l'echo touristique - n°3051

destination

D’île en îledans les Caraïbesn°3051 > 2€50du 18 au 24 janvier 2013

WWW.LECHOTOURISTIQUE.COM

LE MAGAZINE DES INDUSTRIES DU TOURISME

John-Lee Saez,directeur général Francede Kayak

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Production été :ce que préparent

les majors

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n°3051 > semainedu 18 au 24 janvier 2013

L’Écho touristique 18 janvier 2013

ActuAlités04 • arrêt…

sur image05 • sur les pros06 • sur le web08 • Événement

Production été :ce que prépa-rent les majors

12 • Économie16 • entreprise19 • Produits20 • France

destinAtions23 • reportage

d'île en îledansles Caraïbes

28 • Destinationdétentehors piste àla montagne

Métier30 • interview

John-Lee Saez,directeurgénéral Francede Kayak

32 • expertise33 • Détente

Vos réActions àl'éditoriAl surlechotouristique.coM

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En couverture : © Archideaphoto / FotoliaPortrait édito : © Alexandre Nestora

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5 Le soleil, la mer et les plages de rêve font lesuccès indémodable des Caraïbes.

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Un monde à partÁ celles et ceuxqui sont continuel-lement pressés,embarqués dans lacourse effrénée dela Reine Rouge etl’œil rivé sur leurmontre tel le lapind’Alice au pays des

Merveilles : ne perdez pas votre temps, cetédito n’est pas pour vous ! Eneffet, j’aimerais que nous arrê-tions quelques instants sur unlieu que bon nombre d’entrenousavons le loisir de fréquenterassez régulièrement, à savoirl’aéroport. Penser comme unlieu de passage et de transit, ilcristallise l’attente. Deux à troisheures à tuer,si tout va bien,quel’on occupe au mieux, selon son profil. Levoyageur occasionnel se fera un plaisir depénétrerdansceprésanctuaireduvoyageavecune belle avance sur l’horaire prévu, histoired’embarquer mentalement vers des destina-tions plus ou moins lointaines. Passés lescontrôles d’usage,arrivera l’heure de la sacro-sainte visite du duty-free,d’où il ressortira lesbras chargés de cosmétiques et de consom-mables détaxés. L’homme d’affaires lui,rompu aux différents process aéroportuaires,se réfugiera le plus rapidement possible en

salle d’embarquement derrière son laptop,l’oreillette bluetooth bien installée pour passerses appels téléphoniques. Bref, on s’occupecomme on peut dans un aéroport. Pourtant,si il est une denrée de plus en plus rare qu’ilfaut savoir cultiver,c’est bien le temps.Et queles gestionnaires aéroportuaires n’aient pasmesuré la valeur que représente la captationtransitoire de milliers d’individus dans unespace clos ne manque pas d’étonner. Pour

rappel, Roissy-Charles deGaulle, 7e aéroport mondialen termes de trafic passagers,a drainé 61 millions de voya-geurs en 2011. Depuis peu,Aéroports de Paris, se souciecependant de faire évoluer sesespaces en les événementiali-sant et en les transformant enlieux de vie. En inaugurant

cette semaine son « Espacemusées » avecuneexposition dédiée à Rodin, Roissy revalorisel’espace mais aussi le temps. Une idée queméditera certainement le célèbre Penseur…

Laurence RousseauDirectrice de la rédaction

[email protected]

si il est unedenrée de plus enplus rare qu’il faut

savoir cultiver,c’est bien le temps.

……L’Écho touristique 18 janvier 2013

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• 700 baptêmes deplongée bouteillesur le salon.

• 1/3 d’exposantsdu secteur des voyages.

• + de 61 000 visiteurs.

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18 janvier 2013

…18 janvier 2013

Le salon de la plongée accueille+15 % de visiteurs pour ses 15 ansLe 15e Salon International de la Plongée Sous-Marine à Paris-Porte deVersailles s’est clos le 13 janvier dernier sur une participation exceptionnelled’au moins 61000 visiteurs (+15%). « Le nombre d’exposants a égalementprogressé de 15% et nous avons dû en refuser explique Hélène de Tayrac,créatrice et présidente du Salon. L’an prochain, le salon s’installera donc dansun hall plus grand ». Ce succès serait notamment dû au nombre et à la qualitédes animations (700 baptêmes de plongée organisés sur une piscine installéepour l’occasion, vélo aquatique, animations multimédias…) et à l’affluence denouveaux visiteurs séduits par la plongée en apnée. « On est également le seulsalon sur le sujet et cette période est propice car il n’y a pas d’autres grandsévénements de ce type » ajoute Hélène de Tayrac.

© Lionel Divepix / Fotolia

?L’Écho touristique 18 janvier 2013

EntrepreneurPour la première fois, à 47 ans,je crée ma propre entreprise.C’est Doyourtravel, un site quidonne accès à 55 réceptifs,dans 70 pays. Précédemment,j’ai été directeur commer-cial chez TMS Assistance etKuoni, puis directeur délégué àL’Européenne d’Assurances. Jesuis ensuite resté au sein dugroupe Nouvelles Frontièresde 2003 à 2011.

Modèlelow costJ’ai travaillé pendant des annéesdans des entreprises qui réali-saient un chiffre d’affaires énormeet des pertes énormes. Nous,nous partons sur un modèle lowcost, avec une structure légère.Nous sommes dans le contrôlepermanent des coûts.

EnquêteS’agissant de la gestion passée de Nouvel-les Frontières (qui fait l’objet d’une enquête,Ndrl), je n’ai aucun commentaire à faire. Jepeux simplement dire que la gestion était laplus transparente possible. Le groupe sem-blait sous contrôle, avec un reporting régulier.

Le golfC’est une bonne activité physique, que jepratique une fois par semaine dans la régionparisienne. Un club de golf est situé à 10 mi-nutes de mon domicile. La pluie ou la neigene m’arrêtent pas. Au niveau des loisirs,j’aime aussi le peintre Raphaël et la physiquequantique.

BtoBLes réceptifs nous ont dit que plusde 97% des devis n’aboutissaientpas. Le grand public n’est pasmûr pour un outil comme le nôtre.L’orientation BtoC, on ne l’aura pas.Nous avons décidé de réserverDoyourtravel aux agences.

NouvellesFrontièresAu sein de ma nouvelle société,je me suis entouré de collabo-rateurs de Nouvelles Frontières,avec lesquels j’ai développé uneforte relation de confiance. Maisje ne travaille pas qu’avec desréceptifs de NF, qui sont pourbeaucoup des réceptifs très in-dustriels, cherchant du volume.

Propos recueillis par Linda Lainé

Testé parma fille !Notre site a étélancé le 10 janvier.C’était le jour del’anniversaire de mafille Helena, quivient de fêter ses 11ans. Je lui aidemandé de testerle moteur deréservations, pourvérifier que notretechnologie étaitbelle et bienintuitive. Notre sitedoit être aussiconvivial qu’un siteBtoC. Pendant 15ans, je me suisoccupé d’agencesqui avaient desoutils imbuvables.

président-fondateur deDoyourtravel?

Nouvelles FrontièresAu sein de ma nouvelle société,je me suis entouré de collabo-rateurs de Nouvelles Frontières,avec lesquels j’ai développé uneforte relation de confiance. Maisje ne travaille pas qu’avec desréceptifs de NF, qui sont pourbeaucoup des réceptifs très in-dustriels, cherchant du volume.

Gilles Delaruelle

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Les agencesLes agences, que j’ai dirigéessous les marques NouvellesFrontières et Havas, vont perdu-rer. Une partie des clients ira surle web. Une autre partie resteraen agence physique.

© Mikael Damkier / Fotolia

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rUne annéestable pourSalaün HolidaysMalgré une année 2012marquée par la crise, le TOmulti-régional a conservéun volume d’affairesconstant, à 95 millionsd’euros. C’est l’activitéséjours balnéaires moyen-courrier qui a été la plusaffectée par les tensionsen Méditerranée. Lescircuits moyen-courriersont en revanche progresséde 10 %. Croissance aussipour les long-courriers(+2 %) ainsi que pour lescircuits car et car-avion(+8 %). Sa nouvelleproduction 2013 présenteplus de 60 nouveautés,notamment en long-courrier.

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uAir France :risque d’une ces-

sation de paiementimminente du CCE

Le risque d’une cessation depaiement d’ici la fin du mois planait,

lundi 14 janvier, sur le CCE d’AirFrance, après le refus de la majorité

des élus d’accorder davantage demoyens financiers, arguant que le

bureau refusait un PSE (plan desauvegarde de l’emploi). La

cessation de paiement auprès dutribunal de grande instance de

Bobigny qui pourrait arriver avant finjanvier, rapporte l’AFP. En juillet

2012, le CCE, qui gère les activitéssociales et culturelles pour les

49300 salariés de la compagnieaérienne, avait été sauvé in extremis

de la cessation de paiement.

tTunisie : le mausoléede Sidi Bou Saïd incendié

Le mausolée de Sidi Bou Saïd,inscrit au patrimoine mondial del’Unesco, a été incendié samedi12 janvier. Perché sur une collinedans la banlieue deTunis, le villagede Sidi Bou Saïd est un haut lieutouristique, connu pour ses petitesruelles et ses maisons traditionnel-les aux portes bleues cloutées. Denombreux mausolées dédiés à dessaints musulmans ont été incendiésou saccagés au cours des derniersmois enTunisie, des actes attribuésaux salafistes, mouvance rigoristeradicale de l’islam sunnite quiconsidère comme impie d’honorerdes saints.

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eBug : Air France victime du succèsde son offre low cost

Le site de la compagnie Air France a fait face à des problèmes techniques le 7 janvier,jour du lancement de son offre low cost MiNi, rendant impossible ou difficile laréservation de billets. « Un surcroît de charge a occasionné des anomalies sur le site devente d’Air France », a confirmé le groupe. Airfrance.fr était presque inaccessible dansla journée, mais est redevenu opérationnel vers 21h. À bon entendeur, salut : de telsdysfonctionnements peuvent affecter des sites de voyage subissant une hausse de traficimprévisible ou mal anticipée.

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et surl’écho-flash

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iBaromètreFacebook : n’oubliezpas vos fans !« Les destinations n’ont pas organisél’intérim », regrette Nicolas de Dia-nous, directeur associé de l’agencede social media We Like Travel. Lespages se sont retrouvées sans aucu-ne animation pendant Noël, alors queles fans étaient toujours connectés,via leur mobile notamment ». Ainsi,Normandie Tourisme n’a-t-elle rienposté sur Facebook du 21 décem-bre au 1er janvier. «C’est dommagepour une page importante, à 14000fans. Un Comité régional du tourismedoit pouvoir s’organiser pour resteractif». Plus étonnant, l’Alsace n’a rienpublié du 20 au 31 décembre, ni sursa page principale, ni sur sa pagethématique Noël en Alsace.

4Les tarifs des TGV,des trains Intercités et desTER vont augmenter le 24janvier en moyenne de2,3 %. Les abonnementsFréquence, lesabonnements régionaux etle tarif de base Loisirs 2e

classe sont égalementconcernés par cette hausse.

4D’après le spécialistede la réservationd’auberges de jeunesseHostelbookers.com,Londres remporte la palmede la destination la plusréservée, devant Berlin,Amsterdam et Barcelone.

4Singapour est la villela plus connectée avec100 % d’établissementsproposant le wifi.

4Disney compteremplacer les ticketsd’entrée de ses parcsd’attraction par desbracelets électroniquesqui permettront de payerdes repas, de rentrer danssa chambre d’hôtel ouencore d’éviter les filesd’attente. Le projet est entest en Floride.

…toutes les Infoset tendances surlechotourIstIque.com

oWikipedia enfante le guidecollaboratif Wikivoyage

L’association Wikimedia, qui gèrenotamment le site Wikipédia, alancé Wikivoyage mardi 15 janvier.Ce guide collaboratif est réalisé

par des voyageurs bénévoles, des« Wikivoyageurs ». Pour l’instant,le contenu reste assez inégal etvariable selon les destinations. SurCuba par exemple, les principalesdestinations sont listées, maisrarement décrites par le menu,même au niveau des informationspratiques. Selon son évolution,Wikivoyage pourrait toutefoisinquiéter les éditeurs historiques deguides et de sites de voyage.Wikivoyage se veut à but nonlucratif, il ne devrait pas reposersur des revenus publicitaires.

L’association Wikimedia, qui gère

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vos réactionssur l'articlelechotouristique.com

Chez TUI France, on n’hésite pas àparler de « révolution ». Désormaisdébarrassé du plan social et de lafusion, le groupe a présenté le 15janvier sa stratégie de reposition-

nement de ses marques. Sans surprise, iladopte la méthode de sa maison mèreanglaise, une redéfinition des rôles qui setraduit évidemment dans la production : àMarmara les produits généralistes, packa-gés, simples et agressifs en prix ; à Nou-velles Frontières les « voyages spécialistes »(circuits, sur mesure…) mais « à prix abor-dable » ; Passion des îles et Aventuriaconservant quant à eux leur positionne-ment d’experts du à la carte. Une stratégiequi s’appuie sur une bonne dose de mar-keting, mais aussi l’intégration de nou-veaux concepts de produits « made inTUITravel » et destinés à segmenter l’offre partypes de clientèles. Objectif : « passer à100 % de produits différenciés exclusifs

d’ici quelques années », fixe Pascal de Iza-guirre, patron de la filiale.

2013 abordée avecune extrême prudenceAutre voie de différenciation, la thématisa-tion de l’offre est l’axe fort de la productionété chez Fram comme chez Transat, quiintroduisent tous les deux, cet été, dessemaines à thème dans leurs Lookéa et Fra-missima. Des deux, leTO toulousain est leplus en difficulté, forcé de se replier sur sesvaleurs sûres. Mais chez Transat Franceaussi, 2013 est abordée avec une extrêmeprudence, après un exercice 2011-2012déficitaire (-9,7ME), une première depuisla création de la filiale en janvier 2009. PourPatrice Caradec, président, le retour à larentabilité passe par une réduction descapacités, condition sine qua non pour lapréservation des marges. « En 2013, nousferons tout ce qu’il faut pour acheter ce qui

se vend, plutôt que de revendre en promo-tion ce que l’on a déjà acheté ».Reste enfin le cas Thomas Cook. Dansl’attente d’une décision sur le sort du grou-pe, la production évite toute révolution.Les équipes ont surtout fait du ménagedans l’offre de clubs, pour sortir les moinsrentables ou ceux offrant le moins de satis-faction en termes de qualité. Et tout enréduisant les capacités dans des propor-tions moindres que durant l’hiver, elles ontmisé sur les early bookings pour sécuriserl’activité. Les résas seraient à date en avan-ce de +15 % sur le segment « Mainstream »,avec des paniers moyens comparables àl’an dernier. Mais il faut maintenant tenirle rythme pendant six mois…

Pascale Filliâtre et Christophe Plotard

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Ce que préparentles majors

production été :


Nous avons passé au crible la production été de TUI France, Transat France,Fram et Thomas Cook. Au programme : baisse des engagements, sortie des produits les moins

rentables, segmentation et thématisation de l’offre.

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événementActus10

Fram : le recentrage sur les valeurs sûresFram « ajuste ses forces » pour

sortirde lacrise.Laproductions’or-ganise donc autour des valeurssûres, en l’occurrence les produitsmaison (Framissima, Clubs Olé etFrameco),quitte à faire des arbitra-ges. Le mot d’ordre : « une offrelabelliséemieuxmaîtriséeetdebonsstandards de qualité », expliqueGeorges Viallard, directeur de laproduction. Exit donc les établisse-ments qui ne répondaient plus aucahier des charges comme LesAlbères enFrance, le KingSaron enGrèce ou le Playabella enAndalou-sie, avantageusement remplacé parle Tryp Guadalmar. Fram n’a parailleurs plus de clubs en Égypte, aretiré le label au Thalassa MadhiaenTunisie et ne programme plus leKaramauMaroc.Côtédestinations,leTO veut garder « son leadership »en Espagne avec des Canaries ren-

forcées. Rhodes et Kos (avec unClub Olé et un Frameco en plus duFramissima) sont mises en avantquand la Grèce continentale baissede régime (abandon des affrète-ments sur Athènes).

Lagrandenouveautéde l’été, l’Îlede Brac,en face de Split en Croatie,où ouvrent le Framissima BluesunElaphusa 4★ et le Club Olé BluesunBonca 3★. Côté engagementsaériens, les axes déficitaires ont étésupprimés et moins de villes dedépart (27 contre 36 l’an dernier)sont proposées mais pour pouvoirgarantir les stocks jusqu’au derniermoment.L’accent est mis en paral-lèle sur l’alternativeenvols réguliers.Les tarifs ont été passés au peignefin avec une analyse pointue desremplissages et des offres de pre-mière minute (Avant-Premières etRéservez tôt) mieux ciblées.

forcées. Rhodes et Kos (avec unClub Olé et un Frameco en plus duFramissima) sont mises en avantquand la Grèce continentale baissede régime (abandon des affrète-

Lagrandenouveautéde l’été, l’Îlede Brac,en face de Split en Croatie,

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. Côté engagementsaériens, les axes déficitaires ont étésupprimés et moins de villes de

sont proposées mais pour pouvoirgarantir les stocks jusqu’au derniermoment.L’accent est mis en paral-lèle sur l’alternativeenvols réguliers.Les tarifs ont été passés au peignefin avec une analyse pointue desremplissages et des offres de pre-mière minute (Avant-Premières et

L’essentieL

• 36 destinationsproches

• nouveauté :l’Île de Brac (Croatie)

• 28 Framissima(contre 35 en 2012)

• 18 Clubs Olé(contre 23)

• 30 Frameco(contre 29)

• engagements charter :426 000 sièges(-23%)

• Prix : +2 %

Transat France : la flexibilitéTransat France (Look Voyages,

Vacances Transat et Amplitravel) apoursuivi le travail de simplificationde son offre pour plus de « vérité »produits. Le groupe a par ailleurséliminé toutes les destinations « nonrentables ». Chez Look, le Portugal,l’Île Maurice mais aussi le Kenya etla Thaïlande sont sortis de la pro-grammation.Ce qui n’empêche pasle TO de garder l’esprit pionnier.L’île de Grande Canarie est ainsi lanouvelle destination espagnole avecle Lookéa Dunas Maspalomas3★, qui ouvre le 9 juillet, renforçantainsi l’axe Canaries, valeur sûre del’été avec la Grèce et laTurquie. LeLookéa Carayou (Martinique),autrenouveautéde l’hiver,restepro-grammé. En revanche, laTunisie secontente de 2 clubs (à Djerba)contre 4 l’an dernier. Hammametpourrait cependant accueillir unLookéa « éphémère » en juillet-août.Sortent également de la productionclubs leTarisaà l’ÎleMaurice,l’Aqua

Vista à Hurghada en Égypte, leCalabriaBagamoyo(arrivéen findecontrat) en Italie et le Marina BeachàDidymes enTurquie.ChezVacan-ces Transat, États-Unis et Canadarestent le duo gagnant. Légendesd’Europe met le cap sur l’Europecentrale avec 3 nouveaux circuitsaccompagnés,dont 2 dans les Balk-ans et une croisière sur le Danube.Turquie et Grèce reviennent endeuxième année.Le mot d’ordre del’été est la flexibilité : pas de stockssurdimensionnés donc mais descapacités ajustées en fonction de lademande, au fur et à mesure. Côtéprix, un travail très « maillé sur latarification » en cohérence avec lesoffres early booking chez Look.Chez Vacances Transat, des prixmieux « maîtrisés » qui ont pris encompte surcharges carburants etchange euro/dollar sur l’axe Améri-que, plus serrés et avec des effortssur les marges en Grèce etTurquie,« parce qu’il faut s’installer ».

à Hurghada en Égypte, le(arrivéen findeMarina Beach

àDidymes enTurquie.ChezVacan-ces Transat, États-Unis et Canada

Légendesmet le cap sur l’Europe

centrale avec 3 nouveaux circuitsaccompagnés,dont 2 dans les Balk-ans et une croisière sur le Danube.Turquie et Grèce reviennent endeuxième année.Le mot d’ordre del’été est la flexibilité : pas de stockssurdimensionnés donc mais descapacités ajustées en fonction de lademande, au fur et à mesure. Côtéprix, un travail très « maillé sur latarification » en cohérence avec les

chez Look.Chez Vacances Transat, des prixmieux « maîtrisés » qui ont pris encompte surcharges carburants etchange euro/dollar sur l’axe Améri-que, plus serrés et avec des effortssur les marges en Grèce etTurquie,

L'essentieL• 50 destinations

moyen et long-courriers• nouveautés :

Grande Canariechez Look,circuits Balkanschez Vacances transat

• 29 Clubs Lookéa(contre 30 en 2012)

• 58 circuits europechez Vacances transatdont 30 accompagnéset 28 individuels

• engagements charter Look :150 000 sièges(-15 %)

• Prix : +2 %


événementActus 11

Thomas Cook : la prudencePas de bouleversement profond

de l’offre de destinations chez lesTO du groupe. Le Portugal pro-fite d’un renforcement sur l’en-semble des marques, tandis qu’enclubs, la production est remaniéeenTunisie et augmentée principa-lement sur les îles espagnoles et laTurquie. Au total, le groupe pré-sente 63 clubs labellisés (contre67 l’an dernier), les principauxremaniements ayant affecté lesThomas CookVillage (9 adressessupprimées et 7 intégrées) et lesClub Aquatour (6 sorties et 11entrées), qui bénéficient, pour lestrente ans de la marque nordiste,du retour d’une brochure dédiée.

En circuits, la nouveauté vientsurtout des brochures d’Aquatouret de Thomas Cook (Soleils pro-

ches), qui intègrent chacune 11programmes sur une dizaine dedestinations méditerranéennes.Côté prix, la grille semble avoir étésurtout travaillée aux deux extré-mités, avec des early bookings plusattractifs mais des prix brochuresplus élevés en pic de saison.

Quant aux affrètements aériens,ils accompagnent la baisse descapacités en clubs, tout en étantaugmentés au départ de Lille àl’occasion des 30 ans d’Aquatour.Des départs charter sont assurésdepuis 12 villes (contre 13 l’an der-nier, St-Étienne n’étant plus pro-grammé).Parallèlement, les ventessont en hausse sur le moteur depackaging dynamique (compa-gnies régulières et low cost).

programmes sur une dizaine dedestinations méditerranéennes.Côté prix, la grille semble avoir étésurtout travaillée aux deux extré-

plusattractifs mais des prix brochures

Quant aux affrètements aériens,ils accompagnent la baisse descapacités en clubs, tout en étantaugmentés au départ de Lille àl’occasion des 30 ans d’Aquatour.Des départs charter sont assurésdepuis 12 villes (contre 13 l’an der-nier, St-Étienne n’étant plus pro-grammé).Parallèlement, les ventessont en hausse sur le moteur depackaging dynamique (compa-

L'essentieL

• 21 destinations(toutes marques, brochuresété, hors circuits)

• nouveautés : la sardaignechez Thomas Cook,le Portugal chez Jet tours

• 21 clubs eldorador (stable)• 17 Thomas Cook Village

(21 en 2012)• 21 clubs Aquatour

(16 en 2012)• 4 Clubs Jumbo (7 en 2012)• engagements charter : -5 %• Prix stables

TUI France : la différenciationLa montée en puissance de Mar-

mara sur le segment des clubs,amorcée cet hiver, se poursuit cetété sous l’effet de la nouvelle stra-tégie de positionnement des mar-ques du groupeTUI France.Tan-dis que Nouvelles Frontièresabandonne progressivement cesegment (plus aucun club en bro-chure l’hiver prochain), une partiedes sortants est récupérée parMarmara, qui affiche donc 7 nou-velles adresses labellisées cet été,avec des développements impor-tants sur les îles italiennes et grec-ques (Sardaigne,Corfou,Crète…).En long-courrier, leTO ne conser-ve en revanche que l’Île Maurice,une situation qui pourrait êtrereconduite l’hiver prochain (etexplique la légère baisse des affrè-tements charter). Les Cosy Clubsont quant à eux abandonnés,transformés eux-aussi en clubsMarmara ou sortis de la produc-tion. À l’inverse, Marmara intro-duitdanssonoffre leshôtelsSplash-world (4 au total, en Grèce etTur-

quie), un concept d’hôtels avecparc aquatique développé parTUITravel et commercialisé en exclu-sivité par plusieurs filiales euro-péennes du groupe.

Parallèlement, la production deNouvelles Frontières est progres-sivement recentrée sur les circuitset le sur mesure.L’offre de voyagesà la carte (déclinée via 5 brochurescouvrant chacune une zone géo-graphique), jusqu’à présent peumise en avant, est désormais le ferde lance du nouveau positionne-ment de la marque,avec une refon-te intégrale de la production surl’Europe, le bassin méditerranéenet l’Asie.Elle rassemble des circuitsindividuels, autotours et combinéstous personnalisables (137 pro-duits au total),mais aussi des esca-pades et excursions (183 produits)et des hôtels. Elle intégrera aussi,au cours d’un déploiement pro-gressif,plusieurs concepts hôteliersthématiques développés par legroupe TUI Travel (Sensatori,Sensimar…).


parc aquatique développé parTUITravel et commercialisé en exclu-sivité par plusieurs filiales euro-

Parallèlement, la production deNouvelles Frontières est progres-sivement recentrée sur les circuitset le sur mesure.L’offre de voyagesà la carte (déclinée via 5 brochurescouvrant chacune une zone géo-graphique), jusqu’à présent peumise en avant, est désormais le ferde lance du nouveau positionne-ment de la marque,avec une refon-te intégrale de la production surl’Europe, le bassin méditerranéenet l’Asie.Elle rassemble des circuitsindividuels, autotours et combinéstous personnalisables (137 pro-duits au total),mais aussi des esca-

et des hôtels. Elle intégrera aussi,au cours d’un déploiement pro-gressif,plusieurs concepts hôteliersthématiques développés par legroupe TUI Travel (Sensatori,

L'essentieL

• 18 destinations(brochures Marmaraet clubsnouvelles Frontières)

• nouveauté :la sicile chez Marmara

• 36 Clubs Marmara(contre 26 en 2012)

• 7 Clubsnouvelles Frontières(20 en 2012)

• engagements charteren léger recul

• Prix stables


RepoRtageActus12

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La révision de la convention collective blo qLe texte prévoit la miseen place obligatoire d’unaccord de prévoyance.Il facilite également lerecours au travail de nuitou l’annualisation du tempsde travail.

La révision de la convention collectivedes entreprises de tourisme, datantde 1993, bloque.Trois syndicats surcinq (CFTC, CGT, CFDT) ont faitpart de leur droit d’opposition après

plusieurs mois de discussions. La balle estdésormais dans le camp du SNAV, quipeut dénoncer la convention pour rouvrirles négociations. « Il y a plusieurs options,nous nous déciderons dans quelquessemaines », répond Guy Besnard, prési-dent de la commission sociale. « Nous res-tons ouverts à une reprise des discus-sions », avait par ailleurs déclaré ValérieBoned, secrétaire générale déléguée, àl’AFP.

40 % des 30 000 salaRiésnon-cadRes conceRnésLe désaccord entre les représentants dessalariés et des patrons était pourtant fla-grant dès le début des discussions. « On

économie

Prévoyance aL'accord met en place l'obligation pour les entreprises de souscrire une assurance prévoyancemaladie, invalidité et décès, payé à 50% par l'employeur et à 50% par l'employé.

Travaildu dimanche

aLa majoration de la rémunération des salariés travaillant le dimanche dans les entreprises,qui ont obtenu une autorisation en vertu l’art L.3132-12 du code du travail, passe de 75% à 10%.

Travailde nuit

aLe projet introduit un statut de travailleur de nuit (entre 22h et 6H au moins deux fois trois heures)qui donne droit à un « repos compensateur ou d’une majoration de salaire de 20% par heure denuit ». Une surveillance médicale spéciale et un suivi doivent être mis en place. L’ancien texte prévoyaitque le travail de nuit, « exceptionnel », devait être compensé par une majoration d’au moins 75%.

Forfaitjour

aLe recours au forfait jour serait désormais possible pour les salariés appartenant au groupe E etexerçant une fonction commerciale sur la base de 216 jours. Le projet introduit l'obligationpour l'employeur d'en informer les représentants syndicaux et le CHSTC et de mettre en placeun document de contrôle des journées ou demi-journées travaillées.

Prime delangue

aLe nouveau texte supprime la prime de langue car « l’usage d’une seule langue étrangèreétant totalement inhérent aux métiers de la profession ».

ce qui doit changeR

nous fait du chantage : la mise en placed’un accord de prévoyance au niveau dela branche contre le travail du dimancheet de nuit, sans compter l’annualisation dutemps de travail », expliquait ainsi un syn-dicaliste avant l’été. Depuis, rien n’a bougé,ou presque. La CGT dénonce toujours desacquis réduits par rapport à la conventioncollective nationale actuelle et « une régres-

sion sociale ». La CFTC estime que lagénéralisation du travail « non exception-nel » du dimanche et de nuit sans contre-partie suffisante n’est « pas acceptable ».En comptabilisant les jours travaillés dansl’année, les heures supplémentaires ne sonten effet plus prises en compte.

L’enjeu est important puisque, en contre-partie, l’accord de branche instituant une


o quée par 3 syndicats

● Le projet de conventioncollective régit les relationsentre les employeurs dans lesagences de voyages etentreprises de tourisme et leurssalariés. Elle concerne toutes lessociétés, qui se « livrent ouapportent leur concours auxopérations consistant enl’organisation, la production oula vente des activités visées àl’article L 211-1 et L 211-2 ducode du tourisme ». C’est-à-direles agences de voyage, réseaux,tour-opérateurs, réceptifs...

À qui s’appliquela convention ?

économieActus 13

Départà la retraite

aEn cas de départ à la retraite à la demande de l’employeur, le montant de l’indemnité est portéà 20% de la rémunération mensuelle par année de présence pour les 10 premières annéesd’ancienneté et à 35% pour les années suivantes, contre 15% auparavant.

Congés enfantmalades

aLe nombre de jours de congés maladie pour les parents d'enfants handicapésest doublé et la limite d'âge supprimée.

Indemnité delicenciement

aLe montant de l’indemnité conventionnelle de licenciement pour les salariés de plus de 50 ansavec 20 ans d’ancienneté devra être calculé sur la base des deux-tiers du salaire mensuel pour tousles salariés. Auparavant, elle était calculée sur la base de la moitié du salaire effectif mensuelpour les employés et sur la base de deux-tiers pour les techniciens, agents de maîtrise et cadres.

Périoded’essai

aLa durée de la période d’essai a été augmentée de 1 à 2 mois pour les employés des groupes A et B,de 2 à 3 mois pour les employés des groupes C, D et E,et de 3 à 4 mois pour les cadres groupe F et G hors grille.

Stage aEn accord avec la nouvelle loi, tout stage d'une durée supérieure à deux moisdevra faire l'objet d'une gratification.

prévoyance obligatoire pour les non-cadresaurait concerné près de 40% des 30000 sala-riés non-cadres. Les entreprises, elles,auraient pu bénéficier d’une mise en placeplus facile (et moins chère) du travail de nuit,notamment afin de pouvoir s’adapter à laconcurrence de l’Internet, et du travail dudimanche, fréquent pour les salariés desclubs, les réceptifs en France, ou dans les

aéroports. Jean-Luc Létisse, du syndicat FOchez American Express, signataire de laconvention, s’avoue « déçu », comme GuyBesnard, par ailleurs DRH d’AmericanExpress France. « Cela aurait permis à denombreux salariés dans les agences d’êtrecouverts.On avait aussi obtenu des avancées,comme des barrières pour l’annualisation dutemps de travail, ou un forfait basée sur 216

3La balle estdésormais dans lecamp du SNAV, quipeut dénoncer laconvention pourrouvrir lesnégociations.

jours, alors que le code du travail prévoit 218jours », estime Jean-Luc Létisse. « De toutefaçon, la loi de 2008 sur le temps de travailpermet déjà aux entreprises de déroger à laconvention collective et de mettre en placeces mesures si elles ont l’accord des repré-sentants syndicaux », ajoute-t-il.Une réponsequi ne satisfait pas Pascal Pedrak, de laCFDT : « Le risque, si on avait adopté cetexte, qui protège moins les salariés que l’an-cien ; c’était que les petites entreprises, quin’ont souvent pas de service juridique, seservent de ces dispositions.Qu’elles se disent,tient maintenant on peut faire ça ? ».

Fabrice Bugnot

RepoRtageActus14


économie

Campagnes de pub TV :

c’est de saison !Les entreprises dutourismecommuniquent àtout va. D’HavasVoyages à LookVoyages en passantpar easyJet, ilsoccupentactuellement le petitécran tout enportant chacun unmessage différent.

● Dans le cadre du repositionnement du portefeuille de marques de sa maisonmère TUI Travel France, Nouvelles Frontières a débuté le 16 janvier une campagnede publicité nationale destinée à illustrer sa nouvelle approche de spécialiste.Signée Havas Paris, la campagne presse, affichage et web, s’accompagne d’un siteInternet centré sur les attentes du consommateur. La série de six visuels,présentant des paysages vus du ciel, met l’accent sur la personnalisation dechaque voyage à travers un jeu de pourcentages. Chacun est ponctué par unenouvelle signature, en typographie manuscrite: « À vous de fixer les frontières. »

NF commuNique sur le voyage persoNNalisé

l es acteurs du tourismeauraient-ils la fièvre com-municante ? Depuis plu-

sieurs jours, c’est le défilé descampagnes de pub TV. La der-nière en date à avoir été annon-cée n’est autre que la premièrecampagne de communicationgrand public de la marque HavasVoyages (le budget reste confi-dentiel) depuis qu’elle est sousla houlette de Carlson WagonlitTravel. « C’est bien le momentpour communiquer car c’estmaintenant que les Françaispensent à leurs vacances d’été »,assure Michel Dinh, DG d’Ha-vas Voyages. Pour marquer sonretour sur le devant de la scène,Havas Voyages a délibérémentchoisi de ne pas communiquersur la notion de prix mais deplacer la valeur ajoutée des agen-ces et des collaborateurs duréseau au centre des deux spotsTV (l’un est dédié au segmentloisirs et l’autre au voyage d’af-faires) et d’introduire la notionde «Travel Planner ». « Le terme

agent de voyages ne rend pashonneur à leur expertise », justifieEmmanuelle Bach-Donnard,directrice marketing et commu-nication d’Havas Voyages. Lesdeux films diffusés à partir du 20janvier et pendant trois semainesciblent les CSP+ âgés de 35 à 59ans. Ils s’accompagnent d’unplan média complet à traversnotamment d’un renfort sur lestélévisions régionales et sur leWeb,dont les ventes ne représen-tent que 10% du volume d’affai-res du réseau.

tRois campagnes,tRois messagesPrésent en TV depuis le 7 jan-vier, Look Voyages a opté pourune stratégie bien différente. Enparrainant chaque soir jusqu’au8 février l’émission Après le20h, c’est Canteloup sur TF1,cette campagne répétitive (dif-fusée 6 à 8 fois par jour) n’aqu’un seul objectif : accroître lanotoriété de la marque auprèsdu grand public. « Il est impéra-tif de créer le réflexe de la mar-que pour ne pas se transformer

en discounter », explique Lau-rent Laforest, directeur marke-ting de Look Voyages. Le TOn’en est pas à son coup d’essaien matière de campagneTV. Laprécédente remontant seule-ment à juin 2012 lorsque Looksponsorisait la météo sur BFMTV. « L’impact d’une campagnede pubTV sur les ventes est trèsdifficile à mesurer car nousavons plusieurs canaux de réser-vation. En revanche, le nombrede requêtes sur la marque viaGoogle a progressé de 15 % àcette période et la notoriétéspontanée de Look a doubléentre 2011 et 2012 », note Lau-rent Laforest.

Enfin, fidèle à son modèle lowcost, easyJet met entièrementl’accent sur le prix dans sa nou-velle campagneTV, dont le mes-sage est : « L’Europe à partir de29,99e avec easyJet ». La com-pagnie a enregistré le mois der-nier une progression du nombrede passagers de + 5%…

Céline Perronnet

Havas Voyages et LookVoyages sont de retoursur le petit écran pour

lancer les ventesété.4

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Nouvelle année, nouvelle promesse…

AP Echo Touristique 210x272.indd 1 14/01/13 11:50

RepoRtageActus16


entRepRise

CWT France taille encore dans ses effectifsFace à la montée enpuissance du online,le leader du voyaged’affaires met enplace son troisièmePSE en quatre ans.194 postes devraientêtre supprimés et lessites de Villepinte,Marseille, Lyon etStrasbourg fermésd’ici à 2014.

● Le groupe American Express aannoncé le même jour lasuppression de 5 400 emploisdans le monde (8,5 % deseffectifs), notamment dans levoyage d’affaires, parallèlement àun bénéfice de 637 millions dedollars pour le 4e trimestre de sonexercice. « Les salariés sontchoqués de cette annonce, unsimple mail qui se félicite dubénéfice engrangé et annonce enmême temps un plan social »,indique un délégué de la CFTC.La direction n’a pas encoreprécisé si les suppressionsd’emplois concerneront la France,ni dans quelle mesure. Mais « iln’y a aucune chance pour qu’on yéchappe », note une source eninterne. Le détail du plan socialpar pays devrait être connu à lafin du mois. F.Bugnot

Amex touché AussipAr un plAn sociAl

c arlsonWagonlitTravel est– de nouveau – contraintde se séparer d’une partie

de ses équipes. Dans une lettreenvoyée le 10 janvier à l’ensembledes salariésdugroupe,ledirecteurgénéralFrancedeCarlsonWagon-lit Travel, Bertrand Mabille,annonce ledéploiementd’unPSE(plan de sauvegarde de l’emploi),qui aboutirait à la suppression de194 postes d’ici à fin 2014. « La

montée du online génère un suref-fectif et nous conduit à engager ladernièrephasede la réorganisationdu réseau », explique-t-il dans cecourrier que L’Écho touristiques’est procuré.Ce PSE,présenté auCCE(comitécentrald’entreprise),s’inscrit dans le nouveau plan stra-tégique à trois ans appelé Évolu-tion 2015,et qui sera présenté auxéquipes business travel dans lesprochaines semaines. « Évolution2015 dessine les contours d’unnouveau modèle pour l’activitévoyage d’affaires reposant sur unemontée du online à hauteur de50% (…) les transactions simplesseront en majorité automatiséestandis que les transactions com-plexes resteront traitées enoffline»,précise également le courrier.

RegRoupementde sitesDans les faits, ce nouveau plansocial, le troisième depuis 2009,va conduire à la fermeture deplusieurs sites. « Les salariés deMarseille et de Lyon seront

regroupés sur le site de Saint-Étienne, ceux de Strasbourg surBelfort et ceux deVillepinte surNanterre », détaille BertrandMabille. « Le but à terme n’estpas de fermer tous nos sites enr é g i o n s . S a i n t - É t i e n n e ,Clermont-Ferrand, Lille, Nan-tes et Bordeaux perdureront »,ajoute-t-il. Marseille sera lepremier site à fermer ses portes,dès le mois d’avril.

Dans les prochaines semai-nes, la direction de CWT Fran-ce va engager des négociationsavec les organisations syndica-les portant sur les conditions dedépart et d’accompagnementdes employés. « Nous avons lesmoyens de permettre aux sala-riés de partir dans de bonnesconditions », assure BertrandMabille. Comme lors du précé-dent PSE, les départs volontai-res et les reclassements serontprivilégiés, dans la mesure dupossible. « Des salariés devrontquitter l’entreprise car tous nepourront pas être mobiles »,nuance le patron du réseau, quiajoute plus globalement : « lebusiness travel a moins besoind’agents de voyages ». HavasVoyages n’est, pour autant, pasconcerné par ce PSE.

2013 : une annéeBlancheOutre l’évolution du modèle,c’est l’activité business traveldans son ensemble qui est enperte de vitesse. Après uneprogression du volume d’affai-res en 2011 de +5 %, CWTFrance a enregistré « un légerretrait » en 2012. « Il y a eu uneforte contraction de l’activitéchez certains clients à partir deseptembre ». Et 2013 ne s’an-nonce pas mieux : « l’année serablanche en termes de croissan-ce », assure Bertrand Mabille.

Céline Perronnet

3 Bertrand Mabille,DG de CarlsonWagonlit TravelFrance, annonce ledéploiement d’unPSE qui aboutirait àla suppression de194 postes d’ici à fin2014.

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« Comment je suis passéau zéro brochure dans mon agence »

Jean-Pierre Perez Parlato, directeur de l’agence Agétours à NiceC’est en partant du constat que chaque année, l’agence jetait 2 tonnes de brochures, qu’en 2010, Jean-Pierre Perez Parlato a décidé de réduire drastiquement le papier gaspillé. Une démarche qui lui a valu derecevoir le mois dernier le trophée AS Voyages du tourisme durable dans la catégorie projet environnemental.

L’Écho touristique : Com-ment vous est venue l’idée dene plus donner de brochureaux clients ?Jean-PierrePerezParlato : J’aieffectué un stage d’une journéeen avril 2010, il a été le déclen-cheur. Il avait pour objectif d’ap-prendreà répondreàunclientquiarrive en agence avec une offreconsultée sur Internet.On nous aalors expliqué qu’il ne fallait pasremettre de brochure au clienttout de suite pour ne pas donnerl’impression de se débarrasser duproblème mais au contraire qu’ilfallait lequestionner sur sesenvieset ses besoins. Je suis allé plus loinen remettant en question le faitmême de donner une brochure.Depuis deux ans, j’ai arrêté d’endonner et consulte directementles sites BtoC des TO avec lesclients. Ils ont l’avantage d’avoirune navigation facile et d’êtreactualisés. Je me suis vite renducomptequedonnerunebrochureneservait à rienet était totalementhas been.

entrepriseActus 17

En pratique, comment appli-quez-vous cette démarche ?J’envoie tout par e-mail et surmobile et quand les clients veu-lent absolument la brochure, jeleur explique que je n’en ai pas.Je minimise aussi au maximumle carnet de voyage. Côté comp-tabilité, on n’imprime que ladernière facture avant le départdu client au moment où il vientsolder son voyage. Bientôt tousles billets des clients serontstockés pendant 10 ans sur unc l o u d d é v e l o p p é p a rAmadeus.

Quelle économie en avez-voustiré ?Avant 2010, la facture liée auxdépenses papier s’élevait à2500e par an contre 450e en2011. Pour notre agence, quiréalise un volume d’affaires de1,3Me par an, c’est loin d’êtrenégligeable. Cela permet aussiaux clients d’économiser : entre10 et 20 e pour le carnet devoyage et environ 30 e sur

l’achat d’un guide offert parl’agence. Notre démarchedevrait aussi permettre aux TOde faire des économies puisquel’édition de brochures représenteleur second poste de dépenses.Malheureusement, et malgrémes demandes, je reçois encore4 tonnes de brochures par an.Rien que cette semaine : 100brochures Voyamar, 50 Ollan-dini et 50 Visit France. Je lesmets à tour de rôle chaque joursur le présentoir devant l’agence.Au bout de deux fois, je les jette.Je ne garde que 2 brochures dechaque TO qui sont des exem-plaires agences pour les feuilletersi nécessaire avec le client.

Les clients sont-ils sensibles àvotre approche ?Ce n’est pas un élément qui fidé-lise. Le client s’en moque. C’estune démarche purement person-nelle que nous appliquons avecmes deux collaboratrices à l’en-semble du fonctionnement quo-tidien de l’agence.

Est-il possible de passer au100% numérique en agence ?C’est possible mais cela prendradu temps. Certains hôtels récla-ment encore un voucher pour lecheck-in. Je fais aussi une excep-tion pour les croisières et lesautocaristes en donnant unebrochure aux clients car ce sontdes produits plus complexes quinécessitent de donner beaucoupd’explications aux clients et lessites BtoC ne sont pas encoretrès bien faits.

Que vous apporte le trophéed’ASVoyages ?Ce qui compte avec ce trophéec’est qu’il fasse tache d’huile.Aujourd’hui je suis le seul chezASVoyages à avoir mis en place cettedémarche environnementale.Mais cela devrait évoluer.On m’aproposé de participer à des réu-nions avec les agences sur ce sujet,notamment dans le cadre duDitex.

Propos recueillispar Céline Perronnet

5 François-Xavier de Boüard et Jean-PierreMas remettent le trophée du projet éco-citoyend’AS Voyages à Jean-Pierre Perez Parlato,directeur de l’agence Agétours à Nice.


Neuf parcs régionaux dans toute l’EuropeActus18

Parcs deloisirs:

Looping Group faitses emplettesCréé en 2011après le rachat desept sites à laCompagnie desAlpes, le groupefrançais vientd’acquérir le parcespagnol IslaMagica. Unereprise en ligneavec son ambition :devenir lespécialisteeuropéen desparcs à vocationrégionale.

E t de neuf sites dans l’es-carcelle de LoopingGroup. À coups d’acqui-

sitions, l’entreprise françaiseest en train de remplir un pre-mier objectif : faire émerger sonnom parmi les acteurs quicomptent dans l’industrie desparcs de loisirs. Créé en 2011lors du rachat à la Compagniedes Alpes de 7 sites (dont 4 enFrance, parmi lesquels le ParcBagatelle ou l’Aquarium deSaint-Malo), le groupe, en par-tie détenu par le fonds d’inves-tissement américain HIG, vientde mettre la main sur Isla Magi-ca, l’un des plus importants

parcs espagnols, après avoiracquis, en mai 2012, le site bre-ton de Cobac Parc.

2013, uNE aNNéEcharNièrE PourlooPiNg grouP« Notre créneau, c’est la reprisede sites de taille régionale, dontnous voulons devenir le spécia-liste à l’échelle européenne,explique Laurent Bruloy, pré-sident du groupe. Il y aaujourd’hui 450 à 500 parcssignificatifs en Europe, quireçoivent plus de 300 000 visi-teurs par an. En ces temps dif-ficiles, je crois que ce tourisme

de proximité a un bel avenir.Mis à part Isla Magica, qui estun peu plus grand que ce quenous avions racheté jusqu’àprésent, on parle de sites quiréalisent entre 5 et 10 millionsde CA annuel, pour un ticketmoyen autour de 20 e parpersonne. »Conformément à son plan dedéveloppement, le groupe envi-sage donc deux ou trois autresacquisitions cette année et l’an-née suivante, pour atteindreune quinzaine de sites en por-tefeuille d’ici deux ans. « 2013est charnière, reprend LaurentBruloy. Je pense que nous allons

doubler notre CA, qui était de32 M e avant le rachat d’IslaMagica. » Après deux saisonsde mauvais temps dans le nordde l’Europe, son regard se tour-ne en priorité vers les pays dusud, Espagne et Italie en tête,malgré les difficultés de leurmarché intérieur. Et même siIsla Magica n’a jamais fait debénéfices depuis son ouvertureen 1997, Looping Group necompte pas se concentrer sur lerachat de parcs « à redresser ».Selon Laurent Bruloy, tous less i tes du groupe seraientaujourd’hui rentables.

Christophe Plotard

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Poker Cruise surle MSC Fantasia,The Big NudeBoat prévu sur leCarnival Freedomet le Majesty ofthe Seas avecdes concertsphénoménaux deheavy metal. 4

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Ringardes les croisières àthème ? Même si les produitstraditionnels dominent toujoursl’offre, attirant majoritairementune clientèle âgée, lescompagnies et les affréteursexplorent de nouvelles niches, ycompris les plus… pointues.

ProduitsActus 19

• Les décibelsdu heavy métal

Les organisateurs avaient promis « la plusextrême »des expériencesdugenre.Début

décembre, le Majesty of the Seas, de RoyalCaribbean, s’est transformé en « Barge toHell », un navire pour l’enfer ouvert à 2000fans de hard rock. Au programme : quatrejours de concerts en mer et 40 groupes demétaleux déchaînés,sous le soleil des Caraïbes.Lancées il y a quelques années, les croisièresaffrétées pour des festivals ou des concerts deheavy métal sont désormais devenues un véri-table phénomène aux États-Unis, avec desdizaines de programmes par an. Un essor quia inspiré la compagnie allemande TUI Crui-ses : en mai prochain, elle sera la première àimporter le concept en Europe, en accueillantàbordduMeinSchiff1 la « FullMetalCruise »

audépartdeHambourg.Et sur lemarché fran-çais ? Aucun affréteur ni aucune compagnien’ont sauté le pas jusqu’à présent. L’offre decroisières «à spectacles» reste donc centrée surles classiques du genre: la chanson française,l’opéra, le cinéma ou l’humour… Pas de quoirisquer de débordement.

• Coup de pokeren pleine mer

Monter de grands tournois de poker aumilieu des océans: le modèle vient, là

encore,desÉtats-Unis,oùcegenredecroisièresexistedepuisdenombreusesannées.Sondéve-loppement en Europe reste plus récent,mais ilcommence à prendre en France,où la marquePoker Cruise s’est associée à MSC Croisièrespour proposer un rendez-vous annuel enMéditerranée.La dernière édition s’est dérou-lée durant 4 jours en novembre dernier à bordduFantasia,audépartdeGênes.Onest encoreloin de parler de croisière affrétée (seules 250places avaient été réservées aux joueurs) maisla tendance semble porteuse. « C’est à l’étudecheznous,confieparexempleGermanAmaya,en charge des croisières thématiques à la Com-pagnie du Ponant.Un groupe de casinos nousa sollicités pour monter ce type de produit. »En attendant, les indémodables croisières brid-ge continuent donc à dominer l’offre…

• Naturisme…et plus si affinités

Pour les naturistes, une croisière au poil,c’estunecroisière sansvêtement.Message

entendu par le marché américain, qui a été,une fois de plus, précurseur en la matière. Du9 au 17 février prochain, la nouvelle édition deThe Big Nude Boat devrait même être le plusgrandévénementdugenre jamaisorganisé.Autotal, 3000 naturistes sont attendus à bord duCarnival Freedom pour 8 jours de navigationdans les Caraïbes. En France, la tendance sedéveloppe aussi, mais dans des proportionsplus modestes. Le portail francophone dédié,Croisière-naturiste.com,fait ainsi lapromotiond’un programme en mer Baltique à bord duStar Flyer (170 passagers) du 15 au 25 juinprochain, en espérant, un jour, organiser l’af-frètement d’un paquebot au départ de Mar-seille. En attendant, et dans un registre pluscoquin, c’est Durex qui a alimenté le buzz cesderniers mois. La célèbre marque de préser-vatifs a affrété en septembre dernier un navirede Grimaldi Lines (mi-ferry mi-paquebot)pour une Love Boat Cruise présentée commela première croisière érotique :1000 passagerset 4 jours de mer entre Barcelone et Rome,avec sessions de speed-dating, espace gastro-érotique et chasse au trésor « à la recherche dupoint G ».Tout un programme…

Christophe Plotard

Quand la croisière thématiquesort des classiques


RepoRtage

Photos : © Alain Doire / CRT Bourgogne

Le marché de l’œnotourisme - 8 mil-lions de personnes dont près d’untiers d’étrangers - attire toujours denouveaux acteurs. Mais après unepremière phase de croissance à deux

chiffres entre 2006 et 2010, le secteuraborde une nouvelle ère. « On se structure,explique Philippe Richard, gérant duréceptif spécialiste Via Voyages. On voitégalement que les professionnels commen-cent à s’emparer des nouvelles technolo-gies ».

une offRe de plusen plus visibleHistoriquement, l’offre est portée par leschâteaux, vignerons, exploitants qui tra-vaillent autour du vin, certains ayant créédes offres de visites ou des chambres d’hô-tes. Ces professionnels du vin ont apprispeu à peu les besoins des touristes, notam-ment depuis le lancement du label Vigno-bles & Découvertes. « Ce label a pourvocation d’améliorer la lisibilité de l’offre

fRanCeActus20

Démarche qualité, agrégation de l’offre, nouveaux acteursdans la distribution… Le marché des voyages autour du vinse professionnalise et adopte les nouvelles technologies.

L’œnotourisme se structure

Philippe Richard,entrepreneur et gérant de Via Bourgogne

« Notre croissance s’est un peuralentie depuis 2010 »

L’agence réceptive ViaVoyages a été créée en2006. Nous distribuonsles produits œnotouris-tiques pour la Bourgo-gne - nous sommes lesseuls sur le territoire - etégalement pour les CRTAlsace et Champagne-Ardenne. On réaliseenviron 800 000 eurosde chiffre d’affaires avec

75 % de clients françaiset 25 % d’étrangers. No-tre croissance s’est unpeu ralentie depuis 2010,autour des 5 %. Maisnous avons lancé denouvelles offres commel’œnopass qui permet debénéficier de 10 visitesou dégustations cheznos 10 prestataires pour50 euros. C’est beau-

coup moins cher qu’endirect et cela s’adaptesurtout aux tendances deconsommation des Fran-çais comme la dernièreminute. Sur la France ona également progressésur nos ventes indirectes(près de 50 %) notam-ment via les coffretsou en partenariat avecVente-privée.com.

mais on n’est pas sûr qu’il soit identifiépar les consommateurs. Il a surtout per-mis d’améliorer la qualité de l’offre »explique l’équipe de Loire-AtlantiqueTourisme. De nouveaux produits, liantle vin avec la gastronomie, le patrimoine,la randonnée, ou le vélo ont égalementfait leur apparition.

Atout France, les acteurs institutionnelsdu tourisme (CDT, CRT, OT), les fédé-rations professionnelles et les acteurs privésont contribué à rendre cette offre plus visi-ble et à la mettre en marché. On trouvedésormais ces produits sur tous les canaux

5 De nouveaux produits, liant le vinavec la gastronomie, le patrimoine, larandonnée, ou le vélo ont égalementfait leur apparition.


fRanCeActus 21

● 5 millions de visiteurs français● 2,5 millions de visiteurs étrangers● 44 % de CSP+● 85 % de vente directe● 80% des séjours en hébergement marchand● 3 régions phares : Champagne, Aquitaine,

Bourgogne

Les chiffRes deL’ŒnotouRisme en fRance

de distribution, des sites des CDT auxcoffrets cadeaux, sans oublier les agences devoyage. Et si près de 90% des achats de pro-duits œnotouristiques se font encore en directavec les prestataires, les marges de progres-sions sont importantes, tant pour les clientèlesétrangères, européennes ou chinoises, quefrançaises. Le succès croissant des coffretscadeaux,des cartes comme l’œnopass,ou desopérations de promotion via des sites commeVente-privée.com en témoignent.

L’offre, agrégée grâce à des développe-ments technologiques, permet en effet à dessites commeVia Bourgogne de proposer une

clément Roques,cofondateur de l’agence de voyages In Vino Veritas

« Les touristes étrangers ne viennent plusen France mais en Europe »

Avec In Vino Veritas,nous avons voulu dépas-ser les clivages entre lesdifférentes régions etles différents pays pourcréer une offre de séjourcircuits autour du vin.Les touristes étrangersne viennent plus enFrance mais en Europe.On offre par exemple uncircuit Marseille-Rome

ou un combiné Afriquedu Sud et Namibie. Lasociété, nous sommesproducteurs, a été crééeil y a un an et nous avonslancé notre agence enligne il y a deux mois.On va aussi au-delà dela thématique vin, carnos clients sont vraimentmonsieur et madame« tout-le-monde » et

veulent découvrir lesparcs, les paysages,les monuments. On abeaucoup investi sur leweb, mais on est unepetite équipe. On viseenviron 250 clients pourla première année. Onaimerait créer un pointde vente physique enFrance fin 2013.

Benjamin Gorski,cofondateur de Monvigneron.com

« L’offre était très dispersée »Nous avons lancé le siteen 2011. On s’est renducompte qu’il y avait beau-coup de produits mais quel’offre était très disperséeet peu présente sur leweb. On a voulu proposer,sur une seule plate-forme,une place de marché oules internautes peuventtrouver des informationssur les vins, les domaineset les visites ou les séjours

et activités qui sont asso-ciés dans toute la France.On se rémunère avec lesbudgets médias et avecune commission prélevéesur le chiffre d’affairesque réalisent nos par-tenaires (400 dont 150marchands) sur le site.Ils versent également unabonnement de 28 euros.Nous avons investi 80000euros pour la nouvelle

version du site qui vient desortir, avec une applicationmobile.Il y a de véritables enjeuxsur les nouvelles techno-logies, et on veut se po-sitionner dès maintenant.Coté actualités, on a signéun partenariat avec InterRhône et nous sommesfinaliste du Prix Nationalde l’Œnotourisme.

gamme complète de produits ou d’être réfé-rencés par des agences en ligne. De nou-veaux acteurs comme la place de marchéMonvigneron.com ou l’agence de voyage enligne In Vino Veritas se créent ainsi réguliè-rement, sans compter le développement desapplications mobiles.

Pourtant, comme l’expliquent certains,l’offre est encore « trop dispersée » avec des« guerres entre les régions ». « Il faut davan-tage travailler en réseau, c’est la clé expliquePhilippe Richard ». Une meilleure coordina-tion, une offre et des efforts de communica-tions communs sur les marchés étrangersrestent encore à développer. Fabrice Bugnot

LE SALON BUSINESS À LA HAUTEUR DE VOS AMBITIONS

S É M I N A I R E I C O N G R È S I I N C E N T I V E I É V É N E M E N T I E L

Salon Bedouk6 et 7 février 2013www.salon.bedouk.com

PARIS EXPO I PORTE DE VERSAILLES I PAVILLON 4

Salon 13 AP Fr_210x270.indd 1 27/08/12 12:14


Antidote au blues hivernal, les croisières Caraïbes gagnent encore enattractivité cet hiver sur le marché français avec de nouveauxitinéraires au départ de Fort-de-France et Pointe-à-Pitre.

Une boutade antillaiseraconte que Dieu, ayantinvesti dans une compa-gnie de croisières, sedépêcha de créer les

Caraïbes pour rentabiliser sonplacement. Reliant les deuxAmériques, ce chapelet d’îlesmiraculeusement situées à unenuit de navigation les unes desautres, répond idéalement auprincipe de la croisière : un nou-veau trésor à découvrir chaquejour offrant tout à la fois unbonheur garanti (soleil, mer etplages de rêve), mais égalementde la diversité, chaque île possé-dant taille, géographie et culturedifférentes. D’où le succès indé-modable des Caraïbes, premièredestination croisière au monde.

de nouvellestêtes de ligneDepuis les mouvements sociauxde l’hiver 2009, les Antillesfrançaises regardaient pourtantcette manne de loin. À l’excep-tion notable de Costa, les portsde Pointe-à-Pitre en Guade-loupe et de Fort-de-France enMartinique avaient été désertéspar les principales compagniesde croisières. La saison en courschange la donne. Alors que leterminal croisière de Pointe-à-Pitre a fait peau neuve, inauguréle 14 novembre dernier par lepremier départ du Brillance ofthe Seas de Royal CaribbeanInternational, de retour dans lesîles françaises, c’est égalementMSC qui installe des têtes de

ligne en Martinique et Guade-loupe. La compagnie proposedepuis le 15 décembre un itiné-raire 7 jours - 7 îles et une offrepackagée depuis la métropole.Les deux antillaises devraientainsi engranger une hausse deleurs trafic passagers de plus de50 % cet hiver après déjà unebelle envolée en 2012. La Gua-deloupe qui a accueilli 139 396croisiéristes sur la saison 2011-2012 s’attend à 308 000 surcelle 2012-2013. Les « locaux »,alléchés par la nouvelle offre,devraient en être. La clientèleantillaise sur certains départs dePointe-à-Pitre et Fort-de-Fran-ce représente jusqu’à deux tiersdes remplissages.

Jérôme Bourgine

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bon à savoir

Comment y aller : Pointe-à-Pitre et Fort-de-France montent entête de ligne cet hiver. Cela tombebien la desserte aérienne desAntilles françaises est eneffervescence avec l’arrivée de XLAirways qui s’ajoute à Air Francemais aussi Corsair et Air Caraïbesen code share. Air Caraïbes opèrejusqu’à 33 vols hebdos depuisParis-Orly avec correspondancevers toutes les îles etpréacheminement TGV-AIR depuisla province.

Budget : L’itinéraire vedette : le7jours / 6 nuits, une île par jour,premiers tarifs à partir de 800e

voire beaucoup moins en promo(mais aussi 4 à 500e sur place enbase 2, d’où le succès). Tarifsfamille avec gratuité enfantsintéressants. D’un armateur àl’autre, les prix n’incluent pas lesmêmes prestations et varientbeaucoup entre cabine intérieure,vue sur mer, balcon, etc.

3 MRiliquipet, vel eufaccum erat,quisisis nimquamcon verood magnimquatem ex etdolutpat,quam, quatemagna augait

Croisières

23Destination

D’ île en île dans les Caraïbesreportage

Le chapelet d’îlesmiraculeusementsituées à une nuitde navigation lesunes des autres,répond idéalementau principe de lacroisière.6

La Havane

MiamiFort Lauderdale

MiamiFort Lauderdale

Saint-DomingueSaint-DominguePort-au-Prince

Venezuela

ColombiePanamaCosta Rica

Nicaragua

Belize

Honduras

Mexique

Cuba

Floride

HaïtiRépublique

Dominicaine

Jamaïque

M er des C a ra ïbes

Océan Atlantique

Îles Vierges (G.B.)

OcéanPacifique

Îles Caïman

Îles Turks & Caïcos

Porto Rico

AnguillaAntigua

et BarbudaGuadeloupe

Trinité et Tobago

Saint-Vincentet Grenadines

Grenade

DominiqueMarinique

Sainte-LucieBarbade

Îles Vierges (E.U.)

Bahamas

Etat-Unis


CROISIÈRES

« La croisière est devenue un modede vacances à part entière. Côtédiversité de l’offre, on peutaujourd’hui choisir une croisièrepartout dans le monde. Concernantles clientèles, elles se sont rajeunieset mélangées. Dans les Caraïbesnotamment, plus décontractées etfestives. Avec la gratuité pour lesenfants qui sont désormais pris encharge par un encadrement

spécialisé, les familles n’hésitent plusà embarquer. En quelques années,nous avons démultiplié activités,animation, excursions et, surtout,nous proposons un rapport qualité-prix imbattable. Aucun doute doncque la croisière ne s’installedurablement dans les habitudes desFrançais ; son taux de croissance esttrois fois supérieur au reste de l’offre.Sachant que MSC Croisières (1,4million de passagers en 2012) estplus que jamais moteur de cet élan.Pour n’évoquer que les Caraïbes, nousy avons dépassé nos prévisions lesplus optimistes et l’an prochain, nousrallongerons non seulement la saison,mais nous prendrons aussi unbateau… plus gros ! »

ErminioEschena,directeur Francede MSCCroisières

uÀ CHAQUE JOURSON ÎLE

Il est pratiquement minuit, leMSC Lirica a poussé deux grossoupirs déchirants et les lumièresde Fort-de-France s’éloignent auralenti.En dépit de l’heure tardive,les ponts arrière ne désemplissentpas.Il y a une vraie magie à appro-cher et quitter une terre en bateau.Partis de la Martinique, nousallons successivement faire escaleà la Guadeloupe,Antigua,aux îlesVierges, Saint-Martin, puis à laRépublique Dominicaine. Cha-cune de ces anciennes possessionsfrançaises, anglaises, hollandaisesou espagnoles va, l’espace d’unejournée, nous raconter son his-toire. Bien sûr, on n’aura pas letemps d’entrer dans les détailsmais des images fortes, visages,

odeurs, coutumes vont s’impri-mer en nous, un kaléidoscoped’impressions si riche qu’au boutde trois jours on croira être partidepuis une semaine ! Quand lesoleil nous lâche, on retrouve leconfort de sa cabine/tanière avecun bonheur très animal.Puis,cha-que jour, c’est le même rituel, onentend deux gros sanglots et,quoiqu’on fasse, on se précipitedehors pour l’appareillage. C’estcomme ça...magique !

vBIEN VENU(E)SÀ BORD !

À bord du MSC Lirica, tout com-menceparunpetit-déjeuner « gar-gan-tuesque » pris au soleil. Puison se dirige vers les piscines.Sera-ce la « guerre des serviettes » cematin ?... Non, ouf ! reste des

transats libres. On opte pour far-niente et lecture quand d’autressont des accros de l’aérobic, dustretching et des jeux en tous gen-res. Le volume sonore étant toutde même soutenu, le Spa et lasuperbe salle de fitness qui sur-plombe l’océan,à l’avant, sont desoasis de calme appréciés, offrantune vue royale sur la terre quigrossit, grossit…et appelle audébarquement.On testera les ate-liers d’animation un autre jour.Deretour à bord, il est temps de sepréparer pour ce « dîner placé »qui demeure « la grande affaire »,surtout les soirs de gala avecsurenchère de toilettes.Plutôt quede dîner au 1er service (18 h !),cap sur la salle de spectacle qui,comme chaque jour, fait le plein.

Puis passage chanceux au casinooù circulent des jetons-centimeset élection de la « Miss Croisière »qui en dit long sur le rajeunisse-ment de la clientèle.Ensuite dodoou disco au choix mais avec pas-sage obligé par le pont arrièrepour faire,comme chaque nuit, leplein d’étoiles et d’embruns.

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L’avis du connaisseur

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3 Chaque matin au réveil, le décora changé. Excursions à terre ouanimations à bord, le programmeest à la carte.

À bord du MSC Lirica,5la double piscine reflète tout le

bleu des Caraïbes.

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© MSC Croisières

© Henri Salomon / OT de la Martinique

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CROISIÈRES

wDES RAIESET DU SHOPPING

14 excursions proposées à Saint-Martin,20 àTortola !…Tout l’artdu parfait croisiériste (et plusencore de l’agent de voyage qui leconseille !) consiste à choisir lesbonnesexcursionsaubonendroit.Où buller sur la plage lors d’unecroisière Caraïbes? Partout, maisplus encore à Tortola ! Où opter

pour ce « tour historique » systé-matiquement proposé ? Pointe-à-Pitre,mais,surtout,Saint-Domin-gue.Oùcraquerpourleshopping ?Sans hésiter à Saint-Martin… Pour satisfairela grande variété desclientèles, cinqousix théma-tiques différentes (découverte,sport, aventure, balnéaire,

shopping...) déploient quotidien-nement leur éventail de sorties.Toutes ne se valent pas. À côté demust absolus comme l’excursionà Antigua, à vivre en famille, oùl’on part nourrir des raies aussigrosses que les enfants dans unlagon turquoise, de l’eau jusqu’àla taille, d’autres propositions ontun rapport qualité-prix plus dis-cutable. Alors, on descend dubateau, on discute avec d’autrespassagers, on partage un taxiqu’onnégocieensembleet«Vamosmuchachos ! », faites tourner lamachine à fabriquer lessouvenirs !...

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COUPS DE CŒUR

• Le confort absolu de changer delieu sans avoir à faire/défaire sesvalises.• Les larges plages horaires derestauration.• La variété des excursions propo-sées.• La gentillesse du personnel.• L’absence de formalité pour entrerdans chaque pays.

COUPS DE GRIFFES

• L’incitation à consommer àgrands coups de superlatifs etannonces audio.• Le peu d’information sur ce quel’on peut faire à l’escale hors excur-sions payantes.• Les excursions annulées faute d’unnombre suffisant de participants.

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Ce reportage a été réalisé du 15au 22 décembre 2012 avec l’aided’Air Caraïbes et MSC Croisières.

3 Des plages de rêve où l’on peutfaire escale, le temps d'uneexcursion.

Francophone,hispanophone,anglophone(comme iciAntigua), chaqueîle par sestraditions et sonfolklore contribue àla diversité de lacroisière.3

xCœurCaraïbes,

Toutes les îles des Caraïbes se ressemblent ?Même pas vrai. À chacune son caractère. Il y a les alan-guies (Tortola), les assoiffées (Antigua : pas d’eau douce,des cactus partout), les ardentes « muy caliente » qui sen-tent l’or, la poudre et le tabac (Saint-Domingue, une vraiebelle surprise !) et les originales de la famille (Gorda, uneîle Vierge dont la crique « The Baths » fait immanquable-ment penser aux Seychelles avec son chaos d’œufs degranit parsemant le sable blanc). Une fois fait le tour dessingularités locales, se dégage une certaine atmosphèrequi fait tout le charme d’une croisière dans ce chapeletd’îles. Y participent grandement la perfusion de soleil etd’eaux turquoises, c’est indéniable, une certaine non-chalance aussi (qu’on adopte vite !), la fameuse couleurlocale-madras omniprésent, quartiers coloniauxfrançais et espagnols décrépis mais chatoyants, cot-tages britanniques plus individualistes mais tout aussibigarrés-… et puis les sourires et la musique, dèsl’arrivée sur le quai. Tous ces gens sont là pour nous,on le sait, mais « ça le fait » quand même… Parcequ’ils sont bons !Enfin le punch qui coule à flot à la moindre oc-casion, notamment en excursions, et réjouit tant lesgroupes. Bref, une ambiance « Caraïbes » définitive-ment plus jeune, décontractée, familiale, chaleu-reuse et festive que sur les autres mers du globe.

© Picpic / Fotolia

© Fotolia

© Fotolia

CROISIÈRES


NOS CONSEIlS• Prévenez vos clients qu’il fautpayer pour le service en fin decroisière, que les excursions nesont pas comprises, de mêmeque les boissons et qu’ils ont, dece côté, tout intérêt à prendre unforfait.• Première croisière ? On passeplus de temps qu’on imagine encabine. Attention donc avant deconseiller une « intérieure », sansfenêtre.

zMSC lIRICa780 cabines pour1560 passagers.Sorti des chantiers deSaint-Nazaire en 2003,massif et profilé, leMSC Lirica au départde Pointe-à-Pitreet Fort-de-Franceoffre 13 ponts dont 9accessibles au public :double piscine, bains

à remous, théâtre, 4 restaurants, 10 bars, super-salle de sport,Spa, discothèque, casino, salle de jeux et comptoir d’excursions,etc., pratiquement tout ce que l’on peut attendre de la vie à bord,version décontractée. La décoration est très latine, sans verserdans le tape-à-l’œil, pour 5 catégories de cabine : des « intérieu-res » aux suites avec balcon, en passant par les familiales, vuemer, et handicapées.www.msccroisieres.fr

Des hôtels-clubs flottantset des princes des mers

Destination

son grand atrium lui aussi vitré etson mur d’escalade,ce navire pro-pose tous les équipements de sacatégorie : 3 piscines (dont une« adventure beach » avec tobog-gans…),mini-golf,Spa, casino de600 m², 10 options pour dîner etu n e d é c o p a r f o i s t r è shollywoodienne…www.royalcarribean.fr

w ROyal ClIppER, StaRClIppERS

227 passagers pour 106 mem-bres d’équipage .5 mâts,5000 m² de voiles, le RoyalClipper est le plus grand voilierdédié à la croisière avec uneambiance unique très « marine ».Il croise dans les Caraïbes avecdeux itinéraires de 7 jours (Îles duvent et Grenadines) au départ dela Barbade avec escale à Fort-de-France. . Deux ponts : 3 piscinesquand même, club de remise enforme (avec hublots sous-marins),activités nautiques, cuisine etdécors classiques et raffinés... Unmust.www.starclippers.com

x Club MEd 2180 cabines pour 372 passagers,200 membres d’équipages.Plusieurs itinéraires de 8 jours audépart de Fort de France ou Poin-te-à-Pitre pour ce 5 mâts de char-me joliment décoré, intime et raf-finé (5 tridents) avec 8 ponts, etdes cabines toutes avec vue mer

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u COSta luMINOSa1 130 cabinesdont 662 avecbalcon privé et106 suites avecbalcon privé.Lancé en 2009,le Luminosa quicroise cet hiverau départ dePointe-à-Pitre etFort-de-Franceplonge ses pas-

sagers dans une ambiance artis-tico-luxueuse où les œuvres d’ar-tistes renommés tels Botero ouDonizetti voisinent avec la déco laplus « végasienne » : strass,paillet-tes et lumières partout. 3 piscinesdont une avec verrière amovible etécran géant, 1 terrain de sports, 4restaurants dont 2 uniquementavec supplément sur réservation.1 Spa de 3500 m² incluant dessoins thalasso, un simulateur degolf et un espace virtuel : GrandPrix, cinéma 4D, etc. Un modèledu genre.www.costacroisieres.fr

v bRIllIaNCE Of thESEaS, ROyal CaRRIbEaN

1055 cabines pour 2112 passa-gers. Mis en service en 2002.De retour dans les Antilles Fran-çaises avec le Brillance of the Seas,Royal Carribean propose depuisle 14 novembre et jusqu’au 20mars des départs le mercredi dePointe-à-Pitre.Se signalant par sesascenseurs vitrés avec vue sur mer,

dont 10 suites de 36m², un Spa,deux restaurants dont un gastro-nomique et toujours cette poupe(arrière) qui s’abaisse à certainesescales pour laisser pratiquer lesdiverses activités nautiques.www.clubmed.fr

y lE pONaNt,COMpagNIE du pONaNt32 cabines qui accueillent 64passagers pour 32 membresd’équipage.Des départs de Fort-de-Francejusqu’au 8 avril (vers Grenadinesou Îles Vierges) pour ce fameuxtrois-mâts de luxe, charme et

confort à mi-chemin de la traditionet de la technologie :2 restaurants,un bar, un lounge, espace détenteet divertissements, plage arrièrenautique,400 m² de pont-soleil enteck, point trop n’en faut… Pourdes croisières intimistes, raffinés,conviviales et généralement 100 %francophones.www.ponant.com

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Pour séduire toutes les clientèles, des unités géantes mais aussides yachts et voiliers plus traditionnels croisent cet hiver aux Caraïbes.

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croisières

Carnival Cruises Lines, HollandAmerica Lines, Silversea, Cele-brity Cruises, Norwegian CruiseLine, Cunard, Regent SevenSeas, Disney Cruises, Fred OlsenCruises, Princess Cruises, Aza-mara Club Cruises, Paul GauguinCruises, Seabourn, WindstarCruises, Oceania Cruises, CrystalCruises, Paul Gauguin Cruise,Pullmantour, P&O Cruises…

Et aussi…

Avec de plus en plus d’embarquements depuis les Antillesfrançaises et des escales très séduisantes, les compagnies ontrenouvelé l’offre dans les Caraïbes.

Nos coNseils• La clientèle des hôtels-clubs se sentaussitôt chez elle en croisière, mêmeen famille, tant tout est fait désormais(prix, activités, cuisine, excursions,etc.) pour l’attirer.• Les Antillais s’embarquent aujourd’huipar milliers pour découvrir le voisinagede leur île (Martinique ou Guadeloupe).Et nombreux sont ceux qui résident enmétropole. Pensez-y !...

Jusqu’à cet hiver, les Antillesfrançaises n’étaient que desescales irrégulières chez MSC.Elles sont depuis le 15 décem-bre des ports d’embarquementavec le MSC Lirica qui effectue

le tour de six îles différentesen 7 jours/6 nuits, au départde Fort-de-France et Pointe-à-Pitre : Martinique, Guadeloupe,Antigua, Tortola (Îles Vierges),Saint Domingue et La Romana(République Dominicaine) puisenfin Saint-Martin, à partir de1820e. Le MSC Poesia pour sapart, couvre en priorité l’Améri-que Centrale sur des croisièresd’une semaine au départ de FortLauderdale (Miami), et n’abordevéritablement les Caraïbes(Saint-Martin et Porto Rico) quesur ses circuits de 14 jours.www.msccroisieres.fr

RetRouvez lesautRes adResses suRlechotouRistique.com

{Msc croisières

ucosta croisièresDeux navires Costa sont postésdans les Caraïbes jusqu’en avril.Le Luminosa propose son best-seller Perles des Antilles sur 7jours (Martinique, Guadeloupe,Antigua, Saint-Martin, Tortola/Îles Vierges, puis La Romana/République Dominicaine),à par-tir de 1830e. Le Mediterranea,lui, est basé à Miami et assure soncabotage entre Floride, Nassau,Turks & Caicos, Îles Caïmans etMexique.En 10 jours le plus sou-vent et à partir de 2120e. Sansoublier les transatlantiques dedébut et fin de saison.www.costacroisieres.fr

vroyal caribbeaNiNterNatioNalLe géant américain croise dans lesCaraïbes avec une flotte impres-sionnanted’unedouzained’unitéset plus d’une vingtaine d’itinérai-res de 3 à 9 nuits dont plusieurspeuvent se combiner au départ dela Floride. La grande nouveautéest cependant le retour auxAntilles françaises avec leBrillian-

la Floride pour 568 e. CICcommercialise aussi notam-ment Norvegian Cruise Lines.www.unoceandecroisieres.com

yla coMpagNie dupoNaNtLe Ponant est en vedette dansles Caraïbes cet hiver avec deuxitinéraires au départ de Saint-Martin et Fort-de-France etdes escales séduisantes (Roseauen Dominique, St Kitts & Nevis,Les Saintes, Saint Barth…) àpartir de 3 729e8 jours/7 nuitsvols inclus. À retrouver sur lenouvel espace BtoB de la com-pagnie donnant notammentaccès aux supports de forma-tion, à la visite des navires et aumodule de réservation enligne.www.ponant.com

ce of the Seas et des départs dePointe-à-Pitre le mercredi sur leprincipe du chapelet d’îles en 8jours / 7 nuits qui permet de com-biner Îles Vierges américaines,Tortola, Porto Rico, La Barbade,Antigua, Saint-Martin et la Gua-deloupe à partir de 1192e.www.royalcaribbean.fr

wclub Med croisièresLe Club Med 2 et ses 5 mâts ontpris leurs quartiers d’hiver dansles Caraïbes jusqu’en avril. Avecdes itinéraires variant pratique-mentchaquesemaineet sillonnanttoutes les côtes Caraïbes, de laFloride au Nord, auVenezuela etses perles tropicales au Sud, enpassant par le Mexique à l’Ouestet lesAntilles françaises ou anglai-ses à l’Est pour des prix à la semai-ne variant de 3 à 4000e en toutcompris (vols, transfert, pensioncomplète, snacking, open bar,activités, etc.), le tout dans l’espritClub Med entretenu par les GO.www.clubmed.fr

xcoMpagNieiNterNatioNale decroisièresAgent général de Cunard, P&Oet Seabourn, CIC commercia-lise une dizaine de compagniesdans les Caraïbes et disposedonc d’une offre très variéeallant d’unités mythiquescomme le flambant neuf QueenMary 2 (Cunard) qui croisejustement dans la zone cet hiveren passant par de petites unitéscomme le Ponant ou pourquoipas une de ces croisières Disneyen vogue : 5 jours/4 nuits àbord du Disney Dream depuis

L’Écho touristique 18 janvier

Destination 27

Des compagnies qui redoublent d’attraits

zstarclippersLe spécialiste descroisières de luxeen voilier proposequatre itinéraires

de 7 nuits (qui peuvent s’enchaî-ner).Trois à bord du Royal Clip-per au départ de La Barbade,versles Îles Grenadines, les Îles auVentou les ÎlesVierges et un à bord duStar Clipper vers les îles sous levent (Dominique, Guadeloupe,Antigua, etc. à partir de 1370e)au départ, cette fois-ci, deSaint-Martin.www.starclippers.com

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Destination28Bien-être

Le duo ski et Spa n’est plusréservé aux seuls resorts hautde gamme. Des établissementspublics, aux tarifs abordables,permettent d’associer neige etbienfaits de l’eau.

Détente hors pisteà la montagne

Page réalisée par Par Olivier Mirguet

notre sélection…• swiss tourismeLa centrale de réservation Switzerland Travel Cen-tre propose des courts séjours « Wellness Lean »près de Lucerne, à partir de 248e (2 nuits en hôtel4★, petit-déjeuner, sauna, fitness). Aux bains de LaGruyère, dans les Préalpes fribourgeoises, séjoursà la carte en 3★ ou 4★, en demi-pension, avecaccès aux bains publics, à partir de 120e/jour.www.myswitzerland.com

• Autriche Pro FranceDans la vallée du Montafon, près de la frontièresuisse, l'hôtel Fernblick 4★ a aménagé une piscineà débordement, sur pilotis et à 30°. À l'étage infé-rieur, saunas et salles de repos panoramiques avec

7l’Autriche,chef de file du wellnessÀ Bad Gastein, dans le Pays de Salzbourg, lecomplexe aquatique Felsentherme se distinguepar ses trois piscines extérieures : l’une pournager, l’autre pour se détendre, et la dernièrepour jouir d’une vue panoramique, à 1100 md’altitude.L’architecture,contemporaine,pré-voit un parcours complet en dehors des espa-ces chauffés et douillets qui regroupent chaiseslongues et saunas derrière les larges baiesvitrées. Plus familial, les thermes Amadé, dansla vallée du Pongau, proposent un originaltoboggan extérieur avec looping et un lagonsurf en eau salée.

7la suisse, pour l’adrénalineEn hiver, la météo des plages de l’Office de

tourisme en Suisse indique 34° dans l’eau.Pour en profiter, il faut se rendre à Pontresina,dans le canton des Grisons, tout près de lastation huppée de Saint-Moritz. Le centrethermal propose Spas, saunas,et un toboggan« trou noir » aux enfants.Pour l’adrénaline, lesguides de haute montagne accompagnent lesclients sur les cascades de glace de Corn daDiavolezza, où les stalactites sont soigneuse-ment entretenues à l’aide de grands jetsd’eau.

7Fusion de culturesdans les PyrénéesDes expériences thermales ludiques ont prisle dessus sur les installations médicales quifaisaient la réputationdes stationspyrénéennes.Le vaporarium de Luchon, une grotte longue

• Les éditions Le Petit Futé viennent de faire paraîtreSki & Spa dans les Alpes (192 pages 11,95 e).

• Les Autrichiens skient jusqu’à 15h, et se détendentensuite dans les bars en plein air, avant de passer à lapiscine. Attention aux encombrements !

• Les transports en commun locaux permettent, enSuisse et en Autriche, de se passer de voiture, mêmepour se rendre à la piscine publique, après le ski.

• Les bains publics tiennent compte des enfants, etprévoient pour eux des animations spécifiques.

• En cas de mauvais temps, la piscine est une agréablesolution de repli pour les skieurs trop frileux...

se renseignerwww.thermesdecauterets.com ;www.montafon.at ; www.luzern.com

n’ouBliez PAs que…


vue sur les Alpes enneigées. Les hôteliers mem-bres d'Autriche pro France s’engagent à disposerde personnel francophone, à l'accueil comme àla centrale de réservation. À partir de 423e pour4j/3n, en pension complète, 2 massages inclus.

www.autriche.com

• la BalaguèreLes Bains du Rocher au pied du Vignemale asso-cient 6 journées de randonnées pas trop longues(3 à 5 h quotidiennes), avec un hébergement àCauterets (5 nuits) et 4 soirées thématiques encomplexe thermal, 2 soins (boue et modelagedu corps) inclus. Hébergement en gîte ou hôtelfamilial 3★. À partir de 580e, hors transport.www.labalaguere.com

de150m,revendiquesonstatutd’uniqueham-mam naturel en Europe : les autres sont enTurquie, ou aux États-Unis ! La températureambiante,42°,combinéeaux95%d’humidité,entraîne une sudation immédiate.Les enfants,interditsd’accès,sontdésormais accueillisdansune grande piscine ronde, à l’entrée de lagrotte. Dans la vallée du Louron, le centrethermoludique Balnéa a ouvert un espacejaponais et propose forfaits ski et Spa, sur 2jours à partir de 254e en demi-pension.• Chez Allibert Trekking, Club Med, Lagrange,

Grand Angle, Nemea, Fram, Pierre & Vacances,Interhome, Travelski, Odalys, Snotour, Vacanciel,VVF Villages, Kuoni, Travel Europe…

5 À Bad Gastein, en Autriche, le complexe aquatiqueFelsentherme se distingue par ses trois piscines

extérieures.

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Activité ...........................................................................................................................................................................................................m Mme m Mlle m M.

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Propos recueillis par Linda Lainé

John-Lee Saez, directeur général France de Kayak :

« Nous avons sept ans d’avancesur Google »

carrièreSMétier030

interviewMétier30

Le comparateur Kayak, qui vient d’être racheté par le géant américain Priceline.com, se développecomme challenger en France. Avec le mobile en tête de pont. Interview exclusive avec John-LeeSaez, DG de Kayak en France, et de Checkfelix en Autriche.

L’Écho touristique : Quelle estla position de Kayak enFrance?John-Lee Saez : Sur Internet,nous sommes bien sûr en positionde challenger, sachant que nousne faisons pas exactement lemême métier qu’Easyvoyage ouLiligo.Mais selon nos partenaires,nous sommes le leader en taux deconversion. Notre applicationmobile est celle qui est la plus télé-chargée en France parmi les com-parateurs.Nousavonscommencéà investir dans le mobile dès 2009.15% de notre trafic global pro-vient du mobile, et même davan-tage en France.Plus précisément ?Je ne peux pas donner les parts demarché par pays. L’Angleterre,l’Allemagne, l’Autriche, l’Espa-gne, la France et l’Italie sont nosprincipaux marchés en Europe.Quel est le modèle économi-que de Kayak ?Notre modèle fonctionne à la per-formance,alors que le CPC (coûtpar clic, Ndlr) est la norme enFrance.Sur les vols,nous deman-dons en général 13 à 16 euros àl’achat d’un billet d’avion, que cesoit sur du court-courrier ou dulong-courrier.Nous prenons unecommissionde10%à12%sur leshôtels, autant sur la location devoiture,et6%à8%sur les séjours.Avec notre système, nous avons

tout intérêt à augmenter le taux deconversion, pour nos partenairescomme pour nous. Notre straté-gie d’acquisition doit être intelli-gente, le risque est partagé.Les compagnies ne deman-dent-elles pas des prix varia-bles selon la nature du vol,court, moyen, long-courrier ?Il y a eu des discussions. Nousaurions effectivement pu imagi-ner des prix différenciés selon lescatégories de vols. Mais nousessayons de garder un systèmesimple.Que va changer le rachat parPriceline.com (✱) ?Suite à leur rachat par le groupePriceline,Booking.com,Agoda etSwoodoo sont toujours des socié-tés indépendantes. Kayak devraitle rester,mais nous opérerons cer-tainement des synergies. Notresiège social européen est à Zurich,où je suis basé. Nous n’avons pasde bureau en France.La croissance de Kayak enEurope s’est faite par acquisi-tion. Easyvoyage pourrait-ill’intéresser ?

Kayak a effectivement rachetéSwoodoo en Allemagne en mai2010, puis Checkfelix.com enAutriche en avril 2011. Le rachatd’Easyvoyage est une des nom-breuses options qui existent dansl’univers des comparateurs.Toutdépendra, éventuellement, de lavalorisation de l’entreprise.Easyvoyage indexe sa valeur sursoncontenuéditorial,quimobilisebeaucoupdesalariés,etnecorres-pond pas à notre modèle.Quels dangers pèsent sur lescomparateurs ?Je me ferais davantage de soucissi j’étais une agence en ligne ! Oui,des menaces existent, qu’ellesviennent de grands opérateurscomme Google ou Apple. Maisau premier semestre 2012, 75%de notre trafic venait en direct, etseulement 10% des moteurs derecherche.Vols, hôtels, voitures, séjours...Ne risquez-vous pas la disper-sion ?Nous ne dispersons pas nosefforts, contrairement à d’autres !Nous sommes concentrés sur

« La bataille se situe aujourd’huiau niveau du mobile ».

quatre produits, et nous ne déve-loppons pas de contenu éditorial.Nous avons pris de fortes posi-tions sur le mobile, mais pas surles réseauxsociaux,quinous sem-blent moins stratégiques pour unmoteur.Qu’avez-vous changé l’an der-nier, au niveau technologique?Nous avons simplifié le processusde réservation.Lesclients semon-trent assez frustrés de basculer surles sites des partenaires, qui enprofitent parfois pour faire ducross-selling. Désormais, nouspouvons garder les clients jusqu’àla finalisation de la réservation,mais nous n’encaissons pas.L’ex-périence utilisateur est proche decelle d’une agence en ligne. Aveccette procédure que nous propo-sons à nos partenaires, notretemps de booking a été divisé partrois. Et le taux de conversion estmeilleur.Ce nouveau système estdisponible en France pour lesrubriques hôtels et voitures, avecles fournisseurs qui ont basculédessus. Nous devrions bientôt ledéployer sur le produit vols.Aux États-Unis, GFS (GoogleFlight Search) détient 1,4% depart de marché, contre 60%pour Kayak. Comment expli-quer sa contre-performance,par rapport à vous ?À mon sens, on donne beaucoupd’importance à ce produit, dont


MétiercarrièreS

031Métierinterview

31

on attend toujours le lancementen Europe.L’interfaceest trèspeuengageante. Les prix sont com-plètement faux. Je n’ai pas trouvél’option pour enregistrer undeuxième passager. Pour moi,GFS est toujours en version plusque bêta, même si officiellementce n’est plus le cas. Nous avonssept ans d’avance. Kayak a ren-forcé ses positions avec le rachaten 2007 de SideStep.com pour196 millions de dollars. Ce quiexplique notre prépondéranceaux États-Unis. Nous détenonseffectivement 60%,et même 70%avecnotrepartenariat concluavecBing.Kayak faisait partie de la fron-deanti-Google,FairSearch.Orle gendarme américain de laconcurrence (FTC) a déclaréque son enquête ouverte en

2011surGoogleétait terminée.Êtes-vous déçu ?C’est une bataille qui dépasse letourisme. Google abuse de saposition dominante, ce qui estdommage pour le consommateurfinal. Le chapitre n’est pas clos,même s’il l’est pour l’instant auxÉtats-Unis. L’Europe doit à sontour trancher, et son jugementpourrait être différent.Quelle est votre dépendance àITA Software, technologierachetée par Google pour lelancement de GFS ?Notredépendanceà ITA,qui étaitde 60%, est passée à un peu plusde 30%. Pour l’instant, ITA res-pecte tout ce qui est contractuel.Kayak devrait donc reconduireson contrat avec lui.Quelles sont vos relations avecles compagnies aériennes ?

Cherchent-elles à tout prix àcouper les intermédiaires ?Les compagnies ne nous voientpas comme un intermédiaire.Pour elles, nous sommes unapporteur direct de trafic. Parcontre, elles essaient depuis long-temps de court-circuiter les agen-ces en ligne.Certaines aimeraientnous prendre à partie, comme cefut le cas d’AmericanAirlines (en2008, Ndlr). Or c’est à elles dediscuter avec les pure players, demanière contractuelle. Nousn’avons pas à régler leurs diffé-rends. Le problème, c’est que lescompagnies ont mis du temps àse positionner sur Internet, et sesont alors reposées sur le travailmarketing des agences en ligne.Elles essaient aujourd’hui de rat-traper leur retard en augmentantleur trafic direct.

Cette année,quels projets sontprioritaires ?Nos développements prioritairesporteront sur le mobile. Noussommes toujours plus attentifs àla précision des prix, à la rapiditéet au caractère intuitif de notremoteur. Je ne peux pas en diredavantage. Notre application adéjà été téléchargée plus de 20millions de fois dans le monde.

■

3Bio express deJohn-Lee Saez1979 : Naissance à Lyon.

2004 : Master en commerceinternational, Pace University(New York), John-Lee s’oc-cupe alors du développementd’une société d’aviation d’affai-res, basée à Fort Lauderdale(Floride).

2004-2011 : Il devient di-recteur général de la sociétéd’événementiel ACTS Interna-tional. En parallèle, en 2004,Kayak est créé aux États-Unissous l’impulsion des cofonda-teurs d’Expedia, Tracelocityet Orbitz, pour permettre decomparer les prix de vols, hô-tels ou location de voitures decentaines de sites de voyage.

2006 : John-Lee crée lecomparateur Checkfelix.comen Autriche, qui revendiqueaujourd’hui 4 millions de visi-teurs uniques par an, dans unpays de 8 millions d’habitants.

2011 : Rachat de Checkfe-lix. John-Lee devient alors ledirecteur général France deKayak, tout en restant directeurgénéral de Checkfelix.

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✶Kayak a annoncé en décembre sonrachat par Priceline pour 1,4 milliardd’euros. La transaction doit être finali-sée au premier trimestre 2013.


expertise

Marchés émergeants

Les séjours anti-âgeAvec le vieillissement de la population, les professionnels du tourismes’interrogent sur les nouveaux produits et services à proposer à leursclients sur le thème de « l’anti-âge ». À juste titre, car si la demande estconsidérable, les opérateurs se font encore un peu attendre…

L e vieillissement de lapopulation se tra-duit bien sûr par un

allongement global de ladurée de la vie, mais aussipar un effet génération-nel moins souvent évo-qué:ce vieillissement a,eneffet, pour conséquenceune augmentation significative du nombre dequadras,quinquas,et sexagénaires qui consti-tuent autant de consommateurs potentiels deproduits permettant non pas de rajeunir,maisde rester jeune le plus longtemps possible.Lespharmacies réalisent aujourd’hui plus de lamoitié de leur chiffre d’affaires (!) sur desproduits de parapharmacie destinés à l’amai-grissement, l’antistress,et bien sûr l’anti-âge…Vitamines,compléments alimentaires,crèmesamincissantes ou antirides… On voit mêmeapparaître depuis deux ans des produitsestampillés « plus de 50 ans » ! Le vieillisse-ment est certes inévitable, mais le déclin desfonctions tant qu’on est en vie peut être évité.

L’essentiel

La médecine anti-âge estdonc une médecine pré-ventive en plein dévelop-pement qui permetd’avancer dans l’âge engardant une bonne santéphysique et mentale touten ralentissant le vieillis-sement. Mais où en est le

marché touristique de son côté ?Plusieurs opérateurs en Roumanie, en

Suisse, en Allemagne ou encore en Espagnese sont déjà positionnés, souvent en milieuthermal,mais aussi hors milieu thermal,dansdes endroits souvent enchanteurs. Unedémarche d’autant plus judicieuse que lebien-être et la remise en forme tels qu’on lesa connus ces dernières années, sans contenuoriginal ni différenciateur en termes de pro-duit et d’image, risquent,à terme,de s’essouf-fler. Et qu’il est d’ores et déjà nécessaire deréfléchir à des produits originaux plus attrac-tifs et à plus forte valeur ajoutée.

Jérôme Bourgine ■

Mon avis…

Par PatrickViceriat,membre du CNT,président del’AFEST

Métier32

Les 6fondamentauxd’un séjouranti-âge

�un centre de check-upanti-âge proposant des examensd’évaluation du degré devieillissement et dépistant lesfacteurs de risques personnels.

�un institut de lutte contre levieillissement proposant unebatterie de soins à base ou nond’eau thermale : douches, bains,massages à thème, soins divers...

�un complexe hôtelier intégré,adapté aux exigences de cesnouvelles clientèles en termes deconfort, accessibilité,fonctionnalité, esthétique, etrépondant à leur sensibilitéécologique.

�un restaurant anti-âgeproposant une cuisine équilibréeet variée de qualité,personnalisée et stimulante.assorti de cours de cuisineanti-âge pédagogiques etplaisants.

�une animation adaptée à l’anti-âge : conférences, projection devidéos et de films, programme devisites liées au bien-être…

�une application mobilepermettant d’entretenir à distancedes relations entre l’institut et lesclients, leur proposant desservices innovants : « avant,pendant et après le séjour »,liés au suivi et à l’entretiende leur santé.

* Association Francophone des Experts &Scientifiques du Tourisme

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Rester jeunele plus longtemps possible.

DR

33Échojeuxdétente

Directeur du pôle magazines spécialistes :Pierre-Dominique Lucas, 9597Assistante : Sophie Pastorelli, 9597

RÉDACTIONFAx : 01 77 92 98 41Directrice de la rédaction : Laurence Rousseau, 9735Rédactrice en chef adjointe web : Linda Lainé, 9729Rédaction : Pascale Filliâtre, reporter (destinations,tour-opérateurs), 9728Christophe Plotard (tour-opérateurs, croisières, assurances), 9726Céline Perronnet (distribution, hôtellerie), 9730Fabrice Bugnot, (Internet, formation, tourisme responsable), 9727Mathilde Khlat (parcs de loisirs, agenda, distribution, actualité), 9732

RÉAlIsATIONChef du service réalisation, secrétaire de rédaction etrédactrice photo :Caroline Martin de La Tour, 9733Premier rédacteur graphiste : Thierry Uhart, 9734Infographie : Martine Palfray, 9261Conception graphique : Samouraï / Thierry Uhart

PUBlICITÉFAx : 01 77 92 98 55Directrice de la publicité : Carole Mouvet, 9710Chef de publicité : Frédérique Goutier, 9711

ANNONCes ClAssÉesOFFRes D’eMPlOIFAx : 01 77 92 98 64Responsable de pôle : Marie Caland, 9377APPel D’OFFResFAx : 9839Chef de publicité : Nathalie Chasles, 9374

MARKeTINGResponsable marketing : Florence Duflos, 9785

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Étudiants/Demandeurs d’emploi :sur justificatif : 1 an 35 TTCÉtranger : nous consulterRèglement à l’ordre de l’Écho touristiquePour la CEE préciser le numéro de TVA intracommunautairelibrairie (ventes des numéros déjà parus et des annuaires ) : 9775service clients : +33 (1) 77 92 99 14 (9h00 à 12h00 - 14h à17h00 du lundi au vendredi)

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Le quizzdu magPetit moment de détente et derévision. Saurez-vous répondre auxquestions, retrouver et reconnaîtrecet événement ? Pour vous aider,toutes les réponses sont dans votremagazine. Si vous n’avez pas trouvé,il faudra patienter jusqu’à la semaineprochaine pour connaître les répon-ses dans cette même page. Pourles plus pressés, rendez-vous dèsaujourd’hui sur notre site lechotou-ristique.com à la rubrique échojeux.

Voici les réponsesau quizz del'écho touristique n°3050

1. 31,8 millions d’euros.2. 17 000 m2.3. À Hawaï.4. L’île de Miscou.5. 33%.La photo mystère est le centred’information touristique deGrande-Anse dans le Nouveau-Brunswick, Canada.

uQuand est entré en vigeurla convention collectivedes agences de voyages etentreprises du tourisme ?

vLes voyagistes ont-ilsaugmenté ou diminué leursengagements pour 2013 ?

wQuelle est l’agence passée au« zéro brochure » et récompenséepar AS Voyages ?

xQuelle est la premièredestination croisière au monde ?

xQuelle entreprise américaine aracheté le comparateur en ligneKayak ?

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l'echo touristique - n°3051

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