cciginfo no 8 - septembre 2014

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Genève compte davantage de jeunes en formation professionnelle – tant duale qu’à plein temps – que de gymnasiens. C’est qu’elle a su faire évoluer le système de formation pour coller au plus près des besoins des entreprises. De leur côté, les apprentis d’aujourd’hui ne peuvent que se féliciter de leur choix puisque près de 90 % des titulaires de CFC trouvent un emploi dans les six mois suivant l’achèvement de leur formation 1 . Mais l’économie évolue à une telle vitesse que la formation est déjà confrontée à de nouveaux défis : des jeunes qui choisissent la formation professionnelle plus tard dans leur cursus et des entreprises qu’il faut sans cesse convaincre qu’elles ont à gagner en offrant des places d’apprentissage. Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook ! .pdf .xls .doc © Laurence Herren - Photos : Shutterstock TROP DE PAPIERS EN LIBERTÉ ? CAPTUREZ- LES ! DU COPIEUR À LA GED T. 0848 912 912 www.devillard.ch Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Septembre 2014 No 8 MENSUEL www.ccig.ch Formation professionnelle Entreprises et apprentis : une relation gagnant-gagnant Vous êtes membre de la Chambre. Mais connaissez-vous tous les services qu’elle peut vous offrir ? PAGE 9 infoCHAMBRE Commerce international La Fondation pour les terrains industriels de Genève, partenaire majeur de la CCIG, ne manque pas de défis à relever. PAGE 7 En novembre, une mission économique emmènera au Japon des entrepreneurs genevois en compagnie de Pierre Maudet. PAGE 5 Comment bien utiliser la CCIG Les défis de la formation professionnelle Nouveaux apprentis et nouveaux métiers : les défis auxquels la forma- tion professionnelle est confrontée ne manquent pas. Contrairement à une idée longtemps répandue, la formation professionnelle n’est pas, pour les jeunes qui la choisissent, une solution de repli. D’ailleurs plu- sieurs métiers, tels qu’installateur électricien ou laborantin en chimie, requièrent pour l’entrée en appren- tissage le même niveau que celui nécessaire pour entrer au Collège. Ils commencent néanmoins un apprentissage de plus en plus tard. Ainsi, la moyenne d’âge à l’entrée en apprentissage de commerce est aujourd’hui de 21 ans. Souvent, ils ont déjà suivi une autre formation. 10 à 15 % d’entre eux détiennent déjà un diplôme, maturité gymna- siale ou diplôme de l’Ecole de cul- ture générale, voire même un bachelor. Ce sont au final la majo- rité des apprentis de commerce qui démarrent leur formation duale avec un bagage scolaire supérieur à celui du Cycle d’orientation. « Cette mutation du profil des jeunes en formation professionnelle est l’un des enjeux du futur », dit Grégoire Evéquoz, directeur général de l’Office d’orientation, de formation professionnelle et continue (OFPC). « Il faut désormais trouver un moyen d’individualiser les parcours, par exemple en écourtant la formation théorique là où il existe des acquis. » A côté de cette modification de la population, de nouveaux métiers émergent. On estime que plus de la moitié des écoliers actuels pratique- ront des métiers qui n’existent pas encore lorsqu’ils seront diplômés. LinkedIn a répertorié les dix métiers qui se sont imposés sur le marché du travail depuis cinq ans et qui contiennent déjà des indications sur l’évolution de certaines activités. Ainsi se profilent par exemple le spécialiste en médias sociaux, l’architecte de données ou le déve- loppeur Android. De son côté, l’Association française pour l’emploi des cadres a récem- ment publié un guide présentant soixante métiers en émergence, qui se retrouvent dans trois grands groupes d’activités: celles qui visent à minimiser toutes sortes de risques suite page 2 Grégoire Evêquoz, directeur général de l’Office pour l’orientation, la formation pro- fessionnelle et continue. 1 La presse romande s’est timidement fait l’écho, mi-août 2014, du plaidoyer de l’ancien Surveillant des prix, Rudolf Strahm, en faveur de l’apprentissage, mieux adapté aux besoins des entreprises que nombre de cursus académiques. Canton 2000 2012 Maturité Maturité Maturité professionnelle (%) professionnelle (%) gymnasiale (%) VD 6.2 9.8 23.1 GE 2.3 8.1 28.4 VS 7.2 14.5 17.3 FR 9.0 15.6 23.0 NE 8.0 17.5 23.2 JU 9.9 16.0 20.4 BE 9.8 14.7 18.0 Moyenne suisse 7.8 13.7 19.6 source : OFS

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Bulletin mensuel de la CCIG

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Page 1: CCIGinfo no 8 - Septembre 2014

Genève compte davantage de jeunes en formation professionnelle – tant duale qu’à plein temps – que de gymnasiens. C’est qu’elle a su faire évoluer le systèmede formation pour coller au plus près des besoins des entreprises. De leur côté, les apprentis d’aujourd’hui ne peuvent que se féliciter de leur choix puisque prèsde 90% des titulaires de CFC trouvent un emploi dans les six mois suivant l’achèvement de leur formation 1. Mais l’économie évolue à une telle vitesse que laformation est déjà confrontée à de nouveaux défis : des jeunes qui choisissent la formation professionnelle plus tard dans leur cursus et des entreprises qu’il fautsans cesse convaincre qu’elles ont à gagner en offrant des places d’apprentissage.

Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook!

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TROP DE PAPIERS EN LIBERTÉ ?CAPTUREZ- LES !

DU COPIEUR À LA GED

T. 0848 912 912 www.devillard.ch

Bulletin d’information de laChambre de commerce, d’industrieet des services de Genève

Septembre 2014 No 8

MENSUEL

www.ccig.ch

Formation professionnelle

Entreprises et apprentis :une relation gagnant-gagnant

Vous êtes membre de la Chambre. Mais connaissez-vous tousles services qu’elle peut vous offrir ? PAGE 9

infoCHAMBRECommerce internationalLa Fondation pour les terrains industriels de Genève, partenairemajeur de la CCIG, ne manque pas de défis à relever. PAGE 7

En novembre, une mission économique emmènera au Japon desentrepreneurs genevois en compagnie de Pierre Maudet. PAGE 5

Comment bien utiliser la CCIG

Les défis de la formationprofessionnelleNouveaux apprentis et nouveauxmétiers : les défis auxquels la forma-tion professionnelle est confrontéene manquent pas. Contrairement àune idée longtemps répandue, laformation professionnelle n’est pas,

pour les jeunes qui la choisissent,une solution de repli. D’ailleurs plu-sieurs métiers, tels qu’installateurélectricien ou laborantin en chimie,requièrent pour l’entrée en appren-tissage le même niveau que celuinécessaire pour entrer au Collège.

Ils commencent néanmoins unapprentissage de plus en plus tard.Ainsi, la moyenne d’âge à l’entréeen apprentissage de commerce estaujourd’hui de 21 ans. Souvent, ilsont déjà suivi une autre formation.10 à 15% d’entre eux détiennentdéjà un diplôme, maturité gymna-siale ou diplôme de l’Ecole de cul-ture générale, voire même unbachelor. Ce sont au final la majo-rité des apprentis de commerce quidémarrent leur formation duale avec

un bagage scolaire supérieur à celuidu Cycle d’orientation. «Cettemutation du profil des jeunes enformation professionnelle est l’undes enjeux du futur», dit GrégoireEvéquoz, directeur général del’Office d’orientation, de formationprofessionnelle et continue (OFPC).« Il faut désormais trouver un moyend’individualiser les parcours, parexemple en écourtant la formationthéorique là où il existe des acquis. »

A côté de cette modification de lapopulation, de nouveaux métiersémergent. On estime que plus de lamoitié des écoliers actuels pratique-ront des métiers qui n’existent pasencore lorsqu’ils seront diplômés.LinkedIn a répertorié les dix métiersqui se sont imposés sur le marché

du travail depuis cinq ans et quicontiennent déjà des indications surl’évolution de certaines activités.Ainsi se profilent par exemple lespécialiste en médias sociaux, l’architecte de données ou le déve-loppeur Android.

De son côté, l’Association françaisepour l’emploi des cadres a récem-ment publié un guide présentantsoixante métiers en émergence, quise retrouvent dans trois grandsgroupes d’activités : celles qui visentà minimiser toutes sortes de risques

suite page 2

Grégoire Evêquoz, directeur général del’Office pour l’orientation, la formation pro-fessionnelle et continue.

1 La presse romande s’est timidement fait l’écho, mi-août 2014, du plaidoyer de l’ancien Surveillant des prix, Rudolf Strahm, en faveur de l’apprentissage, mieux adapté aux besoins des entreprises que nombre de cursus académiques.

Canton 2000 2012

Maturité Maturité Maturité professionnelle (%) professionnelle (%) gymnasiale (%)

VD 6.2 9.8 23.1

GE 2.3 8.1 28.4

VS 7.2 14.5 17.3

FR 9.0 15.6 23.0

NE 8.0 17.5 23.2

JU 9.9 16.0 20.4

BE 9.8 14.7 18.0

Moyenne suisse 7.8 13.7 19.6

source: OFS

Page 2: CCIGinfo no 8 - Septembre 2014

ÉDIT

ORIA

LLes talents,matière première de l’économie suisse

2Septembre2014 No8

suite de la page 1

En l’absence de matières premières, la Suisse se nourrit –au propre aussi bien qu’au figuré – des savoir-faire qu’elle adéveloppés au fil du temps et de ceux qu’elle susciteaujourd’hui. La pérennité de ce système repose sur la qualitédes cerveaux dont dispose son économie.

Comme le montrent divers indices, notamment le GlobalTalent Competitiveness Index (GTCI) publié pour la premièrefois fin 2013, la Suisse est première de classe pour ce qui estde créer et d’attirer des talents 1.

Cependant, les enquêtes se suivent et se ressemblent quisoulignent combien certains secteurs souffrent d’une pénuriede main-d’œuvre qualifiée. La plus récente place les ouvriersqualifiés en tête des dix professions les plus recherchées ; vien-nent ensuite les cadres et dirigeants d’entreprise, suivis destechniciens au troisième rang 2.

Ce qu’on appelle communément « la guerre des talents»porte, d’une part, sur la création de cette ressource et, d’autrepart, sur la capacité de l’attirer. Les efforts que déploie Genèvepour revaloriser la formation professionnelle aux yeux tant desjeunes que des entreprises sont couronnés de succès, commeon le verra dans le dossier ci-contre, notamment parce qu’unvéritable tandem a été créé entre les associations profession-nelles et l’administration.

Il deviendra par contre beaucoup plus ardu d’attirer destalents suite à la votation de février sur l’immigration de masse.En cumulant ses effets avec le recul de la natalité et le vieillisse-ment de la population, cette décision sonne, à moyen terme, leglas de nombreuses forces vives indispensables aux entreprises.Cette perte ne pourra être comblée qu’en mettant en œuvre plu-sieurs moyens complémentaires. Une formation professionnelletoujours plus efficace, c’est-à-dire à l’écoute des besoins des entre-prises, fait sans aucun doute partie du premier train de mesures.

1 Cf. édito de l’e-ccig du 4 décembre 20132 Bilan.ch, 19 août 2014, «En Suisse, une entreprise sur trois touchée parla pénurie de talents»

être des personnes, de consomma-tion et de pollution.

Comment faire pour que le systèmede formation prépare le mieux possi-ble les jeunes à l’exercice d’activitésdont on ne connaît pas encore tousles contours? «Une manière de releverce défi est de maintenir des liens trèsforts entre l’économie, les entrepriseset ceux qui forment, estime GrégoireEvéquoz, afin que les nouveauxbesoins de l’économie et de la sociétépuissent rapidement être intégrés dansles programmes de formation. Ils’agira notamment de tenir compte del’importance croissante de compé-tences telles que la capacité d’adapta-tion, d’innovation, de travail en réseau,d’apprentissage. Celles-ci constituentdéjà, mais ce sera encore plus le casdemain, le cœur même de l’employa-bilité, dans un contexte où les entre-prises vont devoir sans cesse innover,

adapter leur fonctionnement et inté-grer de nouvelles technologies.»

Adéquation avec les besoinsLe système suisse de formationdonne aux associations profession-nelles une place prépondérante.Ainsi, tant le programme que lecontenu des examens sont élaboréspar les associations faîtières natio-nales. Par voie de conséquence, iln’existe qu’un système de certifica-tion : national. Cela explique qu’ilpeut parfois y avoir un décalageavec les besoins des entrepriseslocales. De même, pour pouvoircréer un CFC, une association faî-tière doit exister dans la branche.

En l’absence de celle-ci, il existecependant d’autres moyens. Ainsi, iln’y a pas, en Suisse, d’association faî-tière dans le secteur du transportpublic. Ce qui n’empêche pas les TPGd’avoir besoin de personnel formé etcertifié. Le problème a été résolu parle biais de la formation continue. Uneformation de 130 heures a été misesur pied, débouchant sur la délivranced’un diplôme cantonal intitulé«Certification de formation continuede conducteur en transport public». Ilaura fallu moins de deux ans pourmettre cette formation en place, alorsqu’il en faut en tout cas sept pourcréer un nouveau CFC.

Dans le même ordre d’idées, afind’améliorer le confort de sespatients, l’hôpital de la Tour a eubesoin que les aides-soignants maîtri-sent des notions d’hôtellerie. Uneformation continue particulière, éga-lement sanctionnée par un diplôme,a donc été mise sur pied par l’OFPCen collaboration avec l’Ecole hôte-lière de Genève et l’association pro-fessionnelle des aides-soignants. Elledébouche sur un titre de certificationde formation continue en restaura-tion et service hospitalier.

«C’est l’avantage de la formationcontinue, explique Grégoire Evéquoz,elle est plus souple et permet donc

économiques, environnementaux ethumains (ingénieur écoconception,responsable management desrisques, consultant en risques psy-chosociaux, etc.) ; celles qui ont pourbut de trouver une meilleure rentabi-lité et maîtrise des coûts (responsablede la gestion des talents, responsablede la gestion des données, ingénieuren efficacité énergétique, etc.) ;enfin, celles qui visent à donner dusens à l’engagement de l’entrepriseen temps de crise et à dialoguer avecles consommateurs sur le web social(responsable web, chargé de com-munication on line, etc.).

En toile de fond de l’émergence desnouveaux métiers se retrouvent doncles tendances fortes qui caractérisentle monde d’aujourd’hui, telles que lesrévolutions technologiques, la concur-rence internationale toujours plusvive, les enjeux en matière de bien-

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Evolution des effectifs de l’enseignement public secondaire IIselon le type de formation

Organigramme de l’enseignement public 2013

Etudes doctorales

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15 ans

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© point-of-views.ch

Memento statistique de l’éducation à Genève , Service de la recherche en éducation, Genève

Page 3: CCIGinfo no 8 - Septembre 2014

3No8 Septembre2014

Rendre l’apprentissage plusaccessible… pour les entreprisesA Genève, le nombre d’entrepriseshabilitées à former est passé de2050 en 2001 à 4153 en 2013,mais cela ne signifie pas que toutesforment effectivement. C’est que lescontraintes sont nombreuses.Grégoire Evéquoz a ainsi calculéqu’en 15 ans, 300 ordonnancesliées à la formation avaient été soitpromulguées, soit modifiées. « Il estvrai qu’il est devenu plus compliquépour une entreprise de former,reconnaît-il. Les tâches administra-tives, en particulier, se sont réelle-ment alourdies. C’est la raison pourlaquelle l’OFPC a développé un pro-gramme d’aide aux entreprises. »

Plusieurs mesures composent ce pro-gramme. Par exemple, sur le modèledu «speed dating», des réunionssont organisées régulièrement –deux fois par semaine à certainespériodes –, mettant en présencejeunes et entreprises. «A l’origine,nous avions mis cela en place pouraider les jeunes, explique le directeurde l’OFPC, mais nous nous sommesvite rendu compte que les entre-prises étaient intéressées à recruterdirectement par ce biais.»

Il y a eu également l’introduction dutest EVA (Evaluation informatiséepour l’entrée en apprentissage), quiévalue le niveau de français et demaths des jeunes avant l’entrée enapprentissage. Suite aux tests, lesdossiers de candidature sont adres-sés aux entreprises, selon les profes-

La situation est moins rose en Suissealémanique. L’Office fédéral de lastatistique prévoit une baisse glo-bale du nombre d’apprentis de3,1% entre 2012 et 2019. Encause, un déficit des naissancesentre 1992 et 2003. Pour la Suisseromande, cette diminution ne seraittoutefois que de 1,8%, grâce à untissu économique plus fortementtertiarisé et à un apport plus impor-tant de l’immigration 2.

En moyenne nationale, 9% desplaces d’apprentissage (environ 8500)sont restées vacantes en 2013. Dansdeux tiers des cas, les entreprisesannoncent n’avoir pas reçu de postu-lation adéquate. Attentes démesuréesou cursus inadapté? «Nous connais-sons aussi ce genre de phénomène,et sommes peut-être mieux préparésque les Alémaniques à y faire face,avec le développement d’offres tran-sitoires ou passerelles.»�

de répondre plus rapidement auxbesoins de l’économie, en particulierdans le contexte d’une région.»

L’apprentissage doit rester cequ’il est : un apprentissagePour autant, jusqu’où faut-il allerdans la spécialisation? Il n’existe pasen Suisse de formation de chocola-tier, par exemple ; elle est comprisedans celle de confiseur. Dans ledomaine du cuir, il était possibleautrefois de choisir entre plusieursmétiers tels que maroquinier, artisandu cuir, etc. Aujourd’hui, il n’y aplus qu’une formation : artisan ducuir et du textile. «C’est que le mar-ché suisse n’a pas besoin de plus.Toute l’essence de notre systèmedual, c’est de partir de la réalité desbesoins», analyse GrégoireEvéquoz.

Les entreprises, de leur côté, sont deplus en plus exigeantes. Et pourtant,le niveau de l’apprentissage est plusélevé qu’il y a 20 ans : les languesont fait leur apparition au pro-gramme et la durée des études s’estallongée : il n’existe plus de forma-tion aboutissant au CFC en deuxans. Aujourd’hui c’est trois ou qua-tre ans. « L’une des craintes pourl’avenir, dit Grégoire Evéquoz, c’estque les formations de niveau secon-daire II ne soient plus suffisantes, endépit du durcissement des critèresd’apprentissage. Il existe aujourd’huiun risque très net de faire de l’ap-prentissage déjà une formation avecdes exigences tertiaires, ce qui n’estpas souhaitable. »

sions souhaitées par les candidats.Les entreprises sont ainsi d’embléefixées sur les compétences des can-didats dans ces deux domaines. Lecoût du test est pris en charge parl’Etat et le Fonds cantonal genevoisen faveur de la formation profes-sionnelle et continue (FFPC), et 1200jeunes l’ont passé cette année.

On peut encore citer le Chèque labelentreprise formatrice (CLeF). D’unevaleur de 1500 francs, il correspond à10 heures de coaching, assurées parun spécialiste de la formation profes-sionnelle mis à disposition de l’entre-prise par l’OFPC. Le coach intervient àla demande de l’entreprise et enfonction de ses besoins spécifiques.L’OFPC prend à sa charge la forma-tion des coaches et l’évaluation deleur activité, tandis que la collectivitépublique (les communes) paie leursprestations. Le chèque est renouvela-ble une fois pendant la durée de laformation de l’apprenti. Une entre-prise peut faire appel à un coach, soitparce qu’elle n’a jamais formé etqu’elle ne connaît pas bien le sys-tème, soit parce qu’elle souhaite sedécharger de certaines tâches liées ausuivi de l’apprenti, ou encore parcequ’elle est confrontée à des difficultésavec son apprenti.

Genève a su sauverl’apprentissageGenève peut aujourd’hui se féliciterde ce que le nombre d’apprentis(formation duale) a retrouvé sonniveau de 1990, c’est-à-dire celuiqu’il avait avant que la tertiarisationde l’économie ne s’accélère. Celas’explique par l’introduction de nou-velles formations, en particulier dansle domaine santé-social, ainsi quepar la mise en œuvre d’une maturitéprofessionnelle qui, préparée pen-dant l’apprentissage ou après l’ob-tention du CFC, permet d’accéderaux formations tertiaires des Hautesécoles spécialisées (HES).

2 L’Hebdo, «L’heure de la remise en question», 15 mai 2014 et l’Agéfi, «L’apprentissage en porte-à-faux», 15 mai 2014 (sur le site www.agefi.com,taper «apprentissage en porte-à-faux» dans la recherche).

Succès du CFC bilingueAu travers de sa newsletter électronique notamment, la CCIG a lar-gement promu le nouveau CFC d’employé de commerce bilinguefrançais-anglais (pour les branches «Service et Administration» et«Agence de Voyages») lancé au début de l’an dernier par l’OFPC,avec le soutien de la Confédération. «Avec 930 multinationalesbasées à Genève et environ un tiers de la population active du can-ton utilisant l’anglais dans son cadre de travail, il existe un besoinavéré au sein de l’économie», relève Grégoire Evéquoz. Sans sur-prise, la formation a donc connu du succès, même si les effectifs res-tent encore modestes. En 2013, 12 élèves ont pu bénéficier de cetteformation. Pour la rentrée 2014-2015, ils seront une vingtaine for-més dans environ quinze entreprises.

Un apprenti, ça rapporte !Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, former un apprenti nereprésente pas un coût net pour l’entreprise, mais un bénéfice. En2009, ce bénéfice net s’est élevé à 474 millions de francs pour uninvestissement brut de 5,35 milliards. Ces données confirment la ten-dance observée depuis dix ans déjà par les auteurs de l’étude, quienquêtent auprès de 2500 entreprises formatrices*.

Source: Strupler et W

olter, 2012

2500

2001 2009 2010 2011 2012 2013

2000

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1000

500

0

1801 19612122 2178 2159 2224

Contrats d’apprentissage conclus à Genève

NOMBRE DE CO

LLABO

RATEURS

-15000

>250

50 -250

10 -49

4 -9

0 -4

Total

CHF -10000 -5000 0 5000 10000 15000 20000 25000

Revenu net généré par un apprenti, selon la taille de l’entreprise (2009)

*Mirjam Strupler et Stefan C. Wolter, «La formation duale : un gage de réussite – aussipour les entreprises», 2012

Apprentissage de 4 ansApprentissage de 3 ans

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4Septembre2014 No8

Quels sont, à votre avis, lesenjeux de la formation profes-sionnelle à moyen et longterme?

La formation professionnelle s’ins-crit pleinement dans le concept dedéveloppement durable : grâce àl’apprentissage, l’entreprise doitapprendre à gérer ses compé-tences propres et à transmettreson savoir-faire.

A l’instar des produits bio dansl’alimentaire, les entreprises doi-vent de plus en plus communi-quer sur leurs valeurs. Or, la for-mation professionnelle est unevaleur essentielle au bon équilibreéconomique et social de notresociété. En ce sens, l’intégrationet la formation deviennent de plusen plus une obligation morale del’entreprise vis-à-vis de son envi-ronnement, de ses marchés et deses clients.

L’image d’antan de lourdeursadministratives et d’un surplus depaperasseries n’est plus, depuis2009, une réalité objective, mêmesi, hélas, ces clichés ont encore lavie dure… Ainsi, la responsabilitéde la surveillance de l’apprentis-sage a été reprise par les associa-tions professionnelles, qui enca-drent et impliquent mieux lesentreprises. L’apprentissage souf-fre également encore et toujours

de nombreux clichés négatifset / ou péjoratifs, parfois auprèsdes entreprises mais surtoutauprès des parents, qui ne réali-sent pas encore à quel point lafilière de formation profession-nelle a évolué depuis dix ans.

La formation professionnelle doitapprendre à mieux communiquerlocalement pour convaincre tantles parents que les entreprises deson incroyable potentiel et deson succès, qui sont tous deux,paradoxalement, bien mieux per-çus à l’étranger qu’en Suisse.

Qu’est-ce qui pourrait, selonvous, inciter les entreprises àêtre plus nombreuses à offrirdes places d’apprentissage?

Je vois trois facteurs. Les entre-prises doivent tout d’abord pren-dre conscience que l’apprentis-sage est une valeur tant àl’interne de l’entreprise qu’à l’ex-terne, pour ses clients.

Ensuite, il faut continuer à déve-lopper des moyens concrets pouraider et accompagner les entre-prises face aux contraintes admi-nistratives, d’encadrement et desuivi de formation des jeunesqu’elles vont former.

Enfin, il faut sensibiliser davan-tage les parents, les enseignantset les acteurs de la scolarité obligatoire aux perspectives réellement prometteuses de l’ap-prentissage et des filières profes-sionnelles comme une alternativeau moins aussi positive que lafilière gymnasiale.

Pensez-vous que l’apprentis-sage est toujours, au XXIe siècle,un bon système de formation?

Notre système de formation pro-fessionnelle est considéré commele meilleur système de formationau niveau international. Il n’y apas une semaine qui ne s’écoulesans que nos institutions ne soientvisitées par des délégations étran-gères de haut niveau. Selon uneenquête récente de MIS-Trendclassant les meilleurs atouts de laSuisse, le système de formationprofessionnelle arrive au 1er ranget ceci est exprimé de manièreencore plus forte par les leadersprofessionnels. La formation pro-fessionnelle est donc une voie quidevient particulièrement priséepour pallier la pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

Une des plus grandes richesses dela formation en alternance résidedans la proximité qu’elle entre-tient en demeurant constammenten lien direct avec la réalité et lesmilieux professionnels. En effet,grâce à ce système dual, ce sontles entreprises (via les associationsprofessionnelles patronales et syn-dicales) qui ont le devoir d’adap-ter et de régir les ordonnances deformations (contenus), en ajustantainsi quasiment en temps réel lesthèmes d’enseignements et encollant étroitement tant à l’évolu-tion technologique qu’aux besoinsde l’économie.

Cette proximité pragmatiquerepose par ailleurs sur un partena-riat social précieux en ce sens qu’ilpermet d’optimiser très efficace-

ment les processus politiques demise en œuvre des nouvelles loiset des budgets. A Genève, laquasi-totalité des projets de loi liésà la formation professionnelle ontété adoptés à l’unanimité des par-tis du Grand Conseil : du jamaisvu, qui démontre que le partena-riat social a permis de débattre etde résoudre bien en amont les dif-férends éventuels.

Craignez-vous, commeM. Evéquoz, qu’à force de vouloir rendre plus difficile l’apprentissage, on en fasse uneformation de niveau tertiaire?

Les attentes des milieux profes-sionnels sont de plus en plus éle-vées et, parallèlement, les entre-prises recherchent en priorité despersonnes avec une expérienceprofessionnelle.

Les filières professionnelles appor-tent cette expérience, contraire-ment aux filières académiques.Elles offrent en plus un potentield’évolution tertiaire qui n’existait

pas il y a encore 10 ans, notam-ment grâce aux passerelles et à lacréation des HES ou de la matu-rité professionnelle.

Les entreprises vont cependantdevoir comprendre qu’elles nepeuvent pas avoir le beurre etl’argent du beurre : elles vontdevoir s’impliquer dès le début dela formation des jeunes etapprendre à leur réserver unespace de formation adapté quis’avérera précieux pour l’avenir.La pénurie de main-d’œuvre qua-lifiée dans l’horlogerie au seuildes années 90 a conduit nombred’entreprises horlogères à repen-ser leur système de recrutementet elles s’organisent aujourd’huiintelligemment pour intégrer desjeunes dans des centres de for-mation professionnelle qu’ellesont elles-mêmes conçus.

Ce modèle s’étendra à d’autressecteurs et ce d’autant que lesproblématiques d’immigrationvont continuer à peser sur notreéconomie.�

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5No8 Septembre2014

de partenaires économiques japo-nais, dans le cadre de la célébrationdes 150 ans d’amitié nippo-helvé-tique.�

Cette missioncomprendranotamment desséances d’infor-mations pointuesrelatives au mar-ché japonais avec

les meilleurs spécialistes suisses surplace, des réunions avec des parte-naires commerciaux (incluant desvisites d’entreprises) à la carte pour

chaque entreprise participante et desrencontres avec des institutions offi-cielles, très utiles pour ouvrir desportes dans ce grand marché. Undîner à l’ambassade de Suisse et desrencontres avec des autorités japo-naises sont également prévus.

Elle permettra aux entreprises gene-voises intéressées par ce marché dedévelopper et consolider un réseau

Mission économique auJapon avec Pierre MaudetDu 24 au 28 novembre prochain, la CCIG, en collaboration avec le Jetro, l’OPI et le Service dela promotion économique de Genève, organise une mission économique au Japon, dans larégion du Kansai et à Tokyo.

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Le Japon en brefLe Japon est la troisième économie mondiale. Son premier ministre actuel, Shinzo Abe, a mis en place un impor-tant programme de réformes et d’ouvertures économiques, les célèbres «Abenomics». Il est de bon ton depuisquelques mois de dire : « Japan is back». L’heure du changement a donc sonné pour ce pays, et il est particuliè-rement opportun pour les entreprises suisses de s’y intéresser à nouveau. Tout est mis en œuvre par le gouver-nement actuel pour attirer les investissements étrangers et pour faciliter les partenariats économiques, grâce àl’ouverture de différents secteurs économiques tels que ceux de l’énergie, de la logistique ou des transports.

Un acteur économique majeurPopulation : 128.1 mios (2010)Superficie : 377887 km2

PIB : USD 5984 mias (2013) [2 / 193]PIB per capita : USD 46896 (2013) [17 /185]

Un allié économique de poids pour la SuisseFlux commerciaux Suisse – Japon• Exportations suisses (2012) :CHF 6959 mios (4.5%) [8 e]Principaux secteurs : pharma, horlogerie,chimie, machines

• Importations japonaises (2012) :CHF 4215 mios (1.7%) [12 e]Principaux secteurs : automobile,métaux précieux, pharma /biotech

Investissements directs• Japon > Suisse : 6.6 mias• Suisse > Japon : 15 mias

Cadre institutionnel• 150 ans de relations bilatérales• ALPE (2009)• Accords sectoriels (double imposition, coopéra-tion scientifique, etc.)

Un partenaire économique depremier ordre pour Genève• Nombreuses entreprises genevoisesinvestissant au Japon

• Entreprises japonaises de premier plan basées àGenève (en particulier JTI)

• Siège suisse du JETRO(Japan External Trade Organization)

Des outils webefficacesSwitzerland Global Enterprise (S-GE) a pour but d’informer, deconseiller et d’accompagner les PME suisses et liechtenstei-noises dans le développement de leurs activités internatio-nales. Depuis peu, S-GE propose des outils Web astucieux etefficaces qui complètent son offre en matière de soutien auxentreprises désireuses de trouver de nouvelles opportunités dedéveloppement commercial à l’étranger.

WarmUp2ExportCet outil permet d’évaluer rapide-ment son niveau de préparation àl’export. II suffit de répondre à uncertain nombre de questions-clés etle résultat du questionnaire dira sil’on est prêt à lancer son projet. Lequestionnaire n’est toutefois pasexhaustif, il permet avant tout defaire le point. Pour approfondird’éventuelles questions, S-GE setient à disposition pour un entretiende conseil individuel et gratuit.

Trade4FreeSi l’on ne connaît pas grand-choseaux accords de libre-échange et quel’on recherche un appui pour leurapplication pratique, l’outilTrade4Free vous guide pour savoir sivos produits entrent dans le champd’application d’un accord de libre-échange et si vous pouvez bénéfi-cier d’exonérations ou de réductionsdes droits à l’importation dans lepays de destination.

Market NavigatorDernier né des outils en ligne pourcibler des débouches export, MarketNavigator permet de faire une pre-mière sélection de pays lorsque l’onsouhaite se lancer à l’international.Quel pays est le mieux adapté à sesproduits et services? Nombreusessont les PME à se poser cette ques-tion, surtout si elles vendent desproduits particulièrement innovants

et si elles n’ont pas encore eu l’occa-sion de faire leurs armes à l’export.

Cependant, avant de pouvoir définirle pays cible qui leur convient lemieux, encore faut-il qu’elles seposent une série de questionsimportantes ayant trait à la produc-tion, au marketing, à la vente, auservice-client, à la logistique de dis-tribution, au financement, aux res-sources en personnel, etc. MarketNavigator aide à faire un premierchoix personnalisé dans sondomaine d’activités.�

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Page 6: CCIGinfo no 8 - Septembre 2014

6Septembre2014 No8

infoENTREPRISE

Le défi de la relocation à Genève…relevé par Cartus

Déménager dans un autre pays peutêtre une expérience difficile, un défià relever. Les collaborateurs envoyésen mission à l’étranger éprouventsouvent des émotions contradic-toires : excitation d’une nouvelleaventure, tristesse de laisser derrièresoi sa famille et ses amis, inquiétudeà la perspective de s’adapter à unnouveau climat, une nouvelle cul-ture et un nouvel environnementprofessionnel.

La Suisse compte parmi les lieuxd’affectation les plus cotés aumonde. En effet, Genève se classerégulièrement parmi les premièresvilles du monde en termes de qua-lité de vie. Les expatriés apprécientsurtout l’environnement, la culture,la nature proche ainsi que l’accèsfacile à d’autres villes d’Europe,pour ne citer que les avantages lesplus évidents.

Néanmoins, un programme de relo-cation dans la région genevoiseapporte son lot de défis. Au coursde ses vingt années d’expériencedans les cantons de Genève et de

Vaud, Cartus a identifié trois préoc-cupations principales :• La difficulté à trouverun logement

• La disponibilité des écoles internationales

• Le manque de maîtrisede la langue locale.

Les autres préoccupations sont liéesà la difficulté pour le conjoint àtrouver un emploi, au coût de la vieainsi qu’au système de santé.

Audren Gudiksen de Cartusrépond à nos questions.

Quels services Cartuspropose-t-il ?Nos consultants en relocation accom-pagnent les salariés tout au long deleur transfert. Nos services sont nom-breux et comprennent entre autres larecherche de logement, la gestiond’un logement temporaire, larecherche d’école, la coordinationdes services de déménagement, lalocation de meubles, la demande depermis de travail, une visite d’orienta-tion et l’assistance à l’installation afin

de faciliter la familiarisation avec lenouveau lieu de vie. Cartus proposeégalement des formations linguis-tiques et interculturelles.

Quelles solutions Cartus apporte-t-il aux trois préoccupations prin-cipales mentionnées ci-dessus?En ce qui concerne le logement, ilfaut bien expliquer les contraintes dumarché immobilier genevois : lesobjets immobiliers de taille moyennesont rares et souvent très demandés.En outre, ce marché favorise les pro-priétaires car la demande dépassel’offre, ce qui peut susciter une forteconcurrence entre les locataires éven-tuels. Quoique le salarié en missionait bien déterminé les critères derecherche, il peut être amené à devoirfaire preuve de flexibilité en matièrede prix, de quartier et de type d’objet.Au fil des ans, Cartus a tissé unréseau d’agents immobiliers dans lescantons de Genève et de Vaud ainsiqu’en France voisine, ce qui facilite

considérablement la recherche delogement. En tant qu’expert dans larelocation, nous informons nos clientsdes tendances du marché immobilierlocal. Autre priorité, le bien-être desenfants. De nombreuses familles réflé-chissent au choix de l’école avant celuidu lieu de leur logement. Il faut doncs’y prendre bien à l’avance afind’évaluer les besoins de la famille etde recevoir des conseils sur les écoleset leur compatibilité avec le systèmedu pays d’origine. Les demandesd’inscription à l’école doivent êtreenvoyées le plus tôt possible en raisond’éventuelles listes d’attente. Cartusaide les parents dans ces démarchesde façon à assurer une place à l’en-fant dans les meilleurs délais.

Enfin, parmi les défis identifiés par lespersonnes ayant répondu à notre der-nière enquête sur les TendancesMondiales de l’Expatriation a figuré lemanque de maîtrise de la languelocale. Les compétences intercultu-relles et linguistiques sont essentielles.Tenter de fonctionner au niveau mon-dial sans disposer de compétencesfortes dans ces domaines constitueune stratégie risquée. En plus de lalangue étrangère, l’employé se trouvedans un nouveau milieu de travail oùles modes de communication sontpeu familiers et les attentes diffé-rentes. La famille qui l’accompagnedoit aussi aborder la transition et éta-blir un nouveau réseau de soutienafin de pouvoir s’adapter. Nous per-sonnalisons donc nos programmes deformation pour assurer l’efficacité del’expatrié dans son nouveau milieu de

travail et pour réduire le tempsd’adaptation de la famille à la nou-velle culture. L’acquisition des compé-tences aura des bénéfices pour l’en-treprise puisque l’expatrié sera enmesure de mieux communiquer avecses collègues ressortissants du paysd’accueil.

Pouvez-vous nous présenterl’équipe Cartus?A chaque client, Cartus propose unservice personnalisé en fonction deses besoins. Les membres de l’équipebasée à Genève ont en moyennecinq ans d’expérience dans la reloca-tion. Nos 22 employés parlent cou-ramment le français et l’anglais, ainsique l’allemand, l’espagnol, l’italien etle portugais. Une grande partie d’en-tre eux ont vécu ou travaillé à l’étran-ger et donc comprennent la com-plexité que représentent les transfertsinternationaux. Cette diversité d’ex-périences nous permet d’apporter unservice complet tant au Responsabledes ressources humaines qu’au sala-rié et à sa famille.�

Riche de ses soixante ans d’expérience dans le domaine de la relocation, dont vingt exercés dans les cantons de Genève et de Vaud, Cartus est le leader mondialdans la relocation.

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Page 7: CCIGinfo no 8 - Septembre 2014

7No8 Septembre2014

infoCHAMBRE

Les zones industrielles ont la vie dense

compte des zones industrielles etdes secteurs économiques en lienavec son activité.

A ce titre, depuis de nombreusesannées, la CCIG est présente auConseil de direction – soit le Bureaude la FTI – par l’intermédiaire del’un des membres de sa Direction.Nommé par le Conseil d’Etat,Charles Lassauce assure ainsi le lienentre les milieux économiques et laFondation, portant devant elle lespréoccupations des entreprises etpouvant être une source d’informa-tion – dans les limites du secret defonction – pour ces dernières.

D’importants défis à relever cesprochaines annéesL’exiguïté du territoire genevois estune incontournable réalité, quiconduit à rationaliser l’utilisation dusol, quelle que soit son affectation.Compte tenu du dynamisme quirègne dans les zones d’activités et desfréquentes mutations qui s’y dérou-lent, il est indispensable d’initier rapi-

dement un processus de densifica-tion. Le Grand Conseil a d’ailleursadopté, en 2012, une loi permettantla mixité des activités dans ces zones,afin de favoriser la densification enhauteur des parcelles dévolues auxactivités. La CCIG avait fortementœuvré afin de faire aboutir ce projet.

La Fondation sera également enpremière ligne dans le cadre dugrand projet Praille-Acacias-Vernets(PAV), une part importante du terri-toire étant sous sa gestion. Des dis-cussions doivent être entamées avectoutes les entreprises qui occupentactuellement le périmètre afin depermettre leur déplacement ou leuraccompagnement dans unedémarche de promotion et de déve-loppement de leurs parcelles. Desaccords innovants devront être trou-vés pour initier dans de bonnesconditions la mutation de cettefuture extension de la ville.

Enfin, les concepts d’écologie indus-trielle et de mutualisation de ser-vices sont au cœur de la réflexionpour définir les zones d’activités dedemain. Le concept d’EcoParcsindustriels est en développement ausein de la Fondation. Il part de laprémisse que les entreprises pré-sentes sur un même site sont com-plémentaires plutôt que concur-rentes et que des synergies peuventêtre trouvées. La gageure consiste àinitier le dialogue entre des parte-naires qui n’avaient pas l’habitudede ce type de démarches. La zonede Plan-les-Ouates pourrait être lelaboratoire de cette démarche.

Et la CCIG?Quel est le rôle de la CCIG, respecti-vement de son représentant dansl’avancement de ces projets ? Il peuttantôt se révéler un moteur au seindu Conseil, ou alors, à l’inverse, êtreun garde-fou, sur la base de sesconnaissances du milieu écono-mique genevois, lorsque des optionsnéfastes à l’ensemble de l’économiesont envisagées. C’est au travers desinformations du quotidien desentreprises que peuvent se forgerles opinions à défendre. Toutcontact avec elles est donc accueilli

avec plaisir, pour que le développe-ment des zones d’activités gene-voises réponde aux attentes de lamajorité des entreprises.�

Dans son action pour promouvoir la prospérité économique durable, fondée sur des bases saines, qu’elle appelle de ses vœux, la CCIG collabore avec de nombreuxpartenaires institutionnels, privés ou publics, dans un réseau fertile et agissant. Dans le CCIGinfo de mai, nous présentions le CAGI (Centre d’accueil de la Genèveinternationale). C’est au tour de la Fondation pour les terrains industriels de Genève d’être sous les feux des projecteurs.

Depuis 1960, la Fondation pour lesterrains industriels de Genève (FTI)est un acteur incontournable deszones d’activités du territoire gene-vois. Près de 75% des périmètresindustriels sont gérés par elle et laFondation représente le principalinterlocuteur des entrepreneurs sou-haitant pouvoir développer une acti-vité industrielle dans notre canton.

Se définissant comme « facilitatriced’implantation», la FTI est un inter-médiaire entre les divers interve-nants publics et privés. Elle vise àvaloriser les terrains dévolus à l’acti-vité industrielle, à les aménager et àles allouer aux entreprises désireusesde se développer à Genève.

Organisme de droit public, sa gou-vernance est assurée par un Conseild’administration composé d’unevingtaine de membres désignés parles autorités cantonales et commu-nales, représentant les sensibilitéspolitiques du Parlement, les intérêtsdes communes dont le territoire

La JEG prend ses quartiersd’été à la CCIG

Cet été, la CCIG s’est associé lesservices de cinq étudiants del’Université de Genève, tous mem-bres de la Junior EntrepriseGenève (JEG). Elle espère, grâce àleurs compétences en marketinget en recrutement, faire adhérerde nouvelles entreprises afind’élargir la base de ses membres.

Alors qu’elle s’apprête à fêter ses 150ans, la CCIG est ravie de se présenter

aux yeux du tissu industriel et com-mercial sous un angle nouveau, fraiset dynamique. En outre, faire appel àces étudiants pendant deux mois etdemi leur permet de «se frotter aumonde réel» et d’étoffer leur cursusacadémique par une expérience enentreprise. C’est une situation «win-win», selon Thierry J. Reverdin, res-ponsable des Relations membres, àl’origine de cette sympathique et fruc-tueuse collaboration. www.jeg.ch.�

La nouvelle halle logistique du CICR à Satigny.

Au cœur d’un réseau agissant

Charles Lassauce (tél. 022 819 91 11 [email protected]) recueille volontiers lespréoccupations des entreprises.

De g. à dr. : Dawit Sebhatu, Hela Aissaoui, Gita Kurnia, John Cheng et Mariano Musetti et,debout : Thierry J. Reverdin.

© Thierry Parel

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Page 8: CCIGinfo no 8 - Septembre 2014

2014Sponsors Co-sponsors

8Septembre2014 No8

infoPOLITIQUE infoCHAMBRE

«Forfaits fiscaux» :la réalité des chiffresQuel est le point commun entre 16 mois de subventions aux EMS genevois, le budget des trans-ports publics vaudois et les charges du personnel de la police cantonale valaisanne? En temps nor-mal, il n’y en a pas. A trois mois de la double votation, fédérale et cantonale, visant à l’abrogationdu système d’imposition d’après la dépense – souvent, mais abusivement, appelé «forfaits fis-caux» –, ces trois postes budgétaires, importants s’il en est, correspondent aux pertes fiscalesinduites par le départ des contribuables concernés… et dont le financement incomberait doncdorénavant entièrement aux autres contribuables, c’est-à-dire avant tout à la classe moyenne.

160 millions par an en moyenne àGenève, 700 millions pour l’ensemblede la Suisse: l’importance fiscale des«forfaitaires» n’est plus à démontrer.Rapporté à leur effectif 2012 – 710 àGenève, 5634 en Suisse –, cela repré-sente plus de 225000 francs parcontribuable genevois, 125000 enmoyenne suisse. Dans un cantoncomme Genève, où la très forte pro-gressivité des taux d’imposition faitque le «top 1%» des contribuabless’acquittent à eux seuls de 20% desrecettes fiscales (!), on mesure bienl’importance pour les finances canto-nales que ces contribuables fortunésrestent à Genève.

Mais l’analyse ne doit pas s’arrêter àla colonne des revenus, les chargesinduites doivent également être pas-sées en revue. Remarquables contri-buteurs aux budgets publics, les per-sonnes imposées d’après la dépense

sont en revanche des consomma-teurs de services publics trèsfrugaux ! Elles ne sollicitent que peul’école publique ou les hôpitaux (auprofit d’institutions privées), ellesn’émargent pas à l’aide sociale etne sollicitent aucune aide étatique.Elles appartiennent donc au cercletrès restreint des contributeurs netsaux finances de l’Etat.

En élargissant le champ d’observa-tion à l’économie genevoise, et nonplus aux seules finances publiques,le constat est encore plus marqué.Les contribuables imposés d’après ladépense sont d’indubitablesmoteurs de l’économie locale dansde nombreux secteurs. Les métiersdu bâtiment, qu’il s’agisse du grosœuvre ou du second œuvre, desartisans ou des PME, bénéficient desinvestissements immobiliers réaliséspar les « forfaitaires». Les secteurshôtelier et de la restauration voientégalement leurs prestations être for-tement sollicitées, tout comme lesservices financiers, bancaires, juri-diques et d’assurances. Enfin, pourêtre exhaustif, il convient de prendreen compte les emplois directementgénérés par les 710 contribuablesimposés sur leur train de vie àGenève. Il s’agit généralement deservices à la personne (personnel demaison, jardiniers, chauffeurs, infir-miers, etc.).

Selon une étude effectuée par laConfédération, dont les résultatspeuvent être extrapolés pour le can-ton, ce sont donc près de 3000emplois qui sont directement ouindirectement dépendants de la pré-sence de ces contribuables étran-gers à Genève. Loin d’être anodinalors que plus de 15000 deman-deurs d’emploi sont toujours enre-gistrés et que le taux de chômagestagne à 5,4%…

La double votation qui interviendrafin novembre verra brandi son lotd’arguments émotionnels. La stig-matisation des riches étrangers installés sur notre territoire – canto-nal ou national – figurera en bonneplace. Il serait donc indiqué, aumoment de glisser son bulletindans l’urne, de se rappeler cesquelques chiffres. Le départ de ces« forfaitaires » nous obligerait àchoisir entre la peste et le choléra :soit on économise 160 millionspar an en renonçant à certainestâches publiques, soit on demandeà la classe moyenne de passerà la caisse.

Dans un cas comme dans l’autre,il s’agirait d’une perte pour lesGenevois que seul un rejet sansétat d’âme de ces initiativesnéfastes pour l’économie permettrad’éviter.�

Compte rendu

Midi de la Chambredu 3 juillet 2014Depuis mai 2013, Air China est laseule compagnie aérienne asiatiqueà offrir une liaison directe entreGenève, Pékin et toute l’Asieextrême orientale, l’Asie du Sud-Estet jusqu’en Australie grâce à quatrevols directs Genève-Pékin parsemaine, avec la possibilité decumuler des miles sur les cartes desautres membres de la Star Alliance.Le service de cabine empreint dusens de l’hospitalité chinoise et unéquipement de pointe à bord desappareils Airbus A330-200 rendentle voyage sûr et rapide.www.airchina.com

Viktoria Aversano et ChristopheImhoos, tous deux médiateurs asser-mentés, coaches certifiés et avocats,sont associés au sein d’Esprit d’entente SNC. Leurs services por-tent notamment sur une assistancelors de différends à travers le coa-ching, la médiation et le droit colla-boratif. www.esprit-entente.ch

La HES-SO Genève offre des forma-tions tertiaires de niveau universi-taire, axées sur la pratique profes-sionnelle. Elle délivre des titresbachelors et masters. Membre de laHaute Ecole Spécialisée de Suisseoccidentale, c’est un acteur fonda-mental du tissu économique etsocioculturel genevois.www.hesge.ch

Fondée en 1996, Jet Info est unesociété de services informatiquess’adressant aux PME de Suisseromande. Elle seconde ses clientsdans toutes les phases du processusinformatique et remplit son rôle de

spécialiste en tant que collaborateurinterne, impliqué dans la bonnemarche de l’entreprise, dans un par-tenariat basé sur la confiance et lerespect mutuel. www.jet-info.com

ma-societe.ch est une plateformejuridique pour les entreprises dirigéepar des avocats spécialistes en droitcommercial. Les avocats de ma-societe.ch assistent les entreprisespour résoudre les problématiquesjuridiques auxquelles elles sontconfrontées, notamment la rédac-tion et la révision contractuelle, larestructuration et la transmissiond’entreprises, l’audit juridique et lareprésentation en justice.www.ma-societe.ch

ATS-STUDIOS Suisse, filiale duGroupe ATS-STUDIOS créé en 1985,est spécialisée dans la communicationsonore: messages téléphoniques,création musicale, jingles, productionde spots radio, films, présentationsPowerPoint, sonorisation des espaces.Pour rendre ses clients uniques, elleles accompagne dans la création deleur empreinte sonore et élabore cequi va devenir leur identité, leur ADNmusical. www.ats-studios.com

Les orateurs du jour étaient (de g. à dr.) :Christophe Imhoos, Esprit d’entente ;Raphaël Reinhardt, ma-societe.ch ; PatrickBruxelle, Jet Info S.à r.l. ; Yves Sandler, ATS-Studios Suisse S.à r.l. ; Marco Cattaneo,HES-SO Genève ; Dylan Fournier, Air China.

Page 9: CCIGinfo no 8 - Septembre 2014

9No8 Septembre2014

Comment bien utiliser la CCIG?

Quatre missions principalesIl a tout d’abord été rappelé que laCCIG a pour objectif d’assurer uneéconomie forte, permettant auxacteurs qui constituent le tissu éco-nomique local d’exercer leur activitéde manière pérenne.

Pour ce faire, l’action de la CCIG sedécline en quatre missions :

1. améliorer les conditionscadre de l’économie ;

2. promouvoir ses membres parla mise en relation d’affaires ;

3. fournir des servicesaux entreprises ;

4. informer et documenterses membres.

Par «améliorer les conditionscadre», on entend développer posi-tivement l’ensemble des paramètresstructurels qui influencent l’attracti-vité économique de Genève. LaCCIG travaille particulièrement surquatre volets, qui touchent toutesles entreprises actives sur le terri-toire indépendamment de leur tailleou de leur branche : l’aménagementdu territoire, l’énergie, la fiscalité etla mobilité.

Signaler les absurdités etles problématiquesIndépendante des autorités poli-tiques, la CCIG fait entendre la voixdes entreprises en prenant position,par exemple lors de consultationslégislatives cantonales et fédérales,et en formulant des propositionsayant trait à l’une ou l’autre desconditions cadre, souvent à l’occa-sion de campagnes de votations.

Mais pour qu’elle puisse remplir effi-cacement ce rôle, il est importantque les entreprises lui fassent partdes problématiques qu’elles rencon-trent dans leur quotidien ou desabsurdités administratives ou législa-tives auxquelles elles se retrouventconfrontées.

Lorsque la solution au problèmeprésente un intérêt général pour lesentreprises, alors la CCIG intervien-dra pour essayer de résoudre lasituation.

La mise en relations d’affairesLa CCIG met sur pied de nom-breuses opportunités institution-nelles de nouer des relations d’af-faires. En effet, pas moins de 60manifestations annuelles totalisentquelque 2450 participants. Il s’agitdonc d’utiliser ces manifestationspour réseauter. Ce séminaire estl’occasion de rappeler les quelquesrègles de base du réseautage.

Nombreux servicesLa CCIG renseigne les exportateurssur les formalités exigées par lespays d’importation et sur l’applica-tion des accords commerciaux. Dansun délai de 24 heures, elle légalisetous les certificats d’origine, factures,attestations et autres documentsnécessaires à l’exportation. Elle déli-vre également les attestations d’ori-gine des produits exportés permet-tant le calcul des droits de douane.

A cette occasion, il a été soulignécombien il est important de se ren-seigner soigneusement sur l’exis-tence d’un accord de libre-échange.

En effet, les privilèges douaniersconvenus dans un accord de libre-échange doivent être demandés parles entreprises. Or, il est avéré queles entreprises suisses n’exploitentpas systématiquement les avan-tages auxquels elles ont droit, cequi se traduit par des millions defrancs qui partent en frais inutileschaque année.

La CCIG établit également les car-nets ATA, documents douaniersinternationaux permettant l’impor-tation temporaire de marchandisesen franchise de droits (de douane)et taxes (TVA). Dans un autre regis-tre, les membres de la CCIG peu-vent bénéficier des prestations duService d’assistance juridique etconseils (SAJEC), spécialisé en droitdu travail, à un tarif spécial. LaCCIG a, en outre, mis en place unservice de médiation commercialepour permettre aux entreprises derégler efficacement leurs litiges.

Enfin, la CCIG offre un accès auxadresses professionnelles contenuesdans Swissfirms, principale base dedonnées des entreprises de Suisse.Y figurent tous les membres desChambres de commerce de Suisseromande et du Tessin, ainsi que desdeux Bâle, de Berne, Soleure etZurich (qui inclut Schaffhouse etZoug) ainsi que, partiellement,d’Argovie, de Glaris, Lucerne, Saint-Gall, Thurgovie et des Grisons.

Utilisée par exemple lors d’appelsd’offre, on ne saurait trop insistersur l’importance qu’il y a à tenir soi-gneusement à jour la fiche de sonentreprise ! Lorsqu’ils achètent unlisting Swissfirms, les membres de la

CCIG bénéficient de 25% de rabais.La qualité de membre permet égale-ment d’obtenir des conditions spé-ciales auprès des partenairesSwissfirms : VTX, Creditreform etBisnode D&B.�

Les missions de la CCIG sont multiples, tout comme les services qu’elle offre aux membres, et il n’est pas aisé d’avoir la palette complète toujours présente àl’esprit. Afin de permettre aux membres d’exploiter pleinement les ressources de la Chambre, un séminaire proposera, à intervalles réguliers, un tour d’horizon deses prestations. La première édition a eu lieu le 27 juin dernier.

Compte rendu

Le prochain séminaire «Comment bien utiliser la CCIG?»aura lieu le 5 novembre 2014 de 8h15 à 10h (ouverture desportes et accueil à 7h45).

Vos interlocuteurs à la CCIG (de gauche à droite)

• Eric BIESEL, Arbitrage et Médiation, Emploi et formation,Relations transfrontalières, Tourisme et commerce genevois

• Jacques JEANNERAT, directeur, coordination de la politique générale, relations avec les CCI et associations suisses

• Philippe MEYER, Commerce international, Politique économiqueet analyses conjoncturelles, Transport aérien

• Alexandra RYS, Communication

• Charles LASSAUCE, Fiscalité et finances publiques,Banque et finance, Aménagement du territoire

• Nathalie HARDYN, directrice adjointe, Energie et environnement, Développement durable, Transport et circulation.

Une nouvelle rubrique, intitulée «Comptes rendus», vient d’être créée dans le

blog de la CCIG (blog.ccig.ch). Elle contient les comptes rendus des séminaires

organisés par nos membres, tels qu’ils ont été publiés dans le CCIGinfo.

Nouveauté

Signalez à la CCIG lesproblématiques ouabsurdités rencontrées !

Page 10: CCIGinfo no 8 - Septembre 2014

10Septembre2014 No8

infoSPONSORS Compte rendu

Performance et HautesTechnologies dans laconstruction!

Séminaire

Retraite : peut-on encore conserverson niveau de vie antérieur?

Pierre Epars, directeur général deBG Ingénieurs Conseils, a fait ladémonstration de la maquettenumérique. Outil extrêmementcomplet qui est en passe de deve-nir indispensable au milieu de laconstruction, il permet, grâce à uneseule et unique plateforme, de réu-nir, modéliser et faire évoluer tousles aspects structurels, architectu-raux et techniques d’un bâtiment.

Thierry Juif, directeur de laconstruction durable chez BouyguesConstruction, a lui fait découvrirABC, Autonomous Building Citizens,une nouvelle approche de l’habitatdurable révolutionnant les codes dumarché. En effet, ce concept visel’autonomie des bâtiments en eauet énergies, tout en optimisant lagestion des déchets. Il place l’habi-tant au cœur de l’ouvrage enrépondant à ses attentes actuelles etaux évolutions de la société.

Patrick Devanthéry, architecte, afait prendre conscience de la multi-plicité des matériaux qui permettentde catalyser l’énergie en répondantaux exigences environnementalestout en valorisant l’aspect architec-tural d’un projet.

Hugo Martin, ingénieur derecherche à Paris, a présenté le projet Callisto Sari, concept per-mettant de visiter en réalité vir-tuelle 3D un projet futur. La spécifi-

cité de ce système est de pouvoirsimuler toutes les configurations etcaractéristiques thermiques, acous-tiques, les changements d’éclai-rages, etc.

Guillaume Parisot, directeur del’Innovation chez BouyguesImmobilier, a présenté IssyGrid(Paris), qui est le 1er réseau de quar-tier intelligent (5000 habitants et10000 postes de travail) de France.

La ville intelligente doit savoir concilier les perspectives qu’ou-vrent le virtuel et le réel. FredWenger, architecte urbaniste chezUrbaplan, a fait part de son témoi-gnage en soulignant que cetteconciliation reste difficile, s’ajou-tant au contexte d’incertitude quiconstitue le moteur d’action enmatière d’urbanisme.�

Un grand succès pour cette première conférence !

Retrouvez les thèmes surwww.losinger-marazzi.ch/ telechargements/

En présence de différents acteurs du monde de la construction,Bernard Chauvet, directeur de Losinger Marazzi Genève, enpartenariat avec Jacques Jeannerat, directeur de la CCIG, aorganisé une conférence le 17 juin dernier au Starling GenevaHotel & Conference Center avec l’objectif d’apporter un regardnouveau sur l’industrie de la construction.

Losinger Marazzi SA

Avenue Louis Casaï 53 - 1216 Cointrin

Tél. 058 456 76 00 - Fax 058 456 76 01

www.losinger-marazzi.ch

Cette conférence s’adresse auxchefs d’entreprise, cadres diri-geants et indépendants.Baisse des rendements des capi-taux de prévoyance, réduction dutaux de conversion… Est-il uto-pique de vouloir conserver sonniveau de vie antérieur? Quellesoptions s’offrent aux cadres diri-geants, chefs d’entreprise etindépendants pour y parvenir?

A côté du 3e pilier A et des assu-rances-vie qui offrent des complé-ments bienvenus, il existe bien sûrtoujours l’épargne individuelle.

Celle-ci est toutefois pleinement fis-calisée de sorte que sa constitutionet son accroissement se paient auprix fort. Dans ces conditions, pour-quoi ne pas se tourner vers dessolutions de prévoyance profession-nelle innovantes offrant flexibilité etindividualisation, tout en bénéficiantde l’exonération fiscale ?

Gestionnaire de patrimoine privédepuis 170 ans, Bordier & Cie vien-dra présenter sa vision de la pré-voyance ainsi que les produitsqu’elle met à disposition des cadreset chefs d’entreprise, en collabora-

tion avec son partenaire (EliteFondation de prévoyance) pour leurpermettre de maintenir leur niveaude vie antérieur une fois arrivés à laretraite.�

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS

www.ccig.ch (Agenda des événements)

Bordier & CieRue de Hollande 161204 Genèvewww.bordier.com

Vendredi 10 octobre, de 8h à 10h - CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Page 11: CCIGinfo no 8 - Septembre 2014

11No8 Septembre2014

infoENTREPRISEBordier & Cie :une gestion optimiséeet sur-mesure devotre prévoyance professionnelle

solution offre une grande flexibilitédans le choix des personnes à affi-lier, ainsi que dans la définition duplan de prévoyance. Troisièmement,le modèle proposé permet une indi-vidualisation maximale de la pré-voyance, en limitant les mécanismesde redistribution entre les assurésrencontrés dans les caisses de pré-voyance LPP. Enfin, cette solutionoffre une complète transparencedes coûts (aucun prélèvement defrais cachés ne vient amputer lesrendements obtenus).

Quel est l’intérêt de créer unecaisse de prévoyance complé-mentaire avec Bordier & Cie?Nous vous proposons :• une amélioration du niveau de vosprestations de retraite ainsi que devos couvertures en cas d’invalidité etde décès tout en permettant simul-tanément la déduction intégrale dessommes allouées de votre revenuimposable, synonyme d’économiesd’impôts non négligeables ;• une gestion sur-mesure des avoirsde prévoyance par Bordier & Cieen fonction de vos objectifs etbesoins dans le cadre d’une relationunique et personnalisée, propre àBordier & Cie.�

Pour plus d’informations concernantla prévoyance hors-obligatoire :M. Pascal Payottél. 058 258 07 60

Bordier & Cie est l’une des dernières banques privées suisses.Groupe international et indépendant, Bordier & Cie est diri-gée par la 5e génération de ses fondateurs.

Comment vous définiriez-vous?La gestion de patrimoine est notreseul et unique métier. Depuis 170ans, en tant que famille et banque,nous contribuons à protéger, déve-lopper et transmettre l’ensembledes patrimoines de notre famille,et ceux de nos clients privés.

Gérer les patrimoines n’est pas unechose facile et n’est pas uniquementune question d’argent. Noussommes une banque de relations,et non une banque de transactionsbancaires : il s’agit aussi d’accorderde la place aux relations humainesavec nos clients et leurs familles.

Depuis peu, vous avez étoffévotre offre suisse au niveau dela prévoyance…En collaboration avec notre parte-naire Elite Fondation de prévoyance,nous proposons une solution inno-vante qui consiste à créer une caissede prévoyance dite «hors-obliga-toire» complémentaire à celle pré-vue par la LPP (loi sur la prévoyanceprofessionnelle) afin d’améliorer lesprestations retraite, invalidité et sur-vivants, tout en optimisant les possi-bilités d’économies fiscales via laprévoyance professionnelle.

A qui s’adresse cette offre?Elle s’adresse aux cadres dirigeants,chefs de PME et indépendants quitravaillent en Suisse et n’ont pasencore atteint l’âge de la retraite.L’affiliation est réalisée collective-ment au niveau de l’entreprise / del’indépendant, en faveur de tout oupartie du personnel, et non demanière individuelle, contrairementau 3e pilier A.

Quelles sont ses particularités parrapport à la prévoyance obliga-toire LPP?Premièrement, les fonds investisdans la prévoyance complémentairesont gérés par Bordier & Cie selonune stratégie de placement person-nalisée au niveau de l’indépen-dant / de l’entreprise, voire au niveaudu cadre affilié en fonction desbesoins et des risques que celui-cisouhaite prendre. Deuxièmement, la

Nous relevons tous vos défis

Productions audiovisuelles et événementielles sur mesure.

Publirédactionnel

«Baromètre de l’attractivité de la Suisse2014 d’EY» : la place économique suisseest appréciée dans le monde entierLes résultats du Baromètre de l’at-tractivité de la Suisse 2014 d’EY sontpositifs pour la place économiquesuisse et le nombre de projets d’in-vestissement suisses en Europe s’estaccru de 11% en 2013. Alors quel’Europe de l’Ouest, qui a mis der-rière elle la crise de la dette, retrouveson statut de pôle d’investissementprivilégié, la Suisse demeure attrac-tive en tant qu’acteur de niche detaille relativement modeste posi-tionné sur le haut de gamme.

La Suisse convainc les investisseursinternationaux par des atouts excep-tionnels tels que la stabilité et la qua-

lité. Sont surtout appréciés la qualitéde vie, le système politique stable etson administration fiable (qualité dusystème éducatif et niveau de qualifi-cation de la main-d’œuvre), la stabilitédu climat social et la stabilité du franc.

Dans les trois prochaines années,l’attrait de la Suisse continuera àaugmenter. Les branches présentantle plus fort potentiel de croissancesont les secteurs «banques / assu-rances / finance» et « industrie phar-maceutique /biotechnologie». Al’horizon 2020 toutefois, elle devrafaire face au défi du manque depersonnel qualifié, tirer plus effica-

cement profit du système éducatifet préserver l’attractivité fiscale parle renforcement de la compétitivitéinternationale dans le cadre de laréforme de l’imposition des entre-prises III. Vous trouverez plus d’infossur www.ey.com/ch.�

Bordier & CieRue de Hollande 161204 Genèvewww.bordier.com

Pierre-Alain Cardinaux / PartnerResponsable régional Suisse romandeErnst & Young SATél. 058 286 52 [email protected]

© Régis Colom

bo/www.diapo.ch

Page 12: CCIGinfo no 8 - Septembre 2014

12Septembre2014 No8

2014Sponsors Co-sponsors

infoAGENDA

Midi de la ChambreParticipez à l’Enquêteconjoncturelle d’automne2014 /2015 de la CCIG!La traditionnelle Enquête conjonctu-relle d’automne est lancée et laCCIG invite toutes les personnesintéressées à y répondre en ligneen se connectant sur le sitewww.enquetecci.ch. En tout temps,et ce jusqu’au vendredi 26 septem-bre 2014, les données du question-naire en ligne pourront être consul-tées, modifiées et imprimées. Grâceaux données recueillies, la CCIGpourra dresser un tableau global dela marche des affaires, par secteur,

et définir quelques perspectivespour 2015. Et afin de permettre unecompa raison inter-cantonale desrésultats, l’enquête est égalementréalisée auprès des membres desChambres neuchâteloise, tessinoiseet vaudoise. Les résultats completsseront présentés à l’occasiond’une conférence le 7 novembre2014 de 8h à 10h à la CCIG.

� INSCRIPTIONS (pour le 7 novembre)

www.ccig.ch (Agenda des événements)

IMPRESSUM

Bulletin d’information de la CCIG.Paraît 11 fois par an, 3300 exemplaires

Responsable d’édition:Alexandra RysRédaction:Fabienne Delachaux, Charles Lassauce,Alexandra Rys

Publicité:Promoguide SA - Tél. 022 809 94 92

Informations: [email protected]

4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

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Jeudi 25 septembre 2014 de 12h30 à 14h (accueil dès 12h)CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Venez assister à la présentation des entreprises suivantes :

Mercredi 17 septembre 2014 de 9h à 11h45 CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

HARSCH

OK JOB

CROWNE PLAZAGENEVA

EAGLE MANAGEMENTCONSULTING SA

PIGUET GALLAND & CIE SA

VTX DECKPOINT SA

Rappel

Introduction à l’originenon préférentielle et à lalégalisation de documents

Destinée à toutes les personnes encharge des exportations dans lesentreprises et/ou souhaitant ensavoir davantage sur ce sujet, cette

séance, après une présentation del’origine non préférentielle détaillée,proposera des exemples et des caspratiques.�

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS www.ccig.ch (Agenda des événements)

Mercredi 15 octobre 2014 de 9h à 11h45CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Comment établir voscarnets ATA

La CCIG, qui délivre près de 3000carnets ATA par an, organisece séminaire à l’intention despersonnes désireuses d’appren-dre à établir un carnet ATA.

Document douanier international, lecarnet ATA permet d’importer tem-porairement des marchandises sanspayer la taxe sur la valeur ajoutée(TVA) et les droits de douane.

Les carnets ATA sont délivrés etacceptés dans la plupart des paysdu monde.�

Salon

Dédié aux prestataires de services etfournisseurs de biens d’équipementpour les PME, le salon Bitoubi déve-loppe différentes formules pour géné-rer et accélérer la mise en relation :

stands, espaces ouverts, conférences,ateliers, Business Speed Dating.�

� INFORMATIONS

www.bitoubi.ch

Mercredi 15 et jeudi 16 octobre 2014, de 10h à 18hPalexpo, Genève

2e édition debitoubi, la plateformedes affaires

Save the date12e Evénement économiqueJeudi 20 novembre 2014Centre de congrès Palexpo, Genève

Les membres et invités de la CCIG recevront prochainement une invitation.

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS (pour les deux événements)

www.ccig.ch (Agenda des événements)