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  • MÂCON-VERZÉ 14,65 HA

    Le Clos Les Muses Les ChênesLapalueLe MontéEscollesEn Perret

    SAINT-VÉRAN 0,41 HA

    Les Pommards

    MÂCON-IGÉ 0,82 HA

    En Blandayan

    POUILLY-FUISSÉ 2,63 HA

    Les Nanches Les Pragnes Vers le MontEn VigneraieLa Chaneau

    MÂCON-SOLUTRÉ 0,22 HA

    La Verchère

    N79

    A6

    Igé

    Puligny-Montrachetvers

    85 km

    Nord

    Carte du Mâconnais

  • Le Domaine Leflaive possède 9 parcelles autour du hameau d’Escolles et du village de Verzé pour une superficie totale de 19 hectares. Les vignes sont plutôt vieilles avec une moyenne de quarante-sept années (2019). Les plus vieilles remontent à 1936 et s’étirent en de lentes sinusoïdes noueuses. Les noms des lieux-dits sont évocateurs : En Perret, Aux chênes, Aux Muses, Le clos des Cassons, Escolles et Le Monté.

    Fidèle à la philosophie exigeante du Domaine Leflaive, toutes les vignes sont travaillées en biodyna-mie, de la même manière qu’à Puligny, par une équipe dédiée sur place.

    Les vendanges sont toujours manuelles, les raisins sont pressés sur place, dans le petit chai d’Escolles jouxtant le village de Verzé. Les moûts sont transportés le lende-main jusqu’à Puligny où ils sont vinifiés par l’équipe du Domaine dans un bâtiment séparé.

    L’élevage se fait dans une combinaison de cuves en inox et de cuves en ciment avec une petite partie (10 % envi-ron) élevée en fûts de plusieurs vins. Il dure au total dix-huit mois jusqu’à la mise en bouteilles.

    Les vignes de Verzé et du Mâconnais font partie inté-grante du Domaine Leflaive. Cependant, les vins étant élevés ailleurs qu’à l’endroit précis où ils ont été récoltés, ils sont discrètement distingués par la dénomi-nation « Domaines Leflaive ».

    Mâcon-Verzé

    La vallée de Verzé est une froide vallée du nord du Mâconnais. Elle longe un axe quasi nord-sud avec des vignes plantées presque à parts égales entre les versants pentus exposés à l’est et ceux, plus chauds, exposés à l’ouest. Les sols sont argilo-calcaires avec de très nom-breuses nuances et différences qui confèrent à chaque terroir une personnalité propre. Le climat y est rude et sujet à de nombreux épisodes de grêle qui peuvent détruire en quelques instants la plus grande partie de la récolte comme en 2004, 2012 ou 2016.

  • La parcelle des Chênes se trouve en face du hameau d’Escolles. Elle s’étire en longueur sur près de 180 mètres sur la forte pente faisant face à l’ouest. L’altitude au bas de la parcelle est de 285 m et atteint 321 m à son sommet.

    La très forte déclivité de cette parcelle, la longueur des rangs et la surface totale (3 hectares) en font une par-celle parfois fastidieuse à travailler.

    Les rangs naissent sur la pente douce en contrebas de la vallée et grimpent, à mi-pente, sur le coteau abrupt pour finir leur course sur le plateau supérieur. Leur parcours est une véritable ascension, qui force souvent les vigne-rons du domaine à couper la parcelle en plusieurs tron-çons lors de leurs travaux, notamment aux vendanges.

    La partie haute, battue par les vents, reçoit les premiers rayons du soleil et bénéficie d’une maturité plus précoce. La pente permet un drainage intéressant, irriguant la partie basse, chauffée par les rayons du soleil l’après-midi.

    Elle possède un sol complexe, de type marno-calcaire, fréquent en Bourgogne. Les sols argilo-calcaires beiges, presque blancs, alternent des couches calcaires plus dures et d’autres plus tendres pouvant contenir des sables, des minéraux bruts.

    Aux ChênesMÂCON-VERZÉ

  • La parcelle du Monté se situe tout en haut du vallon est de la vallée de Verzé, à l’aplomb du hameau d’Escolles, à une altitude de 325 mètres.

    Cette parcelle, outre sa taille modeste (1 hectare), a pour caractéristique intéressante d’être orientée plein nord ! Sa situation élevée offre un magnifique panorama sur la vallée de Verzé. Bordée de haies et d’un verger, c’est un havre de paix. Cette vielle dame, plantée en 1965, reçoit les premières et les dernières lueurs du jour. Plutôt tardive du fait de l’exposition et de l’altitude, les rayons du soleil omniprésents permettent une maturation opti-male des raisins.

    Elle possède un sol mixte dit « entroques-oolitiques », formé de très nombreux débris repris par la mer et mélangés avant dépôt. Les calcaires oolitiques pré-sentent des formes très irrégulières. On y trouve aussi de très nombreux silex structurant le sol. Sa pente moyenne permet un drainage satisfaisant l’hiver tout en retenant l’humidité en profondeur nécessaire à la vigne l’été.

    La présence de limons dans l’horizon de surface et la chaleur des journées d’été ont pour effet de fermer le sol et le rendent très difficile à travailler à ce moment. Cette particularité force les vignerons à ne travailler les sols que lorsque les conditions sont optimales.

    Le MontéMÂCON-VERZÉ

    BiodynamieORIGINES ET PRINCIPES

    La biodynamie est une méthode de culture basée sur l’intelligence sensible des phénomènes naturels. Elle n’est pas une méthode de lutte et ne permet pas d’éra-diquer une maladie ou un parasite, mais, en favorisant la vie d’un nombre important d’espèces, elle permet de maintenir les ennemis de la vigne à un niveau tolérable. Le parasite devient marginal.

  • François Bouchet, conseiller du Domaine Leflaive en agriculture biodynamique de 1989 à son décès en décembre 2005, l’expliquait ainsi : « La biodynamie développe toutes les espèces vivantes grâce à des prépa-rats spécifiques, élaborés à partir d’achillée, de camomille, d’ortie, de pissenlit, de valériane, de compost et de silice, véritables catalyseurs d’énergie. C’est par l’intermédiaire de la plante que l’ensemble de l’organisme est vivifié, tant par l’enracinement profond que par les feuilles captatrices d’énergie solaire. Le vin, issu de cet accord, est le résultat de l’équilibre entre le terroir et l’environnement aérien. »

    Les résultats de la biodynamie sur la santé des vignes sont incontestables. Les préparats utilisés en biodyna-mie permettent à la vigne de renforcer son immunité en respectant l’équilibre naturel de la faune et de la flore. Les vins ont gagné en équilibre, en structure et en profondeur.

  • L’histoireDU DOMAINE

    Le Domaine Leflaive est un Domaine entièrement familial depuis sa création. Issu d’une famille de tradition viticole remontant à 1717, Joseph Leflaive bâtit le Domaine à partir de 1910.

    Aujourd’hui le Domaine s’étend sur 24 hectares à Puligny- Montrachet dont 4,8 hectares de grands crus et 10,8 hectares de premiers crus. Il s’est agrandi à partir de 2004 sur une vingtaine d’hectares dans le Mâconnais.

    Le Domaine Leflaive est l’un des pionniers de la bio-dynamie en Bourgogne. Basée sur l’intelligence sensible des phénomènes naturels et la prise encompte des rythmes terrestres et lunaires, la biodynamie exclut tout produit chimique et cherche d’abord à favoriser la vie des sols.

    En cave, la même philosophie de respect préside à l'en-semble du processus de vinification, dans la plus pure tra-dition bourguignonne. Les vendanges sont manuelles, les fermentations sont longues, à partirde levures indigènes. Le vin est élevé pendant deux années, d’abord en fûts de chêne puis en cuves. L’intervention humaine est minimale.

  • toujours que les vendanges y commencent de deux à quatre jours avant celles de Puligny et dix à douze jours avant Verzé, à seulement 9 km au nord.

    Fidèle à la philosophie exigeante du Domaine Leflaive, toutes les vignes sont travaillées en biodyna-mie, de la même manière qu’à Puligny, par une équipe dédiée sur place.

    Le Domaine Leflaive possède 14 parcelles autour du village de Solutré-Fuissé pour une superficie totale de 3 hectares. Les vignes sont vigoureuses, avec une moyenne de cinquante années. On trouve toutes les orientations, toutes les déclivités et chacune sur un sol argilo-calcaire mais de type très différent à chaque fois. Les noms des lieux-dits sont évocateurs : En Pragne, En Vigneraie, En Pommard, En Charmond, La Chaneau, En Nanches, La Verchère, La Duire et Vers Le Mont.

    Les vendanges sont toujours manuelles, les raisins sont pressés sur place, dans le petit chai d’Escolles jouxtant le village de Verzé. Les moûts sont transportés le lende-main jusqu’à Puligny où ils sont vinifiés par l’équipe du Domaine dans un bâtiment séparé.

    Les vignes de Pouilly Fuissé et du Mâconnais font partie intégrante du Domaine Leflaive. Cependant, les vins étant élevés ailleurs qu’à l’endroit précis où ils ont été récoltés, ils sont discrètement distingués par la dénomi-nation « Domaines Leflaive ».

    Pouilly-Fuissé

    Les terroirs de Pouilly-Fuissé forment une mosaïque de petites parcelles au pied de l’imposant promontoire déchiqueté de la Roche de Solutré.

    La vallée de Solutré-Fuissé est orientée est-ouest, très encaissée. Le village de calcaire rosé s’étire en strates successives au pied de la falaise de la Roche. La vallée forme un cirque très resserré au niveau du village de Solutré et s’ouvre petit à petit vers le village de Davaillé et plus loin la plaine de la Sâone. Le climat y est moins pluvieux qu’à Verzé, très chaud l’été ce qui conduit les vignes les plus exposées à murir plus rapidement. Si chaque millésime est différent, nous considérons

  • C’est la parcelle la plus élevée en altitude du Domaine Leflaive : 365 m en bas et 374 m en haut ! De petite taille (0,3 hectare), c’est un jardin. Les murgers et la végétation arborescente qui l’entourent, closent natu-rellement la parcelle et créent un micro climat unique dans l’appellation… Bien qu’orientée à l’est, au soleil levant, la fraîcheur de l’air est protégée tout au long de la journée par ces barrières naturelles. Dans le sol égale-ment, la forte proportion d’argile conserve la fraîcheur. Tardive, la lente maturation des raisins leur permet de développer tout leur potentiel aromatique. C’est l’une des dernières parcelles à être vendangée chaque année.

    Une fois en haut, la vue est simplement à couper le souffle. Les Alpes avec leur chapeau neigeux, se voient très précisément malgré une distance d’environ 200 km. Au début du printemps, les volutes de brouillard de la Sâone en contrebas tapissent la vallée d’un coton d’abord épais puis de plus en plus évanescent à mesure que le soleil chauffe l’atmosphère.

    Les sols sont ici très argileux d’un rouge profond et élé-gant. On les dit « rubéfiés », riches en oxyde de fer et en silice. Après la pluie, le travail à la vigne nécessite une vraie résistance physique car la terre, amoureuse s’y colle par briques entières à chaque botte.

    La ChaneauPOUILLY-FUISSÉ

  • Le long processus de classification de certains terroirs de Pouilly-Fuissé en 1ers Crus finira un jour par aboutir. Ils le méritent amplement et En Vigneraie en fera partie.

    La vigne est aussi localisée sur un pente régulière : près de 20 mètres de dénivelé pour une parcelle d’une surface de 0,23 hectares. Autant dire qu’ici, la vigne se travaille souvent à la main.

    L’orientation est sud / sud-est ce qui en fait une parcelle relativement précoce. La pente permet de bien drainer l’eau l’hiver et force aussi la vigne à chercher sa survie en profondeur ce qui donne au fruit son caractère minéral.

    Les sols sont une accumulation de roches colluvionnaires liée à l’érosion de la montagne. Les principaux faciès sont de type « marnes irisées », « calcaires à gryphées » et « calcaires à entreloques ». Ce qui prouve, s’il était besoin encore de le faire, que la pédologie est aussi une science poétique, voire lyrique…

    En VigneraiePOUILLY-FUISSÉ

  • © photographies : Michel Joly, Marc Plantec.