l'ecole primaire, 31 décembre 1950

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SION, 31 Décembre 1950. No 6. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE lA VALAISANNE D' EDUCATION AB 0 N N E MEN TAN NUE l : Fr. 7.50 70ème Année Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. au à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre -- Les annonces sont reçues exclUSivement par __ PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 décembre 1950

U. l l itteloud Barthélemy, inst. Sion

Répertoil·e des Bonnes Adresses

Collège Ste Marie, Martigny Internat et Externat pour Jeunes Gens

Enseignements primaire, moyen (13-14 ans) et commercial.

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SIO N

SION, 31 Décembre 1950. No 6.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE lA SOC"~T~ VALAISANNE

D' EDUCATION

AB 0 N N E MEN TAN NUE l : Fr. 7.50

70ème Année

Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. au à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre

-- Les annonces sont reçues exclUSivement par __ PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avenue de 10 Gare T éléohone 2 12 36

Page 2: L'Ecole primaire, 31 décembre 1950

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diminuer les charges d'intérêts len consolidant

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SION, 31 DéceJllbl'e 1950. No 6. 70ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCltt~ VALAlSANNE D'~DUCATION

SOMMAIRE: COlV.(MUNICATIONS DIVERSES: Av.is. - Chez nos .collègues de Frihourg. -- Com1munication aux institutrices du V. R. - Cinémas ,s'colaiil'es. - Prix Ga:s;p~d VaUette. - PAR­TIE PEDAGOGIQUE: Liaison entre iparents et maîtres. - Le mouvement éducatif dans le monde. - Mie.ttes pédagogiques. -PARTIE .RRATIQUE: Centre d'intér.êt. - Leçons de choses. -Examens des r~crues. - La rédaction à l'école ,primaire. - Re­tour au ,pay;s. - OrtJhoga:.-a,phe. - Bibliographie.

L'Ecole Primaire pré$ente

à ses fidèles abonnes et à tous 'ses collaborateurs'

ses meille~trs vœux pour 1951

ABONNE'MENT A L'E'COLE PRIMIAIRE

Pour tout ·changement d ' adreSlse et 'POUT les réceptions irré­gu:lières de la Tevue, on est prié de s' adres'ser à l'Imprimerie Bee-ger, il Sion.

Les personnes qui recevrai,ent rl'Ecole primaire par en'eur, seTont as·s.ez aimables pour ren'Voyer ,La revue avec la luention « l~efltsé ».

:1: * * Nous remercions d"ava([}Jce les abo!l1lJlés qui rég'IeJ.·ont le prix

de J.'a:bonnement en ver sant fI'. 7.50 'SIl1Jr ile cOIlTI!pte de ohèque IIc 56, Sion.

Page 3: L'Ecole primaire, 31 décembre 1950

-178 -

"Nouvel-An ' 195,1~' o mil ne,!-f cent ciJlqua~t~: et ~~ - : l' Seras-tu un an toui conl'mu:~ :' , Ou un 'peu extraordi!Iail'~ .,"/ " : , Qu'apporteras-tu poù'r nous ptàirc ? Sois gentil, amène la paix; Dissipe les nùages épais' . ' Précurseàl'S d'atroces ol'ciges' Qui causent d' horribles ravages. Laisse le bon éducateur , ' " ' Faire sa tâche avec bonheur Enseigner à . notre jeunesse ' 'Que la haine est une bàssesse Que ;1~a~noUl' est un don de Dieu 'Qui répand 'le bi.en 'en tout lieu '" Dem'andc/n;: à la Providence . De nous bénir · en abondance' De l'établir la cJ.writé ) Source de la pl'ospérÙé, Sûr préservatif de la gue1'l'e Et ,garant de la paix SUI' terre Paix chantée d'un accent tou;'hant Au-dessus du Divin Enfant, ,Bonne volonté pour -l'année, ' Qui nous esl peut-êtl'e 'donnée: Tel est le souhait de bonhe'ur Offert à tout instituteul' .

Bonjour! Bon Au. • •

J .

, A l~O.s inf~~~lnes, à nos . n;a~lades, :s~gnes rpa~~mi nous de · qlle.l.~ q~le <:h:~s.e de ,grand,. de 'mysteneux '<;IUl nous .depasse, ,en m essage d ,aID1tie, Jlotr~e espoir ,de les .s'avoiT to~s l~éc.onfoTtés Ipar a,a: ,velin de ~ce~ aut:'e n1.y~9tere : la ICTèohe. A 'celle qui :parnri nous s'as:soÎl~ont ,soi]:~taues la .[.a ~abl.e g"la:cée où n'·attend qu'un ICOUv.ert, notre pensée allli!Oale q'lU dertTullSe :les :sortilèges tfi~s de la' solitude,

. A .celŒès q~i rpl~uTen~ uÙ. être :ohél'i, :notre '~'Ü'lnpl"éhension vé-l'1tab.~~ en ,-ces J0U;l~S où ~e vide, l'.albSiEmce deviénnen:rf: intoaérab'l~s :sans l 'espeI1anœ. '."

, ~ ·ces "v~üL1antes . no~n1.br~us'es, Qll'un ,a~s1:,èr~ de~oj:~ fauùli;.l T:lve a la ta·che InOl1ne"l'fiograte ·et ,~lT\Iparelill.nent' vam' e not' d'" • • ""'.t" . , le .iai . -mn::a'Îlon devan~ 'cetteb1ia voure quot1di'e'.J;l1le, sans panache s:ans phr:aJSe, ·ce . sO~Tm~, 'cet · enthous.iasme qui ont !leuT ,grandé'l~l' " la vrale, 'œHeqUl s'lIgnore.

- 179-:','

. A ceUes dont la vie, en un ,c:ea:,de parfaiti 'eTIlclot .l~s joies et le s peines de l'é.pou$'e' ët',' d:e l,a ,mère et Ile 'doux :i"ayonne'ffi-ent d'une éducatrice avertie, no:s félicitations.

'. .... ' . \. 1 • ," \ • ~ A toutes cellesqu~', .1etp:· jeunl5ssle paTe :<;l'uu;i , ChaI'fi,e juvénile

et qui .fo'PlTI'ent tta « Telè've» pleine de pro/messies, :::1108 V'œux afin qu'elles Ise réalis:ent, ~·~·~,s i ' ép.an01.~·~'senl\eut d~)~u:r attachante per-sonnailité. . . , ',' .

, '

A celiles qui ont chois~ la nl'eilil~llre part'; dont la lampe est toujour.s al/lumée nous disons :' p~if.l s:ez à , :l'â'll):~: d~ notre, aSlsoda-tion. .\\\

'\ '

A toutes, Boujour, Bon An! "'.1 "'. " ' Y. GI'oss.

~UNICATIQNS . DIVERSES ~ , DÉPARTEMENT CêJ S.V.E. Cê> S.I.V.N. UNION @) i

Chez nos collègues de , Fribourg Caisse de retrai.te

Void 'le pass'age de l'int.e1"pelJation que le dépure GeOir.ges Ma­c.heret de Fribo'U1'g a développée le 15 novemlbre 19·50, ·concernant l ia Réorganisation des caiss.es de retraite,

Ce pToblème brillant fut soulevé à maintes re'pris:es· ,au sein du GTand Conseil.

n i'mporte -de ffi-eth'e fi!l1i à une injustice :lourde de conséquen­oos pour le fonc.tiontJ;lair-e : ·alors 'que l'mnployé verse 1e 8% de son tTaitement de hase, l'Etat, ~u.i, ne 'contribue au paiement des JVÎlIIles qu'à raison du 3 % du sallaire a:s\suré.

CÛ'm~me cela ':Se f,ait partout ail1eU1ls, il importe qu'à Fribourg l'Etat participe à part égale avec l'employé aux paiements des primes. " .

Dans un 'll11iême ' or.dre d'idées, nous pensons que l'Etat doit ,s,av oiT !pr.endre ses n:~sponsabi1ités en 8'ecerptant de supporter le déficit éventue] des' ·caisses de ;retTaite, comme le prtévoit d',ai'ileur·s la lbI dù 14 'mai 1921 '.sur l·a 'cailSse ·de prévoyance des 'fonctidnnai­l'es et' employés de l'Etat à son arti,c1e 9. Nous revientlTons &:insi à l~ne situation 'normale ,à Tenc-ontre de la réassurance qui n "a pas fait se:s' preuveS! et qui n'·en delneUTe 'pas momls' onéreuse ,pOUT' les é.aÎ:sses: 'Après exa'merr, nous ' :con,cluons au principe dé l'au.tonomie des caisSes, à savoir qu'eUes soient indépendantes de l'A VS.

Page 4: L'Ecole primaire, 31 décembre 1950

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En dernier Tes'sort, nous devons ,co11:sta-ber l'insuffisanœ des :l'et raites versées aux 'anciens serviteuTs de l'Etat. Le système ac­tuel ,est cause d'une situ.ation pénible de tous 'IlOS retraités qui attendent euxaus,sl une .amélioration urgente de leur pension.

" . d' Quelques ohiffres pour illustrer ,ce que je 'VIens avancer. Instituteur: Après 35 ans d,e service, un .instituteur reçoit

une pension mensuelle de 190 fT. . . . Une institutrioe; ,après 35 ans de Sel'VlCe, reçoIt une pensIOn

mensuelile de 175 fr. ' Si l'on veut raiDe une 'cornpaT.ai'Slon ,aV'e'C· le perSionl1'ei fédéral,

par exem,ple, on ,constate que, pour le ,même nombTe.d'.années de Iservke et ,à :s.alail'e égal, ce dernier touche une penSl'On annuel'le à peu près du doubJe de œ que reçoit lUl fonctio'll1l1JaITe d'Etat. .

Pour obtenir des liésultats aussi 1alnenta!bles, le personnel pale des ,contributions an'l1ueUes de 300 frr. à 720 fT., ·et 'oela p'endant 35 ,ans ,et p!1us, .alors que l'Etal, de 'son côté, ne verse qu'une très faible oontriliution. A ces 'chiffres s'ajoute ,el1lCOT{~ la retenue faite Isur ~es auglDlent~ti(}ns quadriennaLes.

Ces ·exelnples en .di.sent ,aSlsez 10'~1,g SUl: J'uDgente ,?éc~ssitré ~~ .la réol~O'anis,ation des ,caIsses .de r,eh'aIte. Il Importe qu Il soit asSuIe aux ret~aités une pension équitable, basée sur le dernier traitement touché et adaptée au coût de la vie.

De 11ombr-eux m!etnlbres ,de.s associations du pers'Ünnel de l 'Etat, en âg,e de prendr,e 'leur retraite, doivent y Tenoncer pour . le Inonlent, 'pa'rce 'qu'i;}'s .s'avent qu'i'ls tümberaiôe1l't dans un état voisin de lLa m1sère.

ILa :DéadaptatiotIl -de l,a 'caisse de pension, en favorisant la ,mis·e à la retvaite du ;personnel, permettT,ait du ,coup ·de réaliser des écono.mies, :soit que les vieux empl'Üyés ipaTtallts :seraient reIU­placés par des jeunes, ,avec un salaire inférieur, soit que, dans le cadre de la réorganisation adIn;inistrati ve, on profite d.e leur d é-,part pOUl' ne pas 'repourvoir un poste. "

Il y a ,en ,cette ,a:f.faire un 'aspect financier sérieux; Iuais nous vous -demandons de -considérer aussi le ,côté humain) social et chrétien dru pToblèllle ,que présentent, d'une part, l'amélioration d·e la ,situation ilna,MTie'lle du :personnel de l'Et'at et, d'autTe part, celle de ses retraités.

Nous faiSDus 'cond:'ianoe au Gouvel'nem,ent ·et attendon,s de lui qu'il renseigne exactenlent' le Grand .conseil sur ses intentions, et nous ne serons satisfaits que :si nous trouvons dans sa réponse une promesse f.ormelle d.e résoudr.e, pour la prochaine session) les desidel~ata qui font l'objet ,de la présente intel~pellatioll.

Georg,es Atfacheret, député.

Mr J. Ackermann, directeUl' des Finances, a assuré l,a Fédé­ration des 'eITllployés qu'il .espère. arriver ,à un résultat s'ahsfais,ant au printemps 1951.

- 181 -

Communication aux Institutrices du \7. R. Chères Collègues,

Nos conf.érences interrOlnpU!es en décembre, pour nous peT­mettre de nous .oOHSiaCr€r entièrement aux tâ'ches p'lus Illomhreu­ses ·de 'la fin de il'année, r:ep'l~endront en Janvier, ILe dimanche 14 'Par une Iconf.érence lavec projections, ·que MonsieUl' le Profes­seUT 1. Mariétan donnepa à 14 heuJ'les, à l'E'Oole NormaLe.

Le Valais, ,que le distingué 'conférencier ,aime, Icomprend et m,et ·etn ga'vde contre le mauv.ais -goüt -d'une mo.dernisation san,s diS'cerneu.llien1:, en ŒOTmmia Il'e sujet. ..

Vell1ez l1om·breuses adlni;rer ~es slp1endilcl~s illn:a.ges .d'un Va-lais inconnu. Y. Gl'oss.

Cinémas scolaires Les institUTeurs et institutrices qui désiTent avoir des séances

de cÎ'ném,a avec fUms documentaires et fihns d'ens-ei.gnem'ent peuv,ent s',a.dT{~ssèr à Raul Pel1aud, Sion, Téléphone 027/2 23 19.

p'pesque ,chaque district possède un appareil de ·cinéma so­nore, par conséquent les frais de dép'kl'cem1entde 'l'opérateur sont réduits au IninÎ'Inunl.

ILes fi~ms s'Ont "mis gratuitement à -disposition des écoles, seul fO!péT.ateur ,est à rpayer par ,la COIDlnune ou paT l'eS écoles.

Sion, le 15 décembre 1950. Paul Pellaucl, Ciné-service.

Le prix Gaspard \7allette à Jean FoHonier (Le ,cQlmité de . .la Fondation Gasrp,aTd VaUette, ,coll1:posé de

MiM. Edouard M,artinet, :president, Pierre raMette, Paul -Gba')Jon­nière, Gus1lave 'François 'et v\TiHiam Métein, a décidé d'attribuer 'le prix de 1950, -d'une v.ateur de 300 francs, de ~adite fOil1dation au romancier v.alaisan Jean FoUonie:r, d'Euseigne, pOUl' l',em;em­hIe de 'SO'll œu'Vre et tDUft particulièrem,ent pour son derni.er 1'0-

n'tan « 'M1arguerite Voide » .

Nous pl~g.e'llton'S nos sincères félicitations à Mr Jean: Fol­lonier, notre ,coJlaborateuT et am:i .

- Je ne Iconçois point qu'une âme q.ue Dieu a rv:oulu remplir -de 1'idée de son être infini et ,souveriünement parfait, .doive être an.éantie. :La Bruyère.

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i p ARTIE PEPAGOGlaU~. i:. :·.1 ',1., ' _

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"ùiais,on entre", parents et maître's' , " ~ ' .-~, ,,' /

~,~ ,1)ans un précédent :aTtic~e 'nüus 'av'On:s patlé d'e la ,co:ll.a,bü'r,~­Hon qui d'Oit exister entre maîtres d'une même cün~mune, ; surtüut dans une 'Ou, plusieurs écüles 'Où t'Outes 'ies f'Ü:l"ce~ ne sont pas réunies. Auj'Our.d'hui n'Ous traiterüns .de la Ji.aisün ~nh'e parents et ~aîtres. '

,1L'éducati'On de la jem1.esse est une œUVTe de la plus haùte im,pürlance, dünt dépend n'On seuiement l\lve~ir m'atériel,' mo~a'l et :social de finclividu, mais, de t'Oute une natiün. Or, 'cette édu­cation 'q~i est un travai1 lüiI1g, 'complexe, diffi:cile resso~it avant t'üut à œa fanülIle; ,mais ,la famille n'a iplas, ordinairement, iJte temps, ni les 'capacités de rempliT cünvenablement ,c'e gravè devüir. n lui .faut dünc les ,cüUab'Orateur:s qualifiés ,qu''On appeUe Jes 'insti­tuteur.s let lesl prüf~s,e'UTs. Ceux,",ci remplissent alürs le rôle d"aides et n'On pas tüut là fait ,celui de remplaçants,; 'ce qui, v,eut 'diTe qu'une liais'ün, une uniün, une entente plus üu müins -étroite doit régner .entre parents 'et 'Illaîb'es. 'Malheureu:sHm~lIlt, ün ' 'cünstate ' t'Tüp souvent 'que dans la pl~atique i1s ,s'ignürent, qu'il y a entre eux 'cüm'me un'e cloilson rétanche~ ISlauf quand il s'élève süit d'un côté süit de fautre des réclamations, des p1aintes, qu.i' ne fünt alürs 'qu'épaissir ila cloison. ,

Il y a, en effet, des parents qui Icontrecarrent l'intluence du lnaître SUT les en~ants" püur b1en delS ,motifiS. D'autres, sans ,cüm­baUre directement ,cette influenoe, 'la redoutent püurtant ,et d'a­vance la sapent p.abi;Iement' p,ar des ,critique.s, des railleries; ,d'au­t,res eID.'CüTe s'abstiennent de 'cüllabürer, parce qu'Hs veulent ignü­rer les lnaîb~es püur des Taisons übscuTément ,mêlées . D'autres ,enfin, par une 'cünfiance ex'ces'sive, se reposent œanquilJem,ent et totalement sur les maîfues, Iqu'tl,s jugent à ta hauteur de leur mis­siün. D'un .autre 'côté, il se rencüntre, certainement ,aussi des ins­tHu1:eurs, qui ignorent syst-ém,atiquem~nt !la ,fami:1le;, Hs prennent' le.s' élèves ,cOluim'e -des isolés qui serai,ent nés ürphelins et de­,vraient müurir {·,éliba'taires.

;. Tüutes ,ces tendan:ce:s Isont h-ès regi-:et'tables'; i'1 faut 'de 'p1us en 'pius qu'une .. cüil1a1büratiülIl étrdite ,exis1te 1 entre parents et maî­tres, cal' 1'éducatiOIl. est une ' œUVTe d'haTlHlüni'e: 'Cétte 'cüUahü­~,at~,on düit , êtr~ .frall'che, cünstante, univers~~le" , 'cünfiante et in­telli,gente. Elie ,suppose, évidem,Ip.,eut, une, ,ceJ1aine, d:os,e d'esprit 'de s;al~~fi.ce; :mailS à J'prigine ' ,de, 1:pute:collabüratiQiIl .se trüuve un,

, ; r ~ :. .' .. I ,';,:l ' Il : ,' .

- 183-

'besüin: ün :ne ,cüIJabüre 'que parce qu''On ne 'SIe suffit Ipas, e~ ,peTlsonne ne se suffit én ,ce bas inohde.

' On ne s'e suffit pas . En effe't, les paTents d'abürd, cOlllnai~­sent-iLs t'Oujüurs les \Tais principes d'éducation; où ünt-ils appris la ,psychologie, lesméthüdes et les procédés d'enseignement. Quels 'Ont été leurS' maîtres dans -ce domaine si vaste et si C01n­,pliqué? Possèdent-ils eux-mêlnes les 'cünnais:sances qu'il ,s'agit ,d'eriseigner même à des enfants, à plus ' f.<?rte raisün à de.s jeuues gens plus avancés "en âge? ' . - , , ' "

Les .~'a}tres, ensuite, s'OnÏ-Hs , p.arfaitement reI?-seig~és ' !~~r l'état de santé de 'cha'cun de l'em's élèves, su.r ses capacités : d~ t17a -vail, de déve1üppem,ent de son ~nt~lligenœ, 'SUl' cer~ains übsta­cles ,qui peuVlent s,e ren~üntI~er sur so~ chemin, à la maisqn o~ ail­,leurs ' ?, Ont-ils oecasiün à l'école de déceler tüus les .défauts de caràctère ,des ' enfants? Nous ',en düutüns, 'car à t'écüle; les élè,ves, Inême le:s plus jeunes, ,s,avent habilement vÜilel: certain's ' fi'avéI's 'pour' ne pas Tisquer des punitiüns. '

" . Et les besoins ,matériels, inteHectuels et illloraux de Ç!haque

famill~, l~s ,instituteurs , le·s conna1s's,ent-j'1s? Savent-ils toujours quelle mentalité règne dans une 'c'OU1'nlune .où .iils sont parfüis étrangers, siinpl-ement de passage 'P'oo:dant quel'ques müLs? ,

Voilà dünc bien des raÏiSüns de pratiquer une sürte de CüUl­pénétratiün 'entre l'école et la famille.

Et mainteIl'ant vüyüns sUiccinctenlent pal' ,qu~ls lllüyens , ün peut y arriver. Dans ,certains endl~üits on utilise 'le carnet s'co­laire, :le bulletin he:bdorJ.ll'adaire üU 'mensuel pour mettre les pa­rents lau 'Cüurant du travail 'et de la ,cünduite de leurs enfants, mais 'ces renseignements manquent ü'fldilIlaiT,ement de précisiüns qu''On ne peut guère faire figurer SUT des ,carnets üu buHetins qui risquent de s'égarer et de dünner lieu à des in dis,cTétiün,s, ,

Le ,caTnet de ,,'correspündanc,e présente le même incünvél:l'ierlt. De plus sa pl:'atique, devient assei r,apidem'ent 'monotüne, fa:st~-clieuse et' à la fin rebutante. '

l , 1 ' , " -

On :r:ecnmulande quelquef0i1s les visites àux parents pal' 1'ins­tituteur. ,C'est un. müyen ' qui üffrecertainenTent des ,aVlantages; mais il prlés'ente, lui ' ,aussi, des dangers : cünh'e I.es.quels H impürte de 'se tenir en gal,de. La perte d'une certaine indépend:ance ,chez l~in:stituteu~, le ris,que~ d'être, a'ccl:lsé de pl~éféren'ces, de, ,partia­lité, la j.alousie 'en:tre, familles; cl'c., sont id ,bienà l'edüurt1m' iet de­lllJ~9-ep.tque' 'ces :vÏlSHe~ s'e rédui;sent au strict. nti,nimuIIl.

On ' a éga1emertt" fait 'déjà l'essai : de ' ,conf~reJi.c~~ ' orga,nj~~es pal' des instituteurs '" et' 'auxqüelles étaient coriviés les pères 1 et luère:s ' d~ f'amil~e: ' .N,:prës ' l'exp ()sé'; ,d'une questiün': rpédâg'ogiq'tle, il y avait liberté pour les rparHcipants de poser des questiüns, de

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.présenter des observations, d"exprimer même des pl'aintes. Nous ,avons assisté un jour là une de ces réunions. Or, elle nou:s a déçu, ~t J'instituteur n'était pas 'ÏQlUt le temps à son aise.

Du reste pour qu'un IDstituteur s'avise de con'Voquer à oes 'C().nférenü~s il1 :1ui faut un 'certain prestige, de la dignité, une aJss'ez :longue expérience de l'école et .de la vie prati~e, une plus ou ' moins O'rande facilité de parole, beaucoup de reserve et de modestie. Nous ne verrions pas de bon œil un jeune instituteur vouloir donner des conseils à des personnes plus âgées que lui. On le prendrait volontiers pour un p~d.~t. Par. contre nous 'coIlis.ei1i1erions aux présidents des COmmISSlOnS scolaIres de réunir au .moins une fois par an, de préférence au début de l'année s'colaire, les ,parents et lesm'aîtres pour leur donner des eXipUcations sur 'certains artic:les de ·la loi ou du règlement s·co­laires que l'on est ex·po.sé à violer plus souvent. Ce~ présideIüs pourraient, au préalable, entendre le personel eIl'Selgnant pour savoir 'ce qui est particulièrement à recommlander aux parents des ,élèves.

Dans tous les cas, p'lus ,les parents s'intéresseront à l'école, plus les tlnaîtres et les élèves s'effoTicer01l1{ d'y accom,pHr leur.s devoirs au p~u:s près de l'eur ,conscience, et les 'résu:U:a~Ls n'en se-ront que 'meilleur:s. .1.

lJe mouvement éducatif dans le . monde provient du B. 1. E.

FRANCE Un nouveau projet de réforme scolaire ,Ce nouveau lprojet, comme 'celui de la Commission Lan:gevin­

Wallon, 'pT'évoit un enseignem'eruI: ()lblig.afoiTe de. 6 à 18 ans, -com­prenant: 1) un cyd'e :d'ensei,gnement élémenrtan.'e (? ù 11 .ans) ; 2) une :période d'orientation et d'initi'ation à l'ens'elgnement d~ second degré (11 à 13 ans); 3) un .cyde du ;second degré (13 a 18 ans) ·comprenant trois sections: a) secti'On p-:ati1que (écol~s d'apprentislSag'e), a'boutissantau brevet d'apprenbssage; b) sec­tion pr()lfessionnelll.'e (écoles d'agriculture, corrumercial'es, indus­trielles, arti'S'a1lJaies), se terminant pa:J: le bre~et d'aptitude ipro­fessionnefl.e; 'c) section théorique (lycée.s, 'oolJèges et éco'les tech~ niqus) 'Sanctionnée -par un baoca}auréat du second degré, décerne par le second degré lui-même let non plus p.ar l'en,81e.Ïlgnement supérieur. ParalJlèlement à ce cy,c:le, un enseilgnem~ntf: complémen­taire siera créé p01llr les élèves qui ne ,sIe destinent pas aux études complémentaires. Après le cycle du second degré s'ouvrira la seconde ,période d'orient·atïone! d'initiation (18 à 20 ans). Les

. ---> 185. -

étudiants y 'cmnplèteront leu.r instruction générale et ,seront diil'.ÏJgés vers .des études spécialisées p.ar les Soins conlihinés des ~pr-ofe&SeU!I"s .de J'enseignement s'econdai're et supédeur. La soola­rité y sera · s~anC'tionnée par 'l'admission au conCOUl~S d'entrée à une grande école, à un institut uni'versi1:ffir,e ou aux examens du certificat d'aptitude aux étude,s univer,sitaiTes. Le sUClcès à ce 'concours ,d'entrée \ooll.!féI~era Ile . .grade de ba,chelioer ès lettTes ou ès sciences. Lie projet prévoit enfin une éducation postscolaire ayant ,pour objet le recLassement' ou la réédueation des travail­leurs qui n'ont pas aoqui:s la qualifkation néoessaire ou qui sont app.elés à ,exercer une profession nouvel,le. Dans le domaine de l'ep:seignement supérieur, le pTojet précoOnis·e une plus grande coordination des études, de manièl~e à donner aux grades acquis une val'eur égaŒe.

La loi sur les publications destinées à la jeunesse

La 10'i du 16 juiHet 1949 sur les pUJblioations destinées à la jeunesse (J oUl'nal Officiel du 19 junlet 1949) conlble une la'cune signalée dt!\Puis !plusieurs années. \La loi nouv,e'Lle n'institue pas de censure ni Inême d'autorisation préaLable poUT 'ces publications, m·ais e1Le exige que cel,les-'CÏ soient publiées par dies a,s:sociations ou des sociétés comm'el~cia.}es pourvues d'un comité de dirrection d'au 11101ns h~ois membres français hoOnor·ables ('c'est-à-dire n 'ayant subi aucune des condalnnations énumérées pal" l'article 4, et n',ayant pas été frappés de certaines sanctions dis'CipiHnaires,

1 ni déohus ·des droits de i1a pui,s;sance paterneile). D'autre part, toutes ~es publications destinées à :la jeunes:se, périodiques ou non, doivent -faire l'objet d'un dépôt en cinq ex·emp l aires , nécess.ah'e pour que la CO'mmission de Icontrôl,e instituée par l'artide 2 puisse rechercher s'il n'a pas été commis parr ces ipubli,eatio.ns I.e délit que définit .ainsi ,l'alii:c'le 2: « Les publications visé~;s à J'article premÏler ne doi;y·ent coonporteraucune illustration, au­cun récirt, aucune cbronique, aucune :rubrÏJque, aucune ins.ertion présentant sooll's un jour favorable le handitis,me, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, 'la haine, (la .débauche ou tous a,des ·q.ua'lifiés c.dlues ou délits, ou de nature à . démOlia-lis'er l'enfance ou la jeunesse.» Ce delit est pas\Sible de peines qui 'Vont .de 50,000 fr-anos d'am,ende à deux an;s de prison en cas de récidive avec: possibilité d'inter.diction temporah'e ou définitive de la .pu­blication. La .commission de contrôle, qui siége'l'a au Ministère de la Justioe, est présidée par un membre du Conseil .d~Etat, . Elle se :compos'e de re:présrentant·s des ,ministèf1es. intéres·sés, ; .de par.lelnentaires, de rep:r~ésentants ds dessin.ateurs, deI' a~~'rlll,"s ei des éditem,g, ·des éduC'ateurs, des or.gani'sations de J~up.,.~s~~, ~e p~r-es de famille et de magistrats. Non seu1ement yhle- ~ r?~l:i­gation de signaller .auxauiorités compétentes .les jI.11fraetj(j)l,1.iS ;!~ .. la loi qui l'a cTéée, mais aussi tOUiS les ,agissements ou infractions de

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- 186-

nature à nuiTe, 'pal' la 'Voie de la pres:s'e, à remanCB et à l'adoles·­cence. Des précautions ont été pri:ses à l'égard des ipuibJHcations étrangèr.es importées en France, mêm,e en vue d'une di1stTihution lTaduite. L'aut'Orislation du Ministère de l'Information est néces­saj.re. 'Cette autorisation ne peut êtifle dOllilée qu~ 'SUT l'avis favo­rable de la CÛ'mmi'Ssion. L'aTtide 14 interdit ' « de proposer, de · donner .ou de vendre à des mineurs de 18 ans, des publications pr.ésentant un dangeT pour la j.eunesse, en 'raison de leur carac- ' tèTe li'ûencieux ou pornographique, de ~a place faite au crime }} .

AUTRICHE

Communautés d'enfants.

La section styrienne de l'As'Sodation des Villages d'Enf'ants a décidé ~.a 'Construction d'un viUage d'enfants autrichiens à Rottenmanm., ·en Styri.e. Le terrain néces-s,rure a été cédé par 1a ViUe de Rottenmann. Le viLlage ser'aconstruit sur le m.odèle de ce~uj. de T:rog,en, mru,s, 'ailors que~ dans ce -dernie:r, chaque m 'ru s'on TleipTé-· sente lille nation différente, celles du village autrkhien abriteront des .groupes d'enfants des divel"s « LandeT}) autrÏochiens. Un autre vinage d'enfants se :construit la'ctueUement au Tyrol, gr✠à l'ini­tiative des SOS (Societas Socialis), œuvres ,sociales créées en 1949 par lm groupe de jeulIles en faveur de l'enfance abandonnée et victime de t1a. .gueTI'e. Le vil~:age, dont dnq m ,rusons doivent s'ou­vrir ,cette année, s',élèvera au no'rd-ouest de la. ville d'Imst, au mi­lieu ,d'une f.oT'êt de .pins.

CANAJ?A Réforme des pl'ogrammes scolaires.

La Province de l'Ontario cheT'che à assouplh prürgrelSsive­ment SDn système scalaire. DésormailS 'les écoles .co,mprendront 4 divisions : prim,aire ('cÜ'mprenant ,appraxim.ativ:ement les dasse~ pOlU' les années 1 à 3), junior (4 à 6), moyenne (7 à 10) et senior (11 à, 13).' L'exam·en d'admission, qui créait une -barrière entre l'école pri'maire et l'école secondaire, sera supprimé. Une dasse , spéciale de 10ème année est pr.évue pOUT les ·.élèves qui 'cÜ'mptent qlÛ.tter l'éco.Je à 16 ,ans. A partiT de septmp.bre 1950, les branches ob}igatoiTes en 9nie année !seront réduites à six : :},angue mater­n~tle; études sO'CÏiales (histoire, instruction 'civi,que, etc.); mathé- , Iilatiques; hygiène; éduéation physique; orientation profes,sion­nelle, ,afin que ~es élèves continuant leur,S' études après 16 ans ! pui,ssent suivre plus de branGhes facultatives avant de se spé- . ,cialisèr en 11'me année. Le s'clléma général ·proposé 'P'ar le Dép'ar­tement .provincial de l'Instnilction publique est ,facultatif pou:r le Irioment;' il a~ë.orde au lP,ersonnel enseignant une ,gr~d~ latitude d~n$ l'or;gâni!Slatio!Il: ,de,scoUTs et Œe Département : ~1~OUl"age les : r,e,chevches :expé:rimental,es :dans . ce domaine. . " .

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L:oeke, "phÜosophe' angla'i's; parlant de ~'influenoe de l'-exe'1:l'l-: .P'lê~ dit: « De, ·tous ' les ' moyens €JillpJ'Üyés pour iI)!struire ',les"J'en­f.ants, pour fami'eT leurs mœurs, ' ·I,e plus 'sÎIlnp'le, le ' plus ·a:is~é:, tle' p1us ef,fi;caJce, ;c'est de -ieur mettre devant Ires yeux les exemple'sl des choses que vous v01Û'ez le'UT faire pratiq'uei ».' ' , ; .'," ',:

Dans la Conduite des ' écoles Ou directoire des Fl~ères de5' Ecoles chrétiennes de saint J'eaJ.l-B3Jptist,e de la Salle, on nomnle parmi les vertus ·qui caractérisent un bon ,nlaÎtre: la piMé, le z~l'e, La 'Vigilaonç-e, ta rprudencoe, la ,sagess'C, Il 'hmnilité , 11a pati~nce, la r:f'tenue. .

* :[: '" ,.): 1

, : 1\ ".1 , « Quand je· ne viendJ.~ais à bout de ne 'TIl,e rendre utile qu'à un"

seul -enfant; · 'quand j'e ne :sauverais 'qu'une s·eule ân18 d'enf'ant en un moisI, en une· 'année, appel!J..eri,ez-'Vous Icela du teul!ps per­du ? »

(Gerson) '.' 1 i'

* :1' * ' .. .

-Gerson, ,qui, de ch:~l1'celier d'Université et oralcle .d'Etat 'étaÛ devenu vql9,ll.,trurement l'instituteur de.s pa,uvres ,enfants" d;l,l,n faubouTg ae Lyon, di'sait: « J'ai beau exan;tineT de toute~ parts"" je ne trouve aucune fonction p'lus sublime que la mienne. » ' ,

* ' * .. * . « Les .adorateurs .de la ,cro:ix de Jésusl-ührist OOlffilne ses en­

nemis, lessectatoe.urs de l'impiété :comlme Ires disciples de l'Evan­gi'le f~:}1ident aujoupd'hui t'Üutes leurs eSIP:érall1lc€lS sur ·La géné'r.;:t: tion qui s'élève, ':soit "poux .affermn.;' l'e mal, soit pour opérer un ret.o~r ve~'s l~ bi~n; ' les .uns pOll'f' ,cons,D·mlmer ['es aU:ent~ts qu'ils m~ditent. '~ontre , 1fi ,socié~é, les ra~tl'~s pOpI" sauver la ,sad'été· des d:;n~gers q~ La ménace!ll:t de tOUrte rpar-t. » (de Bonald.) , .

• 1", 1

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]PARTJIE PRATJIQUE

LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: LE fEU

1. RECITATION

Le soir au coin du feu

N'êtes-voUJS IPas, après une rude journée, . Heureux - lor:squ'i'l pleut à vous donner des frÏ'Sls'O[ls D'acüver 1a tflamnl-e en l'appr'Ochant les tisons Et d'·aI1ilong,er vos pieds ,gourds' ·Sort.llS .lIa ,chenlLnée ?

L'e bois vibre, 'orépite 'et fuse €'Il reflet bleu; N',avez-voUiS pas ;plaÏlSÏT à voiT, en f.er de lance, La flamm'e 'qui s'érige et .s'agite et IS 'élance, Lie ,chaJut -des nlUTS noircis de ses laJilgues de f.eu ?

IC' est U.'heur.e douoe, ,c'est !l'he'Uirle Isilencieuse, L'heure du Slmt rf1pO:s ap:rès le dur ,combat Que rythl.lue lau bruit puissant de lS>0Œl vieux IcœUT qui bat L'horloge au fond de :la cuisine sp,aeieuse.

Eléonore Daubl'ée.

Le Feu

1

Le feu ·c1air, c'est -le bon viosage Qui V{)IUS sourit dans la maison Quand vous entrez et que fait

[ra,ge Le vent de la rude saison.

II

Le feu clair, ,c'est .la souvenance ... . L'automne au retour des

[trowpe:aux, Les chers noëls de mon enfance, Et les joujoux dans les sal~tS.

III

Le feu ,claiT, .la lueur dansante Au mur qui dt, c'est l!a gaîté. Le ronron, c'est l'espoir qui

[,chante La ,chanson de ,l'humanité.

IV

Le ·feu clair, la flamme qui monte Ver.s le ciel noir, hier si bleu, C'est la légende et :le vieux

[conte ... Dans la maison, Ic'e~ i.e .bon .Dieu.

Francis Yard.

- 189-

La danse du feil

Connais-tu .ra danse du feu?

La danse!

Vol jalU1le et bleu

De ia ,flamme qui s'él,ance.

La danse

Du feu!

Du si.lex et de la foudre, Des volcans mcandescents, Il jaoi1lit, monte DU descend Et fulmine' dans J'a :poudre. Il est 'subtil et léger Quand, d'une ·alluxe furtive, Il rampe elt, oSoudain, s'avÎJVe En un éclaiT :de danger.

Quand notre main ;le maîtrise 101 réchauffe nos hivers, Siffle dans les rameaux verts Une âpre chanson de bise. Et Icomme un .lutin dansant Tandis qu'aidaIlJt ,sa mémoire Grand'mère brode une histoiTe Il .chante en se déplaçant.

Feu ,captif .ou flamme libre, Feu des fOT,ges, feu des fours" Feu des nuits et feu des jours, Fe.u .du IC!l'atère qui vibre ... Feu morose ou feu vel'llletl, Feu de ,joie ou d'iIliCendie, J',aime ta danse hardie Que vous ilégua !le Boletl.

II. VOCABULAIRE

NOMS: L'âtr'e, lie foyer, tLa 'cheminée, lIa bûche, le fagot, la braise, le brasier, Jes ,étinceil1les, les Icendres, ies tisons, l,a fUID'ée, f ;a1J.umette, le briquet, la chandclle, la 'bougie, la lampe, l a iUiID.Ïèreéi1ectrique; 'tille tOi~che, ·un incendie, un sjnistre, Jes pO'lI1pieI's, Ille ISiauVJetage, la Ip'Ompe, J,es hydrants, le jet, !l'e crépi­t~ent, :1:es .. flamflues, les décombres, les ·m'alheuTeux, o}"assu­ranoe.

ADJECTllFiS : ~les haufes flammes, l,es flamn'1es bleues, Tose's, rouges, pOUIipres; iJ..a -br.aise ardente; :Les étincelles vives est' bril­lantes.

V,ERlBBS : ;la .fLamme s'é'l:ance, fè'che, iiliumine, des'sine des omlbres; la 'büche .pétille, pieure, :les étincellles j,aiGlJissent.

III. ORTHOGRAPHE

, a) PréJparation: Is'en J'léférer au No 2.

Les allumettes

Pierre trouve que les allumettes 'S'Ont de petits obj,ets bien mgénitmx et bien ,oommodes.

On fLuic a dirf à .l'école qu"emes ont ,été inventées, i:I. n'y a pas encore un siècJ1e.

Il y a cent 'ans, on devait doos toutes Jes 'mai,sons, ,châ­teaux et chaumières, prendre grand ISOin, ,chaque SQir~ de rouvriT de cendre 'La brailse dru foyer. C'était ~e seul m'Oyen de pouvoÎT fai·re du feu Je lendem,ain.

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J , , La ; fo~êt en 'f~u \ " i', '. " : "" i,;;. :!' 1 1 l " • 1 j • l ,. l '" . 'II i t , '" 1 1 i Il (; •• . . :.', l ~':! . ! ! .. Iij ) Il

, Eux, ,reg.ar,Çiaient" ,stupides, ~,es Bal1llUes, : , COiull~ir 11 CQilllm~" ,:d~":t serpents ,cher,ohant des pr,oies, 'ilollve:H~s ,~ , Conuue -des,,, S'81'Pel1.~t,.~i enchevêh1és, ; eLles , érigeaien~ leurs têtes, ~'aUongeaient, : , I~'eIk fIaient. De u1.i.o.c~s ,cou1euvr,es deveufl.ient ,des ,-ÇolThstrictors :énQil;--; ,mes. Dress,és sur :leurs queues ils gros.sissaient jus'qu 'à nous,. paraître ode,s hydT,es fantasUques l'" N9US,,~ ,éUons mne~s . de stu-peul'. " , J. , Al,cè~r.rI.. ,;" ;:' !:', \

Le feu' . ' :: ,i,,i'

J'éeairt'e les ' bl~ai,ses et je rasselill)'lti ,1es gi'Û's tisons, par_:~~,~~n 'Sus Œ,esquels je remets du bois ,g,eIC. Péti'lllant'e, avec :le frouhû.ù' d'une .étoffe et d'un vol .de 'Chauve-souris, ::1a flmume jaiHit, jal!Jle et Tou.geâb~e, 'puis 's',abai,ss-e et, pTenant une taille lTIoyenne, s:é­tend -et se propage. T,andis qu'e les' mor'ceaux dé bois criel).t, écument," suent par les ' bouts, S'E;TI:fulll,ent et ,Ste noircisséilt, :" eTTe,' en ümnnl;ence 'cau.teleus'elJuent ' r ,attaqu'e, y vibre ' hésitant~', ',,:1 glis1sotrtè ' furtive, l~s ,côtoie en ii:hse~t'è, ' '1~s ,frôle eù.''' lézard~ ' l~s ' flaÏ've, les aUouehe, les tâte, des'sus et 'des's:ous, ' de hiais et " tout droit, leur :' datde :longtemps' ses langues et lallgu,ettes '3'vant de les mordTe , p 'rofondéln:ent et de t'avinel" 1eur,s 'brûhü~es . ," . ~ "

, M. Rollinat. ':1 ", La fOl'êt en feu , i ,:~_,

Une imm,en~'e liIeuT Touge ensanglantait J,es fluag.es et éd:~i-' rait les rcot,OOUX ... A Illiesure ,qù'e je ,montais Je découvrais' le'leu. ,et, arrivé au faîte, .l'1nr,cendje m'apparut o(~an.s toute s'On étendue. La forêt brûLait ,SUT une demi-lieue .de I.arg,eur, semhlabl<e à un grand Ja'c de feu. Les tailUs 'fraln))aient .corolue de's sa'pments; les grands :arbres Tésistaient plu~ . , lq,~gtemps" 'llfais, ,envelpppés , par les flammes, Hs .finissaient par tÛtluber ~:yec bruit dans l'énol'1ne brlaslÏer, où i1s .soulevaierit des" nu:a,ges ,d'étince'Nes.

" , ' : ;" , 'l" . E. Le Roy. Au coin d~ ' ié~'" ;: " ;', , 1 ':1 " ,;,';:' : ')

"

On n'entendit 'Il-lus qu~ !les' Inille petites voix qui bruissent dans 1e 'boi,s' em,b'rasé : Ile 'ch:p:it p~'àiriti:f de la bûche qUls'échauf-, fe et Is'e dilate, le craquement de l'écorce qui éclate, et les ]'égè~ :' Tes explosions 1 qui s 1échappent 'de :l'/àübier en ' faisant jaiHh" un~ f.l.arnlTIe b'leuâh~. De ' telups , à " a'tltr.e/ 'le '" hurlem'en~ ' d'un :' ,chieti ' venàit 'se rmêler '::ÙI siffllemenf '.de , ':la ' .bise, qui se glis'S1~it,' l,daI1's" les ",'f:entes "de la., -porte, 'et " a'u b~':lH ,de ".~,~ ,,' p~l.üe qui 'f~;~~efta:i,t ; ' les;, vit,res. " : : ' .' " l" ," G. }:;~~"n.lii" ,:"I>.',r :,,;,!, "I\:'~" "

• • \ \, • ~ . _. ~ ~ 1 • \.: • ~ ' ! . t 1 ; La flambeè ,

· 1.,'_ ..... : i 1 ,. , ' 1 A . ··.d l ,d" ~ ~ •• ,~~ , . . .. ; :-: .';'~~ ~ 1:1 . ; .\ . ;::'" . -fi:' . , Il " ; ' . .

, "':;" ,9q.~lld '~t)?~ch~~:~~~~ ~; :Jn;n ,'~(l~ 'J9~.?'eli , :se~ b~ch~S', ,et' cJ, 1i~~s.~mj :i ; bler ses f.a go ts , 11 sals'li ' une fourche de fer pour anlo:tl'.ç~l~f. :Çn.;j\ meulons inégaux 'les épines et les ronces.

- 191-

,Pr,enant alo~s le bri'quet qui 1ui :sert ' pqUT sa pipe, le bûche­ron allume tille !poignée d'herbes sèches que le souffle du Ve.I."lt

pro/pi:ce environrne de flammes. Le .feu gagne ra'p1deJ.nent Œe meu­lon d'épines et de ronces; le feu crépite et se convUlse à ,travers les ·bTanühes qui :s'enchevêtrent, et le vent !pousse sur la ' prairie une longue cneV1e:Iure mouv3JIlte ,et rouge de flamInes et de fu­mées.

A ,chaque .fois que 'le bûcheron renlue les branches ou qu'il les .attise, le feu ronfle slo'l1rdea:nent et bientôt, à la place de ' chaque m 'eulon, i!l ne l'este plus qu'un t31S de cendres chaudes que ~,e vent sournois éparpil:le en découvrant de fines braises rou~.es. Philéas Lebesgue.

On éteint l'incendie

Jacques prit pilace dans la ,chaîne qui' Ipassait ,les -seaux., cherchant à \S'e rendre utile. Pendant plus d'~ne heuT,e, il se dépensa, portant iles seaux d'eau de la rivière au ba.s\Sin de 11a pompe, manœUVl'1ant le b.a1lancier. Il s,e sentait utile, nlêlé à la vie, :cormmllID.-e, face ,au danger.

Heureusement, le vent ne iS()ufflait guère et, au bout de dèux heures, 'on se ,T,endit ,compte ,qu'il n'y avait plus qu'à lais­ser ,carboniser les débris. De temps en t€'IIlpS, une flam'me se ra­nimait, mOlrutait, ét,e:Ïnle par un jet de lan,ce qui lal!lait Il.a chercher et 1,a tuai,t dans un 'bl~asîllelnent. Gabriel l11auâère.

, b) ExeTciües d'wppli.cation; ,s'en T'éf.érer au nu~éro 2.

IV, COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - ' Le paragraphe - La rédaction " ' 1

.. 1'

1. FOTJllez des .phras'és avec les motsl du vÜlca'bulaiTe. 2. Conjuguez 1es v,erbes du vülc~l'bu1:ai~e.

\ ... ' "

3. En un paragraphe, développez: Il fait nuit'; j'alhlme la lampe; la ,chambre est éClaÏJ.'lée. '

4. Rédaction :

:,',- Votre ,lllèI~ vous 'a ch~i'gé d'a:lJlumler le feu. Qu'av€z-VOUS fait ~

Conseil. - , III ,s':agit , d'UJl1 trav,ail ,qui exige de 1a méthode et d.e la ipTUdence,; de l1a méthode, car, si ~'(}n s'y prend mal, on rate; son feu; de' ~,a prudence, ,car on l"isrqlJ'e de ,mettre ' 'Le feu ;gii .ron est étoul~di 0V m~ad.roj.t. Il faut indi'quer les actions ' \Successives ' en donnant des détails intéressants. On !peut, pour :finir, décrire, le beau .feu qu'on a fait et admirer son œuvre.

• l ' ! ,

~ Les feux de iâ Sairnt-Jean. - Vous :ave~ assisté à l'em-bra~,eIll.rt d'un ' far de lIa ',S.afu:i;t-Jean. Raoontez ,de qu,e "Dus' avez , fait ,et · vu. 1 i H . " , ," l ' , , , "', ' " ' "',, , , J ! '

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- 192

- La lutte contre l'i'nûendi'e. - On vi.ent d'allertel: .Les P0111-piers ipOUT un incendie. Racontez ,ce qu'ils font: t,es prépaTaüfs et le départ, 'la ilutle 'contr-e le fléau, le retour.

- Feu du 1er ,aoù[ - Vous avez assi,sté à la prépar,ati()ll d'un feu du 1er août . Ha ·cnntez- -depuis I,e 1110ment où vous avez ram,aslS'é le bois juStqu'à ce que :le- feu s'est éteint.

LEÇONS DE CHOSES

LES ALLUMETTES

Une allumette

1. Observez, !p:ui,s .décrlvez une allumette. A !la partie supé­ri,cure, une tête T<e'l1f.1ée, bTune; puiis, .sur une 1oll1,gueur ,de 1 cm. environ, une bande jaune; enfin, une tige en bois.

2. A qu.oi reSiseInble 'La ,couleur de la tête? A ceNe du l'rot­toh'. C'est du ,phosplhOl~e iaJllO'IiPhe, ,c',est-à-dire non cristallf;;é, non transparent, oo~oré CIIl bnlifi.

3. A ,quoi !res'seloole la 'colliLeur de ,la bande jaune? . Mon­tDeI' du -soulfr-e ;aux élèves. ,C'est du 'soufr,e.

4. QU0111e est '1a forme d,e -la tig,e en bo,i's? Quadrangulaire; section 'caJ.':Vée.

5. L,es tiges sont-elles travaillées ou simplement fendues? Obslervez !Les fibl~es. Le boi,s ·est fendu.

6. Es,S'ayez de fendre .des bouts de bois. Obtenez-vous des monceaux bien réguHeTs comme îLes 'al'lum-ettes? Non.

7. Que po~vez-vlOus en c<IDclure? Qu'i~ faut des bois spé­(C/Ïaux pOUir la fabrÎlCa'tio!Il des la!lllunlrettes; ces bois doivent avüir des fibres dToites (être « dr.oit fil ») et Is'e fendre aisément

8. Chel'Chez des bois ,qui possèdent le mieux ües qualités. Bois Tésirneux (pins, s.apins, épi'oéas.) ou blancs (peupliers, trel1l­hies, bouLeaux). M-outrer des échantiUons de ,ces b01s fendus. Ce sont tous des bo~s tendres. ·On me falbTique pas les ,aHum,etttes a'V~ ' n'importe quel hois. Nous recevons -de l'étranger la plu­part >des boi,s ·e;l'allumettes.

10. Regar>dez le hout de l'allumette non reoouvert de phos­phoT,e. Que Te-marquez-vous ? Les ocêtes sont arTondies sür 2 ou 3 millimètres. Les · ,a:l1umettes onf été ,enfoncées dans un châs,sis parul' êtr.e soufl~es. '

-' 11. ' Ex-a:miil1'ez une aUUlllette ou ,les tr.aces ,sur le' frottoÏr d,uns l'obscurité. PhoSiplhorescen:ce.

- 193-

L'allumette enflammée

FroUez légèrenl.ent une allum,ette · S'llT le froUoir. Que se pa:sse-t-il? RecomnlenÛez 'l"expérience plusieurs fois el tàchez de bi.en noter tout ,ce que vous verrez.

Les flamm,es 1. Que se . passe-t-i'l d'abo~d? Petite explosion et production

d'une grande flamiue rougeàtre. 2. Lorsque :la fl3Jm'me rougeâtre · a dispaTu, que voyez-v.ous ?

L'aHUlnette paT;aH éteinte; ·mais, .en .observant bien, on voit tout à fait au bout une flanlme bleue.

3. Que 'S'e paStse-t-il ensuite SlU' la bande . jaune? La flam­me bleue pl'ogreStse vers le bas de l'allumette. Le 'CO.f'PS jaune fond, boutllonne en restant jaune, puis l"apidement devient brun, tout en continuant à bouiHonneT.

4 . Qu'observez-v.ous 10'l'sque .ta bande jaune a presque dis­paru? Avant la disp,arition ,comp.lète de la bande jaune, une belle Hanlme b~anchâtre naît ,et se pl'opage le ~ong de l'atlu­luette.

5. ,Com'lnent est l'aNumette :iJlnmédiat:eiJ.nent après le pas­sage de la flamme bl,anchâtre? EUe devient roug,e et brille un instant sans flamme; die devient 'ensuite noire, puis grise.

6. Que reste-t-il lors'que 1',a1Jlum,ette a cnmrplètenlent brû-lé? Des cendres. '

Les fumées AJl'luill'ez d'auIT,es aihl'm'ettes et observez Inaint.enant les

fUInées. 1. Combien y en a-t-il de diffirentes? Deux ou tr.ois. 2. Comment ,sont-,eUes? Au -débuf fumée blall'ohâtr-e, puils

fumée bleue (très diffi,dle à voir)", enfm fumée bleuâtre ordi­naiTe.

Les odeurs Sentez les odeurs: 1. A v,ant l'inf1am'mation. Vague odeur d'ail; odeur du phos­

phO:l'e. 2. Au .début de l'imflammation. Presque Ti'en de pius qu'a­

vant '1.'jnflammati'On. 3. Au ·moment de l',apparition de lIa flam,m·e b1eue. Odeur très

-vi've. 4. Lorsque ~a filam'me bl.eue a di'spaTu. Odeur de bois brûlé.

Les phases de la combustion Résumez; ,en un tableau, les trois phases de la combustion

-ern notant la >couleuT .des flam,mas des· fumées -et I,es odèuTs.-

Page 11: L'Ecole primaire, 31 décembre 1950

A u début: Au milieu: A la. fin!

. - 194

Flamme

rougeâtre bleue blanclbâ tre

fumée

'blanchâh'e bleue bleuâtre

ÇJdeul"

presque nulle très vive bois brûlé

Ces fro:Ï,s ·phrases ,coTI:espondent à ,la comhustion ·de trois corps ·qui 'composent ,les allumettes:

La tête des a;l~umettes est formée de pho,sphOl:e amonphe qui donne une :petite explosion et une flamm'e 'b1.aŒ')Ichâtre; odeur d'ail; rphospho-rescent dans l'<>bscurité.

La p'artie jaune ,est du ,soufre fondu. Co,mpareT avec du soufre. ·Le ,sollfre hrùle en donnant du gaz iSullfureux, Tecornnals­::i abl.e ·à son odeur.

Enfin, le boils brûl,e ·co·m~me à l'ordimaiTe en laissant des cendres.

Mécanisme de l'inflammation

1. - Frotfez rapidement le bout de votre porte-'Plume sur 1'3 table. Touchez-le ·ensuite; que ,constatez-vous? Il est chaud.

2. A ,quoi ,est due ·cette chaleur? Au fr{)ttement. 3. Que s'est-H donc pasls-é lorsque l'on ~a fTOtté '1a tête de

l'al1umette sur la 'boîte? L'a'l'lumette s'est -échauffée. On .s'e.st efforcé d'augmenter Ile ;p;lus ,pos'sible la cha'leur dégag,ée par le frottement; c'est pOUT ,cela que .le fro~toir est rugueux (il est fOTillé de .petits g1:.ains, durs).

On a chois~ Iles ,corps .de 'manièr,e ,qu'iis ,puissent s'enflam­mer les uns les autres; le frottem,ent pouvait enflamIn.er le phos!phore, le phosphore pouvait enflamm·er le soufre et: le soufr.e pouvait enrflammer :le ·bois, mais à la condition d"avoir un bois très inflammab'l'e (boils biJ.anc tendre, hès 'sec, .toutes' qualités qui permettent aus'si de· le fefIlldre aisém'ent).

4. Pourquoi f.aut-Ïi ,frotteT fégèrement? PouT 'ne pas dé­tériorer le frottoir qui ne dure pas toujours suff1srunment.

5. Qu'obs,eTvez-vous sur le frott'Oir mamtenarnt? Des traits dus au f:rottelniem.t des allumettes et des zones hlanch~Ures et ihrun­êtres dues à :la combustion de la pâte qui forme ;le Jrottoi1': ' ,

6. Moui'Uez une allumette ou l'e ,frottoir de 'Votre boîte et es­sayez alOTS d',enHa.m.mer l'allumette. y réUisLSissez:-.Vo~s? ~9n.

7. Qu',est-ce qui favorise l'inrHammatio~ des . 'alllumettes? Les 'allumettes ·doivent êtrè 'cons'ervées dans un endroit sec à l'abri de l'humidité.

8. Approchez u~ne allumette d'une bougie ·enfl.a~ée; qu'a}:- ' rive-t-il ? Elle s'en:flamm,e. . 1 . .': Il .

. ' 9. Notez les .précautions .qu'il faut prendre 100'Sq:u'on aà~ faire usage des , a:l1U1lllettes·.': ". . .' l , ",. . . d '

, 1 1 • • 1. ~ • t ~- ".. ~ 1 l • 1 .... •

Ne jaJ.ua.is les apPJ:ocher du feu sans néceslsité ; Ne . !pas ..les luettre à la bouche, caT le phosphore est" 1'Î-n

poison; '. Ne ja'mais toucheT 'les a'llum,ettes s'ans pennis,s'ÎOll.l.

10. Observez les différentes sortes d '·al!l11l11ettes que VOUiS ver­rez et ·essayez de 'Vous expliquer toutes les particularités de leur cOH1p'ositiün ,:et de leur ·emploi.

,Certaines allumettes iInprégnées n~ont ni soufre ni p ~os-phore. .

,-' : :1, ..

Examens des recrues La Swissair demande à la Confédération un secours .de 15 millions pour l'achat de deux oyions à long cours.

1. CIVISME

Vo'Us a vez S13!ns doute appris par [es journaux . <Ne fa Sv,riss.air se trouve ,dans U11'e situa.tion financière ·difficile et que la Conlfédératio.l1"pI"Opose de lui '3'oc01der un ·crédit de 15,000,000 pour 1ui pernle:tibr.e l'achat .de deux ·a vions, à long ~cours.

- ·Mais· eIi: somme, ,qui es-t-,c.e la Gonftédérati'Ofi ? - Dans ·:te ca's parti'cruU,er, Ic'est: le COl1Jseil fédéral. - Oui, ,c'est bien Ile ,Conseil ,f.édérat; mais ,avant que les: .. ,

eombien sont-Î'1s donc? - .avant que les 7 se soi'enl mis d'.accord, il . a fallu 'que fun d'eux ait fait la prorp'O'sition .d'accorder c~s Ol~dits. Lequel ipense Z- VOil.l'S au:r:a propo:s'é d',accéde.r à la dema;n'de de la Sw.ÎJs:sai'l ? -. , ,

, . ~. MT Gelio. (La deJ.llande a été faÏ1le ,avant l'éleotion de l\tfr Es'chel'.) .

- Oui, c'est ,bien ~lr Celio. Pourquoi est-ce lui? - ,C'est le ,.chef du Département des .transp'Orts.

, .. -;- TI y .a . p'ro.b,alblt(m~nt eu ·di'Slcus-sion au !sein du Conseil réd~r~l. Lequ~l; . ~~ ~lpS . .IJ;l1nisrb',es ,a peut-être iprorposé ·de réduit'e ce 'mo.nrtp1t ? , . , l ,

- Mh' Nobs, dl·ef des finances. --:- 'MaL~ ~~. ,p~·QiPR.si1:j.on. a certai'nenl:ent é~é défendue pal' quels .

·c.onseiUer.s fédéraux '? ' . . ~. , P.al~ 1es':·l chers' dës 'Départements Iniili:taire, -des. a,ff~h:es

.étraltgères·, dê ' {'éco:nom.ié publique. ' , ';"1 -'- Pourqu9i par i.e chef .du Départelffient militaÎI-,e' ? 'p 'a'r "c~e~

IU).'1 des .Mfaire~ ~ étJ:an·gètes, ·étè.? .' , '';, '. . ' . "" - Ainsi ' Mr \Celio~ de qui relèV'ent Iles- <tJ:.an sports , 'n'a ~as ilÙ

PJ.\~p.'~~e , .c~'Jtte; .JJ,~éçi&~Qri ... :auh seul ~ -Pourquoi ita' ·,ConSlti;tùtlon veu('€i1e que .les dédsions' lsoient prisés par le IConseil , fédér'~i1 en ' 'bloc [e t"· non pas par ,le Chef du DépartemJent que cela concelme?

Page 12: L'Ecole primaire, 31 décembre 1950

- 196-

- Les. affaires s'Ont mieux étudiées lo'flSqu'el1es ,sont vueS. pal' 7. L'autorité est plus ,gr,ande, donc m'Oins dis,èutée. L'esprit de 'corps et la .colUlégialitésont Tes1pectés.

- Il n"en va pas ,ainsi dans tous Iles pays. Par -exe,mple Ml' Trumann ,a déc1dé Ilui :s·eu! renvoi de tr'Oupe81 américaines en Coree. Quel aVlantage offre le système a'méTÎ'cain?

- Rapidité, etc. - Et quel .dang,er ? - Leschef,s d'Etat ou les ,ministres risquent de se pos'er en

dictateuJ'ls. - Mais 1a décisi'Ün du 'Conse11 :fédér,a'l n'est p~s définitive ;

eUe doit encore être ratifiée ,par ,queUe autre aut'Orité ? Pal' les Chambres fédérales. C'est-à-dire? P'ar 1e ,Conseil nationai et le Conseil des Etats. Pourquoi èst-'ce juste 'que cette autorité ait ainsi :son il'110t

à dire? - Parce que, en définitive, ,c'estt [I.e .peuple qui 'payera ces

15,000,000; i~ est donc juste que ·ses représentants soi'ent :consul­tés.

- Les députés, ·ceux du Conseil national en parbculier, n'ont pas ,tous été favorables. Un Teprésentant ,de Schwytz, !par 'exemple, n'a pas 'craint de dire que Le C'Ünseil fédéral jetait t'ar.ge t par les fenêtres. Les OIppos,~nts se sont reel'utés surtou:t! 'P,annli les ean1-ous les 'moins f'Ol'tunés. ,Pourquoi?

- Pa:r:ce qu'ils c:r:aignent ~a répercussion des dépenses fédé­l'Mes ,sur les i,rnpôts cantonaux. Ils ,cr'aignent aus'si 'le 'mécOŒltente­mlent des électeurs'. Us ont ml1 intérêt moins grand aux transports par :avi'ons que ~es cantons industriels etcomIJ.nerçants. Us n'ont. pas d',aérodromes, etc.

- Au ,moment de Ja votation 011 pourrait demander l'appel nominal Pour'quoi beaucoup de députés favorables ne vou­draient-ils pas 'cet appel nominal ?

- Ils 'ne tiennent pas que 'les électeurs, en généTal opposés aux ,dépenses, :sadl'ent quelle ,a été ~eul' attitude.

- Ml' Celliù, ,ru 'même les autres c'Onseillers fédéraux, ' n'ont eu cette 'crainte; pourquoi cela ?

- Hs ne sont pas nommé.s p,al' :le peUiple. - Les Chambres fédérales décideront à ~a procJlaine session

l'octroi de cette :subv,ention de 15;000,000. n se pourrait que cette demande soit r.efusée. (Elle a été ,acce,ptée.) Qu'arri'verait-i'l, en France par exemple, si une telle demande formuiée par le gou­vernement était l~efusée par .les représentants de la nation ?

L'e cabinet devrnif démissionner.

- 197-

- Oui, ,c'est bÎlen :le cas. Ainsi on a vu dans un pays voisin, des ministère,s tonlber après deux mois, 15 jours, 24 heures mênle

. du 'pouvoiT. Que pensez-vous de cette ; instabilité du gouverne­luent?

- Diffilculté 'de ,gouv,erner, d'administrer, de connaître les questions qui se présent'eut, les besoins du ,pays; Ice Isont les chefs .de 'S'eTvicequi gouvernent.

- :NIais lalo,l's, en Suisse, l'es conSlehllers fédéraux restent en charge aussi 'l'Ongtemps 'qu'iJs -I,e veu1ent, puisque le ,goiUveme­IIlent n'est pas TieIlversé ?

- Non, leur :renouve:l1.ement se fait tous .les 4 ans. - Si tous les députés de Zuri'ch 'votaient en faveur d,e -la

Siubvenrtiû'll, ce .qui est fort probabl'e, cella ferait un ,gros ,poids, Cal' .iils :sont nombl'eux. Pourquoi s'Ont-Hs plus nom1breux que ,ceux d'Uri par exemple?

- La nomination du ,Cous'eil nati'Onal sie f.ail sur la bas'e d'un député SUI' 22,000 habitants.

- ,Ce sOint en effet ,les citoyens qui ont ,élu ,1es députés aux ChambI~es fédèr:a.les; ils ont puchoi:sir entre les listes des divers partis ceNe qui ~ell'r ,a ,c'Ouv,enu. S'ils le veul,ent, Hs peuvent encore biffer iles nOaIliS' ,qui ne leur ,conviennent pas, en ajouter d'autres. Dans :ta plupart des. pays t'OtatlÏta,ires, il n'y a généraLement qu' une :li'ste uni:qule et le biffage -es1: interdit. C'est .airusi que certains c·andi,dats obtiennent parfois plus de 99 % des suUrages. Que penS'ez-vous d'une si fode majo'rité?

2. ECONOMIE ET GEOGRA.PHIE

- Ainsi la Swi.ssair demande :les secour:s de la Confédération parce qu'eUe ,sIe déhat dans des difficultés financièr.es. A quoi attribuez~vous 'ces diffieultés ?

- Début de [la 'crise - Régression du trafic aérien du fait que J,es touri!s:tes 'voJiagent beaucoup avec Ileurs propres 'v'Üitures, ou même en cars - .c'Oncurrence étrangère toujour,s plus forte -Conséquences de !la dév,aluation de .la J,ivre: en Angleterre ' les , prix n'ont pas lIllontécomme on ,s'y ,attendait. Obligati'Ün de la Swis'sair de bais'ser ses tarifs; d'où défidt d'expl-oitation, et,c.

- M,ais 'oomment' pouvez-vous expliquer qu'en FI'ance, en Belgi,que, en Hofhlande, .}tes ,1compagnies de navi'gation aérienne ne rencontrent p'as les mêmtes difficultés 'que ,la Swissair?

- Elles 'Ont un trafic régulier assuré a v:ec !leurs lointaines colOll1ies : tT~'ll!SpOrt des personnes, du ,courrier, des marchandises, etc. Plus ,grande importance du h~afic par :S'uite d'une pOipulation plus n'Ombl'eu:se, pilius commerç·ante et p'lus iilldusmellle. - Meil­Jeure situati'On ,gréographiqu,e, etc,

Page 13: L'Ecole primaire, 31 décembre 1950

- 198-1 • _ "

- Certains oppo.sanlts ont dit -que .la ,Swi'ssair :devrait se i,bor- ' ner ' .aux transports à faible distauoe. Qru'en penS'ez-vous ?

Ces transports :sont n101us l'entables: :: ,',

- POUl'quoi ? - Pertes -de temps rplus .grandes. i}:rrêts .pl~s .I).OIl11'bl'eUX aq~.

-aérodromes où i'l faut payer des tax-es ,élevées, etc . Les frais gé-néTaux Testent les mêmes.

- La Suisse, a-t-on dit ,fel'ait 'lmeux d',abandonneT. aux Cies étr,angèTes les ·g.e:rVηces à 'lo~g COUTIS. Pourquoi, outre ']es ralso\ls d~j.à émises, pensez-vous que ,cela ne doit pas -s,e faire?

- Les relati'ons de lLa Suiss·e avec l'étraq.ger ·el'). souffril'aÏ<~nt. Le tra.f~c di'lllinueTaif. NosavioUis font avantageusement conna~tr,e le pays; Hs rappelloot notre présence ,dans l,e monde.

En ,cas de guerre, notTe floUe aéri.enne perlnettl'ait de ravi­LaiUer le pays en 'Produits de pre1nière nècessirté; d'.exporteT cer­tains ,produits de nos usines: ma·chines de iprédsiol1, IÎ110uvements .d'ho'f\logerie, etc., de garder le ,contact av-ec des pays amis; d'avoir également uu ,éq.t-üpage bien euh'aîné, pr,êt à assurer }la défense d:u pays.

- Les avions de la SwiS's,air n'ol11t 'Pres'que jamais d'a'0ci­·dents -et ILe serviloe ,se fait avec la plus grande régula'rHé. Qu',est-'ce que -cela !prouve ? .

- ExceIJenoo du 'matéfi.el uülisé. Boune formation prç>fes­si~nne'l.le des pilotes. Sérieux ,avec 'lequel ,se fait l,e recr{Itement. Révision régulièr,e et Ininutieuse des appareils. Prudenc;e des ' ~»),- ' l'Otes, etc. ',' ,

- Sans l'aide de la Confédéra'tion, :1a Swiss'air serait .. slan:s doute obligé·e de demander ·sa liquidation. Ouh'e' ;ceux que }1ort~ avons déjà 'mentionnés, quels autres in'con~~~e.nts Y, vO'Yez-v'ou ,~··? ·~

- RenV'Oi du peTs,onnel. M,an:que à gagner dans l'es usi:nes qui s'occurpent de la faibricatiân des ,appareHs de bord. IsoleI,l1ent de la .suÏJslse d,anIS 'le mond'e. Réduction die nos 'relations cominer­ciales I~:vec l'étranger. Difficultés pour Je~ Suisises d'ent1'eprei1dre des voyages rarpides avec 'l'étranger ,et diminutî.on · du ho'inbre d'étrangers venant ,en Suisse,. ,\'.'. -,,:

, ... ; , " , ' ','

- Acfuel:lement il s'e fait tl~ois 'COUl1s'es bebdÔ'madaiTes " ëhtrt~ . Cointrin let New-YOTk. . Le trajet . ,p,;iS:Sif/ P:~i. ,·.·'Londr'es et.' T.e1Te­Neuve. ' Qui 'sait montrer 'Lon'dres, ' Térre-Neüve, - N~w-'Yoi~k. Mon-trez. .1 .' '~;"' . .l,. ' .

"-- P.o urquoi fait-on le détour par Londr·es,;·, Terre~Neuve, phis lŒ:i.g· 'eependant "?- .; :' : . " : .:" .: ",' .... "'" j l" : . . ...... . ", .:\: .'

• ,1 ' 1 . 1

. - 1. IPour -des'servii ' :ce pg,y.s .. ' , - l",·2·:," Pdül''diîtiÏl1uèl' la"'j:d'i~i: ':1 tance au-dessus de l'AHantJ.que.

- 199-

- n fait ,m)oins ühaud à T'en'e-Neuve 'qu'à L.ondTes; comment cXJPliquez-VOllS ,ccla ? .

- LeguJlf-·sJtreaIJ.TI réchauff.e .Les 'côtes d'Europe. Le COUTant froid du ,G:r'œœand relfroidit :les Icôtes. de l' Aln:~ri:que ,s·eptentTiona­IJe.

- L'·avion qui fait le service enh~e Coin1.Tin-.Le CaiTe (Mon­trez) , vole -en moyenne à 550 km. à l'heure. Sauri'ez-vous calculer Je t,emps employé pour franchir la distance?

- A Kiloten Se /pose tOUlS .les 15 jO:tll;s' l'avion 'qui fait la ,cour­se OsJo-Nairobi, en Afrique. SaViez-vous 'lTIonrtre:r Osilo? L'A­frique? Nairobi?

'Le -Conseil fédéTal 'a raison die 'Proposer un 'crédit de 15 'lui1-Ji ons , à la SwiS'S'air pour lui pel'ID'ettre de oontinuer à faite 'con­naître avantageusernent notre pay.s dans le ,monde.

3. HISTOIRE

Autrefois, ,c',est paT le serVÎlee me:rcenaire 'que :La Suisse s~est fait connaître à l'Europe entière. (Voir Servke ·mercenaire traité à deux l~ejpri!S'es dans les 'colonne.s de l'Ecole primaire J.

ùa Rédaction à l'Ecole primaire ,PieTl~e d 'achoP'P'errnent des élèves, ,cauchemar des maîtres. Pourquoi lS'achaI"IlJer -il ,exi.g'er d,es Téda'C-tions d'enfants 'gui

n'ont el')l~OTe 'que peu d'id~es 'et :prus . du tout .de s,ty'le personne( aJors qU'I!1s S'Ont ,en CJl'as:se pOUT ,acquérir !l'1.1:n et :l',auhie. . .

Ne s'er:ait-il pas mieux de leur donner -des 'Inodè1es à l,mi­ter; de les l'omp:ve,. pal' de 'multiip'1es exeDcioelS" à la 'eade:nce .de la phralSe? . ' .' .

A titre d',exeInples, voilei quclqu,es 'suggestionlS : 1 . . . /

Phrases à imiter

Rentrée des classes I. « Finies les . COU[fIS~!S ,f.oŒlles à ,tvavers ,ehwillps -et boi,s )}. Tr;avail de rélèv,e : . ' 1. Adieu, iJes splendides ex.cur.sions SUT Iles 1S00000000'ets rocheux

de notTe beau VaLails. 2. Finis Jes : Jeux bruyants 'sm ~es pentes fleuries. ·. 3. Adieu, joie d€!s es,?aJJade.s ·et , ~eJp,rus ' 'si ' gais ISUr. l'ft ta~ble de

mOUSIS'e.

Jour de l'entr.ée ., J ,

II. « Date mélancoQi'que à :1wquelJ.le l'àm,e ,· bui1ssonniète des·· écOtI~ers dit 4ldieu ~':I,l 'soleil1, ·au 'ciel 'bleu »'. .!, :

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200 -

l. Date ,pleine de IprOln~s'Ses ·à la'que1'Le l'âll1e 'C.01i..fiante des écoliel's :souhaite :ta bienvenue.

2. Date p1eine de 'Iny,Sltères à J.a'quelllle J.es tout p.etits s'e rell­dent pour la 'p~pemiève fois ,à l'école.

3. Date ausltère à ,lJaquclle l'â'll1e désolée des éoo1}ie r s' d'Oit se replonger dans le travail sérireux.

Les .collines: « Nous SOlnlne.s pareilles à des vieiHes qui Ten­tr.ent chez eUes, ~'une apTès l'autr'e portant du bo:Î!s 111101't SUT leur échine oa's'Sée }) . G. de Reynold.

Sm' ·oe modèle: Composez trois ' phra'ses ayant .trait: aux. étoiles, ' .aux bi,sls'es.

A dicteT: Les fruits de la forêt La .forêt donne à ses enfants bon gîte et ex:ceHent souper.

En juin, ,l·es l',raises et 'le.s framboi's,es ;PaTfument J,es fourrés. En septembre, ~es noisetieTiS feuiil'lus tendent leurs alnandes jUffi'e}lles ' les iprune111es bleuis'Sent ·aux haies, 1es pT un es et les poi'I'ôS sau­vages étalent 'leurs fruits â'PTeJS, d'un veTt pâle au 1nilie'll du feuH­la,ge rougissant. Les ·chênes font pleuvoir 'leuns g~ands ,et Iles 5an-gHm's s'en réga1,ent. A. TheUl·iet.

A imiter paT l'élève: « Les fruits· de m·on v·8Tger }) ou « Les fleUJŒ de mon jaTdin }).

. A dileter: La bise Quel bon temps! Les flocons tourbiJllonnaient joyem,em'ent,

'C.a.r .la bise tS',amus'ait 'cœn:m·e 'Une v'ieille forri'e: e'Ue décoiffait une ·chelJ1l.Ïnée de :s'On eapuchon, sec'Ûuait un SU1~eau engourdi sous son peSiant manteau, aHait miaUJler 'Sous une pOTte, lançai.f trois pe!Uetées de neige sur un :s'euil, découvrait la 'route, la ni­velait, désha1billait un .a.rbre, ouvrait une barrière et rôplong·eait dans iLes cham!ps... J. Tousseul.

A imiter: La neige La neige .est un être mystérï.eux, eHe n'annonce pas .s'OH a1'­

rivée. Pendant ·que nous dOTillOlliS pTof'Ûndément, ~l1re ,env~loppe tout notre horizon ·dans ,sa houppeLande ouatée et, quand nous ouvrons nOTI-,e volet au petit matin, nous traduÏJSons notTe SUT­prise .d'une ex·clalnation: « lla neigé 1 »

201 -

. Retour au pa~s (Récrup:i:tulation de verbes)

Que je suls heUll',eùx quand je revois :IllOn V,aJ,ai's·; q~,e Yen­tends de nOUVieau !lie ·ftlot tumultueux de 'son fleuve; que Je .~alue 'les hautes dmes enneigées de mon oanton. Mors, je selIls mon CœUJr !battre d'une émotion profonde 'et je preslSie 'le pals.

J',atteins bientôt 1e ·chemin caiilllO'Ufeux ,qui 'a,ocède à mon vi!L1a.ge et débo~che devant l'ég:I'1se. ,Ma vieü[le ég1ilsle ! cÛ'mme eUe me lP'waît plus <3Iocueill1ante en 'ce soilr . de 'rclOUT. Je pousse .sa porte vétuste et m"agenou111e Œa:IlJS le :banc -de mOin enfance. Je ,joins :Les mains et. m"aISltr~'l1l~ au, 'f1ec~eil!1em·elIlf. Hë1a!~! .:effor; inutile: les SO'llVemT.s de JadIS m'assmœlent et se multiplient a l'infoini.

Lorsque je reSisors dur !lileu ISiacré, j'éprouve une paix profonde et IIllOn. âme :se Tépand en 'action de grâces intérieure tandis que je franchis ~,a grilile de ,chez nous !

J,e ne pelùiS ip'lus une minute: rai hâte de revoi'r les miens. Ma !bonne ;mère m'aperçoit la première, ell1e m'ouvre s'es braiS', je lui fends mon front, je lui .confie 'mon a'Hégvess'C de la h'ouver encore si ,alerte, je Œrui pTomets de ne pas: Ila quitter de Isi tôt.

1\Ilon père arrive, je me 'soumets à s'On intmTogatoire muet et ile ,sUJPpihl:e de ne pas me gar.der rigueur de la l<;>-ngue absen.ce. Il me sourit, il sait que je suj,s r.esté hO'ill1rête -et il m'éh~jnt ave'C effusion.

Combien je plains .1es jeunes gens qui s'exi'lent volontai,re­ment .paTce 'que, avides -de 'liibeT'té, ils veuTI.ent échapper aux direc-tives pate:mel1es. S. H.

ORTHC>GRAPHE

Le village

Jean-Bapti.,ste, dit we Terreux, n'a j-am.ai& franchi 'les fron­tières de ,SOiIl di,s.tciof, .palS 'même pOUT faire .s'Om écol'e de 'l"ocru·es. Il ne ,cherche point à décoUVTE d"autres horizons, que :eeùx de sla vafiée. Au villlage ,qui l'a vu naÎt'lie, 11· voue un ·cuJ'te 'aUendŒ'i et fervenlf:. Il ainle ses Tues tortueuses et abondamment 'S'a!les a-qx jou'lis ,de pluie, ses lli'aiSO'J1lS Isimples et rustiques, ses :granges dé­crepi,es ,coinè~es :entre -des tas de fumier où 'suinte le purin, l,es abords dillscrets des. 1Pauvr~s. :log1s 'qu'encom'hrent des !llloneeaux de bois ··en ·dés'ÛTdre. ·. 'Cette ::modeste agglomération _ i:trégulière'­nIent. érilgée ~'Uto![Lr d'lJne .chrup.eUe .. bl.anche, i[ la cOlIlsidère un

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peu 'COIIl'm,e l',embryon unique de ,la ,patrie. Laissons-~e à sa g\en'­.tia~e il11lusion, ICalI" iflse 'crée ainsi une 'a1Jm.o:sphère de qUJiétude ·>èt de bonheur.

Les alentours de mon yillage . , "

Je 'ne pense rpas que les ,a1entoul's dei 'mon vil'lage Isoient'ti'ès ferti'les. Néanm.oiJlJS, on y trouve ,des zo~es 'as~ez .bién exposées, convenablement alTO sées et couv-ertes !Soit de vignes, soit -d'arbres fruitiers; :des terpes humifèlies ,g-énéTeuses S'ur :1eS'quelJlles l'agri­culteur se p,l'aif là verser ses ,sueUTS. Cet ,espace ne s'étend pas très loin; il ,est constitué pa'l"de'S replats, des mamelons, des creux; des ta1us. La 'fiég'ion des vergers, outlie un ,foin ,ex'ceNent, nous ~iv're bon ·an, mail an, quelques 'lniUiers de 'PolllID,eg Canada, 'des :fr.al1iClS'-:J.~oseaux et .des variétés ilni-tarruves, ,ruinJsi ' que des poires de tab1e juteuJSes et lSill'oculent'ffi. Lies t,eITl3.ins en vi,gnes sO'nt les rplus ·,ell'softeÎi'1és. I1s 'se -compolsent généralement d'anciénnes n10-paines glaciaires cl lÜaiUouteuse.s.

. Jadis, ·au vi,eux t1emps de ùos grands'-pères, ;les abOil.'ds des Tilàiso'ns T.eoev:aiÏe.nt l'ombre d-e .gros noyel~s, ,et' ['automn.e -venu, on ' y '~u1l,ait les noix qui 's'entasS'aiel~t ·.dans des 'saçs 'yornm\e' p'l'o'-'Vi,si ons p ourr Il'.hi v el'. .

La -grande ferme

Dans "nos régio'llJS de 'montagnes, :le inOl'ceiUem,ent d,es ter.re.s est excessirf. De petites .exploitaHons · s'e trouvent suhdivils-ées ·elLl.

cinquante ou 'oent lopins Ininus'cules épa'rpilllés quelquef.ots sur d~s distaTlicelS .considéTabl,es. Tout au contraire, ·SUT le Plateau suisse, comme d',aïJ.1.eurs da,ns les hell:es plaines .de France .. qu d' Angl:eten~e, on b'ouve parlout -des fermes 'Cossues, 110urrils'sant un ,ch€iptel nombreux 'bien Isélection.né; utillisant les machines Jes :pl.us diverses pour les ,Lal)()ul's 'quotidiens :. des tracteurs, de~ faucheu'ses, des Tâté1eus'e8, des botteleuses, des camions... Les étables, ,les · povc.h~ri,es .J.es bas·s.es-()Ou!J.'s, les hangai·s , illlême s,G,nt H1rOdernisés. M'ail,gré l'abondance ·qui 1,écoilurpense le1.ll1s effm:ts, 'les fermiers 'sol1f 1'1ade·m.ent fasdnés ' pal' 'Le Iluxe ou la vanité. Ils iDest,ent penchés lav,ec ,amornr cl simplici:té ~~~r, les lSil~Û'ns et ils ne craignent pas .p.e IsaUr ~eurs vêtem,ents ,de tI'avail ·au contact , <.ie~

bestiaux. ' f ;

Au témps des huttè~ ' ,,'

Lés hnUe's 'avraiŒ1t été érigées aux .ahoii.'.a.s <d'u'ne h 'aute futaie qui leSi protégeait :contre 1es 'frimas: Eh falce" d'eUes, s'étendaït une vaste Iclairière, Il'unique ' ·,crunp:agn.e ··d'âlentoùT. SUl;' ,cet té terre .cuhivab1e,irrégliHèrement -déliniHéé; à peiri~ ' féTtiIihSée- 'lpiU' ·de grossiers détritus, l1albourée à demi, er-oÎ'ssai,ent pal' end'roits

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une herbe clairsemée, ,des hLés 'cnw·tg. à J'<asp'ect 'sauvage, quel- · qUtf?!s Jégun1>es . barbares, ~t , même des tonff'es .·ç].,e .f1.eurs ·f,01'estièT.e~. DeS, ,·heT'h~s sèches;.· ,,réserve ,pour l'hivleI.', s"eni:!assaient dans- .un· fenil 'créé pa1" 'l:a naturre : 1'.abri d'un :sapin touffu. Des ':vaches >éÎ'ri, quéas, en petit nombre paissaient à trav,eTls le bois' et des '0hiens én()Tffies, nourris ,c.haque jour ,à lia ,curée, monttai'ent une garde­~igillante autour de 'l.a dté. Quel,ques rptaylSalns haT'bus., échevelés, 's'e~rp!loyaient à rép:aT~r :les 'méfaits Icausés :p.aT 'le~ intempéries , :\ ~~u:rs. Œrèles ~abitatiQns. .'

. (Dictées obligeamment c.ommuniquées par un 'cOtllègue;~

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James SCHlY,AR - AU SEUIL DE LA VIE ACTIVE

1 volume Editions Payot, Lausanne. 1950.

La Maison Payot à Lausanne 'Vient de faire paraître !pour le$ élè- · ves de La ~ dernière année de n.os classe's, un livre appelé. à rendre · -les plus signalés .services à tous ~les maîtres' et maîtresses charg.és de conseiller les élèves au sortir de leU!' ,scolarité. .

Au seuil de la Vie active est un volume de 176 Ipa.ges, .r1chement. présenté et fort agréablement illustré; ,c'€Srt une suite de textes vi- · vants, fort bien écrits e,t admirablement ,choisis, mettant en valeur la beauté .et la noblesse du trav:aitl, 'SUT la terre, à l'usine, sur le ·chari.- · tier, au bureau, :partout, .que l'auteur, Monsieur James Schwar, ins:' IpecteUr ,scolaire à Lausa.nne et Directeur de J'Office /Cantonal vau- , dois d'orientation ,profeSSlionnelle a ·su trouver pour toutes les pro-· fe.ssions.

Nul doute que nos élèves, .génér.alement fort indécLs au sOTtil" de leur dernière classe, n'en ,re.tirent un immense iprofit. C'e,st un livre qui vient bien à .son heure, au moment où l'orientation profes"'· sionne1le -palSsionne de !plus en rplus tous oles éducateurs. M. R.

ETUDES PEDAGOGIQUES 1950

Les Etudes ,pédagogique.s de 1950 pUJblient .tout d'abord des' réflexions .deMi Pierre Oguey, ·chef du .Département ·de l'InstTuc'­tion publique du canton de Vaud, !puis une' étude de Mr Louis Mey­lan, professeur à l'Université de Lausanne, ·sur l'éducation à l'hu­manité et la conception .chrétienne de la personne. La question de la' nécessité d'un enseignement , lplus poussé de .la .phHosophie en delgré s«?co;n,daire est abordée ,pfU' Mlle Hersch, professeur à Genève. Vien, nent ensuite un- ex.posé qe :l.\4r Bonny, ins.pecteur ,scolaire, : de Mr ' Isc~~r, professeur: à .J'Ecole normale 4,e Neuchâtel, . r~latif à l'his:-

. : il;> .

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toire et à la réorganisaotion de l'enseignement de la pédagogie dans le ·canton de Neuchâte,l, et .des ,considérations de Mr Bianconi, pro­.fesseur à l'Ecole normale de Locarno, sur l'enseignement ide !l'art, La troisième partie ,compor.te le compte rendu de la Coruférence an­nuelle des leheLs de départements de ;J'Instr'uotion publique et le rapport de Mr Chabloz sur le .congrès de la :soJiété .pédagogique . des 24 et ,25 juin 1950 à LausaIlille. ,Les ,chroniques des ,cantons ro­mands et alémaniques reflètent, ·comme .d'habitude, les principales activités, manifestations et initiatives qui ont marqué la vie scoLair,e dans notre ipay.s aux divers degrés de J'enseignement. Cette pu­bUcation intére.sse au premier ,chef le personnel enseignant, mais elle peut aussi édairer tous ceux qui s'occupent de PSYichologie et de philosophie éducatives.

,Etudes pédagogiques 1950. Annuaire de l'In?truction ipublique en Suisse publié :sous les 'auslpices de la Conférence romande des chefs de dépar,tements de ,l'Il1&truction .pu,blique, :avec l'appui de la Confédération, ipar L. Jaccard. Un v.olume de 188 p<ùges, 15x22,5 broché, Fr. 6.-. Librairie Payot, Lausanne.

SCIENCE ET JEUNESSE - 6ème série

,Chaque année ,la coUe:ct1on Science et jeunesse 's'a,ccr.oÎt d'un nouveau voLume, toujours impatiemment attendu. Le ·sixième vient de :paraître ,et n'est pas moins riche que les autres en études ca,pti­vanteiS, Técits de vo~,age, jeux et rp.r.ohlèmes. Les jeunes :lecteurs trou­ver.ont aussi de quoi 's'initi.er à Iquelques-unes des réall1s'ations les plus étonnantes de la physique moderne: ,le radar, ·ce mystérieux récep.teur d'orde.s ;réfléchies, le ,cy,clotron, ce formidable canon âto­mÏJque ,et 11a chambre à hrouil1ardoù !se décèle le tracé des plus m­ftmes particules électrisées. La description d'une usine à gaz .leur fera .cOIUI1aître tout ,ce qu'on Tetire de .la distiLlation de ,la houille : Us y ,aJpprendront encore comment .on ,aJdresse une 'carte par le pr.océdé IphàtOigrammétr.ique, !Comment on photographie de minus­cules obdets, ·comment un lC.aJPitaine dirÏJge son navire en 'Pleine mer, comment on 'Pare au danger des Icourts-circuits. Les brico,leurs; les amateur,s d'histoire naturelle, Iles ,SiPortif.s" -wouveront <une réponse à bien des ,que1süons qu'ÏJl:s se posent. D~<ùutr.es .chapitres transportent Ile lecteur dans les telnpêtes de l'AIDctique, au Siam, :sur iUne haute sommité des Andes. Erufin ,des problèmes de TiéillLexiolIl, de,s jeux, une illustration d'une très belle venue oomplètent cet ouvrage dans ile;queJ .bien des ,adultes auront eux-mêmes :du ,pLa,i'sir à 'p -longer .le nez et !pas mail à apprendre.

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Nos loisirs

La ,mission d.e l'éducateur ne peut être con1:parée à au·cune a.utr.e PTo~'6slsion; eLle est à part. E'Ue eX'Ï.ge de longs 'loisirs, l'aéra­tIon continuelle de f ,eS/prit paT la l·ectul'e, l'entretien de s,a vi­vacité et de :sa 'Pointe pai- la réflexion personnél;l·e, la recherche le h~a'vai:l sdentifilque. Francisque Vial .

- Il ,faut avoir :1a cer,titlllde absolue, infinie, que tout ce qui yient de Dieu est mei11eur, même quand il nous semble 1e pire au point de vue humain. Lacordaire.

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