l'echo touristique 3038

IFTM-Top Resa2012

décryptage

Pays arabes :une si fragilereprise n°3038 > 2€50

du 28 septembre au 4 octobre 2012

WWW.LECHOTOURISTIQUE.COM

LE MAGAZINE DES INDUSTRIES DU TOURISME

événement

Les SeychellesREpORTagE

Les Seychellesrestent au firmament

Mauritius Tourism Promotion Authority5th Floor, Victoria House, Saint Louis Street, Port-Louis, Mauritius

Tel:(230) 210 1545 - Fax : (230) 212 5142

www.tourisme-ilemaurice.mu

Ile Maurice

n°3038 > semaine du 28 sep-tembre au 4 octobre 2012

L’Écho touristique 28 septembre 2012

ActuAlités04 • arrêt…

sur image06 • sur les pros08 • sur le web10 • Événement

Pays arabes :une si fragilereprise

12 • reportage14 • Économie22 • entreprise26 • affaires

destinAtions29 • reportage

Les Seychellesrestent aufirmament

34 • destinationDes parcsgrandeurnature

Métier36 • interview

Geoffroyde BecdelièvrePDG de PlanetVeo

40 • Les coulissesde L’iFtm-top résa2012

45 • détente

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L’IFTM-Top Resa arefermé ses portes ven-dredi dernier, après 4jours de rendez-vousprofessionnels trèsattendus par l’ensembledu secteur. Comme àson habitude, le salon aconnu ses cortèges de

danseurs traditionnels,ses moments de convi-vialité festifs, ses embrassadesdans les allées et ses très (trop)nombreux cocktails sur stands.Il y eut aussi la traditionnelleinauguration officielle avec uneministre fraîchementnomméeetaussitôt égratignée par unebaronnie du tourisme un brinmachiste (si, si !) ou encore l’aurevoir ému deVincent Lhoste après son 6e etdernier IFTM-Top Resa. Beaucoup moinsanecdotique bien sûr est l’atteinte des objectifspour le salon et Reed Expositions. Avec unvisitorat en augmentation de 3,7%, l’organisa-teur peut s’avouer satisfait de la pérennité dela manifestation auprès de ces cibles.À s’attar-der sur ces dernières, qui voulaient s’élargircette année aux acheteurs du Travel et duMICE,on notera que la répartition des objec-tifs de visites s’équilibre à 50/50 entre loisirs etaffaires.Une dichotomie de plus en plus fran-che du marché qui n’exclue en rien la poro-

sité entre les deux segments,bien au contraire.Reedne faitplusmystèred’unpositionnementrésolument multi-cibles, capable d’asseoirl’IFTM-Top Resa comme le rendez-vous lea-der des industries du tourisme en France. Lesalon s’y emploie en tissant de nouveaux liensavec des instances représentatives telles quel’ANAé ou l’AFTM, ou encore en dédiantgracieusement des espaces à de nouvellestypologies d’exposants.Une posture de facili-

tateur de business pour l’orga-nisateur, en bon langage mar-keting. L’exercice est périlleux,car à vouloir parler à tout lemonde, on peut vite devenirinaudible auprèsde sonaudien-ce historique. Le nouveaudirecteur du salon, ThomasDesplanques, le sait bien et ne

manque pas de rassurer notamment les TOsur la place de l’agent de voyages loisirs en tantque cœur de cible.Reste encore à mobiliser cedernier, alors que ses attentes sont de plus enplus difficiles à cerner.

Laurence RousseauDirectrice de la rédaction

[email protected]

Cœur de cible

Vos réActions àl'éditoriAl surlechotouristique.coM

03soMMAire

une dichotomiede plus en plus

franche dumarché.

En couverture : © OT des SeychellesPortrait édito : © Alexandre Nestora

5 L’archipel seychellois compte 115 îles,disséminées sur plus d'un million de km2.

destinAtions

Les Seychelles

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…………L’Écho touristique 28 septembre 2012

40 % des mobinautes veulentréserver des voyages« L’âge d’or du web est déjà derrière nous, le mobile est le futur, alâché Florence Kaci, porte-parole du cabinet de recherchesPhoCusWright, lors d’une conférence à l’IFTM-Top Resa. Lesréservations (mobiles) sont aujourd’hui minimes. Mais d’ici quelquesannées, elles dépasseront celles réalisées sur les PC ». À partir de leursmartphone, les voyageurs français veulent autant s’informer sur lesvoyages qu’en réserver, d’après une récente étude de PhoCusWright(867 mobinautes français interrogés).

21% des voyageurs françaisaccèdent à Internetquotidiennement depuis leursmartphone.

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À l’écolehôtelièreJ’ai fait l’école hôtelière Lava-lasse à Rouen. Je voulais voirdu pays, ce qui m’a amené àfaire des saisons, notammentdans des résidences Pierre &Vacances : à Sainte-Maxime,Val Thorens, Chamonix...

Un premier pasvers la productionJe n’imaginais pas rester chef de réceptiontoute ma vie. En 1995, j’ai donc suivi une for-mation d’agent de voyages/billettiste, à l’EFT(enseignement formation tourisme) à Paris.Un premier contrat de qualification dans uneagence réceptive m’a permis de découvrir lemétier de la production.

ChezGoVoyagesdepuis 2003En juin 2003, j’ai rencontré CarlosDa Silva, alors PDG de Go Voya-ges, qui m’a exposé son projet deforfaits dynamiques sous la mar-que Frantour. J’ai alors rejoint GoVoyages en tant que responsableproduction, puis responsable descomités d’entreprise.

Dans la grandemaison AccorFrantour, qui était une filiale de la SNCF,a été rachetée par Accor en 1999. Nousavons donc rejoint Accor Tours et CouleursLocales, qui ont fusionné. J’ai intégré le ser-vice production, puis un tout nouveau servicerégulation qui faisait du yield.

Un service BtoB àexporterLe BtoB est toujours une priorité pour GoVoyages et Odigeo dans son ensemble.Le groupe compte dupliquer le canal dansd’autres pays où nous sommes fortementprésents.

Un CV laissésur un salonImpossible de trouver un postedans une agence traditionnelle,faute d’expérience. J’ai doncdéposé mon CV sur le stand deFrantour lors d’un salon. C’estainsi que je suis devenue agentde réservation au sein du TO. Jesuis ensuite devenue forfaitisteau service groupes.

Propos recueillis par Linda Lainé

L’impactdu 11septembreLe 11 septembre2001 a bouleversétoute l’industrie.Accor a mené 3plans sociaux en 3ans. Je suis partieau deuxième, enmai 2003, après lasortie des toutesdernièresbrochures.

Un seulservicecommercialAujourd’hui, monpérimètre s’élargit.Les servicescommerciauxdédiés auxcollectivités et auxagences devoyages sontregroupés, et jesupervisel’ensemble.Charlotte Roussel(chez Go Voyagesdepuis 1998)m’assiste,notamment auprèsde nos quatrecommerciaux.

directrice commerciale BtoBFrance de Go Voyages

Un CV laissé sur un salonImpossible de trouver un postedans une agence traditionnelle,faute d’expérience. J’ai doncdéposé mon CV sur le stand deFrantour lors d’un salon. C’estainsi que je suis devenue agentde réservation au sein du TO. Jesuis ensuite devenue forfaitisteau service groupes.

VanessaMonnié

sur les pros

La photo,passionnémentLa photo relie toutes mes pas-sions. Je la pratique dès queje peux, lors de voyages, deconcerts, et même en plongéesous-marine.

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Arrêtsur le WeB0�

t VoyagePrive recrute un DGAlexandre Fontaine, co-fondateur du site de ventes privées de voyages Voyageprive.com, devient directeur général de VPG (Groupe Voyage Privé). Il pilotait jusqu’alorsla technologie de l’entreprise et son développement international. Aux côtés de DenisPhilipon, président du groupe, il aura pour mission de poursuivre la croissance etd’assurer la rentabilité de VPG en France et à l’étranger. L’entreprise a réalisé en2011 un volume d’affaires de 282 Me dans 5 Pays, en Europe et au Brésil.

rManor veutmonter enpuissance surle loisirLe réseau, actuellementorienté à 70 % affaires, asigné à l’IFTM-Top Resaun accord avec la sociétéTess pour créer sa pre-mière centrale de paie-ment. Suite à cet accord,une dizaine de points devente aurait déjà fait partau réseau de leur volontéde le rejoindre. Avant deporter son choix sur Tess,Manor a négocié pendantsix mois avec TourCom,son partenaire au seinde BTTG, afin de pouvoirbénéficier de TourFinance.« Cela n’a pas abouti etc’est regrettable », confieJean Korcia, président deManor. Une mésententequi met en lumière leslimites de l’alliance entreles deux réseaux.

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eKuoni restructureses activités en Europe

Les activités du tour-opérateur en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas, en Belgique et enRussie, ainsi que le site Internet Octopustravel, sont concernés par ces mesures, aprécisé Kuoni dans un communiqué. Kuoni envisage soit une vente partielle oucomplète, un rachat par l’équipe dirigeante ou la fermeture des pôles identifiés. Lesactivités touchées, qui emploient quelque 500 personnes, représentent un chiffred’affaires annuel d’environ 300 millions de francs suisses (250 millions d’euros). LaFrance n’est a priori pas concernée par la réorganisation en cours.

…et surl’écho-flash4

toutes les Infoset tendances surlechotourIstIque.com

4En France,les dépenses devoyages d’affairesdevraient décroîtrede 2,2 % en 2012, à35,7 Mds $, selonune étude dela GBTA, l’Associationinternationaledes voyagesd’affaires.

4Le réseau Boilorisabandonne Galileoau profit d’Amadeus,a-t-il été confirmé lorsde l’IFTM-Top Resa. Les28 agences du groupevont bénéficier dessolutions Amadeus, etdes dernièresinnovations présentéesdans le cadre du salon.

4Le Futuroscope,qui espérait battre desrecords à l’occasion deses 25 ans, a connu unété stable avec 500 000visiteurs, fallait-il liredans l’article « Bilan del’été : les parcs deloisirs résistent à lapluie » paru la semainedernière.

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uVolotea s’imposerapidement dansle ciel françaisLancée le 1er juin en France,Volotea a déjà fait voyager54000 passagers depuis sabase de Nantes, ce qui porteson taux de remplissage à72%. La jeune compagnielow cost espagnole vise250000 passagers en2012. Aux 13 destinationsdéjà opérées, s’ajouteront,d’ici fin décembre, des lignesdepuis Bordeaux vers Lille,Strasbourg, et Grenoble etdepuis Nantes vers Tenerifeet Grenoble. « Notreconcurrent, ce n’est pasforcément le transportaérien, mais plutôt le train oula voiture », explique EdoFriart, responsable Francede Volotea. Disponible surles GDS, la compagnie adéjà séduit plusieursvoyagistes.

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i 40 agences serontfranchisées Carrefourd’ici à fin 2012

Carrefour Voyages a profité de sa présence sur levillage des réseaux à l’IFTM-Top Resa pourpoursuivre son développement en franchise. À ce jour,20 points de vente ont signé le contrat de franchiseproposé par le réseau de distribution, et 20 autresdevraient les rejoindre d’ici à la fin de l’année, dont lapremière agence dans la capitale. L’un des contrats ad’ailleurs été signé le 18 septembre sur le stand deCarrefour Voyages pour la création d’un point devente franchisé à Brive-la-Gaillarde (Corrèze).Carrefour Voyages maintient son objectif final de100 points de vente franchisés mais sans se fixerd’échéance.

o L’IFTM-Top Resaattire plus de visiteurs

28 788 professionnels ont foulé les allées de la 34e de l’IFTM-Top Resa,qui a eu lieu du 18 au 21 septembre à Paris Porte de Versailles. Cettefréquentation, en progression de 3,7 % par rapport à 2011, confirmel’adhésion du marché au virage multi-cibles pris par le salon.Au total, près de 1 200 marques, réparties sur 315 stands, ont investi les27 000 m2 d’exposition du pavillon 7.2. Les agences de voyages françaisesont représenté 33 % des visiteurs, les chefs de produits TO 16 %,les chargés de voyages en entreprise 13 %, et les agences événementielles12 %. La 35e édition aura lieu du 24 au 27 septembre 2013.

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événementActus10

Pays arabes :une si fragile reprise

STI, nouvelle victime du Printempsarabe ? Sa situation semble en tout casde plus en plus précaire depuis quel’APST a décidé, le 19 septembre, dedemander à l’actionnaire-gérant égyp-

tien du voyagiste,Baher Ghabbour,de trouverun nouveau garant. Si ce dernier semble avoirentamé la restructuration annoncée (9 salariésdont Pascal Boyer,directeur commercial, sonten cours de licenciement) et a promis de faireaboutir les transferts de fonds depuis l’Égyptequi doivent permettre de payer les créanciersetde remettre leTOàflot, les réseauxmontrentleur plus grande méfiance.TourCom dès le

mois d’août, mais aussi CarrefourVoyages etASVoyages plus récemment ont explicitementrecommandé à leurs adhérents de ne plus ven-dre STI. « On continue pourtant d’assurer etde répondre à toutes les demandes des agen-ces », remarque Dominique Hallier, directeurdesventes,présent sur le standdeSTIpendantles 4 jours de l’IFTM-Top-Resa.

Cette mauvaise passe pourrait peut-êtretrouver une issue favorable dans un contextegéopolitique parfaitement apaisé.Mais la sor-tie d’une vidéo islamophobe puis les caricatu-res publiées par Charlie Hebdo ont faitremonter la tension, incitant même le minis-tère desAffaires étrangères à recommander laplus grande vigilance dans une vingtaine depays du monde musulman. « Ce qui se passeactuellement aura un impact immédiat sur lesventes », reconnaît René Thibaut, directeurcommercial deTUI France. C’est égalementce que craint Jean-Pierre Mas, co-présidentd’ASVoyages. « Les Français sont ultra-sen-sibles à ce genre d’événement.L’arrière-saison

risque d’être compliquée », indique-t-il. LaTunisie a certes connu un beau retour engrâce cet été avec des ventes de forfaits enhausse de 25,5% sur la période du 1er mai au31 août, selon le dernier baromètre du Ceto.« Mais on est encore très loin des niveaux d’ily a deux ans », tempère Jean-Pierre Mas.Sur-tout, les voyagistes,anticipent un nouvel hivertrès difficile en Jordanie et en Égypte. La pre-mière subit implacablement l’amalgame avecle conflit syrien et n’engrange aucune venteou presque de l’avis de tous lesTO.Entre jan-vier et juillet, la fréquentation hexagonale y aencore chuté de 25,5% par rapport à la mêmepériode en 2011. « Nous continuons de pro-grammer le pays en brochure mais c’est pourassurer une présence solidaire.Le retour d’unechaîne charter n’est pas d’actualité », préciseHelmut Stuckelschweiger, président de TopofTravel.Le SNAV Centre-Est-Rhône-Alpesjoue également la solidarité en y organisant enpartie sa convention en octobre, en combinéavec Israël et la Palestine.

L’onde de choc du Printempsarabe, entretenue par uneagitation salafiste très médiatisée,continue de perturber les fluxtouristiques. Les voyagistes ontconstruit leurs programmationsd’hiver en conséquence.


Invariablement depuis lesrévolutions arabes, la fré-quentation française en

Tunisie et Égypte, commecelle d’autres Européens du

sud (Espagnols et Italiens enparticulier), remonte pluslentement que celles des mar-chés allemand, britanniqueou russe (voir tableauci-dessous).

Le DRV (Deutscher Reise-Verband), équivalent alle-mand du SNAV, estimed’ailleurs que lesTO du pays« devraient retrouver à la finde l’année les niveaux atteintsen 2010 sur laTunisie. » Rai-son de cette normalisation ?Sean Tipton, le porte-parolede l’ABTA (Association ofBritish Travel Agents), avan-ce une explication concer-nant la clientèle du Royaume-Uni. « Les recommandations

du Foreign Office [le minis-tère britannique des Affairesétrangères, Ndlr] sont moinsrestrictives et plus claires quecelles du Quai d’Orsay, expli-que-t-il. Les Anglais sont trèsréalistes : s’il n’y a pas de res-trictions, ils partent. »

À l’inverse, les Françaisseraient bien plus sensibles àl’actualité, car sans douteaussi plus informés. « Ils sontbeaucoup plus branchés surl’actualité tunisienne qued’autres clientèles, confirmeAmel Hachani, la directricede l’OT tunisien en France.On l’a encore vu lors de laréactivation temporaire ducouvre-feu en juin dernier. »

Autre explication : la criseéconomique actuelle touchemoins durement le nord del’Europe que le sud. « Et surle plan opérationnel, les TOde ces pays sont plus sécuri-sants pour les hôteliers, doncobtiennent plus facilementdes lits, explique JürgenBachmann, le secrétairegénéral du Ceto. Ils n’ont pasle décalage de trésorerie queconnaissent les opérateursfrançais, donc ils accompa-gnent davantage les hôteliersfinancièrement et paient sansdélai, et leurs flux sont moinssaisonniers qu’en France. »

Allemands, Anglais, Russes :

pourquoi ils reviennentplus vite

événementActus 11

vos réactionssur l'articlelechotouristique.com

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Quant à l’Égypte, la fréquentation françaisen’y a pas redécollé sur les huit premiers moisde l’année (seulement +1% par rapport à2011),contrairementà la tendancesurd’autresmarchés européens (voir ci-contre). « Inutilede se démener et d’investir », se résigne Olivierde Nicola, le président de Fram, quand onl’interroge sur la programmation de l’hiver.« Les clients n’ont manifestement pas envie d’yaller. Nous la proposons donc a minima ».Marmara, premier vendeur du pays, a de soncôté changé d’établissement pour proposer unclub,leCoralBeachàHurghada,dedimensionréduite.« Le marché français ne devrait revenirqu’en 2013 », estime Amr El Ezari, directeurdes offices de tourisme égyptiens. La grandecroisière de 15 jours, entre le Caire et Louxor,qui va reprendre à partir du mois de mars, ad’ailleurs rencontré peu d’écho dans l’Hexa-gone. Elle n’est commercialisée pour l’instantque sur le marché allemand.

Textes de la rédaction

Fréquentation touristique en Tunisie et Égypte en 2010 et 2012(Période de janvier à août)Tunisie Égypte

2010 2012 2012/2010 2010 2012 2012/2010

Français 955 259 695 340 -27% 402 275 232 705 -42%

Allemands 264 553 232 694 -12% 837 330 732 047 -13%

Anglais 218 914 208 942 -5% 968 186 675 787 -30%

Russes 123 148 169 065 37% 1 730 995 1 412 898 -18%

TotalEuropéens 2 498 009 1 972 406 -21% 6 961 102 5 205 463 -25%

3 La sortie d’unevidéo islamophobepuis lescaricaturespubliées parCharlie Hebdo ontfait remonter latension, incitantmême le ministèredes Affairesétrangères àrecommander laplus grandevigilance dans unevingtaine de paysdu mondemusulman. Ci-contre, desTunisiens brûlentun faux drapeauaméricain devantl’ambassade desÉtats-Unis.

Sources : Office national du tourisme tunisien / Egyptian Tourist Authority


RepoRtageActus12

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En « speed dating »au salon IFTM-TOP RESALe village des TO a organisé un « speed dating »entre tour-opérateurs et agents de voyages.7 minutes pour convaincre !

M ercredi, 10h, un gongretentit dans le Villagedes tour-opérateurs du

salon IFTM -Top Resa. Le chro-nomètre,affichésurdesécransauxdeux extrémités du « village »,commence son décompte. Le« speed dating », organisé pour lapremière année,peut commencer.« Nous sommes ponctuels, nousavons fait10 000kmpourvenir ausalon » explique Karine Monrosty,

ces à Avoriaz. Karine etYannickenchaînent les questions : sur lesdates car ils n’ont pas les mêmesvacancesqu’enmétropole, le rapa-triement (à Paris ou à résiden-ce ?)… Gong ! Les 7 minutes sontécoulées, direction Ailleurs Voya-ges. La directrice commercialeprésente le TO, peu connu, etpourtant référencé par ThomasCook.Descircuits surmesure,unebrochure Afrique. Karine s’assoit,un bon point pour l’oratrice qui aréussi à captiver son audience.Gong !ChezLagrange,unpower-point concis avec les nouveautés,un sachet parfumé en cadeau etbien sûr, des brochures qu’il four-rent dans leurs valises à roulettes.Gong ! Au stand Look, tous lesagents ont l’air occupés. Ils tour-nent les talons vers Marmara. NileSénégal,ni leMexiquen’intéres-sent nos vendeurs, encore moinsles Antilles. « Ça me désole qu’onne sache pas ce qui peut être per-

tinentpournotreclientèle »consta-tera Karine. Gong ! Sur le standCompagnie International desCroisières, les deux participantss’éternisent. Enchaînement avecAsia. La commerciale oublie pen-dant tout l’entretien que les Réu-nionnais cherchent des séjours« depackagés ».Puis Costa, impas-se sur Ollandini. Chez Donatello,« pas de questions particulières,tout fonctionne bien » constateYannick. Gong ! Son coup decœur: Kuoni. « Possibilité d’extir-per les vols, site BtoB, réservation,toutestnickel. »12h30.Gongfinal.Nos deux participants ont leursvalises pleines de brochures aprèsneuf rendez-vous.« Onpourrait enfaire moins mais de plus grandequalité et avoir un bloc-notesaussi » imagineKarine.Cequiaurafait la différence lors des présenta-tions : la qualité d’écoute afin decapter les besoins et attentes desagents. Mathilde Khlat

RepoRtage

5 Pour la première année, le Village des TO a organisé un « SpeedNetworking » entre tour-opérateurs et agents de voyage. Ce concept estinspiré d'un modèle anglo-saxon qui a fait ses preuves.

● Entre deux prises de micros,Guillaume Linton, maire du village desTO, explique le concept de cetteinitiative : « le but était d’ouvrir auxagents un créneau à eux pour qu’il fassele tour de la planète TO ». Dès 8rencontres validées, ils gagnent uneentrée pour la soirée de l’AFTER IFTM-Top Resa, ce qui permet de « combinerconvivialité et professionnalisme »poursuit le maire. Mercredi matin, unevingtaine d’agents de voyage ont joué lejeu, contre une trentaine le jeudi matin.Des résultats un peu décevants.« L’opération n’est pas encore dans lesmœurs mais nous la reconduisonsl’année prochaine » révèle Guillaumeconvaincu de la pertinence del’opération.

Le Speed datingreconduit en 2013

responsable de production, etYannick Fratoni, responsabled’agenceThomasCookàLaRéu-nion.Visiteurs assidus, ils étaientles premiers à recevoir leur plan-ningcomptantdouzerendez-vousd’affilés. Pas de malentendu : lecoup de foudre sentimental n’estpas au programme.En 7 minutes,les représentants des 21 tour-opé-rateursvontdevoirprésenter leursbrochures hiver 2012-2013 auxagentsdevoyage qui s’étaientpré-inscrits à l’opération.

Pour nos deux participants,l’objectif de ces rencontres est decréer un contact privilégié avec lesTO et faire le plein de brochurespour les sept agences de l’île. Pre-mier speed-dating chez Pierre &Vacances. Le discours estciblé autourdesnouvelles résiden-


RepoRtageActus14

Il n’y a pas eu foule dans les agences cet étéaprès un mois de juillet catastrophique,août ne pouvait être que meilleur. Selonle baromètre mensuel SNAV/Atout Francepublié le 20 septembre, le nombre de départsenregistré le mois dernier a progressé au globalde 2,8% en nombre de passagers, et de 5,4%en volume d’affaires après un mois de juilletqui avait accusé un recul des départs de 12%en volume d’affaires et en nombre de passa-gers. « C’est une bonne nouvelle,même si celane va pas récupérer le mois de juillet qui a étédramatique», confirme Christian Delom,directeur de la Stratégie chez Atout France.

En effet, en progression de seulement2,6%, les réservations enregistrées en juilletpour des départs au mois d’août et sur l’arriè-re-saison ne laissaient pas entrevoir de repriserapide de l’activité en agences. Le mois d’aoûtn’a fait que confirmer cette tendance. Lesréservations effectuées le mois dernier pourdes départs ultérieurs ont été en baisse toutesdestinations confondues (France et étranger)de 4,9% en nombre de passagers et de 3,4%en volume d’affaires. Céline Perronnet

économie

PassagersVolume d'affairesCanada

Indonésie

USA

Tunisie

Antilles françaises+14%

+25%

+32%

+35%

+20%

+8%

+21%

+18%

+12%

+1%

Passagers

Volume d'affaires

Seychelles

Espagne

Grèce

Réunion

Corse -23%

-13%

-26%

-31%

-24%

-22%

-17%

-12%

-42%

-32%

Après un été 2011 radieux, les incertitudes sur la desserte d’AirFrance ont plombé la fréquentation estivale en Corse. Trop

chers, La Réunion, et plus globalement l’Océan Indien, ont été lestémoins d’une baisse spectaculaire de la clientèle française cet été.Comme prévu, la Grèce n’a pas non plus fait de miracle et a pâtide l’incertitude autour de son avenir dans l’Union Européenne.Enfin, la vente de l’Espagne en agence a continué de chuter alorsque le pays a enregistré un record de touristes étrangers cet été.

Les Antilles françaises sont la bonne nouvelle de ces vacances2012 tout comme l’Indonésie, qui, tirée par sa destination

phare Bali, a accueilli de nombreux touristes français. Malgré lahausse du dollar, le succès des voyages vers les États-Unis nes’est également pas démenti, particulièrement sur les courtsséjours. Enfin, la grande perdante de l’année 2011, la Tunisie, aconfirmé son retour mais reste toujours en retrait de - 20% parrapport à 2010.

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Flopê

évolution 2011/2012 de mai à août des départs(en volume d’affaires et passagers)

évolution 2011/2012 de mai à aoûtdes réservations et des départs (en volume d’affaires)

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moyen-courrier Long-courrier total

« Le bilan de début mai à fin août est préoccupant », selonChristian Delom. Ce tableau résume bien la situation

difficile des agences de voyages : seuls les réservations et lesdéparts vers la France ont affiché des résultats positifs ces quatrederniers mois. Il reflète également une tendance de fond : lesFrançais partent de moins en moins à l’étranger et anticipent leursachats sur la France, où les stocks s’épuisent bien plus vite quepour les destinations moyens et long-courriers.

France moyen-courrier Long-courrier total

RéservationsDéparts

France

-0,5 %-0,6 %

0,9 %

-1,2 %

3 %

-2,4 %

-7 %

-3,6 %

RepoRtageActus16

Les stratégies de production pour l’hiverLes temps changent… et sont durs pour lestour-opérateurs bousculés par une criseéconomique qui érode leurs marges, uncontexte géopolitique qui évince quelquesdestinations majeures de leurs portefeuilles etdes tendances de consommation qui remettent

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Des stocks adaptéset de la flexibilité« Avant, être TO, c’était avoir des produits et des stocks », constatePatrice Caradec, président de Transat France. « Aujourd’hui, c’estavoir des clients et s’adapter à leurs demandes. Il ne s’agit plus detout acheter pour tout vendre mais d’être flexible, prêt à faire desrachats mais sans précipitation, histoire de ne pas traîner ensuite desstocks revendus en promos ». De nombreux voyagistes adoptent cetétat d’esprit réaliste « less is more » pour l’hiver. « Nous aurons 35 à40 % de sièges engagés en moins », annonce ainsi Olivier de Nicola,président de Fram. « Ce qui ne veut pas dire que nous aurons 35 à40 % de clients en moins mais on espère qu’en réduisant l’offre, nosproduits seront plus attractifs et les prix plus conformes à larentabilité du secteur ». ■

Des prix bloqués et qui flashentLook et Vacances Transat en font une de leurs promesses fortes del’hiver. Quelles que soient les fluctuations du prix des carburants oules variations monétaires, les prix sont fixes et définitifs à laconfirmation de la réservation. Sont concernés tous les produits àengagements des deux TO soit 80 % de l’offre de Look, 40 % de cellede Vacances Transat en République Dominicaine, au Mexique, enJamaïque, au Canada et en Laponie. Ils en espèrent un avantageconcurrentiel quand Marmara, par exemple, a renoncé à cettegarantie des prix. De même, Visiteurs affiche un « taux de devisesgaranti » sur tous les départs de l’hiver.Côté prix, le groupe Transat innove aussi avec le QR code quiremplace en brochure les traditionnels tableaux de prix chez Look.Ça va flasher ! ■

Des brochures qui font de« l’inspirationnel »Moins de descriptifs, plus de photos, d’avis d’experts, desuggestions pour faire rêver le client… Les catalogueslorgnent de plus en plus du côté des magazines etnombreux sont ceux qui s’offrent un lifting de rentrée :ainsi la brochure Voyages de Noces d’Exotismes, celles deVacances Transat ou encore celle de Snotour qui ajoutedans ses pages des témoignages de personnalités sur lesstations de ski. Un vrai magazine, Look en offrira bientôt unen complément de son catalogue, baptisé « Look at this »en format pocket presse magazine, avec « un ton décalépour faire passer aux agences des informations sérieuses ».À noter qu’en ces temps de rationalisation, Visiteurs adoptela brochure unique, Top n’a plus que deux catalogues, Framélague ses paginations. ■

en cause leur modèle. L’hiver 2012-2013 estdonc plus stratégique que jamais avecl’absolue nécessité de maîtriser les coûts touten continuant à innover pour se démarquer etséduire un client zappeur et de plus en plusregardant sur son budget. Pascale Filliâtre

Des départs régionauxet de la proximité« La province pour nous est vitale » rappelle Philippe Rouas directeur commercial deVacances Transat. Le plan de vol a été aménagé afin d’offrir plus de départs régionauxsoit 37 destinations au départ de Paris et de 8 villes de province. TC France joue aussila carte des départs de région. Plus prudent, Fram a rationnalisé et se concentre sur10 villes (dont profite Plein Vent pour son développement). Top, « spécialiste de terreschoisies » mise, lui, avec succès, sur les aéroports secondaires, une vingtaine cet hiveret près d’une trentaine l’été prochain (Bergerac, Deauville…). ■

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Des circuits et des clubs,encore et encoreLes deux valeurs sûres des TO traditionnels, gage de valeur ajoutée voire d’exclusivité.Tous mettent le paquet donc, en multipliant en circuits les services et la qualité quipassent par plus de départs garantis (Vacances Transat, Nouvelles Frontières, Jettours, Top…), de nouvelles gammes (Platinium pour la Française des Circuits soitdes formules accompagnées depuis Paris), des déclinaisons en privé (en nouveautéchez Fram, renforcées ches Asia et Kuoni) et toujours plus de destinations (laMalaisie chez Jet tours et Vacances Transat, le Népal, Oman, la Jamaïque ou encorela Zambie, le Zimbabwe et le Paraguay pour NF « le défricheur »). Les Clubs (enattendant un nouveau venu, Top of Travel, pour l’été) modulent l’animation (7 clubsPause&Vous chez Look à l’instar des Cosy Clubs de TUI France) et thématisent plusque jamais : les Framissima organisent des semaines danse musique, cirque, théâtre,bridge, cuisine… Look ajoute des packs surf au Maroc, Kite surf en Martinique, despacks découverte « atelier cuisine » (Maroc, Cap vert, Jamaïque)… ■

Des destinations prioritairesLa République Dominicaine (Thomas Cook augmente le stock de province de15 %, Vacances Transat table sur 50 000 pax avec 6 vols directs XL au départde paris et province), le Mexique (où s’installe Marmara), l’Île Maurice, lesMaldives sont quelques-uns des block-busters de l’hiver mais le Sénégal (avecun nouveau club Marmara) devrait aussi faire parler de lui. Les Antillesfrançaises ont la cote (avec un club Lookéa en Martinique et l’arrivée dugroupe NG Travel) tout comme les Canaries ou Madère (Plein Vent). Lespetites nouvelles qui montent : la Jamaïque et plus pointue chez Héliades, SaoTome. Et aussi Madagascar qui arrive chez Tourinter ou encore Zanzibar chezBeachcomber tours. L’Égypte en revanche est programmée a minima. LaTunisie se donne de la visibilité chez Jet tours avec une brochure Tozeur. ■

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Le Parlement Européena adopté un rapportdemandant à laCommission de mettreen place une législationprotégeant lespassagers.

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C ela fait plus de dix ansque la mise en placed’une législation proté-

geant les passagers en cas defaillite de compagnies aériennespiétine. La semaine dernière, laParlement Européen a relancé lesujet en adoptant un rapportd’initiative demandant à la Com-mission européenne d’agir. Ungeste salué par l’Ectaa, qui rap-pelle qu’1,8 million de person-nes ont été affectées par lesdéfaillances de compagniesaériennes en 10 ans, avec uncoût moyen de 800 euros parpassager.

Pour RichardVainopoulos, cerapport à de forte chance d’êtresuivie d’effets dans les mois quiviennent. Mais l’Ectaa est moinsoptimiste. « C’est un rapportd’initiative qui n’a aucune forcede loi, explique Isabelle Leroy,

responsable juridique. Il faudraconvaincre la Commission etcela va être difficile ». « La Com-mission n’a pas l’intention deréviser ou d’introduire une nou-velle législation » à ce sujet, a ainsiannoncé le Commissaire euro-péen aux transports, Sim Kallas,en août dernier. « Il faut aussil’accord du Conseil. Et les com-pagnies aériennes sont très pro-ches de ces gens » explique l’Ec-taa. Pour les ministres présentsau Conseil, les compagniesaériennes, souvent encore déte-nues en partie par les États, nesont pas des entreprises « norma-les ».

un trop faible risquede défaillance ?

Les compagnies aériennes,représentées par IATA, s’oppo-sent en effet à une législationeuropéenne.Avec le BAR (Boardof Airlines Representatives) oul’AEA (Association of EuropeanAirlines), ils avancent les mêmesarguments. D’abord, la faibleproportion de passagers touchés,0,08% du total sur les dix derniè-res années.Ensuite, le coût qu’untel système représenterait pourles compagnies, et in fine, la dis-torsion de concurrence engen-drée. Un fonds de garantie euro-péen représenterait « un élément

de distorsion de concurrence carles passagers de compagnies pré-sentant une très faible risque dedéfaillance devraient subvention-ner les passagers qui réserventsur des compagnies plus faibles »explique IATA, citant le rapportSteer Davies Gleave pour laCommission européenne.

« On ne pousse pas une caissede garantie au niveau européen.Il faudrait une règle européennegarantissant une protection maisqui laisse à chaque État le soin del’appliquer » explique toutefoisl’Ectaa. De fait, d’autres optionsexistent, comme le renforcementdes garanties bancaires,des assu-rances obligatoires ou de nouvel-les lois sur les faillites.

« L’industrie aérienne penseque les incidents concernant despassagers affectés par la faillitede compagnies aériennes pour-raient être réduits en adoptantdes règles plus strictes en matièrede contrôle des finances descompagnies », une meilleureinformation sur les options d’as-surances, ou une coopérationrenforcée avec les gouverne-ments pour des rapatriements,estime IATA.

Fabrice Bugnot

● Le rapport de Steer Davies Gleave, « Impact assessment of passengerprotection in the event of airline insolvency », étudie plusieurs options. Le fondsde garantie européen serait « efficace » pour protéger les passagers, mais poseune question : « est-ce que le problème est suffisamment important pour justifier(…) une distorsion de concurrence ». Une assurance obligatoire seraitégalement efficace « mais le niveau des garanties requises (…) serait tropélevé pour être praticable pour l’ensemble des compagnies, a l’exception decelles avec les plus larges réserves de liquidité ». D’autres mesures, moinssatisfaisantes en termes de protection, pourraient en revanche être mises enœuvre plus facilement.

Quel système de garantie ?

1,8 million de personnesont été affectées par lesdéfaillances de compa-gnies aériennes en 10 ans.6

reportageéconomieActus18

Le défi de la protectioncontre les faillites aériennes


RepoRtageActus20

Voyages-sncf.com veut créerl’agence du futurD’ici la fin de l’année,Voyages-sncf.comlance officiellementMytripset, un outil pouraccompagner levoyageur de porte àporte. La DeutscheBahn s’essaie aussi aumultimodal, mais avecGoogle.

«D ans les compara-teurs, le train estpeu présent par

rapport aux compagnies aérien-nes, estimeYvesTyrode, DG deVoyages-sncf.com. Nous per-dons des opportunités deconvaincre des clients qui, spon-tanément,n’auraient pas pensé ànous ». C’est notamment pourcette raison que la filiale de laSNCF lance, d’ici la fin de l’an-née, son site multimodal. Il s’agitde Mytripset.com, un compara-teur européen de modes de trans-port (train, avion, voiture), pou-vant aller jusqu’à la réservation.« J’aimerais ajouter le covoiturageet le bus », ajouteYvesTyrode.

Depuis quelques semaines, lesinternautes sont invités à tester laversion bêta de Mytripset, acces-sible depuis un ordinateur/unIpad, et à faire part de leursremarques. La prochaine étape,c’est l’ajout de Mytripset sur lapage d’accueil de Voyages-sncf.com, et ce « d’ici la fin de l’an-née»,près du moteur de réserva-tion. Un tel positionnement auravaleur de lancement officiel.

La DeUtSCHe BaHNCHoiSit googLeVoyages-sncf.com adopte doncune stratégie différente de laDeutsche Bahn : grâce à une

alliance entre Google et la com-pagnie ferroviaire allemande,l’application de cartographieGoogle Maps, qui affichait déjàdes trajets en voiture et à pied,se dote d’un onglet « train » per-mettant de visualiser les itiné-raires et les horaires via le rail.Le consommateur peut ensuitesélectionner le train qui l’inté-resse et, d’un clic, être redirigésur le site marchand de la DBpour acheter son billet.A contrario, pas question pourVoyages-sncf.com de s’acoqui-ner avec le géant de la recher-che sur Internet, du moins pourl ’ in s t an t . Cra ignez-vousqu’après avoir donné accès àvos informations, Google vousfacture le bouton « réserver »accessible aux internautes ?

« Absolument », répond YvesTyrode, qui donne une deuxiè-me raison à sa stratégie : « Notrepropre outil sera sur l’ensembledes OS (systèmes d’exploita-tion), alors que les internautesn’ont pas tous Google Maps ».Mais Voyages-sncf.com neferme pas complètement laporte au groupe de MountainView. D’ailleurs, malgré lui,certainsTGV sont déjà visiblesdans Google Maps, comme lesStrasbourg-Francfort. Explica-tion : « Des lignes sont coopé-rées par la SNCF et la Deuts-che Bahn ». Du coup, la SNCFpeut observer le comportementdes consommateurs par rap-port à un service de cartogra-phie. Le hasard fait bien leschoses… Linda Lainé

● Voyages-sncf.com fédèredésormais trois distributeurs enligne de la SNCF : Voyages-sncf.com en France, le site TGV-Europe.com en Europecontinentale, mais aussi RailEurope.co.uk au Royaume-Uni.Dorénavant, le groupe SNCFdispose donc d’un site detransporteur (Sncf.com) et dedeux sites de distributeurs :Voyages-sncf.com en Europe etRail Europe pour les clientèlesnon européennes. Les clientseuropéens autres que Françaisont effectué des commandescumulées de 420 Me l’andernier, en croissance de 24 %par rapport à 2010. Voyages-sncf.com a réalisé des ventes totalesde 3,3 Mds e l’an dernier.

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EasyJet se renforce sur le voyage d’affairesLa compagnie,présente pour lapremière fois surl’IFTM-Top Resa, lanceun tarif négocié pourses billets flexibles.

L ’optimisation des dépensesdes entreprises pour leursvoyages d’affaires, qui

s’est accélérée avec la crise,serait-elle une chance pour lescompagnies low cost ? La com-pagnie easyJet, présente pour lapremière fois sur l’IFTM-TopResa,dans le ClubAffaires,miseen tout cas sur cette clientèle.À l’occasion du salon, elle venaitprésenter une nouvelle offre,Fixed Flexi, qui permet auxvoyageurs d’une même entre-prise de bénéficier de billetsflexibles, mais négociés avec untarif fixe sur une ou plusieursroutes. « On va pouvoir attirerdavantage de grandes entrepri-ses, explique Sébastien Calme-jane,directeur des ventes Francepour easyJet. Ce produit fonc-tionne sur la base du Flexi, lancé

il y a plus d’un an, avec des chan-gements de billets illimités unesemaine avant la date initiale dedépart et trois semaines après,une place à l’avant, des siègesdisponibles 2 heures avant… ».

La stratégie d’easyJet pourséduire cette clientèle ne s’arrêtepas là. « Nous avons beaucouptravaillé la ponctualité et la dis-tribution explique Sébastien Cal-mejane.On s’est aussi rapprochédes réseaux, Amex, Expedia, etcertains plus petits. On a signéune trentaine de partenariats ».La compagnie, présente sur tousles GDS et les Self BookingTool,annonce une prochaine mise àjour sur Amadeus. Elle lanceégalement un centre d’appeldédié aux agences de voyages etsociétés partenaires, AIR.

un siège attRibuépouR 4 a 15 euRosAutre évolution, l’expérienceclient. En novembre, un siègesera attribué gratuitement à tousles passagers, qui pourront aussichoisir un numéro de siège par-ticulier lors de leur réservation

pour 4 à 15 euros. EasyJet éten-dra également son accès coupe-file au Terminal 2B de Paris-Charles de Gaulle.

Si aujourd’hui, environ 20%des passagers EasyJet sont déjàdes voyageurs d’affaires, la com-pagnie espère que ce nouveaupositionnement lui permettrad’aller plus loin. « Notre part demarché a progressé cette annéeet on espère continuer » expli-que Sébastien Calmejane, évo-quant un pourcentage à deuxchiffres.

De fait, le recours aux com-pagnies low cost semble s’êtreinstitutionnalisé dans le mondedu voyage d’affaires. D’après le

dernier baromètre réalisé parCoach Omnium pour Ameri-can ExpressVoyages d’Affaires,un tiers des cadres de PME-PMI voyagent désormais régu-lièrement en low cost. Et trois-quarts des gestionnaires depolitique voyage disent faireconfiance aux compagnies lowcost. Pour preuve, easyJet affi-che plusieurs contrats avec dessociétés du CAC 40. Mais cettetendance se poursuivra-t-elle ?« La France est un des pays oùle taux de pénétration des lowcost est le plus bas, environ20 % contre 40 % en moyenneen Europe » note Sébastien Cal-mejane. Fabrice Bugnot

● Si la part moyenne des voyageurs d’affaires sur easyJet atteint 20 %,certaines lignes affichent plus de 40 %, comme Paris-Nice ou Paris-Toulouse, passé de 7 à 8 fréquences cette année. D’autres dessertesrégionales depuis Lille, recèlent un fort potentiel, comme les transversesToulouse-Nice, Lyon-Bordeaux, ou Lyon-Toulouse. Des lignes sur lesquelseasyJet pourrait se renforcer, selon Sébastien Calmejane.

Des routes à fort potentieL

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EasyJet affiche unecroissance de sonchiffre d’affairesde 15,7% sur lesemestre clos finmars 2012.4


RepoRtageActus24

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Classic International Cruisesfait plonger ses affréteurs

L’immobilisation desbateaux de la compagnieportugaise met les TOfrançais qui les avaientaffrétés en difficulté.NDS est en premièreligne, mais Terre Entièrepourrait aussi y perdredes plumes.

Que se passe-t-il chezClassic InternationalCruises ? En quelques

jours, à la mi-septembre, les qua-tre navires de la compagnie ontété immobilisés par décision dejustice dans les ports européensoù ils faisaient escale. Des saisiestoutes décidées en raison de fac-tures et/ou de salaires impayés.En France, ces immobilisationsmettent en difficulté plusieursaffréteurs,àcommencerparNDSVoyages qui opérait, depuis jan-vier dernier, le Princess Danaé.Après une saison plutôt réussie, lenavire a été saisi à Marseille le 15septembre, forçant NDS à annu-ler en catastrophe le départ prévuce jour-là et à suspendre jusqu’ànouvel ordre ses ventes et sesopérations.

Sans déblocage rapide, la finde la saison semble plus quecompromise, alors que quatrecroisières étaient encore au pro-gramme (dont une devant com-mencer le 29 septembre). Laproduction 2013, qui débute parun tour de l’Amérique du sud, àbord du Princess Daphné(actuellement bloqué aux Cana-ries), pourrait également êtremenacée. Mais au-delà, c’estbien la survie de NDS qui est enjeu. L’opérateur réalise en effetla totalité de son activité par lebiais de CIC (Classic Internatio-nal Cruises), dont il est l’agentgénéral en France, et qui estaussi… son principal actionnaire.

Une situation capitalistique quicomplique évidemment, pourNDS, la recherche d’un éventuelnouvel armateur auprès duquelaffréter.

un dépôt de bilanest à cRaindReLeTO pourrait en outre se retrou-ver rapidement en manque detrésorerie s’il doit rembourser sesclients sans avoir récupéré lesmontants des affrètements déjàréglés à la compagnie.Unconnais-seur du secteur confiait d’ailleurs,mardi, qu’un dépôt de bilan étaità craindre « dès cette semaine ».Un scénario auquel l’APST, dontNDS est membre,se serait prépa-

rée en vérifiant qu’elle disposaitdes« garantiessuffisantes »,d’aprèsun proche de l’association.

Bien que touchée dans des pro-portions moindres,Terre Entièresera l’autre principale victime deces immobilisations. CommeNDS, le TO a dû supprimer endernièreminute sesdeuxcroisièresprévues d’ici mi-octobre à bord del’Arion, bloqué dans le port mon-ténégrin de Kotor. Le 24 septem-bre, il a lui-même fait saisir lenavire, procédure grâce à laquelleil espère obtenir le paiement de2ME de créances. « Tous nosclients,environ 500 au total,serontremboursés d’ici le 15 octobre,promet Hubbert Debbash, PDG.Cela représente un peu plus de1ME, mais notre avenir n’est pasmenacé. »

Selon lui, la situation actuellefait suite à la mort, le 29 mai der-nier,du fondateur de CIC,Geor-ge Potamianos. « Deux de ses filsont repris la barre et sont en trainde provoquer l’effondrement del’entreprise, peut-être pour apu-rer les dettes du groupe », confieHubbert Debbash, qui dit êtredéjà en quête d’un nouveaubateau pour 2013.

Christophe Plotard

● Même si NDS voyages réalise la majorité de ses ventes en direct, lesréseaux suivent également l’évolution de la situation. À l’agence BleuCroisières, à Lyon, on confie « avoir reçu un mail du siège d’AS Voyagesdemandant de ne plus vendre cet opérateur ». Idem dans le réseau Tourcom,où les ventes sont suspendues depuis le 5 septembre, date à laquelle lePrincess Danaé avait été une première fois immobilisé durant plusieursheures à Lisbonne. Françoise Kunzer, de l’agence 1001 Croisières, à Nantes,indique quant à elle « ne plus proposer les départs de l’automne » maisattend « de nouvelles informations concernant les croisières de 2013 ».

Les agences dans Le fLou

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3 Les quatre naviresde Classic InternationalCruises sontimmobilisés depuismi-septembre pardécision de justice.

5 MV Athena

5PrincessDanaé

5 L’Arion

5 PrincessDaphné

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La communication événementielleest sortie des années noires

L’ANAé a profité del’IFTM-Top Resa pourprésenter sonbaromètre annuel surl’activité des agencesévénementielles. Bienque le secteur se porteglobalement bien, ildoit, comme letourisme, de plus enplus faire face auxdécisions de dernièreminute.

À contre-courant du sec-teur du tourisme, la com-munication événemen-

tielle a enregistré des perfor-mances à la hausse en 2011.Comme chaque année, l’ANAé(Association des agences decommunication événementielle)a interrogé ses 60 adhérentspour recueillir leur perceptionsur l’évolution du marché.

des tendancespositives« 2012 sera globalement unebonne année comme l’a été2011. On est sorti des années

noires. La communication évé-nementielle a pris une placedans la stratégie de communi-cation des entreprises », indi-que Gérard Denis, administra-teur de l’ANAé. Ainsi, en 2011,2/3 des entreprises ont faitappel à une agence événemen-tielle pour mener une opérationinterne. Mais ces tendancespositives ne cachent pas, néan-moins, une certaine inquiétudedes adhérents. Pour 59 % desmembres de l’association, lasituation économique auraà court et moyen terme unimpact sur le business desagences. Ainsi, 51 % des agen-

ces prévoient une activité stablecette année, 30 % une progres-sion et 19 % une dégradation.« Il y a actuellement deux freinsmajeurs au développement del’activité : les ressources humai-nes et financières », note GérardDenis. Les annonceurs ont eneffet tendance à juger que leurséquipes internes sont suffisam-ment compétentes pour orga-niser elles-mêmes les événe-ments. En para l l è l e , l e srestrictions budgétaires desannonceurs poussent les agen-ces à prouver leur valeur ajou-tée de conseil pour décrocherun budget. Mais avant d’y par-

venir, elles doivent affronterune multitude d’appels d’of-fres. « Il faut calmer le jeu »,souligne Gérard Denis.L’ANAés’était d’ailleurs emparé de ceproblème en juin dernier encontactant le Médiateur de laRépublique en charge des rela-tions inter–entreprises afin qu’ilaccompagne l’association dansune démarche de progrès.Selon l’étude de l’ANAé, lenombre moyen d’agences misen concurrence lors d’un appeld’offres est désormais de 3,3.« Le message commence à pas-ser », poursuit-il.

Le baromètre de l’ANAérévèle également que les délaispour faire appel aux servicesd’une agence de communica-tion événementielle sont deplus en plus réduits. « Le man-que de visibilité est une ten-dance de fond », assure GérardDenis. « Lorsqu’une agence estsollicitée trois mois à l’avance,c’est désormais du long terme ! »Ainsi, 64 % des agences inter-rogées estiment que le délaimoyen est de plus en plus court,et 69 % jugent l’appréciationdes relations avec les clientsplutôt difficile. Céline Perronnet

● Selon le baromètre de l’ANAé, la taxation des voyages incentive aura unimpact négatif sur les résultats des agences en 2012. 35 % des membresde l’association estiment que leur chiffre d’affaires prévisionnel pour 2012sera en baisse de plus de 6 %. Dans le cadre de la loi de financement dela sécurité sociale, les incentives dont la valeur est comprise entre 215 et2 047 euros, sont désormais taxés. L’article L. 242-1-4 du code de lasécurité sociale soumet en effet à une « contribution libératoire » de 20 %les sommes ou avantages alloués par des entreprises tierces à des salariés,en contrepartie d’une activité commerciale.

La taxation des incentives pèse surLe chiffre d’affaires des agences

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3 Les agences membres del’ANAé tablent sur une bonneannée 2012. 81% d’entre euxprévoient une activité stableou en progression.

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Le recul de la fréquentationde la clientèle française(-21%) sur les sept pre-miers mois de l’année 2012n’a pas tempéré l’enthou-

siasme de Bernadette Willemin,directrice de l’office de tourismedes Seychelles à Paris :« 2011 a étéune année record. La destinationse porte bien. L’arrêt des volsdirects parAir Seychelles entraîneseulement un temps d’adaptationdes agences et de la clientèle ».Avec 18700 arrivées entre janvieret juillet, laFrance restecetteannéele premier marché émetteur versl’archipel.Air Seychelles, qui voledepuis le 1er mai en partage decode avec son nouvel actionnaireEtihad, a conservé le privilège del’exploitation d’un avion aménagéà ses couleurs. Emirates, Qatar

Airways et Ethiopian Airlinescumulent 20 rotations hebdoma-daires, avec escale, au départ de laFrance.

un Positionnementancré haut de gamme« Notre stratégie s’appuie sur laformation et l’information desagences,qui drainent l’essentiel denotre clientèle », explique Berna-dette Willemin. Chaque saisondepuis 2003,une centaine de ven-deurs bénéficient du programme« Seychelles Smart », financé parle gouvernement de l’archipel.Lesplus performants, retenus à l’issued’un voyage de familiarisation etd’un testdeconnaissances,obtien-nent un kit d’aide à la vente et unecertification valable un an.Le positionnement de la desti-

nation reste haut de gamme,avec une offre hôtelière centréesur les 4★ et 5★, et un marchétraditionnellement ancré sur lesséjours balnéaires, les voyagesde noces ou les combinés inter-îles. Les Seychelles doiventencore pousser la communica-tion sur les caractéristiques dis-tinctives de l’archipel, dont lesatouts géologiques et botani-ques et la culture créole restentméconnus. Le ministère duTourisme voudrait renforcerson positionnement sur desniches, comme la voile et lapêche. Pour le faire savoir, Ber-nadette Willemin promet unemontée en puissance des éduc-tours en 2013, en partenariatavec les TO et les réceptifslocaux. Olivier Mirguet

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Les Seychellesrestent au firmament

Le marché français recule depuis l’arrêt des vols directs, mais ladestination ne donne pas de signe d’essoufflement et confirmeson positionnement exclusif.

reportage

29DestinationLes seycheLLes

bon à savoir

comment y aller : Etihad a repris lesactifs d’Air Seychelles, y compris sesavions long-courrier, avec une escale àAbu Dhabi sur ses vols quotidiens, denuit, au départ de Roissy CDG. Auretour, le vol Seychelles-CDG n’est opéréque cinq fois par semaine. Qatar Airwayset Emirates proposent également desvols quotidiens via Doha ou Dubaï, audépart de Roissy CDG, Nice ou Genève.Compter entre 13 et 15 heures devoyage, escales incluses. Les tarifs A/Rdébutent autour de 780e, taxescomprises. Depuis Francfort, Condormène une politique tarifaire agressive,avec des tarifs inférieurs à 600e sur sesvols directs vers Mahé.

Budget : Pour un couple en voyage denoces, compter 2000e/pers pour 9nuits, en basse saison (octobre,novembre, mai, juin), en hébergement3★ ou 4★, vols inclus. Les dossiershaut de gamme peuvent atteindre30000e pour un couple, pour 5 nuitsen hébergement 5★ sup dans l’une desîles-hôtels de l’archipel.

Curieuse

Victoria Anse Source d’Argent

SeychellesSeychelles

Océan Indien

PRASLIN

Denis

Bird

North

Silhouette

LA DIGUE

MAHÉ

Situation

Curieuse

SEYCHELLES

Situation

SEYCHELLES

Océan Indien

Tanzanie

Kenya

Zambie Mozambique

Zimbabwe

Botswana

Madagascar

Île Maurice

3Avec 18700arrivées entrejanvier et juillet,la France esttoujours cette annéele premier marchéémetteur versl’archipel.

© OT des Seychelles



Les seycheLLes

« La fréquentation des Seychellesest régulière, sans vraie saisonnalité,contrairement aux Maldives ou à l’îleMaurice. Les événements quirisquaient de ralentir l’attractivitétouristique n’ont finalement pas eud’impact en 2012 : nous avons surassurer les clients quis’interrogeaient sur la présence derequins près du littoral, en leurassurant que des filets avaient été

installés. La piraterie maritime, quisévit dans cette partie de l’OcéanIndien, n’a pas eu d’incidence sur lasécurité des îles au centre del’archipel. Enfin, la suppression duvol régulier, qui était opéré jusqu’àl’année dernière par Air Seychelles,n’a déçu que les clients fidèles de ladestination. Les nouveaux clients nese disent pas inquiets de l’escale àAbu Dhabi. Je privilégie les vols surEtihad, parce que les horaires sontfavorables. Le retour s’effectue denuit, avec un départ à 20 heures 30.Cela évite aux clients de devoir selever tôt, au dernier jour de leursvacances, pour rejoindre l’aéroportdes Seychelles, sur l’île de Mahé ».

Destination30

uMahécaRacTèRe PLacIDeL’hélicoptère décolle en bout depiste de l’aéroport internationaldes Seychelles. Pour quelquesclients privilégiés, la compagnielocale Zilair assure des transfertsefficaces vers les îles voisines,jusqu’à une centaine de kilomè-tres de Mahé. Depuis les airs, lacapitale Victoria ressemble seu-lement à un bourg provincial,adossé à sa montagne, les piedsdans l’Océan Indien. L’archipelcompte 115 îles, disséminées surplus d’un million de kilomètrescarrés. Le pilote présente lesautres possibilités offertes parson Eurocopter, à 22 euros laminute de vol : le must, c’est un

petit-déjeuner sur un banc desable, nappes blanches et serviceinclus ! Plus tard dans la journée,de retour à Victoria, la villeconfirme le caractère placide quilui est attribué par tous les gui-des. Tout est propre, rangé. Parendroits, autour du Big Benminiature du rond-point del’horloge, ou sur Albert Street,l’urbanisme colonial évoque l’al-légeance passée à la Couronnebritannique.

ven caTaMaRanMInI-cRoIsIèRe eTMusIque cRéoLe« Soleil tous les jours, soleil nuitet jour »... La chanson favoritedu capitaine du catamaran tour-

ne en boucle sur la sono embar-quée. Un reggae hédoniste,hymne aux plaisirs de la vie, quiinvite au farniente sur le pont àl’avant du bateau. Trop calme,l’Océan Indien. « La navigationa été suspendue vers Denis etBird, en raison de la piraterieautour des Seychelles. L’année

prochaine, on n’en entendraplus parler »,promet le capitaine.Sous le vent, à 30 nœuds, lamini-croisière enchaîne agréa-blement les escales, jusqu’à unspot de plongée, repéré parl’équipage. Palmes, masque ettuba, et c’est parti pour uneheure d’observation des fonds

Julien Bernard,conseillervoyage chezUn Monde àdeux

DR

L’avis du connaisseur

3Le Big Ben miniaturedu rond-point del’horloge à Victoria.

Palmes, masque ettuba, c’est parti pourune heure d’observa-tion des fonds sous-

marins.4

Avec ses rochersgranitiques auxcourbes arrondiespar l’érosion, l'îlede La Diguepossède quelquesunes des plusbelles plages dumonde.4

5Curieuse Islande est un sanctuairepour une population de 300 tortuesgéantes.


couPs De cŒuR

• La culture créole et la maî-trise très répandue de la languefrançaise.

• Le site naturel protégé et la florede la Vallée de Mai, sur l’île dePraslin.

• Les balades à vélo à la Digue.• Les plages de la Digue, véritables

jardins secrets.

couPs De GRIFFes

• La circulation automobile, tropchaotique en montagne pourconseiller la location d’unevoiture à Mahé.

• La liaison maritime inter-îles, su-jette à la houle sur des vedettesinstables.


Les seycheLLes

Ce voyage a été réalisé en juin2012 avec l’aide de l’Officenational de tourisme desSeychelles, d’Etihad et du réceptiflocal Creole Travel Services.

31Destination

sous-marins, un tour parmi lesbans de poissons multicolores.En soirée, le vent se calmecomme par magie. La tempéra-ture de l’air reste assez doucepour dormir à la belle étoile, sousla voile ! Les cabines, de toutefaçon, sont trop exiguës...

wcuRIeuse IsLanDeLe DoMaIne DesToRTuesCurieuse Island n’est qu’un groscaillou posé au nord de la côte dePraslin. L’endroit, élevé au rangde parc national,mérite une petiteexcursion maritime : l’île (troiskilomètres carrés) est un sanc-tuairepourunepopulationde300tortues géantes, introduites aprèsla fermeture d’une lèprerie qui

accueillit ses derniers patients en1965.LavisitedeCurieusedébuteau tiroir-caisse d’un gardien duparc, qui exige l’équivalent d’unedizaine d’euros pour chaque visi-teur.L’effort est justifié par la pro-tection des écosystèmes particu-lièrement dynamiques, des forêtsde mangroves aux allures d’im-mense jardin botanique. Les tor-tues, elles, attendent sagement lesvisiteurs dans une clairière, en

retrait de la plage. Les mâles, quipeuvent peser jusqu’à 300 kilos,s’approchent sans peur, en dode-linant de la tête. Assis par terre,pour mieux les saluer, nousaccueillons bientôt leurs grossespattes avant sur nos genoux...Malgré leur regard placide, ilsimposent le respect.

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xLa Digue,anses d’harmonie

Le gardien d’Anse Source d’Argent l’a écrit àla craie blanche sur un rocher : nous sommessur l’une des plus belles plages du monde. Depuisle port de La Digue, les motifs de satisfaction ontété variés. Il a fallu louer un vélo, passer à côté descharrettes à bœufs qui constituaient, il y a quelquesannées encore, le seul moyen de transport collectiflocal, saluer les enfants qui jouaient dans la courde l’école primaire, traverser le Domaine de l’Union,une ferme-écomusée dont l’une des résidencesabrita le tournage d’Emmanuelle... La promenadese termine à pied, le long d’un sentier rythmé parles échoppes en feuilles de coco, leurs boissonsfraîches et leurs chapeaux de paille.D’autres plages, appelées anses, accueillentquelques baigneurs. Parfois, elles restent déser-tes. Quelle est la plus harmonieuse de toutes ?Encadrée par des palmiers, Source d’Argent estla gagnante, rythmée par ses rochers granitiquesaux courbes arrondies par l’érosion. On peut lesescalader, pour voir plus loin. Le sable est blanc etl’horizon, simplement ponctué par d’autres îlots quiressemblent à La Digue.

© OT des Seychelles et © Olivier Mirguet

Nos coNseils• Les constructions d’hôtels en bunga-lows sont fréquentes aux Seychelles.Elles offrent davantage d’intimité auxclients qui voyagent en couple.• Les clients en demi-pension peuventéprouver des difficultés à trouver despoints de restauration pour les repasmanquants à proximité de l’hôtel. Atten-tion, cette formule n’est pas à conseiller,notamment, au nord de Praslin.• Certaines plages, à Praslin, sont su-jettes aux algues. L’expérience peut êtredésagréable : renseignez-vous.

Destination


les seychelles

Des hôtels luxe et designPlace à l’intimité dans l’hôtellerie de luxe des Seychelles,où calme et design priment sur l’animation. Loisirs et prestations àla carte complètent une offre de services très étoffée.

w Raffles 5★, PRasliN86 villas, restaurant, piscine,bars, discothèque, plagepublique.Laconstruction récenteduRafflesa déprécié le panorama qui sur-

plombaitl ’ a n s eTakama-ka, sur lapointe del ’ î le dePras l in .

L’offre de loisirs est pléthorique(VTT, yoga, dîners romanti-ques...) Depuis les chambres, lasituation à flanc de colline devientun atout : un point de vue aériensur l’océan, depuis les petites pis-cines privées qui agrémententchaque villa. Quand la végétationaura regagné du terrain, les terras-ses deviendront intimes.En atten-dant, on voit tout ce qui se passechez les voisins !www.raffles.com/praslin

x PaRadise suN 4★,PRasliN

70 cham-bres,restau-rant, bar,p i s c i n e ,petite plagepublique.Les cham-bres sont

réparties harmonieusement,par 2oupar4,entredesbungalowsdansun petit jardin. La vie se déroule àl’avant de ce jardin, en front demer, sous le chapiteau du restau-rant... ou sur des chaises longues.L’hôtel s’est spécialisé dans l’orga-nisationdecérémoniesdemariage.Pour les sportifs,kayak (gratuit) etplongée faciles d’accès. L’anima-tion sur AnseVolbert rend certai-nes nuits trop bruyantes.www.paradisesunhotel.com

u coRal stRaNd 4★,Mahé

165cham-bres, res-taurant,bar, pisci-ne, accèsdirect à lap l a g epublique.

Le groupe russe Guta, proprié-taire de ce grand hôtel en pré-ouverture, cherche la recette pourune adresse de charme en bord deplage. La rénovation en cours estmaladroite, les chambres sententl’humidité.Heureusement, il n’y aqu’un saut à faire pour atterrir surle sable blanc de BeauVallon.Et lepersonnel local,prévenant, est à lahauteur de l’expérience promisedans un 4★.www.coralstrand.com

v doMaiNe del’oRaNgeRaie 4★, ladigue55 chambres dans 45 villas,res-taurant,piscine,bar,Spa,plagepublique.

La décora-t i o n e npierres etmat i è re snaturellesconfère unc h a r m eapaisant à

cethôtel familial,situéprèsduportde La Digue. Les cabines du Spa,accrochées à la montagne,s’ouvrent sur un panorama verti-gineux. La piscine aux mursanthracite, à deux pas du restau-rant en plein air, est un must d’ar-chitecture contemporaine. Lesvillas jardin viennent d’être sépa-rées en deux, pour accroître lescapacités.www.orangeraie.sc

y le MéRidieNfisheRMaN’s cove 5★,Mahé68 chambres, restaurant, bar,piscine, plage publique.En bout de plage à BeauVallon, leMéridien est l’un des plus ancienshôtels sur l’île de Mahé. Les bun-galows, un peu massifs, sont ali-gnés surunecollinequi surplombel’océan. Des rénovations récenteslui confèrent un charme colonial,particulièrement dans les espacescommuns.Dans les chambres, lessalles de bains ouvertes, avecbaignoire à côté du lit, sontdéroutantes.www.lemeridienfishermanscove.com

z fouR seasoNsResoRt 5★, Mahé67 chambres et 27 résidences,2restaurants, bar, piscine, plageprivée.Les villas surpilotis sont dis-persées harmo-n i eusemen tentre de grandsarbres, sur unecolline sur-plombant la plage de Petite Anse.Équipement moderne,avec télévi-seurs surdimensionnés et stationsMP3 dans les chambres. En caté-gorie supérieure, l’aménagementdes villas est encore plus luxueux,avec piscine privée et concierge.Les déplacements à l’intérieur duparc s’effectuent en voiturettesélectriques.www.fourseasons.com/seychelles

©Ph

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{deNis islaNd 4★ suP25 villas, restaurant, piscine, plages privées, accès obligatoirepar avion (30 minutes depuis Mahé).Les salles de bains extérieures avec table de massage, signature

« design » des villas géné-reusement dimensionnées(entre 90 et 325 m2), im-pressionnent les amateurs debien-être. Cet hôtel s’adressed’abord aux amoureux dela nature : l’île privée estsuffisamment vaste pour seperdre, les pieds dans le sa-ble ou à vélo, dans les alléesqui plongent sous la forêtde cocotiers. Les plages,réparties aux 4 points cardi-naux, permettent de suivrele soleil, chaque jour de lasemaine, sans jamais croiserun autre client.www.denisisland.com


Séjours, sur mesure etcombinés: Ailleurs, BeauxSonges, Croisitour, Directours,Donatello, Ileresa.com, Interîles,JLT Voyages, Makila Voyages,Meltour, Nouvelles Frontières, OneWay Bleu, Sheychellesvo, STIVoyages, Turquoise TO, Voyageursdu Monde…

Et auSSi…

Les TO se concentrentsur le haut de gammeLa production met l’accent sur les hébergements 4★ et 5★, sansnégliger les combinés inter-îles. À la carte, les tour-opérateurs jouentrésolument sur l’exclusivité des adresses les plus prestigieuses.

Nos coNseils• Les combinés inter-îles s'organisentfacilement, avec l'aide d'un réceptif.Attention aux transferts en bateau, quipeuvent être agités.• Le transfert inter-îles Mahé-Praslin peuts'effectuer en avion, à un tarif légèrementsupérieur au transport public en bateau.Pour les dossiers haut de gamme, l'héli-coptère s'impose.• Mahé et Praslin permettent des expé-riences sociales et culturelles inexistantesailleurs. Les petites îles-hôtels (Bird, LaDigue...) offrent une ambiance « Robin-son » et un isolement payés au prix fort.

Dans la brochure annuelle Anniver-saires de mariage et voyages de no-ces, des avantages ont été négociésavec les hôteliers (surclassement,dîners, cadeaux...). Le forfait de

madame (ou monsieur) bénéficie de30 à 35 % de réduction: une lune demiel (9 jours/7 nuits en villa, demi-pension) au Cerf Island Resort 4★est proposée à 1745e et 2509e

pour les jeunes mariés. La pro-duction Douceurs des îles recenseplus de 300 combinés (désormaistous accessibles sur le site BtoB) etdes séjours à prix serrés (7 jours/5nuits au Hilton Labriz 5★ à partirde1742 e/pers, base double, pdj).www.exotismes.fr

RetRouvez lesautRes adResses suRlechotouRistique.com

{exotismes

u Jet toursL’offre sur mesure Au cœur dumonde, commune en brochureavec Madagascar, comprend 46hôtels et maisons d’hôtes du 2★au 5★ aux Seychelles, dont laluxueuse île privée Fregate Island(à partir de 1647e/nuit, transfertinclus en hélicoptère). La bro-chure présente aussi une sélectionde croisières privatisées ou à lacabine,en 4 à 11 nuits (à partir de780e/personne).Pour faciliter lechoix des clients, elle proposeenfin des suggestions de combi-nés et d’extensions sur les îlescoralliennes (Bird, Denis, Desro-ches) accessibles en avion.espace-pro.jettours.com

v uN moNde à deuxLe spécialiste des voyages denoces et des séjours balnéaires surmesure,filiale de Promovacances,propose des hébergements entoutes catégories, de la chambred’hôtes au 5★ sup. Les brochuresdes hôtels, accessibles en ligne,offrent un panel complet de pho-tographies surchaquedestination.Le Paradise Sun 4★ à Praslin est

4★ou 5★ (à partir de 1155e/perspour 7 nuits en formule pdj horstransport) ou en petite hôtellerieseychelloise (à partir de 1251e/pers pour 9 nuits en formule pdjhors transport.www.beachpro.fr

y touriNter/PassioN des îlesLes trois îles touristiques princi-pales (Mahé, Praslin, La Digue)concentrent l’essentiel de la pro-duction, soit une trentaine d’hô-tels, du 2★ au 5★ sup (tarifs surdemande). Les îles-hôtels de LaDigue,Bird et Frégate complètentla sélection.Tourinter commercia-lise aussi les croisières DreamYacht, sur des catamarans de 8 à12 cabines, à sélectionner (départMahé) en formules 8 jours ou 11jours sur place (tarifs surdemande).www.tourinter-pro.com

z KuoNiLes hôtels Constance Ephélia etHilton Labriz couronnent l’offre5★ de Kuoni (à partir de 2081e/pers les 5 nuits en demi-pension).À noter en 4★, le cœur de la pro-duction, un séjour de 5 nuits surl’île-hôtel de Cerf Island, à partirde 1898e/pers les 5 nuits. Enproduit d’appel, sur la côte ouestde Mahé, le Méridien Barbaronsest commercialisé en 3★ à partird e 1 6 1 3 e / p e r s e ndemi-pension.pro.kuoni.fr

proposé à partir de 2485e pour7j/5n, vols et transferts aérienslocaux inclus.En chambres d’hô-tes, les prix d’appel sont attractifs(à partir de 1280e/pers pour7j/5n en hébergement seul, volsinclus), mais les hébergementspeuvent être éloignés du littoral.www.unmondeseychelles.com

w solea VacaNcesLe spécialiste de l’Océan Indienprévoit des courts séjours (3 à 5nuits) au départ de Mahé ou dePraslin, sur toutes les catégoriesd’hébergement,à partir de 457e/personneen2★ auChâteauSaint-Cloud (formule pdj), jusqu'à11350e/personne les 6 j / 5 nuitsà North Island,tout inclus,y com-pris les transferts en hélicoptère.Lesmini-croisières,formule idéalepour une première navigation, seconçoivent en extension après unséjour balnéaire,à partir de 812e

les 4j /3n en pension complètedepuis Mahé.www.soleapro.fr

x BeachcomBertoursUne brochure Cousu Main com-mune à l’Océan Indien, au Golfeet à l’Afrique australe. Le resortSainte-Anne (87 villas 5★ sup),production « maison » sur une île-hôtel au nord de Mahé,est valori-sée en all-inclusive (à partir de475e/personne la nuit en villa,base double). Des combinés sontproposés sur 2 ou 3 étapes, entreMahé, Praslin et La Digue, enhébergement hôtelier classique en

Destinationles seYchelles

33


DestinationAnimAux

Page réalisée par Mathilde Khlat34

7La pandamaniaIls ont grignoté du bambou mais ils ont aussieu droit à des glaces maison au miel et auxpommes pendant les fortes chaleurs cet été.Les deux pandas de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), surmédiatisés depuis leur arrivée deChine le 15 janvier dernier, sont les stars duzoo de Beauval. Effet Kun Fu Panda ? Peut-être ! Mais les ursidés sont aussi des spécimensrarement observables puisque seulement 16parcs zoologiques au monde en accueillent.Huan Huan etYuan Zi, prêtés par la Chinepour 10 ans, sont les deux seuls spécimensprésents en France.

7Des aventures à la nuittombée…Assister au brame des cerfs,à l’appel nocturnedes loups, dormir dans une cabane de trap-peur, les aventures ne manquent pas au Parcanimalier de Sainte-Croix au cœur du Parcnaturel régional de Lorraine. Près de Nantes,Planète sauvage permet d’embarquer à la nuittombante à bord d’un taxi-brousse avec lessoigneurs et de passer une nuit entre zèbres etloups. Pour observer les animaux en voie dedisparition, comme le rhinocéros indien, leCerza, près de Lisieux, propose 26 safari lod-ges et depuis peu des yourtes.

7Des parcours ludiquesLes parcs animaliers multiplient les activitésludiques.LeZoodeChamprepusenNorman-die est organisé en 5 zones thématiques,repro-duisant les 5 continents. À la Ferme des cro-codiles, la plusgranded’Europe,les visites sontencadrées par des guides naturalistes, très atta-chés à la protection des espèces de reptiles. Àla Vallée des singes dans la Vienne, on assisteau nourrissage des singes.Au Pal enAuvergne,l’offre « soigneur d’un jour » permet de parta-ger pendant 3 heures l’activité d’un soigneuravec les éléphants ou les singes.• Chez Tourisme Océan, Salaün Holidays, Touro-cean/National Tours, Richou Voyages, Tourisme 77,Hervouet Voyages…

Être soigneur d’un jour, découvrir des espèces inconnues,l’expérience proposée par les parcs animaliers allie ludiqueet insolite. De 4 à 77 ans !

Des parcs grandeur nature

notre séLection…• richou VoyagesL’autocariste programme des voyages au départde l’ouest pour rejoindre certains parcs animaliersdurant une journée comme le Zoo de la Flèche oule Bioparc Zoo de Doué-la-Fontaine. Mais aussien une journée et demie Planète sauvage avec lajournée au parc et le dîner autour du feu de camp.Un forfait très complet combine aussi Vulcania etle Pal (2j/1n, 193e).www.richou.fr

• salaün HolidaysDans la brochure Escapades 1, 2, 3 jours, 4pages dédiées aux parcs à thèmes et notammentanimaliers. En vedette, le Zooparc Trégormeur,

avec des animaux rares, panthères des neigesou loutres asiatiques. Sous forme d’escapade enautocar sur la journée, les offres, très complètes,comprennent le transport, le déjeuner, et les visi-tes comme par exemple celle au zoo de Beauval(à partir de 65e).www.salaun-holidays.com

• Billetterie FnacBilletterie sèche. Au choix le Zooparc de Beauval,l’incontournable Thoiry dans les Yvelines, le Pal,le Safari de Peaugres en Ardèche, le parc desoiseaux dans l’Ain, le Zoo de Pescheray dans laSarthe…www.fnac.com

• La France compte plusieurs dizaines de parcsanimaliers, des grandes structures recelant descentaines d’animaux ou des sites dédiés à une espècetels l’Espace Rambouillet pour les rapaces (78), le parcdes félins à Nesles (Seine-et-Marne), Cigoland dansle Bas-Rhin… Toutes les saisons sont propices à ladécouverte d’un parc, à chaque saison sa particularité.• Les parcs animaliers sont peu présents en brochure ;il faut donc souvent monter des forfaits court séjourintégrant ce produit.• Pour un billet adulte, le prix varie entre 13 à 25e etde 8 à 18e pour les enfants. Il existe des forfaits 2j (36e au Zoo de Beauval) avec possibilité de loge-ments dans des campements ou lodges (le Pal).

se renseignerwww.snelac.com - www.eaza.netwww.infoparks.com - www.leszoosdanslemonde.com

n’ouBLiez pAs que…

Les loups sontà l'honneur auParc animalierde Sainte-Croix au cœurdu Parcnaturelrégional deLorraine.4

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carrièresMétier036

interviewMétier36

Geoffroy de Becdelièvre :

« La culture du changementpermanent »

Dénué d’une marque à forte visibilité, peu introduit dans le cercle traditionnel des TO français,PlanetVeo fait pourtant partie de ces petits opérateurs en ligne qui montent, affichant unecroissance insolente à l’heure où le secteur tire la langue. Geoffroy de Becdelièvre, son PDGfondateur, nous livre la recette d’un succès qui, promet-il, « n’en est qu’à ses débuts ».

L’Écho touristique : Com-ment est née PlanetVeo ?Geoffroy de Becdelièvre :Mon aventure dans le tourismea commencé en Chine. En2006, à Shanghai, j’ai montéPasseport Chine, qui était unréceptif francophone. On s’estrapidement développé, puis letourisme loisirs vers le payss’est écroulé en 2008. Donc ona réorienté complètement notreactivité et créé PlanetVeo enaoût 2008 en lançant un pre-mier site, qui s’appelait Viet-namVeo, dont l’objectif était devendre des voyages sur mesure,d’abord sur le Vietnam, puisfinalement orientés vers l’Asieplus globalement. Fin 2008, ona aussi lancé USAVeo, maissans tellement savoir où onallait. À l’époque, personne enFrance ne voulait vendre dusur-mesure sur Internet parceque ce segment de marché étaitconsidéré comme trop artisa-nal pour pouvoir être déve-loppé online.

2008, c’était aussi le débutde la crise financière. Vousn’avez pas eu de mal à trou-ver des investisseurs ?

On a eu la chance d’être aidéspar un fonds d’investissement,Alven Capital, qui possèdeaujourd’hui une grosse mino-rité du capital. C’est là où monpassé dans l’audit m’a servi. Lefait de savoir gérer est rassu-rant pour un fonds. Le reste ducapital, c’est moi qui le possè-de. Il y a aussi Francis Reversé,le fondateur de Degrifftour,qui a une petite participation,de moins de 10 %. Je l’ai solli-cité, il m’a suivi et m’a apprisle métier, car je n’y connaissaisrien.

Comment définiriez-vousvotre positionnement ?On vend du sur-mesure hautde gamme, à des clients pourla plupart cadres supérieurs,cultivés et plutôt aisés. Nous

séduisons online mais nousconcluons offline, puisque laconstruction du voyage se faitavec un conseiller spécialiste.Le panier moyen tourne entre2 500 et 3 000 e selon les pays.On est aujourd’hui centrés sur40 destinations, principale-ment en Asie, Amérique etdans quelques pays d’Afrique,avec les États-Unis commepremière destination en volu-mes. Donc on est plutôt unacteur de niche. Au total, ondevrait atteindre 12 000 ou13 000 clients en 2012.

Vous ne faites que dulong-courrier ?Oui. Je pense qu’il n’y a aucunintérêt à faire du sur-mesure enEurope sur Internet. Pour cetype de voyage, le client est

« On est aujourd’hui centrés sur40 destinations, principalement en asie,

amérique et dans quelquespays d’afrique ».

capable d’acheter seul sonbillet d’avion et son hôtel. Pourles mêmes raisons, on ne vendpas de séjour. Ce qui nous inté-resse, ce sont les beaux voyageshors des sentiers battus, pourune clientèle qui n’a pas enviede faire la même chose queMonsieur tout le monde.

Ce qui implique d’avoir desc o n s e i l l e r s d e v e n t eultra-pointus…Nos vendeurs ne s’occupentque d’un pays et le connaissentsur le bout de doigts. Laconseillère qu’on vient derecruter sur l’Australie, parexemple, n’a jamais travaillédans le tourisme mais a vécudeux ans dans le pays. Sur leJapon, on a trois vendeurs quiparlent tous le japonais. Ce quim’anime, c’est l’expertise et lasatisfaction du client. On nevend pas des voyages, maisl’expérience d’un pays, et unhaut niveau de service. Leclient rappelé dans les 12 h, quireçoit un devis dans les 24h, etqu’on recontacte à son retour,c’est ça l’expérience PlanetVeo.Si on pouvait être le serviceclients de référence dans la

Propos recueillis par Pascale Filliâtre et Christophe Plotard


Métiercarrières

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profession, je pense qu’onaurait déjà atteint un très belobjectif.

Le tour-opérating tradition-nel souffre depuis quatre ansde crises en série. Et vous ?

Internet demande surtoutbeaucoup de compétencestechniques. Il faut des sitesbien référencés et qui conver-tissent bien. C’est ce besoin decompétences très pointues quifait que beaucoup de bonsacteurs du sur-mesure offlinen’ont pas réussi à prendre levirage Internet.

Quels sont vos objectifs etvos perspectives de dévelop-pement futurs ?On est encore tout petit, maison a un potentiel énorme. Jepense qu’on n’aura pas de dif-ficulté à faire 100 Me de CAdans les deux ou trois ans àvenir et pourquoi pas le doubleà un horizon moyen-terme.On a beaucoup de leviers

DR

Métierinterview

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La crise pour nous, ce sera lejour où on ne fera plus que50 % de croissance. On estpassé de 3 Me de chiffre d’af-faires en 2009 à 12 en 2010, 22en 2011 et 39 ou 40 cetteannée. On est rentable depuis

2011, et très largement en2012. C’est logique puisquedans nos métiers, on ne fait pasd’économie d’échelle sur lescoûts de production. Les grillesaériennes sont quasiment lesmêmes pour tout le monde etles tarifs des réceptifs n’évo-luent pas beaucoup. Donc leséconomies d’échelle se font surles frais fixes, dont la part dimi-nue mécaniquement au fur età mesure que vous grossissezen volumes.

Qui dit croissance dit aussirecrutement ?Oui, on embauche beaucoup.On est actuellement un peuplus de 100 salariés à Paris, eton a un petit bureau à Shan-ghai. Le développement sur

© La Boutique

De l’audit au tourismeSa carrière professionnelle a commencé, de son propreaveu, par « une erreur d’orientation » : un poste d’audi-teur chez KPMG, qui aura cependant eu le mérite de lui« apprendre à compter, ce qui est très utile quand onmonte une boîte après ». Quittant la finance, Geoffroyde Becdelièvre en crée une première, sur Internet déjà :un portail d’information sur la relation clients dédié auxdirecteurs marketing de grands groupes.Après l’avoir revendue, il prend en 2002 un aller simple,avec sa femme, pour Shanghai, où il aide pendant quatreans « des boîtes françaises à s’implanter ». Rattrapé parle virus du tourisme (plus jeune, il passait tous ses étésen routard au bout du monde, un coup en Inde, un autreen Amérique du sud), il monte Passeport Chine puis, en2008, à 36 ans, PlanetVeo.

carrièresMétier038


interviewMétier38

« nous ne vendrons jamaisvia des agences. »

d’optimisation internes, enparticulier sur les taux deconversion. L’internationalest aussi une piste : on ad’ailleurs déjà fait voyager desAnglais. La croissance externe,on peut y penser si c’est quel-que chose qui apporte de lacréation de valeur très forte,que ce soit sur le produit ou lemodèle économique. On reçoiten tout cas de temps en tempsdes dossiers de sociétés quicherchent à se faire racheter.Et bien sûr, on va aussi ouvrirde nouvelles destinations etlancer des sites thématiques.On commence à le faire avecTrekVeo ou NocesVeo, ouune petite marque commePrestige Voyages positionnéevraiment sur le voyage de luxe,sur lequel on fait quelques mil-l ions d’euros de chi f f red’affaires.

Pourquoi ne pas mettredavantage en avant lamarque PlanetVeo, qui restequasiment inconnue ?On a effectivement une défi-cience d’image. Mais commeon ne pouvait pas avoir desexperts dans tous les pays dèsle départ, on a fait le choix dedévelopper autant de marquesqu’il y a de pays au fur et àmesure de notre déploiement.Cela nous permet aussi d’af-firmer notre côté spécialiste.Pour un client, je pense quepar t i r en Austra l ie avecAustraliaVeo est plus rassurantque de partir avec PlanetVeo.Sans compter que d’un pointde vue référencement surInternet, c’est également plusoptimal.

L’ouverture à la distributionen agences de voyages pour-rait-elle être aussi un relaisde croissance ?Non, nous ne vendrons jamaisvia des agences. Ce n’est pasune question de marge et derémunération des intermédiai-res. C’est surtout qu’on perdraittoute notre expertise et notreréactivité, car les vendeursd’agences ne peuvent pas avoirle niveau de connaissance denos conseillers maison. Que desagences contactent des réceptifspour faire du sur-mesure, peut-être. Mais que des agences ven-dent des TO pour faire du sur-mesure, je ne vois pas commentça peut marcher.

Pourriez-vous en revancheimaginer ouvrir quelques

points de vente à votre mar-que, à la manière de Voya-geurs du Monde ?Ce n’est pas d’actualité et, sansdire jamais, je pense que ce ne lesera pas un jour. La raison est lamême. Imaginons un point devente avec trois conseillers et unclient qui a envie d’aller en Bir-manie. Si aucun des trois n’a étéen Birmanie, quelle expertisefournit-on ?

En parlant de Voyageurs duMonde, vous positionnez-v o u s c o m m e u nconcurrent ?Je suis très flatté de la compa-raison, mais on est un petitacteur à côté d’eux. Et on estsurtout très différents. Quandnotre client veut aller en Chine,il va taper « voyage Chine » sur

Internet, et nos concurrents, cesont ceux qui vont apparaîtredans les résultats sur les mêmesmots-clés. Autrement dit, nousn’avons pas un concurrent glo-bal, mais plutôt une multitudede concurrents sur chaquedestination.

Et tous ces nouveaux sites quijouent sur la mise en relationen direct des voyageurs avecl e s r é c e p t i f s , v o u sinquiètent-ils ?Nous ne sommes pas exacte-ment sur le même marché nonplus.Ce qu’ils font est une bonneidée, quelque chose qui va sedévelopper, mais je ne pense pasque notre clientèle ait envie d’al-ler acheter ce type de produits,qui ont un profil plus routard.De notre côté, nous avons deux,voire trois réceptifs par pays,quenous suivons de très près surl’aspect qualitatif et la satisfac-tion clients.

L’arrivée de Google dans letourisme pourrait-elle vousalarmer davantage ?Au contraire, c’est génial. Ladeuxième valeur de notre socié-té, c’est la culture du change-ment. Notre modèle, il marcheaujourd’hui, mais dans dix ans ilsera has-been. Ce sera à nous del’adapter,non pas en fonction dece que font les confrères, maisen fonction des clients. Celanous impose de toujours conser-ver de la souplesse. ■

PlanetVeoen chiffres• Environ 40 millions d’euros

de CA en 2012,contre 3 en 2009.

• Entre 12 000 et 13 000 clientsattendus en 2012.

• 40 destinations,toutes long-courriers.

• 100 salariés.

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PORTFOLIOActus40


5 La SNCF, toujours présente en force pour séduire les agents de voyages.






LE MAGAZINE DES INDUSTRIES DU





La SNCF, toujours présente en force pour séduire les agents de voyages.






La SNCF, toujours présente en force pour séduire les agents de voyages.





La SNCF, toujours présente en force pour séduire les agents de voyages.La SNCF, toujours présente en force pour séduire les agents de voyages.

5 La ministre de l’Artisanat, du commerce et du tourisme Sylvia Pinelinaugure la 34e édition du salon.




5 Vincent Lhoste passe la main à Thomas Desplanques ,« intronisé » nouveau directeur de l’IFTM-Top Résa par Georges

Colson, président d’honneur du salon.

5 Le stand de la Malaisie, aux couleurs de sanouvelle identité visuelle

C’était le rendez-vous très attendu par l’ensemble desprofessionnels du voyage. Le salon BtoB IFTM-TopResa 2012 a fait le plein dans un contexte morose, auregard des résultats de l’été et de l’anxiété du marchéface à la crise. Il n’en reste pas moins que lamanifestation a rempli ses objectifs en termes d’offresde produits et de contenus et affiche un visitoratlégèrement à la hausse. Retour en images sur ces4 jours dédiés aux industries du tourisme.Photos Alexandre Nestora



IFTM-Top Resa/2012

28 septembre 2012

PORTFOLIOActus 41

L’Écho touristique 28 septembre 2012L’Écho touristique 28 septembre 2012

MAGAZINE DES INDUSTRIES DU TOURISME



L’Écho touristique 28 septembre 2012L’Écho touristique 28 septembre 2012











Easyvoyage etson Easy Café,en partenariat

avec Level.com.4

On prend lapause sur lestand de L’Échotouristique pourprendre ledépart vers laMalaisie.3

5 I ÉrX







5Barbara Dalibard (SNCF) au côté de Georges Colson (SNAV)durant le déjeuner officiel.

3Les poids lourds de latechnologie au service duvoyage sont présents,comme ici le GDS Sabre.

La rédaction de L’Échotouristique dévoile en exclusivité

son palmarès des voyagistes2012.4

Actus42PORTFOLIO

Actus42







IFTM-Top Resa/2012




5 Atelier formation pour les visiteurs.



LE MAGAZINE DES INDUSTRIES DU TOURISMELE MAGAZINE DES INDUSTRIES DU TOURISME



5 On décompresse, avec modération.





5 Les intervenants de la conférence de L’Écho touristique prennent la pause.

3 L’AFTM,nouvellevenue sur lesalon et sonprésident,MichelDieleman.

5 La traditionnelle visite des instances représentatives auxreprésentants des DOM-TOM, ici les îles de la Guadeloupe.



5 Guillaume Linton, un chef de village TOqui prend son rôle très à cœur.











5Le restaurant Eiffel, le Travel Club et l’Agora prennent desallures résolument festives le soir venu.








PORTFOLIOActus 43


5 Les représentants du village des TO prennent la pauseavant le lancement de l’After de jeudi soir.

Actus44PORTFOLIO

Actus44IFTM-Top Resa/2012












5 La conférence« Destinationspréférées des

Français / Palmarèsde L’Écho touristique»se hisse à la 1re place

du contenuthématique en termes

d’audience.

Les professionnelssurprennent Vincent

Lhoste (ici encompagnie de RenéMarc Chikli) pour un

pot de départ quin’était pas au

programme officiel.6


LE MAGAZINE DES INDUSTRIES DU TOURISMELE MAGAZINE DES INDUSTRIES DU TOURISME



5Une édition s’achève… Rendez-vous le 24septembre 2013 pour le 35e IFTM-Top Resa.






5 Amadeus présente ses solutions en direct live.

Catherine Porte, la « french doctor »préférée de l’industrie.6

45Échojeuxdétente


Le quizzdu magPetit moment de détente et derévision. Saurez-vous répondre auxquestions, retrouver et reconnaîtrecet événement ? Pour vous aider,toutes les réponses sont dans votremagazine. Si vous n’avez pas trouvé,il faudra patienter jusqu’à la semaineprochaine pour connaître les répon-ses dans cette même page. Pourles plus pressés, rendez-vous dèsaujourd’hui sur notre site lechotou-ristique.com à la rubrique échojeux.

Voici les réponsesau quizz del'écho touristique n°3037

1. Les 35 de la Cinéscénie.2. Look Voyages.3. Verdié et Voyages Masson.4. Croatie, Malte, Madère, Capvert et Andalousie.5. Mars 2013.

La photo mystère repré-sente les routes du vin enAlsace.

uCombien de visiteurs le salonIFTM-Top Resa a-t-il accueilli cetteannée ?

vQuelle société le réseau Manora-t-il choisi pour sa centrale depaiement ?

wCombien d’agences decommunication événementielle

sont en moyenne mises encompétition lors d’un appeld’offres ?

xComment s’appelle le nouveausite multimodal de la SNCF ?

yQuelle destination a enregistréle plus fort recul en termes dedéparts de mai à août 2012 ?

Directeur du pôle magazines spécialistes :Pierre-Dominique Lucas, 9597Assistante : Sophie Pastorelli, 9597

RÉDACTIONFAx : 01 77 92 98 41Directrice de la rédaction : Laurence Rousseau, 9735Rédactrice en chef adjointe web : Linda Lainé, 9729Rédaction : Pascale Filliâtre, reporter (destinations,tour-opérateurs), 9728Christophe Plotard (tour-opérateurs, croisières, assurances), 9726Céline Perronnet (distribution, hôtellerie), 9730Fabrice Bugnot, (Internet, formation, tourisme responsable), 9727Mathilde Khlat (parcs de loisirs, agenda, distribution, actualité), 9732

RÉAlIsATIONChef du service réalisation, secrétaire de rédaction etrédactrice photo :Caroline Martin de La Tour, 9733Premier rédacteur graphiste : Thierry Uhart, 9734Infographie : Martine Palfray, 9261Conception graphique : Samouraï / Thierry Uhart

PUBlICITÉFAx : 01 77 92 98 55Directrice de la publicité : Carole Mouvet, 9710Chef de publicité : Frédérique Goutier, 9711

ANNONCes ClAssÉesOFFRes D’eMPlOIFAx : 01 77 92 98 64Responsable de pôle : Marie Caland, 9377APPel D’OFFResFAx : 9839Chef de publicité : Nathalie Chasles, 9374

MARKeTINGResponsable marketing : Florence Duflos, 9785

ADMINIsTRATION eT GesTIONFAx : 01 77 92 98 40Directeur administratif et financier : Stéphane Deplus, 9402Directeur des affaires sociales : Frédéric Sibille, 9444Responsable juridique : Mireille Monnier, 9744

TeChNIqUe eT PRODUCTIONDirectrice de la fabrication et des achats :Fabienne Couderc, 9314Chef de fabrication : Véronique Salez, 9325

MARKeTING, DIFFUsION eT ABONNeMeNTsDirecteur : Jean-Baptiste AllineAbonnements : Laurence Vassor, 9788Promotion : Marie-Sophie Leprince, 9808Christine Guitari, 9810Tarifs abonnements France (TVA 2,1 % incluse)1 an : 42 N° + les hors-séries + la newsletter quotidienne + accèsweb : 89 ! TTCAgents de voyages – sur justificatif1 an : 42 N° + les hors-séries + la newsletter quotidienne + accèsweb : 69 ! TTC

Étudiants/Demandeurs d’emploi :sur justificatif : 1 an 35 ! TTCÉtranger : nous consulterRèglement à l’ordre de l’Écho touristiquePour la CEE préciser le numéro de TVA intracommunautairelibrairie (ventes des numéros déjà parus et des annuaires ) : 9775service clients : +33 (1) 77 92 99 14 (9h00 à 12h00 - 14h à17h00 du lundi au vendredi)

Sauf stipulations contraires, tout document, reproduction, cliché ou photo, confiéau Groupe Industrie Services Info, devra être libre de toute contrainte (y comprisfinancière, redevance, droits...) pour lui permettre l’édition sur tout support ycompris électronique.

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Dépôt légal à parution.CPPAP : 1116 T 80945 / ISSN : 0 150 6560Imprimé en France Imprimerie de Compiègne,avenue Berthelot, 60205 Compiègne cedex

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Président, Directeur de la publication :Christophe Czajka

Directeur général délégué :Clément Delpirou

47LES APPELS D'OFFRES


Appel d'offres

www.lechotouristique.com

[32371] Avis d’APPEL PUBLiC à LA ConCUrrEnCEviLLEdEdinArd -délégation de service public d’exploitation des activités de plages1 - identification de la collectivité délégante :Ville de DINARD 47, boulevard Féart - BP 90136 - 35801 DINARD CEDEXTél. : 02.99.16.00.00 – Fax : 02.99.46.80.09 – mail : [email protected] – objet de la délégation de service publicGestion et exploitation des activités de plage constituées par 8 lots de plage répartis entreles plages de l’Ecluse, du Prieuré et de Saint Enogat.3 – Caractéristiques principales de la conventionCompte tenu de la situation existante, 8 lots ont été définis :� Plage du Prieuré :- Activités sportives et de loisirs : location de matériel nautique à l’exception de scooters demer,- Restauration rapide - boissons à emporter et à consommer sur place – glaces (avec ter-rasse autorisée),- Jeux pour enfants – club de plage.� Plage de l’Ecluse :- Jeux pour enfants – club de plage,- Activités sportives et de loisirs : trampoline ou tout autre structure de divertissement,- Jeux pour enfants – club de plage.� Plage de Saint Enogat :- Jeux pour enfants – club de plage- Activités sportives et de loisirs : location de matériel nautique à l’exception de scooter de merChaque candidat peut répondre à un ou plusieurs lots.Les prestations essentielles sollicitées de chaque délégataire porteront de façon résuméedans le cadre de l’exploitation du service public d’accueil touristique et balnéaire, sur :- L’équipement permettant le fonctionnement de l’emplacement délégué,- La maintenance du matériel et l’entretien de l’emplacement délégué,- Le professionnalisme et le sérieux des prestations- Le respect de toutes les règles liées à l’environnement et ses contraintes,- Le respect de l’ensemble des règles de sécurité et son organisation.Le tout se fera dans le respect des principes de continuité du service public et d’égalité dutraitement des usagers.4 – Durée de la conventionLa durée des conventions de gestion et d’exploitation des activités de plages sera de 4 ansà compter de la notification de la convention à son titulaire à partir de l’année 2013 et pourune exploitation du 1er avril au 30 septembre de chaque année pour les années 2014, 2015et 2016.5 – Procédure de passationLa procédure de passation de la convention de délégation de service public est organiséeconformément aux dispositions des articles L. 1411-1 du Code Général des CollectivitésTerritoriales.Le principe de la gestion déléguée du service et l’autorisation de lancer la procédure depassation ont fait l’objet d’une délibération du conseil municipal de Dinard en date du 25juillet 2012.6 – Justifications à produire par les candidats- Lettre de candidature et de motivation,- Attestation sur l’honneur garantissant que le candidat a satisfait aux obligations fiscales etsociales (décret n°97-638 du 31 mai 1997 articles 8-I et 9) et n’a pas fait l’objet au cours des5 dernières années d’une condamnation inscrite au bulletin n° 2 du casier judiciaire,- Présentation du candidat (structure de l’entreprise, organisation, activité, moyens finan-ciers et en personnels, références dans le domaine de la gestion ),- Attestations d’assurances professionnelles en cours de validité (responsabilité civile no-tamment),- Certificats professionnels pour activité et personnel employé,- Toutes justifications que le candidat jugera utiles par rapport à l’activité concernée et àl’expérience du candidat dans le domaine du lot considéré.7 –Modalités de présentation des candidaturesLes dossiers de candidatures devront être transmis sous pli cacheté portant la mention«Délégation de service public – Activité de plages – Lot n° – NE PAS OUVRIR»,ainsi que l’adresse suivante :Ville de DINARD - Hôtel de Ville 47, boulevard Féart - BP 90136, 35801 DINARD CEDEXet être adressés par pli recommandé avec avis de réception postal ou remis contre récé-pissé à l’adresse ci-dessus.8 - Date et heure limites de réception des candidaturesLe 30 octobre 2012 à 16 heures9–Lieuoùpeuventêtreobtenusdes renseignementsd’ordreadministratif ou techniqueVille de DINARD - Hôtel de Ville 47, boulevard Féart - BP 90136 - 35801 DINARD CEDEXTél : 02.99.16.00.00 - Fax : 02.99.46.80.09 - Mail : [email protected] le 02.99.16.31.22 – Mail : [email protected]

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LE MAGAZINE DES INDUSTRIES DU TOURISMEn°2978 > 2€50du 1er au 7 avril 2011

interview

Eric Audoin :« American Expressn’a aucun projetd’alliance en vue »

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