traitement de suffisance renale chronique mai 2009

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TRAITEMENT DE SUFFISANCE RENALE CHRONIQUE Alain BIRBES 5 mai 2009 PRESENTATION REALISEE A PARTIR DU SUPPORT DE FORMATION DE LA SOCIETE IPSORESO Sommaire : Le rein et les maladies du rein L’insuffisance rénale chronique Présentation des traitements L’hémodialyse Hémodialyse La dialyse péritonéale La DPCA La DPA La transplantation

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TRAITEMENT DE SUFFISANCE RENALE CHRONIQUE

Alain BIRBES

5 mai 2009

PRESENTATION REALISEE A PARTIR DU SUPPORT DE FORMATION DE LA SOCIETE IPSORESO

Sommaire :

Le rein et les maladies du rein

L’insuffisance rénale chronique

Présentation des traitements

L’hémodialyse

Hémodialyse

La dialyse péritonéale

La DPCA

La DPA

La transplantation

LES REINS

2 reins = organes vitaux

rôle : Purification du sang : ils éliminent les

déchets qui proviennent du fonctionnement de l’organisme

Maintien de l'équilibre chimique du sang : régulation du milieu intérieur (électrolytes)

Ils exercent cette fonction par la fabrication de l'urine.

Production d’hormones

Si les reins ne fonctionnent plus, les déchets s'accumulent dans le sang et deviennent toxiques.

Artère

VeineUretère

Chaque néphron comporte : un glomérule : c'est un peloton de

très petits vaisseaux (capillaires) provenant des ramifications de l'artère rénale. C'est à travers les parois de ces vaisseaux que s'effectue l'action de filtration du sang pour former l'urine: la filtration glomérulaire

un tube : conduit très fin (0,1 millimètre de largeur maxi) où va cheminer le liquide filtré par le glomérule, pour déboucher dans un calice jusqu'au bassinet

Le rein est un filtre constitué d'environ 1 million d'éléments appelés néphron(d'où le nom de néphrologie)

Le rein forme l'urine (dite primitive) Cette urine "primitive" sera ensuite transformée tout au

long de son cheminement à travers les différentssegments du tube

Le rein élimine les déchets : urée, créatinine Le rein régule le milieu intérieur : volume hydrique, Na, Ca, K, …. Le rein fabrique des hormones :

l'érythropoïétine (EPO) qui stimule la formation des globules rouges par la moelle osseuse

le rénine qui intervient dans la régulation de la tension artérielle les prostaglandines qui règlent les circulations locales les enzymes

Diurèse = quantité d’urine. Elle varie chaque jour de 1 à 2,5 litres.

La plupart des maladies rénales peuvent détruire de manière irréversible les différentes structures des reins, donc d'évoluer vers l'Insuffisance Rénale Chronique (IRC).

Etiologies les plus fréquentes : les glomérulonéphrites : inflammation des

reins souvent d'origine infectieuse le diabète sucré, et l'atteinte des vaisseaux par

l'hypertension artérielle.

Autres causes : les malformations (reflux vésico-urétéral), les calculs du rein, les maladies héréditaires (reins

polykystiques) et certaines maladies générales

Maladies propres au reinou néphropathies glomérulaires

tubulaires interstitielles

Les maladies del’arbre urinaire

peuvent entraînerla destruction du rein

• Augmentation des affections liées aux Augmentation des affections liées aux maladies vasculaires et au diabètemaladies vasculaires et au diabète

• 6 500 nouveaux patients atteint d’insuffisance rénale terminale 6 500 nouveaux patients atteint d’insuffisance rénale terminale en 2002en 2002

• 42 000 patients traités par une des méthodes en 200242 000 patients traités par une des méthodes en 2002

Néphropathiesvasculaires

Diabètes Glomérulo-néphrites

Néphropathieinterstitielle

Polykystose

0 %

5 %

10 %

15 %

20 %

25 %

30 %

Environ 400 cas d’IRC sont décelés par million d’habitants avec une progression de 3 à 5,5% chaque année (source ANAES, septembre 2002) .

Biologie de l’IRC :

Créatinine sanguine> 120µmol/l

Clearance de la créatinine < 80ml/m

L'insuffisance rénale chronique (IRC) est due à la destruction progressive et irréversible des deux reins.

Les éléments chiffrés : l'urée provient de la destruction des protéines : son taux

sanguin reflète le fonctionnement global des reins. Valeur normale = entre 2,5 et 7,5 mmol/l (0,15 et 0,45 g/l)

La créatinine sanguine, constituant des protéines musculaires, éliminée uniquement par les reins, n'est pas affectée comme l'urée par des facteurs extra-rénaux. Le taux sanguin est donc un meilleur marqueur de la fonction rénale.

Valeur normale = entre 80 et 105 micromol/l (9 à 12 mg/l). Clairance de la créatinine : Rapport entre le taux sanguin de la

créatinine et son débit urinaire. Valeur normale = 125 ml/mn.

Avec 20 à 30 % des 2 reins,on peut mener une vie normale sans symptôme !

C’est l’insuffisance rénale modérée

A ce stade, il faut être suivi régulièrement pourprévenir les complications

Traitement conservateur Régime approprié : pauvre en protéines mais riche en calories médicaments : réduire les œdèmes, la tension artérielle, et

corriger le diabète

Puis, lorsque l’insuffisance rénale progresse ou s’aggrave,les déchets s'accumulent

la quantité de créatinine excrétée dans l’urine est à peu près constante et équivalente à environ 0,2 mmol/jour/kg de masse maigre.

Ainsi chez un homme de 70 kg, la quantité urinaire de créatinine excrétée dans l’urine est :

Ucr x V = 0,2 x 70, soit environ 14 ml/jour.

Pour une femme de 60 kg, la valeur est de :

Ucr x V = 0,2 x 60 x 0,85, c’est-à-dire environ 10,2 ml/jour.

L'hypertension artérielle survient chez 75% des malades L'anémie (diminution des globules rouges du sang) est constante, sauf chez

les malades atteints de polykystose. Elle explique le teint pâle du malade, sa fatigue physique et intellectuelle.

Les troubles du calcium et du phosphore : les glomérules étant lésés, le phosphore n'est plus assez filtré et il s'élève > 1,45 mmol/l. D'autre part le calcium sanguin s'abaisse ( < 2,20 mmol/l)

Lorsque le patient est à un stade avancé insuffisance rénale terminale -IRT-), deux modes de traitements sont possibles :

L’épuration extra rénale » : l'hémodialyse : le support est artificiel, sous forme de membranes

plastiques organisées en "dialyseur" : la membrane sépare d'un côté le sang, de l'autre côté un liquide "dialysat" de composition déterminée, et l'échange entre ces deux compartiments permet au sang d'être filtré et épuré.

Ou la dialyse péritonéaleLe support est ici naturel, grâce au Péritoine, membrane qui entoure les organes de l' abdomen et qui délimite unecavité « virtuelle » à l'état normal :cette membrane, qui contient detrès nombreux vaisseauxsanguins, va faire fonction dedialyseur, séparant d'un côtéle sang à épurer, de l'autre unliquide "dialysat"qui aura étéinjecté dans la cavité abdominale

Ou la transplantation rénale.

• Le sang du patient est dérivé par l'intermédiaired'un circuit extra-corporel vers un filtre appeléhémodialyseur à l'intérieur duquel une membranele sépare d'un liquide appelé dialysat

Il faut piquer une veine pour aspirer le sang et le rendre ensuite quand il est épuré

La création de cet abord vasculaire conditionne l'hémodialyse : pendant la séance de dialyse, le sang du malade, aspiré par une pompe, est amené au dialyseur, puis, une fois épuré dans le dialyseur, il est restitué au malade.

Pour que la dialyse soit efficace, il faut donc que le débit sanguin soit au minimum de 250 ml/min : cela signifie qu'en 2O minutes, la majeure partie du sang du malade sera passée à travers le rein artificiel.

Pour transporter de telles quantités de sang, le malade doit disposer de vaisseaux d'un diamètre important et d'abord facile pour pouvoir être ponctionné de manière répétée trois ou quatre fois par semaine.

Pour cela, on crée ce qu’on appelle une « fistule artério-veineuse »

La fistule est créée chirurgicalementen connectant une artère et une veine du bras.

La veine (superficielle, donc facilement accessible)sera ainsi artérialisée, son débit augmentera, son calibre également, et elle pourra supporter la ponction par les aiguilles de dialyse

VEINEVEINE

ARTEREARTERE Durée de vie d’une fistule :

Elle est variable mais 60% des fistules sont encore OK à la 6ème année de dialyse

• Deux piqûres sont nécessaires :

Une aiguille artériellepour aspirer le sang à épurer

• Une aiguille (veineuse) pour rendre le sang épuré

Temps de latence :

La fistule doit être assez développée pour être efficace ; il faut donc généralement attendre quelques semaines avant de l’utiliser.

cathéter jugulaire

cathéter sous-clavière

Le pontage artério-veineux sera utilisé en 2nde intention, en cas d'échec de la fistule

En général utilisé de manière temporaire(quelques semaines ou quelques mois),lorsque la dialyse doit être débutée avantque la FAV n'ait pu être crééeou si elle n'est pas suffisamment développée

Débit sanguin obtenu en général moins bonque celui d'une fistule= dialyse moins efficace

Partie externe du KT extrêmement sensibleaux infections= conséquences dramatiquescar accès direct au cœurDoit donc être manipulée avec précaution

SommaireSommaire

Le liquide de dialyse qui circule dans le dialyseur, séparé du sang par la membrane semi-perméable, est composé d'eau et de sels minéraux à une concentration très proche de celle du liquide extracellulaire normal.

Le liquide de dialyse doit corriger l'acidose du malade

Certaines variations de ces compositions ‘type’ ont été proposées dans le but de corriger de manière plus précise l'équilibre hydro-électrolytique du malade.

8,33  Glucose

4 38 Acétate

31  Bicarbonate

112 112 Chlore

0,75 0,75 Magnésium

1,75 1,75 Calcium

2 2 Potassium

140 143 Sodium

Dialyse au bicarbonate Dialyse à l'acétate  

SommaireSommaire

C’est le rein artificiel du patient dialysé La machine assure par l'intermédiaire d'une pompe

à sang la circulation du sang contenu dans le circuit extra-corporel

Des alarmes de pression, de débit, de température, undétecteur d'air assurent la sécurité de son utilisation

Le filtre ou « dialyseur » (qui filtre le sang)

La pompe

La tubulure artérielle (qui aspire le sang à épurer)

La tubulure veineuse (qui rend le sang épuré)

Le circuitdu bainde dialyse

(qui récupèreles déchetsfiltrés)

SommaireSommaire

Parfaitement adaptée pour :• les dialysés âgés en perte d'autonomie• les dialysés autonomes qui présentent une maladie sévère en plus de

l'insuffisance rénale• les dialysés recevant des soins médicaux lourds ou après une chirurgie

La technique d’Autodialyse fait participer le patient à la réalisation de sa séance dans un local non médicalisé, sous la surveillance d’une infirmière diplômée

Selon ses possibilités, le patient effectue les gestes simples de mise en place du circuit extra-corporel, rinçage du dialyseur, préparation du générateur avec l’aide de l’infirmier

Parfois, le patient est capable de ponctionner lui-même sa fistule etmaîtriser les paramètres de base de sa séance de dialyse

Le patient doit être volontaire,formé à la technique parune équipe soignanteentraînée à cet apprentissage

Les séances d'hémodialyse se déroulent au domicile du patient L’hémodialyse à domicile suppose :

une autonomie complète du patient une participation de son conjoint ou d'un membre de sa famille un local adapté

La dialyse à domicile est la solution la plus performante pour le confort des séances, le confort de vie

Des critères objectifs de dialyse adéquate sont actuellement largement utilisés, basés sur la relation directe entre l'extraction de l'urée et l'évolution clinique. Plusieurs index peuvent être utilisés pour déterminer la "dose" , ou durée, de dialyse :

l'index Kt / V, où K est la clairance de l'urée du dialyseur, t la durée effective de dialyse et V le volume de diffusion de l'urée (60% du poids corporel) est le plus utilisé. L'analyse modélisée montre qu'en pratique :

Kt/V = concentration urée en début de séance / concentration urée en fin de séance

La dialyse « idéale » :

Débit sanguin > 300 ml/min

Dialysat tampon bicarbonate

dose de dialyse Kt/v de l'urée > 1,2

Durée hebdomadaire minimum 12 heures par semaine

Apport protidique (PCR) > 1,2 g/kg/j

Apport calorique 30-35 kCal/kg/j

SommaireSommaire

Des critères objectifs de dialyse adéquate sont actuellement largement utilisés, basés sur la relation directe entre l'extraction de l'urée et l'évolution clinique. Plusieurs index peuvent être utilisés pour déterminer la "dose" , ou durée, de dialyse :

l'index Kt / V, où K est la clairance de l'urée du dialyseur, t la durée effective de dialyse et V le volume de diffusion de l'urée (60% du poids corporel) est le plus utilisé. L'analyse modélisée montre qu'en pratique :

Kt/V = concentration urée en début de séance / concentration urée en fin de séance

La dialyse « idéale » :

Débit sanguin > 300 ml/min

Dialysat tampon bicarbonate

dose de dialyse Kt/v de l'urée > 1,2

Durée hebdomadaire minimum 12 heures par semaine

Apport protidique (PCR) > 1,2 g/kg/j

Apport calorique 30-35 kCal/kg/j

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accidents au niveau du compartiment sanguin ouverture de la ligne sanguine par défaut de fixation des tubulures

ou par rupture de la membrane du dialyseur Conséquences : hémorragie externe, collapsus, entrée d'air

dans le circuit et embolie gazeuse anticoagulation : surdosage en héparine

pétéchies et hémorragies cutanéo-muqueuses, hémorragie digestive ou sur foyer opératoire récent

Héparinisation insuffisante avec coagulation totale ou partielle du circuit sanguin, embolie de fibrine

accidents au niveau du dialysat : mauvais fonctionnement du système de mélange ou des moniteurs

de contrôle : dialysat hypotonique avec hémolyse ou hypertonique avec hypernatrémie

température trop élevée avec hémolyse contaminants de l'eau : aluminium, cuivre, chloramines contaminations bactérienne du dialysat : réaction

pyrogène,septicémiessaturation de l'adoucisseur : à l'origine du syndrome de l'eau "dure" avec hypercalcémie aigue

Le sang qui circule dansles vaisseaux du péritoineva pouvoir libérer ses déchetssi l’on remplit le ventre avecun liquide appelé « dialysat »qui va les récupérer

Lorsque le liquide a récupéréles déchets du sang,on l’évacue puis on le remplace pardu liquide neuf

La purification du sang se faitainsi en permanence, de façon continue et douce

Pour introduire dans le ventre le dialysat,on met en place un tuyau de plastiquetrès souple appelé « cathéter » qui va plonger dans le ventre

Le cathéter sort à travers la paroidu ventre et une partiereste à l’extérieur du corps

SommaireSommaire

La manipulation pour effectuer les échanges est très simple et peut être faite sans habileté particulière

Cette méthode se pratique donc à domicile. Il suffit d’avoir un local propre et

un point d’eau à proximitépour se laver les mains correctement

Etape 1 : Une poche de plastique souple contenantle liquide de dialyse est suspendue en hauteurpour faire couler le liquide naturellement à l’intérieurdu ventre

Etape 2 : Le liquide doit rester en contact avec le sangdans le péritoine pendant un temps assez long(entre 3 et 12H)

Etape 3 : Au bout de quelques heures, on vidangele liquide en mettant la poche par terre en positionassise ou couchée

Etape 4 : puis on remplit à nouveau avec un liquidepropre

1

3

4

SomaireSomaire

Etape 5 : Ensuite, on pèse la poche pour connaîtrela quantité de liquide recueilli

Etape 6 : Recueil d’informationsLe patient est responsable de son suivi, conjointement au travail des praticiens ;il relève ses données vitales sur un cahier de suiviou via un logiciel informatique.

SommaireSommaire

L’utilisation de telle ou telle solution dépend de l’analyse faite par le médecin et de la pathologie du patient. Les % de Caclcium, Glucose, etc… varient et sont à aménager selon les pathologies.

Les principales solutés utilisés sont les produits BAXTER : Solution à 1,1 % d’acides aminés : 25 % des apports

protéiques journaliers Solution au bicarbonate et à pH physiologique 7,4 :

une solution naturelle pour une membrane naturelle Solution à 7,5 % d’icodextrine : la solution de stase longue

Diffusion (du Dialysat) Lorsque les concentrations de

l’urée sont les mêmes dans le sang et le dialysat, il faut renouveler le dialysat en changeant la poche

Osmose Le glucose permet de pomper

l’eau en excès, du sang vers la cavité péritonéale

Si on laisse la poche trop longtemps, le glucose va passer dans le sang et l’eau repartira avec lui

Les outils pour la DPA/DPCA (Baxter)

Carte PRO pour recueil de données du HomeChoice PRO.La carte se lit avec le logiciel PD Link.

Adaptateur utilisé pour lire / écrire la carte PROavec le logiciel PD Link

Quantum, système pour un échange automatisésupplémentaire en DPCA : pour la 5ème pocheou pour une meilleure répartitiondes poches de jour

UV-Flash Compact : système d'aide à la manipulationpour la DP qui décontamine

Réchauffeur de poches

Transplantation rénale

La transplantation rénale est une opération chirurgicale au cours de laquelle le chirurgien va mettre dans la partie inférieure de votre abdomen un nouveau rein normal qui fonctionnera à la place de vos reins malades. Ce rein est prélevé chez un donneur, qui peut être une personne vivante ou une personne qui vient de mourir

Le plus souvent en France, il s’agit d’un rein en provenanced’une personne décédée.

SommaireSommaire

Très souvent les maladies rénales évoluent insidieusement et détruisent une grande partie des fonctions rénales avant d'entraîner des signes reconnaissables par le malade. Lorsqu'ils apparaissent, les signes les plus fréquents qui donneront l'alerte sont :

élévation de la tension artérielle ( > 150/90 mmHg ) modification de la teinte des urines : rouge en cas de sang

(hématurie), troubles en cas d'infection (pyurie) enflure (oedème) autour des yeux, au niveau des mains et des

pieds besoins fréquents d'uriner surtout la nuit Etant donné cette évolution silencieuse, il est fortement

recommandé aux sujets à risque de voir leur médecin et de faire pratiquer des examens complémentaires :

Les sujets à risque : ceux qui ont une tension artérielle élevée ceux qui sont diabétiques ceux qui ont dans leur famille un parent atteint de maladie rénale

Une légère diminution de la fonction rénale n'entraîne pas de problème, on peut même vivre normalement avec seulement la moitié de la fonction des 2 reins. Les difficultés commencent si la fonction rénale s'abaisse au dessous des 50%, et un traitement dit de "suppléance" devient nécessaire à partir de 15-10%.

Or on peut actuellement ralentir la dégradation de la fonction rénale, et peut-être même la stabiliser, avec les nouveaux traitements :

Faire vérifier votre pression artérielle régulièrement : l'hypertension non controlée va aggraver une maladie rénale latente; votre pression artérielle doit être non seulement améliorée, mais complètement normalisée : < 150 pour la "systolique",< 90 pour la "diastolique"

Si vous êtes diabétique, être sûr que votre maladie est correctement contrôlée : un diabète sucré bien équilibré

n'entrainera pas de complications, ni au niveau des reins, ni au niveau des yeux. vérifiez que votre médecin a bien demandé une recherche de "microalbuminurie", test très

précis qui permet de détecter une atteinte rénale au tout début, à un stade où des médicaments permettront d'éviter l'aggravation de l'atteinte rénale.

Ne pas faire d'automédication vérifiez auprès de votre médecin que la dose du médicament que vous voulez prendre est

bien adaptée . Se méfier en particulier des médicaments antidouleur, les "anti inflammatoires non

stéroïdiens" (AINS) qui risquent de précipiter l'évolution d'une maladie rénale jusque là bien tolérée.

La dialyse n'apporte pas de guérison, elle permet seulement de limiter les effets de l'insuffisance rénale de façon à ce que vous puissiez mener une vie aussi normale que possible.

Mais l'équilibre reste fragile et votre médecin devra régulièrement contrôler toute une série de critères cliniques et biologiques plus ou moins compliqués pour s'assurer que la dialyse est efficace.

Il est important que vous compreniez les grandes lignes de cette surveillance, et que vous y participiez activement en étant attentif aux critères suivants :

contrôle de votre tension artérielle (TA) : une tension artérielle élevée abîme les vaisseaux et le coeur. Il est nécessaire que votre TA soit normale, c'est à dire que le premier chiffre, la "systolique", soit inférieure à 160mm Hg, et que le deuxième chiffre, la "diastolique", soit inférieure à 95 mm Hg.

surveillance de l'abord vasculaire : vous devez signaler à l'infirmière la moindre anomalie (douleur, rougeur, suintement,

diminution de la vibration ou "thrill" à la palpation de la fistule) et veiller à ce qu'aucune prise de sang ou mesure de la TA soit faite à ce bras.

Eviter de porter des vêtements trop serrés, ne pas comprimer la fistule en dormant… protéger la fistule par un bandage en cas de travail manuel exposé ou de sport "de contact«  Eviter de porter des poids trop lourd avec ce bras.

connaissance des chiffres qui définissent la dialyse adéquate, en fonction des techniques utilisées par l'équipe qui vous soigne (taux d'albumine, chiffre de Kt/v,...).

prise régulière des médicaments prescrits pour lutter contre l'anémie, régulariser le taux de cholesterol, normaliser les taux de calcium et phosphore.

L'insertion de l'aiguille peut entraîner une douleur, mais temporaire, et qui peut être atténuée par l'utilisation d'une crème anesthésique.

Pendant les premières séances de dialyse, les sujets peuvent présenter des nausées, des crampes, qui sont dues au fait que l'eau en excès dans le corps est retirée trop rapidement, entraînant une baisse de la pression artérielle.

Peu à peu, ces troubles disparaîtront, et pendant la séance vous pourrez lire, regarder la télévision, voire travailler.

Le rythme d'épuration le mieux adapté à votre organisme sera progressivement trouvé, et la sensation de fatigue, souvent notée en fin de séance, deviendra de moins en moins importante.

Mais si le régime alimentaire est mal suivi, si la prise de poids entre chaque séance est trop importante (>2 kgs) nécessitant une énergique soustraction d'eau, le confort de la séance sera naturellement troublé, la fatigue en fin d'épuration sera importante (le sujet se dira véritablement "lessivé"...).

Pour que tout se passe aussi bien que possible, il sera important de suivre les prescriptions diététiques.

L'insertion de l'aiguille peut entraîner une douleur, mais temporaire, et qui peut être atténuée par l'utilisation d'une crème anesthésique.

Pendant les premières séances de dialyse, les sujets peuvent présenter des nausées, des crampes, qui sont dues au fait que l'eau en excès dans le corps est retirée trop rapidement, entraînant une baisse de la pression artérielle.

Peu à peu, ces troubles disparaîtront, et pendant la séance vous pourrez lire, regarder la télévision, voire travailler.

Le rythme d'épuration le mieux adapté à votre organisme sera progressivement trouvé, et la sensation de fatigue, souvent notée en fin de séance, deviendra de moins en moins importante.

Mais si le régime alimentaire est mal suivi, si la prise de poids entre chaque séance est trop importante (>2 kgs) nécessitant une énergique soustraction d'eau, le confort de la séance sera naturellement troublé, la fatigue en fin d'épuration sera importante (le sujet se dira véritablement "lessivé"...).

Pour que tout se passe aussi bien que possible, il sera important de suivre les prescriptions diététiques.

L'insertion de l'aiguille peut entraîner une douleur, mais temporaire, et qui peut être atténuée par l'utilisation d'une crème anesthésique.

Pendant les premières séances de dialyse, les sujets peuvent présenter des nausées, des crampes, qui sont dues au fait que l'eau en excès dans le corps est retirée trop rapidement, entraînant une baisse de la pression artérielle.

Peu à peu, ces troubles disparaîtront, et pendant la séance vous pourrez lire, regarder la télévision, voire travailler.

Le rythme d'épuration le mieux adapté à votre organisme sera progressivement trouvé, et la sensation de fatigue, souvent notée en fin de séance, deviendra de moins en moins importante.

Mais si le régime alimentaire est mal suivi, si la prise de poids entre chaque séance est trop importante (>2 kgs) nécessitant une énergique soustraction d'eau, le confort de la séance sera naturellement troublé, la fatigue en fin d'épuration sera importante (le sujet se dira véritablement "lessivé"...).

Pour que tout se passe aussi bien que possible, il sera important de suivre les prescriptions diététiques.

Lorsqu'il s'agit d'une personne vivante, c'est le plus souvent un membre de votre famille ("donneur vivant apparenté"), qui n'a jamais été malade et qui s'est spontanément proposé pour donner un rein.

Des examens sont réalisés pour s'assurer qu'il y a le plus de compatibilité possible entre vous et le donneur

Les suites sont en général simples, et 10 années après la greffe les 3/4 des sujets mènent une vie normale

Les autres sont repris en dialyse du fait de complications, la plupart d'entre eux attendant une nouvelle transplantation.

Le plus souvent en France, le rein a été prélevé chez un sujet décédé des suites d'un accident atteignant brutalement son cerveau ("mort cérébrale")

Les résultats de ces transplantations à partir de "reins de cadavre" sont à court terme, c'est à dire après la première année, presque aussi bons que ceux obtenus avec un donneur vivant

correction de tous les signes dus à la maladie rénale reprise d'une vie normale

A long terme le % de sujets qui sera repris en dialyse est plus important, du fait de la survenue d'un rejet chronique difficile à traiter.

Lorsqu'il s'agit d'une personne vivante, c'est le plus souvent un membre de votre famille ("donneur vivant apparenté"), qui n'a jamais été malade et qui s'est spontanément proposé pour donner un rein.

Des examens sont réalisés pour s'assurer qu'il y a le plus de compatibilité possible entre vous et le donneur

Les suites sont en général simples, et 10 années après la greffe les 3/4 des sujets mènent une vie normale

Les autres sont repris en dialyse du fait de complications, la plupart d'entre eux attendant une nouvelle transplantation.

Le plus souvent en France, le rein a été prélevé chez un sujet décédé des suites d'un accident atteignant brutalement son cerveau ("mort cérébrale")

Les résultats de ces transplantations à partir de "reins de cadavre" sont à court terme, c'est à dire après la première année, presque aussi bons que ceux obtenus avec un donneur vivant

correction de tous les signes dus à la maladie rénale reprise d'une vie normale

A long terme le % de sujets qui sera repris en dialyse est plus important, du fait de la survenue d'un rejet chronique difficile à traiter.