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_ ; PRIX DE U'i fONNEMENT. Toulouse. Dép. Etr. Un an 6i fr. 5 > fr. 56 fr. 6lnois2!i fr. 26 rr 29 fi'. E MOIS 12 fr. ls fr. 16 fr. Les abonnements ne sont reçus que pour trois mois, six mois ou un an, et ne commencent que du ter ou du t6 de cha- que mois. Les Lettres non affranchies ne sont pas reçues. POLITIQUE ET LITT I d II E. Ce journal parait tous les jours, excepté le mercredi. S(??iV il ItE TOULOUSE, 7 février faits divers ; Cour d'assises. - veltes des départements. - NOUVELLES D'ITALIE. De la pro- messe de constitution à Naples. - t' ASSIS , 3et 4 février : Nou- velles diverses. - cSIA`EBBE DES DÉPUTÉS :Di5cussion de l'Adresse. Paragraphes relatifs à la Suisse, à la Pologne, à la Plata. - AFFAIRES D'ESPAGNE. - FEFIL.LETON : Apris Constantine. février TOULOUSE I 7 C'est aujourd'hui que commencent, à la cour d'assises, les dé bats de l'affaire Cécile Combettes. Nous donnerons probablement ce soir, à nos abonnés de la ville, l'acte d'accusation , accompa- gné d'un plan des lieux. Hier, dans la matinée, un enfant de 3 ans a été exposé dans la rue d'Astorg, en face la maison n° 3. L'auteur de ce fait a été arrèté. Hier, à huit heures et demie du soir, un enfant nouveau-né, du 'exe masculin. a été trouvé exposé sur la voie publique, allée des Platanes, en face la maison n° S. Il a été de suite trans- porté à l'Hôtel-Dieu Ea'nt-Jacques, par les soins de la police. Un arrêt de la cour de cassation, en date du 3 février , vient de décider que le propriétaire d'un bois est responsable et doit être condamné aux peines prononcées contre le défrichement non autorisé, bien qu'il ne soit pas prouvé qu'il soit lui-même l'au Leur du défrichement. COUR D'ASSISES DE LA HAUTE-GARONNE. PRÉsiDF,NCE DE M. DE LA BAUME, CONSEILLER. l;tEr Trimestre). jAudience du 3 février. Faux en écritures authentique, privée, et de commerce. Les deux accusés, Sèbe et Daval, se présentent avec de mau- vais antécédents. Sèbe, condamné en 1813, par la cour d'assises de l'Hérault aux Iras aux forcés à perpétuité, pour vol sur uncite- min public, à main armée, avaa été gràcié en 1846. A la sortie du bagne, il parcourut la France et fit la rencontre de Daval , son coaccusé ; ils revinrent ensemble à Toulouse. lis descendi- rent à l'auberge Bonnemaison, allée des Zéphirs, où ils ienccn- trèrent un commis-voyageur nommé Guyon, qui eut l'impru- dence de leur montrer l'argent qu'il avait dans sa valise. Daval lui proposa de vouloir bien lui négocier une lettre de change feuilleton du Journal de Toulouse, du 7 février 1848 APRtS CONSTANTINE. mny'ellrlarit l'r-. do5s ttienf d'Art%rllbeiqui notant au treque Sèle) Ce dernier refusant d ap u cr a s+gn itu-e, la propositiï n n'e+i. pas de suite. Gulon était s: stir lit basai lui oiüit de lui pré parer un remède. Il mit tin uatr+.tioutrès-vluicot dans du viii ch,iud et le présenta à Guyon qui l'àvala sans hésitation; des tranchées de coliques se manifestèrent bientôt. Daval voulant revenir à la charge pourendur-nirGuon, celui-ci iefu>a obsti- nément et envoya quelqu'un ckez M.' le commissaire de police Lainarte pour porter plainte. fin ` ^faanda les pipiers aux doux accusés et on ne tarda pas à découvrir qu'ils étaient porteurs de faux passeports. Après de minutieuses recherche:, on trouva des sceaux qui avaient servi pour la fabi ica!ion du faux passeport et des certifi- cats de moralité, et de plus, des lettres de eh:tnge , dont le 'l'ooiou,u. corps d'écriture était l'ouvra-; d'un écrivain publie de On trouva encore dans l'auberge un reste du narcotique qui avait été administré au commis-vovageur. Sèbe, se voyant tout- r.-fait compromis, n'hésita pas à faite connaître son vétiIable nom, et à tout avouer en ce qui le concernait. Daval a prétendu avoir agi avec la meilleure bonne fui possible dans toutes ces circonstances. Le jury a répondu affirmativement aux questions po:=ées. Sèbe a étécondamné à 90 ans de travaux forcés ; bavai à 10 ans de réclusion et tous deux à l'exposition publique. Ministère public, M. Lafiteau ; Me Baibie et Lucet, défen- seurs. 1 Audience du 4 février. Faux en écriture de commerce. Le 4 novembre 1846, le sieur Izard, porteur d'une lettre de change de 444 francs, obtint du tribunal de commerce de Saint- Gaudens, une condamnation par défaut contre Alexandre C..., tireur; Alexandre Jussan et Dominique Cabos, endosseurs. Sui, l'opposition qui fut faite au jugement, la signature de Jussan l'ut déniée et, après vérification , fut reconnue fausse. Cabos ne fut pas soupçonné à cause de sa bonne réputation et de son état de fortune. C .. au contraire qui était accablé de dettes et dont la moialiti n'était pas parfaite, fut incriminé du faux en question et mis ensuite en état d'arrestation. C..... a nié constamment sa culpabilité ; mais le jury trouvant des preuves suffisantes dans les propos de l'accusé et dans les circonstances où le crime s'est produit, a rendu nu verdict conforme à l'accusation, en admettant néanmoins des circonstances atténuantes. C.... a été condamné à 5 ans d'empri- sonnement et à 100 d'amende: Ministère public : M. d'Aguillon-Pujol. Défenseur hie 51a lia. Audience du 5 février. Vol qualifié. Dans la soirée du te, décembre 1846 , l'accusé Capblane se présenta à un cabaret de Saint-Béat, tenu par les époux Roupe- ras. Après avoir soupé, il se retira dans une chambre où couchait Georges Souperas , beau-frère de l'aubergiste , ;et où lui-mème devait passer la nuit. Georges suspendit au chevet de son lit sa veste de drap noir, dans la poche de laquelle se trouvaient une montre en argent et un passe-port ; il plaça ses autres effets , et notamment un berret en laine rouge sur une chaise.Versle milieu de la nuit , Georges entendit Paul Capblanc se lever , puis se re- coucher après avoir appris qu'il n'était qu'onze heures. Vers 0:3 S'SJlàïti.\L Les Annonces e1 Avis doivent être remis la veille et se paient d'avance. s;uuAu dn JOURiYAL : rite St-itome_., 4F_, A TOI LOUSa. Cùét les Libr. , sureaus: dçs blessa ,..;es et Di U7's ïÿo;tç{f1' Impr. de BOy31L;e1 G QCE siiRT-aoieE7,r 3 heuro3 titi matin, l'ac uo) se les'a sans (Ire ealen,lii de Georges nupera< et oint de ia via i,011. A son r,,v il' ce dernier pet çut qu'il n'avait plus sa veste à l'endroit où il l'av:i placées la montre, le berret et la chaus- sure avaient également disparut. L'accusé parvint pendant long-temps à se soustraire aux acti- ves recherches de l'autorité; enfin , le 30 avril dernier , Cap- blanc fut art; té sur le port de St-Béat. Me Bastide étai! chargé de. la défense de l'accusé. Le jeune lauréat de la Faculté (lellroit , e justifié par son lang,ige dis- 1ingué, les espérances qu'il avait fait concevoir. En présence des charges qui s'élevaient contre Capblanc, l'attinuatio.l des faits reprochés à l'accusé présentaient de grandes difficultés. L'habileté du défenseur est paivenue à obtenir à son client le b néfice des circonstances atbb.nuantes. Cipblanc aéte condamné à an an de prison. Min tère publie , 3F Thomas-Latour. Une subvention de 3,.800 fr. vient accordée par M. la ministre de l'agriculture et du commerce au département de l'Ariége pour encouragement à l'agriculture en 1848. Cette somme est répartie ainsi qu'il suit : A la société d'agriculture de Foix. Bonne disposition des étables, 10,) fr. - Bonne disposition des fumiers, 100 fr. - Prime à l'exploitation entretenant le mieux le plus du meilleur bétail , 500 fr. - Amélioration de l'espèce bovine, 700 fr. - Amélioration de l'espèce osine, 300 fr. - Meilleure méthode de culture des pommes de terre, 100 francs. Au comice-agricole de Sarerdun. Bonne prépara f ion des fumiers, 40 fr.. -Emploi des amende- ments calcaires suivi des meilleurs résrlltats, :150 fr. --- A la plus forte proportion des fourrages art .icicls, 200 fr. - Aux plus beaux taureaux, 200 fr. - Aux pins beaux béliers, 100 fr. -Aux plus beaux verrats, 100 fr. Ara département. Prime pour l'amélioration et la multiplication du bétail e 1,900 fr. Par une décision récente, de M. le ministre de l'intérieur, une somme de -1,000 fr. est accordée au [bureau de bienfai- sance dela ville de St-Girons; 500 fr. à la société de secours mu- tuels de cette mème ville ; 300 fr. au bureau de bienfaisance de Castillon, et 900 au bureau de bienfaisance de Seintein. 'Par un arrêté du préfet du Tarn, en date du 1" février cou- rant, l'examen des tableaux de recensement et le tirage au sort de la classe de 4847, auront lieu aux époques indiquées dans l'itinéraire qui suit : Arrondissement d'Albi. -Albi, le mercredi, ter mars; - Ville- franche, le jeudi, 2 mars; - Alhan , le vendredi, 3 mars; - Réalmont, le samedi, 4 mars; - Valence, le jeudi, 9 mars ; - 1lfonestiés, le vendredi , .10 mars; - Pampelonne, le samedi, 11 mars; - Vaidériés, lelundi, 13,mars. Arrondissement de Castres. -- Saint-Amans, le mercredi, 1e' mars; - Mazamet, le jeu ii , 2 mars; - Labruguière, le ven- oubli un obscur soldat, afin de prouver aux autres qu'il y a Ce changement de résolution étonnera moins lorsqu'on saura chance d'acquérir un peu de renommée tardive, mème sous les que Vernier était un enfant de nos contrées méridionales, où épaulettes de laine et le havresac. les phénomènes de la nature impriment :lux aimes des contrastes C'est ce qu'il faut faire pour lebrave Ambroise Vernier, du moraux inexplicables'. le calme et la tempère, l'excitation et 636 de ligne. l'abattement, la vie et l'aridité, les ombres et les rayons. Ver- Au passage de la Seybouse, les Arabes venaient de tenter des nier avait été payé comme impôt de sang par le village de La efforts surhumains pour couper notre retraite ; se couvraient Cadière, qui se cache, non loin de la mer, dans les masses con- de gloire le commandant Changarnier , le lieutenant-colonel fuses de collines, de vallons, de bois, de torrents, de montagnes, Duvivier, le capitaine Mollière, le jeune Bertrand, blessé à Cons- de jardins. -II y a, dans ces agrestes résidences, si paisibles vues tantine, et d'autres officiers qui préludaient à leur gloire afri- de loin, il y a des rivalités orageuses, des haines vives, pétries caine. Cette lutte prodigieuse acheva d'épuiser la force et le avec le mistral et le soleil, et qui ont pris naissance, un jour courage de beaucoup d'hommes ; et quand la nuit vint encore de fête, au milieu d'un concert, ou dans le gymnase des Jeux ajouter ses horreurs à tant de glorieuses misères, il y eut des renouvelés des Romains. La musique, le chant, les trois sauts, soldats qui s'avouèrent vaincus par excès de découragement, et le ballon, la lutte sont quelquefois des éléments de discorde, qui attendirent la mort dans cette immobilité de résignation , qui amènent des duels au pugilat, et des ressentiments vivaces, suptèmne vertu des guerriers sauvages devant leurs inexorables q ui n'ont de chance de s'éteindre que dans les agapes générales j d'un jubilé sous les rameaux pacifulues de :a croix. Vernier Après avoir passé la Seybousc ,clans une dernière dépense re avant quitté son village en emportant, incrnstéc au fond du force, le jeune Ambroise Vernier se coucha sur un lit de plau- -(eur, une de ces haines, sous son habit de conscrit. tes marée igeuses, à Ycntrée d'une petite grottes cieusée par le Un jour, eu S tint-Auane, il fut iaitier, Ie i,dtm B usset, cours de l'eau. Personne ne reiu<u'qua ce malheureux piéton force inc mp !ralh au voyageur, qui prenait son glte de mort pour s'épargner d'autres 1 village d'ailleurs assez hostile à La Cadièt-e; et le coup de quinze, frais de route. L'armée passa , les ' .'.nues passèrent. Amis et qui décida de sa défaite, ne lui ayant pas paru joué do franc, ennemis étaient déjà bien loin , et Vernier n'entendait. plus que jeu, il en résulta tin défi, à la mode romaine, sous les vieux le sourd fracas du fleuve et les harmonies lointaines et lugubres remparts du Castelet. Une seconde défaite mit le comble au dé- qui sont les voix de la .nuis dans le désert. sespoir de Vernier. Il lui sembla que I'l; mnear (le son village Il y a , dans certaines organisations , un merveilleux méca- natal, remis entre ses mains, dans le ; de paume etle pugilat, nisme physiologique qui bouleverse l'ordre des sentiments et venait de recevoir deux atteintes mortelles le jour de la fête de des idées avec une prorn.:piitudc étonnante. Vernier avait , de- saint Alban. puis bien des heures , accepté la murs comme tin remède plein Dès ce moment , Vernier voua vine haine immortelle "à son de charmes , et comme la cessatiea d'une lutte impossible; la équivoque vainqueur, et le nutnéro.17 qu'il tira de l'urne du vie il. lui paraissait pas digne d'être acheté.: au prix de tant 1liin(is dèe la e de conscription ne su'enue ta e'unUrie iust antc infernale on- de souffrances , d'angoisses , d'efforts surhumains. En bien . , gue p quand il se vit -,eut au bard de ce fleuve sans nom , seul dans un contre son ennemi Olivier. disert, avec l'étrangorgueil de Peupler une solitude , et Sur les rives de la Seybouse, Vernier trouva dans cette pen- n'ayant sur la tète qu'un groupe d'étoiles qui ne luisaient que sée un motif d'excitation de plus Il fallait vivre et revivre à pour lui , il se cramponna de nouveau à l'existence ; il rougit tout prix, parce que la honte de la d; faite de St-Alban n'était d'avoir désespéré de Dieu dans une double dé,ertion , lâçhe pas effacée et que le village de La Calière réclamait son ven- transfuge de la vie et des armées ; et ce mouvement de révolte geur. opéré contre lui-mème le rendit brave et.fort comme le soldat La nuit de novembre avait ajouté à son voile habituel an sup- -levé à l'aube pour le combat. I,plémeat denuages , voûte plate et ténébreuse q Le 2P novembre 1836 , une petite armée française , grande comme sa mère impériale, échelonnait se retraite de Constantine à Soma. C'était le désastre de Moscou en miniature. Les soldats, épuisés par des marches infinies et tous les fléaux de l'univers, soutenaient une lutte de désespoir contre les nuées d'Arabes amoncelés aux quatre horizons, comme le plus formidable des ouragans et(icains. La nature, qui, dans ses secrets de dectruc- tion, vient souvent servir d'auxiliaire homicide et prendre son rang de bataille dans l'une nu l'autre armée, la nature impla- cable avait déchaîné toutes ses horreurs confie nos soldas elle grossissait les [orients; elle ouvrait les réservoirs (les pluies et le trésor des neiges ; elle mugissait dans le tonnerre des vents comme une immense voix de désolation ; et nos légions, com- me celles de Varus ci) Gerinanic, ne voyaient que le (mort sous mille formes, et tous les périls irritants, centre lesquels le cou- rage est inutile dans un jour sans lendemtin. Il y avait là quel- ques-uns de ces hommes que la circonstance élève à l'héroïsme, et qui soufflent aux soldats cette énergie rayonnante dont-ils ont . au cteur l'inépui-able foyer; et, au-dessus de tous, le brave Clausel, drapeau vivant de l'armée, superbe dans son calme stoïque, et grand comme Marius l'avait été sur ces noèmes lieux après le siège inutile de Cyrta. Lorsque ces e ttamités se consomment, on ne distingue,`,dans celle confuse mèléedesang et de deuil, que les tètes illustres; seules elles se recommandent au burin de l'histoire, et le voile de ,l'oubli enveloppe à jamais les actes modestement subli- mes , accomplis dans les rangs inférieurs. C'est une chose qui parait injuste au premier abord ; mais, après réflexion sage, on est forcé de convenir que les historiens et les livres 'n'auraient pas suffi, si la plume eût enregistré scrupuleusement, détail par détail, tous les traits particuliers d'héroïsme qui (out honoré les armées malheureuses depuis la retraite des dix mille jusqu'à la retraite de Constantine, depuis Xenopbon jusqu'à Clauses . Il est pourtant convenable quelquefois d'exhumer de cet Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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_ ; PRIXDE U'i fONNEMENT.

Toulouse. Dép. Etr.Un an 6i fr. 5 > fr. 56 fr.6lnois2!i fr. 26 rr 29 fi'.E MOIS 12 fr. ls fr. 16 fr.

Les abonnements nesont reçus que pour troismois, six mois ou un an,et ne commencent quedu ter ou du t6 de cha-que mois.

Les Lettresnon affranchies ne sont pas

reçues. POLITIQUE ET LITT I d II E.Ce journal parait tous les jours, excepté le mercredi.

S(??iV il ItE

TOULOUSE, 7 février faits divers ; Cour d'assises. -

veltes des départements. - NOUVELLES D'ITALIE. De la pro-

messe de constitution à Naples. - t' ASSIS , 3et 4 février : Nou-

velles diverses. - cSIA`EBBE DES DÉPUTÉS :Di5cussion de

l'Adresse. Paragraphes relatifs à la Suisse, à la Pologne, à la

Plata. - AFFAIRES D'ESPAGNE. - FEFIL.LETON : Apris

Constantine.

févrierTOULOUSE I 7

C'est aujourd'hui que commencent, à la cour d'assises, les débats de l'affaire Cécile Combettes. Nous donnerons probablementce soir, à nos abonnés de la ville, l'acte d'accusation , accompa-gné d'un plan des lieux.

Hier, dans la matinée, un enfant de 3 ans a été exposé dansla rue d'Astorg, en face la maison n° 3. L'auteur de ce fait aété arrèté.

Hier, à huit heures et demie du soir, un enfant nouveau-né,du 'exe masculin. a été trouvé exposé sur la voie publique, alléedes Platanes, en face la maison n° S. Il a été de suite trans-porté à l'Hôtel-Dieu Ea'nt-Jacques, par les soins de la police.

Un arrêt de la cour de cassation, en date du 3 février , vientde décider que le propriétaire d'un bois est responsable et doitêtre condamné aux peines prononcées contre le défrichement nonautorisé, bien qu'il ne soit pas prouvé qu'il soit lui-même l'auLeur du défrichement.

COUR D'ASSISES DE LA HAUTE-GARONNE.PRÉsiDF,NCE DE M. DE LA BAUME, CONSEILLER.

l;tEr Trimestre).jAudience du 3 février.

Faux en écritures authentique, privée, et de commerce.

Les deux accusés, Sèbe et Daval, se présentent avec de mau-vais antécédents. Sèbe, condamné en 1813, par la cour d'assisesde l'Hérault aux Iras aux forcés à perpétuité, pour vol sur uncite-min public, à main armée, avaa été gràcié en 1846. A la sortiedu bagne, il parcourut la France et fit la rencontre de Daval ,son coaccusé ; ils revinrent ensemble à Toulouse. lis descendi-rent à l'auberge Bonnemaison, allée des Zéphirs, où ils ienccn-trèrent un commis-voyageur nommé Guyon, qui eut l'impru-dence de leur montrer l'argent qu'il avait dans sa valise. Davallui proposa de vouloir bien lui négocier une lettre de change

feuilleton du Journal de Toulouse, du 7 février 1848

APRtS CONSTANTINE.

mny'ellrlarit l'r-. do5s ttienf d'Art%rllbeiqui notant autreque Sèle)Ce dernier refusant d ap u cr a s+gn itu-e, la propositiï n n'e+i.pas de suite. Gulon était s: stir lit basai lui oiüit de lui préparer un remède. Il mit tin uatr+.tioutrès-vluicot dans du viiich,iud et le présenta à Guyon qui l'àvala sans hésitation; destranchées de coliques se manifestèrent bientôt. Daval voulantrevenir à la charge pourendur-nirGuon, celui-ci iefu>a obsti-nément et envoya quelqu'un ckez M.' le commissaire de policeLainarte pour porter plainte. fin ` ^faanda les pipiers aux douxaccusés et on ne tarda pas à découvrir qu'ils étaient porteurs defaux passeports.

Après de minutieuses recherche:, on trouva des sceaux quiavaient servi pour la fabi ica!ion du faux passeport et des certifi-cats de moralité, et de plus, des lettres de eh:tnge , dont le

'l'ooiou,u.corps d'écriture était l'ouvra-; d'un écrivain publie deOn trouva encore dans l'auberge un reste du narcotique quiavait été administré au commis-vovageur. Sèbe, se voyant tout-r.-fait compromis, n'hésita pas à faite connaître son vétiIablenom, et à tout avouer en ce qui le concernait. Daval a prétenduavoir agi avec la meilleure bonne fui possible dans toutes cescirconstances.

Le jury a répondu affirmativement aux questions po:=ées.

Sèbe a étécondamné à 90 ans de travaux forcés ; bavai à 10ans de réclusion et tous deux à l'exposition publique.

Ministère public, M. Lafiteau ; Me Baibie et Lucet, défen-seurs.

1

Audience du 4 février.

Faux en écriture de commerce.Le 4 novembre 1846, le sieur Izard, porteur d'une lettre de

change de 444 francs, obtint du tribunal de commerce de Saint-Gaudens, une condamnation par défaut contre Alexandre C...,tireur; Alexandre Jussan et Dominique Cabos, endosseurs. Sui,l'opposition qui fut faite au jugement, la signature de Jussan l'utdéniée et, après vérification , fut reconnue fausse. Cabos ne futpas soupçonné à cause de sa bonne réputation et de son état defortune. C .. au contraire qui était accablé de dettes et dont lamoialiti n'était pas parfaite, fut incriminé du faux en questionet mis ensuite en état d'arrestation.

C..... a nié constamment sa culpabilité ; mais le jurytrouvant des preuves suffisantes dans les propos de l'accusé etdans les circonstances où le crime s'est produit, a rendu nuverdict conforme à l'accusation, en admettant néanmoins descirconstances atténuantes. C.... a été condamné à 5 ans d'empri-sonnement et à 100 d'amende:

Ministère public : M. d'Aguillon-Pujol. Défenseur hie 51a lia.

Audience du 5 février.Vol qualifié.

Dans la soirée du te, décembre 1846 , l'accusé Capblane seprésenta à un cabaret de Saint-Béat, tenu par les époux Roupe-ras. Après avoir soupé, il se retira dans une chambre où couchaitGeorges Souperas , beau-frère de l'aubergiste , ;et où lui-mèmedevait passer la nuit. Georges suspendit au chevet de son lit saveste de drap noir, dans la poche de laquelle se trouvaient unemontre en argent et un passe-port ; il plaça ses autres effets , etnotamment un berret en laine rouge sur une chaise.Versle milieude la nuit , Georges entendit Paul Capblanc se lever , puis se re-coucher après avoir appris qu'il n'était qu'onze heures. Vers

0:3 S'SJlàïti.\L

Les Annonces e1 Avisdoivent être remis la veille

et se paient d'avance.

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Cùét les Libr. , sureaus:dçs blessa ,..;es

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QCE siiRT-aoieE7,r

3 heuro3 titi matin, l'ac uo) se les'a sans (Ire ealen,lii de Georgesnupera< et oint de ia via i,011.A son r,,v il' ce dernier pet çut qu'il n'avait plus sa veste

à l'endroit où il l'av:i placées la montre, le berret et la chaus-

sure avaient également disparut.L'accusé parvint pendant long-temps à se soustraire aux acti-

ves recherches de l'autorité; enfin , le 30 avril dernier , Cap-

blanc fut art; té sur le port de St-Béat.Me Bastide étai! chargé de. la défense de l'accusé. Le jeune

lauréat de la Faculté (lellroit , e justifié par son lang,ige dis-

1ingué, les espérances qu'il avait fait concevoir. En présence des

charges qui s'élevaient contre Capblanc, l'attinuatio.l des faitsreprochés à l'accusé présentaient de grandes difficultés. L'habiletédu défenseur est paivenue à obtenir à son client le b néfice descirconstances atbb.nuantes. Cipblanc aéte condamné à an an deprison.

Min tère publie , 3F Thomas-Latour.

Une subvention de 3,.800 fr. vient accordée par M. laministre de l'agriculture et du commerce au département del'Ariége pour encouragement à l'agriculture en 1848.

Cette somme est répartie ainsi qu'il suit :A la société d'agriculture de Foix.

Bonne disposition des étables, 10,) fr. - Bonne dispositiondes fumiers, 100 fr. - Prime à l'exploitation entretenant lemieux le plus du meilleur bétail , 500 fr. - Amélioration del'espèce bovine, 700 fr. - Amélioration de l'espèce osine, 300fr. - Meilleure méthode de culture des pommes de terre, 100francs.

Au comice-agricole de Sarerdun.Bonne prépara f ion des fumiers, 40 fr.. -Emploi des amende-

ments calcaires suivi des meilleurs résrlltats, :150 fr. --- A laplus forte proportion des fourrages art .icicls, 200 fr. - Auxplus beaux taureaux, 200 fr. - Aux pins beaux béliers, 100 fr.-Aux plus beaux verrats, 100 fr.

Ara département.Prime pour l'amélioration et la multiplication du bétail e

1,900 fr.Par une décision récente, de M. le ministre de l'intérieur,

une somme de -1,000 fr. est accordée au [bureau de bienfai-sance dela ville de St-Girons; 500 fr. à la société de secours mu-tuels de cette mème ville ; 300 fr. au bureau de bienfaisance deCastillon, et 900 au bureau de bienfaisance de Seintein.

'Par un arrêté du préfet du Tarn, en date du 1" février cou-rant, l'examen des tableaux de recensement et le tirage ausort de la classe de 4847, auront lieu aux époques indiquéesdans l'itinéraire qui suit :

Arrondissement d'Albi. -Albi, le mercredi, ter mars; - Ville-franche, le jeudi, 2 mars; - Alhan , le vendredi, 3 mars; -Réalmont, le samedi, 4 mars; - Valence, le jeudi, 9 mars ; -1lfonestiés, le vendredi , .10 mars; - Pampelonne, le samedi,11 mars; - Vaidériés, lelundi, 13,mars.

Arrondissement de Castres. -- Saint-Amans, le mercredi, 1e'

mars; - Mazamet, le jeu ii , 2 mars; - Labruguière, le ven-

oubli un obscur soldat, afin de prouver aux autres qu'il y a Ce changement de résolution étonnera moins lorsqu'on saura

chance d'acquérir un peu de renommée tardive, mème sous les que Vernier était un enfant de nos contrées méridionales, où

épaulettes de laine et le havresac.les phénomènes de la nature impriment :lux aimes des contrastes

C'est ce qu'il faut faire pour lebrave Ambroise Vernier, du moraux inexplicables'. le calme et la tempère, l'excitation et

636 de ligne.l'abattement, la vie et l'aridité, les ombres et les rayons. Ver-

Au passage de la Seybouse, les Arabes venaient de tenter des nier avait été payé comme impôt de sang par le village de La

efforts surhumains pour couper notre retraite ; là se couvraient Cadière, qui se cache, non loin de la mer, dans les masses con-

de gloire le commandant Changarnier , le lieutenant-colonel fuses de collines, de vallons, de bois, de torrents, de montagnes,

Duvivier, le capitaine Mollière, le jeune Bertrand, blessé à Cons- de jardins. -II y a, dans ces agrestes résidences, si paisibles vues

tantine, et d'autres officiers qui préludaient à leur gloire afri- de loin, il y a des rivalités orageuses, des haines vives, pétries

caine. Cette lutte prodigieuse acheva d'épuiser la force et le avec le mistral et le soleil, et qui ont pris naissance, un jour

courage de beaucoup d'hommes ; et quand la nuit vint encore de fête, au milieu d'un concert, ou dans le gymnase des Jeux

ajouter ses horreurs à tant de glorieuses misères, il y eut des renouvelés des Romains. La musique, le chant, les trois sauts,

soldats qui s'avouèrent vaincus par excès de découragement, et le ballon, la lutte sont quelquefois des éléments de discorde,

qui attendirent la mort dans cette immobilité de résignation , qui amènent des duels au pugilat, et des ressentiments vivaces,

suptèmne vertu des guerriers sauvages devant leurs inexorables q ui n'ont de chance de s'éteindre que dans les agapes générales

jd'un jubilé sous les rameaux pacifulues de :a croix. Vernier

Après avoir passé la Seybousc ,clans une dernière dépense re avant quitté son village en emportant, incrnstéc au fond du

force, le jeune Ambroise Vernier se coucha sur un lit de plau- -(eur, une de ces haines, sous son habit de conscrit.

tes marée igeuses, à Ycntrée d'une petite grottes cieusée par le Un jour, eu S tint-Auane, il futiaitier,Ie

i,dtmBusset,

cours de l'eau. Personne ne reiu<u'qua ce malheureux piéton force inc mp !ralh au

voyageur, qui prenait son glte de mort pour s'épargner d'autres 1 village d'ailleurs assez hostile à La Cadièt-e; et le coup de quinze,

frais de route. L'armée passa , les ' .'.nues passèrent. Amis et qui décida de sa défaite, ne lui ayant pas paru joué do franc,

ennemis étaient déjà bien loin , et Vernier n'entendait. plus que jeu, il en résulta tin défi, à la mode romaine, sous les vieux

le sourd fracas du fleuve et les harmonies lointaines et lugubres remparts du Castelet. Une seconde défaite mit le comble au dé-

qui sont les voix de la .nuis dans le désert. sespoir de Vernier. Il lui sembla que I'l; mnear (le son village

Il y a , dans certaines organisations , un merveilleux méca- natal, remis entre ses mains, dans le ; de paume etle pugilat,

nisme physiologique qui bouleverse l'ordre des sentiments et venait de recevoir deux atteintes mortelles le jour de la fête de

des idées avec une prorn.:piitudc étonnante. Vernier avait , de- saint Alban.

puis bien des heures , accepté la murs comme tin remède plein Dès ce moment , Vernier voua vine haine immortelle "à son

de charmes , et comme la cessatiea d'une lutte impossible; la équivoque vainqueur, et le nutnéro.17 qu'il tira de l'urne du

vie il. lui paraissait pas digne d'être acheté.: au prix de tant 1liin(is dèe lae de

conscription ne su'enue tae'unUrie

iustantc infernale

on-

de souffrances , d'angoisses , d'efforts surhumains. En bien . , gue pquand il se vit -,eut au bard de ce fleuve sans nom , seul dans un contre son ennemi Olivier.

disert, avec l'étrangorgueil de Peupler une solitude , et Sur les rives de la Seybouse, Vernier trouva dans cette pen-

n'ayant sur la tète qu'un groupe d'étoiles qui ne luisaient que sée un motif d'excitation de plus Il fallait vivre et revivre à

pour lui , il se cramponna de nouveau à l'existence ; il rougit tout prix, parce que la honte de la d; faite de St-Alban n'était

d'avoir désespéré de Dieu dans une double dé,ertion , lâçhe pas effacée et que le village de La Calière réclamait son ven-

transfuge de la vie et des armées ; et ce mouvement de révolte geur.opéré contre lui-mème le rendit brave et.fort comme le soldat La nuit de novembre avait ajouté à son voile habituel

ansup-

-levé à l'aube pour le combat.I,plémeat denuages , voûte plate et ténébreuse q

Le 2P novembre 1836 , une petite armée française , grandecomme sa mère impériale, échelonnait se retraite de Constantineà Soma. C'était le désastre de Moscou en miniature. Les soldats,épuisés par des marches infinies et tous les fléaux de l'univers,soutenaient une lutte de désespoir contre les nuées d'Arabesamoncelés aux quatre horizons, comme le plus formidable desouragans et(icains. La nature, qui, dans ses secrets de dectruc-tion, vient souvent servir d'auxiliaire homicide et prendre sonrang de bataille dans l'une nu l'autre armée, la nature impla-cable avait déchaîné toutes ses horreurs confie nos soldaselle grossissait les [orients; elle ouvrait les réservoirs (les pluieset le trésor des neiges ; elle mugissait dans le tonnerre des ventscomme une immense voix de désolation ; et nos légions, com-me celles de Varus ci) Gerinanic, ne voyaient que le (mort sousmille formes, et tous les périls irritants, centre lesquels le cou-rage est inutile dans un jour sans lendemtin. Il y avait là quel-ques-uns de ces hommes que la circonstance élève à l'héroïsme,et qui soufflent aux soldats cette énergie rayonnante dont-ils ont .au cteur l'inépui-able foyer; et, au-dessus de tous, le braveClausel, drapeau vivant de l'armée, superbe dans son calmestoïque, et grand comme Marius l'avait été sur ces noèmeslieux après le siège inutile de Cyrta.

Lorsque ces e ttamités se consomment, on ne distingue,`,danscelle confuse mèléedesang et de deuil, que les tètes illustres;seules elles se recommandent au burin de l'histoire, et le voilede ,l'oubli enveloppe à jamais les actes modestement subli-mes , accomplis dans les rangs inférieurs. C'est une chosequi parait injuste au premier abord ; mais, après réflexionsage, on est forcé de convenir que les historiens et les livres'n'auraient pas suffi, si la plume eût enregistré scrupuleusement,détail par détail, tous les traits particuliers d'héroïsme qui (outhonoré les armées malheureuses depuis la retraite des dix millejusqu'à la retraite de Constantine, depuis Xenopbon jusqu'àClauses .

Il est pourtant convenable quelquefois d'exhumer de cet

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tNdredi, 3 mars; - Dourgne, le samedi. 4 mars.- ..-- ', - r eeuurc , et il para'( prouvé que , sur t ante,pt_r,an::" ; M. re calom tai'. Pour mois si ce n'était la crainte de Dieu et la cha-merciedi, 8 mars; Montredon le vendredi, 10 mars; -Va- procureur (lu roi ou d'un des défenseurs , 1)nrr*n dr'clan? qu'if tlt , tu -rais disposé à faire quelque chose de plus.bre, le samedi, 11 mars - Roquecourbe, le lundi, 13 mars, avait cté circonvenu par un indisidil qu'il n'ira -a e. Gui l'avait `'are article a fait arriver à une nuée de neveux et d'ar--Beassac, le mardi, 14 mars;-Angles, le mercredi 15 mars invité à déposer coutre iN... , mai e de Penjas sert ennemi. t p-Lacaune, le jeudi, 16 mars; -Ma:al le vendredi, 17 mars La ju:tic, déjà mise cri n éveil par la dis aritiii de i}acr:na t"fe 1 e neveux p. ur Lainer mon vieux coffre, et vous pensez

- Vielmur, le lundi 20 mars pr p' ton yt r! a filin les noir: tir , le:r héberger , les défrayer. ?outCastres le mardi, 31 mars 1 Informe, nous assure-t-O:*. ci arrivera il faut 'espç ci f, c - t de ve+r Ut.Arrondissement de Gaillac t t me devez dent d'os dommages et- Cadalen, le mercredi, mars décerner te des coupables. Je dois rj?u et ,c ut zut aile t c,xa Intéict, c;ur e uc, ra., vca.: ripetcr ; mais je vous ça fais grâceCordes,- 2 mars, `aou ,-l,

jeudi,le samedi 4 mars

le"vendredi, 3 mars. L,et nu cadavre n'a laisse apercevoir Itsion .nui. ni

t a er?ni tut ! giic \t u île itt literez plus et coutlitien que vousr , - Salvagnac e mercredi, .8 des üdcrces. direz dans xotrejournal que M. le chanoine Rouii

encore tousmars; - Gaillac, le Jeudi, 9 mars; -- labastens, le vendredi ,10 mars; -Liste, le samedi, t f mars. On écrit de la même \ lite et à la nx:ne date : ses os bien vigout eux , dans sa peau un peu rugueuse, il estArrondissement de Lenaur. - Saint-Paul le mercredi let 'Notre tribunal corree1ionncta cr>rt1 cre sis n(lirnt s d'hier vrai, ruais sulit et qu'il ajourne iodés nimentles amateurs de- ` "

umars; tLavaur, le jeudi , 2 mars; -- Cuq-Toulza , le vert- et d aujourd'hui à juger les deux action, intcn :es c utre 11i sa sladc et dcsodredi, 3 mars; - Puylaurens, le samedi, 4 mars - Graulhet I)lil'ouy gerant de l'Erho de (a I{aise par M. 1. Lammarque, Recevez etc.le lundi, 6 mars. ' rédacteur en chef de l'E ra dAcjttratne, et pat Bl Bères ,foirmair d C 'e e astelnai Au-cuzan; pou, ctiLamatit U.- La ment vient d'enlever à sa famille et à ses nombreux Me Bories, dont le zèle ne se ralentit pas drus nos procès po-amis un homme de bien, dont la perte sera vivement sentie liiiques, a défendu le géraiit de 17E(/,o. Bie Lebbé, a plaidé pourde tous ceux qui avaient pu apprécier la noblesse de ses sen- M. L. Lamarque, qui a prononcé lui

s-tnéme quelques motstiments et la lo sauté de son caractère. Nous voulons parler de dans sa propre cause, et pour Bl. Bd i es hl. Dauba occupait le31. de Bonuè, ancien sous-préfet de l'arrondissement de Castres, siège du ministère public. Dans l'affaire de M. Bères, contre ledécéda a Castres, le 22 Janvier, à l'âge de 79 ans, après une gérant de l'Écho, M. le présidcn; St-: tienne s'était abstenu etcourte maladie.

M. Feriet, juge Suppléant avait complété le tribunal.La ville de Gaillac vient aussi de perdre un de ses citoyens Après une longue délitéra;irtrt, le tribunal a renvoyé à de-les plus honorables qu'entouraient l'estime et l'affection géné- main le pi or 'lire, de son jeeemcni d:n:, le procès en refus d'in-raies.section mus vous le ferons crrnnr,ître. Dans l'ai aire (le dif-B1. Louis Bermend, membre du conseil énéralg est mort fli, li,:maal,e lrbrual, a, sur !es conclusions de Me Boriesle 29janvier à Gaillac après une très-courte., "tue r e

ueunL un sursis jusqu'à ce que le tribunal civil ait statué- Encore nnsirustre il enregistieràCa,tics A1 s: P1 ces mcendle tri t at,on On comma, guérets pur diffamation intentée pardes Salvages qui a irappé Si cruellement la classe ouvrière M. Sïltcs-i strate (.ire, contre le péri:ntde 1 Etoile d'Aquitaine, ac-feu a dévoré trois maisons , situées dans un quartier populeux, fion loges faquelle M. Bics est intervenu. Cette dernière affairedont l'existence a Clé pendant quelques instans compromise et fixée non au 23, c ,rime je vous l'avais écrit, mais au 24 fé-Dans la nuit de jeudi '1 vendredi, vers les 3 heures, les cris trier.au feu ! se tirent en endre dans la rue des Capucin;. Les flam-

- La malle-po e de Pair à Limoges a versé hier, en (lesmes dévoraient la maison du sieur Sié, aubergiste. Elles avaient dan( du cé,té de v,'icnau. Vue dame voyageuse a reçu des contra-envahi les écuries, les granges et la maison avec une tpat rit,Si effrayante que les habitants surpris ont Cu peine à les éviter,et que trois mulets ont péri avant que l'on eût même songeà les secourir.

Au moment où l'éveil fut donné, il fallait renoncer à l'idéede sauver la maison où était le ccutrc de l'incendie, et les pre-miers soins durent avoir pour Lut de protéger les habitationsvoisines. Les maisons fort anciennes et bi_tics en bois et en bri-ques, offraient air feu un aliment facile.. Les rues étroites ettortueuses rendaient les secours plus pénibles et moins efficacesmais les efforts constants et habilement dirigés parvinrent enfinà maîtriser le feu et à circonscrire son action.

Vers les neuf heures du matin lotit était fini. Des décombresfumants Obstruaient la rue, et des poutres enflammées restaientencore attachées aux pans de murs debout. Le soir, il a falluencore quelques travaux pour rassurer complètement les habi-tants des maisons voisines. (Castrais).

M. le ministre l'intérieur vient d'accorder, sur la demandede M. le préfet, une somme de 1,000 fr. au bureau de bienfai-sance de Lavaur.

On éci il c Condom , le 2 févrierCe battu , un cadavre a été aperçu flottant sur le bassin de

la Baie C cuit sur lequai, il a été bientôt reconnu pour étre;e corps du malheureux Simcn Ducem , entendu comme témoin,le 28 déceutbie dentier, dans 1aliaire correctionnelle dirigéecontre Al. N.. , maire de P... , et contre le sieur Lusson,

l-a mort de Ducem est-elle le résultat d'un crime ? L'âge deDucom, 77 ans, :es habitudes, le lieu où il est mort écartenttoute idée du suicide. Un accident est bien difficile à croire.Durent , cri effet , après avoir soupé à f-aubi rge où il était logé,se ter;dit vers neuf heures du soir à l'audience où devaient ètie

1entrnitues les plaidoires de Me Daulbième, pour Lusson et de AiejBories pour hl. N... Quand il sortit de l'auberge il était en com-

pagnie d'une femme et d'un jeune bouture. S'il est entré le soirau palais il est difficile d'admettre qu'il se ,ci, retiré avant lafin de l'audience qui fut levée à onze heures , et sans être ac-compagné de quelqu'un des nombreux témoins qui s'étaient lo-gés dans le même quartier et dans la mente aube:gc.

Le public , préoccupé de cette mort si mystérieuse , cherche àse rappeler le rôle que le témoin Ducom avait joue dans la pro--

Le dernier numéro de i'F.%cho des Vallées raconte une anecdotequi , avec le mérite de l'originalité, a aussi celui d'une parfaitetnvraisemt lance.

S'il faut en croire ce journal , la baigneuse de l'établissementconnu sous -lenom de tilla Théas, entrant un soir de la semainede; nière dans sa chambre pour prendre quelque chose sur sonlit , aurait trouvé sous sa main un corps chaud , velu et rudeau ton h r . Saisie d'effroi , la femme se serait mise à crier , etles voisins accourus auraient trouvé un énorme loup mollementcouché sur l'édredon de son lit. Mais ce qui est extraordinaireencore, c'est que la sensible baigneuse aurait intercédé pourl'animal , qu'elle supposait attiré en ces lieux par la puissancede ses charmes , et qu'on l'aurait laissé regagner paisiblement lamontagne.

Le lendemain soir, le mari d'une des plus jolies femmes deBagnères rentrait dans son domicile , la tète échauffée par undîner de carnaval. Avant de se déshabiller, noire homme sepenche vers la couche nuptiale discrètement cachée par les ri-deaux , et veut déposer nu baiser sur le front de sa tendre moi-tié. Qu'on juge de son effroi lorsqu'au lieu d'une peau blancheet douce , ses lèvres reuctutirent un affreux museau , couvertd'un poil faute et bérissl ! C'était encore notre loup , sur lesintentions duquel , celte lois , il rie pouvait y avoir de doute.Aux cris de l'époux , il jugea prudent de battre en retraite.Mais depuis lors , tout le-Leau sexe de Bagnères vit dans destranses per peluelles.

La£ontaine et Roqur-plan ont fait le Lion amoureux , nous re-ccrnmandons le loup amoureux à nos peintres et à nos poètes.

On lit dans le Glaneur des Alpes:M. Bacul , chanoine de Cap mort par erreur.

Gai) , 22 février.Monsieur le rédacteur,

En lisant le numéro du Glaneur du 20 janvier, je me suis crumort et enterié. Il est permis à un nonagénaire d'être un peucrédule. Mais par contre les vieillards sont avisés. Je me suisdonc tâté le pouls , et j'ai reconnu que j'étais vivant , bien vi-vant , très-vivant. Comment se fait-il , Monsieur, que vous ayezdonné à M. L(pine duc stalle oui n'est pas vacante ?. Vous avezcalomnié M. le secrétaire de l'évêché de Gap en le soupçonnantespabie et coupable d'intrusion. Je ne sais s'il vous attaquera en

peine quelques étoiles. Vernier attemisit le jour , couturé or, tiii Là gisait ut, corps ou un cadavre. Vernier ne devina pasattend, au fond d'un cachet, un ami libérateur. Lu petit rait au premier coup d'ceil. Le chien pour tant semblait attester, parde broussailles, ménagé trop prudemment pouf ètrc ait[attribué à son maintien inquiet et non ; que la vie était encoredésespéréla bile du fleuve , ouvrit i'creille du jeune soldat , et le mit dans ce soldat, et qu'il fallait le secourir.d..ns l'attitude du qui-vive. Le bruit appochait , et les feuilles Vernier avait un très-grand besoin d'être secouru, lui; maisfrissonnaient à pets de distance. Vernier allongea, dans la di- il était debout, l'autre était cou hé avec la raideur de larection du daté ger, la I:aïotlrtette de son fusil, et attendit, commr tombe.

font les chasseurs de son pays, le gibier u l'espère. Ce n'était pas Il n'y avait donc pas de doute à élever sur l'égalité de l'in-un gibier; ;ici contraire c'était un chien de l'espèce intetii'c.cante fortune. L'apparence du vivant devait venir en aide à l'appa-des caniches : e; nier le clas-a du moins ainsi; car la pluie, le rente dumort. C'est ce qui fut fait.feu, la neige, la famine avalent traité le pauvre animal comme 1 Vernier tâta le front et lesjrrtai ns du soldat immobile, et li ac-nu soldat!, aevasté sa chair et son poil, et le classaient dans qui( la certitude que ce malheureux pouvait être sauvé. Tousl'histoire naturelle de l's1porralt lr,c. les soins qu'un pareil état réclame furent prodigrés. Le chiensVernier rcieva subitement son tu-,il et tendit la main à cet qui, dans son oreille subtile , recueillait les premières pulsation,ami malheureux, seul être vivant que lui laissait l'armée de du sang dans les artères, tressaillit de joie, et lécha tes mains deCcustanrine. Le eb;en, sans perdre son temps à se laisser flatter Vernier. En toute autre circonstance il aurait éclaté en abeie-de la main, regarda fixement Vernier, avec cet air qui veut dire ments joyeux ; mais il connais-ait, mieux qu'un général, laqu'on aurait quelque chose (l'in put tant à communiquer, rnais carte du pays, et il se méfiait des Arabes plus rôdeurs que lesque la pantomime est la seule urugiie commandée par la pru- Chacals dont ils sont focs élèves Carnassiers.dente en 1'"ys cul] Cgui. Vernit regarda 1, chien, et lui lit signe r Après avoir Ci-, la consolation ciarracher un camarade à la mort,qu'il na ;e armprena pa. ce qui et ?une ;iuguIièrenlent 1 ani- Vernier ccm1uh, hélas !qu'il était beaucoup plats dillteile de l'ar-rlti ; et due plainte )aide mr,:mure dons sou gosier. Pareil cacher au désert. La pansre soldât ressuscité avait reçu unedialogue n'était pas du, geû, du quadr u{.ède. Il fit un mouve- balle à l'artère de la cheville, le sang s'était épanché à flotstirent ci,- pin assz iu.,uitanL pour l'hoir re, et lui tourna le ! comme par uno incision de saignée; et le froid glacial et la soifdos; tuais sans avancer (l'un p:_. S,-IIleruult sou museau et ses brûlante 1 avaient ar.rloreilles, tendus (fans uni+ curie w.eetivu, semLiaieat dire Le- sans doute pot ChercherPercher de l''ee

fond de ce ravin où il se tramaitau.vez-vous et venez là. Après plnsicuts invüations de ce genre, Vernier prenait conseil de lui-même pour agir ; mais le chienVer nior n tIII son front, et le chien, f?IS..onnant de joie sur voulut donnes son avis. Il allongea le museau vers l'horizon, ettoute i i pive de r1 n dos anOit, fit deux pas et tou. ri a 1), u.gre- fiai rail( les émanations de l'ai il conseilla de marcher surment la tète pote Aire :Enfin vous axez c .rr,pt r ! r

cette direction de salut. Cependant il replia modestement sonQuand un chien et un [cutine marchent à trave;'s c;r rmps, cou et ses oreilles et baissa les yeux dans une pose philosophi-eest toujears le chien qui con;luit 1 Iinmrue: comme cest tlat-pour i intelli"suce d qu'' comme pour dire Si +ous avez un rntou r eifleur moyen de Vouso ucrnier ! ï,{inc noire lietlrle solda t tirer d'ici faitesm uOU lit a lOS :on coar,e ! ur, iccucl ue lérir.ri"n Cu' que tous croyez le mieux.

1 a art :tri un" ] t, .i n:er regarda le ciel les malheureuxti:'r! u cft^nIinait eu t te qui counalt son terrain. 1;11. à , crimme font toust

1 1alrtr,d,;unes de la terre : le ciel et it fou ours noir, cu::;;ue lacoup le guai . (uadtu >Cde S arrêt r et ïdtl n'ait la tète atCJ crue voûte d'un liî3: L'L'n.+e tilt tll Sit r,l iSl Sans issue à ('antr'e lu) ix mi iile vut j i

miCodigtle, il scrnl?ia Ia e : t,.est .CI, re drdc z. sait nl a etelnt SC.; d u- été ii 5 du zénith, comrue s'ilVer nier re e tr voulu fceuter le, yeux su,' les mi ores humaines et les volter àLe terrain était un fund de ras t marte gcux j-lu tué tà et un abandon trop mérité. se donnant 'inc excitationVernie;là de quelques ai lrustes dont te i (cuti( gc (;'e foi, avi,ttt lé tordu eavec cette .tamme de chante qui ayonnc au?eur d'une bonneparle vent. Iine petite souice ci eau zaum rue se de.nen rit e muant , pansa la blessure de Sou e amarade avec l'aide du chientravers des arêtes de ronces vives pour s'élargir dans ur bassi qui léchait le sang et l'appareil mis., il chargea le soldat surnaturel , et s'offrir , eomute dans une coupe, à la soif du pèle ses épaules , et fit signe au chien de reprendre son rôle de con-

J Rout., chanoine.

-Lssjournaux de Touron ont beaucoup 1arlé d'une jeuneArlésienne nontmce Juliette , qui est maintenant prisonnièreau fort Lamulgue. L'on a cru reconnaitre ici, dans cette fille ,la jeune Gilles Catherine, dont le père est cultivateur à la Jasse-dt Ballarin.

Nous rte savons ce que cette reconnal.sance a d'exact, et ellene s'explique que par l'analogie que pirsents le nom de Julietteavec celui de Giietie dirninu.if du nom propre fort usité dansnotre pays, ct'pendant cette aventure a excite assez de curiositépour que nous donnions l'c:ctrait suivant d'une lettre de M.Ernest Alhy :

Juliette et sa m r e ont vécu, depuis environ dix années, chezl'émir. La mère avait été placée dans le douait du kalifa Ben-Iiamedy. Juliette avait treize ans lorsqu'elle arriva chez l'émir,à la suite d'un contrebandier Corse , nommé B.anuciji , quivivait en payer, traînant à sa suite deux Espagnoles et Juliette.Ce hlanudji fut tué par les Arabes, qui condui,irent les femmeset les bagages à la Smala. Là les Arabes pillèrent l,s femmes

,et Juliette se mit à coudre pour les femmes de l'émir. Elle avaitalors quatorze ans , et celui-ci songea à la marier. A force deprières et de mena.-es on la centtatgnit à abjurer le christia-nisme et l'émir la donna en mariage à Amet Mbarek , son fièrede lait.

M. de Mirandol, le brigadier Bréant et le trompette Escoffier,l'ont vue souvent et lui ont parlé. Elle avait alors tout au plusseizeans, et elle portait pour tout vètement un ha'irk en cotonblanc, ajusté à la taille par un cordon de laine rouge , ses jam-bes étaient nues et ses pieds ornés de petites balicuches jaunes ;dans ce costume cite avait fou te l'eléganc et toute la distinctiondes plus belles filles d'Arles.

Juliette a été la providence des prisonniers Francais enAfrique. Sa mère est rentrée en France avec hl. Courby deCognord.

A cette heure, Juliette est renfermée au fort Lamalgue avecsort mari, qu'elle ne veut point abandonner, malgré l'antipathiequ'elle a éprouvée pour lui dès les premiers jours de son union.Amet a en effet 5J ans, il louche, et n'est tien moins que beau.

i O 'PELLES D'11'14L1E.On lit dans le Ncnivellistedu 5 r

Les nouvelles de Naples que nous recevons aujourd'hui parle Lomliardo, pet;térictires seulement de deux jours aux der-nières reçues, ne mentionnent aucun fait bien saillant depuisles événements que l'on connaît. Dans la journée du 29, aprèsla promulgation de la constitution, le ici Ferdinand, montantà cheval, a parcouru la ville de Naples cl a été partout bien ac-cueilli par la population.

Apercevant un groupe d'or} s'échappaient les cris de : Vivele roi constitutionnel ! Ferdinand s'approcha et aperçut le ducProte à la tète cfu groupe etportant des rubans aux trois cou-leurs; puis, s'adressant amicalement au duc, il l'invita à quitterces emblèmes tricolores, qui pouvaient, disait-il, exciter l'effer-vescence populaire.On n'a pars oublié que ce duc profit, titre autre victime deDelcarretto, avait été emprisonné à la suite des démonstrationsdu 14 décembre.Les manifestations les plus enthousiastes se sont renouvelées,dans la soirée, au théâtre de San-Ctrlo : les cris de : Vive laSicile ! Vive le roi C n tit tiso u onnel ! s fiteren entendre à plu-sieurs reprises. Dans la soirée suivannte, la famille

royale assis-tait à la représentation. Ferdinand fut accueilli aux cris de

ducteur.L'animal figue le chien m'excuse d'crr.ployer ce terme de Buf-fonj ne se fit pas répéter deux fois le même cadre. Il était sûrde sen fait , il savait sa prosfnce de Constantine sur le bout desa patte ; il aurait pu commander une armée contre des soldatsde son espèce , si son espèce était assez folle pour raccourcir

parfa guerre une vie d'u n jour. Ver nier suivait son guide avec unelenteur forcée , qui rie lui donnait pas trop d'espoir d'arriveràquelque gîte ho.-pitaiier Mais ce qu'il faisait' tait encore laseule chose qui dût se faire , quel qu'en fût le résultat. Seul,il eût volontiers redonné sa dernission de vivant au milieu de cedésert ténébreux qui semblait vouloir éterniser la nuit ; mais ilportait la vie d'un autre

, la vie d'un chrétien , la vie d'un filspour lequel une mère priait , peut-être cri ce moment, dansquelque cabane de laboureur.Cette idée lui donnait une joie intérieure

, douce à savourercomme une récompense; et si doux accidents survinrent ensuite,portant avec eux le caractère des miracle, , Vernier les attribuaau charitable mouvement qui l'avait porté à essayer de faireune bonne action saris l'espoir de l'accomplir jusqu'au bout.Le chien, qui pensait à tout, venait de faire une découverte.Il s'était arroté devant une chose informe, à demi submergéedans l'eau massive d'un petit étang. Vernier déposa un instantson fardeau et attendit son guide, trop intelligent pour faireune halte inutile et perdre un temps

précieux. La chose informeétait un fourgon abandonné dans la retraite, et que des chargesd'Arabes n'avaient pas permis probablement de dégager. Cefourgon, à peu près vide:, gardait encore dans ses profondeursun peu de ce pain consacré par un verset de l'Oraison domini-cale. Le chien avait flairé cette petite provision, qui était uneaubaine pour lui et un miracle pour ses deux compagnons. Iifut d'abord très-délicat dans ses procédés de

quadrupède -poli ril enleva un à un tous les pains et les apporta aux- ieds dmaîtres; arrivé au dernier, il crut pouvoir Ose p e sesfaire un media Hoche, comme les vo , permettre d'enl'espagnole, entre Séville et Madridyageurs qui asti le ventre à

Les animaux qui nous aaient les anachorètes de la Thébaïdesont trè, vraiacutiil ales. Toit; fut la pensée de Vernier, quisavait pic creur, comme tous les prvsans provençaux, l'histoire.des ermite,. Il acepta le repas offert par le ctti n, apai,a tuo-destenient sa faim, fini trois creux de main d'eau , et liant lereste de la provision au cou de l'animal, il prononça le mot ducheval de Job ; Allons !

A1Éxv.

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Vive le roi constitutionnel ! Il se leva et s'in^lina vers la foule.Chacun s'actordait à Naples pour reconnaltre que le duc

Léopold, prince le Salerne, père de S. A. R. la du hese d'Au-made, a puissamment contribué, par son iuilucnce et ses sagesconseils, à obtenir do roi les Solennelle, concessions qui outapaisé tout d'un coup la tempête p;pulaire Daa, celle bubont in.a m nr,>rai;le, le prince de Sillet ue a justi ic d'une manièreéclatante la considération dont il jouit clans le r- yautne et aacquis des titres iueon.cstables à la reconnaissance des peuplesdes Deux-Siciles.

Ces sentiments que tous éprouvaient lui ont été vivement manifesté au théâtre de San-Carlo, où son cntréelfut saluée par desapplaudissements unanimes.

Les troupes royales de Palerme n'é:.aient point e:I'ot e reve-nues à Naples, quoi qu'on enai dit; seulement, un autrcipàtimentà vapeur a mis à terre une cargaison de blessés de cette ville.On n'a point des nouvelles des navires expédiés à Palerme pourramener une partie des troupes qui ne peuvent s'y maintenir.Aucun nouvel avis direct de la Sicile n'était parvenu à Naplesavant le départ du Lombardo; on sait seulement d'une manièrepositive que les insnrgés occupent tous les forts et le château deCastellamare.

- On écrit de Parme, le 20 janvierLe nouveau souverain vient de publier un décret relatif au

serment que doivent prêter les fonctionnaires. Après avoir pro-mis de travailler de toutes leurs forces à tout ce qui peut êtreutile au duc de Parme et à ses successeurs , les fonctionnairesdoivent jurer qu'ils rie feront jamais partie d'aucune associa-tion , publique eu secrète, qui serait contraire aux principes,aux intérêts du souverain et de ses alliés.

- Ou écrit de Vérone, le 20janvter, à la Gazette d'Aug.s-bourg :

La Gazelle de Milan a parlé dernièrement des voeux et desdemandes présentés au gouvernement autrichien par l'intermé-diaire de la Congrégation centrale. A l'exemple de M. Nazzari,député de Bel gaine, M. Alanin a rédigé et présenté à la Congré-gation centrale de Venise les demandes suivantes relatives auxréformes que l'on désire voir sanctionnées par le gouvernement.

1° Les plus hauts pouvoirs dans le royaume loinbardo véni-tien seraient réunis dans la personne du vice-roi, comme celaa eu lieu du temps de Napoléon. Le vice-roi aurait auprès delui un conseil d'Etat et ne dépendrait que de l'Empereur d'Au-triche.

21 Les pouvoirs des congrégations centrales devraient êtreélargis et fondus en un conseil d'Etat pour les deux royaumes.

3° Ce conseil examinerait tous les ans le budget; les aug-mentations de dépenses et les emprunts contractés au nom dupays ne devraient avoir lieu qu'avec son consentement.

.4° Toutes les fonctions publiques , à l'exception de celles duvice-roi , seraient données seulement aux Italiens.

5° Les troupes italiennes ne devraient être employées qu'àl'intérieur.

6° L'autorité de la police devrait être considérablement res-treinte , et aucune arrestation ne devrait avoir lieu qu'en vertu'd un mandat écrit.

7° On demande l'oralité et la publicité des débatsprocès tant civils que criminels.

dans les

8° Une nouvelle législation relative aux douanes, aux postes,à la régie des contributions indirectes , au timbre , aux faillites.

9° Une révision conforme à' l'esprit du temps , des lois con-cernant les corporationsieligieuses; l'abolition des fiefs et desmaorats.

10° Accession à la ligue douanière italienne.11° L'établissement d'un chemin de fer jusqu'à la frontière

suisse.12° Qu'il soit loisible à tout Italien du royaume de voyager

dans les Etats autrichiens avec une simple carte de sûreté , etqu'à l'avenir les paseports pour l'étranger soient délivréssans difficulté.

13° L'organisation de l'instruction publique.14° L'introduction de la loi sur la presse telle

dans les Etats pontificaux.15° Que les communes soient dans

des délégués et surveillées par eux.

qu'elle existe

la dépendance iinanédiate

]PAIRES , 5 février.- On lit dans le Moniteur :S. Exc. Al. le comte d'Appony , Ambassadeur de S. AI.l'empereur d'Autriche , et AI. Rumpff ministre résidant desvilles libres d'Allemagne , ont remis succe"ssivernent au Roien audience particulière , les réponses de S. M. I. et R. etdes sénats de Bruice-Hambourg, Lubret et Francfort, à la

notification de la mort de S. A. R. Mme la princesse Adélaïded'Orléans.S. M. a reçu des lettres en réponse à la même notification de

la part de LL. AMM. la reine d'Espagne et la reine Marie-Christine.

-- Une ordonnance royale du 31 janvier, insérée au Moniteurd'aujourd'hui , érige en communes les villes d'Alger , deBlidah , d'Oran , de Mostaganem , de Bonne et de Philippeville.Une autre ordonnance porte institution de nombreux ma-

gistrats près des tribunaux de commerce.- Hier , le Roi et la Reine , accompagnés de M. le lieate-tenant-générai Gourgaud , de M. le colonel duc d'Estissac

, deAl. le baron Préjean, de M.M. les capitaines Princeteau et Aymé,officiers d'ordonnance , sont partis des Tulleries , à deux heu-res , pour se rendre an palais de Saint-Cloud. LL. AMM. sontrent ér es aux Tuili ài heres cnqeures

1

JI supplr Sion (le ces chaires , ou seulement la suppression discosions qui n'engage en aucune manière l'avenir. (Très.-des p ul0,,eii étant une grave atteinte portée à l'enstgnement I bien 1)

su erre à dBli d à lp ur son a en épendance et par là même ette, ,peu.>ée consacrée par la Charte , nous venons vous prier, Ales-sieur, , d'opposer à !'arbitraire ministériel l'autorité de la loi ,pour qu'elle cous rende les professeurs dont nous aimons lapar+-1e , parce que cette.parole nous éclaire l'esprit et nous élèvele coeur.

» .'i tus avons l'honneur, etc. (Suivent les signatures).Ce malin, au marnent où M. Dumas professeur (le chimie à,la Vacuité tics sciences, faisait son cours en présence de douze

cr'u!s auditeurs, t:ne troupe d'étudiants s'était présentée à une'lt'{ tes ±le ra or ile uu Ci Tant : « Messieurs, nous nous ren-

ons e t,b cli;inbre .les députés pour y porter la pétition desécoles, nous vous inviton° à nous suivie... » A cette provocationsi soudaine, les auditeurs du cours de Al. Dumas ont répondupar l'expression énergique et unanime de leur improbation.Après une seconde tentative du même genre, également re-poussée par les cris de véritables étudiants, les colporteurs dela pétition des Ecoles se sont retirés, et Al. Dumas a pu conti-nuer Son cours au milieu du silence et de l'attention de son au-ditoire. « Messieurs, a dit l'honorable professeur, je vous saisgré de la réponse que vous avez faite à la provocation qui estvenue vous chercher au sein de nos tranquitlès études. Je vousen remercie. Entre les instigateurs du désordre et vous, le pays:aura distinguer les véritables amis de la liberté d'enseigne-ment. a

Ces graves et nobles paroles ont été accueillies par les applau-dissements de cette studieuse jeunesse qui a donné , dans cettecirconstance, une si bonne leçon et un si bon exemple.

-- Ou écrit de Copenhague (Dancrnark), le 27 janvierLe Roi, par une ordonnance en date d'hier , a nommé S. A.

R. le prince Frédcric Ferdinand de Danemark (son frère), princehéréditaire des Etats danois.

De tous les points du royaume , on adresse au Roi des péti-tions pour supplier S. M. d'établir un gouvernement représen-tatif avec deux chambres qui auraient le droit d'accorder et derefuser l'impôt.

En tête des nombreuses signatures apposées sur la pétitionde chaque localité se trouvent celles des députés aux Etats, desmembres de la municipalité, des représentants de la bourgeoisieet de tous les autres notables citoyens.

CHAMBRE DES DÉPUTÉS.1?in de la séance du 3 février 1848.

La discussion continue sur le paragraphe du projet d'Adresse,relatif aux affaires de Suisse.

M. ODILON BARROT dit qu'après avoir entendu le discours deM. le président du conseil, il est couvaiucu que le gouverne-ment français n'a voulu qu'une seule chose : entourer la Suissed'un cordon sanitaire, afin d'empêcher quo du haut de ses mon-tagnes il tic s'exerçât aucune influence contraire à la positiondu cabinet actuel.

Entrant ensuite dans l'examen de la conduite suivie par laF;aitce à l'égard de la Suisse, l'honorable membre la blâme for-tement; puis il termine ainsi :

Soyez conséquent, avec vous-mêmes : En Suisse, vous avezdonné la main à Al. de Metteri ich. Eh bien ! donnez-la luiaussi en Italie. (Aux voix 1 aux voix !)

M. LE PRÉSIDENT. Il y a un amendement proposé sur le para-graphe 6 par l'honorable Alalgaigne; est-il appuyé ?

De toutes parts . Non ! non !M. O. BARROT. J'approuve l'intention qui a dicté cet amende-

ment, mais je le crois insuffisant comme prot estalion contre lapensée d'intervenir en Suisse... Le meilleur moyen de pro-tester contre cette pensée, c'est de voter contre le paragraphede l'Adresse.

BI. DE LAROCHEJACQUELEIN. Je ne vois pas dans le paragra-phe la pensée d'une intervention à laquelle je suis contraire...

M. BARROT. Cette pensée est dans la dote qui est survenue de-puis la rédaction du paragraphe.

M. DE LAROCHEJACQUELEIN. Eh bien ! avant de voter, je dé-clare que le suis contraire à l'intervention... Aussi je demaddeau gouvernement de nous dire si oui ou non il y a dans lailote ou dans le paragraphe la pensée d'une intervention... Ouion nun ? qu'on réponde...

Un grand nombre de membres Aux voixM. DE LAROCHEJACQuELEIN ajoute qu'il lie veut pas de l'in-

tervention eu Suisse, parce que cette Intervention entralneraitpeut-être une révolution en France. Il termine en renouvelantla question qu'il a précédemment posée.

M. GUIZOT, président du conseil. Pour répondre à la questionqui vient d'être posée je demande à relire à la chambre toutsimplement. le paragraphe 6 de son projet d'adresse.

AI. le président (lu conseil donne lecture de ce paragraphepuis il ajoute : Il n'y a là aucune allusion à une intervention.(,ion ! C'est vrai ! )

M. MAUGUIN. Je demande la parole.M. THIERS. Je la demande aussi.M. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL. Par ce paragraphe , la chambre

approuve la politique du gouvernement dans le passé, dans cequi s'est fait jusqu'à présent, mais la chambre reste parfaitementlibre de son jugement pour l'avenir, sur ce qui se pourrait faire.

Le gouvernement reste libre dans Ses actes comme la chambredans son jugement; fi n'y a pas dans ce paragraphe un motqui enchaîne l'avenir ni pour la chambre ni Pour le gouverne-ment. ( Très-bien ! Aux voix 1)

Au M. THIERS demande à dire encore quelques mots. (Ah !ah 1- second tour de scrutin les voix se sont réparti à,es ,Morlaix , de la manière suivante Assez !) Ne vous effrayez pas , messieurs : je ne veux pas reu-Nombre des votons , 421

fret dans la discussion. (Très-bicn ! très-bien!) Alois je veuxA seulement dire quelques mots sur le vote qu'on nous demande.Al. d d.

eziart, 186 voix. Après quelques développements dans lesquels il exprime lae kerhorre , 183 crainte que la réponse de la Suisse à la dernière note qui luiAl Boue Ülaumez 46Voi a été remise , ne soit pas satisfaisante , l'honorable orateur ter-

Il a dt]x perddueues, 6 ruiné ainsi airëz ou vous pas ; vous ne Pou-: Ou vous agirezêtre procédé à un scrutin de ballottage. vez échapper au ridicule ou à la violence ; mais il faut que la- Voici le texte de la pétition adressée par les jeunes gens chambre sache qu'en votant le paragraphe , elle vote une règledes écoles à M le président et à ;1IM. les membres de la chant- de conduite.bre des députés :

M. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL. Le gouvernement du Roi s'est« Nous soussi sgné , élèves des Ecoles et auditeurs du Collége constamment appliqué dans cette question, comme dans beau-France wons l'bonneur de vous exposer ce qui suit coup d'autres, à conserver toujours son entière liberté d'action' Les chaires de AMM Mickiewitz , Quines et Michelet atyan et à ne pas engager l'avenir. Dans l'affaire qui nous occupe, leété successiv-em,'nt frapp s d'in,erdit p rr M. le ministre de ne considère pas l'avenir comme engagé, et' la Chambre ne s'en'Yin,tr uctü`u publique , qui a agi cri dehors rles lois, soit en

e

gagera pas davantage ; elle`ne se prononcera que sur la polili-rtiutilant le programme de ers cours , soit et, déclarant à tort que actuelle.Professeur responsable de faits auxquels il est complètement J'affirme qu'il n'y a rien, absolument rien, ni dans la noteFe.ranatr.

I dont a parlé l'honorable AI. Thiers, ni dans le paragraphe en

M. O. BARROT présente encore quelques Observations contrele paragraphe.Si. LE P RéS1DENT. Je vais mettre le

paragraphe aux voix.Vri grand nombre de membres de latin de division. gauche réclament le sera-

Il est procédé à cette opération.En voici le résultat :Nombre des volants333

Majorité absolue, 167Pour, 206Col] ire , 126

La chambre a adopté.La séance est levée à six heures et demie.

(Correspondance particulière).CIIA:YIBRE DES DÉPUTÉS.PRÉSIDENCE DE M. SAUZET..

Seance du 4 février.A deux heures, la séance est ouverte. Le procès-verbal est

lu et adopté.Dépet de diverses pétitions.L'ordre du jour indique la suite de la discussion du projet

d'Adresse. Elle continue sur le paragraphe 7 relatif à la Po-logne.

M. LARABIT pense que l'adoption de ce paragraphe par legouvernement, lui fait un devoir de présenter une nouvelleNote aux puissances de l'Europe, pour réclamer les droits de lanationalité polonaise.

M. VAVIN, après quelques considérations sur ce paragraphe,se plaint qu'un réfugié russe qui avait assisté à la réunionpolonaise du mois de novembre pour célébrer l'anniversaire délairévolution, et qui, dans cette assemblée, n'avait fait entendreque des paroles sympathiques, étrangères à la politique, ait étéexpulsé de Paris et de France.

L'orateur se plaint encore qu'un banquet qui devait avoirlieu en l'honneur du prince Czartoriski, ait été empêché parl'autorité.

lit. DÛCHATEL , ministre de l'intérieur. Je réponds pour lepremier fait que la personne dont on regrette l'expulsion deFrance , est un sujet russe, et que cela ne touche nullementaux droits de l'émigration , et en cela la.France n'a. manquéaucunement aux droits de l'hospitalité, pas plus que par l'in-terdiction du projet de banquet. Tous les ans le gouvernementaccorde la permission la plus large pour la grande réunionpolonaise; mais il y aurait inconvénient

, meule pour les in-térêts de la cause polonaise, à laisser se multiplier les banquetsprrticuliers.

M. FERDINAND DE LASTEYRIE blàme la conduite du gouver-nement qu'il rie trouve pas suffisamment motivée. Il s'étonnedes sympathie si nouvelles et si étranges , que !selon lui le, ,gouvernement témoignerait pour l'Autriche, la Russie et eugénéral tous les gouvernelneirts absolus.

M. LHEItItETTE. Je demanderai à Al. le ministre des affairesétrangères si l'on se montre à Saint--Pétersbourg aussi réservésur le compte du roi des Francais ?

M. CUIZOT Si l'on manquait àje

nus égardsdû au souverain de la France , je réclamerais iu nom du droitdes gens ! Les injures les plus violentes avaient été prononcéescontre l'empereur de Russie par le sujet rus c qui le qualifiaitde bourreau , tyran. (Ah ! ah !) On ne pouvait tolérer un lan-gage aussi inconvenant. (Très-bien ! très-bien !)

BI. THIERS. Que ferait le gouvernement Si l'on s'exprimait erfpareils termes sur le gouvernement suisse ? (Exclamations; in-terruplion).

31. cuizoT. Je ne le souffrirais pis. (Rumeurs à gauche). Onpeut discuter les actes, mais à la condition de respecter les per-sonnes.

M. cii.AsiBoLLE. 31iis vous-même hier n'avez-vous pas quai;-lié de la manière la pins blessante les membres du gouverne-mcntSuisçe? (Bruit.)

M. GUIZOT. Cela est tout à: fait inexact. Au contraire, j'ai ditqu'il s'opérait en ce in menl-ci en Suissse un travail sourd con-tre la mqualité; mais j'ai àjouté que cc tiàvail funeste se fai-sait sans eux, bien plu:, rn4îgré eux. (Très-bion !)

Le paragraphe 7 voté , la chambre passe au paragraphe relatifaux affaires (le la Plata.st, C.OizoT Que la chambre me permette quelques mots avant

toute discussion. Je serais charmé d'entendue les observationsde mes honorables collègues sur ce; paragraphe; mais j'ai regretd'annoncer à l'avance quo je ne pourrais y faire aùcune réponseet communiquer aucune pièce ou document , une -négociationnouvelle étant engagée en ce moment même.

M. LEVAVASSEUR ne s'obstine pas moins à monter à la tri-bune, où il est devancé parle murmure des conversations parti-culières.

L'orateur présente des considérations assez longues qui nesont aucunement écoutées.

M. DROUYN DE LHUYS. Le moment des longs discours sur lesaffaires étrangères est passé, mais il y a toujours place pour unvote brièvement motivé ; je repousse le paragraphe parce qu'iln'est point sincère et nullement motivé. Depuis sept ans on nousberce des mêmes espérances, on multiplie les envoyés et cepen-dant la négociation , an lieu d'avancer, recule bien plutôt. Onn'a rien obtenu de Rosas qui n'a pas moins que la prétention denous trailer en vainqueurs.

La législature Argentine ne parait pas mieux disposée. On yraille assez cavalièrement nos plénipotentiaires, qu'on qualifie.de moines, portant tous la même besace. (Rires). On ne doitpas compter davantage sur Oribe , le feulement de Rosas , nonplus que sur les Etats neutres, les Etats-Unis, le Brésil 1 Serait-on plus heureux du côté de l'Angleterre ? mais celle-ci n'a-t-ellepas ordonné dy j à la levée du blocus ?

M. LACROSSE se plaint du silence gardé par le gouvernement,qui force par là d'ajourner la discussion au grand préjudice denos intérêts.

La séance continue.

PARIS, 4 février 1848.

Le3 au compt., 74'50 5560 65e, fin cour., 74' 60°.Le 5 /r°f au compt.,117' 1 1 7 r 05 1005 1 0 05 101; tin et, 1 t 7t. 25eEmprunt 3 °/°, au compt., 75r 30e; lin c., 75r 50e.Les actions de la banque de France n'ont pas été cotées.Le 3°/° espagnol, j. de juillet 1847, est à 30.

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tu

-La commission formée à la dernière session pour exa à réparer les dés astres cause spar les débordements des totren!s

miner le projet de loi relatif au chapitre royal de Saint-Denis , de Smendou. A Philippeviile ai outcest impraticaE:lc, et à Cons-

s'est réunie aujourd'hui pour nommer un rapporteur, par suite tantine l'on soutire de l'interruption des communications.

de la rééleeiioa de M. Moulin Elle a unanimement maintenu L'affaire dit coutptable de Blidah s'est terminéeson choix de la dernière ses ion , malgré la déclaration de l'ho-norable député du Puy de-Dôme de renoncer aux fonctions derapporteur. M.'Pouillet tété choisi pour président de la coin- j Francastel et Perrochain dol été condamnés à trois ans de prisonmission. et 3,000 fr. d'amcude. Ils se sont médiatetementpourvus

- L'Académie des Sciences morales et po iIiques , section de révision.philosophie , sur le rapport de M. Cousin , vient de nommermembre correspondant M. l'abbé Rosmisfï , connu en Italie parses ouvrages philosophiques et .par ses institutions de charité..La nomination de M. l'abbéRosmini a été faite à l'unanimitédes suffrages.

L'ex-notaire Lebaudy vient d'être envoyé par la chambredes mises en accusation devant la Cour d'assises, comme accusédu crime de faux en écriture authentique et d'avoir fait sciem-ment usage de pièces fausses.

Un grand nombre de faits constituant des délits d'abus deconfiance et d'escroquerie, de la compétence du tribunal de po-lice correctionnelle, seront jugés après le jugement et la compa-rution de Lebaudy devant la Cour d'assises.

La diète Suisse , dans la séance du 31 janvier , a volé ledécret qui expulse , par voie fédérale, les jésuites de tout leterritoire helvétique. Par un second décret , elle a }décidé quel'argent et les valeurs trouvés dans les caisses du Sonderbundseraient remis entre les mains du payeur général de la confédé-ration , et portés en déduction de la dette que les cantons de laLigue ont contractée envers la confédération aomme frais deguerre.

- Les dernières correspondances de Londres nous annoncentqu'il était question de la présentation prochaine au parlementd'un bill portant création de la garde nationale. Mais nousaffirmons d'avance si le projet existe qu'il sera peu goûté deJouit Bull qui n'est pas dans les habitudes mercantiles pacifiqueset citoyennes du peuple anglais.

- On écrit de Bagdad , 4 janvier, que M. Lowe Weymar,notre consul en cette ville , excité par les découvertes archéolo-giques de M. Botta , à Moussoul , où sont les ruines de Baby-lone-, vient de découvrir à son tour les ruines du palais o1Sardanapale se brûla avec ses femmes, ses richesses, ses che-vaux et ses esclaves.

NOUVELLES D'AFRIQUE.Constantine, le 9e janvier.

'Nous sommes entourés de neiges; et depuis longues annéeson n'avait vit un hiver aussi mauvais. A Sétif, toutes les den-rées de première nécessité manquent; le vin vaut 2 fr., et jus-qu'à 3 fr. le litre. La neige intercepte toute communication,et le vent qui souffle avec violence rend la température encoreplus rigoureuse. On ne pourrait envoyer en route aucun Arabe,même en offrant 40 fr. pour un mulet. Le courrier de Bathnaa été retardé de 2 jours; un spahis s'est noyé en traversant uneplaine, et les dépêches sont arrivées mouillées.

- On annonce la rentrée en France du 310 de ligne , il doits'embarquer à Philippeville, le 10 ou le 12 février.

le 27

janvier , elle.'a occupé 11 audiences.i i é' im tunan les prevcu isGilld étéquitté à lM.uuou a ac ,

en

A`EAI ES D'ESPAGNE.On lit dates le Popttlar :

Le 30 au soir a eu lieu au palais le bal donné 'par S. M. lareine à l'occasion de l'anniversaire de la naissance d, S. A. R. laduchesse de Montpensier. Tout ce que Madi iii renferme de plusnotable était invité à cette fête ; mais le mauvais temps , lesmaladies , et le deuil que portent tant de familles , ont empochéque la réunion fût aussi nombreuse qu'on l'espérait.

La reine a dansé avec leducd'eGlucksberg le duc d'Albe, leprince de Carini et d'autres personnes. Elle était vécue d'unemanière aussi simple qu'étég.unte , et elle a charmé, commetoujours, par soit arnabilité, toutes les personnes qui ont eul'honneur d'assister au bal.. - M. l'ambassadeur de France à Madrid a donné le 31 janvier

un grand dîner au corps diplomatique.à l'occasion de l'anni-versaire de la naissance de S. A. R.Mm''la duchesse de Mont-pensier.

- Plusieurs sénateurs et députés ont adressé au gouverne-ment une pétition, danslaquell'e ils demandent qu'uneéeole poly-technique soit créée à Vergara ; en mémoire du célèbre é.vé ri-ment politique qui s'y e_t passé.

-- Les journaux progressistes annoncent que le cabinet aautorisé le général Alaix , à retourner à Madrid.

- Le général Serrano, son état-major et deux compagniesd'infanterie , ont débarqué le $4 à Almeiia , venant des îlesChafarines.

Frontières de la Catalogne, 3 février.Le régidor et le cafetier de TreUo, qui oui. été enlevés par les

factieux , comme je vous l'ai mandé, ont été mis à mort pareux. Leurs cadavres ont été trouftés près du village de Juanetas,

j dans le district d'Olot.Dans cette guerre il y a des depx côtés des faits qui font gé-

mir l'humanité. On a fusillé le 14 du mois dernier , à Lérida,deux factieux, dont l'un avant d'aller au supplice a été mariéselon les lois civiles et religieuses avec une femme dont il avaiteu deux enfants naturels. La cérémonie terminée, le cortèges'est mis en marche pour le lieu d'exécution , et lorsque lesdeux cadavres sont arrivés au cimetière, on a entendu un couprésonner dans l'un des cercueils. A la voix des fossoyeurs, lesupplicié a répondu. Les autorités civiles et militaires; prévtnue,de cette circonstance , sont arrivées sur le terrain , et il paraitque le commandant de p.ace, D. Vicente Lleo, président de lacommission militaire , a (lit qu'il fallait refusiller cet hommequia été porté à l'hôpital sur l'opposition formelle de l'adjoint.Quelgdes heures après , le factieux , qui, je pense, était lemarié, a trépassé.

Le 25 au matin, Borges et les neveux de Tristany ont surpris- Des détachements de divers corps de troupes sont occupés la ville d'Almenar, , qui est située à cinq li/tes de Léri la , près

de l'un des affluents de la Sègre , qu'ils ont remontée aprèsavoir emmené l'adjoint avec eux pour garantie d'une caniribu-tion qu'ils ont réclamée. Il est à craindre que l'exécution faitela veille à Lérida lie suit fatale au prisonnier.

Le capitaine-général, au lieu de rentrer à Barcelone, s'estdirigé sur Sufscna ,ni aux Tristauy

pour s'occuper de Rlarsal , qui s'était réu-.

PRIX I,iERIPRIX : 40 C. la ligne d'Annonce, de 30 à 33 lettres

70 c. la ligne de Réclame , de 50 lettres.Les insertions des Annonces et Réclames , doivent êtreadressées à l'Office central d'Annonces, rue St-Rome, 44.

AF A!RE CÉCILE CO1YIBETTES.A compter de ce jour , les souscriptions au compte-rendit

édité par L. JOUGLA , libraire, rue Saint-Rome, 46, à Toulouse,ne sont plus revues qu'A FORFAIT : à 5 fr. pour Toulouse et6 fr. pour l'extérieur, quel que puisse être le nombre des livrai-sons.

h1M. les correspondants sont priés de rculoir lien se confor-mer au présent avis, et d'adresser de suite la liste des souscrip-tions qu'ils auraient prises par livraisons.

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SPECTACLE DU 7 FEVRIER 1848.TnéATnF DES vARiÉTÉS (6 heures).

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-

La répétition est indispensable pour prévenir la distraction des uns et la négligence des autres.La distraction de ceux qui pourraient laisser inaperçue une première annonce;La négligence de ceux qui , tout en ayant remarqué l'annonce , ne se décident à aller visiter l'immeuble

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Le portrait de cecile courbettes , le portrait du frère Léotade, et le plan figu-ratif des lieux plus complet que le plan officiel, seront adressés prochainement auxsouscripteurs. L'éditeur garantit de la maniere la plus formelle , l'exactitude du por-trait de Cécile Combettes.

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