diversions aire urbaine décembre 2010

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Aire Urbaine #29 ACTU / Nouveau centre ville à Audincourt - Parrainage républicain à Montbéliard - La réforme inquiète la voie technologique EMPLOI / Contrat Départemental d’Accès à l’Emploi - Trophées de l’artisanat ÉCONOMIE / Le Club TGV Rhin-Rhône CULTURE / Association Héricourt-Mont- martre - Carton Park à Bethoncourt - TGV GéNéRiQ... + agenda du mois p.4-5 /sorties cinéma p.15 Culture et actualité décembre Mensuel d’information de l’Aire Urbaine 2010

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Journal d'informations de l'Aire urbaine

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Page 1: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

Aire Urbaine

Aire Urbaine#29

ACTU / Nouveau centre ville à Audincourt - Parrainage républicain à Montbéliard - La réforme inquiète la voie technologique EMPLOI / Contrat Départemental d’Accès à l’Emploi - Trophées de l’artisanat ÉCONOMIE / Le Club TGV Rhin-Rhône CULTURE / Association Héricourt-Mont-martre - Carton Park à Bethoncourt - TGV GéNéRiQ... + agenda du mois p.4-5 /sorties cinéma p.15

Culture et actualité

décembre

Mensuel d’information de l’Aire Urbaine

2010

Page 2: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

2Le Bulletin

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION BELFORTAINE

Nouvel espace numérique à BavilliersL’Espace public numérique Saint-Exupéry ouvre ses portes le 5 novembre. La ville de Bavilliers propose gratuitement un accès libre en informatique. Accessible à tous chaque vendredi de 18h00 à 20h00, à partir du 5 no-vembre pour les consultations libres Internet (recherche d’informations, de documents, forum, Email…). La première session sera ou-verte du 5 novembre au 17 décembre 2010.Renseignements : Mairie - 38 Grande Rue F. Mitterrand - 90800 Bavilliers - 03.84.57.38.88 – [email protected]

Le Point accueil solidarité Sud Territoire dans ses nouveaux mursL’ancien bâtiment des Dominicaines à Delle a été restructuré par le Conseil général pour améliorer l’accueil des usagers. Plusieurs services sociaux seront prochainement ac-cueillis : Protection maternelle et infantile du Conseil général (PMI), Centre communal d’action sociale de la Ville de Delle (CCAS), Mission départementale espace jeunes (MDEJ)... Sept logements seront construits par Territoire Habitat au deuxième étage et dans les combles. Les travaux devraient s’achever à la fin du printemps 2011.

Nouveau contrat pour Alstom800 millions d’euros, c’est le montant du nouveau contrat signé par Alstom avec le Kazakstan. Trente locomotives partiront pour le pays. Le sites de Belfort et d’Ornans en bé-néficieront en cette période de crise. A la fin du plan de relance, cette commande est la bienvenue pour Alstom qui a perdu notam-ment le marché du tramway de Besançon. Seule la première série sera fabriquée en France. Le transfert de technologie se fera au Kazakstan en 2014.

Nouveau directeur au GranitAprès Yannick Marzin à l’Allan sur le Pays de Montbéliard (voir article p.10), c’est au tour de Thierry Vautherot d’arriver à la tête de la Scène nationale de Belfort.

Antar Gaz inquiète le maire de BourogneJean-François Roost demande au préfet de retirer son arrêté autorisant la reprise de l’ac-tivité du site d’Antar Gaz, interrompue depuis septembre dernier pour cause de nuisance et manque de sécurité. Sans garantie sur la sécurité du site, le mairie de Bourogne a saisi le tribunal administratif.

PAYS DE MONTBÉLIARD

Inauguration du nouveau centre-ville d’AudincourtLe 16 octobre dernier, le maire d’Audincourt Martial Bourquin inaugurait officiellement le nouveau centre-ville après plusieurs mois de travaux. Cette restructuration de l’espace public a visé notamment à élargir les trottoirs pour laisser plus de place aux piétons. L’ar-chitecture de l’Hôtel de ville a été repensé, tout comme sa consommation énergétique qui a été souhaitée plus en accord avec les nouvelles normes environnementales (isolation avec changement de l’ensemble des fenêtres, pose de photovoltaïque...). La nouvelle esplanade de la Fraternité com-porte trois zones de fontaines colorées. Le parking a été quant à lui reconstitué sur la droite de l’esplanade. L’ancienne mairie a été repeinte et rénovée au niveau des toi-tures, des menuiseries et pour l’accessibilité des personnes. Fin novembre, 24 arbres se-ront plantés le long de l’avenue Briand.

Redynamisation du centre-villeL’un des objectifs de ce réaménagement était de redynamiser le commerce. « Il a bien sûr fallu refidéliser les clients qui étaient partis durant les travaux » explique Isabelle Beji, présidente de l’association des com-merçants d’Audincourt, mais selon elle ce réaménagement était indispensable. Cette dernière précise que l’avenue Aristide Briand voit passer plus de piétons depuis la fin des travaux. C’était l’objectif de l’élargissement des trottoirs qui favorisent notamment le pas-sage des poussettes.

Repenser les déplacementsEn concertation avec la population, la mu-nicipalité a décidé de ne pas piétonniser le centre-ville et de mettre la zone 30 partout, la problématique du mode de déplacement étant au cœur des préoccupations, pour les piétons mais aussi pour favoriser l’arrivée de la clientèle extérieure venant de Valentigney mais également de Belfort, de la zone Pont-de-Roide/Saint-Hippolyte, voire de Maiche. Audincourt compte également tirer profit de l’axe stratégique entre l’Espace Lumière et le centre-ville - la « dorsale » - pour redynamiser son commerce.

Fresque murale de l’Espace sportif des PougesLe 23 octobre dernier, la fresque murale de l’Espace sportif des Pouges à Arbouans était inaugurée, réalisée par des enfants et des adolescents inscrits aux Francas du Doubs durant les vacances scolaires.

PAYS D’HÉRICOURT

Association Loisirs et Culture d’HéricourtL’Association Loisirs et Culture d’Héricourt an-nonçait récemment son programme de dé-placements et de spectacles. Plusieurs pro-jets sont sur les rails tels que deux week-ends à Paris, le Salon de l’Agriculture en février, les soldes d’hiver à Troyes, un voyage en pays cathare, entre autres destinations...Renseignements : 03 84 56 80 79 [email protected]

AIRE URBAINE

Succès pour le Congrès industriel de l’UTBMLes 7 et 8 octobre derniers s’est tenu le 26ème Congrès industriel. Organisé par les étudiants avec l’aide de l’UTBM, ce dernier vise à faire se rencontrer élèves ingénieurs et monde de l’entreprise. Cette année 33 en-treprises étaient présentes, et deux journées de colloques ont permis d’aborder plusieurs thématiques en rapport avec la diversité des métiers de l’ingéniérie. La manifestation a attiré des PME de la région mais aussi de grandes enseignes internationales comme EDF, ainsi que deux entreprises allemandes. Durant l’année, d’autres conférences sont organisées ponctuellement.www.utbm.fr

Les apéros « Keskesay ?!?» Proposé par le PMA et le Moloco, futur es-pace musiques actuelles du Pays de Montbé-liard, les apéros « Keskesay ?!? » proposent un jeudi sur deux d’informer le public sur des thé-matiques en rapport avec l’univers musical. Prochain apéro : 9 décembre à 18h30 à La Poudrière de Belfort - « Personnaliser son Myspace »

Le nouveau centre-ville d’Audincourt laisse notamment plus de place aux piétons. Dans le fond, la nouvelle mairie sur l’esplanade de la FraternitéCrédits photos : Samuel Coulon - www.flickr.com/photos/sam-c/collections

Le nouvel Hôtel de ville d’Audincourt, plus en accord avec les normes environnementales

L’actualité du mois sur l’Aire urbaine

Page 3: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

LE BULLETIN - 2L’actualité dans l’Aire urbaine

L’AGENDA - 4

EMPLOI- 6Contrat Départemental d’Accès à l’EmploiLes Trophées de l’Artisanat

ÉCONOMIE - 7Des applications pour l’iPadLe Club TGV Rhin-Rhône Belfort-Montbéliard/Franche-Comté

DANS L’ACTU - 8Parrainage d’un étudiant menacé d’expulsionLa réforme inquiète la voie technologique

SORTIES/CULTURE - 9Association Héricourt-MontmartreRahan à MontbéliardUn nouveau directeur à la Scène nationale du Pays de MontbéliardKingersheim : Momix sur les railsLa Compagnie Pernette en résidence à [ars] numericaTGV GéNéRiQCarton Park à l’ArcheLes 130 ans du Lion de Belfort

SUPPLÉMENT ALLAN - 14

MARCHÉS DE NOËL - 18

SPORTS - 21Les rendez-vous de l’ASCAPL’Open GDF Suez 2011 sur les rails

CHRONIQUES CD - 22

CINÉMA - 23

Diversions - Edition Aire UrbaineJournal d’information gratuit 12, rue des Vieilles Perrières25000 Besançon03 81 57 58 92 - 06 34 12 01 [email protected] : SARL DiversionsRCS : 508 184 934Directeur de la publication : Boban Stanojevic03 81 57 58 92 / 06 34 12 01 [email protected]

Rédacteur en chef : Dominique [email protected]

Rédaction : Actualité : Culture : Economie : Chroniques : Education : Emploi : Agenda : Gilles Bloin, Martial Cavatz, Frédéric Dassonville, Dominique Demangeot, Simon Grangereau, Nico-las Keshvary, Hector Mann, Sébastien Marais, Paul SobrinBoban Stanojevic, Marc Vincent

Comité de relecture : Dominique Demangeot, Caroline Vo Minh

Régie publicitaire : Boban Stanojevic - 03 81 57 58 92 / 06 34 12 01 91

Dépôt légal : décembre 2010© Diversions 2010Imprimé en Espagne - RotimpresISSN : en cours

valeur : 1,15 euros offertDiversions est diffusé gratuitement sur la Bourgogne Franche-ComtéProchaine parution : 4 janvier 2011

Dans le cadre de la troisième édition du festival Urban Session qui s’est déroulée du 24 au 29 octobre derniers à Montbé-liard, Nove du groupe Travailleurs de l’Ombre a travaillé durant une semaine avec dix jeunes de Montbéliard à la création d’une fresque. Située sous le passage couvert du Près-la-Rose, l’œuvre a été inaugurée lors de la clô-ture d’Urban Session le 29 octobre.

Tous les thèmes traités ont été trou-vés par les jeunes, qui ont dessiné ce qu’ils souhaitaient. L’écoute, l’écolo-

gie, Montbéliard ville des enfants, la justice… Cette fresque composée de plusieurs œuvres, colorée et diversifiée, comporte notamment un livre ouvert. La page droite a été laissée blanche, in-vitant les passants à venir s’y exprimer eux-mêmes... L’expression, voilà peut-être le maître-mot de ce projet où l’on a mis un mur à la disposition des jeunes pour qu’ils puissent faire part de leurs idées et leurs attentes dans le cadre de la semaine Citadédroi. Nove insiste sur le fait que les jeunes ont fait la plus grande partie

du travail, se bornant quant à lui à com-mencer les esquisses. Il faut savoir éga-lement qu’aucun d’eux n’avait jamais pratiqué le graf… Beau résultat donc de la part de Nove qui a l’habitude de mener des ateliers. Trois séances prépa-ratoires, sur feuilles, ont été menées en amont. « Vu qu’ils bossaient bien, on est allé deux fois plus vite ! », fait remarquer Nove. « Le midi, on mangeait tous ensemble, un repas concocté par deux jeunes qui cuisinaient à tour de rôle. C’est un su-per esprit parce qu’on se retrouve tous

ensemble à manger. On fait la pause ensemble et on mange ce que les autres ont préparé. C’est génial comme principe », ajoute Nove. « Il y aussi les artistes d’Urban Session qui mangent avec nous. Les gamins croisent des res-ponsables, des élus, des gens du Centre chorégraphique de Belfort… ».

- Dominique Demangeot -

www.montbeliard.com

culturessortiessociété

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© V

ille de M

ontbéliard

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Aire Urbaine

Aire Urbaine décembre 2010

diversions-magazine.com

MontbéliardUrban Session III s’est achevé... mais la fresque demeure...

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Page 4: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

4Diversions Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités L’agenda du mois

ANDELNANSAirexpos8 et 9 décembre : Noël sur Glace

AUDINCOURT

Evénements15 décembre à 14h : Visite de chantier du Moloco Rendez-vous au 21 rue de Seloncourt de-vant le bâtiment - Information et réserva-tion : 03 81 31 87 80

Espace Japy3 et 4 décembre à 20h30, 5 décembre à 17h : Cirque Pagnozoo - «Emmène-moi»Réservations : 03 84 91 81 40 / 06 81 98 50 45 ou par email : [email protected]

Studio des Trois Oranges12 décembre à 20h30 : The Toasters + Rude Ska Sound System19 décembre à 20h30 : Bomba Estereo + The Shoes + Small Black

Théâtre de l’Unité18 décembre : KapouchnikGratuit, participation selon ses moyensRéservation au 03 81 34 49 20 15 jours avant

BAVANSSalle polyvalente29 décembre à 18h : Le 29, ça conte : « Pattes à traces et p’tites guimbardes »Avec A la Lueur des ContesPar Gaétan Gouget accompagné de Sam Mou-rot - Tout public dès 5 ans

BEAUCOURTFoyer Georges Brassens 14 décembre à 20h : Piers Faccini + Yules

Musée JapyJusqu’au 19 décembre : Exposition « Pour vous Mesdames ! Japy et les arts ménagers »

BETHONCOURTL’Arche3 décembre à 20h : La Reine, le Clown et l’Enfant - Théâtre7 décembre à 20h : Histoire naturelle (créa-tion Carton Park) - Concert/Animation1er décembre : Exposition proposée par l’as-sociation SilmiougouPlus d’infos : 03.81.96.67.09

BELFORT

Centre culturel des Résidences10 et 11 décembre à 20h30 : Cabaret impossible par la Cie Capharnaüm

Espace Louis Jouvet14 et 15 décembre à 20h30 : La Commission centrale de l’enfance - Théâtre/Récit

Le Granit10 décembte à 20h30 et 11 décembre à 19h30: TDM3 - Théâtre15 et 17 à 20h30, 16 décembre à 19h30 : L’englouti d’Amérique – ThéâtreJusqu’au 5 janvier : Olivier Leroi, «Une plume dans le QI» - Exposition Galerie du Théâtre La Poudrière10 décembre à 21h : Métal Rumble 416 décembre à 20h30 : The Killer Meters + Psalm One + True Live + Crazy B17 décembre à 19h : Jamaica18 décembre à 20h30 : A Place To Bury Strangers + Marnie Stern + Mars Red Sky

Salle d’honneur de la mairie5 décembre à 11h : Concert de Noël Vocalises

Théâtre de Marionnettes1er déc à 14h30 et 5 déc à 11h : Max et Compagnie15 déc à 14h30, 19 déc à 11h, 28 déc à 14h30 : L’île du Jeniken22 et 23 déc à 14h30 : Toi moi et le marion-nettiste24 déc à 14h30, 25 déc à 17h, 26 déc à 11h et 17h : Les trois petits cochons

Tour 46Jusqu’au 3 janvier 2011 : Exposition La Muse Républicaine

Musée d’art moderne/Donation Maurice JardotDu 26 novembre au 3 avril :Exposition de l’intégralité de l’album Jazz de Matisse

Musée des Beaux-Arts Tour 41Jusqu’au 3 janvier : choix dans la collection et ensemble de dessins d’Ernest Pignon Ernest (dans le cadre du partenariat entre Belfort et Hebron en Palestine)

Roger’s Café14 décembre à 21h : Honkeyfinger - Blues16 décembre à 19h30 : Experimental Tropic Blues Band - Blues Rock

BOUROGNEEspace GantnerExposition - Du 24 octobre au 22 janvier : Jusqu’ici tout va bien (Collectif Med-diengruppe Bitnik)

Concert - 19 décembre à 17h : Ninjaso-nic & Yussuf Jerusalem

Foyer rural Léon Mougin14 décembre à 18h30 : Spectacle de Noël « De bric et de broc »

DELLECaveau des Remparts10 décembre à 21h : Piket/Glod Quartet

ÉTUEFFONT1er dimanche du mois : Marché biologique, de terroir et d’artisanat

Musée de la Forge4 et 5 décembre, 11 et 12 déc : Marché de Noël d’antan

GRANDVILLARS18 décembre : Concours de tarot

HÉRICOURTCatering Café Music4 décembre : Tasmaniac + Hacy Luna + The Frooks - Rock18 décembre : Préveillon (Maxxo + Unity Vibration) - Reggae/Soundsystem

Médiathèque François MitterrandDu 1er au 31 décembre : Exposition « Jeux et jouets anciens » (en partenariat avec les Musées de Baume-les-Dames)

4 et 5 décembre : Noël à la Médiathèque (Vente d’artisanat du Monde par les associa-tions humanitaires Amnesty International et Enfants d’Asie. gourmandises de Noël...)4 décembre à 16h : Spectacle de Noël (ma-rionnettes)

Musée MinalDu 4 au 12 décembre : « Exposition Couleurs d’ici »

Les rendez-vous municipaux1er décembre : Journée des enfants- Centre S. Signoret2 décembre : Thé dansant au profit des personnes âgées - Salle WissangDu 3 au 5 décembre : Marché de Saint-Nicolas5 décembre : Journée officielle des morts pour la France pendant la guerre d’Algérie- Salle Wissang10 décembre : Don de sang (15h-19h)- Salle Wissang11 décembre : Marché de Noël et spectacle- Salle du MoulinConcert d’hiver de l’Harmonie Municipale (20h30) - Halle Cerdan12 décembre : Les 10 km d’Héricourt- Halle M. Cerdan17 décembre : Arbre de Noël - Salle du Moulin18 décembre : Arbre de Noël - Salle WissangGala annuel de La Vaudoise GYM

- Complexe A.GirardConcert de l’Ecole de Musique (17h30)- Salle des Fêtes19 décembre : Fête et repas de Noëld’Espoir et Vie - Salle WissangArbre de Noël (après-midi) - Salle des Fêtes31 décembre : Réveillon de l’Association des Portugais - Salle Wissang

LEPUIX-GYLes Moraines3 décembre : Carol’s cousin - Folk blues4 décembre : Alfred Massaï - Chanson française acoustique10 décembre : Jack Simard - Chanson française19 décembre : La Parisienne Libérée - Chanson engagée)

MÉZIRÉSalle des fêtes 31 décembre : Réveillon du Nouvel An (Soirée créole avec repas et animation)Plus d’infos : 03 84 27 72 33

© Bertrand

Prévost

Mass Hysteria le 4 décembre à l’Atelier des Môles

Page 5: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

5 Diversions L’agenda du mois Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités

MONTBÉLIARDAllan2 décembre à 19h : Arts numériques - Le « spectacteur » dans l’art numérique - Entrée libre(la scène numérique, Pôle Numerica, bât. C, 11 cours Leprince-Ringuet à Montbéliard)3 décembre à 20h30 : Cirque - Deux hommes jonglaient dans leur tête (Théâtre)7 décembre à 20h30 : Jazz - Broadway in Satin - Billie Holiday revisited / Orchestre National de Jazz (Théâtre)8 décembre à 20h: Impromptu - Duo Domi-nique Pifarély / François Bon - Entrée libre (Les Sandales d’Empédocle à Audincourt)9 décembre à 20h30 : Impromptu- Concert-lecture - Chopin entrée libre (Hôtel de Sponeck)10 décembre à 19h30 : Escapade - Rhizikon entrée libre (MPT Bavans, 41 Grande Rue)14 décembre à 20h30 : Musique - Notes - Ars Nova / Karine Saporta / Steve Reich (Théâtre)15 décembre à 17h30 : Escapade - A fuego lento - Entrée libre (Bavans)

16 décembre à 19h30 et 17 déc à 20h30 : Jazz - Formes d’une guerre - (la scène numérique)16 décembre à 17h30 : Escapade - A fuego lento - Entrée libre (Jardin de Musique des Champs Montants à Audincourt, rue des Champs de l’Essart)17 décembre à 17h30 : Escapade - A fuego lento - Entrée libre (Mathay)

Atelier des Môles4 décembre : Mass Hysteria + Never More Than Less + Smash Hit Combo - Métal11 décembre : LA Guns + Pretty Boy Floyd - Hard Rock17 décembre : Syd Matters + Jessie Evans + Slide On Venus - Folk Pop Rock

Hall de Pays de Montbéliard AgglomérationJusqu’au 6 décembre : Exposition « Chopin à Paris, l’atelier du compositeur »(puis du 8 au 17 décembre : au Conservatoire du Pays de Montbéliard)

Médiathèque15 décembre à 17h : Thomas VDB - Humour (gratuit)

Museum CuvierJusqu’au 27 février : Exposition Rahan à Romain-la-Roche (voir article p.9)

Le Palot15 décembre à 20h30 : The Hillbilly Moon Explosion/Future Of The Left/Mustang/The Irradiates - Rock/Rockabilly

Pavillon des SciencesJusqu’au 4 septembre 2011 : Au temps des mammouthsBar des Sciences 4 décembre : « Rahan sort de sa bulle »Il était une fois la BD

Route 664 décembre : Kevin K (rock’n’roll/punk)23 décembre : After Mix Rock Spécial Noël

NOMMAYPinky Bar10 décembre à 21h : Way Of End + Molok + Anus Mundi (Black Métal)11 décembre : Take No More (Pur rock) + The Connivence (Rock 70 ‘S)12 décembre à 18h : Gigi’s Birthday - Apero : Doctor Hyde (Punk Heavy Stoner) + Les Disidentes Del Sucio Motel (Stoner)17 décembre à 21h : Rogan Josh (Stoner Cover) + Electric Wizard (Electro Punk)

SERMAMAGNYMaison Départementale de l’EnvironnementJusqu’au 12 décembre : Exposition « La Révolution des espèces »

SÉVENANSUTBMJusqu’au 17 décembre : Exposition Marie-Noëlle Fontan

La Mals2 décembre à 20h30 : Les Barcellades - Concert création3 décembre à 20h30 : La Constellation des sonates Opus 2 - Musique classique6 décembre à 20h30 : L’illusion conjugale - Théâtre

VALDOIE31 décembre : Réveillon du Nouvel An - Soirée dansante - karaoké - nombreux lots à gagner. Une partie de la recette sera reversée à la Croix Rouge de Belfort Plus d’informations : Mairie - 03 84 57 64 64

VALENTIGNEYCentre BelonDu 27 novembre au 5 décembre : Exposition « Chatô branlant » de Jean-Marc Pelletier - Entrée libre

Salle du conseil19 novembre à 18h30 : Conseil municipal

VIEUX-CHARMONTBibliothèque municipale1er décembre à 15h : En roulotte ! Conte d’hiver... en attendant Noël

Salle de Rencontres Jean JaurèsDu 3 au 17 décembre : Exposition Patrick Choffat - Bestiaire imaginaire (sculptures de métal)

Du 4 au 6 novembre, le Turak Théâtre a fait halte dans le Pays de Montbéliard pour présenter Deux pierres, quatre petites histoires contées par Michel Laubu seul en scène. Devant lui, quelques objets du quotidien qui prennent vie tout à coup. Objets usagers, mis au rebus qui forment la Turakie, univers imaginaire monté de toutes pièces – au sens premier du terme – par la com-pagnie de Michel Laubu. Avec peu, le Turak Théâtre fait beaucoup. De petites scénettes s’inventent devant nos yeux, ici un drôle de personnage ailé et facétieux à tête de pomme de terre, là une vache (qui finira par voler elle aussi).

Entre marionnette, théâtre d’objet et conte, la compa-gnie Turak crée ses spectacles depuis 25 ans – « le 15 novembre très exactement » précise même Michel Laubu devant le jeune public de la MJC Sochaux après le spectacle. Ici la gestuelle est essentielle, pour appor-ter l’étincelle de vie aux habitants de Turak. Si l’on re-trouvera Michel Laubu à l’Allan en mars prochain pour sa nouvelle création (Les fenêtres éclairées), mobilisant un dispositif autrement plus conséquent (musiciens, machines diverses, personnages à taille humaine), le Théâtre de Turak revenait ici aux basiques, prouvant qu’avec quelques bricoles, un peu d’ingéniosité et sur-tout une bonne dose de poésie, on peut retrouver l’art du conteur… en images.

www.turak-theatre.comwww.lallan.fr

© Joris Hol

A Fuego Lento, à voir en décembre à Bavans, Audincourt et Mathay

Les Barcellades le 2 décembre à la Mals de Sochaux

Sculptures de Patrick Choffatdu 3 au 17 décembre à Vieux-Charmont

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Page 6: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

6Diversions Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités Emploi

Mis en place en 2006 par le Conseil général du Territoire de Belfort, le Contrat Départe-mental d’Accès à l’Emploi se poursuit sur le département après une phase expérimentale entre 2006 et 2009. Contrat à temps plein si-gné dans le cadre du Contrat Unique d’Inser-tion depuis janvier 2010, d’une durée de six mois renouvelable une fois, son objectif est d’assurer le retour à l’emploi des bénéficiaires du RMI (devenu RSA en juin 2009, NDLR).

« A une période difficile pour l’emploi, le pré-sident du Conseil général a souhaité faire quelque chose pour les personnes bénéfi-ciaires du RMI », explique Martine Lallemand, responsable du pôle mise à l’emploi durable - CDAE au Conseil général. Lorsqu’une entre-prise recherche un emploi, les bénéficiaires du RSA ne sont en général pas prioritaires. Le Conseil général étant en charge du paie-ment du RSA, la collectivité a souhaité être un intermédiaire entre les bénéficiaires des mi-nima sociaux en capacité de travailler, et les entreprises souhaitant embaucher. Devant les bons retours (on est passé de 42 contrats signés en 2006 à 161 en 2008), le CDAE a per-duré. Élu projet pilote par l’État, il a aidé à la mise en place du nouveau Contrat Unique d’Insertion à l’échelle nationale.

Accompagnement du demandeurLe point fort du CDAE est l’accompagne-ment. Un référent unique intervient pour suivre

le parcours de l’employé dans l’entreprise et intervenir en cas de difficultés pouvant frei-ner l’embauche (santé, intégration...). Le travail s’effectue bien sûr en réseau et selon les problèmes, le référent contacte les tra-vailleurs sociaux adéquats. Lors de l’entretien d’embauche, il est également présent et des bilans sont effectués à période régulière lorsque la personne a été embauchée.

Accompagnement de l’entrepriseDes promoteurs s’occupent de faire connaître le CDAE auprès des entreprises du Territoire de Belfort. « Il est très important de garder un lien avec l’entreprise. Lorsqu’il y a un besoin en personnel, elle en fait part au promoteur » explique Martine Lallemand. Le conseiller rédige alors une fiche de poste pour définir très précisément l’emploi, les compétences à posséder mais aussi l’envi-ronnement de travail. Cette fiche est diffusée à Pôle Emploi et dans les Points Accueil Soli-darité du département, la MIFE...

Une recherche d’offres cibléesLa crise économique a mis un coup d’arrêt au développement du CDAE (161 contrats signés en 2008, 90 en 2009). « Nous avons eu beaucoup de personnes qui donnaient en-tièrement satisfaction à l’entreprise mais qui ne pouvaient être embauchées en CDI pourdes raisons économiques » ajoute Martine Lallemand. Le Conseil général met donc en place depuis peu une recherche d’offres ci-blées. Ce dispositif consiste à proposer des

profils de demandeurs aux entreprises, mais aussi à aider ces dernières à définir leurs be-soins exacts, car chaque société a ses spé-cificités. Notons enfin que le CDAE s’adresse à tous les publics, des postes sans qualification aux Bacs + 3 voire plus. Une initiative d’autant plus nécessaire en temps de crise, où tous les secteurs peuvent être touchés.

- Dominique Demangeot -

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Territoire de Belfort recense plus de 500 contrats d’apprentissage créés chaque an-née. Les conditions sont donc propices à la formation, la qualification et l’insertion pro-fessionnelle pour les artisans de demain. Les métiers de l’artisanat souffrent cependant en-core d’un déficit d’image. C’est la raison pour laquelle la CMA organise des campagnes de valorisation de l’apprentissage.

Les Trophées de l’Artisanat s’inscrivent dans cette démarche d’attractivité. A l’occasion de cet événement le 17 novembre dernier à l’Atria de Belfort, plusieurs générations d’ar-tisans étaient réunies : lauréats de l’appren-tissage, diplômés de la formation continue, récipiendaires du titre de Maître Artisan mais également les aînés qui témoignent d’une

carrière bien remplie dédiée à leur savoir faire, mais aussi à la transmission de ce savoir à d’autres.

À l’occasion du dixième anniversaire des Trophées de l’Artisanat, étaient présents Paul Grosjean, président de la CMA Territoire de Belfort, Yves Ackermann, président du Conseil général et Benoît Brocart, préfet du département. Tous ont insisté sur la nécessité de valoriser les 185 lauréats de l’apprentis-sage 2010 à travers l’obtention du certificat d’aptitude professionnelle. L’un des objectifs d’une cérémonie comme les Trophées est la nécessaire prise de conscience que l’artisa-nat constitue « le tissu même, le sel même […] de nos villes, de nos campagnes » comme le soulignait Benoît Brocart.

Plusieurs titres ont été remis durant la cérémo-nie : Brevet de Maîtrise, Brevet technique

des métiers, Assistant de dirigeant d’entre-prise artisanale, Maître Artisan, Médaillés de la formation professionnelle et Lauréats de l’Apprentissage 2010. Chaque lauréat s’est vu remettre également un passeport de for-mation retraçant le parcours et les titres de distinction des artisans.

- Caroline Vo Minh -

www.cma-belfort.fr

Le CDAE en quelques mots

Avantages pour l’entreprise* Aide à la définition du poste* Prérecrutement des candidats* Aide mensuelle possible

Avantages pour le demandeur * Soutien à une reprise d’activité durable* Accompagnement personnalisé* Formation* Soutien renforcé pour le loge-ment, la mobilité, la garde d’en-fants…

Le CDAE s’adresse aux bénéfi-ciaires du RSA Socle (ancien RMI) et Socle Majoré (ancienne API), résidant dans le Territoire de Bel-fort.

Pour tout renseignement : Conseil général du Territoire de Belfort, Direction de l’insertion : 03 84 90 92 73 – www.cg90.fr

© C

onseil général du Territoire d

e Belfort

L’un des objectifs d’une cérémonie comme les Trophées est la nécessaire prise de conscience que l’artisanat constitue « le tissu même, le sel même […] de nos villes, de nos campagnes » comme le soulignait Benoît Brocart.

Territoire de BelfortLe Contrat Départemental d’Accès à l’Emploi

Pays de Montbéliard1er colloque de l’ACSIA le 2 décembre à l’AxoneEn décembre 2009, les élus des territoires automobiles décidaient de se regrouper au sein d’une association afin de défendre les intérêts de la filière, fragilisée par la récente crise économique. À l’initiative de Pierre Moscovici, président de l’ACSIA (Association des Col-lectivités Sites d’Industrie Automobile, voir notre article de novembre 2010), un premier colloque intitulé « Rencontres nationales des territoires automobiles » est organisé le 2 décembre à l’Axone. L’évolution des marchés automobiles en Europe et dans le monde, ainsi que l’avenir des bassins industriels automobiles français seront évoqués lors de ce colloque. A travers l’ACSIA, les collectivités accueillant des sites automobiles, à l’image du Pays de Montbéliard, souhaitent être de véritables acteurs du secteur et prendre part à ses différentes composantes, qu’elles aient trait à la production elle-même, mais aussi à la recherche et au développement, à l’accompagnement des entreprises ou à la formation.

www.agglo-montbeliard.fr

Territoire de BelfortLes Trophées de l’Artisanat

Page 7: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

7 Diversions Economie Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités

L’ouverture de la branche Est de la Ligne Grande Vitesse est prévue pour le 11 dé-cembre 2011. Sur un axe Bourgogne Franche-Comté Alsace, la dynamique instaurée par la LGV doit renforcer les échanges écono-miques mais aussi culturels et touristiques. Pour accompagner cette arrivée, la SNCF a eu l’idée de créer un Club TGV réunissant no-tamment collectivités, entreprises, universités et associations. Depuis 2009, les quatre clubs créés sur Dijon, Besançon, l’Aire urbaine et Mulhouse réfléchissent aux multiples aména-gements que nécessite cette arrivée. Le Nord Franche-Comté attend particulièrement cette ligne qui la rapprochera des grandes métro-poles comme Paris, Lyon, Zurich, ouvrant les entreprises de l’Aire urbaine à de nouveaux marchés.

Face aux opportunités de croissance offertes par la LGV, il est évident que notre région doit réfléchir à la manière dont elle accueille-ra cette dernière. Si les retombées écono-miques sont bien sûr primordiales, de nom-breux autres domaines de la vie quotidienne sont susceptibles d’être impactés. Tourisme, emploi, éducation, culture sont aussi des composantes à prendre en compte, d’au-tant que l’Aire urbaine jouit d’atouts éco-nomiques comme l’automobile avec PSA, l’énergie avec GE Electric, le transport fer-roviaire avec Alstom... Des risques pour les territoires et les entreprises doivent en outre être anticipés et c’est justement le rôle du Cercle Belfort Montbéliard/Franche-Comté de mener des réflexions à ce sujet.

Un large panel de représentation Les groupes de travail mis en place mobilisent des structures très diverses. De nombreuses composantes économiques, culturelles, tou-ristiques mais aussi l’éducation et la santé sont représentées. Concernant le Cercle Bel-fort Montbéliard, sur 340 membres, 224 per-sonnes se sont inscrites dans des groupes de travail, avec une participation significative des entreprises. « Sur Belfort Montbéliard, on est sur énormément d’entreprises industrielles, commerces, hôtellerie, transport », explique

Alexia Lavallée, secrétaire générale du Club TGV Rhin-Rhône, Cercle Belfort Montbéliard. « On confronte la voix politique et la voix de l’entreprise sur le terrain. C’est un des as-pects qui fait que l’on a toujours beaucoup de monde aux réunions et aux séances plé-nières où l’on tourne de 150 à 200 personnes à chaque fois, ce qui est relativement impor-tant ». Dans ces réunions les entreprises vien-nent exprimer leurs points de vue mais aussi recueillir des informations. La dynamique Aire urbaine est respectée puisque les réunions se

déroulent en alternance à Belfort, Montbé-liard et Héricourt, à raison d’une fois par mois et par groupe de travail.

Les grands thèmes de réflexionLes groupes de travail se sont penchés sur quatre grands thèmes d’étude : services au-tour de la nouvelle gare de Meroux, tourisme et culture, développement économique et implantation des entreprises, formation et re-crutement. Parmi les 69 propositions du Club, citons notamment l’aménagement des ZAC Pluton et Gare TGV, qui favoriseront l’emploi, mais aussi des problèmes plus ciblés comme la question épineuse des licences des taxis. « Il y a un problème de périmètre géo-graphique, d’obtention de licence et au-jourd’hui nous sommes en train d’essayer de résoudre ce problème. Nous travaillons avec la préfecture et le ministère car nous sommes vraiment sur des soucis de textes réglemen-taires ». L’heure est donc à la réflexion et à l’anticipation. L’harmonisation des transports en commun au niveau de l’Aire urbaine, l’accompagne-ment des entreprises du territoire, le déve-loppement du tourisme d’affaire et familial sont d’autres points qui ont été abordés. Des souhaits sont exprimés durant les réunions, remontés ensuite aux instances adéquates. La preuve également qu’une concertation à l’échelle de l’Aire urbaine est possible, sur des sujets très divers.

- Dominique Demangeot -

Plus d’informations sur les Clubs TGV : www.clubtgvrhinrhone.eu

Franche-Comté Interactive organise réguliè-rement des rendez-vous destinés aux entre-prises qui souhaitent s’informer sur le vaste domaine des nouvelles technologies. Le 16 novembre dernier avait lieu la troisième édi-tion des Journées Pro@ctive à Numérica. Des thématiques diverses ont été présentées et parmi ces interventions, Diversions a retenu celle de Numéri4D qui présentait aux entre-prises le nouvel iPad et deux exemples de so-lutions développées pour cet outil.

Les premières tablettes tactiles sont sorties en 2001, spécifiquement pour Windows. Ces dernières étaient difficilement portables mais depuis la sortie de l’iPad en 2010, on dispose d’une machine plus ergonomique, d’un poids d’environ 700 grammes à un prix correct (entre 499 et 799 euros) et d’une au-tonomie de 140 heures (contre deux ou trois heures pour des ordinateurs traditionnels). Les écrans peuvent être utilisés avec plusieurs doigts, d’une résolution de 1024 x 768, en connexion wi-fi ou 3G. Même si la saisie du texte n’est pas toujours très commode, il faut savoir qu’en matière de coût, un tablet PC performant et résistant au choc coûtera quatre à cinq fois plus cher qu’un IPad. L’inquiétude souvent exprimée par les consommateurs est la compatibi-lité entre les formats, ainsi que la différence entre Apple, Android et Windows (différents systèmes d’exploitation, NDLR).

Demo GalerieCette application permet aux professionnels de présenter leurs différents catalogues dans une seule tablette, ce qui évite notamment de s’encombrer d’un ordinateur portable ou de classeurs papier. On peut inclure pour l’instant 28 catégories maximum, et 15 images par galerie. Le client peut, s’il le sou-haite, avoir accès à une plateforme de ges-tion pour charger lui-même ses photos. Pour les sociétés qui ont plusieurs commerciaux, le catalogue d’images et les textes

sont mis à jour automatiquement une fois les Ipad synchronisés à distance. Pour l’instant l’application ne tourne que sur l’IPad même si le développement sur d’autres plateformes est prévu.

Logiciel de gestion pour le BTPCe deuxième outil consiste à gérer les heures réalisées sur des chantiers. On peut enregis-trer à distance ou en interne les heures de réalisation des salariés et accéder de façon

intuitive aux différentes fonctions, même pour quelqu’un qui n’est pas familiarisé avec l’informatique. Le professionnel a aussi la possibilité de renseigner les différents travaux réalisés, les conformités ou non conformi-tés trouvées, mais aussi primes de dépasse-ments, paniers repas, etc. Sans attendre de passer au bureau, l’enregistrement des infor-mations est simplifié. Un récapitulatif par jour est possible, mais aussi par quinzaine et par mois, et des fichiers récapitulatifs sont direc-tement exploitables par la comptabilité. Les différents terminaux peuvent être synchroni-sés sur le serveur central de l’entreprise, assu-rant une cohérence et une homogénéisation des informations. Notons que le logiciel peut être adapté à d’autres métiers (compter entre deux et six mois pour sa mise en place).Une société a récemment contacté Numé-ri4D pour développer un logiciel de gestion de sa base de données prospects. Les com-merciaux peuvent rentrer les informations qu’ils souhaitent une fois à leur domicile, plus rapidement qu’ils ne le feraient sur un ordi-nateur classique, même un portable. Pour les professionnels, l’économie de temps est un avantage qui arrive souvent en tête de liste lorsqu’il s’agit d’étudier un nouvel outil.

- Caroline Vo Minh -

www.fc-interactive.orgwww.numeri4d.com

Les pilotes des différents groupes du Club TGV Belfort-Montbéliard - De gauche à droite : Fabrice Cavillon, Florent Masson, Béatrice Remond-Bonin, Louis Deroin, Alain Seid, Martine Vienot, Loïc Cirou

Nouvelles technologiesDes applications pour l’iPad

Aire urbaineLe Club TGV Rhin-Rhône Belfort Montbéliard/Franche-Comté

Page 8: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

8Diversions Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités Dans l’actu

MontbéliardParrainage d’un étudiant menacé d’expulsionUn double parrainage, économique et ré-publicain, a eu lieu récemment à Montbé-liard. Afin de permettre à un étudiant du lycée Viette menacé d’expulsion de rester en France, un mouvement spontané d’ensei-gnants et d’élus, conseillés par la Cimade, s’est constitué en octobre dernier.

Amine arrive en France en 2009 afin de pré-parer le concours d’entrée à l’Ecole Centrale et à Polytechnique. Malgré des difficultés en français, l’étudiant obtient de bons résul-tats dans les matières technologiques et il est donc logiquement autorisé à passer en deuxième année. Fin septembre, l’équipe enseignante apprend cependant qu’Amine est contraint d’abandonner ses études et de rentrer au Maroc sur décision de la pré-fecture. Des difficultés financières ne lui per-mettent plus d’attester de 427 euros de re-venus mensuels. Une disposition législative peu connue mais bien réelle, lorsque l’étu-diant étranger n’arrive pas en France dans le cadre d’Erasmus ou un autre dispositif de ce type. Jeanne Fouet, professeur de français au ly-cée Viette, se rend alors à l’antenne de la Cimade à Montbéliard (Comité Inter Mou-vements Auprès Des Evacués). L’association, qui assiste les réfugiés arrivés en France dans leurs démarches, lui conseille de monter un parrainage économique. Douze professeurs du lycée Viette ainsi qu’une treizième per-sonne (ancienne élève de la section deve-nue professeur ingénieur), se sont ainsi consti-tués parrains du jeune étudiant.

Mais la chaîne de solidarité ne s’arrête pas là. Du fait de la lenteur administrative et en dépit de ce premier parrainage, l’étudiant aurait tout de même été contraint de rentrer chez lui pendant quelque temps. Impossible

cependant pour un élève en section techno-logique de manquer un mois de cours, diffi-cilement rattrapable à son retour en France. Un second parrainage de l’étudiant, répu-blicain cette fois, a donc été organisé en mairie. « Le maire de Montbéliard a immé-diatement réagi de manière très positive », souligne Jeanne Fouet, qui précise égale-ment que l’étudiant est hébergé dans l’inter-nat du lycée durant l’année. Aux vacances de la Toussaint c’est la maison diocésaine d’Audincourt qui a accueilli le jeune homme. Une personne de la Cimade résidant à Hé-ricourt l’accueillera chez elle pour les va-cances d’hiver. Bel exemple d’une chaîne de solidarité qui s’est spontanément mise en place dans le Pays de Montbéliard. « Il faut aussi rendre hommage à la Cimade qui nous a conseillés » précise Jeanne Fouet, souhai-tant à présent qu’Amine puisse se consacrer à une seule et unique chose : ses études !

- Dominique Demangeot -

Depuis le début de la décennie, les filières technologiques industrielles subissent une érosion des effectifs, qui se sont réduits de 30 % sur le plan national. Dans l'esprit du public, l'image des emplois industriels est trop souvent liée aux plans sociaux et aux dé-localisations, ce qui a tendance à peser sur le recrutement. De plus une réforme des lycées se peaufine, qui devrait s'appliquer aux voies technologiques à la rentrée 2011. Diversions fait le point avec François Lachambre, pro-fesseur de physique appliquée au lycée Viette de Montbéliard, établissement directement concerné par cette réforme.

Les séries technologiques se situent entre les voies scientifiques - celles qui permettent d'accéder aux écoles d'ingénieurs ou aux formations universitaires - et l'enseignement professionnel. C'est une plateforme d'études intermédiaire qui remplit notamment une fonction de promotion sociale et débouche sur des formations de techniciens prêts à aborder la vie active. Les baisses d'effectifs dans ces voies sont paradoxales. Le fait d'y trouver des travaux pratiques crée un fort engouement chez les jeunes, un moyen pour eux d'accéder aux démarches scientifiques et technologiques en partant du concret. Dans le même temps, la crainte de préca-risation des emplois pousse des sections à fermer. Le lycée Viette peine ainsi à combler les formations BTS derrière les Bac Sciences et Techniques Industrielles. Selon François La-

chambre, les auteurs de la réforme prévue expliquent la baisse des effectifs « par un po-tentiel désintérêt des élèves »... Ceci semble pourtant aller à l'encontre des réalités. L'en-seignant nous indique en effet qu'en juillet dernier, sur une promotion de 9 élèves en BTS industrialisation des produits mécaniques, 7 ont obtenu leur diplôme et signé un contrat sur l’Aire urbaine dans la semaine qui a suivi.

La réforme des lycéesLes séries technologiques s'interrogent aussi sur la réforme des classes de premières et ter-minales, s'inquiétant d'être soumises à des ré-ductions d'horaires et donc des contenus. Les enseignements technologiques et de phy-sique appliquée perdraient 4 heures pour les Premières et 3 heures 30 pour les Terminales. L'enseignement scientifique ne se déroulerait quasiment plus que sur un plan théorique,

supprimant les fameux travaux pratiques. Le projet de fusion des programmes regrou-perait en outre les STI (Sciences et tech-niques industrielles) avec les STL (Sciences et techniques de laboratoires). Un professeur comme François Lachambre, dont le do-maine est la physique appliquée, serait alors contraint d’aborder des thématiques rela-tives à la santé ou à la lessive et aux textiles... Survoler des champs tellement étendus de manière si succincte entraînerait une désaf-fection et une fragilisation de ces voies.

Les prochaines actionsPour tenter de contrecarrer la réforme, des lauréats du Prix Nobel scientifique ont lancé une pétition nationale, intitulée « La France a besoin de scientifiques » rejointe par le lycée Viette. Il s’agit ici de dénoncer le sacrifice de l'enseignement scientifique au nom de considérations d’horaires. Les associations de parents d'élèves sont également alertées sur ces sujets. Le 18 novembre, une journée de contre-propositions était organisée à Paris, où François Lachambre s'est lui-même rendu.Pour les opposants à la réforme des lycées, cette dernière ne semble avoir pour objec-tif que de réduire le nombre d'enseignants (le chiffre de 16 000 postes est évoqué sur le plan national), et ne répondrait pas aux aspi-rations des jeunes de la spécificité STI. D'après des consultations faites sur l'Aire urbaine, la réforme ne correspondrait pas non plus aux attentes des entreprises. Affaire à suivre...

- Frédéric Dassonville -

Affiche réalisée en 2009 à l’occasion des70 ans de la Cimade

‘‘ C’est ce principe de Fraternité qui nous guide aujourd’hui, et c’est celui que nous demandons au préfet de la République de mettre en œuvre ’’ extrait du discours de parrainage républicain de Jacques Hélias, maire de Montbéliard

© Sam

uel Coulon - w

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.flickr.com/photos/sam

-c/collections

Si la réforme des retraites a fait descendre les salariés dans la rue sur l’Aire urbaine, les inquiétudes se portent aussi sur la réforme du lycée

MontbéliardLa réforme des lycées inquiète la voie technologique

Les actions de la CimadeA l’origine, la Cimade est une association créée en 1939 pour aider à l’installation des populations d’Alsace et de Lorraine dans le sud de la France lors de l’entrée en guerre contre l’Allemagne. Au fil du temps, l’aide s’est étendue aux popula-tions étrangères arrivant en France. Le rôle de la Cimade consiste principale-ment à assister ces dernières d’un point de vue juridique. Elle accompagne les migrants aux rendez-vous avec des avo-cats, les instances administratives et les associations diverses. Les migrants peu-vent passer par des situations très diffi-ciles, vivant parfois dans des abris de nuit ou des foyers d’hébergement, souvent avec des enfants.

Les tâches de la Cimade ne manquent donc pas, d’autant que les lois envers les migrants sont souvent complexes. Des formations juridiques sont dispensées aux membres pour s’y retrouver. Dans son rapport d’activités de 2009, l’association parlait de « bénévoles professionnels » comme pour montrer que les effets sont bien réels. En 2009 ce sont près de 700 heures de travail qui ont été accomplies par les bénévoles de la Cimade.

Permanences de la Cimade à Montbéliard : lundi de 9h30 à 12h - jeudi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h - 8 rue Saint Saëns – 03 81 98 31 65 - [email protected]

Page 9: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

9 Diversions Sorties/Culture Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités

En janvier prochain, l’association Héricourt-Montmartre emmènera ses adhérents visiter la fondation Beyeler à Bâle, collection d’art prestigieuse. L’objectif premier d’Héricourt-Montmartre est en effet de promouvoir l’art. Sorties, conférences, expositions et un temps fort (Héricourt-Montmartre chaque année dans la cour du château début octobre) sont autant de projets qui témoignent de la vita-lité de l’association.

Le week-end Héricourt-Montmartre est à l’origine lié à l’association des commerçants d’Héricourt, qui avaient souhaité créer un événement pour dynamiser la ville lors des travaux de voierie il y a 9 ans. L’association Héricourt-Montmartre fut créée quant à elle en décembre 2008 pour s’occuper plus spé-cifiquement de manifestations culturelles. « Nous souhaitons rester liés aux commer-çants », précise cependant Jean-Marc

Müller, président d’Héricourt-Montmartre qui ne manque pas de souligner l’échange de bon procédé entre l’association et les com-merçants. « Un jeu a été organisé avec les commerçants durant le week-end ». Trente-six commerces ont ainsi participé à l’opéra-tion cette année. Héricourt Montmartre s’efforce de collaborer avec les autres associations héricourtoises et sollicite également les artistes pour des ex-positions, leur ouvrant notamment le musée Minal, en octobre durant le temps fort d’Hé-ricourt-Montmartre mais aussi, pourquoi pas, deux ou trois fois en plus dans l’année. L’as-sociation parvient à drainer un public venant de Belfort, Montbéliard et alentours. Un bon début pour Héricourt-Montmartre qui fête ses deux ans en ce mois de décembre.

- Dominique Demangeot -

Association Héricourt-Montmartre, 37, rue du Géné-ral de Gaulle - 70400 Héricourt

En ce moment, le fils des âges farouches est à l’honneur dans le Pays de Montbéliard. Après un passage à la Fête de la BD d’Audincourt en octobre dernier, il investit le Musée Cuvier de Montbéliard jusqu’au 27 février.

La bande-dessinée créée il y a 41 ans par Lé-cureux et Chéret fut l’occasion pour plusieurs générations de découvrir l’ère préhistorique tout en suivant les aventures trépidantes du valeureux guerrier blond. Le onzième tome des aventures de Rahan sortait en juin der-nier, contant les péripéties de ce dernier à Romain-la-Roche. Le Musée Cuvier possé-dant des collections de ce site préhistorique, l’occasion était trop belle d’accueillir Rahan dans la cité des Princes.

L’histoireDans le nouvel album de la série, Végrãh est un jeune garçon qui vole le coutelas d’ivoire de Rahan durant le sommeil de ce dernier. L’enfant manque de tomber de l’aven de Romain-la-Roche avant d’être secouru par Rahan qui lui demande de faire un bout de chemin avec lui. Il remarque que l’enfant possède une dent autour du cou. Les auteurs se sont inspirés d’une dent d’enfant datée de 450.000 ans, trouvée non loin du site de Romain-la-Roche, site paléontologique de 150.000 ans, entre Rougemont et Baume-les-Dames.

L’expositionLes collections préhistoriques du musée

Cuvier côtoient planches et vignettes origi-nales du fameux héros de bande dessinée. On trouve également des fresques et des objets tirés de l’univers de la série, comme le célèbre coutelas de Rahan ainsi que son talisman, mais aussi les féroces animaux pré-historiques qu’il affronte, mammouths (qu’il appelle les Deux Dents) ou encore l’ours des cavernes (le redoutable Baloua). L’ex-position est également l’occasion d’en ap-prendre plus sur la faune qui vivait durant la préhistoire.

Le visiteur se familiarisera avec les divers ar-tisanats de cette période. Poterie, maîtrise du feu, navigation sont passés en revue et nous offrent un bel aperçu des savoir faire de l’homme préhistorique qui avait déjà déve-loppé des techniques très avancées.

Romain-la-RocheLes collections du Muséum Cuvier nous don-nent à voir des ossements et fossiles en pro-venance de Romain-la-Roche, ainsi que des

objets préhistoriques. Situé sur le plateau de Rougemont non loin de Baume-les-Dames, il s’agit de l’un des plus importants sites pa-léontologique et archéologique d’Europe. Romain-la-Roche se situe dans une cavité du sol appelée aven. On y a notamment extrait une dent de mammouth de 2 mètres 20 et un squelette presque entier de femelle rhino-céros. La cavité contient la preuve que des hommes de Néanderthal y ont habité. On y a en effet retrouvé des silex ainsi que des traces de fumée sur les parois. Quelques 25 000 ossements et fragments donnent des indices précieux sur la faune du quaternaire (de – 150 000 à – 50 000 ans).

- Paul Sobrin -

Exposition « Rahan à Romain-la-Roche », jusqu’au 27 février 2011, Musée du château des ducs de Wurtem-berg, Montbéliard - 03 81 99 22 61 www.montbeliard.com

© D

enis Bretey

Les collections préhistoriques du musée Cuvier côtoient planches et vignettes originales du fameux héros de bande dessinée.

© A

ssociation Héricourt-Montm

artre

HéricourtAssociation Héricourt-Montmartre

MontbéliardExposition « Rahan à Romain-la-Roche »

Page 10: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

10Diversions Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités Sorties/Culture

Lors des sorties de chantier à la Scène numé-rique du Pays de Montbéliard, un artiste ou une compagnie nous invitent à découvrir leur travail à la fin de leur résidence. En octobre dernier, la compagnie Pernette s’est prêtée à l’exercice pour nous présenter les prémisses de sa nouvelle création, La Peur du Loup.

C’est la première fois que Nathalie Pernette travaille dans l’environnement d’une scène numérique, avec des ordinateurs et un sys-tème de projection vidéo complexe, si ce n’est dans un spectacle en 2001 où s’étaient succédés un solo puis une vidéo. Ici la choré-graphe s’attèle à un spectacle où danse et vidéo sont intimement liées du début à la fin. Nathalie Pernette avait le désir de revenir à la forme du solo, qu’elle peut expérimenter dans son propre corps, « une matière dansée que je pourrai peut-être redonner ensuite aux autres danseurs » explique-t-elle. « Peut-être une part plus sombre de ma personne», ajoute la chorégraphe qui se penche ici sur nos peurs intimes. C’est la raison pour la-quelle le noir et blanc prédominera dans ce nouveau spectacle, accompagné de motifs très graphiques.

Pour cela Nathalie Pernette a choisi comme symbole le loup, animal sauvage qui peuple nos forêts et notre imaginaire. La choré-graphe avoue éprouver une fascination pour la Bête du Gévaudan, les histoires de loups-

garous et les films gores. Tout le travail à la Scène numérique a consisté à mettre en place l’univers du spectacle, paysages hiver-naux, brume inquiétante, transformations… Durant la sortie de chantier du 28 octobre dernier, Nathalie Pernette nous montrait éga-lement comment elle avait mis au point une chorégraphie s’inspirant de la gestuelle et des mimiques du loup, faisant ressortir dans ses mouvements de corps et les expressions

de son visage une part d’animalité.

Le chantier, qui a duré deux semaines, a no-tamment permis de tester la projection des images en fond de scène et au sol. Nathalie Pernette a dansé quelques séances d’impro-visation « pour cerner la matière à partir de laquelle je vais travailler ou que j’aimerais développer par la suite. J’ai voulu créer un jeu de tension entre mon corps et tout un en-

vironnement d’images qui suggèrent parfois des paysages, des rythmes, des menaces ».

Guillaume Bertrand, qui gère la vidéo, a pu notamment travailler sur les transitions et « trouver différents systèmes pour faire passer l’espace vidéo qui est aussi l’espace scé-nique, d’un espace complètement noir à un espace complètement blanc ». Il s’est aussi penché sur les rythmes, les vitesses, les ma-tières et les ambiances. « Le début du travail s’est orienté vers des essais avec des tech-nologies purement numériques, et puis à l’in-verse avec des techniques très « rustiques », le cinéma d’animation traditionnel, du grat-tage, de la peinture à l’huile, etc. Également des prises de vue réelles. On a fait quelques captations en journée de chiens loups mais aussi de peintures, de fumée, etc. » explique encore Guillaume Bertrand. C’est le rôle de la Scène numérique du Pays de Montbéliard, récemment intégrée à l’Allan, de fournir aux artistes des conditions techniques optimales pour présenter leurs nouveaux spectacles, en recourant à des technologies modernes. Même si le but demeure toujours d’aboutir à un spectacle vivant, un objet pleinement artistique.

- Dominique Demangeot -

www.compagnie-pernette.comwww.ars-numerica.netwww.lallan.fr

Le 17 novembre, Yannick Marzin présentait à la presse son projet pour la nouvelle Scène nationale du Pays de Montbéliard. A ses cô-tés, Laurent Coutouly, directeur de l’Arche de Bethoncourt qui aura en charge le pôle Jeune public et éducation, et Didier Levallet qui as-sure la transition avant la prise de fonction officielle de Yannick Marzin le 1er janvier prochain. Une transition en douceur dont se félicite d’ailleurs le nouveau directeur de l’Al-lan qui aura pour mission d’installer définiti-vement la nouvelle Scène nationale à l’échelle d’un territoire, celui du Pays de Montbéliard.

Un projet pour le jeune publicLe jeune public constituera un axe impor-tant, qui bénéficiera grandement du travail mené par Laurent Coutouly à l’Arche, scène conventionnée pour l’enfance et la jeunesse du Pays de Montbéliard. « On sera la scène nationale la plus importante en France en terme de jeune public », précise d’ailleurs ce dernier. La nouvelle équipe de la Scène nationale s’interrogera notamment sur l’édu-cation, les réseaux européens, la place que peut prendre le spectacle vivant dans l’édu-cation et comment la culture peut contribuer à constituer l’identité d’un jeune aujourd’hui.

Un projet de territoireLe projet de Yannick Marzin est aussi un pro-jet de territoire, visant à unifier d’une part les structures du Pays de Montbéliard (Allan, Arche, [ars] numerica) mais aussi à se rappro-cher d’une structure comme le Granit de Bel-fort. Le but, à moyen terme, est de constituer un pôle culturel européen se basant sur une

collaboration étroite dans l’Aire urbaine. En ce sens, Yannick Marzin et son équipe sou-haitent travailler avec Thierry Vautherot qui vient d’arriver à la direction de la Scène na-tionale de Belfort. Au-delà de l’Aire urbaine, les collaborations transfrontalières, mais aussi avec l’Autriche, les Pays-Bas, les réseaux es-pagnols et italiens qu’apporte le nouveau di-recteur, sont également d’actualité. Yannick Marzin évoque d’ores-et-déjà une résidence de Colin Dunne, chorégraphe irlandais qui s’intéresse de près lui aussi aux questions d’éducation et aux nouvelles technologies.

Un projet participatifUn autre pôle important sera celui du déve-loppement culturel. Yannick Marzin souhaite défendre des événements participatifs qui impliquent la population, mêlant les genres et les générations. Danseur de formation, il trouvera sûrement un écho favorable auprès de la nouvelle directrice du CCN à Belfort, Joanne Leighton qui partage la même vision d’une démarche de sensibilisation auprès du public amateur. Un esprit qui devrait éga-lement s’incarner dans des collaborations avec le Conservatoire mais aussi le Moloco, future salle des musiques actuelles du Pays de Montbéliard. « Le travail effectué là-bas est très inspirant, qui intègre dès sa concep-tion tous les enjeux de territoire et de colla-boration » fait remarquer Yannick Marzin. Lorsque l’on demande à ce dernier la nature de son travail durant les prochains mois, il ré-pond qu’il va d’abord observer, prendre des notes, parcourir le territoire. Une démarche qui consiste à la fois à préserver les identités et partager les projets, en s’appuyant sur les forces actives de la région.

- Dominique Demangeot -

www.lallan.fr

Pays de MontbéliardYannick Marzin, nouveau directeur de la Scène nationale

« Ouvrir les voies de l’imaginaire, per-mettre à chacun d’inventer sa vie en tant que citoyen libre et responsable », tel est en substance l’objectif du festival Momix depuis vingt ans. Il se déroule à Kingersheim bien sûr, berceau du fes-tival, mais aussi dans d’autres salles du Haut-Rhin. Dédié aux enfants et aux adolescents, Momix accueillera trente compagnies venues de toute l’Europe. Plusieurs créations seront notamment présentées, traversant même les fron-tières puisque certains spectacles seront joués au Granit de Belfort et l’Arche de Bethoncourt.

Focus Jeune PublicA Kingersheim et Mulhouse, un focus jeune public sera opéré du 3 au 5 février 2011. Proposée par l’Office National de Diffusion Artistique, et organisée par le Créa/Momix et La Filature, cette plate-forme proposera 12 spectacles et 3 jours d’échanges pour mettre en lumière la création jeune public auprès d’un pu-blic de professionnels, et notamment des programmateurs venus du monde entier.

Réservations : A l’accueil du Créa =Avant le festival : Billetterie du 6 au 17 décembre 2010 et du 3 au 26 janvier 2011 Pendant le festival : du 26 janvier au 8 février 2011Par téléphone =à partir du lundi 6 décembre 2010 de 10h à 12h et de 14h à 18h - 03 89 50 68 50 Par courriel = [email protected] tarifs : www.momix.org

Nathalie Pernette en répétition à [ars] numérica (photo de travail)

© C

ompagnie Pernette

Yannick Marzin prendra ses fonctions en tant que directeur de la Scène nationalele 1er janvier prochain

Le projet de Yannick Marzin est aussi un projet de territoire, visant à unifier d’une part les structures du Pays de Montbéliard (Allan, Arche, [ars] numerica) mais aussi à se rapprocher d’une structure comme le Granit de Belfort.

Alsace - KingersheimMomix fête ses 20 ans

Montbéliard - [ars] numerica Résidence de la Compagnie Pernette

Page 11: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

11 Diversions Sorties/Culture Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités

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Du 12 au 19 décembre, le festival GéNéRiQ devient TGV GéNéRiQ et s’installe une nou-velle fois sur l’axe Rhin-Rhône dans plusieurs villes du Grand est. Manière de faire un clin d’œil à l’arrivée prochaine de la Ligne Grande Vitesse sur notre territoire, l’appellation TGV GéNéRiQ invite également à bouger, d’une ville à l’autre, d’une région à l’autre, le fes-tival investissant salles de concerts bien sûr mais aussi cafés concerts, appartements, bi-bliothèques, chapelles et autres lieux inso-lites.

Le 12 décembre à 19h, Moriarty ira chanter sur la colline de Ronchamp dans la fameuse chapelle Notre-Dame-du-Haut du Corbusier. Durant GéNéRiQ les artistes investissent l’Aire urbaine puisque l’on retrouvera l’expert du folk et du blues Piers Faccini à la Maison Pour Tous de Beaucourt le 14 décembre à 19h30. Le 17 décembre, c’est Syd Matters qui rend visite à l’Atelier des Môles à 20h30, accom-pagné par Jessie Evans et les derniers lau-réats du concours du Gibus à Paris, Slide On Venus, bisontins de surcroit. Les amateurs de rock se rendront au Palot de Montbéliard le 15 décembre, du rock tendance sixties/roc-kabilly (The Hillbilly Moon Explosion...) mais aussi plus hargneux avec Future Of The Left. A découvrir également, entre autres artistes, le rock taillé pour les dancefloors de Jamai-ca le 17 décembre à 19h à La Poudrière de Belfort ou encore A Place To Bury Strangers, le 18 décembre à 20h30 toujours à La Pou-drière. On suivra aussi en clôture de festival le dimanche 19 décembre à 20h30 Bomba Es-tereo au Studio des 3 oranges d’Audincourt, en attendant l’ouverture du Moloco fin 2011. Le groupe mixe la Cumbia, musique tradi-tionnelle colombienne, à l’électro.

Syd MattersFin août dernier sortait le nouvel album de Syd Matters, Brotherocean. Le groupe de Jonathan Morali y poursuit son exploration d’une pop folk fine et précieuse, nouvelle étape dans son entreprise mélancolique, une épure acoustique très marquée sur le premier album. Brotherocean a conservé cette concision sur de jolis morceaux emplis de sensibilité (A Robbery, le liverpoolien We Are Invisible avec ses choeurs). Le talent de mélodiste de Morali n’est plus à prouver, tout comme celui du groupe pour concevoir de fragiles édifices sonores à l’image des arran-gements de chœurs magiques des deux pre-miers morceaux (Wolfmother, Hi Life). - Manu Gilles -

Mais aussi...TGV GéNéRiQ favorise également la ren-contre avec des artistes dans des lieux in-solites comme Piers Faccini en solo acous-tique le 13 décembre à 19h à l’entreprise BM Concastri de Beaucourt. Le concert, gratuit, est à réserver à : [email protected]. TGV GéNéRiQ, c’est aussi Moriarty en concert en appartement, le folk éthéré de Cascadeur le 15 décembre à 15 h à la Cita-delle de Belfort, avec en prime une visite for-tifiée du fort, Thomas VDB à la Médiathèque de Montbéliard le 15 décembre à 17h ou encore Florent Marchet qui chantera Noël le 18 décembre à 15h à la Médiathèque de Belfort cette fois. - Dominique Demangeot -

A Place To Bury StrangersLe dernier album du groupe sortait il y a un peu plus d’un an. Exploding Head, dans la droite lignée des précédents opus, flirte avec le post punk (tempos métalliques, riffs hypno-tiques). Mais le groupe n’hésite pas non plus à faire résonner les guitares, les modelant en de langoureuses nappes (le très bruitiste Dead Beath (Explicit)), installant ses am-biances malsaines et toujours nourries d’une tension très présente. Les new-yorkais prati-quent donc un rock très orienté vers la new wave anglaise. Les basses sont pesantes, et la froideur propre en effet aux groupes que l’on a cités abondamment à leur sujet (Joy Division en tête) se mêle à des instants plus échevelés. Le groupe qui conçoit ses propres pédales d’effets est adepte des distorsions sonores en tous genres, et leur culture du rock alternatif ressort particulièrement en concert. - Sébastien Marais –

Future Of The LeftLes Gallois apporteront leur côté rugueux à GéNéRiQ. Le deuxième album, à l’image du titre d’ouverture Arming Eritrea et son refrain inattendu, apporte une dimension mélodique un peu plus développée, histoire de faire passer la pilule de ce rock souvent brut et décalé qui frôle constamment avec l’excès, sentant bon les effluves de bière des clubs de Cardiff et vous vrillant les tympans. Si Jack Egglestone reste à la batterie, Falkous a purgé le reste du groupe après le départ du bassiste historique Kelson Mathias. Seuls res-tent les deux anciens membres de Mclusky, déjà mythique chez les amateurs de rock al-ternatif. - Sébastien Marais -

TGV GéNéRiQ, du 12 au 19 décembre à Belfort - Mulhouse - Besançon - Dijon - Montbéliard - Baume-les-Dames - Frei-burg - KingersheimProgrammation complète par ville : www.generiq-festival.com

Le projet Carton Park, de Gangpol & Mit, est un spectacle vivant atypique pour lequel le duo (musicien et graphiste) s’est associé au duo électro pop folk Juicy Panic. A l’Arche de Bethoncourt, en prélude au festival TGV GéNéRiQ, Gangpol & Mit proposent une nouvelle création pour le jeune public mais aussi les adultes. Histoire Naturelle mêle mu-sique et graphisme, avec une approche nar-rative, recourant notamment aux nouvelles technologies.

Le spectacle nous présente le personnage d’une fillette qui a perdu la mémoire. Com-mence alors une quête des origines durant laquelle la petite fille assemble les débris qu’elle trouve, à partir desquels elle fabrique des objets divers, personnages, instruments pour atténuer sa solitude. Tout un monde se met alors à prendre vie à la manière d’un Lego géant.

A partir d’éléments de base (mélodiques, rythmiques, graphiques), d’autres éléments viennent s’ajouter pour former des objets ou des musiques qui deviennent de plus en plus complexes à mesure que l’histoire se déroule. Des caméras projettent des images du public en temps réel, des capteurs de mouvement ou de lumière déclenchent des sons. Carton Park a souhaité également mêler à ces dis-positifs modernes (vocoder, sampleur…) des éléments plus traditionnels comme les uku-lélé, les percussions, la guitare…

L’interactivité est également favorisée en proposant au public de monter sur scène

pour composer de la musique en utilisant les capteurs de mouvements ou les jeux de lumières. Si la dimension narrative est très présente, l’équipe de Carton Park précise que des éléments plus contemporains (ryth-miques répétitives, sons venus de nulle part) sont aussi apportés. Histoire naturelle met la création au cœur du processus et nous donne envie de devenir créateurs nous aussi. A noter que le spectacle fera également l’objet d’un livre-cassette.

- Amandine Longeois -

Histoire naturelle, par Carton Park, à l’Arche de Bethoncourt, 7 décembre à 20h - www.scjp-larche.org

BethoncourtCarton Park

Aire urbaineTGV GéNéRiQ

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A voir plus loin... à Besançon

13 Diversions Sorties/Culture Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités

Belfort s’illuminera durant plus d’un mois, du 26 novembre 2010 au 2 janvier 2011, ainsi que toute la nuit les 24 et 31 décembre. La thématique « Belfort dans les étoiles » dé-clinera des motifs blancs à base d’étoiles en LED pour économiser l’énergie et préserver l’environnement. Ce 31 décembre belfortain aura également une résonnance particulière puisqu’il sera aussi l’occasion de clôturer l’an-née de la première Biennale de la Métropole Rhin-Rhône. Une année 2010 qui s’achève donc sur un nouvel exemple d’utopie et d’in-novation avec le célèbre Lion de Bartholdi.

Une fin d’année sportive...Comme les trois dernières années, un Vil-lage de la glisse sera monté au centre-ville de Belfort. En partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, l’association de commerçants Belfort Plein Coeur et le Conseil général du Territoire de Belfort, une piste de luge 7 couloirs sera installée sur la place Corbis. En 2010, les visiteurs pourront donc découvrir trois nouvelles pistes permet-tant de pratiquer le snow tubing, une grosse bouée pneumatique qui fait office de luge. (Une descente correspond à un ticket : Carnet de 5 tickets : 3 € - Carnet de 10 tickets : 5 €)On pourra également rencontrer le Père Noël aux abords de la piste du 18 au 24 dé-cembre.

... et festiveAprès Cité Rêvée à Montbéliard l’année

dernière, le réveillon dans la rue est de re-tour cette année à Belfort. Au soir du 31 dé-cembre, la ville attend une nouvelle fois les spectateurs, les conviant à célébrer par la

même occasion dans la Vieille Ville, les 130 ans du Lion de Bartholdi. Un spectacle aura lieu aux douze coups de minuit au pied de la Citadelle, place de l’Arsenal, constitué de musique, projection et feux d’artifice. Il fera intervenir également un récit historique. L’histoire contée sera bien sûr celle du Lion de Belfort (voir encadré). De 21h à 2h, ani-mations et spectacles rythmeront la soirée et la nuit.

On pourra assister à diverses animations dans les rues le soir du réveillon. Un bal populaire sera organisé à la salle des fêtes de 21h à 2h (sur entrée libre dans la limite des places disponibles). Au programme également, des déambulations dans les rues de la Vieille Ville avec notamment la compagnie Terra Brasil qui présentera son art des percussions et des danses brésiliennes. Changement d’ambiance avec l’orchestre bavarois « Die Glucklichen Freunde » pour les amateurs de musique tyrolienne, toujours dans la Vieille Ville. Entre 21h et 2h, les musiques généralistes se-ront à l’honneur avec DJ Stéphane qui offi-ciera sous le kiosque de la Places d’Armes (Entrée libre). De nombreux restaurants seront bien sûr ou-verts et proposeront des menus pour le Ré-veillon.

- Gilles Bloin -

www.mairie-belfort.com

Marion et André Klein forment un jeune couple à la dérive. En proie à des problèmes d’argent et d’alcoolisme, ils pensent trouver leur salut dans un jeu concours dont le règle-ment se résume à une seule et unique ques-tion pourtant lourde de sens : « Vos parents sont-ils vraiment vos parents ? ».

La vérification par tests ADN en cas de doute nous ramène à un sujet qui a fait les gros titres de l’actualité il y a quelques mois. Le metteur en scène (que l’on rencontrera également en tant qu’acteur dans Dealing With Clair en février prochain) a souhaité confronter le spectateur au même choix que ses per-sonnages. Qu’est-ce qui nous définit ? Notre nom ? Notre sang ? Un passeport ? S’inspirant de l’amendement Mariani qui voulait autori-ser le recours aux tests ADN à l’occasion de regroupements familiaux des étrangers, Gé-rard Watkins nous entretient d’identité et de nationalité. Le metteur en scène ne manque pas de mettre en parallèle un article de loi du 18 octobre 1940 : « Est regardé comme juif (…) toute personne issue de trois grands-parents de race juive ou deux grands-parents de la même race si le conjoint lui-même est juif. » Le concept même de famille est mis en ques-tion, à une époque où les frontières familiales se sont élargies et où les liens du sang ne sont plus les seuls à prendre en compte (on le voit avec le nombre croissant des familles recom-posées, signe des temps). La pièce montre comment un tel débat peut diviser, envisageant le couple comme un

projeté de notre société elle-même. Un mi-crocosme où peuvent naître ou ressurgir la peur de l’autre. Peur instinctive et intime.

Le décor d’une grande sobriété, l’absence de son et une seule source de lumière font ressortir la « vérité crue » comme le dit Gé-rard Watkins . Une vérité rendue encore plus actuelle par le parallèle avec la rafle du Vel’ d’Hiv. Car notre identité se construit aussi en relation avec le passé.

- Paul Sobrin -

Identités, Nouveau Théâtre, Besançon, du 15 au 17 décembre, Texte et mise en scène : Richard Watkins – www.nouveautheatre.fr

© Hervé Bellam

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Identité

© Régis A

ntoine

Au soir du 31 décembre, la ville attend une nouvelle fois les spec-tateurs, les conviant à célébrer par la même occasion dans la Vieille Ville, les 130 ans du Lion de Bar-tholdi.

Le Lion rugissant ...Sculpture monumentale, le fameux Lion, taillé dans du grès rouge des Vosges, mesure 22m de long sur 11m de hauteur. Frédéric-Auguste Bar-tholdi, né à Colmar en 1834, souhai-tait faire référence au siège de Belfort lors de la guerre de 1870. Lors de ce conflit opposant la France et la Prusse, la ville fortifiée de Belfort résiste héroï-quement à un siège durant 103 jours malgré la supériorité numérique de l’adversaire. Pour symboliser cette ré-sistance de Belfort qui se détache alors du Haut-Rhin annexé, avant de former avec 105 communes le territoire de Belfort, Bartholdi, sollicité par le maire en 1872, offre à la ville la sculpture du lion. Les travaux s’étendent de 1875 à 1880. Etrangement, le monument ne sera jamais inauguré de manière of-ficielle, Bartholdi finançant lui-même une courte cérémonie… L’arrivée d’un nouveau maire, adversaire de l’an-cien, différera une remise de médaille à Bartholdi… qui n’arrivera finalement jamais.

BelfortLes 130 ans du Lion

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18Les Marchés de Noël

Cette année le marché de Noël de Besançon propose comme toujours un esprit tradi-tionnel avec ses chalets et ses animations de fin d’année, mais innove aussi en conviant six artistes contemporains qui vont investir des chalets. A suivre dès le 27 novembre.

Quatre zones pour le marchéCette année, le marché de Noël de Besan-çon aura différents visages en investissant quatre quartiers de la ville. Place de la Ré-volution, on trouvera une nouvelle ferme restaurant s’inspirant de nos fermes com-toises, montée par une entreprise locale, où le public pourra se restaurer. Une grande roue de près de 40 mètres de hauteur pour ajouter à l’aspect festif de la manifestation sera installée. Parmi les nombreux chalets présents, six chalets un peu spéciaux se-ront investis par des artistes contemporains. « Il nous semblait important de faire un pas entre le monde de la culture et le marché de Noël », explique Jean-François Lepin, de l’Office du Commerce de Besançon. Le marché accueillera donc l’Ecole Régionale des Beaux-Arts dans le cadre de ce projet, l’occasion pour l’art contemporain d’aller à la rencontre du public. Quartier Pasteur, on trouvera l’association Métiers d’Art en Franche-Comté qui pro-meut les artisans et leurs savoir faire. L’autre nouveauté de 2010, c’est le retour du marché de Noël autour de la promenade Granvelle, avec notamment le village de l’invité d’honneur, la ville de Bielsko-Biala en Pologne, qui présentera ses nombreux artisanats. On trouvera également l’incon-tournable maison du Père-Noël qui double sa surface cette année et passe à quatre pièces. Un chapiteau de 200 mètres carrés

proposant des produits francs-comtois sera monté, où l’on pourra déjeuner et diner. Une piste de luge synthétique accueillera également le public.

Le Square Saint-Amour n’est pas oublié avec le marché de Noël solidaire de Recidev, puis une nouvelle édition du marché Zone Art. Mettant en lumière la création locale, le collectif franc-comtois Zone Art convie ar-tistes et créateurs. Vin chaud aux épices et petits plats chauds et froids, bio de surcroit, seront proposés ainsi que des concerts gra-tuits, sous un chapiteau chauffé du lundi 20 au vendredi 31 décembre de 10h à 20h.

- Amandine Longeois -

Marché de Noël de Besançon, du 27 no-vembre au

L’art s’invite au Marché de Noël : Le temps des Présents

En invitant l’art contemporain à son mar-ché de Noël, la Ville de Besançon, sur une proposition de Laurent Devèze, directeur de l’Ecole régionale des Beaux-Arts, souhaite distinguer son marché des autres manifesta-tions de ce type. Six artistes ont été conviés à travailler sur l’élément traditionnel par excel-lence du marché de Noël : le chalet. Un cha-let que les artistes vont décomposer, désos-ser, transformer au gré de leur imagination. Disséminés parmi le marché traditionnel de la place de la Révolution, ces six chalets un peu spéciaux illustrent la volonté d’apporter une démarche véritablement artistique à l’événement. Lorsque le chalet devient une contrainte et un stimulant pour les artistes, le traditionnel marché de Noël acquiert une dimension

supplémentaire. Chaque chalet sera réinter-prété de manière très personnelle. Jérôme Vaspard a ainsi choisi de décomposer son chalet à la manière d’un patron de cube, afin d’obtenir la forme d’une croix sur la-quelle il reproduira une peinture classique du Christ. C’est l’une des fonctions de l’artiste de mélanger les esthétiques et les époques, quitte à déstabiliser le spectateur dans ses croyances ou ses habitudes. Qu’ils soient recouverts de matériaux de récupération (Didier Bourdenet) ou désossés jusqu’au moindre clou pour renaître sous une autre forme (Pauline Repussard), les chalets sont aussi là pour perturber le marché de Noël de manière ludique, piquer la curiosité du pas-sant. Le véritable intérêt réside peut-être ici, dans cette incursion de l’art contemporain dans l’espace public, quittant pour un temps les lumières, un peu froides parfois, des gale-ries d’art, pour aller rencontrer le public.

Pour aborder cette problématique de l’art dans l’espace public, une table ronde sera d’ailleurs organisée dans le restaurant cou-vert de la place de la Révolution, à l’occa-sion du vernissage le 27 novembre à 16h. Autour de Laurent Devèze, on retrouvera entre autres intervenants Anita Weber, nou-velle présidente du Centre Chorégraphique National de Belfort qui mène cette réflexion sur la démocratie culturelle.

Notons encore dans le cadre du marché de Noël, le lancement le 15 décembre à 16h de la première étiquette collector de l’eau « La Bisontine », réalisée par un jeune graphiste de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts, Julien Boschiero.

- Dominique Demangeot -

Besançon et son Noël artistique

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19Les Marchés de Noël

Sur le marché de Noël de Montbéliard, on trouve traditionnellement plusieurs chalets associatifs mis à la disposition de bénévoles. Pour réchauffer l’hiver, la MJC tient depuis plusieurs années un stand où sont proposées des soupes venues de plusieurs pays. Algé-rie, Espagne, Italie, Sénégal, Mali, Vietnam ou Cambodge, les soupes viendront cette année encore du monde entier, et chaque jour une soupe originaire d’une région de France est proposée conjointement avec une soupe d’un autre pays.

Les bénéfices des ventes de ces soupes ser-viront à financer des vacances familiales,

destinées en priorité aux femmes isolées, qui participent toute l’année aux activités de la MJC. Les générations se croisent et il n’est pas rare que les mamies aident les jeunes mamans. On trouvera le stand des soupes de la MJC Petite Hollande à l’entrée de la cour de l’hôtel Sponeck, juste avant l’espace de restauration sous chapiteau.

A suivre les jeudi 2 et vendredi 3 décembre, et du 6 au 9 décembre. A noter que l’on retrouvera un buffet organisé par la MJC dans le cadre des Barcellades le 2 décembre à la Mals.

De somptueuses illuminations seront à l’hon-neur dès la fin du mois de novembre dans la ville de Montbéliard. En volutes bleues, jaunes, vertes et rouges, des ampoules basse consommation habilleront les rues du centre ville et les quartiers alentours pour un mar-ché de Noël respectueux de l’environnement.

L’installation du marché, qui dure six se-maines, aboutit au coup d’envoi de toutes les lumières le 27 novembre. Les illuminations ne constituent pourtant pas les seules at-tractions du marché de Noël, loin de là. Les promeneurs apprécieront également l’instal-lation de petits chalets en bois proposant de nombreux produits alimentaires, accessoires divers et décorations. Tout un éventail de produits régionaux sera également proposé en l’honneur de la gastronomie franc-com-toise. Montbéliard accueille en outre pour la première fois un marché provençal. Une di-zaine d’artisans feront découvrir les saveurs du Sud de la France avec un espace restau-ration dans la cour du Musée Meunier. On retrouve cette année les traditionnelles « Allées » du marché de Noël de Montbéliard. L’Allée Gourmande dédiée à la gastrono-mie avec notamment les produits régionaux, l’Allée des Saveurs Sucrées qui comme son nom l’indique sera consacrée aux sucreries et douceurs de toutes sortes, et enfin l’Allée Nature pour les produits naturels et bio.

AnimationsDes animations divertiront les visiteurs au détour des rues : musiciens, chanteurs et la fameuse bonne fée, la Tante Airie, qui ap-porteront joie et bonne humeur sans oublier le Père Noël et Saint-Nicolas qui distribueront bonbons et cadeaux aux enfants. Ajoutons à

ce programme enchanteur de nombreuses expositions de tableaux et peintures, photo-graphies d’artistes français mais aussi d’ori-gine américaine, et plus particulièrement de Louisiane, invité d’honneur de ces Lumières de Noël 2010.

ExpositionsComme chaque année, le marché de Noël de Montbéliard proposera de nombreuses expositions. Jusqu’au 6 février prochain, on pourra notamment admirer toute une collec-tion de jouets dérivés de bande dessinées.« ABC... de Benjamin Rabier à Asterix, la bande dessinée et ses dérivés » se tiendra au Musée du Château des Ducs de Wurtem-berg.

Le Musée d’Art et d’Histoire Beurnier-Ros-sel proposera quant à lui, jusqu’au 24 dé-cembre, des collections dédiées à des ar-tistes de Louisiane (peintures, photographies, peinture sur soie). Jusqu’au 24 décembre également, place à des expositions sur le jazz à la Médiathèque, sur les paysages de Provence à la Salle des Passions et sur l’héritage franco-américain dans le hall de l’Hôtel de Ville et du Théâtre. Une dernière exposition, « Couleurs de pein-ture » de Rino Godi est à voir dans les salles de l’ex-Atelier du Patrimoine.

- Caroline Vo Minh -

Plus d’informations sur les Lumières de Noël :www.lumieres-de-noel.fr

© D

enis Bretey

La Louisiane, invitée d’honneurDix-huitième état américain acquis le 30 avril 1812, la Louisiane se situe au sud-est des Etats-Unis. Cet état, long-temps peuplé par les amérindiens, a été appelé Louisiane en l’honneur du roi de France Louis XIV.

Le français est d’ailleurs enseigné comme deuxième langue dans les établissements scolaires, ce qui fait de la Louisiane l’état le plus franco-phone des Etats-Unis. La Louisiane est connue pour ses trois grandes villes : New Orleans, la plus étendue, Bâton Rouge sa capitale et Lafayette, sa capitale culturelle, francophone et créolophone. Le français et le créole ne sont pas les seules langues par-lées, d’autres cultures sont présentes comme l’espagnol ou l’indien.

La Louisiane est réputée pour sa gas-tronomie, souvent élaborée à base d’écrevisses, de crevettes… et d’al-ligators ! L’andouille et le boudin sont des plats particulièrement appréciés. Une autre spécialité de la région est un ragoût appelé gumbo, dont le nom tire son origine d’une plante africaine, le gombo.

Les lumières de Noël de Montbéliard

La MJC Petite Hollande met la main à la pâte

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20Les Marchés de Noël

Le sapin à l’honneur à Sélestat

L’Ecomusée d’Alsace se met à l’heure des fêtes de fin d’année en accueillant du 25 novembre au 2 janvier un marché de Noël ancré dans la tradition, dans ce lieu dédié tout entier à la culture alsacienne.

Ouvert en 1984, l’Écomusée d’Alsace à Un-gersheim est le plus important musée à ciel ouvert de France. Il donne à voir un village alsacien traditionnel qui a été entièrement reconstitué et composé de plus de 70 mai-sons et bâtiments. Les lieux font également une grande place à la nature. On y trouve ainsi une rivière et une forêt recélant une belle biodiversité. Ce village-musée permet d’appréhender la culture alsacienne, ses arts et ses savoir-faire, à travers la visite des lieux bien sûr mais aussi lors d’ateliers artisanaux et culinaires, des dégustations et des expo-sitions.

Un Noël de traditionsDurant la période des fêtes, l’écomusée convie les visiteurs à un véritable Noël alsa-cien. En Alsace, Ungersheim est le pays des Veillées. Les contes y tiennent donc une bonne place, comme ceux que l’on ra-contait dans l’ancien temps, à l’heure de la veillée avant d’aller dormir. Le public pourra donc assister à 23 veillées spectacles traitant des traditions de Noël en Alsace. Les Veillées spectacles, à 17h et durant une heure et quart transmettront diverses émotions aux auditeurs, feront peur ou feront rire à la lueur des bougies. Des histoires parfois contées, parfois chantées au fil des dates clés des fêtes de Noël, (l’Avent, St Nicolas...). Ces veillées seront aussi l’occasion de connaître les traditions et les rites des campagnes de

l’ancien temps. La tradition du conte est no-tamment symbolisée en Alsace par le Veilleur de Noël, bien connu dans la tradition rurale, qui apporte le sommeil aux habitants. Il est le gardien du patrimoine oral et connait quan-tités de contes et légendes. Le fameux Saint-Nicolas arrivera dans le vil-lage le dimanche 5 décembre à la tombée de la nuit. Rendez-vous est donc donné ce jour Place des Charpentiers…Le 2 janvier 2011 aura lieu la veillée des rois

mages arrivant au village, accompagnée d’une itinérance dans les rues.

Autres animationsA retrouver également la Grande Roue pré-sentée à l’Exposition Universelle de Paris en 1900 durant le marché de Noël. Cette roue de 19 mètres permettra au public de prendre de la hauteur... pour admirer le village sous un autre angle.

La Maison des Goûts et des Couleurs ac-cueillera des ateliers où les enfants pourront confectionner décorations de Noël et gour-mandises qu’ils ramèneront ensuite chez eux pour les déposer au pied du sapin. Plusieurs expositions sont également organi-sées. « Nativité et petites roues », au premier étage de la Maison de Soultz, proposera une collection de landaus datant de la Belle Epoque aux années 50. Au rez-de-chaussée, c’est l’histoire de l’arbre de Noël qui nous est contée. La Maison de Wettolsheim ac-cueillera quant à elle L’Ange de Noël, une installation contemporaine à base de boules en verre. A découvrir également des crèches confectionnées par des artisans.

Un veilleur présentera chaque jour la vie des saint jusqu'au jour de Noël, puis les histoires de la Petite Année, ‘s Kleinajohr, qui sont les douze jours entre Noël et l’Epiphanie, sources de nombreuses légendes.

- Gilles Bloin -

Programme complet des manifestations : www.ecomusee-alsace.fr

Au marché de Noël de Sélestat, le sapin est roi. Le célèbre conifère possède même dans la ville une dimension historique puisque c’est à Sélestat que l’on recense la plus ancienne mention écrite de l’Arbre de Noël datant de 1521. Si le sapin sera donc un thème clé du Noël sélestadien, bien d’autres animations se-ront organisées durant le mois de décembre.

« Chez nous, Noël sans sapin, ce n’est plus vraiment Noël. Plus qu’un simple symbole que l’on décore, il est l’arbre de la fête » fait remarquer le professeur Sappinus. Le sapin de Noël fait à la fois partie de l’Histoire avec un grand H, de la tradition, mais participe aussi des histoires personnelles de chaque famille. On pourra le retrouver dans plusieurs manifestations durant le marché de Noël. Il aura par exemple son propre marché, dans le square Ehm du 4 au 24 décembre.

Le marché de Noël a lieu place Saint-Georges, au pied de l’église, derrière la Maison du Pain, dans le prolongement de la Cour des Prélats et non loin de la Bibliothèque Humaniste. Les chalets accueilleront produits gastronomiques et artisanaux comme le veut la tradition. Les weekends seront animés et les associations solidaires bien sûr présentes (IME Arc en ciel et Le Rotary Club Centre-Alsace). Sélestat fait également une bonne place aux artisans à l’Arsenal Saint-Hilaire, 20 rue des Chevaliers. A découvrir également le marché Sainte-Foy, situé place du Marché aux poissons pour le plaisir des papilles.

Le sapin à l’honneurLa Bibliothèque humaniste recèle la plus an-

cienne mention du sapin de Noël, dans un livre de comptes datant de 1521. On y ap-prend que des gardes-forestiers avaient été chargés de surveiller les arbres dans les forêts municipales, et d’infliger une amende à celui ou celle qui abattrait un arbre pour le rame-ner chez lui à l’occasion de Noël… A voir du 26 novembre au 8 janvier

La bibliothèque humaniste présentera aussi une collection de cartes de vœux tandis que l’église Saint-Georges effectuera un éclai-rage sur le sapin à travers une exposition re-traçant l’évolution de ses décorations, l’oc-casion d’en apprendre plus sur notre histoire et nos traditions, car le sapin est étroitement lié à la société. Dans l’église on admirera également une collection de jouets, et les visiteurs pourront déposer dans une grotte jouets et livres qui seront offerts à des enfants le soir de Noël. Citons encore le Jardin du sapin, 7 place du Marché aux Choux dans l’arrière-cour de l’hôtel Saint-Lô, espace forestier naturel tem-poraire où conifères et résineux sont rois.

Le marché de Noël à Sélestat, c’est aussi une grande crèche en décor naturel à l’église Saint –Antoine, le Fournil de Noël à la Maison du pain (8 rue du Sel), une chasse au trésor, « Le royaume du sapin » (s’adresser à l’Office de Tourisme), la fameuse boîte aux lettres du Père Noël où déposer sa liste, et bien d’autres choses encore, des concerts, des animations...

- Gilles Bloin -

Plus d’informations : www.noel-selestat.fr

Un Noël de traditions à l’écomusée d’Alsace

L’écomusée profite de l’hiver pour pré-senter les activités des villageois en pé-riode de grand froid : méthodes de chauf-fagen, distillation du fameux Schnaps, artisanat, travail au champ...

Noël à l’Écomusée d’Alsace

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21 Diversions Sports Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités

Matchs3 décembre à Maiche : Badminton Interclub D2 Journée 6 - Phase AllerMaiche 3 - ASCAP 2L’équipe ASCAP 2 : Hugues Abrial, Nicolas Cheval, Guillaume Clerc, Olivier Cremel, Julia Deltour, Bruno Fergani, Lysiane Garcia, Olivier Geoffroy, Victor Nguyen, Caroline Soulard, Stéphanie Papin, Myriam Argaud.

4 décembre : Moto, Karting et Roller Organisé par ASCAP Moto, Karting et RollerRendez-vous fixé à partir de 13 h au parking du Cora (route de Bethoncourt à Montbé-liard).Tous les dons et bénéfices seront intégrale-ment reversés au Téléthon.Programme à partir de 13 h :Mini circuit karting pour enfants et circuit Rol-ler – Accueil des motards – Boissons chaudes et viennoiseries offertes Départ du cortège Moto à 14h00 : Montbé-liard – Sainte Suzanne – Bart – Voujeaucourt – Dampierre sur le Doubs – Blussans – L'Isle sur le Doubs – Geney – Arcey – Sainte Marie – Saint Julien les Montbéliard – Raynans – Issans – Al-londans – MontbéliardArrivée vers 17h00

Informations :SOCHAUX : Jacques BORNOT 06 83 41 64 33 [email protected] - Michel BRIGEOT 03 81 33 23 04 - [email protected] - Helder RAIMUNDO 06

85 43 65 31 - [email protected] - Martial VACHET 06 89 94 43 72 - [email protected] FOISSEY 06 28 54 60 18 - [email protected] : Claude RINGENBACH 03 81 30 16 33 - [email protected] - BESSONCOURT : Emmanuel LAVERNAUX 03 84 46 95 63 - [email protected]

11décembre : Badminton : Fin du challenge interne à la salle ASCAP

16 décembre à 20h : Badminton Interclub D1 Journée 7 - Interclubs Départementale 1 - Phase allerASCAP 1 - BCE 3 (Etupes)L’équipe ASCAP1 : Fabrice Alba, Sylvie Bi-gard, Magalie Boichat, Dominique Boyer, Cyrille Charton, Frederic Georges, Erwan Ke-ruzoret, Céline Marconnet, Benoit Pillot, Joel Py, Julie Ruysschaert.

18 décembre : Poker Tournoi Poker Texas Hold'Em No Limit Poker à la salle ASCAP Début du tournoi à 18 h. Ouverture des portes à 17 h Réservation obligatoire avec paiement à l'inscription de 20 €. Limité en place.Inscription auprès de : Jorge GOMES 03 81 33 05 90 (professionnel), 06 70 20 41 13 (soir) - [email protected] ou [email protected] - Yoann LORRAIN 03 81 33 21 74 (professionnel) - [email protected] - Wilfried PITZ 03 81 33 56 72 (professionnel) - [email protected] - Géraldine VUILLEMIN 03 81 33 03 53 - [email protected]

Autres événements7 décembre : AG Badminton AG à la salle de convivialité de l’ASCAP

10 décembre : Roller AG soirée bilan de fin d’année Cours de roller normaux, puis assemblée gé-nérale, la soirée se terminera autour d’un buffet garni

16 décembre : Poker Assemblée générale Poker à 18 h à la salle de convivialité ASCAPAG, remise des récompenses, apéritif dina-toire et partie de poker par équipes (hors championnat)

19 décembre : Bowling Assemblée Générale Bowling à 10 h au Bowling 25 (ZA les Forges) à Audincourt

Du 29 janvier au 6 février aura lieu la dixième édition du tournoi organisé par l’ASMB Tennis. Avec deux présences consécu-tives en demi-finale d’Estelle Guisard, jeune joueuse belfortaine, les éditions 2009 et 2010 ont eu une saveur particulière. Aujourd’hui installé parmi les tournois de tennis féminin qui comptent, l’Open GDF Suez de Belfort est sur les rails pour l’édition 2011.

Les spectateurs qui ont afflué en 2010 ont prouvé l’intérêt pour le tennis dans le Terri-toire de Belfort. Le souvenir de Tatiana Go-lovin à l’ASMB Tennis n’a probablement pas été étranger à cet engouement. Les nom-breux partenaires du tournoi témoignent eux aussi d’un succès grandissant, permettant de proposer durant la dernière édition une dotation d’un total de 25.000 dollars. Une so-lide équipe de bénévoles apporte l’énergie nécessaire à la mise en place d’un tel évé-nement. Reconnu pour la rigueur de son or-ganisation, l’Open a légitimement attiré l’at-tention des responsables fédéraux.

Parallèlement à la compétition, l’Open GDF Suez, ce sont aussi une vingtaine d’étudiants de l’IUT Belfort Montbéliard travaillant sur la logistique et la communication, sans oublier la cinquantaine de bénévoles assurant ac-cueil, animations, transports, etc. Jean Ga-chassin, président de la Fédération Française de Tennis, reconnaissait d’ailleurs lors de l’édition 2010 les mérites de l’Open GDF Suez de Belfort : « D’un point de vue sportif, ce tournoi, judicieusement placé en début de

saison, a trouvé sa légitimité. Il a toujours dis-posé d’un plateau très homogène, composé de joueuses confirmées et de stars en deve-nir ». Des joueuses qui viennent aujourd’hui du monde entier pour participer à l’Open, séduites par la qualité de la compétition. In-tervenant juste après l’Open d’Australie, le tournoi est devenu un passage obligé des meilleurs espoirs féminins mondiaux, venant gagner à Belfort des points au classement WTA. On retrouvera Estelle Guisard (numéro 16 française, 237ème joueuse mondiale) , la belfortaine comptant bien renouveler son excellent parcours de 2010, et pourquoi pas aller jusqu’à la finale…

Le tournoi joue en outre toujours son rôle de découvreur de talents, à en juger par la présence de Julie Coin, remportant l’édition 2008 et battant quelques mois plus tard la numéro 1 mondiale Ana Ivanovic au deu-xième tour de l’US Open. N’oublions pas non plus les opérations auprès des établissements scolaires et des écoles de tennis de la région qui assurent la promotion du tennis - et des valeurs du sport en général - auprès du jeune public.

- Gilles Bloin -

Open GDF Suez de Belfort, Complexe sportif des Résidences à Belfort, du 29 jan-vier au 6 février 2011www.opengdfsuez-belfort.com

Estelle Guisard sera présente au prochain Open GDF Suez et compte bien défendre une nouvelle fois les cou-leurs de Belfort sa ville natale

www.ascap25.com

Les équipes ASCAP 1 et 2 Badminton

La russe Elena Bovina qui a remportéle titre en simple l’année dernière

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F Suez de Belfort

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F Suez de Belfort

Pays de MontbéliardLes rendez-vous de l’ASCAP

BelfortL’Open GDF Suez 2011 sur les rails...

Page 22: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

Chroniques CD 22

FUNK

JamiroquaiRock, Dust, Light, Star(Mercury / Universal)

Embauché par Universal après un contrat longue durée chez Sony, Jay Kay est re-tourné dans son studio personnel avec une paire de producteurs et un groupe tout neuf (Derrick McKenzie, batteur des débuts est toujours présent) pour enregistrer le succes-seur du très décevant Dynamite. Dès l’intro on sait que le disque va bénéficier d’un son plus live. Le morceau-titre est très réussi et une bonne moitié du disque l’est tout au-tant, avec des cuivres vigoureux, des basses rondes, de vieux claviers, des chœurs soul (White Knuckle Ride et cette bonne vieille re-cette du single disco futuriste dans la lignée de Little L ou Cosmic Girl) mais quelques morceaux somme toute bien intentionnés font retomber lourdement le soufflé (Two Completely Different Things, nouveau géné-rique de La Croisière S’amuse ?). Même si le disque est inégal, plus intéressant au début qu’à la fin, il est assez agréable de retrouver le chanteur à coiffure de chef indien avec quelques chansons efficaces qui réconcilie-ront les fans de la première heure. - Simon Grangereau -

FOLK POP

Ben’s Symphonic OrchestraIsland On A Roof(Musicast)

Le musicien et producteur multi-instrumen-tiste Benoît Rault revient avec un troisième album qui puise son inspiration des deux côtés de l’Atlantique. Adepte des mariages de styles, parfois considéré comme le Beck français, il prouve après deux albums qu’il est l’un des plus habiles compositeurs de pop-songs de l’Hexagone. En installant à chaque titre une ambiance typique (Crashed On A Beach, Island, très cinématographiques), avec un ukulélé et des chœurs en cascade (We Feel Love sonne comme du Faris Nou-rallah), quelques bonnes vieilles ficelles folk avec force flûtes (Come Back To My House), et parfois un truc un peu sexuel à la Bowie (You’re Making Some Good To Me), Rault s’emploie à écrire des chansons de bonne facture qui rappellent les belles heures de la pop indé anglo-saxonne.- Simon Grangereau -

POP

The Bewitched HandsBirds And DrumsJive Epic

Les petits Frenchies sont de retour. Et oui ils sont français The Bewitched Hands, et ont particulièrement bien intégré tous les ca-nons de la pop des ces quarante dernières années. Leur dernier album en date en est une nouvelle preuve. Ici c’est d’abord la bonne humeur qui règne, au travers de morceaux solaires, et l’amateur de pop ca-lifornienne qui vous envoie des embruns au visage ne sera pas déçu. Le très blurien So Cool alterne couplet pop et refrain rock plus brouillon, tandis que Cold aurait presque une dimension punk. Des morceaux avec une réelle ampleur symphonique (Unde-rwear, Work) composent le coeur d’un al-bum qui rappelle par moments les envolées d’Arcade Fire, et laisse augurer de moments scéniques assez excitants. Arrangements lumineux, variations de tempos et un esprit quelque peu hippie (Staying Around, Sea), chants cools, chœurs foisonnants forment la véritable identité du groupe, nous ramenant à l’époque d’une certaine insouciance, ce qui n’est pas négligeable en ces temps mo-roses. - Manu Gilles -

POST ROCK METAL

GenericII(UFV Records/Cryptophyte Prod)

Le groupe retourne à ses vertiges sonores et comme d’ordinaire, le son est ici souvent compact et massif. A l’image du magma sonore orchestré par la guitare dans Onze Heures, Generic s’approche souvent de cli-mats bruitistes captivants pour qui apprécie ces errances soniques. Expressive mais ja-mais bavarde avec ses fréquents change-ments de rythmes, la musique de Generic sait faire doucement monter l’adrénaline chez l’auditeur. Le duo nous a concocté une fois encore ses ambiances très cinéma-tographiques comme l’intro sombre et toute en nuances de Sur la route qui déroule ses 13 minutes 31 comme un serpent, où s’af-frontent dans la dernière partie du morceau un clavier cristallin et une batterie autre-ment plus musclée. L’orage menace, l’at-mosphère est lourde et s’étend parfois en de longues plages instrumentales et intros-pectives. Quelques samples et les arrange-ments pour clavier apportent une person-nalité supplémentaire à ces paysages que le lecteur sera libre d’interpréter à sa guise. Entrez dans l’univers de Generic ! - Brent -

POP

MadjoTrapdoor(Mercury)

Après un Ep prometteur, Madjo propose en cette rentrée son premier album qui navigue entre pop, folk et world, une musique étof-fée de tout un attirail de bricolages sonores au charme évident. On pense à Feist sur des titres comme Leaving My Heart, Trapdoor in a wall, Lion monkey husband et les ryth-miques variées impriment un groove certain à ce premier opus. La jeune artiste d’origine franco-sénégalaise a tout loisir de s’exprimer en anglais comme en français. Capable de faire profil bas (Heading For Trouble, Catch The Bird et ses frêles arrangements) ou de pousser plus la voix, Madjo pratique ici un éclectisme musical à l’image de Cœur de hibou et ses sons vaporeux. Avec Mad Mind, Madjo produit une belle machine pop, efficace tout comme Another Day et Je claque des doigts à l’ambiance plus échevelée, dénotant d’un véritable univers personnel en matière de musique mais aussi de texte. Et pour troubler encore plus l’audi-teur, Madjo termine par une belle et sensible ballade guitare voix. Car le dépouillement sied aussi à la chanteuse... - Manu Gilles -

FOLK ROCK

Charlotte MildrayLa ballade de Julie S(autoproduction)

Julie Rey prépare son nouveau spectacle en solo autour du projet Charlotte Mildray, porté en studio avec la collaboration d’Ar-naud Cathrine et Bastien Lallemant. Deux noms qui résonnent de belle manière pour les amateurs d’une scène française at-tentive aux textes comme aux paysages musicaux. La ballade de Julie S, élégant livre-disque sorti en 2009, s’inscrit dans cette mouvance, entrecoupé d’intermèdes par-lés. Un album qui chante et parle de fuites, de disparitions et d’errances. En filigrane, une histoire d’amour troublée comme il en existe tant. Charlotte a quitté Anton. Voici pour les faits. Une séparation originelle qui laisse place à une douce mélancolie. Dans les chansons de Charlotte Mildray les ré-ponses s’enfouissent sous la terre et la pro-duction, discrète, court à l’essentiel, subtile à la faveur d’un quatuor guitare voix violon contrebasse (Millions of kisses), folk rock tout en sobriété. Julie Rey prend la mer (voire l’horizon…) avec Bastien Lallemant sur un morceau pesant et empli de cuivres, voya-geant sur des chansons tout en sobriété, dont L’étreinte qui convoque un chant ha-bité. La guitare accompagne la voix tout en finesse même si, sur les derniers titres, des guitares plus électriques déchirent la brume. - Dominique Demangeot -

CHANSON

Florent MarchetCourchevel(PIAS)

Après Gargilesse et Rio Baril, Florent Mar-chet poursuit son exploration d’une carte de France mi-réelle mi-rêvée avec un arrêt à Courchevel. Des orchestrations une fois encore fournies pour une petite sympho-nie du quotidien, douce amère et finement orchestrée à l’image du morceau d’ou-verture. Florent Marchet poursuit l’œuvre de mémoire d’une enfance enfuie, porte-parole des grands dadais trentenaires qui parlent à leurs sacs à dos. Des trois albums produits par l’artiste depuis 2002, Courche-vel est celui qui se rapproche le plus des for-mats pop habituels avec ces petites photo-graphies contemporaines. Florent Marchet porte sur son époque un regard désabusé mais aiguisé, ces arêtes dans la gorge, ces ronces qu’on avale... Et le chanteur de filer une douce désespérance dans ce nouvel album (catastrophe aérienne, noyade, pas très réjouissant tout cela...). Une bande son qui à l’instar de ses compagnons de cor-dée Arman Méliès, Arnaud Fleurant-Didier, Benjamin Biolay, nous ramène parfois aux années 70, dans ces dix morceaux (plus un instrumental) qui sont autant de petites vies racontées comme au cinéma. - Dominique Demangeot -

ELECTRO POP

Little DragonMachine Dreams(Peacefrog)

Little Dragon marque un pas supplémen-taire dans les paysages électroniques, forts de leur récente expérience avec quelques grands noms de la pop internationale (ils ont récemment participé au nouvel album de Gorillaz). La voix de la troublante Yu-kimi apporte un côté charnel indéniable à ces nouvelles compositions, petits airs de synth pop façon années 80 aux rythmiques martelées et froides (Looking Glass, Runa-bout), un côté glacé que l’on retrouve à de nombreuses reprises dans cette électro pop concise et élégante, parfois éthérée (Come Home et Fortune). Pourtant, comme lorsque l’on verse de l’eau brûlante sur un bloc de glace, la vapeur surgit à travers des rythmiques souvent dansantes inspirées de couleurs funk et R’n’B, à l’image de Feather qui joue d’un équilibre délicat entre ryth-mique légère au charley, nappes de synthé aériens et ligne de basse plus musclée. Un album pour danser un peu et rêver aussi, qui se termine d’ailleurs dans une douce tor-peur. Nébuleuse musicale alliant trip-pop, jazz, soul, électro, qui excelle dans l’édifica-tion de petits formats furieusement électro pop, simples en apparence et qui recèlent pourtant des ressorts très énergiques (Swim-ming à la rythmique binaire et délicieuse-ment heurtée). - Dominique Demangeot -

L’album du mois

Page 23: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

23Cinéma

24 novembre

Harry Potter et les Reliques de la Mort, Partie 1 De David Yates Fantastique, Aventureavec Emma Watson, Daniel RadcliffeVoldemort prend de l’ampleur et contrôle désormais le Ministère de la magie et Poudlard. Harry, Ron et Hermione doivent réunir les Hor-cruxes pour détruire le sorcier maléfique.

Takers De John Luessenhop Thrilleravec Chris Brown, Hayden ChristensenUn inspecteur de Manhattan traque une équipe de gros braqueurs.

Outrage De Takeshi Kitano Drameavec Takeshi Kitano, Ryo Kase, Renji Ishi-bashi

Quartier lointainDe Sam Garbarski Comédie dramatiqueavec Pascal Greggory, Jonathan Zaccaï

Le Nom des gensDe Michel Leclerc Comédie dramatiqueavec Jacques Gamblin, Sara ForestierBahia Benmahmoud couche avec ses adver-saires politiques pour les rallier à sa cause. Lorsqu’elle rencontre Arthur Martin, sa vie change...

L’Apprenti Père NoëlDe Luc Vinciguerra Animationavec les voix de Line Renaud, Julie Gayet...Le Père Noël doit choisir un apprenti qui le rem-placera.

Mords-moi sans hésitation De Jason Friedberg, Aaron SeltzerComédieavec Jenn Proske, Matt LanterUne parodie déjantée de la série Twilight.

1 décembreScott PilgrimDe Edgar Wright Aventure, Romanceavec Michael Cera, Mary Elizabeth WinsteadScott Pilgrim doit affronter les anciens préten-dants de sa petite amie.

Raiponce De Nathan Greno, Byron HowardAnimation (Walt Disney)Flynn Rider est le bandit le plus recherché du royaume. Il se cache dans une tour et rencontre Raiponce, une jeune fille dont la chevelure me-sure 20 mètres de long...

Machete De Ethan Maniquis, Robert RodriguezActionavec Michelle Rodriguez, Jessica AlbaUn ouvrier est pris comme bouc émissaire d’un assassinat politique. Manque de chance : il s’agit d’un ancien agent fédéral, la terreur des malfrats.

Pieds nus sur les limacesDe Fabienne Berthaud Comédie dramatiqueavec Diane Kruger, Ludivine Sagnier

A bout portantDe Fred Cavayé Thrilleravec Gilles Lellouche, Roschdy Zem

Le Soldat dieu De Kôji Wakamatsu Drameavec Shinobu Terajima, Keigo KasuyaUne jeune femme s’occupe de son mari, revenu de la guerre sourd, sans bras ni jambes.

Mon PoteDe Marc Esposito Comédie dramatiqueavec Edouard Baer, Benoît Magimel

Stockholm (I) - L’Argent facile De Daniel Espinosa Drame policieravec Joel Kinnaman, Matias Padin VarelaPremier volet de trois histoires entremêlées au-tour de la drogue et du crime organisé.

Le Secret de Chanda De Oliver Schmitz Drameavec Khomotso Manyaka, Lerato MvelaseDans un township proche de Johannesburg, la jeune Chanda fait face à une rumeur qui touche sa famille. La fillette part en quête de la vérité...

8 décembreLe Monde de Narnia : Chapitre 3 - L’odyssée du passeur d’auroreDe Michael Apted Aventure, Fantastiqueavec Ben Barnes, Skandar KeynesEdmund et Lucy séjournent chez leurs oncle et tante. Avec leur cousin Eustache, ils sont trans-portés sur le navire «Le Passeur d’Aurore» et partent en quête du pays d’Aslan...

Tolstoï, le dernier automneDe Michael Hoffman Drame, Biographieavec James McAvoy, Christopher PlummerLa dernière année de vie de l’écrivain Léon Tolstoï. Nowhere BoyDe Sam Taylor Wood Musique, Biopicavec Kristin Scott Thomas, Aaron JohnsonLa jeunesse de John Lennon et sa rencontre avec Paul McCartney et George Harrisson. De vrais mensongesDe Pierre Salvadori Comédie dramatiqueavec Audrey Tautou, Nathalie BayeEmilie reçoit une lettre d’amour, qu’elle adresse à sa mère que son père vient de quitter... Les Trois prochains joursDe Paul Haggis Comédie dramatiqueavec Russell Crowe, Elizabeth Banks Bébé mode d’emploiDe Greg Berlanti Comédie dramatiqueavec Katherine Heigl, Josh Duhamel, Josh LucasHolly et Eric Messer pensaient ne pas survivre à un premier rendez-vous râté, mais doivent s’im-proviser parents pour leur filleule adorée qui n’a plus qu’eux au monde.

HolidayDe Guillaume Nicloux Comédie policièreavec Josiane Balasko, Jean-Pierre Darrous-sinParti en week-end avec sa femme Nadine, Mi-chel se réveille seul, et on l’accuse du meurtre de la propriétaire de l’hôtel... Mardi, après NoëlDe Radu Muntean Drameavec Dragos Bucur, Maria PopistasuL’épouse et la maîtresse de Paul se rencontrent de manière imprévue... We Are Four LionsDe Chris Morris Comédie dramatiqueavec Benedict Cumberbatch, Kayvan Novak Roses à créditDe Amos Gitaï Drameavec Léa Seydoux, Grégoire Leprince-Rin-guetAprès la guerre, Marjoline épouse un jeune cher-cheur en horticulture. La jeune femme se couvre de dettes pour meubler leur nouvel appartement, mettant son couple pourtant heureux en danger.

15 décembreMegamindDe Tom McGrathAnimation, FantastiqueL’histoire d’un superméchant qui est aussi un looser, et qui crée un super héros pour redorer son blason. Mais le super héros s’avère finale-ment encore plus cruel que lui... The TouristDe Florian Henckel von Donnersmarck Thrilleravec Johnny Depp, Angelina JolieUn touriste américain est utilisé par une agent d’Interpol pour tromper un criminel avec qui elle a vécu une relation.

DevilDe John Erick Dowdle, Drew DowdleThriller, Fantastiqueavec Chris Messina, Logan Marshall-Green

Une vie de chatDe Alain Gagnol, Jean-Loup FelicioliAnimationUn chat vit avec Zoé, fille d’un commissaire, mais accompagne un voleur la nuit sur les toits de Paris. Un jour, Zoé est kidnappée...

Un balcon sur la merDe Nicole Garcia Comédie dramatiqueavec Jean Dujardin, Marie-Josée Croze

Faites le mur !De Banksy Documentaireavec Banksy, Shepard FaireyL’artiste graffeur Bansky raconte l’histoire de Thierry Guetta, un excentrique qui se reconver-tit en documentariste en suivant les traces des maîtres du Street Art.

Le Monde de Narnia, le 8 décembre

Une vie de chat, le 15 décembre

Raiponce,le 1er décembre

Harry Potter et sa bande de retour le 24 novembre

Page 24: Diversions Aire Urbaine décembre 2010

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Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, une visite guidée “Explorateur du temps” proposée par

l’Office de Tourisme et un dîner hors boissons. Selon disponibilités auprès des différents presta-

taires. Autre hébergement : nous consulter. Séjour en semaine possible : nous consulter.

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C’est en 1793 que débute à Besançon l’épopée horlogère. Sous l’impulsion de

Laurent Mégevand, négociant en horlogerie, 700 horlogers suisses s’installent

à Besançon. Sous le Second Empire, près de 400 ateliers de fabrication de

montres animent la capitale comtoise. A la fin du XIXe siècle, la création d’une

école d’horlogerie et d’un observatoire élève Besançon au rang de capitale de

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