l'ecole primaire, 31 avril 1950

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SION, 30 Avril 1950. No 14. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORCiANE DE LA VALAISANNE D'EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 69ème Année. Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BËRARD. Instituteur, Si erre -- Les annonces sont reçues exclusivement par -- PUBLICITAS, Société Anonyme de Publicité, SION _ ________ A ....:..; v ...::;. e...; nu ;;.;. f>.....;.;. rJ ,;.. e ...;.;;.. la Gare TéléDhone 212 36

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

)1. Pilteloud Barthélemy, in st. Sion

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SION, 30 Avril 1950. No 14.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORCiANE DE LA SOC1~TÉ VALAISANNE

D'EDUCATION

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50

69ème Année.

Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BËRARD. Instituteur, Si erre

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Page 2: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

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Trois siècles d'histoire revivent dans ces :pages. De Gustave Vasa à Bernadotte, péripéties dramatiques, glorieuses ou étran­ges se sUic-cèdent, pesant parfois de tout leur poids sur les des­t1née~ de l'Europe.

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GEORGES RIOASSI: Le prix du succès

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Après Le Prix du bonheur, voici un livre d'une /portée plus pratique, indiquant les qualités indispensables à qui veut réus­sir honnêtement dans la vie. Les jeunes au seuil de leur car­vière et les éduca-teurs y trouveront les Iplus précieux avis.

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Sous une cforme très claire, l'auteur décrit tous les élé­ments de la construction de l'automobile et explique S'on fonc­tionnement. Son texte est aClcessible au moins initié.

LIBRAIRIE PAYOT Lausanne, Genève, Neuchâtel, Vevey, Montreux, Berne, Bâle, Zurich

.. ",'1 ON) 30 Avril 1950. No 14. 69ème Année.

L'ÉCO[E PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCIËT~ VALAISANNE D'~DUCATION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: M. Cyrille Miche­let. - Expérience pédagogique. - Examens d'émanc:Îjpation. -Exa·mens en vue de l'obtention du brevet de capacité. - Rem­:pl1aJcement id ''Ïn stitu te ur s. - Brevet 'de capacité. - Résolution. -- Fiches de calcul. - Cours de langue française. - Assemblée générale des insHtutrÏ'ces du V. R. - Nécrologie: M, le ,chanoine Rey. - M. Joseph Formaz. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Mis­sion principale de l'éducateur chrétien. - La lampe en veilleuse. - Et l'alphabet. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. -Orthographe. Miettes pédagogiques. - Calcul. - Biblio­graphie.

~c.'~'.""

g COMJM[ÙN][CA T][ONS D][VJERSES ~ ~ DÉPARTJEMJENT © S.V.JE. @ S.JLV.JR. UNION ê §

.. - .. ..... .. 1

monsieur C~rille michelet président du Grand Conseil

Lundi -prochain, le Grand ConseÏ'l investira M. Cyrille Mi­.cheI.et de la plus haute charge à l,aquelle peut accéder un ci­toyen de la République et canton du Valais.

Page 3: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

- 450-

Nous nous réjouissons de oette éle·ction pa'l'ce qu'elle ho~ nOTe un ·ami de la première heu're -aux méTites de qui elle rend hommage.

A notre époque 'Où les homn1es de valeur qui seconsacr~nt à la ·chose publique se font de pJus en plus r~'res, on. ,salue bIen bas 'ceux qui 111ettent }eur intelli,gence et ,leurs ,force~ VIves ~u ser­vice du pays. L'actuel président du Grand ICons,el'l est bJelIl' de ceux-là. .

·M. MiC!helet a Iconu11encé sa carrière dans <}',enseigneu1·ent; il a débuté en 1916 là Sierre où nous venions égai1eI11ent d'être nOlll­,mé insrlitutew'. Pendant tout un hi.ve'!', nous avons « popoté» en­semble ,autour de la mêm,e 111'annite, oar, dans ces temps héroï­ques, l'instituteur ne pouvait s'ofi~rir le 1uxe de p:rendl~e per,tsion à l'auberg·e ou à l'hôtel. CeUe VIe com'mune nous a permIs de pénétrer dans l'intim,ité de notre ,coBègue et d'apprécier sa valellr.

C'était l'heureuse époque où, entre les heures de classe on dis'cutait de questions pédagogi'que.s, de littératur,e et de bien d 'autres :affail'es touchant en pal~i'cu'lier la rpoliti,que du pays.

A ce HlOment et -cela n'étonnera pas ceux qui le connaissent bien, notre collègue d':alors taquinait ,les lettre·s et faisait s·es. déHces des écrivains satiriques SUl'tOUt.

Lequel des deux avait . faH la dé,~ouverte de ,Bea~marc4ais ? Peu importe. IMais une chose est ,certaine: nous degushons davar,t­ta:g.e encore 'que les p:lats du JOUT, souvent fort mal assaI­sonnés, les apostrophes caustiques de Figaro.

Cette phrase, cOlnbien de fnis récitée et cOlumentée par no­tre ami nous revient aujourd'hui à l'espdt :

« Il f,aUait un 'cal'culateur,ce fut un dans'eur qui l'obtint. ·» Certes ,cette réf·}.exion clés·abusée ne s'applique pas au nouveau présid~nt du Grand Consei~ ·qui, .partout O? Î'l a p~ssé, s'est trouvé l'homme de la situaÜ'on, ,exerçant touJours s·a tache avec autant de compétence ·que d'autoTité.

Il fut d'ai-1leur m,erveiHeusement préparé, étant de cette race cl'hoill.l11es habitués Jà lutter contre ,La nature et cOlltTe les diffi­cultés de la vie. N'es -il pas issu d 'une famille terrienne et InOll­laJgnarde qui a fourni des insrt:ituteurs, des professeurs, des n~a­gistr,ats, des poètes et des prêtres. Tous po.rtent sur .leur physIO­nomie 'l'empreinte de' cette rude terre va,lmsanne qUI les a I11ar­qllés heureusement dans leur caractère et dans leur â-me.

Après un rapide passage cÜJnune nTaÎtre dans les écoles de Sien'e et de Nendaz, où son départ fut regreUé, M. Michelet fut nomnlé profess·eur à.l'écol~ ·cantonale :l'a,g,ri 'cl~ltt~re: C: ~·s~ .llà ~u'~l (levait {rouver s·a VOIe. Il fIt UIT stag'e 'a. BI ugg ou Il s Il11tIa J apl­dem'ent à tous ,les seCTe·ts de ,la lOomptabilité a.gricÜ'le, une des plu~ 'difficiles qui soient.

- 451-

Puis, en 1930, comme la Fédération valaisanne des produc­teurs de laH se trouvait d.ans une situation difficile, il céda aux instances de personnes qui avaient eu l'occasion d 'apprécier ses qualités de ,réa.J'Ï'sateur, et il prit la direction de cette importante associa,tjon paysanne.

Grâce à l'activité, ·à La t'énaci,té et au sen.s d 'organisation de son 'flouve·au directeur, la F. V. P. L. devint bientôt un des plus puissants oliganismes économiques du loanton; 'les événements ont ains,i Iprouvé que '1.a ·confiance accordée Q.ar ses supérieurs, M. Michelet ne l'a p'as usurpée.

A cause .mêl11e de ses profondes attaches à la terr·e val,aisan­ne il connaît bien les 'besoins de nos populations campagn.ardes, et 'c',est ce qui lui a permis de m1ener à .bien une tel·le entreprise.

M'ais, ·Stes qual.ités devaient aussi 'le désigner à l'attention d~ se.s concitoyens qui ,l'ont investi d'une foule de fonctions aUS'SI bien sur le plan politique que sur 'le plan économique: directeur de la F. V. P. L. dès 1930; vice-président de la Société ·suiss·e d'·éconOlnie alpestre; mel11bre du conseil .d'administration de l'u­nion des syndicats agdooles r0:l11.ands à Laus1anne; m'embr,e du comité central de l'ul1ÎÜ'n des producteruny suisses de 'lait à Berne; président de diverl€s asso·ciations économiques cantonales, etc.

Que voiLà des charges sous les'queHesl ploieraient des épau­'les sülidement oharpentées! M. Michelet, d'humeur toujourst égale, n'en l,aisse pourtant rien paraître, ,et ses paroles me.surées, nn peu solenneMes, comme il sied ,à un 111 agi strat, donnent à ch~­cun l'ÎI11pression d'un ho.mme sûr de lui-même et dans la ple­nitude de ses mo'yens.

'Comme nous 'l'avons dit, ·M. Michelet s'est intéressé à la politique de sa ICOlnmune, . de son district, puis du canton. Mais de l'avi.s d'un de ses advers-ais.es poEtiques qui occupa les mê­mes chaliges il y a deux ans, ce i11ilit1ant mena 1e combat loyale­ment, s:a'chant toujour·s placer l'in'tér,êt du pays au-dessus des lues-qllines querelles partis,anes.

n n'y a donc rien d'étonnant si , en 1937 , les électeurs du dis­tri·ct de Conthey lui confièrent le .mlandat de député au Gpand Conseil. En 1941 i'l fut ,~ppe,lé à fai'r'e partie de l'importante 'com­mission des finances où il fut d'aboTd rapporteur, puis président dès 1946, Une vue claÎlre de la situ:ation économique et financière du canton, ses re~ations .avec les Inilieux les rplus divers, lui ont permis d'ex~Tcer, à cette plaoe, un rôle des plus utiles.

Les interventions de M. M.ichelet au sein de la Haute Assem­blée ont tûujours été luarquées au coin du bon sens. Ennemi des parlottes vain.es, l11'esuré dans ses jugem·ents, ,i'l ne se lève que 'p'our ,fOl'lllUler de pertinentes remarques. H est à souhaiter qu e tous -les députés s 'inspirent d~ la sa:ges1se et de lia modératio.p de

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leur présjdent; avaht de songer à soilgner leur popularité , qu'ils considèrent d"abord, COl1llnle lui, l 'intérêt du pays.

Nous SOHl1neS persuadé ,que le nouveau président du Grand Conseil dirigera les débats 'avec ,cette dairvoyanoe, cette ,fenne.té" ce sens des décisions ra:pides, 'qui 'lui ont va'lu ,le sUiocès dans toutes ses entrep'rises. Sous sa diTection ferme .et courtois·e notre P.arlement retrouv,era cette dignité qu'on est ,en droit d'attendre de la .plus haute 'autori:té du canton .

Avant de terminer ces propos sans suite, r,elevons encore l'activité 'que M. Miohelet deploie depuis quelque temps au NOlwelliste. A d'indéniahles qualités de .style qui sie caraetéris'ent pal' la précis'ion des termes 'et ,la da'dé des idées, l~ collabmateur du joul~D!al d'A'gaune joint .ra ,sûreté d'i'uforma,tion ,et un s,ens re­luarquable de la IneSUl"e. Il s'esif-. haus,sé du prem,ieT coup aLl Iang de jOU1l1'aU,ste de dass.e.

... Et ,cela nous reporte à notre ,point de départ: nous 'songeons de nouveau au jeune instituteur f'rais émolll de l 'gcole non11'ale ; c.onllnentant les ,classiques 'en tournant 'la bro'che. Décidém.ent, ~1. Miohelet est bi'en prépa'ré pour faire une excellente cuisine au Grand. Conseil.

L 'Ecole primaire, ù laquelle Il,e nouvel élu a coUaboréilagüère est heureus'e d 'apporter au nouvel élu les félicitations · et les vœux .du personnel enseignant. Cl. Bérard.

Expérience pédagogique ~ 1950 REGLEMENT

Artide prem~er. Les épreuves 'ont ,lieu le ma'rdi 25 avril 1950. Elles sont aohevées pour midi.

Art. 2. - Chaque élève subit les épreuves dans la elas,se ou 1e degré qu'il a suivi, quel que soit son âge.

Art. 3. - En règle généTale, le degré nloyen cOlnprend les élèves de la 4èm'e et de la 5èm'e année scul,aire inolusiven1.ent (10 et Il ans) ·et le ,degré supéTieur 1a 6ème, la 7èm'e et la 8èn'le année (12-13 et 14 ans). .

Art. 4. - Les cOlnpo.sitions sO'nt faites dans l'ordre suivant:

Cours supérieur: Cours Inoyen: 1. réda,ction 1. calcul. 2. dictée 2: dessin 3. calculs 3. dicMe

Art. 5. - Les élèves des divisions inférieures sont nlÎ-s en ,cO'ngé ,pendant les épreuves, Ina-is nO'n les c1aSls'es qui n'y partici-

pent .pas.

- 453-

.. Art. 6. - . L.a co:nmi.s'sion, scal,aire l'eçoit les sujets de cOlnpo­SIllOn sous ph t 'enne. SI aucun m embre de la co'mmission ne peut aSlsis.t,er ~aux -épre.u~Tes, le pli, ~st remis à l'instituteur 'qui se charge hu-.meme -de dIrIger l'expenence.

Art. 7. - Le pli porte en suscription un numéro qui 'est celui de la ,classe. .

ATt. 8, - Le nlaître nUlnéro·te séparément -les élèves de ·cha­que degré en com'lnençant par 1.

Art; 9: - L'élève é~r~t su r chaque feuille de compO',sition le, numero . de la elas'se ~l~IVl de son numérO' personnel et de l'a'l1'­n:~ de na~,s,s'ance,. 01~ e".Ite toute confusion en séparant par un t.I ait les -cliverses Indllcabons. ExenlP'le: Glalsse No 228 - élève NO' 5 né en 1940 = 2'28.'5/1940.

Art. 10. - Le personnel enseignant remet toutes les épreu­ves, le JOUT Inêlne, au président de la commis,sion s,colaire direc­teJnent ou à son adresse à la poste.

Art. Il . - Le président de la cOlnmission s'colaire transmet les épreuves, cO'rrigées ou non, à l'inspecteur le lundi 1er mai 1950 au plus tard.

-:'-rt. 12. -:- L'inspecteur .Jles adresse au Département de l'ins­tructIOn pufbhque pour -le 15 nlai 1950.

. Art. ~ 13. - Ql~el que 'Soit leuT contenu, toutes les épr,euves dOIvent etre adres'sees au Départelnent nar la voie du seTvice et clans le délai indiqué. ~

Art. 14. L'expérience 1950 . est placée sO'us le signe de la confiance.

Sion, le Il avril 1950.

Le Chef du Départelnent : Cyr. Pitteloud.

Eprt;uves pour le cours supérieur

I . COMPOSITION FRANÇAISE

Racontez une aventure (-indiquez les causes, pr-écisez les cir­constances de tenlps et de lieu - 1 pa,ge).

II. DICTEE

L 'avalanche. EUe était des'cendue plus volunüneuse encore (lue le;:, années précédentes . Sur plus de trois cents mètres la route avait été coupée. . '

Le spectacle était effrayant. Au bas de k'l coulée s 'entas'saÎellt de gros sapins qui l'avaient défiée au passalge plus d'une foi·s et

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qtÙ gisaient là, vitCtinles de 'San ,av'euglemenrt; .des blocs énar.mes, arrachés au flanc de la n10nta,gne, blessaient gravement de beaux Inélèzes; des employés des tétéphones cherchaient cà 'extraire de ce fouilUs des poteaux Mlégl:aphi'ques qu'elle avait chassés deva'l}t ell'e.

Sur la phys.ianOluie de ces pay.sans, p.rapriétaires sans daute des chalets canlStruits à la >lisière du bais, je lis l'inqlùértllde. Ces constructions ravaient échappé belle, mai,s échapperaient-elles si une nouvelle av,alanche se détaohait et gli.s'sait sur ,celle-ci,

III. CALCULS

1. Une pertite fiNe veut a'cheter des oranges. EUe caLclüe que si eHe en prend 20, il lui restera 1,10 fI'. dans 'sa bourse, mais que si eUe en prend 25, il lui manquera 0,40 fI'. Combien la pet.irte a-t-elle d ' al~gent dans sa bourse?

2. Les 3/10 d'une propriété sont ens'emencés en blé, tes 6/15 en avoine, le 1/6 en betteraves et le reste, soit 2,4 ha en prairies. Cakulez la 'sUl'face de la propriété et celle de chaque pa:rceUe,

3. (POUl' les garçons). Un cultivateur dispose d'un local qui ,a 5 m. de large, 2,5 Hl. de haut et 30 m. de long. Quel est son vo,l~l1ne? De combien devra-t-il allonger l'étable pour y loger 22 vaches, si chaque animal rédalue 25 m3? Quelle So.111n1e dé­pensera-t-il pour cimenter le sol de 1a partie nouvelle à raison de 2-8 fr. le :mèt1'e carré?

3. (POUl' les tilles.) Pour faiTe un m,anteau, on a acheté 3,55 m. d'un drap de 0,70 m. de l,arge à 18,50 fr. le mètpe caurant. Pour le doubler on a pris de ,la soie ayant 0,50 111. de large Là 6,25 fI'. le mètre courant. On a dépensé 10,55 fr. pour ,les garnitures. Com­bie n paiera-t-on a1l n1archand s'il tait' une remise de · 2 % ?

:!: * :1:

Epreuves pour le cours mONen

I.

1. 785,54 x 609,3 ; 1986,5 79,8 (2 chiffres après la virgule). 2. 28 ruches ant produit pour 3528 fI' . .de miel vendu 3,50 fI'.

le Vz kg . .combien cha:que ruche a-t-elle produit de kg. ? 3 .. (POUl' les garçons.) Un toit à deux pans a 23,75 m. de long

sur 14,40 m. de 1,aI~ge pour chaque pan. Quel est en francs le prix des tuiles qu 'il faudra pour 1re ~ouvrir s'il y en a 28 par 1112 et si une tuile coûte 25 centimes?

4. (Pour les tilles.) Pour peser un paquet de laine on m'et sur le p~ateau d'une balance 1 lClg, 5 hg, 1 hg, 5 dag et 2dag. Ce paquet vaut 50.1 0 h. Combien coûtent 3 paquets ·de 5{) g. chacun?

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II. DESSIN

Dess,inez de Inémoire une hache avec m,anche (sur papier 01'­.dinaire) .

III, DICTEE

. Les an1andiel's. De gros paquets de pétales, pliés enCOl'e en une fine soie dans le copset brun des écailles, pous'sent de taute leur tête pointue et rose. Le long d'un TI1Ur, bien abrité par les pierres sèches, un r,anleau a osé. Je trelnble pour sa vie et lui­mêlue ne 'sIe sent pas trop as'suré. Les arbres de la col.JÏne hésitent encore, bien que le soleil soit engagea'l1t. Ils ne vont c'ertes pas ' tarder. Cette nuit, peut-être, l'ange passera. Delnain ,j'assisterai au triomphe léger des fleurs.

111. Zel'matten.

Examens d'émancipation Les examens d'émancipation auront lieu à:

FLANTHEY, le 9 ,mai, à 8 heures, pour les élèves de Lens, Icogne, Chermignon, Montana,-Village et St-Léonard.

VISSOIE, le 3 mai, à 8 h. 30, pour les élèves du Val d'Anniviers. SION, le 13 mai, à 8 h., à l'école primaire des g-arçonsl, pour les

élèves de la banlieue de Sion et Salins. ST. ROMAIN, le 13 mai, à 8 h. 30, pour les élèves d'Ayent. VETROZ, le 16 mai, à 8 h. 30, pour les élèves de Vétroil et Plan-

Conthey. CHAMOSON, le 17 mai, à 8 h. 30, pour les élèves de Chamoson. ARDON, le 1er juin, à 8 h., pour les élèves d'Ardon. ~'ULLY, le 8 mai, à 8 h. 30, pour les élèves de Fully. LEYTRON, le 9 mai, à 9 h., pour les élèves de Leytron, Riddes et

Saillon. SAXON, le 10 mai, à 8 h. 30, pour les élèves de Saxon. MARTIGNY-VILLE, le 15 mai, à 8 h., pour les élèves de Martigny­

~o.urg, Martigny-Combe, La Bâtiaz, Charrat, Bovernier et Inent.

MARTIGNY -VI,LLE, le 30 mai, à 8 heures, pour les élèves de Mar-tigny-Ville et du Collège Ste Marie.

ORSIERES, le 3- mai, à 8 h. 30, pour les élève.s d'Orsières e,t Liddes. BAGNES, le 6 m-ai, à 8 h.' 30, pour .les élèves de Bagnes et Vollèges, VEROSSAZ, le 5 mai, à 9 h. 30, pour les élèves de Vérossaz. EVIONNAZ, le 13 mai, à 8 h., pour les élèves de Collonges et

Dorénaz. VERNA YAZ, le 1er juin, à 8 h., pour les élèves d'Evionnaz, Fin-

haut et Vernayaz. . . ST. MAURICE, le 21 juin, à 8 h. 30, pour l.es élèves de St-Mau­

rtce et Massongex. SIERRE: hors ,prograrrnrrne.

Les dates d'examens pour le district de Monthey ser'Ünt pu­b liée,s ul térieurellllen t.

Le Chef du Département de l'Instruction publique: Cyr. Pitteloud.

Page 6: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

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EXAMENS EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET DE CAPACITE

Hs aurO'l1t ,lieu le 14 juin 1950 à l'Ecole Normale des institu­teurs à Sion à ,partir de 8 heures.

Les intéressés ,sont prié-s de .s'il1ls-cri.r·e au Département de l'Instruction pub.Ji1que jusqu'au 31 lnai 1950.

Confo'l'll1ément ·aux dispositions de :l''a-rticle 47 du règleillept des Ecoles Norrnales, pour être admis à l"examen les instituteurs et 'les institutrices doivent avoir fourni 'tous les travaùx annuels Ïlllposés. Ils voudront bien indiquer lors de l'insc.ription s'ils sDnt en règ11e à ce sujet.

Sion, -le 26 avril 1950. Le Chef du Département de l'Instruction publique :.

Cyl'. Pittelouel.

REMPLACEMENT D'INSTITUTEURS

l'l nous revient que c-m'tains instituteurs devant abandonner la classe pour ll'n:e durée linlitée clwi'sissent eux-lllêllles un relll­plaçant dont Hs rénlunèrent I.es s·ervices. Us continuent à perce­voir Ile tr,aitement de :l'Etat et de la conlIlnune.

Nous attirons leur attention sur ,le fait que ·cette pratique n'est pas lég'ale; eUe ri.sque d'entraîner des abus. A cette fin, nous signalons au personnel ensei.gnant .que tout relnpla,cement, ' quelle qu"en soit 'la -caus·e, doit être fait -avec l'assentiment de la conl­mission 'scolai.re et annoncé . au Département.

Dès lors, .si le 111'aître remplacé abandonne l'éco,le pour des raisons de santé il continue à recevoir le traitement pendant trois mois. En rev.anche, s'H quitte l'école Ipour des raisons personnelles le traitelllent est suspendu et versé au remplaçant pal' l'Etat et par 'la .oonlmune.

Le pe-rsonnel enseignant qui aurait donné une faus·se inter­prétation à cette disposition ,légale durant le présent cours sco­laÎl~e voudr.a ·bien s'annoncer au Départenl-ent, de manière que la situation puisse être l'égularisée.

Sion, le 26 avrill 1950. Le Chef du Département -de l'Instruction publique:

Cyl'. Pittelouel.

BREVET DE CAPACITE

Nous 'rappelons que 1'ouvl-ag,e pédagogique 'que l.es candidats au br-evet de 'capacité .ont à ana1lyser pour 'l'année 1950 est 'l,e sui­vant: « La tentation de la facilité dans l'enseignement et ['éduca-· tian» par Jérôm-e Deilloulin.

l - 457-

Le stock constitué à 'l'Ecole nonll'ale est épuisé. Les personnes qui désirent posséder cet ouvrage intéressant s'Ont pTiées de 's'a­

, dresser désormais directenlent ·aux « Editions Alsotia», iL Col­lnol' (Alsace).

RÉSOLUTIONS Les membres du P. E. du distrkt de Monthey, réunis en

conférence régi'Onale au chef -lie'u l,e 16 a vl'il 1950 considérant: 1) le salaire de Inisère qui a été versé ù l'instituteur val,aisun

jusqu'en 1948; 2) la situation de ce dentier, qui 111a'l-gré la réadaptation très

"ba'rdive de son traitement, le place encore aujourd'hui au dernier J'ang des saLariés dru personne:! enseignant pri­nlaire _suisse;

3) l. 'indice -actuel -du coû t de la vie; 4) le ré-cent vote fédéral en .f'aveur du nouveau -st'atut des

fonctionnaires qui -a 'vu, 111al,g'ré l'lantagonislne de cel'tai­nes classes, se manifester, une rfoi,s de .plus, le robuste bon sens social -et l'esprit de justice du ipeup'le suisse, s'opposent cl !'wuwim.ité cl toute réeluction de (eu]' traite­ment.

Le Comité du P. E. du district.

Le personel enseignant du district de St-Maurice, réuni en asselnblée générale 'le 23 avril, à Vern.ay.az, a pris à l'unanÎlllité ,la réso,lution de nlaintenir fermement l'état a-ctuel des traitenlents ·en considérant les motifs suivants:

1) Malgré 'la récente réadaptation i1s demeurent inférieurs ù ceux de nos collègues de toute la Suisse.

2) Le coût de la vie est stationnaire. 3) L'a votation du 11 décembre 1949 a manifesté 'la volonté

du peuple .suis'se de consentir aux fonctionnaires un réa­juste111ent équii.!able de leurs traiteul.ents.

Le COlnité de district.

FICHES DE CALCU:L

Le,s 154 fiches de calcul, cOlnppenant plus d 'un miHier de problèmes, seront tirées à part et mises en vente dès 'le prochain cours ·scolaire, au dépôt dü Inatériel.

Nous y aipporlerons les COlTections nécessaires; c'est pour-quoi il n 'est 'pas publié d'errata dans le présent nllIl1éTo. B.

Page 7: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

~ 453-

COUES DE LANGUE FRANÇAISE

Le cours moyen de -langue française Prévost ,et Laurent en us'age aotueUe.Illen't dans nos cI.as·ses PTi.maires est épuisé. Ce ma­nue'! ne ser.a pas réim.prÏIné ; on éditera par ,contre une O'!'a11Tl11ail'è pour 1.e Valais. b

,~ès n1emhres du 'corps ensei'gnant qui auraient des pro­P'OS,Jt.lOllS à faire à ce -sujet sont priés de les adress'er jusqu"à fin mal au DéJp.aTtement de l'Instruction publique.

n est dans l'inrtérêt de tous les maîtres d'avoir- à disposition un excellent inst"l'Ulllent de travail; ·c'·est pour'quoi nous espé­rons qu'il sera donné suite à notre invitation.

flssemblée générale des Institutrices du Valajs Romand, à Sion, le 13 avril

La nombreuse p,utieipation à -cette asselnblée - environ 180 à 2'Û0 meulbres - - prOllve la V] ta'lit8 de notre association et llull'e cOlnpréhension ,de nos obligations sociales et profressiol1uelles.

La séance achninistrative a pel'111is un fructueux éc.hange de vues au suj'et du nouveau .progralnule d'ouVil'age ll1_anuel rIant le proJet nous a été ·corrnmuni:qué. Le slogan mieux et moins proposé COlnm'e thème d 'inspiration a rallié l'unanimité .des 'Suffra·ges. Un merci tout paTi'Î'cLlJlier à M.adalne- de Quay, inspectri,ee, pour la bienveiUance in'lass,able avec Ilaquelle elle s'est -laissé Inettre Ù

contribution.

C'est donc dans un heureux état d 'es'prit que nous abordions , avec la ·conférence, la pa'rtie la plus intéressante de notre pro­g'rarnme.

Notre association avait dern:anclé au Révérend Chanoine Vlatte; de> nous ·entretenir du 1'On1an.

Il est ,possible qu .. e son remaTquable expos·é plus synthétisant qu'analytique, n e t01nbant dans auoune des facilités hanales d 'une étude sup eT fi cielHe, nous ait surprises à lIa manière « d'une 'COl'­heiJ:le de points d'interrogation!» Mais duss-ent-ils :\ peu - près t?US den1·eurer sans réponse, nous leurs·aurons gré des persI>èc­hves nouvelles .qu'ils ouvrent 'à notre recherche inteillectueHe et de la forme plus 'Lar:ge, p'lus nuancée, moins primaire que 110US donnerons à nos es·sai!s 'critiques. _

A 'la dif,ficulté de 'la criti.que d'une œuvre d'art, Que son O'énie isole, .où il .faut songer à la formule de Rodin: « l'e~p'l'it de:sine, mais c'est .le cœur qui n10dèle » porur voir s'animer la pierre ,et la toile, Ile rom'an, juxtapose un ipl'ohlème d'éthique qui tient de sa nature mêlne . « Tout ce qui est reçu est reçu par le mode de celui

Zif

- 459-

qui reçoit», dit un axiO'me philosophique. Le roman pose Ile point d 'interrogation de notre lucidité objective aux pri'ses d''llne ré­ceptibil'ité infinÏlnent subjective, ondoyante .dans le nlênle sujet. Il pose une interroigation au mystère du péClh·é: qui peut se dire digne d'anlOUT ou de haine? A plus forte .raison 'com-ment en ju­gerions-nous des autres? Il est ce miroir devant notre propre ,cœur où nous cherchons une réponse à l·a dualité instincti've de noù~ nature: -cette volonté de puissance et ce don de soi, dont l'équi­libre instahl-e est notre 'PTopre drau1e ·conllue ji} sert de t·rame à toute fiction rO:lllanesque.

Car, soit qu'avec une Agatha Christie et son H·ercule Poirot, le crÎlne pose une éniglne, un pr,oblèn1e à résoudre, un puzz1e à reconstituer, où not1'-e sagacité, no,nre lucidité intellectuelle se li-, vrent au jeu passionnant de : qui, pourquoi, comment.

Ou que le récit féeriqrue .guidant notr:e rêvede, nous pe-rulet­te de « rèrnonter le dur fleuve des ans et de boire à notre propre sotu'ce ». Soit que 'le génie d'un Balzac .bros·se une grandiose toile de fond sauvant de l'oubli une époque, une société, un n1ilieu disparus 'et devant ,laquel.1e des êtres terriblen1ent vivants évo­luent, jetés par une pas'sion contrariée dans une suite logique d 'é­vénen1ents dramatiques.

Ou enCOl'e qu'avec la Sonia de « Crin1e et Châtiments », )dio'cha Karamazov, ou Nastasie Phi,1Ïpopovna et Rogojine le dru7 lHe du bien et du 11103'1 de l·a gràce et du péché, nous devienne sensible, le rO'l1lan est ce lniroir rnagique -- rappelons-nous 'la .'cène significative dans le -filIn Blanche-Neige - où l'incantation fait apparaître dépouillé .de tout s-acrifke, ce côté de derri~re la façade, si sare:menf confornle.

Miroir fidèle tant que notre sensibi~ité ne prend pas parti, miroir terni par la buée qui monte de ce point en nous vulné, raJ}'le 'c.onl1l1e lU1e hlessure, étrangen1ent aveugle. crue le l'orHan ne doit pas touchel'.

Bons ron'l.rms? Mauvais TOlnans? La re"lativité des choos·es par rapport à Ita personne est-eJ,1e n1Îeux iLlustrée que par nos jl1-gelnents sur eux? Que dirnns-nous de la rllorale de « La ,Princesse de Clèves » ? Héroïne InatéTieHen1ent inlpeccable, vesta'le de Ia fidélité conjugale ordonnée à sa propre gloire. Un fantôme de fi­c1éüté dira Jvh- de Nemours.

Nous engouerons-nous de ce ronian -à succès et bien pens'ant, « La Tunklue» où Ile christianis·me est vidé de sa suhstance, ou ;jn:vivab'le avec « Maria Chapdelaine». Dans 1a merveilleus-e aventure .de notre cher « Gl"and M:aulnes» ,avons-nous d~celé ce goût des « Nourritures Terrestres», pour ,qui, « oe qui est Dieu est devant nous». Ou, à l'apposé, sous la violence du héros des « Hauts de Hl1rle-Vent » la -douceur d'un grand arl10ur trop tôt ravi?

Page 8: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

- 460-

Un dernier point d'interrogation: y a-t-i,l une véritable objec­tivité? Nous ne tr.ahirons pas '}oa pensée du conférencier en lui donnant la réponse, que fondoyant Gœthe faisait à ilui-nlême, en écrivant «.la véritable objectivité ne se trouve que ,chez les ''Con-temp'latifs ». Y. G.

CALICUL

Un entpepreneur ,est chargé de fa1re 'paver une OOur circlüaire de 80 mètres de dialnètre. Il r ,eçoit pour ce travail 12 fI'. :par m2. Les ouvrie[s réglés après l'ouvrage achevé, il pla.ce 'le ~ de cette somn1:e au 3 % et au bout d'un certain temps on retire les inté­rêts qui s'e chiHr~nt à 565.20 rfr. On demande: péndant conlbien de tem ps ce c·aip'iktl fl été placé?

COMMUNIQUE

Sous l,es auspices du Min'Ïstèl e de l'insÎ'l'uction publique belge, la Fédération internationale des sen1Clines d'art organise uue 9èlne senlCline internationale d' Clrt belge du 1 el' au 9 août pro­chain. EUe permettr,a aux participants de visiter de remarqua­bles IUOnUll'lents et n'lU'sées.

S'il1'spir,ant de cet exelnple, d 'autres nations ont institué, de­puis plusieurs années, des congrès d'art analogues, en étroite co l­laboration avec le 'conlité be'1g,e.

Aussi, Icette année, d'inl~)Ortal1ts groupes ülteHectuel,s bdges et étTangers prendront part à d'intéressantes sem'aines interl1[l­tionale:s d',art ,en France et en Suisse (Genève, Valais, GrÏ'sons, Rhin) .

S'adresser dès lllaintenant au Prés-ident de ]Ia Féd. Int. des Seluaines d'art, NIl' le Professeur Pau'l 'Iontfort, 310, Avenue de Tervuel'en à \ iVoluwé (Belgique).

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NËCROLOGIE

t Monsieu'r le. Chanoine' S. REY Ancien inspecteur scolaire du district de Monthey

L e 20 avril dernier, à Ayent, une foule considér,able de l:a­rents d'mnis et d'anciens paToissiens enoadraient l'évêque du dIO­cèse, ' aux 'Obsèques impos'antes qui étaient faites à M'onsieur ~e , Chanoine S. Rey, ancien curé de Mase, de Grinlisll'at, de Champe- . l'y et d'Ardon. .

Un éminent or,atJeur, Monsieur l'abbé Luyet, Rd curé de Nen­daz, r·etpaça la vie :sacerdotale du vénéré défunt. M.ais i~ est un côté de cette exi,stenoe toute de souffpance et de devon' qUI touche il la vie sco,l.aire ·et qui mérite une lTIJention spécioale. Le peTson­nel ensei'gnant du di.strict de Monthey n'ou]~.Jiera pas d.e sitôt oelui qui pendant plus de 20 ans fut .son mUI, son conseIller et toujours son défenseur.

Ses hautes qualités de chef n'av,aient pas échappé aux au­torités ci'viles ,et re.ligieuses ; ,ainsi dès son 'arrivée à Chan~péry ~~1 1919, il revêtit la ,charge si délicate d'inspecteur :s'colaIre qu ~l gardepa jusqu'à son d épa'rt pour Ardon ,en 1941. Pa~' sa bonte, sa sollicitude toute paternel/le, il sùt gagner la sympathIe ~u cOI1:s enseicrnant. Pour lui l '.autorité de l'instituteur ne devaIt subIr

El J • • cl ' aucune aUeinte, et Tés01ul1lent et spontanélllent, Il pl~enaIt s,a ~-fense. Il savait plus que quiconque cO'mbien la tâche de l'ensel­O'nement est inglrate et difficile et cOlnbien une classe bien tenue ~uppos.e de dévouelnent et de zele; il avait le IUOt du cœUr l?our faire ,accepter le faTdeau et le -por,teT hien au de~à de ce qlll est dem,andé .

Les lnaîtres qui ont ,eu l'avantUige de h 4avaiUer ,SOlJ.S sa direc­tion n 'oublieront jaillais ce que représente Ml' l'insp.ectenr Rey dans la vi.e pédagogique du Bas-V,allais. Sous sdn i:mpu}siOl~ nous trouvons de·s classes dédoublées , des scO'l'alri-tés prolongées, des constructions sCO']la'iTes et surtout un essor paTticulier pour tout ce qui conc-erne l'enfance et la jeunesse.

Aussi est-ce avec én'lotion que le personnel enseignant du district de 'Monthey, .dans un sentiiluent de ,p.rofonde gratitude, s'unit à l,a flnnline du défunt et à tous ceux qui le pleurent pour demander au divin Maître }la récomp.ense pll'Olnise au fidèle .ser-vit,elll'. M.

Page 9: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

- 462 - '

t Monsieur Joseph Formaz Instituteur retraité

Samedi 15 IcouTa.nt, on ·ensevelissait à Orsières, au milieu d 'un grand conCOUŒ ·de popul1ation, IVI. JO'seph Fbrmaz, instituteur re­traité.

.corITl'lnent ·décrire sa nlénwir-e? Pour qui ne -l"a pas connu dans l'intünité, il est bien diffi-cHe de ·se fai're une imaJge exacte de cette \f1gui'e 'aJp:p:aremment elnpreinte de rudesse ·et d 'o-rigina.Jité. Ml' Formazétait :I~e type de <l'hOlnme obstiné qui se donne ,tout entier à une idée - à son id,ée - celle qui occupe p-résente­Inent S'on esprit. 'C'est, si l'on veut, le 'caTactère du S'avant, pris par l'objet de. ses recherches au point de ,faire 'fi des contingen­ces ordinaires de la vie. Au lniüeu de « ses » ·abeilles (dont il est regrettahle qu'il n':ait llaissé par -éc-rit le fruit de :ses obser­,rations ou de ses 'expérien'ces), il est, tel La Fontaine, s'oubliant une journée entièI'e ·au pied d'un arbre O'coupé à étudier les mœurs de « ses» Ifourulis.

,lvlaître d'éco:le, il s'adonnera avec tant d 'acharillelnent à lia préparation de sa classe, qu'il considérer.a COlnUle chose né­gligeable ,Je f.ait de ·se noul'irir convenablement ou de se soigner (l'une lnaladie. jPè-re d'une nombreuse et belle fanüHe, il s 'ou­bliera, :paTfoi,s, ,à l'heure du dîner, la tête penchée sur un livn~ jus'qu'à en .savourer tout le contenu. Conc.e-rnant les dépenses in­hérentes à tout ,ména.ge, il réalisera InêIne difficHeinent cette idée que le présent impoTte pIus que l"avenir. Cet aspect quelque p,eu ékange de ,son c:aradèr,e le nlett-ra en perpétuel contf!'it av-ec le Inonde auquel il a aff.ai-re et fera de lui un souffre-douleur, un vrai crucifjé. Il faut l'avoir approché pour compr,endre toute t}',aInertume contenue au fond du caUce auquel i'l dut boire tout au long de S'a vie. Aus'si s.a InOli fut-elle ûel.Je d'un saint tout épris d'huinillité et de confiante Té-signation.

H s'éteignit ipieusement, -entouré de toute sa famille, en ce. n'latin du 12 avdl, précisément à l'ins,tant où les Tertiair,es dont il fut un nlembre exenlplairle assistaient, à -l'église -parpi1ssia-le, à ta mes'se célébrée à l'occa,sion de J.a visite du Pèr'e dir,ectellr de la Fraternité.

Puisse sa fainilile ,trouver ici un gage d'.affection d 'un nlenl­bre alJ.ui !

Peut-être s'es al1üs et connaissances me slall'ront-Hs gré de soulever un peu ici, le 'Voile qui le ,ca'che à leU'I~s yeux à un nl0111·ent précis et déjà -lointain de son exisltence. Quelques 'années ,arprè'.'

l 463 ~

sa sortie de l'Ecole norma'le, où il fut un élèvle méritant, au cours cl'un entretien fanlÎlier, un haut clignita:ir,e ecclésiastique crut déceler en 'lui une vocation luissionnaire 'et l'encoura-gea à se nlettre à l'étude ·du l'atin. Aussi, 1\1(. Fo-rm'az quitta-t-il rensei­gnement pour aller 's-e Téfug~er ~ans un institut, ntis's'ionn~~r~ d'une petite vill'1e du Bas-Valiais. La, dans Icette espec.e de SOCIete des Nations ,en miniature, il fut aux iprise.s avec des calnarades venus d'·autres pays et d'un tempéram'ent fo'rt différ,ent du sien . Je .songe notamment à ce jeune Parisien, ,ardent admkatem.' (le Daudet et de Maurras, avec -lequel il aVla:it des controvers'es pas~ ~;ionnées. M·ais je songe 'surtout -à cet intTélpide leader du paTtI popul'air.e itaü-en, Inaçon de son J.1l-étier, -et qui tint tête à ~1usso­iini ou à ses ·pUirtis:ans au ,cours de toutes !sortes de lueetmgs. et qui décidera, à son tour, de s·e fai're reli9ieux ~près' J.a .d.issÜ'lutlOl1 de son parti. Avec 'lui, M. Fonnaz aura 10ccas.wn de VIsIter Rome et une partie .de l'Italie. Et je ne puLs ln'empêcher de rappeler le souvenir de 'ce Luxemboul geois qui ,sera un jour ,son hôte de p.a;slsage ,à Praz-de-FOil:t et dont, du fond de ol' Afrique où il Inis­sionne, il enverra quel'ques jours ava:nt ·sa nlort, un Inot de con­sol'ation. Et CO-l1lnlent ne pas parler du Révérend !père FeHay, de Bagnes, son aut-re 'can'lapade de dasse, -aujourd'hui ~ro;in:i~l à Fribourg, .qui .g,era con'lme son ange cOI1sollateur, a 1 H01.:ntal, après son opération. J'aÎlnera'Îs .... IVI'ais il faut .conc-lure ~n dIs,aI~t que M. FOl'maz s',apprêtait à partir en France faire sa phIlosophIe quand ses .supé-ri1eurs i'Il'tervinrentet lui firent conliprendre avec n'lénagenl,ent que sa p'llaoe . était en réalité dans le monde. Ce coup inattendu - ,le premier de toute la s·érie - le frappa en plein ,cœur au 'point qu'il ,en versa des J.armes anlères pendant plusi.eurs jours,

Puis,s-e-t-il , du haut du Ciel, nous être pour tous un exem'ple de résignation au IniHeu des 'épreuves! X.

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Page 10: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

·PARTIE PEDAGOGIQUE

mission principale de r éducateur chrétien Au sujet du rôle prinlOl,dial de l'éducateur chrétien nous

nous p'ermettons de transcrire 'CÏ-'après une pali-Ïe du beau cha­pitre des Constitutions de la Société de N/al'ie ·concernant l 'édu­cation. Nous pensons que le personnel enseignant valaisan, d'Ont nous connaissons les sentÎlnents p;rofondélnent religieux, ne man­quer·a Ipas d',en faiT,e son profit pour le plus grand bien des enfants qui lui sont confiés.

« D:ans l"exeT,cice de leurs fonctions, les Frères se regardent COlllnTe ,les IninistTes et les co'Opérateurs' de Jésus-Christ; aussi l 'éducation, pour eux, consiste à fonner Jésus-Christ dans les âmes, à le faire 'connaître, ailner et servir.

Dès qu 'un Fil'ère est cha-r,gé d'une maison , d 'une surveiiHance, d'une da1sse, iiJ. se représente Jésus et Marie kli disant: « Non est vohzntas ante Patl'em vestl'Uln, qui in coelis est, ut pel'eat wws de pusillis istis; votre Père, qui est dans les cieux, ne veut pas qu'aucun de ·ces enfants périsse. » (Matth., XVIII. 14.) Il se pé­nètre à leur égard de l'·anlour du Sauveur et de la tendresse de Marie. Dans :ses Ol"aisons, dans ses cOlnInunions, dans toutes ses bonnes œuvres , irl supplée ,à 'ce que ne peut leuT faiblesse ou leur ignorance.

:1: ;J: * Il élève encore plus haut ses pensées; ·s'e rappelant la parole

du divin Maître: « Ce que vous avez :fait au plus petit de nles frères, ,c'est à nloi-anême que vous l'aurez ,f.ait.» Il découvre, respecte 'et v,énère sous l'enveloppe fragile de l'enfant la personne mênle de Jésus-Ohr.ist et le prix de son sang.

* :1: * Ce que Dieu den1.ande d 'ahol'd au cœur apostoHque, c'est le

dévouement de la charité, dont le prem.ier caractère est la pa­tien-ce. Dieu est patient, il a.ppeHe plusieurs fois sans se rebuter des l'efUS; il attend ~'heure du repentir et .de la cOTrespond.ance à la grâce; il répand ses dons sur ceux qui l'offensent et sur ceux qui le servent. Ainsi fait le religieux éduc·ateur; il sait que nous ne recev'Ons pas tous la nl'êIne mesure de grâces, et qu'il suffit à chacun d'être COlnlne Di.eu le veut; il se ~a'rde donc de rejeter

~ 465-

com:me lnauvais ce qui n 'es t pas absoluIllent bon; H ne perd pas de vue qu'il s'agit pour lui de seIner, et n'On de recueillir.

* :1: * Tout en exigeant l'aecomplisselnent du devoir, tout en écar­

tant le danger avec force, et en POlu"suiv,ant le vice avec indigna­tion, il reste bon pasteur: il se sacrifie lui-Inêm.e, prend sur seS épaules la br,e:bis égarée et conserve toujours dans J.e fond de son cœur un callne jnaltérable et une sage propension à l'indul­gence.

La Société de Marie n 'ensei,gne que pour donner l'éducation; aussi les Frères reçoivent et instruisent les enfants POlU" en faire de bons et fervents chrétiens.

Qu'on ne pense pas qu'il faine pour cela donner la plus grande partie du temps à l'enseignemenf et aux pratiques de la l'eligion : avec une intention constante d 'atteindre ,c.e but, un bon Frère. donne une leçon chrétienne à chaque parole, à chaque ges te, à ,chaque regard ».

Les li.gnes qui précèdent sont c.apables de susciter en nous bien des réHexiO'l1's sérieuses. Panlli ces réflexions, il en est une particulièrelnent impress ionnante. Jésus-Christ 'a déclaré qu' il regarde cornIlle fait à lui-nlênie tout ce que nous faisons aH moindre de nos sembl'albles. Aussi, si notr,e conduite vis-,à-vis de nos élèves est exen1!plaire, dévouée, quelle récompense n'en reti­r erons-nous pas un jour, puisque le Chr,i3t a promis de ne pas laisser sans réconlp ense nlême un verre d 'eau donné en son nom. 1\fa'Ï-s s i, au eO'l1traire, nous violons nos obligations d 'éducateur,s ù l'égard d e nos élèves en général ou de quelques-uns parmi eux, ~i nous manquons de dévouement et leur fai'sons perdre du temps, si nous employons .dans nos Téprünandes des pm"oles bl'essantes, ou trUlge['tl1Îes , si nous donnons des punitions injustes ou inter­dites par ,le règlenlent, à plus .forte raison s,i nous nous laissons a ller à des a-ctes de brutalité, oh ! alors crai,gnons-en le châtinlent, car ·c'est le Sauveur lui-nlêIne que nous avons Inaltr'aité. Que cette pensée soit souvent présente à notre esprit pendant les le­('ons ; elle nous maintiendpa da:ns l'e devoir. Nous seTons du nmnbn' des disciples du Christ si, COlnIne il le dit encore lui-mê­Ille, nous ne faisons 'pas aux autres c-e que nous ne voulons pas qu 'on nous fasse, et si nous faisons ,aux autres ce que nous désirons qu'on nous fasse. J.

- Louis va au 1l1'agasil1. Il denlande un gros nlorceau de savon m·esurant 12 cm. d'arête. « J,e n'en a.i plus, dit l'épicier. Alors ·donnez l1l'en 2 de 6 cm. d'arête, ce sera la 111ê1m·e ·chose ». Etes-vous d 'ac-cord ?

Page 11: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

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Perennis pœdagogia.

lJa lampe en veilleuse A partir de la fin d'avril, les portes des écoles se fcnnent

les unes 'après les autres jusqu'à l,a nli- juin. Le siol,ence règnera en ces lieux. Le maître ou la maîtresse -de céans tournera la clef à double tour en se dis'ant: « Au -revoir le 2 novembr,e, le 1 () octobre ou plus tôt enCOTe. »

Lorsque la cloche de l'a rentrée r,etentit de nouveau, 'les lo­caux ont été T,em,Ïs en état de propreté. Les enfants frai,s vêtus convergent vers -la In!aison d'école, les uns, les nouveaux, en face de l 'inconnu, les -autres aussi en attente de quelque chose: une 1l0uveUe division ou classe, peut-êtl~e une autre personne ens,c'i­gnante ou ceHe de l'anné-e -écoulée avec un nouveau vis,age.

T01-ltes ces jeunes âlnes sont tendues vers ce qui va venir, sauf quelques blasés et peut-être un enfant dont les p'arents font mine grise à l'é'cole parce qu'eHe 'les prive de fnrces de travai.J.

Am.e.s fraîches sous les habits frais, riches d'espoir et d'a.tten-te!

Et l,e luaître ou la m'aîtresse ? Est-ce que son âme bat à .J'unis­son des jeunes cœurs mus par ré~an de ,La vie? ':Les adultes n'ont plus la mobilité de 'la jeunesse et ne passent plus avec la nlême aisance et ,l,a lnême insouciance d'une occupation prolongée à une auh'e fort différ,ente. Il y ,a COll1nle une sOTte d'inertie spirituelle qui tend à majntenir des ,courants d'idées qui nous :sont devenus habituels .

Il n'est pas étonnant que la l'entrée des classes nous mette en face d'une situation elnharra's~s:ante: dans les bancs son t ali­gnées des rangées d'enfants dont ,les âmes attendent -l es ch auds rayons d'un foyer de lumièr.e et d'enthousiasme; ,la chaire est oc­cupée par une per.sonne encore aux prises avec les soucis et ·les r es­ponsabilités d'ordre ex'tras,cÜ'}aÎr:e.

On devine les répel'cussions de cette situation si elle est tant ~;'Ü i peu accentuée: l' indécision, l'hésitation, une c,ertaine indiffé­l',ence et. inaocoutUlllance heurtent la bonne volonté et les dis­pos'itions heureuses de la gent écolière et risquent de faire l'effet d'·une douche d'eau froide. Ce -serait une erreur initiale très fâ­cheuse que de ne pas battr·e le fer pendant qu 'il est chaud.

Que faire ,pour éviter une pareil\1e situation p-sycho']ogjque ? La profes.sion de J'éducateur, différent.e en cela de cene du '10111p­table, de l'avo:cat et .de tant de 111étiel's manuels, ne s'Üuffre pas une intennittence totale. El'le l'éc1am,e cerfaines dispositions d'âme qu'il faut entretenir, 111ême pendJant l,es loisirs pèriodiques des va C'l;l!I1'Ces.

- 467-

Lors'que nous bouolons le 'compte des notes d'examen et fennons la porte de la salle de dass,e, nous ne devons pas étein­dre la laInp,e de nos préoccupations péd-agogi-ques; il faut entrete­nir cette lampe en veiNeuse. Interprétant un texte des Livres saints, chacun de nous peut dire:

« L'activité s,colaire dort, mais mon cœur veilile ... »

Les pensées de ,celui qui a été astreint pendant six à neuf mois aux fatigues de l'éducation et de .J'enseignement y reviennent COlnme pal' instinct.

Mais ,au lieu de s"abandonner à de vaines rêveries et, ce qui serait .pis, à des -retours Inaladirf,s SUT le-s côtés pénibles du passé, il fau t donner à ces réfl,exions une tournure utile et féconde.

A) Il y a d"abord les efforts de formation générale et COl11plé­lnentaire. Des hom'mes d'une vaste culture sentent -actuellement le besoin d',examiner à nouveau la va'leur de leurs connaissances et de se nlettre au courant .du nl0nde actuel. A plus forte raison de­vons-nous avoi'r l.e souci de nous enriohir et d'-approfondir notre savoir.

Je pense qu'aucune personne enseignante n'oppose le savoir à l u 11étihode. On ne peut pas enseigner ce qu'on ne sait pas, au­{reinent on battrait de la paille. Au cours de nos -leçons, nous ne pouvons puis'er que dans les 'réserves accumulées; nous le ferons crautant plus abondanlnlent et intel'ligeininent que nous auronS eÎl le souci de bi,en choisir .J'objet de nos ,études et pénétré dans la trame des idées.

Chaque esprit a ses préférence et présente s'es lacunes. C'est surtout en 'consultant les besoins de notre ens,eignement et de notre position so'cial-e 'que nous trouverons ce qui s'impose avec le plus d 'urgence.

Le travail de la fOl'nwtion suppose un cel'tain ascétisn1e de l'esprit: évitant de papillonner. Une heure de lecture attentive et recueillie est féconde, tandis que la succession caléidoscopique des nouveliles, de,s fait,s divers 'ef des images d'i1llustrés augmente la ,confusion des idées.

On ne parle plus guère des livres de ,cheve,t. 'Chaque âlne qui a l"ambition de se cultiver devrait pQlSséder (non pas seulement emprunter d'une bibliothèque, voire d'un a-mi oublieux!) un ou deux livres ,auxquels il revient tOUjOUTS -avec profit, presque avec amour.

Le Nouveau Testament, sinon toute -la Bihle, récla'me la place de choix Ipanni ,les tTésors de tout chrétien cultivé. Il convient d'y joindre quelque 'autre livre de formation religiuese ,et spiritlleUe en hannoni,c avec notr~ génie religieux et notre ébat d'âme. Il est clair qu'on n e cho.isit lm guide 'spirituel qu'-avec l,a plus g'rande pruden­c C' et. au besoin en consultant un homuue cOlnpétent.

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.B) Notre Inission pédagogique a des exigences profession­nelles toujours plus impérieuses . La littérature :sur ·les questions. S'coJail"eJS ressemble à un épais fourré, ·et en 'prenant ou en a:ccep­vant .Je prelllier !produit venu, on riS'que de le fenner avant la troi­sièlne page. Irl faut choisir son auteuT comme un cmnpagno11 de route :sûr, dis'cret, pratique .et ,solide. Il y a dans la littérature pédagogique chrétienne des ouvralges dont la düctrine éprouvée devrait fonner Il.e fonds de notre tr:éso.r éduc'atif.

Le 31 décel11br,e 1929, le Pape Pie XI a écrit une lettre ency­clique SUl' l'éducation chrétienne de la jeunesse. Ce document essentiel de ,}.a Httér,ature pédagogique chrétienne contient les li­gnes directrices qui nous indiquent la so!lution de pl'ohlèmes im­portants actuels. Qui s·e préO'ccupe parnli nous de chercher Là lu­nlièrre et conseil? · Au 'lieu de recourir à -la :sourlced'eau vive, on s'agite pour r'anlasser toutes 'sortes d"avis contradictoi'l'es ,au ris­que d'être l1vré à tout vent d'·opinions has'frl~deuses et mêlne dange­reuses, sinon tout à f.ait fausses . Nous ressemblons à des enf,ants joui ssant d'un patrunoine inestiInable et qui vont 111endier des bribes devant la tente -des nOlnades.

L 'ignor!ance de nos propres 'richesses pédago·giqlles ressembl e ù cel,le de l'a doctrine ·cathoHque socia'le; nous avons ,sous -les yeux Iles suites désastreuses de ,cette ignorance imprudente, cause de coupables négligences.

C) La préoC'cupation pédalgogique pendant:es 'loisirs Sico­laires n'est pas ISreulelnent ni lnênle pTinci'Palement une question (l'études et de :lectul"es. EUe est avant tout affaire d'âlne et doit être chevillée au tréfonds de notre subconseÏent. C'est dire que les pensées et les intzzitions qui sont cl la base de notl~e œuvre édu­cative doivent faire l'objet de nos Inéditations.

Chacun médite, à sa façon , s ur ce qu'H aime. Si notre cœar est attaché à la lnission que la divhle Providence a bien voulu nous c'onfie'r, dont elle a dai.gné nous honorer, nous n 'aurons pais de peine à trüuver des quarts d'heul'e de recueiUement et de re-1 raite que nous vouons aux expériences du p!assé et aux perspec­tives d'avenir. Si nous n'exduons pas de ,ces réf.lexions fécondes les problèmes -de didactique et d'organis·ation, nous donnerons la préférence à la vie intérï.elll'e de l'écolte et à lIa co·nnaissance de ]'iilne enfantine et juvénile.

La méditation de l'éducateur chrétien ne doit p,as être une shnple dissertation philosop:hique ou Jj>sychoJogique, lnais une conversation c.œur à 'cœur ·avec le PèTe céle.ste et avec le Sauveur des âmes, ainsi qu'un colloque avec CeIrr·e qui est la Mère des ânlcs. Tous les grands conducteurs des ,;eunes âmes, conscients de leur propre faiblesse et in1puis·sa11'ce, ont joint la prière ri l'action. Qui peut se fl.atter de réus-sir autrem-ent ?

469 -

Paeclagogia perennis ? Ce 1110t ,d'ordre signifie que la sagesse éducative chrétienne tire S'on orÎogine de l'Evangile, s'est enrichie à trave-rs les siècles et a été r.enouvelée dans 'le ,cœUr de chacull de ceux qui ont suivi les traces du divin Educateur.

Paedagogia perennis? Cela veut diTe aus·si que, lors 111êlne que notre activité seolaire est intermittente, nos pensées avec no·s aspirations doivent nous ramenm" habituel1enlent vers no·s préoc­cupation.s éducatives. « Bonus pastor animam suam dat pro ovibus suis ». .

Dimanche du bàn Pasteur 1950. C. G.

Et l'alphabet? Il s agit cette fois d'un nlonstr,e .pédragogique, et la 'seule lec­

ture du titre de -l'article a dû faire sursauter les ard.ents pro.mo­teurs des nouvelles doctrines (ô lapsus , j'allais dire des nouvel­les routines 1)

Eh oui 1 Il s'agit de l'alphabet traditionnel: a, hé, cé, dé; é, eL. Il éta,it de bonne tradition, naguèr,e, de l'étudier par cœur au 'COUTS préparatoire. On riait parfoi,s de l'apprentiss,i:ge de la lecture. et on a Telégué l'étude de l'alphabet en fin d'année; puis on l'a négligée. Il 'serait ln:aintenant de très lnauvais ton de faire réciter l'alphabet oÙ des en.fant's de sept ou huit ans! cela ferait très réactionnaire. Evidem.·ment, c'est un savoiT machinal, une vérita'bl'e routine où l'intelli,genœ n'a pas de part.

Mais, comlne toute habitude, quelle éconÜ'll1ie de temps r e­présente ensuite cette connaissancee de l'alphabet 1 Et combien nous paraissent « ell'lpiégés» .}'es nlalheureux qui ne savent pas jonglel' avec la suite régulière des lettres 1

J'assistais récemment au martyre d'une jeune fille c.hargée de classer des fiohes par ordre alphabéüque. EUe n'était' pas ba­chelière, nlais tout de même avait poursuivi des études bien nu deLà du stade priimaire. Or, 'el1e ,allait chercher le t après le v, le ln .après le p, tâtonnant c.om:nle lille aveugle au mili·eu de ses cartons, et 111ettait un temps infîni à acheter son travail, d'au­tant plus perdue qu'à la complexité des initiales s',ajoutait la COill- .

plexité des ·secondes et troisièlnes .lettres Ina, lne, lili, etc. Et que dire de nos étudiants? Avez-vous déjà vu l'un d'entre

eux chercheT un 1110t dans un dictionnaire latin ou anglais? J'ai eu l'occasion de contenlpler de telles recherches. Notre di­plômé procède ,par à peu près, COl11'me quelqu'un qui se guide à travers le brouilJ.ard . Et, s'il est en confiance, il vous avouera parfois que le nlot qu'H cherche vainenlent depuis cinq miullt·es n'est pas d'ans le .d.ictiorJ.1'naire. Vous le lui trouvere,z ,sans peine.

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- 470

Et c'est 1à la rançon d'une instruction, qui . en voulant bannir l.a 'part nécessaire du Inécanisme dans le premier ens.eh gnement, n'a servi qu'à rendl'e ensuite difficile une tâche qui n e demandsit rien à l'intelligence.

(Du journal des instituteurs .).

LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: LES VACAN CES

J. RECITATION

La classe en vacances

La fenêtre est ouverte A l'école déserte,

Et l'ait bleu du mois d'aoùt y entre tiède et doux.

Seule, une plante grasse Vit encor dans la cla-sse.

Au-dessus des pupitres Sont alignés les litres.

Le stère et la baLance, Lmmoqiles, en vacances,

Tandis qU'flu long de l'aune, Vole une guêpe jaune

Vers les pois de ,senteur pu vieux boulier compteur.

Thomas Braun.

Voici les vacances

Vole, vole, vole, vole, PaIP~llon, sur les roseaux. Nous allons quitter l'école Et rejoindre 1es oiseaux.

A v,ec tou.tes les bergères Nous irons au Pré-Charmé Tourner des rondes légères, La bonne a\-enture, Ô gué!

NIais avant qu'une baguette, . Merveilleuse en vérité,

Change PlÎerrot ou Pierrette En oiseaux bleus de gaîté,

Redisons à notre école Qu'il n'est !point de cœur ingrat: Petit pinson qui s'envole En octobre reviendra.

Hermin Dubus.

II. VOCABULAIRE

NOMIS : les vacances, un congé, le r,epos, des loisirs; les jeu~, 1es sports; llne prOlnenacle, une excursion, un voyage, un séjour.

r-471 -

ADJECTIFS: des vacances 10ngues, paisibles , agréahles·, ll ~posantes ; un voyage fatigant, une ·excursion dangereuse; des plais:m:s sains, hygiéniques .

Verbes: se r·eposer, 'se distraire, prendre ses èbats, prendre des forces , des couleurs; se bronzer, se hâ'ler au soleil.

lU. ORTHOGRAPHE

a) Préparation: S'en réféTe'r au nUluéro 1.

Promenade scolah'e

Les enfants de 'l'école vont, aücOlnpagnés de leur maître, faire une pro.nllenade en f.orêt. Les écoHel~'s chantent av-ec entrain une 111aTChe app6se en classe. Ils défilent en bon ordre ... Une demi-heure de Inarche suffit à 'la petite troupe pOUrr entr,er dans la forê,t. Les sous-bois sont 'l'emplis de flelus. Les enfants font leur choix dès qu'ils y ont pénétré. On voit en lar:ges taches les violettes, les ,coucous, les pâquerettes, les orchis, les jacinthes, les ·anémones . Les fiUettes en cueiIJent des bouquets. Puis on se luet au travail. Le but de la pronlenade ,est de r'apporter des plan­tes pour les acdiulater dans le jar,din s'colaire.

1)11. et 111/. Tarnier.

Premiers jours de vacances

Les jours vinrent à moi paistibles et purs. Leur cours sem­blait 'celui d'une e~u tranquiHe où le d eI se reflète conlplaisam­luent. Je traînais le matin un fauteuil d 'osie'!' ·sous les arbres et j'y denl€'luaÎ1s, un .]ivre inutBe SUl' l,es genoux, le regaTd vide , heureux de ,la f 'rakheur de l 'air sur mes bras nus dans une blouse

. de toile. Je n e liais sai,s Inon Tève que pom: nle déplacer avec l'om­bre et m e rendre à l'appel, }oTslque .Je déjeuner était s,ervi.

A. Laton.

Jeux de vacances

Notre plus grand amusem ent était de nous lancer à travers bois à la Inanière des Trappeurs de l'Arkansas, dont Gustave Ai­Inard nous racontait l,es ,aventures, dédaigneux des chemins tra­cé.s, ne r e:mrl:ant devant .fourrés n.i 111aréca,ges, et ravis au con­tr,aire ,lorsque l'épai~seJH des taiHis nous obligeait à avancer pé­niblelnent sur les genoux et sur les m.ains, voiTe à plat ventre, car nous tenions à déshonneur de biaiser.

Nous passions les après-midi du dinlanche à Blancmesnill ; c'étaieent alors d'épjques parties de ,cache-cache, fécondes en p éripéties, car elles se jouaient dans l.a gl'ande ferme, ,à travers g~_'~ng.es , rem.ises et n 'iInporte quels hâtÎlnents, le,s uns cherchant,

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les autres 'se ,cachant sous des fagots , sous des botte.s de foin , dan.s .'~a pail1e; on grimp'ait s'Ur les toits, on :pas·sait p,ar tous 'les pertuI's, toutes les trappes, et par ce trou dangereux, au-dessus du pres'soir, p'ar où 'l'on fait crou'ler Iles pOInmes; on in rentait, poursuivi, m,ainte a·crobatie ... Lionel et moi, devant l'énorme tas de blé d'or qui ·s·'effondrait ,en pentes nloHes, sur le plancher net du grenie~' , nous Inettions bas nos ves·tes, puis, .j,es manches haut relevées nous enfoncions nos bras jusqu'à -l'épaule et sentions entre nos doigbs ouverts glisser les menus grains frais.

André Gide.

Les vacances de' René

Qu'ils s'Ûnt agréables les jOl11'S de 'V,aca'll'ces quarnd il fait b eau ! Ces jours-là , René ne Teste pa's enfenné. .

Pa'rfois , en ,cOlupagnÏ'e de son cousin F ernand, j,l se prOlnèllC' à bicydette. Il ,parcourt, s'ans fatigu e, des distances de hui t rm dix kilomètres.

D'autres fois, Fernand ,amène avec lui de petits camaI'ade \;j, ·et c'est ,à la pêche qu e va toute la bande joyeu,se. Armés de o'n11 -

les, de lignes, d 'hanleçons, d 'appâts, les enfants explorent t ou s les trous de la rivière. Quelle joie quand le pêcheur sort un e ,ablette! .

Après ']a pêche, la baignade dar1.S la rivière tiède et la dînette sur l'herbe font à tous un grand plaisir.

René, FeTnand et leurs anlÎs rentrent enchantés d e ·leHI' bonne partie.

A . et L. Franch et.

Vacances à la campag'ne

Olivier passait ses journées penché clans -les branehes d ' un arbr.e et lisant des l),istoires merveilleuses . Il se .sentait p erdll dans la natule. A travers le nid de feuillage, il voy,ait ~11 loin 'les vignes jaunissant,es. Les coqs à la voix perçante se répon­daient d'une ,ferme à l'autre. On entendait le Tythme inég,al rles fléaux dans les. granges. Olivier surveHlait d'un ai,!' inquiet les colonnes des foul~mis perpétueUenlent .pressées et les abeill es lourdes de butin qui ronf,lent 'COllllue des tuo/aux d'orgue, et le') guêpes superbes et stupéfiées qui ne savent ce qu'eHes venlent.

. Romain Rolland.

Les vacances du collégien

La vie en pleins cbalups, le fanage des regains, les vendan­ges, le maniement de la bêche et de la 'pioche, la -récolte des pom­Illes de t'el re, la f.açon des fagots et des bouTl'ées eurent hientôt

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renouvelé m.on sang. Ajoutez à ,ces exercices les grandes marches sou~ bois avec les ,bûchero~~ et les charbonniers, les longues statlOl1S .dans les pres , au ·mlheu du troupeau, ·avec le berg·er du village, 'et les brillantes parti'es de quiUes, sur la p'lace, en com.­pagnie de lues deux 'c'Û'Usins ,et de vingt autres poUssons mes amis: vous comp'rendrez 'COnl.fil'enf deux nlois de' séj~ur à Launay étaient 'POUl' ,moi le plus puissant ·des toniques et le plus délicieux des remèdes. Mon unifonne à boutons dorés était restô dans le camphr,e; en revanche, j'us,a'is .tant de blouses que ma Inère n 'avait pa's le temps de les racconlluoder. Edmond About.

'b) Exercices d'appHcation : s'en référer au numér'o 1.

IV. COMPOSITION ' FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La l'édaction

1. C01npnsez des phrases avec le.s nlots du vÛ'C'abulaÏT,e. 2. Conjuguez les v·el bes du vocabul'aire. 3. En un pa'ragraphe, dites la joie que vous éprouvez en SDl1-

{~eant aux vacances. 4. Rédaction.

1. Dites cam l11.ent vous a vez passé VlOS dernières vacances . II. Ce que je veux faire pour aider n1es pa·r.ents p endant les

vacances.

III. Si vous pouviez ohoisir, où ipa:sseTie·z-vÛ'us vos vacances ? ·en ville ou à -la D10ntagne? Justif.iez votre préfér,ence.

Sujets d'observation personnelle. - Autr,es IsuJets: 1. UIle distribution de prix. - 2. La cour de l'école pendant les vacan­ces. - 3. Une ,partie de pêche pendant les ' vac.ances. - 4. Uue ex,cul'siol1 pendant les vaoances.

ORTHOGRAPHE

La botanique

La botanique est une S1dence nlerveiHeuse, intéressante au Vlus haut point. EUe nous Inet eà relations inthnes avec le monde si vaste des végétaux, nous apprend ,à connaître les oharmes de la ver,dure, les nuances presque infinies des couleurs, les galnmes ::iuaves des parfu.ms, le trésor abondant des vertus médicinales des 1)lantes.

Tout en nous distrayant au contact de la nature, apprenons .ave,c le botaniste à utirliser l'a,chillée contre les fièvres, 'le gené-

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vri~r contre les refroidisseU1ents et les rhumatismes, 1 annoi~e a.b~Inthe contre les verrues, la can10mille contre éertaines indispo­:ltI,O.~l~ de l'~st~D:'lac et, Inill~ autres infusions qui peuvent être LlpelltIves, dmretIques, elnolhe'lltes pectorales sudorifiques vul-néraires, dépuratives et antispasln~diques.' ,

Le rhododendron

Avez-vous jamais 'contelnplé buissons plus gracieux que les l~hoAdoden?r.ons? n . .f~ut monter jusqu'aux de,rnier's étages de la j or~t, ~n JUIn. et en JUIllet ,pour voir la « rose des Alpes » dans son pleIn epanOUlssement. C'est une féerie . A l'ombre des nlélèzes où tes autres fleurs ont de la peine à suppor.ter une fraîcheur aussi dense, sur des pentes abruptes qui n'ont qu'une 'rare floraison pour parer lieur nudité, le rhododendron vient étaler sa splen­deur.

Le promeneur le salue de loin . Il ne descend p.as de là-haut sans emporter le souvenir qui s"hnpose: une bdndil1e fl.eurie au ehapeau et, ac·crochée au sac de voyage une verdure assez volu­Inineuse, simple et pittoresque d'où jaillissent mille c1nchettes roses ou rOl~.geâtres et s·ans doute encore queLques boutons prêts à s'é­panoUIr. Pendant de nombreux jours à la pl,ace d'honneur de la chambre familiale il y aura un vase déli·cieux tout plein des ehannes de la haute montagne.

Le g-enévrier

Chacun connaît le genévrier, cet arbuste gracieux qui se mêle partout à la haute végétation forestièr·e. Il ,constituerait dans nos r,éoio.ns une des ,be~autés du sOll's-~ois, si son odeur ba'l'samique n e l aymt > ~as v,oue a un~ destructIon systématirque inooncevable: pour taIre secher l.a vlande lors des boucheries d'automne les paysans le sacrifient impitoyablement au Téoime de leur cu1~ine. De temps imn1émorial, ,le genévrier, grâce .à, son aspect éléoant est cho.~si dans l~ centre du Valais pour remplacer l'olivie/' au~

_ processlOns du ,dnnan'CJhe des Rameaux. Les Ipropriétés de cette plante s·e rappeUent à l'attention des malades, dans bien des cas , lors des Tefroidissements, des indispos.itions stomacales et même pour ·combattre de Ipénibl,es 3ffections rhUInatisma les.

L~ plantain

Mon cher anli , tu t 'es fait une petite a.gratignute en tom­hant. Voici que le sang coule. Il peut se produire une infection. ~t n~us somm~s loin d'une phannarCie. Tâchons cependant de CIcatrISer la plaIe. Cher.chons le !plantain, cette herbe bénie mise à la portée de tous par les heureuses dispositions de lac,réation. Le voUà. Sa tige grêle est 'couronnée par un pompon allol1O'é our­·lé d 'étamines et simple d'aspect. Tiens une de s,es feuilles; fr~isse

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la. Nous allons l'ap,pliquer sur ta bles·sure. Ce sera ta guérison prompte, n'en doute pas.

Au pl.antain, - disons qu'il y en a plus,ieurs espèces, - nous devons une foule de bienfaits. Il purifie le sang, H combat ,les dan­gers de certaines n10rsures; il cal:Ine bien des maux de dents, et il est salutaire contre que1ques-unes des lnéchanles ,affections puhnonaires.

L'ortie

L'ortire a un tem,pél~al11ent rude, a'cadtâtre, un aspect ré­barbatif, un genre de vie assez . ori,ginal.

Elle se plaît autour des ruines, aux abords des ruelles négli­gées, dans 'les terres en fri,che parn1"i les amoncellen1ents de Inatières végétales. Ses feuilles dentelées, toutes recouvertes de fins piquants, se déf.endent avantageusement ;contr·e les hel"bivo­l'es quels qu'ils soient. Seuls quel,ques cheniUes vorac·es y vien­]lent cheTcher, sans inconvénient pour elles, leur nourriture fa ­vorite.

Malg-ré le .métpris dont elle ·est souvent l'obje , l'ortie mérit.e qu'on lui ac-corde une vraie sympathie. Sa racine est utihsée con1lne relnède sur le cuir chevelu . Les infusions de sa tige, feuil,les et graines, ont des vertus dépuratives connues qui font valoir leurs effets, d'une façon particulière, sur l'es10n1ac, les intestins, les poul11.ons. Et ,c'est avec bonheur encore que les paysans utilisent c,ette plante pour compléter l'alin1entation de leurs porcs.

Communiqué pal' un collègue.

miettes pédagogiques Nous devons nous attacher à l'enfant, nous servir de l'école'

pour i:Inprégner son esprit ·des sentÏInents, des idées et des goûts qui le libéreront de la s'ervitude que Ile matérÏ-alislne actuel fait peser sur lui. (G. de Montenach).

:1< * :\<

C',est par l'-éco.le que nous arriverons peu à peu à cette éduca­tion esthétique des milieux ruraux dont la bea'uté ne sera pas seule ft profiter, n1ais aussi la ·moraù.ité et le p-atriotislne. (Id.)

:1: ::: * Dans toute éducation le n1ilieu ambiant exerce lille puissante

a,ction sur la culture de l'individu. En voyant lIa ,maison d'école: s'effoDcer de Tess'eu1bler aux autres maisons du viHa.ge, aux cha­lets, les jeunes campagnards finiront par cOlTIlprendre que Cô

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derniers ne ?oivent 'pas être saerifiés; ils verront surtout qu'on peut modenll~er les demeures sans abandonner les formes SéCll­I ai ~'es. C'est d~ns :ce local que l'enfant étudiera son pays, s·a géogra- . phle et son hIstOIre. (Id.)

::: '" * L 'écolier n'ollvrÎl'a un livre qüe quand la lnaison, le jardin

la rue n 'auront :plus rien 'à lui enseigner. (Spencer).

* * * Trop peu d'j,n1po;rtance est donnée à la nature ù l'histoire

et à \la géographie locales. Les fils de cultivateurs SO{lt souve:l1t ,..i mal instruits dans ces n1atières qu'ils ignorent le nOU1 dès al'bres qui poussent dans ,les cours, le long des chemins excepté les ar-bres fruitier s et les ·sapins. '

On attache l'enfant au sol natal en le lui faisant connaître. ::.:

:j: * Ce n 'es.t ~as sans appréhension qu 'on voit la population cam­

pagnarde dm1lnuer de plus en plus en Suisse, où elle n 'est plus qll e le 20 % de la populatIon tota,le. Or qui dit qu 'i-l n 'an'ivera p as U~l l110IneI~~ où l'industrie de notre pays, actuellement enCO'fe pros­pere, ne s 'ecroulera pas sous la poussée de la concurrence étran­gère? De quoi vivra-t-on alors?

:~ * * J1/. Lalanne 'croyait qu'un élève ne s'en prend jamais ' ù son

maîtr si celui-ci n'a en les prenrieros tOlis , du m~ins dans les procédés. «Je ne trouve pas luauvais, illsait-il , au sujet d'un lnaître­~Il1elql~e peu rude, qu'n üenne ses élève.s .au ,devoir; mais il y met. Je crOIS, des formes un peu a,ce.rlbes ; il a 1"air de se ,procurer une petite satisfa-ction en les punissant. C'est ce qui les iTrite ;).

:!: * * Le même éducateur désirait rendre Iles enfants contents h eu­

reux. « Il ne faut pas croire -que le bi,en-être soit une CiTcOI;st'an­ce indifférente à l'éducation. Je vous défi.e bien d'inspirer l'amon r ~l.e .la vel:tu ' à des enfants que ,vous rendez InaUleureux par la po­sItIOn l:le~le. que vous le~ll' Ja11es pour les rendre vertueux. Si je vous devOltaIs tout üe qUI fe.rn1ente de mauvaises passions dans le cœur d'un e:llf'ant dévoré .d'ennui ,et outré .de dépit, il n'est pas un père, ayant un ·cœur d'hŒ11Ine, qui conse.ntît à condamne.r son fils à ce sori!: ,affreux; et pourtant telle est 1:a déplorable ignoran­~e de la plupart des hOlmn1es en éducation, que beaucoup d'·en­f~:~nts s.ubi.ssent ,cett~ affreuse destinée; de sOlrte que l'âge de la ~7Ie, qUI seul pourra1t rendr·e pur ·et heur-eux, se r e.n1plit, par notre taute, d '-autant de 111isèr·es, d'autant cl 'an1e'l'ltllIlleS , d'autant de

T 477 -

souillures, et verse plus de lar.mes que les autres âges de la vie .. Et en sa,crifiant l'e hien-êtr,e à la science, 'on saicrifie aussi la ver­tu »,

« Quoi! tout le monde ,est d'accord pour s'ef1frayer sur ,l'ave­nir d'une société luenacée ,pal' le 1l1.atérialisme, -quelque briLlante, quelque 'savante, quelque riche qu 'on la sup'pose; tout le monde est d'accord pour reconnaître que }e seul reluède, le seul contre­poids à cet entraÎnelllent vers le ma1 , ·est dans l'Î'l1!stTuction mora­le et religieuse, c'est-à-dire dans le christianis'l11'e, 'car tout le monde sait qu'une nlol"ale sans dogme ,est ,con1me une justice sans tTibunaux. Il n'est pas de père digne de ce non1 qui, jetant les yeux SUT ses enfants, ne se sente effrayé de leur ·avenir, de les voir grandi]' au sein de ces provocations au mal, plus ardentes que janl·ais clans notre s06été actue}.Je, qui ne désire leur donner

. des conditions reli'gieuses capables de leur servir à la fois d'abri et de rempart. Il s'agit de dépos·er dans les Jeunes âmes, certaines se.mences qui 'l1e s'Ü<ient pas oblitérées à jaluais par un s'ceptids'm e précoce. A cette œuvre-Hl la science la plus raffinée ne ·suffira jun1ais. Les peuples conn11e les individus, peuvent être très sa­vants au sein de la plus parfaite corruption ·et du plus profond abaissel11ent. La religion seule peut redonner au cœur humain ces deux principes ess'entiels à toute 'Société, la dis.c1p1line ·et :l'ab-négation. (NJontalembel't).

On nou s dit que 1a jeunesse conteInporiane est essentielle-­ment pratique el utiljtaire , que les questions inteUedueUes la lais­~.e.nt froide, qu un match de boxe ou de fOU-baU l' intéresse cent fo is Ip]US qu'une pièce de Racine; on nous dit qu 'en e déserte Je domai'l1e dp l'esprit pour courir à celu i de la !naohine. S'il en est ainsi, à qui la faute? l\{:oüs à ceux qui ont élevé cette jeunesse et n'ont pus su éveiller en ('li e le goût. la passion des grandes idées, des belles ohoses, -d e la beauté littér aire, artistique, nl0rale ..

BIBLIOGRAPHIE

VALLESIA

On salt avec quelle inteLligence IV!. le Dr Donnet, notre atchi- · \'iste et bibliothécair'e cantona'l fait Tevivre le passé de notre can­ton. La publication du bulletin « V,aHésia») en est la -preuve éC'la-tante.

Il 1

Page 17: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

- 480-

cités. Il -commence par les guider dans le choix d'une profession et dans l'ère difficile des débuts, celle des faux départs et des premiers éche.os qui ne doivent pas rebuter. Il l,eur lapprend à ne pas compter sur la ,chance, mais avant tout sur eux-mêmes, leur stgnale les qua­lités propres à la réussite et les bonnes méthodes de travail, Il énu­mère -ensuite les principes fondamentaux de la science des affaires, qu'il résume, tout en se référant aux meilleurs ouvrages d'efficience . Ajoutons une gerbe de conseils sur l'art de se faire des amis, de deve­nir un chef, sur les écueHs à 'éviter et le comportement aux jours de 'crise, et .l'ou ,aura dit l'essentiel de 'ce livre dont le ton s'élève à ,la fin pour affirmer la nécessi·té d'insérer la morale, dans les af­faires et de placer par-dessus tout les valeurs ,Stprirituel'les. Nous sommes persuadé que ces pages 'seront utiles - non seulement aux jeunes amis, à tous ceux qui le.s préparent et ,les dirigent ou les em­ploient - ,oar elle~ s'appuient à la fois sur la rkhe expéri.ence de l'auteur et sur celle de nombreux hommes qui ont brillamment réus­si ou ont su tout au moins donner la clé de la porte du succès.

* ) Geol',ges Rigassi - Le iprix du succès. Un volume de 176 pa­ges, 12,5x19 , broché Fr. 5.-, Librairie Payot, Lausanne.

STYLE DES MEUBLES ::: )

Dans ce livre, Erwin Gradmann montre comment chaque siècle a imposé son empreinte au ,mob~lier et dans quelles ,conditions sont appaDues le,s formes; il explique le rôle que reffilPlit le meuble dans des cadres très différents. La nécessité, le goût régnant, Le besoin grandissant de 'confort ont -contr.ibué to.ut à la fois à ,la création des styles, dont on peut dég,ager les lignes Igénérales. Mais, s'il existe des styles définis, il ne faut pas -oublier que la transition de l'un à l'autre comporte souvent des formes hybr.ide.s et que d'aiLleurs chaque pays a réagi sélon son (propre génie dans ce domaine, bien que certains styles aient acquis une valeur internationale. Tout ceci apparaît clai­rement dans ce petit livr,e dont la seconde partie e,st consacrée aux p.lanches et à l'analyse de.s meubles présentés à titre d'exemples. Ces descriptions poussées jusque daI1Œl Le moindre détail ornemental , seront utiles à tous ,ceux qui désirent apprendre à reconnaître un sty­le. Le texte, très clair malgré selS subtilités, nous reptla:ce dans l'am­biance de -chaque époque et nous fait connaître la raison d'être des prinCÎlpaux tYtpes de meuble,s et de leur transformation.

Par ses qualités et ·son excellente ~1Iustration, ce livre est a,p­pelé à devenir '..:.~ guide et un consenler pour tous .les amateurs de beaux meubles.

*) E. Gradmann: Styles et meubles. Collection des Petits atlas de poche Payot. Un volume de 64 pag.es, 11x15, avec 118 illustrations,

_relié Fr. 4.20. Librairie Payot, Lausanne .

- 481-

MON PREMIER LIVRE :;')

Grâce au concours d'un artiste de grand talent, la nouvelle édi­tion de mon !premier livre est devenue un · ouvrage remarquable qui fera le bonheur des enfants. Les auteurs l'ont divisé en trois parties correspondant à l'étude des lettres et des diphtongues, des équiva­lents, des finalles et des formes comhinées. Dans ces deux parties fondées sur la méthode de lecture globale, chaque leçon est ,consa,crée

. à. une .lettre, -ou à un 'Son, et est introduite par une illustration; elle comporte une suite de -courtes phrases servant d'exercices, agrémen­tée parfois d'un refrain connu. Les lettres sont présentées d'abord sous la forme manuscrite, puis en caractère1s typographiques. La troisième parMe -contient des textes tirés de divers écrivains, en vue de la lecture. Un soin trè-s grand a été aippor-té à toute cette ,présentation, car de l'effet visuel dépend en partie le plaisir que l'enfant aura à se mettre à lire. Donc, typographie impe,ccable ac­compagnée d'une illustration vivante et attrayante. Des images gé­nérale~ent coloriées montrent aux élèves des objets et des scènes qui leur s.ont familiers. Marcel Vidoudez, dont on connaît les al­bums pour la jeunesse, a mis à ce travail sa délicieuse fantais-ie et son sens moderne du concret. Autant de qualités qui fonit de 1\/[on premier livre une réussite de l'édition. C 'est pourquoi il sera dao. vanta,ge qu'un manuel scolaire; on peut même prévoir qu'il devien­dra le livre de ,premières lectures de la famille , un de ceux dont les desseins demeurent gravés dans la mémoire des enfants, souvent tou­te la vie.

*) Mon premier livre. Livre de lectùre pour la première année. Nouvelle édition entièrement refondue par Mmes B, Mury, M.-L. Pic­card, G. Trezzini avec la collaboration de Mme V. Martin. - Un volume de 140 pages, 16x22, avec des ilh;tstrations en couleurs et en noir de Mar-cel Vidoudez, reliée Fr. 5.-. Librairie Payot, Lausanne.

« REDED SCHWYZERTUTSCH» * )

La plupart des Romands se rendant en Suisse allemande savent l 'allemand, mais Ice qu'ils entendent le plus généralement parler chez leurs compatrio.tes c'est le rude et sa.voureux alémanique, dif­férent même suivant les cantons. Il e.st donc utile qu'Us puissent s'i­nitier à ce 1angage. A leur intention, MM. Schenlœr et Hediger ont pub1ié chez Payot un petit ouvrage fort bien conçu et que nous leur conseillons de ,se Iprocurer.

*) M, Schenker et P. Hedinger: Reded Schwyzertutsch! Einfa­che Gespache zum Erlernen alemanisohen Umgangssprache. 2. Au;f­Lage. - Un vollume de 80 pages, 13x19, broché. Fr. 2.50. Librairie F layot, Lausanne.

Page 18: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

- 482-

AYMON DE MESTRAL - FRANK BUCHMAN ET SES AMIS * )

D lmanquait jusqu'à ce jour un OUV1"lage français qui mit en lumière la personnalité de Frank Buchm·ann, l'initiateur du Réarmement moral. D'üù vient cet homme énLgmatique et inspiré? Comment a-t-il recruté et .formé ses équipes de oombattants en Vue de la lutte en­gagée sur un front Ill'londial contre le matérialisme? Dans quelle at­mosphère Viivent et agissent Frank Buchmann ,et ses cQ1I1IPagnons? Sur quelles ex,périences et quelles .ceJ.'titudes fondent-ils leur plan auda:cieux et simple, visant à chang.er les hommes .et à transformer le monde? C'e,st ,c,e qu'on apprendra en lisant le nouveau livre que M. A. de Mestral vient de consacrer à 'ce suj,et.

* ) Aymon de Mestral: Frank Buchmann et ses amis. - Un vo~

lume de 148 pages, 14 x 23, broché, Fr. 6.-. Librairie P,ayot, Lau­sanne.

HISTOIRE DE LA TERRE:i:)

Grâce au nouveau petit atlas de :poche qui vient de paraître, sous le Htre « Histoire de la Terre », le ,profane ,peut embrasser ;d'un coup d 'œil l"ensemble des problèmes soulevés par la géologie et la paléontologie. Il y apIPrendra à connaître la nature des matériaux qui constituent notre sous-sol, pU/i,s l'action des agents externes qui en modnient la sumace, celle de l'eau surtout et du vent, qui furent à l'œuvre immédiatement aJPrès la solidification de la croûte ter­restre; à ces phénomènes nous assistons encore de nos jours: désa­g~égation, érosion, a,ccumulation. L'auteur décrit aussi les mouve­ments inter.nes, séismes et volcans, dont il expose la théorie la .plus récente. La seconde ,partie de l'ouvrage a tr.ait .aux origines de la terre et de la vie, puis à l'évocation des âges qui. se sont succédé du silurien au dilluvlium; l'auteur en fixe les aspects géograjphiques, en révèle la flore ,et la faune. Des planches en couleurs reproduisent quelques-uns des animaux les plus caractéristiques qui vécUrent à ces élPoque,s reculées et dont l'image a pu être reconstituée d'alPrès leurs restes fossiles. On se plongera avec plaisir dans la lecture de ce substantiel ·et lumineux exposé, ' qui nous fait saisir l'immensité du passé de la terre et toute la fra.gilité de notre destin.

* ) C. A. W. Guggisberg: Histoire de la terre. Collection des Petits atlas de poche Payot. - Un volmne de 80 ,pages, 11 x 15, avec 42 croquis et 8 planches en couleurs, relié Fr. 4.20 . . Librairie Payot, Lausanne.

• - 483-

Réponses aux problèmes des fiches L.e 1er numéro, en caractères gras, désigne la fiche;

le second désigne le problème.

1. '1. 116.95 fr. 2. 152.75 fr. 3. 336.25 fT.

2. 1. 804262 hl. • 2. 154850 a. 3. 8981,40 ha. 4. 10529,9 ha. 5. 521500 hl. 6. 6943 ha.

'l 1. 928,75 fr. il.

2. 143,60 fr. 3. 10899,25 fr. 4. 2275 fr.

4. 1. 10347 26403 1464 2832 121 4586 etc.

2. 20.285,22 18774,89 544,71 1697,67 57442,12 etc.

5. 1. 11472 167090 312558 488525 248096 etc.

6. 1. 131,39 !fr. 2. 736,52 fr. 3. 347,54 4. 722,27

7. 1. Vd. 291456 hl. 30602880 fr.

Vs. 161000 hl. 16905000 fr.

N. 72085 hl. 6415609 fr, 5

etc. 2. 1.511872560 1.

151187256 fr. 1665085840 1. 199810300 fr. 8 etc.

8. 1. 1,51 fr. 2. 20,70 fr. 3. 0.33 4. 0.49

9. 1. 14581,25 kW. 13108.40 9447,82 49925 7300 11050

2. 42.23 hl. 23.70 hl. 39.90 hl. 55.96 hl. etc.

3. 32 fr. 93 55 fr. 41 94 fr. 32 etc.

4. 1392,75 fr. 1314,13 3764,50 etc.

10. 1. 366,50 fr. 1,87

2. 0,13 796,75

11. 1. 261 2. 9712,50 3. 1885,50 4. 9144 5. 235

12. 1. 43,20 2. 88,20 3. 328,90 4. 47,50 5. 58,33

13. 1. 355 2. 1032,5 3. 5935.-4. 2133.-5. 945

14. 1. 23 2 24,33 3. 164 4. 2,62 5. 12,35

15. 1. 6,98 2. 28,11 3. 19,93 4. 5,25

16. 1. 5,50 2 59,10 3. 0,113 4. 1,95

17. 1. 10,83 2. 1,30 3. 1,29 4. 0,62

5. 0,92

18. 1. 11,96 2. 174,4 3.90.-4. 133.-5. 136.-

19. 1. 1860 3080 4770 etc.

2.

3. 4.

20. 1000 t. 100 10 10,000 etc.

21. 1000 100 1000 14,365 etc.

22. 1000 1000000 4875000 etc.

23. 1. 140,8 2. 12 3. 1,2 4. 62,50 5. 188,70

24. 1. 38356,25 2. 1225

72,2·5 1152,75

3. 976,56

Page 19: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

· ~m~'"-~OUR;;~;;;';=~~ [nstituteurs et institutrices ... Voici de beaux buts pour vos promenades de classes et sociétés

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. 4. 57,75 5. 784 ? 6. 1936 7. 38,44 etc.

26. 1. 309 2. 238,8 3. 416 4. 125.25 5. 8,30 » 41,50

6. 45 » 135

27. 1. 440 2. 2370 3. 50 4. 26 5. 50

28. figure

29. 1. 292,50 fr. 2. 125,92 3. 260 4. 19,50

22,50 21 24 etc.

5. 25,20 6. 86

'30. 1. 2278,2 2: 845 3. 7778 4. 1267,50 5. 473,12

31. figure

32. 1. 168 2. 52,80 4. 478,85

- 485-

5. 12,5-8,5 ... 3. 27,55 72 4. 40,28 96 5. 29,83 24

6. 24,365 3S. 1. 689 48 96

6175 33. 1. 18,75 59,45

2. 165 0,595 3. 26 4,32 4. 48 5,46 5. 42,70 2. 344,5

34. 1. 2400 16,8 2275

2. 2280 11,76 2220 1400 2109 0 ,64 1836 2,73 1581 3. 344,5

3. 120 79,20 180 3900 291 47,69 564 4550 819 3,68

35. 1. 190,96 2,73

2. 687,85 40. 1. 474,50 3. 58,20 (55,57) 30.1,20 4. 59,26 2. 561,60

36. 1. 382,50 3. 53,97

198,38 4. 2504,04

5605 5. 32,66

258 41. 1. 191,565 223,02 0,07875 731,26 1350

2. 52,02 23,10 78,44 3025 1805 4420 143.60 2. 0,0300 70,50 sup. 258 774 (voir)

3. différence 1325 4. 80,60 910

58,20 3. 308 0,04875 67 61,40 676 110

5. 0,34 1700 3510

37. 1. 600 2. 65,10 42. 1. 700 3. 6350 2. 1400-1400 4. 816 3. 1,60

1,52 4. 385 5. 66,37 5. 0,42

38. 1. 78,18 43. 1. 3-1,8-2,25 2. 42 0,55

Page 20: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

COURSES D'ECOLES ET DE SOCIETES Instituteurs et institutrices ... Void de beaux buts pour vos promenades de classes et sociétés

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4. 1,50-1,28 1,77-0,275

5. 0,7566

44. 1. 17000 2. 787500 3. 1700 4. 540 5. 9000

45. 1. 24 m. 1. 16 allées 2 mur 0,5 etc.

46. 1. 2:..0,50 2. 4-5 3. 46-76 4. 140-20

47. 1. 1895,4 75.-

3. 512 4. 3,037 4. 40,32

48. 1. 291,71 2. 646,42 3. 326,25 4. 165,30 5. 31,12

49. 1. 12633,6 (voir) 2. 53,04 3.20.-4. 3303,72 5. 1776,60 6. 434,72

29.12 1.

50. 1. 2,37 2. 23,28 3. 3,40 4. 285,60 5 . 11,35

51. 1. 0,80 2. 2,50 3. 2,50 4. 2,50 5. 53,70

52. 1. 180 2. 133,33 3 .' 31,50

- 487-

4. 95.20 5. 195 6. 1430,80

53. 1. 37,50 2. 18% 3 . 18 4. 22 5. 10,50

54. 1. 3111,11 2. 12 3. 21 4. 162 5. 816,66

55. 1. 2240 2. 5499 3. 18850 4. 20539 5. 0,83 6. 394,20

56. 1. 243,75 2. 14,06 3. 16,65 4. 2080 5. 209,19

57. 1. 302382 2. 333369 3. 327981 4. 379125 5. 440350 6. 206479 7. 386614

58. 1. 62460 2. 4420 3. 38360 4. 43808 5. 16218,34 6. 10430,48

59. 1. 232 2. 18,50 3. 75,90 4. 19 .ans 3 m. 5. 79,75

60. 1. 96.-2. 64,79 3. 114 4. 8,50 5. 876,35 6. 258,75

61. 1. 23,37 60 133,58 30,80

223,20 45252,30 (3 %)

62. 1. 37,33 2. 136,68 3. 34,35 4. 124,65 5. 24,73

63. 1. 4500 2. 4032 3. 780 4. 1017,70 5. 1456,29

64. 1. 6905,60 2. 1361,75 3. 1.3744,80 4. 7133,25

65. 1. 9.-2. 37,50 3. 612,18 4. 15,60

66. 1. 20% 2. 84,70 3. 73,33 4. 82,33 5. 18 6. 250%

67. 1. 6,44-93,56 2. 8,45-91,55 3. 9,96-90,04 4. 13,33-86,67 5. 15,09-84,91

etc.

68. 1. 19,72 2. 20% 3. 13,89 4. 15% 5. 44,39-55,61

69. 1. 71,52 21,41 5,70 1,36

2. etc.

70. 1. 4% 2. 3% 3. 3,5% 4. 3,75 5. 4,50 6. 4,50

71. 1. 5% 2. 2,81 3. 3,75

l'

Page 21: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

COURSES D'ECOLES ET DE SOCIETES [nstituteurs et institutrices ... Voici de beaux buts pour vos promenades de classes et sociétés

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PARCOURS

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411 BEX C. F. F. de et à:

485 Bévieux (tramway)

Fantannaz-Seulaz (halte)

Les Passes (halte}

1131 Cryon

Barboleusaz (halte)

Al'veyes (halte)

1253 Villars

Chesières

Col de Saud (halte)

Bouquetins (halte)

1 Premier degré 1 Deuxième degré jusqu'à 16 ans rle 16 à 20 ans

Simple 1 Double, Simple 1 Double course course course course

Taxes par personne

0.25 0.40 0.30 0.45

0.60 0.90 1.- 1.50

0.80 1.20 1.25 1.90

0.95 1.45 1.55 2.35

1.10 1.65

1.15 1.75

1.20 1.80

1.25 1.90

1.65 2.50

2.10 3.15

1.75 2.65

1.85 2.80

1.95 2.95

2.- 3.-

2.70 405

3.40 5.10

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4. 4,50 5. 410 aug. » 3,85 » 2610

72. 1. 12000 2. 60,000 3. 4000 4. 10000 5. 1255

~, 3. 1. 25000 2. 8888,88 3. 8347,82 4. 19764,70 5. 144000

74. 1. 3,29 2, 2,85 3. 3,92 4. 3,18 5. 3,29

75. 1. 2510341 2. 2916660 3. 3110644 (voir) 4. 3758450 5. 3879386 6. 4064268

76. 1. 2520 2. 13700 3. 23461,5 4. 97133,33 5. 28678,5 6. 26000-2 ha

77. 1. 1125 2. 2285,77 3. 16004,61 4. 24000 5. 514.2,85 6. 3468 ·m 2

288,35

78. 1. 1571,42 2. 1400 3. 5482,35 4. 39200 5. 54700

79. 1. 500 2. 3570 3. 3600 4. 4870 5. 7135,69 6. 1200

. 80. 1. 2000 2, 6000 3. 3200

~ 689-

4. 504,92 4. 2800 5. 1319.15 4200 6. 60,000 5600

5 . 3118.50 . 81. 1. 6100 2217.60

2. 47500 2009.70 3. 6012,35 4. 8360,36 89. 1. 457.52 5. 14250,46 2. 1894.40

3. 1500 82. 1. 1200 4. 1050

2. 44 5. 37,60 3. 80 6. 37,60 4. 405,4 5. 114 90. fi.gure

6. 45135,33 91. 1. 9.60

83. 1. 3 2. 6.40

2. 3 ans 3. 61.40 4. 73.72

3. 2 5. 1.2-1.6 4. 4 etc. 5. 5 ans 4 mois 6. 4 ans

6. 4,8-6,4 ... 7. 41.50?

a. 9.24 84. 1. 1 a, 8 m. b. -

2. 5 a. c. 297.---": 3. 1. 5. 22. e, 59.30 4. 7 m. 9 j. f. 93.60 5. 9 m. 18 j. 6. 1 a. 13 j. 92. 1. 56

2. 40 85. 1. 58,15 3. 13.20

2 . 1225.- 4.80.-3. 8554,42 5. 240.-4. 171.- 6. 97 dm3

86. 1. 440-330 7. 753,6

2. 6775 ... 8. 565,2

3. 240.,. 9. 815,20

4. 10155,15 ... 93. 1. Il,062 2. 24,247

87. 1. 100-200 3. 9,61 2. 8000 12,01

3000 4. 30,80 4000

3. 9750 94, 1. 0,70

6500 2. 10,50

3250 3. 1,925

4. 112-784 4. 0,71-0,3'5

1960 5. 46,15

5. 16,2-48,6 ... 6. 0,52-0,26

97,2 7. 77,225

154,45

88. 1. 4000 14,11

2. 6-8-24 95. 1. 10 3. 300 2. 60,313

240 3. 5,30 360 4. Il,19 720 5. 1,85

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Page 22: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

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97. 1. 5,77 2. 0,33-0,44 3. 51,8 4. 7,06 5. 426,93

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4. 0,759 5. 40,80 6. 0,693

100. 1. 4,660 2. 367,2 3. 425 cm. 4. 1,204 5. 180 cm.

101. 1. 0,86 2. 60-85 3. 104 4. 569,4

102. 1. 13,188 2. 0,217 3. 644,328 4. 58,77 5. 155,424

103. 1. 8,62 2. 31,552 3. 21,703 4. 26,376 5. 41,754

104. l. 314-523 2. 38,15 3. 0,71-7,1 4. 1473,70

- 69.1 -

105. 1. 15 40 80 155 146

2. -3. 513

800 660 1450 580 680

106. 1. 41 Y:l 2. 18,360 3 . 13,062 4. 15,165 5, 680

107. 2. 12 h. 30.44 3. 9,37 4. 17,04

108. 1. 103 11 /13 2. 4,2 3. 18,62 4. 314,3 5. 76,9

109. 1. 122 2. 64 3. 58

112. 1. 9/10; 8/10 ...

113.

2. 9/10; 8/9 7/8; 6/7 .. .

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114. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

Y;; ,Y:l ~; X %; X ),i ; % 1/8; 7/8 1/8; 7/8 2/8; 6/8 3/16; 13 /16

115. l. Y2; Yt 2. ~; :Y:! 3. 5/8; 3i8 4. 5/8; 3/8 5. ?

1. Yt ; 2/4; 3/6; 4 /8116. 1. 2/8; 3/8.: . 2. ~ ; %

%; Y: X ; % %; X ...

3. 1/5; 4/5 2 '5 ; 3 /5 3 '5' 2 '5 4/5; 1J5

4, 1/6; 5/6 , 2/6 ; 4 /6

3/6; 3/6 4/6; 2/6 5 /6; 1/6

5. 2/5; ' 3/5 5/8; 3/8 6/10; 4/10 7/11; 4/11

110. 1/10; 2/10 3/10; 4/10 5 /10; 6/10 7/10; 8/10 10/10

111. 2/7; 5/7 2/7; 4/7 4/7

2. 5/9; 4/9 5/8; 2/7

3. 2/2 ; 3/3 4/4; 5/5

117. 1. 2/5; 4/4 5/8; 6/8 6/7; 8/15

118. Y:i ; 2 /8 3/12; 6/23 2/8; 3/16 ...

2/14; 4/36 9/100; 7/72 6/80; 15/72

119. 9/2; 16/3 25/8; 13/6 25/6; 13/4 33/8; 10/3 15/7; 33/8 11/4; 37/8

Page 23: L'Ecole primaire, 31 avril 1950

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122. 1. 6/8; 4 /8 ou %; 2/4

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126. 1/3; 3/8 3/8; 3/6 9/18; 2;'5 3/9; 1/17 5/20; 1/12 13/20; 0 2/8; 8/24 1/30; 10/84 etc.

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12/118; 9/18 ou 4/6; 3/6

771 7 /8 102 9/10

128. 1. 3 3/64 2. 4 1/16

2. 3. 4. 5, 6. 7. 3//12; 6/12

2/12; 4/12 ... s

123. 1. 3/3; 2/3 4/4; % 3/5; 4/5; 5/5 5/6; 5/6 7/6; 4/6 ...

2. 8/8; 7/10 10/12; 7/14 23/21; 12/24 58/72; 18/30

~24, 9; 7 8 /12; 7 8; 9 5/25 Il 11/34 10 - 12 4 /35 14 20/21 19 4/6 30 3 /6 627 9/17 ... etc,

J.25. 1/5; 1/4; 3 /8 7/9; 1/6; 5/9 2X; 3 5/7 4 5/6; 3 15/18 . 7 3/9; 8 9 /13

3. 39 reste 3 /,8 4. 6 reste 75/80 5. 6 j . 2 /3

129. 1. 81 2. 1120 3. 840 4 . 4503 5. 382,50 6. 42

130. 1. 174 2. 288 3. 120 4. 450

5. 107.10

131. 1. 2 h. 43 2, 5 5/11 3. 44/54 4. 21/24 5. 115.-6.24.-

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3. 9/30 4. 1/30 5. 3 h. 20

16,666 6. 6 7. 7 h. 30 1. 10 h. 35 2. 26 km. 2,50 B

23 'km. 750 A 3. 9 h. 46

10 h . 53 15 h. 20 16 h. 26

4. 6 h. 20 10 h. '20 11 h. 20 15 h. 20

134. 1. 8/47; 8/47 13/47; 5/47 23/47; 10/47 35/47;: 12/47 47/47; 12 /47

135.

139.

142.

2. 13 h. 40 14 h. OZ 14 h. 08 14 h. 23 14 h. 37

3. 17 h. 35

136. 137. 138.

140. 141.

1. 845549 665144 32943 25099

2. 40,2% 27,4% 14,8% 8,1% 6,4% 1,5% 1,2%

143. 1. 55,08 2. 5,32 3. 24,72 4. 7,65 5. 7,21 1. 2,428634 2. 1,765119 3. 59546 1. 65,50 2. 18,62 3. 5,42 4. 9,88 5. 0,55

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