffer trouv, il entama la recherche desmeilleurs botiers de Tefilin, visita 3 ateliers, interrogea des Rabbanimpourdcider du type de botier le plus splendide dun point de vue halakhique. Au final, ses Tefilin lui revinrent 3 fois plus chers quune paire classique.Mais cette dpense ne contribua qu accrotre sa fiert de possder desTefilin que mme le Ari zal aurait vant Jusqu ce quun oncle linviteun Shabbat et accable son intgrisme: Vous aimez vous compliquer la vie!

Les Tefilin de tel magasin de Ma Sharim ne sont pas assez casher pour Rav X natteste-t-il pas leur parfaite casherout? Tu penses que Maran avaitTefilin aussi compliqus que les tiens?! Quel gchis de ne pas avoir verdiffrence la Tsedaka! Il est temps que les Haredim apprennent accomnotre belle Torah avec spontanit, sans extrmisme!

L Avrekh rpondit: Tu as raison! Je vais mme parler mon entouragedelimportancedacqurircettespontanit! Unsilence assourdissant sinstalla,puis il reprit: Mais venant de ta part, ces propos sont hypocrites! Et il continua:Hier soir, tu me faisais lloge des rideaux de ton salon pour lesquels tu as co2 soires trouver le tissu assorti ton nouveaufauteuilvintage , venu remplacer ton vieux canap en cuir de 6 ans! Maran ne sacquittait pas de la Mitsvsasseoir avec une chaise en bois? Il ne se protgeait pas du soleil en suspeun tissu dlav hors fonction sa fentre? Quel gchis de financer les dcor

dintrieur, plutt que ses pauvres frres juifs?

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Halakha : BonhMar. 20 Tevet 5774Question: Une vitre de fentre se brise et tombe pendant Shabbat.

Une partie du verre reste toutefois sur le cadre de lafentre. Est-il permis de retirer ces dbris de verre rests suspendus,

afin dviter quils ne tombent plus tard et causent dventuels dgts?Rponse: Cest interdit. A priori, on fera appel un goy pour lesretirer. Autrement, sil y a un rel risque, on tolrera de

dfaire ce verre avec Shinou de manire atypique. Soit, en le faisanttomber avec les pieds. [Ceux qui nont pas suivi des cours de Taekwpourront monter sur une chelle pour faire tomber ces dbris avec ]Explications: a. Comme nous lapprenions hier, tout matriau reli

au sol a un statut dimmobilier. On transgresse de cefait linterdit de Sotre dtruire de la Torah lorsque lon dfait cesdbrisfixs, puisque cettedestruction contribue amliorer lebtiment.b. Dans la mesure du possible, on vitera les ventuels accidents en

condamnant le passage proximit de la fentre. Si cette solutionnest pas commode, on pourra faire appel un goy, comme expliqu

hier.c. Shinou . On ne transgresse pas linterdit de la Torah de raliser

un travail Shabbat lorsquon leffectue de manire atypique . Parex. porter dans le domaine public est un des 39 travaux-types; sortiravec un bonbon en bouche Shabbat est interdit, car le bonbon esttransport de faon conventionnelle. Par contre, si on transporte unecl dans la bouche une mthode pour le moins inusite! on netransgressera quun interdit Derabanan. Or, en cas de risque de blessure,nos Matres ont lev les interdits Drabanan [ch.308 18]. Il sera doncpermis de finir de faire tomber ces dbris de manire atypique.d. Notons au passage que les dbris de verre sont considrs comme

Moukts, et ne peuvent initialement pas tre dplacs mme aprstre tombs. Mais puisque linterdit de Mouktsest dordre rabbinique,linterdit nest pas en vigueur en cas de risque de blessure, commeprcdemment.

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Moussar : Hinoukh 23/12/13Concluons cette premire partie. Tout parent qui aspire duquer

un enfant quilibr doit imprativement raliser que chacun de ses traitsde caractre est une partie intgrante de son tre. Il nest pas possible de

le draciner, mais uniquement de le cadrer, de lui trouver le moyen delexprimer dans le bien.Il ny a pas denfant qui ne veuille que rire constamment, mais un

enfant qui a un grand potentiel de joie et doptimisme. Il ny a pasdenfant qui fasse toujours le clown en classe, mais un enfant qui a uneforte personnalit et a un besoin de dvoiler au grand jour sa singularit.Il ny a pas denfant vicieux et rus, mais un enfant particulirementpsychologue. Il ny a pas denfant renferm ou timide, mais un enfantpersuad que les sots quil ctoie mditent autant que lui sur lessencedu monde et de la vie. Il ny a pas denfant bte, mais un enfant profond,qui ne parvient jongler avec une nouvelle notion que si son cur sestimprgn et convaincu de sa transcendance. Il ny a pas denfant qui rletout le temps, mais un enfant qui dsire ardemment voir le monde se

diriger avec justice. Il ny a pas denfant jaloux de son petit frre, maisun enfant qui aime fortement ses parents, et ne comprend pas pourquoiils expriment toute leur affection au dernier venu, tandis que lui nhriteque des cris et des reproches.

[Si je peux me permettre un petit hors-sujet: il ny a pas denfant quiveuille que jouer longueur de temps, mais des parents qui nont pas la patdintresser leur enfant aux belles valeurs, et lui atrophient le cur et le ceen lui collant un jeu vido depuis son jeune ge!]

Il ne sera malheureusement pas possible de proposer des pistes etconseils pour orienter dans le bon sens tous les traits de caractre; maissi chaque parent ralise au moins cet tat, un grand pas aura dj tralis! Pour notre propos, nous aborderons 2 points: la crainte quenous introduisions le mois dernier et la recherche du plaisir, qui sont

2 points essentiels pour duquer nos enfants dans la Torah.

Liloui Nishmat Amram ben Solika za'l

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Halakha : BonhMar. 21 Tevet 5774

1. Question: Une Mezouza se dtache du montant de la porte ettombe par terre Shabbat. Est-il permis de la raccrocher ?

Rponse: a. Si elle tombe avec le botier, il est interdit de la raccrocher

sur le montant, mme si on la fixe faiblement. Plus encore,si la Mezouza est encore accroche, mais que lun des clous tend tomber, il est interdit de le renfoncer, car on transgresse linterdit deBonh lorsque lon renforce un lment dj fix au mur.b. Il est dfendu de dplacer le botier et les clous tombs, cause de

linterdit de Moukts. Par contre, il faudra ramasser le parcheminet le garder dans un endroit digne jusqu la fin du Shabbat.c. Il arrive que le botier de Mezouza soit fix faiblement, et que le

parchemin uniquement tombe, tandis que le botier reste accroch;il y a lieu de tolrer dans ce cas de remettre la Mezouza dans le botier[sans renforcer ensuite lattache du botier daucune manire].2. Question: Une poigne de porte tombe de son emplacement

(fouillot) Shabbat. Est-il permis de la remettre afin douvrir la

porte une personne enferme?Rponse: Il est dfendu de remettre la poigne dans le fouillot. Onpourra toutefois se servir dune cl ou mme dun tournevis

pour ouvrir cette porte en lentrant le fouillot.Cas particulier: si la poigne est dj tombe quelques fois avant

Shabbat parce quelle nest plus stable sur son axe, il devient permisde la remettre dans laxe ou fouillot Shabbat [ condition de ne passerrer la vis de blocage].Explications: a. La poigne comme laserrure a un statut dimmobilier,

et ne peut pas tre fixe une porte Shabbat, mmelorsque lon ne la fixe pas fermement la serrure. Il devient alorsmme interdit de dplacer la serrure cause de linterdit de Moukts.b. Lorsque la poigne tombe souvent, elle prend un statut dustensile,

qui nest plus considr comme une partie intgrante de la porte.Il devient alors permis de la mettre et de lenlever sa guise, autantquil est permis dentrer une cl dans une serrure.

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Moussar : Hinoukh 24/12/13Commenons par une merveilleuse histoire raconte par R. Tsvi

Hakak shlita, le secrtaire du Rav Ovadia Yossef zatsal: Javais l'habitudede sortir tous les matins les Tefilindu rav de leur pochette, afin dpargner

au rav bien g des efforts supplmentaires. Un jour, je me trompai etsortis les Tefilin de Rabbeinou Tam*. Aprs que le rav eut prononc laBerakha et dbut sa prire, je ralisai ma bvue, et vins le prvenir. Rav Ovadia constata ma confusion ainsi que les regards trangers qui staientlevs, et il sourit en me disant: Hashem a voulu quune fois dans ma vieau moins, je porte les Tefilin de Rabbeinou Tam en prononant la Berakha eux! Tous sourirent, le rav changea de Tefilin, et loffice commena. Unefois la prire acheve, les fidles se dispersrent, et le Rav ouvrit ses livrespour commencer son tude. Je discernai toutefois une certaine tristessesur le visage du rav, voire de l'anxit. Mais je nosai pas le dranger. Aprs quelques minutes, le rav plongea dans ses penses, et pleura. Jallailui demander si je pouvais faire quoi que ce soit pour allger sa peine,et il me dvoila la raison de sa peine : Jai transgress aujourdhui la terrible

faute de prononcer une Berakha en vain! Pourquoi cela mest-il arriv?!Qui ne spate pas de limmense Yireat Shamam [crainte du ciel] durav Ovadia! Combien de fois prononons-nous, malheureusement, le nomdHashem en vain sans que notre tranquillit ne soit trouble! R. TsviHakak ajoute que le rav eut tout au long de la journe des bouffes dechagrin! Et quelle force de caractre davoir contenu cette peine en public,soucieux de ne pas humilier son frre juif! A suivre

____________________________________________________* Il existe 2 avis concernant la manire de disposer les parchemins lintrieur des botiers de Tefilin. La loi est tablie selon lavis de Rashi.Toutefois, le Choulhan Aroukh fait lloge de celui qui sacquitte ausside lavis de Rabbeinou Tam, en enfilant aprs la prire une seconde pairede Tefilin. Il est cependant interdit de prononcer une Berakha sur ces

Tefilin, car la loi stricte les considre comme non valides.

Liloui Nishmat Laure La bat Bella za'l

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Halakha : BonhMer. 22 Tevet 5774

1. Question: Depuis quelques jours, la baie vitre du salon de Davidgrince lorsquil louvre ou la ferme. Et voil qu Shabbat, les roues

se bloquent et la vitre sort de son rail, ne permettant plus son ouverture.

David constate quen donnant un coup en bas de la vitre, il pourraremettre la baie sur son rail et louvrir tant bien que mal. Peut-ildonner ce coup sur la vitre Shabbat ?Rponse: Cest interdit. Plus encore, certains pensent mme quil faut

sabstenir douvrir cette fentre en forant, de peur que lonen vienne machinalement la remettre sur son rail avec intention.Explications: a. Lavitre tant fixe ausol, elle a unstatut dimmobilier,

et ne peut en aucun cas tre fixe ou arrange si ellese dtriore. Or, la vitre sortie de son rail est considre commedmonte; la remettre dans son rail prsente donc un interdit certainde Bonh construire Shabbat, autant quil est interdit daccrocherune porte ou fentre sur des charnires, mme lorsquon ne la fixepas fermement. [ch.308 9 et M-B 35]

Prcisons que la loi est la mme si la baie vitre sort dj de sonrail frquemment durant les jours de semaine; il sera malgr toutdfendu de la remettre en place Shabbat, mme si lon saitpertinemment quelle se redfera prochainement delle-mme.b. Pour les cas de Bonh dans les ustensiles, nous voquions en

introduction que lon ne transgresse linterdit de la Torah que si

on serre fermement 2 lments. Dans certains cas, nos Matres ontmalgr tout interdit de les emboter faiblement, de peur quon ne lesserre fortement machinalement , et ne transgresse ainsi linterdit dela Torah. Par ex. Le Choulhan Aroukh [ch.313 8] rapporte que siun pied de table tombe Shabbat, il est interdit de le remettre saplace mme si on ne le cale pas fermement, de peur que lon en vienne le fixer avec un clou.

Ainsi, dans le cas de la vitre bloque, sil y a un risque de la replacermachinalement sur son rail, il sera dfendu de forcer son ouverture.

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Moussar : Hinoukh 25/12/13 Nous avons racont hier une merveilleuse anecdote sur le Rav

Ovadia Yossef zatsal. Notre but ntait toutefois pas de faire lloge durav zatsal, ni mme de nous imprgner de la belle morale quelle exprime,

mais de mettre laccent sur ce que lhistoire ne raconte pas!Supposons que nous proposions une vingtaine dhistoires toutesaussi extraordinaires, mettant lexergue sur les pleurs ou lanxit du rav lorsquil tait confront une ombre de faute. Le lecteur aurait tendance croire que le rav vivait dans un autre monde, tremblant constamment lide denfreindre les injonctions de son Crateur. Combien cettedescription du rav Ovadia aurait t errone! Celui qui a quelque peuconnu rav Ovadia Yossef pourra tmoigner de sa jovialit, des blagues etdes Caffa les bonnes claques retentissantes et encourageantes quildistribuait celui qui venait lui demander une Berakha !

Les bibliothques notre poque sont riches en biographies sur lesMatres de la Torah, de toutes gnrations. Certes, ces lectures inculquentbeaucoup de Yireat Shamam et de motivation accomplir la Torah avec

zle, et sont conseilles. Toutefois, elles ont souvent tendance fausserdes notions videntes. Elles ne relatent pas la ralit de la majeure partiede la vie duTsadik, qui ne se droulait pas avec la mme intensit exprimedans le livre! Lauteur a omis de raconter les milliers de situations banalesdu Tsadik, et na encore moins os le salir en voquant ses rgressions.Et pourtant, ces anecdotes ne manquaient pas! Reb Itzhak Houtner zatsalcrit un jeune tudiant qui traversait une priode de relche: Quel dommage que personne nait crit de livre sur les priodes de faiblesse du Hafets Ham ! Le verset dit : Car 7 fois le Tsadik tombe, et il se relve![Mishlei 24:16]

Concernant la Yireat Shamam, il est primordial de raliser quecette vertu est une Mitsva belle et agrable [Rabbeinou Yona]. Lhommequi la vit prouve un rconfort , parce quil connat les rels dangers du

monde et sait sen tenir lcart , en produisant les actions ncessairespour viter les situations menaantes .

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Halakha : Bonh Jeu. 23 Tevet 5774Question: Une fois sur 5, le volet roulant de la chambre de Dan sort

de son rail. Dan connat toutefois la raison dudysfonctionnement: les stoppeurs du volet ont t placs trop bas, et

le volet a tendance remonter trop haut et sortir parfois de son rail[ croire quil a rnov sa maison avec le mme entrepreneur que mo]. Aussi,Dan sait rsoudre ce problme facilement: il suffit juste de descendreet remonter le volet plusieurs fois, jusqu ce que le rideau daignecoulisser entre les rails plutt qu ct. Lorsque le problme se produit Shabbat, Dan peut-il rparer ce volet?Rponse: Cest permis, tant quon se contente de monter et descendre

le volet. Par contre, on ne pourra en aucun cas toucher au volet pour lui faire regagner son rail.Explication: Les lecteurs assidus doivent srement trouver que cette

loi contredit le cas de la baie vitre voqu hier! Ladiffrence dpend en fait dune question essentielle: ledysfonctionnement est-il de fond ou de forme ? Le fait que la vitre ou

le volet ne coulisse pas convenablement est parfois considr commeune gne technique, et parfois comme une dtrioration fondamentale quil sera alors interdit de rparer. Il nest pas vident de fixer unelimite exacte. Le Orhot Shabbat [ch.8 3] crit de se concerter chaquefois avec un rav expriment.

Pour aller plus loin Concernant les 2 cas voqus, rav I. Golmanshlita de Ramot ma expliqu que le fait de pouvoir arranger lecoulissage du volet en jouant avec la manivelle uniquement suffit pourdfinir que le volet nest pas cass, mais est simplement bloqu. [Cf.Chou-Ar ch.313 6] Quant la vitre coulissante, le dispositif des rouesde la vitre et du rail forme une seule entit , prvue pour rester lieconstamment. Le fait que la vitre se soit dtache est de ce fait considrcomme une dtrioration, et sa rparation entre dans le cadre delinterdit de Bonh.

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Moussar : Hinoukh 26/12/13Eduquer un enfant la Yireat Shamamla crainte du ciel consiste

lui faire connatre les rpressions quencourt celui qui enfreint la volontdHashem, afin de lcarter de la faute. Nous rapportions cependant le

mois dernier un phnomne psychologique bien connu: la corrlationentre la peur et la modification du comportement volue sous formede parabole!

Soit, lorsque je veux aider quelquun devenir vigilant face undanger, je vais commencer par leffrayer, en lui racontant les consquencesnfastes du manque de prudence. Si le message na pas t assez assimil,je vais naturellement essayer de secouer davantage son cur, en luiprcisant mieux les risques quil encourt. Et ainsi de suite: plus je souhaitele rendre vigilant, plus je vais lui illustrer le malheur auquel il sexpose.

Les psychologues ont mis en vidence quune telle prvention est voue lchec: il existe un seuil partir duquel lamplification dumessage menaant engendre un manque de vigilance ! Parce que le sujetprend davantage conscience de la menace, il devient moins prudent! Et

dexpliquer le phnomne: lorsquun homme normalement constitu nese sent pas capable daffronter les consquences nfastes dune menace,il minimise inconsciemment cette menace. Pour se conforter dans sonopinion initiale, il se prouve quil peut vivre heureux sans se laissertraumatiser par la menace, et se jette aveuglment dans lil du cyclone!

Or, ce seuil de renversement de polarit varie dun tre lautre.Ce qui signifie que si lon veut par ex. duquer un enfant ne pas selaisser tenter par un bonbon ou chocolat non casher, il nest pas possiblede fixer une limite universelle de souffrances qui sabattront sur lui silose enfreindre linterdit. [Chacun craque une temprature denfer diffrente!:-)] Comment dans ce cas peut-on inculquer de la Yireat Shamam unenfant ? A suivre (aprs-demain)

Pour un zivoug hagoun Yal Hassiba Sultana bat Martine Miryam

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Halakha : Bonh Ven. 24 Tevet 5774Question: Le pne de la serrure dune porte de chambre se dtriore

Shabbat, alors quun enfant est rest enferm. Est-ilpermis de dfoncer la porte Shabbat?

Rponse: Tout dabord, sil est possible de glisser un objet dans lafente et de pousser le pne, il ny a aucun interdit procderainsi, puisque lon ne rpare pas la serrure ainsi.

Mais sil faut dfoncer la porte, ou mme largir la fente afindatteindre plus aisment le pne, il y a en cela un interdit de Sotre dtruire Shabbat. Nanmoins , sil y a un risque que lenfant entreen hystrie, il devient permis de transgresser le Shabbat, car la Halakhaconsidre une angoisse aige denfant comme un cas de Pikouah Nefesh une question de vie ou de mort [M-B ch.328 38]. Attention: Si on a la possibilit de dfoncer la porte en la dtriorant,

ou en dvissant proprement quelques vis de la serrure, laHalakha impose de casser la porte, si cette option ne prend pasfondamentalement plus de temps que le dmontage.

Pour aller plus loin Nous rapportions en introduction que touteMelakha [travail-type] ralise de manire dtriorer nest interditeque dordre rabbinique. Par consquent, lorsque lon est contraint detransgresser le Shabbat pour sauver une vie, si on a la possibilit deraliser la Melakha sans enfreindre linterdit de la Torah, il fautimprativement viter la transgression de la Torah [ch.328 12].

Cette instruction nest cependant en vigueur que si la solutionpermise ne risque pas daggraver le danger. Par ex. si elle ne prendpas fondamentalement plus de temps.

Ainsi, si on a le choix entre lubrifier la serrure ou limer la porteafin dintroduire une tige pour pousser le pne aisment, il faudralimer la porte, car le graissage de gonds ou dlments fixs au solentre dans le cadre de linterdit de Bonh. Prcisons tout de mme

quil nest pas ncessaire de manifester trop de zle en fracassant laporte, plutt que de limer proprement un petit bout de la porte oudu montant!

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Parashat Vara 27/12/13 Aprs que Hashem ait envoy la grle en Egypte, la Torah fait le

point des dgts matriels: Le lin et lorge ont t frapps car lorge tait ferme et le l

point Mais le bl et lpeautreont t pargns car ils taient tendres [Afilot hena].Rashi au nom du Midrash explique que lexpression Afilot est

drive de la formule Pilei Plaot lapparition dun miracle lintrieurdun autre; la grle a pargn le bl et lpeautre miraculeusement. Quelleest donc la ncessit davoir fait un miracle caractre exceptionnel pourprotger ces crales?

Rav Mosh Feinstein zatsal rpond: les punitions envoyes parHashem ne doivent pas tre encaisses sous forme de vengeance, maisplutt de rprimande, pour amener lhomme se remettre en questionet se corriger. De ce fait, le chtiment est toujours extrmement mesur.

Chacune des plaies tait envoye une fin bien prcise. Ainsi,puisque le but pour lequel Hashem avait envoy la grle pouvait tre

atteint sans que le bl et lpeautre ne soient dtruits, ils ont t pargns,mme si leur sauvegarde ncessitait un grand prodige.Dans le mme ordre dide, le Maharashdam soulve les noms

dHashem que la Torah utilise dans le verset prcdant: ' Je sais que toi et tes serviteurs ne

craignez pas Hashem Elokim. Hashem est appel dans la Torah par diffrentsnoms, selon lattitude quIl adopte. Le nom de 4 lettres [quil est interditdeprononcer,quenousqualifionsde Havaya] signifiequHashemse comporte avec misricorde, tandis que le nom est le nom dela rigueur. Lorsque Hashem envoie cette plaie, Il frappe certes lEgypteavec Sa rigueur, mais aussi avec misricorde, pour ne dtruire que lescrales qui ntaient pas tellement vitales, et pargner celles qui ltaientplus.

Refouah Shelma Roger Refael ben Marie Miryam

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Halakha : BonhSam 25 Tevet 5774

1. Question: Beaucoup accrochent sur lvier de la cuisine un dispositif de rangement de lponge et du savon fix par des ventouses. Si

cette ventouse tombe Shabbat, est-il permis de la raccrocher?

Rponse: Cest interdit. [SSK ch.23 42, Or Letsion ch.27 4]Explication: Puisqu'on a l'habitude de fixer cette ventouse pour unelongue dure, il y a un interdit de Bonh construire

lorsquon la fixe sur un mur ou sur tout lment rattach au sol.2. Notons que cette loi implique aussi de nepas accrocher une ventouse

sur un grand meuble dont le volume est suprieur 375L, lorsquelintention est de laisser ce dispositif pour une dure illimite telquun porte-serviette que lon fixe sur le ct dun rfrigrateur.

En revanche, il est permis daccrocher ou dcrocher des papiers surun rfrigrateur laide dun aimant . En effet, une des caractristiquesde la Melakha de Bonh est dunir des lments pour quils formentune seule entit. En loccurrence, laimant nest pas considr commeune partie intgrante du rfrigrateur, puisquil nest pas prvu pourrester coll indfiniment.3. Il est permis de fixer une assiette qui se colle avec une ventouse sur

une chaise de bb. Bien que cette chaise soit volumineuse, elle napas de statut dimmobilier car elle nest pas un ustensile de contenance.4. Question: Beaucoup de robinets dpoque faisaient couler leau

de manire disperse et sans pression. Pour amliorer lcoulement,

lusage tait daccrocher un tuyau en caoutchouc, quon laissait sur lerobinet en permanence. Si ce tuyau tombe Shabbat, est-il permis dele raccrocher? Prcisons que ce tuyau nest fix par aucun vissage ouattache, mais uniquement par la pression du caoutchouc.Rponse: Cest interdit!Explication: Le robinet est considr comme immobilier puisquil

est reli au sol. De ce fait, y accrocher tout dispositif de manire permanente entre dans le cadre de linterdit de Bonh,mme lorsquil nest pas imbriqu.

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Moussar : Hinoukh 28/12/13Eduquer un enfant la Torah implique de lui inculquer la Yireat

Shamam la crainte du ciel, afin quil prenne conscience que ses gestesont une porte, et quil devra en rendre des comptes. Soit, il doit savoir

que celui qui enfreint la volont dHashem risque gros. Nous expliquionscependant quil faut veiller ce que lenfant ne peroive pas cette craintecomme une menace. De quelle manire peut-on alors inculquer cettecrainte au cur de lenfant?

Commenons par poser le principe exprim par le rav Yaacovsonshlita, que nous expliquerons en dtail ensuite: il faut trouver un interditauquel lenfant ne pourra matriellement jamais tre confront, ni lui nilun de ses proches, et lui illustrer autant que possible combien celui quienfreint endurera des souffrances dans ce monde prsent pauvret,maladie, humiliation, etc., et dans le monde futur quil sagisse deNeshamaqui se rincarne dans un minral, vgtal, ou animal, ou encore,des illustrations du Guhinam- lenfer. [Il existe des uvres qui consacrentquelques chapitres ce sujet, notamment, le Reshit Hokhma. Il nest pas

de notre propos daborder ce thme.] Ainsi, lorsque lenfant dcouvrira quune action laquelle il estconfront est interdite, il juxtaposera de lui-mme la gravit desconsquences, la juste mesure quil se sent capable dassumer. Et si HasVeshalomilnesestimepascapabledeseretenir,ilsabstiendranaturellementde dduire la porte de son acte, mais prservera quand mme la craintedu ciel dans son inconscient , et reviendra un jour de lui-mme, BeezratHashem. Il nest pas de notre devoir de le mettre face ses responsabilitssil va certainement cder la tentation! Il est important de raliser quela ncessit de prserver les Mitsvot de la Torah nest pas palpablenaturellement . Linculquer notre cur et nos sens est un travail delongue haleine. Nous-mmes, adultes, manquons parfois de convictionet faillons nos devoirs. Chacun son niveau peroit plus ou moins cet

engagement, mais manque aussi le mettre en pratique dans maintsdomaines. Comment oser alors en vouloir un enfant qui manque, son niveau, de lassimiler sur tous les plans?!

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Halakha : BonhMar. 26 Tevet 5774Question: Est-il permis Shabbat de dcrocher un cadre de photo

suspendu au mur, qui repose sur un simple clou?Rponse: Cest permis. [M-B ch.315 7]

Explication: Lapprofondissement de cette rponse est quelque peuhors-sujet, car elle concerne les lois de Ohel crer unetente ou un abri Shabbat, qui est certes un interdit driv de Bonh,mais nest pas prvu dtre dvelopp ce mois-ci. Quelques principessont toutefois ncessaires pour traiter de certaines questions de Bonh.Introduisons donc succinctement quelques notions.

Le Rama [ch.315] rapporte quil est permis Shabbat daccrocherune Parokhet un rideau devant larche du Sefer Torah. Cette loi estexplique de 2 manires:1) Linterdit de Bonh ne concerne que les ajouts qui amliorent la

fonctionnalit de limmobilier ou de lustensile, et non une simpledcoration. [Cf. lexplication du Menouhat Ahava ch.23 24 (51)]2) Selon le Hazon Ish [ch.52 3], Bonh ne concerne que les lments

quon lie pour former une entit . Or, le fait que lon poseuniquement le cadre sur le clou, sans le fixer fermement au mur,prouve quil ne devient pas une partie intgrante du mur, mais nestque pos superficiellement.

Deux consquences dcoulent de ces explications: dabord, est-ilpermis de fixer fermement un rideau ou un cadre en le calant detous les cts? De mme, lorsquon ne les fixe pas fermement, est-ilpermis de les accrocher dans lintention de les maintenir longtemps?

Selon le Hazon Ish, ces 2 cas ne vrifient plus la drogation de laParokhet, et seront donc interdits. Tandis que le 1er avis les tolre.

Concrtement, la plupart des dcisionnaires tolrent ces 2 cas defigure. On pourra donc poser le cadre sur le clou mme lorsquonprvoit de ly laisser tout le temps. Et il sera aussi permis de laccrochermme lorsque le systme de fixation au mur le cale parfaitement. Nous voquerons demain quelques applications frquentes.

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Moussar : Hinoukh 29/12/13La Yireat Shamam est une Mitsva belle et agrable , qui procure

un rconfort du fait que lon connat les rels dangers du monde et sentient lcart. Lorsque lon veut transmettre cette crainte du ciel lenfant,

il faut imprativement veiller ce quil ne se sente pas menac par elle,sous peine de provoquer Has Veshalom unrefoulement de tout caractrespirituel dans son cur .

Cest la raison pour laquelle nous insistons sur le fait quil fautlinculquerenvoquant unefautelaquellelenfantnepeutconcrtementpas tre confront . Au parent dtre assez fut pour imaginer quellepreuve son fils risque dtre un jour confront, pour ne pas voquer cecas. Par ex. dans une famille parisienne qui mange Casher, il faut savoirque lenfantpeut facilement tre influenc par une mauvaise frquentationdcole manger des confiseries non casher, ou un croissant au beurrede la boulangerie, ou mme se faire influencer tt ou tard manger unhamburger au Mac Donald. Ainsi, on nillustrera pas la gravit de la fautedeceluiquitrbuchesurunetellepreuve,carlejourolenfant/adolescent

sera tent par ces aliments et ne trouvera pas en lui la force de caractrede refuser, il supprimera par la mme occasion de sa mmoire les germesde YireatShamamde son cur! En effet,nul nepeut cder une tentationcontresaconscience,sansbanaliserourefoulerauparavantsesconvictions.

De quelle manire peut-on alors pousser lenfant se prserver desaliments interdits par la Yireat Shamam? Si selon le contexte desfrquentations, le parent estime que le fils ne sera jamais tent par ducochon par ex., il pourra exprimer le chtiment prvu pour celui quimange cet aliment impur. Cette conviction pourra ensuite laider surmonter lpreuve du MacDo, car lenfant sait juxtaposer le hamburgerinterdit au jambon sil ressent en lui la force de surmonter sa tentation.Et sil cde, il distinguera cognitivement le jambon du hamburger. Il auracertes perdu un combat, mais pas la guerre! [Et sil nest pas non plus

labri du jambon, on pourra voquer les crustacs, les reptiles, etc.!]

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Halakha : BonhMar. 27 Tevet 5774

1. Question: Avi reoit des invits Shabbat. Pour le couchage, ilprvoit de faire dormir les enfants dans le salon, sur des matelas,

et programme lextinction de la lumire avec une minuterie. Le soir

venu, la lumire steint, mais les enfants tardent sendormir Laforte lumire de la cuisine nest pas relie la minuterie et claire lesalon! Avi pense une solution: tendre une ficelle entre 2 clous djfixs, et y suspendre un drap ou rideau pais. Peut-il procder ainsi?Rponse: Cest permis.Explication: Puisquil ne prvoit pas de laisser le drap suspendu pour

une longue dure, il ny a aucun interdit de Bonh ouOhel. Avi devra juste veiller nouer la corde avec des nuds coulissantou mme des nuds en boucle simples, mais pas avec un double-nud,comme nous lapprenions Heshvan (cf. Melakha de Kosher n36). Attention: sil ny a pas de clou sur le mur, il sera interdit den fixer ,mme si le trou est dj prt. Idem si le clou tombe: il sera dfendude le remettre.

2. Question: Deux chambres sont spares par un rideau fix par desclous. Ce rideau tombe Shabbat. Est-il permis de le raccrocher?Rponse: Cest permis, condition de ne laccrocher quen haut.Explication: A la diffrence du cas prcdent, ce rideau est fix pour

une longue dure. Il y a thoriquement un interdit deOhel le remettre. Toutefois, lesdcisionnaires prcisent que cet interditnest pas en vigueur si le rideau est fix en haut uniquement, car le faitdtre constamment balanc ne lui donne pas un statut de mur fixe.[Notons que le Hazon Ish rapport hier interdit daccrocher le rideau,du fait quon le fixe pour une longue dure. Sauf en cas dincommodit,il est souhaitable de ne pas raccrocher ce rideau.]3. Question: un rideau fix dans une tringle se dcroche Shabbat.

Est-il permis de le raccrocher ?

Rponse: Cest interdit. Le fait dtre fix dans limmobilier linclutdans linterdit de Bonh, selon tous les avis. [Orhot Shabbatch.8 par.11]

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Moussar : Hinoukh 30/12/13Il est important de veiller inculquer la Yireat Shamam lenfant

en lcartant dune faute laquelle il ne peut concrtement pas treconfront. Nous insistions encore sur le fait que ni lui, ni lun de ses

proches ne soient amens transgresser cette faute. Pourquoi? Naturellement, personne ne peut tolrer quun proche souffre. Siun proche est prouv sur un point, mais jouit de bien-tre sur dautres,ladulte est capable de se concentrer sur son tat de joie et se rconforterainsi. Le cur de lenfant na pas la mme souplesse. Les sentimentssentremlent et se confondent. Ainsi, si on lui apprend par ex. que rouleren voiture Shabbat est une grave faute, mais que son grand-pre tantaim enfreint cet interdit, il ressentira une menace. Il sera dans ce casplus sage dinculquer laYireatShamamen se fondant sur un point respectde tous ses proches.

Saisissons loccasion de parler du cas dlicat dune famille danslaquelle un membre ne respecte pas la Torah pour prciser la conduite adopter envers lenfant. Le problme dducation la Torah dans cette

configuration est vident: dun ct, il nest pas question de laisser lenfantse faire influencer. Dun autre, lenfant aime naturellement son proche,et il nest pas possible de len carter de force, au risque dattiser dansson cur le dsir de se rapprocher et de sidentifier lui!

Il existe un moyen fut de protger lenfant de son influence: carteren rapprochant! Le principe est simple: il faut faire raliser lenfantque le proche appartient son monde de Torah , en trouvant un terrainsur lequel le papi ou tonton vit la Torah. Par ex. il fait du Hessed, ou ilrespecte de tout son cur telle Mitsva. Puis, lui veiller de lindulgenceenvers ce proche , en le plaignant de ne pas avoir mrit dexcellerdavantage dans la Torah parce quil a eu une enfance difficile, na pasconnu la Torah depuis son jeune ge, etc. On pourra mme stimulerlenfant prier Hashem pour quIl ouvre le cur du proche faire plus.

Ainsi, lenfant exprime son amour naturel profond, mais na aucune enviede ressembler celui qui est pass ct de la Torah, pour lequel onprie!

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Halakha : BonhMar. 28 Tevet 5774Question: Lachassedeau des toilettes sebloqueShabbat, etprovoque

la perte dune grande quantit deau. Est-il permis douvrirle couvercle pour librer ventuellement llment qui sest coinc?

Rponse: Cela dpend du systme dembotage du couvercle, et dela frquence avec laquelle on louvre. Soit :- Si le couvercle est viss mme par des vis en plastique dans une

cuve encastre par ex., il est interdit douvrir ces vis. [Luniquemoyen dviter la perte deau sera de fermer larrive deau.]- Si le couvercle est fermement cal par des crans , si on a lusage

douvrir ce couvercle occasionnellement pour y introduire desproduits dsinfectants par ex. son ouverture est permise. Mais si onne louvre jamais, il faut sabstenir de louvrir Shabbat.- Si le couvercle nest retenu par aucun cran, ou encore, si les crans

nefixent pas fermement lecouvercle, ilest permis douvrir cecouvercle.Quant la rparation de la fuite, si elle est provoque par un

blocage technique du levier ou du flotteur, il est permis de le librer.

Mais si un lment du dispositif sest dtach ou dtrior, il estinterdit de le rparer Shabbat.Explication: Le Choulhan Aroukh [ch.308 9-10] numre les

conditions pour permettre louverture du couvercledun immobilier Shabbat. Pour un puits classique, le couvercle doitncessairement avoir une poigne, qui prouve quil est prdestin tre ouvert. Quant au couvercle dun ustensile fix au sol, la Halakhapropose une autre permission: si lusage est de louvrir frquemment,il devient permis de louvrir mme sil na pas de poigne.

Ainsi, le container de la chasse deau est fix au sol, et prend unstatut dimmobilier. Or, son couvercle na en gnral pas de poigneou mme de rebord; et il est dfendu de louvrir Shabbat. A 2exceptions prs: si lusage est de louvrir frquemment, ou bien, si le

couvercle nest pas fix fermement. Dans ces 2 cas, le couvercle nestplus considr comme une partie intgrante du dispositif, et ne prenddonc pas de statut dimmobilier.

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Moussar : Hinoukh 31/12/13Comme nous lintroduisions, tout tre humain a un besoin de

craindre. Cet tat est une sorte de rflexe de survie spirituel quHashema install dans notre cur, afin de pousser lhomme donner un sens

sa vie et voluer vers cet idal. Chez celui qui choisit de craindreHashem, la Yireat Shamamlui procurera un sentiment de rconfort, parcequil connat les rels dangers du monde et sait sen tenir lcart. A chaque fois quil vitera un cart, sa retenue lui procurera de la joiedavoir activement sauv sa vie.

Tandis que celui qui ne choisit pas la crainte dHashem par refusdadopter un mode de vie qui peut paratre astreignant de prime aborddirigera forcment cette crainte vers dautres causes vides de sens. Ildveloppera alors toutes sortes de nvroses, car son cur a un besoinnaturel de dlimiter un cadre de vie, dans lequel il volue et qui luipermet de ressentir quil donne un sens son tre. Une tude a mis envidence quun taux important de diplms israliens sont sensiblementplus superstitieux, et consultent frquemment des voyants, devins,

horoscopes. Ces gens censs tre dot dun rationalisme plus aiguissattachent trangement des notions vaines et ahurissantes! La raisondu flau est prcisment le fait quune personne plus subtile et fine despritressent plus intensment le besoin de donner un sens sa vie. Tandisque lanimal ou tout homme qui sidentifie lui! ne remet jamais encause sa condition dtre dans son table!

Concernant notre devoir dduquer nos enfants la YireatShamam,il faut absolument veiller ce quils peroivent de la satisfaction acqurirla crainte du ciel. Aussi, il est trs conseill daider lenfant ressentirce rconfort . Comment? Tout dabord, lorsquil fait une Mitsvaconvenablement, rcite une Berakha ou prire en sinvestissant, prend enpiti un misrable, le parent doit veiller lui exprimer sa satisfaction.Mais aussi, on pourra de temps en temps lui faire remarquer sa chance

de vivre avec des valeurs plus raffines quun simple enfant de la rue.Laider raliser quil volue vers le bon idal laidera se prserver et se renforcer davantage dans sa Yireat Shamam.

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Halakha : BonhMer. 29 Tevet 5774

1. Question: [En Israel, les maisons ont une bouche dgout dans lacuisine et la salle de bain, ferme par un couvercle en plastique qui

sembote.] Une bouteille de vin se casse sur le carrelage de la cuisine.

Est-il permis douvrir cette vacuation pour y faire couler le vin?Rponse: Puisque le couvercle de cette bouche a un petit rebord, ilest permis de louvrir.

Explication: Comme pour le cas du puits voqu hier, on ne peutouvrir Shabbat un tel couvercle que sil a une poigne.

En loccurrence, le petit rebord du couvercle est considr commeune poigne, car il a t conu pour faciliter louverture.2. Question: Est-il permis de fixer une balanoire de bb sur le linteau

dune porte, si on prvoit de ly laisser pour quelques heures?Rponse: Cest permis. Par contre, on ne pourra pas la suspendre

dans lintention de ly laisser plus de 24h.Explication: De manire gnrale, toute construction ralise pour

une dure limite???? est interdite Shabbat [bien quece sujet fasse lobjet dune certaine discussion]. Cet interdit ne concernetoutefois pas la balanoire, car un principe de base de la Melakha deBonh est dunir des lments pour former une seule entit. Prenonslexemple des cas de clous, d'une fentre, d'une poigne, ou mmedune horloge ou d'un cadre [selon le Hazon Ish] : tous ces lmentssont ajouts pour se fondre dans le btiment , et devenir une partie

intgrante de limmobilier. Fixer ces lments pour une courte dureentre de ce fait dans le cadre de la Melakha de Bonh.Par contre, la balanoire suspendue pour une courte dure nest

pas considre comme une partie intgrante de la maison, telle unedcoration ou amlioration, mais plutt comme un ustensileindpendant qui ncessite un support pour tre utilis.

Les dcisionnaires remarquent toutefois que la distinction des casde figure est parfois alatoire, et dpend beaucoup de la considrationdu commun des hommes. [Cf. Orhot Shabbat ch.8 15 (20)]

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Moussar : Hinoukh 01/01/14Comme nous lavons maintes fois mentionn, Rabbeinou Yona

crit que la Yireat Shamam est une Mitsva belle et agrable . Concluonscette 2e partie en insistant sur le fait que la Yireat Shamam nimplique

pas de sentiment de menace, mais de vivre sereinement.LeMessilatYesharimun classique du Moussar rdig par le Ramhalest LE manuel dinstructions pour acqurir laYireat Shamamet spanouirdans la Torah. Aprs avoir pos les fondements du devoir de lhomme,le Ramhal ouvre ses instructions par la Zhirout la vigilance. Soit,lexpression de base de la Yireat Shamam est la vigilance, intgrer quechacun de nos gestes a une porte. Que signifie tre vigilant? Illustronsle principe par un exemple de la vie: la scurit routire .

Chacun de nous connat les dangers de la route, de traverser parex. une rue sans veiller ce que les voitures sarrtent. Cela signifie quenous craignons tous de nous faire renverser . Pourtant, aucune personnenormale nest apeure par une voiture qui roule, ou n'est prise de sueursfroides lorsquelle doit traverser une rue! Nous sommes tous capables

demprunter un passage piton en pensant mille choses, ou en parlantau tlphone. Cela contredit il laxiome primaire que nous craignonslaccident? Evidemment non! Notre crainte fait quune petite partie ducerveau surveille instinctivement la circulation, et nous laisse vaquer dautresoccupations.Quandcettecamradecontrledtecteuneanomalieou peroit le signal dun klaxon, elle met un signal lunit centrale,qui fait directement monter le dossier Attention: voiture! de la mmoiremorte sur le bureau de travail, et le cerveau interpell trouve une solutionimmdiate pour scarter du danger.

Il ressort que ltat constant de la crainte nimplique pas dtatdangoisse ou de frayeur , mais uniquement un instinct qui veille ceque lon ne sorte pas dun cadre dlimit. Le principe de la Yireat Shamamest le mme. Il consiste intgrer un dtecteur dalerte qui prvient les

droutes. Mais dans ltat constant, la Yireat Shamam nempchenullement lpanouissement de ltre !

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Halakha : Bonh Jeu. 1 Shevat 5774Question: La poigne dun robinet tombe Shabbat. Est-il permis

de lutiliser pour ouvrir et fermer leau, si on veille nepas serrer la vis?Rponse: Cest interdit. Il est mme dfendu de dplacer cette

poigne. On pourra tout de mme ouvrir et fermer lerobinet laide dune pince ou dun tournevis.

Prcisons que si cette poigne se dtache avant Shabbat et quonlutilise quelques fois pour ouvrir le robinet , il devient permis del'utiliser pour ouvrir et fermer leau.Explications: Les instructions de ce cas sont les mmes que celles

de la poigne de porte qui tombe Shabbat, tudiplus haut [Mar. 21 Tevet]. Rvisons-les en ajoutant quelques prcisions.a. Le robinet a un statut dimmobilier du fait quil est fix au sol. Il

y a donc un interdit de la Torah ajouter un lment. Cependant,il ny aura en gnral pas dinterdit poser la poigne sur la tte derobinet, car elle ne sera pas du tout fixe et retombera sans aucundoute prochainement.b. Lorsquun pied de table tombe Shabbat, nos Matres ont interdit

de le remettre mme si on ne le fixe pas fortement, de peur quelon n'en vienne le fixer avec un clou [Cf. Mer. 22 Tevet]. Il en vade mme pour la poigne du robinet: il est interdit de la poser sur latte de robinet, de peur quon ne la visse machinalement Shabbat.c. Un 2e interdit utiliser cette poigne de robinet est linterdit de

Moukts car la poigne na pas de statut dustensile mais dlmentprdestin tre fix au sol.

d. Toutefois, le fait dutiliser le robinet tel quel avant Shabbat rsoutles 2 problmes. Concernant linterdit de Moukts, la poigne

prendra alors un statut dustensile. Et pour linterdit de lutiliser depeur quil ne la visse, partir du moment o il shabitue utiliser lerobinet sans le visser, on ne craint plus quil ne le fixe machinalement

Shabbat. [Rama ch.308 16]

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Moussar : Hinoukh 02/01/14 Abordons la 3e partie de notre tude sur le Hinoukh: duquer

lenfant aimer accomplir les Mitsvot. Le cur est le quartier gnral delhomme. Les membres du corps naccomplissent une injonction que sils

reoivent laval du cur. Lorsque le cur est gai et motiv, il stimule tousles membres excuter sa volont, et ils lui obissent tous avec lgret.Mais si le cur agit par contrainte, le moindre petit geste devient pesant. Ainsi, le thme qui succde lducation laYireat Shamam la craintedu ciel, est le Hinoukh la Ahavat Hashem lamour pour Hashem .

Dailleurs, la 2e instruction du Messilat Yesharimaprs la vigilancevoque hier est la Zerizout - le zle, qui est la vertu prdominante decelui qui agit avec amour et intrt. Cet enchanement sexplique par lefait que la crainte et lamour dHashem sont les 2 axiomes de toute la Torah . Les 613 Mitsvot sont classes en 2 groupes: 248 Mistvot positives,et 365 Mitsvot ngatives. Le Ramban [Shemot 20:8] explique que lesMitsvot ngatives sont issues du devoir de craindre Hashem, car ellesconsistent dfinir les mauvaises actions ou habitudes desquelles lhomme

doit scarter. Tandis que les Mitsvot positives sont issues de la AhavatHashem, car lhomme parvient par leur accomplissement se rapprocherdHashem. Nous comparions la Yireat Shamam un terrain ou un tuteur,qui dlimite le cadre dans lequel lhomme volue. La Ahavat Hashem estlarbre qui slve dans ce terrain!

On rencontre souvent de bons juifs qui pensent que servir Hashemavec joie est un petit plus dans la manire daccomplir une Mitsva, quifait loriginalit de certaines Hassidout. Cette ide est totalement fausse!Le Rambam [fin des lois de Soucca] enseigne: La joie quun homme doitveiller en son cur lorsquil accomplit une Mitsva, et lamour quil doit avoir poursoncrateur ,sontdescomposantesessentiellesdelaAvodatHashem [le service divin]. Quiconque se prive de cette joie est dplorable, comme le le verset [au sujet des maldictions]: Parce que tu nas pas servi Hashem

ton Dieu avec joie et exaltation

Liloui Nishmat Emma Simha bat Louisa za'l

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Halakha : Bonh Ven. 2 Shevat 5774Question: Lvier de la cuisine se bouche Shabbat. Est-il permis de

le dboucher?Rponse: Lorsque le bouchon est trs tenace, il est formellement

interdit de le dboucher Shabbat.Si leau peut encore scouler difficilement, cela dpend du moyenque lon utilise. Il y a lieu de tolrer dutiliser une pompe, ou mmedes produits de dbouchage en dernier recours. Par contre, il estdfendu dutiliser un fil de plombier, ou de dvisser le siphon.Explication: a. Le Choulhan Aroukh [ch.336 9] enseigne: Une

gouttire qui sest remplie dimpurets et se bouche,remonte et inonde la maison, il est permis de pousser ce bouchon avde manire atypique, Cf. Lun. 20 Tevet, avec son pied par ex., car noMatres ont lev cet interdit en cas de grande perte.

Rav Ovadia Yossef zatsal [Yabiya Omer V ch.33] dmontre que ledbouchage dun tel tuyau est interdit par la Torah, car le bouchondfinit le tuyau comme hors dusage, et son dbouchage entre dans

le cadre de la Melakha de Makh Bpatish donner le dernier coupde marteau. Pour un bouchon dvier de cuisine, il ne sera pas permisde le dboucher mme avec Shinou, car cette incommodit nest pasconsidre comme une grande perte dargent.b. Toutefois, lorsque le bouchon laisse leau scouler difficilement,

le tuyau nest plus considr comme hors de fonction, et il devientpermis de le dboucher laide dune pompe ou en versant de leauchaude. Certains ajoutent quil sera alors permis dutiliser aussi desproduits de dbouchage [Orhot Shabbat ch.8 31 (38)].

Par contre, lutilisation doutils professionnels tel quun fil deplombier est interdite, car le recours de tels ustensiles dfinit lebouchon comme tenace.c. Puisque les tuyaux dvacuation sont relis au sol, ils prennent un

statut dimmobilier. Il est de ce fait formellement interdit de dvisserle siphon Shabbat, cause de linterdit de Bonh.

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Parashat Bo 03/01/14

Aprs avoir dj envoy 7 plaies sur lEgypte, Hashemenjoint Mosh

dexiger de Pharaon de librer les Bnei Isral : Vas chez Pharaon, car Jaiendurci son cur et celui de ses serviteurs, dessein doprer tous ces prautour de lui, Et afin que tu racontes ton fils, ton petit fils, ce que jai faux Egyptiens, ainsi que les prodiges que jai oprs contre eux

Un des 13 fondements de notre Emouna croyance consiste croire quHashem punit le Rasha limpie et rcompense le Tsadik lejuste. Cela implique que lhomme est libre de faire le bien ou le mal,

quaucun Tsadik ou Rasha nest programm davance. Comment est-ildonc concevable quHashem endurcisse le cur de Pharaon et le punisseensuite davantage pour son refus de librer les Bnei Isral?! Sanslintervention dHashem, Pharaon avait fait Teshouva! Il avait accept peuavant de librer le peuple juif !

Le Midrash Raba rpond : Rabbi Shimon Ben Lakish dit : que les

mcrants qui poseraient cette question se taisent! Hashem avertit unhomme une fois, 2 fois, 3 fois, et sil ne se repent pas, Il lui ferme son cuTeshouva, afin de lui faire payer ses fautes! Ainsi, Hashem a dabord avPharaon 5 fois. Cet effront Lui ayant tenu tte de plein gr, Hashem lenfona davantage dans son mal , etc

Ce plongeon dans le mal, cela signifie que ce fauteur sest tel pointfait happer par ses mauvaises habitudes quil voit sa chance tourner, desmalheurs sabattre sur lui, et le monde entier lui tourner le dos. Etpourtant, au lieu de runir ses forces pour sortir de ce terrible tourbillon,il se laisse entraner. Il en arrive l parce quil a faut et rcidiv de pleingr. Ds lors, cet homme sort du circuit classique du monde. Il nest plussur terre pour se travailler et se parfaire. Hashem commence lui fairergler ses dettes, et lutilise ainsi pour exemple, pour que ceux qui le

ctoient scartent du mal, tant queux en sont encore capables!

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Halakha : BonhSam 3 Shevat 5774

1. Nous apprenions quil est permis de dboucher un tuyau de cuisineobstru, si leau svacue difficilement. Cette permission nest

toutefois pas donne dans certains cas de gouttires de balcon ou jardin.

Lorsque lvacuation est au ras du sol et quelle se bouche, les impuretsqui sy sont colles deviennent une partie intgrante de la gouttire, eton considre alors que le tuyau a t dtruit , mme si leau parvient scouler difficilement. Il y aura donc un interdit de Bonh dcollerces impurets. [S hmirat S habbat K ehilkheta ch.12 18 (52)][En cas de grande inondation, on pourra le dboucher avec Shinou,comme nous le rapportions hier au nom du Chou-Ar. Il sera alorspermis de faire appel un goy, Cf. Or Letsion ch.27 12]2. Question: Ham a entam les travaux dagrandissement de sa

maison. Il effectue sa premire coule de bton un jeudi, oubliantde prendre en compte que le bton doit se faire humidifier au 3ejour, soit Shabbat! A-t-il un quelconque moyen darroser ce mur,afin de ne pas perdre quelques milliers deuros?

Rponse: Ce cher Ham est confront une bien dure preuve! Arroser le bton le confronte 2 interdits de la Torah :

Makh bPatish, et Bonh, car larrosage renforce la solidit du bton.Lesdcisionnaires rapportent concrtement 3solutions, peucommodes.

Sil ralise le problme avant lentre de Shabbat, il pourraprogrammer un arrosage automatique. [Or Letsion ch.27 11]

Autrement, il pourra faire appel un goy, mais ne pourra pas luiordonner explicitement darroser le bton. Le Or Letsion propose dedire au goy darroser le bton indirectement, en lui explicitant darroser ct du mur, de manire ce que leau retombe en second tempssur le mur. Le SSK [ch.30 13] quant lui propose de parler au goy de manire indirecte, en disant par ex. : Je ne peux concrtement paarroser mes murs pour X raison, et risque une grande perte. Celui qui arrosera les murs ne sera pas du! [Aprs Shabbat, on ne manquerapas de rcompenser ce goy avec largesse!]

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Moussar : Hinoukh 04/01/14Dans la Parasha de Ki Tavo, Mosh Rabbeinou met en garde les

Bnei Isral de ne pas scarter des chemins dHashem, sous peine de sefaire chtier par des maldictions terrifiantes. Au milieu de cette squence,

Hashem annonce la raison de Son courroux [Devarim 28:47]: Parce quetu nas pas servi Hashem ton Dieu avec joie Selon le Rambam rapportavant-hier, ce verset est prendre au sens simple! Si les Bnei Isral veillent prserver toutes les Mitsvot de la Torah, mais manquent le faire avecSimha[joie],ilsencourentHasVeshalomlepire.Cespropossontincroyables!Comment la Torah peut-elle imposer chaque juif un investissementaussi intgre?

De plus, nos Matres enseignent une rgle lmentaire de lecture:la Torah ne chtie jamais sans avoir au pralable explicit un devoir ouinterdit. Or, la Torah na prescrit aucun autre endroit lobligationdaccomplir les Mitsvot avec Simha! Certes, des versets des Hagiographes vantent cet tat, mais il nest cependant pas explicite dans la Torah.Comment la Torah peut-elle alors annoncer un chtiment si svre sans

lavoir introduit auparavant par une Mitsva?Les Matres du Moussar rpondent quen ralit, la joie voque

dansceverset ne requiert pas daccomplir la Mitsvaavecuntatdexaltationou de ravissement, mais avec de la satisfaction. Et dexpliquer que cettesatisfaction nest pas un supplment qui vient embellir la Mitsvaaccomplie,mais une satisfaction personnelle quprouve tout celui qui accomplitquelque chose dimportant . Comparons cela celui qui nettoie sa maisonde fond; nprouvera-t-il pas naturellement de la satisfaction davoir remissa maison sur pied, mme sil navait initialement pas les forces pourcommencer? Si aprs coup, on constate quil nest pas du tout fier de sontravail, cest quil a agi par pure contrainte et est dsormais content destre dbarrass de cette corve!

Do un premier axiome pour le Hinoukh: la satisfaction de lenfant accomplir un devoir est inn; la plupart des instructions consisterontplutt ne pas casser cette fiert naturelle !

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Halakha : BonhDim. 4 Shevat 5774Question: Est-il permis de rpandre du sel ou du sable par terre sur

de la neige, afin dviter des chutes parfois dangereuses?Rponse: Il est permis de le rpandre, 3 conditions. Dabord, le

sol doit tre recouvert de dalle ou de goudron, mais ilnest pas permis de le rpandre sur de la terre battue. De plus, il faututiliser du sable prvu cet effet, mais pas du sable de construction.Et enfin, il nest pas permis de rpandre ce sable dans le ReshoutHarabim la voie publique, car il est interdit de porter Shabbat.Explications: a. De manire gnrale, la Melakha de Bonh interdit

de boucher un trou au sol avec du sable ou de la terre.Or, un sol glissant est considr comme dtrior, et le rparer en luiajoutant une couche de terre ou de sable est interdit. Il est de ce faitinterdit de rpandre du sable ou tout autre matriau sur de la terrebattue, si on prvoit de laisser ce sable ensuite.

Par contre, lorsquon prvoit de ne pas laisser ce sable ou sel longterme, mais de le balayer aprs que la neige aura fondu, il ny a plus

dinterdit de Bonh, car le sable ajout ne devient pas une partieintgrante du sol . Plus encore, cette permission est donne si le sablese dispersera de lui-mme aprs la fonte de la neige. [Cf. Chou-Arch.313 10]b. Le sable destin la construction est Moukts [Cf. Dim.19 Tevet].

Il ne sera donc permis de le dplacer que si on lui donne un statutdustensile c.--d. quil soit prdestin tre utilis un autre usageque pour la construction.

En cas de force majeure, il sera permis de se servir dun sableMoukts, car la glissade sur de la glace peut parfois avoir de gravesconsquences, et nos Matres ont lev certains interdits dordrerabbinique en cas de danger. Par contre, il sera formellement dfendude creuser du sable ou de la terre du sol, car creuser est un interdit

driv de Sotre.

Refouah Shelema Yossef ben Sim'ha Nathan

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Moussar : Hinoukh 05/01/14Un enfant dune douzaine dannes croisa un jour Rav Shlomo

Zalman Auerbach zatsal dans la rue, et osa laccoster avec une questionpertinente: Rav ! Nos Matres enseignent :

, Hashem a voulu donner dumriteaux - Bnei Isral, et leur a enjointdaccomplirplusieurs Mitsvot Si Hanous aime tellement, ntait-il pas plus souhaitable de nous allger un petche?

Le Rav commena par le fliciter de sa question piquante, puisrflchit quelques instants et lui dit: Connais-tu lordre dans lequel on doitchausser les chaussures le matin ? Lenfant rpondit firement: Oui ! Oncommence par enfiler la droite, puis la gauche, car il faut toujours donner pr la droite. Par contre, pour le laage des chaussures, un droitier commenceattacher la gauche, car la Torah a elle-mme donn priorit la gauche, lorsqattache les Tefilin sur ce bras !

Le rav apprcia la ractivit du jeune enfant, et ajouta : Honntement,si leChoulhanAroukhnavaitpas prescrit cet ordre,quaurions-nousfait?Pens

que lon aurait enfil les 2 chaussures en mme temps?! Il aurait bien fcommencer par lune des 2. Plus encore : statistiquement, nous aurions de t faon commenc par mettre un jour sur 2 la chaussure droite avant la gauMalgr tout, Hashem nous a prescrit un ordre prcis pour porter ces chausset les lacer, et nous mritons prsent chaque jour un nouveau salaire pour petite Mitsva, que nous aurions de toute faon accomplie! Et des Mitsvot facomme cela, nous en rencontrons des dizaines chaque jour ! Nest-ce pas paardent de nous donner du mrite quHashem nous a prescrit tant de Mitsvo

Lmotion de lenfant davoir eu une attention personnelle de lundes grands Matres de la gnration tait son comble! Aussi, il jeta unmerci tremblant et timide, et se retourna pour senfuir. Le rav apprciason audace, et le rappela A suivre

Leiloui nishmat Orly bat Miryam Benchetrit

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Halakha : BonhLun. 5 Shevat 5774Concluons le thme de Bonhdans limmobilier en abordant quelquescas des ustensiles de grande contenance, qui ont dun point de vuehalakhique un statut dimmobilier.

Question: Un plot qui soutient ltagre dune bibliothque sort deson trou, et provoque la chute de ltagre et de livres.Est-il permis de remonter cette tagre pendant Shabbat?Rponse: Cest interdit.Explications: a. Une diffrence essentielle entre linterdit de Bonh

dans limmobilier ou dans les ustensiles est lintensitavec laquelle les lments sont fixs ensembles . Pour les ustensiles,on est confront linterdit juste lorsque lon fixe fermement 2lments. Tandis que pour limmobilier, on transgresse cet interditmme si on les lie faiblement. Nous voquions notamment le cas dela porte pose uniquement sur les gonds, ou le cas de la ventouse, dutuyau ou filtre accroch sur le robinet.

On est encore confront la Melakha de Bonh dans limmobilier

mme si on ne fixe pas du tout llment au sol, mais quon le poseuniquement , dans lintention delelaisser pourune dure indtermine.Par ex. la mthode de construction dun mur dpoque ne requraitpas forcment de coller la brique suprieure avec du ciment; laGuemara[Shabbat 102B] enseigne le cas de celui qui transgresse linterdit deBonh de la Torah en posant uniquement une telle pierre sur le mur !b. Nous introduisions [Sam. 18 Tevet] quun rcipient d'un volume

suprieur 375L est considr comme un bien immobilier, mmesil nest pas fix au sol ou au mur. A titre indicatif, une armoire dontles dimensions [extrieures! ] sont 50x50x150cm remplit dj cettecondition. En loccurrence, il y a un interdit certain de Bonh poserou dfaire uniquement une tagre de bibliothque, ou de glissermme un plot sous une tagre, car ces lments sont poss pour unedure illimite, dans lintention de former une unique entit avec lecadre de larmoire. [Orhot Shabbat ch.8 10]

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Moussar : Hinoukh 06/01/14Reb Shlomo Zalman zatsal lui dit: David haMelekh dit: '

La bont Test digne, Hashem, car Tu -rcompenses chaque homme selon son uvre . [Tehilim 62:13] Ce verset

prsente une anomalie! Un homme qui paye un employ comme il se doitpreuve dhonntet, de loyaut, de justice, mais srement pas de Hessed bont! Comment le fait quHashem rcompense lhomme selon ses actes ptre appel une bont ? Et le rav continua par une allgorie: Une mamanprit rendez-vouschez le dentiste pour soigner son fils. Mais ce petit refusa fermetant il tait terrifi par les soins. La maman tenta alors damadouer son enfaSi tu acceptes daller chez le dentiste, je te promets une surprise. Lenfant acet la maman rgla loyalement son d . Dis-moi donc, si la maman navait paspropos cette surprise, lenfant naurait pas de toutes faons fini par courir le dentiste, tant linfection de sa dent se serait aggrave? Pourtant, elle a prdonn au fils le sentiment quil lui rend service lorsquil accepte de se faire so

Et il conclut : Tu comprends prsent ce que signifie quHashem nous fait un Hessed de nous payer pour nos Mitsvot, alors que ces actions son

toutes faons ncessaires lhomme !La joie de lenfant tait au summum. Il remercia le rav, et raconta tous ses amis lanecdote durant les 2 semaines qui suivirent. Tous l