un mois à mâcon - supplément du n°81 - février 2009

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supplément Lieux de Vie SOMMAIRE n Incontournable : la Régie inter-quartiers Entre nous n Zoom sur le quartier Saint-Antoine n Chacun sa couronne ! n Festiv’Sud investit la Cave à Musique n 36 rue Schweitzer : l’entraide au quotidien Infos pratiques n La Galerie Mary Ann présente… n L’indice Atmo du mois de décembre n Cultivons notre jardin… n www.caf.fr : l’unique site officiel de la CAF n Exposition Chantal MAURER n Etat civil : chiffres clés 2008 n Vaccinations n Les Points Information Mairie n Gardes de la médecine libérale n Soutien aux personnes en situation de handicap n Numéros Santé urgence n Allô mairie ? Le mensuel de la vie à mâcon mois macon un à page 1 page 2 page 3 page 4 Régie inter-quartiers de Mâcon Alain Sève - Tél. : 03 85 20 25 07 + d’infos Connaissez-vous cette structure originale qui affiche haut ses valeurs « Habitants richesse des quartiers, quartiers richesse des villes » ? Son directeur, Alain Sève nous ouvre les portes de cette entité clé à Mâcon. Quel est le rôle de la Régie inter-quartiers ? Avant tout, il est important de rappeler l’origine même du nom : régie. Il a été choisi en écho avec le métier de régisseur, celui rattaché au monde du spectacle. Notre rôle est de mettre en lumière les quartiers. La Régie inter-quartiers de Mâcon est un outil original dont l’existence repose sur trois grands axes : l’économie, l’insertion et l’éducation populaire et le lien social. Nous avons un statut associatif. Nous travaillons avec les collectivités, principalement la Ville de Mâcon, dans le cadre de contrats d’objectifs soumis à des marchés publics. Les donneurs d’ordres que sont majoritairement la municipalité et Mâconhabitat nous confient différentes missions : l’entretien de parties communes d’immeubles, la mise à disposition d’agents pour assurer la sécurité aux entrées et sorties d’écoles, la maintenance des espaces verts publics. Nous assurons aussi des missions pour le compte de clients privés. C’est le cas pour le Centre Leclerc, la Régie Lamartine, la société Actis, le lycée des Saugeraies… Il s’agit majoritairement de contrats d’entretien d’espaces verts. Combien de personnes sont salariées par la Régie ? Nous travaillons avec plus de 50 personnes pour 37 équivalents temps plein. Dans le cadre de notre volet insertion, nous employons uniquement des habitants des quartiers de Mâcon. Rappelons que depuis le 1er janvier 2007, les trois régies de quartiers de Mâcon, créées il y a une dizaine d’années, ont été réunies sous une structure baptisée Régie inter-quartiers. Qui finance la Régie ? 80% de notre budget de fonctionnement est issu de la vente de services. Nous recevons ensuite des subventions à hauteur de 10% répartis entre quatre financeurs publics : l’Etat, le Conseil régional, le Conseil général et la Ville de Mâcon. Les 10% restants émanent des subventions accordées aux contrats aidés. On évoque souvent l’esprit Régie, de quoi s’agit-il ? Notre slogan illustre bien cette particularité : « Habitants richesse des quartiers, quartiers richesse des villes ». Le fait d’employer des gens issus des quartiers est un vrai plus. Au-delà, nous essayons d’entretenir, voire de développer cet esprit quasi familial en créant des moments d’échanges en dehors du temps de travail. C’est dans ce sens que nous avons initié une chorale depuis l’an passé. Les salariés et quelques habitants se retrouvent tous les mercredis soirs. Nous organisons même des petits concerts. C’est important de créer du lien social de cette manière et continuer à privilégier les rapports de proximité. La Régie inter-quartiers, membre du Conseil national du réseau des Régies de quartiers, a accueilli les 2 ,3 et 4 décembre 2008 le stage annuel destiné aux directeurs nouvellement en poste qui se sont imprégnés du fonctionnement de la Régie et ont pu contaster la qualité du partenariat que la Régie de Mâcon entretient. S’ouvrir Incontournable : la Régie inter-quartiers Les « figures » des quartiers Fin janvier, 35 portraits en couleurs de Mâconnais immortalisés par le photographe Amédé de Almeda faisaient l’objet d’une exposition à la salle François Martin. Baptisée « Regards d’habitants, richesse du quartier de Marbé », cette belle initiative, menée par Soledad Savart de la Régie inter-quartiers, mettait en lumière les visages pluriels et colorés du quartier de Marbé. Avec simplicité, individuellement ou en groupe, les habitants se sont prêtés à ce jeu, pour un résultat des plus réussi. 1 81 FEVRIER 09 supplément de Lieux Vie

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Supplément lieux de vie d'un mois à Mâcon

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Page 1: Un mois à Mâcon - Supplément du n°81 - Février 2009

s u p p l é m e n t

Lieux de VieS O M M A I R E

n Incontournable : la Régie inter-quartiers

Entre nous

n Zoom sur le quartier Saint-Antoine

n Chacun sa couronne !n Festiv’Sud investit la Cave à Musiquen 36 rue Schweitzer : l’entraide au quotidien

Infos pratiques

n La Galerie Mary Ann présente…n L’indice Atmo du mois de décembren Cultivons notre jardin…n www.caf.fr : l’unique site officiel de la CAFn Exposition Chantal MAURERn Etat civil : chiffres clés 2008n Vaccinations n Les Points Information Mairien Gardes de la médecine libéralen Soutien aux personnes en situation de handicapn Numéros Santé urgencen Allô mairie ?

L e m e n s u e l d e l a v i e à m â c o n

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Régie inter-quartiers de Mâcon Alain Sève - Tél. : 03 85 20 25 07

+ d’infos

Connaissez-vous cette structure originale qui affiche haut ses valeurs

« Habitants richesse des quartiers, quartiers richesse des villes » ? Son directeur, Alain Sève nous ouvre les portes de cette entité clé à Mâcon.

Quel est le rôle de la Régie inter-quartiers ?

Avant tout, il est important de rappeler l’origine même du nom : régie. Il a été choisi en écho avec le métier de régisseur, celui rattaché au monde du spectacle. Notre rôle est de mettre en lumière les quartiers. La Régie inter-quartiers de Mâcon est un outil original dont l’existence repose sur trois grands axes : l’économie, l’insertion et l’éducation populaire et le lien social.Nous avons un statut associatif. Nous travaillons avec les collectivités, principalement la Ville de Mâcon, dans le cadre de contrats d’objectifs soumis à des marchés publics. Les donneurs d’ordres que sont majoritairement la municipalité et Mâconhabitat nous confient différentes missions : l’entretien de parties communes d’immeubles, la mise à disposition d’agents pour assurer la sécurité aux entrées et sorties d’écoles, la maintenance des espaces verts publics. Nous assurons aussi des missions pour le compte de clients privés. C’est le cas pour le Centre Leclerc, la Régie Lamartine, la société Actis, le lycée des Saugeraies… Il s’agit majoritairement de contrats d’entretien d’espaces verts.

Combien de personnes sont salariées par la Régie ?

Nous travaillons avec plus de 50 personnes pour 37 équivalents temps plein. Dans le cadre de notre volet insertion, nous employons uniquement des habitants des quartiers de Mâcon. Rappelons que depuis le 1er janvier 2007, les trois régies de quartiers de Mâcon, créées il y a une dizaine d’années, ont été réunies sous une structure baptisée Régie inter-quartiers.

Qui finance la Régie ?

80% de notre budget de fonctionnement est issu de la vente de services. Nous recevons ensuite des subventions à hauteur de 10% répartis entre quatre financeurs publics : l’Etat, le Conseil régional, le Conseil général et la Ville de Mâcon. Les 10% restants émanent des subventions accordées aux contrats aidés.

On évoque souvent l’esprit Régie, de quoi s’agit-il ?

Notre slogan illustre bien cette particularité : « Habitants richesse des quartiers, quartiers richesse des villes ». Le fait d’employer des gens issus des quartiers est un vrai plus. Au-delà, nous essayons d’entretenir, voire de développer cet esprit quasi familial en créant des moments d’échanges en dehors du temps de travail. C’est dans ce sens que nous avons initié une chorale depuis l’an passé. Les salariés et quelques habitants se retrouvent tous les mercredis soirs. Nous organisons même des petits concerts. C’est important de créer du lien social de cette manière et continuer à privilégier les rapports de proximité.

La Régie inter-quartiers, membre du Conseil national du réseau des Régies de quartiers, a accueilli les 2 ,3 et 4 décembre 2008 le stage annuel destiné aux directeurs nouvellement en poste qui se sont imprégnés du fonctionnement de la Régie et ont pu contaster la qualité du partenariat que la Régie de Mâcon entretient.

S’ouvrir

Incontournable : la Régie inter-quartiers

Les « figures » des quartiers Fin janvier, 35 portraits en couleurs de Mâconnais immortalisés par le photographe Amédé de Almeda faisaient l’objet d’une exposition à la salle François Martin. Baptisée « Regards d’habitants, richesse du quartier de Marbé », cette belle initiative, menée par Soledad Savart de la Régie inter-quartiers, mettait en lumière les visages pluriels et colorés du quartier de Marbé. Avec simplicité, individuellement ou en groupe, les habitants se sont prêtés à ce jeu, pour un résultat des plus réussi.

1n °81FEVRIER 09 supplément deLieux Vie

Page 2: Un mois à Mâcon - Supplément du n°81 - Février 2009

Premier faubourg de Mâcon Traversé par la rue de Strasbourg et constitué de petites ruelles, le quartier Saint-Antoine compose une des parties les plus anciennes du centre ville de Mâcon. A l’époque où le castrum gallo-romain entourait le pla-

Quelques anecdotes et curiosités…• Lors de la prise de Mâcon par les Huguenots en 1562, le quartier de Saint-Antoine a beaucoup souffert, puisque une grande partie des combats s’y déroulait. • Au XVe siècle, la chaîne des bagnards, destinés à être enrôlés dans les galères du roi, faisait étape à Mâcon. Ils couchaient rue du gîte à Mâcon, dans des cellules en pierre avec les deux mains attachées à un anneau.

• À l’angle nord de la place Saint-Etienne et du quai, l’ancienne église du même nom, qui a été en activité jusqu’à la Révolution, est un des seuls monuments encore visibles.

• La place Saint-Etienne était en partie un cimetière (de la rue Chatillon à la

Saône). Celui- ci été détruit après l’interdiction d’enterrer les morts dans

les villes.• Jusqu’en 1950, on s’approvisionnait en eau dans des bornes fontaine : on peut encore en voir une sur la petite place Saint-Antoine à côté d’une des dernières maisons à colombage de la ville.• Beaucoup de monuments ont disparu mais leurs fondements sont toujours présents dans le sol : les étuves (bains publics) à l’angle du quai et de l’actuelle rue de Arbalète, qui avaient évolué en « maison close » avant de disparaître, et l’hôpital

Saint-Jacques rue Sirène qui recevait les pèlerins de Compostelle et leur servait pain, vin et viande : un menu exceptionnel pour l’époque !

Paroles de Mâconnais !Georges Berthoud, un ancien colonel, occupe toujours, rue de Strasbourg, la maison construite par son arrière-grand-père en 1866. Il se souvient du quartier à l’époque où il était enfant, dans les années 30 : « Je me revois marcher dans les rues aux côtés de ma grand-mère. Le soir, les habitants descendaient leurs chaises sur le trottoir pour discuter, échanger… De fait, ce quartier est resté très longtemps un grand village, avec un état d’esprit très convivial ».

Pierre-Yves Levêque est propriétaire du magasin « Cycles Levêque » rue Saint-Antoine depuis 1983. Il évoque un certain « âge d’or » : « On dénombrait énormément de commerces de proximité et nous entretenions tous d’excellentes relations. Depuis, certains ont mis la clé sous la porte, d’autres ont pris leur retraite et cet état esprit est malheureusement un peu en perte de vitesse. Néanmoins, nous sommes encore nombreux à nous retrouver « chez Jacques », au « Petit Bar de la rue Saint-Antoine ».

Georges Guyonnet, conseiller municipal, a vécu pendant 15 ans sur le quartier : « Je garde l’image d’un quartier très vivant, mêlant des personnes d’origines très diverses. Il y avait beaucoup d’entraide également : le comité de quartier Saint-Antoine faisait beaucoup pour les personnes âgées, on leur portait la « pelle à charbon », des colis… Encore aujourd’hui, il ne se passe pas une semaine sans que j’aille y faire un tour, c’est mon quartier de cœur ! ».

« Un Mois à Mâcon » vous propose ce mois-ci d’en apprendre un peu plus sur le passé du quartier Saint-Antoine, véritable cœur historique de Mâcon.

teau de la Baille, Saint-Antoine fut le premier faubourg construit en dehors des remparts. Il allait alors de l’actuelle place Saint-Etienne à la place Gardon, mais il s’est étendu plus au nord de Mâcon par la suite, jusqu’au Théâtre.

À l’origine ce secteur était donc occupé par tous ceux qui restaient « hors les murs », du fait de leur statut ou de leur profession : les gens du voyage, les juifs prêteurs sur gage, les portefaix qui chargeaient les bateaux, les tonneliers, les pêcheurs professionnels, les « taquiers » (fabricants de barques)… C’est aussi dans le bourg de Saint-Antoine que se sont fixés les premiers « Nautes », des navigateurs venus de Palestine, qui se rendaient à Chalon depuis la Méditerranée : ce sont eux qui ont amené le christianisme à Mâcon. À l’époque où le trafic par voie d’eau était intense (jusqu’au XVIIe siècle), Mâcon était d’ailleurs une escale de prédilection pour tous les navigateurs, qui trouvaient le gîte et le couvert dans les hôtelleries des rues Chatillon et Franche.

Jusqu’au VIe siècle, le quartier était plutôt pauvre, et composé de petites maisons en pisé. Elles ont ensuite cédé la place à des maisons en pierre et une population plus aisée s’y est installée. Néanmoins, Saint-Antoine est resté un quartier plutôt ouvrier où logeaient pêcheurs, manœuvriers, et une grande variété d’artisans comme les paternostiers (ils fabriquaient des chapelets et autres petits objets en os et écaille) ou encore les marchands d’épices qui étaient si nombreux que le faubourg fut baptisé un temps « bourg savoureux » en raison de l’atmosphère « parfumée » qui y régnait.

Emblématique place Gardon Élément incontournable du quartier, la place Gardon constitue un site majeur dans l’histoire mâconnaise. En limite des fortifications à l’époque gallo-romaine, puis véritable entrée du Faubourg Saint-Antoine au XIVe siècle, elle a subi de profondes modifications au cours des siècles et, en particulier, au milieu du XXe siècle avec l’urbanisation du Plateau de la Baille (destruction de l’Ancien couvent des Carmélites, construction de la Bibliothèque et de la Tour des Archives, construction du Temple). En 1854, elle a été baptisée « place Gardon »

en mémoire de Benoît Gardon, fondateur en 1796 d’une fonderie de cuivre, devenue Robinetterie Seguin et aujourd’hui Actaris un des fleurons industriels de Mâcon. Elle a toujours été un lieu de passages et d’échanges, jusque dans les années 90, lorsque les aménagements du carrefour l’ont confortée comme lieu d’articulation entre le centre ancien historique, les « faubourgs » rue de Paris et le secteur Monnier (quartiers d’habitat collectif et administrations). La place Gardon est aujourd’hui, plus que jamais, la porte d’accès au centre.

Zoom sur le quartier Saint-AntoineDécouvrir

Au 120 rue Saint-AntoineAu fil des ans, les locaux de l’association la Buissonière sont devenus un lieu incontournable du quartier. Cette association d’éducation populaire a été créée en 1983 par Michel Daureil. Particulière-ment dynamique, elle réunit à ce jour 400 adhérents, toutes générations confondues. Arts plastiques, randonnée, patchwork, lecture à domicile, atelier mémoire, soutien scolaire, cours d’informatique : une grande partie des activités est animée par les adhérents eux-mêmes, qui font ainsi partager leurs compétences et leurs passions.Contact : Jacqueline Morel-Favier, présidente Tél. : 03 85 38 93 64

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n La place Gardon a été entièrement rénovée en 2003

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Page 3: Un mois à Mâcon - Supplément du n°81 - Février 2009

Zoom sur… 36 rue Schweitzer : l’entraide au quotidien

Au 36 rue Schweitzer, entraide et convivialité ne sont pas de vains mots. A l’initiative de Mauricette Leguay, qui y vit depuis 25 ans, de multiples actions sont menées qui renforcent la cohésion au sein de cet immeuble du quartier Nord de Mâcon. Dernier exemple en date avec le concours de décoration d’immeubles qui a particulièrement mobilisé les habitants. Début décem-bre, tous les habitants du 36 rue Schweitzer étaient en effet « réquisitionnés » pour les décorations de Noël. Il faut dire que, depuis le lancement par Mâconhabitat du concours des halls décorés, ce bâtiment est toujours arrivé en bonne place. Pas question donc de se relâcher, d’autant que le rendez-vous est très prisé par tous les locataires : « Tout le monde se sent concerné » explique Mauricette Leguay. « Dans notre immeuble, c’est quasiment l’intégralité des 25 familles qui met la main à la pâte. Il y a une vraie ambiance et les nouveaux arrivants se prennent rapidement au jeu ».Pari tenu donc puisque, cette année encore, le « 36, rue Schweitzer » s’est montré à la hauteur pour enlever le premier prix remis le 23 décembre dernier en mairie. « Tout le monde apporte son savoir-faire et, le plus important, c’est que toutes les générations collaborent main dans la main » poursuit Mauricette Leguay. Lors du passage du jury, le 18 décembre dernier, tout l’immeuble était d’ailleurs sur le pont et la visite s’est achevée par un apéritif collectif. « Ce genre de manifestations est une bonne chose pour apprendre à connaître ses voisins et mieux vivre ensemble».

De fait, toute l’année, Mauricette ne manque pas d’idées pour tisser du lien entre les différents locataires. Il y a par exemple ce qu’elle appelle « Ma bibliothèque de 4 sous »… En fait, elle achète des magazines et les fait circuler dans le bâtiment pour que le plus grand nombre en profite. Le concept s’est rapidement développé puisque désormais Mauricette centralise et diffuse les magazines achetés par l’ensemble des locataires. Voilà bien un exemple à suivre, car c’est avec ce genre de petits gestes et d’initiatives originales, qu’ensemble, on peut lutter contre l’anonymat et la solitude de la vie urbaine.

À l’heure du café, du goûter ou encore de l’apéro, tous répondent présents pour la galette ! Cette tradition gourmande a cette année encore réuni élus, associations et habitants dans tous les quartiers de Mâcon, ainsi que dans les com-munes associées. L’occasion pour chacun d’échanger ses meilleurs vœux pour 2009…

Comme chaque année, la municipalité a adressé ses meilleurs vœux aux Mâconnais autour de la galette des rois. Associations, bénévoles, travailleurs sociaux, agents munici-paux, familles…

Tous ont été remerciés par les élus en ce début d’année. Le coup d’envoi a été donné le 14 janvier au centre de vie quotidienne des Saugeraies.

Ensuite, c’est le 17 janvier que les habitants de Bioux ont partagé la galette à la maison de quartier. Le 22 janvier, c’est au centre social de la Chanaye que les « amateurs de frangipane » étaient conviés.

Quant aux habitants de Marbé, ils se sont retrouvés le 26 janvier dans la salle de conférence du théâtre pour venir tirer les rois.

Enfin, c’est à la maison de quartier des Blanchettes que s’est dignement achevée cette « tournée

de la galette », le 28 janvier. Du côté des communes associées, les trois cérémonies de présentation des voeux à la population se sont déroulées le même soir, le 16 janvier, à des horaires échelonnés afin de permettre au sénateur-maire de se rendre successivement à Saint-Jean-le-Priche, Sennecé et Loché.

L’édition 2009 du festival de musique des quartiers sud de Mâcon aura lieu le 28 février prochain. Au programme : éclectisme et convivialité ! Organisé par le service jeunesse et les Centres Sociaux de la ville de Mâcon, Festiv’Sud est un événement musical qui a vocation chaque année à mettre en lumière des groupes locaux débutants, mais néanmoins prometteurs, les maisons de quartiers et centres sociaux de Bioux, des Blanchettes et de Chanaye-Rési-dence : dans chacun de ces trois quartiers, les médiateurs, animateurs et directeurs des structures municipales ont mobilisé quelques jeunes pour participer au comité d’organisation. L’ensemble des animations se déroulera sur le site de la cave à Musique ; des animations tous publics y seront proposées à partir de 15h00 : spectacles pour enfants ; concerts en acoustique ; visites guidées de la Cave et rencontres avec les techniciens ; animations extérieures (attractions et jeux) ; musique traditionnelle et orientale.En soirée, place au festival à proprement parler avec les premières scènes, suivi du groupe Saï en première partie de Woodin’b Side, la fin de soirée étant animée par DJ Opak. Avec une telle programmation, et des horaires élargis, Festiv’Sud s’ouvre donc au plus grand nombre : c’est l’occasion de favoriser les échanges entre des publics qui n’ont pas toujours l’occasion de se rencontrer. C’est aussi l’occasion de faire profiter aux jeunes artistes d’un lieu et d’un accompagnement privilégié.C’est enfin, pour l’ensemble des mâconnais

l’occasion de découvrir ou redécouvrir un espace culturel de la ville propre à la création d’évènements et participant pleinement à la réalisation du vivre ensemble. A noter que

les recettes générées par les entrées pour Festiv’Sud seront reversées à une association caritative.

Chacun sa couronne !

Festiv’Sud investit la Cave à Musique

ENTR

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n Galette à Saint-Jean-Le-Priche

n Groupe S.A. Ï.

n Groupe Woodin’b Side

n Galette aux Gautriats

n Galette à Bioux

3n °81FEVRIER 09 supplément deLieux Vie

Page 4: Un mois à Mâcon - Supplément du n°81 - Février 2009

www.caf.fr : l’unique site officiel de la CAFSuite à des problèmes rencontrés par des bénéficiaires, la Caisse d’allocations familiales de Saône-et-Loire rappelle aux usagers que son site officiel est : www.caf.fr

« Des allocataires tapant « allocations familiales » dans un moteur de recherche se sont vus proposer d’autres sites dont l’intitulé peut porter à confusion », explique la direction de la CAF. Ces sites sont gérés par des sociétés privées. La validité des informations et des services proposés n’est pas garantie par la Caisse d’allocations familiales. Une lecture attentive confirme d’ailleurs qu’il ne s’agit pas d’un service public.

La Caisse d’allocations familiales rappelle que tous les services en ligne qu’elle propose sont gratuits.

Si vous avez été abusé par un de ces sites, il serait judicieux de le signaler à la direction régionale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes de Bourgogne.

Renseignements : Direction régionale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes de Bourgogne (Saône-et-Loire) : centre d’affaires « Les Cèdres »71 rue Jean Macé – 71018 Mâcon cedex Tél. : 03 85 21 18 50.

Etat civil : chiffres clés 2008Comme chaque année, le service état civil de la Ville établit un bilan des naissances, décès et mariages enregistrés sur Mâcon. Du 1er janvier au 31 décembre 2008, il a ainsi comptabilisé : 1853 naissances, 128 mariages, 63 divorces et 765 décès.Le top 3 des prénoms attribués en 2008 à MâconQuels ont été les prénoms les plus tendances à Mâcon en 2008 ?Pour les filles :• Emma (attribué 21 fois) • Lilou (attribué 16 fois) • Camille, Chloë, Manon (13 fois chacun)Pour les garçons :• Nathan (attribué 22 fois) • Enzo, Lucas (19 fois chacun) • Louis, Tom (attribué 15 fois chacun).

ExpositionChantal MAURER, « peintre naïf » - Salle François MARTIN du 4 au 14 février du mercredi au samedi de 15h à 19h

Cette artiste mâconnaise a d’abord étudié la céramique, la sculpture et le dessin. Autodidacte, elle profite de ses moments de liberté pour s’essayer à la peinture. Depuis 1979, elle expose dans divers salons où elle a reçu de nombreux prix.

L’exposition de Chantal MAURER donnera aux Mâconnais un avant-goût d’un autre événement culturel que la Ville a décidé d’organiser cette année. En effet, en ouverture des manifestations estivales, du 1er au 19 juin 2009, plus de vingt artistes s’exposeront dans le cadre de « Reg’Art Naïf ».

La peinture « naïve », qui n’est liée à aucune école ni tendance, reste encore trop peu connue. Elle étonnera les Mâconnais par sa ri-chesse et sa diversité. Le Festival de Verneuil-sur-Avre ou le Musée de l’Art en Marche à Lapalisse lui ont déjà permis de se révéler à un public toujours plus large et tou-jours plus conquis. « Reg’Art Naïf » fera souffler un vent de fraîcheur sur la ville.

L’indice Atmo du moisde décembreRépartition par jour : • indice 2 : 11 jours• indice 3 : 15 jours• indice 4 : 3 jours• indice 6 : 2 jours

Les indices :10 : très mauvais09 : mauvais08 : mauvais07 : médiocre06 : médiocre05 : moyen04 : bon03 : bon02 : très bon

ATMO est satisfait, la qualité de l’air a été très bonne au mois de décembre

Si vous désirez plus d’informations sur la qualité de l’air à Mâcon en temps réel, vous pouvez consulter le site Internet

<www.atmosfair-bourgogne.asso.fr>ou appeler le répondeur au 03 85 48 50 50 disponible 24h sur 24.

Vaccinations Les prochaines séances de vaccinations auront lieu :• au Centre Médico-Scolaire : 23, rue Mathieu, les mercredis 4 février et 11 mars de 10h30 à 11h30• au Centre Social des 1 000 Fenêtres « En Marbé », 1320 avenue Charles de Gaulle, les mercredis 4 février et 11 mars de 14h à 15h• au Centre de « Vie Quotidienne » des Saugeraies, 309 allée René Cassin, les mercredis 4 février et 11 mars de 15h15 à 16h• au Centre Social « La Chanaye », 2 rue Paul Eluard, les mercredis 4 février et 11 mars de 16h30 à 17h45

Numéros Santé urgence • Drogue info service : 0800 23 13 13 (appel gratuit d’un poste fixe)• Violences conjugales féminines : 0800 05 95 95• Protection et assistance aux personnes âgées : 0800 02 05 28

Gardes de la médecine libérale En cas d’urgence mais en cas d’urgence seulement, les médecins généralistes de Mâcon assurent une permanence, sans rendez-vous à la maison médicale de garde rue Ambroise Paré 71000 MACON :• tous les jours à partir de 19h00 et jusqu’à minuit • le samedi à partir de 14h00• les dimanches et jours fériés de 8h00 à minuitEn dehors de ces horaires et toujours en cas d’urgence, si dans la journée vous ne parvenez pas à joindre votre médecin traitant faites le 15. De même, pour une urgence après minuit faites le 15 qui apportera une réponse adaptée. La Maison Médicale de Garde (MMG) accueille les patients au tarif payant conventionnel.

Soutien aux personnes en situation de handicap Le comité AMI 71 (défense des Malades, Invalides et handicapés), affilié à l’Association nationale de défense des Malades, Invalides & handicapés, propose des permanences les lundis, mercredis et vendredis de 14h00 à 17h00.Renseignements : AMI 71, 172 rue de la Chanaye, 71000 Mâcon, Président : Hubert Charollois – tél. 03 85 34 34 59.

Les Points Information Mairie (PIM) sont ouverts du mardi au vendredi, de 14h00 à 17h00• PIM de Marbé : Maison de l’Abîme. Tél. 03 85 21 01 39 - Agent d’accueil : Isabelle Conseillère municipale à votre écoute : Elisabeth Guillet• PIM de Saint Clément : 94 Rue de Lyon. Tél. 03 85 22 15 06 - Agent d’accueil : Nassera Conseillère municipale à votre écoute : Georgette Degoulange• PIM des Saugeraies : 153 Rue Louise Michel. Tél. 03 85 22 16 05 - Agent d’accueil : Mylène Conseillère municipale à votre écoute : Denise Noton

Allô mairie ?

Un numéro vert est à la disposition des Mâconnais qui souhaitent signaler des petits problèmes ou des dysfonctionnements, qu’ils aient ou non un caractère d’urgence. Par exemple : « une branche d’arbre est tombée rue… », « une fuite d’eau est signalée dans le quartier de... », « l’éclairage public est en panne au carrefour de... ». Le 0 800 33 72 73 vous met en relation avec une opératrice qui prend note ou vous oriente vers le service concerné. En revanche, ce numéro ne doit pas être utilisé pour joindre un correspondant à la mairie. Dans ce cas, il faut continuer à utiliser le standard de l’Hôtel de Ville : 03 85 39 71 00.

n Jusqu’au 15 février Stéphane Bernoud, collectionneur. Exposition autour des vendanges : objets divers, photos...

n Du 17 février au 1er mars : Michel Charbonnel, photographe - Exposition sur le thème de la fleur : « La fleur dans tous ses éclats ». Direction de la culture - Tél. 03 85 39 71 47. Horaires d’ouverture : du lundi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h. Hôtel de Ville - quai Lamartine à Mâcon.

En février, hors périodes de gel, c’est le moment pour les agents du service Cadre de vie de tailler et planter arbres, arbustes et rosiers, mais aussi de procéder au bêchage des massifs et au semis des plantes à massifs d’été. De même dans vos jardins, si le temps est clément, préparez vos trous de plantation, en prévoyant grand : 50 cm de côté pour un arbuste, 80 pour un arbre. Par ailleurs, griffez au pied des arbustes pour favoriser la pénétration des eaux de pluie.Concernant les travaux de taille, la règle est la suivante : tous les arbustes à floraison estivale (hibiscus, tamaris, buddleia) doivent être taillés à la fin de l’hiver, alors que la taille de ceux à floraison printanière interviendra juste après la floraison. Une exception cependant : la glycine dont il est conseillé de couper les rameaux secondaires dès maintenant. Par ailleurs, vous pouvez élaguer les branches mortes ou mal placées, ainsi que les grands arbres. Côté plantations, c’est le moment de planter arbres et arbustes, ainsi que les haies d’espèces caduques. Toujours hors période de gel, on peut également planter les rosiers livrés en mottes ou en racines nues. N’oubliez pas de praliner ceux-ci avant plantation : cette opération consiste à tremper les racines nues dans un mélange de terre et d’eau pour que les racines ne sèchent pas. Quant aux rosiers déjà en place, il s’agit avant tout de les protéger du gel en plaçant un paillis ou en buttant les pieds. À titre préventif, il est aussi conseillé de pulvériser une bouillie bordelaise.Pour les fleurs, il faut nettoyer les massifs de vivaces et préparer vos futurs massifs en effectuant un bon labour et en apportant un amendement organique (fumier, compost...). Vous pouvez commencer vos semis de plantes à massif d’été sous abri chaud, dès maintenant. A l’extérieur, par beau temps, on peut planter plantes à massif printanières pâquerettes, giroflées, pensées, myosotis, anémones, renoncules, ainsi que les vivaces, notamment celles à floraison estivale ou automnale.

INFO

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