L'Echodu Nord 62

NOVEMBREDECEMBREJANVIER

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Maison Médicale du Nord

10 rue des Palais

1030 Bruxelles

Belgique ‐ BelgiëP.P.

1030 Bruxelles 031/1847

P 405056

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SommaireEditorial

Bonjour chers lecteurs et lectrices !

Voici le nouveau petit journal de la Maison Médicale.Pour le rendre plus attrayant, vous pourrez désormais le lireen couleur et en images.Nous vous souhaitons une agréable découverte de soncontenu.

En octobre, nous avonsaccueilli les 2 nouveauxassistants médecins :Docteur Virginie De Ridderet Docteur Antoine Hucqqui remplacent les DocteursChisholm et Jadoul.

A partir de ce mois denovembre, quelquesnouveaux changementsauront lieu au sein del'équipe des médecins :l'arrivée du Docteur ClaireStouffPuis en janvier, après ledépart du Docteur MyriamProvost, l'équipe desmédecins accueillera leDocteur Florence Spaepen.

Egalement, à partir dejanvier, il n'y aura plus dediététicienne dans la mai­son. Mais, si vous avezbesoin de consultations dié­tétiques, votre médecin oul'accueil pourra vous dirigervers une diététicienne exté­rieure.

Bonne lecture du dernierpetit journal de l'année !

Sylvie Denoulet

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4 → Les perturbateurs hormonaux

7 → Arrêter de fumer (suite et fin)

2 → Le petit déjeuner

4 → La réforme de l'aide juridique

→ L'halitose

Sommaire

Les perturbateurs hormonauxou perturbateurs endocriniens

Par Docteur Jennifer Chisholm

Comment les Perturbateurs Endocriniens interfèrentavec nos hormones ?

Prévention

Certains produits ou objets très utiles et d’usage quotidien, tels que les dé­tergents, matières plastiques, cosmétiques, textiles, peintures, contiennentdes substances aux propriétés de perturbateurs endocriniens.

Cela signifie que certaines particules chimiques qu’ils contiennent, peuventinterférer avec nos hormones, même à de très faibles doses.Les systèmes hormonaux régulent dans notre corps de nombreuses fonc­

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Une hormone est en quelque sorteune clé capable d’ouvrir uneserrure. Elle vient se fixer sur sonrécepteur pour activer unefonction naturelle de notre corps.Un perturbateur endocrinien estune molécule chimique « sosie »de l’hormone. Le récepteur­serrure est occupé par une fausseclé qui ouvre la porte n’importecomment.Le perturbateur ouvre la fonctionde manière disproportionnée ouau contraire l’empêche d’êtreactivée. Bouchant la « serrure »par sa présence, il peut aussiempêcher l’hormone de jouer sonrôle.Extrait du Travail de Fin d'Etudes du

Docteur Jennifer Chisholm

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tions : température corporelle,fonction cardiaque, capacités co­gnitives, fertilité, interaction avec lessystèmes immunitaire et nerveux.

L’OMS reconnait environ 800 sub­stances chimiques susceptibles dedérégler les mécanismes hormo­naux, et la majorité de ces sub­stances sont omniprésentes dansnotre environnement, sont couram­ment mises sur le marché et ne fontpas encore l’objet de tests pouridentifier les effets réels sur lesconsommateurs.

En déréglant les mécanismes hor­monaux, les perturbateurs endo­criniens peuvent nuire à la fonc­tion de reproduction, de la crois­sance, du développement, dumétabolisme, du comportement,etc. Les effets apparaissent parfoisdes années plus tard. Ils sont incri­minés dans l’apparition d’un grandnombre de troubles de santé :obésité, diabète type 2, cancerdu sein, malformations génitales,perte de points de QI, troubles thy­roïdiens…Bien sûr leur rôle est par­tagé avec d’autres facteurscomme la génétique et le modede vie.

Lors de la grossesse, le futur bébéest particulièrement vulnérableaux agents extérieurs. Ces sub­stances peuvent passer la barrièreplacentaire et altérer le dévelop­pement normal du fœtus. Cer­taines ont même un effet Trans gé­

nérationnel, c’est­à­dire quel’effet se voit transmis aux généra­tions futures. Les autres périodessensibles sont les 2 premières an­nées de vie et la puberté.

On retrouve des perturbateursdans les pesticides, les embal­lages plastiques, l’intérieur desboites de conserve, les cosmé­tiques (savon, crème de soins,dentifrice, shampooing), les lin­gettes pour bébés, les détergentsménagers, les jouets en plastique,les solvants des peintures, les par­fums d’air intérieur, les insecti­cides, les gaz d’échappementdes moteurs diesels, les traite­ments anti tâches apposés sur lesvêtements neufs, et bien d’autreschoses encore.

Peut­être avez­vous déjà enten­du les mots : parabènes,phtalates, bisphénol A, retarda­teurs de flammes bromés,dioxines, pesticides organo­phosphorés, PCB ? Ces sont lesperturbateurs endocriniens les

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plus connus !Un autre problème est qu’ils per­sistent dans notre environnement,par exemple des pesticides inter­dits il y a plus de 10 ans sont en­core retrouvés dans nos fluidescorporels aujourd’hui.Pourquoi ne les interdit­on pas ? Ily a d’énormes intérêts écono­miques en jeu, et malgré l’accu­mulation de preuves scientifiqueset la réglementation en cours, leschoses mettront encore beau­coup de temps avant d’être ré­glementées.Par quelques mesures faciles àappliquer on peut prévenir lesrisques et limiter l’exposition auxperturbateurs endocriniens. Mieuxchoisir ses produits de consom­mation et son alimentation peutvous aider à réduire l’expositionaux perturbateurs endocriniens.

Envisageons plusieurs situations :A la cuisine : quels aliments, quelsustensiles ?

Préférez des alternatives auplastique : verre, bois, inox, grès,céramique. Il vaut mieux éviter le

contact des aliments avec toutesles sortes de plastique (boîtes, sa­chets, films alimentaires), particu­lièrement en cas de chauffage(évitez de réchauffer des alimentsdans du plastique au four à micro­ondes par exemple). Si vos usten­siles ou boîtes en plastiquemontrent des signes d’usure ous’ils sont griffés, il vaut mieux lesremplacer. Evitez d’utiliser despoêles antiadhésives dont le re­vêtement est abîmé.Préférez les aliments frais, de sai­son, variés, de préférence sansemballage (vrac) et sans pesti­cides (agriculture biologique).L’intérieur des boîtes de conserve,des canettes, les aliments encontact avec des emballages enplastique peuvent vous exposeraux perturbateurs endocriniens.

A la salle de bain : quelscosmétiques ?

Un conseil : « Moins c’est mieux » !Enceinte, soyez économe encosmétiques (parfum, fond deteint, rouge à lèvres, gel douche,crème, dentifrice, déodorants,

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Visitez le site de l’ONE pour de plusamples informations :www.airdefamilles.be/perturbateursendocriniens/

teinture pour cheveux…) carcertains de ces produits peuventcontenir des additifs pouvant êtredes perturbateurs endocriniens.Lire et déchiffrer les étiquettes desproduits cosmétiques n’est pasune tâche facile, n’hésitez pas àen parler à votre médecin. Pourles soins du futur bébé, les conseilssont les mêmes ! Evitez leslingettes. Utilisez des produitssimples (savon de Marseille…)

Dans la maison : jouets,vêtements, mobiliers, peinture,parfums d’intérieur, détergents.

Aérez régulièrement. Evitez lafumée de cigarette dansl’environnement intérieur. Evitezl’accumulation de poussière.Limiter l’utilisation de sprays, deparfums d’ambiance oud’encens. Pour nettoyer,privilégiez l’eau, le vinaigre, ou lesdétergents écologiques. Laver letextile et les jouets avant lapremière utilisation. Si vousenvisagez des achats de mobilierou des travaux d’intérieur,préférez le bois massif ou achetezd’occasion (les volatils aurontdisparu), évitez les revêtementsde sol en plastique. Préférez lespeintures murales à base d’eau,pour éviter l’émission de solvants.Remplacer les vieux meubles ouvieux objets contenant de lamousse qui n’est plus recouvertepar du tissu.

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Arrêter la cigarette :ah oui ? Mais...comment ???

par Docteur François LAPORTE

Vous êtes à présent convaincuet... motivé. Il ne vous reste qu'unpetit coup de pouce.Mais dites­vous bien que lameilleure méthode pour arrêterest.... celle qui vous correspond lemieux ! Et soyezindulgent avecvous­même; il fautparfois plusieurstentatives.

Alors quels sontces outils ?Le contact indivi­duel avec un pro­fessionnelVous pouvez demander l’aided’un tabacologue, ou vous pou­vez en parler à votre médecin ouvotre pharmacien.

Nous reviendrons après sur le trai­tement médical proprement dit,qui aide à contrôler les symp­tômes du sevrage.

Le téléphone !Pour ceux qui n'ont pas le temps

de se rendre chez un médecin ouun tabacologue.En appelant le numéro gratuit0800 111 00 vous pouvez recevoirdes conseils ou un suivi par télé­phone, par un tabacologue. La

ligne est disponibleles jours ouvrablesde 15 à 19h.

IcoachPour les connec­tés, il s'agit d'uneplate­forme decoaching en ligne,totalement gra­tuite. L'utilisateurdoit d'abord rem­

plir un questionnaire visant à dé­terminer où il se situe dans le pro­cessus d'arrêt du tabac; son com­portement, son attitude et sa mo­tivation sont évalués, puis le pro­gramme d'arrêt du tabaccommence.

L'accompagnement en groupeCes sessions consistent à échan­ger autour d’un animateur sespropres expériences avec un

Medical

Nous avons exposé dans le précédent numéro de l'Echo du Nord, lenombre incalculable de bonnes raisons d'arrêter le tabac.

Bon à savoir :la mutuelle prévoitun rembourssementpour 8 consultationssur une période de 2

ans chez untabacologue

reconnu

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groupe de personnes qui onttoutes le même but : arrêter defumer. Chacun peut alors parta­ger ses difficultés et ses motiva­tions. On peut y trouver réconfortet conseils utiles.Il existe divers styles de groupesd’aide et leur fonctionnementpeut donc varier.Cette proposition est organiséepar le FARES (Fonds des Affect­tions respiratoires). Vous pourreztrouver les contacts sur le site :http://repertoire.fares.be/Á noter: Votre mutuelle intervientdans les remboursements desséances.

La cigarette électronique oue­cigaretteLa cigarette électronique secompose d’une batterie, d’unmicroprocesseur, d’un pulvérisa­teur et d’une cartouche. Danscette cartouche se trouve un li­quide contenant de la nicotineet des arômes artificiels. Lors del’aspiration, ce liquide se mé­lange à l’air inspiré et diffuse une‘vapeur’ qui ressemble à de lafumée de cigarette.On ne dispose pas encore assezde recul assurant que ce produitest inoffensif mais la plupart desexperts sont d’accord pour direque « vapoter » une e­cigaretteest une réduction des risques.

L’acupunctureLes acupuncteurs posent de fines

aiguilles sur certains points ducorps. Cette méthode permetd’alléger les symptômes de dés­intoxication et de moins ressentirl’envie de fumer.

L’hypnoseL’hypnose est un moyen de com­munication avec l'inconscient. Ellepermet d'accéder à des res­sources mentales importantes quipeuvent aider à l'arrêt du tabac.

Certains hypno thérapeutes sonttabacologues.Renseignez­vous auprès du fareswww.fares.be ou appelez Ta­bacstop au 0800/11100.

Les livresLe marché regorge de livresconsacrés au sevrage tabagique.Ceux­ci peuvent vous donner unemeilleure compréhension de votrecomportement de fumeur et dé­crire des situations où vous vousreconnaîtrez, ce qui peut donnerle sentiment d’être soutenu danssa démarche.La littérature spécialisée donnesouvent de nombreux conseils

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pratiques sur la manière d’arrêterde fumer ou de ne pas reprendrela cigarette.Un titre de bouquin connu dansce domaine est 'La méthodesimple pour en finir avec la ciga­rette', Pocket, 2004, d’Allen Carr.Assez bluffant….

Le traitement médicalSubstituts de nicotine etmédicaments adoucissent lessymptômes de sevrage etdiminuent l’envie d’une cigarette.

Au début de l’arrêt, ladépendance physique provoquedes symptômes de sevrage et desenvies de fumer quicompromettent souvent laréussite.Une médication permet dediminuer les risques de rechute.L’objet de ce paragraphe est devous proposer les médications quiont été validées scientifiquementcomme augmentant les chancesde réussite.ATTENTION : il n’y a pas de« médicament miracle ».A côté de cette dépendancephysique, il y a lieu de ne pasnégliger l’importance de lamotivation et les aspectspsychologiques etcomportementaux de ladépendance. En d’autres termes,il peut être très intéressant decumuler les outils !

Les substituts nicotiniques

La nicotine crée un véritable effetde dépendance. Lorsque vousarrêtez de fumer, votre corps setrouve en manque et peut lemanifester de diverses façons.C’est le syndrome de sevrage.Il est tout à fait possibled’atténuer ce syndrome grâceaux substituts nicotiniques qui sonten vente en pharmacie sansprescription.Mais attention! Ce n’est pasparce que ces substituts denicotine sont en vente libre quel’on peut les consommer sansmodération. Leur usage nes’improvise pas et il est fortementconseillé de suivre les conseilsd’un professionnel de santé. Sonrôle sera d’évaluer vos besoins enfixant une dose de départ qu’ildiminuera progressivement, ainsique d'informer sur les éventuellescontre­indications.

2 modes d’administrationexistent :­ Par voie cutanée : Patch(à changer tous les jours)­ Par voie orale : Comprimésà sucer, Gommes à mâcher,Inhaleur , Spray buccal

Les médicaments

Le Zyban®Zyban® est un médicament sousprescription médicale pouvant

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vous aider à arrêter la cigarette.Il se présente sous forme decomprimés.Le principe du bupropion seraitde compenser la sensation demanque en se substituant à ladopamine, l’hormone du plaisir.Comme pour tout médicamentprescrit, il est important derespecter dosage et durée dutraitement.Le Zyban® est contre­indiquédans le cas de certaines maladieset il peut entraîner des effetssecondaires. Les plus fréquentssont les insomnies mais il peutparfois aussi causer d’autresproblèmes comme: dépression,maux de tête…Le Zyban® n’est remboursé que sivous avez plus de 35 ans etsouffrez de broncho­pneumopathie chroniqueobstructive (BPCO). Il estégalement nécessaire de justifierd’un accompagnementprofessionnel tout au long de l’ar­rêt.

Le Champix®Le Champix® est également sousprescription, et son mode d’actionse situe au niveau des récepteursde la nicotine dans le cerveau.Résultat: il apaise l’envie defumer.Des effets secondaires peuventêtre rencontrés notamment euniveau du sommeil.La mutuelle rembourse deux

boites de Champix®. Votremédecin traitant doit en faire lademande auprès du médecinconseil de votre mutuelle.

Le vaccin anti­tabac

Il est à l’état expérimental et nesera donc malheureusement pasdisponible avant longtemps.Son principe consiste à associerla nicotine à une substancesusceptible de provoquer laproduction d’anticorps parl’organisme. Ceci perturbe leseffets de la nicotine sur le cerveauet ses effets étant diminués, lefumeur ne ressentirait plus lemême plaisir à fumer, ce quifaciliterait donc le sevrage phy­sique.

La meilleure manière pour nejamais devoir arrêter de fumer estde ne jamais commencer !

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Le petit­déjeuner est importantpour commencer la journéepuisqu’il apporte l’énergienécessaire pour rester en formetoute la matinée. Mais on s’esttous déjà posé la question : quemanger au petit déjeuner pourêtre en forme.

Le petitdéjeuner n’estpas unecoutumeanciennepuisqu’elle nedate que duXIXème. Lapratique dupetit déjeuners’estdéveloppée àla période del’industrialisa­tion, du déve­loppement dutravail ou encore de l’écoleobligatoire – qui augmentaient lafatigue matinale des écoliers oudes travailleurs, augmentant ainsiles accidents de travail pour lesouvriers et causant une baisse de

concentration chez les écoliers.Aujourd’hui, tous les scientifiquessont d’accord : le petit­déjeunerest un repas super important carc’est le premier repas après votrenuit de sommeil considérée parvotre organisme comme une

période dejeûne de 7 à 12heures.Le petit­déjeuner doitêtresuffisammentcopieux et sainpour répondreaux besoinsd’énergie dela premièrepartie de votrejournée. ! Ildoit être variépour êtreéquilibré. Unpetit déjeuner

complet permet à votre enfantde mieux travailler pendant lamatinée à l’école et de moinsmanger de sucreries entre lesrepas. Bref, on a tout à y gagner !Le matin, il est également

Famille

Le petit déjeunerpour bien démarrer sa journée !

par Catherine Gobert

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important de boire suffisamment. L’eau est le meilleur choix, mais onpeut également boire du lait, du thé ou des laits végétaux (laitd’amande, de riz, de châtaignes,…)Tout aussi important que les aliments choisis est l’heure à laquelle doitêtre pris le petit déjeuner ! En effet, on dit qu’il faut prendre notrepremier repas dans les 30 minutes suivant le réveil. Car lorsque nousdormons, notre métabolisme se met au repos et donc pour restaurerun niveau normal, il faut manger quelque chose au plus tôt.

Un petit déjeuner sain est assez facile à préparer, il faut :

Des produits à base de céréales : pain gris, complet , flocons d’avoine,muesliUn produit laitier : lait, yaourt, fromage blanc, fromageUn fruit : orange, clémentine, fraise, kiwis, mangues,…

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L’aide juridique de première lignes’adresse à tout le monde.Pour toute question d’ordre juri­dique, vous pouvez vous rendre àl’une des permanences de l’aidejuridique de votre ville*, poser votrequestion et, soit obtenir votre ré­ponse, soit être orienté vers un avo­cat spécialisé. La première consul­tation est toujours entièrement gra­tuite.Les choses se compliquent pourl’aide juridique de deuxième ligne.Vous allez trouver l’avocat spécia­lisé qu’on vous a renseigné en pre­mière ligne. Vous voulez introduireune procédure? La réforme imposele paiement d'un ticket modérateurau moment de prendre un avocatet d'un autre paiement au momentde déclencher une procédure.Toute consultation de l’aide juri­dique vous coûtera d’abord 20 € àl’inscription et 30 € pour entamertoute procédure.

Le but poursuivi par le gouverne­ment est de faire réfléchirles justiciables qui entrent en lignede compte pour bénéficier du ProDeo, avant d'aller en justice.Avant la réforme certaines catégo­ries de personnes bénéficiaient au­tomatiquement de l’aide juridique(personnes bénéficiaires du revenud’intégration sociale, personneshandicapées, certains allocatairessociaux), cela ne sera plus le casdésormais. Le bureau d’aide juri­dique pourra tenter de prouver quele demandeur dispose de suffisam­ment de « moyens d’existence » etdécider de ne pas octroyer l’aidejuridique.Le bureau d’aide juridique pourraégalement demander au bénéfi­ciaire de l’aide de rembourser leshonoraires de l’avocat si l’interven­tion de celui­ci a permis de perce­voir d’importantes sommes d’ar­gent.

La réforme de l’aide juridiqueune aide au coin de la porte...

par Sandrine Matthys

Social

Depuis le 01­09­2016, des modifications importantes ont été apportées àl’aide juridique (précédemment appelée Pro deo).

SAINT­JOSSEMaison de la FamilleRue de Liedekerke 112 ­ 1210 Bruxelles

SCHAERBEEKJustice de PaixRue Royale, 271­273 ­ 1030 Bruxelles

*Bureaux d’aide juridiques dans le quartier :

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Elle concerne tout aussi bien lesfemmes que les hommes. Elleconcerne 1 personne sur 2 et est plusfréquente après 50 ans.Dans la plupart des cas, l’halitosetrouve son origine dans la cavitébuccale (bouche) de la personne.Elle est due à des bactéries qui vonttransformer des résidus alimentaires,des cellules de la bouche, en gazvolatiles qui sont très riches enéléments sulfurés (souffre). Ce sontces gaz volatiles qui donnent cettemauvaise haleine. Ces transforma­tions bactériennes se font en géné­ral au niveau de la langue, des gen­cives et des dents.L’halitose peut également avoird’autres origines comme une inflam­mation des amygdales et/ou des si­nus, ou un écoulement de liquidenasal dans l’arrière du nez sur le dosde la langue. On constate parailleurs que l’origine peut égalementêtre trouvée dans un mauvais fonc­tionnement gastrique (seulement 1%des cas).D’autres causes existent égalementcomme une insuffisance hépatique,rénale, la consommation de certains

L’Halitoseou "mauvaise haleine"

par Bernard Cochinaux

Medical

médicaments, le fait de jeûner.De même, certains aliments (ail, oi­gnon, café, alcool) ou produitstoxiques (ex : tabac) peuvent éga­lement entraîner une mauvaise ha­leine. Dans ce dernier cas, unesimple réduction ou un arrêt deconsommation du produit peut di­minuer ou stopper l’halitose.

Des solutions ?Oui, elles sont fonction de l’originede l'halitose.Si l’origine est buccodentaire, dansce cas, un simple brossage desdents, des gencives et de la langueplusieurs fois par jour (après lesrepas) peut suffire. L’utilisation de fildentaire ou de brossettes interden­taires est un bon complément aubrossage des dents car elle permetd’enlever des résidus alimentaires àdes endroits difficiles d’accès pourune brosse à dents classique.Une visite régulière chez le dentisteest importante pour avoir une bonnehygiène buccodentaire, d'autantque l'halitose peut également êtrelié à un problème de carie, de gen­cives …

L’halitose est le terme scientifique donné à la mauvaise haleine.

Toutes les consultations chez les médecins se font sur rendez­vous.

Dr Jean­Marc Baup

Lundi 11h à 12h et 14h à 19hMardi, mercredi 9h à 19hjeudi 9h à 12h et 17h à 19hvendredi 9h à 12h

Infirmier Bernard Cochinaux

Permanence tous les joursde 12h à 12h30Tous les jours sur rendez­vousde 14h à 16h

Dr Lucie Duchatel

Lundi 9h20 à 12h et 14h à 16h40Mardi 14h à 17hjeudi 9h20 à 12hvendredi 9h à 12h et 14h à 19h

Assistante socialeSandrine Matthys

Tous les jours sur rendez­vous

Dr Myriam Provost

Mardi 9h40 à 12hmercredi 9h40 à 12h et 14h à 19hjeudi 9h à 12h

Dr François Laporte

Lundi 9h20 à 12h et 14h à 17hMardi 9h à 12h et 16h à 19hMercredi 9h à 12hjeudi 9h à 12hVendredi 9h à 12h et 14h à 19h

Psychiatre Catherine LuxereauJeudi 12h30 à 18h sur rendez­vous

Dr Frédéric Troch

Lundi 9h20 à 12h et 14h à 19hMardi 14h à 19hmercredi 14h à 17hjeudi 14h à 17hvendredi 9h20 à 12h et 14h à 17h

Diététicienne Virginie Devos

Mardi 9h à 14h sur rendez­vous

Kinés Patricia FortonCatherine GobertMélanie Grégoire

Uniquement sur rendez­vous

Si vous avez besoin d'un médecin à partir de19h00, le week­end et les jours fériés, téléphonez au 02/218.28.42.

Le répondeur vous communiquera le numéro de téléphone du service de garde

Tél : 02/218.28.42Fax : 02/223.11.40

La Maison Médicale estouverte de

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