horizons

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L a recrudescence de la criminalité, qui touche toutes les catégories sociales et toutes les tranches d’âge, n’est plus à démontrer. Les services de sécurité font état, chaque jour ou presque, de crimes commis un peu partout à travers le territoire national. Le phénomène a pris de l’ampleur ces dix dernières années, y compris chez les enfants et les ado- lescents, un constat vraiment inquiétant. Selon les analyses réalisées par la Gendarmerie nationale, les raisons sont mul- tiples : chômage, échec scolaire, fragilité du tissu familial et social, sans oublier toutes les conséquences du terrorisme. Les opérations coup-de-poing, les descentes régulières des services de sécurité dans le fief de la délinquance ne sont pas encore arrivées à juguler totalement ce fléau qui ronge la société. .LIRE EN PAGES 16-17 Q U O T I D I E N N A T I O N A L VENDREDI 31 AOÛT - SAMEDI 1 er SEPTEMBRE 2012 - 13-14 CHOUWAL 1433 - N° 4675 - PRIX 10 DA Horizons E E N NF F I I N N , , I I L L P PL L E E U UT T ! ! MÉTÉO .PAGE 5 .PAGE 4 E ntre le 10 juillet et le 18 août, plus de 3 milliards de dinars de transactions commerciales sans factures ont été enregistrés contre plus de 9 milliards de dinars durant la même période en 2011, selon les services du contrôle du ministère du Commerce. «La faute incombe surtout aux fournisseurs qui refusent de délivrer des factures aux commerçants», explique hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA. LES FOURNISSEURS À L’ INDEX PLUS DE TROIS MILLIARDS DE DINARS DE VENTES SANS FACTURES ENTRE LE 10 JUILLET ET LE 18 AOÛT n DÉFICIT EN ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES BENBOUZID ACCUSE LES ENTREPRISES DE RÉALISATION CRIMES, RACKETS, KIDNAPPINGS... AUX ORIGINES DE LA VIOLENCE .PAGE 7 l Ahcène Oubad, commissaire chargé de recherche et d’analyse criminelle : «Il faut plusieurs partenaires pour vaincre le crime» l Nacer Djabi, sociologue : «Le phénomène est d’ordre moral et économique» D Do os ss si i e er r CINÉMA : «ZABANA !», DE SAÏD OULD KHELIFA ZOOM SUR UN HÉROS .PAGE 15 Photo : D.R. Photo : Slimene S.A Ph : S.S.A

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Page 1: Horizons

La recrudescence de la criminalité, qui touche toutes lescatégories sociales et toutes les tranches d’âge, n’est

plus à démontrer. Les services de sécurité font état, chaquejour ou presque, de crimes commis un peu partout à traversle territoire national. Le phénomène a pris de l’ampleur ces

dix dernières années, y compris chez les enfants et les ado-lescents, un constat vraiment inquiétant. Selon les analysesréalisées par la Gendarmerie nationale, les raisons sont mul-tiples : chômage, échec scolaire, fragilité du tissu familial etsocial, sans oublier toutes les conséquences du terrorisme.

Les opérations coup-de-poing, les descentes régulières desservices de sécurité dans le fief de la délinquance ne sontpas encore arrivées à juguler totalement ce fléau qui ronge lasociété. .LIRE EN PAGES 16-17

Q U O T I D I E N N A T I O N A L VENDREDI 31 AOÛT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012 - 13-14 CHOUWAL 1433 - N° 4675 - PRIX 10 DA

HorizonsEENNFFIINN,, IILL PPLLEEUUTT !!MÉTÉO

.PAGE 5

.PAGE 4

Entre le 10 juillet et le 18 août, plus de 3 milliards de dinars de transactions commerciales sans factures ont étéenregistrés contre plus de 9 milliards de dinars durant la même période en 2011, selon les services du contrôle

du ministère du Commerce. «La faute incombe surtout aux fournisseurs qui refusent de délivrer des factures auxcommerçants», explique hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA.

LES FOURNISSEURS À L’ INDEX

PLUS DE TROISMILLIARDS DE DINARSDE VENTES SANSFACTURESENTRE LE 10 JUILLET ET LE 18 AOÛT

n DÉFICIT ENÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES

BENBOUZID ACCUSE LES ENTREPRISESDE RÉALISATION

CRIMES, RACKETS, KIDNAPPINGS...AUX ORIGINES DE LA VIOLENCE

.PAGE 7

l Ahcène Oubad, commissaire chargé de recherche et d’analyse criminelle : «Il faut plusieurs partenaires pour vaincre le crime»l Nacer Djabi, sociologue : «Le phénomène est d’ordre moral et économique»

DDoossssiieerr

CINÉMA :«ZABANA !»,

DE SAÏD OULD KHELIFA

ZOOM SURUN HÉROS

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Page 2: Horizons

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Le parlement, dansses deux Chambres,procédera, le lundi 3septembre à 11h00, àl’ouverture de lasession parlementai-re d’automne pourl’année 2012.

Le bureau de wilaya d’Alger du Partides travailleurs réunit ses cadres,

aujourd’hui, à 10h00, à la bibliothèquecommunale des Frères-Barket, à

Belfort, en présence de Mme LouisaHanoune, SG du parti.

Le ministre de la Pêcheet des Ressourceshalieutiques, M.Abdellah Khanafou,présidera, mardi, 4 sep-tembre à 09h30, au siègede la direction de lapêche, la cérémonied’installation du maté-riel de la Chambre algé-rienne de pêche.

Ali Fawzi Rebaïne,président du parti AHD 54, animera,aujourd’hui, uneconférence de presse àl’hôtel El Madaniacentre ville de Bechar.

L E S C A B L E S

PT

Ministre de la Pêche et des Ressourceshalieutiques

g

g

g

A G E N D A A G E N D A A G E N D A

Des pluies orageusesaffectent plusieurswilayas depuis hier Plusieurs wilayas sont affectées depuishier vendredi par des pluies orageuses, aannoncé jeudi l'Office national de lamétéorologie. Selon un BMS, des pluiesorageuses touchent depuis hier vendredi31 août à 06 heures jusqu’à aujourd’huisamedi 1er septembre à 18 heures leswilayas de Chlef, Tipaza, Alger,Boumerdes, Aïn Defla, Blida, Medéa etBouira. Les cumuls estimés, dans ceswilayas, atteindront ou dépasseront loca-lement 40 mm durant la validité. Les wilayas de Tizi Ouzou, Béjaia, Jijel,Skikda, Annaba, El Tarf, Guelma,Constantine, Souk Ahras, Batna, Oum ElBouaghi, Tebessa, Khenchela, et le nordde Biskra, sont, elles aussi, touchées pardes pluies orageuses et ce, jusqu’àdemain à 12 heures. Les cumuls estimés,dans ces 14 wilayas, atteindront oudépasseront localement 60 mm.

MC Alger : Zedek a tenuson AGO

C ommeprévu, le

CSA/MC Alger,versionAbdelhamidZedek, a tenujeudi son assem-blée générale.Les membres del’AG ont approu-vé à l’unanimitéles bilans moral et financier. Zedekconfirme à l’occasion qu’il ne sera pascandidat à sa succession en prévisionde l’assemblée élective du CSA/MCAlors de l’AG élective de vendredi pro-chain. Omar Ghrib est l’unique candi-dat. C’est dire qu’on s’apprête à élireun président-bis du CSA/MCA. AmarBrahmia a été élu nouveau présidentdu CSA/MCA. S’achemine-t-on vers unnouveau feuilleton mouloudéen ?

Salon national du bijoutraditionnel : L’ADSparticipe avec un standinstitutionnel

L’agence de développement socialparticipe au salon national du bijou

traditionnel qu’abrite le Palais de laculture d’Alger, a indiqué uncommuniqué de la cellule decommunication de l’ADS. L’agenceparticipe avec un stand institutionnelcomportant des renseignements et desinformations au sujet des programmeset dispositifs disponibles au sein del’agence. Le communiqué fait étatégalement de la participation d’uneassociation issue du programmeONGII. Il s’agit, en l’occurrence, del’association «AmusNaw»,«connaissance» de la wilaya de TiziOuzou.

▼▼▼

▼Session d’automne2012 du Parlement

Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

HORIZONSSUR INTERNET :

http://www.horizons-dz.com

REDACTION ADMINISTRATION20, rue de la Liberté - Alger

Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29

BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté AlgerTél : 021 - 73.59.69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021 - 73.76.78 73.71.28 — Fax : 021- 73.95.59IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73.59.69 — MPS : Oran : 041 53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031 68 39 84 - 031 68 38 28— Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06 61 24 29 10 — 029 71 38 25

HORIZONS • Vendredi 31 Août - Samedi 1er Septembre 2012

ww SNPSSPLe Syndicat national des praticiens

spécialistes de la santé organise,aujourd’hui à 11h00, une conféren-

ce de presse au niveau du siègenational sis à la résidence familiale

à Hussein Dey.

ww FESTIVAL«LIRE EN FÊTE»

Le ministère de la Culture organisedu 1er au 15 septembre la 3e éditiondu festival «Lire en fête» dans les

wilayas du nord du pays.

ww CONSTANTINE : NEUF PERSONNES

DONT DEUXPOMPIERS DÉCÈDENT

DANS UN PUITS Neuf personnes, 6 membres

d’une même famille, un voisin etdeux éléments de la Protection

civile, sont mortes, et cinq pom-piers grièvement blessés, hier en

début d’après-midi, dans un puitssitué au lieu-dit «Quatre-che-

mins», à l’entrée de la nouvelleville Ali-Mendjeli (Constantine), a-t-on appris auprès de la Protectioncivile. Selon les premiers élémentsrecueillis sur place par l’APS, c’est

en voulant porter secours à unepersonne de la famille concernée,

tombée dans le puits, que lesautres membres sont successive-ment descendus dans la cavité

pour ne plus remonter. Alertée, laProtection civile est à son tour

intervenue, perdant deux de seséléments, morts dans les mêmes

conditions, déplorant cinq blessésgraves parmi ses éléments qui setrouvent en soins intensifs à l’hô-

pital militair Ali-Mendjeli. Uneenquête a été aussitôt déclenchéepar les services compétents pourétablir les circonstances précises

de ce drame.

Télex...

AHD 54

L’Alliance nationale républicaine organise,aujourd’hui, à 10h00, une rencontre régio-nale avec les cadres du parti de la wilayade M’Sila au siège du parti sis à la cité des14 logements OPGI Nekaz.

ANR

g

Mohamed Tahar Bouzeghoub, prési-dent de la commission chargée de laparticipation du RND aux électionslocales, animera, demain à 10h00 ausiège du parti, sis Ben Aknoun, uneconférence de presse.

RNDg

2

Quotidien d’information édité par la SPA "HORIZONS"

au capital social de 16.000.000,00 DAHorizons PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD

Les avoirs en or de l’Algérie ne figurent pas parmi les critèresd’appréciation de la résilience de l’économie face aux chocsextérieurs en raison de la volatilité des prix de ce métal pré-

cieux sur les marchés internationaux, a indiqué à l’APS le gou-verneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Laksaci. «Si

nous comptabilisions l’or, nous pouvons avoir une volatilité desavoirs extérieurs corrélativement à la volatilité des prix de l’or.

En réalité, nous n’avons pas besoin d’ajouter l’or dans nosréserves de change pour dire que la position extérieure est

appréciable», a-t-il soutenu. M. Laksaci a cependant, préciséque les réserves en or sont comptabilisées dans le bilan des

avoirs extérieurs de l’Algérie mais sans en avancer leur valeur.L’Algérie occupe la 24e place dans le monde en termes de

réserves d’or avec 173,6 tonnes, selon le dernier rapport duConseil mondial de l’or, publié la mi-août.

Laksaci : Les avoirs en or ne sont pasun critère de résilience pour la BA

en raison de leur volatilité

faitLe

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Tahar Benbaïbeche, président du parti ElFedjr El Djadid, organise, demain, 10h00, àl’hôtel Safir, une conférence de presse.

El Fedjr El Djadid

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Page 3: Horizons

Les politologues divergent

A QUELQUES JOURS DE LA RENTRÉE SOCIALE, DES PARTIS POLITIQUES appellent à laprise de mesures d’urgence en vue d’une rentrée calme, pendant que d’autres formationsaffichent leur inquiétude de voir les difficultés, rencontrées cet été, se prolonger.

C’est ainsi que le RND,par la voix de sonporte-parole, MiloudChorfi, estime que laprochaine rentréesera calme et se

déroulera dans  des conditions ordi-naires, «d’autant que le gouvernement apris les mesures nécessaires pour la cir-constance». «Le parti a instruit l’en-semble de ses cadres et élus en vue decontribuer à la réussite de la rentrée. Il ya, certes, des insuffisances qu’on tente,d’ailleurs, de combler, mais d’unemanière générale, la rentrée aura lieudans la sérénité», affirme M. Chorfi. LeSG de l’Alliance nationale républicaine(ANR), Belkacem Sahli, appelle, lui, etpour les besoins d’une rentrée socialeréussie, au remaniement du gouverne-ment pour, à la fois, apaiser la tension etrassurer l’opinion publique.

«Contrairement à ce que pensent cer-taines parties, la situation sociale est loind’être explosive. Nous avons l’habitudede vivre, à la veille de chaque rentrée, cegenre de tension en termes de revendi-cation, mais tout finit par rentrer dansl’ordre», conclut-il. Un point de vueopposé est exprimé par le président duFNA. Moussa Touati prévoit une rentrée«perturbée» en raison des problèmesd’ordre social, en particulier, qui perdu-rent  : logement, emploi et pouvoir

d’achat dégradé. Pour lui, «seule la jus-tice sociale pourra garantir une paixdurable». Le mouvement El Islah relève,pour sa part, l’«impuissance» des pou-voirs publics dans la prise en charge despréoccupations sociales, comme le sou-ligne Djahid Younsi, membre du bureaunational du mouvement. Pour étayer ceconstat, il cite, pour exemple, le problè-me des coupures d’électricité quidevient recurrent dans la majorité deslocalités du pays, ainsi que la perturba-tion dans la distribution de l’eau potablequi a donné lieu, poursuit-il, à une

pénurie des eaux minérales. MustaphaBoudina, président du Mouvement descitoyens libres (MCL), soutient que espouvoirs publics ne sont pas bien prépa-rés pour entamer une rentrée socialesereine. «Les Algériens ont passé un étéet un mois de ramadan assez chauds etles difficultés rencontrées durant cettepériode se poursuivront à la rentrée, caraucune mesure fiable n’est prise jus-qu’ici. A cela, s’ajoutent les dépenses dela rentrée des classes qui pèseront sur lesménages», note-t-il. Le parti de BelaïdAbdelaziz, le Front El Moustakbal,

appelle, lui, à des mesures d’«urgence»pour réussir le rendez-vous de la ren-trée. Il dira que la réunion du Conseilnational du parti, prévue le 6 septembreprochain, passera en revue la situationsocioéconomique du pays. La réunionsera sanctionnée, dit-il, par des proposi-tions aux parties concernées à mêmed’assurer une rentrée calme. Le Front del’Algérie nouvelle (FAN) a rendupublics, hier, les débats de la réunion deson bureau national.

Dans un communiqué, le FAN déplo-re le retard accusé par les autorités pourrégler les problèmes auxquels estconfrontée la société. De son côté, laParti de la liberté et de la justice (PLJ)évoque, dans un communiqué, laconjoncture sociopolitique prévalant aupays. Le parti de Mohamed Saïd sou-ligne la «dégradation des servicespublics et l’incapacité des partis clas-siques à jouer leur rôle entre le pouvoiret la société, d’où le recours aux mouve-ments de protestation et d’occupationde l’espace public pour l’expression derevendications sociales». Le PT, qui atenu son université d’été au début dumois en cours, a appelé, lui aussi, à desactions à même de permettre une rentréesociale paisible, à commencer par l’amé-lioration du pouvoir d’achat descitoyens.

nM. Kechad

RENTRÉE SOCIALE

La récente vague d’agrémentde partis par le ministère del’Intérieur, est un sujet qui nelaisse pas indifférents les polito-logues qui s’intéressent de prèsà la vie politique nationale. Lesavis restent néanmoins diver-gents. Certes, la décision duministère s’inscrit dans le pro-cessus de confortement desréformes politiques.

C’est un signe d’une ouver-ture, reconnaissent-ils, mais letiming et la capacité des partis àinfluer sur les événements sus-cite toutefois quelques douteset interrogations. Pour les uns,notamment Nacer Djabi, pro-

fesseur à l’institut de sociologie,«la création de partis est undroit consacré par les lois de laRépublique, notamment laConstitution. Il parait, de cepoint de vue, difficile de s’op-poser au nouveau cours deschoses». Pour cet auteur denombreux ouvrages, des inter-rogations de nature politiquepeuvent suivre.

«Injecter de nouveaux partisne risque-t-il pas de produireun effet d’overdose et d’éloi-gner davantage les citoyens dumilitantisme ?», s’interroge-t-il.Il constate également que «lasocialisation et la mobilisation

des nouvelles générations pas-sent de plus en plus pard’autres canaux liés aux nou-velles technologies de commu-nications». Sentence : «l’amorced’un changement s’appuieradavantage sur le mouvementsocial qui jusqu’à présent peineà trouver un prolongementpolitique», estime-t-il. 

L’avis est un tantinet partagépar le politologue et chercheur,Smaïl Maaraf. «Permettre à descitoyens de s’organiser, dedéfendre leurs droits et d’expo-ser leurs conceptions pacifique-ment est toujours un bon signepour un Etat et une société»,

observe-t-il. Il ajoutera néan-moins que  «les pouvoirspublics devraient poser desconditions non pour la constitu-tion mais lors de la participa-tion aux élections». «On devraitédicter des seuils pour que lascène politique ne soit pasencombrée de micro partis»,préconise-t-il.

Ahmed Adimi, professeur ensciences politiques, recomman-de de mettre en place une nou-velle «classe politique qui a lesmoyens de ses ambitions etcapable d’amorcer le véritablechangement dont la société abesoin». Il reste circonspect par

rapport aux nouveaux agré-ments qui, dans beaucoup decas, sont le fruit de «dissensionsqui font que nous n’avons pasencore de nouvelles figures»,affirme-t-il. Mohamed Hennad,de l’institut des sciences poli-tiques, est beaucoup plus cri-tique que ses pairs. Il pense queles nouveaux partis «ont étécréés pour fausser la vraie com-pétition politique». Selon lui,«les dirigeants ont préféré toutouvrir à la place de tout interdi-re», souligne-t-il en affirmantqu’il s’agit «d’une incohérencepolitique».

n R. H.

LES ÉLECTIONS COMME TAMISL’agrément ces derniers mois de plus d’une vingtaine de par-

tis semble diviser à nouveau la classe politique. Ainsi, lepremier secrétaire du FFS n’est pas allé avec le dos de la cuillè-re. Pour Ali Laskri, agréer d’autres partis politiques «va encorefausser les données des élections locales après avoir faussé leslégislatives». Il reproche même aux nouveaux partis «de justeparasiter la compétition électorale». Sont-ils un signe de vitalitéou charrient-ils le risque de discréditer davantage l’action poli-tique ? Il est connu que les périodes d’instauration du pluralis-me sont toujours suivies d’une effervescence qui conduit a uneinflation de sigles dont beaucoup n’ont aucune consistancequand ils ne relèvent pas de la fantaisie. L’Algérie, après lesévénements d’Octobre 1988, n’avait pas échappé à ce phénomè-ne que sont en train de vivre la Libye et la Tunisie. Une soifd’expression débridée précède toujours une période de stabili-sation où émergent quelques partis, voire des coalitions. En

Algérie, cette évolution a été déviée de son cours par le terroris-me au point de réduire ou de discréditer l’action politique. Lapriorité dans un contexte de troubles était la sauvegarde ducadre républicain. La naissance de l’alliance présidentielle enfévrier 2004 et la disparition de beaucoup de formations ont déjàreconfiguré le paysage politique du pays. Une nouvelle phases’ouvre de nouveau avec l’apparition de nouvelles formations,comme le Taj, qui ambitionnent de remodeler la scène politique.Une nouvelle configuration des cartes se profile. Les citoyensont, durant une vingtaine d’années, expérimenté le pluralisme,notamment au sein des assemblées élues. Si la présence departis s’est révélée, parfois, un utile contre-pouvoir, elle aconstitué aussi une source de blocage, notamment au sein desAPC. Ainsi, beaucoup de citoyens déploraient l’émiettementd’une scène politique livrée à la cacophonie. On attendait vaine-ment l’émergence de grands blocs politiques aux lieu et place

des partis qui ne cessaient de donner naissance à d’autres.Depuis quelques mois, de nouveaux agréments ont été délivrésen attendant d’autres. D’aucuns dénonçaient la fermeture duchamp politique en mettant en avant la suspension des agré-ments. Paradoxalement, ce sont souvent les mêmes qui déplo-rent cette nouvelle orientation. Le MPA de Amara Benyounès,qui avait longtemps attendu son agrément, conditionne cettedémarche à une simple déclaration administrative. Les électionssont un test pour tous les partis. Les urnes déterminent le poidsde chacun. Elles doivent aussi servir de tamis pour éliminer dupaysage politique ceux qui n’arrivent à dépasser un seuil mini-mum de représentativité. La disposition de la nouvelle loi électo-rale, excluant la présence aux assemblées populaires des for-mations et des candidats n’ayant pas obtenu un minimum de7% des voix aux élections, est un pas dans ce sens.

n H. Rachid

ALGERIEACTUALITÉSHORIZONS • Vendredi 31 Août - Samedi 1er Septembre 2012w w w . h o r i z o n s - d z . c o m

3

Commentaire

DE NOUVEAUX PARTIS SUR LA SCÈNE POLITIQUE

Des partis politiques appellent à des mesures d’urgence

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Page 4: Horizons

Sur un total de 500 lycées en construction, 140vont être réceptionnés au mois de décembreprochain. «Avec la réception de ces nouveauxlycées, le nombre atteindra 530», a indiqué leministre de l’Education nationale, BoubekeurBenbouzid lors de la réunion consacrée à la

concertation avec les syndicats du secteur, en prévisionde la prochaine rentrée scolaire. Cependant, le ministredéplore la lenteur de la cadence de réalisation dès lorsque 140 lycées ont été réceptionnés sur un total de 500prévus, rappelant dans la foulée, le non-respect par lesentreprises du bâtiment au niveau wilayal des délaisimpartis. C’est pourquoi, a-t-il dit, nous avons recouru àdes sociétés étrangères pour parachever les restes à réali-ser, citant à cet effet, le contrat conclu avec la société deconstruction chinoise pour la réalisation de 10 lycées àAlger. En attendant, il est prévu l’extension des salles decours au niveau de certains lycées pour en augmenter lacapacité d’accueil outre la transformation de certainesstructures en salles de cours à titre provisoire. AConstantine, les travaux de réhabilitation de quatreanciens lycées de Constantine sur six établissements

éducatifs ciblés par ce programme national de préserva-tion du patrimoine architectural du pays sont achevés.La restauration des deux établissements restants, àsavoir El Houria et Redha-Houhou a été entravée par descontraintes liées aux faibles performances des entre-prises engagées. Et pour cause : Les spécificités architec-turales de ces deux «monuments», témoins de la gran-deur historique de la ville des Ponts, n’ont pas été maî-trisées par les entreprises de réalisation.

Dans la wilaya de Batna, plusieurs nouvelles infra-structures pédagogiques viendront renforcer pour l’an-née scolaire 2012-2013 les capacités d’accueil du secteurde l’éducation à la faveur du programme quinquennal2010-2014 pour atténuer le problème de surcharge desclasses. Cette année, 67 lycées de la wilaya de Batna ontété équipés de laboratoires en informatique. Tandis 76nouveaux laboratoires viennent d’être équipés pours’ajouter aux 43 autres ouverts au cours des deux der-nières années. Dans la wilaya de Bouira, près d’une ving-taine de nouveaux établissements, dont 14 groupes sco-laires, ouvriront leurs portes dès la prochaine rentréescolaire qui verra la réception de trois nouveaux CEM.

n R. N.

4 ALGERIEACTUALITÉSHORIZONS • Vendredi 31 Août - Samedi 1er Septembre 2012w w w . h o r i z o n s - d z . c o m

LE MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE metles bouchées doubles en matière d’infrastructuresscolaires pour résorber le problème de surchargedes classes.

DÉFICIT EN ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES

CAMP DE VACANCES AU PROFITDES DÉTENUS MINEURS

Dans le cadre de l’accord de partenariat signé par leministère de la Justice avec la direction générale desétablissements pénitentiaire et les Scouts musulmansalgériens (SMA) en 2003, un camp de formation enfaveur des détenus mineurs a été mis en place le 25août dernier. Cette manifestation devrait s’étaler jus-qu’au 6 septembre au niveau du centre de formationprofessionnelle de Cherchell dans la wilaya de Tipaza.Inscrit sous le thème «Ensemble pour l’insertion», cecamp a vu la participation de 20 détenus mineurs,issus des différentes structures pénitentiaires etcentres de rééducation spécialisés dans l’intégration.Ces prisonniers sont encadrés par des commandantsscouts qui veillent à leur procurer les conditions favo-rables durant leur séjour. Pour rappel, ce camp en està sa neuvième édition. Le succès enregistré lors desprécédents campements a encouragé les SMA à relan-cer cette opération pour permettre aux détenus des’extérioriser et les encourager à suivre un enseigne-ment et une formation qui leur seront utiles plus tard.En effet, un programme pédagogique, relatif à l’envi-ronnement, le sport et la solidarité leur a été concoc-té. Répartis en groupe, les mineurs détenus ont procé-dé au nettoyage des plages pour lutter contre la pol-lution et inciter les estivants à protéger leur environ-nement. Ils ont fait de même au niveau des cimetièresoù ils ont initié une campagne de désherbage. Pour sedistraire, les jeunes détenus se sont disputés un matchde basket-ball en plus d’une partie de jeu d’échecs.Leur action sera suivie par une visite aux personneshospitalisées. En plus d’un concours d’histoire dans lecadre de la célébration du cinquantième anniversairede la fête de l’Indépendance, les détenus ont participéà une campagne de sensibilisation contre les accidentsde la route et les méfaits de la consommation de stu-péfiants. Le but étant d’inculquer à ces jeunes l’amourdu pays et l’esprit nationaliste. En plus des travauxqu’ils ont effectués, les détenus mineurs ont eu droit àune visite aux Ruines romaines et au port deCherchell ainsi qu’aux différents sites touristiques ethistoriques de la région. La direction du camp organi-sera le 5 septembre prochain, une cérémonie qui verrala distribution de présents aux lauréats des différentsconcours.

n Rym Harhoura

DJAMEL OULD ABBÈS «LES CHIRURGIENS ÉTRANGERS DOIVENTSUIVRE LA PHASE POST OPÉRATOIRE»

D’ici deux ans, aucun transfertd’enfants atteints de malforma-tions cardiaques congénitales nesera effectué vers l’étranger. C’estce qu’a affirmé Djamel OuldAbbès, ministre de la Santé et éga-lement ministre du Travail, del’Emploi et de la Sécurité socialepar intérim, lors de sa visite, cejeudi, à la clinique médicochirur-gicale infantile (CMCI) de Bou-Ismaïl.

Au cours d’un point de presse,M. Ould Abbès a mis l’accent surla nécessité de centrer les effortspour que les spécialistes locauxpuissent bénéficier, dans le cadredes conventions et de coopérationavec les étrangers, d’une forma-tion performante en phase avec lesévolutions continuelles de lamédecine. Pour ce faire, il estquestion de faire appel à des spé-cialistes algériens exerçant enFrance. «Les spécialistes algériensétablis en France sont disposés àvenir assister leurs collègueslocaux. Ce partenariat algéro-algé-rien est un axe non négligeabledans le cadre de la formation qui

tend à garantir une prise en chargeperformante de nos patients»,affirme le ministre. Sur ce registre, il a signalé que les spécialistesétrangers, qui effectuent des opé-rations chirurgicales dans lesstructures algériennes, privées oupubliques, se doivent de prolon-ger leur séjour au moins de huitjours pour s’assurer de la réussitede leur intervention. «Il est inad-missible que les chirurgiens étran-gers repartent chez eux une foisl’opération terminée, sans pour

autant assurer le suivi postopéra-toire du patient. Ce phénomènedoit cesser», met-il en garde.Toutefois, il assure que l’Algérieouvre grandes ses portes aux spé-cialistes étrangers, dans la mesureoù ces derniers assurent le suivipostopératoire et forment noscompétences locales.

Dans un autre volet, M. DjamelOuld Abbès a déclaré qu’à partirde janvier 2013, l’utilisation de lacarte Chifa sera généralisée aux 48wilayas, alors qu’actuellementl’assuré peut uniquement l’utiliserdans la wilaya où il est inscrit.

A une question relative auxerreurs médicales, le ministre adéclaré qu’il ne sera permis à per-sonne de jouer avec la vie descitoyens. «Celui qui se rend res-ponsable d’une erreur doitrépondre de son acte», affirme-t-iltout en ajoutant que «les famillesdes victimes d’erreurs médicalessont invitées à soumettre leurplainte directement au ministèreavec des preuves. Et en ma qualitéde ministre de la Santé, j’agirai enconséquence».

n Amirouche Lebbal

L’intégration sociale par la formation

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Les responsables des Banques centrales afri-caines, réunis dans le cadre de la 36e session del’Association des Banques centrales africaines(ABCA), ont décidé, lors de leur rencontre tenue(mercredi et jeudi) à Alger d’activer la préparationdes outils pour la création d’une banque centraleafricaine. Le conseil des gouverneurs, qui a organi-sé un symposium sur la volatilité des flux de capi-taux et des matières premières et ses conséquencespour le continent, a examiné l’état de la coopérationmonétaire en Afrique. La future banque centraleafricaine aura son siège au Nigeria, selon le gouver-

neur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci quia été désigné par ses pairs africains nouveau prési-dent de l’ABCA. Cette dernière a mis, à cet effet, enplace un groupe de travail au niveau de la Banquecentrale du Nigeria pour examiner les modalités delancement de ce projet. Le nouveau président del’ABCA a par ailleurs souligné l’engagement despays africains dans une intégration monétaire quidevrait également se renforcer avec la création d’unfonds monétaire africain au Cameroun et unebanque d’investissement en Libye.

n K. D.

RÉUNION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINESLes Africains se dotent d’un fonds monétaire et d’une banque d’investissement

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Benbouzid accuse les entreprises de réalisation

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5ALGERIEACTUALITÉSHORIZONS • Vendredi 31 Août - Samedi 1er Septembre 2012w w w . h o r i z o n s - d z . c o m

LE MARCHÉINFORMEL

DEBACHDJARAH

RASÉ

ENFIN LA DÉLIVRANCE POURLES HABITANTS de la commu-ne de Bachdjarah ! Le marchéinformel qui constituait unesource de tracas quotidiens estdésormais éradiqué.

Une opération d’en-vergure similaireà celle exécutéemardi dernierdans la communede Belouizdad a

été réalisée, jeudi, dans le calme.Un dispositif sécuritaire impres-sionnant a été déployé sur place,renforcé par les agents de la pro-tection civile. Outre la policeantiémeute, la police scientifiquea été également de la partie. Citéset ruelles ont été passées aupeigne fin. Le marché illicite desfruits et légumes n’a pas étéépargné.

Il était exactement minuitquand un camion des sapeurspompiers a été dépêché pouréteindre le feu allumés parquelques jeunes voulant sedébarrasser des poubelles entas-sées au niveau de la ruelle princi-pale pour récupérer l’espaceespérant placer leurs marchan-dises le lendemain. A leur granddam, vers quatre heures dumatin, la machine de l’éradica-tion de ce marché a été mise enbranle.

Les plus chanceux des ven-deurs ont eu le temps de démon-ter leurs échoppes de fortune.Ceux qui assuraient la perma-nence la nuit ont eu plus detemps. Le bruit des camions etautres engins a été pour eux une

alarme du fait qu’ils étaient déjàau courant de l’opération enclen-chée par le ministère del’Intérieur en collaboration avecla wilaya d’Alger mais sans enconnaître la date.

Le jour «J», l’information s’estrépandue comme une traînée depoudre. Pour les marchands,c’est la course contre la montrepour sauver ce qui peut l’être.Les retardataires assistaientimpuissants et désespérés audéroulement de l’opération.«Qu’allons nous faire maintenant?», s’interrogeait un vendeur.Mêmes préoccupations chez sespairs.

«C’est vrai que nous avonscausé des désagréments auxhabitants mais c’est notre seulgagne-pain», lance un jeune quiestime que les autorités doiventleur trouver des alternatives. UN MARCHÉ DE PROXIMITÉ

DE 500 PLACES A ce propos, un élu local a

rappelé qu’un marché de proxi-mité de 500 places a été réalisé auniveau de la cité des Palmiers,mais aucun revendeur n’a voulurejoindre ce lieu avançant lemotif de l’éloignement.Désormais, ils n’ont pas le choix.Certains de ces commerçantsespèrent avoir un espace au

niveau du nouveau marché com-munal qui est en cours de réalisa-tion situé à quelques encabluresde la poste. Les habitants ainsique les commerçants légaux sontsatisfaits de la réussite de cetteopération. «Enfin les routesseront libérées !», souffle unsexagénaire.

Celui-ci raconte que le jour dumariage de sa fille, celle-ci a dûpasser par les étals pourrejoindre le cortège. «Tous lesaccès à la cité étaient bloqués», sesouvient-il avant de rappeler que«la situation était plus drama-tique quand il s’agissait de l’éva-cuation d’un malade». 9h00.L’opération tire à sa fin. Les ser-vices de nettoyage d’Asrout onttravaillé d’arrache pied. Il fautdire qu’ils avaient du pain sur laplanche. Les ruelles se sonttransformées en déchargespubliques. Profitant de cetteoccasion, les habitants ontdemandé aux agents de nettoya-ge d’évacuer au passage les vide-ordures des immeubles qui n’ontpas été nettoyés depuis au moinsdeux années, dégageant desodeurs nauséabondes. Après leramassage des débris, les ruesont été lavées à grande eau.Bachdjarah fait peau neuve.

n Wassila O. H.

PLUS DE TROIS MILLIARDS DEDINARS DE VENTES SANSFACTURES ENTRE LE 10 JUILLETET LE 18 AOÛTLa faute auxfournisseurs, selon l’UGCAAEntre le 10 juillet et le 18 août, plus de 3milliards de dinars de transactionscommerciales sans factures ont été enregistréscontre plus de 9 milliards de dinars durant lamême période en 2011, rapporte l’APS Soit unebaisse de 64,58%, constatent les services ducontrôle du ministère du Commerce aprèsavoir effectué quelque 178.477 interventionss’étant soldées par 42.410 infractions à laréglementation, l’élaboration de 40.916 procès-verbaux ainsi que la saisie de marchandisesd’une valeur de 53,6 millions DA et lafermeture de 2.864 locaux. «La faute incombesurtout aux fournisseurs qui refusent dedélivrer des factures aux commerçants.Souvent, ces derniers n’ont d’autre choix qued’accepter. Il faut savoir que chaquefournisseur travaille avec un certain nombre decommerçants, des clients fidèles avec lesquelsil traite depuis des années et refuse souventd’intégrer des commerçants qu’il ne connaîtpas», explique hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA (Union générale descommerçants et artisans algériens). Ainsi,poursuit-il, il n’est pas aisé aux commerçantsde changer de fournisseur. Cela dit, cela neveut pas dire que ce sont tous les commerçantseffectuant des ventes sans factures qui sontvictimes de fournisseurs. «Les commerçantslégaux ne pourront jamais accepter que lemarché informel soit plus rentable que leformel. Ainsi, ils imitent les commerçantsinformels en s’adonnant à la fraude fiscalepour fuir les impôts. Ils considèrent celacomme une justice», dit-il en soulignant que cegenre de comportement n’est pas sansconséquences sur le consommateurnotamment. Non seulement, fait-il observer, lavente sans factures favorise la fraude fiscale,mais elle encourage également la circulation deproduits impropres à la consommation. Choseque confirment les services de contrôle enfaisant état de 17.705 infractions liées à lafraude fiscale entraînant l’élaboration de 17.255procès-verbaux, la fermeture administrative de986 locaux et la saisie de 348 tonnes demarchandises non conformes et impropres à laconsommation d’une valeur de 48,3 millionsDA. «Certes, il y a une réglementation quiinterdit la vente sans factures. Mais il auraitété préférable l’application de la loi,promulguée en 2011, qui oblige et lesfournisseurs et les commerçants à effectuer desventes avec facturation. Cela aurait évité cesinfractions», estime le porte-parole del’UGCAA.

n Farida Belkhiri

NON-AFFICHAGE DES PRIX ET DES TARIFSL’infraction la plus répandue

Au cours de leurs interventions, les services de contrôle au ministère du Commerceont relevé, en matière de pratiques commerciales, 24.705 infractions, suivies par 23.661procès-verbaux et la fermeture administrative de 1.878 locaux. Parmi ces infractions, lenon-affichage des prix et des tarifs représentant 61,06% du nombre total des infrac-tions, soit 15.084. Quant aux infractions liées à la non-facturation des transactions com-merciales, elles sont estimées à 2.847, soit 11,52% du total. Par ailleurs, l’opposition auxopérations de contrôle a atteint 1.647 infractions, l’application de tarifs illégaux s’estélevée à 334 cas, alors que 299 pratiques d’une activité commerciale autre que celle ins-crite au registre du commerce ont été enregistrées. Le nombre d’interventions effec-tuées par les services de contrôle du ministère a progressé de 14,54% à 178.477 du 10juillet au 18 août 2012 contre 155.815 durant la même période de l’année précédente.Le nombre d’infractions a évolué, quant à lui, de 9,65% passant de 42.410 contre 38.679.Selon le bilan du ministère, le montant des marchandises saisies a évolué de 133,04%(53,6 millions contre 23 millions durant la même période de l’année 2011) ainsi que lafermeture administrative des locaux qui a connu une légère hausse de 0,74% s’établis-sant à 2.864 contre 2.843 durant la même période de l’année précédente.

n R. N.

Soulagementdes habitants Soulagementdes habitants Soulagementdes habitants

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7ALGERIEACTUALITÉSHORIZONS • Vendredi 31 Août - Samedi 1er Septembre 2012w w w . h o r i z o n s - d z . c o m

APRÈS UN ÉTÉCANICULAIRE

Près de 22 wilayasdu centre et del’est du pays sonttouchées par cespluies salvatrices,à partir d’hier, a

annoncé, jeudi, l’Office nationalde la météorologie (ONM) dansun bulletin spécial. Les pluiesvont durer jusqu’à demain. Lestempératures ont connu desbaisses sensibles, descendantjusqu’à à 28 degrés dans leswilayas du littoral, au grandsoulagement des citoyens,notamment les personnes âgéeset les malades. Des fellahs ontexprimé aussi leur satisfac-tion.  «Cette pluie est arrivée aubon moment», souligne unagriculteur de Aïn Defla.

L’ONM a fait état de précipi-tations, parfois sous formed’averses orageuses, qui concer-neront 22 wilayas du pays, dontsept de l’Est. Ainsi, Béjaïa, Jijel,Skikda, Annaba, El Tarf, Guelmaet Souk Ahras seront touchéespar ces pluies, et ce, à partir delundi à 21h, précise l’ONM dansun bulletin météo spécial (BMS).Au Centre, ces averses ora-geuses affectent, depuis hier à 6het ce, jusqu’à aujourd’hui à 18h,les wilayas de Chlef, Tipasa,Alger, Boumerdès, Aïn Defla,Blida, Médéa et Bouira. Lescumuls estimés, dans ceswilayas, atteindront ou dépasse-ront localement 40 mm durant lavalidité. Les wilayas de TiziOuzou, Béjaia, Jijel, Skikda,Annaba, El Tarf, Guelma,Constantine, Souk Ahras, Batna,Oum El Bouaghi, Tébessa,Khenchela et Biskra, sont, quantà elles, touchées par ces précipi-tations à partir d’hier à 6 h et ce,jusqu’à demain à 12h. Lescumuls estimés, dans ces 14wilayas, atteindront ou dépasse-ront localement 60 mm durant lavalidité. Aussitôt alertés par cebulletin spécial, les servicescommunaux de la capitale ont

entamé, hier, une vaste opéra-tion de nettoyage des avaloirs etcanaux afin d’éviter d’éven-tuelles inondations. Les unitésde la Protection civile ontdéployé, suite à ce BMS, un dis-positif d’intervention spécial àtravers le territoire national afinde parer à d’éventuels dégâtspouvant être engendrés par cesintempéries, apprend-on auprèsde la direction générale de laProtection civile.

Les sapeurs-pompiers, mobi-lisés depuis le début de l’été,sont en alerte dans plusieurswilayas du pays. Du côté de laGendarmerie nationale, les uni-tés de la sécurité routière (USR)sont mobilisées sur les axes rou-

tiers pour orienter les automobi-listes en cas de routes bloquées.Les centres opérationnels desgroupements territoriaux de laGN des wilayas concernées ontété instruits pour communiquerl’état des routes à travers lenuméro vert qui reste opération-nel H24. Il y a lieu de signalerque la région d’Adrar a enregis-tré la semaine dernière des inon-dations suite à des chutes depluies. Des maisons se sonteffondrées à Timiaouine. Fortheureusement, aucune pertehumaine n’est à déplorer. Hier,dans la capitale, des citoyens ontdû sortir leurs parapluies. L’ététire à sa fin.

n Neïla B.

UN BALCON S’EFFONDRE À LA RUEABANE-RAMDANEUne voiture endommagée

Les premiers orages qui se sont abattus sur Alger ont laissé dequelques stigmates. A la rue Abane-Ramdane, les pluies ontcausé de graves dégâts qui auraient pu coûter la vie aux pas-sants, n’était un jour de repos hebdomadaire en plus de l’horaireoù s’est produit l’incident. Hier, vers 7h30, un bruit assourdissantest venu rompre le calme matinal avec un amas de débris sur lachaussée. En effet, un balcon entier s’est complètement détachédu quatrième étage de l’immeuble pour s’écraser sur le toit d’unevoiture. Le véhicule en stationnement, sans passager heureuse-ment, a subi de sérieux dégâts avec le capot et le toit endomma-gés. Les premiers secours entrepris par les agents de la Protectioncivile se sont portés sur le haut de l’immeuble pour libérer le bal-con. Selon les informations recueillies sur place, l’effondrementserait dû à la vétusté et la fragilité du balcon sur lequel trônait ungrand pot contenant un arbuste.

n Mohamed B.

LE TRAMWAY BLOQUÉ PAR L’ORAGE

LES PLUIES SONT DE RETOUR. Après unechaleur torride, qui a duré plus d’un mois,des orages, suivis d’averses, annoncent lafin de l’été.

Enfin, il pleut !

IL OPÈRE UN «TERMINUS» PRÉCOCELe mois d’août ne pouvait nous quitter sans

arroser le pays notamment le nord des pluiesd’été tant attendues après la pénible période decanicule. En effet, la nuit du 30 au 31 a connu desorages, suivis, le lendemain, d’un BMS indiquantque ce temps persistera pour les prochaines 24heures. Sauf que ceux qui n’ont pas été informésétaient les utilisateurs du tramway d’Alger qui sesont retrouvés sur le deuxième arrêt de la cité desBananiers après que le contrôleur ait crié «termi-nus» bien avant l’heure. Certains, ne sachant quefaire et ignorant la cause de cet arrêt, se sont misà chercher l’arrêt de bus le plus proche pourcontinuer le voyage. D’autres réclamaient le rem-boursement de leur ticket. «Pourquoi j’achèteraiun ticket à 50 DA si je savais que le tramway allaitme lâcher dans deux arrêts  ?», demande unhomme dans la cinquantaine au contrôleur qui necessait de répéter «terminus, on n’ira pas plusloin». Selon le contrôleur, le tronçon entre Cinq-

Maisons et Lavigerie a été complètement inondépar la pluie. Dans les arrêts, les habitués de cemoyen de transport testaient la limite de leurpatience en attendant un tramway qui ne viendrapas. «Si on avait été informés, on aurait pris lavoiture, je ne me serais pas aventuré avec unbébé», dira Zakia, en compagnie de sa fille detrois ans et essayant d’appeler son époux au télé-phone. «On ne peut informer les utilisateurs de cegenre d’imprévus», a lancé le contrôleur, insistantsur le fait que cela de relève pas de ses fonctions.Cela dit, il faut noter que chaque station est dotéed’un panneau d’affichage électronique et d’unhaut-parleur qui n’ont nullement été utilisés, cevendredi matin, pour informer de cette panne,laissant les usagers du tramway sur le quai, avantde se diriger vers les bus dont les chauffeurs sefaisaient un plaisir de ramasser des dizaines depersonnes à chaque arrêt.

n Farida Chaïb

ACCIDENTS DE LA ROUTEDix morts et 128 blessésdurant la journée de jeudidernier

Selon un communi-qué de laGendarmerie natio-nale, il a étédénombré, jeudidernier, pas moinsde 10 décès et 128blessés à travers 21wilayas. La mêmesource a indiquéque ces accidentsont occasionné desdégâts matérielsimportants à 71moyens de locomo-tion. L’accident

ayant fait le plus grand nombre de blessés a été enregistré à 22hsur la RN-01 à la sortie nord de Tamanrasset, au lieu-ditOutoul. En amorçant un virage dangereux, a-t-on expliqué, leconducteur d’un autocar, se dirigeant vers Ghardaïa, a perdu lecontrôle de son véhicule qui s’est ensuite renversé. L’accident aoccasionné des blessures à des degrés divers à 21 passagers quiont été évacués sur l’hôpital de Tamanrasset. A Tébessa, troispersonnes ont trouvé la mort dans un accident de la circulationsurvenu sur la RN-16, près de la localité d’El Ma Labiod (45 kmau sud de Tébessa). En effet, une collision entre un véhicule uti-litaire transportant des jerricans de gas-oil et un camion a pro-voqué le décès sur le coup des trois occupants du premier véhi-cule et du conducteur du poids lourd. Les corps des trois vic-times ont été complètement calcinées à la suite de l’explosiondes jerricans contenant le gas-oil. Dans la wilaya d’Illizi, unepersonne a trouvé la mort et 12 autres ont été blessées, toujoursdans un accident de la route, survenu, mercredi dernier, prèsde la localité d’Ihrir. L’accident s’est produit suite au dérapageet renversement d’un véhicule tout-terrain venant de la ville deDjanet, et dont le conducteur a perdu le contrôle dans un vira-ge dangereux, entraînant ainsi la mort d’une femme (25 ans), etblessant 12 autres personnes dont deux bébés. Une enquête aété ouverte par les services de la gendarmerie nationale pourdéterminer les circonstances de cet accident. A Tlemcen, troispersonnes ont trouvé la mort dans un accident de la route sur-venu au lieu-dit «Fabrica», relevant de la commune de Remchi.Les trois personnes, des hommes âgés de 21, 25 et 59 ans, sontmorts sur le coup lorsque leur véhicule s’est retrouvé au fondd’un ravin.

n Synthèse R. F.

La RN-84 fermée entre Ben M’hidiet Drean dans la wilaya d’El TarfLes fortes pluies enregistrées, hier, dans la wilaya d’El Tarf ontprovoqué la fermeture de la RN-84 entre les localités de BenM’hidi et Drean. Les précipitations, qui ont atteint 60 mm, ontsubmergé la chaussée, rendant impossible le passage des véhi-cules. Des infiltrations d’eau ont également affecté plusieurshabitations situées dans les quartiers Sidi-Kaci, à Ben M’hidi, etZighoud-Youcef, à Besbes.

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Ce problème d’AEP d’Afir asurgi depuis que les troisforages alimentant cettecommune sont tombés enpanne, rappelle-t-on. Lasolution «provisoire» et

«d’urgence» consiste en la réparation (encours) des trois forages en question qui«seront fonctionnels au maximum dansune semaine», a assuré lundi dernier ausoir le chef de l’exécutif de la wilaya à l’is-sue d’une rencontre avec les représentantsde la population de cette collectivité. Le

règlement de fond de ceproblème consiste enl’achèvement, dansun premier temps, del’opération de raccor-dement des ménagesde la commune à laconduite venant de lastation de dessale-ment d’eau de mer deCap Djinet, et ce,dans un délai de troismois, «après l’apla-nissement du problè-me des ‘’oppositions’’des riverains, quitte àrequérir la forcepublique pour cefaire, en cas debesoin», a affirmé lewali. Le second projet atrait à l’achèvementd’une opération d’ap-provisionnement en

eau potable de la localité à partir du barra-ge de Taksebt (Tizi-Ouzou), sachant qu’il aété déjà procédé à la pose de 6 km deconduites, et il ne reste que la réalisationde deux stations de refoulement, en «butteà des oppositions de citoyens», a ajouté lewali qui a promis la réception de ce projetdans «un délai de six mois». A cet égard, ila assuré que l’entreprise de réalisation aété déjà désignée, ainsi que «la disponibili-té des indemnisations financières desconcernés par le tracé du projet».

L’autre mesure annoncée par le wali estrelative à la prise en charge de la gestiondu réseau d’AEP de cette localité parl’ADE, tâche assurée actuellement par lacommune qui ne possède pas de moyensadéquats pour ce faire. A sa prise en char-ge de la gestion de ce réseau, l’ADE aura àprocéder à l’extension de celui-ci, et aurenouvellement et nettoyage des ouvragesexistants. A l’issue de cette rencontre, M.Abbas a donné rendez-vous aux représen-tants de la commune d’Afir pour «se revoirdans trois mois et évaluer l’état d’exécu-tion» de ces mesures.

Pour leur part, les représentants de cettecollectivité locale ont insisté sur la nécessi-té de «concrétiser ces engagements pourmettre un terme à un problème qui n’a quetrop duré». Pour appuyer leurs doléancespour la prise en charge du problème d’AEPenduré par la commune d’Afir, descitoyens de cette dernière ont organisé,durant la semaine, plusieurs actions deprotestations, dont des sit-in devant lessièges de la commune et de la daïra deDellys.

nAPS

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Le wali d’Oran, M. AbdelmalekBoudiaf a annoncé, le prochaindéplacement de quelque 500familles de la cité «BatimateEttaliane» à Esseddikia, sur leshauteurs d’Oran vers de nouvellescités, à l’est de la ville. Lesopérations de relogement, a préciséle chef de l’exécutif, auront lieu, auplus tard, dimanche prochain,assurant, sur sa lancée, que toutesles dispositions pour le transportdes familles et leur orientation versleurs nouveaux logements ont étéprises afin de permettre à cesfamilles d’occuper leursappartements dans les meilleuresconditions. Le déplacement deshabitants de «Batimate Ettaliane»était en vue depuis de longuesannées car ces immeubles enpréfabriqué, construits en 1984,

présentent de grandes menaces pour la santé car ils contiennent tousdes produits en amiante. Une commission chargée de confectionnerles listes des relogés s’était, auparavant, occupée de se rapprocher deshabitants afin d’avoir les détails nécessaires à leur recasement. Le walid’Oran assure, d’autre part, que les nouveaux logements dans les citésà l’est d’Oran sont équipés en AEP, gaz, électricité… . Il a, en outre,instruit le directeur de l’éducation de recevoir en priorité les pères defamille afin de permettre la scolarisation rapide des enfants déplacés.A noter que l’assiette de terrain qui sera récupérée après que«Batimate Ettaliane» soit rasée servira à la réalisation de certainséquipements à caractère public. A relever, également, que le wali aaussi annoncé qu’un autre relogement de 600 familles, provenant desvieux bâtis de différents quartiers d’Oran et qui disposent dedécisions de pré-affectation auront lieu «très bientôt».

nAmar Abbas

BOUMERDES

ÉGiONS1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif - 20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B.B.Arreridj - 35 Boumerdès - 36 El-Tarf37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane.

HORIZONS • Vendredi 31 Août - Samedi 1er Septembre 2012

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Afir va bientôtétancher sa soif

LE SECOND PROJET ATRAIT À L’ACHÈVEMENT

D’UNE OPÉRATIOND’APPROVISIONNEMENTEN EAU POTABLE DE LALOCALITÉ À PARTIR DUBARRAGE DE TAKSEBT

(TIZI-OUZOU), SACHANTQU’IL A ÉTÉ DÉJÀ

PROCÉDÉ À LA POSE DE 6KM DE CONDUITES, ET IL

NE RESTE QUE LARÉALISATION DE DEUX

STATIONS DEREFOULEMENT, EN "BUTTE

À DES OPPOSITIONS DECITOYENS"

““LE PROBLÈME D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE que connaît lacommune d’Afir (est de Boumerdès) «trouvera une solutionprovisoire à partir de la semaine prochaine, et sera complètementrésorbé dans un délai de six mois», a affirmé le wali, M. KamelAbbas.

RORAN

500 FAMILLES DE «BATIMATEETTALIANE» RELOGÉES

SIDI BEL ABBÈS4400 HECTARES DE FORÊTRÉDUITS EN CENDRES

Plus de 4400 hectares de forêts et de broussaillesont été détruits par les incendies au niveau de lawilaya de Sidi Bel-Abbès depuis le début de la sai-son estivale, a indiqué un communiqué de laConservation des forêts. Les mêmes sources préci-sent que 44 foyers d’incendie ont été enregistrésdurant cette période estivale marquée par une cha-leur exceptionnelle. Le plus important incendie, a-t-on noté, a été localisé au niveau de la forêt deTouazizine (sud de la wilaya), ravageant quelque1700 hectares de pin d’Alep. Cependant, les mêmessources soulignent que l’incendie qui s’est déclarédimanche dernier, au niveau du massif forestier deMoulay Slissen, a mobilisé de nombreux pompierset gardes forestiers ainsi que des agents des TP de lawilaya. Cet incendie, selon les forestiers, continue àse propager. Celui-ci alimenté par le vent a déjàravagé des dizaines d’hectares. Le feu, dont l'origi-ne reste encore inconnue, a démarré dimanche der-nier depuis la forêt de Moulay Slissen, souligne-t-on de même source.

nMohamed Medjahdi

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HORIZONS • Vendredi 31 Août - Samedi 1er Septembre 2012

EN VISITE DANS LES CAMPSDE REFUGIÉS

Kennedy salue la détermination des Sahraouis«J’ai visité plusieurs camps de réfugiés à tra-vers le monde, mais l’organisation de la viedans les camps sahraouis est remarquable»,déclare, «admiratrice» de la lutte pacifique dupeuple sahraoui pour son droit à l’autodétermi-nation, Lerry Kennedy, la présidente du CentreRobert-Kennedy pour la justice et les droits del’Homme, promettant de faire «connaître laquestion sahraouie» et aux organisations quicollaborent avec son Centre et aux responsablesdes pays qu’elle aura à visiter. «Il est trèsémouvant de voir des femmes qui ont des his-toires aussi terribles sur des violations et desatrocités commises contre elles ou leursproches, garder toujours cette force et cettevolonté de bâtir des institutions solides de lasociété sahraouie», dit-elle. C’était mercredisoir à Tindouf, après une visite dans les campsde réfugiés où elle s’est enquise des conditionsde vie d’un peuple qui attend depuis 1991 unepromesse des Nations unies : la tenue d’unréférendum d’autodétermination. Le Conseil desécurité, qui refuse de doter la Minusro d’unmécanisme de surveillance des droits del’Homme auSahara occiden-tal, l’entendra-t-il ? Le Maroc,crie à la «par-tialité» del’Américaine.Exactementcomme il l’afait quandChristopherRoss, un autreAméricain, amentionnéexpressémentdans son rap-port en avrildernier auConseil desécurité lesexactions com-mises par lapolice marocai-ne dans les ter-ritoires sah-raouis occupés.Ou, hier, enapprenant lesoutien sansfaille des Non-Alignés audroit du peuplesahraoui à l’au-todétermina-tion.A défaut d’argu-ments, il délire.Après la vraiefausse menace d’attentat contre Kennedy, illaisse croire que celle-ci a été limitée dans sesmouvements. «Toutes les portes étaientouvertes devant la délégation qui a pu voirtout ce qu’elle voulait», affirme Mme MarselhaGonçalves, la directrice juridique du Centre.Eric Sottas, le fondateur de l’Organisation mon-diale contre la torture, Mary Lawlor, la prési-dente Front-Line et May Macaulay, juge à laCour Inter-américaine des droits de l’Homme,ont promis de «dire» au monde ce qu’ils ont vuen rendant visite aux Sahraouis. Le rapportdétaillé de sa mission sera rendu public avec ledébut des travaux de la 4e commission del’ONU, consacrée à la décolonisation.

n Djamel B.

JAY CARNEY, PORTE-PAROLE DU PRÉSIDENT AMÉRICAIN : «La fenêtre pour résoudre le dossier dunucléaire iranien reste ouverte (...) mais elle ne restera pas ouverte indéfiniment.»

MONDEw w w . h o r i z o n s - d z . c o m

William Hague et Laurent Fabius, lesministres des Affaires étrangères desdeux pays, ont évoqué cette «éven-tuelle intervention militaire», dans unpoint de presse qu’ils ont animé, jeudidernier, au siège des Nations unies.

Leur argument ? L’urgence de la situation après plus de 17mois de conflit (26 000 morts selon l’Observatoire syriendes droits de l’Homme, 228 976 réfugiés à la date du 29août, selon le HCR), et le « veto » imposé au conseil de sécu-rité par la Russie et la Chine à toute initiative défavorableau régime du président al-Assad. «S’il y a la moindre ten-tative du régime syrien d’utiliser directement ou indirecte-ment des armes chimiques dont les conséquences peuventse diffuser plus loin que les frontières syriennes, notreréponse sera immédiate et fulgurante», affirme LaurentFabius, dont le pays a organisé, jeudi dernier, une réuniondu Conseil de sécurité consacrée à la situation humanitaireen Syrie et dans les pays limitrophes. «Nous sommes abso-lument intransigeants sur ce point.

Ces armes bactériologiques et chimiques sont d’un dan-ger extrême», dit-il avant de souligner que «le bactériolo-gique et le chimique, c’est d’une autre nature que les armesordinaires». «La réglementation est différente ; là, il est cer-tain que compte tenu des conséquences, on ne peut sup-porter, même un instant, la manipulation de ces armes»ajoute-t-il avant de reconnaître que son pays aide matériel-lement et financièrement les «zones libérées» et s’apprête àsaisir la Cour pénale internationale pour juger le présidentsyrien pour «crimes contre l’humanité». Fabius, qui est prêtà reconnaître un gouvernement provisoire «représentatif»somme la «divisée» opposition syrienne de «s’unifier». «Ilne s’agit pas de se débarrasser de Bachar al-Assad si c’est

pour avoir ou bien des intégristes ou bien un régime» simi-laire à celui de Bachar, prévient-il.

Washington a déjà prévenu Damas. «Nous avons été trèsclairs envers le régime d’Assad, mais également envers lesautres acteurs sur le terrain, sur le fait que, pour nous, laligne rouge serait de voir un arsenal entier d’armes chi-miques en train d’être déplacé ou utilisé», a déclaré BarackObama le 20 août dernier. «Cela changerait nos calculs»,dit-il. Des calculs qui pourraient vite changer. Ban Ki-moon, le SG des Nations unies, demande expressément àal-Assad de «cesser d’utiliser des armes lourdes» contrel’«armée libre» de l’opposition que certains Occidentauxarment jusqu’aux dents.

La Turquie, qui veut contourner aussi le «veto» russe etchinois et éloigner la menace sur sa frontière du nord, récla-me la création de zones protégées en Syrie pour retenir lescandidats à l’exil. Curieusement, la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ne la suivent pas. Intérêts divergents ?A des milliers de kilomètres de New York, Téhéran met àprofit le sommet du Mouvement des Non-Alignés, qu’ellea abrité ce week-end, pour montrer du doigt «les princi-paux responsables cachés» de la crise syrienne  : les Etats-Unis et ceux qui ont «inondé la Syrie d’armes et soutenufinancièrement les groupes irresponsables» de l’opposition.En attendant le dénouement de cette guerre par procura-tion, des Syriens meurent.

n Djamel B.

16e SOMMET DU MNA«POUR PLUS D’ÉGALITÉ À L’ONU»

Les travaux du 16e sommet du Mouvement des non-alignés (MNA) ont pris fin, hier, à Téhéran. Les représen-tants de plus de cent pays, dont une cinquantaine de chefsd’Etat et de gouvernement, dont Abdelkader Bensalh,représentant le président Bouteflika, ont traité plusieursquestions d’importance pour la communauté internatio-nale. Le SG des Nations unies, Ban Ki-moon, qui a assistéaux travaux, a tenu à rappeler aux pourfendeurs de sa pré-sence à Téhéran que les membresdu Mouvement des non-alignésreprésentent les deux tiers despays membres des Nations unieset les 4/5 de la contribution auxCasques bleus (la force de maintien de la paix onusienne).Ceci dit, le SG de l’ONU a prié Téhéran d’appliquer «tota-lement» les résolutions du Conseil de sécurité sur ses acti-vités nucléaires et à libérer les prisonniers politiques.Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, qui préside-ra le Mouvement pendant les trois prochaines années, aéludé les « rappels » de Ban Ki-moon. Il a préféré évoquerles inégalités dans le monde et un monopole de gestion auniveau du Conseil de sécurité détenu, d’après lui, par un

petit nombre de pays, ce qui a fait que cette instance aéchoué dans le règlement de conflits. Il a ajouté que le pou-voir monopolisé a «usurpé» le rôle de l’Assemblée géné-rale. Propos que le président égyptien, Mohamed Morsi atenus lors de son discours. «  Le MNA qui est né pourdéfendre le droit des Etats membres, doit jouer son rôle »,dit-il avant de qualifier le régime syrien « d’oppressif etd’illégitime ». Ces propos inattendus ont poussé la délé-

gation syrienne à se retirer et « perturber »Téhéran qui voulait marquer ce sommetpar une proposition pour régler le conflitsyrien. Une  «  feuille de route  » que lePremier ministre irakien Nouri al-Maliki

semble avoir récupérée. Il a demandé à Damas d’ouvrirun dialogue avec l’opposition et à d’organiser des élec-tions générales sous l’égide de la Ligue arabe. Le 16e som-met du MNA a, comme attendu, apporté un soutien francet entier aux causes palestinienne et sahraouie. Il a rappe-lé aussi le principe de non-ingérence dans les affaires inté-rieures des Etats, condamné des sanctions unilatérales etappelé au désarmement.

n Samira B.

CES PROPOS INATTENDUS ONT POUSSÉ LA DÉLÉGATIONSYRIENNE À SE RETIRER.

LE MAROC, QUIGARDE EN MÉMOIRELE SOUTIEN APPORTÉPAR CETTEORGANISATION À LAMILITANTESAHRAOUIE DESDROITS DE L’HOMME,AMINATOU HAIDAR,LORS DE SA GRÈVE DELA FAIM ÀLANZAROTE(ESPAGNE) ENNOVEMBRE 2009, CRIEÀ LA «PARTIALITÉ» DEL’AMÉRICAINE.

INSPIRÉS PAR L’EXEMPLE DU KOSOVO EN1999, la France et la Grande-Bretagnerejoignent les Etats-Unis. Les deux payseuropéens n’excluent pas de se passer del’accord du Conseil de sécurité pour atta-quer la Syrie. Cette «intervention» annon-cée pourrait-elle perturber Lakhdar Brahimiqui entamera, aujourd’hui, sa mission entant que nouveau médiateur de l’ONU ?

SYRIE

VERS UNE INTERVENTION DE L’OCCIDENT ?

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SOCIÉTÉ HORIZONS • Vendredi 31 Août - Samedi 1er Septembre 2012

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MARATHON DE DVD ET DE DIVX

UN ÉPISODE APRÈS L’AUTRE, sans aucune pause publicitaire,les jeunes d’aujourd’hui font leur propre marathon sans brûlerla moindre calorie.

Baignade et bronzette entreamis, marche et footing enforêt ou encore promenadefamiliale suivie d’un pique-nique en plein air. Voilà lepasse temps de l’Algérien

qui prend ses vacances avant la granderentrée sociale. Cela dit, le programmedevient difficile à maintenir durant lesjours de canicule. Les plus courageuxtiennent encore au footing et aux partiesde foot, alors que les flemmards préfè-rent ne pas quitter la maison avant quele soleil tapant ne quitte le ciel. «J’évitede sortir de la maison sous un soleil brû-lant, j’économise mon énergie pour lesoir» lance Rami, 19 ans. Pour lui et sesamis, une journée d’été se limite à s’affa-ler sur un divan confortable, la télécom-mande à la main. A quelle fin  ?Visionner toute production cinémato-graphique hollywoodienne. «Je rate sou-

vent les séries qui passent à la télévision,mais il me suffit d’avoir le DVD pour merattraper en été, c’est le meilleur passetemps que je trouve» explique Yakine,étudiant. «Cette sédentarité dont nosenfants sont fiers aujourd’hui peut deve-nir un vice, ils commencent vite à se las-ser du sport et des sorties, ce qui n’estpas saint pour les jeunes» explique MlleFerchouli, psychologue. Un épisodeaprès l’autre, sans aucune pause publici-

taire, les jeunes d’aujourd’hui font leurpropre marathon sans brûler la moindrecalorie. Rafik, vendeur de DVD et deDivX, explique qu’«en été et surtoutdurant le mois de Ramadhan, on vendénormément de séries et de films de pro-duction américaine».

En observant sa clientèle, oncomprend très vite que le seul critèredemeure «la bonne série pour passer letemps». Certains, plus exigeants qued’autres, viennent à la recherche d’uneproduction précise, ils sontgénéralement bien informés desdernières productions et même duclassement du Box-office. «Je ne regardepas tout ce qui se vend, certaines sériessont médiocres et pleines degrossièretés. Avant d’acheter, jem’assure également que le DVD a unebonne qualité de son et d’image» préciseLilya, 22 ans. Elle prend son temps enchoisissant les séries avec soin, parfoisdemandant conseil à d’autres clients.Les conseils, on les accepte aisémentchez un vendeur de DVD. On serecommande des séries et des films,s’appuyant sur l’histoire, la particularitédes personnages ou encore les célébritésqui y figurent. Une complicité née entreces jeunes en 5 minutes passées chez unmarchand de DVD, et on se trouve biendes points communs. Sauf qu’ilsignorent les conséquences néfastes surla santé à force de regarder la télépendant de longues heures. Selon unophtalmologue dont le cabinet se trouveà Dar El Beida, «les personnes passantplusieurs heures devant un écran sontcelles que je reçois quotidiennementpour fatigue oculaire. Les symptômessont multiples. Ils souffrent de migraine,de vertiges et aussi de troublesvisuels»explique-t-il.

LA «TURKEY FEVER» EN VOGUEDepuis leur introduction dans le

monde arabe, les séries turques ont su se

faire une place dans le programme desfamilles algériennes. Suiviesprincipalement par la gent féminine quiy trouve des histoires qui reflètent sonquotidien ou racontent ses rêves, lesséries turques sont aussi vendues enDivX. «Cela ne me coûte pas très cher etça m’évite les pages publicitairesennuyantes» dit Imène, en sélectionnantles nouvelles séries qu’elle n’a pas eu letemps de suivre à la télévision. SelonRafik, les séries turques en DVD sontdifficiles à trouver et leur qualité de sonet d’image est souvent mauvaise. Maiscela n’empêche en rien leur vente, «étantdonné que les DVD de ces séries ne sontpas en vente dans notre pays, lestéléchargements se vendent très bienquelle que soit leur qualité» affirme-t-il.

A CHACUN SON UNIVERSAu début, on est debout devant un

présentoir où l’on trouve toutes sortesde films, séries ou dessins animés, maisquelques minutes après on repart avecles mains pleines et les poches vides. Ontrouve forcément son bonheur chez lesvendeurs de DVD et de DivX. «Lesséries télévisées ne m’intéressent pas, jepasse mon temps à lire ou à suivrel’actualité sur Internet» précise Djalil,rencontré chez un marchand de DVDmais à la recherche de documentaires.

«On trouve tout genre dedocumentaire sur l’histoire, la science,les sectes, les meilleures enquêtes et lesgrands reportages du monde entier.Tout cela est disponible» nous explique-t-il. Cela dit, ces supports ne comportentpas que des informations crédibles, «onretrouve aussi bien des enquêtes faitespar de grands reporters de la BBCcomme on peut aussi trouver desreportage qui rassemblent les argumentsles plus étonnants pour prouver ouencore justifier les théories du complot»indique Djalil.

nFarida Chaïb

SELON UN OPHTALMOLOGUE DEDAR EL BEIDA, «LES PERSONNESPASSANT PLUSIEURS HEURESDEVANT UN ÉCRAN SONT CELLESQUE JE REÇOISQUOTIDIENNEMENT POURFATIGUE OCULAIRE».

Fumer le narguilé est aussi néfaste pourles poumons que de fumer des cigarettes,confirme une nouvelle étude publiée jeudidernier. Des chercheurs iraniens conduitspar Mohammad Hossein Boskabady del'Université de Mashhad ont comparé lesperformances et les problèmes respiratoiresde trois groupes de fumeurs habituels, 57fumeurs de narguilé, 30 fumeurs de ciga-rettes qui inhalent profondément et 51fumeurs de cigarettes qui inhalent «norma-lement», à un groupe de 44 non-fumeurs.En les interrogeant et en les testant pendantdeux ans, ils ont établi que les deux pre-miers groupes étaient les plus touchés pardes phénomènes tels que sifflement respi-

ratoire (wheezing), gêne respiratoire outoux. Les fumeurs «normaux» étaient éga-lement concernés mais à un degré un peumoindre. Une gêne respiratoire a ainsi étéobservée chez 36,8 % des fumeurs de nar-guilé et chez 40 % de fumeurs de cigarettesinhalant profondément, contre 29 % chezceux qui inhalent «normalement» et 13 %chez les non- fumeurs. Les résultats,publiés dans la revue scientifiqueRespirology, vont à l'encontre des argu-ments avancés par les défenseurs du nar-guilé qui estiment généralement que lapipe à eau est moins dangereuse parcequ'elle filtre les toxines du tabac. Utiliséetraditionnellement au Moyen-Orient et en

Asie, la pipe à eau (également appelée chi-cha) s'est popularisée ces dernières annéesauprès de la jeunesse occidentale et notam-ment auprès des jeunes filles. Selon uneétude réalisée en 2005 par l'OMS, la fuméed'un narguilé délivre de grosses concentra-tions de composés toxiques incluant dumonoxyde de carbone, des métaux lourds,des substances chimiques cancérigènes etun niveau de nicotine suffisant pour créerune dépendance. Lors d'une séance - quidure généralement entre 20 et 80 minutes -, «un fumeur de narguilé peut inhalerl'équivalent de ce qu'inhale un fumeur quiconsommerait 100 cigarettes ou plus», avaitindiqué l'OMS dans son étude.

SELON UNE ÉTUDE

FUMER LE NARGUILÉ AUSSI NÉFASTE POUR LES POUMONS QUE LA CIGARETTE

Un passe temps très prisé

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Il avait trente ans.Dans son martyre, ilsera accompagné parAbdelkader Farradj.« Au lieu de nous dis-perser, nous nous

sommes attelés à fixer les prin-cipaux angles intéressants dupersonnage dans un but d’effi-cacité évident», a déclaré le réa-lisateur en fin de semaine àAlger. Certains de nos confrèresqui ont critiqué le scénario etson manque de dialogue ont faitréagir et le réalisateur et le scé-nariste Azzedine Mihoubi. Ilsestiment que «beaucoup de dia-logues tuent l’image», le mieuxest de «s’attarder sur des scènesde prison», et quand on sait queles «langues ne se sont déliésqu’après 1962…». L’acteur ImadBencheni qui a incarné le regret-té Zabana, s’est fait une joie depontifier le personnage en destermes simples et directs. «Encherchant à le connaître à tra-vers notamment les documentsqu’on m’a remis, je dirais qu’ilne parlait pas beaucoup et qu’ilétait sage ; j’ai donc fait en sortede jouer au sage dans ce filmtout en ne l’étant pas dans la viecourante», a-t-il affirmé. Bienentendu, réécrire l’histoire del’Algérie requiert beaucoup deprudence et d’habileté de la partde leurs auteurs à un momentoù notre pays traverse diffé-rentes crises morales et poli-tiques. En ce sens, ce film sur

Zabana sonne comme le glasdans la mémoire collective enattendant d’autres réalisations.D’autant que cette «superpro-duction révèle aussi, et pour lapremière fois au cinéma, le rôlejoué par François Mitterrand,ministre de la Justice del’époque, dans cette affaire…».Le film évoque également «lajeunesse de ce héros national,les premières opérations danslesquelles il a pris une part acti-ve, jusqu’au rendez-vous décisifavec l’Histoire, le 1er novembre1954. Tour à tour, seront évo-qués ses faits d’armes, les cir-constances de son arrestation,son procès expédié par la justicemilitaire coloniale et sa terribleexécution», a-t-on expliqué.Promu au Pavillon algérien dela 65e édition du Festival deCannes, en mai dernier, le film«Zabana  !» a reçu plusieursinvitations à des rencontrescinématographiques de premierplan.

Il commencera, dès le 6 sep-tembre prochain, sa tournéeinternationale par le Canada, oùle film a notamment été sélec-tionné au Festival internationaldu film de Toronto. Les specta-teurs algériens pourront le voirdès sa sortie nationale en salles,prévue pour la mi-octobre.Alors que l’avant-première a eulieu jeudi dernier à la salle ElMouggar.

nRabah Douik

«ZABANA !»,DE SAÏD OULD

KHELIFA

HORIZONS • Vendredi 31 Août - Samedi 1er Septembre 2012CULTUREPu

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Clair obscur

15

Le coup d’envoi de la 2eédition du festival local

de la «lecture en fête» seradonné ce soir, depuis la biblio-thèque Mohamed Dib ducentre culturel Imama dans lacommune de Mansourah(Tlemcen). Un programmemis au point dans le cadre dela célébration du cinquantiè-me anniversaire de l’indépen-dance nationale. Selon lesorganisateurs, le festival viseà encourager la politique delecture pour amener lesjeunes à lire davantage loindes écrans, entre autres PC etTV. Selon le commissaire decette édition, dans les biblio-thèques, les jeunes peuventmajorer un «capital» scolaireet culturel, pouvant élargirleur horizon intellectuel. Tout

au long de cette manifesta-tion, les enfants et les jeunesauront une idée plus amplesur le rôle du livre à traversdes exposions, conférences,spectacles, etc. A travers lawilaya, la majorité des com-munes a bénéficié de projet debibliothèque communale.Malheureusement et malgrél’existence de ces institutionsculturelles, la fréquentationde ces lieux semble être diffé-rente des autres lieux publicset espaces Internet…, alorsque la bibliothèque joue unrôle dans l’appropriation cul-turelle individuelle et com-munautaire. Dans ce sillage,les organisateurs précisentque ce festival tend égalementà expliciter aux collégiens etautres écoliers que la biblio-

thèque est perçue avant toutcomme ce complément essen-tiel de l’école, et que s’ilss’aventurent dans les rayons,c’est essentiellement pourchercher des documents enrapport avec le devoir ou l’ex-posé à préparer. Donc lamanifestation est une occa-sion de faire revivre la lectureà Tlemcen, qui a perdu de savocation. «Pendant les 10jours de la vie de ce festival,l’on tentera d’inculquer auxjeunes et moins jeunes, que,lire, au sens strict, c’est semettre à l’écart du monde quinous entoure et qui sollicitenos sens, pour nous concen-trer sur les signes du livre quenous avons entre les mains»,note-t-on. Lors de cette mani-festation des concours sont

prévus pour améliorer le ren-dement en lecture globale desenfants. A travers ce festival,un appel sera lancé en faveurdes parents afin qu’ils saisis-sent cette opportunité, etdéploient des efforts pouroffrir un soutien appropriéafin d’améliorer le rendementen lecture de leurs enfants. Enmarge de cette édition, faut-ille rappeler, l’association desjeunes aveugles, en collabora-tion avec la police, donnerades cours de sensibilisationsur la circulation routière.S’ajoutent également desvisites au service pédiatriquedu CHU Tlemcen, afin de nepas priver les enfants maladesde ce rendez-vous avec lelivre.

nMohamed Medjahdi

Un héros atypique

Remuements

Cela fait plus d’un siècle et demique la Smala de l’EmirAbdelkader a changé de camppour se retrouver comme butin deguerre au musée du Louvre. Unévènement hautement historiquequi revient en surface dans lecadre de la restitution du patri-moine national par la France. Legrief lié à ce déni de droit remonteaux premières heures de la coloni-sation et la main basse faite sur letrésor d’Alger par l’administrationcoloniale. Que de temps passé surcette affaire, nous voilà enchaînésaujourd’hui par une autre bataillepour demander le retour dufameux canon Baba Merzouk.Dans le musée de Guerre du portde Brest, trône l’historique consu-laire de 12 mètres de long dont lapuissance de feu a fait ses preuvesen Méditerranée. Une pièce d’ar-tillerie sortie tout droit deshumbles ateliers de la fonderiesituée derrière le sanctuaire deSidi H’lel. Hormis les tergiversa-tions militaristes de la France pourrendre à Alger ce qui appartient àl’Algérie, des résistances belli-queuses continuent d’alimenter lahaine de fin de non-recevoir surtout ce qui est dû à l’Etat algérienpar la voie légale en matière deretour du patrimoine. Qu’à cela netienne, le comité de restitution dufameux canon est en train deremuer ciel et terre pour faireavancer le dossier dont l’aboutis-sement est encore à mille nœudsmarins. Beaucoup de bruit sanspour cela faire parler la poudre. Sur la rade d’Alger, les souvenirsd’un passé glorieux retentissent ànos oreilles par le chant desenfants qui attendent sagement lecoup de canon annonçant la rup-ture du jeûne. Au large de BabD’zira, Charles Quint, atteint parune terrifiante salve de BabaMerzouk, s’en est retourné avecune promesse de revenir se ven-ger. A quelques brasses del’Amirauté, une terrible cérémonieexécutoire sur la personne du pèreLavigerie a fait tinter les clochesd’une croisade. Un bilan contem-platif sur le passé qui attend tou-jours fermeté dans l’action afin deramener à la patrie tout son patri-moine de guerre Il est grandtemps de se mettre en phase avecl’écriture de l’histoire et faire rapa-trier tous les biens confisqués parl’administration coloniale. Il aurafallu que la mémoire collectiveagisse sur les esprits pour parlertimidement de ce contentieux qui,au demeurant, demande à êtreinscrit comme question prioritairedans le chapitre des droits del’homme. Car il s’agit bel et biend’une gigantesque atteinte audroit humanitaire.

nMohamed Bentaleb

PATRIMOINECOMMECHAIR ÀCANON

COPRODUIT PAR LA SOCIÉTÉ LAÏTH MÉDIA, l’Agence Algériennepour le Rayonnement Culturel (AARC), et le Centre Nationald’Etudes et de Recherches sur le Mouvement national et laRévolution du 1er-Novembre, le film «  Zabana  !  » de Saïd Ould-Khelifa relate les derniers moments de Ahmed Zabana, premiermilitant algérien guillotiné le 19 juin juin 1956, à l’aube, dans lacour de la prison de Serkadji, à Alger.

LES ENFANTS TLEMCÉNIENS À LA «CONQUÊTE» DES LIVRES

2e édition du festival local de la «lecture en fête» du 1er au 10 septembre

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Un mineur âgé d’à peine 14 ans a été arrêtéce jeudi par les policiers de la wilaya deGuelma dans l’est du pays, pour homici-de volontaire. Le mis en cause a tué soncopain âgé de 15 ans et blessé un autreavec une arme blanche. Les rapports des

services de sécurité tirent la sonnette d’alarme sur l’évolu-tion de la délinquance juvénile. Une étude de laGendarmerie nationale a précisé qu'«entrant très tôt dansle monde de la criminalité, les délinquants mineurs consti-tuent des criminels potentiels dangereux s'ils ne sont paspris rapidement en charge». Mais les données démontrentque la criminalité touche toutes les classes de la société. Lescoups et blessures volontaires (CBV) font rage dans notresociété. La hausse de la criminalité est inquiétante. La cartecriminelle est versatile. Devant ce constat, les services desécurité adaptent leurs moyens pour mieux lutter contreles nouveaux phénomènes de la délinquance. Toutefois,malgré cette présence «préventive», le taux de la crimina-lité reste très élevé.

ASSASSIN À L’ÂGE DE 14 ANSSelon la cellule de communication de la DGSN, les faits

du crime de Guelma remontent à la nuit de mardi derniervers 20h 30, suite à des informations parvenues à la Sûretéde daïra de Héliopolis, faisant état d’une agression. Lespoliciers, sur les lieux, ont constaté la présence de deuxadolescents allongés à même le sol, portant des blessuresperpétrées par arme blanche (couteau). Il s’agit de deuxmineurs, âgés de 14 et 15 ans, demeurant à Héliopolis. Ilsportaient des blessures au thorax et au dos. Evacués à l’hô-pital, l’un a succombé à ses blessures, tandis que l’autre aété gardé en observation. Les investigations entreprises ontconduit à l’identification de l’auteur qui n’est autre qu’unmineur. Il a été présenté devant le juge des mineurs pourhomicide volontaire. Les mineurs sont de plus en plusimpliqués dans des affaires de crimes. Il ne s’agit plus d’unpetit voleur de portable ou d’accessoires de véhicules, maisde dangereux criminels, trafiquants et même narcotrafi-quants. Ils sont plus de 1337 mineurs arrêtés par les gen-darmes en 6 mois seulement de l’année en cours. Une étudeanalytique réalisée par la Gendarmerie nationale a fait res-sortir que ces petits délinquants constituent un danger à lasécurité publique, en l’absence d’une vraie prise en chargesociale, psychologique et familiale. L’étude explique que«le jeune délinquant est très violent et cherche à combler sesbesoins par tous les moyens en présence des médias quivéhiculent les avantages de la force, voire la violence». Lesréseaux criminels se composent de plus en plus de mineurs,des associations de malfaiteurs, des réseaux de contreban-de et trafic d’armes et stupéfiants. Le phénomène de ladélinquance juvénile existe beaucoup plus dans les villesfrontalières. Les enquêtes menées par les services de la GNont fait ressortir que parmi les causes de ce phénomène,l'abandon de l'enfant à la naissance, la séparation des

parents, l'excès d'indulgence ou, au contraire, la sévérité dela part des parents. Pour les enquêteurs, le divorce peut êtreconsidéré comme la perturbation la plus grave qui peutinfluer sur la formation de la personnalité de l'enfant touten mettant en exergue le rôle de la famille. «C'est au foyerfamilial que se forge, dans les années de l'enfance, la struc-ture de la personnalité de l'enfant et les parents jouent unrôle capital dans la formation de sa conscience morale.»

LA DÉLINQUANCE EN HAUSSE DEPUIS 12 ANSLes bilans d’activité communiqués par les différents

services de sécurité soulignent l’évolution de la criminali-té. Les chiffres sur la délinquance sont alarmants. La petitecriminalité dont le vol sous toutes ses formes, connaît unehausse permanente depuis près de 12 ans. Les atteintesaux personnes et aux biens constituent les formes les plusdominantes. On enregistre une moyenne de 25 000 caschaque année. On y retrouve les atteintes à l'ordre public,les agressions armées contre les personnes, les agressionssur la voie publique et les vols avec violence. Juste pour lespremiers six mois de l’année en cours, les unités de la GNont constaté 2 177 crimes, 28 997 délits. L’analyse statis-tique fait ressortir que les CBV (coups et blessures volon-taires) avec 4 146 affaires, prennent la première place dansla catégorie des atteintes contre les personnes avec un tauxde 61,04%. En comparaison avec la même période de l’an-née 2011, les mêmes services ont enregistré une hausse de163,64% en matière d’affaires constatées et de 186% enmatière de personnes arrêtées. Ce qui est énorme, soulignel’analyse.

LE CRIME ORGANISÉ A AUGMENTÉ DE 75 % EN 7 ANS

La criminalité organisée a augmenté de près de 75 %entre 2003 et 2010. Le trafic de stupéfiants, contrebande,immigration irrégulière, fausse monnaie et trafic de véhi-cules enregistrent une évolution importante avec la consti-tution des réseaux armés bien organisés et violents, àdimension internationale. Le phénomène des gangs dansles quartiers constitue une nouvelle menace et est considé-ré aussi comme « indicateur d’insécurité » surtout avec leport d’armes blanches. En effet, le nombre des armes pro-hibées saisies durant les descentes de la police et de laGendarmerie nationale est effarant. Autre forme de traficqui fait rage ces dernières années, il s’agit du trafic de véhi-cules. Selon une étude récente de la GN, le phénomène aconnu une hausse de 300 % en 10 ans. En comparaisonavec le 1er semestre de l’année 2011, Il a été relevé unehausse des atteintes à l’économie nationale. Un bilansemestriel exhaustif de la GN note 74 affaires, soit unehausse de 51,02%. Un chiffre important. Par ailleurs, la GNa enregistré 571 affaires liées au faux, soit une hausse de6,53 %. En revanche, la contrefaçon occupe toujours unchapitre important avec 29 163,64 % en matière d'affairesconstatées et de 186 % en matière de personnes arrêtées.

Ce genre de crime n’est passans conséquences pour l’éco-nomie nationale.

LA CRIMINALITÉ TOUCHETOUTES LES CLASSES

SOCIALESLa criminalité sous toutes ses

formes touche toutes les classessociales et catégories d’âge. Eneffet, le phénomène s’est étendupour atteindre plusieurs couchesde la société. Après les jeuneschômeurs, la criminalité a affectéles fonctionnaires des secteurspublic et privé. Parmi les per-sonnes arrêtées, certaines occu-pent des fonctions très impor-tantes, alors que d’autres sontétudiants universitaires issusmême des milieux aisés. La pau-vreté n’est pas la cause directe dela criminalité violente. Le nombrede femmes incriminées dans desaffaires criminelles connait égale-ment une hausse permanente esti-mée à une moyenne de 18 %. Selonles rapports des services de sécurité,62,60% des personnes arrêtées sontâgées de moins de 30 ans. La populationdélinquante a sensiblement augmentédurant ces dix dernières années. Malgré lesdispositifs sécuritaires mis en place, les opé-rations coup-de-poing et les descentesmenées par les services de sécurité dans lesfoyers de la délinquance, le constat est hélastoujours alarmant : les foyers de tension oùrègne la criminalité sous toutes ses formessont en nette augmentation. Assassinats, kid-nappings en plein jour, viol, pédophilie, vio-lence sur ascendants et braquages rongentnotre société. Selon les spécialistes, ce sont «lesconséquences de l'après-terrorisme». Les causessont liées à la forte densité de la ville, au taux de chô-mage, à l’échec scolaire ainsi qu’à la fragilité du tissu socialet familial. La lutte nécessite des mesures préventives, desmesures répressives ainsi que des mesures de suivi, ce sontles recommandations principales des chargés du dossier.Les mesures préventives consistent en la coordinationentre les différents acteurs. «Il s’agit du rôle de la famille,de l’école, les organisations de jeunesse, la justice pénale etles médias qui ont aussi un rôle à jouer contre cette violen-ce pour constituer un maillon préventif de la chaîne desécurité», affirment les différents services de sécurité.

n Neila B.

Il y a quelques années, on n’entendait passouvent parler des actes de crimes commis çàet là. Mais avec le temps, la presse ne cesse depublier des informations relatives aux homi-cides volontaires ou non. Pour une dose dedrogue on tue, pour quelques dinars on tue, àtel point que le crime s’est banalisé.Comment cet acte est perçu par le service derecherche et de l’analyse criminelle ? Le com-missaire Ahcène Oubad, chargé d’études etde synthèses au sein de ce même service,nous livre son point de vue.

Pour vous, y a-t-il recrudescence de lacriminalité en Algérie. Si oui, pour-quoi ? Le taux de criminalité enregistré par la

police est toujours en hausse en témoignentles opérations coup-de-poing menées sur leterrain dans les quartiers dits «chauds». Enoutre, la société civile a pris conscience del’ampleur du phénomène et s’est habituée à

déposer plainte. En plus de cela, la police a investile terrain. Conséquence  : les citoyens n’ont pluspeur d’aller au commissariat du quartier pourdéposer plainte puisque la confiance est rétablieentre eux et les hommes en tenue bleue. Autrechose, il y a la police de proximité qui fait un excel-lent travail et le taux d’élucidation des meurtres esten hausse.

Justement, cette police a-t-elle prouvé son effi-cacité sur le terrain ? Bien sûr, et dans notre politique on va se rappro-

cher davantage du citoyen avec la multiplication decellules de proximité. D’ailleurs, le séminaire orga-nisé récemment par la police sur la lutte contre lacriminalité avait pour objectifs d’encourager lasociété civile, les associations à travailler en étroitecollaboration avec la police pour décortiquer lephénomène de la criminalité et trouver les solutionsidoines pour prévenir le crime dans les milieuxurbains. Dans ce sillage, le haut commandement dela police a toujours instruit les policiers de prendre

des mesures strictes pour traiter avec célérité les affaires criminelles.

La formation des policiers et les experts en criminologie a-t-ellesuivi ? Bien entendu. La DGSN accorde une importance capitale à la for-

mation et à la modernisation des techniques de travail. La formationcontinue est spécifique, notamment aux nouvelles techniques avec lacollaboration de la société civile. Vous le savez très bien, comme le ditun adage populaire : une seule main n’applaudit pas. Donc, il faut plu-sieurs partenaires pour vaincre le crime.

Est-ce que la police algérienne dispose des moyens pour éluci-der les crimes comme on le voit souvent dans les séries améri-caines ?La police scientifique a résolu beaucoup d’affaires grâce à l’analyse

de l’ADN, le système Afis, Ibis. On récolte tous les indices sur la scènedu crime. Il s’agit d’indices biologiques (cheveux, sang, salive sur lesmégots)  ; des indices physiques (douille, bris de verre et les indicesnumériques qu’on prend sur les clés USB et les disques durs. On pro-cède à l’expertise au niveau du laboratoire central scientifique ainsique les deux laboratoires régionaux (Constantine et Oran).

A votre avis, qu’est-ce qui pousse au crime en Algérie et quelssont vos plans d’action ?A l’échelle mondiale, on parle de stratégie de planification pour lut-

ter contre le crime. C'est-à-dire qu’on étudie le phénomène à la sourcepour l’éradiquer. Les sources du crime sont standard. On peut citer lechômage, le divorce, l’irresponsabilité des parents, la toxicomanie,….Notre plan d’action est de travailler avec plusieurs partenaires.Actuellement, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales sepenche sur l’étude de la criminalité avec la collaboration de la gendar-merie nationale et de la police. Nos plans d’actions déployés sur le ter-rain concernent le Plan bleu pour sécuriser les estivants, un dispositifspécial Ramadhan en plus des opérations coup-de-poing.

Comment expliquez-vous l’utilisation d’épées et de sabres parles gangs. Comment sont-ils importés ?S’ils sont importés c’est d’une manière frauduleuse. Je suis sûr

qu’ils sont fabriqués sur place. D’ailleurs, la plupart des saisiesdémontrent que ces armes sont de fabrication artisanale. Les servicesde police ont déjà localisé un atelier clandestin aux Eucalyptus, en maidernier, qui alimentait ces gangs en sabres et en couteaux à doubletranchant comme ceux utilisés dans les guerres du Moyen-Âge.

nR. F.

Le phénomène de la violence a été au centre de l’in-térêt des sociologues algériens. Parmi eux NacerDjabi qui estime que «la violence qu'on constatedans la société algérienne porte des formes nou-velles qu'on pourrait classer dans deux catégories :celle ayant trait à la petite délinquance et l'autrerelative au grand banditisme, à la violence de gran-de envergure et au crime organisé». Pour notreinterlocuteur, l’origine de cette violence «est à cher-cher dans les conditions de vie extrêmement diffi-ciles». «La société est marquée par une forte paupé-risation ces dernières années. Cela n'est qu'un élé-ment parmi tant d'autres, car il faut aussi regarderdu côté de nos propres valeurs. Celles-ci sont troppermissives face au vol, au mensonge. La sociétéalgérienne ne punit pas assez le voleur. Dans cer-taines situations, le vol, à titre d'exemple, est perçucomme une forme d'intelligence et de débrouillardi-se. Il me paraît ainsi que le problème est égalementd'ordre moral. L'autre élément est démographique.La transition opérée dans ce registre pose énormé-ment de problèmes. Ajoutez à cela la crise du loge-ment, le chômage, les problèmes de sexualité etaussi, et surtout, les effets et les conséquences duterrorisme. Une génération au moins a vécu et gran-di sans normes à respecter et sans Etat. Elle a évoluédans la délinquance et dans un total laisser-aller,comme si c'était une situation des plus normales».Pour M. Djabi, «en plus des conditions socioécono-miques et la permissivité des valeurs, on peut iden-tifier une autre forme de violence qui peut s'assimi-ler à une forme de résistance sociale. Celle-ci toucheles personnes qui refusent les énormes disparitéssociales qui traversent la société algérienne, et quiest née suite à l'enrichissement fulgurant et illégalde groupes sociaux créant un état de tension perma-nent». Aussi selon le sociologue «deux grandesformes de violence sont distinguées : la petite délin-quance générée par les conditions socioéconomiqueset qui peut être contenue à court ou à moyen termes.Mais la crainte vient essentiellement du banditismestructuré et organisé qui se trouve imbriqué dans letrafic d'armes, les braquages à main armée, etc.».En conclusion, M. Nacer Djabi dira : «Plusieurs rai-sons concourent à l'émergence de ces différentesformes de violence, dont celles ayant des rapportsdirects avec la politique, les conditions écono-miques et l'absence manifeste de l'Etat». Pour jugu-ler le phénomène, le sociologue prône «l’impératifde réguler la vie de la société algérienne dans laville. Pour ce faire, il faudrait réhabiliter l'image dela ville aux yeux de l'Algérien, le sédentariser enquelque sorte. Cela ne pourrait se faire qu'avec unepolitique culturelle, sociale et sécuritaire et autrespour apprendre au citoyen algérien à vivre dansune ville d'une façon normale et sans qu'il aitrecours à l'usage de la violence. La présence de lapolice et de l'Etat est plus que nécessaire.Cependant, cette présence à elle seule ne suffit pas,et ses effets ne seront pas perceptibles avantquelques mois, voire quelques années. Il faut égale-ment traiter les problèmes de fond, qui sont lesrapports des Algériens avec leurs villes, les valeursenseignées au sein de la famille et de l'école. Il fau-dra aussi, et surtout, légitimer les disparitéssociales, ce qui pourrait atténuer le volume de laviolence sociale ».

n Souhila H.

Propos recueillis par Rabéa F.

AHCÈNE OUBADCOMMISSAIRE CHARGÉ D’ÉTUDES ET

DE SYNTHÈSES AU SERVICE DERECHERCHE ET DE L’ANALYSE

CRIMINELLE

« Il faut plusieurs partenaires

pour vaincre le crime »

Nacer Djabi (Sociologue)

CONSÉQUENCES D’UNEDÉCENNIE NOIRE

1617

HORIZONS • Vendredi 31 Août - Samedi 1er Septembre 2012DOSSIER ASSASSINATSRACKETS

KIDNAPPINGSet

«LE PHÉNOMÈNE DE LA VIOLENCE

ET ÉCONOMIQUE»EST D’ORDRE MORAL

LA RECRUDESCENCE DE LACRIMINALITÉ, qui touchetoutes les catégoriessociales et toutes lestranches d’âge, n’est plus àdémontrer. Les services desécurité font état, chaquejour ou presque, de crimescommis un peu partout àtravers le territoire national.Le phénomène a pris del’ampleur ces dix dernièresannées, y compris parmiles enfants et les adoles-cents, une chose qui estvraiment inquiétante. Selonles analyses réalisées parla gendarmerie nationale,les raisons sont multiples :chômage, échec scolaire,fragilité du tissu familial etsocial, sans oublier toutesles conséquences du terro-risme. Les opérations coup-de-poing, les descentesrégulières des services desécurité dans le fief de ladélinquance ne sont pasencore arrivées à jugulerce mal qui ronge notresociété.

Ph.

: Fo

uad

S.

Page 12: Horizons

QU’ESTCE QUE ?

I l revient tous les ans au pays. Pas une seule fois il n’a raté sesvacances. Parti, il y’a … on ne sait plus quand. Tout jeune ila largué ses voiles bien avant les harragas. Les senteursd’Alger l’ont accompagné tout au long de son exil, en même

temps que les chansons de Dahmane El Harrachi. Celles du moisdu Ramadhan avec l’odeur de la chorba, de la menthe, desépices… Les odeurs de l’été algérien, les plats mijotés par sa mère,la mer, les virées sur la côte. Padovani, la Sablette, la Madrague,Sidi Fredj, Saint Eugène, La Pointe… des chapelets de souvenirs.Non il ne peut y avoir pour lui un été sans Alger ! La soixantaineentamée il arrive avec ses valises dès le mois de juin. Comme pourun pèlerinage. Sur son balcon d’une trentaine de mètres de long, il

place des pots de basilic (lahbeq). Pas une fois il n’aoublié d’acheter cette plante odorante fleurant bonl’été. Au parfum subtil, doux et agréable. Devantchaque porte-fenêtre, il place les pots. Le soir dans lapénombre du crépuscule il les arrose, se baisse pour leshumer. Il étend son tapis, s’assoit et les places à côté delui. En grillant une cigarette. C’est donc cela «Rihetlebled». Un rituel qu’il accomplit tout au long de sonséjour. Dans certains pays cette herbe est considéréecomme un symbole d'amour. Chez nous, elle est la plan-te des mariées et des poètes, comme sa sœur la menthe.

nL. N.

AUMONT

CHENOUA Le Chenoua (Djebel Chenoua) est une

montagne de 905 m d'altitude, situéedans la région de Tipaza, au nord de

l’Algérie. En rejoignant la mer, leChenoua alterne falaises et plages,

visibles depuis la route panoramiquequi longe la Méditerranée. La

corniche du Chenoua, qui s’étendjusqu’à Cherchell (Césarée), abritede petites plages pittoresques. Le

cap Chenoua ou Ras el Amouchoffre une vue magnifique sur la baie

et une promenade dans lesgrottes de la falaise.

HORIZONS • Vendredi 31 Août - Samedi 1er Septembre 2012

18

Page réalisée par Leïla N.

LA MANGROVE C’est un écosystème de marais maritimeincluant un groupement de végétauxprincipalement ligneux spécifique, ne sedéveloppant que dans la zone debalancement des marées appelée estrandes côtes basses des régions tropicales.On trouve aussi des marais à mangrovesà l'embouchure de certains fleuves. Lesmangroves sont parmi les écosystèmesles plus productifs en biomasse de notreplanète.

VIRÉE SANTÉ

LOO

KD’ÉTÉ

ATTENTION AUX TESSONS DE BOUTEILLES ET AUTRES DÉBRIS !La plage n'est pas toujours très propre, gare aux flaques de mazout, aux tessons de bou-teilles et autres débris. Regardez bien où vous posez les pieds. Vous pouvez par pré-caution porter des sandales. Toutefois, si vous marchez quand même sur un fragmentcoupant, retirez tous les morceaux de la plaie, nettoyez et désinfectez-la. Vérifiez aussià quand remonte votre dernier rappel de vaccin contre le tétanos.

Le pot de basilic, parfum de souvenirs

COMMENT PORTER L'IMPRIMÉFOULARD

Pour leurs collections estivales, lescréateurs de mode s'emparent de cemotif et le déclinent sous toutes lesformes et sous toutes les couleurs.Soyeux, l'imprimé foulard se marieà la perfection sur des matièreslégères comme la soie. Il peut asso-cier le glamour à l'univers tribal.Triangles, ronds, losanges, grossesfleurs, pois, tout fusionne sanscomplexe.

FEMMES

Page 13: Horizons

1-NADHIF : Ce male alezan de 5 ans vient de terminerdeuxième sur 1400m, reconduit après coup, il misera sur saforme affichée et la réussite de son entraînement du jourpour venir se mêler en bon rang à l’arrivée.2-NIDHAL EL FORSENE : Excellent en dernier lieu, cepensionnaire de l’excellent Petit Haras à la qualité reconnue,mettra a profit sa forme présente et le plus de sa monte dujour pour venir conclure avec les premiers à l’arrivée.3-GOUAL : Il vient d’échouer à plusieurs reprises dans deslots similaires à celui du jour, mais il serait judicieux del’inclure dans une longue cette fois car vu le caractèred’ouverture de l’épreuve du jour, il ne serait pas surprenantde le voir venir mettre son grain de sel à l’arrivée à bellecote.4-LAYMAN : Il vient de réaliser une bonne performance, cequi lui confère une chance non négligeable pour venir formerla combinaison gagnante surtout qu’il bénéficie cette foisd’une belle monte. 5-OSSOUL : Ce poulain de 4 ans reste sur un sans fautes,ce qui le recommande parmi les meilleures chances del’épreuve du jour pour peu qu’il arrive à gérer sa valse dejockeys.6-OUELD EL KHEIR : Course de rentrée, mais n’étant pasdépourvu de moyens, et bien monté en la circonstance, ilmérite crédit pour un accessit.7-NACHOUA : Il est vrai que sa dernière course ne reflète

pas sa vraie valeur, mais pour peu qu’elle retrouve unepartie de ses moyens, alors elle ne devrait redouter aucunconcurrent au sprint final.8-QUANNAS : Il donne l’impression de chercher sa coursecomme le montre sa dernière sortie, repris par l’excellentjockey d’El Eulma B.Berrah, il peut venir dans ce lot équilibrésigner sa première victoire. 9-OUED NADHOR : Il vient d’échouer lors de sa dernièresortie alors qu’il restait sur de bonnes tentatives, reconduitcette fois dans des conditions assez avantageuses, il resteen mesure de se racheter en bon rang à l’arrivée.10-QUAMARIA : Cette pouliche de 3 ans aux grandesorigines, reste sur une cinquième place sur une distancesimilaire à celle du jour, elle n’aura qu’à répéter et sa placene fera aucun doute à l’arrivée.11-ADJALA : Cette pouliche qui relève de l’efficaceentraineur S. Sahraoui, bénéficie d’un bel engagement quidevrait lui procurer matière à satisfaction pour venir accéderà l’une des plus hautes marches du podium.12-KASPICE : Elle vient de faire preuve de régularité aucours de ses derniers essais, et pour peu qu’elle arrive àgérer son changement d’hippodrome, alors elle devrait jouerles premiers rôles.13-FAHEM : Ses dernières tentatives ne plaident guère ensa faveur, décevante à chaque sortie, il lui faudra consentirde gros progrès pour espérer tirer son épingle du jeu.

LE PRONOSTICVÉRITÉ

APTITUDEAPTITUDE

2-Ndihal El Forsene3-Goual5-Ossoul

8-Quannas9-Oued Nadhor

10-Quamaria11-Adjala

12-Kaspice

FORMEFORME

2-Ndihal El Forsene1-Nadhif

4-Layman5-Ossoul

6-Oueld El Kheir8-Quannas

10-Quamaria11-Adjala

12-Kaspice

MEILLEURES MEILLEURES PERFORMANCESPERFORMANCES

1-Nadhif9-Oued Nadhor

2-Ndihal El Forsene6-Oueld El Kheir

12-Kaspice7-Nachoua5-Ossoul

CLASSECLASSE

7-Nachoua5-Ossoul

12-Kaspice6-Oueld El Kheir

1-Nadhif

CONCLUSIONCONCLUSION

5-Ossoul12-Kaspice

6-Oueld El Kheir1-Nadhif

2-Ndihal El Forsene11-Adjala4-Layman

Les outsiders2-7-4-10

Les abandonnés3-13

Les plus joués12-6-5-8-1-11-9

12-Kaspice / 11-Adjala / 7-Nachoua / 2-Ndihal el forsene 1-Nadhif / 5-Ossoul / 8-Quannas / EN H.S : 12-11-7-2-X

CAROUBIE

R

SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL PRIX : KOUBA

ARABE N.E.E ALGERIEl 1re course l 350.000 DA l 1100 mètres QQUUAARRTTÉÉ--QQUUIINNTTÉÉ

SAMEDI 1 SEPTEMRE 2012

Nombre dechevaux désignés

03040506070809101112

Simple

10 DA20 DA50 DA100 DA175 DA280 DA420 DA600 DA825 DA1100 DA

Total

30 DA120 DA300 DA600 DA1050 DA1680 DA2520 DA3600 DA4950 DA6600 DA

Simple

10 DA25 DA75 DA175 DA350 DA630 DA1050 DA1650 DA2475 DA

Total

120 DA600 DA1080 DA4200 DA8400 DA15120 DA25200 DA39600 DA59400 DA

Simple

10 DA30 DA105 DA280 DA630 DA1260 DA2310 DA3960 DA

Total

600 DA3600 DA12600 DA33600 DA75600 DA151200 DA

Faites vos jeux

Ne pas négliger

Sur sa lancée

Aléatoire

Trouble fête

Belle carte

La rentrée

De la qualité

Bien monté

Possible

Pourquoi pas ?

Bel engagement

Peut gagner

Barré

B.Sahraoui

B.Sahraoui

S.Sahraoui

Propriétaire

B.Sahraoui

Propriétaire

B.Sahraoui

B.Sahraoui

Propriétaire

B.Sahraoui

S.Sahraoui

M.Aoumeur

A.Aouina

ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

05

11

12

13

03

06

08

10

04

07

02

01

09

PDS

57

57

55

55

55

54

54

54

53

53

52

52

50.5

PDS

T.Ali Ouar

A.Tiar

W.Chaabi

K.Baghdad

M.Merouani

AM.Bendjekidel

A.Boukhachba

B.Berrah

JJ.A.Messaoud

S.Bendjekidel

C.Aida

A.Hebri

JJ.T.Aouina

JOCKEYS

Nadhif (0)

Ndihal El Forsene

Goual (0)

Layman

Ossoul (0)

Oueld El Kheir

Nachoua

Quannas

Oued Nadhor

Quamaria

Adjala

Kaspice (0)

Fahem

CHEVAUX

Le Petit Haras

Le Petit Haras

Serraye/bouacheri

L.Toudjine

Le Petit Haras

Mme Aumassip

Le Petit Haras

S.Tahar

A.Hamiane

S.Tahar

T.Bouacheri

H.d’El Bahra

S.Aouina

PROPRIÉTAIRES

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

16h30L'hippodrome A.Aouchiche d’Algerreprend du serviceaujourd’hui après unefermeture qui auradurée près de deux mois

et nous convie d’entrée à une épreuve àcaractère de bonne qualité qui mettra auxprises treize coursiers de race Arabe Nés etElevés en Algérie, qui se produiront sur lacourte distance de 1100m. Une épreuve quise caractérise par un véritable équilibredes forces en présence, car à l’exception deGoual qui n’a pas montré grand-chosedurant ses dernières sorties et Fahem dontle poids des ans commence à se ressentirsur son rendement comme le montre cesdécevantes dernières sorties et qui ris-quent encore une fois d’éprouver les piresdifficultés pour tenter de se coller au traindes chevaux les plus en vue de l’épreuve,les autres concurrents, possèdent chacun àsa manière des arguments pour venirconclure en très bon rang à l’arrivée. C’estdire si le pronostic reste difficile dans cecas de figure, ou il faudra logique oblige,privilégier les combinaisons élargies afinde pouvoir dégager le ticket gagnant del’épreuve du jour. Pour ma part, j’accorde-rais les faveurs du pronostic à la pension-naire d’El Eulma, Kaspice, qui reste sur debelles tentatives et qui devrait se distin-guer sur le parcours du jour ou elle réussitle plus clair de ses chances. L’oppositionpour elle viendra de le protéger de l’effica-ce entraîneur S. Sahraoui, Adjala qui vientde très bien se comporter lors de ses der-nières sorties et qui va se révéler uneconcurrente redoutable au sprint final, demême qu’il faudra tenir compte deschances des coursiers Nadif, Nidhal elForsene, Ossoul, ainsi que Nachoua, quis’élanceront avec de sérieuses ambitionspour venir conclure aux premiers rangs duprix Kouba support aux paris Quarté etQuinté et qui s’adresse aux chevaux de 4ans et plus Arabe Nés et Elevés en Algérie,n’ayant pas totalisé la somme de281.000DA depuis le 01/01/12 à ce jour.Poids 3 ans 50 kg, 4 ans 51 kg, 5ans et plus53 kg. Surcharge de 1kg par tranche de56.000 DA cumulée en gains et placesdepuis le 01/01/12 à ce jour.

n Y. S.

QUINTESCOPE

MEIL

LEURESCCHHAANNCCEESS

LES COURSES AU CAROUBIER

30

HORIZONS • Vendredi 31 Aout - Samedi 1er Septembre 2012

PRONOSTICS OUVERTS PRONOSTICS OUVERTS

QUARTÉ

(0) : Chevaux portant des œillères.

TURF

Page 14: Horizons

FOOTBALL-MONDIAL 2014«Plus de rappel à l'ordre pour les Brésiliens»

«Il ne faut pas qu’on comptesur l’équipe nationale pourformer des joueurs. Mamission consiste à recon-quérir le titre de championd’Afrique. Je suis venu

pour gagner. C’est un défi que je vais rele-ver durant une année de contrat» a-t-ildéclaré lors d’un point de presse animéau siège de la fédération algérienne, enprésence du président de la FAVB,Mustapha Lemouchi.   En prévision duchampionnat arabe prévu en septembreou octobre prochain, Sennoun a faitsavoir qu’il s’agit d’une étape intermé-diaire. «Nous n’aurons pas assez detemps pour préparer cette compétition.De ce fait, c’est un challenge qui va nouspermettre de situer le niveau de l’EN.

Driver l’équipe nationale est un grandhonneur» s’est-il exprimé, rappelant qu’ilavait décliné des offres du Qatar et duKoweït. A signaler que le successeur deKamel Imloul dirige aujourd’hui son pre-mier stage avec son adjoint et anciencoéquipier Mourad Hamouche qui étaitprésent lors de la conférence de presse.Une liste élargie de 20 joueurs a été éta-blie. «Je suis un coach qui a un discoursdirect et franc. Ce sera plus une prise decontact. A partir de ces 20 élémentsconvoqués, nous allons maintenir 16appelés à prendre part au championnatd’Afrique 2013. Je vais construire l’équipeautour de trois cadres, dont Chikhiet  Kerboua», dit-il.  Concernant le facteurtemps, Sennoun a souhaité que le cham-pionnat débute le plus tôt possible. «J’aiappris que la fin de la compétition mas-culine est prévue pour le 15 mai. Nousserons en regroupement permanentdurant quatre mois», indique-t-il. Dans le

même ordre, l’ancien joueur de la généra-tion dorée des années 80-90 a estimé quele championnat connaît une progression.«Je suivrai plusieurs matches pour repé-rer les éléments capables d’apporter unplus à l’EN. Je sais que les clubs, tels quele MB Béjaia, l’USM Blida où le NRBBordj Bou Arréridj ont progressé», dira-t-il. A propos des facteurs qui ont permis àla Tunisie et à l’Egypte de prendre unascendant, la gloire du volley-ball natio-nal a expliqué qu’il y a un travail remar-quable fait particulièrement au niveaudes jeunes catégories. 

«En été, les deux mois de vacancessont marqués par des tournois dans cesdeux nations. C’est ce qui nous manqueen Algérie. Des équipes prennent jusqu’àquatre mois de vacances. C’est inadmis-sible», note-t-il. Dans son intervention,Mustapha Lemouchi a indiquéque «Sennoun est le driver qui remplit les

critères», révélant que s’il y aura échec, lafédération ne procédera pas à son limo-geage». Par ailleurs, le responsable de laFAVB a profité de l’occasion pour rendrehommage à Kamel Imloul, «qui a drivél’équipe dans des moments difficiles»,estime-t-il. Abordant le chapitre desclubs, il a révélé que plusieurs d’entre euxsouffrent d’une crise financière.

«A notre niveau, nous avons fait l’im-possible pour éviter au club de l’OMédéa   la disparition, comme c’était lecas pour le SR Annaba et le NAHD»,affirme-t-il. Assurant que la fédérationn’a pas un budget suffisant pour gérer lacompétition, Lemouchi a fait appel à latutelle pour assister ces clubs.  «Malgrénos modestes moyens, nous avons quandmême offert aux associations sportives 10000 ballons, 300 filets et 500 poteaux», dit-il. En ce qui concerne la journée nationaledu mini-volley-ball qu’a organisée lafédération algérienne, Lemouchi a signa-lé que  «la fédération internationale l’aintégrée dans son calendrier, demandantainsi aux autres fédérations de s’inspirerdu modèle algérien». Et d’ajouter  : «LaFIVB nous a octroyé 12 000 dollarscomme aide». Pour ce qui est des sélec-tions nationales des jeunes catégories(garçons et filles), il a annoncé leur enga-gement dans les championnats d’Afrique.

«Notre objectif sera d’en qualifier troisaux championnats du monde», soutient-il. Dans le domaine de l’organisation, leprésident de la FAVB a rappelé qu’untournoi international (dames) aura lieu àAlger dans le cadre du 50e anniversaire del’indépendance. «Seule la Républiquedominicaine a, pour le moment, confirmésa participation», a-t-il conclu.

n Adel K.

MOURAD SENNOUN(NOUVEL ENTRAÎNEUR DE L’ENDE VOLLEY-BALL MESSIEURS)

31

SPORTSTous les

Dans un communiqué, la Fédération algérienne d’athlétis-me a apporté quelques précisions par rapport aux déclara-tions de Rachid Hanifi, président du COA dont les dires ontété qualifiés de mensongers et trompeurs. La FAA affirmeque le champion olympique Taoufik Makhloufi n’a bénéficiéd’aucune aide financière du COA. La Fédération inviteHanifi à apporter les preuves que le COA a aidé financière-ment l’athlète. Au sujet de la disqualification temporaire deTaoufik Makhloufi de la finale du 1500 m à Londres, la FAA

a démenti que Hanifi ait réglé le problème personnellement.C’est le chef de mission Mohamed Azzoug, le directeur tech-nique national Ahmed Boubrit et le docteur Bensoltane quiont remis Makhloufi dans ses droits. A propos de la déclara-tion que le succès de Makhloufi est le «fruit du hasard», ils’agit d’une méconnaissance et de l’ignorance du travail faità moyen et à long terme, surtout qu’il n’y a ni concertation niévaluation des programmes depuis 2009.

n R. S.

LE NOUVEAU COACH NATIONAL de l’équipe nationalede  volley-ball (messieurs), Mourad Sennoun, a indiquéjeudi qu’il est venu pour rendre au six national laculture de la gagne, soulignant que beaucoup dechoses doivent changer, notamment en clubs.

HORIZONS • Vendredi 31 Août - Samedi 1er septembre 2012

SELON LA FAA Makhloufi n’a reçu aucune aide du COA

Candidat unique à la présidence du CSA, Samy Idress a été doncélu, sans surprise, à la tête du club sportif amateur (CSA) de la JSK.En effet, sur les 77 membres de l’AGE présents, 76 lui ont accordé leurvoix contre un qui s’est prononcé défavorablement contre ce candid-ta unique. Samy Idress aura la lourde charge de relancer les autresdisciplines autre que le football.

Il a tenu à déclarar qu’il mettra toute son énergie dans la relancedes autres disciplines sans pour autant savoir s’il aura la force depeser sur les autres décisions de la SSPA dont le CSA qu’il préside estmajoritaire avec 70% des actions. Pour entamer son boulot, il vient debénéficier d’un chèque de 500 millions du président sortant. SamyIdress a présenté son bureau qui a été adopté par les présents. Quantà l’équipe première, elle disputera, demain, une rencontre amicaleface à la JSMB pour peaufiner sa préparation après avoir disputédeux autres matchs face au NAHD à Béjaia le mardi dernier et auSAM hier à Tizi Ouzou.

n Rachid Hammoutène

JSK Idress Samy à la tête du CSAJEUX PARALYMPIQUES-2012 Deux médailles de bronze pour l'Algérie Le judo handisport algérien a remporté deuxmédailles de bronze lors de la première journéedes 15es Jeux Paralympiques de Londres qui ontdébuté mercredi avec la cérémonie d’ouverture etse poursuivront jusqu’au 9 septembre. La pre-mière médaille a été gagnée par le championparalympique en titre, Mouloud Noura, dans lacatégorie des -60kg, après sa victoire au repêcha-ge face au Coréen Lee Min-Jae sur Ippon. Laseconde médaille de bronze de la catégorie estrevenue au Britannique Quilter Ben, alors que lepodium a été complété par l’AzerbaidjanaisRamin Ibrahimov (or) et le Chinois Li Xiaodong(argent). La 3e athlète engagée en judo, ZoubidaBouazoug (+70kg) entrera en lice aujourd’hui.Elle est médaillée de bronze à Pékin, et reste«optimiste» pour sa campagne de Londres.

Le président de la Fédérationinternationale de football (FIFA),Joseph Blatter, a affirmé hier queson instance ne rappellerait plusà l'ordre le Brésil, alors que laFIFA l'avait dans un passé récentfustigé pour ses retards en vuedu Mondial-2014. «LesBrésiliens, on ne les rappelleplus à l'ordre, non ça marche. Cequi a fondamentalement changé,c'est l'introduction d'un membredu gouvernement dans le comitélocal. On ne peut pas faire uneorganisation comme la Coupedu monde sans représentant dugouvernement, pour la sécurité,les télécommunications, les satel-lites, les infrastructures, lesroutes, trains, avions. Or, lecomité d'organisation avait ditnon jusque-là», a-t-il indiqué.«Ça marche, j'ai vu le rapporttechnique : il n'y a plus rien dansle rouge, il y a très peu de jaune,beaucoup de vert, ils ont com-pris qu'ils devaient y aller», a-t-ilpoursuivi dans un entretien àl’AFP. Par ailleurs, le premierresponsable de la FIFA s'est ditopposé à davantage d'équipesque les 32 actuelles en Coupe dumonde, alors que l'Euro va, lui,passer à 24 équipes en 2016 enFrance. «On ne peut pas. C'est lemaximum, 32, c'est une formulemathématique parfaite. On avaitdes formules avec 24 pays, maisil fallait qualifier les 2es de grou-pe, meilleurs 3es ensuite... non...c'est clair avec 32, pas plus. Çafait un mois, c'est déjà beau-coup», a-t-il martelé. De même,Blatter a refusé à faire disputerune Coupe du monde dans plu-sieurs pays à la fois comme l'asuggéré cet été Michel Platini,lançant l'idée d'un Euro-2020dans plusieurs capitalesd'Europe en même temps. «C'estimpossible pour une Coupe dumonde. Impossible. Nous, à laFIFA, on a vu la difficulté qu'onavait à organiser le Mondialdans deux pays en 2002 (Japonet Corée du Sud), qui n'avaientpas le même système, ni lamême langue. L'Euro 2012 étaitaussi compliqué avec deux paysvoisins, mais qui ne sont pas lesmêmes (Ukraine et Pologne),alors aller dans 30 pays, je nevois pas où est le rationnel làdedans», a-t-il conclu.

«RENDRE À L’ÉQUIPE LA CULTURE DE LA GAGNE»

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Horizons

Intervenant hier, lors des travauxdu 16e sommet du Mouvementdes Non-alignés (MNA), il aexprimé les préoccupations del’Algérie face aux derniers déve-loppements enregistrés dans le

Sahel, «avec ce qu’ils comportent commedangers et menaces sur la sécurité et à lastabilité dans cette région». «L’Algérieœuvre, dit-il, en collaboration avec toutesles parties concernées au niveau régional,à parvenir à un consensus politique» entreles Maliens pour consolider le rétablisse-ment de l’ordre constitutionnel et l’unitéterritoriale du Mali, et poursuivre la luttecontre les groupes terroristes «qui sont undanger permanent» pour la région.M. Bensalah a mis en relief le «soutienconstant» du Mouvement des Non-Alignés à la cause du peuple sahraoui et àson droit à l’autodétermination. Il a salué,à l’occasion, les efforts consentis par leSecrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et de son envoyé spécial,Christopher Ross, en vue d’une solution«juste» et «durable» au conflit du Saharaoccidental. Quant à la situation au Proche-Orient, marquée par des troubles et l’in-stabilité, «nous rappellant que la question

palestinienne, qui n’a pas encore trouvéde solution, est l’origine de la tragédie», leprésident du Conseil de la Nation réitèreles positions constantes algériennes. Une«solution juste et durable au conflit israé-lo-palestinien est cruciale pour l’apaise-ment des relations tendues dans cetterégion». Le premier pas dans cette direc-tion, a ajouté M. Bensalah, est «l’accepta-tion de la demande de l’Autorité palesti-nienne concernant l’adhésion de laPalestine à l’Organisation des Nationsunies».

Le deuxième consiste en le soutien aux«efforts louables» de l’ancien envoyéinternational, Kofi Annan, et de son suc-cesseur Lakhdar Ibrahimi. «L’Algérieappelle toutes les parties syriennes à four-nir plus d’efforts pour parvenir à unconsensus» à même de mener au règle-ment de la crise qui déchire ce pays, dit-ilavant de plaider pour la promotion de lacoopération sud-sud, en coordinationavec le groupe des 77 plus la Chine, quiest d’une importance cruciale pour lespays du MNA «en matière de développe-ment par l’élargissement de la solidaritéinternationale».

n Synthèse Samira B.

LE PRÉSIDENT DU CONSEIL DE LA NATION, M. AbdelkaderBensalah, met en garde contre les menaces qui pèsent sur la sta-bilité et l’équilibre géopolitique aux niveaux régional et interna-tional.

LES MISES EN GARDEDE BENSALAH

16e SOMMETDU MOUVEMENT

DES NON-ALIGNÉS

Neuf terroristes ont été éliminés par les unités de l'Armée nationale populaire(ANP) lors d'une opération menée au niveau de Djebel Djerrah, dans la zone deBeni Amrane, dans la wilaya de Boumerdès, a annoncé jeudi le ministère de laDéfense nationale dans un communiqué. Après avoir précisé que tous les élémentsdu groupe localisé et composé de neuf criminels ont été éliminés, le ministère a indi-qué que l'opération s'est soldée également par la récupération de cinq pistoletsmitrailleurs automatiques de type Kalachnikov, trois fusils semi-automatiques, deuxfusils à pompe, deux panneaux solaires, une quantité de munitions et divers autreseffets. «Grâce à la pression permanente exercée par les forces de l'ordre sur lesgroupes terroristes et à l'aide des citoyens, les unités de l'Armée nationale populai-

re engagées dans la lutte antiterroriste ont réussi à localiser, mercredi le 29 août, ungroupe terroriste composé de neuf criminels au niveau de Djebel Djerrah dans lazone de Beni Amrane (wilaya de Boumerdès) et ont pu, dans un premier temps,mettre hors d'état de nuire un terroriste et en blesser un autre et procéder au bou-clage de la zone où s'est réfugié le reste des terroristes pour engager, dans la mati-née du jeudi 30 août, et avec toute l'efficacité requise, une opération offensive», lit-on dans le même communiqué. «Les unités de l'Armée nationale populaire enga-gées dans la lutte antiterroriste ont fait preuve une fois de plus de leur disponibilitéet leur capacité à anticiper sur les déplacements des groupes terroristes et lesdétruire», conclut le ministère.

BOUMERDÈSNeuf terroristeséliminés par lesunités de l'ANPà Beni Amrane

Fedjr....................4.49Dohr ..................12.48Assar .................16.26Maghreb.............19.19Ichaâ .................20.41

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FUNÉRAILLES DU PREMIER MINISTRE ÉTHIOPIENM. Bensalah représente le président Bouteflika

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a désigné le président duConseil de la Nation, M. Abdelkader Bensalah, pour le représenter aux funérailles duPremier ministre de la République fédérale d'Ethiopie, Meles Zenawi, qui auront lieudemain à Addis-Abeba, a indiqué, hier, un communiqué de la présidence de laRépublique. M. Bensalah sera accompagné du ministre délégué chargé des Affairesmaghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a ajouté le communiqué. A la suitedu décès de Meles Zenawi, le président Bouteflika avait, dans un message adressé auPremier ministre par intérim de la République fédérale d'Ethiopie, M. HailemariamDesalegn, exprimé sa «vive émotion» après avoir appris la disparition de ce responsableéthiopien, décédé le 21 août dernier. «C'est avec une vive émotion que j'ai appris la dis-parition de mon frère, Meles Zenawi...», avait écrit le chef de l'Etat dans son message,saluant la mémoire d'«un digne fils de l'Afrique, dont l'histoire enregistrera la contributionau service de l'Ethiopie et du continent».

FÊTE NATIONALE DE TRINITÉ ET TOBAGOLe président Bouteflika félicite M. George Maxwell Richards

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de féli-citations au président de la République de Trinité et Tobago, M. George Maxwell Richards,à l'occasion de la célébration de la fête nationale de son pays. «A l'occasion de la célé-bration de la fête nationale de votre pays, il m'est l'agréable de vous exprimer, au nom dupeuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, mes chaleureuses félici-tations ainsi que mes meilleurs vœux de santé et de bonheur pour vous-même, de pro-grès et de prospérité pour votre peuple ami», a écrit le chef de l'Etat dans son message.«Je saisis cette opportunité pour vous réitérer ma disponibilité à œuvrer, de concert avecvous, au développement continu des relations d'amitié et de coopération entre nos deuxpays», a ajouté le président de la République.

FÊTE NATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DE KIRGHIZIELe président Bouteflika félicite M. Almazbek Atambaev

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de féli-citations au président de la République de Kirghizie, M. Almazbek Atambaev, à l'occasionde la célébration de la fête nationale de son pays. «La commémoration de la fête natio-nale de la République de Kirghizie m'offre l'agréable opportunité de vous adresser, au nomdu peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, mes sincères félicita-tions ainsi que mes meilleurs vœux de santé et de bonheur pour vous-même, de progrèset de prospérité pour votre peuple ami», a écrit le chef de l'Etat dans son message. «Jevoudrais saisir cette opportunité pour vous réitérer tout l'intérêt que mon pays attache audéveloppement des relations d'amitié et de coopération qui le lient au vôtre, au bénéficemutuel de nos deux peuples», a ajouté le président de la République.

FÊTE NATIONALE DE MALAISIE Le président Bouteflika félicite le Roi Al-Mouatasim BillahMouhibou Eddine Tuanku Al Hadj Abdul Halim MouadzamShah ibn al-Marhum Sultan Badishah Yang di-Pertuan AgongXIV

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de féli-citations au Roi de Malaisie, Al-Mouatasim Billah Mouhibou Eddine Tuanku Al Hadj AbdulHalim Mouadzam Shah ibn al-Marhum Sultan Badishah Yang di-Pertuan Agong XIV, àl'occasion de la fête nationale de son pays. «La célébration de la fête nationale de Votrepays m'offre l'agréable occasion d'exprimer à Votre Majesté, au nom du peuple algérien,de son gouvernement et en mon nom personnel, mes chaleureuses félicitations accom-pagnées de mes meilleurs vœux de santé et de bonheur pour Vous-même, de bien-êtreet de prospérité pour le peuple malaisien ami», a écrit le chef de l'Etat dans son messa-ge au Roi de Malaisie. «Je saisis cette opportunité pour Vous exprimer ma satisfaction dela qualité des relations d'amitié et de coopération unissant nos deux pays et Vous réitérerma pleine disposition à travailler de concert avec vous afin de les consolider davantage»,a ajouté le président Bouteflika.

FÊTE NATIONALE D’OUZBÉKISTAN Le président Bouteflika félicite M. Islam Karimov

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de féli-citations au président de la République d'Ouzbékistan, M. Islam Karimov, à l'occasion de lacélébration de la fête nationale de son pays. «A l'occasion de la célébration de la fête natio-nale de votre pays, il m'est agréable de vous adresser, au nom du peuple et du gouverne-ment algériens et en mon nom personnel, mes plus chaleureuses félicitations auxquelles jejoins mes vœux de santé et de bonheur pour vous-même, de progrès et de prospérité pourle peuple ouzbek ami», écrit le chef de l'Etat dans son message. «Je voudrais saisir cetteopportunité pour vous réaffirmer mon attachement à la consolidation des relations d’amitiéet de coopération entre nos deux pays», ajoute le président de la République.

FÊTE NATIONALE DE SLOVAQUIE Le président Bouteflika félicite M. Ivan Gasparovic

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de féli-citations à son homologue slovaque, M. Ivan Gasparovic, à l'occasion de la célébration dela fête nationale de son pays. «Au moment où votre pays célèbre sa fête nationale, il meplaît de vous exprimer, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nompersonnel, mes chaleureuses félicitations auxquelles je joins mes meilleurs vœux desanté et de bonheur pour vous-même, de progrès et de prospérité pour le peuple slovaqueami», écrit le chef de l'Etat dans son message. «Je voudrais également vous réitérer monengagement à joindre mes efforts aux vôtres en vue du resserrement des liens d'amitié etde coopération qui unissent nos deux pays, dans l'intérêt mutuel de nos deux peuples»,ajoute le président Bouteflika.