l'ecole primaire, 31 mars 1950

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SION, 31 Mars 1950. No 12. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE CQURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D'EDUCATION AB 0 N N E MEN TAN NUE l : Fr, 7.50 69ème Année. les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BERARD. Instituteur, Sierre -- Les annonces sont reçues exClusivement par -- PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avenue de 10 Gnr8 Jofo",hono ? 1.9 ":lA

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

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SION, 31 Mars 1950. No 12.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE CQURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOCH~T~ VALAISANNE D'EDUCATION

AB 0 N N E MEN TAN NUE l : Fr, 7.50

69ème Année.

les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BERARD. Instituteur, Sierre

-- Les annonces sont reçues exClusivement par --PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avenue de 10 Gnr8 Jofo",hono ? 1.9 ":lA

Page 2: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

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BURNIER et A. OL TRAMARE: Chrestomathie latine. 3e éd. Un volume de 328 p., 13,5x21, relié. . Fr. 8.50

ERNEST BRIOD: La troisième année d'allemand. 3e éd. Un volume de 192 p., 13x19,5, illustré, relié. Fr. 4.50

J.-H. ADDOR: Eléments d'Algèbre à l'usage de l'en­seignement secondaire. Un volume de 272 IP., 13x2.D, avec 55 f1guTeSj broché Fr. 6.50

NOUVEA UTÉS:

CH. NANN et M. P. PAHUD: Cours de sténographie Duployé adapté à la langue allemande. Un volume de 64 p., 14,5x21, brcché . . Fr. 3.75

Ce 'cours est en haTmonie avec oelui de 'sténogr,Cb,phie fran­çaise, dont les règles ne sont ,pas répétées. Il ,comprend la sténogr,ruphie intégrale, la métagraphte ,commer.ciale et pro­fess1onne1le et des exercÎ'Ces d'entraînement.

J. BOUUAERT: Histoire de l'alphabet. Un volume de 88 p., 13x19,5, avec des ,cl'lo,qui,s et des plan­ohes, broché . Fr. 2.80

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SION, 31 Mars 1950. No 12. 69ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCI~~ VALAISANNE D'~DUCATION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Ecole normale des institutrices. - 'Assemblée ,générale des instituteurs. - PAR­TI'E PEDAGOGIQUE: De la ponctualité. - Deux types de jeu­nes entre mille. - La gymnastique dans les écoles de montéllgne. - Infiormations pédagogique·s. B. J.E. - PARTIE PRATIQUE: 'Centre d'intérêt. - Thème d'examen. - Fich~s scolaires. - Or­thographe. - Bibliogrnphie.

~'~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

1 COJMDMIUNICA TIONS DIVERS,ES ~ , DÉPARTEMENT @ S.V.lE. @ S.I.V.R. UNION I.§?) ~

BCOLE NORMALE DES INSTITUTRICES

L 'examen d'admiss,ion au cours préparatoire aura lieu le jeudi 6 avril 19,50, dès 14 heures.

Le ,cours commence après Pâques.

Assemblée générale des Institutrices

ElJle alira lie~, 'comnle de coutume, le jeudi après Pâques, à l'Eco'1e Normale des institutrices.

Ordre du jour: 1. Messe. 2. RruppDrt de 11~ présidente. 3. R.apport de la secrétaire. 4. Happort de la caissière. ,5. Conférence: « Le carême, l'im.nocence, l'amour et lIa grâce

dansquellques TO'marn:s » • 6. Dis1cussiolfi du progra:mme OtUvTalge manuel. 7. Propositions indirvidue'1le~. 8. Divers. Invitation cordiale. Joyeuses Pâ,ques.

Le Comité.

Page 3: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

~E PEDAGOGIQUE S ~~:0..~~~~~~~~~~~~~~~~

De la ponctualité On ,confond Isouvent la ponctualité lU'v,ec la régularité et pour­

tant oes deux tenmes ne s'omt pas tout à fait synonym'es. La ré­guhrrité détermine la suite de l'a,cHvHé, tandis que la ponctualité se <f:apporte au 1en1iPs -et à la durée. et .consiste à falÏre IChaque chose .au mOlluent voulu, à '00m:m'enoer et à finir à l'heure précise, donc sans re,tal,d. .

Dans l"ens'eignement, ' la suit-e des ,3Jcüvités est généralement réglée paT la ~oi et le règlement scolaires et enCOTe par l'ho:rair.c -de chaque classe ou de chaque écoloe. On y manque tTès l'armnent par .sa faute, 'car il y ,a des sanctions pour le,s fautlÏfs. Il n'en va pas toujours de nlêlne pour la ponctualité; les aocrÛ'cs s'y remar­quentmoà.ns, à :moins qu'ils ne se 'répètent oh'op fréquem1nent ou d'une manière habinueille. Il se rencontr-e des Jil1.aÎtres qui omt de la peine à se trouver à 'l'heure voulu~~n dass.e pour TeoevoÏtl' leurs élèves; 'ce sont p.lutôt les élèves qui ont' l'honneur de les .r.ecev OIr . On dit que l'exactitude est la pollites,se .des rois,; or ·cÛ'mnl'e 1es ré-

. g,ents ne sont pas pTécisé'l1l·ent rorrs, .il y en a qu~ ne s'e soucient guère de la poEtes,se T'oyal~. .

Est-ce que ces sempiternels retardataires ne Inettent d'o'rdi­nai're ipas plus d'elnpresseinént à ·conunencer les petites récréations ou à terminer leur ,classe quand l'heure ·a sonné? Un jour, vers l'heure de Ïl1idi, nOllS avons vu sur un ehantier un maçon qui venait de lever sa mass'e pOUT façomner une pieTre et qui, dès qu'i:! entendit le prenlier corupde midi, jeta tout s'Îlnpllelnent son outil à terre sans frapper lia pierre. Quelle exactitude, n'est~ce pas! En arvait-il autant pOlUr Icom:m,eneer ,chaque jour son ou­vrage?

Les retards chez l'instituteur peuvent à la longue provoquer des réclam.ations justifiées de la pa:rt des :pa1rents des élèves, qui n'envoient :pas leurs 'enfants en dass,e pour y p'eI~dre du tenlps. Un jour une ·comn1lÎssion scolaire qui avait reçu des pl.aintes SUl' le lnanque de ponctua1ité d'un instituteur ·char;gea un de ses lnenl­bres de vérifier l'exa,ctitude de ·ces plaântes. Il se présenta à l'éco­le au .mOIllent où la classe devait 'COImnencer. Com'me le régent ne .s'y trouvait pas, il s,e mit à sa pla'ce. Au bout de dnq ou dix. minutes I.e 111aîtr-e arriva et fut tout surpris de l'amabiltité avec laquelle le dé'légué de la .co'm'mission lui avait rendu s'ervice. Nous ignorons si le retardataÎ're a eu ,1a politesse .de l'en rern·ercier.

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011. dira que. quel,ques Ininutes -de retard de telups en teillps ' ne sont pas une faute bien grave. C'est vrai, malÎs qu'on fasse le total ,des .moments per:dus dans un 1l110is, dans une année, dans plusieurs ,années pour les 'll'Lêmes élèry'es et on velTa si la nègligence ne ·peut ,pas tirer à conséquence pOUI~ 1e travai'l.

Puis est-ce lè moyen d'·enseigner l'exactlÎtude d'en faire prendre l'habitude? Il Y a certainement des eiIllf'an'ts qui cher­cheront plus tard une pla-ee où l'on ·exi,ge une grande ,ponctualité, et alors auront-ils cette qualité. Nous avons ·connu un jeune h onl­me intelLigent qui ay.ait un ellllploi très ,envà.able, mais qui, au bout de peu .de temps, s'est fait Tem'erder à cau.s'e de ~"ion inexac­titude. Le manque de ponctualité Ü'0cas'Ïonne Jr-équenunent de:, ennuis à ceux ave'cqui nous .avons à traiter. Est-Ice que des retards répétés dans 'l'envO'i de m.a.rchandises, de correslpondances, dans le règlement des a.ffai'res 'ne finiss ent p as ,p ar indà.·sposer les cli,ents et 'les éloi.gner au pTofit de nos conüUl'rents ? P arlois Inên1E~ nous pouvons être resp onsahles ·de 'donun ages assez ·con sidérables,

Et l'habitude de .l'inexactitude devient incorrligib le ch ez cer­t à ines personne~; rien n'y fait.

Nous a von s égalenlent eu à falire à qu,elqu'un qui était tou­jours en retar d . Un jour nou s ,lui av on s deillandé s' il n' avait pas aussi ,été en 'retard pow' naître, Il n 'a pas su nous l'épondTe ; nous avons ajouté que si cëia lui était al'r.i'vé, n poun,ait compenseT le temps perdu. en se l1~ettant en iretard ,pour l'I'ourir.

Que les Jeunes maîb'es s'habituent donc dès leur entrée en fonction à une exa'CtÎtllcle d'hOl'loge , Ce ,sera un exceïlent exerc.ice pour obtenir une g'l'ande fermeté de vo.lo.nté ou de caractère si nécessaire, surto'ut d e nos jours . Nous nous souvenons de ce que nous disa;it un jour un recteur de collège : « i\1onsieur, pour arri­ver à quelqu e succès clans la vie, il faut le 2 % d'inteUigence et le 98 % d'effol'ts, de vo'lonté ».

Si des hamln es, partis de bas s'On.t parvenus i une arn.n de fortun e, aux honneurs s upl\ênl es , ils l'ont dît le plus s'~uvent ·moins il leur intel.liigence qu'à lew' volon té de f.er . J .

Perennis pœdagog ifl .

Deux tNpes de jeunes entre mille Les ty.pes en ÏIllJposent à la nlasse. Les j-eunes surtout sont

enolins à l'affoller des ,ath lètes, de·s ,champions, de tous ceux qui battent des ~accOi1.'ds. n n'y a .qu'à voir a'V,e:c quelle fièvr'e ils se jettent sur les feuines 'slp'O r tÏoves et les journaux le J.undi lnatin. Il s a va;ient déjà ,av.porÎ-s les derniers résultats par ~.a Tadio ou m ême

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assisté à un re.po.rtage; cela ne sUIfrfit pas; ils veulent s'avourer à nouveau les senslatiorns de la v·eille.

Adieu les Ileçons et l:es préoc.cu,pations ,sico~a,i]'les 1 Il faut quelque ·chose de sen.sationnel.

On seT'ait mal inspi,ré de railler l'intérêt pour ·les exercices physiques TaisonnaibŒes qui sont un élém,ent de l'éducation inté­grale et 'constituent en ,nlème temps un déll'a.ssement sain et un dérivatif salutaire.

. Mais il y. a .J',ŒI.~dre et 1a hiéral'iChi'e des valeurs. L'esprit juvé­nIle iperd fa,cüement le sens de la m'esur·e et en arrive à suresti­m 'er liU glorioile d'une. pertfÜ'liIllance au dét.rhnent :du mérite soUde d'un tI~avail scÜ'l!aire ou professionnell consd,encioox.

Dans le « Mens sana ,in corpore sano », le païen Juvénal a lnis .J'aecent SUl' .Ja santé spiritue'l,le, ActuelleInent, des chrétiens parlent et agissent comme si .le corporell a'vait la primauté. On voit ,dans 1'engouenl'ent sportif de principal moyen de préservation morale. Est-ce 'que notre conception de l'éducation serait fauss'ée au point que le 'combat spirituel devrait céder 'Sa place aux com­pétitions luuslculair,es ? Le jug.ement des olassique.s grecs sur leurs athlètes ne s',est pa,s fOUl'voyé jusque-là.

La péd~gogi,e chrétienne tIladitionnet1Ue insistait par exenlple beaucoup sur }e jeu de·s élèv-es d,ans ,les internats. En même temps elle a'vait Ie so'Uci de présenter aux adoleS'cents des types d'une valeur murale incontestée, particulièrement de jeunes saints. C'est ainsi que saint Loui,s de GonZJague était !l'objet d'un culte bienfai­sant. D'.ailleurs l'histoire du chris1ÏaniStIIl'e à 'travers tous les sièdes 'connaît des .muŒtitudes de vi'e dignes d'être proposées aux jeunes ftmes avides d'admiration.

L'Eglise vient justement de prodamer ,la valeur suréminente de -deux types aux9uels iil convient d'intéresser lia jeuneslse.

Voici d'abOl~d le bienheureux Dominique Sauio mort à quinze :ans en 1857. H naquit I.e 2 avril 1842 de parents pauvl'€s, mais honnêtes. Le .pèr,e était .fol"geron. Dominique était vra'Î:m.ent le tTésor de ce modeste foyer chrétien. A l'âge de quatre au's, itl fit spontalIlé,ment les prières en usage dans1es famillles et sut servir la .messe à cinq ans. A l,a 'Pl"eInière co.m·munion qu'il reçut a sept ans,. il prit ,entre ,autres lIa résoluti'On suiv.ante : La luort plu­tôt que 1e péché. Enfant de dix ans, il faisait chaque jour deux heures de lnarohe pour a'IIJel' à l'éco1e tout seul. Interrogé pa,r une Ipersonne s'iŒ n'a pas peur de voyageT ainsi tout seul, il l~é'Pondit : « J.e ne ·suis pas s'eul, Monsieur, car j'ai avec moi un ange gardien qui ne me quitte pas».

Accusé injustement j'une faute grave par ses oOruuarades de classe, i.l se tut 'et alccepta la punition Îlnpo'Sée. Dominique entra ù l'âge de douz.e ans dalI1s !l'oratoir·e de s,ai nt Jean Bosco sous la

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condu.ite -de qui s épanouissaient s,es dons de .J.a nature et de la gràce. S.a vie ,éc.rite par SOil1 .maître vénéré est très riche en exem­ples attrayants d'héroïslme chrétien. Pour jntensifier parmi seS condiscip'les la dévotion à Marie, 11 fonda la Confrérie de l'Innna­culée Conoeption. Il 1nourut le 9 Blars 1857, le sourice snI' les lèvT€s, le vis.age épanoui par une joie céleste.

Les garçons des écoles primaires et· suivantes s'édifieront au sens actif du lnol", en ,appTenal1t à cD'llJl aître tantôt un trait , tantôt un ,autre de .la vie du bi,enheurelllx Do'minique Savio.

Et les filles? Elles n'ont rien à envier à leurs f'l'ères. A notre époque de dévergol1'd1a,ge et -de sensuailité diff.use, il faut leuT mon­Lr,el' l'exi.stence sinlp.lement suh:liilne de l1ifurie Coretti qu'on a ap­pelée Il' Agnès du 20e siède. Les lignes suivantes reiracent les ca .. l'actères très simples de cette vie héroïque:

« Fi'lile d'une pauvre veuve de IH 'camp.a.gne rD'maille, Marie Goreth, à défaut d'une instruct.ion 'Scolaire que 'es parents n'a­vaient pu lui ,procurer, avait reçu de sa mère 'une robuste éduc.a­eation chrétienne, basée sur 'la connaissanc'e 'rIes vérités fonda­InentaJles de 'l.a r,eU,gion, sur un .grand all110Ur pOUl' le SauveuT ct s'a sainte Mère, SUT la pratique assidue des Slac.relnents e t de la prière, et sur une ferme volonté de conserve'!' le trésor de ta pUTe'té de l'ârme. « La force de ,nraincre les tentations )) , voilà ce que l'en­fant demandait souvent oÙ la sainte Vierge: insistance qui é~ait te signe d'urne s'Crupuleuse délkat~sse de conS!cience, mais insis­tance pl'ovidentieI3'e qui prépam.it cette âme à une suprême .épreuve.

'Cette épreuve ,fut le f.ait d'un jeune hOU1IJ.lle du voisinage , AJ]exandre Serenelli, liseur de 'mauvais romans et atl11ateur d'il­lustrés Ïln.nl0r,au~'. Il avait décidé d'entraîner à tout prix Marie Goretti dans le péché, et de la mena,oer de ·son poi'gnard si elle résistait. Pénétrant dans ',la 'l11!aisün, en l'absence du Teste de la fmuitle , II s'attaqu<.t à ·sa vidime avec. 'll1enaCes, mais rencontra une l'ésistance héroïque. Il en vint a:lÜ'rs aux coups avec fureur, fi.'ap .. pant du poignard sur l'enflant, à COUlpS redou'blés, mais sans flé­chir son co'urage, Le m·eurtrier a 'raconté p:}us tar d que la virginale martyre était luo.jns Û'ocupée à détourner les coups de poi,g'n!ard qu'à 'r ejoindre avec pudeur SUl' sa poitrine les 'l'ambeaux de son vê­I.enlent l:acéré: préo,ccupation qui fut c.e1le d'autres martyre~: telle sainte Perpétue, lnartyr,e du IUme siède, qui, sou'levée èle terre par une va:che furieus,e, et retOtmbant toute luenrtrie, se SOl i­da aussitôt de ranger, pair pudeur, les p lis de s'a tunique.

Lorsqu'on em,porta à l'hôpital de la villie voi,sine MaTie Go­retti, eUe n'éta.it .plus qu'une p:llaie: Le médecin cOlnpta 'Sur elle au moins quatorz'e coups de poignard. EII!Le vécut encore un jour dans d'atroces souffrances, qu'el,}e support~it héroïquement. Avant d(' mourir, comme le Sauveur orudf.i-é dem.andant fl son Père

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le, pal'~Ol1 de ses, bOLll"re~UX, elrle pardonna au meurtrier et pro­lYut 'meme -de pner au cIel pour sa conve.r·siorn, ,Priè;re que Dieu exauça, puisque Alexandre SeIienelli, conda.lnné à la pris'On per­pétuelle, se ·convertit et mé.rita d'être ,gr.adé vingt-huit ans après . En ·sortant de prison, il illJHa de'lnander de nouveau pardon à la lnèr·e de s'a vi'ctÎ1lne : ·cette fenllll'e adlnirah1-e, non ,seu1lement lui renouve):a son pardon, Inais l'invita à passer la fête de Noël chez dIe » .

La oonsidération de la vie des s·aints cOJ.nplète en quelqu.e sorte 'La lecture de l'Evangi:l,e dornt les ensei,gnements sont ·ainsi mis à la po.rtée des jeunes ,cœurs. .c. G.

La g~mnastique dans les écoles de montagne Av:ant d analyser Œes pTincipales difficul,tés que rencontre

l'instituteur de montagne dans l'enseignement de la gym.nastique, ava,nt d,e !che;',cher les .remède:s à ap'Po.rter à .ces dirffitcultés, je crOIS utIle, mem·e pour des personnes convaincues, de considérer, une ,foj:s .de plus, la nécessité de cet enseignem.ent. Que devons­nous apporter ·au jeUJue monta'gnm1d pal' nos l·eçons d 'éduca'tion physique?

,L'enf.ant de ·la .11l:0:ntagne a W1·e vie rude. Il doit s'Üuv·ent par-_ couru un Ilong ,chellIun pour se rendTe en elas1se, Ses loisirs sco-1aires 'Sont o.Qc'llpés par des tr.avaux pénibles: Ilabourer 'la terr\~ , sCi:r et f-endl:e. le bois, porter SUT son dos de lourdes c:hal~ge,s de bOlS, ;de p.rovlsIons, de terre. Tous ces travaux au grand air for­Illent une jeunesse ,robuste, ·enJdur.ante, oeIies, 111.ais }tente, a:low'die pal' le po.rt ,cûntinuel de !gros sOlùiers; aux arHcu1ations tôt blo­quées par une 111us'caluture prélnaturément durcie; à la colonne vertébrale écra:s'ée, déformée par :l'attitude toujou.rs inclinée 'VerS ~e sol et par les chaI ges trop louTdes.

. Il ressort de ces faits que, dans l'enseignement de la gyn1nas­tIque, la question des après-nlidi de ,pJ.ein air n'aura pas le Inêlne caractère d'urg·el1>ce qu'en ville. Par contre, il faud.ra ,mettre un accent tout particulier sur les ex·erci'ces ,correctifs, sur l'assouplis­selllnt des gr.andes arti.oulations et de la colonne vertébrale. Le Sell1ent des ,grandes al,ticulations ·et de la c0110nne vertébrale. Le vitesse, la détente, et ,00 particuHeT ·chez les finettes, :la g'l'âce du mouvemen{

,Pour obtenir des résultats satisfaisants sur ces différents points, la leçon quotidienne devrait être de règ~le. Mais comme n'Os progTam,m.es scolaires sont ·encore loin de cet idéal, on s'en rapiprochera en dOinnant la .préférence aux leçons cou'rtes et fré­quentes; autreilnent .dit, . p ll'lltôt quatre fois une de!l11i-heure que deux fois Utne heure chaque semaine.

- 383-

Et m,aintenant, poul'quài avonS-BOUS 1ant de peine ù obtenir c.e ll1inimuB1 de .qu.atre petites leçons pal' se'lnain-e ?

Une des raisons princip alles , c'est le 111anque de places de jeu. Les terra,ins plats à proximité du vill3.!ge sont trop rares et trop précieux au cultiva,teur. · On ne :les s.acrifie pas v01lontie·rs pour r école . Et lorsqu'il s'agit · de créer une pla:c·e; les travaux de terraS'senlent entraînent des dépenses énorm,es pOlU' le bud·get d'une comnlune aux 're'ssources génér3.!lement 1110destes . Ce pro­hlènle des places de jeu revient, en somlne à lUne ql1estiOIi d'a,rgent. Jl est certain que la situation s'a.méliorera -rapidement le jour où . la Confédérati.on partlocipera ù ces trava'ux d'mnénagenient par un appui substanti el qui ne saurait se faire attendre encore lon g · tenlps.

Mais voyons comment U10US pouvons tout de même, en atten­d ::)n l' améliorer la siotllation par nos propres moyens.

Depuis quelques an~ées, l'Asso.ciation nationale d 'éducation organise des cours de conseillers- techniques pour l'installation des places de sport et de jeu. Chaque canton possède ahlosi , Inaill­tenant, quel<ques exrperts ,en oette 111atière, et l'un d 'eux en tout cas dépel1Jd du DépaTte.l.11ent de l'Instruction publique. L'ANEP l.11·érite d'être chaudenlent féHcitée pour cette précieuse réai1isatioll. Ma'lhellireusement, ces conseillers techniques se bornent trop S011-vent à venjr en ai,de aux 'cÛ'mnlunes ou aux sociétés qui leur font appel. Il serait à souhaiter de l,eu )' part une activité plus efficn~('. Par exenlple, le conseiller de l'instruction publique devrait dis­poser d'assez de temps pOUl' passer dans chaque village et y étn­(lieT à fond .les pnssibilités locales, en col}laboration avec le per­sonnel enseignent et les autorités. Il .pourrait ainsi présenter à la COHll11Une un 'projet cl'ailllénwgement av'ec ,devis approxinlatif. Nu l doute que ,de cette faço-n on ne parvienne à décider quelques ad­ministraotiol1s à se mettre à l'œuvre. C'est par ce Chelu,in-là que l'on parviendra le plus aisénlent, par ex eI11IpJe, à la réa1lisation d'Un terrain cen tral , comnlun a p1usieurs écoles, 'loll."sque les conditions topographÎ!ques ou financières ne penneHent pas (le lneilleure sohrtiol1.

Dans le cas où la ·création d'une place de sport ne peut 'entrer en ·considération , le conseiUer techni'que s'efforcera au llloins d'obtenir, à proxinüté d e la Iuaison d'école, un minimum d'ins­tallations réalisables à !peu de frais et :sur un espac.e Téduit.

Prises dans l 'ordre d'twgence, void ces instaJl1·ations indis­pensables à la gylnnastique s·col.aire :

Pour le grin1!per, une perche de sapin, longue de 3 à 5 m., dont une exfréJmité est solidement enfoncée dans le so'l et l'autre fixée il une ,poutre de l'avant-toit de l'écnle ou d'une grange voi­sine; avec un ·peu d'angent, on remplacera cette per che p.ar lin tuyau de fer scellé Ipa.I' son extrémité supérieure à un lnur du bâ-

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tÏlllent. Et si eette so.lut.ion tHe joue pa's, il reste la lpossibilité de se procurer une corde, suspendue à une branche, à une poutre, et repliée après la leçon dans un coin de la dasse.

En deuxiélue üeu, rinstal!lation de saut. U n'est pa-s si diffi­cile .de trouveT, en bordur·e d'une route ou d'un sentier, un petit coin de terrain vague .où l'on cr,eusera une fosse remplie, selon l-e~ conditions,. de sable, q.e nlenu g,ravier ou de soiure, le chenlin s·er­vant de ,piste d',élan. Si une telle installation ne permet pas d'ho­mologuer des Teco:r.ds, eH'e suffira pour faire de l'ex'celil·ent travail. Elle sera COlllplétée par deux montants lnobiles pour le saut e11 hauteur.

Puis vient la poutre d'appui. Si l'on dispose d'une petitt! place, si minuscule S'oit-eHe, un simple pass·3Jge Ile long du bâti­m.ent scolaire, par ex emlple , p,laçons-y une poutre cl'3Jppui d'après l'excellent mo.dèle présenté dans un des derniers nunléros de la revue «l'Education physique», agrès qui servÎl'a aus'si bien aux ex'ercices d'équilibre et de suspension qu'aux courses d'obstacle:~ et aux sauts ·avec appui. Et si l'on ne dispose pas du petit coin qui permettra ,cette instaUation à demeure, on la. reInnlaeera par un grand chevalet' .de bois que l'on !pàace sur Ile chemin et que l)on l'entre après la leç.on.

Nous pourrions traiter encore de cette ,façon wn peu sim­pliste de la barre fixe, de l'espalie.r, nlais ,arrêtons ici cette énu ­lnération et concluons-la pa'!' un vœu:

Le «Guide pour l'installation des pl3Jces de sport et saNes de gynlnasUque » élaboré par Macolin est excellent, lnais trop peu à la !portée des villa-ges pauvres. Une modeste brochure, expliquant les possibilités de 1 éaliser sans grandes dépelll.es les petites ins­ta'l1latiolTIs dont nous venons de parler, rendr,ait certainement de grands services, ' et nous souhaitons vivmnent pouvoir saluer bien­,tôt la .publication d'un tel ouvralg.e .

Un autre écueil au dévelopipe.IueJ.1ot de :la gynlnastique en montagne, c'est le n1.anque de telnps . Je vous parle id de la situa­tion du Valais, mais elle la lnênle .dans la plupart des cantons monta;gnards. La sco'larité y est très cour-fe; eNe va ,en général de nov.em.hre à avril. Et pendant ces quelques 6 mois l'instituteur doit parcourir avec ses élèves le n1.êJ.lle progra,mme que les classes R scolarité annuelle. A 1.a fin de l'année, l'ins~pecteur scolaire va juger .de la valeur de I]a Clla~se d'après les résultats obtenus en français, en arithmétique, en connaissances civiuue's. Il ne s'oc­'cuper,a guère de l'éducation physique, qu'il abandonne à son collègue l'œnslpecteur de gylnnastklue. Conséquence: L'institutetir va faire travailler avec acharnelnent les branches sur lesquelles il sera jugé, ef qui deviennent ainsi branches principales. Quant aux autres, dessin , chant. gymnastique, sciences n ature1ltl es , ellc!; sont class,ées «hranches secondaires » et de ce faü facHemellt sa-

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'crifiées. Quand on a du retalid dans le programme de français, ou bien si la ,classe est faible en niathénlatiques, Oill laisse de 'côté, au .profit de ces branches quelques heures de gymnastique ou de dessin. Ce sont l'à des faits courants, de l'aveu lnêlue du personnel ·enseignant. Un autre fait connu, c'est que, lorsqu'un inslpecteur :scO!Iair,e a 1a «marotte du dessin» par ex·enlple, toutes les Cllasses 'de son rayon deviennent rapidelnent excel}!}entes en .dessi.n.

ComInent r'endre à l'éducation physique sa juste place dans l'esprit du corps enseignant? L'inspecteur de gynmasH<que n'y parViiendra pas aisément, var aux yeux du régent, 'ce personnage ne s'occupe que d'une branche, et d'une branche secondail:e encore! Tout ce qu'il pourra diTe ·et faire n'aura donc ja,mals le mênle poids, l'a Inême -autorité que l'opinion de l'inspecte~r princ:'pal. C'est donc Dar l'intermédiaire de celui-ci qu'ill faut agu, Organiser des cours d'infornlation pour inspecteurs scolaires, afin de ,les Jnettl"e au courant de nos problèmes, qu'Hs' ignorent parfois totalen1ent, et de 'le.s g'agner à notTe ,cause; leur d,efnander ensuite de contrôler, mais avec conviction, ce qui est rarement le cas, fensei,gneluent de la gynlnastique. Ce contrôle ne porter~it .pas sur la Inéthode d'enseignem,e!lt, c'est là l'affaire .du sipéc1ahste. Mais quand tous les inspecteurs 'scolaires, lors de chacune de leurs visites s'intér,essel'ont aux résultats 'Obtenus par les élèves dans les différ~ntes épl'euves, à l'·état des installations, à la pla'ce donnée à la gylnnastÎ'que dans l'ho'l'aire notre cause fera certainenlent un grand p.as ·en avant.

Le Inauvais teu1ps constitue, lui aussi, un obstacle sen eux n l'enseignernenf <de !la gymnastique. L'hiver est long, .dans nos val­ilées a1pestres, et pendant la plus grande partie de la 'SocÜ'lal'ité, la neige recouvr,e les petites places de jeu, nos rudimentaires installa­tions , et le froid incite les Ip'aress'eux à se ca.'ltfeutrer dans la salle de cl asse. Combien d'heures de gynlnasHque vont ainsi être sup­prinlées! Evi.dmnn1ent, les difficultés sont grandes, mais i'l n'y :l

pas .d'inlpossibiNté pour ,celui qui veut faire son devoir. Voyons rapidement 'COlUlnent .J'instituteur pouna, malgré tout, continuer son enseignement :

S'il fait très froid, il faudl"a naturellmnent prendre certaines précautions: se contenter de !leçons brèves et très vivantes, éviter de trop dévêtir les enfants, et surtout choirsir, pour sortÎr- les heuTes les plus chaudes, en fin de lnatinée ou au début de l'après­midi. Donc pas d'horaire rigide, lnais une sage adaptation aux conditions at'lnos'Phériques. Quant à la neige, loin d'être une en­nemie, eHe est une auxiliaire précieuse à qui sait -l'utiliser. Une classe a bien vite battu une petite surface dans un pré, et l'on fi. ainsi un tapis Îln.macu]'é, un matelas idéal pour les culbutes, les ex,erdces de courage. Ef l,es boules de neige sont un nlatériel ex­ceHent pOUl' les ]anceTs, les batailles, les parrmes de balles an chas-

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seur. M,ênl,e après une forte chute de neige qui interdit l'accès aux cha,mps, il y a bi,entôt dans l'e viHlage, ur~:e petite rue, une petite place battue par les passants, où le ,maître zélé pourra 'donner sa leçon. Leçon bien , pauvre, évidemment, sans .pos'si" bilité de perfornlances athléti'ques ni de travail aux agrès, mais n éanlnolÎns leçon très utile car eUe perm,eUra de continuer le grand travail d'a:s,souplis,sem,ent ,et de correction"

Il est un autr'e Inoyen .de se faire de la neige une alliée, c'est l'utHisation des skis. No.rnbreux sont les enfants de la montagn e qui en sont p~urvus. Quant aux autr,es, l'é.c-ole devTa les leur prê­ter. Par l'intennédiaire de l 'œuvre des skis ,gratuits de l'Asso ­ciation suisse des clubs de skis, ou avec l'aide financièr.e de la COU1nllme, ou encore en organisant une ,soirée, l'instituteur se procurera que}ques paÎT,es de skis qui deviendront nlatériel sco­!aire, Au début de l'hi'ver, ces « ,lattes» sont reln'Îse's .aux enfanis nécessiteux, puis Tetirées au ,printemps pour être so~gnées et lllÏses sous la forme par le 'l11aître. Avec une elas's,e ainsi 'équipée, la leçon de gymnastique va prendre un aUTait nouveau . Mais encore faut-il bien saisir le sens du ski à l'école. Notre but n'est pas de fornlerdes as du slal'Ûm. Si nous faisons 'chausser der skis à nos élèves, c'est avant tout pour pouvÜ'ir 'continuer notre travail d'éducation physique. On Tetrouvera donc dans chaque l-eçon une 'lnise en train, des exerdces ,corr-ectifs et d'assouplis­sement, des courses, des jeux éducatifs. La question technique n 'est pas à placer au -premier plan. Ceci dit pour éviter l',erreur trop c0111111Une .de croire que l'instituteur cloü être un instructeuT de ski pour oser se lancer sur la neige avec sa classe. Il serait natui'eUernent préférable que le n'laître fût, là COllllme aüleuTs , le plus fort, et à nlênle de faire des ,démolI1strations impeccables. Mais nlêlue lorsque ce n'est pas le cas, nlême lorsque l'institu-1eur se tient avec peine sur ses skis, cela ne l'empêche pas de conduir e ses élèves hors du village pour leur donner la séance de culhue physique et organaser l,eur.s concours d'équilibre, de descente, leUTS jeux.

Ce que nous avons dit du ski s'applique .aussi au patin. L 'é­quÏ1pen'lent est moins 'coûteux, une patinoire ,est faci'le à ,créer à côté de l'école.

Mais tous ]es efforts pour encourager l 'éducation physique seront vains si le personnel ensei'gnant n 'est pas préparé à sa tâche d'une manièr,e directe ,et pratique. Si chaque instituteur était pleinement convaincu de 1a ;nécessité de 1a gylllnastique, si chacun était bien pr,épa'l'é à travaiUer dans ,les conditions les plus défavorables, 'si ,en outr,e, il faut, ~élas ! l'ajouter, si chacun avait assez de ,c01l'science professionneUe pour ne pas abandonner la paTtie devant la plus petite difficulté, notre 'Cause triomphe-ralt de tous 'les ohsta'des. Voici un petit fait vécu l'année dernière qui

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illustre très bienceUe assertion: Cela se passait dans une gran­de comlllune de 'lTI-onta,gne, Igroupant 6' villages, chacun avec plu­sieurs dasses, mais sans la m.oÏIndre place de Jeu, sans la plus petite installation. Les institut-eursavaient beau se plaindre et récl3Jlller à l'administration, rien ne changeait. Or, à la suite d'un cours de perfectionnernent où cette question des instaUations avait été longuem,ent traitée, un des maîtres de l,a Ico.ml!lune se mit à >l'œuvre, un 'vieil instituteur déjà, ile rl10ins gymnaste d,e tous. Maintenant, dans son p.e,tit halneau, près de la maison d'école, il a «ses» 2 ,perches, « sa» -poutTe d'appui, « son» reck même. Et il en esf fier , 'et ses élèves aussi, mais les autres n'ont encO're J'Ï.en.

Avoir des instituteurs bien préparés, cela suppose avaUl tnut que le maître de gymnastique dp, l'école nonnal,e soit par­faitemelnt au courant de toutes les difificuHés que rencontrent plus tard se.s élèves. POUT oela, H doit pouvoir ,suivre ses anciens normaliens, lorsqu'ils sont lancés dans la carrière, 'les voir à l'œuvre, dans leurs class'es, afin de juger ainsi des résultats de son 'enseignement. Autn~,menf dit, il est oÙ souhaiter que ,ce prorf,~s ­seur soit en 'l11êm,e temps inspecteur de gy.mnast~qu.e, ou du n'lOln~ que le ,conta-ct entre les deux soit très étTOit. De cette façon, 1;-1, fOliIllation de l'instituteur s'adaptera exact'elllent à son travall futur. -Car il ne ,faut pas croire 'que les prilI1cipes ,généraux de ln Inéthode, dûment étudiés et comn'lentés vont s,uffire au jeune régent perdu dans la Inontagne. Si ,c'est un hOlI11lne débroui.ll~rd, inV'entif, il réussira à adapter sonensCiigneIllent aux ,condIhons locales. Mais si c',esf un -rêveur, s'il ,manque de sens pl'atique, il ne tardera pas, apl'èsquelques expériences fâcheuses, à rejoindre 13 masse de ,ceux pour qui la' gylnnastique à la Inontagne ne peut êtore qu'un enseignelnent occ,asionnel et fastidieux.

Il faut donc, à rE.colle nOrlua[e, des heures et m ,core de" heures de n'léthodolo.gie appliquée. Le jeune insfiituteur doit avoir 'appris par la pratique ·à donner une leçon sur un p'etit 'chell1in, dans la neige. Il doit ,connaître les Inine ,manières d'utiliser pour sa leçon une barrière, un mur de .clôture, un arbre; il doit être capa-ble de faire travaiUer l,a cours'e sous .cent différentes formes là 'Où l''Ün ne peut pas co-urir, de fai.re 'ex·el"oer l,e saut ·sans instal­lation, d'organiser quantité de jeux sans balles ni matériel. Il doit être à mê,me d'il1'st'aHer sans frais un ,portique à grimiper, un Teck de fortune. Cette .formation méthodique si importante ne peut se donner en ·que1ques leçons de théorie ,générale; ,elile se fera peut­être parfois au détriment de Il'-entraînement aux aptitudes person-

. neUes . Mais ne sera-t-elle pas plus utile à l'instituteuT que le fait de pouvoir sauter 5 mètres en longueur 'Ou de faire un grand touJ à la barre fixe? Dans le d'Ûnlaine des aptitudes !physiques per­sonnelles, H convient p.ar contre d'appoTt'el' un soin tout spécial

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à la fonnation du ski .et du patin. Les jeunes maîh'fes doivent tous être de bons skieurs, et vous me permettrez de citer ici l'exenl­pIe du Valais qui organise chaque année un cours de ski obliga­toi,1'e ·de 10 jours ,pour les élèves d.es deux dennièr.es années de l'Ecole Normale.

, L.a Société suisse des nlaÎtres de gynlnas.tique a bien compri s finlportance de oette fOTmation spéciale de l'instituteur de mon­t agne; depuis 'quel'ques années, eUe o"flganise des cours .dans la neige, avec traîneaux, skis ou patins, avec un nlatériel très r é­duit. Malheureus·ement, 'Ces cours ont peu de succès, puisque le derni'er du ,gerwe o1'g'anisé en Suisse rmnande n'a 1'(ecuei11i que deux inscrip,tions; . lrl app3'l'Hent donc aux cantons de mettre sur pieds de tels cours de perf.ecti'ÜnneIuent adaptés aux condition s locales.

P our r ésumer et con Cilur.e, le problènle de la gyinnas,tique à 1:1 m on ta.gne ,sera en gran de partie réso~u lorsque n ous n'aurons plus que des instituteurs 'con sdencieux, bien préparés, sou tenus par des inspecteurs scolaires a vertis et exigeants. Dès que ces conditions seront remplies, il est certain que les enfants du Haut Pays Decevront déjà ce minimum de bienfaits physiques et mo­raux ,qu'ils sont en droit d 'attendre de notre école.

P. Cl1.rcly.

1 nformations pédagogiques. B. 1. E. Nouvelles écoles.

En Espargne, ~ e Conseil des In inistTes a 3Jppll'ou'Vé u n p lan p ré­voy,ant La 'création, dans r ,esp ace de 5 ,ans, de 30,000 dasses pr i­mai'l'.es. Cette ,déois,ion ,a été prise d'aocor d avec l'artid.e 17 (le la ~'Üi su.r l'éducation prinlaÏl~e, qui envisage que Jla p'l'oduction en­tre le nmnbre de clas'S'e.s ·et ,l,a densité ,de la populat.ion doit être d 'une (';~asls'e pou r 250 habit ant,s.

Cong'rès Montessori.

Le Congrès international Montessori, qui s'est tenu -du 22 au -2'9 août à San-ReIno, a ,réuni 500 per sonnes provenant de tous les pays du monde. La Doctoresse Maria Montessori, qui a tant fait pOUl' 'pl1acer l'enf'ant au ,cenb'e de toute préo'Ocupation éducative, fit un exposé au cours duquel elle affirma qu'e nous ne pourrol1.'s alnélioTer l'hU/In anité et ré3!liser l 'idéal de fraternité ' universelle qu'·en pmiant ,de ,J'enfant. Un g~rand nombre d 'experts dans -le dom.aine de l' éducation d,e la première enfance prirent part aüx -rr a'Vaux du Congrès.

Protection des arbres.

. _ Depuis 1924, la s·ectioll s'~olail'e de la « LlÏgu.e forestière aus­tra'Henne » s'est eff'Ürcée d'augm·enter -les connaissances des maî-

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tres -et des élèv.es dans 'le ,domain.e de l'arboricultupe. Elle distri­bue depu.is 1932 des insignes de « 'g,aTdiens des lalrbres » et des centaines de nü1liers d',enfants s·e sont en'rÔ'1és dans oe lnouvenlent. Dès 1948, une section sc01ahe autonOillle s'est oréée sous le nom de « Ligue des Gardiens des Arbr,es ». Peut devenir membre tout nÙl1eur qui prO'Inei de teniT 'l'eng.agement que 'Vo,ici: « J.e m'en­gage à .faü'ie tout ,oe que je pouT,rai pour protéger les plant,es U'til~s ou décolrat!ÎiVe.,s. » Les buts d.e la Ligue sont de f,avoris·eT l'org)a­nisation de jo.ll1rnées forestières ( Al'boul' Days) et de déve'lo.pper les ,p lantations SrcolaiTes.

Echanges d'écoliers.

Les échan.ges d'écoliers .or,gani:sés par l:es éooles de Bâ1e av,ec ,des écoles anglaises se sont int'ensifi'és reette année. Troi.s groupes d.'écoliers et d'écolières bâlois se s'Ont Tendus pend'ant leurs v,avan­ces d'été à Hor,shanl, Southend ,et Oh eltenhanl , A leur tour, des écoliers angLais ont séjourné dans des famines bâloises du 10 aoüt au 7 septembre.

Cours d'été. En Autriche, dUTant l'été 1949, pliUS1LeUll',s n1ÎJ:l.i·ers d'in,stih.l­

leLll~S et d'institutrioes ür!t suivi des .co.UTS ,cOllnp.l'émentaires et ünt' étudié en particll'Ji:er .les pToblènl>8-s de lIa psy,chologie génétique (Entwicklungspsychologie) et de la psy.cholngie du IniHeu. Df.'s conférences .SlU' l'éduC'ation l'lUiale ont été or'glanis'ée,s dans iJ.es éco­les ,expérimentales .rurales; 'eliles ont étud!ié plirnc.Îpal,eluent les problèmes Telatifs ,aux construotiüns s'cola1T'e,s à ,la canlpiagne.

Cours préparatoires pOUl' futures infirmières.

Pour utiliser le laps de temps ,qui sépare tl'âJge de fin de sco­'l::nité de cellui où les jeunes fiiHes ont le droit de oOOilnmencer des études d'infirn1Ïère, le 'Comité d'oiTg.âJnislation de l' « Hôpital des bébés et des 'eru'ants m .a!lades » de Manchester la inauguré, en septembre 1949, un ,cours 'Sip'éoi,al pour les jeunes fiHes de 15 à 16 ans qui qu.ittent ,les dif:férents t~"pes d'écnle secondaire. Les 0andidats passent leul's nlatinées à l'hôpital et l':aiprès-midi ·elles suivent, entre autres, des cours de sciences, d'anatoln ie, de phy­sidJogi,e et d'hygiène à ré'co]e coilnplémentair,e de jour d'Altherton Street, fai'sant au total 35 ,à 40 heUJres de présleùce par semain.e. Les jeunes fiUes habitant à l'hôpital .reçoivent 20 s. par semaine et les externes 33 s.

- Louis et Marie ont le Iuêm,e nom'hl'e de pOilllm·es; si Louis en donne deux à MaTi~ , queUe seTa la différenoe 'entre les deux parts ?

* '" * - Louis et son frère pèsent ensemble 80 k'g.; si Louis

pesait 20 kg. de plus et son frère 30 k,g. de 1110ins ils auraient ,le mêm e poids. Quel est Ile poids de ,ohacun ?

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i PART][E ,.PRAT][QUE 1 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: LA FOIRE

1. RECITATION

La foire

C'est 'Wle inondation ,quLsur'git de la plaine; Des valches et des bœufs, v,enus dès le Imatin Des herbag'es riants du riche Cotentin, P.euplent tous nos ,chemins; 'la gaTe est déjà plein-e.

Voyez-'les, en tous sens leur foule se déchaîne, S"arr,He ou bien s',avanoe ,au gré de s'On instinct; Ma1gré l'hom'lne qui va l,e bâton _à la main, Ils bondissent parmi l'agitation foraine.

La place du l11aTché s'e COUYI~e d'animaux , Qui nl'el1g1ent, rel1J~fLant de 'leurs larges naseaux, Les Ilnar,chands font le tour ,de 'Clhaqu,e belle bête,

Parlant des ,cours 111auvai's, coui's qui n'ont pas 'repris , Et la palpent longtemps, des pi'eds jusrqu'à la tête, Et après ma~nts dédits en arrêtent .le pnx.

Eléonol' Daubrée.

II. VOCABULAIRE

NOMS. - La ,foire, le lnal~ché, les lIl1.ar,chands des bestiaux, les maqui.gnons, .le pr{)1priétaire, les vendeurs, 'l~~ ,adleteurs, l~s m,a'l'chanda'g,es, la di SlClUSsiolI1, des m'Thes, lece,rhflcat; .les bœufs , les v alch es- les veaux, le'S cochons, les chevaux; les CflS : beugl-e­m,ent 1nl~O'~ssement, henrmss'ement, grognerrnent', bêlement, etc.' lnarchand::'> nomade camelot éventaire, artid-e, borrÎlment, influ-

, " l' , ence, a'chat, sülde, 'müntant, ,comptant, ,coût, échange, troc, lqm -datJion, ,cessation, inventaire; paquet, Jca,islse, baUol, caTton, em­hallage, ,corde, ficëUe , boîte, Ipanier, coffret; cÜ'rnet.

VERBES. - Le patron vérifie l'étalage; l'étalagiste dOlllH'

un deTnier !couP d'œil; le vendeur attire la cU,entèle, l'éta·~a.ge tente le pubUc; les fruits gta,cés aUèchent l-es Ipassants; le ma:r-

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chand de marrons active son feu, reto1ITille le 'châta,ignes, arrache un petit sac, sert av'ec vivacité le ,c.liei1t; l,e camelot vante s'es produits, la foule afflue.

P:répa:rat~on : s'en l'é:férer au nUlTI€:ro 1.

III. ORTHOGRAPHE

La place du marché

Sur Ja place, Ic'était une {,oule, une 'cohue d'hoillTm,es et de bêtes m.é~angés. Les 'Cornes des bœufls, les hauts chapeaux à lüngs poils des paysans ôches et les 'coüff.es des p.aysannes èmeTgement à .la sunf,ace.

Et les 'voix criardes, aD.lguës, glapissantes formai,ent une da-

1neur 'c.ontinue et sauvage que don1Î.nait parfois un grand éclat IJOussé paT la robust'e poitrine d'un campagnard en gaieté on le long meuglement d'une va,c,he attalchée au InUT d'une malison.

Guy de 1'I1aupassant.

Après la foire

Sur la place, pas 'Inal de vides s'étaient ouverts. La Illosaïque co.mpa,cte d',anÎ'maux et de gens .qui pavait I.e ,champ de foire COIln­nlençait à s'en aIleT en mOTiceaux. Une veTS le levant, l'autTe vers le midi, c'était hientôt 'COl11ll11e .deux rivières, rivières de poussière et de bruit, qui se mettaient à couler, emportant tout le monde de la fooÜ'e. Les écuries, 1es auberges se vidaient; d'albo,rd une rue, plÜS l'autre reprenait son .air caLme, sa figure de tOUtS les jour"}· Des pigeons épouvantés qui n 'avaient fait que tOUTbiHonner de­'Puis le unatin et joueT de raile lau-dessus du village, revenaient à ,leuTs logettes b'lanches :sous les combles; ,des poules pi'coraient le ' fUluier; des Inénagères balayaient le devant de leurs ma'isons; et, d'en haut du .clocher, l'horloge ,qu'on avait cess'é d'entendre, étouffée élans le tumulte, venait de sonn-er six heures.

Dépa.rt pOUl' la foil'e

Ayant f,ait la toilette de ses bœufs, ,l~ssé Ile poil,étriUé à fond ,) a queue ,ct le'S cuisses, adüuci aussi :1a Ibase des co.rnes, Si'cot vons les coiffa d'un beau joug neuf ,et, sur leur front, Ipassa des COUT­l'oies blanche,s, dont il noua 'l,e bout pointu en deux petites bou­dettes placées à distanc.e ex'ade.

Lni-Inêm,e' ,avaŒt 'lnis sa ,preInière toilette, ses souliers à élas­tiques, sa b'louse à ,boude d',angent et Isün chapeau de paille fine. Le perruquieT l'avadt l'usé et lui ,avaÏot 'coupé les cheveux un peu longs et fr.isottants au-dessus .des Ol'eiBes, lnais pa'!' deniè:r.e, recta.

E. Pérochon.

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L'arrivée au marché 1

La voie n'était plus assez large pOUl' les charrettes .dételées, les -débaUages de poteries , les cochons se débattant e'11tr·e les janl­bes des ferm.iers, 'et !pour 'les parapluies sous h~' bras de toutes les paysannes. Sur -tout ce -brouhaha se balançaient des trophé.es de peaux de lapins, se -déployaàent' ·de gr.ands pa:rasols :rouges. II faUait traverser une grande partie de la v.iJ.le pOUl' .ani'v·er au «;Plat­d'Etain» . Dans la cour, pas mal de vo,ihues déjà .se trouvaient rangées. «Hé! là! nous y sonunes», dit Frédéric, en tiran t sur les guides. I1s 'l'ejetèrent l,euTS ,couvertures, tandis qu'un garçon d'écurie, nanti de sa bI'osse en ·chiendent, VeI).uÏ1 s,e pla'cer à la tête du cheval A. de Châteaubriant.

Le marché aux porcs

Sw' les sept heures et demie, nous fûmes rrnstallés ,au champ . de foire, en bonne place, 1e long d'un Inur. Mon !père tirait d'un petit .s,ac de toUe b~se, appoTté eXJprès, des poignées de sei,gLe qu'il jetait aux 'co:chons 'pour iJJeuT faire prendr,e patience. Bientôt, 'l1'éan­Inoins, ils se Ill'Ï'rent à .grogner à ,cause du froid; 'leur ,corps recro­quevillé tremblaàt; leurs soies se hérissai,ent, ·et il devint difficile· de les faire tenir en place. J'av,ais hi'en froid, moi ,aussi. M·es dents claquaient sans rel â'che , sans ,compter 'que m'es pieds s'engourdis-saient. Emile Guillaumin.

J our de marché dans une petite ville

Le sanledi, un peu d',ani,mation . s·e ré.pand sur la v.Hle, grâce aux pay.sannes ,qui arT1Îvent autour de 'l'églis,e, v.endre des blocs de beurre et des paniers d'œufs. Après le 'm,al~ché, .les fernlÎers en­fUInent les aubeflges; les fem'mes s'attardent aux boutiques où selon la lIIlode du pay.s, on leur D'Ure tille tasse de café, ,afin de s'assur,er leur clientèle. A la .porte du phannacien, c',est une queue de mantes noires ·et de bonnets de laine. Jusqu'à nlidi, les vitres vibrent et .au r.oulement des char.retles qui, une à une, retournent aux ,chaulps.

J our de marché

Je connais les étalages et les boniments de tous 'l,es fOTains~ mais ni le charlatan-dentiste, ni les athlètes ne m'attir,ent comme le berlingotier étira:nt sUlr I.e tcrnc d'acier, dont le .chapeau chinois tintinnabuile, 'la pâte bllanche, ou verte, ou noire, ou jaune, et comme les vendeurs de paquets-surprise.s .ou d'attr,apes « pour s'a­lTIUSer et se distra.ire en sodété », 'cal' 1ews bonhnents sont plus. s.avoureux -enCO'l'e que ' ce ,qu'ils débitent.

Benjamin Crémieux. b) Exercices d'application.' S'en référer au numéro 1.

- 393

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédaction

l. FOllnez ,des phrases avec les 'lTIOts du vocabulair·e. 2. Conjuguez les veDbes du vocabuI.aire. 3. En un paTag:Daphe, raconte les boniments d'un ca1uelot

et 'tes actions .des 'curieux. 4. Rédaction: v,ous ·êtes aHés à la faire , racontez ·ce que vous

avez vu, entendu, fait. Conclusion .d'un nlal'ché: faites paTler Je vendeur ,et ]'.ache­

teur. L'étalag.e du ·camelot : s·es boniments, les badauds . - Vous êtes entré dans un III aga sin, avec 'Vos parents, pour

faire un achat. Décrivez brièvement le Inagasül ·et'. Tacontez ce que vous av,ez

vu f.ari.reet entendu dire par vos pllJl'ents 'et pal' ,le mal'chand. Sujet traité. - J'avais besoin de chaussures pour la rentrée;

nous sOlmunes 'aiUtés, InaJlnan et moi, JaiTie ües .achats dans un maga.­sin de ,la v,iHe, à l'ense1gne du « Cha.t botté ».

Le 'lll'a.gasin de lohaus'suTe,s où nous SIO::tTIJlneS .entrés poS'srèdc un be'l étalage fait de .deux larges vitrin.es : à droite sont les sou­lier.s d'hom.mes et de garçonnets; à ,gauche, les ,articles pou'r d.anl·es et fiUettes. Les fines tchaussures de chevreau, dont les teintes les plus v,ariées s'·as,sÜ'rtissent aux toilettes, font un 'Contraste plaisant avec les ,lourdes bottes de ·chas,se et le artides solides à bout carré ct à seme'Ues à ·clous. A l'intérieur, leschaussuTes sont rangées dJans d'innonl-brablles boîtes d'un rouge grenat portant toutes le {( C,hat botté», ,el1'Sle1gne .de la maison, ·et a-1i,g né es en longues colon­nes ,sylnétriques. Nous nous asseyons SUT des sièges has devant lesqueLs sont diposés de petits tapis tCÎ-rculaiTes où les acheteurs posent les pieds pour ressayage.

Maman se fait présenter plusieurs articles. EUe prétend que le noiT vaut nlieux à .l'usage; l,e mar,chand voudrait lui VOiT choisir des :sou1ieI s ,a-ûajou qui me pla,isent, avec ,leurs fortes sremeUes et ,1euTs larg·es œinets. Finalement, ma mère me permet de les eS .. ,sayer. Ils 'Vont très bien, Je suis ravi. Le ,prix est ·élev'é sans être ex,cessif et, hahHmuent, la maJl'chande nous fait cadeau d'une boîte ,de ch-ag.e qu'elle joint à 1a 'commande.

Nous quittons ,le magasin et, souriante, s'atisfaite dè sa vente, la de,moiselle qui nous a serv,is nous Teconduit jusqu'.au seuil.

- Un es'caTgot escalade un I11ur haut de 6 m . ; il monte ,cha­que jour 3' ln., 'mai's il J'ledes'cend de 2 ,duTant ,la nuit. Au bout de­combien de jours sera-t-ill au sommet? (R. 4 jours.)

* * * - Peut-on écrire ,la val,eur 100 uniquement avec des 9 ?

Page 11: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

394 -

Thème d'examen (Suite)

CIVISME

Variante pOUl' étudiants

P eu de ten1Jps avant ,t.a votation, le conseiHer .fédérai. ch~f du DépaIiement de l'éconollll'ie pub[i'que, un V.a~dÜ'l's , avmt .~e­d aTé que quell e que soit l'is'sue de la cOllSll'lrtatlOn, ,le con~role des prix des loyers ser,ait Tnaintenu pOllllr le moment: de quel conseiller fédéral s'a.git-l,l ? ,

Quand je dis de Ml' R~ltb:attea qu 'il. est c?,ns:eilHe r fédéra~ vau­dois ou de Ml' Kobelt qu'o1l est conSelUel' i ederal St-GaHo'ls, ou de ~'lr EUeT qu'il est ,conse/illle:r fédérall zougois , je C01TIlnets une erreur de jugel11.ent politique : laquelle?

- Nos 'lTIinistres ne représentent pas leurs cantons d 'OTig,ine, m ais la Suisse entière.

On peut oe;pendant di.re que l,es co.nseÏ1llers fédéraux rOl?ands _ ou latins - TE~présen:tent une 'Certame tenld:ance ou plutot une certaine o.ppo.sition à quelle tendance du 1)ouvoior centTal ?

- Etatislne, centrrullÎ'Satiol1. Quel dang-el' voyons-nous, no'us ro'mands, à cette t.endance

de BeTne à d'étaHsl11e ? - 'Danger de voir notre personna.}l.fJé s' eHa!cer peu à peu.

M,ais ,pevenon.s à MT Ruhatte.l ; : qui donc 1 n é1lu en 1948 ?

Ailleurs, en Franoe par exemple, ou en Ang'leterre, ?u en B~l " o'1que les 1111'ÏIi1stres n e sont pas élus: conl'lnent le devl'ennent-l-1s b ,

donc? - Ils sont choisis p,ar le 1 el' l11ini str-e , donc par un seu·l hQ.lnlne.

Oui en France p.ar exelmp~e, c'e-st Ml' Bidault qui cho,isit ses « colHab~l~~lf.eJUrs» se1lon la formule o0l1's'acrée. Chez nous , le pr~ -: sident du Conseil fédé-ral - c'est qui 3'ctueUe'm,ent? - ne seraIt pas autorisé de par la constitution à parler de ses 'conaboratellr~, : pourquoi pas ? .

_ Le p.résident du Conseil fédéral. n 'est que le 1er «,mtel' par,es }) ; fil n 'a d' ~uh'es prérog,ahves sur ses cO'lole?u es que ,celle de didger l'es délibérations .

Quelle idée a gui.dé les autetu's de notTe 'constituHon qui 0~1l voulu que lesconseila,ers fédéTaux soient él,us par tille 'assen'llblee p'lutôt que pal' \ln hO'ffilne ?

395

- Une assen'lbJ..ée 'est pllus ÏInparüaJe qu 'un homlme. - Elle a plus de -chal1Jce de mieux choisir qu'un senl hOlnme.

A propos de MI' Bidaullt, vous ,av,ez peut-être lu d,ans les journaux qu'ü a posé 5 fois dans ,la même journée ,l,a « question de confialllCe}) . Qu'est-ce à diTe?

- Le lninish"e français Tesponsable devant :l 'assemblée est tenu de délnis'sionner s'il n 'obtient pas un vote de

majÜ!rité. Chez nous, il arrive souvent que le Conseil fédéral est battu, soit par ,les Chambres, s'Oit pal' le peuple, CO'lnme ç'a été le cas le 29 Janvier, et oependant il n'est pas tenu de dé­Jnissl1onne:r: ,comlnent .pourriez-vous justifier cette disposition constitutionnetHe ? .

- On a voulu éviter des ·changements trop fréquents de gouvernenlents ·qui nuisent à l'esprit d·e « l'entreprise fédérale }) . - Du fait qu,e nos -consei;l,lers fédél~aux sont chois,is p.ar une 13'ssemblée, on peut ,cmnIpter qu'Hs sont parmi les plus capables .et que d'autres ne f.erai.ent probablement 'pas mieux.

Mais, nous voici lo,in de la votation du 29 janvier, ohjet de . notre discussion. Vous savez que I,e peuple suisse a repoussé l'al''' rêté fédér~l en question à une .fait'1e luajorité il est vrai, ce qui tend à nlontrer qu'il y av'ait autant d'ar'guul,ell'ts ·en faveur de Il'arrêté que 'contre: quels arguments en fa v eU!l' de l'anêté voyez-vous ?

Et contTe?

Final,enlent, c',est donc le peuple ,suisse qui a tranché l.a question. Citez un ou plusieurs pays où I.e peuple a droit de r e­cours contre les décisi'Ons du parlellnent.

CIVISME

Variante pour recrues faibles

L'arrêté concernant ,ces subventions, que nous avons trouvé dans no's boîtes aux lettres, portait -en tête: « Votation populaire du 29 janvier 1950». Ce mot popuia~e qui veut dire tout le monde, n'est pas t'Out à fait juste: qui , eil eff.et, à part Œes enfants , n'a 'pas eu le droit de voteT ?

- Les femlnes .et les étrang,eTs . Les femlnes . IJ. semhae pourtant qu'elles auraient eu leut'

1110t à dire c.ette foi,s-ci : pour'quoi ? - Question de logeluents fmniliaux.

Page 12: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

~ 396- -

Et les étranger's. Il y a pas mail d'étr-angers chez nous que la -construction intéresse particulièrell1ent; quels étrangers?

- IVraçons et entrepreneurs itaHens .

Seulement, vo,i'l'à. Il n 'y a pas chez n'Üus de clr-o!t Je vok en 'parücu1lier, sans deyoir: quel devoir les maçons et entrepre­n eurs italiens ne remp'liss-ent-Hs pas 'chez nous?

- Le devoir militaire. Donc seuls les citoyens suiss,es ont 'eu ·le dro:it de voter Cl'

dimanche 29 jall1vi,er. A Montreux-Pllanches, il s'en est lrouvé 484 sur 1000 pour aUer déposer leur huliletin dans 'l'urne : un peu moins de .. . ?

- l/2 . Ce n est pas beau. Et c· est dangeTeux, parce que si nous u lÏ­

Jisons 'si Inal oe m-agnifique choit que nous avons de recourir contr'e ,les décisions de Berne, H s'e pourrait qu'on nous l'enlève: C()iffinlent appelle-t-on ce droü qu'a le peuple, chez nous, d t' «( rouspéter » contre les décisions de Berne?

- Referenduul. Quand je parle d-es décisions de Berne, là, queUes autorités cst­

ce ,que je pense? qui ont propo.sé ,et vo,té l'arrêté qui nous 0 '­cupe : queUe est tout d 'abord l'autorité qui 1 a proposé?

- Conseil fédéral. Et ceJlles qui !l'ont voté? relllarquez que je m ets ça ,HI plu ­

üel , par,ce que Je pens-e à deux Conseifls; 'le's'quels ?

A Montreux où je faisari.:s partie du bureau qui :l dépouUll' le s,crutÎln, en .a trouvé pas n'laI de bul1etins blancs, c'est-ù-dire sans l,a l'épons'e oui ou non à la question posée_ Un de mes col­lègues a dit cl ce propos: « Quels imbéc,iles » . .Te ne suis pas d'acc0l1d; et vous? .

- Ils ont 'll1ontré au moins qu 'ils tena,i ellt il leur droit de vote.

Dans 'Je 10cal de vote où je me trouv:::us, i'l y avait trois ca­bines où l'on pouvait -aller inscriTe uu oui ou un non sur Son JH!I ­letin. Le secret de vote était ,ainsi assuré: pourquoi est-il hon qlH-'

le.s autr,es ne sachent pas COlum'ent on a voté?

Quand on a fait 'le ,cOlupt-e des huUet.Ïns oui et des bulletil1:\ non, il y ava.it ,là ù Montreux un représentant de chaque parti politique. Et ·c'est chaque fois ainsi dans 'les votations comme dan 'i les élections; queUe utilité y a -t- il à cela ?

- Garnntie de l'exactitude, de l'honêteté du dépouill e­ment.

- 397 ~

Le Incal de vote de Montreux sert de s:a'l!le de délibération ·de l'autorité -qui administre ,la cQ.mmune : quelle est cette autorité?

Et il y av,ait, affiché à la porte d'entrée, un avis donnant (les indications sur le vote et signé au n011'l 'du dépa'ftement can·­tl?nal qui s',ap-peUe ?

()RTHOGRAPHE

Réd. Ces .dictées que Il'on nous a olbl1geall1l!lllent co'mnlUluquées ,pour le degré pri:rnaire supérieur, ou n'lêlUe pour 'lIe degTé seco'o­claire, seront av,antageusen'lent utiHsées 'Com,me revision du pro­gramme.

Mésang'es et g'renouilles

L es deux noles Inystérieuse,s du CÜ'UCO'li , ont retenti dall~_

l'atInos'phère em:brumée de oet après-[luidi printanier. lmmédia­leluent, coml11 .. e pour l épondre à ,cet appel, le chœur des mésanges a éclaté de toutes parts, 1.a forêt est d,evenue toute bruissante de sym.;phonie aérienne. Les grHIOlls 'lnêm'es se sont chargé-s de la rontrebasse et J,es grenouilles de l'étan-g voisin se sont crues autorisées à anêler leur voix na'sillarde, à ,cette mélodie. Cette in­tervention ne fut pas ag-réée par les chanteurs emp,lumés. Ils envoyèrent une délégation à la tribu croassante, lui signifiant en son lan@age: « 0 toi, dont ,la voix ,est rauque, résous-toli au silence, car tn ne contribues qu'à .faus-ser notTe harmOlueux COll­cerI: ! »

Hunüliée de cette apostrophe, 'la g,enrt marécageus'e s'enfonça, sans 'protestation, dans rond e ver,dâtre. S. H.

Souvenir équestre

Dans nles courses , je monte souvent un cheval à la sihoueUe é-légante, à 'la crinière gris pOluluelté. Dès que je In'approohe de !'écuri·e, il COlnlnence à hennir et à frapper le sol d'un de ses pieds de devant.

Une foi s, dans une randonnée lointaine, nous avons été atta­qués par des huffles. Mon cheval a ,coTI'1pris le danger, et, batis­sant les oreilles, alBongeant le cou, sans ,avQÜ' beso.in d'êh'e stünulé, il est parti au grand .galop à travers la canùpagl1'e.

La troupe encornée nous a poursuivis et dans s-a gaJlopade ef­frénée, l'un des animaux s'est heurté le lnufle à un plant de gro­seiJl.ier sa·uvalge. La Inalheureuse bête s'est aussi blesée le jam­bes qui furent tout ensangilantées, et pendant quelque cinquante lnètr.es s'est tra~née péniblement.

Page 13: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

398' -

Devant ee spe1ctade de l'un d 'eux Ineurtri , les buffles s sont arrêtés, et -a!lors , je ].es .ai 'entendus beugler d 'une façon lamen­table cornnle s'Hs compl'enaient la dOUileur 'de -leur 'CongénèTe .

S. H.

Hésitation

Pierre se résout difficiIenlent à fa!ire cette ascension , j,}

craint Jes obstacles et je crains pour lui la rude grÎl'npée. On lui a dépeint les -attraits du paysage, m,ais 10Tsqu'il aura atteint le col , sera-t-il -c3Jp'abile d ',aMer plus loin?

Hier il m'e dit: « Si j-e lu'adjoins deux ou tro,is canut!r}l'de :~ ) adolescents -COlnme moi, nous aurons plus d'.auda,ce ! »

Dans ma ,pensée, je le plains, j'absous d'avanee chacune de ses faiblesses, et, pour l'ecourage,l', je lui tends la m,ain avec hon­té, lui répétant:

« 0 toi, qui te taxes d 'auda'ce, nlÜ'll fils , ne COUllluets aucune imprudence , soJs 'vignant" et reviens sain et ·s,auf de cette aven­ture. Si ta vie est -en danger, redeseends iIulll'édi,ate-ment, ne t'ar­rête pas à s'Onder la profondeur des précipice's, ne clleilil,e ni l'ederlweiss, ni .Je l~hododendron Beuri'3 au bord du gouffre. Aie le souci' de n'avoi,r pas froid, mets un chand-ail de laine, m.éfie-toi de la bis-e glacée des hauteurs, et si tu allume's un f.eu de brous­sailil.es, éteins-le avant de te renleUre en route. Si tu aperçois des mamnoUes ou une troupe de 'chevr~uills, défends-toi de vouloir t'en -emparer, ces animaux ont dToit à l'existenœ, 'laisse-les courir dans ,la so'litude des cime-s. ·S. H.

Promenade

Dans la S'ente herbeuse tout hUluide de la -l'os-ée Inatinale, à quelque vingt mètr·es ,devaillt nous, nous avons aperçu un lièvre peureux, l'oreill,e .au guet, prêt à fr~alllchir d'lm bond le torrenl tumutltueux qui lui :barrait le ,passage.

Pour 1ui éviter de l'émoi, par not'!'·e apprO'che inopinée, nous n 'avons pas craint de f.a'iTe un détour et -nous nous sorrnmes en­foneés dans la forèt, où ,croît le ,châtaigni'er .m'ajestueux. Dans ses branches touffues, la gent .aHée était en pleine éclosion, et nous avons assisté i\ un -concert des plu.s mélodj·eux.

Les oiseaux, que nous ,avons entendus chanter, s 'étaient h10t­tis J ans leurs nÎ'Js, pour que nous ne puissions les apercevoir: c ~ Hai.ent > de·s rOllg'c~-go.rges.

Et !pendant que nous écoutions ,Leur Tanlage, dans une Ïlulno­bilité tout admirative, notre lièvre détala dev·ant nous: queue en l 'air, pattes f,lexibles, i1 disp-anlt -dans un fourré. QueUe que fût notre envie de fŒ'cer sa retraite, nous ne nous SOlilllne·s pas aven­hués, à suivre ses tra'ces, n1.ais sur le chemin du l'etouT, nous nous sommes p1u Ù souHgner l',instinct des .animaux. S. H.

- 399-

BIBLIOGRAPHIE

Notre beuu. V niais par le Chanoine Jules Gros8) conteur et poète

En Inarge .des livres de dasse, l'e InaÎt'l'e sera bien .ai,se de -lir.e à ses garçons des his1:oir·es de chez nous, -et l'institutrice voudra 'pr'Ûcurer à ses élèves le plaisir d'-entendre d.es poésies du terroir.

Le cl1anoine Jules Gross, mort en 1937, les sert à souhait. Sous le nom sug,g'estif de « Notre beau Valais ») i·l a publ.ié les pages -choisies .de ·ses œUVires avec des illustrations originaJles. Ce sont des ,contes, des légendes et des ext,r,aits de Théoduline, la Chanson du bon vieux V,alais.

En notre teIIllps d 'action fiévreuse et de boulevers'ement, il e"t bon de mettre .la jeunesse en ·contact avec -ces 'Pages charmantes où tintent les clarines, s'exha'le l'aronle du bois de mélèze et hril­'lent .Jes ,perIes des :g;1a:ciers.

« Notre beau Valais » est un Volulllle iUustré de 232 pages. Il ­est en vente chez M. le Juge P. Mabillard, Granges, au prix (le Fr. 2.-.

A Ja luêlue adres·se et au luême prrix, on peut s·e procurer les deux l'Ormans val,aisaris « M-aman M,arguerite» (204 ;p .) et « Ainsi })a1']a Honoré BaUay », (252 p.), par J. Gross.

Page 14: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

~ 400-

Trois publications de la Société 'suiss.e de travaÎJl manuel et de réforme scolaire

1. COURS DE CARTQNNAGE

La rédaction de la 3ème édition de ce cours de cartonnage a été confiée à Messiems Paul P.errelet, La Cha.ux-de~Fonds, et Albert Ha­gi, Oberwinter.thour, qui se sont assuré la c01laboration de collègues expérimentés. L'étroite collaboration de cette phalange de spécialis­tes permet -d'offrir non seulement une riche coUe.ction de travaux à exécuter, mais aussi une partie générale très complète. Cet -ouvrage constitue un guide précieux qui doit permettre . à tout lecteur atten­tif' et quelque peu habile de réaliser à ·son entière satisfaction non seulement les travaux proposés mais encore des travaux personnels, créations individuelles que nous souhaitons nombreuses et variées. Prix fr. 8.80 chez Ernst Ingold, Herzogenbuchsee, et 8chubinger Fr.

Winterthur.

2. ECRITURE DECORATIVE

Un petit cahier de 32 pages, par Hans Hunziker, donne de pré-· cjeuses indications au Isujet de l'écritur,e ré.dis .et des exercices qui fl'Y rapportent.

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Sont traitées: la mécanique, la ,cha1eur, l'optique, l'acoustique ~

l ~électdcité. Ces !planches peuvent rendre service à l'instituteur qui désire doter sa dasse d'a(ppareils de physique simples et bon marché.

Prix de la collection: fr. 6.- chez E. Ingold, Herzogenbuchsee.

SCIENCE ET JEUNESSE 5 .::' )

En feuilletant récemment la cinquième séTie de Science et Jeu­ne·sse nous avons été frappé de ,l'abondance et de la variété des· sujets traités. Les éditeurs ont fait un choix jurucieux des matières ; ils y ont ·mis un peu d'histoire, de la te,chnique et des sciences,. des récits de voyages, etc. La télévision est ex.pliquée clairement dans ses principes; une visite dans une centrale hydro-électrique vous met en contact avec une des installations de production de courant les plus modernes; l'aviation est r€fPrésentée par la description ne quelques hydravions .géants, les scienoes naturelles et physiques par des études sur les singes, les ondes radio-éledriques, le fœhn, la composition chimique du corps humain; de leur côté, les amateurs de bricolage pourront se mettre avec ardeur à la construction d'un redresseur de tension ou d'un télescope. Vous y apprenez encore tou-

--~ 401 -

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Etat de la température: Mois d~ .......... .... semaine du .... .. . au .... . Lundi Mardi Mel'credi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche.

38.S-

.18 -

.Y1.s-

J6.S-

j6 . _

EtabHs des g.raphiques semblables où la ten1pérature varie de 36,5 à 39,6; dès 37 il y a de la fièvre. On :prend ,la tempérarf:ure malin et 'soir.

PRODUCTION DE L'ELECTRICITE EN SUISSE

en millions de k,' iVh 1'OOO()-

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Page 15: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

- 402-

-tes les phases de la fabric.ation d'un journall. Puis on vous invite à une petite escalade; on vous emmène enfin vers des pays lointains, le Maroc, Hiroshima. Un regard vers le passé fait revivre le véritable Robinson Crusoé et les curieuses machin.es qui précédèrent l'auto­mobile. Entre tOlUS ces chaJpitres on a glissé des !problèmes qui vous incitent à 1a réflexion, quelques divertissants tours de prestidigi­tation, etc. De nombreux croquis et .les belles photos qui <liccompa­gnent ces textes en facilitent la compréhension. En résumé un livre magnifique. '

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Chaque division re.présentera 100 lIn.;

2. La profondeur ·des la'cs 'suivants: Bi·enne 76 m.; Morat 46; Zu-­rich 143; Neuchâtel 154 Thun 217; Construl1:ce 252; Genève 310; M.ajeure 366 .. Chaque rdiv-i,sion Teprésente 20 m,;

3. La population ·des vilLes suivantes .: Zul'Ïtch 334,300; Bâle 161,400; Berne 12'9,300; Genève 124,300; Lausanne 92,400; St­Gall 62,80.0; vViIllterthw' 58,800 Lucerne 54,600 ; Bienne 41,100 ; gribourg 25,000; Sion 8000. Cha1que di'vision relP~ésente 25,000 habitants.

,4. L'altitude des lieux suivants: Lo'carno 200 /ln.; Randen 916 ; Dô1e 1680; Righi 1800; Santis 2436; Bella Tola 3028; Tôdi 3620; Bie'lschorn 3953.; COlmbin 43l7; 'iVei,slshorn 4512; Mt Rose 4638. Ch:n.que divi sion représente 250 111.

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Page 16: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

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ACIER: en m1Llions de tonnes années 1929 1930 1931 1932 1933 1934 1935

120 100 70 52 70 83 100 36 = 125; 37 = 135 ; 38 = 11 2 mi.l'lions.

PETROLE aux. Eiats~ Un ils : Années 1929 30 31 32 33 34 35 36 37 38 miHions Ide tonnes 140 120 110 100 120 122 110 150 170 160

SUCRE: Années: 1929 30 31 32 33 34 35 36 37 38 millions -de qm. 240 250 270 230 210 230 235 250 280 290

IPOPULATION SUISSE en milliers d'ha'bita.nts : Années 1871 1881 1891 1901 1911 1921 - 1931 1 ~41 1000 2679 - 2852 2965 3340 3775 3875 4079 4253

COlnpO'se des g~aphi,ques semblables.

SURFACE CULTIVEE EN VIGNE DEPUIS 1898

Page 17: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

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Rendelnent de la vigne en Srûsse :

Années 1898 1908 1916 19,26 1936 1939 194-1 1) millions de L. 127 ,5 73,5 58 53,8 49,9 73 82,5 2) ,en u1'i:]llio ns de Fr. 42 30 72 47 38 48 87 3) (prix de' hl. du blall.1'c 32 42 124 86 73 63 101 4) rendem'e'l1t en hl.

:par ha. 42 27 31 40 38 58 66 5. Production du blé: Années 1930 193.4- 1935 1937 1938 1939 1940 en IniHiers de t. 36,7 92 104,5 94,7 132 84 69,5 G. Pl'odution dll lait : Anl1ées 1866 1896 1916 1926 1939 194-0 1941 en miMiel's d'hl. 12 17 25 ,5 27 ,5 28,'5 27,6 26

-~---

N° 142 RACES DE BETAIL 1941 SURFACE CULTIVEE en ha

tYl /81

1. Sa'chant qu'en 1941 .il y avait en SUÎls:se 1,568,738 pièces de 'bétai'l, ,cher,che le nomhre de pièces de ,cha,que ra'ce d'après I,e ponrr,cent 'Ci-dessus.

2. Il1Jdique 'le pourcent de 'chaque culrtnre représentée clans Je gra­phique c'i-dessus.

Page 18: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

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AUGUSTIN, Saint. Confes9ions, Livres I-XIII. - Texte établi et trad. par Pierre de LabTiOll1e. Paris, Soc. d'éd. «Les Belles Lett·res n,

1947; 8°, 2 vol. (Collection des Universités de France.) TA 7611

BERGSON, Henri. Zeit und Freiheit. Eine Abhandlung über die unmittelbaren BewusstseÎl1statsa.chen. (3.-5. Taus.) Jena, E. Die­derichs, 1920; 8°, 188 S. TA 8071

BROCKDORFF, Cay von. Descartes und die Fortbildung der Karte­sianischen Lehre. München, E. Reinhardt, 1923; 8°, 226 S. Portr. (Ka,fka, Ges.ch. d. PhilosO{Phie in EinzeldaTsteJJ.ungen. Bd. 16/17.) TA 8069

DANIEL-ROPS J = Pseudo de J. C. Henri Peltiot]. L'Eglise des apô­tres et de·s martyrs. Genève, La Palatine, Paris, A. F"ayard, (1948); 8°, 719 p. TA 8171

DIEUX, Ma.rie-André. Personnalité et communauté. - Henri de Tourville et le monde nouveau. (Paris), Bonne Presse, (1946); 8°, XV +214 p. TA 8512

DUFOURQ, Albert. Histoire anc:.ienne de il.'EgUse 1: Les religions païennes et la religion juive comparée·s. 8e* éd. Parts, Plon & Nourrit, (1923); 8°, 438 p. (L'avenir du .chris1Ji.anisme.)

TA 8728/1

Page 19: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

- 410-

Histoire ,ancienne de l'Eglise 2 : La révolution religieuse, Jésus. 6e éd .. PariE!, Plon & Nourrit, (1927); 80, 474 p. (L'avenir du . christianisme.) TA 8728Î2

Histoire ·ancienne de l'Eglise 5 : Le .chr'istianisme et les Barbares, 5e-10e siècl.e. 5e éd, Pa\t'is, Plon & Nourr,it, [ca 1924]; 8°, 351 p. (L'avenir du christianisme.) - TA 8728/5

[EPICURE.] Von ' der Ueberwendung der Furcht - :K>atech1smus -Lehrbriefe _ 8pruchsam.mlung - Fragmente. - Eingeleitet und übertragen von 010f Gigon. Zürkh, Arternis-Ver[., (1949); 80, L+132 S. Portrr. (Bibliothek der Alten WeU, GriechiSiche Rei­he. Bd. 2.) N 416/2

EPIKTET Teles und Musonius. Wege zu ,glückseligem Le.ben. -Uebe;tr. und eingel. v. Wilhelm CaJP·eIle. Zür1ch, Artemis, (1948); 80, 336 S. (Stoa u , Stoiker. Bd. 3. - Btbl. d . Alten Welt, Grie­chische Reihe. Bd. 20.) N 416/20,3

JUD Gallus. Zur Psy,chOilogie der Skrupulanten. - Versuch einer kon~truktiven Genese ~it praktischen Folgerungen für dic Therapie. Freiburg, Ver!. d. UniversiUi.tsbuchhandlung, 1935; go, XI+227 S. TA 8596

LHERMITTE, Jean. Les rêves. (4é éd.) 1ge mille. Paris, Presses Univ. de France, 1948; 811 , 126 p. (Que saji,S-je? 24.) N 344 124

1 LUCIEN.] Parodien und Burlesken [des] Lukian. (Auf Grund d. - Wielandschen Uebertragung hrg. v. Emil Ermating.er und Karl

Hoenn.) Zürich, Artemis, (1948); 80, XXXVIII+352 S . (Die Bibliothek d. Alten Welt, Griechische Reihe . Bd 29.)

N 416/29

MARROU, Henri-Irénée. Histoire de il.'éducation dans l'Antiquité. Pa-ris, Ed. du. Seuil, (1948); 8, 594 p. Pl. TA 8412

MEDICI, Angéla. L'éducation nouveHe. 5e·s méthodes - ·ses pro­.grès. 3e':' éd. 18e mille. Paris, P.res8es Univ. de France, 1948; 80, 115 p. (Que sais-je? 14.) N 344/14

MEDICUS, Fritz. Fichtes Leben. Leipzig, F. Meiner, 1941; 8°, IV + 176 S. P.ortr. . TA 8731

MOSZKOWSKI, Alexander. Einstein. Einblicke in seine Gedanken­welt... Entwickelt aus Gesprl::i.chen mit Einstein. 31.-35. Taus. Berlin, P. Fontane, 19.21-1922; 8°, 240 -5. TA 8753

NIETZSCHE, Friedrich. Also spra,ch Zarathustra. - Ein Buch für aIle und keinen. Stuttgart, A. Kroner, (1941); 8°, 426 S. Port.r . (Kroners Taschenausgabe. Bd 75.) TA 8321

SPINOZA, [Baruch de]. Abhandlung über die Verbesserung des Ver­standes _ Abhandlung vom Staate. 4. Aufl. Neru übertragen und etngeleitet... von Carl Gebhardt. Leipzig, F. Meinetr, 1922:. 80, XXXII+214 S. (SamtIiche Werke. - Philosoph. Bibl. Bd 95.) TA 8749

- 411 -

Briefweohsel. - U ebertragen und mit Einleltung... v,ersehen von Ca.~l G:ebhardt. Leipzig, F. lVLeiner, 1914; 8°, XXXVIII+388 S. (Samtl1che Werke. - Phtlo8oiPh. Bibl. Bd. 96a,) TA 8751

Ethik. - Uebersetzt und mit einer EinJettung .... versehen von Ott? Baensch. 10. mtt der 7. gle1chlaute.nde Audil. Le1pzig, F. Memer, .1922; 8°, XXIX+315 S. (Samtliche Werke, - Philo­Sop~. BIbl. Bd 92.) TA 8750

Lebensbeschretbungen und Gesprache. - Uebertragen und hr~. v~n Ca~l Gebhardt. Letpz1g, F. Meiner, 1914; 8°, XI+147 S. (Samthche We.rke. - PhilosolPh. Bibl. Bd 96 b.) TA 8752

THIBAUDET, Albert. Le Bergsonisme. 3e éd. Paris, Ed. de la Nou­ve~le Revue Française, (1923); 8°, 2 vol. (Trente ans de vie fran­çaltse. 3.) TA 8468

Les idées de .Charles Maurrras. 4e éd. Par,is, Ed. de la Nouvelle Revue françaIse, 1920; 8°, 310 !p, (Trente ans de vie française. 1.)

II. LANGUES ET LITTERATURES

SPRACHE UND LiTERATUR

Anglais - Englisch

TA 8469

BORROW, George. The Romany Rye. London J M D . . ent, New-York, E. P. Dutton, (1907); 8°, XIV +392 P'. (Everyman's li:bra .. ry.) TA 8676

Wild Wales: the people, language & sc-enery. London, J. M. Dent, New York, E. P. Dutton, (19.28); 8°, XXII+617 p. (Ever­yman's library. 49.) TA 5972

The Zincali, an account of the gy:psies od: Spa1in. London & To­ronto, J, M. Dent; N.ew · York, E. P. Dutton, (1924); 8°, XIV+ 251 p. (Everym'an s hbrary. 697.) TA 8675

BUCHAN, John. A history Oif EngIish Jiternture. London, Edinburgh and New Y.ark, Th. Nelson, 1925; 8°, XX+674 p. 111. TA 8688

BUCK, Pearl S. Th.e good earth. - Leipzig, B. Tauchnitz, 1932; srI, 350 !p. (CollectIOn of British and Amerkan author,s. Vol. 5056.)

TA 8684

DICKENS, Charles. The personal history 01: David Copperfie,ld. Lon­don, J. M. Dent ([etc. etc.] 1908); 80, 823 p. (Everyman's libra­ry.) TA 5974

The posthumous papers of the Pickwick Club. Leipzig, B. Tauchnitz, 1842; 8°, 2 vol. ,portr. (Collection of British authors. Vol. 2-3.) TA 8686

GALSWORTHY, John. A bit o'love, ·and other plays. LeÏ(pzig, B. Tauohnitz, 19,20; 8°, 279 p. (Collection of British and American authors. Vol. 4539.) TA 8683

Page 20: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

- 412-

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HUXLEY, Aldous. Ant1c hay. Hamburg, Paris, Balogna, The Alba­tross, 1932; 8°, 271 .p. (The Albatross Modern Continental Libra­ry. Vol. 24.) TA 8681

IRVING, Washington. The sketch book. nitz, 1843; 8°, 446 ip. (Collection

Leipzig, B. Tauch­of British Authors.

TA 8682 VÜil. 33.)

SHAKESPEARE, [VliUiam]. King Henry IV, Part 1 - Twelfth night _ Tragedy Qif king Lear - The tempest. By Thomas lVIarc Par­rott and Rorbert Stockda,le Telfer. New York, Chicago, Boston, Ch. Scri,bner, (1921); 8°, 485 p. TA 8679/1 King Henry V - Much ado about nothing - Romeo and ,Juliet _ Hamlet. By Tho·ma·s Mar·c Parrott and Robert Stock da le

. Telfer. New York, Chic-ago, Boston, [etc.], Ch. Scribner, (1931) ; 80, 565 p. TA 8679/2 Macbeth. _ Préface et trad. de Maurice Castela,in. Paris, Au·· bier, (,cap. 1937); 80. XLI + 161 p. (CoUe·ction bilingue des clas­siques étrangers.) TA 8174 Le roi Lear ... Tr-ad . et 'préfa.ce · par CamiLle Chemin. -<Paris '), Aubier, (1946); 8°, 317 p. (Collection bilingue des cla ssiques étrangers.) TA 8175 Antony and Cleopatra. - Antoine et Cléopâtre. Texte anglai~ avec, en regard, la traduction de Longworth Chambrun. Paris, Payot, 1933; 80, 297 p. (CoJJection des deux textes.) TA 8173

TWAIN, Marc. Selections from American humour. Leipzig, B. Tauchnitz, 1888; 80, 287 p. (Collection of British Authors. Vol. 2529.) TA 7573

WILDE, Oscar. Salome : A tragedy in one act. Leipzig, B. Tauchnitz , 1909; 124 p. (Collection of British Authors. Vol. 4133.)

TA 8685

Deutsch - Allemand

A NDRES, Stefan. Die Hochzeit der Fe.inde. - Roman . Zürich, Scientia-VerI., (1947); 8°, 382 S. T A '82 4 :~

BARrELS, Adolf. GoschichtE' der deu tschen Liter atur. Grosse Au s­gabe in :3 Bden. Leipzig, H. H aE'ssel, 1924-1928; 8°. ~). Bde. (Hauptwerke :-ur Deutschen Literaturgeschichte. Bd. 1-3.)

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BRAUNE, W ilhelm. Altho.chdeutsches Lesebuch. - 9. AufI. bear­beitet von Karl Helm. Halle, M. Niemeyer, 1928; 8°, VIII+286 S. TA 8535

- .413 -

CAVIEZEL, F. W[alter]. Ich bin' das Nein. ROl]J.an. (3. AufI. 11.-16. Taus.) (Einsiedeln), Waldstatt V€iI'>l., (1948); 8°, 350 S.

TA 8770

EDSCHMID, Kasimir. Die ,sechs Mündungen. - NoveJ1..len. 2.-5. Taus. LeÏipzig, K. Wolff, 1917; 8°, 217 S. TA 8739

ERMATINGER, ErnH. Deutsche Dichter 1700-1900. Eine Geistesge­sclüchte in Lebensb:iJ.dern. T. 1- Frauenfeld Huber (1949- ); 8°. ' . ' TA 8772

EVERTH, Erich. Conrad Ferdin'and Meyer. - Dichtung und PerSOl1-lichkeit. Dresden, SibyHen-VerI., 1924; 8°, 363 S. Portr. TA 8735

FASSBIND, Fr·anz. Zeitloses Leben. - Roman. Olten, O. Walter, 1941; 80 , 474 S. TA 8771

GROLMAN, Adolf von. Ue.ber das Wesen des h~storischen Romanes. Aus: Deutsche Vierteljahrsschrift für Literaturwis-s. u. Geis­tesgesch. 1929, H. 3. S. 587-605. PA 4015

HANDEL-MAZZETTI, Enrica von. Jesse und Maria. - Ein Roman aus dem DonauJande. Berlin, Deu'bsche Buch-Geme1ns.chaft (1926); 8°, 534 S. TA 8776

Die W.axenber.gerin. - Ein Roman aoo dem Kampfj\ahr 1683. München, J. Kôsel & F. Pustet, (1934); 8°, 292 S. TA 8775

HESSE, Hermann. Peter Ca:menzind. 18. Auf.l. Berlin, S. Fischer, 1905; 80 ; 260 S. TA 8740

HOLL, Kartl. GeschiJchte de,s de.utschen LustSlpiel..s. LeÏjpzig, J. J. Weber, 1923; 4°, XV +439 S. Tai. TB 897

KAUFMANN, Friedri'ch. Deutsche Metrik nach ihrer ·geschichtlichen Entw1cklung. 3. Aufl. 2. Abdruck. Marburg, N. G. Elwert, 1925; 8°, VIII+262 S. . TA 8536

KA YSER, Wolfg'ang. Das ~prachliche Kuns.twerk. - Eine Einiführung in die LiteraturwÏlssenscha;ft. Bern. A. Francke, 1948; 8°, 43.8 S.

TA 8940

MANN, Otto. Zacharrias Werner. Aus: Deutsche Vierteljahrsschrift für Literatur-Wiss. und Ge iste-sgesohichte. 1929, H. 3, S. 475-488. PA 4014

MANN, Thomas. Joseph und seine BTi1der. Stockholm BermanIl­Fischer Ver.l., 1948; 8°, 3 Bde. (Stockholmer Gesamt~usgabe der Werke von Thomas Mann.) TA 8896

MURON [= Pseudo von Gustav Keckeis]. Das kleine Vo,lk. - Roman. Eirisiedeln-Zürich, Benziger, (1939); 8°, 312 S. TA 8782

REVESZ, G[esa]. Ursprung und Vor,geschiJchte der S!prache. Bern, A. Fr.ancke, 1946; 8°, 279 S. . TA 8941

RILKE, Rainer Maria. Duineser Elegien - Die Sonette an Orpheus. Zürkh, Niehans & Rokitansky, 1948; 8°, 128 .8. TA 8324

Page 21: L'Ecole primaire, 31 mars 1950

- 4lA-

Das Stundenhuch. - Enthaltend die drei Bücher: Vom moen­chischen Leben - Von der Ptlg.erschaft - Von der Arrout und vom Tode. Zürich, Niehans & Rokitansky, (1948); 8°, 133 S.

TA 8325

SIEVERS, Eduard. Grundzüge der Phonetik, zur Einführung in das Studium der Lautlehr,e der indog.errnanischen 8{prachen. 5. * Aufl. Leipzig, Breitkop.f & Hartel, 1901; 8°, XVI+328 S. (Bibl. indog~rmanischer Grammatiken. Bd. 1.) TA 8540

SPITTELER, Oarl. Gustav. - Ein Idyll. 3. AufJ. Zfu:ich, A. MÜJIlerr, 1916; 8°, 94 S. TA 8777 Lachende Wahr heiten. - Gesammelte Essays. Zürich, Artemis­Verl., (1945); 8°, 276 S. TA 8778

THOMA, Ludwig. Der Wittiber. - Ein Bauernrœnan. (33.-37. TausJ München, A. Langen & G. Müller, (<COIP. 1911); 8°, 211 S. Abb.

TA 8779

VIETOR, K ar,l. Gœthe . - Dicht'ung - W issenschaft - Wetltbild. Ber n , A. Frandee, (1949); 8°, 600 S. Portr. TA 8939

'WIECHERT, Ernst. Der T otenwald. - Ein Ber lcht. (6 ,-8. T aus.) ZÜ-

rkh, Rascher Verl., 1946; 8°, 170 S . TA 87 80

ZIMMERl'fLA..NN, Hans G er old. Die di~hterische u n d t echn isch e Be­handlung v on K ampf und Krieg im dramat ischen Werk F ranz GriUparzers. Willisau, Buchdr. Wïllisauer Bote, [1946]) ; 8°, 66 S. (Dis8. phiL, Freiburg i. Ue . ) PA. 4018

F ran ais - Franzosisch

BAILLY, René. Dtctio:nnaire des synonymes de la langue française par R' B', sous la direction d.e Michel de TOTO. Paris, Larousse, (1947 ); 8°, XII+626 p . • SL 4,'II

BRUNET, Georges. Victor Hugo. Parts, R ieder, ( 1935) ; 8°, 104 p . pl. portr. Jac-· im. (l'lIaîtres des ,littératures. 19 .) TA 8375

CALVET, J [ean]. Bossuet, l'homme et l 'œuvre. Paris, Boivin, (1941 ) ; 8l1, 179 p. (Le livre de l'étudiant. 8. ) N 426i8

CARCO, Francis. Le Roman de François Villon. P.ari,s, Plon-Nourrit, (1926) ; 8°, 301 p . (L e roman dels g:-andes existelillces. 4 .)

TA 8344

CLOUARD, Henri. H1stoire de la l ittél'lature française du symb olisme à no-[; jo'urs. Paris, A, Michel, (1948-1949 ) ; 8°, 2 vOIl. TA 8514

COHEN , Gustave. Le théâtr e en France au m oyen âge. Paris, Presses Univ. de France, 1948 ; 8°, 158 p. p l. TA 8383

DAUDET, Alphonse. Contes du lundi. Nouv. * éd. Paris, E. Fas-quelle, 1907; 8°, 338 .p . . TA 8669

FAGUET , Emile . Dix -septième siècle: Etu de,s olittéraire.s. P aris, Boi-vin, [1948]; 8°, 379 p . TA 8542

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HENRIOT, Emile . . Livres et P9rtraits. (Courrier littéraire). Paris, Plon, (1923); 8°, 332 .p. TA 7547

HUYSMANS, J[oris]-K[arl]. En route. Paris, Libr. Plon, (1896); 8°, XI+458 p. TA 1010

J'ALOUX, Edmond. Introduction à l'histoire de !la littérature fran­çais€. T. 1- Genève, p. Cailler, (1946- ); 8°, (.coll. d'études, de doc. et de curiosités littéraires.) TA 8221

JAMMES, Francis. Claidèr,es dans Ile deI. 1902-1906. En Dieu -Tristesses - Le poète et sa femm,e -- Poésies diverses - L'église habillée ~e feuilles. Paris, Mercure de Fram.ce, 1947; 8°, 225 p.

TA 8331

JASINSKI, René. Histoire de ù.a littérature française. Paris, Boivin, (.1947); 8°, 2 voJ.. TA 8377

LAFORGUE, Jules. Mora1-ités légendaires: Hamlet, ou Les suites de .la .piété filiale - Le miracle des roses - Lohengrin,-'fils de Parsival - Salomé - Pan et le Sphinx - Persée et Andromède - Les deux pigeons. 13e éd. P.aris, Mercurè de France, 1946; 8°, 272 p. (.Oeuvres c.oJ;nJplètes.) TA 8632

LASSERRE, Pierre. Les chapelles Httéraires : Claudel - Jammes -Péguy. Paris, Garnier, 1920;8°, 252 p. TA 8692

MARIVAUX, (Pierre Cadet de Chambla,in de). Théâtre comiPlet. -­Texte établi et .anno.té · par Jean Fournier et Maurice Bastide. Présentation par Jean Giraudoux. Paris, Les Editions Nationales, (1946-1947) ;8°, 2 vül. :pl. (Les <Classiq.ues verts.) TA 8523

PEGUY, Charles. Clio. 20e éd. (Paris), Galltffiard, (1943); 8°,276 p. TA 8356

Le.s tapisseries - Eve. 24e é.d. [,Paris], GaJltffi'ard, (1946); 8°, 327 p. TA 8355

RIVIERE, Jacques. Etudes: (Baudé.laire - Claludel - Gide - César Franck - Moussorgski ' - .etc.). 18e éd. [Pari,s], GaJIlimard, (1948); 8°, .210 p. TA 8410

SAINTE-BEUVE, C[ha:rIles]-A[ugustin de]. Portrai,ts littéraires. Nouv. * éd. Paris, Garnier, 1862; 8°, 2 vol. TA 8499

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TA 8524

III. SCIENCES - SCIENCES APPLIQUEES

NATURWISSENSCHAFTEN - ANGEWANDTE WISSENSCHAFTEN

BARGE, Hermann. GeschilChte der Buchdruckerkunst, von ihren Anfangen bis zur Gegenwart. LeiJpzig, Ph. Reclam, (1930); 8°, VIII+519 S. Abb. Portr. Faks1m. TA 7692

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Die En t w i c k 1 u n g der Hydrometrie in der Schweiz. - Bearbei­tet und hersg. vom Eidgenossischen hydrometrischen Bureau. Bern, Rosch & Schatzmann, 1907; 4°, VI+90 S. 99 Taf., Tab., Karten. TC 86

GALLOT, Suzanne. Les vitamines. (5e éd.) 22e miLle. Paris, Pres­ses Univ. de Fr-ance, 1948; 8°, 126 p. fig. (Que sais-je? 12.)

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HOEFER, Ferdinand. Histoire des mathématiques, depuis leurs ori­gines jusqu'au commencement' du XIXe siècle. 5e éd. Paris, Hachette, 1902; 80, III+602 p. TA 7517

LEFEBVRE, Henri. Le ma!xisme. Pard,s, Presses Univ. de France, 1948; 80, 127 p. (Que sais-je? 399.) N 344t300

Les M é d e ,c in s célèbres. - (Publ. sous la direction de René Dumesnil et Flavien Bonnet-Roy.) (Genève, Paris), L. Mazenod, (1947); 40, 371 p. pl. portr. front. (La Galerie des hommes célèbres, 3.) NB 264/3

MOREUX, Thréorphile]. PQur comprendre la géographie descriptive. Paris, O. [et] G. Doin, 1929; 8°, IV +200 p. fig. (Bibliothèque d'é­ducation scientifique.) TA 7525

POINCARE, H[enri]. Savants et écrivains. Paris, E. Flammarion. [1910]; 80, XIV +279 p. TA 7568 La science et l'hypothèse. (11e finIe.) Paris, E. Flammarion, [Hf06]; 80, 281 p. (Bibliothèque de philosophie scientifique.)

TA 7542

La théorie de J[ames-Clerck] Maxwell et les oscillations Hert­. ziennes. (Paris), G. Carré & C. Naud, s.d-.; 8°, 80 p. (Scientia.)

PA 3233

POINCARE, Lucien. La physique moderne. Son évolution. 13e mil­le.) Paris, E. Flammarion, 1911; 8°, 311 p. (Bibliothèque de phi-losophie scientnique.) TA 7511

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