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PRIX DE L'ABONNEMENT. Toulouse. Dép. Err. Un an 44 fr. 50 fr, 56 fr. 6mat023 fr. 26 fr- 29 fr. 3 mois 12 fr. 14 fr. 16 fr. Les abonnements ne son t reç.s que pour 3 mois , 6 m*+s ou un an, et ne com- mencent que du ie} ou du te de chaque mois. Les Lettres lion affranchies ne sont pas.. reçues, Les Annonces et Avis doivent être remis la veille .se.pt.dr+u P® 1T U 'ZET LITTÉRAIRE . Ce journal parait tou» les jours, eacepl$ te mercredi SOAIBE TOULOUSE, 9 fevrer: Conseil municipal ; faits divers.-PAnts, 5 et 6 février : Lettre de M. le ministre de l'intérieur à M. l'é- vêque de Périgueux. --- CHAMBRE DES DÉPOTÉS : Discours de MM. Guizot et Berryer. - VARIÉTÉS : Rapport sur le concours des domaines en 1846. MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abonnement expire le 15 de ce mois, sont priés de le renouveler, Fils ne veulent pas éprouver d'interruption dans l'envoi du journal. Toute demande d'abonnement, non accom- pagnée du prix, sera considérée comme non avenue. MM. les libraires et les messageries, veulent bien se charger de nous transmettre le prix des abonnements. Ceux de MM. les abonnés qui préféreront nous en faire tenir le montant directement et sans frais, en numéraire ou en papier sur Toulouse, jouiront d'une remise de 2 fr. pour une année, 1 fr. pour 6 mois, et 50 c. pour 3 mois; ce qui réduira le prix à 48 fr., 25 fr. et 13 fr. 50 c. TOULOUSE, 9 Février. CONSEIL MUNICIPAL. SE- SION DE DROIT. Séance du 8 février. Présents : MM. Milhès , ter adjoint , président; Cibiel , Gasc, Daunassans, Roquelaine, Lafiteau, Perpessac, Capelle, négociant, Pouges, Flotes , Loubers, Laburthe, Bories, Fer- radon, Ducasse, Lartigue, Guilhot, Arzac, Virebent, Doujat; Bahuaud, Massabiau, Lestrade , Naudin , 111artin(Edouard), Capelle , notaire , Vitry, d'Hautpoul , Féral, Cayrel, Albert. Absents : MM. Viguerie , Maguès , Martin, président, Lignères , Gadrat , Laffont, Cabanis. Le procès-verbal.de la dernière séance est lu et approuvé. M. Laburthe dépose sur le bureau une pétition de plusieurs habitants du quartier voisin du Boulingrin et du côté Est de l'allée des Platanes, relative à la construction d'un aqueduc à partir de l'extrémité de la rue Valenciennes jusqu'à l'aqueduc de la rue des Potiers ou jusqu'au grand aqueduc d'enceinte. M. le maire est invité à prendre connaissance de cette de- mande, età la soumettre prochainement au conseil , s'il ne voit pas d'obstacle à sa présentation. Plusieurs habitants de la rue de Cugnaux demandent l'éta- blissement d'un bureau d'octroi à l'extrémité de cette rue. Renvoyé à l'administration. Une lettre de M. Maximi , fermier des abattoirs , est renvoyée à la commission chargée de l'examen de sa demande en résilia- tion de bail intentée contre la ville. La demande en liquidation de la pension de retraite à accor- der au sieur Martel , employé de l'octroi , est renvoyée à l'exa- men de M'I. Albert , Pouges , Lestrade.- La minorité portait MM. Bories , Laburthe , Lafiteau. M. le maire propose d'accorder un secours à M. Roques fils professeur adjoint à l'Ecole des Arts , et qui est obligé de rési- gner ses fonctions à cause du mauvais état de sa santé. - Ren- voyé à MM. Ducasse, Virebent, Naudin. - La minorité portait MM. Viguerie, Maguès, Ferradou. M. l'abbé Chazottes demande le remboursement d'une somme avancée par lui pour venir en aide à deux demi-boursiers de son école qui n'ont pu acquitter la portion de la pension qui était à leur charge. - Renvoyé à MM. Perpessac, Lartigue, Doujat. - La minorité portait MM. Vitry, Loubers, Martin (Edouard). 1MI. Ducasse propose d'émettre un voeu pour que le conseil général fasse le plus tôt possible l'acquisition des maisons situées à l'extrémité à gauche de la rue de l'Inquisition , en avant des constructions du nouveau palais du tribunal de première ins- tance. Il propose , en outre , 10 l'élargissement de la rue des Poli- naires et de la rue des Prêtres , à leur débouché sur la place d'Orléans ; 2° l'établissement d'une borne-fontaine sur la place d'Orléans , près de l'entrée de la rue Pharaon. Un membre propose : i° d'affecter une somme de 1,000 fr. au traitement annuel d'un inspecteur-général des promenades de la ville et des mûriers de la banlieue, et qui serait chargé en ontre de faire un cours pour les cantonniers et les gardes cham- pêtres, afin de les instruire dans la taille des mûriers; 2° d'al- louer une prime de 20,000 fr à celui qui le premier établirait à Toulouse une filature de soie de 50 chaudières et faisant fonc- tionner 50 métiers. M. Ferradou renouvelle ses Propositions relatives : 1° à l'é- largissement des rues Pargaminières et des Balances. 2 à la construction d'un abreuvoir sur la place de la Daurade et à l'établissement d'une borne-fontaine sur le quai Saint-Pierre, non loin du m Bazacle A li . ou n . M. Daunassans propose de faire examiner . t° s'il faut - sup primer l'octroi; 2° dans la cas d'affirmative, par quoi il serait possible de le remplacer; 30 s'il faut se prononcer positivement sur ces questions, ou émettre seulement un viceu à ce sujet. M. Ferradou propose le placement dé deux reverbères à l'Em- bouchure. au BUUAU-du JOttil$M; rue St-Rome. 46.- À TOULOUSE: Chez tes Libraires, Bureau.. des Messageries et Directeurs de Postes. M. Bahuaud renouvelle sa proposition relative au prolonge- tes royales, à 85,300 fr. ; pour les routes départementales, à ment Naenzaretligne directe de la rue Mortgaillard jusqu'à la grande 55,450 fr. Nazareth. M. tare h. propose le pavage en chaussée de la rue du - Les numéros 1 , 9 et 3 du tome neuvième des Annarle# Vieux-Raisin et de la rve St Jérôme. Agricoles de l'Ariège vicnnent.de paraitre. On remarque dans I ces numéros un très-long article sur l'utilité du sel dans l'ali- Sur un rapport conforme de M. Gasc le conseil ou à M , vre . le maire un crédit de 10,0(.10 fr. pour continuation des chan- tiers de charité, et qui seront employés à des travaux sur l'al- lée Bonaparte, sur le Cours-billon , au Grand-Rond , à l'allée St-Michel , au Jardin-Royal , au chemin de Lanrefoc , au che- min des Prés, à la rue Déserte , au chemin de Terre-Cabade à l'avenue et aux allées des cimetières, au chemin de la Co- lombette , au chemin de Rivals-Comminges , à la continuation du chemin de la Juncasse, au chemin de Pelade et de basque, au chemin des Saules et au chemin de Labadie. Une pension de retraité de 1054 fr. est accordée , sur un rapport de M. Albert , à M. Manguin, receveur à l'octroi, qui comptera , le Il' mars prochain , 34 ans de service, Sur un rapport de M. Roquelaine , le conseil approuve le compte d'administration du bureau de bienfaisance pour 1845 , et le budget supplémentaire de 184d. L'examen du compte de gestion des receveurs pour 1845 , -est ajourné jusqu'à la pra- ductisn de pièces qui sort en ce moment à la Cour des Comptes. Une somme de 12,000 francs est allouée à M. le maire, sur un rapport de Al. Bahuaud, pour complément des frais de construction d'une église et d'un presbytère à ériger dans la commune de Toulouse, quartier de la Fourguette. Moyennant cette subvention l'église et le presbytère seront construits à l'aide de ressources particulières, et deviendront néanmoins la - propriété de la ville. La somme de 19,060 francs sera payée en quatre annuités; la première sera prise sur les fonds libres de 1847, les trois autres seront isncrites aux budgets de 1848, 1849 et 1850. Le conseil a entendu sur cette affaire MM. Vitry, Daunassans, Edouard Martin. La séance est levée à 10 heures un quart. Le décès de M. le comte de Clarac,' directeur du Musée du Louvre, membre de l'Institut de France, ayant laissé vacante une place de membre honoraire dates la Société Archéologique du Midi de la France, dont il faisait partie depuis la fondation ; cette société a nommé à sa place M. le comte de Salvandy, mem- bre de l'Institut et ministre de l'instruction publique. Depuis trois jours, il règne un temps très-mauvais ; hier et avant-hier la pluie n'a pas cessé de tomber. Ce matin, il a neigé abondamment t cependant la température est assez douce. Voici les noms des trente-six jurés ordinaires et des cistre ju- rés supplémentaires qui doivent former la liste de session pen- dant les assises ordinaires du premier trimestre 1847, qui s'ou- vriront à Toulouse (tiaute-Garonne), le let mars prochain, sous la présidence de M. Caze : Ms',i. Jean-Baptiste Montané alné, Joseph-Marie Vidal, Pierre- Augustin Lestrade, Jean-Jacqnés, l'ouzou 1i al né, Joseph-Marie- Godefioi Craman, Pierre Godar, Guillaume-Jean-Joseph-Vic- torin Rouaix, Raymond Davezac, Marc Dufrasse, Bernard Desclaux, Guillaume -Jean-Germain Dardenne; Bernard-Hugues- Léon Decamps, Xavier-Jean-Germain Darbon, Etienne Ferma t, Gustave-Joseph Fouque, Pierre-Théodore Vieussa, Augustin Dassier, Jean-Baptiste Villote, Jean-Michel Vialet, Barthélemy- Rose Vianey, Alexandre Vignaux, Marie-Joseph-Urbain Vitry, Germain Delga, Nicolas-Joseph Colson, Henri-Antoine Carrière, Thérèse-Catherine-Hippolyte-Guillaume Cazaubon , Dorothée- Jean Cyprien , l'ierre-Vincent Castres , Joseph Costes , Guil- laume Cazeaux neveu , Raymond-Jules Caussade , Guillaume Chourre , Victor-Marie-Henri David , Jean-Baptiste Corn.,-e Paul Belou, Alexandre Caussat, Jurés supplémentaires AIM. Stéphana Vignes , Pierre Sicatd , Dominique Delpech, Jean Ardenne. M. de la Ferronnays, candidat conservateur, a été élu dé- puté par le collége de Lectoure, en rein placemient de M. le comte de Salvandy, qui a opté pour l'arrondissement d'Evreux. Voici le résultat du- scrutin : Nombre des votants, - Majorité absolue, M. de la Ferronnays a obtenu M. Avlies, candidat de l'opp., TO1JLOUE 389 195 207 voix. 179 Foix, 5 février. Par décision de M. le ministre de l'agriculture et du com- merce, les quatre chevaux entiers appartenant à MM. Soulé, propriétaire à Saint-Martin-d'Oydes (Ariége) ; Andre Prévost propriétaire à Campagne ; Siregand de Peyrefitte , propriétaire à Ustou ; Eugène I'rat, propriétaire à Mazeres , déjà autorisés pour la monte de 1846, ont été maintenus dans cette même catégorie pour la monte de 1847. - Un avis du préfet de l'Ariége, daté du 24 janvier, prévient les entrepreneurs des travaux publics qu'il sera procédé, le ven- dredi 96 février suivant, à l'adjudication définitive des travaux à faire pour l'entretien des routes royales et départementales pendant trois années consécutives, à partir du I`r mars 1841. Les dépenses à faire annuellement sont évaluées, pour les rou- mentatioa du bétail et l'usage domestique, par Ni. de Saubiac , président de la société , et diverses lettres sur les assole- ments. -La voiture cellulaire a pris le 2 février , dans les prisons de Foix et transporté dans les prisons d'Aniane (Hérault), les con- damnés ci-après : Augustin Armais, de Lacourt: Jean Loze, de Belpech ; Guillaume Durand , de Calmont - Raymond Dé- camps , de Larnat ; Marc Delmay , de Montardit; Guillaume Delmas , de Montgaillard ; Paul Canal , de Leychert. Les qua. tre premiers sont condamnés à 15 mois d'emprisonnement pour vol ; les trois derniers à 3 et 5 ans d'emprisonnement et à dit années de réclusion M. Dominique Laperrine, chevalier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur , banquier, membre de la commission admi- nistrative des hospices , et du conseil général de l'Aude, con- seiller municipal à Carcassonne, ancien conseiller de préfec- ture, ancien président dn tribunal de commerce, député de l'Aude sous la Restauration , est mort à Carcassonne , le 6 février courant. M. Laperrine emporte avec les regrets de sa famille, ceux des pauvres, auxquels il lit toujours du bien, et de ses nom- breux amis, Màcon, 5 février. De graves scènes de désordres ont eu lieu samedi dernier à Cluny, à propos de la cherté des grains. Pendant plusieurs heu- res, l'autorité a été impuissante; des marchands et des proprié-. taires, qui avaient apporté sur la place une grande quantité de céréales, ont été complètement à la merci des acheteurs. De fàcheuses concessions ont été faites; fort heureusement pourtant le mal n'a pas été aussi grand qu'on devait le craindre , d'a- près la manière brusque et violente dont le tumulte a éclaté. Les prisonniers, au nombre de neuf, sont arrivés à Màcon en. tourés d'une escouade de gendarmerie et précédés d'une com- pagnie du 49-. Ils ont été écroués dans la prison de la ville. PARIS , 5 Février. - - Par ordonnance royale, M. Baylin de Montbel, sons-préfet de Nérac (Lot-et-Garonne), est appelé à Joigny (Yonne), en remplacement de M. Lautour-Mezeray, passé à la sous-préfec- turc de Toulon. - M. Vatout a été nomms , par la commission des crédits supplémentaires, rapporteur de la loi des deux millions deman- dés pour les établissements de bienfaisance. - Dans sa séance du 4 février, la commission des comptes de 1844 a nommé M. Lacoudrais pour son rapporteur. - Le ministre de l'intérieur a adressé la lettre suivante à M. l'évêque de Périgueux Paris , le 93 janvier 1847. P Monsieur l'évêque, a J'ai reçu la réclamation que vous m'avez adressée , le 19 de ce mois , à la suite du regrettable incident qui a signalé les obsèques de M. Fcytaud , avocat à Périgueux , et ancien vi- caire- général de l'évêque constitutionnel de la Dordogne. J'ai reconnu avec vous qu'en cette circonstance l'autorité civile avait excédé ses pouvoirs. Aussi me suis-je empressé de refuser mon approbation à la ligne de conduite qu'elle avait suivie, et de la rappeler à une interprétation plus saine de la loi. Les ordres que j'ai donnés préviendrontle retour des faits qui ont motivé vos plaintes. Défenseur des intérêts de la religion comme des libertés publiques, le gouvernement n'hésitera pas à réprimer toutes les tentatives qui seraient de nature à compro- mettre ou à menacer le principe de la liberté des cultes garanti par nos institutions. a Recevez, etc. si Le ministre de l'intérieur. a DUCHATEL. a CIIAMBRE DES DÉPUTES. Fin de la séance du.5 février. M. CaizoT continue. Le gouvernement espagnol a toujours été décidé à avoir un mariage français ou un mariage anglais ; voici donc quelle était la situation : le gouvernement espagnol se croyait pressé par la situation de conclure le mariage de la reine , parce qu'il voyait au dedans et au dehors les complots se préparer contre lui, et ne voulait plus ajourner la question ; la reine-mère, la jeune reine et le gouvernement étaient unanimes sur ce point. L'Espagne étant décidée à avoir l'une des deux grandes com- biuaisons, et l'Angleterre ne disant pas un non péremptoire à l'une de ces combinaisons, il serait nécessairement arrivé que cette combinaison frit adoptée. Dans ces circon:,tancer , la proposition fut faite par l'Espagne de marier la reine à M. le duc de Cadix, pourvu que le mariage de l'infante avec le duc de Montpensier fût conclu en même temps ; évidemment notre refus aurait poussé l'Epagne dans la cowbinaison anglaise. ( Très-bien ! ) J'ai donc eu raison de dire qu'il y avait eu nécessité urgepte, et qu'elle résutlait de la différence de sotte situation en présence de lord Aberdeen'et en présence de lord Palmtrston : cette dé- monstration est irrécusable. (Vive adhésion.) Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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PRIXDE L'ABONNEMENT.

Toulouse. Dép. Err.Un an 44 fr. 50 fr, 56 fr.6mat023 fr. 26 fr- 29 fr.3 mois 12 fr. 14 fr. 16 fr.

Les abonnements ne son treç.s que pour 3 mois , 6m*+s ou un an, et ne com-mencent que du ie} ou du tede chaque mois.

Les Lettreslion affranchies ne sont pas..

reçues,Les Annonces et Avis

doivent être remis la veille.se.pt.dr+uP® 1T U 'ZET LITTÉRAIRE.

Ce journal parait tou» les jours, eacepl$ te mercredi

SOAIBETOULOUSE, 9 fevrer: Conseil municipal ; faits divers.-PAnts,

5 et 6 février : Lettre de M. le ministre de l'intérieur à M. l'é-vêque de Périgueux. --- CHAMBRE DES DÉPOTÉS : Discoursde MM. Guizot et Berryer. - VARIÉTÉS : Rapport sur leconcours des domaines en 1846.

MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abonnementexpire le 15 de ce mois, sont priés de le renouveler,Fils ne veulent pas éprouver d'interruption dans l'envoidu journal. Toute demande d'abonnement, non accom-pagnée du prix, sera considérée comme non avenue.

MM. les libraires et les messageries, veulent bien secharger de nous transmettre le prix des abonnements.

Ceux de MM. les abonnés qui préféreront nous enfaire tenir le montant directement et sans frais, ennuméraire ou en papier sur Toulouse, jouiront d'uneremise de 2 fr. pour une année, 1 fr. pour 6 mois, et50 c. pour 3 mois; ce qui réduira le prix à 48 fr., 25fr. et 13 fr. 50 c.

TOULOUSE, 9 Février.

CONSEIL MUNICIPAL.

SE- SION DE DROIT.

Séance du 8 février.Présents : MM. Milhès , ter adjoint , président; Cibiel ,Gasc, Daunassans, Roquelaine, Lafiteau, Perpessac, Capelle,

négociant, Pouges, Flotes , Loubers, Laburthe, Bories, Fer-radon, Ducasse, Lartigue, Guilhot, Arzac, Virebent, Doujat;Bahuaud, Massabiau, Lestrade , Naudin , 111artin(Edouard),Capelle , notaire , Vitry, d'Hautpoul , Féral, Cayrel, Albert.

Absents : MM. Viguerie , Maguès , Martin, président,Lignères , Gadrat , Laffont, Cabanis.

Le procès-verbal.de la dernière séance est lu et approuvé.M. Laburthe dépose sur le bureau une pétition de plusieurs

habitants du quartier voisin du Boulingrin et du côté Est del'allée des Platanes, relative à la construction d'un aqueduc àpartir de l'extrémité de la rue Valenciennes jusqu'à l'aqueduc dela rue des Potiers ou jusqu'au grand aqueduc d'enceinte.

M. le maire est invité à prendre connaissance de cette de-mande, età la soumettre prochainement au conseil , s'il ne voitpas d'obstacle à sa présentation.

Plusieurs habitants de la rue de Cugnaux demandent l'éta-blissement d'un bureau d'octroi à l'extrémité de cette rue.Renvoyé à l'administration.

Une lettre de M. Maximi , fermier des abattoirs , est renvoyéeà la commission chargée de l'examen de sa demande en résilia-tion de bail intentée contre la ville.

La demande en liquidation de la pension de retraite à accor-der au sieur Martel , employé de l'octroi , est renvoyée à l'exa-men de M'I. Albert , Pouges , Lestrade.- La minorité portaitMM. Bories , Laburthe , Lafiteau.

M. le maire propose d'accorder un secours à M. Roques filsprofesseur adjoint à l'Ecole des Arts , et qui est obligé de rési-gner ses fonctions à cause du mauvais état de sa santé. - Ren-voyé à MM. Ducasse, Virebent, Naudin. - La minorité portaitMM. Viguerie, Maguès, Ferradou.

M. l'abbé Chazottes demande le remboursement d'une sommeavancée par lui pour venir en aide à deux demi-boursiers de sonécole qui n'ont pu acquitter la portion de la pension qui étaità leur charge. - Renvoyé à MM. Perpessac, Lartigue, Doujat.- La minorité portait MM. Vitry, Loubers, Martin (Edouard).

1MI. Ducasse propose d'émettre un voeu pour que le conseilgénéral fasse le plus tôt possible l'acquisition des maisons situéesà l'extrémité à gauche de la rue de l'Inquisition , en avant desconstructions du nouveau palais du tribunal de première ins-tance.

Il propose , en outre , 10 l'élargissement de la rue des Poli-naires et de la rue des Prêtres , à leur débouché sur la placed'Orléans ; 2° l'établissement d'une borne-fontaine sur la placed'Orléans , près de l'entrée de la rue Pharaon.

Un membre propose : i° d'affecter une somme de 1,000 fr.au traitement annuel d'un inspecteur-général des promenadesde la ville et des mûriers de la banlieue, et qui serait chargé enontre de faire un cours pour les cantonniers et les gardes cham-pêtres, afin de les instruire dans la taille des mûriers; 2° d'al-louer une prime de 20,000 fr à celui qui le premier établirait àToulouse une filature de soie de 50 chaudières et faisant fonc-tionner 50 métiers.

M. Ferradou renouvelle ses Propositions relatives : 1° à l'é-largissement des rues Pargaminières et des Balances. 2 à laconstruction d'un abreuvoir sur la place de la Daurade et àl'établissement d'une borne-fontaine sur le quai Saint-Pierre,non loin du m BazacleAli .ou n .

M. Daunassans propose de faire examiner . t° s'il faut -supprimer l'octroi; 2° dans la cas d'affirmative, par quoi il seraitpossible de le remplacer; 30 s'il faut se prononcer positivementsur ces questions, ou émettre seulement un viceu à ce sujet.

M. Ferradou propose le placement dé deux reverbères à l'Em-bouchure.

auBUUAU-du JOttil$M;

rue St-Rome. 46.-À TOULOUSE:

Chez tes Libraires, Bureau..des Messageries

et Directeurs de Postes.

M. Bahuaud renouvelle sa proposition relative au prolonge- tes royales, à 85,300 fr. ; pour les routes départementales, àmentNaenzaretligne

directe de la rue Mortgaillard jusqu'à la grande 55,450 fr.Nazareth.M.

tareh. propose le pavage en chaussée de la rue du

- Les numéros 1 , 9 et 3 du tome neuvième des Annarle#Vieux-Raisin et de la rve St Jérôme. Agricoles de l'Ariège vicnnent.de paraitre. On remarque dans

I ces numéros un très-long article sur l'utilité du sel dans l'ali-Sur un rapport conforme de M. Gasc le conseil ou à M, vre .le maire un crédit de 10,0(.10 fr. pour continuation des chan-tiers de charité, et qui seront employés à des travaux sur l'al-lée Bonaparte, sur le Cours-billon , au Grand-Rond , à l'alléeSt-Michel , au Jardin-Royal , au chemin de Lanrefoc , au che-min des Prés, à la rue Déserte , au chemin de Terre-Cabadeà l'avenue et aux allées des cimetières, au chemin de la Co-lombette , au chemin de Rivals-Comminges , à la continuationdu chemin de la Juncasse, au chemin de Pelade et de basque,au chemin des Saules et au chemin de Labadie.

Une pension de retraité de 1054 fr. est accordée , sur unrapport de M. Albert , à M. Manguin, receveur à l'octroi, quicomptera , le Il' mars prochain , 34 ans de service,

Sur un rapport de M. Roquelaine , le conseil approuve lecompte d'administration du bureau de bienfaisance pour 1845 ,et le budget supplémentaire de 184d. L'examen du compte degestion des receveurs pour 1845 , -est ajourné jusqu'à la pra-ductisn de pièces qui sort en ce moment à la Cour desComptes.

Une somme de 12,000 francs est allouée à M. le maire, surun rapport de Al. Bahuaud, pour complément des frais deconstruction d'une église et d'un presbytère à ériger dans lacommune de Toulouse, quartier de la Fourguette. Moyennantcette subvention l'église et le presbytère seront construits àl'aide de ressources particulières, et deviendront néanmoins la -propriété de la ville. La somme de 19,060 francs sera payée enquatre annuités; la première sera prise sur les fonds libresde 1847, les trois autres seront isncrites aux budgets de 1848,1849 et 1850.

Le conseil a entendu sur cette affaire MM. Vitry, Daunassans,Edouard Martin.

La séance est levée à 10 heures un quart.

Le décès de M. le comte de Clarac,' directeur du Musée duLouvre, membre de l'Institut de France, ayant laissé vacanteune place de membre honoraire dates la Société Archéologiquedu Midi de la France, dont il faisait partie depuis la fondation ;cette société a nommé à sa place M. le comte de Salvandy, mem-bre de l'Institut et ministre de l'instruction publique.

Depuis trois jours, il règne un temps très-mauvais ; hier etavant-hier la pluie n'a pas cessé de tomber. Ce matin, il a neigéabondamment t cependant la température est assez douce.

Voici les noms des trente-six jurés ordinaires et des cistre ju-rés supplémentaires qui doivent former la liste de session pen-dant les assises ordinaires du premier trimestre 1847, qui s'ou-vriront à Toulouse (tiaute-Garonne), le let mars prochain, sousla présidence de M. Caze :

Ms',i. Jean-Baptiste Montané alné, Joseph-Marie Vidal, Pierre-Augustin Lestrade, Jean-Jacqnés, l'ouzou 1i al né, Joseph-Marie-Godefioi Craman, Pierre Godar, Guillaume-Jean-Joseph-Vic-torin Rouaix, Raymond Davezac, Marc Dufrasse, BernardDesclaux, Guillaume -Jean-Germain Dardenne; Bernard-Hugues-Léon Decamps, Xavier-Jean-Germain Darbon, Etienne Ferma t,Gustave-Joseph Fouque, Pierre-Théodore Vieussa, AugustinDassier, Jean-Baptiste Villote, Jean-Michel Vialet, Barthélemy-Rose Vianey, Alexandre Vignaux, Marie-Joseph-Urbain Vitry,Germain Delga, Nicolas-Joseph Colson, Henri-Antoine Carrière,Thérèse-Catherine-Hippolyte-Guillaume Cazaubon , Dorothée-Jean Cyprien , l'ierre-Vincent Castres

, Joseph Costes , Guil-laume Cazeaux neveu , Raymond-Jules Caussade , GuillaumeChourre , Victor-Marie-Henri David , Jean-Baptiste Corn.,-ePaul Belou, Alexandre Caussat,

Jurés supplémentairesAIM. Stéphana Vignes , Pierre Sicatd , Dominique Delpech,

Jean Ardenne.

M. de la Ferronnays, candidat conservateur, a été élu dé-puté par le collége de Lectoure, en rein placemient de M. lecomte de Salvandy, qui a opté pour l'arrondissement d'Evreux.Voici le résultat du- scrutin :

Nombre des votants, -

Majorité absolue,M. de la Ferronnays a obtenuM. Avlies, candidat de l'opp.,

TO1JLOUE

389195

207 voix.

179

Foix, 5 février.Par décision de M. le ministre de l'agriculture et du com-

merce, les quatre chevaux entiers appartenant à MM. Soulé,propriétaire à Saint-Martin-d'Oydes (Ariége) ; Andre Prévostpropriétaire à Campagne ; Siregand de Peyrefitte , propriétaireà Ustou ; Eugène I'rat, propriétaire à Mazeres

, déjà autoriséspour la monte de 1846, ont été maintenus dans cette mêmecatégorie pour la monte de 1847.

- Un avis du préfet de l'Ariége, daté du 24 janvier, prévientles entrepreneurs des travaux publics qu'il sera procédé, le ven-dredi 96 février suivant, à l'adjudication définitive des travauxà faire pour l'entretien des routes royales et départementalespendant trois années consécutives, à partir du I`r mars 1841.

Les dépenses à faire annuellement sont évaluées, pour les rou-

mentatioa du bétail et l'usage domestique, par Ni. de Saubiac ,président de la société , et diverses lettres sur les assole-ments.

-La voiture cellulaire a pris le 2 février , dans les prisons deFoix et transporté dans les prisons d'Aniane (Hérault), les con-damnés ci-après : Augustin Armais, de Lacourt: Jean Loze,de Belpech ; Guillaume Durand , de Calmont - Raymond Dé-camps , de Larnat ; Marc Delmay , de Montardit; GuillaumeDelmas , de Montgaillard ; Paul Canal , de Leychert. Les qua.tre premiers sont condamnés à 15 mois d'emprisonnement pourvol ; les trois derniers à 3 et 5 ans d'emprisonnement et à ditannées de réclusion

M. Dominique Laperrine, chevalier de l'ordre royal de laLégion-d'Honneur , banquier, membre de la commission admi-nistrative des hospices , et du conseil général de l'Aude, con-seiller municipal à Carcassonne, ancien conseiller de préfec-ture, ancien président dn tribunal de commerce, député del'Aude sous la Restauration , est mort à Carcassonne , le 6février courant.

M. Laperrine emporte avec les regrets de sa famille, ceuxdes pauvres, auxquels il lit toujours du bien, et de ses nom-breux amis,

Màcon, 5 février.De graves scènes de désordres ont eu lieu samedi dernier à

Cluny, à propos de la cherté des grains. Pendant plusieurs heu-res, l'autorité a été impuissante; des marchands et des proprié-.taires, qui avaient apporté sur la place une grande quantité decéréales, ont été complètement à la merci des acheteurs. Defàcheuses concessions ont été faites; fort heureusement pourtantle mal n'a pas été aussi grand qu'on devait le craindre , d'a-près la manière brusque et violente dont le tumulte a éclaté.Les prisonniers, au nombre de neuf, sont arrivés à Màcon en.tourés d'une escouade de gendarmerie et précédés d'une com-pagnie du 49-. Ils ont été écroués dans la prison de la ville.

PARIS , 5 Février. -

- Par ordonnance royale, M. Baylin de Montbel, sons-préfetde Nérac (Lot-et-Garonne), est appelé à Joigny (Yonne), enremplacement de M. Lautour-Mezeray, passé à la sous-préfec-turc de Toulon.

- M. Vatout a été nomms , par la commission des créditssupplémentaires, rapporteur de la loi des deux millions deman-dés pour les établissements de bienfaisance.

- Dans sa séance du 4 février, la commission des comptes de1844 a nommé M. Lacoudrais pour son rapporteur.

- Le ministre de l'intérieur a adressé la lettre suivante à M.l'évêque de Périgueux

Paris , le 93 janvier 1847.P Monsieur l'évêque,

a J'ai reçu la réclamation que vous m'avez adressée , le 19de ce mois , à la suite du regrettable incident qui a signalé lesobsèques de M. Fcytaud , avocat à Périgueux , et ancien vi-caire- général de l'évêque constitutionnel de la Dordogne. J'aireconnu avec vous qu'en cette circonstance l'autorité civile avaitexcédé ses pouvoirs. Aussi me suis-je empressé de refuser monapprobation à la ligne de conduite qu'elle avait suivie, et de larappeler à une interprétation plus saine de la loi.

Les ordres que j'ai donnés préviendrontle retour des faits quiont motivé vos plaintes. Défenseur des intérêts de la religioncomme des libertés publiques, le gouvernement n'hésitera pas àréprimer toutes les tentatives qui seraient de nature à compro-mettre ou à menacer le principe de la liberté des cultes garantipar nos institutions.

a Recevez, etc. si Le ministre de l'intérieur.a DUCHATEL. a

CIIAMBRE DES DÉPUTES.Fin de la séance du.5 février.

M. CaizoT continue.Le gouvernement espagnol a toujours été décidé à avoir un

mariage français ou un mariage anglais ; voici donc quelle étaitla situation : le gouvernement espagnol se croyait pressé parla situation de conclure le mariage de la reine , parce qu'ilvoyait au dedans et au dehors les complots se préparer contrelui, et ne voulait plus ajourner la question ; la reine-mère, lajeune reine et le gouvernement étaient unanimes sur ce point.

L'Espagne étant décidée à avoir l'une des deux grandes com-biuaisons, et l'Angleterre ne disant pas un non péremptoire àl'une de ces combinaisons, il serait nécessairement arrivé quecette combinaison frit adoptée.

Dans ces circon:,tancer , la proposition fut faite par l'Espagnede marier la reine à M. le duc de Cadix, pourvu que le mariagede l'infante avec le duc de Montpensier fût conclu en mêmetemps ; évidemment notre refus aurait poussé l'Epagne dans lacowbinaison anglaise. ( Très-bien ! )

J'ai donc eu raison de dire qu'il y avait eu nécessité urgepte,et qu'elle résutlait de la différence de sotte situation en présencede lord Aberdeen'et en présence de lord Palmtrston : cette dé-monstration est irrécusable. (Vive adhésion.)

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Après la question de nécessité vient la question (le loyauté; je envers l'Espagne , de noire situation envers l'Angleterre , et probablement pour attirer, pour engager les puissances conti-n'ai jamais, pour mon compte, incriminé les intentions de de notre situation envers l'Europe continentale ; en un mot , nentales dans la de l'Angleterre envers nous quant àpersonne : quand je discute avec des adversaires étrangers oui c'est la question des conséquences du mariage, l'E pagne

politique

nationaux , je combats ce que je considère comme une man- Je ne voudrais pas__. A I)ieu ne plaise que je voulusse con- ! Si la France et le gouvcrnementdu roi gardent bien la po-vaise politique ; mais la question de loyanté je ne la pose ja:- tester la gravité de cette situation. Non-seulement je la recon- sinon qui a été prise, la politique qui a été suivie envers l'Eu-tnais , quelque conduite que l'on tienne envers moi , et qui que nais , mais je désire que la chambre , que mou pays la recon, celle politique de conservation et d'ordrece soit qui la tienne, je ne changerai pas de système ( Très- naissent et lii sentent comme moi.

topeeuropéen , sans rien

celle politiquenner,1 sans rien faire fléchir des

bien ! } l'es situations graves font les bonnes conduites , et c'est par princi ui conviennent au gouvernementes et des sentimentsp qUn mot seulemcn`. pour mettre-hors de ce débat un nom qui les bennes conduites qu'on dissipe les situations graves... (Très- de juillet si notre politique reste pacifique, conservatrice, dé-, a été mélé au-delà du détroit, et qui ne pourrait se trouver bien ! trè i ion !

C'est vice que vouée à l'ordre , ne craignez pas que les grandes puissances een-dans nos discussions que conpablement Il n'est permis aper- P" q je compte sur l'intelligence , sur la perscvc- tinentales s'engagent cciitre nous de manière à nous susciter desonne de compromettre ce nain dans un débat; c'est une indi- rance, sur la fermeté et sur la mesure des grands pouvoirs pu- graves dit âcultés.gnité inconstitutionnelle, de quelque personne et de quelque blics et de mon pays, que, bien loin de vouloir leur rien dis- Vous ne pouvez pas compter sur leurs sympathies; vous

,) simuler de la gravite de la situation , je désire les en pénétrer 1 pouvez compter sur leur sagesse, leur intelligence et leur intérêtpart qu'elle vienne (Très-bien . davantageJ'entre donc dans la question des procédés, et ici encore, jeCe enflant il n'est pas de notre devoir de rien ag raver i de

bien entendu... (Adhésion)-tiens à mettre textuellement sous les yeux de la chambre les p Elles vous l ont prouvé depuis seize ans f elles vous le prou.prou-pièces du débat. Je veux montrer quels ont été nos procédés à montrer les choses plus complexes , plus graves, plus menaçan- veront encore, si vous ne veux écartez pas de la politique queLondres, à Madrid, à paris. Je veux montrer que nous nous tes qu'elles ne le sont. vous avez suivie depuis seize ans. (Très bien !)sommes conduits envers les deus gouvernements étrangers en Voici donc notre situation actuelle envers l'Espagne : (Euco- Un dernier mot sur les puissances secondaires , dont on voushommes sincères et en amis dévoués. fez !) a moins parlé que des autres et dont e croisj que la France

L'orateur lit la lettre qu'il écrivait le 17 septembre à M. de Je suis complètement de l'avis de l'honorable M. Thiers ;doit toujours tenir grand compte.

Jarnac, qui se termine ainsi : nous ne devons rien demander, rien désirer en Espagne qu'une Voulez-vous que je vous dise ce qui leur est arrivé dans laii Voilà donc quels étaient nos procédés à Londres, voilà com- politique amie , qu'un gouvernement ami. question qui nous occupe et comment elles ont compris et jugé

l i o`' ' es mar ages espagn lsment je comprenais les égards dus entre deux gouvernements. C est tout ce dont nous avons besoin et tout ce que l Espagnei (Ecoutez ! )

Je n'ai montré à personne, mémé à M. lsturitz, la dépêche du peut faire pour nous. Quand les puissances secondaires ne craignent pas la France19 juillet, mais cette dépêche ayant été depuis connue par des Aussi il n'est pas exact de dire que nous nous soyons faits en comme Puissance révolutionnaire et comme puissance conque-voies que j'ignore, je n'ai pas mis une affection-niaise à nier que Espagne les patrons d'un parti ; c'est le contraire raute, elles lui sont très-bienveillantes. (Oui 1 oui 1 )Elles dés-je la connusse e veux seulement qu'on sache que ce n'est pas Toutes les fois que eu l'occasion d'indiquer au gouverne- rent sa force et elles sont prêles à la soutenir.' j qj'ai

!hais remar uez bien mes termespar moi qu'on l'a connue, vous pouvez l'affirmer à lord Pal- ment espagnol la pensée, le désir du gouvernement du roi à 9 Quand les puirsances se-merston. » (Sensation).

! ce sujet je me suis expliqué nettement contre cette idée : le condaires ne craignent pas la France comme puissance révolu.Voilà, messieurs, I c posé de nos procédés envers l'Angleterre, patronnage d'un parti. tionuaire et comme puissance conquérante.

la chambre les appréciera. Voyons maintenant notre conduite liais il est vrai que quand nos amis ont eu besoin de -nous, Eh bien ! j'ose dire qu'aujourd'hui elles ne la craignent pas.envers l'Espagne. On a parlé de coercition morale que nous au- nous aveu, été avec eux, nous avons été fidèles à nos amis. (Evclarn nions à gauche). Etje m'en félicite dans l'iniérèt,da larions exercée à Madrid ; on disait que dans la nuit du 27 au 28 Qu'en e ;t-il résulté ? Que ;'Espagne et fa Fiance ont contracté force de mon pays et de son crédit en Europe... (Très-bien !)août M. le comte Bresson, grâce à cette coercition , devait arra- un lien nouveau. Car le joui- où la France apparaîtrait de nouveau comme puis-cher la résolution relative au-.x deux mariages. Voici ce que m'a Je ne m'exagère pas l'importance des liens de parenté; je sais sauce révolutionnaire et comme puissance conquérante, tenezécrit M. le comte Bresson à cet égard. très-bien qu'ils ne pèsent plus au !nome degré dans les relations Pour certain que sa force et son crédit comme'sa dignité seraient

« j'ai soigneusement recueilli mes souvenirs , et je puis af- entre les étais. niais quand les peuples et les états sont faits pour' ee ilcment en petit... (Adhésion).-firmer que , dans la soirée du 27 juillet je ne suis pas sorti un marcher ensemble les unions des princes sont bonnes pour dé- Eh Lien 1 les puissances secondaires ont vu dans l'affaire-desinstant de chez moi. (Ici sont nommées plusi-urs personnes qui velopper les intérêts semblables des peuples. C'est là ce qui fait, mariages espagnols une preuve de l'indépendance, de la, forcese trouvaient dans la soirée du 27 juillet chez M. le comte Bres- entre la France et l'Espagne, la valeur particulière des maria- et de l ethcacite dela politique de la France.son). Au moment même où on prétend que j'étais au palais , ges. (Oui! oui!) Elles en ont toutes porté ce jugement ; elles ont toutes ap-'occupé à obtenir le consentement de la reine, je dormais pro-

! On considère, je le sais encore, on considère la vie des soeic prouvé et se sont réjouies de cette solution.fondément, quand , vers nue heure du matin, un billet de 'Ni. és comme une espèce de mécanisme dans lequel la force gcué- Messieurs, perricticz.moi de le dire, l'affaire des mariagesIsluritz, bientôt suivi de la présence de M. Mon , m'avertit qne ale, abstraite, décide seule de toutes choses. Cela n'est pas. Les i espagnols est la première grande chose que nous ayons faitetout était fini. n entiments personnels, les affections, la volonté personnelle, Ics seuls , complètemc nt seuls , depuis 1830... (Bruit à gauche).

Voilà, messieurs, ce que j'avais à dire sur le reproche de instincts moraux des hommes jouent un grand rôle dans les so- 1, turc p e spectatrice, l'Europe impartiale en a porté ce juge-ment... (9pprrbatnns).cnercition morale à l'égard de l'Espagne, il est bien contaté que ci ,,tés et dans leurs relations.

la reine a pris sa résolution spontanment et librement. Les peuples ne se décident pas dans leurs mouvemens comme Soyez ers eu i c t événement nous a affermis, assurés en Es-La chambre me pardonnera les détails dans lesquels je crois Î des astres; ce sont des créatures libres et morcaes rois pz in- P`'gne et granors en Europe; quand je dis en Europe, je dois

devoir entrer. (Parlez! parlez Je le fais parce que je conti- ces, ministres, obéissent à des sentiments il importe ajouter : et, en particulier, dans l'esprit de toutes les puissancesdore ce moyen comme le seul de convaincre nos amis et nos peuples ' econdaires.donc de mettre de côté les senlimcns personnels, les affections,adversaires à Paris. Dès que j'ai connu par dépêche télégraphi- le cur; c'est la seule politique vraie et ellicace. Et toute celle Ne vous écartez pas de cecique la résolution prise à Madrid de taire les deus mariages, je mécanique à laquelle on veuf réduire l'action de la société est Avec l L notre situation s'est améliorée... (Oui !oui!)me suis empressé d'en informer lord Normanby. Je n'ai pas une chose mauvaise et Gausse.,. (Très-bien l; Avec l'Angleterre, une bonne conduite et du temps raccom-parlé de la simultanéité, car il n'était pas décidé encore que Nous sommes videmment en Espagne et envers l'Espagne moderont Ics cütlicuites du moment.les deux mariages se feraient auméme moment. Dès le 2g auû t, dans une bien meilleure situation que celle où nous étions Avec les grandes puissances continentales, pourvu que vousM. le comte Bresson me mandait que le gouvernement erpa- avant les mariages, pour nous comme pour l'Espagne elle- Persévériez dans la politique d'ordre et de conservation.....griot demandait que la célébration des deux mariages fût si- méme. (Bruyante inter i- iption à gauche).multanée. Voilà notre situation quant à l'Espagne. Sil fallait ii ch ique moment recommencer la discussion que

Ainsi, messieurs, le mariage de la reine avec M. le duc de i Un mot relativement à l'Angleterre... (Mouvement général nous soutenons depuis silong-temps contre vous, s'il fallait aCadix avant été conclu en mène temps que celui de l'infante d'attention). chaque moment venir montrer que cette politique conservatriceavec 3l. le duc de Montpensier ; c'était là le succès et l'hon- Les motifs, les intérêts, les sentiments qui portent ['Angle. n'a pas été une politique d'abaissement, mais qu'au contrairenrieur gouvernement français ; si nous avions livré aux évé- terre et la France à vivre ensemble, malgré tant de causes qui elle nous a grandis e Europe, ce serait impossible.nements, aa hasard des insurrections et des intrigues le second les séparent et qui se rencontrent chaque jour sous leur pas Il faut bien que nous partions , nous , des points qui ont été

vidés entremariage , nous aurions manquéà la foi que nous avions pro- ces motifs, ces intérêts, ces sentimens sont si puissans qu'ils nous; i faut bien que nous prenions comme desmise à l'Espagne, il était donc de notre honneur d'accorder la surmontent les dissentimens momentanés qui existent aujour- faits accomplis ce que nous avez conteste , mais ce que vous n'a-simultanéité des deux mariages. (Très-bien !) - d'hui entre ces deux peuples. vez pu détruire. Oui , nous maintenons que la politique Gon-

Il est vrai que je n'ai pas prévenu lord Normanby; je ne le J'ai une autre raison de croire que ces dissentiments s'éva- servatrice n'a p.;s abaissé , n'a pas affaibli la France; oui, nousdevais pas, je n'étais pas tenu de prévenir notre adversaire, du r diront. maintenons qu'elle l'a au contraire grandie et fortifiée; oui,moment où il devrait faire usage de ses armes. L'Angleterre trouve que ce qui s'est passé en Epagne porte nous maintenons qu'elle a donné à notre pays plus de crédit'

Ici M. le ministre des affaires étrangères donne lecture de la atteinte à l'indépendance de l'Espagne, à l'indépendance de sa plus d'éclat , plus d'autorité que celle que vousconseillez... (As-dépêche de lord Normanby; ii en résulte que M. Guizot , Pen- Politique. sentiment).dant la conversation, est convenu qu'il avait été arrêté à Eu Je me fie au temps pour montrer à l'Angleterre qu'elle se Et nous ajoutons que, non-seulement vous n'auriez pas étéque le mariage de l'infante avec un prince français ne pourrait trompe... (Très-bien !) qu'il peut y avoir entre l'Espagne et la en état de résoudre la question des mariages espagnols commeavoir lieu que quand la reine aurait des enfants; mais qu'il a France de bons rapports, sans qu'il en résulte une dépendance nous l'axons résolue, mais encore qu'elle aurait été résolueai;noncé qu'il avait été convenu également que , dans le cas où de l'Espagne à l'égard de la France. contre vous... (Vive et longue approbation.)la reine se marierait avec un prince de Cobourg , cette conven- L'Angleterre a une.autre idée : elle se croit menacée dans la La séance est suspendue pendant vingt minutes.

M. nrr.r.AULT. Ce sont les bonnes conduites a dit M. le mi-tron cesserait d'être obligatoire. Méditerranée.nistre, qui dissipent les situations ravesBans tout ce qui regarde les communicatisns je me suis 1m- Il y a ici une erreur et une injustice que l'Angleterre recon- g ; ce sont les bonnes

posé une grande réserve. J'ai écarté avec soin , et la chambre naîtra légalement avec le temps. conduites aussi qui les préviennent.Meut s'en convaincre en parcourant les documents que j'ai mis Quand le traité d'Utrecht a été conclu, la situation de l'An- ,Quand lenoeud d une situation politique est connu, le rôlesous ses yeux, tout ce qui pouvait avoir le caractère de la per- gleterre dans la Méditerranée n'était pas à beaucoup près ce d'un grand gouvernement est de chercher à le délier; voilàsonnalité et de l'incertitude. (Oui ! oui !) qu'elle est aujourd'hui ; elle acquerrait Gibraltar, mais ne pos- dix-sept ans que nous travaillons à cette tâche difficile; je de-Je ne me crois pas appelé à aggraver la situation, ni à di- sédait pas à cette époque-là Malte et Gibraltar. mande à la chambre si un seul pas a été fait depuis cette épo-vertir les esprits. (irès-bien!) L'établissement de la France en Algérie et les bonnes relations que? (Allons donc! )

Je n'ai plus qu'un mot à dire. t de la France avec l'Espagne sont tout au plus une compensa- A chaque ditlicuite qui se présente on cherche à en sortirLe 25 septembre, toute la situation était changée. M. l'am- lion suffisante à l'agrandissement de la présence, de la puis- Par un expédient; cela n'est digne ni sûr.

bassadeur d'Angleterre m'apportait la protestation de son gou- sance d'activité de l'Angleterre dans la Méditerranée ( Très-L ['°°° able membre poursuit les developpemens

de cette o iversement centre le mariage de M. le duc de blontpensier avec !

bien !) pion et se ivre ensuite àon

critique de la conduite du gouvr -l'irifante d'Espagne, protestation annonçant que le gouverne- Je suis loin de vouloir que la Méditerranée soit un lac fran nemcnt dans [a question des mariages,ment anglais ferait tout ce qui dépendrait de lui pour empè- çiis; c'est là un de ces mots exagérés, trompeurs, qui jettent M. RERRVER J'ai demandé la parole au moment où M. le rcher ce mariage. Je recevais en même temps de Madrid des entre les peuples et les gouvernements des difficultés factices : ministre des affaires étrangères parlait des bonnes dispositionsnouvelles tout-à fait dans le même sens, des nouvelles portant r la Méditerranée ne peut, ne doit pas être un lac français. de taus les partis en Angleterre à l'égard de la France plusqu'un grand effort intérieur et extérieur était tenté pour em- Riais la Méditerranée est trop importante à la France pour tard, il a parlé de la pondération de l'influence des deux paysPèchcr ce mariage, qu'elle ne surveille pas avec sollicitude tous les changements C° Espagne et dans la Méditerranée; c'est sur ces points SiioJe me suis senti, je me suis vu, cela n'a rien de blessant qui peuvent survenir dans les relations des peuples sur la Mé- graves que je voudrais répondre à M. le ministre, et je deman-pour personne, je me suis senti, je me suis vu en présence d'un diterranée (Assentiment.) derai à !a chambre. vu l'heure avancée, de renvoyer la discus-adversaire. ion à demain. Oui!Eh bien . r je répète que tous les changements qui étaient sur. s ion

)oui !

tJe me suis complètement renfermé dans tout ce qui était de venus depuis cent ans s'étaient tous accomplis à notre détri- La séance est levée.

mon devoir, en ne me croyant pas obligé à rien dire qui nuise ment, et l'Angleterre n'a pas le droit de se plaindre que nous --à ma cause, ni à mon pays. cherchions des équivalents... (Très-bien ! très-bien ! )

Voilà clone cette seconde question, La Méditerranée inquiète l'Angleterre; c'est à tort, et les ®!i'es Poil a1 ee paPt1Cl1llelre),qquestion des ménage-voilà faits ne tarderont pas à le lui démontrer.monts et des égards réciproques, la voilà ,donc vidée, l la voilà Je suis convaincu que ces faits ne tarderont pas à faire recon- CHAMBRE DES DÉpUTL$.éclaircie aussi complètement, aussi péremptoirement à Londres,

naître la vérité des considérations que j'expose à la chambre...à Madrid et à Paris que la question de ncéessité. (Assenti-(Assentiment). PRF,S'DENCE DE M. SAUZE7.ment.)

Le temps marche, la fatigue me gagne et la chambre aussi.... Séance du 6fNous n'avons rien fait que nous n'eussions le droit'et le devoir février.de (airea... (Nouvel assentiment.) Poix nombreuses : Non ! non ! A deux heures, la séance et ouverte.M. GUrzoT. Je serai très-court sur l'Europe continentale , L'ordre du jour appelle la suite de la discussion sur le projetLa question a été résolue, la double question a été résolue, dernier point qu'il rue reste à traiter. Quant aux trois grandes d adresse.parce que nous ne pouvions pas résoudre l'une sans l'autre; puissances continentales, je répète ce que j'ai dit tout-à-l'heure. Le débat continue sur le paragraphe 2.parce que si nous y avions manqué, toute notre situation en Es- Leur conduite, leur attitude dans la question d'Espagne ne M. BERRVER a la parole.pagne aurait été ruinée. Dans notre conduite, la loyauté a été peut ni ne doit nous donner aucun sujet de plainte. Messieurs, dit-il, la chambre a dû attendre les explications.descrupuleusemeut respectée ; nous avons tenu un compte aussi Elles n'ont pas adhéré, malgré toutes les insistances qui leur Il. le ministre des affaires étrangères. Aujourd'hui elles- s

derigoureux de nos engagemens que de l'urgence, que de la néces- ont été faites, elles n'ont pas adhéré à la politique de l'Angle- complètes, il est donc possible d'apprécier sa poli iqué..* JiaisitR..(Vive approbation). terre.trouvé dans le langage d> Al. le ministre une confiance que je

Reste une dernière question ; quoiqu'elle soit grave , je ne Seulement, ne vous y trompez pas, les insistances seront pro- ne puis partager. Le paragraphe R en discussion annonce une "s

la traitera' pas longuement; c'est la question de uçitrt situ e [ion Lihlc lent continuées... (Mouvement). Des efforts seront faits sécurité, tin espoir dans la paix que je ne puis partager. Il fàtz!"

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.1 1 écarter les Fl 'uages, et montrer au pays la situation telle u elleq Paers,.6 février. de l'atmosphère.est. 1,'espoir dans la conservation cle la paix l'à t-il aussi fondé Les torr lins dans lesquels les cailloux prédominent sont géque je le crois peu, il serait toujours mauvais, selon moi, dans Le 3 °/° est à i8 fr. 00 c.néralement cultivés en vigne ; ceux que Constituent les argilesla situation actuelle, de le déclarer dans l'adresse. Le 5 '.(° est à 118 fr. 20 c. `'

Je neveux que résumer le débat. '1. Thiers pense qu'après le Les actions de la Banqite de France n'ont pas été coulées. et les boulb.,ri1.ies sont destinés à la production du froment ou du'actif espagnol n'a pas été coté. eigle, suivant Icur degré de fécondité.

1 mariage de la reine il fallait s'arrêter, ajourner le mariage de !,1 a n

g Les actions du chemin de fur de Boï deau.x à Cette n'ont iLa nature si différente des qualités des terres dans les deuxl'infante. Je ne puis partager cette opinion, après le maria age de pas grandes divisions qui partagent l'arrondissement de Toulousela reine fait et conclu sans le concours du cabinet anglais, la dit- été Co,es.

h d' i1 une, ri 1et es c tf d

ig uart a opter pour c atone ore particulière;liculté serait restée la même Vous n'auriez pu en sortir, selon La physionomie de la bourse est tot-den<unl changée. ri

aher, on ainsi , taudis que l'assolement triennal, 10 jachère , 2° blé , 3°toute apparence, que par le mariage du prince de Cobourg voyait une forte haussa aujourd'hui dè l' ti l, , au contra s ,re, nu maïs , est en honneur dans le terre-for a partie basse estLe ministère, je le reconnais, a suivi une politique séculaire à verture du parquet, on était déjà en forte baisse sur hier. Des soumise à l'assolement biennal , 1° jachère , 2° blé ou seigle.l'égard de l'Espagne, il a suivi la politique de Louis XIV ventes importantes enfeu lien aux cours d'ouverture, et la baissé Des deux côtés, 1es fourrages artificiels trouvent à peine placequ'avait voulu Louis XIV? Exclure d'Espagne la maison d'An- a continué jusqu'à la clôture. dan3 les cultures ; ils sont néanmoins un peu moins rares surtriche, s'épargner, dans ce pays, les rivalités , les obstacles. Il Les vendeurs à découvert ont saisi avec empressement le tes coteaux, Là , l'agriculture est plus facile et moins coûteuse,importe que des liens forts et puissants relient la France et l'Es- prétexte de la fermeté de langage exprimé par M. le ministre elle se prèle mieux à la variété des récoltes; dans la boulbène ,pagne ; Napoléon l'avait compris ainsi. 11 marcha aussi, lui, des affaires étrangères, pour faire des efforts dans leur sens, et l'agronome a plus d'obstacles à vaincre : les principaux pro-dans la voie qui était tracée. ils ont réussi. viennent de l'ctat incomplet et dans lequel se trouvent les cléAllais de grands événements se sont passés en Espagne; en

ments minéralogiques du sol ; de l'horizontalité des champs de1832, la loi salique a été abrogée. Le cabinet du 22 février a RAPPORT sen LE «n' ' o'ns roui l'in ermab'l t ' ] d' 1i t l il ld, AionnEr AU rron:vi.<E LE MIEUX TLP,U DE acuuit

1

pour vaincre les difficultés qu il rencontre, et compter,Vous en trouverez la preuve dans le discours du président duo u : i f onc qu epoie ici p usP ccompris les nouveaux devoirs que lui imposait cet événement. LA PRIME DE MILLE u sous-so ,,ni

FRyvç=s =:vrra ne Vr lI IUULUUSE, EN 1846; par cunsequcmt, en entrant en possession, sur de plus grandesconseil , à cette époque ,dans la chambre des pairs. Cette ex-

Pelles sont les considérations que nous avions besoin de rap-du cabinet actuel. Mais y avait-il rien de mieux à faire que ce Nous no d bl'u

clusion de la ligne masculine a dû également éveiller l'attention Par M. le professeur NLUL1-r. dépenses.

s proposions e p ter, en entier ce remarquable peler avant de nous livrer a l étude des domaines que l'on sou-qu'il a tait ? Un descendant de la ligne masculine se trouvait travail, qui vient de paraitre dans le dernier numéro da Journal mettait à notre examen, afin de pouvoir tenir un compte exactsous sa main. Au moyen d'une transaction , d'une conciliation, d'Agriculture. L'abondance des matières politiques nous oblige de ce que chacun d'eux rions offrirait de faits en dehors desil pouvait rétablir les choses dans leur ordre naturel en E=pa- a ne reproduire que les considérations générales qui lui servent pratiques vulgaires.gne. C'était assurément le meilleur moyen d'écarter les préten- d'introduction et l'appréciation de la conduite du domaine cou-dants anglais à la main de la reine. Il ne l'a pas fait Il en ré- ronné. Le domaine de Lamothe, commune de Saint-Cézert, cantonsuite que vos relations avec l'Angleterre sont brisées que vos Ces deux fragments suffiront néanmoins pour faire compren- de Grenade , appartenant à M. T. Rolland , est située sur l'uurelations avec le reste de l'Europe sont devenues plus difficiles. dre l'importance de cet écrit, dans lequel l'état de l'agriculture des plateaux intermédiaires de la vallée de la Garonne , consé-On a dit que le ressentiment de l'Angleterre se trouvait tout locale se trouve exactement retracé et qui abonde en aperçus 1 quemment le sol y est de nature sitiço-argileuse, à l'excep-entier dans l'amour-propre froissé de lord Palmerston. Je crois p-atiques. Il serait à désirer que ce rapport, traité compiet Lion de quelques champs dans le vallon de Margestaut, où l'onqu'on se fait illusion, Que le pouvoir soit exercé en Angleterre sur la matière , fût connu de tous nos agronomes; ils y trou- trouve les excellentes terres de transport récent.par les Whigs ou par les Tories, les objections seront les mêmes, ocraient le guide le plus sûr pour sortir des vieux errements et Déjà en vous entretenant des résultats obtenus par M. deles difficultés les mêmes.entrer dans la voie de l'agriculture perfectionnée. Boyer sur les boulbènes et des essais à peine tentés par M.Je ne partage donc pas la confiance de M. le ministre , que d'Alois , nous avons pu faire pressentir tout le parti que l'agri-le nuage sera passager, que les bons rapports se iéti' liront -

culture retirerait, dans un prochain avenir, de ces sols autrefoisLui-même a indiqué le point de la dais uité L'An Comme toutes les industries l'a riculture se erfactionl t , gg p ne au-e erretant par les enscinements u1.3 science réputés impropres à la culture des fourrages , et que l'on voitaccru sa puissance dans la Aléditerranée depuis le traité d'li_ t p s n- ' que par ceux de l'expé- encore aujourd'hui livrés, sauf de rares exceptions, àl'assole-trech : à Gio;allar, elle a joint Malte les lie°-L nicones : tous rien` e ; les tins et les antres sont in-lispensables â quiconque ment biennal , si épuisant et si peu productif. S'il pouvait resterses intérêts sont dans la Méditerran e Mais veut suivre ce 'mouvement i i t' progresscest Pont f quccla_ rouve son Pont des doutes dans l'esprit de quelqu'un sur les améliorations àmême qu'elle se montrera plus susceptible ni- le fait de départ à l'iatrodu^tinn des hgurnineuse f,),,rra è,.res dr 1i s n equ ;>u>

occupe; c'est pour cela que le ressentiment sera long, qu'il seragénéral.Oui. i annrOUVe ce mie vins asrz fait -ebtij -

;: L demià ! Elle doit être il sormais le fondement de 1 cconumiu rurale : les

retirés de ces sols , qui ne sont ingrats que pour ceux qui leurn'ayez pas permis qu un p: ince étranger s^ sub situât à la de refusent des soins intelligents.tendance de Phiiippe V. Mais faille d a oi p n le raiti ouu e item` ceux t s cc ils , les cours publics , les dissertationsvous ai indiqué, vous vous élus p:épar des dr a uittés d lu- m j(i uc , lc:, dr,cnstions soulevées au sein dis S ,ciçtés et (le

Sans remonter à 1809 ,époque où le prix de formagtes innombrables dans l'avenir

e du do-aagricoles chargés de Promul Prini mairie de Lamothe ne s'élevait qu'au chiffre de 5,000 fr. , je. I comices , se sont charguer les s ferai remarquer oiue dans ces derniers tenus le ac-q ue la reine d 1? gne n'ait >as d'infants er 1 qui en dceuiint. a tempsSupp--éz 1' Par i e -vcns ,. fuel avait L. la peine à récolter assez de fourrages pour l'entre-préls a soutenir la lutte dont on vous menacé? F ne seule clause (

E,t c à urc que tous ceux qui eut ;vent les terres parmi noustien de, huit attelages de bufs niant le uart de l'annéevous reste à faire. ProStez de la position que cous aces prise en se s)lent rendus à l'évid,nce des fit's? Nan, messieurs, en gv , Pu q ,

Espagne pour réparer ce qu'il y a d'éverrtucl dans votre situe;t- agri culture sut ouL, il y a des esprits retardataires et lis ;ont eeque cet éiatprecaire est l'état normal dela plupartdes domainesLion a l'égard de l'Angleterre. Profitez du vo[repustion à M les plus n e'r-'Liv, qui, façonnés au ô méthodes anciennes, les placés dans la m)Inue catégorie. Aujourd'hui, grâce à 1 antroduc-

Rolland trouve à Lamothe essez de foins et dedrid pour rétablir la loi salique (Mouvements divers). suivent sans les r ii-tonner, se contentant tout au plus rI t iopt-'rPlaion drtiesnptrouèflre

,

p

Mou.

voirgne le moins dans les choses innovées ceux-cairr y y tenir continuellementeflement 1 00têtes de grosLa pragmatique de Ferdinand VII a ,épaté 1 I pagoe du reste CC qui s'cri étei

- bétail ! encore faut-il faire observer que la seconde coupe dudu continent. Les puissances du No;d n'ont p,).ut voulu s'assr au reie, Lie croient puini à une science agricole ; ils ne lisent tiède est conservée Comme porte-graina.cier à cet acte qui détruisait les lois tond:imentalcs de la rno_ Pas les traités, rie suivent point les cours et ne tiennent aucun Allais ja m ipo,ceic qu'anticipant sur les faits , je vous parlenarchie espagnole , elles pas n'ont voulu donne; leur a:h,aion a compte des sociétés é savantes.derésultats obtenus avant de vous avoir mis àmcme detious Iescet acte qui disposait de la nation espagnole comme d'un vil Un mile lause c3t capable de les impressionner et d'chran l'aire apprécier.troupeau. Rétablissez du moins la suc:,; scion masculine Faites fer leurs con i tions,a t par suite de les faire entrer dans la s ie Entrons dans les détails : la partie hautede Lainothe eom-rentrer l'Espagne dans la grande f ouitl. européenne.

; des améliorations, e c t 1 cxel' pie, ce mobile qui s cmp.itu oes p`

esprits Paresseux et Ind.ucnts, et lus dirige sers les p-'tiqus prend 150 hez-tarus de boulbénes, variant peu par leurs qualités;Un moi actuellement sur l'événement inattendu de C racovie P elles sou rnont.ent avec ucl uo r.°u de raies au sud-ouest surce n'est pas tout à-coup que les puissances en son= venues pie sables. D. là, Messieurs, ('heureuse idée d au,vox, de temps une leoè; e P ql-ute te ui a permis à M Rouan Zsu'dé "tabli,à ce coup décisif: C'ct p,asà pas, de jour en j+)ur. en loinPs, l'attention des abiig eurs d'une co n trée vers les r làc "uttc ccnsen.Aéte;ia:lit nue°signe de 9 hectares 90 àres. Le reste du solLes institutions ont été sou ïrdrrnent uainée, jusqu'au moment domaines dont la conduite es capable de servir de modèl.Où le général C-Ain est seau s'établir à Cracovie. 'Comment se est plane et se termine au-vallon du 111aégestaut, par un esear-fait-il que la France et l'Angleterre n'aient rien vu, rien su de Le cours de lit Garonne dis ise,I irmndissemunt de Toulouse pement profond, Où le sous-sol de gravier est mis a découitert

c:i deux parts; à droite, le paysest relavé de eh i nes, de collines au-dessus de lits de marne plus anciens. C'est au bord de .cettemecsaid'a entes diplomatiques Pdtambassadcurs,crct`telle

delao qui suivent la direction (les nombreux cours d'eau, qui sou: à Poule abrupte qu'est bâti le château, entouré de plantations

vent ce qui se trame publiquement ouvertement à Berlin àtour viennent apporter leur tribut au fleuve. A gaci he l'on vantes d'une belle venue.' : en;:ontrela fargc vallée do la Garonne, s'élevant par des gra_Le fond bas lrrnprcad 20 hectares 76 ares; les champs yne ;

port feuillesqsu ,u'un

nnuretlpublié (linneus) it ininisoricl-' icMils successifs, castes plateaux, jusques aux collines qui servent sont bordes de beaux peupliers d'Italie, tandis que les chemins

e limites au département vers celui du Gers. Dans la mie d'o xpiuitatinn, sur le plateau, le sont par huit mille pieds deiToilracet

itles ,soulever

moi , un problème difficile à résoudre,haute, on trouve des sols argilo-calcaires ou terres-forts, striant mûriers à haute lige, de l'àge de 12 à 16 ans, dans l'état le plusqnpour quelqu incréïnrl te. (vl u:ement ; ru- par les proportions du carbonate de chaux et la quantité ton- prospère. lis occupent une surface de deux hectares 80 ares.n

Matit possible.pJelregrette qu'elletn'aitapis en lieu`nEllerl aurait jours peu considérable des sables qu'ils contiennent. Les la- iDepuis quelques années, à l'exemple de ce que pratiquent les

bours profonds qu'exigent ces terres y sont rendus pénibles et agriculteurs d'élite, dans le but d'améliorer les boulbènes, M,réveillé les courages contenu les ambitions , prévenu ce qui restent souvent inpar'faltspar suite de leur nature tenace et de Ralland avait eu recours au marnage, qui lui avait permiss'est passé. La France n'en serait pas réduite à voir cet échect impurfc .tiou,dus in>tnunonts.M iisI action des in luences aimos- d'introduire chez lui le trèfle et de parer aux fâcheux effets de ladonne à son protectorat, ce défi porté .ter sa puissance. - Le pircriqucs, à laquelle elles sont fort sensibles, complète souvent disette des fourrages. Il n avait qu à s applaudir de ces.tentalives,,protectorat de la France , nous vous l'avions demandé aussi

ce. que la charrue n'a pu obtenir.' L'exposition de la surface des qui avaient inodifié l'assolement biennal qu'il suivait jusquepour les chrétiens du Liban , il ne nous a pas cté accorde. Vouslà lorsque, dans le luit d'ob'enir, des rc ua:nps et <.e. degrés variables d'

C

i on, appsrtent de nota- , p oduils plus conside.avez consacré la vassalité: ou pacha d'Fg pie.?lrccc

unaissczFables il a a tic,u 1 à titre d'essai des doses variées de quelquesla susceptibilité de l'Angleterre au sujet du la .icdferranée et +

bics moaiiicati,ms Ù. la conduiEc ilé coseus sols : au Midi, ils dur- t Ptissent durant l'été, se montrent alors difficiles à ouvir, et, en résidus de la fabrique de produits chilniquesqu'il venaiLd'établirvous espérez une réconciliation.se ounIraclant à eau e de tour richesse argileuse, se gercent, se à Toulouse.est-ce à dire ? quilles nouvelles concessions fondra-t-il lui crevassent et corProtnettcnt les récoltesfaire? Eh bien moi ,je dis sans égard Pour cette susce tibi_ pondantes. Au Nord, Les effets du nnnvcl engrais dépassèrent toutes ses, espérances;'jque, b P` p ils sont froids et long à;essuyer; aussi exigent-iis des fumiers le trèfle, acquit sur ce:; terres, où il na donnait que des produitslité, vous devez soutenir vos droits en Espagne, en Syrie, en abondants et énergiques. Co sont néanmoins ces terres qui sont ordinaires, un:: vigueur sans exemple dans les sols qui lui sontEgypte, partout où l'on veut les détruire. Je dis qu'à Cracovie les plus pro res à la cutule d l té f, ép es c a es; er roment et le maïs le mieuxvotre protectorat aurait été reSDCeté. Si Vol]., n'aviez hahitrrr' leq 1 appropriés et ses produits en foin en paille , enr N .,,> 111=1 =7 ,cguutes. u cil est (il menue des pr ui- graine devinrent si con-d iétables que 31. Rolland dut songerr -, puissances tant c éfaillances. Vous rrpondez : un contre qui- 1 rte,; j- . _... ,... b' '- '' N, vous ci, pnacant en r8lsane Uc la culture un Li-eue le pivot Ue sa rotation s.WL, Ut, congre gUan'e on ne Iu"^ dan, 1 " C Il""l' C - --------- - ..__ .

S1 CS' )tC.CSer_ns : mais ine ta r.. oc Sainfoin réussit insane sur tes chantier oni;eromenl con assuuioment.rop. s t., ;., 1

Ln e 0. S u-' co-avenablument 1 rt °° u tintes quelquefois calcaires; la luzerne, dans les champs dont le Ainsi le butmillions d'habitantslutte t ue I Ptoliand avait voulu atteindq . re paroujours, quand elle a le bon droit de sol est refond et assrti le trèfle t t"al

a

p r rus ierement chas les ex- la vote de ma nacon cote. Je demande la es e:fectues artir A. 1S24ddifi i ' g pmo une ma-at un du § 2 ; demande:Uit ainsi rédigé :

je qu il positions froides, car ce sont les chaleurs de nos étés, quelqué- nièce lente mus ér e , if le dépassa de prime abord , en re-fris brûlants 'il d lt l, qu re e pou e us. courant à un engrais qu'il avait sous la main il est vrai mais.il La France désire la pais et saura la maintenir sous laet La vallée de la Garonuc, jusque sur ses piateatix les e 1. f; L, ,u sauvegarde de se lus dont il sut faire rne hei té ê ééps n u ureusr ts et quencesquences àsa dignité. n (Bravos à gau- élevés montre des te Al Il on. es consch rre a! 1 ',e s uvion . ce sont dUn long tumulte èd abord des sols tirer de si beaux résultats ne ouva ent é Rollhapper D'1 dà p i c apper . ana succe ,cette improvisation. sablon neux dûs à des dépôts récents, puis les solssilico-argi- i dont l'esprit d'application vous est bien connu. Certes, qui nem' LE r'RÉStnENT s'efforce de mettre aux voix le paragraphe 2. feux on boulbènes que caractérisent l'absence de toute Trace de I sera frappé de l'énorme rendement du trèfle? Cette année, 1846,Les,çris et ]e tumulte redoublent les réclamations et les inter-pellatis e

le fumet de tous cotés. calcaire et leur fàcheuse disposition à se battre par la pluie

', à sur 25 hectares 60 ares, il a été récolté une première coupe quiio

BARse-ROT. si à la suite du aragra he relatif à Cracovieacquérir une dureté extrême par la sécheresse et à résister à l'ac- a donné 160 charretées de foin sec, évaluées chacune à 1,500tion des gelées. Souvent des galets mélangés à ces terres les font kilogrammes, sans tenir compte du huitième de cette récolte,si à la suite de votre

protestation contre la violation des traités) passer à 1 état de graves. Ce sont, an reste, ces débris de roches, livré pour frais d'exploitation, et la quantité servie en vert auxvous eussiez ajouté ces mots : Né¢nrnoins nous avons la con-uele

ao

sera fragmentés et roulés, qui,mêlésà.des sables ou fixés par de l'ar- ' animaux pendant l'espace d'un mois; méthode avantageuse,fianCe 4 P maintenue. N'eût-ce pas été là un contre- ile souvent ferra lieusesens Et cependant constituent ile i lg g ,, cparagraphe 2 e -sdl ui réconisée dans nord de la France ressue ignorée dans no-'a as d'autre secs. ' q , p ' P Y bP rendu imperméable à unepetite profondeur, ajoutesousencore

aux ire contrée et siledigne d'être suivie. Laseconde coupe auraJ'appuie l'amendement de M Berryer. J'espère qu'il. sera voté défauts de ces terres à surface plane. Elles ne peuvent être donné, sur la même contenance, de 16 à 20 mille kilogrammesà l'unanimité. Eussé-je la certitude du maintien de la aix uedans la situation, je e voudrais pas le proclamer. p ' q mises en état de rapporte qu'ails conditions d'être assainies et de graine>K l>

sitùcombat ne

voudemcntamendées par le principe calcaire, en même temps qu'en; leur Î La certitude de voir prospérer le trèfle sur son domai nne étatces témoignent le désir de maintenir Qâ .Indx toutes les puissan- donnant de fréquents labours, . aq les dispose à des récoltes , acquise à M. 1;olland, il lui restait à combiner une rotation

anglaise retentit elfe-mème de paroles coma id la t' ibu

nese succédant sans interruptionpar de riches fumures.

I basée sua la culture de cette plante, ce qu'il a obtenu en;,diviconcevrais pas qu'on poussât ici des cris de 1, I Enfin , on voit dans le voisinage des boulbènes, et se confort- J sant les 150 hectares de boulbènes, un tiers en trèfl u11 6irrtss'efforçàt de jeter les u les dans des conflits, ccontre,et

]orsdans avec celles-ci , les argiles, véritables terres à potier , sans ! en blé, un

e,tiers en fèves, haricots et autres légumes et en plan-intérêts. p' p tous aucune trace de carbonate de chaux où le sabl l di, za mae man ne aussi tes oies liesses :co a guet lin. Ces trois tiers seL5 séance continue. et qui participent à la fois des défauts des sols argilo-calcaires 1 trouver partagés en six solesdans l'ordre suivant lité,

par leur grande force,plastique, et de ceux des sols siliço-argileux 2° trèfle, 3° trèfle, 4° blé, 5° et û' récoltes sarclées et fbul<ritgespar leur disposition à se montrer rebelles aux effets améliorants ' annuels.

r

e ' ' 'Ï apporter dans la conduitede ces terres qui occupent une si grandeassolements traditionnels que nos pères nous avaient légués..j place dans notre département ,nous n'aurions qu'à le conduireCette pra ictue nous l'empr entâmes aux agriculteurs du lord '

j, , chez I. flolland , et lui montrer les produits de toutes sortes,en la moditiaut toutefois d'après certaines conditions locales

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Les riches terres de la vallée sont cultivées en prés naturels,en luzerne, en froment et en maïs. Ainsi, des suppléments defourrage, comprenant différentes sortes de foin, viennent s'ajou-ter..aux produits du trèfle, et les prairies naturelles offrent desdépaissances utiles.

A Lamothe, l'industrie du bétail n'a commencé qu'avec laculture du trèfle : avant son apparition, on n'y trouvait que lenombre d'animaux indispensables à l'exploitation et un petit lotde bêtes à laine. Depuis, le bétail de rente et de croit y.a trouvéune honorable place; nous y avons vu 6 mules ou mulets,6 chevaux de trait, 10 bceufs de travail, 9 vaches, 9 génisses etUne vache laitière. Un troupeau de 500 bêtes communes avaitété vendu peu de temps avant notre visite; l'étertuue de la cul-ture du trèfle et l'abandon à peu près complet de la jachèrecommandant d'exclure les bêtes ovines.

Il faut donc considérer le nombre des animaux de rente tenusur le domaine de Lamothe comme provisoire; il devra êtreforcément augmenté; ainsi le veulent les abondants fourragesque l'on y récolte et qui sont destinés à y être consommés. Desbàtimenls d'exploitation nombreux et convenablement disposésse prêtent à ce nouvel état de choses accompli ou en voie d'exé-cufion, car M. Rolland va porter ses bêtes bovines et chevalinesau nombre de 100 tètes.

Par une sage prévoyance, en abandonnant la direction de sa,-fabrique de produits chimiques pour reprendre celle de sespropriétés rurales, M. Roiland s'est réserve,10,000 kilograrnme2de ces résidus qui lui, ont été si utiles. Mais nous. ne doutons pasque les marnages judicieusement continués, et la grande quart- :tté de fumier qu'il est appelé à réaliser et à appliquer à ses ter-res,°tle suffisent pour les entretenir dans un état satisfaisant de.fertilité, et les disposer de plus en plus à favoriser les produitsdu trèfle.

Ce tableau rapide vous aura suffisamment initiés à la con-duite du domaine de Lamothe, et vous aurez été frappés ,comme nous , des avantages qu'a apportés sur cette propriétél'heureuse culture du trèfle, devenue la base des opérationsagricoles de M. Rolland. Ainsi , nul doute que ces boulbènessi généralement négligées , classées si bas pour leur valeur vé-nale, au-dessous des terres-forts, n'attirent bientôt plus particu-lièrement l'attention des agriculteurs. Sans contredit , elles ré-clament des soins plus nombreux et plus coûteux que les autres:mais de véritables succès , des résultats lucratifs ne peuventmanquer de couronner les efforts bien dirigés.

Il nous reste maintenant ,à dire un mot sur les principalespratiques suivies à Lamothe, et d'entrer dr:ns quelques detailssur le mode de culture qui vient d'y être adopté : M. Rolland arecours à la régie directe ; des maîtres-valets conduisent lesattelages et prennent soin du bétail.

Les terres du plateau sent divisées symétriquement en sixcompartiments de 25 hectares ; chacun est affecte à une soie , ilssont limités par des fossés creusés dans le sous-sol, lesquelstiennent ces terres dans un bon état d'assainissement. Leschamps ont eu depuis long-temps leurs bords abaissés, et lesterres portées sur le milieu leur donnent une convexité conve-nable.

Le trèfle est semé dans le blé; la vigueur de sa végétation lui

fait couvrir le sol tout entier à la deuxième année , et le met engrande partie à l'abri des effets dengercux'.des grandes chaleurs,en même temps qu'il le tient net 'd'herbages. Si une petiteportion du trèfle vient à périr, elle est remplacée, et au-delà ,par l'effet des graines que répandent naturellement sur, le sol,tant celui-ci se montreisjiosé à favoriser la bonne venue decette plante. Votre commissiion a été frappée de ce résultat.

Le fauchage du trèfle et les opérations de -la fenaison sontcoûteux et difficiles à bien conduire lorsqu'on a. à les faireexécuter sur de grandes étendues ; pour parer à ces inconvé-nients, M. Rolland a fait appel aux petits propriétaires voisins;.ceux-ci manquant de fourrages, acèeptcut les conttü ons sui-vantes: ils se chargent de la récolte de la première coupe, de-puis le fauchage jusqu'à l'emmagasinemcnt, moyennant le hui-tième du foin Eu.multipliant cette faveur, M. Roil::nd se mé-nagé l'emploi d'un grand nombre de bras , ce qui assure lacomplète réussite de cete opération.

La récolte du trèfle porte-graine est faite par des ouvriers_payés à la journée; le battage au rouleau sur l'aire étant ter-miné, le résidu est enfermé dans des greniers. L'épuration dela graine s'opère sous grange, d'abord, à l'aide d'un maitége dela force d'un -cheval, appliqué à une meule verticale, donnantvingt évolutions à la minute L'appareil représente à quelquesmodifications près celui de nds presureurs d'huile.Par une heu-reuse circonstance, lGl. Rolland a appliqué à celte Opération unlocal, destiné autrefois à une filature de soie, et l'étuve existantelui fournit les moyens de disposer, à l'aide d'.un chauffageéconomique, la graine de trèfle à être débarrassée des envelop-pes qui l'entourent; on petit évaluer à 300 kilogrammes fagraine ainsi dépouillée en vingt-quatre heures. Les balles sontchassées à l'aide du tarare dispose à cet effet; des criblages à lamain terminent l'épuration. .

A Lamothe , le blé est semé sur le trèfle retonrnépar un seullabour superficiel , complété par des hersages et des roulages ré-pétés ; c'est là te mode adopté depuis quelques années dans lesboulbènes par les propriétaires éclairés et qui est suivi de suc-cès ; M. Rolland n'a eu qu'à se louer de cette pratique , quitrouve néanmoins encore des contradicteurs.

Quelques-uns des points sur lesquels nous venons d'attirervotre attention peuvent donner matière à discussion ; tels sontla durée du ttèfle,*sen retour, et enfin la seconde coupe réser-vée pour la production de-la graine. Sans doute , une tréflièreéclaircie à la deuxième année favorise l'ai parition d'herbagesqui saliront les récoltes de, céréales qu'on lui fera succéder ,mais le trèfle bien établi sur un soi le couvre assez pour en l'airedisparaître les herbes nuisibles ; c'est ce qui arrive chez Al.Rolland. Quant à son retour, il a semblé qu'il est assez éloigné,et qu'en ayant à sa disposition de copieux engrais de ferme etde fabrique , il n'y a rien à redouter de ce côté. Enfin , laproduction de la graine enlèvera au trèfle quelque chose de seseffets améliorents,en diminuant peut-êtreles produitsen grainsdes céréales qui viendront après lui ; mais les profits réels atta-chés à cette récolte rachèteront , et bien au-delà , ces pertes ,toutefois contestables , lorsqu'il s'agit d'un trèfle vigoureux qui,avant de quitter le sol, lui abandonne de si riches débris.

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Ce que nous venons de raconter de l'état de l'économieagricole du domaine de Lamothe, vous aura fait comprendrela disposition de votre commission à en approuver la conduite.Elle pense néanmoins que M. Rolland aura à apporter avec letemps des modifications au mode adopté aujourd'hui ; il arriverainfailliblement que la luzerne , à peine cultivée , viendra y oc-cuper une place importante. Parmi les plantes sarclées, legu-mincuses et oléagineuses , qui dans la place que leur assigne M.Rohanit , doivent, remplir deux soles ' successives , quelquesunes disparaîtront, car la préférence à leur accorder est encoreSoumise à l'expérimentation, La dernière de ces soles pourr-mème être retranchée , en tout nu en partie , si le propriétaireacquiert la certitude que ses fumures seront suffisantes pourpermettre le retour plus fréquent de la céréale et du trèfle. Cesous là des questions que le temps seul est appelé

Nous recevons de M. Hermann (de Hanovre), la lettre sui-vante que nous rions empressons de publier :

e Monsieur te rédacteur,n J'ai recours à la voie de ; oL e estimable journal pour prier

le public de vouloir bien excuser le retard que j'apporte àl'ouverture des représentations déjà annoncées. Les caisses con-tenant toutes mes pièces mécaniques, et qui devaient être ici de-puis plusieurs jours, ne sont pas encore arrivées. J'ai actionnédevant les tribunaux la maison de roulage, cause d'une négligen-ce inouïe, et qui me porte le plus grand préjudice.

J'ose espérer que le public de Toulouse, dont il me tardetant de recevoir les témoignages de satisfaction, voudra bienm'excuser et me conserver un empressement dont je saurai iremontrer digne.

» J'ai l'honneur, etc.s IIERMANN (de Hanovre). il

PROPRIÉTÉ LITTÙRAIRE.Les manuscrits d'une chronique, intitulée : Romuadd ou l'Ab-

baye de Sainte-Marie de Soréze, ayant été retenus ou égarés parun dépositaire infidèle , l'auteur, M. Auguste Galabert , deRevel, poursuivra devant les tribunaux quiconque en fera la re-production, même partielle, sans son autorisation.

AVIS IMPORTANTAUX PERSONNES QUI DONNENT DES SOIRÉES.

L'Administration du Messager , créée par l'Office centrald'Annonces, rue Saint-Rome, 44, pour la distribution de tousles avis à domicile, offre pour ce service une exactitude et u rteéconomie qu'on ne pourrait trouver ailleurs.

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Marché du 8 février.Blé fin , Roussillon. .. 26 50 à 27Bladette........... 26 . à 26 50Rlé fin. . ....... 25 . à 45 50Blé mitadin Gn....... 24 50 àBlé, mitadin......... 24 s àSeigle............ 18 50 à 19 ,Haricots........... 19 50 a 20Fèves... . ... ... 12 50 à 1351515 roux.. . . .... 12 50 àMais blanc..... .. , 12 50 àVesces rousses. .. . 19 50 àOrge ...... ..... .. 12 50 à .Avoine. . 11 50 àGraine de Trèfle (50 kit.).. 36 à 38 'Graine de Luzerne (l'hect.) 4 50 à .Graine de Sainfoin 15o kil.l 40 n à n r

HALLE AUX BLÉSD8 TOULOUSE.

Marche du 8 février.Blé (l'hecl.).. 25 07 Vesces. . .. 00 eoSeigle.. 00 00' Haricots.- . . 31 OlOr^e.. 70 Pois. .... 00 OUMais... ... 12 64 Lentilles.... 34 00Avoine. . 12 00 Fèves.. . 18 50

L un 8e8 gerans . H: J, DUTO("A,rocwus&, 1MPRIMERütbEBOFNd1

5s, $p Asrn. saint-lion, , i!.

Rue St-Rome, 44, au ter,

maison du pharmacien , dans

les bureaux de l'Office cen-

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