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2 DÉCEMBRE 1SO PRIX DE L'AfiO :NEIEVT : T.ndnuse. n p. F.tr. Gtt An.... :3ti' ftCt ; gis da ?j :i tr:n,..., ts Les ab,mien.onts ne sont revus qu.' pour trots nroiS. StX mois ou in J» et ne commencent que dtt ter ou du 1G de c ta- que mois. lalpr. de BON LL et GIBIIiC aulr sstetr-aoms , 4. Les Lettres non afit+anehies ne sont reçues. OMJjAIRE. TOULOUSE, 2 décembre : Chronique locale.- NotwE1.LES DES DEPARTE3IENT5. - PARIS, 28 et 29 narembre : Faits divers. ASSEMRL&E LEOISLATIVE Renvoi de la proposition Cre- ton au ter mars.- CORRESPONDANCF P&RTICULIERE. - NOU- VELLES ÉTRANGÈRES. - FEUILLETON Manette. (Suite.) TO ;LOU E, 2 Décembre I3 U. L'Assemblée législative devait discuter, le 30, la proposition de M. Creton, pour le retrait deS luis de bannissement. Mais, dans la séance du 29, sur la demande de M. Casimir Périer, cette discussion a été renvoyée au ieT mars. Pendant la séance, M. Baze a donné lecture d'une lettre de M. le ministre de l'intérieur, de laquelle il résulte que la ques- tion du commissariat spécial de police est définitivement réglée. M. Bazea ensuite retiré la proposition qu'il avait déposée sur le même sujet, avec ses collègues MM. Lefo et de Panat. L'Assemblée a adopté l'ensemble de la loi sur la télégraphie privée. M. le ministre des affaires étrangères a présenté un projet de traité entre la France et l'Espagne, relatif à l'extradition des malfaiteurs. MM. Dabeaux, Espinasse, Fourtanier, Gasc, de Limayrac, Malbois, de Roquette, Tron, représentants de la Haute-Garon- ne, ont voté pour la prise en considération de la proposition du général de Grammont, sur la translation du siège du gouverne - ment hors de Paris.. Deux de MM. les professeurs de la Faculté des lettres ayant fait, entre eux, l'échange des heures qu'ils avaient l'année der- nière, nous croyons devoir rappeler à ceux de nos lecteurs qui fréquentent les cours de celte faculté, que ;les leçons de hué- rature latine ont lieu le lundi, à 1 heure, le samedi, à 3 heu- rek de l'après midi ; et celles de philosophie, le mardi et le vendredi, à 3 heures de l'après-midi, dans la salle de chimie da la Faculté des sciences. Nous prévenons de nouveau nos lecteurs de la célébration de la fète de saint Franois-Xavier, patron de la société for- mée depuis quelque temps à Toulouse pour tes ouvriers. Cette fête doit être solennisée, comme on le sait, dans la métropole. :lige le coadjuteur doit célébrer les saints mystères. La messe sera chantée en musique. Le Kyrie de Haynd, le Gloria de Chérubini, le Credo de Lesueur, le Sanctus de Himmer, le Dignus de Méhnl, le Motet de Mozart, et enfin une symphonie de Weber promettent aux amateurs de la bonne musique les pins délicieuses jouissances. MM. les patrons de la société et les membres appartenant aux divers syndicats sotit instamment priés d'assister à la cérémonie, et de se rendre avant le commencement de 1a messe, afin d'être cotsvenablement placés; ils voudront bien être munis de leur carte, et se présenter à la porte principale de Saint-Etienne pour être admis dans l'enceinte réservée. Chacun d'eux peut conduire avec lui une personne de sa fa- mille. Les personnes étrangères à la société sont priées d'entrer par la porte sous les cloches. Fuilletnn du Journal de foulouse, Déteinbre 10. I%ETTF. (Suite et fin).-Voir les numéros des 12, 13, 15, 19, 24, 27 29 et 30 novembre. Madame Leveneur reprit en tremblant : «Cette cassette ren- » ferme tous les bijoux que nous avons volés à madame la mar s quise de Lascars , pour environ quatre cent mille francs. » - Mais qui donc ose écrire cela? - Tu ne comprends pas, ,Iépliqua Leveneur , que c'est quelque voleur errêté pour ce vol ou depuis ce vol , qui invite un autre voleur à mettre cette cassette à l'abri. Que dit-il encore? mais voyons? a Je suis condamné à mort , parfaitement condamné ; plus » d'espoir pour moi de jouir de ces richesses : profites-en » donc.... » Que disais-je ? cette cassette est à moi , se dit Leveneur , dont l'ambition prit tout à coup les proportions d'un océan. Quatre cent mille francs t j'achète du coup le château de Meur- sanne. A qui cette lettre est-elle adressée? « A Monsieur Pignatel, poste restante, ri Chdteauroux. » - Pignatel est un nom de guerre; on a un faux passeport , et l'on va à la poste retirer sa lettre. Est-ce qu'il n'y a plus rien d'écrit? - Pardon .. - Ah! je craignais... Vous tremblez toujours... Mais lisez ! Madame Leveneur acheva : « La forêt dé Cortavel, il faut p que je te l'apprenne, est à trois lieues de Saint-Faréol-dans- » les-ois. Une fois dans la forêt tu suivras-le grand chemin des %6e ANNEE l.esANNONCES et AVIS doivent être portés la veille et se paient ,l'avarice: Cté ,JOUEitaI `1saraïl (')US k's jttlrs. Ii8SERVATlO:' S Mf:Ti OItOLOt;tO(TES. Le 30 novembre 1S50. Observatoire de Toulouse : t98B° au-dessus de la mer. Latitude 43°, 36', 46" - y Longitude 0°, 52', 46" Barnniàtre â z+Sro. Tbert,,. ekLer. Uygroru. 9 heures du matin. - 747,94 - 3,7 98,0 Midi. - 747,16 - 6,9 - 96,5 3 heures du soir. - 746,82 - 6,3 - 92,0 6 heures. - 747,55 - 6,0 - 91,0 9 heures. - 747,76 - 5,9 - 95,5 Thermomètre. - maxim. 6,9 - minim. 0,6 Vents à midi. - S. calme. Etat du ciel à midi. - Couvert. Brouillard le jour. CAISSE POPULAIRE. Les administrateurs de la Caisse populaire , fondée par la Prévoyance, voulant étendre dans toute la France les bienfaits de cette institution, viennent de s'adresser à MM. les maires de préfectures, sous-préfectures et chefs-lieux de cantons pour les prier de désigner une personne apte à diriger une succur- sale. L'administration est résolue à n'établir de succursale que dans les villes où le conseil municipal aura accepté la surveli- lance des opérations et agréé le représentant de la Caisse popu- laire. )N s'ARON-tr. AO IREAU du JOURNAL. rue St-Rotne. 46, A TOULOUSE Chez tes Libr., bureau( des Messageries et Directeur des poster,. PRIT DES 1NSEBTIOMS. 3a c ta ligne d'Annonce 6e e. ta ligne de Rêclame S'adresser Au rt,ir»%u tza Journal. rue St-Rome, 68 L'arme choisie était le pistolet : ceux dont se servaient les combattants avaient été chargés de façon à éloigner presque tout danger. Un hasard malheureux pouvait seul , suivant l'un des prévenus , amener un résultat contraire aux prévisions des témoins. Cependant M. Berthomieu fut grièvement btessé à la jambe , sa blessure n'est pas encore guérie. Par suite de ces faits , le ministère public a dirigé des pour uites , d'abord con- tre M. Marcou et les témoins , plus tard contreM. Berthomiett lui-même , et la chambre de. mises en accusation de la Cour d'appel de Montpellier a renvoyé les six prévenus devant la cour d'assises de l'Aude. Le jury de l'Aude a,déclaré les prévenus non coupables. (Conciliateur.,) On lit dans le Conciliateur de l'Aude Dans nos numéros des 20 et 27 novembre, nous avons annoncé la fin tragique du malheureux Picet, ouvrier menuisier à Cuxac- d'Aude, dont le cadavre a été trouvé au bord de la rivière. Nous apprenons que les minutieuses investigations auxquelles s'est livrée ta justice ont amené quelques résultats. On a découvert chez le sieur Escalier , menuisier, patron de la victime , une blouse et un mouchoir teints de sang. A suite de perquisitions faites chez Jean-Pierre Rives , cultivateur , on a saisi deux ser- pes et une petite hache. Le dernier de ces outils paraissait ré- cemment lavé et raclé. Escalier et Rives ont été arrêtés et conduits dans les prisons de Narbonne , ainsi que : 1° Jean- Henri Hartes , brassier; 2° Claire Hantes , épouse Rives ; 3A Antoine Penavayre . cultivateur; 4° Rose Fabre, épouse Pena- vayre ; 5° Justine Penavayre , épouse Escalier. M. le ministre de l'intérieur a mis à la disposition de M. le préfet de l'Ariége, un secours provisoire de 3,000 fr. pour être reparti entre les habitants nécessiteux du département, qui ont souffert cette année du manque de récolte de pommes de terrq de sarraziu, etc. 4 Dans un de nos derniers numéros, nous avons mentionné sine tentative de rebellion contre la gendarmerie de Pamiers par quelques Jeunes gens de Paniers, Ceux-ci ont comparu dernièrensent devant le tritsunal de police correctionnelle de la ville, et ont été condamnés, savoir ; Ramhaud, qui avait enlevé le sabre d'un gendarme, à un mois de prison ; Paltnade, Bergogne, Aries et Massat à 8 jours de la même peine. MM. les avocats et le ministère public n'ont eu qu'une voix pour louer la conduite et la modération des gendarmes. Ariégeois.; Le nommé Marsaing (Bertrand), prévenu de meurtre sur la personne d'un Andorran , vient d'être arrêté dans les environs de Foix et conduit dans les prisons de cette ville. Careassonne, 30 novembre, Le 27 juillet dernier , à Capendu , une discussion s'engagea entre M. Marcou, avocat, et M. Berthomieu ainé. Des paro- les injurieuses ayant été échangées, une rencontre devait avoir lieu à Capendu, mais clic fut plus tard convenue et effectuée à Carcassonne. Ce fut le 5-août que les deux adversairessë rendirent sur le terrain, accompagnés de MM. Alberny et Bernard, témoins de M. Marcou, Frontil et Adrien Bel, témoins de M. Berthomieu. Les parties furent placées à 35 pas l'une de l'autre, avec faculté mais de manière à laisser entre elles une rocher de se ra , pp distance de 25 pas au moins. I Les Frauçat qui habitent ce pays tournent leurs regards tx=s z r= _ . » Bttttes, un poteau porte ce narn'. Ce chen)tn se termine au » rond-point du Mouton noir, où tu verras six routes : entre dans celle du Pied coupé. C'est une ruelle étroite et qui n'a » pas pins de cinquante pas ; an milieu, c'est-à-dire à vingt- e cinq pas des deux bouts. se trouve le ché.te en question. Il » domine de beaucoup tous les autres. Du côté du chemin ses » racines noires sortent de terre comme des serpents Derrière » le tronc, la terre est unie et rougeâtre. Creuse dix-huit pou- » ces environ, et tu rencontreras la cassette. Prends tes pré- » cautions; la cassette est lourde , très lourde. » Autre renseignement. Ne fais pas le coup avant minait; lu » pourrais être vu par tes gens qui rôdent autour du château » depuis que nous l'avons nettoyé. » - Quelle heure est-il ? demanda tout bas Leveneur. Cesimple mot versa l'épouvante dans le sang de madame Le- veneur ; Manette ne put l'entendre. -Pourquoi faire? répondit madame Leveneur, qui se hâta d'ajouter : il est minuit et demi. - Pour aller nous coucher, dit Leveneur, qui en effet se déshabilla sans plus songer à l'autre lettre, qui ainsi ne subit pas l'épreuve de la flamme. A peine était-il jour que Manette descendit au bureau pour s'emparer de cette lettre qui, quoi qu'elle contint, était toute sa vie : elle remonta aussitôt dans sa chambre. Là elle alluma une bougie , promena en tremblant la page blanche au-dessus de la flamme, et cette page se couvrit immédiatement de carac- tères couleur de rouille. Elle put lire ceci « Vous avez deviné ma pensée parce que vous êtes dans tou- » tes mes pensées- Oui, mon projet est de vous délivrer de la » prison où vous étouffez depuis votre naissance, en vous ente- » vant et en forçant ensuite votre père à vous donner à moi. lt faut vouloir cela ou rien. Il consentira à notre mariage et ce » mariage sera votre liberté et la mienne , mon hontreur et je » crois aussi le vôtre. Vous exigez de moi que je consente à » vous laisser disposer de votre vie , au cas où nitre père ne consentirait pas à notre mariage. Est-ce qu'il peut ne pas consentir ? Je vous dis , je vans atlirrne qu'il consentira. Voulez-vous que je vous le jureJe vous le jure. a Venons à l'exécution. Soyez à neuf heures pas plus tard, la nuit prochaine, près de voire croisée qui ouvre sur la campagne. Je frapperai deux coups au carreau. Vous nuvri- rez, vous descendrez; il y aura une échelle. Nous ferons à pied un quart de lieue environ. Un cabriolet nous attendra,, nous y monterons tous tes deux... Dieu fera le reste. » C'est n)crveilleux de voir tout ce qui se fait de sérieux de terrible, de criminel, dans la vie privée, sous les apparences les plus communes, avec les allures les plus banales. On a carac- térisé trop poétiquement le contrasté en (lisant : c'est un volcan sous des fleurs; car ces fleurs, il faut bien le dire, ne sont sou- vent que des couches de salade et des planches de radis, Ceux qui passaient et repassaient devant la boutique de M. Leveneur, qui entraient chez lui ou en sortaient, comme de coutume, avec une bouteille d'huile, une livre de scl, un paquet d'allumettes, ne se doutaient guère que sur ces trois personnes de la maison, l'une devait être enlevée dans la nuit, l'autre errer au milieu d'une forêt pour dérober à la t'aveur d'une correspondance sur- prise entre deux voleurs, une cassette de diamants de la valeur de quatre cent mille francs. Enfin la nuit vint , et elle vint très rite , car on était en p(gin hiver ; mais la soirée fut pesante à (rainer pour la famille I.e- veneur. Manette regardait à chaque instant la pendule à la dé- robée , et lorsqu'elle ramenait ses yeux sur elle-même , elle retenait des larmes. Son père s'occupait aussi beaucoup da l'heure ; mais , pour abréger le temps , il se levait, montait à sa chambre, où on l'entendait ouvr>r des tiroirs et comme es- sayer les ressorts d'une paire de pistolets. Madame Leveneur n,a On annonce le prochain départ des compagnies du 66e de ligne, en garnison à Albi depuis peu de temps; elles seraient remplacées, dit-on, par un bataillon du 16e de ligne, venant d'Afrique. L'ukase des souverains et maures du canton de Vaud, qui supprime en quelque sorte le culte catholique dans le pays, va avoir sa pleine exécution. On sait que le conseil d'État de Lan- samte a destitué les curés catholiques, pour avoir refusé de.se faire protestants en lisant aux fidèles, réunis à l'église pour en- tendre la messe, une instruction protestante, composée par des protestants, à l'occasion du jeûne fédéral. L'année dernière, pour le même motif , les fonctions catholi- ques furent interdites un mois durant. Cette année , l'autorité ecclésiastique a porté la condescendance jusqu'aux suprêmes limites du devoir et de la conscience , au-delà desquelles se trouvait l'apostasie de la foi catholique. Les curés ont lu , avec ta permission de leurs supérieurs, l'exhortation purgée des mots et des dogmes protestants. N'importe! le conseil d'État qui , en sa qualité de protestant , peut bien traiter le pape d'ante-Christ veut lui-même se faire pape absolu des curés et des fidèles, en leur prescrivant les doctrines et les mots qui doi- vent être tus dans la chaire catholique. Il a donc destitué les curés qui n'ont pas cru devoir admettre une pareille absurdité. Voilà donc les catholiques de ce pays privés de leurs pasteurs et des exercices religieux. C'est avec des larmes et des sanglots qu'ils ont entendu, di- manche demie , la fatale annonce que c'était la dernière fois qu'il leur était permis d'assister aux offices divins. Dès ce jour, les curés destitués par le gouvernement ne peuvent plus rernpilr aucune fonction publique de leur ministère sans se voir aussitôt bannis ou incarcérés. Ce fait est, sans contredit, le plus grave de ces teunps Si féconds en événements extraordinaires et inat- tendus. N'y a-t-il pas là nue incroyable tyrannie? Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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2 DÉCEMBRE 1SO

PRIXDE L'AfiO :NEIEVT :

T.ndnuse. n p. F.tr.Gtt An.... :3ti' ftCt

; gis i° da ?j:i tr:n,..., ts

Les ab,mien.onts nesont revus qu.' pour trotsnroiS. StX mois ou in J»et ne commencent quedtt ter ou du 1G de c ta-que mois.

lalpr. de BON LL et GIBIIiCaulr sstetr-aoms , 4.

Les Lettresnon afit+anehies ne sont

reçues.

OMJjAIRE.

TOULOUSE, 2 décembre : Chronique locale.- NotwE1.LES DES

DEPARTE3IENT5. - PARIS, 28 et 29 narembre : Faits divers.

ASSEMRL&E LEOISLATIVE Renvoi de la proposition Cre-

ton au ter mars.- CORRESPONDANCF P&RTICULIERE. - NOU-

VELLES ÉTRANGÈRES. - FEUILLETON Manette. (Suite.)

TO ;LOU E, 2 Décembre I3 U.

L'Assemblée législative devait discuter, le 30, la propositionde M. Creton, pour le retrait deS luis de bannissement. Mais,dans la séance du 29, sur la demande de M. Casimir Périer,cette discussion a été renvoyée au ieT mars.

Pendant la séance, M. Baze a donné lecture d'une lettre deM. le ministre de l'intérieur, de laquelle il résulte que la ques-tion du commissariat spécial de police est définitivement réglée.M. Bazea ensuite retiré la proposition qu'il avait déposée surle même sujet, avec ses collègues MM. Lefo et de Panat.

L'Assemblée a adopté l'ensemble de la loi sur la télégraphieprivée.

M. le ministre des affaires étrangères a présenté un projet detraité entre la France et l'Espagne, relatif à l'extradition desmalfaiteurs.

MM. Dabeaux, Espinasse, Fourtanier, Gasc, de Limayrac,Malbois, de Roquette, Tron, représentants de la Haute-Garon-ne, ont voté pour la prise en considération de la proposition dugénéral de Grammont, sur la translation du siège du gouverne -ment hors de Paris..

Deux de MM. les professeurs de la Faculté des lettres ayantfait, entre eux, l'échange des heures qu'ils avaient l'année der-nière, nous croyons devoir rappeler à ceux de nos lecteurs quifréquentent les cours de celte faculté, que ;les leçons de hué-rature latine ont lieu le lundi, à 1 heure, le samedi, à 3 heu-rek de l'après midi ; et celles de philosophie, le mardi et levendredi, à 3 heures de l'après-midi, dans la salle de chimieda la Faculté des sciences.

Nous prévenons de nouveau nos lecteurs de la célébrationde la fète de saint Franois-Xavier, patron de la société for-mée depuis quelque temps à Toulouse pour tes ouvriers. Cettefête doit être solennisée, comme on le sait, dans la métropole.

:lige le coadjuteur doit célébrer les saints mystères.La messe sera chantée en musique. Le Kyrie de Haynd, le

Gloria de Chérubini, le Credo de Lesueur, le Sanctus deHimmer, le Dignus de Méhnl, le Motet de Mozart, et enfinune symphonie de Weber promettent aux amateurs de la bonnemusique les pins délicieuses jouissances.

MM. les patrons de la société et les membres appartenant auxdivers syndicats sotit instamment priés d'assister à la cérémonie,et de se rendre avant le commencement de 1a messe, afin d'êtrecotsvenablement placés; ils voudront bien être munis de leurcarte, et se présenter à la porte principale de Saint-Etienne pourêtre admis dans l'enceinte réservée.

Chacun d'eux peut conduire avec lui une personne de sa fa-mille.

Les personnes étrangères à la société sont priées d'entrer parla porte sous les cloches.

Fuilletnn du Journal de foulouse, Déteinbre 10.

I%ETTF.(Suite et fin).-Voir les numéros des 12, 13, 15, 19, 24, 27

29 et 30 novembre.

Madame Leveneur reprit en tremblant : «Cette cassette ren-» ferme tous les bijoux que nous avons volés à madame la mars quise de Lascars , pour environ quatre cent mille francs. »

- Mais qui donc ose écrire cela? - Tu ne comprends pas,,Iépliqua Leveneur , que c'est quelque voleur errêté pour cevol ou depuis ce vol , qui invite un autre voleur à mettre cettecassette à l'abri. Que dit-il encore? mais voyons?

a Je suis condamné à mort , parfaitement condamné ; plus» d'espoir pour moi de jouir de ces richesses : profites-en» donc.... »

Que disais-je ? cette cassette est à moi , se dit Leveneur ,dont l'ambition prit tout à coup les proportions d'un océan.Quatre cent mille francs t j'achète du coup le château de Meur-sanne. A qui cette lettre est-elle adressée?

« A Monsieur Pignatel, poste restante, ri Chdteauroux. »- Pignatel est un nom de guerre; on a un faux passeport ,

et l'on va à la poste retirer sa lettre. Est-ce qu'il n'y a plusrien d'écrit? - Pardon .. - Ah! je craignais... Vous trembleztoujours... Mais lisez !

Madame Leveneur acheva : « La forêt dé Cortavel, il faut

p que je te l'apprenne, est à trois lieues de Saint-Faréol-dans-

» les-ois. Une fois dans la forêt tu suivras-le grand chemin des

%6e ANNEE

l.esANNONCES et AVISdoivent être portés la veille

et se paient ,l'avarice:

Cté ,JOUEitaI `1saraïl (')US k's jttlrs.

Ii8SERVATlO:' S Mf:Ti OItOLOt;tO(TES.Le 30 novembre 1S50.

Observatoire de Toulouse : t98B° au-dessus de la mer.Latitude 43°, 36', 46"

- yLongitude 0°, 52', 46"

Barnniàtre â z+Sro. Tbert,,. ekLer. Uygroru.

9 heures du matin. - 747,94 - 3,7 98,0Midi. - 747,16 - 6,9 - 96,53 heures du soir. - 746,82 - 6,3 - 92,06 heures. - 747,55 - 6,0 - 91,09 heures. - 747,76 - 5,9 - 95,5

Thermomètre. - maxim. 6,9 - minim. 0,6Vents à midi. - S. calme.Etat du ciel à midi. - Couvert.Brouillard le jour.

CAISSE POPULAIRE.

Les administrateurs de la Caisse populaire , fondée par laPrévoyance, voulant étendre dans toute la France les bienfaitsde cette institution, viennent de s'adresser à MM. les mairesde préfectures, sous-préfectures et chefs-lieux de cantons pourles prier de désigner une personne apte à diriger une succur-sale. L'administration est résolue à n'établir de succursale quedans les villes où le conseil municipal aura accepté la surveli-lance des opérations et agréé le représentant de la Caisse popu-laire.

)N s'ARON-tr.AO

IREAU du JOURNAL.rue St-Rotne. 46,

A TOULOUSE

Chez tes Libr., bureau(des Messageries

et Directeur des poster,.

PRIT DES 1NSEBTIOMS.3a c ta ligne d'Annonce6e e. ta ligne de Rêclame

S'adresserAu rt,ir»%u tza Journal.

rue St-Rome, 68

L'arme choisie était le pistolet : ceux dont se servaient lescombattants avaient été chargés de façon à éloigner presquetout danger. Un hasard malheureux pouvait seul , suivant l'undes prévenus , amener un résultat contraire aux prévisions destémoins. Cependant M. Berthomieu fut grièvement btessé à lajambe , sa blessure n'est pas encore guérie. Par suite de cesfaits , le ministère public a dirigé des pour uites , d'abord con-tre M. Marcou et les témoins , plus tard contreM. Berthomiettlui-même , et la chambre de. mises en accusation de la Courd'appel de Montpellier a renvoyé les six prévenus devant la courd'assises de l'Aude.

Le jury de l'Aude a,déclaré les prévenus non coupables.(Conciliateur.,)

On lit dans le Conciliateur de l'AudeDans nos numéros des 20 et 27 novembre, nous avons annoncé

la fin tragique du malheureux Picet, ouvrier menuisier à Cuxac-d'Aude, dont le cadavre a été trouvé au bord de la rivière. Nousapprenons que les minutieuses investigations auxquelles s'estlivrée ta justice ont amené quelques résultats. On a découvertchez le sieur Escalier , menuisier, patron de la victime , uneblouse et un mouchoir teints de sang. A suite de perquisitionsfaites chez Jean-Pierre Rives , cultivateur , on a saisi deux ser-pes et une petite hache. Le dernier de ces outils paraissait ré-cemment lavé et raclé. Escalier et Rives ont été arrêtés etconduits dans les prisons de Narbonne , ainsi que : 1° Jean-Henri Hartes , brassier; 2° Claire Hantes , épouse Rives ; 3A

Antoine Penavayre . cultivateur; 4° Rose Fabre, épouse Pena-vayre ; 5° Justine Penavayre , épouse Escalier.

M. le ministre de l'intérieur a mis à la disposition de M. lepréfet de l'Ariége, un secours provisoire de 3,000 fr. pour êtrereparti entre les habitants nécessiteux du département, qui ontsouffert cette année du manque de récolte de pommes de terrqde sarraziu, etc. 4

Dans un de nos derniers numéros, nous avons mentionné sinetentative de rebellion contre la gendarmerie de Pamiers parquelques Jeunes gens de Paniers,

Ceux-ci ont comparu dernièrensent devant le tritsunal depolice correctionnelle de la ville, et ont été condamnés, savoir ;

Ramhaud, qui avait enlevé le sabre d'un gendarme, à un moisde prison ; Paltnade, Bergogne, Aries et Massat à 8 jours de lamême peine.

MM. les avocats et le ministère public n'ont eu qu'une voixpour louer la conduite et la modération des gendarmes.

Ariégeois.;

Le nommé Marsaing (Bertrand), prévenu de meurtre sur lapersonne d'un Andorran , vient d'être arrêté dans les environsde Foix et conduit dans les prisons de cette ville.

Careassonne, 30 novembre,Le 27 juillet dernier , à Capendu , une discussion s'engagea

entre M. Marcou, avocat, et M. Berthomieu ainé. Des paro-les injurieuses ayant été échangées, une rencontre devait avoirlieu à Capendu, mais clic fut plus tard convenue et effectuée àCarcassonne.

Ce fut le 5-août que les deux adversairessë rendirent sur leterrain, accompagnés de MM. Alberny et Bernard, témoins deM. Marcou, Frontil et Adrien Bel, témoins de M. Berthomieu.Les parties furent placées à 35 pas l'une de l'autre, avec faculté

mais de manière à laisser entre elles unerocherde se ra ,ppdistance de 25 pas au moins. I Les Frauçat qui habitent ce pays tournent leurs regardstx=s z r= _

.

» Bttttes, un poteau porte ce narn'. Ce chen)tn se termine au» rond-point du Mouton noir, où tu verras six routes : entre

dans celle du Pied coupé. C'est une ruelle étroite et qui n'a» pas pins de cinquante pas ; an milieu, c'est-à-dire à vingt-e cinq pas des deux bouts. se trouve le ché.te en question. Il» domine de beaucoup tous les autres. Du côté du chemin ses» racines noires sortent de terre comme des serpents Derrière» le tronc, la terre est unie et rougeâtre. Creuse dix-huit pou-» ces environ, et tu rencontreras la cassette. Prends tes pré-» cautions; la cassette est lourde , très lourde.

» Autre renseignement. Ne fais pas le coup avant minait; lu» pourrais être vu par tes gens qui rôdent autour du château» depuis que nous l'avons nettoyé. »

- Quelle heure est-il ? demanda tout bas Leveneur.Cesimple mot versa l'épouvante dans le sang de madame Le-

veneur ; Manette ne put l'entendre.-Pourquoi faire? répondit madame Leveneur, qui se hâta

d'ajouter : il est minuit et demi.- Pour aller nous coucher, dit Leveneur, qui en effet se

déshabilla sans plus songer à l'autre lettre, qui ainsi ne subitpas l'épreuve de la flamme.

A peine était-il jour que Manette descendit au bureau pours'emparer de cette lettre qui, quoi qu'elle contint, était toute savie : elle remonta aussitôt dans sa chambre. Là elle allumaune bougie , promena en tremblant la page blanche au-dessusde la flamme, et cette page se couvrit immédiatement de carac-tères couleur de rouille. Elle put lire ceci

« Vous avez deviné ma pensée parce que vous êtes dans tou-» tes mes pensées- Oui, mon projet est de vous délivrer de la» prison où vous étouffez depuis votre naissance, en vous ente-» vant et en forçant ensuite votre père à vous donner à moi. lt

faut vouloir cela ou rien. Il consentira à notre mariage et ce» mariage sera votre liberté et la mienne , mon hontreur et je

» crois aussi le vôtre. Vous exigez de moi que je consente à» vous laisser disposer de votre vie , au cas où nitre père ne

consentirait pas à notre mariage. Est-ce qu'il peut ne pasconsentir ? Je vous dis , je vans atlirrne qu'il consentira.Voulez-vous que je vous le jureJe vous le jure.a Venons à l'exécution. Soyez à neuf heures pas plus tard,la nuit prochaine, près de voire croisée qui ouvre sur lacampagne. Je frapperai deux coups au carreau. Vous nuvri-rez, vous descendrez; il y aura une échelle. Nous ferons àpied un quart de lieue environ. Un cabriolet nous attendra,,nous y monterons tous tes deux... Dieu fera le reste. »C'est n)crveilleux de voir tout ce qui se fait de sérieux de

terrible, de criminel, dans la vie privée, sous les apparencesles plus communes, avec les allures les plus banales. On a carac-térisé trop poétiquement le contrasté en (lisant : c'est un volcansous des fleurs; car ces fleurs, il faut bien le dire, ne sont sou-vent que des couches de salade et des planches de radis, Ceuxqui passaient et repassaient devant la boutique de M. Leveneur,qui entraient chez lui ou en sortaient, comme de coutume, avecune bouteille d'huile, une livre de scl, un paquet d'allumettes,ne se doutaient guère que sur ces trois personnes de la maison,l'une devait être enlevée dans la nuit, l'autre errer au milieud'une forêt pour dérober à la t'aveur d'une correspondance sur-prise entre deux voleurs, une cassette de diamants de la valeurde quatre cent mille francs.

Enfin la nuit vint , et elle vint très rite , car on était en p(ginhiver ; mais la soirée fut pesante à (rainer pour la famille I.e-veneur. Manette regardait à chaque instant la pendule à la dé-

robée , et lorsqu'elle ramenait ses yeux sur elle-même , elleretenait des larmes. Son père s'occupait aussi beaucoup dal'heure ; mais , pour abréger le temps , il se levait, montait àsa chambre, où on l'entendait ouvr>r des tiroirs et comme es-sayer les ressorts d'une paire de pistolets. Madame Leveneur n,a

On annonce le prochain départ des compagnies du 66e deligne, en garnison à Albi depuis peu de temps; elles seraientremplacées, dit-on, par un bataillon du 16e de ligne, venantd'Afrique.

L'ukase des souverains et maures du canton de Vaud, quisupprime en quelque sorte le culte catholique dans le pays, vaavoir sa pleine exécution. On sait que le conseil d'État de Lan-samte a destitué les curés catholiques, pour avoir refusé de.sefaire protestants en lisant aux fidèles, réunis à l'église pour en-tendre la messe, une instruction protestante, composée par desprotestants, à l'occasion du jeûne fédéral.

L'année dernière, pour le même motif , les fonctions catholi-ques furent interdites un mois durant. Cette année , l'autoritéecclésiastique a porté la condescendance jusqu'aux suprêmeslimites du devoir et de la conscience , au-delà desquelles setrouvait l'apostasie de la foi catholique. Les curés ont lu ,avec ta permission de leurs supérieurs, l'exhortation purgée desmots et des dogmes protestants. N'importe! le conseil d'Étatqui , en sa qualité de protestant , peut bien traiter le paped'ante-Christ veut lui-même se faire pape absolu des curés etdes fidèles, en leur prescrivant les doctrines et les mots qui doi-vent être tus dans la chaire catholique. Il a donc destitué lescurés qui n'ont pas cru devoir admettre une pareille absurdité.Voilà donc les catholiques de ce pays privés de leurs pasteurset des exercices religieux.

C'est avec des larmes et des sanglots qu'ils ont entendu, di-manche demie , la fatale annonce que c'était la dernière foisqu'il leur était permis d'assister aux offices divins. Dès ce jour,les curés destitués par le gouvernement ne peuvent plus rernpilraucune fonction publique de leur ministère sans se voir aussitôtbannis ou incarcérés. Ce fait est, sans contredit, le plus gravede ces teunps Si féconds en événements extraordinaires et inat-tendus. N'y a-t-il pas là nue incroyable tyrannie?

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vers la France ; mais, hélas! les vexations consommées jusqu'àce jour' contre les sueurs de la Charité, expulsées de Berne etde Fribourg sans réclamation, ne leur laissent guère d'espoir.On co>vient généralement que ce coup a été lait de concertavec l':lugleterre qui veut tuer partout l'mtlucnce- française.

(Journal tic l'Ain.)

..o TVELLES fESP $NE.Un journal de tIadrid raconte un vol des plus att!lacienx

commis au préjudice de voyageurs se rendant de Madrid àSéville. C'est entre Ecija et Cordoue que l'arrestation de la di-ligence des postes générales a eu lieu. Cette fois-ci , les ban-dits espagnols ont dérogé à leur courtoisie habituelle , et leshéros de cette aventure se sont montrés fort peu gracieux. Onpeut s'en convanere par le récit suivant , adressé à la Patria ,

par un des deux voyageurs victimes des ladrones andalous :

tl Le --6 novembre courant, nous partîmes de Madrid à deux%lreures de l'après-midi, pour nous rendre à Séville , dans unediligence de las postas generales. Nous arrivâmes à la Canota,ôù se joignirent à nous deux gardes civils, -l'un fantassin,, l'autrecavalier, avec lesquels noustrontinuâmes notre route. Sous pré-texte qu'une des roues de la voiture s'était échauffée, le conduc-teur (mayoral) nous conduisit avec une extrême lenteur , aupoint de nous retarder de quatre à cinq heures dans notre trajet.En arrivant à quelque distance d'Ecija, au lieu appelé le Cenrode Perred (il était deux heures du matin, et nous étions à moitiéendormis), nous entendîmes la détonation d'une arme à feu etles cris de : Arrêtez ! qu'accompagna une décharge de cinq àsix coups de fusil.

Ce feu de motsquelerie était dirigé contre le garde civil à-pied qui, en véritable soldat, tenait tète à sept bandits, sans re-cevoir dans l'intervalle aucun secours de son lâche camaraded'armes. Dans la crainte que les assaillants ne dirigeassent leurfeu contre la voiture, ce qui aurait compromis la vie des voya-geurs, ce brave soldat descendit de la diligence et alla se re-trancher derrière les mules, en tête de l'équipage. Là, h cha-que injonction qui lui fut faite par les brigands de se soumettre,il répondit par des décharges de mousquet, jusqu'à ce que, ve-nant à être atteint par deux baltes qui lui traversèrent la poi-trine, il resta étendu sans vie sur la chaussée.

» Immédiatement après , ces scélérats entourèrent la voitureet se mirent à causer un instant avec le mayoral , qu'ils avaientappelé préalablement par son nom , qui leur paraissait très-

-t'amrlier. A la suite de cette courte conversation , ils nous tirentdescendre de la voiture et agenouiller sur la route ; puis , ennous apostrophant des mots les plus grossiers , et nous nuon-trarit , à chaque mouvement que nous taisions , leurs poignardset leurs carabines , ils procédèrent à l'enlèvement de tout ce quextous possédions.

Nous fûmes forcés de mettte nos habits bas , et les femmesmêmes qui étaient avec nous ne furent guère plus respectées ,car on leur enleva jusqu'aux mouchoirs dont leur tête avait étéenveloppée , et on les laissa pendant près de deux heures ex-posées à un froid des plus rigoureux dans la plus complètenudité. '

Saisis de terreur , morts de froid , et sans un seul réal ,voilà l'état dans lequel nous arrivâmes à Eeija , où les autoritéslocales nous ont soumis à des interrogatoires de sept heures dedurée , concluant tous à nous demander si nous consentions àpardonner aux voleurs. Du reste , pas le moindre secours nenous a été offert par elles , comme il ne nous a pas été possibled'obtenir le moindre argent, sur nos meilleurs habits, que nousvoulions donner en nantissement.

C'est. de cette manière que nous sommes sortis d'Ecija,tombant en défaillaucc , faute d'avoir pu morts procurer unmorceau de pain, sans même que le mayoral ait fait te moindreeffort dans le but d'adoucir notre détresse, lui à qui tien n'avaité é 'olé ! car les bandits avaient eu pour lui les plus grandesprrvenarrres et les plus grands égards. Saris doute que ce per-sonnage est d'une grande utilité à l'admiuistratiou des diligencescIe las postas genevales.

»Cependani, à quelque distance de la s111e inhospitalière dontnous venions de sortir, un bourgeois, appelé Jose Maria Lopez,1o®ehé de notre situation déplorable, a fait l'avance de quatradouros à l'un de nos compagnons de voyage. Avec cette faiblesomme, nous nous sommes rendus à Carmoria, où l'aubergisteinhumain, trouvant que notre argent était insuffisant pour l'é-col de tous, n'a voulu donner à manger qu'à la moitié du con-tingent des voyageurs.

Un tel aubergiste et un tel mayoral sont dignes de la malé-diction de Dieu et des hommes. La valeur de l'argent et des

, objets pris aux voyageurs, se monte à la somme de 47,000réaux. » (.Mémorial.

se doutait que trot) du but de tous ces préparatifs ; elfe en étaitépouvantée. Jamais , mettant à profit ses eriminetlcs indiscré-tions , son mari n'avait tenté un coup pareil à celui qu'il allait

. faire; -et.plus il était hardi , dangereux , sinistre , moins elleosait s' opposer. Elle entrevoyait ta tin certaine , infaillible ,de tous ces méfaits. Parfois elle voulait aller tout avouer à sonconfesseur ; mais la peur la retenait encore. Ses terreurs n'a-

-vaient jamais été plus grandes que pendant cette nuit. Se confierà sa tille ? mais elle ne l'avait pas habituée à ces épsnchementsqui , dans la famille , préviennent tant de malheurs , adoucis-sent tant de peines ? Leveneur avait contribué à produire cetéloignement parce qu'il savait que tout rapprochement entre lamère et la filte se lierait contre lui.

Quand il fut redescendu, il affecta de la gaieté , une certainebonté même pour sa fille.

A :neuf heures muins quelques minutes , Manette ayant quittésa place et s'étant dirigée, plus morte que vive , vers l'escalier,sa mère lui dit

- Où vas-tu? Tu sais que ton père ne veut pas que tu quittesainsi ton travail... - Laisse-la donc aller où il lui plaira , cettechère enfant , lui dit Leveneur. - Mon Dieu ! je ne m'y opposeque pour vous ; je craignais...

Ce mot de chère enfant, donné pour la première fois par M.Leveneur à Manette, toucha si profondément celle-ci, qu'ellefut sur le point de se retourner, de se jeter au cou de son pèreet de lui tout avouer, tarit Dieu a mis de force dans l'amourfilial. Mais ce. n'était qu'une parole, le sentiment n'y était pas.Elle produisit ce qu'elle peut produire, une intention, ungeste. l: injusticc paternelle devait irrévocablement s'expier.

Il n'était pas neuf heures quand Leveneur quitta saboutique;pour se rendre, à trois lieues de chez lui, dans la forêt de Cor-tavel. On touchait à la fin de décembre; la nuit était terne etfroide; il bruinait, les chemins se cachaient sous une lame de

UVELLES D'XTALXE.La vente des coupons de l'emprunt volontaire va h merveille,

au point qu'il s'en est déjà acheté pour une somme qui s'élève à2,400,000 écus romains , et qui à la fin du mois , aura atteintle chiffre de 2,700,000. Une vente aussi considérable a dépasséles espérances du gouvernement lui-même , attendu que ic cré-dit ouvert n'est que de cinq Millions , et qu'il a déjà été cou-vert à moitié.

Ce fait prouve mieux que quoi que ce soit, l'amour des po-pulations romaines pour le gouvernement, puisque la Républi-que des triumvirs non seulement a essayé des emprunts de toutgenre sans rien obtenir, mais encore elle a eu recours à l'em-prunt forcé. Et malgré la loi qui l'ordonnait, personne ne sepressait à payer, et quelques fanatiques seuls versèrent de min-ces valeurs dans la caisse de Mazzini ; tandis qu'à présent unemprunt volontaire est à peine ouvert par le gouvernement quele peuple entier accourt porter son denier, et, en peu de jours ,en couvre la moitié.

Ainsi donc, il est bien démontré que le gouvernement papalest préféré par l'immense majorité des Etats du Saint-Siége.

On vient de diviser les provinces en cinq grands départementsqui auront un cardinal à leur tête; cette division a pour but defaciliter l'expédition des affaires.

Le professeur piémontais Audisio, auteur de l'ouvrage inti-tulé : La République romaine de 1849 - (Son procès), a étéélevé par le Saint-Père aux fonctions de professeur à l'Univer-sité romaine. Ce savant distingué occupera la chaire du droitnaturel et droit des gens. (Courrier de Marseille.)

L'Armonia fait le tableau suivant de la situation de Turin .« Notre état, dit ce journal, empire chaque jour. 1.'immo-

ralilé déborde et ouvre partout ses écoles. Les chansons desplaces publiques contre Pie IX font horreur. Tandis que leministère étudie un bon système de sécurité , nous sommesentourées de voleurs et d'assassins La sûreté a disparu ; dansles rues, les voleurs transportent librement, sur des charrettesattelées, les meubles qu'ils out volés; à Turin, les appartementssont dévalisés en plein jour, etc. Ces paroles ne sont point lesnôtres, le député Sinco les a ;prononcées en plein parlement.On a défendu à l'Instructeur du peuple de rapporter gnoti-dienuement ces méfaits. Qu'importe? Les méfaits ne se racon-tent plus, mais ils se commettent toujours.

!_llessager du Vdi.

PARES , 2 $ novenire.- Aujourd'hui même est arrivé au ministère des affaires

étrangères un courrier de cabinet porteur de dépêches très-importantes adressées à M. le général de Labitte par M. deReizet, premier secrétaire de la bgation de Turin, chargé parintérim des affaires de France près le gouvernement piémon -tais.

-- M. Bourcier, ancien consul général de France à Quito(Equateur'), vient de rapporter de ce pays deux produits agricoles dignes du plus haut intérêt. L'un est le hocas qui a la for-me de la pomme de terre longue et qui a le goùt du marronde Lyou, sa couleur est rouge; l'autre est le milloco qui a legoût et la forme de nos meilleures pommes de terre. Ces pro-duits viennent aux environs de Quito, ils sont d'une culture fa-cile et se conservent parfaitement. M. Bourcier a envoyé au jar-din des Plantes, ces curieux végétaux dont la reproduction auralien sous notre climat.

- On vient de retrouver à lu bibliothèque Sainte !ôcneviève,en préparant te dénnénagemeut des livres de cette bibliothèque,un manuscrit très-curieux dm Père Fumure , qui fut en t626 leréformateur de l'ordre des Génovéfains. Le manuscrit est d'au-tantplus précieux qu'il renferme la copie littérale d'unecharte de Ctovis , dont l'original est entièrement perdu au-jourd'hui.

- S. Exc. Kemal-Effendi, l'un des membres du Divan im-périal et directeur général des écoles publiques de l'empireottoman, a fait, il y a quelques jours, une visite au collégearménien de Paris, connu sous le nom de collige de SamuelMoorat. Ce haut fonctionnaire a voulu examiner dans tousses détails cette institution, d'ut le but mérite d'être men-tionné.

Fondé en vertu d'une disposition testamentaire de Samuelhioorat, riche Arménien, et d'un legs important qu'il lit pour

` cet objet à la congrégation mékitariste, doit le siège principal

est à Venise, ce collége et l'autre lilial de Constantinople, sontdestinés, d'après les voeux du testateur, à recueillir de pauvresorphelins de l'Arménie qui viennent y recevoir gratuitementles bienfaits d'une éducation solide et variée. Les sciences quiy sont enseignées presque exclusivement par des professeursfrancais de mérite, se composent de la physique, des mathé-matiques, de la médecine, du dessin, de la peinture, des l,n-gues européennes et orientales, etc.

Les jeunes Arméniens sortent de cette école avec le titre deprofesseurs pour aller à leur tour répandre dans leur pays etdans tout l'Orient les lumières de la religion catholique et lesbienfaits d'une civilisation avancée.

La congrégation mékitariste a fondé en outre un journal quis'imprime à Venise, en langue arménienne et eu langues orien-tales , et qui contient les nouvelles les plus importantes relati-ves à la religion , aux sciences , aux arts , aux découvertes ,à l'industrie , toutes tirées des publications françaises et orien-tales. Ces diverses fondations concourent puissamment , il fautle reconnaitre, à propager le progrès dans tout l'Orient.

S. Exc. Kemal-Effcndi n'a eu que des éloges à donner auxPères directeurs de cet établissement , et il leur a témoignéhautement sa satisfaction de l'habile impulsion donnée auxétudes sous leur direction paternelle et éclairée.

--- En Angleterre , il a été réellement question de l'expul-sion du cardinal de Wiseman , sous prétexte qu'ayant prêtéserinent entre les mains d'un souverain étranger , il avait perduses droits de citoyen anglais. Mais ce moyen a été abandonné

,comme n'étant pas soutenable , en raison surtout de l'impossi-bilité où l'an serait de faire usage en ce moment de l'alien-bill,sans une autorisation du parlement. Il ne parait pas , d'ailleurs ,que la question ainsi posée soit arrivée jusqu'aux ministres. Lecardinal Wiseman a Fris ; par son manifeste , la position desujet très-soumis vis-à-vis de la reine. Des ambassadeurs étran-gers n'ont pas cru se compromettre en allant lui rendre visitepri lrliquemenI.

- On se montre toujours, à Londres, fort préoccupé de l'ex-position de 1851. Le pabuis-de cristal que l'on construit dansIlyde-Park est devenu un but de promenade pour ce qu'onappelle la fashion. On y voit les dames les plus élégantes sefrayer un passage à travers les piles de planches et les autresmatériaux pour examiner de plus près les opérations des ma-chines employées aux trav::ux. Quelque vaste que fût le planprimitif de ce bâtiment, il ne s'est pas trouvé répondre auxexigences de sa destination, car oui parie d'y ajouter une nou-velle galerie ayant 45,000 pieds de superficie. Beaucoup dedemandes à l'effet d'obtenir des places ont pourtant été écar-tées. Le nombre total des exposants anglais ne sera pas moins,suivant le Morning-Chroticle, de S,200, disposant de 620,005pieds carrés.

Parmi les corporations de la cité de Londres, celle des or-fèvres manifeste un zèle tout particulier pour .l'exposition.Elle a décidé qu'indépendamment des prix publics, elle ré-partirait sur ses fonds à elle une somme de 4,000 liv. ster,comme récompenses pour les meilleurs ouvrages d'or et d'ar-gent, tels que services de table, candelabres, argenterie d'é-glise, etc. , dont elle se propose en outre de faire l'acquisi-tion.

Ou parle d'uni joaillier, égaLment dans la Cité, qui doitexposer, en objets de sou commerce, pour une u-ateur .de2,500,000 fr.

-- E,e célèbre ingénieur anglais, M. St.eplrcnson , après avoirpassé plusieurs semaines en Suisse, pour vérifier les études dechemins de fer qui ont eu lieu dans ce pays , s'est embarquédernièrement à Spezza pour l'isthme de Suez. L'illustre cons-tructeurva recnnnaltresur place la possibilité de couper l'isthmede Suez par un canal maritime , et de réunir ainsi la mer Rougeà la Méditerranée.

C'est par erreur qu'un journal a annoncé que le plan de M.R. Stephensoa était d'établir la route des Indes en Angleterrepar suez , Gènes , la Suisse , le duché de Bade , la Prusserhénane et la Belgique , à l'exclusion de la France. 1,e canalmaritime de Suez doit être neutre et servira à toutes les nationsdu monde. Les études préparatoires sont faites concurremmentpar la France , l'Autriche et l'Angleterre , par une réunionmixte d'ingénieurs dont les chefs sont : M. Paulin Talabot ,pour la France ; M. Négrilli , pour l'Autriche ; et M. R.Stephenson , pour l'Angleterre. Les deux brigades française etautrichienne ont terminé leurs travaux; M. Stephenson dirigeen ce moment la sienne , et c'est sur le rapprochement et lacomparaison de leurs études réunies que les trois ingénieurs enchef arrêteront le tracé et le plan définitif du canal. Quant àl'exécution, elle se fera à frais communs par les trois puissances,ou, à défaut, par une compagnie de capitalistes qui soumission.nera la concession du pacha d'Egypic.

-a.:++-,g.x.-.me+uea.a,sasüe-w-sr..:o..mur,,rx;r.is:.sa.:a.*vq

verglas. Pour un homme endurci comme i.cveneur, le froid et a creuser avec la petite bêchequ'il avaitapportée; en moins deles mauvaises routes n'étaient pas un sérieux ohstacte. 1.1 fit dix minutes, il -a fait un trou de plus de deux pieds de profon-bravement ses trois lieues en deux heures et demie, en sorte deur. - Que signifie ? se demande- t-il avec étonnement enqu'il se trouva à l'entrée de la forêt de Cortavel à onze heures s'essuyant le front je ne vois rien. Le voleur a dit de creuseret demie. 11 calcula qu'il lui fallait au moins une heure pour dix-huit pouces; en voilà plus de trente, et rien ! pas de cas-arriver jusqu'à la ruelle du Pied-Coupé, où se trouvait le chêne sette; toujours de la terre ! - Il recommence; il bêche, il élar-sous lequel était enfouie la cassette de la marquise de Lascars. git le trou, il fouille encore... même déception. Une troisième

Mais dès qu'il se fut un peu avancé dans la forêt, il s'abaissa fois il se dispose à reprendre son ouvre, lorsque la lueur rougesur lui un brouillard si épais, que l'habitude qu'il avait de la qu'il a déjà aperçue à une lieue de là l'éclaire par derrière,forêt de Cortavel lui sulTit à peine pour se conduire. Quoique s'épanouit, l'inonde, et projette son ombre gigantesque sur lele chemin des Buttes fût assez large , il s'en écartait souvent chemin. Leveneur empoigne ses pistolets..., se retourne pouret il avait alors toutes les peines du monde à se retrouver. 1I faire feu..., sa fille et Engelbert sont devant lui. Il recule,éprouva plus d'une fois une commotion nerveuse en se sentant laisse tomber ses pistolets; il veut parler, il étouffe, il reculecoudoyer par quelque troue d'arbre, ou frôler le visage par une et s'adosse contre le chêne.branche morte. Il s'arrêta un moment pour porter vivement - Le trésor n'existe pas, lui dit froidement Engelbert; il n'yles mains à ses pistolets en voyant ou en croyant voir passer a pas de cassette. C'est moi qui ai écrit cette lettre qui vous adevant ses yeux une lueur écarlate comme celle qui jaillirait trompé, parce que je n'ignorais pas que vous les ouvriez toutes.d'une lanterne portée dans le brouillard. -C'est faux ! commentsauriez-vous ?.., - Je sais que vous les

Enfin il arriva au rond-point du Mouton Noir , et il enfila décachetez, parce que j'ai soupçonné d'abord que vous aviezl'étroite ruelle du Pied-Coupé, celte où les assassins de la mat-ouvert l r lettre que j'écrivais à ma trière, et parce que j'ai étéquise de Lascars, selon l'aveu de l'un d'eux, avaient caché la cas- convaincu ces jours derniers que vous aviez pareillement ou-sette. L'obscurité était complète; elle faisait +otrte sur sa tête. vert celles que nous nous écrivions votre fille et moi. - Ma fillef us

ced'acier

soi énergie rna tout à at , et it eut (le et vous! - Votre fille et moi ; je suis,le réfractaire qui lui éct'i-q trompe rarement quandq pénètre vait, celui qu'elle aime, celui qui l'a enlevée cette nuit. Vous

coeur de ceux dont la peur n'est pas l'état ordinaire; il se sentit voyez que je sais bien que vous décachetez les lettres.dans l'impossibilité complète de faire usage de ses armes en cas - Silence! ou je suis mort.d'attaque. Ce ne fut qu'un instant ; le lion rentra dans sa peau. - Vous devinez à quel prix je garderai le silence? réponditLeveneur frappa du pied le sol en homme non seulement décidé Engelbert en montrant Manette.à braver le danger , mais à le provoquer , à l'aspirer par tous. - Je le devine, mon gendre, répliquru Leveneur en posantses pores. Ses narines s'enflèrent, il respira fortement et il se sa large main sur l'épaule d'Engelbert,dit: Nous y voici!'

Il était en effet au pied du chêne si exactement désigné dans Leveneur a depuis cédé son bureau de poste.la lettre de l'assassin. Accroupi dans la brume, il commence Léon GOZLAN.

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-Un nouvel incendie a dévasté la ville de San-Francisco, le16 septembre. On évalue à 125 le nombre des constructions em-portées par ce sinistre, le quatrième du même genre qui estvenu fondre sur cette ville dans un espace de 9 mois. La perteest énorme.

Les récits des mines sont fort contradictoires ou plutôt ils dif-fèrent suivant le plus ou moins de succès obtenu par les in-dividus. Tandis qu'ici l'on parle de D. 168,000 obtenus envingt-trois jours sur la rivière Yuba , là on cite des vingtainesde mineurs revenant les mains vides après trois mois de labeurinfructueux. Au fond , cela ne prouve qu'une seule chose à la-quelle en devait s'attendre : c'est que la recherche de l'or aperdu les chances magnifiques qu'elle présentait dans les pre-miers temps. Les placers , où il suffisait en quelque sorte de sebaisser pour recueillir le précieux métal à pleines mains , sontaujourd'hui épuisés, et les richesses minérales de la Californie,cachées au fond des cours d'eau ou dans les entrailles de laterre , demandent maintenant un travail collectif, persévérant,et surtout intelligent.

L'Eldorado du Pacifique réeèle encore des trésors immenses,mais, sauf quelques chances exceptionnelles, l'aventurier isoléne saurait y prétendre; une exploitation régulière peut seulearriver à les conquérir.

Ce nouvel état de choses va produire sans doute bien desmisères et des souffrances pendant l'hiver qui s'approche. Lesmineurs, désappointés par les résultats de la saison qui -toucheà sa fin, auront à affronter six mois de mauvais temps et d'inac-tion forcée avec des ressources insuffisantes. Plus malheureuxencore, les émigrants qui ont pris la route des plaines, et quicommencent à arriver dans un dénuement presqu'absolu , ver-ront s'évanouir des leur premier pas sur cette terre promise ,le rêve brillant qu'ils ont poursuivi à travers tant de fa-tigues.

C'est là néanmoins une de ces épreuves par lagalelle doit pas-ser toute contrée nouvelle ; quelques individus y succomberont,mais le pays y gagnera de voir les aventuriers revenir avecempressement aux occupations régulières. Les mines se dépleu-pleront en partie au profit des villes, et la Californie s'ache-minera d'autant plus rapidement vers les destinées que lui ré-serve l'avenir, du moment où son opulence métallique s'allieraà une parfaite organisation sociale.

(Patrie,)

(Correspondaace part icuIière.ASSEMBLEZ LECISLATIVB.PRESIDJ NCE DE M. DU PIN AIN-E.

Séance da 29 novembre.

A t heures la séance est ouverte.te procès-verbal est lu et adopté.M. ROYIAIN-DESPOSSÉS, ministre de la marine, dépose divers

projets de loi portant demande d'ouverture de crédits pour dé-penses coloniales et pour l'indemnité coloniale. M. le ministredépose également trois projets de lois relatifs à des échangesd'immeubles

Ces projets seront imprimés et distribués.L'ordre du jour appelle la deuxième délibération sur la pro-

position de M. Selicelcher et autres, concernant la promulgationà la Martinique du Code de commerce, et la promulgation dela loi de 1833 sur les faillites et banqueroutes.

L'ensemble du projet est adopté, et l'Assemblée décide qu'ilsera passé à une seconde délibération.

M. DE LABODLIE : J'ai l'honneur de déposer le rapport deja commission chargée d'examiner la demande en autorisationde poursuites contre M. Emile Péan.

Voix diverses : Les conclusions ! LisezM. DE LVB()r"LIE La commission conclut à l'unanimité qu'il

n'y a pas lieu d'autoriser les poursuites.%n conséquence, elle m'a chargé de prier l'Assemblée de ne

pas accorder l'autorisation demandée par M. le procureur gétaéral près la cour d'appel d'Orléans.

M. LE GÉNÉRAL OUDINOT dépose le rapport de la commission`chargée d'exa;niner le projet de loi portant demande d'un créditde 12 millions, pour dépenses non prévues au budget de 1850.

Le rapport sera imprimé et distribué.L'Assemblée décide sans débat qu'elle passera à une deuxiè-

me délibération sur le projet de loi relatif à l'assistance judi-ciaire.

L'ordre du jour appelle la suite de la troisième délibérationsur le projet de loi relatif à la télégraphie privée.

I. LEvERRIEru , rapporteur, rend compte de l'examen faitpar la commission d'un amendement proposé avant-hier parM. Charras et qui est ainsi conçu

Le bénéfice de l'aboutement appartiendra de droit à tousles journaux qui. le réclameront au prix une fois concédé. »

L'honorable rapporteur propose , au nom de la commission ,de satisfaire au désir de M. Charras en rédigeant le dernier pa-ragraphe de l'article 7 ainsi qu'il suit

« Le ministre de l'intérieur est autorisé à concéder , sous tou-tes réserves des garanties stipulées par l'article 3 , des abonne-ments suivant un tarif à prix réduits par la transmission desarticles destinés aux journaux et les nouvelles qui se rapportentau service des chemins de fer. »

M. RAROCUE demande que l'Assemblée s'en tienne à la rédac-tion de l'article précédetumei t voté , et repousse la nouvellerédaction de la commission.

Après quelques observations de M. Leverrier , la nouvellerédaction de la commission est adoptée.

M. SAVOV'E propose un article additionnel qui deviendraitle dernier de la loi et qui est ainsi conçu

Le service de la télégraphie privée devra s'étendre , dansle plus bref délai, à tous les chefs-lieux de département et d'ar-rondissement

Cet article est rejeté à une grande majorité,L'assemblée adopte ensuite définitivement l'ensemble de la

loi.M. ItAZE monte à la tribune. ( Mouvement de curiosité. )

Messieurs , dit-il , M. le général Leflo , M. de Panat et moi ,

avions eu l

quicor ceriiie leu commissarat sp cule der police dedécret , ce ql'assemblée.

Cette proposition a été imprimée et distribuée; elle a étésoumise à la commission d'initiative, et prise en considéra-

tion.Des conférences ont eu lieu entre M. le ministre de l'inté-

rieur et l'Assernbléc.Ces conférences où tout le monde était

UL i' 1 o'animé d'un esprit de conciliation, ont eu pour résultat quenous nous sommes enfin entendus, et j'ai l'honneur de vousprésenter la preuve authentique de ce bon accord. (Hilarité).

M. Baze donne lecture d'une lettre de M. Baroche, ainsiconçue

« Paris, 28 novembre 1850.

Monsieur le président,); J'ai eu avec MM. Leflo, Baze et de Panat, plusieurs con-

férences à l'occasion de la proposition présentée par eux le 11de ce mois, et relative au commissariat spécial de police près del'Assemblée.

il a paru à ces messieurs, comme à moi, que les questionssoulevées par cette proposition et parla situation particulièrede ce commissaire de police pouvaient etre tranchées de la ma-nière suivante :

» 10 La commissaire spécial serait choisi par le bureau parmiles commissaires de police institués par le gouvernement.

Sur la désignation du bureau, le commissaire de policeserait spécialement attaché au commissariat de l'Assemblée parun arrêté du ministre de l'intérieur.

2° Le traitement du commissaire spécial serait inscrit aubudget particulier de l'Assemblée nationale et cesserait dès lorsde figurer au budget de la ville de Paris.

» 30 Ce commissaire spécial pourrait être révoqué par leministre de l'intérieur de concert avec le bureau de l'Assem-blée.

» Si vous pensez, monsieur le président, que ces solutionsagréées par le gouvernement , puissent être accueillies parvous et par le bureau de l'Assemblée, la question se trouveraitdéfinitivement tranchée, et la proposition de MM. de Panat,Leflô et Baze, devrait être désormais considérée comme n'ayantplus d'objet.

Agréez, monsieur le président , etc.» Signé BAttociig.

Cette lettre a été suivie de résolutions adoptées par le bureau,et qui ont obtenu l'adhésion pleine et entière de la part dFs au-teurs de la proposition.

Nous relirons donc notre proposition.M. le général de LAHITTE , ministre des affaires étrangères

J'ai l'honneur de présenter à l'Assemblée un projet de loi ayantpour objet d'autoriser le président de la République à ratifierdéfinitivement un traité avec l'Espagne relatif à l'échange desmalfaiteurs entre les deux pays. (Hilarité générale.)

M. CASIMIR PERRIER : Je vidus soumettre à l'Assemblée rela-tivement à son ordre du jour de demain une proposition qui,j'espère, sera accueillie avec bienveillance. Pour que je me dé-cide à monter à la tribune, j'ai eu besoin de m'appuyer de l'as-sentiment de mes amis, de membres de l'Assemblée, pour les-quels j'ai le plus grand respect. Dans les circonstances graves oùnous nous trouvons en face de l'Europe, j'ai pensé qu'il seraitfatal d'introduire dans cette Assemblée des éléments de discus-sion passionnée, qui peuvent mettre les partis en présence ; jeions demanderai donc de retirer dm l'ordre du jour de demainla proposition Creton pour laquelle, du reste, je voterais si elleétait conservée. (Mouvement.)

M. CRETON : Je me croyais arrivé au terme de mes voux.Ma proposition retirée de l'ordre du jour y avait été rétabliepar une décision souveraine de l'Assemblée. Je m'attendaisdonc que demain nue discussion non pas irritante, mais grave,ruais solennelle s'engagerait, et si l'on voulait attaquer ma pro-position on oserait la regarder co face. Certes, mon émotion aété profonde, lorsqu'en arrivant ici j'ai appris qu'à trois jours dedistance, on voulait proposerà l'Assemblée de se déjuger, c'est-à-dire d'envoyer aux exilés un ajournement indéfini

Malgré les éloges que m'a donnés mon collègue, j'eusse dé-siré que celte exécution douloureuse vint d'ailleurs. Maisl'ajournement de mon droit, l'ajournement indéfini , c'est lasuppression de mon droit d'initiative , c'est la violation dela constitution. J'ai droit, moi, de demander à mes loyauxcollègues de respecter mon droit, que j'ai exercé loyatemeut, eume conformant au réalement , si vous laissez éternellementma proposition languir.

II n'est pas vrai que j'ai le droit de la représenter tous lessix mois. Il serait plus sincère de m'objecter tout franchementla question préalable et d'en finir par là.

Après quelques mots de M. Poujoulat , la question de savoirsi la proposition sera maintenue à l'ordre du jour de demain estposée par M. le président , qui dit que ce c'est pas un ajournement.

aa DOJ ESNEL propose d'ajourner la discussion au tel mars.Voix à gauche. - Au 1°r avril ! au fer avril ! (Hilarité

bruyante.)M. CR TON : Cet ajournement déguisé , ce n'est pas autre

chose que la question préalable.Au moment où M. Lagrange descend de la tribune , M. Cre-

ton lui adresse de chaleureuses félicitations.M. LE PtisIDENT : Je dois consulter l'assemblée sur la pro-

position de M. Douesrael, comme la plus large. On demande lescrutut de division, mais le règlement excepte les ordres du jouret les ajournements.

J. LE PttESIDENT consulte l'assemblée.Uue première épreuve est déclarée douteuse. Une seconde

épreuve a lieu.M. LE PRÉSIDENT : A l'unanimité le bureau déclare que l'a-

journemeut au 1e7 mars est adopté.I.a séancc est levée au milieu de la plus vive agitation.

(Gorrespondartce prarliculière.)

PARis, 29 novembre t850.

Le 3 °1°au cornpt., 56r 56r 35 5cr, fin es., 56` 30°Le 5 ° ° au compt., 90 80 !'Ar 95 90t 40, fin e»., 00r 80°Les actions de la Banque de France, 2,265 fr.Le 3 °/° Espagnol n'a pas été coté.La baisse continue saris aucune reprise sérieuse, par suite des

nouvelles de l'Allemagne, qui font craindre de plus en plusla guerre. Une nouvelle panique s'était emparée, hier soir, descoulissiers réunis au Passage de t'Opéra. La rente 5 p. 010 avaitfléchi à 90 25. On répandait tes bruits les plus inquiétants,tels que la fuite du roi de Prusse, la déclaration de guerre dela Prusse , un rappel de 140,000 hommes en France, etc., etc.

Le matin, aucune nouvelle de ce genre ne s'était confirmée,et ce qui semblait devoir un peu rassurer les esprits , c'étaitla cote de Berlin du 27 qui avait repris. Le cabinet prussienavait dû se réunir le 26 dans la soirée, pour examiner la ré-ponse à faire à l'ultimatum de l'Autriche, et celte reprise des

fonds à la Bourse du lendemain semblait intiiquer que la dé-cision du cabinet n'avait pas été belliqueuse.

Vers la clôture , les fonds se sont raffermis sur la nouvelleque le cabinet prussien , avec l'assentiment du roi , avait faitinviter le prince de Schwartzèmberg , président du conseil desministres d'Autriche, à se rendre dans une des Milles frontiè-res pour y avoir une conférence avec le premier ministre prus-sien.

L'affaire de Prusse tenait aujourd'hui la première place dansles conversations des représentants. Elle émeut et agite tout lemonde.

La question essentielle, la seule qui puisse avoir ici des consé-quences sérieuses, c'est celle de l'occupation de la Hesse-Electo-rale. La Prusse ne veut et ne peut, dit-elle, consentir à ce quecet état soit occupé par les Autrichiens et les Bavarois ellen'admet pas qu'elle soit contrainte à en retirer elle-même sestroupes. Tout le conflit est là.

Il y a donc, sous cette afYtire, une question de principe ,mais surtout une question de localité. S'il s'agissait d'un Etatplacé dans une autre situation , dans une zône différente parrapport à la Prusse, il y aurait eu peut-être plus facilementconcession de la part du cabinet de Berlin.

Mais ici tout se réunit pour l'engager, pour :le forcer à larésistance. Ira-t-elle jusqu'au bout, c'est-à-dire aux coups decanon ; des hommes parfaitement au:eourant de toutes lest péri..péties et de tous les détails de cette affaire, des diplomates qui,.l'ont étudiée dans la pratique penchent pour l'affirmative, sil'Autriche ne cède pas.

C'est ce qui explique la nécessité où se trouve le gouverne-ment français de se préparer et de se prémunir par un arme-ment imposant à toutes les éventualités qui peuvent surgir.

On disait de nouveau aujourd'hui que l'honorable généralChangarnier avait accepté conditionnellement le commandementde l'armée du Rhin, damas le cas où les cireorastances en néces-siteraient la formation définitive. Ce bruit , qui ne venait pasde sources authentiques , était accueilli avec raison par l'in-crédulité à peu près générale. Ce sera dans tous les cas la ré-ponse de la Prusse à l'ultimatum autrichien qui tranchera tou-tes ces qucstions.On l'attend avec impatience pour après demain.

Léon V inAL.

- Voici les noms des orateurs qui s'étaient fait inscrire pourprendre la parole dans la discussion de la proposition Creton

Pour les conclusions de la commission Mil. de La Ro-chette, Fresneau, Léo de La borde.

Contre : MM. Desmousseaux de Givré, Souhiès, BarthétemySaint-Hilaire, Lavergne, Henncquin.

- l.es membres de la questure ont retiré les différentes pro-positiens qu'ils avaient déposées relativement à une organisationnouvelle du commissariat de police institut auprès de i'Assem-blée nationale. Le différend s'est terminé par un arrangementamiable qui a cu lieu hier, à une heure avaccée de la journée,entre la questure et le ministère. Voici quel a été cet arrange-ment

Le président ou le bureau de la cliantbre choisira le com-missaire spécial chargé de veiller sur la sûreté de l'Assembléeparmi les commissaires de la ville de Paris. Le -fonctionnairedésigné par le bureau serait institué par te gouvernement;

Si la ville, qui paie le traitement de ce commissaire , venaità refuser l'allocation destinée ii ce traitement , l'Assemblée ypourvoirait sur son budget particulier;Ce commissaire spécial ne pourrait être révoqué qu'autant

que le gouvernement et le président de l'Assemblée se seraientmis d'accord sur cette révocation.La question étant ainsi décidée, il n'y a pas lieu à demander

qu'une loi intervienne pour la régler, et, par conséquent, ellene sera pas parlée devant l'Assemblée législative. Nous ne pou-vons que nous féliciter de cette conclusion qui prévient uni fà-cheux conflit et tru. regrettable débat. Il ne restera donc plusde toute cette méchante et ridicule affaire que le procès en dé-nonciation calomnieuse du sieur Allais, procès dont le dénod-ment est attendu avec autant d'impatience que de curiosité parle public, car le prétendu complot de la rue des Saussaies vientà son tour de s'évanouir dans le sanctuaire de la justice.

Ainsi qu'on devait s'y attendre, et que nous l'avions faitpressentir, çe complot a abouti à une ordonnance de non lieurendue hier par la chambre du conseil. Cette décision est fon-dée : 1° sur l'inspection des lieux, d'où il résulte que la scèneracontée par Allais n'aurait pu s'y passer , le théâtre étantévidemment trop petit pour contenir les vingt-six conjil-rés qu'on y avait fart figurer; 2° sur toutes les dépositions destémoins, dont la parfaite concordance établit que le fait dé-noncé n'a aucune réalité; 3° sur les aveux tardifs du révéla-teur, qui sont venus confirmer d'une manière surabondanteune chose déjà complètement prouvée aux juges , à savoir quece prétendu complot n'était qu'une invention à la fois très tristeet très ridicule.

Voilà deux points vidés. il reste le troisicme, celui du procèsd'Allais. C'est Iii que nous attendons les journaux qui avaientsi bruyamment embouché la trompette pour annoncer aumonde l'horrible complot des vingt-six assassins de M. le gé-néral Changarnier et de M. le président Uupin.

AMEDÉE DE CESENA.

La nomination de M. Nisard a eu lieu, dit-oir, par suited'um compromis entre M. Guizot et M. Thiers..M. Guizot a pré-sidé la séance hier. M. Thiers présidera à son tour la séancele jour où l'académie nommera M. de Montalembert, en remplacement de M. Droz.

- M. de Moltemout, attaché à l'ambassade de Fràance St-Pétersbourg, vient d'arriver à Paris, porteur de depêches de M.de Castelbalac, notre ambassadeur. Si l'on én croit les bruitsqui ont transpiré, ces dépêches ne seraient pas concues dans lesens desprojets et des idées que les journaux prétcnt à la Boss je.

A. LEYMARIE.- L'homme important en ce moment dans le monde politi-que est M. de Persigny. Notre ex-ambassadeur à Berlin est

chaque jour en conférence avec M. le général de Lahitte. M. dePersigny, dit-on, représente le principe guerrier au sein duconclave élyséen, et son influence pourrait bien déterminerunhaut personnage à se décider dans un sens belliqueux. Pour lemoment, l'alliance avec la Prusse est à l'ordre du jour au Palaisde l'Elysée.

- M. Declerc, sous-directeur au ministère des affaires étann_gères , vient d'arriver à Paris, de retour d'une Fnissier,

qu'ilétait allé accomplir à Borne. Cette mission , toute çnmtttercialeet toute financière, a, dit-on , obtenu un plein succès.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

DL OILOtJSE.- M..Joret a déposé une proposition qui est ainsi conçue

« Une commission de 15 membres sera nommée dans les bu-reaux pour rechercher les moyens d'arriver à une nouvelle ré-partition de l'impôt , afin de le mettre plus en rapport avec lesprescriptions de la Constitution , et pour soumettre en consé-quence à l'AssemHée un projet de loi. »

M. Joret a également déposé la proposition suivante : « Luecommission de 15 membres sera nommée dans les bureaux,pour rechercher : 1° si les sinistres qui frappent l'agriculturedans ses produits ne sont pas une des causes principales de sadétresse ; 2° s'ils ne sont pas un des plus grands obstacles au dé-veloppement des progrès agricoles; .30 s'il n'y aurait pas unimmense intérêt pour la richesse publique à ce qu'il existât unsystème d'assurance qui permit au cultivateur de se prémunircontredes éventualités que la prévoyance humaine ne sauraitconjurer ; 40 cette commission , reconnaissant que ces assuran-ces auraient pour effet de donner un nouveau développementau-travail national en -ramenant la confiance dans nos campa-gnes , présenterait un. projet de loi pour eu assurer au pays lesbienfaits. »

Sur la foi de renseignements que nous avons tout lieu decroire exacts , nous avions annoncé que M. Sobrier était frappéd'aliénation mentale ; notre nouvelle n'était accompagnée d'au-cun commentaire malveillant. Quand nous parlons d'un adver-saire politique malheureux , nous avons toujours présente cettemaxime : Res sacra miser. Cependant la folie de M. Sobrier a

été niée , et M. Eugène Sue écrit à son tour la lettre suivanteau journal le Vote Universel:

« Cher concitoyen ,» Permettez-moi d'employer la voie de votre journal pour

rassurer les nombreux démocrates qui s'intéressent à mon ex-cellent ami Sobrier; l'erreur ou la malveillance ont répandule bruit que par suite du dépérissement de sa santé, déjà sifrêle avant la condamnation qui l'a frappé, sa raison s'étaitaltérée. Il n'en est rien; son esprit a conservé tout sa vigueur,son ame toute son énergie. L'un de ses compagnons de captivité(nom bien cher à la République) m'écrit aujourd'hui même

» La santé de Sobrier, quoiqu'un peu affaiblie par un empri-sonnement de deux années, lui laisse toutes ses forces; Il sprépare par l'étude aux luttes difficiles d'un avenir qu'il appellede tous ses voeux. C'est .pour les luttes de cet avenir , luttesmorales et matérielles, que la démocratie concentre toutes senforces. Aussi sommes-nous heureux de pouvoir affirmer quenotre ami, : l'heure venue , se montrera ce qu'il a toujours été,par l'esprit et par le cour , brillant soldat de cette révolutioncontre laquelle s'ameutent aujourd'hni les rois de l'Europe.

» E. SUE. »

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. IaIMOu1LIâRe.

Pardevant et à l'audience des criées dutribunal civil de prendère instance deToulouse ;

Sur la poursuite du sieur Jean-AUtojue-Théodore Prouho, proprletajre , dotnjcilié à Rabastens !Tarn;

;Ai préjudice des sieurs Nayral, rentier, etFaux , fabricant de casquettes , douai'cillés à Toulouse, en leur qualité desyndics de la faillite du sieur Vincent"C»bis , affefieur , demeurant aussi àToulouse.

Une MAISON à haut ci bas étages,av cc

moindre , c'est la promesse d'avenir que nous fait M. Eugène U lli i i i- ne co s on qu pouva t avoir dei f,s sutesunestes, a euSite en sou nom et au nom de son ami. Quand M. Sobrier trônait lieu mercredi, à Liverpool, entre un parti de protestants et dedans son palais de la rue de Rivoli , n° 16 , il n'avait rien de ' catholiques de celte ville. La police ayant voulu intervenir, amodéré ni de rassurar:t ; les doctrines de son journal la Com- eu 2 de ses hommes tués et 15 blessés; force fut donc d'allermibnir de Paris étaient d'une violence sans égale. Le socialisme eheret:er lu force armée qui ne tarda pas à rétablir l'ordre.et le drapeau rouge le plus net n'avaient pas de séides plus ur- ! Aujourd'hui. tout est tranquille.dents ue M Sobri d M E èq ant ug ne Sueer et ses amis et cepen.,.nous fait espérer pour l'avenir, non seulement le retour de cepassé détesté , mais qutlquc chose de plus fort encore. Fran-chement, dans l'intérétde no re pays , il nous est impossible

-de nous associer aux voeux de M. Eugène Site et de son amiSobrier.

- Un grand nombre de Français qui se trouvent à San-Francisco et à Panama, et qui manquent absolument de ressour-ces pour rentrer en France, se sont adressés à nos agens poursolliciter leur rapatriment. Leur demande a été transmise àParis.

Le nombre des Français qui se trouvent dans cette fâcheuseposition dépasse 3,000 et il faudrait, pour les rapatrier, dé-penser une somme de plus d'un million.

- M. Déjazet, fils de la spirituelle comédienne de ce nom,va prochainement débuter dans la carrière des com ositcurs

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dite maison et de ses dépendances , aurasieurs Nayral et Faux, en leur dite qualité lieu le dit jour, quatorze décembre milde syndics de la faillite du dit sieur Vin- huit cent cinquante , à dix heures du ma-tent Cabos , suivant procès-verbal de! tin, pardevant et à l'audience de la cham-Lézat, huisajer à 'to douse en date du bre des criées du tribunal de premièrevingt-trojs juillet dernier ,enregistré à instance de Toulouse , au palais du dit

Toulouse,. le vingt-cin du dit mois de tribunal à Toulouse. Les enchères serontjuillet et transcrjt aub Seau des hypolhè- ouvertes sur la mise à prix fixée par leques du dit Toulouse , le deux août sui- poursuivant, à la somme de quinze centsvont , vn 81 , n» 35 , par !M. Constant , francs , outre les clauses et les conditionsconservateur du dit bureau, du cahier des charges ,ci. . 1,500 fr.La lecture et publication du cahier des tue 11e-mi Pusterle , avoué près le dit

charges déposé au gretre du dit tribunal , tribunal , logé à Toulouse , rue des Balai!-pour parvenir à l'adjudication de la dite ces , a5 , hôtel Sans , est constitué pourmaison saisie, a eu lieu sardevant et à I le "ten-1 Poursuivant, et donnera aux prel'audience de la chambre des vacations du dans tous les renseignements désirables.dit tribunal , du sept septembre dernier. Fait et dressé à Toulouse , le trenteLors de Cette lecture et publication, l'ad- novembre usil huit cent cinquante.judication fut fixée au neuf novembre B. PUSTERLE, avoué.courant.

Enregistré à Toulouse, le trente novent-Le dit jour, neuf novembre, à raison lire mil huit cent cinquante, folio 16h,d'un incident formé par l'épouse du dit case 3. Reçu t,n franc dix centimes.sieur Cabus , le tribunal a renvoyé la dite i SALAMO , signé.

e lilas.

pd'opéra comique. M. de Saint-Georges lui a fourni un canevas.M. Déjazet ne s'est fait cohnaltre jusqu'à présent que par desmélodies gracieuses et t'aciles dont il a émaillé les rôles de vau-deville, où sa célèbre mère se fait applaudir. Ou le dit appeléà des succès plus éclatants.

II. FERRIER.

La situation est toujours fort tendue en Prusse, et l'incerti-tude de plus en plus grande. En somme, on ne parle que deguerre, mais le ministère veut la paix. Toute la ues ion-esi

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tdonc de savoir si le sabine[ sera entraîné par le sentiment pu-

q Loterie Lyonnaise : - avis important.blic au-delà de sa volonté. de CINQ FRANCS ont été distribuésD'après le Correspondant autrichien du 25, on redoutait 500 BILLETSà Toulouse, dans l'espace de deuxde plus en plus, à Vienne, devoir le parti prussien qui veut la jours. Aussi le directeur de l'Office central (l'Annonces,guerre prendre le dessus. Cependant la pensée de la paix paraitI

rue SI-tlome , 44 , en est dans ce moment dépourvu,dominer encore dans certains cercles de notre ville. Il attend un nouvel envoi considérable de ces Billets.'qui

- On lit dans le Journal allemand de Francfort : pourra en délivrer du 4 au 12 , et à toutes les personnes quiHier, à quatre heures de l'après-midi , l'autorité a adoptéI

désirent concourir au premier tirage , toujours fixé au 15 dé-les mesures de précautions les plus sévères pour empêcher deIcembre prochain. - Prix du Billet composé de SIX Numé-nouvelles rixes entre les Prussiens et les Bavarois; cependant -ros , jusqu'au 12 décembre , d francs.

dans la soirée il y a encore eu des rixes sanglantes.

- Nous avons eu raison de mettre en doute l'entrée deKossuth en Hongrie. Nous apprenons que le jour même de saprétendue fuite, Kossuth était Kupahia, dans son lit, maladedu typhus, où un médecin -de la garnison turque est chargé dele soigner.

e3prlts3 ési 'aux-do-vieCETTE , 27 novembre.

Les 3j6 ontrepris faveur sur uotre mar-ché de ce jour à Cette. Quelques besoinspour parer à des découse-us sont la causede cette reprise , car le commerce s'estmontré assez froid aux achats.

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