cciginfo no 11 - 2014

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Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook ! .pdf .xls .doc © Laurence Herren - Photos : Shutterstock TROP DE PAPIERS EN LIBERTÉ ? CAPTUREZ- LES ! DU COPIEUR À LA GED T. 0848 912 912 www.devillard.ch Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Décembre 2014 No 11 MENSUEL www.ccig.ch La CCIG ne cesse d’accueillir de nouveaux membres : découvrez ceux qui ont été admis en novembre. PAGE 6 Commerce international Débat sur l’énergie Une délégation économique est partie à Tel Aviv à la rencontre des dernières innovations technologiques. PAGE 5 Le débat a porté sur le coût du tournant énergétique et sur la manière dont il devra être mis en œuvre. PAGE 4 Nouveaux membres Partenariat public-privé (PPP) Depuis longtemps, la CCIG s’engage en faveur du bouclement autoroutier du canton. Elle opère un lobbying actif tant auprès des acteurs genevois que des autres acteurs suisses. Car, si l’infrastructure se situe dans notre canton, son financement se décidera à Berne, et Genève a besoin de soutien confédéral. Nombreux sont les projets d’infrastructure routière qui attendent un financement fédéral et les moyens de la Confédération ne permettront pas de les financer tous dans des délais convenables. Un appui populaire au projet genevois est dès lors indispensable, c’est pourquoi la CCIG a rejoint les partisans de l’initiative populaire cantonale «OUI à la grande Traversée du Lac!», dont la récolte de signatures battra son plein jusque début janvier 2015. Le texte de l’initiative indique qu’afin d’accélérer la réalisation de l’ouvrage, un partenariat avec le secteur privé est envisagé parallèlement au mode de financement prévu par la Confédération. Une solution d’avenir pour les infrastructures Qu’est-ce que le partenariat public-privé ? Le partenariat public-privé (PPP) per- met à une collectivité publique de confier à une entreprise privée un projet global. L’entreprise a pour mission de concevoir, financer et réaliser une prestation ou un ouvrage de service public et d’en assurer ensuite la maintenance et la gestion. Le cadre temporel est défini et un paiement, échelonné dans le temps, est effectué par l’en- tité publique. Le PPP offre une approche diffé- rente pour financer et gérer des projets d’utilité publique. Le secteur public n’achète plus un bien, mais un service. Celui-ci va de la concep- tion à la maintenance, en passant par le financement, la construction et l’exploitation. En échange, le secteur public paie des annuités financières (loyer, subvention, recettes versées par les utilisateurs, etc.) dès la fin de la construction, lorsque les ouvrages sont totale- ment réceptionnés. Autre principe : la durée. Un PPP s’inscrit dans le long terme, au moins 25 ans. Les risques inhérents au projet sont portés par l’entité la plus à même de les contrôler et de les mesurer. Une bonne répartition est donc la clé d’un PPP réussi. Les pouvoirs publics ne renoncent pas à une tâche ou à la fourniture de prestations pour la transférer au privé. Un PPP permet à ces deux secteurs de réaliser ensemble un projet, chacun mettant en jeu ses meilleurs atouts. Une formule appelée à se développer en Suisse Le concept de PPP n’est pas encore très répandu en Suisse pour financer des infrastructures. La première explication à cet état de fait réside vraisemblablement dans la bonne santé financière de la Confédération. Tant que cette dernière trouve des conditions financières avantageuses sur le marché des capitaux, le recours à des investisseurs privés ne s’avère pas très intéressant. La légis- lation restrictive envers les caisses de pension est aussi un facteur d’explication, puisque la loi inclut les infrastructures dans la catégorie des placements alternatifs, autorisés à hauteur de 15 % au maximum du portefeuille d’investissement des caisses. La Confédération encourage cependant les projets PPP depuis la mise en œuvre de la directive, émise par le Département fédéral des finances en février 2009, rela- tive à des projets de PPP dans l’administration fédérale. Cette directive est une application de l’ordonnance du 5 avril 2006 sur les finances de la Confédération, qui prévoit ce qui suit : Art. 52 a Collaboration avec des partenaires privés (« Public Private Partnership ») (art. 39 et 57 LFC) 1. Dans l’accomplissement des tâches, les unités administratives examinent, s’il y a lieu, la possibilité de collaborer à plus long terme, sur des bases contractuelles, avec des partenaires privés. 2. L’Administration des finances règle les détails dans des directives. suite page 2

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Bulletin mensuel de la CCIG

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TROP DE PAPIERS EN LIBERTÉ ?CAPTUREZ- LES !

DU COPIEUR À LA GED

T. 0848 912 912 www.devillard.ch

Bulletin d’information de laChambre de commerce, d’industrieet des services de Genève

Décembre 2014 No 11

MENSUEL

www.ccig.ch

La CCIG ne cesse d’accueillir de nouveaux membres : découvrez ceux qui ont été admis en novembre. PAGE 6

Commerce internationalDébat sur l’énergieUne délégation économique est partie à Tel Aviv à la rencontredes dernières innovations technologiques. PAGE 5

Le débat a porté sur le coût du tournant énergétique et sur lamanière dont il devra être mis en œuvre. PAGE 4

Nouveaux membres

Partenariat public-privé (PPP)

Depuis longtemps, la CCIG s’engage en faveur du bouclement autoroutier du canton. Elle opère un lobbying actif tant auprès des acteurs genevois que des autresacteurs suisses. Car, si l’infrastructure se situe dans notre canton, son financement se décidera à Berne, et Genève a besoin de soutien confédéral. Nombreux sontles projets d’infrastructure routière qui attendent un financement fédéral et les moyens de la Confédération ne permettront pas de les financer tous dans desdélais convenables. Un appui populaire au projet genevois est dès lors indispensable, c’est pourquoi la CCIG a rejoint les partisans de l’initiative populaire cantonale«OUI à la grande Traversée du Lac !», dont la récolte de signatures battra son plein jusque début janvier 2015. Le texte de l’initiative indique qu’afin d’accélérerla réalisation de l’ouvrage, un partenariat avec le secteur privé est envisagé parallèlement au mode de financement prévu par la Confédération.

Une solution d’avenir pourles infrastructures

Qu’est-ce que le partenariatpublic-privé?Le partenariat public-privé (PPP) per-met à une collectivité publique deconfier à une entreprise privée unprojet global. L’entreprise a pourmission de concevoir, financer etréaliser une prestation ou unouvrage de service public et d’enassurer ensuite la maintenance etla gestion. Le cadre temporel est

défini et un paiement, échelonnédans le temps, est effectué par l’en-tité publique.

Le PPP offre une approche diffé-rente pour financer et gérer desprojets d’utilité publique. Le secteurpublic n’achète plus un bien, maisun service. Celui-ci va de la concep-tion à la maintenance, en passantpar le financement, la construction

et l’exploitation. En échange, le secteur public paie des annuitésfinancières (loyer, subvention,recettes versées par les utilisateurs,etc.) dès la fin de la construction,lorsque les ouvrages sont totale-ment réceptionnés.

Autre principe : la durée. Un PPPs’inscrit dans le long terme, aumoins 25 ans. Les risques inhérentsau projet sont portés par l’entité laplus à même de les contrôler et deles mesurer. Une bonne répartitionest donc la clé d’un PPP réussi.

Les pouvoirs publics ne renoncentpas à une tâche ou à la fourniturede prestations pour la transférer auprivé. Un PPP permet à ces deuxsecteurs de réaliser ensemble unprojet, chacun mettant en jeu sesmeilleurs atouts.

Une formule appelée à se développer en SuisseLe concept de PPP n’est pas encoretrès répandu en Suisse pour financerdes infrastructures. La premièreexplication à cet état de fait résidevraisemblablement dans la bonnesanté financière de la Confédération.

Tant que cette dernière trouve desconditions financières avantageusessur le marché des capitaux, lerecours à des investisseurs privés nes’avère pas très intéressant. La légis-lation restrictive envers les caissesde pension est aussi un facteurd’explication, puisque la loi inclut lesinfrastructures dans la catégorie desplacements alternatifs, autorisés àhauteur de 15% au maximum duportefeuille d’investissement descaisses. La Confédération encouragecependant les projets PPP depuis la

mise en œuvre de la directive,émise par le Département fédéraldes finances en février 2009, rela-tive à des projets de PPP dans l’administration fédérale. Cettedirective est une application de l’ordonnance du 5 avril 2006 sur lesfinances de la Confédération, quiprévoit ce qui suit :

Art. 52a Collaboration avecdes partenaires privés («PublicPrivate Partnership»)(art. 39 et 57 LFC)1. Dans l’accomplissement destâches, les unités administrativesexaminent, s’il y a lieu, la possibilitéde collaborer à plus long terme, surdes bases contractuelles, avec despartenaires privés.2. L’Administration des financesrègle les détails dans des directives.

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2Décembre2014 No11

ÉDIT

ORIA

LTransports publics :«Yakafokon»

NATHALIEHARDYNDirectrice adjointe

Les Verts ont déposé une initiative qui propose que lestransports publics aient la priorité dans la circulation. Objectif :les rendre plus rapides. Comment faire ? Rien de plus simplepour les initiants : « Il suffit que l’Etat développe les sites pro-pres et régule les feux lumineux de sorte à prioriser les trams etle bus». Bref : «Yakafokon».

La CCIG s’oppose à l’initiative «Pour des transports publicsplus rapides» car, malgré un titre sympathique et un but loua-ble, son adoption ne permettrait pas d’accélérer les transportspublics. Par contre, elle entraînerait à coup sûr une grave dété-rioration des conditions de circulation des transports privés etprofessionnels.

Si nos transports publics ne sont pas suffisamment rapides,ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas prioritaires dans la circula-tion. D’ailleurs, ils le sont déjà à bien des endroits, par exemplesur les axes tels que Malagnou, Chancy ou Chêne. Si nos trans-ports publics ne sont pas suffisamment rapides, c’est une ques-tion de densité : celle du centre urbain, contraignante, celle duréseau TPG, celle des flux de passagers qui est énorme à certainsarrêts. C’est aussi à cause de certains choix d’aménagement quise révèlent aujourd’hui des erreurs : arrêts trop rapprochés, parfoismal aménagés, incohérences sur certains tronçons, comme sur laroute des Acacias. C’est aussi parce que Genève n’a pas encoreson RER, que le financement des voies de bus est à la charge descommunes; la liste est longue. Les outils permettant d’accroître lavitesse commerciale existent déjà. Potentiel d’amélioration il y a,mais il est largement de nature technologique et humaine.

Le Conseil d’Etat explique que l’initiative est impossible àmettre en œuvre sur le réseau routier et qu’elle est incompatibleavec sa stratégie multimodale, qui repose sur un développementde tous les modes de transports, seul capable d’absorber lahausse de la mobilité prévue à l’horizon 2030. Il a donc proposéau Grand Conseil un contre-projet et, à l’heure où nous mettonssous presse, les députés s’apprêtent à prendre leur décision.

Quel que soit le vote du Grand Conseil, un gros travaild’explication attendra les adversaires de l’initiative pourdémontrer les dangers considérables que dissimule le projetdes Verts sous son titre accrocheur.

Cependant, comme l’a écrit leConseil fédéral le 5 novembre der-nier en réponse à une interpellation(14.3925) déposée par le conseilleraux Etats Fabio Abate : « La promo-tion des PPP n’est pas un objectifessentiel du Conseil fédéral. Le PPPest une possibilité parmi d’autres deréaliser et de financer un projet. Ilne doit certes pas être discriminé,mais doit être examiné aussi rigou-reusement que les autres modèles.De l’avis du Conseil fédéral, il fautmettre l’accent sur l’efficience dessolutions destinées à permettre l’ac-complissement des tâches. »

Si les faibles coûts de financementactuels de la Confédération ne favo-risent pas encore le recours à la for-mule du PPP, il en va différemmentdans les cantons où plusieurs projetsde PPP ont vu le jour.

Une solution pour financer laTraversée du LacEn 2013, economiesuisse a, surmandat de la CCIG, de la Fédérationdes Entreprises Romandes Genèveet de la Fédération genevoise desMétiers du Bâtiment, conduit uneétude pour explorer une solution dePPP pour la Traversée du Lac.D’autres partenaires ont permis deconcrétiser le projet et apporté leurexpertise : la Fondation Genève PlaceFinancière, Retraites Populaires,Losinger Marazzi et UBS. L’objectifde l’étude était d’évaluer la faisabi-lité d’une réalisation du projet parune approche PPP et donc de dispo-ser d’une solution alternative notam-ment afin d’accélérer sa réalisation.

L’étude de préfaisabilité est arrivée àla conclusion que la Traversée duLac remplit les conditions d’une réa-lisation par PPP selon les standardsinternationaux et les critères d’apti-tude reconnus par l’administrationfédérale. Celle-ci aurait d’importantsavantages pour l’Etat : motivationdu partenaire privé à fournir l’infra-structure dans un délai et un budgetdonnés, répartition équilibrée des

risques entre partenaires, optimisa-tion des coûts, effets positifs sur lesliquidités du partenaire public. Si lalégislation suisse est compatibleavec un PPP, la mise en place d’unpéage, envisagée, nécessiteraitd’obtenir une autorisation excep-tionnelle de la part du Parlement.

Le Conseil d’Etat vise 2030En octobre 2014, le Conseil d’Etat aapprouvé le rapport «Traversée duLac – Pour le bouclement autorou-tier de Genève» et validé un pland’actions visant à accompagner lepotentiel de développement de larive gauche en la connectant d’ici2030 au réseau autoroutier. Ce rap-port et son plan d’actions seronttransmis à la Confédération.

La Traversée du Lac et le contourne-ment constituent des infrastructuresd’envergure nationale. C’est pour-quoi le Gouvernement genevois ademandé à la Confédération de lesinscrire dans le réseau des routesnationales, en vue de leur construc-tion à l’horizon 2030. Néanmoins,pour en accélérer la réalisation, touten limitant l’effort d’investissementde la collectivité au cours des pro-chaines années, l’Etat pourrait préfi-nancer l’ouvrage en ayant recours àun PPP et à la mise en place d’unpéage. Le coût des ouvrages estestimé entre 2,8 et 3,3 milliards defrancs pour la réalisation du boucle-ment complet. L’option constructivepour la Traversée du Lac (pont outunnel) n’est pas arrêtée. Les scéna-rios sont évalués pour la durée ducontrat de partenariat, soit, ici, 50ans. Cette durée comporte deuxphases principales :• Une phase de conception et deréalisation des ouvrages, estimée à10 ans, durant laquelle le partenaireprivé et, cas échéant, l’Etat investis-sent pour réaliser le projet ;• Une phase d’exploitation, estiméeà 40 ans, durant laquelle le parte-naire privé exploite et entretient lesouvrages, l’Etat lui versant alorsl’équivalent d’un « loyer». C’est

également durant cette phase qu’unéventuel péage peut être perçu. Ala fin du contrat, les ouvragesreviennent à l’Etat.

Pour compléter ces scénarios de PPP(dans lesquels l’Etat investit entre 0et 50%), la variante où l’Etat inves-tit seul (100%) est également men-tionnée pour comparer les impactsfinanciers de ces scénarios.

Les réflexions confirment la faisabilitéd’un financement du bouclementautoroutier pour 2030. Elles privilé-gient la mise en place d’un péage surla Traversée du Lac, à acquitter parchaque usager, et la participation del’Etat au financement initial de l’infra-structure de manière significative,voire totale. Les réflexions ultérieurespermettront de préciser la solution àpréconiser. Ainsi, il subsiste plusieurssujets qui devront être traités dans lesprochaines années pour la rendrepossible, ces derniers dépendant dela Confédération (par exemple, possi-bilité de mettre en place un péage,propriété de l’ouvrage), mais égale-ment directement du Canton (lemécanisme de frein à l’endettementsera déterminant pour évaluer la partde l’Etat dans le financement). Il fau-dra aussi obtenir l’accord de l’assem-blée fédérale pour instaurer un péagesur la Traversée du Lac, selon les dis-positions de la Constitution fédérale.

ConclusionDans quinze ans, le canton devraitcompter 100000 habitants et70000 emplois de plus qu’au-jourd’hui. La demande de mobilitécontinuera à progresser et nepourra pas être absorbée intégrale-ment par les transports publics. LaTraversée du Lac permettra de cana-liser la circulation. Un soutien popu-laire à l’initiative en faveur de lagrande traversée montrera auxautorités fédérales que les Genevoisentendent assumer et maîtriser ledéveloppement de leur canton. LaCCIG encourage ses membres àsigner cette initiative cantonale.�

suite de la page 1

3No11 Décembre2014

Le PPP à travers quelques exemples À la tête du Département municipal de Genève de la culture et des sports, le conseiller administratif Sami Kanaan déclarait en avril 2014 au journal LeCourrier que « l’avenir passera […] par l’implication du canton dans les grandes infrastructures sportives et culturelles et le développement des parte-nariats public-privé ». La patinoire du Trèfle-blanc en est un bon exemple.

L’Association PPP Suisse a été fondée le 19 mai 2006 par des représentants de la Confédération helvétique, de différents cantons et villes ainsi que desmilieux économique et scientifique. Sur son site (www.ppp-suisse.ch) figurent les deux exemples suivants récents de PPP :

La CCIG a pris acte avec satisfac-tion du rejet, tant aux niveauxfédéral que cantonal, des initia-tives visant à abolir le systèmed’imposition d’après la dépense,communément appelé « forfaitsfiscaux». Le résultat de ce voteest un plébiscite pour le modèlesuisse et une confirmation dunécessaire respect du fédéra-lisme pour tenir compte des spé-cificités cantonales. Dans uneéconomie globalisée, le besoinde conserver une attractivitésuffisante pour accueillir descontribuables et des investis-seurs importants a été réaf-firmé. Le maintien de l’imposi-

tion d’après la dépense est l’il-lustration d’un système béné-fique pour tous.

Le plébiscite du modèle suisseLe rejet de cette initiative montreque la diversité fait partie de la cul-ture de la Suisse et que la margelaissée à chaque canton pour mettreen place son système fiscal n’a pas àêtre remise en cause. Le fédéralismehelvétique ressort clairement ren-forcé de ce vote. A Genève, lavolonté de maintenir ce systèmed’imposition qui permet de faireentrer 160 millions de francs par andans les caisses publiques ne souffred’aucune discussion.

Concurrence internationale«Tenir compte de l’environnementdans lequel évolue la Suisse estindispensable, dit Jacques Jeannerat,directeur de la CCIG. Les Suisses ontconstaté que les options de domici-liation fiscalement attractive nemanquaient pas en Europe ou ail-leurs et qu’il fallait par conséquentconserver un système qui a fait sespreuves depuis un siècle et demi».

Ces « forfaitaires» qui, à Genève,font partie des 2% de contribuablesqui s’acquittent de 30% de l’impôt,contribuent de manière non négli-geable aux caisses de l’Etat tout enn’étant pas demandeurs de presta-

tions publiques spécifiques. Leurshabitudes de consommation partici-pent de manière parfois importanteà la santé économique de nom-breuses PME et commerçantslocaux.

Tous gagnantsEn permettant aux contribuablesimposés selon leur train de vie derester en Suisse, les votants ont réi-téré leur attachement à un systèmegrâce auquel tous sont gagnants.Les « forfaitaires» continueront às’acquitter d’impôts importants quin’auront pas à être payés par laclasse moyenne pour maintenir lesmêmes prestations publiques. De

nombreux artisans et prestataires deservice conserveront leur clientèle etcréeront des emplois. «Sur un planglobal, en tenant compte du rejetdes deux autres objets fédéraux,nous ne pouvons que nous réjouirde la confirmation par les Suisses deleur attachement au modèle écono-mique d’ouverture et de pragma-tisme qui a fait le succès de notrepays au fil des décennies. Celui-ci aété bien trop souvent remis en causeces dernières années et l’incertitudeainsi créée est très néfaste à l’écono-mie, nous ne le répéterons jamaisassez», conclut Jacques Jeannerat.�

Communiqué de presse de la CCIGdu 30 novembre 2014

infoPOLITIQUE

«Forfaits fiscaux» : modèle suisse plébiscitéVotation du 30 novembre 2014

La patinoire du Trèfle-blancLe Genève-ServetteHockey Club (GSHC)réunit 7000 specta-teurs plus de 30 foispar année à la patinoiredes Vernets. Or, cette

infrastructure vieillissante ne répondra plus aux nouvellesnormes de la Ligue nationale dès la saison 2018-2019. Ils’agit donc de construire une nouvelle patinoire ailleurs : lesite du Trèfle-Blanc (commune de Lancy) a été retenu.

Mais cela ne permet pas encore de donner le premiercoup de pioche. « Les collectivités publiques – cantons et

communes (ville de Genève et Lancy) – n’ont ni lavolonté ni la capacité d’être les promoteurs d’un tel projet», explique François Dieu, administrateur deCréateurs Immobiliers SA et mandaté par GSHC pourpiloter le développement du projet de nouvelle patinoire.Celles-ci envisagent donc de recourir au PPP, charge auGSHC de trouver les investisseurs.

Un groupe d’investisseurs est actuellement pressenti.Outre la construction de la patinoire et des infrastructuresqui lui sont liées, l’investisseur aura également la respon-sabilité de l’exploitation du complexe immobilier dont lapatinoire est un élément. «En fait, ce qui rend un tel pro-gramme attractif pour l’investisseur, poursuit FrançoisDieu, ce n’est pas la patinoire elle-même – qui peut diffi-

cilement être rentable – mais le programme immobilierannexe, qui comprendra hôtel, bureaux, centres médi-caux et commerces de proximité».

Deux points – et non des moindres – sont encore en discussion. Il s’agit tout d’abord de la maîtrise foncière :l’Etat, propriétaire majoritaire, doit encore acquérirquelques parcelles du périmètre, en mains privées.

Quand ? Une question déterminante pour boucler unplanning. De même, la contribution des autoritéspubliques doit être discutée : en effet, le GSHC ne serapas le seul utilisateur de la glace, les collectivités l’utiliseront aussi pour des activités avec les enfantset les jeunes.

Auberge de jeunesse de Saas-Fee

Un centre de chirurgieambulatoire à Lausanne

Le «wellnesshostel4000» de Saas-Fee, première aubergede jeunesse wellness au monde, a reçu le Prix suisse dutourisme «Milestone 2014», qui prime l’innovation dansle tourisme. Le PPP a permis à la commune de rénover lecentre de loisirs de la station pour en faire le spa del’établissement.

Cette nouveauté mondiale a pu voir le jour dans le villagedu Haut-Valais grâce à la collaboration étroite des

Auberges de Jeunesse Suisses et de la commune bour-geoise de Saas-Fee, qui ont planifié et réalisé conjointe-ment cette construction.

La maîtrise de l’ouvrage de la partie destinée à l’héberge-ment était entre les mains de la Fondation Suisse pour leTourisme Social, responsable de la construction et de l’en-tretien des auberges de jeunesse en Suisse ; l’ouvrage del’espace de wellness et de fitness incombait à la com-mune bourgeoise de Saas-Fee. Les deux unités sontgérées par les Auberges de Jeunesse Suisses.

Doté de sept salles d’opération, le bâtiment est le fruitd’un PPP. Le Centre hospitalier universitaire vaudois(CHUV), MV Santé, un groupe privé spécialisé dans la chi-rurgie ambulatoire, et la Fondation de l’hôpital orthopé-

dique ont en effet uni leurs forces pour permettre la réali-sation de ce bâtiment, qui se tient non loin du CHUV. Lesite, qui a coûté 16 millions de francs, dispose de six sallesd’opération et d’un bloc pour les interventions dentaires.

Les travaux de construction du centre ont été financéspar la Fondation de l’hôpital orthopédique. Présent pour

l’inauguration, le conseiller d’Etat en charge de la santé,Pierre-Yves Maillard, a souligné le pragmatisme de ceprojet et son aspect équitable. «Dans un contexte où denombreux crédits d’investissements sont demandés pourle CHUV, si on peut une fois bénéficier d’autres investis-sements, c’est une belle opportunité. »

(source : 24 heures online du 3 avril 2014).©SJH

4Décembre2014 No11

Dès les premières minutes dudébat, les orateurs se sont accordéssur un point : il n’y aura pas deretour en arrière vis-à-vis dunucléaire. Mais le tournant énergé-tique aura un coût et peu s’accor-dent sur la manière dont il devraêtre mis en œuvre. Les milieux éco-nomiques l’affirment en effet hautet fort : les économies d’énergiesainsi que les taxes prévues par laStratégie énergétique 2050 – vérita-ble outil de ce tournant énergé-tique – remettent les compteurs àzéro alors que beaucoup a été déjàfait par les entreprises.

« L’effort supplémentaire qui leur estdemandé dans ce projet leur coû-tera cher» a déploré Nicolas Aune,secrétaire général de l’UnionIndustrielle genevoise. L’importantpour les entreprises est, selon lui, depouvoir établir une «prévisibilité desactions, dans un espace-tempsacceptable, en conformité avec uncontexte international ».

Un contexte international, maisd’abord européen, dont l’intégra-tion au marché de l’électricité estprimordiale pour la Suisseaujourd’hui. Ne serait-ce que pourassurer une sécurité de l’approvi-sionnement et une compétitivité desprix sur le marché, autres préoccu-pations majeures du milieu, a souli-gné Dominique Rochat, chargé deprojet à economiesuisse.

infoCHAMBRE

Tournant énergétique : miracleou mirage?

Compte rendu

Les nouvelles énergies renouvelablesont également eu leur place dans ledébat. Le projet du Conseil fédéralprévoit en effet une augmentationde leur production par trois d’ici2020 et par dix d’ici 2035.

Si le conseiller aux Etats RobertCramer a tenu à nuancer ces chif-fres en rappelant l’essor actuel desnouvelles énergies renouvelables,Dominique Rochat a mis le publicen garde contre les subventions dis-proportionnées dont elles ont béné-ficié jusqu’à présent dans certainspays, ce qui a complètement faussél’équilibre du marché.

Le «modèle allemand», faisant lar-gement appel à ce type de pratique,n’en est finalement pas un.

Un autre fait est clair : d’ici 2050,nous consommerons plus d’électri-cité. Ne serait-ce que par la réduc-tion de la consommation de certainstypes d’énergies (de type fossiles parexemple) et par l’utilisation de nou-velles technologies. L’important, aaffirmé Robert Cramer, est de pré-voir aujourd’hui «d’où cette électri-cité proviendra».

La veille du 29 octobre, laCommission énergie du Conseilnational achevait, après un an de travaux, l’examen préalable du pre-mier paquet de mesures proposéespar la Stratégie énergétique 2050.Ces mesures sont actuellementdébattues au sein du Conseil natio-nal, réunit pour la session d’hiver. Undébat que la CCIG suit de près.�

Organisé conjointement par la CCIG, economiesuisse, la FER Genève ainsi que l’Union industriellegenevoise, le débat «Tournant énergétique : miracle ou mirage ? » s’est tenu le 29 octobre àl’Uptown de Genève. Taxes sur l’énergie, soutien aux nouvelles énergies renouvelables, compéti-tivité des entreprises, autant de thématiques qui ont été passées au crible lors de la rencontre.

Qu’est-ce qu’une entreprise basée à Genève peut bien avoir encommun avec un Ministère de la défense ? Les deux font faceà des risques, doivent donc faire preuve d’une gestion efficaceet, à cet effet, prendre les bonnes décisions. Certes, mais com-ment ? Grâce à l’architecture d’entreprise, dont tous deuxtirent le plus grand profit. C’est ce qu’est venue démontrer le13 novembre dernier à la CCIG la société SR compétences SA,en la personne de Marie Poirier, consultante sénior.

Comme il s’agit d’une disciplineassez récente, précisons d’embléequ’il n’est pas ici question d’archi-tecture des systèmes d’information,de gros-œuvre ou de design indus-triel. Il y a bien un chantier, l’entre-prise, mais celle-ci est plutôt conçuecomme un système socio-techniquecomplet, dont le bon fonctionne-ment requiert une vision holistique.

Pour parvenir à cette vue globale del’entreprise, il faut d’abord puiserdans toutes les sources de donnéesséparées qu’elle recèle pour identi-fier, documenter et standardiser lesinformations et les compétencesexistantes. En structurant cet ensem-ble, on élabore un schéma, que l’onappelle «modèle intégré». Véritableclé de voûte de l’architecture d’en-treprise, ce modèle permet de maî-triser la complexité de l’organisation.

Une fois que les stratégies et objec-tifs, les processus opérationnels etles ressources sont clairement défi-nis, le management acquiert unemeilleure compréhension de l’orga-nisation. Il est alors mieux à mêmed’en exploiter le potentiel, tout engérant et en anticipant les impacts

qu’ont ces différents niveaux les unssur les autres.

En rendant plus disponibles ses res-sources, qui répondent désormais àses besoins stratégiques et opéra-tionnels, l’entreprise peut optimiserson efficacité, réduire ses coûts etplanifier ses évolutions.

Outre une réactivité accrue, relevonsun autre avantage, et non le moin-dre, du modèle intégré : il facilite letransfert de connaissances en cas detransmission d’entreprise ou deperte de personnes clés, comme lorsde départs à la retraite. Si elle estcritique pour les grandes organisa-tions, l’architecture d’entreprisepeut aussi conférer un avantageconcurrentiel aux PME. Pour ensavoir plus sur cette approche quigagne à être connue, le mieux estencore de consulter desspécialistes !�

Dominique [email protected]

De gauche à droite : D. Rochat (economiesuisse), Y. Buttet (Conseiller national), R. Cramer(Conseiller aux Etats), N. Aune (Union industrielle genevoise), P. Yenni (LN Industrie).

L’architectured’entreprise:Pour qui? Pour quoi?Comment?

Compte rendu

5No11 Décembre2014

www.ccig.swiss ?

Tel Aviv : rendez-vous avec l’innovation technologique

infoCOMMERCE INTERNATIONAL

Compte rendu

Noms de domaine Internet

Le but de la délégation suisse, com-posée d’une douzaine de participantsdont Alp ICT, était informel et explo-ratoire. Selon Eric Biesel, membre dela Direction de la CCIG: « Il estimportant que les acteurs suisses seconfrontent à l’écosystème israélienafin de faire l’expérience de sa dyna-mique entrepreneuriale unique, des’en inspirer et de revenir en Suisseavec la volonté d’avoir un impactpositif sur l’écosystème. Le DLD estun bon catalyseur pour le faire.»

Le concept du DLD (pour Digital-Life-Design - dld-conference.com) a étécréé par le groupe Hubert BurdaMedia qui a son siège à Munich. Lesévénements qui y sont organisés por-tent sur l’innovation, le numérique, lascience et la culture. Ils ne s’adressentdonc pas qu’aux «geeks». Parmi lesparticipants figurent des hommesd’affaires et des leaders d’opinion. Leconcept ressemble à celui de laconférence Lift de Genève: un lieu derassemblement à taille humaine, peude stands, beaucoup de conférencesde haut niveau et un public varié.Cette année, il y a eu environ 2000participants à cette quatrième édition,

dont de grands noms en lien avecl’industrie digitale : Intel Capital,Amazon, Salesforce, IBM, Microsoft,Orange, Nielsen, Havas Media,Facebook, Google, Yahoo, DeutscheTelekom, LinkedIn and AOL. La plu-part de ces entreprises mène des acti-vités de R&D en Israël et contribue,malgré les conflits régionaux, audéveloppement de cet écosystème.

On parle de DLD Tel Aviv commed’un «festival» car, pendant unesemaine, de nombreux ateliers,conférence, happenings, cocktails etsoirées ont lieu un peu partout dansla ville. Parmi les moments mémora-bles de cette année, relevons un dis-cours très inspiré de Shimon Peres,une belle réception organisée sur laplage par le directeur du festival ainsique des rendez-vous passionnantsavec de jeunes entrepreneurs qui ontrevendu avec succès leur entreprise –ce qui n’est pas rare en Israël puisquele pays compte une centained’«exits» chaque année.

Israël n’est pas le meilleur endroit pourfaire du business (le marché étant trèspetit) mais c’est un haut lieu de la tech-

nologie. Vous y trouverez plus facile-ment un partenaire pour développervotre produit qu’un partenaire décidéà l’acheter ou à le vendre. Il y a néan-moins trois bonnes raisons d’y aller :

1. Une fois qu’on y est, on a le senti-ment de faire partie de la commu-nauté high-tech internationale etd’apprendre beaucoup en découvrantet partageant la culture entrepreneu-riale. Tel Aviv fait partie de ces villesqui, comme San Francisco, Dublin ouencore Londres, ont un écosystèmetrès mature et propice aux start-ups.Elle peut donc être considérée, par un

entrepreneur, comme une étape dansson «road show».

2. Israël étant à la pointe de la tech-nologie, c’est un bon endroit pourfaire du repérage scientifique, antici-per les tendances techniques etaméliorer sa compétitivité. Commela Suisse, Israël est un petit pays,qui se veut à la pointe de l’innova-tion. S’y rendre permet donc defaire des comparaisons et de seconfronter à ses pairs.

3. Il est facile de faire des contacts enIsraël parce que certaines règles

Dès 2015, l’extension .swiss pourraêtre attribuée à des noms dedomaine qui servent et promeuventles intérêts de la communauté helvé-tique. Le Conseil fédéral a en effetadopté le 5 novembre dernier la nou-velle Ordonnance sur les domainesinternet (ODI), dans ce sens.

Comme cette nouvelle extensiondevra servir à promouvoir les intérêtsde la Suisse, seules les entités sises enSuisse ou qui présentent un lien parti-culier avec le pays pourront deman-der à en bénéficier. L’ODI prévoit d’at-

tribuer progressivement les noms dedomaine se terminant en .swiss, toutd’abord à des catégories privilégiéestelles que les collectivités publiques, lestitulaires de marques suisses, les rai-sons sociales ou encore des secteursd’activités essentiels pour la Suisse.D’autres catégories pourraientensuite être petit à petit ouvertes.

C’est l’Office fédéral de la communi-cation qui est chargé de traiter lesdemandes qui lui seront faites dansce sens. Ce nouveau domaine seraopérationnel courant 2015.�

La CCIG et la Nomads Foundation ont co-organisé un voyage de 4 jours afin d’emmener des entrepreneurs, des investisseurs et des organismes de soutien aux entre-prises au DLD Tel Aviv Innovation Festival qui s’est déroulé du 13 au 20 septembre. Patrice Bendjouya, d’Alp ICT, décrit les raisons pour lesquelles il faut y participer.

Une partie de la délégation sur le toit de «The Junction», accélérateur de start-up à Tel Aviv.

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Q U A N T I È M E P E R P É T U E L

Boutiques Vacheron Constantin à Genève :

7, Quai de l’Île - Tél. 022 316 17 20 • 1, Place de Longemalle - Tél. 022 316 17 40

sociales (hiérarchie, code de conduiteou vestimentaire) y ont moins d’im-portance que dans d’autres pays telsque la Suisse. La bonne nouvelle,c’est que tout le monde (y comprisles étrangers) s’en accommode bienvolontiers! Cet état d’esprit permetde minimiser les différences entre lespersonnes et de favoriser le contact,que ce soit avec des cadres diri-geants, des ingénieurs hors pair, desinvestisseurs internationaux ou encoredes leaders visionnaires. Israël, le paysoù «tout le monde connaît tout lemonde», est un lieu de rencontres etd’échanges.�

6Décembre2014 No11

Comme l’apprentissage du swahili, démontré ici par inlingua, les Midis de la Chambre sonttoujours l’occasion d’assister à des présentations variées.

2014Co-sponsors

infoCHAMBRE

Sponsors

Nouveaux membresLa CCIG souhaite la bienvenue aux nouveaux membres, qui ont été admis le10 novembre lors de la séance du Conseil

Accueil des nouveaux membres le 12 novembre dernier lors d’un petit déjeuner

G.HOMINAL ET SES FILS SAVidange, assainissementwww.hominal.ch

GEFCO (SUISSE) SATransport et logistique, transitairewww.gefco.ch

GILBERT HENCHOZ ARCHITECTES PAY-SAGISTES ASSOCIES SABureau d’étude d’architectes paysagisteswww.hench.com

GMC GLOBAL & MEDICAL CONSUL-TANTS S.à r.l.Consultants dans le domaine médicalwww.globalmedicalconsultants.com

GOLF CLUB DE GENEVE(ASSOCIATION)Sport, restaurationwww.golfgeneve.ch

HEROLD FAHRZEUGVERMIETUNGGMBHLocation de voitures - www.hertz.ch

IG BANK SAOnline trading - www.ig.com

INTELLECTUAL PROPERTYAVENUE S.à r.l.Conseils en marqueswww.ip-avenue.com

ITECOR SUISSE SAIT consulting - www.itecor.com

JUNIOR ENTREPRISE HEGEconomie et service - www.jeheg.ch

KANNON CONSULTING S.à r.l.Conseil en entreprise, formation

KILIAN RIVIERA IMMOBILIER SARénovation et constructionwww.krimmo.ch

LINALIS S.à r.l.Informatique - www.linalis.com

NAVIGEST TRUST SERVICES &SHIP MANAGEMENT SAShipping, Services aux armateurs

O.ZBINDEN GOLYT SAHorlogerie, bijouteriewww.montre-geneve.ch

OMBRE & LUMIERE 2000 S.à r.l.Bâtimentwww.ombreetlumiere2000.ch

S2RConsulting - www.s2r.ch

SIEMENS SUISSE SATechnologie du bâtimentwww.siemens.com

SO GOURMETS! S.à r.l.Commerce de bienswww.so-gourmets.ch

SONEPAR INTERNATIONAL SERVICESServices dédiés à la distributionde matériel électroniquewww.sonepar.com

SPACECODE HOLDING SABusiness solutions forhealthcare & luxury goodswww.spacecode.com

SWISS AERO PROD S.à r.l.Drones civils principalement audiovisuelswww.swissaeroprod.com

TENNIS CLUB DES SERVICES INDUSTRIELS DE GENEVEClub de tennis - www.tcsi.ch

THE ECONOMIST GROUPPublication et distribution d’imprimés,offre de services de management,vente, marketing et administratifswww.economistgroup.com

UMDASCH SHOP FITTING AGAgencement de magasinswww.umdasch-shopfitting.com

ACCOR GESTION HOTELIÈRE& SERVICES SAHôtellerie - www.accor.com

A-GROUP MARKETING SAAéronautique - www.airfixaviation.fi

AKEANCE CONSULTINGSWITZERLANDConsulting - www.akeance.com

ANTHEOR CONSEILSConseil, recrutement,organisationwww.antheor.ch

ARIAS AVOCATSConseil juridique, fiscal

AXXYS SERVICES SAComptabilité, services RHwww.axxys.ch

BERNASCONI ENTREPRISEGENERALE SAEntreprise généralewww.bernasconi-eg.ch

BRUELLAN SAFinance - www.bruellan.com

CAP CONSEIL EN AFFAIRES PUBLIQUESCommunicationwww.capconseil.ch

CARIGEST SAConseils et assistance dansle domaine caritatifwww.carigest.ch

CEMBRA MONEY BANK AGSuccursale de GenèveBanque - www.cembra.ch

ETOILE CAROUGE FCAssociation sportive (football)www.etoilecarouge.com

FONDATION DU GRAND PRIX D’HORLOGERIE DE GENEVEHorlogerie - www.gphg.org

IG BANK SAOnline tradingwww.ig.com

KURZ SA BijouterieVente de bijoux et de montreswww.kurzbijouxmontres.ch

ORBIWISE SATechnologies, Information,Communicationwww.orbiwise.com

PRIVALIA IMMOBILIER SAImmobilierwww.privalia-immobilier.ch

PROCADRES INTERNATIONALManagement de transitionwww.procadres.com

SFISS SAFinancement opérationscommerciales

SWISS AUDIT &FIDUCIARY SERVICES SAFiduciairewww.swissauditfidu.ch

THE BERLITZ SCHOOLS OF LANGUAGES AGFormationwww.berlitz.ch

WEBEXPERT S.à r.l.Nouvelles technologiesinformatiqueswww.webexpert.ch

WIB-SWISS SAServices professionnelspour femmeswww.wib-swiss.com

ZENITH - WATCHESCommerce horlogerie de luxewww.zenith-watches.com

1875 FINANCE SAGérants indépendants & Family Officewww.1875.ch

AGILEN SOLUTIONS S.à r.l.Conseils financiers aux entreprises

BEEONE COMMUNICATIONS SATéléphonie internationalewww.beeone.ch

BURBERRY (SUISSE) SABoutique - www.burberry.com

CONSULTING ET COACHINGFENG SHUICoaching

COSMOTRADE RESOURCES SAHeadhunting – Business developmentwww.cosmotrade.ch

HORTIS GRC SAInformatique - www.hortis.ch

L’objectif de l’unité Migros Pro estde faciliter l’accès aux achats et auxservices que Migros peut offrir auxentreprises, institutions, associationset organisations internationales : formation, traiteur, loisirs, cadeaux,fournitures de bureau, mobilier,équipements électroniques ouencore services d’impression. Ellepropose une sélection d’offres parmiplus de 100000 références et per-met aux acheteurs de gagner untemps précieux et de réaliser desdemandes de devis directement enligne. www.migrospro.ch

inlingua Genève est un des 320centres d’inlingua au monde. Ducours privé au cours en entreprises,l’école propose une méthode d’ap-prentissage active avec des ensei-gnants spécialement formés et unnombre de participants limité afind’avancer rapidement et d’unemanière efficace. Elle propose égale-ment une plateforme unique : leinlingua Online Learning.www.inlingua.ch

Créée en 2012 à Genève, Ondacoest une entreprise de conseil auxentreprises et de services en infor-matique. Elle élabore des modèleset des solutions sur mesure pour sesclients, en étroite collaboration aveceux, en se basant sur une approcheinnovante et des méthodologiesreconnues. Son équipe pluridiscipli-naire est composée de profession-nels reconnus jouissant d’une trèslarge expérience et d’une solideréputation. www.ondaco.com

Créé en 1975, Ordem SA (contrac-tion de : Organisation etDéménagement) a été dès son ori-gine active dans le domaine dudéménagement, principalement à

l’international. Dès 1986, avec l’arri-vée d’un nouvel administrateur et lechangement de direction, la sociétéa étendu ses activités, ouvert unesuccursale dans le canton deFribourg et est devenue internatio-nale avec sa succursale de Prévessin-Moëns en France voisine.www.ordem.ch

Secretary Plus est le leader euro-péen de la sélection et du recrute-ment dans les fonctions d’assistanatqualifié et multilingue. Tous lespostes administratifs polyvalents ettechniques sont sélectionnés. Basé àGenève, Lausanne et Zurich, il assureun rôle de conseiller et propose unservice sur-mesure : Recrutement &Sélection, Outsourcing solutions,Travail Temporaire, Consulting etPayrolling. www.secretary-plus.ch

Créée en 2010, WiB-Swiss Womenin Business est née de la prise deconscience qu’être un homme ouune femme au travail n’est pas lamême chose. Afin de favoriser l’équi-libre du «travailler ensemble», ellepropose aux entreprises des ateliersde formation sur toute questionayant trait au genre ainsi que desaccompagnements personnalisés auxfemmes dans les étapes clés de leurcarrière. www.wib-swiss.com

Spécialiste de la RFID active,AgoraBee conçoit et fabrique enSuisse des équipements de géolocali-sation télématique et proposenotamment des applications pour lesuivi des équipements mobiles(bennes, compacteurs, outils dechantier, équipements spécifiques).40% des objets tracés grâce auxtags RFID ont un lien avec le trans-port et le stockage des déchets.www.agorabee.com

Midi de la Chambre du13 novembre 2014

Compte rendu

7No11 Décembre2014

infoCHAMBRE

Le Séminaire économique co-orga-nisé par la BCGE et la CCIG, avec lacontribution de l’Office cantonal dela statistique, a eu cette année pourthème les hommes et les femmesqui, venus de l’étranger, ont contri-bué au développement de Genève.

L’étude présentée, « Les artisans del’économie genevoise»*, retracel’évolution de la migration et sonapport à la région.

Une table ronde a réuni JoséeBélanger, associée gérante de

Toutmorrow S.à r.l., Jean ClaudeGandur, président d’AOG, etMartin Velasco, président et CEOd’Anecova.

Lors de la Cérémonie officielle qui asuivi, la CCIG, le Département de la

sécurité et de l’économie et l’Officede Promotion des Industries et desTechnologies ont, pour la premièrefois, décerné deux Prix de l’économiegenevoise 2014, l’un au Groupe GillesDesplanches et l’autre à CovanceCentral Laboratory Services SA.

Quant au Prix de l’innovation 2014,il a récompensé le CERN.

La journée s’est terminée dans uneambiance chaleureuse autour d’uncocktail dînatoire raffiné préparépar Palexpo restaurants.�

*Cette étude, réalisée par Marian Stepczynski, ainsi que Philippe Wanner et Yves Flückiger (Université de Genève), est disponible sur le site de la CCIG, www.ccig.ch, rubrique «Autres publications».

Le Evénement économique

3 4

1

5

2

1. Table ronde avec Josée Bélanger, entourée de Jean Claude Gandur (à gauche) et de Martin Velasco.

2. Allocution de Pierre Maudet, vice-président du Conseil d’Etat, chargé du Département de la sécuritéet de l’économie.

3. Jean-Marc Leroux, directeur général de Covance, premier lauréat du Prix de l’économie genevoise 2014.

4. Dr Frédérick Bordry, directeur des accélérateurs et de la technologie du CERN, lauréat du Prixde l’innovation 2014, entouré de (gauche à droite) Michel Balestra, Jacques Jeannerat,Pierre Maudet, Rolf Gobet et Pierre Poncet.

5. Gilles Desplanches, directeur général de Gilles Desplanches SA, deuxième lauréat du Prix de l’économiegenevoise 2014.

©point-of-views.ch

Pas encore membre?La CCIG a pour mission d’assurer une économie forte et de promouvoir ses membres. Avec plus de 2000 entreprises membres, de toutes tailles et tous secteurs, elle rassemble plus des troisquarts des emplois privés du canton. Indépendante de l’Etat, son autonomie et sa représentativité en font le porte-parole de l’économie face aux autorités publiques.

Si vous souhaitez bénéficier des services de la CCIG, devenez membre sans tarder! www.ccig.ch – tél. 022 819 91 11.

Retrouvez les images de l’événement sur la page facebook de la CCIG : www.facebook.com/CCI.Geneve

La Direction et les collaborateurs de la Chambrede commerce, d’industrie et des services de Genèvevous souhaitent santé, bonheur et prospérité !

8Décembre2014 No11

2014Sponsors Co-sponsors

Prochain Midi de la ChambreJeudi 22 janvier 2015 de 12h30 à 14h à la CCIG (accueil dès 12h)

Venez assister à la présentation des entreprises suivantes :

infoAGENDA

Fermeture de fin d’annéeLa CCIG sera fermée du 25 décembre 2014 au 4 janvier 2015, à l’exception duService Visas et Légalisations. Ce dernier tiendra en effet une permanence les :• Lundi 29 décembre 2014 de 9h à 12h• Mardi 30 décembre 2014 de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30.

� INFORMATION

www.ccig.ch (Contact)

Des membres de la CCIG lauréats de la troisièmeédition

Ce Prix, quirécompense laqualité de l’ac-cueil, l’esthétique

de la vitrine ou un coup de cœur dujury, a pour but de renforcer l’attrac-tivité des commerces genevois.

La CCIG se réjouit de compter,parmi les lauréats de cette troisièmeédition, plusieurs de ses entreprisesmembres : Gant Store Genève,PKZ Burger-Kehl & Co SA etBrachard & Cie SA, et tient àles féliciter !�

Au fil des événementsL’augmentation dunombre de manifes-tations que la CCIGorganise l’ontconduite à renforcer

son équipe. Une assistante a ainsiété engagée pour les événements :Priscilla Steiner. Les participantsaux derniers événements n’auront

pas manqué de remarquer son sourire lumineux !Dans le même élan, dès janvier, lesmembres de la CCIG se verrontproposer des séminaires d’un typenouveau. Ceux-ci auront pour butd’aider les entreprises à profiter aumieux des services que la CCIGpeut leur offrir. �

IMPRESSUM

Bulletin d’information de la CCIG.Paraît 11 fois par an, 3500 exemplaires

Responsable d’édition:Alexandra RysRédaction:Sonam Bernhard, Fabienne Delachaux,Nathalie Hardyn, Marie-Louise Possa,Alexandra Rys

Publicité:Promoguide SA - Tél. 022 809 94 92

Informations: [email protected]

4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

Conception:ROSS

graphic design

Impression:SRO-KUNDIG SA

Genève

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS www.ccig.ch (Agenda des événements)

ACTIVE LANGUAGES

AIGUILLAGE ENTREPRISE &HUMAIN

ASSOCIATION RÊVES SUISSE

ATELIERSSUD

ATON DÉVELOPPEMENT SADANIEL ROUX

SMART PERFORMANCE

Prix du Commerce

Save the date150e Assemblée généraleLundi 23 mars 2015Bâtiment des Forces Motrices

La prochaine Assemblée générale, qui se déroulera dans le cadre du150 e anniversaire de la CCIG, fera l’objet d’un programme spécial.

Les membres et les invités de la CCIG recevront une invitation par la poste.

Jeudi 5 février 2015 - IMD Business School, Lausanne

Rappel

Journée du Conseil d’administration

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS

www.swissboardinstitute.ch

©Genève Tourisme