touring 4 / 2012 français

52
Oeuvre humanitaire Un bateau transformé en hôpital aide l’Afrique 26 Un numéro très Patrouille Comment appeler l’assistance routière 43 L’Australie en 44 Emotions fortes hors des sentiers battus 32 Concours: gagnez l’émoustillante citadine VW white up! 49 Spécial Salon de Genève Passionnellement raisonnable 4–24 8 mars 2012 touring 4 www.touring.ch JAA 1214 Vernier Le journal de la mobilité Grandes premières automobiles Gants de velours exigés 14 Assistances à la conduite Technologie pour tous 18

Upload: touring-club-schweiz-suisse-svizzera-switzerland

Post on 28-Mar-2016

266 views

Category:

Documents


15 download

DESCRIPTION

Le journal de la mobilité, édition du 8 mars 2012

TRANSCRIPT

Oeuvre humanitaireUn bateau transformé en hôpital aide l’Afrique 26

Un numéro très PatrouilleComment appeler l’assistance routière 43

L’Australie en 4�4Emotions fortes hors des sentiers battus 32

Concours: gagnez l’émoustillante citadine VW white up! 49

Spécial Salon de Genève

Passionnellementraisonnable 4–24

8 mars 2012 touring 4www.touring.ch JAA 1214 Vernier

Le journal de la mobilité

Grandes premières automobiles

Gants de velours exigés 14

Assistances à la conduite

Technologie pour tous 18

8 mars 2012 | touring 4 | édito et sommaire 3

spécial salon 4 Les premières de Genève

Aperçu des grandes nouveautés et des tendances du Salon.

12 Energie à domicile Comment produire chez soi l’électricité alimentant son véhicule.

14 Dans les coulisses du Salon Le périple des premières et autresconcept-cars acheminés à Genève.

16 Hôtesses triées sur le voletRévolue l’époque où on les assignaitau simple rôle de potiches.

18 Technologie démocratisée Les aides à la conduite dotent pro -gressivement les voitures populaires.

21 La triste saga Saab Chronique de la mort annoncée du constructeur suédois.

24 Interactivité au stand TCSLes visiteurs promus réalisateurs.

société et mobilité26 Un bateau-hôpital humanitaire

L’œuvre d’entraide Mercy Ships offredes soins en Afrique sur un bateau.

28 Tunnel du GothardUn projet de financement du secondtube ouvre des perspectives.

28 Vos droitsMême par conditions météo idéales, il faut se garder de trop accélérer.

voyages et loisirs32 L’Australie en 4�4

Endroits magiques à portée de maingrâce à de robustes tout-terrain.

37 Canton de Neuchâtel Le plein de bonnes adresses dans unerégion qui marie nature et culture.

39 Vacances familiales La station autrichienne de Serfaus estaux petits soins pour les enfants.

club et membres41 Monsieur stand TCS

Voilà plus de trente ans que RolandSchnyder conçoit le stand du Salon.

43 Un numéro pour le dépannageLe 0800140140 donne accès à la centrale de secours routier du TCS.

45 Changement à la tête de clubBruno Ehrler, directeur général, quittera ses fonctions en juin.

50 L’entretien André Hefti, nouveau directeur du Salon de l’auto de Genève.

29 Courrier des lecteurs45 Prestations TCS49 Concours, impressum

Sommaire

Le Salon de Genève se présente plusque jamais comme un superbe écrin au-tomobile. Foisonnement de premièresretentissantes et étalage de la produc-tion planétaire livrent un show saisis-sant. Au-delà des projecteurs et deschromes rutilants, cette 82e édition sedéroule pourtant sur fond de grandesmanœuvres dans un secteur soumis àune concurrence sans merci et dont lecentre de gravité penche fâcheusementvers l’Asie. Et force est de constater quetoutes les marques ne sont pas égalesdevant ce nouvel ordre mondial. L’inso-lent succès du haut de gamme, commedu groupe Volkswagen, tranche avec les problèmes de rentabilité affectantcertains généralistes européens. Lesrapprochements sont dès lors pro-grammés. A l’instar de l’alliance entrePeugeot-Citroën et General Motors. Etpour couronner le tout, le moral duconsommateur européen est en berne.

Rien de tout cela dans la douce Helvétie où l’âpre concurrence que se livrent les marques promet encore sonlot d’alléchantes remises. Plane néan-moins l’ombre de la loi sur le CO2 en-trant en vigueur en juillet et des pénali-tés qu’elle entraînera pour les véhiculesdépassant les 130 g/km. Le Suisse va-t-il dès lors, durant ce premier semes-tre, se ruer sur les puissants modèlesqu’il affectionne tant ou spéculer sur lamanière dont les importateurs vont ré-soudre cette difficile équation? Là aussirègne une profonde incertitude.

Marc-Olivier Herren, rédacteur en chef adjoint

Un Salon entre conjoncture et conjectures

Photo de couverturePia Neuenschwander(modèle réduit de voituremis à disposition par ConradElectronic AG,www.conrad.ch)

Les visiteurs du stand TCS au Salon de l’auto auront l’occasion de concocter leur propre flipbook, soit un petit film qui défile lorsque l’on feuillette les pages d’un calepin. Outre l’amu-sement de se voir en mouvement, les flip book seront publiés sur Facebook et soumis auvote des internautes, qui désigneront ainsi le vainqueur du concours.

Concours cinématographique au stand TCS

...

8 mars 2012 | touring 4 | édito et sommaire 3

spécial salon 4 Les premières de Genève

Aperçu des grandes nouveautés et des tendances du Salon.

12 Energie à domicile Comment produire chez soi l’électricité alimentant son véhicule.

14 Dans les coulisses du Salon Le périple des premières et autresconcept-cars acheminés à Genève.

16 Hôtesses triées sur le voletRévolue l’époque où on les assignaitau simple rôle de potiches.

18 Technologie démocratisée Les aides à la conduite dotent pro -gressivement les voitures populaires.

21 La triste saga Saab Chronique de la mort annoncée du constructeur suédois.

24 Interactivité au stand TCSLes visiteurs promus réalisateurs.

société et mobilité26 Un bateau-hôpital humanitaire

L’œuvre d’entraide Mercy Ships offredes soins en Afrique sur un bateau.

28 Tunnel du GothardUn projet de financement du secondtube ouvre des perspectives.

28 Vos droitsMême par conditions météo idéales, il faut se garder de trop accélérer.

voyages et loisirs32 L’Australie en 4�4

Endroits magiques à portée de maingrâce à de robustes tout-terrain.

37 Canton de Neuchâtel Le plein de bonnes adresses dans unerégion qui marie nature et culture.

39 Vacances familiales La station autrichienne de Serfaus estaux petits soins pour les enfants.

club et membres41 Monsieur stand TCS

Voilà plus de trente ans que RolandSchnyder conçoit le stand du Salon.

43 Un numéro pour le dépannageLe 0800140140 donne accès à la centrale de secours routier du TCS.

45 Changement à la tête de clubBruno Ehrler, directeur général, quittera ses fonctions en juin.

50 L’entretien André Hefti, nouveau directeur du Salon de l’auto de Genève.

29 Courrier des lecteurs45 Prestations TCS49 Concours, impressum

Sommaire

Le Salon de Genève se présente plusque jamais comme un superbe écrin au-tomobile. Foisonnement de premièresretentissantes et étalage de la produc-tion planétaire livrent un show saisis-sant. Au-delà des projecteurs et deschromes rutilants, cette 82e édition sedéroule pourtant sur fond de grandesmanœuvres dans un secteur soumis àune concurrence sans merci et dont lecentre de gravité penche fâcheusementvers l’Asie. Et force est de constater quetoutes les marques ne sont pas égalesdevant ce nouvel ordre mondial. L’inso-lent succès du haut de gamme, commedu groupe Volkswagen, tranche avec les problèmes de rentabilité affectantcertains généralistes européens. Lesrapprochements sont dès lors pro-grammés. A l’instar de l’alliance entrePeugeot-Citroën et General Motors. Etpour couronner le tout, le moral duconsommateur européen est en berne.

Rien de tout cela dans la douce Helvétie où l’âpre concurrence que se livrent les marques promet encore sonlot d’alléchantes remises. Plane néan-moins l’ombre de la loi sur le CO2 en-trant en vigueur en juillet et des pénali-tés qu’elle entraînera pour les véhiculesdépassant les 130 g/km. Le Suisse va-t-il dès lors, durant ce premier semes-tre, se ruer sur les puissants modèlesqu’il affectionne tant ou spéculer sur lamanière dont les importateurs vont ré-soudre cette difficile équation? Là aussirègne une profonde incertitude.

Marc-Olivier Herren, rédacteur en chef adjoint

Un Salon entre conjoncture et conjectures

Photo de couverturePia Neuenschwander(modèle réduit de voituremis à disposition par ConradElectronic AG,www.conrad.ch)

Les visiteurs du stand TCS au Salon de l’auto auront l’occasion de concocter leur propre flipbook, soit un petit film qui défile lorsque l’on feuillette les pages d’un calepin. Outre l’amu-sement de se voir en mouvement, les flip book seront publiés sur Facebook et soumis auvote des internautes, qui désigneront ainsi le vainqueur du concours.

Concours cinématographique au stand TCS

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 5

Aston Martin Zagato Ce coupé à moteurV12 est habillé d’une carrosserie légèreconstituée d’aluminium et de carbone.

Jaguar XF Sportbrake Ce monumental break de 5 m épaule lasculpturale berline XF. Le coffre présente une capacité de 550 litres.

BMW 6 Gran Coupé Elle allie élégance et confort en inaugurantune carrosserie de coupé à quatre portes.

Cadillac ATS Cette propulsion animée par unmoteur de 273 ch est dotée d’une suspension à fluide magnétique.

StratosphériquesStar incontestée, la Ferrari F12 Berlinetta à moteur V12de 740 ch effectue le 0 à 100 km/h en 3,1 s. Autre en-gin d’exception, la plantureuse Aston Martin Zagato faitl’objet d’une série limitée à 150 exemplaires. Véloce, le

cabriolet Mercedes SL 63 AMG grimpe de 537 à 564 chavec un kit facturé 18400 fr. Carrément technologique, le

concept avancé de la Honda NSX allie V6 central et systèmede traction intégrale hybride constitué de deux moteurs élec-triques entraînant individuellement les roues avant. Franchement

décapant mais presque léger face au roadster Bugatti Veyron de… 1200 ch.

Pour goûts de luxeLe haut de gamme a le vent en poupe. Les marques allemandes

n’ont cesse de lancer des exécutions hyper puissantes commel’Audi RS4 (450 ch) ou la BMW M6 coupé (560 ch). Inédit: laBMW série 6 investit aussi le segment des coupés 4 portes. Jaguar réserve une grande première avec la XF Sportbrake,déclinaison break de sa berline futuriste. Le milieu de gammepremium est aussi en effervescence avec le lancement de la

BMW 3 et la sortie de la berline Cadillac ATS. Cette propulsionde 4,64 m recourant à des matériaux légers se propose de

chambouler l’establishment allemand dès la fin de cette année.

Dévoilages et échos surwww.touring.ch Découvrez les nou-

veautés dévoilées en dernière minute surnotre site www.touring.ch. De plus, tenez-vous au courant des potins du Salon sur les

réseaux sociaux: www.facebook.com/tcs.ch,www.twitter.com/TCS_Suisse, Google+:https://plus.google.com (TCS Touring

Club Suisse).

Ferrari F12 Berlinetta Cette supersportivereposant sur un châssis en aluminium s’allègede 70 kg face à sa devancière 599 GTB.

Bugatti Veyron Vitesse Ce roadster Grand Sportde 1200 ch tape les 410 km/h. Le couple du V16culmine à 1500 Nm!

4 spécial salon | touring 4 | 8 mars 2012

Le 82e Salon de Genève célèbre son statut de show planétaire en livrant unopulent condensé de la production automobile. Cette édition croule littérale-ment sous les premières, les concept-cars et les technologies novatrices.

Genève 2012 recèle une mémorable diversité

Mercedes-Benz classe AAbaissée de 18 cm, ellese veut plus dynamiqueque ses devancières.

Fiat 500L Ce minispacelong de 4,14 m est l’héritier

de la Multipla des annéescinquante.

Renault Zoé Cette citadine est le premierdéveloppement foncièrement électrique de la marque française.

Ford B-Max Ce minispacese distingue par son montant central intégré à la porte coulissante.

›Un grand Salon se mesure à la qualité deses premières. Et avec des nouveautés depoids comme l’Audi A3, la Mercedes-Benzclasse A, la Peugeot 208 ou la Porsche Box -ster, le rendez-vous genevois n’en manqueassurément pas. De surcroît, tous les seg-ments automobiles sont concernés, desmenues citadines économiques aux super-sportives débordant de puissance.

On retiendra la vitalité des segments inférieurs qui, sous l’influence de la des-cente en gamme opérée par la clientèle,s’étoffent tant par l’offre des modèles queles nouvelles technologies. On observe par

exemple un élargissement sensible de lapalette des minispaces et des petits tout-terrain de loisirs. A l’opposé, la course auxperformances règne toujours dans les seg-ments supérieurs avec, en point d’orgue, les1200 ch du roadster Bugatti Veyron.

Pourtant, la tendance est bel et bien à laraison. Partout, la priorité va à la réductiondu poids et des consommations. Cela a no-tamment pour corollaire l’avènement desmoteurs 3 cylindres, lesquels gagnent déjàle segment des compactes. On assiste aussià la sortie des premières voitures conçuesspécifiquement pour la propulsion élec-

trique. Un mouvement plus marqué se des-sine parmi les hybrides, qui dotent unnombre croissant de marques européennes.

Sur le plan technologique, l’Audi A3 inau-gure la structure modulaire que le tout-puissant groupe Volkswagen va appliquer àses différentes marques. La rationalisationà outrance est en marche. Tout comme l’interactivité de l’automobile. Maints nou-veaux modèles s’ouvrent à de multiples applications par iPhone, voire réseaux so-ciaux interposés. A Genève, l’automobileentre définitivement dans le troisième mil-lénaire.‹ Marc-Olivier Herren

Compactes et pratiquesEntre citadines et minispaces, c’est l’abondance de biens. Le trio VW Up!,

Seat Mii, Skoda Citigo s’enrichit de versions 5 portes. Outre une foule demodèles à basse consommation, on note l’arrivée de la Toyota Yaris hybride (100 ch) capable d’accomplir 2 km sur ses batteries. Les citadines sportives n’en restent pas moins hautement d’actualité. Audi A1 quattro, Ford Fiesta ST, Renault Twingo RS et probable Peugeot 208 GTI promettent des étincelles.

Plus exotique, le concept Clubvan trans-forme la Mini en fourgonnette.

Peugeot 208 Plus courte (3,96 m)et plus légère que la 207, elle nourritde grosses ambitions.

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 5

Aston Martin Zagato Ce coupé à moteurV12 est habillé d’une carrosserie légèreconstituée d’aluminium et de carbone.

Jaguar XF Sportbrake Ce monumental break de 5 m épaule lasculpturale berline XF. Le coffre présente une capacité de 550 litres.

BMW 6 Gran Coupé Elle allie élégance et confort en inaugurantune carrosserie de coupé à quatre portes.

Cadillac ATS Cette propulsion animée par unmoteur de 273 ch est dotée d’une suspension à fluide magnétique.

StratosphériquesStar incontestée, la Ferrari F12 Berlinetta à moteur V12de 740 ch effectue le 0 à 100 km/h en 3,1 s. Autre en-gin d’exception, la plantureuse Aston Martin Zagato faitl’objet d’une série limitée à 150 exemplaires. Véloce, le

cabriolet Mercedes SL 63 AMG grimpe de 537 à 564 chavec un kit facturé 18400 fr. Carrément technologique, le

concept avancé de la Honda NSX allie V6 central et systèmede traction intégrale hybride constitué de deux moteurs élec-triques entraînant individuellement les roues avant. Franchement

décapant mais presque léger face au roadster Bugatti Veyron de… 1200 ch.

Pour goûts de luxeLe haut de gamme a le vent en poupe. Les marques allemandes

n’ont cesse de lancer des exécutions hyper puissantes commel’Audi RS4 (450 ch) ou la BMW M6 coupé (560 ch). Inédit: laBMW série 6 investit aussi le segment des coupés 4 portes. Jaguar réserve une grande première avec la XF Sportbrake,déclinaison break de sa berline futuriste. Le milieu de gammepremium est aussi en effervescence avec le lancement de la

BMW 3 et la sortie de la berline Cadillac ATS. Cette propulsionde 4,64 m recourant à des matériaux légers se propose de

chambouler l’establishment allemand dès la fin de cette année.

Dévoilages et échos surwww.touring.ch Découvrez les nou-

veautés dévoilées en dernière minute surnotre site www.touring.ch. De plus, tenez-vous au courant des potins du Salon sur les

réseaux sociaux: www.facebook.com/tcs.ch,www.twitter.com/TCS_Suisse, Google+:https://plus.google.com (TCS Touring

Club Suisse).

Ferrari F12 Berlinetta Cette supersportivereposant sur un châssis en aluminium s’allègede 70 kg face à sa devancière 599 GTB.

Bugatti Veyron Vitesse Ce roadster Grand Sportde 1200 ch tape les 410 km/h. Le couple du V16culmine à 1500 Nm!

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 7

Citroën Aircross Comme son cousin Peugeot 4008, il prend assise sur le Mitsubishi ASX et propose unequalité perçue léchée.

Mitsubishi Outlander Troisième génération pource SUV de milieu de gamme. Son habitacle modu-lable accueille jusqu’à 7 passagers.

Lancia Flavia Cette déclinaison italienne de laChrysler 200 est animée par un 2,4 l de 175 chcouplé à une boîte automatique à 6 vitesses.

Porsche Boxster Ce roadsterhyper ludique à conduire nousrevient en plus léger et en plussobre (environ 8 l/100 km).

Une profusion de SUVLes tout-terrain poursuivent leur inexorable ascension. Si l’OpelMokka donne une impulsion dans la catégorie des 4 m, les compactsfont feu de tout bois avec le duo Citroën Aircross et Peugeot 4008,le Ford Kuga et le Honda CR-V. Un cran plus haut, Mitsubishi re -nouvelle l’Outlander. On signalera aussi les études de style JeepGrand Cherokee et Compass ainsi que deux concepts de crossoverscompacts Nissan et Ssang Yong. Regain d’intérêt aussi pour lestout-chemin. Si l’Audi A6 Allroad est une habituée de cette niche,

les versions surélevées de la VW Passat Alltrack et de la Peugeot 508 RXH hybride sont inédites.

Des cabriolets musclésC’est l’année des découvrables chez Porsche qui, outre lagrande première du roadster Boxster, commercialise laversion décapotable de la 911. Malgré une capote en toile,l’apparence de cette dernière est quasiment identique àcelle du coupé. Dans le registre vitaminé, on note l’appari-tion du cabriolet VW Golf GTI (210 ch). Dérivée de laChrysler 200 découvrable, la Lancia Flavia est le dernierrejeton issu de l’alliance entre Fiat et la marque améri -caine. Yankee pure souche, elle, la Chevrolet Camaro arrive ce printemps.

Range Rover Evoque Cette étude issue du coupé a pour objectifde jauger l’intérêt du public pour un SUV cabriolet. Décapant.

Opel Mokka Avec ses 4,28 m, il se mêleau segment prometteur des mini SUV.La palette des motorisations s’étend de115 à 140 ch.

Nissan Invitation Cette étude dissimule unmodèle d’inspiration monovolume (environ 4 m) appelé à chapeauter la citadine Micra.

6 spécial salon | touring 4 | 8 mars 2012

Chevrolet Cruze Wagon Ce breaklong de 4,51 m devrait doper, dèscet été, les ventes de la Cruzeproduite en Corée.

Kia Cee’d Cette 5 portes arbore un design plusincisif. L’ergonomie des commandes et la qualitédes matériaux font l’objet d’un soin particulier.

Audi A3 La troisième génération de cette compacte premium

étrenne le système de constructionmodulaire MQB sur lequel reposera

la nouvelle VW Golf VII.

Dacia Lodgy La filiale deRenault étend sa gamme

avec ce monospace de4,50 m. Annoncé spacieux,

il comporte 5 à 7 places.

Catégorie moyenne en verveSi la vedette est tenue par l’Audi A3, ses homologues compacts ne déméritent

pas. Le groupe Hyundai-Kia lance une nouvelle génération des cousines i30 etCee’d. Et cela aussi bien en exécution berline que break. Quant à Subaru, ilsort une quatrième Impreza. La sportivité est aussi à l’honneur avec le duode propulsions à moteur boxer Subaru BRZ et Toyota GT 86. Idem pourl’Opel Astra OPC de 280 ch et la Citroën DS4 Racing de 256 ch. Côté pre-

mium, Volvo dévoile la V40 dont la ligne se démarque des breaks conven-tionnels. Dans la catégorie des familiales, le concept Takeri annonce la sortie,

début 2013, de la nouvelle Mazda 6. Cette berline de construction légère reprend la technologie des moteurs diesel et essence àtaux de compression quasi identique.

Classe déménageursLe segment des monospaces compacts passe à l’ère low-cost avec le

Dacia Lodgy. Ce véhicule d’origine roumaine peut accueillir 7 passagers.Proche du break Kia Cee’d, la Hyundai i30 Wagon pointe à 4,49 m,

soit 19 cm de plus que la berline. Du coup, le coffre affiche unerespectable capacité de 528 litres. D’extraction coréenne, la Chevrolet Cruze Station Wagon allongée de 17 cm dispose d’un volume de chargement de 500 litres. Sortie agendée à l’été.

Volvo V40 Ce break très stylé se distingue par l’aspect cunéiforme de son hayon et a la primeur mondialede l’airbag piéton.

Seat Toledo Cet élégant concept-car proche de la série annonce la future berline qui sera introduite au printemps 2013.

Hyundai i30 Wagon D’une longueurde 4,49 m, la version break de lacompacte i30 a une énorme soute.

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 7

Citroën Aircross Comme son cousin Peugeot 4008, il prend assise sur le Mitsubishi ASX et propose unequalité perçue léchée.

Mitsubishi Outlander Troisième génération pource SUV de milieu de gamme. Son habitacle modu-lable accueille jusqu’à 7 passagers.

Lancia Flavia Cette déclinaison italienne de laChrysler 200 est animée par un 2,4 l de 175 chcouplé à une boîte automatique à 6 vitesses.

Porsche Boxster Ce roadsterhyper ludique à conduire nousrevient en plus léger et en plussobre (environ 8 l/100 km).

Une profusion de SUVLes tout-terrain poursuivent leur inexorable ascension. Si l’OpelMokka donne une impulsion dans la catégorie des 4 m, les compactsfont feu de tout bois avec le duo Citroën Aircross et Peugeot 4008,le Ford Kuga et le Honda CR-V. Un cran plus haut, Mitsubishi re -nouvelle l’Outlander. On signalera aussi les études de style JeepGrand Cherokee et Compass ainsi que deux concepts de crossoverscompacts Nissan et Ssang Yong. Regain d’intérêt aussi pour lestout-chemin. Si l’Audi A6 Allroad est une habituée de cette niche,

les versions surélevées de la VW Passat Alltrack et de la Peugeot 508 RXH hybride sont inédites.

Des cabriolets musclésC’est l’année des découvrables chez Porsche qui, outre lagrande première du roadster Boxster, commercialise laversion décapotable de la 911. Malgré une capote en toile,l’apparence de cette dernière est quasiment identique àcelle du coupé. Dans le registre vitaminé, on note l’appari-tion du cabriolet VW Golf GTI (210 ch). Dérivée de laChrysler 200 découvrable, la Lancia Flavia est le dernierrejeton issu de l’alliance entre Fiat et la marque améri -caine. Yankee pure souche, elle, la Chevrolet Camaro arrive ce printemps.

Range Rover Evoque Cette étude issue du coupé a pour objectifde jauger l’intérêt du public pour un SUV cabriolet. Décapant.

Opel Mokka Avec ses 4,28 m, il se mêleau segment prometteur des mini SUV.La palette des motorisations s’étend de115 à 140 ch.

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 9

Publicité

Le Salon pratiqueLe 82e Salon international de l’automo-bile de Genève se tient du 8 au 18 mars.Plus de 140 voitures y sont dévoilées en première mondiale ou européenne.

Tous les acteurs majeurs de l’automobile sontprésents dans les halles de Palexpo. Environ260 exposants investissent cet espace réputépour sa compacité et son confort d’accès.Outre les grandes premières du secteur voitu-re, les visiteurs se voient proposer un largeaperçu des tendances marquantes de laconstruction automobile à l’échelle planétaire.

� Billets d’entrée: adultes, 16 fr.; enfants de6 à 16 ans et retraités AVS, 9 fr.; groupes dès21 personnes accompagnées, 11 fr./personne.Avantageux: un rabais de 50% est consentisur les billets vendus sur place dès 16 h. Il estpossible d’acheter son billet sur internet et del’imprimer à domicile. Les membres TCS béné-ficient d’une réduction de 3 fr. sur présenta-tion du bon figurant en page 24 de Touring.

� Heures d’ouverture: en semaine, le Salonest ouvert de 10 à 20 h; le week-end, l’horaires’étale de 9 à 19 h.� En voiture: divers parkings (20 fr.) desser-vis par des navettes régulières (excepté P49)jouxtent Pal expo.� En train: gare de Genève-Aéroport à 3 mi-

nutes de la halle 7. Les CFF proposent desbillets combinés.� En bus: la ligne 5 des TPG relie le Salon aucentre-ville en 20 minutes.� Infos: renseignements détaillés et actuali-tés de dernière minute sur www.salon-auto.ch,www.tcs.ch et www.touring.ch tg

Les halles de Palexpo proposent un instantané saisissant de la production automobile.

ph

oto

s ld

d

Pavillon Vert et Essais Verts

Découvrir et tester lesmodèles alternatifsLe Pavillon Vert abrite une vingtaine d’ex-posants fournissant un aperçu des der-nières innovations dans le domaine despropulsions alternatives. Outre des socié-tés spécialisées dans l’infrastructure etles projets écologiques, cette expositionaccueille également les voitures hybrideset électriques des grands constructeurs.Cet espace a été déplacé en face de l’entréeprincipale du Salon. Disposant désormaisd’un accès séparé, il ouvre ses portes uneheure avant l’exposition principale, soit 9 h en semaine et 8 h le week-end.

Les visiteurs peuvent s’inscrire aux «Essais Verts». Un circuit aménagé dansun parc et sur route ouverte donne la pos-sibilité de conduire des voitures élec-triques. En tout, 16 modèles sont mis àdisposition par une douzaine de marques.

A relever que la part des véhicules à pro-pulsion alternative continue à progresserau Salon. On note un étoffement sensibledes modèles hybrides et la commercialisa-tions des premières hybrides plug-in (re-chargeables). On signalera les débuts de laVW Up! et de l’Opel Zafira Tourer alimen-tées au gaz naturel. MOH

Les voitures de demain

Concepts et étudesbalisent l’avenir Le Salon regorge de prototypes et études entous genres. Dans la catégorie déjantée, laSmart Dock+Go du préparateur zurichoisRinspeed (photo) a tout pour faire un car-ton. Cette microcitadine électrique est ac-couplée à une remorque à un essieu pou-vant dissimuler un moteur thermique ouune pile à combustible fonctionnant com-me prolongateur d’autonomie. Furibonde,la sportive électrique Lampo 3 de la socié-té tessinoise Protoscar revendique 550 chet exécute le 0 à 100 km/h en 4,5 s. Plus me-surée, l’étude Toyota FT-Bh démontre qu’ilest possible de réduire de moitié les rejetsde CO2 d’une citadine en cumulant diversesmesures techniques. MOH

Détente au lac de Luganomal atteint jusqu’à 450 Euros selon la sai-son).Supplément de 90 Euros par séjour en cham-bre simple. Enfants gratuits jusqu’à 3 ans, en-fants de 4 à 15 ans: 72 Euros (pour 3 nuits).L’arrangement peut être doublé selon désir.Personne suppl. dès 15 ans: 168 Euros.*Du 16 octobre au 29 décembre 2012, nou-veau prix spécial: 239 Euros par personnepour 3 nuitées en occupation double (prix nor-mal 345 Euros). Supplément de 90 Euros parséjour en chambre simple. Enfants gratuitsjusqu’à 3 ans, enfants de 4 à 15 ans: 60 Eurospar séjour dans la suite des parents. Personnesuppl. dès 15 ans: 138 Euros.

Informations et réservationsPrivate Selection Hotels, tél. 041 368 10 [email protected]

Les membres du club profitent desbeaux jours au bord du lac de Lugano, enItalie: l’Hotel**** Superior Parco San MarcoBeach Resort, Golf & SPA, Lago di Lugano & Como, leur réserve des offreswellness alléchantes.

Le Parco San Marco est situé sur les rivesféeriques du lac de Lugano, à 15 km à mi-che-min entre Lugano et le lac de Côme, repairede la jet-set. L’hôtel offre à ses hôtes un parcsubtropical de 30 000 m2 agrémenté de 111suites et appartements avec une vue saisis-sante sur le lac pour des vacances idylliques.La garderie professionnelle du Club Bim BamBino propose de nombreuses activités spor-tives, divertissantes et culturelles. Les qua-tre restaurants sont placés sous la directiondu cuisinier de renom Fabio Peiti.

Prestations– trois nuitées pour deux personnes dans

une suite avec vue directe sur le lac et lesmontagnes

– apéro de bienvenue– early check-in selon disponibilité– chaque jour, déjeuner-buffet «Buongiorno»

jusqu’à 11h00– libre accès au SPA San Marco– garderie gratuite au Club Bim Bam Bino

(avril – fin d’octobre)– utilisation gratuite des vélos de l’hôtel

selon disponibilité

OffreValidité: du 15 mars au 15 octobre 2012*

Prix spécial de 299 Euros par personne pour3 nuitées en occupation double (le prix nor-

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 9

Publicité

Le Salon pratiqueLe 82e Salon international de l’automo-bile de Genève se tient du 8 au 18 mars.Plus de 140 voitures y sont dévoilées en première mondiale ou européenne.

Tous les acteurs majeurs de l’automobile sontprésents dans les halles de Palexpo. Environ260 exposants investissent cet espace réputépour sa compacité et son confort d’accès.Outre les grandes premières du secteur voitu-re, les visiteurs se voient proposer un largeaperçu des tendances marquantes de laconstruction automobile à l’échelle planétaire.

� Billets d’entrée: adultes, 16 fr.; enfants de6 à 16 ans et retraités AVS, 9 fr.; groupes dès21 personnes accompagnées, 11 fr./personne.Avantageux: un rabais de 50% est consentisur les billets vendus sur place dès 16 h. Il estpossible d’acheter son billet sur internet et del’imprimer à domicile. Les membres TCS béné-ficient d’une réduction de 3 fr. sur présenta-tion du bon figurant en page 24 de Touring.

� Heures d’ouverture: en semaine, le Salonest ouvert de 10 à 20 h; le week-end, l’horaires’étale de 9 à 19 h.� En voiture: divers parkings (20 fr.) desser-vis par des navettes régulières (excepté P49)jouxtent Pal expo.� En train: gare de Genève-Aéroport à 3 mi-

nutes de la halle 7. Les CFF proposent desbillets combinés.� En bus: la ligne 5 des TPG relie le Salon aucentre-ville en 20 minutes.� Infos: renseignements détaillés et actuali-tés de dernière minute sur www.salon-auto.ch,www.tcs.ch et www.touring.ch tg

Les halles de Palexpo proposent un instantané saisissant de la production automobile.

ph

oto

s ld

d

Pavillon Vert et Essais Verts

Découvrir et tester lesmodèles alternatifsLe Pavillon Vert abrite une vingtaine d’ex-posants fournissant un aperçu des der-nières innovations dans le domaine despropulsions alternatives. Outre des socié-tés spécialisées dans l’infrastructure etles projets écologiques, cette expositionaccueille également les voitures hybrideset électriques des grands constructeurs.Cet espace a été déplacé en face de l’entréeprincipale du Salon. Disposant désormaisd’un accès séparé, il ouvre ses portes uneheure avant l’exposition principale, soit 9 h en semaine et 8 h le week-end.

Les visiteurs peuvent s’inscrire aux «Essais Verts». Un circuit aménagé dansun parc et sur route ouverte donne la pos-sibilité de conduire des voitures élec-triques. En tout, 16 modèles sont mis àdisposition par une douzaine de marques.

A relever que la part des véhicules à pro-pulsion alternative continue à progresserau Salon. On note un étoffement sensibledes modèles hybrides et la commercialisa-tions des premières hybrides plug-in (re-chargeables). On signalera les débuts de laVW Up! et de l’Opel Zafira Tourer alimen-tées au gaz naturel. MOH

Les voitures de demain

Concepts et étudesbalisent l’avenir Le Salon regorge de prototypes et études entous genres. Dans la catégorie déjantée, laSmart Dock+Go du préparateur zurichoisRinspeed (photo) a tout pour faire un car-ton. Cette microcitadine électrique est ac-couplée à une remorque à un essieu pou-vant dissimuler un moteur thermique ouune pile à combustible fonctionnant com-me prolongateur d’autonomie. Furibonde,la sportive électrique Lampo 3 de la socié-té tessinoise Protoscar revendique 550 chet exécute le 0 à 100 km/h en 4,5 s. Plus me-surée, l’étude Toyota FT-Bh démontre qu’ilest possible de réduire de moitié les rejetsde CO2 d’une citadine en cumulant diversesmesures techniques. MOH

gagne un séjour linguistique

new york

Séjour linguiStique de 4 SemaineS

à gagner

Séjour linguistique de 4 semaines à new York, aux états-unis, comprenant un cours standard (St. giles College, 20 leçons/sem.), l‘hébergement dans une famille d‘accueil (chambre individuelle/demi-pension) et le vol (Zurich – new York – Zurich) d‘une valeur totale de 4000.–

Validité: 1 an (juillet/août exclus)

Composez le 0901 590 997 (1.–/par appel du réseau fixe) ou envoyez par SmS le mot «new york» et vos nom et adresse au 9988 (1.–/SmS) et participez dès maintenant au tirage au sort.

Participation par carte postale adressée à: Concours touring, neW YorK, Case postale, 8099 Zurich.

date limite de participation: 21.03.2012

Conditions de participation: sont autorisés à participer tous les lecteurs du Touring domi-ciliés en Suisse et au Liechtenstein. Sont exclus de la participation les collaborateurs du TCS et leurs familles. L‘âge minimum de participation est 18 ans. Le gagnant/la gagnante sera informé(e) personnellement. Le prix sera remis personnellement, n‘est pas transmissible et ne peut être converti en espèces. Les participants peuvent être contactés par Boa Lingua, le sponsor du prix. Aucune correspondance ne sera menée sur le thème du jeu-concours. Tout recours juridique est exclu.

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 13

des immeubles produisant leurs besoinsénergétiques de manière autonome.

Honda a également conçu un modèle demaison capable de produire et de stockerl’énergie. Ici, l’alimentation se fait par l’in-termédiaire de panneaux solaires ainsi qued’une unité fonctionnant au gaz naturel.L’énergie sert à alimenter la maison et unevoiture, voire des deux-roues électriques.

Réalité contemporaine | Voilà pour lamusique d’avenir. Dans l’immédiat, lesperspectives d’approvisionnement auto-nome en électricité apparaissent plus aléa-toires. On en veut pour preuve les premiersenseignements du projet d’alimentationvia des panneaux solaires mené présente-ment par le TCS (voir ci-dessous). Direc-teur marketing & ventes chez Alpiq E-Mobility, Roberto Maugeri se dit toutefoisconvaincu que la mobilité électrique

contribuera à stabiliser la consommationd’énergie car elle permettra d’utiliser dessources alternatives comme l’éolien ou lesolaire. Mais pour l’instant, les automobi-listes suisses n’ont guère d’autre choix quede se brancher sur le secteur. Seul pro-blème, les ménages sont en principe dotésde prises limitées à 10 ampères. Dans cesconditions, le temps de recharge d’une bat-terie vide est d’environ 8 heures.

L’autre solution consiste à monter uneborne de recharge à domicile. Alpiq installele système Home Charge Device fabriquépar la firme tessinoise Protoscar. Dans lecas de la Mitsubishi i-Miev, cette unité à 16 ampères nécessite un temps de rechargemaximal de 6 heures (8 heures avec 8 am-pères). Vendue à un tarif préférentiel de1890 fr. avec l’i-Miev, elle devrait être pro-posée ensuite à un prix non subventionnéde 2000 à 3000 fr. (installation incluse).

Roberto Maugeri souligne que les prisesusuelles ne sont pas adaptées pour sup-porter continuellement des intensités de 8 à 10 ampères. Raison pour laquelle il re-commande la pose de bornes de recharge.Ces dernières offrent aussi un meilleurconfort d’utilisation puisque, contraire-ment aux câbles de recharge embarquésdes voitures, on branche une seule prise.

Pour sa part, Renault offre le choix entrel’achat et la location d’une borne. L’acqui-sition d’une installation revient à 1499 fr.Pour la location, le client doit acquitterune contribution unique de 599 fr. ainsiqu’un loyer mensuel de 24,90 fr. Spécia-liste des véhicules électriques chez RenaultSuisse, Jörg Sigrist relève que, selon lespremières tendances, la clientèle penchedavantage pour l’achat pur et simple del’installation. Quoiqu’il en soit, l’essentielc’est d’être branché.‹ MOH

et, qu’au gros de l’hiver, la production estquasi nulle. Elle devrait progressivementaugmenter ce printemps, et le déficitd’énergie être comblé à l’été.

En théorie, 1 kWp issu de cellules so-laires par un ensoleillement optimal four-nit une production annuelle de 800 à 1000kWh. Circonspect, le budget établi par leTCS table sur 365 jours à 2 kWh, soit un to-tal de 730 kWh. La consommation mesuréelors du test du véhicule de référence – uneCitroën C-Zero – était d’environ 16 kWh/100 km. En conséquence, la production an-

Une centrale solaire sur son garageDans quelle mesure vaut-il la peine deposer des panneaux solaires chez soipour alimenter son véhicule électrique?Une unité installée au centre techniquedu TCS apporte des premiers élémentsde réponse concrets.

›Rouler avec un véhicule électrique en li-mitant au maximum les émissions de CO2

suppose l’utilisation d’électricité d’originesolaire ou éolienne. L’installation de pan-neaux solaires est l’une des options quis’offrent aux particuliers. Afin d’évaluer lepotentiel de cette technologie, une instal-lation solaire de type Plug & Pay a été mon-tée sur le toit d’un garage individuel aucentre technique du TCS, à Emmen. Devi-sée à 9550 fr., cette installation se composede 6 panneaux solaires, d’un onduleur,d’un compteur de courant et de câbles. Lasurface des panneaux est de 7,6 m2 et lapuissance de pointe s’élève à 1,1 kWp (ki-lowatt peak). Le courant est injecté direc-tement, et presque sans perte, dans le ré-seau de 230 volts. Un compteur mesure laquantité produite et celle-ci est retranchéede la facture du fournisseur d’électricité.

Au gré des saisons | Selon les donnéesinitiales, la production quotidienne del’installation devrait se monter à environ 2 kWh. Au cours des 50 premiers joursd’exploitation, le kit solaire a produit 23,4kWh, soit nettement moins que les 100kWh escomptés. Mais il faut savoir que lamise en service a été opérée à mi-décembre

Les 6 panneaux solaires installés par le TCS devraient permettre d’accomplir 4500 km.

nuelle de l’installation solaire devrait per-mettre de parcourir 4500 km, soit près dutiers du kilométrage annuel estimé.

A Emmen, la voiture est rechargée au ré-seau. C’est préférable vu les fluctuationssaisonnières. Le stockage de l’énergie so-laire réinjectée dans le réseau incombe à lasociété électrique. De fait, cette dernière nese cantonne plus à fournir le courant, maisdoit aussi gérer l’énergie issue de l’instal-lation solaire. Une activité supplémentairequi pourrait induire des coûts supplémen-taires.‹ MOH/TCS C+E

12 spécial salon | touring 4 | 8 mars 2012

La «Smart House» futuriste développée par Nissan peut être alimentée par la compacte Leaf. Pratique en cas de coupure de courant.

›C’est le rêve absolu: rouler en voitureélectrique et produire son énergie à la mai-son. Contrairement aux automobiles ther-miques, leurs pendants électriques lais-sent entrevoir des modèles d’approvision-nement énergétiques révolutionnaires. Lesconstructeurs japonais sont particulière-ment actifs dans ce domaine, à l’image deNissan dont la Leaf est l’une des voituresélectriques les plus avancées.

En parallèle à la diffusion de ce modèlecompact, Nissan a développé le concept

Smart House. Cette authentique maison dufutur présente la particularité d’être en véritable interaction avec la voiture élec-trique, laquelle peut non seulement s’ap-provisionner au secteur de la maison, maisaussi alimenter cette dernière avec ses bat-teries lithium-ion. Cette solution vise à as-surer une alimentation électrique régulièredu bâtiment en cas de coupure du réseauélectrique ou de catastrophe naturelle. Labatterie de la Leaf dispose d’une capacitésuffisante (24 kWh) pour couvrir les be-

soins énergétiques d’un ménage japonaispendant deux jours. Ce concept prometteurdans un pays soumis à des interruptionsd’alimentation depuis l’accident de Fuku-shima devrait être introduit au Japon dansle courant de l’année.

On précisera que la maison Nissan estapprovisionnée en temps normal par despanneaux solaires et des piles à combusti-bles. A terme, ce concept pourrait êtreétendu à l’ensemble d’une ville. Outre desmaisons individuelles, il comprend aussi

ph

oto

s ld

dLe vieux rêve de produire son énergie à domicileL’avènement des voitures électriques suscite de multiples projets de productiond’énergie à domicile. Cette vision d’une mobilité à zéro émission s’étend même àl’échelle d’une ville. Mais la réalité est encore bien éloignée de ces concepts idylliques.

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 13

des immeubles produisant leurs besoinsénergétiques de manière autonome.

Honda a également conçu un modèle demaison capable de produire et de stockerl’énergie. Ici, l’alimentation se fait par l’in-termédiaire de panneaux solaires ainsi qued’une unité fonctionnant au gaz naturel.L’énergie sert à alimenter la maison et unevoiture, voire des deux-roues électriques.

Réalité contemporaine | Voilà pour lamusique d’avenir. Dans l’immédiat, lesperspectives d’approvisionnement auto-nome en électricité apparaissent plus aléa-toires. On en veut pour preuve les premiersenseignements du projet d’alimentationvia des panneaux solaires mené présente-ment par le TCS (voir ci-dessous). Direc-teur marketing & ventes chez Alpiq E-Mobility, Roberto Maugeri se dit toutefoisconvaincu que la mobilité électrique

contribuera à stabiliser la consommationd’énergie car elle permettra d’utiliser dessources alternatives comme l’éolien ou lesolaire. Mais pour l’instant, les automobi-listes suisses n’ont guère d’autre choix quede se brancher sur le secteur. Seul pro-blème, les ménages sont en principe dotésde prises limitées à 10 ampères. Dans cesconditions, le temps de recharge d’une bat-terie vide est d’environ 8 heures.

L’autre solution consiste à monter uneborne de recharge à domicile. Alpiq installele système Home Charge Device fabriquépar la firme tessinoise Protoscar. Dans lecas de la Mitsubishi i-Miev, cette unité à 16 ampères nécessite un temps de rechargemaximal de 6 heures (8 heures avec 8 am-pères). Vendue à un tarif préférentiel de1890 fr. avec l’i-Miev, elle devrait être pro-posée ensuite à un prix non subventionnéde 2000 à 3000 fr. (installation incluse).

Roberto Maugeri souligne que les prisesusuelles ne sont pas adaptées pour sup-porter continuellement des intensités de 8 à 10 ampères. Raison pour laquelle il re-commande la pose de bornes de recharge.Ces dernières offrent aussi un meilleurconfort d’utilisation puisque, contraire-ment aux câbles de recharge embarquésdes voitures, on branche une seule prise.

Pour sa part, Renault offre le choix entrel’achat et la location d’une borne. L’acqui-sition d’une installation revient à 1499 fr.Pour la location, le client doit acquitterune contribution unique de 599 fr. ainsiqu’un loyer mensuel de 24,90 fr. Spécia-liste des véhicules électriques chez RenaultSuisse, Jörg Sigrist relève que, selon lespremières tendances, la clientèle penchedavantage pour l’achat pur et simple del’installation. Quoiqu’il en soit, l’essentielc’est d’être branché.‹ MOH

et, qu’au gros de l’hiver, la production estquasi nulle. Elle devrait progressivementaugmenter ce printemps, et le déficitd’énergie être comblé à l’été.

En théorie, 1 kWp issu de cellules so-laires par un ensoleillement optimal four-nit une production annuelle de 800 à 1000kWh. Circonspect, le budget établi par leTCS table sur 365 jours à 2 kWh, soit un to-tal de 730 kWh. La consommation mesuréelors du test du véhicule de référence – uneCitroën C-Zero – était d’environ 16 kWh/100 km. En conséquence, la production an-

Une centrale solaire sur son garageDans quelle mesure vaut-il la peine deposer des panneaux solaires chez soipour alimenter son véhicule électrique?Une unité installée au centre techniquedu TCS apporte des premiers élémentsde réponse concrets.

›Rouler avec un véhicule électrique en li-mitant au maximum les émissions de CO2

suppose l’utilisation d’électricité d’originesolaire ou éolienne. L’installation de pan-neaux solaires est l’une des options quis’offrent aux particuliers. Afin d’évaluer lepotentiel de cette technologie, une instal-lation solaire de type Plug & Pay a été mon-tée sur le toit d’un garage individuel aucentre technique du TCS, à Emmen. Devi-sée à 9550 fr., cette installation se composede 6 panneaux solaires, d’un onduleur,d’un compteur de courant et de câbles. Lasurface des panneaux est de 7,6 m2 et lapuissance de pointe s’élève à 1,1 kWp (ki-lowatt peak). Le courant est injecté direc-tement, et presque sans perte, dans le ré-seau de 230 volts. Un compteur mesure laquantité produite et celle-ci est retranchéede la facture du fournisseur d’électricité.

Au gré des saisons | Selon les donnéesinitiales, la production quotidienne del’installation devrait se monter à environ 2 kWh. Au cours des 50 premiers joursd’exploitation, le kit solaire a produit 23,4kWh, soit nettement moins que les 100kWh escomptés. Mais il faut savoir que lamise en service a été opérée à mi-décembre

Les 6 panneaux solaires installés par le TCS devraient permettre d’accomplir 4500 km.

nuelle de l’installation solaire devrait per-mettre de parcourir 4500 km, soit près dutiers du kilométrage annuel estimé.

A Emmen, la voiture est rechargée au ré-seau. C’est préférable vu les fluctuationssaisonnières. Le stockage de l’énergie so-laire réinjectée dans le réseau incombe à lasociété électrique. De fait, cette dernière nese cantonne plus à fournir le courant, maisdoit aussi gérer l’énergie issue de l’instal-lation solaire. Une activité supplémentairequi pourrait induire des coûts supplémen-taires.‹ MOH/TCS C+E

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 15

teur. C’est l’expéditeur officiel de Palexpoqui s’occupe des transports. Les grandespremières encore secrètes et les concept-cars sont transportés de préférence de nuit,dans des remorques fermées. Car la jour-née, le bal des camions, des élévateurs etdes autres véhicules est réglé au millimètreet beaucoup de monde s’affaire sur le sitede Palexpo.

Discrétion et célérité | En étant au bonmoment au bon endroit, une personne nonautorisée pourrait faire des découvertes in-téressantes. Mais les accès sont protégés.«De plus, la mise en place des véhicules esttrès rapide. Le risque que quelque chose fil-tre avant la présentation officielle est doncassez mince», assure Kaspar Haffner. Etd’ajouter sur ton un brin goguenard: «Il n’ya pas besoin de gardes armés ou de véhi-cules blindés.»‹ Nadia Rambaldi

Les stands des exposants sont constituésde modules dont la disposition peut varieren fonction de la surface d’exposition. AGenève, la construction et la décorationdes stands doivent respecter les direc-tives de Palexpo et celles du Salon de l’au-tomobile. Ce règlement est très strict.Pour les stands munis d’une paroi murale,la hauteur de celle-ci ne peut pas excéder6 mètres. Les stands situés au milieud’une halle, quant à eux, doivent respec-ter une hauteur maximale de 165 cm.«Ainsi, du stand VW à celui de Mercedes,ont voit tous les exposants», expliqueJürg Kohler. Depuis 10 ans, il est coordi-nateur technique au Salon de l’auto. Lesrampes d’éclairage doivent égalementtoutes se trouver à la même hauteur, et il

existe aussi des prescriptions en ce quiconcerne les charges statiques au sol. Lesstands ne doivent donc pas être troplourds. Mais il n’y a pas de règle sans ex-ception: «Il nous est déjà arrivé d’étayerdes planchers pour qu’ils puissent sup-porter le poids des stands», explique JürgKohler. La principale difficulté consiste à

positionner les voitures au millimètre près,au moyen de grues. Mais les exposants neveulent pas exhiber leurs objets unique-ment sur des piédestaux, il arrive aussiqu’il faille aménager des fosses. En 2008,un trou a ainsi été creusé dans le sol pourla Toyota IQ. Installée sur une plate-formed’ascenseur, la voiture sortait des profon-deurs de la terre, faisait un tour sur elle-même et disparaissait à nouveau. nr

Les règles qui mènent au piédestal

14 spécial salon | touring 4 | 8 mars 2012

›Quand les premiers visiteurs du Salon del’auto affluent dans les halles de Palexpo,tout est déjà en place: les stands sontconstruits et les voitures, parfois du hautde leur estrade, scintillent à la lueur des projecteurs. Là où, un mois plus tôt, iln’y avait que du béton, des flots de qui-dams déambulent maintenant sur les tapisrouges. Mais comment a-t-on acheminé àGenève toutes ces «premières», ces proto-types et ces objets d’exposition? Commentles nouveautés sont-elles protégées des regards des curieux jusqu’au jour J? Lesréponses à ces questions ne sont pas aussispectaculaires que les voitures elles-mêmes, mais il est tout de même intéres-sant d’aller voir ce qui se passe dans lescoulisses.

Cinq semaines de voyage | C’est pourles voitures provenant du continent asia-tique que le périple de Genève est le pluslong. Le choix du moyen de transport dépend de l’importance du véhicule. LesMazda de série font le voyage de Hiro-shima – siège de l’usine – à Anvers par ba-teau. Une entreprise de cinq semaines.Gabi Maubert, assistante PR de MazdaSuisse, explique que les voitures sont en-suite préparées avant d’être chargées surdes camions qui passeront la douane et lesachemineront jusqu’à la cité de Calvin. Lasituation est différente pour les prototypeset les premières mondiales. C’est dans desconteneurs fermés que ces véhicules sontenvoyés par avion à Francfort, voire direc-tement à Genève.

Chez Subaru, les voitures sont préparéeset contrôlées à Safenwil (AG) avant d’êtreexpédiées au bout du Léman. Une fois dé-chargées du camion, elles sont garées dansle parking de Palexpo. L’attente peut êtrelongue, mais soudain tout doit aller trèsvite. Les exposants disposent en effet detranches horaires déterminées pour dépla-cer les voitures vers leurs stands: «Cesslots sont très courts», explique Jan

Les gants de velourssont de rigueurLes constructeurs accourent du monde entier présenterleurs derniers modèles, les plus beaux et les plus véloces. Sitous les chemins qui mènent à Genève ne sont pas forcémentpénibles, l’effort logistique n’en est pas moins important.

Les voitures d’exposition sont protégées de la poussière et des regards des curieux jusqu’à leurprésentation officielle.

Key

sto

ne

Wernli, de Subaru Suisse. «Dès que les cou-loirs et les rampes sont libres, nos em-ployés doivent se dépêcher.» Ensuite, lesvoitures sont ripolinées et à nouveau bâ-chées, ce qui les protège de la poussière destravaux. Les concept-cars et les premièresmondiales bénéficient d’un traitement pri-vilégié. C’est dans des conteneurs trans-portés par chariot élévateur que ces objetsprécieux arrivent dans les halles. D’unepart pour être à l’abri des regards, maisaussi parce qu’il n’est pas rare qu’ils soientdépourvus de moteur.

Surveillance 24 heures sur 24 | Lepersonnel qui manipule les concept-cars etles premières mondiales porte des gants develours. «Des spécialistes formés au Japonsont responsables du transport de ces véhi-cules», précise Jan Wernli. «Ils savent exac-tement comment les déplacer et les fairebriller.» Car le plus grand défi consiste àsortir ces voitures de leur conteneur et à leshisser sur le podium sans les abîmer. Cesopérations impliquent parfois la participa-tion d’une dizaine de personnes. Selon sonimportance, le véhicule est protégé jusqu’àsa présentation par une paroi amovible, unrideau ou une housse taillée sur mesure. Ilva sans dire que ces objets d’expositionsont surveillés 24 heures sur 24 par du per-sonnel de sécurité formé.

Pour Maserati, la route de Genève estmoins longue. La prestigieuse marque ita-lienne, qui a son siège à Modène, transporteses voitures par camion. Selon les condi-tions météo, le convoi emprunte le tunneldu Grand-Saint-Bernard ou celui du Mont-Blanc. Et que se passe-t-il quand un char-gement de voitures très chères arrive à ladouane suisse? «Les formalités sont régléesgrâce à un carnet ATA», explique LorenzoDal Vi, le responsable marketing et pressede Maserati (Suisse) SA. Ce document inter-national permet d’importer temporaire-ment des biens de consommation sanspayer de droits de douane. Seule une taxe,

représentant un pour mille de la valeur dela marchandise, est perçue pour l’élabora-tion du carnet ATA. Comme elles ne sontpas immatriculées, les voitures exposées à Genève ne sont évidemment soumises àaucune taxe automobile.

Livraisons nocturnes | Une semaineavant l’ouverture du Salon, un poste decontrôle est mis en place à Palexpo. Toutesles arrivées de camions sont enregistrées.Et quand l’affluence atteint son point cul-minant, un rond-point est même aménagé.C’est au poste de contrôle que l’on indiqueaux chauffeurs où décharger leur livraison.Chez Ford, les voitures sont toujours arri-vées à temps sur le stand. «Toutes leschoses sur lesquelles nous avons une in-fluence fonctionnent sans la moindre ani-croche», assure Kaspar Haffner, le respon-sable des relations publiques de l’importa-

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 15

teur. C’est l’expéditeur officiel de Palexpoqui s’occupe des transports. Les grandespremières encore secrètes et les concept-cars sont transportés de préférence de nuit,dans des remorques fermées. Car la jour-née, le bal des camions, des élévateurs etdes autres véhicules est réglé au millimètreet beaucoup de monde s’affaire sur le sitede Palexpo.

Discrétion et célérité | En étant au bonmoment au bon endroit, une personne nonautorisée pourrait faire des découvertes in-téressantes. Mais les accès sont protégés.«De plus, la mise en place des véhicules esttrès rapide. Le risque que quelque chose fil-tre avant la présentation officielle est doncassez mince», assure Kaspar Haffner. Etd’ajouter sur ton un brin goguenard: «Il n’ya pas besoin de gardes armés ou de véhi-cules blindés.»‹ Nadia Rambaldi

Les stands des exposants sont constituésde modules dont la disposition peut varieren fonction de la surface d’exposition. AGenève, la construction et la décorationdes stands doivent respecter les direc-tives de Palexpo et celles du Salon de l’au-tomobile. Ce règlement est très strict.Pour les stands munis d’une paroi murale,la hauteur de celle-ci ne peut pas excéder6 mètres. Les stands situés au milieud’une halle, quant à eux, doivent respec-ter une hauteur maximale de 165 cm.«Ainsi, du stand VW à celui de Mercedes,ont voit tous les exposants», expliqueJürg Kohler. Depuis 10 ans, il est coordi-nateur technique au Salon de l’auto. Lesrampes d’éclairage doivent égalementtoutes se trouver à la même hauteur, et il

existe aussi des prescriptions en ce quiconcerne les charges statiques au sol. Lesstands ne doivent donc pas être troplourds. Mais il n’y a pas de règle sans ex-ception: «Il nous est déjà arrivé d’étayerdes planchers pour qu’ils puissent sup-porter le poids des stands», explique JürgKohler. La principale difficulté consiste à

positionner les voitures au millimètre près,au moyen de grues. Mais les exposants neveulent pas exhiber leurs objets unique-ment sur des piédestaux, il arrive aussiqu’il faille aménager des fosses. En 2008,un trou a ainsi été creusé dans le sol pourla Toyota IQ. Installée sur une plate-formed’ascenseur, la voiture sortait des profon-deurs de la terre, faisait un tour sur elle-même et disparaissait à nouveau. nr

Les règles qui mènent au piédestal

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 17

ph

oto

pre

ss

nique Ladina Kägi a été couronnée. Le jurya rapidement fait comprendre que delongues jambes et un beau sourire ne suf-fisaient pas. Les participantes ont dû s’ex-primer et répondre à une volée de ques-tions en diverses langues. Parmi les autrescritères, la prestance, l’allure, la personna-lité et le charme. Pour représenter Abarthau Salon, il faut pouvoir enfiler des habitstaille 36. La marque se défend cependantde vouloir des mannequins. «Les filles doi-vent certes être belles, mais aussi en me-sure de renseigner les visiteurs», assureSusanna Prado, de Fiat.

Première expérience | La possibilité degagner un salaire et l’éclat du Salon sontles principales raisons qui attirent les«girls» à Genève. «Pour beaucoup d’entreelles, c’est la première expérience profes-sionnelle», souligne Eva Ramoscelli. «Ellesapprennent à travailler en équipe et à assumer des responsabilités. Fraîchementpromue hôtesse d’Abarth, Ladina Kägi, ai-merait se faire remarquer au Salon par sonouverture d’esprit et son amabilité. Et siun visiteur se comporte bizarrement à sonégard? «Il suffit de répondre par un sou-rire!»‹ Nadia Rambaldi

jeunes femmes pour le Salon de l’auto deGenève. Le TCS fait aussi partie de sesclients. «Mais le Touring Club mise plutôtsur l’expérience et la maturité des hô-tesses.» Le club recrute surtout dans lesuniversités et par le bouche à oreille. Maisles réseaux sociaux gagnent du terrain: «Ily a quelques années, les annonces dans lesjournaux gratuits étaient plus efficaces queles appels par le biais de Facebook; au-jourd’hui, la situation a changé», préciseEva Ramoscelli. Autre tendance constatéepar la «chasseuse de têtes»: les jeuneshommes sont de plus en plus recherchés. Ily a trois ans, les ambassadeurs masculinsne formaient que 5% des troupes au Salon;aujourd’hui, ils sont 35%. Leur rôle consisteà attirer les acheteuses potentielles.

Prestance et compétence | Conscientede l’importance des réseaux sociaux,Abarth a exploré de nouvelles voies de re-crutement cette année. Un casting officielde la marque jeune et sportive du groupeFiat a été lancé sur Facebook. En deux semaines, plus de 100 jeunes filles se sont annoncées. La communauté Abarth sur Fa-cebook a ensuite choisi quinze finalistes.Puis, lors d’un show final à Zurich, l’Aléma-

16 spécial salon | touring 4 | 8 mars 2012

›Chromes étincelants, projecteurs scintil-lants, odeurs de cuir et de gomme, regardsadmiratifs des visiteurs: de nombreusesjeunes filles rêvent de passer dix jourssous les feux de la rampe au milieu debelles voitures. Les hôtesses sont parfoissur le pont jusqu’à dix heures par jour.Pourtant, ce travail au Salon de l’auto à Genève est très prisé, au vu du prestige qui auréole la manifestation. L’époque où les jeunes femmes pouvaient se contenterd’être jolies est révolue. Si auparavant lesconstructeurs sélectionnaient les hôtessesd’après leurs attributs physiques, ils ontentre-temps haussé leurs exigences. Auchapitre des critères de sélection, les

connaissances techniques côtoient désor-mais les compétences sociales, l’allure impeccable, le CV en béton et la maîtrise de deux à trois langues, dont le suisse alle-mand. Toutes les marques n’accordent pasla même valeur à ces qualités. En fait, lespréférences sont aussi variées que lesjeunes femmes elles-mêmes.

Les belles de Fiat | «Le groupe Fiat estconnu depuis toujours pour avoir les plusbelles hôtesses au Salon», explique Eva Ramoscelli. Cette réputation attise les attentes des visiteurs. Eva Ramoscelli faiten sorte de ne pas les décevoir: son agence «Be my Guest» recrute depuis sept ans des

L’hôtesse séduit etinforme le visiteur Révolue l’époque des hôtesses potiches. Pour trôner surles stands du Salon, elles doivent désormais maîtriser desconnaissances techniques et faire preuve d’entregent.

Publicité

Onze finalistes ont participé au casting Abarth. La gagnante s’appelle Ladina Kägi (au centre).

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 17

ph

oto

pre

ss

nique Ladina Kägi a été couronnée. Le jurya rapidement fait comprendre que delongues jambes et un beau sourire ne suf-fisaient pas. Les participantes ont dû s’ex-primer et répondre à une volée de ques-tions en diverses langues. Parmi les autrescritères, la prestance, l’allure, la personna-lité et le charme. Pour représenter Abarthau Salon, il faut pouvoir enfiler des habitstaille 36. La marque se défend cependantde vouloir des mannequins. «Les filles doi-vent certes être belles, mais aussi en me-sure de renseigner les visiteurs», assureSusanna Prado, de Fiat.

Première expérience | La possibilité degagner un salaire et l’éclat du Salon sontles principales raisons qui attirent les«girls» à Genève. «Pour beaucoup d’entreelles, c’est la première expérience profes-sionnelle», souligne Eva Ramoscelli. «Ellesapprennent à travailler en équipe et à assumer des responsabilités. Fraîchementpromue hôtesse d’Abarth, Ladina Kägi, ai-merait se faire remarquer au Salon par sonouverture d’esprit et son amabilité. Et siun visiteur se comporte bizarrement à sonégard? «Il suffit de répondre par un sou-rire!»‹ Nadia Rambaldi

jeunes femmes pour le Salon de l’auto deGenève. Le TCS fait aussi partie de sesclients. «Mais le Touring Club mise plutôtsur l’expérience et la maturité des hô-tesses.» Le club recrute surtout dans lesuniversités et par le bouche à oreille. Maisles réseaux sociaux gagnent du terrain: «Ily a quelques années, les annonces dans lesjournaux gratuits étaient plus efficaces queles appels par le biais de Facebook; au-jourd’hui, la situation a changé», préciseEva Ramoscelli. Autre tendance constatéepar la «chasseuse de têtes»: les jeuneshommes sont de plus en plus recherchés. Ily a trois ans, les ambassadeurs masculinsne formaient que 5% des troupes au Salon;aujourd’hui, ils sont 35%. Leur rôle consisteà attirer les acheteuses potentielles.

Prestance et compétence | Conscientede l’importance des réseaux sociaux,Abarth a exploré de nouvelles voies de re-crutement cette année. Un casting officielde la marque jeune et sportive du groupeFiat a été lancé sur Facebook. En deux semaines, plus de 100 jeunes filles se sont annoncées. La communauté Abarth sur Fa-cebook a ensuite choisi quinze finalistes.Puis, lors d’un show final à Zurich, l’Aléma-

ph

oto

s V

isu

m,

ldd

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 19

�Quand la baisse de vigilance menace Selondes études concordantes, la fatigue serait res-ponsable de 25 à 30% des accidents sur auto-route. D’où l’intérêt des systèmes de détectiondes signes de fatigue présentés par le conduc-teur. Le comportement de ce dernier est ana-lysé en fonction de la manière dont il actionnele volant et les pédales. Certains systèmes dis-posent même d’une caméra filmant ses mouve-ments. Une différence constatée par rapportau comportement enregistré au début du trajetindique une baisse de concentration. Leconducteur est averti par un témoin visuel (parexemple une tasse de café s’affichant au ta-bleau de bord) et une alarme sonore. Volvo etMercedes-Benz, puis Lexus, figurent parmi lespionniers. Mais VW propose aussi ce type d’in-citation à faire une pause. Si le conducteurn’obtempère pas dans les 15 minutes, le sys-tème revient à la charge.

� Radar anti-collision Les dispositifs anti-collision (ou «pre-crash») sont apparus en com-plément des régulateurs de vitesse «intelli-gents». Réservés initialement au haut degamme, ils se sont démocratisés. Le systèmeCMBS (Collision Mitigation Brake System) deHonda, par exemple, est disponible sur la nouvelle Civic. Dans une première phase, leconducteur est averti du risque de collision parun témoin visuel et un signal acoustique. S’il neréagit pas, ces alertes s’accompagnent d’unfreinage automatique de faible intensité etd’une vibration du prétensionneur de ceinturedu conducteur. Quand la collision est immi-nente, le système commande un freinage auto-matique d’urgence et actionne préventivementtous les prétensionneurs. Chaque construc-teur automobile proposant ce système a sapropre dénomination. VW l’appelle par exem-ple «Front Assist».

� Freinage d’urgence automatique Les sys-tèmes de freinage automatique fonctionnanten ville ne sont pas paramétrés de la même ma-nière que ceux utilisés en dehors des agglomé-rations. Volvo a été l’un des premiers à mettreau point le freinage d’urgence en ville, maisVolkswagen a eu le mérite de le démocratiser.En option, la VW Up! propose en effet un sys-tème détectant les risques de collision grâce àun capteur laser intégré dans la partie supé-rieure du pare-brise. Activé automatiquemententre 5 et 30 km/h, ce laser balaie l’espace surune distance de 10 mètres devant la voiture.S’il y a un risque de collision avec le véhiculequi précède ou une personne traversant laroute, le système réagit en trois temps. Lestade ultime est un freinage automatique d’ur-gence. Si la situation l’exige, le conducteurpeut toutefois reprendre le contrôle en accélé-rant, en braquant ou en débrayant.

Pu

blic

ité

›En automobile, comme en aviation, laplupart des accidents sont consécutifs àdes erreurs humaines. D’où la tentation,pour les constructeurs et leurs ingénieurs,de développer des systèmes d’assistance sesubstituant à l’action – et parfois même aujugement – de la personne assise au volant.Quelques-unes de ces aides à la conduitesont à la limite du gadget. Parfois, ellessont même si exaspérantes que le conduc-teur préfère les mettre hors service. Maisd’autres ont largement fait leurs preuves et il ne viendrait à l’idée de personne devouloir s’en priver. Pensons simplement àl’ABS. Encore quasi inconnu il y a moins de30 ans, le freinage antiblocage équipe la totalité des voitures vendues en Europe.L’ESP, ou correcteur de trajectoire, est entrain de connaître le même succès.

Tous les constructeurs travaillent d’ar-rache-pied pour améliorer la sécurité denos voitures. Avec la micro-électronique etles moyens de détection modernes (radars,caméras, lasers, capteurs de toutes sortes),ils disposent d’outils extrêmement perfor-mants pour détecter d’éventuels obstaclesdans l’obscurité, effectuer automatique-ment la commutation codes-phares, identi-fier les limitations de vitesse, prévenir unecollision imminente ou seconder le conduc-teur changeant de voie de circulation. Onpourrait multiplier les exemples, mais lesnouvelles applications sont si nombreusesqu’il serait impossible de les citer toutesdans cet article. Nous en avons sélectionnésix. Réservées initialement au haut degamme, elles sont en train de se démocra-tiser.‹ Denis Robert

Ya-t-il encore un pilote à bord?En un peu plus de vingt ans, les aides à la conduite ont révolutionné l’automobile. Quelques exemples de développe-ments qui ne sont plus l’apanage du seul haut de gamme.

Les aides à la conduite fournissent une assistance bienvenue à l’automobiliste.

18 spécial salon | touring 4 | 8 mars 2012

�Une vision panoramique à 360 degrés Lesaides au parking sont de plus en plus cou-rantes. Avec certains dispositifs, le conducteurn’a même plus besoin de toucher le volant pourgarer sa voiture. D’autres systèmes ont re-cours à des caméras pour faciliter le stationne-ment et les manœuvres effectuées à faible allure. La vision panoramique à 360 degrés(Surround View) est connue depuis des années,mais elle a été récemment démocratisée parNissan, sur le Qashqai. Des mini-caméras lo-gées dans la calandre, le hayon et les rétrovi-seurs extérieurs fournissent des images dontle traitement permet d’afficher au tableau debord une vue aérienne du véhicule. Le conduc-teur a ainsi une vision claire des bordures detrottoir, de la case dans laquelle il souhaite segarer et de tous les obstacles environnants.Les images filmées par chacune des caméraspeuvent aussi être affichées séparément.

� Rester dans sa voie de circulation Citroënl’a fait connaître sous l’acronyme AFIL (Alertede franchissement involontaire de ligne). Plustentés par les sigles anglais, d’autres construc-teurs l’ont rebaptisé LKA (Lane Keeping As-sist). Dans les deux cas, il s’agit d’avertir leconducteur d’une voiture lorsqu’il franchit laligne délimitant sa voie de circulation, sansavoir mis son clignotant. La détection se fait au moyen de capteurs placés sous le bouclieravant. Chez Citroën, le conducteur est alertépar une vibration de son siège, du côté où lavoiture dévie de sa trajectoire. Les autresconstructeurs ont opté pour une vibration duvolant et/ou une légère impulsion tendant àfaire revenir le véhicule dans sa voie de circu-lation. Pour éviter la tentation du «pilote auto-matique», le système cesse de fonctionner si le conducteur lâche le volant pendant plus dequelques secondes.

� Déjouer le piège de l’angle mort Au mo-ment de changer de voie, quel conducteur n’apas été surpris par un véhicule se trouvantpresque à sa hauteur, mais invisible dans les ré-troviseurs? Pour remédier au problème de l’an-gle mort, Volvo a lancé, il y a quelques annéesdéjà, un système appelé BLIS. Entre-temps, ladétection des véhicules en approche a fait sonapparition sur des modèles de gammes infé-rieures, comme la Mazda 3. Deux radars mon-tés de chaque côté du pare-chocs arrière me-surent la distance et la vitesse relative des vé-hicules environnants. Chacun des rétroviseursextérieurs est muni d’un témoin de proximités’allumant lorsque quelqu’un se trouve dansl’angle mort ou s’en approche. Si le conducteuractionne son clignotant pour manifester son intention de changer de voie du côté où ladiode est allumée, un signal sonore retentitpour le dissuader d’accomplir cette manœuvre.

ph

oto

s V

isu

m,

ldd

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 19

�Quand la baisse de vigilance menace Selondes études concordantes, la fatigue serait res-ponsable de 25 à 30% des accidents sur auto-route. D’où l’intérêt des systèmes de détectiondes signes de fatigue présentés par le conduc-teur. Le comportement de ce dernier est ana-lysé en fonction de la manière dont il actionnele volant et les pédales. Certains systèmes dis-posent même d’une caméra filmant ses mouve-ments. Une différence constatée par rapportau comportement enregistré au début du trajetindique une baisse de concentration. Leconducteur est averti par un témoin visuel (parexemple une tasse de café s’affichant au ta-bleau de bord) et une alarme sonore. Volvo etMercedes-Benz, puis Lexus, figurent parmi lespionniers. Mais VW propose aussi ce type d’in-citation à faire une pause. Si le conducteurn’obtempère pas dans les 15 minutes, le sys-tème revient à la charge.

� Radar anti-collision Les dispositifs anti-collision (ou «pre-crash») sont apparus en com-plément des régulateurs de vitesse «intelli-gents». Réservés initialement au haut degamme, ils se sont démocratisés. Le systèmeCMBS (Collision Mitigation Brake System) deHonda, par exemple, est disponible sur la nouvelle Civic. Dans une première phase, leconducteur est averti du risque de collision parun témoin visuel et un signal acoustique. S’il neréagit pas, ces alertes s’accompagnent d’unfreinage automatique de faible intensité etd’une vibration du prétensionneur de ceinturedu conducteur. Quand la collision est immi-nente, le système commande un freinage auto-matique d’urgence et actionne préventivementtous les prétensionneurs. Chaque construc-teur automobile proposant ce système a sapropre dénomination. VW l’appelle par exem-ple «Front Assist».

� Freinage d’urgence automatique Les sys-tèmes de freinage automatique fonctionnanten ville ne sont pas paramétrés de la même ma-nière que ceux utilisés en dehors des agglomé-rations. Volvo a été l’un des premiers à mettreau point le freinage d’urgence en ville, maisVolkswagen a eu le mérite de le démocratiser.En option, la VW Up! propose en effet un sys-tème détectant les risques de collision grâce àun capteur laser intégré dans la partie supé-rieure du pare-brise. Activé automatiquemententre 5 et 30 km/h, ce laser balaie l’espace surune distance de 10 mètres devant la voiture.S’il y a un risque de collision avec le véhiculequi précède ou une personne traversant laroute, le système réagit en trois temps. Lestade ultime est un freinage automatique d’ur-gence. Si la situation l’exige, le conducteurpeut toutefois reprendre le contrôle en accélé-rant, en braquant ou en débrayant.

Pu

blic

ité

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 21

De l’ancienne berline 93 au sémillant cabriolet 9-3 contemporain, les Saab se sont toujours distinguées par leur originalité.

›Ces voitures solides et d’un niveau de finition élevé s’adressaient à un cercle declients clairement défini par le construc-teur: professions libérales et annexes nevoulant pas paraître. Evidemment, cela li-mitait le nombre d’acheteurs potentiels…et se ressentait au plan commercial. Pourne prendre que les chiffres les plus ré-cents, Saab produisait encore 102915 véhi-cules en 2007. Une année plus tard, ce chif-fre descendait à 75073 unités et, durant ladernière année pleine de production (2010),fondait à 32048 exemplaires. Dans les milieux automobiles, on estime qu’unemarque semi-généraliste comme Saab de-vrait écouler un minimum de 250000 à300000 voitures par an pour survivre.

Histoire en trois chapitres | AppeléeSvenska Aeroplan AB de 1948 à 1969, la so-ciété avait pour modèle phare la 96, vendue

à près de 550000 exemplaires. En 1969,Saab fusionna avec le fabricant suédois depoids lourds Scania-Vabis. C’est en 1978que la marque conclut un accord techniqueavec Fiat d’où sortit le modèle 9000, pre-mière véritable voiture de luxe (premium)de Saab. Cette période sous le logo Saab-Scania allait se terminer en 1989, lorsqueGeneral Motors (GM) entra en scène et pritles rênes de la maison suédoise.

Baptisée Saab Automobile AB, la nouvelleentité était détenue à parts égales (50%) parGM et le groupe Investor AB. GM mit 600millions de dollars dans l’escarcelle et, àpartir de 2000, acquit le reste des actionspour faire de Saab une filiale à part entière.C’est durant cette période (1989 à 2010) quevinrent s’ajouter une quantité impression-nante de nouveaux modèles, souvent desversions «badgées» fabriquées par d’autresconstructeurs, comme la 9-2X qui n’est

autre qu’une Subaru Impreza. Le modèlecommercialement le plus performant fut la9-3, lancée en 1998.

Période tumultueuse | A fin 2008, GMannonçait que Saab était «sous révision»avec une issue incertaine: cession ou par-tage de la marque. Durant les discussionsde vente, avec non moins de 27 acheteursintéressés, GM diminua rapidement toutsoutien financier. Il y eut ensuite la pé-riode Koenigsegg, un petit constructeurqui essaya, avec l’appui du Chinois BeijingAIC, de reprendre le contrôle de Saab. Latentative avorta. Dans l’intervalle, on avaitperdu une année. Puis, en janvier 2010, GMconfirma avoir vendu la quasi-totalité desactions moins une petite partie à Spyker,un minuscule fabricant néerlandais de voi-

ph

oto

s ld

d

L’inexorable agonie de SaabElles étaient pourtant sympathiques, ces Saab qui, pendant un demi-siècle, ontsillonné nos routes! La saga du constructeur suédois, initiée par la mythique 92 à moteur deux temps, a pris fin abruptement. Chronique d’une mort annoncée.

Suite en page 23

10.-

St. Jakob HalleBÂLE13. + 14.

20:00 19:00

AVRIL 2012

ction

101010

. .. -CHF-c -CHC000 CHF

..-duc-ducductRéductioRéd--

e par:Près ve

Je vous commande les tickets suivants.

iesenstrasse 77, 3014 BernWFeel IT Production GmbH,Envoyer à l´adress suivante:

d´avance. quement les tickets, par chargée, payés

ous recevpar poste. VVoenvoyées plément de frais de port pour les cartes

tin de versement. Paiement par bulle

endredi, 13.04.2012 V

Nombre Categorie

VIP 270,- au lieu 299,-

83,- au lieu 93,-

71,- au lieu 81,-

Je vous commande les tickets suivants.

quement les tickets, par chargée, payés -unious recevez

plément de frais de port pour les cartes -Suptin de versement.

Samedi, 14.04.2012

Nombre Categorie

62,- au lieu 72,-

43,- au lieu 53,-

33,- au lieu 43,-

endredi, 13.04.2012

270,- au lieu 299,-

83,- au lieu 93,-

71,- au lieu 81,-

Samedi, 14.04.2012

Categorie

62,- au lieu 72,-

43,- au lieu 53,-

33,- au lieu 43,-

Prénom/ Nom:

Rue:

CP/ Lieu:

Tél.:

Lieu/ Date:

Signature:

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 21

De l’ancienne berline 93 au sémillant cabriolet 9-3 contemporain, les Saab se sont toujours distinguées par leur originalité.

›Ces voitures solides et d’un niveau de finition élevé s’adressaient à un cercle declients clairement défini par le construc-teur: professions libérales et annexes nevoulant pas paraître. Evidemment, cela li-mitait le nombre d’acheteurs potentiels…et se ressentait au plan commercial. Pourne prendre que les chiffres les plus ré-cents, Saab produisait encore 102915 véhi-cules en 2007. Une année plus tard, ce chif-fre descendait à 75073 unités et, durant ladernière année pleine de production (2010),fondait à 32048 exemplaires. Dans les milieux automobiles, on estime qu’unemarque semi-généraliste comme Saab de-vrait écouler un minimum de 250000 à300000 voitures par an pour survivre.

Histoire en trois chapitres | AppeléeSvenska Aeroplan AB de 1948 à 1969, la so-ciété avait pour modèle phare la 96, vendue

à près de 550000 exemplaires. En 1969,Saab fusionna avec le fabricant suédois depoids lourds Scania-Vabis. C’est en 1978que la marque conclut un accord techniqueavec Fiat d’où sortit le modèle 9000, pre-mière véritable voiture de luxe (premium)de Saab. Cette période sous le logo Saab-Scania allait se terminer en 1989, lorsqueGeneral Motors (GM) entra en scène et pritles rênes de la maison suédoise.

Baptisée Saab Automobile AB, la nouvelleentité était détenue à parts égales (50%) parGM et le groupe Investor AB. GM mit 600millions de dollars dans l’escarcelle et, àpartir de 2000, acquit le reste des actionspour faire de Saab une filiale à part entière.C’est durant cette période (1989 à 2010) quevinrent s’ajouter une quantité impression-nante de nouveaux modèles, souvent desversions «badgées» fabriquées par d’autresconstructeurs, comme la 9-2X qui n’est

autre qu’une Subaru Impreza. Le modèlecommercialement le plus performant fut la9-3, lancée en 1998.

Période tumultueuse | A fin 2008, GMannonçait que Saab était «sous révision»avec une issue incertaine: cession ou par-tage de la marque. Durant les discussionsde vente, avec non moins de 27 acheteursintéressés, GM diminua rapidement toutsoutien financier. Il y eut ensuite la pé-riode Koenigsegg, un petit constructeurqui essaya, avec l’appui du Chinois BeijingAIC, de reprendre le contrôle de Saab. Latentative avorta. Dans l’intervalle, on avaitperdu une année. Puis, en janvier 2010, GMconfirma avoir vendu la quasi-totalité desactions moins une petite partie à Spyker,un minuscule fabricant néerlandais de voi-

ph

oto

s ld

d

L’inexorable agonie de SaabElles étaient pourtant sympathiques, ces Saab qui, pendant un demi-siècle, ontsillonné nos routes! La saga du constructeur suédois, initiée par la mythique 92 à moteur deux temps, a pris fin abruptement. Chronique d’une mort annoncée.

Suite en page 23

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 23

Publicité

tures d’exception. Victor Muller, le flam-boyant repreneur, allait commercialiserles Saab sous une entité appelée SwedishAutomobiles, basée à…Royal Oak, Michi-gan (Etats-Unis)!

Triste épilogue | Après une longue valse-hésitation et plusieurs candidats chinoisvalables écartés – GM craignait que cesderniers s’approprient à vil prix des tech-nologies de pointe –, Saab annonça en juil-let 2011 qu’elle se trouvait dans l’incapa-cité de payer les salaires de 1600 employés.Enfin, en août dernier, l’administrationsuédoise exigeait la mise en faillite de la

société, l’ensemble des dettes avoisinantles 800 millions de dollars. S’ensuivit, le 19 décembre, la demande formelle de miseen faillite.

A l’heure actuelle, il ne reste qu’un candi-dat sérieux à la reprise, le Chinois Young-man. Mais de fait, la saga apparaît bel et bien achevée. Une triste fin pour unemarque qui, entre autres, avait été la pre-

mière à commercialiser la ceinture de sé-curité (1958), le double circuit de freinage(1963), les lave/essuie-phares (1970) ou en-core le moteur turbocompressé de grandesérie à 16 soupapes avec contrôle de lapression de suralimentation. A n’en pasdouter, cette marque anticonformiste lais-sera un grand vide dans le paysage auto-mobile.‹ Axel Béguin

Qui sont les responsables du désastre?

Dans cette saga nordique, les raisons de l’échec sont nombreuses et va-riées. Même constat pour les fautifs. Il y eut d’abord cette incapacité àétablir une véritable gamme – avec les seuls modèles 9-5 et 9-3, aucunconstructeur ne peut survivre. Ensuite, General Motors a agi en préda-teur: elle a jeté son dévolu sur les technologies que Saab maîtrisait lemieux, pour les utiliser dans ses propres gammes. Puis, GM a retardé ledéveloppement du break 9-3 pendant trois ans. Vint alors le «problèmeMuller», dont l’ego était inversement proportionnel à ses moyens finan-ciers. Ensuite, et cela est moins connu, les premières séries de Saab àmoteur suralimenté étaient peu fiables. Pour ne prendre que l’exemplesuisse, durant la première année de commercialisation de la Saab turbo,il fallait prévoir un moteur de rechange pour chaque voiture vendue. Financièrement, c’était intenable. Et maintenant, se profile toute cettesmala de repreneurs avides: Youngman, Antonov, Chinois en pagaille etTurcs. Saab est bel et bien en fin de parcours. abé

Suite de la page 21

L’exclusif roadster Saab Sonett deux temps.

200 km

Berne

Lac de Constance AUTRICHE

Munich

Marienbad

Ratisbonne

Prague

Budweis

Rosenberg

CeskýKrumlov

ALLEMAGNE TCHÉQUIE

Pilsen

SUISSE

Les plus belles perles de la Bohême

AVEC ENCORE DAVANTAGE DEPRESTATIONS � Concert privé exclusif au

monastère de Zlatá Koruna� Hôtel de première catégorie

en plein cœur de Prague� Plusieurs dégustations de bière

commentées� Guide francophone permanent,

de Marienbad à Cesky Krumlov

Avantage membre

En effectuant une réservation jusqu’au

31 mars 2012, vous bénéficiez d’un

rabais de CHF 100.– *(= dès CHF 2190.–)

1�dîner (boissons non comprises)hôtel Villa Butterfly � Entrée pourla Maison de Goethe et l’église StVladimir � Visite de la brasserieChodová Planá � Dîner (boissonsnon comprises)/dégustation debière à la brasserie Chodová Planá� Visite de la brasserie PlzenskyPrazdroj � Déjeuner (1 bière incluse) à la brasseriePlzensky Prazdroj � 3�nuits/BBhôtel Mariott****(*), Prague � 1�déjeuner (boissons non comprises)à Prague � 1�dîner (boissons noncomprises) au restaurant Nebozí-zek � Entrée au château de Prague� 1�déjeuner (1 bière incluse) àBudweis � 2�nuits/BB hôtel Belle-vue****, Cesky Krumlov � Concertprivé exclusif au monastère deZlatá Koruna � Entrée au théâtredu château � Documentation détaillée sur le voyageBB=petit-déjeuner

Lieux de départ: Genève, Aéroport parking départsLausanne, Gare CFFVevey, Gare CFFFribourg, St. LéonardChiètres, Industriestrasse 13

Notre partenaire:Edelline AGChristoph BührerIndustriestrasse 13 CH-3210 [email protected]

Réservez dès à présent:tél. +41(0)317505500 ou surwww.voyages-tcs.ch/boheme

mand), petite cité médiévale auxruelles étroites. Temps libre puisdîner individuel. Le soir, concertprivé à la chandelle dans le monas-tère.

7e jour: le matin, promenade dansles rues de Cesky Krumlov avec di-verses visites. Déjeuner et reste dela journée libre.

8e jour: Cesky Krumlov–Suisse (750km). Le matin, départ en bus Edel-line le long de la Vltava via Rosen-berg, un majestueux château fort,le monastère de Vyssí Brod (Hohen-furt), qui est depuis 750 ans un centre culturel et spirituel de la Bohême du Sud, Munich et le lac deConstance, retour aux points derendez-vous en Suisse.

Prix par personne en CHFPrix du forfait par personne enchambre double *2290.–Supplément chambre simple 465.–*Réduction pour les réservationsjusqu’au 31 mars 2012: 100.–

A noter: nous recommandons le Livret ETI Europe. Le voyage est or-ganisé par Edelline AG sur mandatde Voyages TCS.

Prestations comprises� Voyage en bus de luxe Edelline,avec présence d’une hôtesse pen-dant toute la durée du voyage �Chauffeur/accompagnateur franco-phone/allemand � Guide local fran-cophone/allemand de Marienbad àCesky Krumlov � 2� nuits/BB hôtelVilla Butterfly****, Marienbad �

Partez avec nous sur les traces de la culture tchèque et desbeautés naturelles de la Bohême du Sud. Venez découvrir le secret de la boisson nationale du pays, la bière. Ce voyage vousconduira jusqu’à Marienbad, la perle des stations thermales dela Bohême occidentale et Prague, la ville d’or. Des paysages naturels somptueux aux villes accueillantes comme Budweis etCesky Krumlov, cette magnifique région de la Bohême du Sud,la moins peuplée de Tchéquie, ne manque pas de charmes.

Pilsner Urquell, qui a inspiré plus dedeux tiers de toutes les bières por-tant l’appellation Pils ou Pilsnerdans le monde. Visite guidée de labrasserie Plzensky Prazdroj. En-suite, déjeuner typique de Bohême.En fin d’après-midi, départ pourPrague. Soirée libre.

4e jour: la matinée est consacrée àla première partie de la visite dePrague. Au programme, une compi-lation unique de tous les monu-ments. Reste de la journée libre.

5e jour: le matin, deuxième partiede la visite de la ville. Le temps forten est le château de Prague, siègede la présidence de la République.Après la visite du Pont Charles, em-blème de la ville, après-midi libre.Le soir, dîner dans le restaurant panoramique Nebozízek.

6e jour: Prague–Budweis–CeskyKrumlov (180 km). Le matin, trajetjusqu’à Budweis. Visite de l’an-cienne cité marchande au confluentde la Vltava et de la Maltsch. Déjeu-ner et départ pour Holašovice, quifigure au patrimoine mondial del’UNESCO depuis 1998, puis pourCesky Krumlov (Krumau en alle-

DU SAMEDI 2 JUIN AU SAMEDI 9 JUIN 2012 F/ADépart garanti

PROGRAMME1er jour: Suisse–Marienbad (700km), départ des points de rendez-vous pour Marienbad via le Lac deConstance–Munich–Ratisbonne.

2e jour: le matin, visite de la villeet des bains. Déjeuner individuel.Trajet jusqu’à Chodová Planá où setrouve la plus ancienne brasseriede Bohême occidentale. Visite dela brasserie suivie d’une dégusta-tion de bière et d’un dîner.

3e jour: Marienbad–Pilsen–Prague(170 km) après le petit-déjeuner,trajet jusqu’à Pilsen. Vous y en ap-prendrez plus sur la légendaire

voyage de lecteurstouringt vingour age dyyyaooyvvo eurstage de lec eursvoyage de lecteurstouringt vingour age dyyyaooyvvo eurstage de lec eurs

8 mars 2012 | touring 4 | spécial salon 23

Publicité

tures d’exception. Victor Muller, le flam-boyant repreneur, allait commercialiserles Saab sous une entité appelée SwedishAutomobiles, basée à…Royal Oak, Michi-gan (Etats-Unis)!

Triste épilogue | Après une longue valse-hésitation et plusieurs candidats chinoisvalables écartés – GM craignait que cesderniers s’approprient à vil prix des tech-nologies de pointe –, Saab annonça en juil-let 2011 qu’elle se trouvait dans l’incapa-cité de payer les salaires de 1600 employés.Enfin, en août dernier, l’administrationsuédoise exigeait la mise en faillite de la

société, l’ensemble des dettes avoisinantles 800 millions de dollars. S’ensuivit, le 19 décembre, la demande formelle de miseen faillite.

A l’heure actuelle, il ne reste qu’un candi-dat sérieux à la reprise, le Chinois Young-man. Mais de fait, la saga apparaît bel et bien achevée. Une triste fin pour unemarque qui, entre autres, avait été la pre-

mière à commercialiser la ceinture de sé-curité (1958), le double circuit de freinage(1963), les lave/essuie-phares (1970) ou en-core le moteur turbocompressé de grandesérie à 16 soupapes avec contrôle de lapression de suralimentation. A n’en pasdouter, cette marque anticonformiste lais-sera un grand vide dans le paysage auto-mobile.‹ Axel Béguin

Qui sont les responsables du désastre?

Dans cette saga nordique, les raisons de l’échec sont nombreuses et va-riées. Même constat pour les fautifs. Il y eut d’abord cette incapacité àétablir une véritable gamme – avec les seuls modèles 9-5 et 9-3, aucunconstructeur ne peut survivre. Ensuite, General Motors a agi en préda-teur: elle a jeté son dévolu sur les technologies que Saab maîtrisait lemieux, pour les utiliser dans ses propres gammes. Puis, GM a retardé ledéveloppement du break 9-3 pendant trois ans. Vint alors le «problèmeMuller», dont l’ego était inversement proportionnel à ses moyens finan-ciers. Ensuite, et cela est moins connu, les premières séries de Saab àmoteur suralimenté étaient peu fiables. Pour ne prendre que l’exemplesuisse, durant la première année de commercialisation de la Saab turbo,il fallait prévoir un moteur de rechange pour chaque voiture vendue. Financièrement, c’était intenable. Et maintenant, se profile toute cettesmala de repreneurs avides: Youngman, Antonov, Chinois en pagaille etTurcs. Saab est bel et bien en fin de parcours. abé

Suite de la page 21

L’exclusif roadster Saab Sonett deux temps.

BON DE REDUCTION d’une valeur de CHF 3.- sur le prix d’entrée du Salon de l’auto 2012

Valable uniquement aux caisses du Salon de l’auto 2012 contre l’achat d’un billet d’entrée. Ce bon est uniquement valable sur présentation de la carte de membre du TCS. Un bon de réduction par membre, non cumulable avec d’autres avantages (par exemple CFF Combi, tarif groupes, etc.). Ne peut être échangé en espèces.

Nom

Prénom

N° de membre TCS

Devenez un héros de cinéma

›L’heure du Salon est arrivée et, traditionoblige, le Touring Club Suisse dévoilerases atours lors du grand rendez-vous gene-vois. Cette année, le stand du club n’est passitué comme d’habitude dans le hall d’en-trée – actuellement en travaux – mais dansla halle 6, en plein cœur de la surface d’ex-position.

En fait, le point de rencontre du TCS setrouve au milieu des constructeurs auto-mobiles, entouré de Peugeot, Pirelli, BMW,Volvo et Mercedes. Il sera facile à repérergrâce au dernier modèle équipant la Pa-trouille, un Chevrolet Captiva, qui trône àl’entrée et rayonne grâce à sa teinte «jauneTCS» reconnaissable entre toutes. Les visi-teurs ne manqueront certainement pas dedécouvrir l’intérieur, rempli des indispen-sables instruments techniques servant àsecourir les membres tombés en panne.

Animation interactive | C’est justementla couleur symbole du club et son célèbrelogo, récemment remis à neuf, qui servi-ront de toile de fond à la myriade d’activi-tés proposées sur le stand. Le personnelspécialisé accueille les visiteurs et répondà toutes les questions concernant les ser-vices et les prestations de la plus grandeorganisation active dans le domaine de lamobilité de Suisse. Une infinité de guideset de brochures techniques sont à disposi-tion, très utiles également pour les per-sonnes qui se rendent à Genève en vue dechoisir une nouvelle voiture.

La traditionnelle animation interactiveproposée au stand du TCS est centrée surl’«être humain». Sous le slogan «Fais ton

Cette année, l’animation offerte au stand du TCS au Salon de Genève permettra auxvisiteurs de se glisser dans la peau du réalisateur ou du héros de leur propre film.

cinéma avec le TCS», les visiteurs se re -trouveront sous les feux des projecteurs etse feront filmer durant 7 secondes, mêmeen compagnie de leurs proches et de leursamis. Deux minutes plus tard à peine, lesacteurs néophytes recevront gratuitementune photo et un «folioscope», un livret qui permet, en feuilletant rapidement lespages, de voir la séquence en mouvement,comme au cinéma. Moyennant accord, lamini-vidéo sera publiée sur la page Face-book du TCS et du Cooldown Club. Onpourra aussi la partager avec ses amis. Etla séquence qui recueillera le plus de votes

ldd

Le stand du TCS à Palexpo offre relaxation, informations et divertissement aux membres.

obtiendra une distinction! Mais le standdu TCS est aussi un havre de calme, où lesmembres épuisés d’arpenter des heuresdurant les travées de Palexpo peuvents’accorder quelques instants bienvenus dedétente. L’accueil comprend aussi, gratui-tement, un bon café ou une boisson désal-térante.‹ ac

Info TouringLes membres du TCS bénéficient d’un rabais de 3 fr.sur l’entrée au Salon. Il suffit de présenter le talonci-dessous à la caisse avec sa carte de membre2012. La ristourne n’est pas valable après 16heures, quand le billet normal bénéficie déjà d’uneréduction de 50%.

24 spécial salon | touring 4 | 8 mars 2012

Dentiste à Wettingen, Daniel Florin tra-vaille un mois par an bénévolement sur lenavire-hôpital de Mercy Ships. Il s’est déjàrendu au Libéria, en Sierra Leone, au Togo,et ira en Guinée en octobre prochain. Tantsur le plan professionnel qu’humain, cetengagement humanitaire lui procure uneimmense satisfaction et trans-forme sa vision du monde: «EnAfrique, des gens meurent àcause de dents non soignées.Une simple infection peut s’ag-graver et devenir mortelle. Ilm’arrive d’arracher jusqu’à 800dents par jour!» Daniel Florinse souvient en particulier dujour où il dut annoncer à un

père que son enfant de 8 ans était atteintd’une tumeur maligne dans la bouche, etqu’il ne pouvait plus être sauvé: «Aprèsune telle expérience, je dois dire que j’ai de la peine à supporter l’indifférence et la mentalité d’enfant gâté qui règnent enSuisse». Pour lui, Mercy Ships est l’une des

rares organisations non gou-vernementales accomplissantun travail efficace sur la durée:«Tous les quatre à cinq ans, onretourne dans le même pays, cequi permet d’assurer un suivi.De plus, grâce au bénévolat, iln’est pas besoin de se focaliseren permanence sur la récoltede fonds.» jop

Un engagement au service des démunis

A son bord, l’African Mercy dispose de six salles d’opération équipées selon les standards les plusélevés (en haut). Les enfants sont les premiers bénéficiaires des soins médicaux (en bas).

8 mars 2012 | touring 4 | société et mobilité 27

journée de réception à laquelle se présen-tent les personnes souffrantes. Jusqu’à5000 patients peuvent affluer: «Nous éta-blissons une liste des rendez-vous en fonc-tion de l’urgence et des types de patholo-gies. Face aux tumeurs cancéreuses néces-sitant une chimiothérapie, par exemple,nous sommes impuissants, faute d’équipe-ment. Dans les cas extrêmes, nous ne pou-vons qu’accompagner la personne dans sesderniers jours de vie», note ChristopheBaer. Devant pareilles tragédies, on pour-rait s’étonner que les médecins pratiquenttant d’opérations destinées à corriger lestrabisme, affection somme toute bénigne.Mais en Afrique, elle représente un handi-cap majeur: «Il y a une croyance selon laquelle le strabisme est d’origine démo-niaque, ce qui engendre l’exclusion. D’oùl’importance d’opérer qui en est atteint».

Payer pour travailler | A bord de l’Afri-can Mercy, un matériel médical digne desmeilleurs hôpitaux occidentaux. Pour le financer, il y a la générosité des donateurset celle des fournisseurs offrant des tarifspréférentiels, voire la gratuité, mais aussiune règle d’or: du chirurgien au nettoyeur,tout le monde sur le bateau travaille béné-volement… et doit en plus s’acquitter d’unecontribution de 350 à 700 dollars par per-sonne: «En somme, on paie pour travailler»,résume Christophe Baer… des sacrifices financiers largement compensés par les satisfactions humaines (lire encadré ci-contre).‹ Jacques-Olivier Pidoux

Info TouringPour en savoir plus: www.mercyships.ch.

Sept années de travaux

Oeuvre humanitaire fondée en 1978,Mercy Ships affrète son navire-hôpitaldans les pays les plus pauvres dumonde. En service depuis 2007, l’Afri-can Mercy était à l’origine un ferry da-nois affecté au transport de trains. Satransformation en hôpital a nécessité 7ans de travail sur des chantiers navalsen Angleterre, pour un montant d’envi-ron 70 millions de francs. Offrant 1200m2 de surface sur un seul niveau, il per-met un transfert aisé des patients dessalles d’opération aux salles de réveil,sans déplacement vertical d’un étage àl’autre. Grâce à des générateurs, il est100% autonome du point de vue éner-gétique, et ne dépend donc pas des infrastructures locales, souvent pré-caires. Battant pavillon maltais, il estparticulièrement engagé en Afrique del’Ouest. A bord travaillent quelque 400personnes de 40 nationalités. jop

Daniel Florin, dentistesur l’African Mercy.

26 société et mobilité | touring 4 | 8 mars 2012

›De l’extérieur, rien ne distingue l’AfricanMercy d’un banal paquebot. Mais dans sesentrailles, on découvre un centre médicalrivalisant avec un hôpital universitairesuisse: six salles d’opération, un scanner,un service de radiologie, un microscope numérique permettant un diagnostic parinternet, une salle de réveil, une unité desoins intensifs et plusieurs salles d’hospi-talisation d’une capacité de 78 lits. Ceséquipements high-tech permettent de réali-ser chaque année des centaines d’opéra-tions chirurgicales sur des patients défigu-rés par des tumeurs et malformationscongénitales, atteints de cécité ou d’infec-tions dentaires avancées. Des milliersd’Africains – parmi les plus pauvres aumonde – profitent ainsi gratuitement desoins chirurgicaux de pointe, remédiant àde graves invalidités.

Ce projet humanitaire hors-norme est néen Suisse il y a une trentaine d’années…grâce aux deniers de l’Union de BanquesSuisses. La vénérable institution s’étaitlaissé convaincre par un couple d’Améri-cains établi à Lausanne de débloquer unmillion de francs pour l’acquisition d’unbateau. Ce fut là le premier tour de forcedes fondateurs de Mercy Ships, Don etDeyon Stephens, le second consistant àrembourser le crédit à l’UBS en quelquesmois et de transformer ledit bateau en hô-pital flottant.

Appel au secours de la Libye | Ce qui adémarré comme un projet utopique est de-venu aujourd’hui une œuvre d’entraide ré-putée. Au point que l’an dernier, le gouver-nement provisoire libyen, en pleine guerrecivile, avait appelé à la rescousse le bateau-

hôpital au chevet de la population civile:«Mais nous ne sommes pas équipés pour ré-pondre à des situations de crise, explique,Christophe Baer, chargé de communicationde Mercy Ships. Nous nous concentrons surl’ablation de tumeurs, la chirurgie recons-tructive, les opérations oculaires et obsté-triques, les soins dentaires et les piedsbots.» D’autant qu’une mission de MercyShips se prépare des mois à l’avance. Elledébute par une vaste concertation avec lesautorités locales, les ONG sur place et laCroix-Rouge. Parallèlement est mise en œu-vre une campagne d’informations dans lapresse locale et par voie d’affiches, et sur-tout par l’indispensable bouche à oreille,irremplaçable si l’on veut que la nouvellede la venue du navire-hôpital parviennejusque dans les villages les plus reculés.Puis, le personnel de Mercy Ships tient une

Le bateau de la compassionL’œuvre d’entraide Mercy Ships a transformé un ancien ferry en navire-hôpital ultramoderne. A son bord, des médecins opèrent des personnes atteintes de malformations, tumeurs et troubles de la vue. Un projet humanitaire né à Lausanne.

En Afrique de l’Ouest, le navire-hôpital African Mercy soigne à son bord des personnes atteintes de malformations, cécité et tumeurs.

ph

oto

s ld

d

Dentiste à Wettingen, Daniel Florin tra-vaille un mois par an bénévolement sur lenavire-hôpital de Mercy Ships. Il s’est déjàrendu au Libéria, en Sierra Leone, au Togo,et ira en Guinée en octobre prochain. Tantsur le plan professionnel qu’humain, cetengagement humanitaire lui procure uneimmense satisfaction et trans-forme sa vision du monde: «EnAfrique, des gens meurent àcause de dents non soignées.Une simple infection peut s’ag-graver et devenir mortelle. Ilm’arrive d’arracher jusqu’à 800dents par jour!» Daniel Florinse souvient en particulier dujour où il dut annoncer à un

père que son enfant de 8 ans était atteintd’une tumeur maligne dans la bouche, etqu’il ne pouvait plus être sauvé: «Aprèsune telle expérience, je dois dire que j’ai de la peine à supporter l’indifférence et la mentalité d’enfant gâté qui règnent enSuisse». Pour lui, Mercy Ships est l’une des

rares organisations non gou-vernementales accomplissantun travail efficace sur la durée:«Tous les quatre à cinq ans, onretourne dans le même pays, cequi permet d’assurer un suivi.De plus, grâce au bénévolat, iln’est pas besoin de se focaliseren permanence sur la récoltede fonds.» jop

Un engagement au service des démunis

A son bord, l’African Mercy dispose de six salles d’opération équipées selon les standards les plusélevés (en haut). Les enfants sont les premiers bénéficiaires des soins médicaux (en bas).

8 mars 2012 | touring 4 | société et mobilité 27

journée de réception à laquelle se présen-tent les personnes souffrantes. Jusqu’à5000 patients peuvent affluer: «Nous éta-blissons une liste des rendez-vous en fonc-tion de l’urgence et des types de patholo-gies. Face aux tumeurs cancéreuses néces-sitant une chimiothérapie, par exemple,nous sommes impuissants, faute d’équipe-ment. Dans les cas extrêmes, nous ne pou-vons qu’accompagner la personne dans sesderniers jours de vie», note ChristopheBaer. Devant pareilles tragédies, on pour-rait s’étonner que les médecins pratiquenttant d’opérations destinées à corriger lestrabisme, affection somme toute bénigne.Mais en Afrique, elle représente un handi-cap majeur: «Il y a une croyance selon laquelle le strabisme est d’origine démo-niaque, ce qui engendre l’exclusion. D’oùl’importance d’opérer qui en est atteint».

Payer pour travailler | A bord de l’Afri-can Mercy, un matériel médical digne desmeilleurs hôpitaux occidentaux. Pour le financer, il y a la générosité des donateurset celle des fournisseurs offrant des tarifspréférentiels, voire la gratuité, mais aussiune règle d’or: du chirurgien au nettoyeur,tout le monde sur le bateau travaille béné-volement… et doit en plus s’acquitter d’unecontribution de 350 à 700 dollars par per-sonne: «En somme, on paie pour travailler»,résume Christophe Baer… des sacrifices financiers largement compensés par les satisfactions humaines (lire encadré ci-contre).‹ Jacques-Olivier Pidoux

Info TouringPour en savoir plus: www.mercyships.ch.

Sept années de travaux

Oeuvre humanitaire fondée en 1978,Mercy Ships affrète son navire-hôpitaldans les pays les plus pauvres dumonde. En service depuis 2007, l’Afri-can Mercy était à l’origine un ferry da-nois affecté au transport de trains. Satransformation en hôpital a nécessité 7ans de travail sur des chantiers navalsen Angleterre, pour un montant d’envi-ron 70 millions de francs. Offrant 1200m2 de surface sur un seul niveau, il per-met un transfert aisé des patients dessalles d’opération aux salles de réveil,sans déplacement vertical d’un étage àl’autre. Grâce à des générateurs, il est100% autonome du point de vue éner-gétique, et ne dépend donc pas des infrastructures locales, souvent pré-caires. Battant pavillon maltais, il estparticulièrement engagé en Afrique del’Ouest. A bord travaillent quelque 400personnes de 40 nationalités. jop

Daniel Florin, dentistesur l’African Mercy.

28 société et mobilité | touring 4 | 8 mars 2012

L’auteur est juriste et correspondant au Tribunal fédéral.

Chacun sait qu’un conducteur doit tou-jours adapter son allure aux conditionsde circulation. Il doit constamment rou-ler à une vitesse offrant une distance defreinage ne dépassant pas son champde vision. En journée, une telle règle-mentation ne pose généralement pasde problème. Mais quand vient la nuit,les choses se compliquent, plus particu-lièrement sur les tracés autoroutiers.Car à 120 km/h, la distance de freinagedépasse largement la portée des pharesdu véhicule. Et cela est d’autant plusproblématique quand un objet tombéd’un autre véhicule gît sur la chaussée.Depuis plusieurs années, la jurispru-dence stipule que les automobilistesdoivent s’attendre à trouver des obsta-cles non éclairés sur l’autoroute. Leconducteur qui ne parviendrait pas àfreiner à temps pour éviter une collisionavec une paire de skis, une chaise ou unmatelas est passible d’une amende enraison d’une allure non adaptée aux cir-constances.

Le Tribunal fédéral a récemmentconfirmé une amende de 100 fr. infligéeà un automobiliste qui avait percuté, à110 km/h et de nuit, une étagère mé-tallique tombée d’une voiture de livrai-son sur l’autoroute (6B_673/2011). Laportée de ses phares ne dépassait pas50 m, alors que la distance de freinageétait de 93 mètres. Le tribunal en adonc conclu que le contrevenant n’avaitpas adapté son allure aux conditions decirculation – à savoir la visibilité limitée– et qu’il n’était par conséquent pas enmesure de freiner à temps. Doit-onalors en déduire que l’on ne peut plus sepermettre de rouler vite la nuit sur au-toroute? Les juges fédéraux ont tentéde nuancer le propos. D’une part, onpeut parfois rouler avec les grandsphares enclenchés; d’autre part, cer-tains tronçons, notamment aux abordsdes entrées, des sorties et des aires de repos, disposent d’un éclairage fixesupplémentaire.

Parlons droitUrs-Peter Inderbitzin

Prenez garde auxobjets jonchantl’autoroute

Key

sto

ne

Monotube, le tunnel du Gothard implique des problèmes de sécurité.

› Comme chacun sait, l’unique galerie dutunnel routier du Gothard devra être assai-nie au plus tard en 2035. A côté d’une fer-meture totale d’une durée variable selonles options, la construction préalable d’undeuxième tube est actuellement en discus-sion. Celui-ci ne serait ensuite utilisé quesur une voie. Economiesuisse, la principaleorganisation faîtière de l’économie suisse,vient de publier une étude démontrantqu’un deuxième tube pourrait être entière-ment financé par le secteur privé dans lecadre d’un partenariat public-privé (PPP).Le hic, c’est qu’un péage d’environ 20 fr. se-rait prélevé pour traverser le tunnel.

Inévitables perturbations | «Un inves-tissement privé permettrait une utilisationefficiente des ressources, allègerait lescharges de l’Etat, ce qui est favorable pourdes projets dans d’autres régions, et donne-rait des signaux économiquement fondésen matière de prix», fait valoir Pascal Gen-tinetta, directeur d’economiesuisse. RudolfDieterle, directeur de l’Office fédéral desroutes, s’oppose en revanche à l’idée d’unpartenariat public-privé (PPP) pour l’éven-tuelle construction d’une deuxième galerie. Le TCS ne voit pas non plus de raison de re-

noncer au financement des projets d’infra-structure par la Confédération, un modèlequi a fait ses preuves. Au cas où le PPP de-vait être la seule possibilité de financer undeuxième tube, le club se dit prêt à exami-ner cette solution. Il s’attend en effet à degros problèmes de circulation suite à la fer-meture temporaire du tunnel du Gothardpour cause de rénovation, tant pour le tra-fic des personnes que celui des marchan-dises. Bouchons en pagaille et déviationssur des itinéraires de remplacement inap-propriés, avec un risque élevé d’accident,semblent d’ores et déjà inévitables. Par ail-leurs, les offres coûteuses de transfert surle rail ne paraissent guère en mesure d’ab-sorber le trafic, par manque de capacité etde flexibilité, remarque le TCS.

Stratégie européenne | Pour le club, lanécessité de construire un deuxième tubene souffre aucune discussion. Le trafic uni-directionnel améliore sensiblement la sé-curité. Cela correspond à la stratégie pré-voyant des voies à sens de circulation sépa-rés, qui a été adoptée dans le monde entiersuite aux graves accidents survenus dansles tunnels du Mont-Blanc en 1999, et duGothard en 2001.‹ hwm/tg

Financement privépour le GothardUn projet de financement d’un deuxième tube au Gothardrecourant à des investisseurs privés a été esquissé. La Confédération et le TCS expriment certaines réserves.

8 mars 2012 | touring 4 | société et mobilité 29

Publicité

La possible augmentation à 100 fr. duprix de la vignette autoroutière a suscitéun très nombreux courrier, dont nous re-produisons ci-dessous quelques extraits.

Au premier regard, l’augmentation de la vignette est justifiée. Mais l’utilisation dupactole laisse à désirer, parce que nos au-torités emploient l’argent récupéré à d’au-tres fins. Eugène Kuffer, Aïre

Je suis prête à payer plus pour la vignettemais pas de 40 à 100 fr. d’un coup. Il fau-drait trouver un chemin raisonnable entreles deux montants pour compenser aumoins aussi l’augmentation du billet detrain, l’essence, etc. Les familles en souf-frent. Madeleine Vanuzzo@

Je trouve le prix de la vignette à 100 fr. to-talement exagéré. Je possède une voiture etun camping-car avec plaque interchangea-ble, de même qu’un scooter 125 cm3, et jesuis le seul à conduire, ma femme n’ayantpas le permis. A ce jour, je paie 3 fois 40 fr.

Le prix de la vignette échauffe nos lecteurs

mw

par année pour 3 vignettes. L’année pro-chaine, je devrais payer 300 fr. pour des vé-hicules que je ne peux pas conduire enmême temps. Tout simplement scandaleux.

Jean-Bernard Guenot@

Le prix de la vignette en Suisse est bas etpeut être augmenté. Mais que faire desplaques interchangeables? C’est abusif depayer 2 fois 100 fr. Vignettes bis avec unepetite surtaxe? Vignettes à coller sur laplaque arrière, ce qui est mieux que d’en-combrer les pare-brise? Albert Ramelet@

Si mes souvenirs sont exacts, dans les an-nées soixante, on avait appelé le peuple àvoter une surtaxe de 10 ct. afin de financerles autoroutes. D’autre part, une augmenta-tion de la vignette devrait correspondre àune augmentation de la fluidité du réseau,or tel n’est pas le cas, la plupart des auto-routes sont toujours à deux voies. Enfin,pourquoi ne pas créer une taxe de passagepour le tunnel du Gothard, comme nos amisautrichiens ont fait pour les routes panora-miques? Enfin, dans les pays comme l’Italieou la France, les autoroutes sont chères,mais elles proposent aussi un réseau autre-ment plus développé et performant.

Ichino Alessandro@

L’augmentation du prix de la vignette de 40 à 100 fr. ne se justifie absolument pas. Ilfaut en priorité diminuer considérablementles embouteillages monstrueux sur l’auto-route Lausanne-Genève. Le prix prohibitifrisque de décourager l’achat, et les automo-bilistes choisiront la route cantonale, cequi n’arrangera rien! Marie-Ange Nicolet

8 mars 2012 | touring 4 | société et mobilité 29

Publicité

La possible augmentation à 100 fr. duprix de la vignette autoroutière a suscitéun très nombreux courrier, dont nous re-produisons ci-dessous quelques extraits.

Au premier regard, l’augmentation de la vignette est justifiée. Mais l’utilisation dupactole laisse à désirer, parce que nos au-torités emploient l’argent récupéré à d’au-tres fins. Eugène Kuffer, Aïre

Je suis prête à payer plus pour la vignettemais pas de 40 à 100 fr. d’un coup. Il fau-drait trouver un chemin raisonnable entreles deux montants pour compenser aumoins aussi l’augmentation du billet detrain, l’essence, etc. Les familles en souf-frent. Madeleine Vanuzzo@

Je trouve le prix de la vignette à 100 fr. to-talement exagéré. Je possède une voiture etun camping-car avec plaque interchangea-ble, de même qu’un scooter 125 cm3, et jesuis le seul à conduire, ma femme n’ayantpas le permis. A ce jour, je paie 3 fois 40 fr.

Le prix de la vignette échauffe nos lecteurs

mw

par année pour 3 vignettes. L’année pro-chaine, je devrais payer 300 fr. pour des vé-hicules que je ne peux pas conduire enmême temps. Tout simplement scandaleux.

Jean-Bernard Guenot@

Le prix de la vignette en Suisse est bas etpeut être augmenté. Mais que faire desplaques interchangeables? C’est abusif depayer 2 fois 100 fr. Vignettes bis avec unepetite surtaxe? Vignettes à coller sur laplaque arrière, ce qui est mieux que d’en-combrer les pare-brise? Albert Ramelet@

Si mes souvenirs sont exacts, dans les an-nées soixante, on avait appelé le peuple àvoter une surtaxe de 10 ct. afin de financerles autoroutes. D’autre part, une augmenta-tion de la vignette devrait correspondre àune augmentation de la fluidité du réseau,or tel n’est pas le cas, la plupart des auto-routes sont toujours à deux voies. Enfin,pourquoi ne pas créer une taxe de passagepour le tunnel du Gothard, comme nos amisautrichiens ont fait pour les routes panora-miques? Enfin, dans les pays comme l’Italieou la France, les autoroutes sont chères,mais elles proposent aussi un réseau autre-ment plus développé et performant.

Ichino Alessandro@

L’augmentation du prix de la vignette de 40 à 100 fr. ne se justifie absolument pas. Ilfaut en priorité diminuer considérablementles embouteillages monstrueux sur l’auto-route Lausanne-Genève. Le prix prohibitifrisque de décourager l’achat, et les automo-bilistes choisiront la route cantonale, cequi n’arrangera rien! Marie-Ange Nicolet

Page gains & conseils 2/2012

Gagnez 3 nuits, avec remontées mécaniques et transports publics inclus, à l’hôtel design Misani de St. Moritz – Celerina d’une valeur d’environ CHF 860.–.

Voici comment faire: Résoudre le Sudoku. Lorsque vous aurez solutionné les 3 cases rouges, envoyez un SMS avec tmf3 et les 3 chiffres au 543 (CHF 1.50/SMS). Les gagnants sont tirés au sort parmi les réponses correctes reçues et sont avisés.

La date limite de participation est fi xée au 19 mars 2012.

Lisez touring et gagnez 1 Apple iPad2 64 GB d’une valeur de CHF 699.–.

La participation aux jeux de gain est également possible par voie postale. Envoyez la solution demandée à: touring mobile, Editions touring, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne. Toutes les lectrices et les lecteurs de Touring de Suisse et du Liechtenstein peuvent participer au concours à l’exclusion des collaborateurs du TCS et des membres de leur famille. Les gagnants des concours «touring mobile» – page gains & conseils sont tirés au sort et avisés. Aucune correspondance n’est échangée sur les concours. Tout recours juridique est exclu.

Dans ce journal, vous trouverez un article sur le numéro de dépannage 0800 140 140.A quelle page?

Envoyez un SMS avec tmf4 x ou xx (x = numéro de la page) au 543 (CHF 1.50/SMS). Vous pouvez gagner un Apple iPad2. La date limite de participation est fi xée au 19 mars 2012.

Au-delà de vos espérances: modernité, lifestyle, design au Misani.Vous devez tout d’abord résoudre le Sudoku. Faites ensuite confi ance à votre bonne étoile. Si le tirage au sort vous est favorable, vous passerez un merveilleux séjour cet été dans un hôtel design vraiment extraordinaire de notre somptueuse Engadine. Tous les moyens de transport publics sont situés à proximité, remontés mécaniques, chemins de fer rhé-tiques, bus postaux, bus d’Engadine.

Votre gain touring mobile vous laissera un souvenir inoubliable: 3 nuits dans une chambre grand style du Misani pour 2 per-sonnes, verre de bienvenue au Lounge Bar, chaque jour petit-déjeuner Misani basic jusqu’à 16.00 heures, chaque soir menu gourmet et 1 dîner aux chandelles dans le restaurant romantique Lej da Staz. Service, taxes et TVA sont naturellement inclus.

Sponsor du prix: www.hotelmisani.ch

L’iPad d’Apple est la tablette la plus appréciée dans le monde, près de 75% de toutes les ta-blettes électroniques vendues sortent de la maison Apple. L’iPad séduit principalement par son élégance et son extraordinaire convivialité d’utilisation via l’écran tactile.L’équipement: 64 GB. wifi . Ecran tactile multifonction 9,7’’, 1024 x 768, Apple A5 Dual-Core, poids 0,97 kg. Vidéo, musique, photos, podcasts, jusqu’à 10 heures de fonctionnement sur accu pour retransmissions vidéo et restitution musicale, wifi pour navigation sans câble, visualisation directe des vidéos YouTube sur le lecteur.

L’hôtel Misani propose en outre à tous les membres du TCS qui savent se décider rapidement une o� re spéciale de ski de printemps dès CHF 117.–, en demi-pension, et jusqu’à 30% de rabais sur les remontés mécaniques.

L’iPad d’Appleblettes électroniques vendues sortent de la maison Apple. L’iPad séduit principalement par son

et jusqu’à 30% de rabais sur les remontés mécaniques.

L’iPad d’Apple est la tablette la plus appréciée dans le monde, près de 75% de toutes les ta-blettes électroniques vendues sortent de la maison Apple. L’iPad séduit principalement par son

et jusqu’à 30% de rabais sur les remontés mécaniques.

Gagnez uniPad 2 de Apple!

5

43 7 9 8

5

9 6

3

3

4 7

1

4

8

8 3

54 9

2

8

9

1 9

Touring_02-12_L1.indd 2 28.02.12 15:19

publicité

...

8 mars 2012 | touring 4 | voyages et loisirs 33

pos. A l’extrémité orientale de la Gibb RiverRoad, peu avant la petite ville de Kunu-nurra, on atteint l’un des points forts duvoyage. L’El Questro Wilderness Park estun ancien élevage de bétail transformé enréserve naturelle privée avec camping, hô-tels et restaurants. On peut s’y prélassersur le fleuve ou crapahuter dans les défilésétroits. La soirée grillade en musique sousun ciel brillant d’étoiles reste un momentinoubliable.

Parc national de Purnurulu | Pour le re-tour à Broome, nous empruntons une GreatNorthern Highway en parfait état, mais quin’en offre pas moins un défi de taille. Atrois heures de route de Kununurra, il fauts’attaquer au Spring Creek Track. Serpen-tant à travers la roche, le sable et l’eau, ilmène au parc national de Purnurulu, qui

lettes. La beauté des paysages fait vite ou-blier ces quelques désagréments. On selaisse bercer par les vastes plaines entre-coupées de montagnes majestueuses et degorges vertigineuses. Arbres boab auxformes bizarres et oiseaux rares captentl’attention. Au crépuscule, le soleil cou-chant embrase le ciel et la contrée. Et detemps à autre, une colonne de poussièrerouge signale l’approche d’un véhiculedans le secteur.

Les occasions ne manquent pas de se dé-gourdir les jambes. Par exemple en décou-vrant à pied la mystérieuse Windjana Gorgeou les grottes de Tunnel Creek, lesquelles se parcourent de préférence en maillot debain, puisqu’on avance dans une eau froidearrivant jusqu’aux hanches. Plus tard, deschutes d’eau spectaculaires invitent à labaignade et des fermes accueillantes au re-

Ici, les amateurs de véhicules tout-terrain sont comblés.

Exploration passionnante des gorges d’El Questro.

Suite en page 35

32 voyages et loisirs | touring 4 | 8 mars 2012

›L’aventure commence au nord-est deBroome quand, sans crier gare, la route as-phaltée se transforme en piste empierrée.Pourtant robuste, le camping-car avance encahotant, faisant tinter les casseroles dansla cuisinette et danser les coussins sur le lit.Quant aux passagers, ils se voient gratifierd’un «kimberley massage», selon l’expres-sion malicieuse des indigènes. Mais le pireest encore à venir. Bientôt, la piste se recou-vre d’une fine poussière rouge qui a tôt faitde s’infiltrer partout. On a beau ronchonner:rien ne viendra soulager notre extrême in-confort durant 660 kilomètres. Nous chemi-nons sur la légendaire Gibb River Road tra-versant la région montagneuse et sauvage duKimberley. A l’origine, elle servait au trans-port du bétail entre les fermes isolées et lesports de Derby et Wyndham. Aujourd’hui,elle compte parmi les itinéraires touristiques

les plus courus de l’outback australien, surtout en hiver, période de saison sèche. Sur les campings de Derby et Kununurra, les conquérants triomphants racontentleurs expériences, se fendant de quelquesconseils avisés à l’adresse des blancs-becsqui n’ignorent pas ce qui les attend. Les com-mentaires fusent, allant de «sans problème»à «épouvantable». Seul le véhicule fait l’una-nimité: il faut opter pour un tout-terrainhaut sur pattes, capable de braver congèresde sable et les cours d’eau.

Au contact de la nature | La chancenous sourit. La piste a été aplanie il y a peu.A défaut d’affaissements et de bosses, l’ex-citation vient des reptiles tapis sous lecamping-car, des crocodiles guettantleur proie dans les eaux fluviales etdes grenouilles réfugiées dans les toi-

Emotions fortes au pays des kangourousUn circuit en camping-car dans la région du Kimberley, dans le nord de l’Australie, permetd’explorer de grands espaces vierges où alternentdéserts, montagnes et canyons. Une expéditionémaillée de défis sportifs qui emmène les parti -cipant sur des terres inviolées.

8 mars 2012 | touring 4 | voyages et loisirs 33

pos. A l’extrémité orientale de la Gibb RiverRoad, peu avant la petite ville de Kunu-nurra, on atteint l’un des points forts duvoyage. L’El Questro Wilderness Park estun ancien élevage de bétail transformé enréserve naturelle privée avec camping, hô-tels et restaurants. On peut s’y prélassersur le fleuve ou crapahuter dans les défilésétroits. La soirée grillade en musique sousun ciel brillant d’étoiles reste un momentinoubliable.

Parc national de Purnurulu | Pour le re-tour à Broome, nous empruntons une GreatNorthern Highway en parfait état, mais quin’en offre pas moins un défi de taille. Atrois heures de route de Kununurra, il fauts’attaquer au Spring Creek Track. Serpen-tant à travers la roche, le sable et l’eau, ilmène au parc national de Purnurulu, qui

lettes. La beauté des paysages fait vite ou-blier ces quelques désagréments. On selaisse bercer par les vastes plaines entre-coupées de montagnes majestueuses et degorges vertigineuses. Arbres boab auxformes bizarres et oiseaux rares captentl’attention. Au crépuscule, le soleil cou-chant embrase le ciel et la contrée. Et detemps à autre, une colonne de poussièrerouge signale l’approche d’un véhiculedans le secteur.

Les occasions ne manquent pas de se dé-gourdir les jambes. Par exemple en décou-vrant à pied la mystérieuse Windjana Gorgeou les grottes de Tunnel Creek, lesquelles se parcourent de préférence en maillot debain, puisqu’on avance dans une eau froidearrivant jusqu’aux hanches. Plus tard, deschutes d’eau spectaculaires invitent à labaignade et des fermes accueillantes au re-

Ici, les amateurs de véhicules tout-terrain sont comblés.

Exploration passionnante des gorges d’El Questro.

Suite en page 35

8 mars 2012 | touring 4 | voyages et loisirs 35

Randonnée pour tout le monde, comme ici au Piccaninny Creek dans les Bungle Bungle.

ph

oto

s A

rnet

pre

ss,

ldd

, ca

rte

TC

S V

isu

ell

Suite de la page 33

abrite le massif des Bungle Bungle avec sescônes en forme de ruches remontant à 350millions d’années. Jusque dans les années1980, seuls les Aborigènes, quelques fer-miers, orpailleurs et chercheurs de dia-mants connaissaient l’existence de cesruches de 250 m de haut. Il aura fallu la pu-blication des vues aériennes réalisées parune équipe de télévision pour susciter l’in-térêt du public. Depuis juillet 2003, le sitede 45000 ha est inscrit au Patrimoine mon-dial de l’Unesco. Son exploitation touris-tique reste néanmoins modeste. Ici, pasd’hôtels ni de routes goudronnées. L’explo-ration des tourelles se fait exclusivement à pied, par monts et par vaux et sur des échelles. Particulièrement impression-nantes, les randonnées à travers l’étroitchaos de l’Echidné et les monumentalesgorges de la Cathédrale, qui doivent leurnom à l’immense voûte au fond du défilé.Quant à la gorge des Mini-Palmiers, semée

d’innombrables palmiers en éventail, elleséduit avant tout par la difficulté d’accès:seuls les plus sveltes d’entre nous parvien-nent à se glisser dans l’ouverture de 40 cmde la falaise.

Pistes de sable | Sur le chemin du retourvers Broome, les occasions ne manquentpas de tester les étonnantes capacités ré-actives de notre véhicule tout-terrain lorsdes longs tronçons sur piste. Depuis HallsCreek, on peut mettre le cap sur le cratèremétéoritique vieux de 300000 ans dans laréserve de Wolfe Creek, ou sur le ChinaWall, chaîne de collines érodées évoquantla Grande Muraille de Chine. De FitzroyCrossing, où se trouve un magnifique ter-rain de camping, un chenal casse-cou mèneà la Gibb River Road. Depuis Broome enfin,quatre heures de route sur du sable rougepermettent de rejoindre le pittoresque CapLeveque pour une dernière nuit de campingsous les étoiles... autre souvenir inoublia-ble.‹ Christa Arnet

Le très populaire cours de peinture proposé par la Top Didj & Art Gallery à Katherine, dans le caniculaire Top Endaustralien, constitue un véritable défi.Les mains tremblent, les gouttes desueur perlent sur le front et le pinceauenglué produit des tâches et des traî-nées là où l’on attendait des cercles etdes points. Qui veut peindre comme lesAborigènes doit faire preuve d’habileté,de patience et de talent. Et de connais-sances approfondies des symboles,coutumes et rituels ancestraux. Trèscolorées, les peintures sont non seule-ment magnifiques, mais aussi très in-formatives, chacune racontant une pe-tite histoire tirée du quotidien, du passéou des légendes transmises depuis lanuit des temps.

Les artistes aborigènes expliquentqu’un cercle symbolise un point d’eau,tandis que plusieurs cercles imbriquésles uns dans les autres représentent uncamp ou un point de rencontre. Un cer-cle pointillé symbolise le soleil, un demi-cercle pointillé la lune. Les peintures rupestres ornant les parois des célè-bres gorges du parc national de Nitmi-luk, près de Katherine, montrent queces symboles étaient utilisés il y a plu-sieurs millénaires déjà. «Ces peinturessont nos livres», dit un panneau. Cesont les seuls documents qui témoi-gnent des temps anciens. Ainsi sontcolportés jusqu’à nous la mémoire et lavision du monde des temps anciens –www.topdidj.com. cha

Se familiariseravec la mémoiredes aborigènes

Un cours de peinture d’inspiration aborigène à la Top Didj & Art Gallery.

Bon à savoirDix fois plus grande que la Suisse, la région du Kimberley est située entre Broome et Kunu-nurra à l’extrémité nord de l’Australie-Occiden-tale. Des camping-cars tout-terrain peuventêtre loués à Broome chez Britz: www.britz.com.au. Prévoir trois semaines pour un circuitsur la Gibb River Road jusqu’à Kununurra et re-tour via le parc national de Purnurulu/Bungle

Bungle. Le long de la Gibb River Road et dans le parc national de Purnurulu, lecamping n’est autorisé qu’aux endroits prévus. Période idéale: mai à octobre, pasde pluie, journées chaudes, nuits fraîches. Infos sur www.kununurratourism.com.Equipement: eau potable, réserves de vivres et d’essence, outils et pièces de rechange, 2 roues de secours, set de premiers secours, signal de détresse ou ra-diotéléphone. Réception mobile uniquement dans les localités. cha

200 km

Broome

Kununurra

Wyndham

Derby

AUSTRALIE

HallsCreek

FitzroyCrossing

CapLeveque

8 mars 2012 | touring 4 | voyages et loisirs 35

Randonnée pour tout le monde, comme ici au Piccaninny Creek dans les Bungle Bungle.

ph

oto

s A

rnet

pre

ss,

ldd

, ca

rte

TC

S V

isu

ell

Suite de la page 33

abrite le massif des Bungle Bungle avec sescônes en forme de ruches remontant à 350millions d’années. Jusque dans les années1980, seuls les Aborigènes, quelques fer-miers, orpailleurs et chercheurs de dia-mants connaissaient l’existence de cesruches de 250 m de haut. Il aura fallu la pu-blication des vues aériennes réalisées parune équipe de télévision pour susciter l’in-térêt du public. Depuis juillet 2003, le sitede 45000 ha est inscrit au Patrimoine mon-dial de l’Unesco. Son exploitation touris-tique reste néanmoins modeste. Ici, pasd’hôtels ni de routes goudronnées. L’explo-ration des tourelles se fait exclusivement à pied, par monts et par vaux et sur des échelles. Particulièrement impression-nantes, les randonnées à travers l’étroitchaos de l’Echidné et les monumentalesgorges de la Cathédrale, qui doivent leurnom à l’immense voûte au fond du défilé.Quant à la gorge des Mini-Palmiers, semée

d’innombrables palmiers en éventail, elleséduit avant tout par la difficulté d’accès:seuls les plus sveltes d’entre nous parvien-nent à se glisser dans l’ouverture de 40 cmde la falaise.

Pistes de sable | Sur le chemin du retourvers Broome, les occasions ne manquentpas de tester les étonnantes capacités ré-actives de notre véhicule tout-terrain lorsdes longs tronçons sur piste. Depuis HallsCreek, on peut mettre le cap sur le cratèremétéoritique vieux de 300000 ans dans laréserve de Wolfe Creek, ou sur le ChinaWall, chaîne de collines érodées évoquantla Grande Muraille de Chine. De FitzroyCrossing, où se trouve un magnifique ter-rain de camping, un chenal casse-cou mèneà la Gibb River Road. Depuis Broome enfin,quatre heures de route sur du sable rougepermettent de rejoindre le pittoresque CapLeveque pour une dernière nuit de campingsous les étoiles... autre souvenir inoublia-ble.‹ Christa Arnet

Le très populaire cours de peinture proposé par la Top Didj & Art Gallery à Katherine, dans le caniculaire Top Endaustralien, constitue un véritable défi.Les mains tremblent, les gouttes desueur perlent sur le front et le pinceauenglué produit des tâches et des traî-nées là où l’on attendait des cercles etdes points. Qui veut peindre comme lesAborigènes doit faire preuve d’habileté,de patience et de talent. Et de connais-sances approfondies des symboles,coutumes et rituels ancestraux. Trèscolorées, les peintures sont non seule-ment magnifiques, mais aussi très in-formatives, chacune racontant une pe-tite histoire tirée du quotidien, du passéou des légendes transmises depuis lanuit des temps.

Les artistes aborigènes expliquentqu’un cercle symbolise un point d’eau,tandis que plusieurs cercles imbriquésles uns dans les autres représentent uncamp ou un point de rencontre. Un cer-cle pointillé symbolise le soleil, un demi-cercle pointillé la lune. Les peintures rupestres ornant les parois des célè-bres gorges du parc national de Nitmi-luk, près de Katherine, montrent queces symboles étaient utilisés il y a plu-sieurs millénaires déjà. «Ces peinturessont nos livres», dit un panneau. Cesont les seuls documents qui témoi-gnent des temps anciens. Ainsi sontcolportés jusqu’à nous la mémoire et lavision du monde des temps anciens –www.topdidj.com. cha

Se familiariseravec la mémoiredes aborigènes

Un cours de peinture d’inspiration aborigène à la Top Didj & Art Gallery.

Bon à savoirDix fois plus grande que la Suisse, la région du Kimberley est située entre Broome et Kunu-nurra à l’extrémité nord de l’Australie-Occiden-tale. Des camping-cars tout-terrain peuventêtre loués à Broome chez Britz: www.britz.com.au. Prévoir trois semaines pour un circuitsur la Gibb River Road jusqu’à Kununurra et re-tour via le parc national de Purnurulu/Bungle

Bungle. Le long de la Gibb River Road et dans le parc national de Purnurulu, lecamping n’est autorisé qu’aux endroits prévus. Période idéale: mai à octobre, pasde pluie, journées chaudes, nuits fraîches. Infos sur www.kununurratourism.com.Equipement: eau potable, réserves de vivres et d’essence, outils et pièces de rechange, 2 roues de secours, set de premiers secours, signal de détresse ou ra-diotéléphone. Réception mobile uniquement dans les localités. cha

200 km

Broome

Kununurra

Wyndham

Derby

AUSTRALIE

HallsCreek

FitzroyCrossing

CapLeveque

La Chaux-de-Fonds

Le Locle

La Brévine

Môtiers

Neuchâtel

8 mars 2012 | touring 4 | voyages et loisirs 37

ph

oto

s H

ein

z W

.Mü

ller

Bon à savoirCanton de Neuchâtel Autrefois prin-cipauté prussienne, il est devenu can-ton suisse en 1815 et compte au-jourd’hui 172000 habitants.Musées Le «Centre Dürrenmatt», àNeuchâtel, vaut le déplacement (www.cdn.ch). Mario Botta a formidablementmis en valeur la demeure de l’écrivainbernois. La visite du Laténium (www.latenium.ch) à Hauterive, s’imposeaussi. On y voit des vestiges uniques dela civilisation lacustre.

Métropole horlogère Le Locle est l’undes centres horlogers du canton. LeMusée des Monts (www.mhl-monts.ch),installé dans une maison de maître per-chée sur les hauteurs de la ville, endonne un magnifique aperçu. Jusqu’enavril, il est ouvert du mardi au di-manche, de 14 à 17 heures. Points de vue Si vous êtes en voiture,le col de la Vue-des-Alpes, entre Neu-châtel et La Chaux-de-Fonds, méritebien son nom par temps clair. Et depuisla Coudre, à l’est de Neuchâtel, un funiculaire relie Chaumont, où la tour

panoramique offre une vue exception-nelle sur les trois lacs et les Alpes. Où dormir? La Maison DuBois, au Lo-cle, propose cinq très belles chambresd’hôte dans une maison d’horlogeriedatant de 1785. Le petit-déjeuner estservi dans l’ancien atelier, aussi ouvertaux passants. (www.maisondubois.ch). Restaurants Aux Berges d’Estaillères:ce restaurant dominant le lac des Tail-lères n’est pas bon marché, mais séduitpar son originalité. Fermé le jeudi. Ré-servations: 032935 11 10. Plus d’infossous www.neuchateltourisme.ch.

Entre froid sibérienet vin mousseuxLe canton de Neuchâtel regorge de richesses naturelles et culturelles. Les possibilités d’excursionssont variées. Au gré de la météo, on peut y pratiquerles sports d’hiver ou découvrir ses curiosités.

La Maison DuBois, au centre du Locle, offre des chambres d’hôtesayant beaucoup de charme.

Les bulles du Val-de-TraversQui l’eût cru? C’est au fond du Val-de-Travers qu’a élu domicile le plusimportant producteur de champagne suisse. Mais pour des raisons juridiques, le label «méthode traditionnelle» a remplacé toute allusionà la région de France ayant donné son nom au précieux nectar. Maulerest une entreprise familiale fondée en 1829. Christine Mauler et sonéquipe font volontiers visiter les caves situées dans un ancien monas-tère bénédictin de Môtiers. A l’instar du vrai champagne, le grand vinmousseux neuchâtelois y fermente lentement en bouteilles. La familleMauler est installée dans le Val-de-Travers depuis quatre généra-tions. Près de 10000 visiteurs viennent faire des dégustations chaqueannée, sans forcément arpenter les caves. En principe, la visite est réservée aux groupes: www.mauler.ch. Tél. 0328620303. On ne man-quera pas non plus de s’attarder dans la petite cité de Môtiers qui recèle quelques jolies bâtisses historiques. hwm

La Brévine, «Sibérie de la Suisse»Moins 41,8 degrés: avec un tel record de froid, enregistré le 12 janvier1987, la Brévine et sa vallée méritent bien leur surnom de «Sibérie dela Suisse». Si le lac des Taillères est gelé, ce qui est normalement lecas en hiver, on peut y patiner et même louer des équipements surplace. Mais le chemin de randonnée qui fait le tour de ce lac de mon-tagne proche du village de La Brévine offre aussi une vue grandiosesur les collines environnantes. La vallée est d’ailleurs traversée parune piste de ski de fond reliée à un important réseau. La région seprête très bien aussi aux randonnées en raquettes. Les équipementspeuvent être loués chez Sibéria, à La Brévine (0329351324). Par grandfroid, il est également possible de patiner près du Locle, à la frontièrefranco-suisse, sur le lac des Brenets, en aval duquel se trouve le Sautdu Doubs. Un détour par Le Locle, cité horlogère reléguée dans l’om-bre de sa voisine La Chaux-de-Fonds, s’impose également. hwm Le lac des Taillères, près de La Brévine, invite à la détente.

Christine Mauler, dans une cave historique qui mérite la visite.

Vacances en Italie

Ile d’Elbe

Thermes et remise en forme

Riviera Italienne

Navigation, ferry

Adriatique

Ligurie

La Chaux-de-Fonds

Le Locle

La Brévine

Môtiers

Neuchâtel

8 mars 2012 | touring 4 | voyages et loisirs 37

ph

oto

s H

ein

z W

.Mü

ller

Bon à savoirCanton de Neuchâtel Autrefois prin-cipauté prussienne, il est devenu can-ton suisse en 1815 et compte au-jourd’hui 172000 habitants.Musées Le «Centre Dürrenmatt», àNeuchâtel, vaut le déplacement (www.cdn.ch). Mario Botta a formidablementmis en valeur la demeure de l’écrivainbernois. La visite du Laténium (www.latenium.ch) à Hauterive, s’imposeaussi. On y voit des vestiges uniques dela civilisation lacustre.

Métropole horlogère Le Locle est l’undes centres horlogers du canton. LeMusée des Monts (www.mhl-monts.ch),installé dans une maison de maître per-chée sur les hauteurs de la ville, endonne un magnifique aperçu. Jusqu’enavril, il est ouvert du mardi au di-manche, de 14 à 17 heures. Points de vue Si vous êtes en voiture,le col de la Vue-des-Alpes, entre Neu-châtel et La Chaux-de-Fonds, méritebien son nom par temps clair. Et depuisla Coudre, à l’est de Neuchâtel, un funiculaire relie Chaumont, où la tour

panoramique offre une vue exception-nelle sur les trois lacs et les Alpes. Où dormir? La Maison DuBois, au Lo-cle, propose cinq très belles chambresd’hôte dans une maison d’horlogeriedatant de 1785. Le petit-déjeuner estservi dans l’ancien atelier, aussi ouvertaux passants. (www.maisondubois.ch). Restaurants Aux Berges d’Estaillères:ce restaurant dominant le lac des Tail-lères n’est pas bon marché, mais séduitpar son originalité. Fermé le jeudi. Ré-servations: 032935 11 10. Plus d’infossous www.neuchateltourisme.ch.

Entre froid sibérienet vin mousseuxLe canton de Neuchâtel regorge de richesses naturelles et culturelles. Les possibilités d’excursionssont variées. Au gré de la météo, on peut y pratiquerles sports d’hiver ou découvrir ses curiosités.

La Maison DuBois, au centre du Locle, offre des chambres d’hôtesayant beaucoup de charme.

Les bulles du Val-de-TraversQui l’eût cru? C’est au fond du Val-de-Travers qu’a élu domicile le plusimportant producteur de champagne suisse. Mais pour des raisons juridiques, le label «méthode traditionnelle» a remplacé toute allusionà la région de France ayant donné son nom au précieux nectar. Maulerest une entreprise familiale fondée en 1829. Christine Mauler et sonéquipe font volontiers visiter les caves situées dans un ancien monas-tère bénédictin de Môtiers. A l’instar du vrai champagne, le grand vinmousseux neuchâtelois y fermente lentement en bouteilles. La familleMauler est installée dans le Val-de-Travers depuis quatre généra-tions. Près de 10000 visiteurs viennent faire des dégustations chaqueannée, sans forcément arpenter les caves. En principe, la visite est réservée aux groupes: www.mauler.ch. Tél. 0328620303. On ne man-quera pas non plus de s’attarder dans la petite cité de Môtiers qui recèle quelques jolies bâtisses historiques. hwm

La Brévine, «Sibérie de la Suisse»Moins 41,8 degrés: avec un tel record de froid, enregistré le 12 janvier1987, la Brévine et sa vallée méritent bien leur surnom de «Sibérie dela Suisse». Si le lac des Taillères est gelé, ce qui est normalement lecas en hiver, on peut y patiner et même louer des équipements surplace. Mais le chemin de randonnée qui fait le tour de ce lac de mon-tagne proche du village de La Brévine offre aussi une vue grandiosesur les collines environnantes. La vallée est d’ailleurs traversée parune piste de ski de fond reliée à un important réseau. La région seprête très bien aussi aux randonnées en raquettes. Les équipementspeuvent être loués chez Sibéria, à La Brévine (0329351324). Par grandfroid, il est également possible de patiner près du Locle, à la frontièrefranco-suisse, sur le lac des Brenets, en aval duquel se trouve le Sautdu Doubs. Un détour par Le Locle, cité horlogère reléguée dans l’om-bre de sa voisine La Chaux-de-Fonds, s’impose également. hwm Le lac des Taillères, près de La Brévine, invite à la détente.

Christine Mauler, dans une cave historique qui mérite la visite.

8 mars 2012 | touring 4 | voyages et loisirs 39

La station autrichienne de Serfauss mise résolument sur les familles avec des attractions qui ravissent les skieurs en herbe.

ph

oto

s ld

d

›La station de Serfaus, dans le Tyrol autri-chien, réserve un accueil royal aux familles.Bénéficiant d’un ensoleillement optimal, cesite propose de nombreuses pistes pour en-fants ainsi qu’une large palette de restau-rants, d’écoles de ski et d’hôtels. Une offretouristique destinée à répondre en premierlieu aux besoins des familles, sur le plan tantde l’infrastructure que des prix, plutôt doux.Rien d’étonnant dès lors à ce que la régiontouristique de Serfaus-Fiss-Ladis ait étécouronnée meilleur domaine skiable dumonde en 2011.

Pistes réservées aux enfants | Situéssur un haut plateau à 1400 mètres d’altitude,les villages de Serfaus, Fiss et Ladis propo-sent 70 remontées mécaniques pour un totalde 204 kilomètres de pistes. Un réseau mo-derne de télésièges et de télécabines avecaccès facilité pour les petits quadrille le do-maine. En outre, un nouveau télésiège à sixplaces mène au sommet du Masnerknopf, à2828 mètres. Les enfants sont ici au cœurdes préoccupations: plus de 45000 m2 leursont réservés au «Kinderschneealm» et au

«Murmlipark» (Serfaus), sans oublier «Ber-tas Kinderland» (Fiss). Les parents peuventy confier leur progéniture à 250 moniteursde ski polyglottes et au bénéfice d’une for-mation pédagogique.

Emaillée de multiples attractions, la pistedite des marmottes et celle des ours font la

joie des petits. Véritables parcs d’attrac-tions, ces paradis pour enfants sont équi-pés de funparks, d’un village des contes etd’un carrousel. Et quand la faim se fait sen-tir, deux restaurants événementiels accueil-lent les skieurs en herbe.

Quant aux hôtels familiaux, ils proposentégalement une prise en charge des plusjeunes.Organisées de la sorte, les vacancesoffrent une véritable occasion de se res-sourcer et de jouir d’un repos bien mérité.Et pour les petits, quoi de plus divertissantque de s’amuser avec des pros de l’anima-tion? A Serfaus, pas de place pour l’ennui!‹

Felix Maurhofer

Au bonheur des famillesEntre hôtels familiaux et pistes spécialement conçues pour les enfants, le domaineskiable de Serfaus-Fiss-Ladis, en Autriche, joue résolument la carte famille.

Bon à savoir

Hôtels familiaux: Familienhotel Löwe,forfait adulte dès 1001 euros, www.loewebaer.com; Kinderhotel St.Zeno,forfait adulte dès 1092 euros, www.kinderhotel.com; Familienhotel Adler,forfait adulte dès 710 euros, www.adler-serfaus.at. Hôtels: Hotel Cer-vosa*****, forfait adulte dès 1020 eu-ros, www.cervosa.com. Ecole de ski àSerfaus: enfants, 5 jours dès 205 eu-ros. Forfaits de ski: cartes journalièresadulte dès 41 euros, enfant 24,50 eu-ros. Infos: www.serfaus-fiss-ladis.at,tél. 00435476 6239. fm

Publicité

8 mars 2012 | touring 4 | voyages et loisirs 39

La station autrichienne de Serfauss mise résolument sur les familles avec des attractions qui ravissent les skieurs en herbe.

ph

oto

s ld

d

›La station de Serfaus, dans le Tyrol autri-chien, réserve un accueil royal aux familles.Bénéficiant d’un ensoleillement optimal, cesite propose de nombreuses pistes pour en-fants ainsi qu’une large palette de restau-rants, d’écoles de ski et d’hôtels. Une offretouristique destinée à répondre en premierlieu aux besoins des familles, sur le plan tantde l’infrastructure que des prix, plutôt doux.Rien d’étonnant dès lors à ce que la régiontouristique de Serfaus-Fiss-Ladis ait étécouronnée meilleur domaine skiable dumonde en 2011.

Pistes réservées aux enfants | Situéssur un haut plateau à 1400 mètres d’altitude,les villages de Serfaus, Fiss et Ladis propo-sent 70 remontées mécaniques pour un totalde 204 kilomètres de pistes. Un réseau mo-derne de télésièges et de télécabines avecaccès facilité pour les petits quadrille le do-maine. En outre, un nouveau télésiège à sixplaces mène au sommet du Masnerknopf, à2828 mètres. Les enfants sont ici au cœurdes préoccupations: plus de 45000 m2 leursont réservés au «Kinderschneealm» et au

«Murmlipark» (Serfaus), sans oublier «Ber-tas Kinderland» (Fiss). Les parents peuventy confier leur progéniture à 250 moniteursde ski polyglottes et au bénéfice d’une for-mation pédagogique.

Emaillée de multiples attractions, la pistedite des marmottes et celle des ours font la

joie des petits. Véritables parcs d’attrac-tions, ces paradis pour enfants sont équi-pés de funparks, d’un village des contes etd’un carrousel. Et quand la faim se fait sen-tir, deux restaurants événementiels accueil-lent les skieurs en herbe.

Quant aux hôtels familiaux, ils proposentégalement une prise en charge des plusjeunes.Organisées de la sorte, les vacancesoffrent une véritable occasion de se res-sourcer et de jouir d’un repos bien mérité.Et pour les petits, quoi de plus divertissantque de s’amuser avec des pros de l’anima-tion? A Serfaus, pas de place pour l’ennui!‹

Felix Maurhofer

Au bonheur des famillesEntre hôtels familiaux et pistes spécialement conçues pour les enfants, le domaineskiable de Serfaus-Fiss-Ladis, en Autriche, joue résolument la carte famille.

Bon à savoir

Hôtels familiaux: Familienhotel Löwe,forfait adulte dès 1001 euros, www.loewebaer.com; Kinderhotel St.Zeno,forfait adulte dès 1092 euros, www.kinderhotel.com; Familienhotel Adler,forfait adulte dès 710 euros, www.adler-serfaus.at. Hôtels: Hotel Cer-vosa*****, forfait adulte dès 1020 eu-ros, www.cervosa.com. Ecole de ski àSerfaus: enfants, 5 jours dès 205 eu-ros. Forfaits de ski: cartes journalièresadulte dès 41 euros, enfant 24,50 eu-ros. Infos: www.serfaus-fiss-ladis.at,tél. 00435476 6239. fm

Publicité

8 mars 2012 | touring 4 | club et membres 41

Roland Schnyder présente le projet de stand TCS du Salon de l’auto 2012.

Caravan Salon de Berne, l’Expo de Cosso-nay (VD), la Luga de Lucerne ou Les Autom-nales de Genève. La mise à disposition dematériel publicitaire et promotionnel ser-vant aux activités des différents dépar-tements du TCS fait aussi partie de sestâches. La panoplie comprend des gadgets,mais aussi de grandes tentes, des bande-roles ou des affiches arborant le logo duclub. En résumé, on pourrait dire que lamission de Roland Schnyder consiste à rap-peler que le TCS est toujours proche de sesmembres.‹ Antonio Campagnuolo

d’avoir un contact personnel avec eux. Nosmembres apprécient aussi énormémentcette opportunité». Objectif principal deRoland Schnyder: «J’aimerais que les gensqui nous rendent visite au stand se sententdans leur club, et non dans un pavillonquelconque». Pour atteindre ce but, l’ani-mation interactive, qui est traditionnelle-ment proposée au stand TCS, revêt une importance capitale. «Elle suscite des émo-tions et permet aux visiteurs de repartiravec un souvenir positif de leur passagechez nous», relève Roland Schnyder.

Présenter le club | Bien sûr, s’occuper dustand au Salon n’est pas l’unique tâche deRoland Schnyder. En sa qualité de «marke-ting manager des points de vente», il coor-donne la présence du TCS à toutes les foiresqui se tiennent sur le territoire national,comme par exemple la Foire de Fribourg, le

›Roland Schnyder appartient à cette racede técéistes qui ont le club dans la peau. Ily a débuté sa carrière en 1979, un emploiqu’il n’a plus quitté et qui lui permetd’épingler à son palmarès l’actuelle 82eédition de l’exposition genevoise. Grâce àlui se perpétue la longue tradition de la pré-sence du TCS au Salon de l’auto, sous uneforme sans cesse renouvelée et innovante.Mais comment conçoit-on, année après an-née, un stand forcément toujours différent?L’opération est relativement longue et sonélaboration proportionnelle à l’ampleur dela manifestation. Avec 700000 visiteurs enmoyenne, celle-ci est de loin la plus impor-tante de Suisse. Les préparatifs débutent àla fin de l’été déjà, lorsque Roland Schnydercommence à plancher sur le projet avec uneéquipe de collègues du service marketing.Puis, au gré de la stratégie de communica-tion fixée pour l’année suivante, ils choisis-sent un thème ou un produit à mettre enexergue lors du Salon. Lors de cette édition,le stand sera par exemple centré sur l’«êtrehumain» et sur la nouvelle identité visuelledu TCS (cf. article page xx).

Un grand puzzle | «Une fois le thème dé-fini, nous lançons un concours entre troisou quatre agences spécialisées qui nous livrent des propositions concrètes. Noussélectionnons alors l’idée la plus convain-cante», explique Roland Schnyder. Fin no-vembre approche et il est grand temps depasser à la réalisation du projet. A ce mo-ment-là, il prend en main la coordination:«Il s’agit en quelque sorte de recomposer ungrand puzzle: de la sélection du personnelpour le Salon et de son habillement à l’éla-boration du message, en passant par lechoix des animations et des instruments in-formatiques destinés aux membres.» L’ins-tallation du stand à Palexpo débute à partirdu 20 février environ, le but étant d’avoirterminé pour les journées de presse (dès le 6 mars) et l’ouverture au grand public (8 mars). Le matériel, en grande partie loué,est restitué à la fin du Salon.

Mais pourquoi le TCS participe-t-il depuis des temps immémoriaux au Salon international de l’automobile? «Les per-sonnes qui se rendent à Genève font partiede notre public cible, puisqu’elles se dépla-cent en voiture», souligne Roland Schnyder.En outre, parmi les visiteurs se trouvent denombreux membres, et «il est important

Le concepteur du stand TCS

ProfilRoland Schnyder (57 ans) a suivi l’école des arts visuels de Zurich. Par la suite, il a obtenu un diplômede marketing et de communication publicitaire. Originaire de Neuhausen (SH), il est arrivé en Suisseromande dans les années septante et n’est plus reparti. Ce père de trois fils adultes vit avec safemme à Arzier (VD).

Depuis 1980, Roland Schnyder réalise chaque année le stand du TCS au Salon international de l’automobile de Genève. Sa mission consiste à présenter les activités du club aux visiteurs, tout en leur offrant une brassée d’émotions.

Mat

hia

s W

ysse

nba

ch

Angebote

rund ums

Auto

Profi tieren Sie als TCS Mitglied von vielen Vorteilen!

Beim TCS zu sein, lohnt sich sowieso – und dank Mitgliedervorteilen, von denen Sie automatisch profi tieren, fahren Sie den Beitrag gleich mehrfach heraus!

ReifenAdam Touring – Spezialpreise auf Markenreifen Profi tieren Sie von der Beratung der Adam Touring und geniessen Sie nebst einer siche-ren Fahrt auch diesen besonderen Preisvor-teil: Beim Kauf von 4 Markenreifen bei Adam Touring erhalten Sie eine Preisreduktion von bis zu CHF 100.– auf die offi ziellen Verkaufs-preise. Adam Touring: 70�x in der ganzen Schweiz. www.adam-touring.ch

Premio Reifen + Autoservice Bis zu CHF 100.– Ermässigung auf die offi ziel-len Verkaufspreise beim Kauf von 4 Marken-reifen bei Premio Reifen + Autoservice in der ganzen Schweiz. Eine der über 50 Verkaufs-stellen fi nden Sie unter www.premio.ch oder der Gratisnummer 0800 55 99 44. Wir freuen uns auf Sie! Premio – Die machen das! GRA-TIS – Reifenersatz bei ReifenschadenDie Premio Reifengarantie für alle Goodyear,Dunlop, Fulda PKW- und SUV/4x4-Reifen.

AutovermietungAvis – attraktive Rabatte bis 25�%Ganz egal, ob Sie in der Schweiz einen Miet-wagen brauchen, umziehen oder im Ausland mobil sein wollen: Avis ist immer und überall

für Sie da: 5000-mal in 160 Ländern. In der Schweiz ist der Zusatzfahrer gratis.Einfach über www.avis.ch oder 0848 81 18 18 buchen und sparen! Rabatt-Nr. AWD N361100 erwähnen.

Hertz – 10�% RabattAls TCS Mitglied profi tieren Sie von einem exklusiven Rabatt von 10�% auf den niedrigsten Tarif zum Zeitpunkt der Buchung. Profi tieren Sie von diesem exklusiven Vorteil, egal ob Sie Ihren Wagen geschäftlich, für Ihren Urlaub oder eine kurze Reise in der Schweiz oder im Ausland benötigen. Reservation: Tel. 0848 822 020 oder www.hertz.ch/tcs (Bitte geben Sie die CDP-Nr. 504571 an.)

Treibstoff TCS/BP Card mit 2,5 Rappen/Liter Als TCS-Mitglied können Sie die kostenlose TCS/BP Card bestellen und damit an allen BP Tankstellen in der Schweiz und im Fürstentum Liechtenstein permanent 2,5 Rappen/Liter Treibstoff (Erdgas ausgenommen) sparen.Kartenantrag und AGB unter www.sparen.tcs.ch

TCS/Tamoil Card mit 2% Rabatt auf Einkäufe an allen Tankstellen in der Schweiz. Als TCS-Mitglied können Sie die kos-

tenlose TCS/Tamoil Card bestellen und damit an allen Tamoil-Tankstellen permanent von 2% Rabatt auf Treibstoff und Shopeinkäufe profi tieren (ausgenommen: Tabak, Lotte-riescheine, Autobahnvignette).Kartenantrag und AGB unter www.sparen.tcs.ch

DiversesFlughafen Zürich – 20�% Rabatt Der Flughafen Zürich und TCS off erieren Ih-nen 20�% Rabatt beim Langzeitparkieren (ab 72 Stunden) in allen Parkhäusern (ausser P60) am Flughafen Zürich. Weisen Sie vor dem Bezah-len der Parkgebühr Ihre TCS Mitgliederkarte und das Parkticket im Service Center (beim Lift Parkhaus 2) für die Reduktion vor. www.sparen.tcs.ch

Baby-Rose Autositze – 15�% RabattBei Baby-Rose erhalten Sie alle vom TCS getesteten Autositze (mit mind. 3 Sternen) mit einer Ermässigung von 15�%. Ihr alter Kinder-sitz wird in sämtlichen Geschäften gratis an-hand der TCS Checkliste getestet. Baby-Rose Fachgeschäfte gibt es in der ganzen Schweiz insgesamt 25-mal – auch in Ihrer Nähe. www.baby-rose.ch

10 %

2,5 Rp

2 %

20 %

15 %

25 %

CHF100.–

CHF100.–

Lauter tolle Vorteile* – TCS Karte zeigen genügt!* Nähere Infos, zusätzliche Konditionen bzw. Einschränkungen und weitere Rabatte: www.sparen.tcs.ch, Broschüre mit allen Vorteilen kann auch telefonisch unter 0844 888 111 bestellt werden.

Envoyez le talon à: Touring Club Suisse, Administration Club, Chemin de Blandonnet 4, Case postale 820, 1214 Vernier; fax 0844 888 112 E-mail [email protected]

Commande gratuite de documentation� Le formulaire de commande pour la carte internationale CCI

(seulement pour les membres campeurs TCS)� Brochure des campings TCS� Carte routière des campings suisses� Les attelages suisses roulent en Allemagne à une vitesse de 100 km/h

Nom: Prénom:

Adresse: NPA/Lieu:

Téléphone: E-mail:

Profession: Date de naissance:

Lieu et date: Signature:

Inscription membre campeur TCS� Je suis déjà membre TCS

� motorisé � non-motorisé � COOLDOWN CLUB

voici mon no de membre: � � � � � � � � �

� Je ne suis pas encore membre TCS et choisis la formule suivante:� Membre motorisé (prix selon section et au prorata,

en moyenne 93 fr./année)� Membre non-motorisé (32 fr./année et prorata)� COOLDOWN CLUB (16–25 ans, 66 fr./année)

� Je souhaite devenir membre campeur TCS(Un membre campeur doit être également membre d’une autre caté -gorie de membres TCS: Motorisé, Non-motorisé ou Cooldown Club.)et entrer au club de camping TCS suivant:Cotisation pour les membres campeurs TCS (déjà membres TCS motorisés ou non-motorisés) 55 fr.*.* club de camping TCS Argovie 62 fr.; club de camping TCS Zurich 60 fr.

Vous êtes déjà membre un jour après le paiement de la cotisation demembre campeur.

Le camping est votre vraie nature?Devenez membre campeur TCS, naturellement!TCS Camping-ClubProfitez-en immédiatement:– Jusqu’à 30% de rabais sur les 30 campings TCS en Suisse– Assurance gratuite de votre matériel camping

(jusqu’à CHF 5000.– par an)– Votre Carte Camping Internationale CCI incluse– Votre journal «CampCar» gratuit 8 fois par an– 10% de rabais sur les articles de camping auprès de nos partenaires

Adhérez maintenant et contactez-nous:www.campingclubtcs.ch*Un membre campeur doit être également membre d’une autre catégorie de membre TCS: Motorisé, Non-motorisé ou COOLDOWN CLUB.

Offrir des expériences uniques. Un engagement du TCS.

Membre

campeur TCS

dès CHF

55.–*

00

1

8 mars 2012 | touring 4 | club et membres 41

Roland Schnyder présente le projet de stand TCS du Salon de l’auto 2012.

Caravan Salon de Berne, l’Expo de Cosso-nay (VD), la Luga de Lucerne ou Les Autom-nales de Genève. La mise à disposition dematériel publicitaire et promotionnel ser-vant aux activités des différents dépar-tements du TCS fait aussi partie de sestâches. La panoplie comprend des gadgets,mais aussi de grandes tentes, des bande-roles ou des affiches arborant le logo duclub. En résumé, on pourrait dire que lamission de Roland Schnyder consiste à rap-peler que le TCS est toujours proche de sesmembres.‹ Antonio Campagnuolo

d’avoir un contact personnel avec eux. Nosmembres apprécient aussi énormémentcette opportunité». Objectif principal deRoland Schnyder: «J’aimerais que les gensqui nous rendent visite au stand se sententdans leur club, et non dans un pavillonquelconque». Pour atteindre ce but, l’ani-mation interactive, qui est traditionnelle-ment proposée au stand TCS, revêt une importance capitale. «Elle suscite des émo-tions et permet aux visiteurs de repartiravec un souvenir positif de leur passagechez nous», relève Roland Schnyder.

Présenter le club | Bien sûr, s’occuper dustand au Salon n’est pas l’unique tâche deRoland Schnyder. En sa qualité de «marke-ting manager des points de vente», il coor-donne la présence du TCS à toutes les foiresqui se tiennent sur le territoire national,comme par exemple la Foire de Fribourg, le

›Roland Schnyder appartient à cette racede técéistes qui ont le club dans la peau. Ily a débuté sa carrière en 1979, un emploiqu’il n’a plus quitté et qui lui permetd’épingler à son palmarès l’actuelle 82eédition de l’exposition genevoise. Grâce àlui se perpétue la longue tradition de la pré-sence du TCS au Salon de l’auto, sous uneforme sans cesse renouvelée et innovante.Mais comment conçoit-on, année après an-née, un stand forcément toujours différent?L’opération est relativement longue et sonélaboration proportionnelle à l’ampleur dela manifestation. Avec 700000 visiteurs enmoyenne, celle-ci est de loin la plus impor-tante de Suisse. Les préparatifs débutent àla fin de l’été déjà, lorsque Roland Schnydercommence à plancher sur le projet avec uneéquipe de collègues du service marketing.Puis, au gré de la stratégie de communica-tion fixée pour l’année suivante, ils choisis-sent un thème ou un produit à mettre enexergue lors du Salon. Lors de cette édition,le stand sera par exemple centré sur l’«êtrehumain» et sur la nouvelle identité visuelledu TCS (cf. article page xx).

Un grand puzzle | «Une fois le thème dé-fini, nous lançons un concours entre troisou quatre agences spécialisées qui nous livrent des propositions concrètes. Noussélectionnons alors l’idée la plus convain-cante», explique Roland Schnyder. Fin no-vembre approche et il est grand temps depasser à la réalisation du projet. A ce mo-ment-là, il prend en main la coordination:«Il s’agit en quelque sorte de recomposer ungrand puzzle: de la sélection du personnelpour le Salon et de son habillement à l’éla-boration du message, en passant par lechoix des animations et des instruments in-formatiques destinés aux membres.» L’ins-tallation du stand à Palexpo débute à partirdu 20 février environ, le but étant d’avoirterminé pour les journées de presse (dès le 6 mars) et l’ouverture au grand public (8 mars). Le matériel, en grande partie loué,est restitué à la fin du Salon.

Mais pourquoi le TCS participe-t-il depuis des temps immémoriaux au Salon international de l’automobile? «Les per-sonnes qui se rendent à Genève font partiede notre public cible, puisqu’elles se dépla-cent en voiture», souligne Roland Schnyder.En outre, parmi les visiteurs se trouvent denombreux membres, et «il est important

Le concepteur du stand TCS

ProfilRoland Schnyder (57 ans) a suivi l’école des arts visuels de Zurich. Par la suite, il a obtenu un diplômede marketing et de communication publicitaire. Originaire de Neuhausen (SH), il est arrivé en Suisseromande dans les années septante et n’est plus reparti. Ce père de trois fils adultes vit avec safemme à Arzier (VD).

Depuis 1980, Roland Schnyder réalise chaque année le stand du TCS au Salon international de l’automobile de Genève. Sa mission consiste à présenter les activités du club aux visiteurs, tout en leur offrant une brassée d’émotions.

Mat

hia

s W

ysse

nba

ch

8 mars 2012 | touring 4 | club et membres 43

Lors de la récente période de grand froid,des milliers de voitures ont refusé tout ser-vice. Corollaire: le téléphone n’en finissaitpas de sonner à la centrale d’appel du TCS(voir édition précédente). Du coup, les pa-trouilleurs ont été de service sans disconti-nuer. Entretien avec Daniel Keiser, vice­di-recteur, responsable du champ d’activitéstratégique «Assistance aux véhicules»dont dépendent les professionnels du ser-vice de dépannage.

»Au fond, qu’est-ce qui a fait la réputationde Patrouille TCS?Daniel Keiser: depuis sa création en 1896, leTouring Club Suisse s’est imposé commeune association sécurisante sur laquelle lesgens peuvent compter en permanence. Encas de panne, nos membres savent que Pa-trouille TCS est prête à les secourir.

Si un matin ma voiture ne démarre pas, que dois-je faire pour obtenir de l’aide?Il faut appeler le 0800140140. Communi-quer vos coordonnées, le modèle de votrevoiture et sa couleur, ainsi que votre nu-méro de portable. Nous pourrons ainsi vousjoindre en cas de besoin. A peine ces forma-lités remplies, un patrouilleur prend laroute. Plus de huit fois sur dix, ses connais-sances et son expérience lui permettront dedéterminer la cause du problème et de l’éli-miner. L’avantage est évident: nos mem-

bres peuvent poursuivre leur route au vo-lant de leur voiture. Ils s’évitent ainsi desfrais conséquents, épargnent du temps etpréservent leurs nerfs.

Pourquoi ne pas remorquer les véhicules enpanne jusqu’au garage le plus proche?Notre force consiste à dépanner, nous nesommes pas un service de remorquage.Nous l’avons d’ailleurs prouvé durant lavague de froid entre le vendredi 3 et lemardi 7 février. La centrale d’intervention

du TCS a reçu plus de 42000 appels, soit en-viron six fois plus que les 1300 demandesrecensées un jour d’hiver normal. La majo-rité des infortunés conducteurs a pu re-prendre la route une fois la batterie rempla-cée, les serrures dégelées ou les mâchoiresde freins débloquées. Ces chiffres impres-sionnants permettent de confirmer la hautefiabilité des «anges jaunes» du TCS.

Cela étant, que fait un patrouilleur ne pouvantpas réparer une avarie sur place?

Dans pareil cas, il propose au membre deremorquer sa voiture jusqu’au garage leplus proche ou éventuellement celui de sonchoix.

Comment réagir en cas d’accident avec dégâtsmatériels? Le 0800140140 est aussi valable. Les pa-trouilleurs sont également de service en casd’accident et organisent le transport du vé-hicule endommagé.

Lorsqu’un automobiliste casse sa clef ou l’ou-blie à l’intérieur du véhicule sa responsabilitéest engagée. Ce genre de cas est-il couvert? Notre couverture est bien entendu égale-ment valable pour les erreurs personnelles.Je préciserai qu’il arrive aussi fréquem-ment que des conducteurs fassent le pleind’essence dans des réservoirs diesel. Lesanges jaunes du TCS ne les laissent pastomber.

Et si un membre du TCS est dans l’incapacitéde retourner chez lui avec sa voiture?Encore une fois, le 0800140140 est de mise.Sous certaines conditions, le TCS se met àla recherche d’un chauffeur de remplace-ment qui ramènera la voiture et son pro-priétaire au bercail. Selon les circonstan-ces, le TCS peut aussi organiser le retourpar le biais des transports publics ou unenuit d’hôtel.« Interview: tg

Un numéro hautement fiableEn composant le 0800140140, les victimes d’une panne peuvent compter sur une intervention rapide. Et l’offre est plus vaste que ne l’imaginent les membres.

Mat

hia

s W

ysse

nba

ch

Marche à suivre

Le membre du TCS victime d’une pannecontacte le 0800140 40. Dans la me-sure du possible, il doit avoir sa carte demembre à portée de main et s’assurerde l’endroit où il se trouve. Le port dugilet de sécurité est conseillé, toutcomme la mise en sécurité du véhicule.Sur les autoroutes, il peut être utile denoter le kilométrage indiqué le long dela berme centrale et il est recommandéd’attendre le patrouilleur derrière laglissière de la bande d’arrêt d’urgence.Lors de situations extrêmes, par exem-ple les récents frimas, les limites de l’ef-fectif peuvent induire une attente pluslongue. Il va sans dire qu’une voiturebien entretenue (contrôle hivernal, bat-terie, etc.) s’avère souvent plus fiablequ’un véhicule négligé. tgDaniel Keiser devant un véhicule de Patrouille TCS arborant le précieux numéro de secours.

«Dans quasiment neuf cas sur dix, les pannespeuvent être résoluées.»

DE NOMBREUSES PRESTA-TIONS EXCLUSIVEMENT TCS� Encadrement TCS pour

toute la durée du voyage� Hôtel **** moderne,

idéalement placé� 2 repas du soir� Tattoo Show (meilleures places

possibles)� Excursions fascinantes

facultatives� Navettes (depuis/jusqu’à

l’aéroport)

Military Tattoo à Edimbourg

libre. Repas du soir à l’hôtel, puispromenade jusqu’au châteaud’Edimbourg et Military TatooShow.4e jour, di 26 août 2012 – retourLe matin, transfert jusqu’à l’aéroport et retour en Suisse.

A noter: voyage avec deuxgroupes au départ de Zurich et un autre partant de Genève. Taille des groupes: 25 min.; 40 personnes max. par groupe.

Votre hôtelLe Barceló Edinburgh Carlton Hotel**** est idéalement situé sur le «Royal Mile», tout près de Princess Street. Le château etles rues commerçantes sont accessibles à pied. Entièrementrénové, l’hôtel 4 étoiles disposede plus de 189 chambres aména-gées de façon moderne, avec sallede bain/douche, WC, TV satellite,climatisation, minibar et coffre-fort.

Prix par personne en CHFChambre double: CHF 1820.— Supplément pour chambre simple: CHF 300.—

Avantages pour membres TCSRéduction pour les réservationsjusqu’au 13 avril 2012: CHF 50.—

Cette année encore, nous organisons un voyage pour le Military Tattoo d’Edimbourg, célèbre dans le mondeentier. Une occasion unique d’assister à un spectaclesans pareil, mêlant musique et tradition. Le seul endroitau monde où des centaines de joueurs de cornemuse seproduisent dans le cadre saisissant d’un château illuminéaux flambeaux. A ne manquer sous aucun prétexte!

Inclus: � Vol A/R Suisse–Edim-bourg � Taxes d’aéroport et supplément carburant � 3 nuits à l’hôtel **** � Petit-déjeuner2–4e jour � Souper + spectacle le premier jour; souper à l’hôtel le 3e jour � Visite de la ville � En-trée au Military Tattoo Festival �Tous les transferts � Guides TCSou locaux parlant français ou allemand

Indication: il nous est malheureuse-ment impossible au moment d’impri-mer de vous confirmer la zone, la rangée ou le numéro exacts de votreplace. Les entrées vous seront attribuées de façon définitive à la remise des documents de voyage.

A noterPour plus de détails, voir le programme du voyage surwww.voyages-tcs.ch/tattoo.Organisation et exécution duvoyage par Kuoni Voyages SA. Nous recommandons le Livret ETIEurope.

Réservation auprès de chaque filiale Kuoni, au numéro0442774277 ou surwww.voyages-tcs.ch/tattoo

*Avantage pour

les membres TCS:

en réservant jusqu’au 13 avril 2012,

vous obtenez une réduction de CHF 50.–

Déroulement du voyage1er jour, je 23 août 2012 Le matin, départ de Suisse pour Edimbourg. Dîner.2e jour, ve 24 août 2012 – EdimbourgPetit-déjeuner individuel. Excur-sion facultative à la presqu’île deFife, au nord d’Edimbourg. Repasde midi. Visite de la distillerieGlenturret avec dégustation (CHF120.–). Retour à Edimbourg et repas du soir individuel.3e jour, sa 25 août 2012Petit-déjeuner individuel. Visite dela ville d’Edimbourg. Après-midi

DATES: DU JEUDI 23 AU DIMANCHE 26 AOÛT 2012

8 mars 2012 | touring 4 | club et membres 43

Lors de la récente période de grand froid,des milliers de voitures ont refusé tout ser-vice. Corollaire: le téléphone n’en finissaitpas de sonner à la centrale d’appel du TCS(voir édition précédente). Du coup, les pa-trouilleurs ont été de service sans disconti-nuer. Entretien avec Daniel Keiser, vice­di-recteur, responsable du champ d’activitéstratégique «Assistance aux véhicules»dont dépendent les professionnels du ser-vice de dépannage.

»Au fond, qu’est-ce qui a fait la réputationde Patrouille TCS?Daniel Keiser: depuis sa création en 1896, leTouring Club Suisse s’est imposé commeune association sécurisante sur laquelle lesgens peuvent compter en permanence. Encas de panne, nos membres savent que Pa-trouille TCS est prête à les secourir.

Si un matin ma voiture ne démarre pas, que dois-je faire pour obtenir de l’aide?Il faut appeler le 0800140140. Communi-quer vos coordonnées, le modèle de votrevoiture et sa couleur, ainsi que votre nu-méro de portable. Nous pourrons ainsi vousjoindre en cas de besoin. A peine ces forma-lités remplies, un patrouilleur prend laroute. Plus de huit fois sur dix, ses connais-sances et son expérience lui permettront dedéterminer la cause du problème et de l’éli-miner. L’avantage est évident: nos mem-

bres peuvent poursuivre leur route au vo-lant de leur voiture. Ils s’évitent ainsi desfrais conséquents, épargnent du temps etpréservent leurs nerfs.

Pourquoi ne pas remorquer les véhicules enpanne jusqu’au garage le plus proche?Notre force consiste à dépanner, nous nesommes pas un service de remorquage.Nous l’avons d’ailleurs prouvé durant lavague de froid entre le vendredi 3 et lemardi 7 février. La centrale d’intervention

du TCS a reçu plus de 42000 appels, soit en-viron six fois plus que les 1300 demandesrecensées un jour d’hiver normal. La majo-rité des infortunés conducteurs a pu re-prendre la route une fois la batterie rempla-cée, les serrures dégelées ou les mâchoiresde freins débloquées. Ces chiffres impres-sionnants permettent de confirmer la hautefiabilité des «anges jaunes» du TCS.

Cela étant, que fait un patrouilleur ne pouvantpas réparer une avarie sur place?

Dans pareil cas, il propose au membre deremorquer sa voiture jusqu’au garage leplus proche ou éventuellement celui de sonchoix.

Comment réagir en cas d’accident avec dégâtsmatériels? Le 0800140140 est aussi valable. Les pa-trouilleurs sont également de service en casd’accident et organisent le transport du vé-hicule endommagé.

Lorsqu’un automobiliste casse sa clef ou l’ou-blie à l’intérieur du véhicule sa responsabilitéest engagée. Ce genre de cas est-il couvert? Notre couverture est bien entendu égale-ment valable pour les erreurs personnelles.Je préciserai qu’il arrive aussi fréquem-ment que des conducteurs fassent le pleind’essence dans des réservoirs diesel. Lesanges jaunes du TCS ne les laissent pastomber.

Et si un membre du TCS est dans l’incapacitéde retourner chez lui avec sa voiture?Encore une fois, le 0800140140 est de mise.Sous certaines conditions, le TCS se met àla recherche d’un chauffeur de remplace-ment qui ramènera la voiture et son pro-priétaire au bercail. Selon les circonstan-ces, le TCS peut aussi organiser le retourpar le biais des transports publics ou unenuit d’hôtel.« Interview: tg

Un numéro hautement fiableEn composant le 0800140140, les victimes d’une panne peuvent compter sur une intervention rapide. Et l’offre est plus vaste que ne l’imaginent les membres.

Mat

hia

s W

ysse

nba

ch

Marche à suivre

Le membre du TCS victime d’une pannecontacte le 0800140 40. Dans la me-sure du possible, il doit avoir sa carte demembre à portée de main et s’assurerde l’endroit où il se trouve. Le port dugilet de sécurité est conseillé, toutcomme la mise en sécurité du véhicule.Sur les autoroutes, il peut être utile denoter le kilométrage indiqué le long dela berme centrale et il est recommandéd’attendre le patrouilleur derrière laglissière de la bande d’arrêt d’urgence.Lors de situations extrêmes, par exem-ple les récents frimas, les limites de l’ef-fectif peuvent induire une attente pluslongue. Il va sans dire qu’une voiturebien entretenue (contrôle hivernal, bat-terie, etc.) s’avère souvent plus fiablequ’un véhicule négligé. tgDaniel Keiser devant un véhicule de Patrouille TCS arborant le précieux numéro de secours.

«Dans quasiment neuf cas sur dix, les pannespeuvent être résoluées.»

8 mars 2012 | touring 4 | club et membres 45

Changement à la tête du club

Bruno Ehrler quitte leTouring Club SuisseDirecteur général du Touring Club Suisse(TCS), Bruno Ehrler quitte son poste à la findu mois de juin. Ce Biennois de bientôt 44 ans occupait cette fonction depuis la fin2005. Sa nomination avait été placée sous lesigne du renforcement de la gestion entre-preneuriale du club. De nombreuses nou-velles prestations ainsi que des instru-ments modernes de management ont été introduits sous sa direction. Grâce à desmesures de réduction des coûts, à uneadaptation des structures et à une refontede la gamme des produits, les bases pour unavenir couronné de succès et des financessaines ont également été créées. D’impor-tantes décisions stratégiques ont par ail-leurs été prises et mises en œuvre. tg

Les spécialistes du TCS à Emmen réalisent tout au long de l’année unesérie impressionnante de tests tech-niques sur des produits et accessoirespour voitures. La palette comprend lescélèbres évaluations saisonnièresconcernant les pneus, les chaînes àneige, les batteries et les sièges pour enfants. Mais les experts passent égale-ment au crible d’autres équipements indispensables à la mobilité, comme lesporte-skis, porte-bagages et porte-vélos à installer sur le toit des voitures, ou encore les casques de motocyclistes. Les gagnants des tests ont tout intérêt à faireconnaître aux consommateurs les résultatspositifs d’une expertise réalisée par une association indépendante et neutre commele TCS. Fabricants, importateurs et autresrevendeurs ont également désormais la pos-sibilité d’obtenir le label portant le logoofficiel du club et de l’utiliser pour despublicités dans des revues, journaux etautres médias électroniques. Les condi-tions d’utilisation et le formulaire decommande peuvent être téléchargés àl’adresse internet: www.tcs.ch, rubrique:Auto-Moto > Tous les tests > Le label de test TCS. tg

Bruno Ehrler, docteur en économie de l’Universitéde Saint-Gall, se prépare à de nouveaux défis.

Le label TCS, symbole de qualité

Prix et prestations TCStéléphone 0844888111 ou sur www.tcs.ch

Sociétariat www.tcs.ch

Motorisés (automobilistes et selon sectionmotocyclistes) et pro rataCarte Partenaire/Jeunes Fr. 44.–Non motorisés Fr. 32.–Cooldown Club Fr. 66.–Cyclistes (avec Vélo-Assistance et RC) Fr. 37.–Juniors (avec Vélo-Assistance et RC) selon sectionCotisation pour membres campeurs(uniquement pour membres motorisésou non motorisés) Fr. 55.– (Camping Club AG: + Fr. 7.–; ZH: + Fr. 5.–)

ETI TCS www.eti.ch

Europe motorisé «Famille» Fr.103.–Europe motorisé «Individuel» Fr. 75.–Europe non motorisé «Famille» Fr. 77.–Europe non motorisé «Individuel» Fr. 65.–Extension Monde «Famille» Fr. 88.–Extension Monde «Individuel» Fr. 70.–Frais de guérison Europe Fr. 32.–Frais de guérison hors Europe Fr. 45.–

Carte EntrepriseTCS www.tcs.ch/entreprise

Pour véhicules d’entreprises Dépannage dès Fr.134.–Protection juridique de circulation dès Fr.111.–

Card Assistance www.cardassistance.tcs.ch

Pour toute la famille Fr. 28.–20% de rabais pour les détenteurs du Livret ETI

ASSISTA TCS www.assista.ch

Assurance protection juridiqueCirculation «Ind.» Fr. 66.– «Famille» Fr. 96.–Privée sans souscrire la circulation«Famille» Fr. 245.– «Individuel» Fr. 225.–Privée avec circulation déjà souscrite «Famille» Fr. 215.– «Individuel» Fr. 192.–Immeuble Fr. 60.–

TCS Assurance autowww.tcs-assurance-auto.ch

Responsabilité civile, Casco partielle, Cascocollision, Accident, Protection du bonus,Dommages de parking. 0800801000

Deux-roues www.assurancestcs.ch

Vélo-Assistance. Avec protection juridique, assistance et couverture casco accident jusqu’à Fr. 2000.– Fr. 25.–* ou couverture casco accident jusqu’à Fr. 5000.– Fr. 80.–*Moto-Assistance (dépannage et assistance) Fr. 41.–*Pour motards en Suisse et à l’étranger*Prix pour les membres TCS

Carte de crédit TCS

TCS MasterCard Gold Fr.100.–TCS MasterCard Fr. 50.–TCS MasterCard Load&Go Fr. 25.–TCS MasterCard COOLDOWN CLUB Fr. 0.–TCS MasterCard drive Fr. 50.–TCS American Express drive Gold Fr.100.–

Infotech www.infotechtcs.ch

Le TCS procède à des tests de véhicules et d’accessoires. Les résultats fournissent des informations fiables et neutres, à disposition des membres du club.

Test&Training www.test-et-trainingtcs.ch

Rabais sur les offres de cours dans les Centresde sécurité routière de Lignières, Plantin,Stockental, Emmen et Betzholz.

Formation en deux phases www.2phases.tcs.ch

Cours obligatoires pour l’obtention du permisde conduire définitif.

Voyages et loisirs www.voyages-tcs.ch

Voyages 0844 888 333Camping www.campingtcs.ch 058 827 25 20Hôtels Schloss Ragaz, www.hotelschlossragaz.ch 081 303 77 77Bellavistawww.hotelbellavista.ch 091 795 11 15Cyclo et loisirs www.velo.tcs.ch

Bulletin de commande pour vos petites annonces dans le

Ecrire s.v.p. en lettres majuscules ou à la machine à écrire, n’utilisez qu’une case par lettre/signe. Laissez une case vierge après chaque mot/phrase. Soulignez les mots à composer en mis-gras.

Nom:

Prénom:

Rue:

NPA/Lieu: Tél.:

Signature:

J’aimerais faire paraître mon annonce o 1x o 2x o 3x o __x

Rubrique désirée:

Dates de parution désirées: Envoyer ou faxer à:

Publicitas Publimag SA, Département Touring, case postale 3592, 1002 Lausanne,fax +41 21 321 41 99

•Supplémentpourcodificationsouschiffre:Fr.40.– (nécessite env. 60 signes suppl.).•Traductions:factureselonvolumedestextes.•LaTVAestinclusedanslesprixindiqués.•Seuleslesdemandesécritesserontprisesencompte.

marche

107.70 161.90 69.55

48.40

90.50 135.65 58.95

73.35 109.40

* 37.80

* Tarif minimal suisse

* 56.15 * 83.15

Edi

tion

fran

çais

e(4

13’8

84 e

x.)

Edi

tion

alle

man

de(8

28’0

10 e

x.)

Edi

tion

italie

nne

(83’

141

ex.)

6.lig

ne

5

.lig

ne

4

.lig

ne

3.

ligne

2.lig

ne

1.

ligne

Dates de parution22.03.201205.04.201219.04.2012

Délais d’ordres12.03.201226.03.201209.04.2012

...

8 mars 2012 | touring 4 | club et membres 45

Changement à la tête du club

Bruno Ehrler quitte leTouring Club SuisseDirecteur général du Touring Club Suisse(TCS), Bruno Ehrler quitte son poste à la findu mois de juin. Ce Biennois de bientôt 44 ans occupait cette fonction depuis la fin2005. Sa nomination avait été placée sous lesigne du renforcement de la gestion entre-preneuriale du club. De nombreuses nou-velles prestations ainsi que des instru-ments modernes de management ont été introduits sous sa direction. Grâce à desmesures de réduction des coûts, à uneadaptation des structures et à une refontede la gamme des produits, les bases pour unavenir couronné de succès et des financessaines ont également été créées. D’impor-tantes décisions stratégiques ont par ail-leurs été prises et mises en œuvre. tg

Les spécialistes du TCS à Emmen réalisent tout au long de l’année unesérie impressionnante de tests tech-niques sur des produits et accessoirespour voitures. La palette comprend lescélèbres évaluations saisonnièresconcernant les pneus, les chaînes àneige, les batteries et les sièges pour enfants. Mais les experts passent égale-ment au crible d’autres équipements indispensables à la mobilité, comme lesporte-skis, porte-bagages et porte-vélos à installer sur le toit des voitures, ou encore les casques de motocyclistes. Les gagnants des tests ont tout intérêt à faireconnaître aux consommateurs les résultatspositifs d’une expertise réalisée par une association indépendante et neutre commele TCS. Fabricants, importateurs et autresrevendeurs ont également désormais la pos-sibilité d’obtenir le label portant le logoofficiel du club et de l’utiliser pour despublicités dans des revues, journaux etautres médias électroniques. Les condi-tions d’utilisation et le formulaire decommande peuvent être téléchargés àl’adresse internet: www.tcs.ch, rubrique:Auto-Moto > Tous les tests > Le label de test TCS. tg

Bruno Ehrler, docteur en économie de l’Universitéde Saint-Gall, se prépare à de nouveaux défis.

Le label TCS, symbole de qualité

Prix et prestations TCStéléphone 0844888111 ou sur www.tcs.ch

Sociétariat www.tcs.ch

Motorisés (automobilistes et selon sectionmotocyclistes) et pro rataCarte Partenaire/Jeunes Fr. 44.–Non motorisés Fr. 32.–Cooldown Club Fr. 66.–Cyclistes (avec Vélo-Assistance et RC) Fr. 37.–Juniors (avec Vélo-Assistance et RC) selon sectionCotisation pour membres campeurs(uniquement pour membres motorisésou non motorisés) Fr. 55.– (Camping Club AG: + Fr. 7.–; ZH: + Fr. 5.–)

ETI TCS www.eti.ch

Europe motorisé «Famille» Fr.103.–Europe motorisé «Individuel» Fr. 75.–Europe non motorisé «Famille» Fr. 77.–Europe non motorisé «Individuel» Fr. 65.–Extension Monde «Famille» Fr. 88.–Extension Monde «Individuel» Fr. 70.–Frais de guérison Europe Fr. 32.–Frais de guérison hors Europe Fr. 45.–

Carte EntrepriseTCS www.tcs.ch/entreprise

Pour véhicules d’entreprises Dépannage dès Fr.134.–Protection juridique de circulation dès Fr.111.–

Card Assistance www.cardassistance.tcs.ch

Pour toute la famille Fr. 28.–20% de rabais pour les détenteurs du Livret ETI

ASSISTA TCS www.assista.ch

Assurance protection juridiqueCirculation «Ind.» Fr. 66.– «Famille» Fr. 96.–Privée sans souscrire la circulation«Famille» Fr. 245.– «Individuel» Fr. 225.–Privée avec circulation déjà souscrite «Famille» Fr. 215.– «Individuel» Fr. 192.–Immeuble Fr. 60.–

TCS Assurance autowww.tcs-assurance-auto.ch

Responsabilité civile, Casco partielle, Cascocollision, Accident, Protection du bonus,Dommages de parking. 0800801000

Deux-roues www.assurancestcs.ch

Vélo-Assistance. Avec protection juridique, assistance et couverture casco accident jusqu’à Fr. 2000.– Fr. 25.–* ou couverture casco accident jusqu’à Fr. 5000.– Fr. 80.–*Moto-Assistance (dépannage et assistance) Fr. 41.–*Pour motards en Suisse et à l’étranger*Prix pour les membres TCS

Carte de crédit TCS

TCS MasterCard Gold Fr.100.–TCS MasterCard Fr. 50.–TCS MasterCard Load&Go Fr. 25.–TCS MasterCard COOLDOWN CLUB Fr. 0.–TCS MasterCard drive Fr. 50.–TCS American Express drive Gold Fr.100.–

Infotech www.infotechtcs.ch

Le TCS procède à des tests de véhicules et d’accessoires. Les résultats fournissent des informations fiables et neutres, à disposition des membres du club.

Test&Training www.test-et-trainingtcs.ch

Rabais sur les offres de cours dans les Centresde sécurité routière de Lignières, Plantin,Stockental, Emmen et Betzholz.

Formation en deux phases www.2phases.tcs.ch

Cours obligatoires pour l’obtention du permisde conduire définitif.

Voyages et loisirs www.voyages-tcs.ch

Voyages 0844 888 333Camping www.campingtcs.ch 058 827 25 20Hôtels Schloss Ragaz, www.hotelschlossragaz.ch 081 303 77 77Bellavistawww.hotelbellavista.ch 091 795 11 15Cyclo et loisirs www.velo.tcs.ch

Talon de commande Je commande à prix préférentiel + frais d’expédition Fr. 14.50

set(s) WELLTRAVEL Jeu de 3 valise Fr. 299.–/set au lieu de Fr. 598.–/set (No. art. 90116.20)

Action valable jusqu’au 31 mai 2012jusqu’à épuisement du stock

N om: Prénom: E-mail:

Adresse: NPA/Lieu: Tél. (durant la journée):

No de membre TCS: Lieu/Date: Signature: Retournez ce talon à: TCS, «Touring Shop», Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne; fax 031 380 50 06; e-mail [email protected]; pour d’éventuelles questions: TCS, «Touring Shop», tél. 031 380 50 15 (pas de commande par téléphone). Contractant/livraison par: Max Versand, 8340 Hinwil, par poste, uniquement en Suisse et au Liechtenstein.

Jeu de 3 valises ultralégères et résistantes

• Ultralégères et résistantes aux chocs grâce à leur coque en polycarbonate unique en leur genre

• Bien plus légères que les valises comparables à coque rigide de mêmes dimensions

• Système de roulettes 360 degrés qui facilite le déplacement de la valise, ex. dans le train ou à l’aéroport

• Fermetures éclair solides avec glissière à coulissement facile

• Design moderne et élégant• Le cadenas à chiffres TSA (Transportation

Security Administration) intégré offre une bonne protection contre les accès non autorisés

• Le cadenas TSA est nécessaire sur les vols internationaux, car les autorités détruisent les autres types de cadenas en cas de contrôle ultérieur.

• Les valises disposent de poignées doubles, ce qui permet de les porter également par le côté

• Les poignées télescopiques réglables en hauteur garantissent une posture correcte du corps

• Compartiments séparés avec sangles de maintien, pour pouvoir transporter les vêtements sans les froisser et les ranger des deux côtés de la valise

• Poches intégrées pour les chaussures, les produits cosmétiques, le linge, etc.

• Une partie en accordéon à fermeture éclair (+ 45 mm) permet d’augmenter le volume (pour XL + L)

• Les 3 valises peuvent être rangées les unes dans les autres pour un encombrement minime.

Taille M: 55 (102) x 35 x 24,5 cm (H x L x P)Poids: 2,7 kg

Taille L: 66 (102) x 43 x 29 cm (H x L x P)Poids: 4,1 kg

Taille XL:76 (103) x 52 x 34 cm (H x L x P) Poids: 5,0 kg

Offre pour les

membres TCS

50% de rabais

Fr. 299.–/set

au lieu de Fr. 598.–

Le cadenas à chiffres TSA intégré offre une bonne protection contre les accès non autorisés.

La partie en accordéon à ferme-ture (+ 45 mm) permet d’aug-menter le volume (pour XL + L)

Système de roulettes à 360 degrés, facilite le déplacement de la valise

Nouveau: avec sac à linge pratique pour texti-les humides.

Les compartiments séparés avec poches intégrées pour les chaus-sures, les produits cosmétiques, etc., facilitent le rangement.

360°

+ 45 mm

Bicyclette électrique parfaite pour la Suisse

Pédaler sans efforten mode électrique Cross Road, la bicyclette électrique de ZENITH

TALON DE COMMANDE Offre valable jusqu‘au 30.4.2012, dans la limite des stocks disponibles.

Renvoyez le talon à l‘adresse ci-dessous: TCS, «Touring Shop», Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne; fax 031 380 50 06; e-mail [email protected]. En cas de questions: TCS, «Touring Shop», tél.: 031 380 50 15 (pas de commande par téléphone). Contractant/livraison: Colag AG, 8003 Zurich, uniquement en Suisse ou au Liechtenstein.

Prénom: Nom:

Rue: Code postal / ville:

Téléphone / Portable: E-mail:

N° de membre TCS: Signature:

ZENITH BIKE CROSS ROAD à Fr. 1799.– au lieu de Fr. 2799.– Cross Road MEN (noir) Cross Road LADY (blanc)Batterie de remplacement à Fr. 549.– au lieu de Fr. 699.–

Quantité:

au lieu de Fr. 2799.– seulement Fr. 1799.–

Vous économisez

Fr. 1000.–

exclusivement pour

les membres TCS

Livraison gratuite

dans toute la Suisse

TOUS LES AVANTAGES EN UN COUP D’OEIL:

• E-Bike avec technique moderne – jusqu’à 80 km de portée• 9 niveaux d’assistance (grand écran)• 36V, 9Ah batterie Panasonic – moteur 250W• 21 vitesses Shimano• Roues à 28 pouces• Vélo tout chemin• Taille du cadre 50 cm• Vitesse maximale prescrite par la loi (25 km/h)• Frein à disque Tektro• Fourche Suntour• Usage et entretien simples• Poids de 24 kg• 24 mois de garantie

ZENITH - Cross Road Un vélo électrique sans compromis.

Fonctionnel, robuste et adapté à toutes les occasions et les groupes d’âge.

Ce vélo impressione par son design sophistiqué et sa fabrication de qualité.

Maintenant avec livraison gratuite dans toute la Suisse. Prêt à être utilisé!

❑❑

Disponible aussi enversion pour les damesCross Road Lady

Talon de commande Je commande à prix préférentiel + frais d’expédition Fr. 14.50

set(s) WELLTRAVEL Jeu de 3 valise Fr. 299.–/set au lieu de Fr. 598.–/set (No. art. 90116.20)

Action valable jusqu’au 31 mai 2012jusqu’à épuisement du stock

N om: Prénom: E-mail:

Adresse: NPA/Lieu: Tél. (durant la journée):

No de membre TCS: Lieu/Date: Signature: Retournez ce talon à: TCS, «Touring Shop», Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne; fax 031 380 50 06; e-mail [email protected]; pour d’éventuelles questions: TCS, «Touring Shop», tél. 031 380 50 15 (pas de commande par téléphone). Contractant/livraison par: Max Versand, 8340 Hinwil, par poste, uniquement en Suisse et au Liechtenstein.

Jeu de 3 valises ultralégères et résistantes

• Ultralégères et résistantes aux chocs grâce à leur coque en polycarbonate unique en leur genre

• Bien plus légères que les valises comparables à coque rigide de mêmes dimensions

• Système de roulettes 360 degrés qui facilite le déplacement de la valise, ex. dans le train ou à l’aéroport

• Fermetures éclair solides avec glissière à coulissement facile

• Design moderne et élégant• Le cadenas à chiffres TSA (Transportation

Security Administration) intégré offre une bonne protection contre les accès non autorisés

• Le cadenas TSA est nécessaire sur les vols internationaux, car les autorités détruisent les autres types de cadenas en cas de contrôle ultérieur.

• Les valises disposent de poignées doubles, ce qui permet de les porter également par le côté

• Les poignées télescopiques réglables en hauteur garantissent une posture correcte du corps

• Compartiments séparés avec sangles de maintien, pour pouvoir transporter les vêtements sans les froisser et les ranger des deux côtés de la valise

• Poches intégrées pour les chaussures, les produits cosmétiques, le linge, etc.

• Une partie en accordéon à fermeture éclair (+ 45 mm) permet d’augmenter le volume (pour XL + L)

• Les 3 valises peuvent être rangées les unes dans les autres pour un encombrement minime.

Taille M: 55 (102) x 35 x 24,5 cm (H x L x P)Poids: 2,7 kg

Taille L: 66 (102) x 43 x 29 cm (H x L x P)Poids: 4,1 kg

Taille XL:76 (103) x 52 x 34 cm (H x L x P) Poids: 5,0 kg

Offre pour les

membres TCS

50% de rabais

Fr. 299.–/set

au lieu de Fr. 598.–

Le cadenas à chiffres TSA intégré offre une bonne protection contre les accès non autorisés.

La partie en accordéon à ferme-ture (+ 45 mm) permet d’aug-menter le volume (pour XL + L)

Système de roulettes à 360 degrés, facilite le déplacement de la valise

Nouveau: avec sac à linge pratique pour texti-les humides.

Les compartiments séparés avec poches intégrées pour les chaus-sures, les produits cosmétiques, etc., facilitent le rangement.

360°

+ 45 mm

Tronçonneuse à élaguer sans fi l• Couper les branches jusqu’à 4,5 m de haut sans effort et en toute sécurité• Finies les escalades périlleuses ou le travail en équilibre fragile sur des échelles instables• Travailler en toute sécurité depuis le sol• Idéale également pour ébrancher facilement au sol • Puissante batterie 18V lithium-ion (pas d’effet de mémoire)• Ni câble électrique encombrant, ni émission de fumées• Fonctionnement extrêmement silencieux; idéale également dans les zones fortement peuplées• Grand rayon d’action (vous n’êtes plus tributaire de la longueur des câbles)• Scier sans effort les branches jusqu’à 12 cm• Avec poignée et sangle de port réglables• Interrupteur de sécurité 2 points• Avec réservoir d’huile intégré (80 ml) pour la lubrifi cation automatique de la chaîne • Extensible par des tubes de rallonge jusqu’à 2 x 90 cm max.

Longueur: 186 cm / 276 cm (1 rallonge) / 366 cm (2 rallonges)

Etendue de livraison: 1 tronçonneuse à élaguer, 1 rallonge (90 cm), 1 chargeur, 1 batterie 18V lithium-ion, 1 bouteille de ravitaillement en huile et 1 mode d’emploi (a/f/i)

Offre pour

les membres TCS

40% de rabais

Fr. 149.40/pce

au lieu de Fr. 249.–

Idéale également pour ébrancher facilement au sol

Exte

nsib

le ju

squ’

à 36

6 cm

Couper les branches jusqu’à 4,5 m de haut sans effort et en toute sécurité!

Talon de commande Je commande à prix préférentiel (+ frais d‘envoi Fr. 14.50):

pce Tronçonneuse à élaguer sans fi l 18V Fr. 149.40/pce au lieu de Fr. 249.–/pce (No. art. 90064.00)

pce Batterie lithium-ion supplémentaire 18V Fr. 77.40/pce au lieu de Fr. 129.–/pce (No. art. 90064.02)

pce Rallonge supplémentaire (90 cm) max. 1x Fr. 11.95/pce au lieu de Fr. 19.90/pce (No. art. 90064.01)

pce Accessoire taille-haie Fr. 47.40/pce au lieu de Fr. 79.–/pce (No. art. 90064.20)

Action valable jusqu‘au 31 mai 2012jusqu‘à épuisement du stock

Nom: Prénom: E-mail:

Adresse: NPA/Lieu: Tél. (durant la journée):

No membre TCS: Date: Signature:

Envoyez ce talon à: TCS, «Touring Shop», Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne; fax 031 380 50 06; e-mail [email protected]; pour d’évent. questions: TCS, «Touring Shop», tél. 031 380 50 15 (pas de commande par téléphone). Contractant/livraison: Max Versand, 8340 Hinwil, par la poste uniquement en Suisse et au Liechtenstein.

Taille-haie comme accessoire pour la tronçonneuse à élaguer

Comme complément à la tronçonneuse à élaguer (ne peut pas être utilisé seul). Il suffi t de remplacer l’outil tronçonneuse par l’outil taille-haie. Vitesse de coupe en marche à vide: 1400/min, longueur de la lame: 460 mm, épaisseur de coupe: 14 mm, poids: 2.1 kg

40% moins de poids50% de performances en plus

200% de durée de vie en plus

Batterie

puissante

8 mars 2012 | touring 4 | l’avant-der 49

Clou de cette édition «Spécial Salon», vous avezl’opportunité de devenir l’heureux propriétairede la malicieuse citadine VW up! Il s’agit plusprécisément d’une exécution white up! valant20 700 fr. C’est dire que cette reine des es-paces urbains est fort bien équipée. A commen-cer bien entendu par l’innovante fonction defreinage d’urgence en ville. Active sous le seuildes 30 km/h, elle commande un capteur laserqui scanne un espace de 10 m en amont du vé-hicule. En cas de collision imminente, ce systè-me déclenche un freinage d’urgence. La VW up!peut aussi compter sur le programme de sta -bilité électronique (ESP) et le freinage antiblo-cage (ABS).

Côté agrément, le prix de ce concours ajoutele système d’infodivertissement et de naviga-tion «maps + more», une installation audio aveclecteur CD intégré et reproduction des fichiers

Impressumtouring journal du Touring Club Suisse (TCS). Rédaction: Felix Maurhofer (fm, rédacteur en chef);Heinz W. Müller (hwm, rédacteur en chef adjoint); Marc-Olivier Herren (MOH, rédacteur en chef adjoint); Christian Bützberger (Bü), Antonio Campagnuolo (ac), Jacques-Olivier Pidoux (jop), NadiaRambaldi (nr), Peter Widmer (wi). Layout: Andreas Waber (responsable), Mathias Wyssenbach (mw),Stephan Kneubühl. Assistantes de rédaction: Sylvie Fallot (f), Michela Ferrari (i), Karin Graniello(a), Irene Mikovcic-Christen (assistante du rédacteur en chef). Adresse: Rédaction Touring, Maul-beerstrasse 10, 3001 Berne, tél. 031 380 50 00, fax 031 380 50 06. E-mail: [email protected]. Editeur: Touring Club Suisse, CP 820, 1214 Ver nier (GE). Tirage: édition française: 413 884,

Concours

MP3. De surcroît, les vitres latérales arrière etcelle du hayon sont foncées.

La VW up! mise en jeu est animée par unvaillant trois cylindres de 60 ch. Ce moteur éco-nomique se contente de 4,5 l/100 km, soit demodestes 105 g/km de CO2. Il est temps devous mettre à la recherche des réponses et dedécrocher cette attractive version white up!

Le prix est offert par: AMAG, Automobil- und Motoren AG, Schinznach-Bad,www.volkswagen.ch

Les questions: 1. A quelles dates se déroule le Salon de

l’automobile de Genève cette année?2. Quel village neuchâtelois est surnommé

«la Sibérie de la Suisse»?3. Qui est le nouveau directeur du Salon?

Faites-nous parvenir vos réponses et vos coordonnéescomplètes sur carte postale, par SMS ou sur www.touring.ch.

Concours 2/2012: les trois nuitées à l’hôtel Ermi -tage à Schönried ont été remportées par Véronique Jorand, Matran.

Conditions de participation: la participation auconcours Touring est ouverte à tous, à l’exception descollaborateurs du TCS et des membres de leur famille.Les gagnants seront désignés par tirage au sort et seront avisés par écrit. Les prix ne seront pas remis en espèces. Aucune correspondance ne sera échangéeau sujet du concours. Le recours à la voie juridique est exclu.

Rédaction Touring, Concours des lecteurs, case postale, 3024 Berne, SMS: «Touring»plus les trois réponses au 9988 (1 fr./SMS) ou www.touring.ch. Délai: 18 mars 2012

tirage total: 1 325 035. Direction des publications/ marketing médias: Reto Kammermann (res-ponsable), Gabriela Amgarten. Annonces: Publicitas Publimag AG, Seilerstrasse 8, 3011 Berne, tél.031 387 21 16, fax 031 387 21 00. Production: St. Galler Tagblatt AG, CIE Centre d’impressionEdipresse Lausanne S.A., Basler Zeitung AG. Changements d’adresse: prière de les annoncer directement en mentionnant le numéro de membre au siège central du TCS, CP 820, 1214 Vernier,tél. 0844 888 111, e-mail: [email protected]. Abonnement: compris dans la cotisation de membreTCS. Touring paraît 20 fois par année. La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les textesnon commandés.

Gagnez la truculenteVWup!

8 mars 2012 | touring 4 | l’avant-der 49

Clou de cette édition «Spécial Salon», vous avezl’opportunité de devenir l’heureux propriétairede la malicieuse citadine VW up! Il s’agit plusprécisément d’une exécution white up! valant20 700 fr. C’est dire que cette reine des es-paces urbains est fort bien équipée. A commen-cer bien entendu par l’innovante fonction defreinage d’urgence en ville. Active sous le seuildes 30 km/h, elle commande un capteur laserqui scanne un espace de 10 m en amont du vé-hicule. En cas de collision imminente, ce systè-me déclenche un freinage d’urgence. La VW up!peut aussi compter sur le programme de sta -bilité électronique (ESP) et le freinage antiblo-cage (ABS).

Côté agrément, le prix de ce concours ajoutele système d’infodivertissement et de naviga-tion «maps + more», une installation audio aveclecteur CD intégré et reproduction des fichiers

Impressumtouring journal du Touring Club Suisse (TCS). Rédaction: Felix Maurhofer (fm, rédacteur en chef);Heinz W. Müller (hwm, rédacteur en chef adjoint); Marc-Olivier Herren (MOH, rédacteur en chef adjoint); Christian Bützberger (Bü), Antonio Campagnuolo (ac), Jacques-Olivier Pidoux (jop), NadiaRambaldi (nr), Peter Widmer (wi). Layout: Andreas Waber (responsable), Mathias Wyssenbach (mw),Stephan Kneubühl. Assistantes de rédaction: Sylvie Fallot (f), Michela Ferrari (i), Karin Graniello(a), Irene Mikovcic-Christen (assistante du rédacteur en chef). Adresse: Rédaction Touring, Maul-beerstrasse 10, 3001 Berne, tél. 031 380 50 00, fax 031 380 50 06. E-mail: [email protected]. Editeur: Touring Club Suisse, CP 820, 1214 Ver nier (GE). Tirage: édition française: 413 884,

Concours

MP3. De surcroît, les vitres latérales arrière etcelle du hayon sont foncées.

La VW up! mise en jeu est animée par unvaillant trois cylindres de 60 ch. Ce moteur éco-nomique se contente de 4,5 l/100 km, soit demodestes 105 g/km de CO2. Il est temps devous mettre à la recherche des réponses et dedécrocher cette attractive version white up!

Le prix est offert par: AMAG, Automobil- und Motoren AG, Schinznach-Bad,www.volkswagen.ch

Les questions: 1. A quelles dates se déroule le Salon de

l’automobile de Genève cette année?2. Quel village neuchâtelois est surnommé

«la Sibérie de la Suisse»?3. Qui est le nouveau directeur du Salon?

Faites-nous parvenir vos réponses et vos coordonnéescomplètes sur carte postale, par SMS ou sur www.touring.ch.

Concours 2/2012: les trois nuitées à l’hôtel Ermi -tage à Schönried ont été remportées par Véronique Jorand, Matran.

Conditions de participation: la participation auconcours Touring est ouverte à tous, à l’exception descollaborateurs du TCS et des membres de leur famille.Les gagnants seront désignés par tirage au sort et seront avisés par écrit. Les prix ne seront pas remis en espèces. Aucune correspondance ne sera échangéeau sujet du concours. Le recours à la voie juridique est exclu.

Rédaction Touring, Concours des lecteurs, case postale, 3024 Berne, SMS: «Touring»plus les trois réponses au 9988 (1 fr./SMS) ou www.touring.ch. Délai: 18 mars 2012

tirage total: 1 325 035. Direction des publications/ marketing médias: Reto Kammermann (res-ponsable), Gabriela Amgarten. Annonces: Publicitas Publimag AG, Seilerstrasse 8, 3011 Berne, tél.031 387 21 16, fax 031 387 21 00. Production: St. Galler Tagblatt AG, CIE Centre d’impressionEdipresse Lausanne S.A., Basler Zeitung AG. Changements d’adresse: prière de les annoncer directement en mentionnant le numéro de membre au siège central du TCS, CP 820, 1214 Vernier,tél. 0844 888 111, e-mail: [email protected]. Abonnement: compris dans la cotisation de membreTCS. Touring paraît 20 fois par année. La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les textesnon commandés.

Gagnez la truculenteVWup!

50 l’entretien | touring 4 | 8 mars 2012

est bien positionné, tous les constructeursimportants viennent à Genève. Il conservenéanmoins sa dimension humaine. Dans leshalles de Palexpo, il est même possibled’approcher les top managers.

A quels autres changements comptez-vousprocéder?La concurrence ne dort pas, nous devonsnous adapter. En 2013, nous inaugureronsdeux nouvelles halles de 5000 et 1800 m².Nous aurons ainsi davantage de marge demanœuvre. Pas forcément pour accueillirde nouveaux exposants, mais aussi pourpermettre l’extension des stands existants.Pour moi, la qualité prime sur la quantité,même en ce qui concerne le nombre de visi-teurs. Les 735000 entrées de l’année der-nière constituent un bon résultat. En 2010,il y en avait même eu 90000 en un seul jour,c’était trop. Car nos visiteurs doivent être àl’aise et avoir envie de revenir l’année sui-vante. Des restaurants s’ouvriront en 2013,en même temps que les nouvelles halles.Après 30 ans, Palexpo disposera enfind’une nouvelle cuisine.

Attendez-vous la venue de nouvellesmarques asiatiques? Le constructeur chinois BYD a déjà été pré-sent à Genève, mais il a renoncé cette an-née. On le reverra sûrement. L’indien Tataest présent depuis quelques années et il estpossible que d’autres l’imitent. Il convientde préciser que le marché européen a d’au-tres besoins que l’immense marché asia-tique. Mais les constructeurs apprennentvite.

En quoi consiste votre travail de directeur? Plus la période du Salon approche, plus jepasse de temps à Genève. Je fais la navetteentre Palexpo et Zurich. C’est ma premièreannée, je m’occupe d’une multitude dechoses afin de savoir comment ça marche.Je veux avoir un œil partout et me mêlerparfois aussi aux visiteurs. En clair, je veuxsentir battre le pouls du Salon. Car les visi-teurs et les exposants sont mes clients.

Que faites-vous durant votre temps libre?J’aime faire du sport et de la moto. J’enavais rarement le temps lorsque j’étais di-recteur de la communication chez Renault,mais maintenant je peux me consacrer da-vantage à mes loisirs.«

Propos recueillis par Nadia Rambaldi

Pour André Hefti, nouveau directeur du Salon de Genève,la qualité prime sur la quantité. Ses priorités: maintenirl’image de l’exposition et être en phase avec son temps.

Allez-vous continuer dans la ligne de votreprédécesseur? L’image du Salon de l’automobile de Genèvedoit être maintenue. Je poursuivrai doncdans cette ligne, mais en l’adaptant à notreépoque. Par exemple, la désignation de la«Voiture de l’année» se fera au Salon pourles cinq années à venir, avant les journéesde presse. En clair, nous devons être réac-tifs pour rester attractifs. Le Salon de l’auto

»Après 40 ans passés chez Renault Suisse,vous accédez au poste de directeur du Salonde Genève. Un rêve d’enfant se concrétise?On ne peut pas le dire ainsi. Je me suis oc-cupé du Salon pour Renault pendant 25 ans,toujours avec plaisir. J’avais l’intention deprendre ma retraite, mais cette nouvelletâche m’a intéressé. Je connais les besoinsdes constructeurs et suis donc parfaite-ment à même de les comprendre.

Il veut sentir battrele pouls du Salon

Enthousiaste dans l’attente du Salon: André Hefti, à fin janvier, dans une halle de Palexpo.

ProfilAndré Hefti (64 ans) habite à Küsnacht/ZH avecson épouse. Avant d’être le directeur du Salon deGenève, il a travaillé pendant 40 ans chez RenaultSuisse. D’abord au service technique, puis à l’après-vente et, finalement, en tant que directeur de lacommunication. Pendant 30 ans, ce parfait bilingues’est attaché à promouvoir le sport automobile.

Nad

ia R

amba

ldi