le cotonois mag n°2

32
26 Mars - 08 Avril 2015 1

Upload: lecotonois-web

Post on 08-Apr-2016

305 views

Category:

Documents


9 download

DESCRIPTION

 

TRANSCRIPT

26 Mars - 08 Avril 2015

1

26 Mars - 08 Avril 2015

3

Voici le deuxième numéro du Cotonois Magazine. Et bien sûr, nous avons légitimement ressenti le «syndrome du Numéro 02». Il faut faire observer que le Premier, vous l’avez dévoré. La précision des statistiques illustre bien en couleurs votre intérêt. Nous embrayons avec un numé-ro ambitieux. Il a l’exigence d’une entreprise assidue et aboutie. Ce numéro, Le Cotonois Magazine est à Bohicon, ville Carrefour au potentiel avéré et mis à l’épreuve par Luc Atrokpo ; généreux dans l’eff ort dans la lutte au déve-loppement. Il a pour lui une popularité «monstre». Nous sommes fl attés de notre entretien exclusif et inédit avec Le Maire dont le Bénin «parle». Bonne fête de Pâques.

Rédacteurs : Yolande Akpo; Hubert Djogué; Natacha Goncalves ; Anicet Tidjo ; Eddy Acakpovi; Giraud Lemien Lemaire ; Herbert L’Ambuskad ; Jerry Sinclair ; Filofa Soglo ; Raoul Hounsounou.Photos : Didier KpassassiWeb: Arnaud Allowanou; Loyc CossouCrédits : Mayeul Akpovi (Photo); Miss France BéninLe Cotonois Mag est une publication de La Compagnie du BéninPatte d’Oie, Immeuble des 40 Logements.Téléphone : 00 229 96 24 72 89Contact Rédac on/Publicité : [email protected]’info en continu sur : www.lecotonois.com

Téléchargez gratuitement notre application mobile pour Android / lecotonois.mobapp.atfacebook.com/LeCotonois Web

Taille de téléchargement du magazine: 5,3 Mo

26 Mars - 08 Avril 2015

5

La «bataille» du sable à Cotonou

RAOUL HOUNSOUNOU

En décembre 2014, le conseil des ministres a ordonné la fermeture des sites d’extraction de sable dans la ville de Cotonou en vue d’éviter un désastre écologique. Alors que les exploitants continuent leurs jéré-miades suite à cette décision, la mai-rie de Cotonou fait son « j’accuse ». Revue de détails Tout a commencé par les sor-ties médiatiques à polémique du conseiller municipal Gilbert Kakpo Kinkpé élu sur la liste des Forces cau-ris pour un Bénin Emergent (FCBE). Ce dernier à appelé le Gouvernement à la fermeture des carrières de sable lagunaires dans le 12ème arrondis-sement de Cotonou (Yèmicodji); qui non seulement constituent une me-nace pour l’environnement mais un

fonds de commerce mal géré par la Mairie de Cotonou. Cet appel d’un proche du pouvoir (il est esté en jus-tice avec Golfe télévision comme complice par les autorités munici-pales dont il a passé la gestion au vitriol pendant sa sortie médiatique) qui vient en rajouter à la sortie mé-diatique des populations environ-nantes des sites quelques semaines plutôt a été le déclic de la décision gouvernementale. L’envie du régime Boni Yayi de conquérir la mairie de Cotonou, sous la houlette de la Re-naissance du Bénin depuis les pre-miers jours de la décentralisation est un secret de polichinelle. Ainsi sans un préavis aux mairies de Cotonou et d’Abomey Calavi qui budgétisent les revues de cette activité autorisée

26 Mars - 08 Avril 2015

7

par le gouvernement et sans situer d’autres sites, la nouvelle de la fermeture est tom-bée comme un couperet le 29 décembre 2014 après le conseil des ministres de ce jour. Comme on pouvait s’y attendre, cette mesure n’a pas été du goût des opérateurs économiques qui ont investi des millions de francs dans cette activité. L’un d’entre eux, en la personne d’Arnaud Houndété a vu le site à lui octroyé, militarisé par la Garde républi-caine. Certaines langues ont avancé à tort ou à raison la thèse d’un acharnement contre cet opérateur économique. Une triste réalité La mesure de fermeture des carrières d’exploitation de sable à Cotonou a eu des répercussions néfastes sur l’environnement de la Commune de Ouidah. Les exploitants de carrières ont envahi les sites de Pahou qui, sous la pression conjuguée des camions et de l’activité de dragage, ont engendré la des-truction de l’environnement de cette localité. Mises au point de Nicéphore SOGLO Lors de sa tournée du Lundi 16 Mars dernier dans le 12ème arron-dissement de Cotonou, le maire de la ville, le Président Nicéphore Soglo s’estrendu sur le site de dragage du sable lagunaire à Yèmicodji. Occasion pour l’autorité munici-pale de lever toute équivoque sur la prétendueimplication de sa municipalité dans cette opé-ration. Il ressort de ses clarifi cations que les autorités de la ville de Cotonou n’en sont pourrien. C’est plutôt le gouvernement qui, à travers le Ministre des Mines et de l’Ener-gie Barthélémy D. Kassa et l’ex Ministre des

Finances et de l’Economie Daouda Idriss, a au-torisé l’extraction du sable dans cette zone de la ville. << Toutes les populations savent quec’est le gouvernement qui a piloté le dossier du début jusqu’à la fi n....Je mets au défi qui-conque pourra me dire le contraire >>, a lancéle Président-Maire visiblement remonté contre les manipulations faites dans ce dossier. << C’est ce que j’appelle de la lâcheté, parce quequand on est chef on gère le bien comme le mal >>, a-t-il poursuivi. L’extraction du sable lagunaire fait suite à l’interdiction par l’Etatde l’exploitation du sable marin à cause de l’avancée de la mer. Mais toute autorisation d’extraction du sable lagunaire devrait se fairesur la base des résultats d’étude d’impact environnementale particulièrement dans les zones à forte concentration comme Cotonou.La vérifi cation de ce préalable incombe également au gouvernement. Indexer donc la mairie de Cotonou et ses autorités dans cette serait faire preuve d’irrespon-sabilité, à en croire le Maire de Cotonou.

«Les exploitants de carrières ont envahi les sites de Pahou...»

NATACHA GONCALVES

«La mode africaine ne se restreint pas aux boubous de nos mamans.»

Maureen Ayité, créatrice Nana Wax

26 Mars - 08 Avril 2015

9

En 2008, Maureen Ayité n’a que 19 ans et est étudiante en langues à Paris. Passionnée de mode, elle décide d’ouvrir un groupe Facebook. Elle partage aux abonnés de son groupe des idées de looks de «modeuses » en tissu africain. Deux ans après, elle lance sa page Facebook « J’aime le pagne de chez moi ». En no-vembre 2012, elle rentre à Cotonou et décide de créer sa première collection avec ses 450 000 F CFA d’argent de poche. En 2014, elle s’off re 1500 mètres carrés dans le centre ville de Cotonou et Nana Wax pèse aujourd’hui des dizaines de millions de francs de chiff res d’aff aires. «Lorsque je croise une personne dans la rue, je me dis souvent que sa tenue serait beaucoup plus belle si elle était agrémentée de tissu pagne» confi e t’elle... « La mode africaine moderne s’adapte parfaitement à notre époque, elle puise sa richesse dans le métissage des cultures. C’est ce que j’essaie de montrer à travers mes créations ». La clientèle de Nana Wax est à l’élechelle du monde et peut se procurer ses articles lors des ventes privées qu’elle organise à New York, Paris Montréal, Londres, Abu Dhabi ou encore en Barbade. En Afrique, on la retrouve également lors des ventes à Abidjan et à Dakar et tout bientôt à Lomé. Curieuse, Maureen, au détour d’un séjour en Suisse apprend le langage des sourds. C’est pour elle aujourd’hui un sacerdoce: elle reverse 5% de ses bénéfi ces à des fi ns caritatives et sociales (construction d’orphelinat, soutien des enfants aban-donnés et sourds).

26 Mars - 08 Avril 2015

11

Une grande partie de la vitrine du Bé-nin, Cotonou, prend progressivement l’allure d’un dépotoir sauvage. Les habitants de la ville y contribuent chaque jour sans gêne. Et la politique de gestion des ordures ménagères (quasi-inexistante) renforce cette insalubrité qui règne en maitre dans la capitale écono-mique béninoise. Quasiment chaque coin de Cotonou dispose de ses dépotoirs sauvages. Les ruelles ne peuvent plus à elles seules contenir cette insalubrité. Le mal se généralise et atteint des infrastructures situées en plein cœur de cette « métropole ». L’image des nombreux terre-pleins de la ville transformés en poubelle ne choque personne, tellement c’est entré dans les habitudes. Les rails, les trottoirs, les chaus-sées, les pavés, les places publiques et mêmes les passages à niveau font les frais de l’inci-visme de la population. Prétextant de l’inexis-tence de bacs à ordures, les usagers de la route par exemple se débarrassent de leurs déchets en les jetant un peu partout. Si vous n’y prenez garde, vous risquez de vous prendre dans le visage un sachet, ou autre emballage allègre-ment libéré par un passager ou un conducteur, après s’être désaltéré ou après avoir mangé. Les restes de bananes, d’oranges et d’autres aliments sont balancés via la vitre baissée en pleine circulation. La scène se déroule souvent sur les diff érents axes routiers. Au cours de l’un de nos déplacements sur Porto-Novo, à bord d’un mini bus, à hauteur du poste Pk3, l’un des passagères du véhicule (une connaissance) ne s’est pas embarrassée pour envoyer de l’autre côté de la vitre son sachet de yaourt qu’elle venait de terminer. Après une petite remarque sur cet acte incivique, qu’elle venait de poser, la jeune dame en guise de réponse : « c’est que tout le monde fait non ! Où est ce que tu veux

que je le jette. Moi je ne peux pas garder ça dans mon sac, ce n’est pas une poubelle ». Voilà donc une pratique ancrée dans les habi-tudes. Du coup, on se retrouve dans un univers où les éco citoyens sont considérés comme des extra-terrestres à Cotonou. Leurs précau-tions pour la préservation de l’environnement sont incompris et représentent aux yeux de leur entourage une goutte d’eau dans «ces océans d’ordures», ces tas d’immondices qui trônent royalement sur les terres pleins, aux-quels d’autres pollueurs ajoutent chaque jour leur part d’insalubrité.Les toile es improvisées pullulent la ville Le prétexte ne change pas ; insuffi sance de toilettes publiques. Ils se passent tous le mot pour arroser les murs et les caniveaux si-tués même non loin des grandes artères, cer-tains citoyens indélicats n’hésitent pas libérer leurs vessies. Ils font les autres besoins à des endroits un plus cachés ou plus couverts, mais pas dans les toilettes ; c’est devenu un réfl exe chez quelques uns confortés dans leur posi-tion par cette phrase, presqu’un mantra « c’est ce que tout le monde fait ! ». A quoi servirait- il de garder un sachet pour le jeter dans une poubelle située à, on ne sait quelle distance, alors qu’on a la possibilité de se délester, en le jetant parterre, puisque le lieu est déjà in-salubre ? Tout porte à croire que l’insalubrité va longtemps dicter sa loi, encore que la poli-tique de gestion des ordures n’en est pas une.

YOLANDE AKPO

Ils font de Cotonou une poubelle à ciel ouvert !

26 Mars - 08 Avril 2015

13

Luc Atrokpo, Maire de la quatrième ville du Bénin est sans doute l’un des Maires les plus populaires. Son ac on à l’Hôtel de ville de Bohicon est frappante de méthodologie et de résutats. En-tre en anecdo que avec un Homme qui aime une ville et un Maire qui est en ligne de front pour la bataille du développement de sa commune. Entre en exclusif pour Le Cotonois Magazine!

Le Cotonois: Monsieur le Maire, vous avez réussi à sceller de nom-breux accords de coopéra on avec des Mairies européennes ; êtes-vous sa sfait des résultats obtenus ?

Le Maire Luc Atrokpo: La com-mune de Bohicon est aujourd’hui très engagée dans la coopération décentralisée. C’est une option que j’ai faite à mon arrivée à la tête de la commune, et pour la-quelle j’ai bénéfi cié du soutien de tout le conseil communal.En fait, quand vous opposez les problèmes de développement auxquels les populations sont confrontées et les ressources dont nous disposons, vous-vous demandez par quelle magie vous arriverez à opérer le miracle. Je me suis posé la question et la ré-ponse que j’ai trouvée est la coo-pération décentralisée. Le légis-lateur a prévu que les communes pouvaient nouer avec d’autres villes; associations ou ONG en vue de leur développement so-cioéconomique et culturel. C’est donc opportunité légale que nous avons saisie. Partis de zéro partenaire, nous en avons aujourd’ui une dizaine. Je peux en citer pêle mêle: En France, la communau-té d’Agglomération Seine-Eure qui compte 37 communes; la

ville d’Aiglemont; l’Association Internationale des Maires Fran-cophones; l’Association Aigle-mont-Bohicon; l’Association Graine d’espérance. En Belgique: La Roche-en-Ardenne; Zoersel etc... pour ne citer que ceux là. Et je peux vous dire que je suis très satisfait des résultats que nous avons obtenus. En terme d’investissement, nous avons déjà dépassé le milliard. C’est beau-coup d’argent qui a servi à mettre en place de réels projets de déve-loppement dans tous les secteurs et qui ont sensiblement amélioré les conditions de vie de nos po-pulations. Nous n’aurions pas pu faire tout ça avec nos propres ressources. Je suis donc fi er du choix que nous avons fait. C’est pourquoi je ne cesserai jamais de remercier tous ces partenaires là qui nous ont fait coonfi ance

Vous faites en sorte que les com-munes environnantes profi tent de votre ac on et de votre lea-dership. C’est important pour vous que l’élan de développe-ment soit général dans le plateau d’Abomey ?

«Nul n’est heureux tout seul» Je pense que plus les gens autour de vous sont heureux, et plus votre bonheur est. J’ai eu l’honneur d’être porté à la tête de l’Union

des Communes du Zou par mes pairs, j’ai trouvé juste de faire bénéfi cier toutes les communes de l’’expérience de Bohicon et de mes relations dans le domaine. J’ai alors proposé à nos parte-naires de travailler sur des projets intercommu-naux qui profi tent à tout le département. C’est ainsi que nous avons commencé à réfl échir en-semble sur les inondations dans le Zou. Nous avons déjà tenu deux réunions en France et une au Bénin, avec tous les maires du zou et tous les partenaires, pour mettre en place un projet de lutte contre les inondations et de valorisa-tion des eaux. Nous essayons actuellement de mobiliser près de 400 millions de FCFA pour les études. Je crois en la coopération décentralisée comme outil de développement et c’est pour-quoi j’ai aussi essayé de trouver des partenariats à d’autres communes du Zou qui n’en avaient pas. Avec l’appui de nos partenaires belges, nous avons pu mettre Agbangnizou; Abomey ; Zagnanado; Zogbodomey et Zakpota en coo-pération avec des villes belges. Nous travaillons à en trouver à Ouinhi aussi. Je salue aussi la disponibilité et la volonté dont ont fait preuve mes collègues tout au long de ces diff érentes négociations. Pendant longtemps le Zou a été

marginalisé et nous espérons mettre fi n à cette quarantaine.

Vous avez octroyé aux jeunes des bourses de forma on diverses, lancé les travaux de réfec- on du stade de Bohicon et achevé la réfec on

de la Maison des Jeunes entre autres ; Que peut a endre de vous la jeunesse de Bohicon ?

C’est vrai que par l’entremise de notre partena-riat avec l’Alliance Française, nous avons off ert des formation en entrepreneuriat et création d’entreprise à une plusieurs jeunes qui au-jourd’hui en jouissent. Vous savez, la jeunesse c’est l’avenir. Si vous voulez un avenir radieux, investissez dans la jeunesse. Je rêve d’une jeu-

26 Mars - 08 Avril 2015

15

La Constitution a prévu les élections de façon périodique. Ces élections interviennent dans des conditions exceptionnelles. Nous allons y aller, et une fois encore la démocratie triomphe-ra. Je suis serein et très impatient de voir com-ment les populations de Bohicon jugent ma gestion de la ville. Ca déterminera leur choix. Je crois que le meilleur reste à venir.

nesse instruite, compétente et apte à assumer ses responsabilité, c’est pourquoi j’ai mis un point d’honneur à mettre en place une éduca-tion de qualité, tournée vers l’excellence. Les tra-vaux dirigés gratuits; les dons de kits scolaires; la construction d’une bibliothèque moderne; l’installation d’un cyber ; les gratifi cations en matériels roulants, motos, vélos, et en matériels informatiques aux fi ns d’encourager l’eff ort, le lancement du projet de construction du com-plexe sportif de Bohicon, la promotion de la culture etc, sont autant de petites actions prio-ritairement destinées à la jeunesse de Bohicon. Je suis jeune et je sais que la jeunesse compte sur moi. J’ai pris l’engagement de ne pas la de-cevoir. Avec son accompagnement, nous arrive-rons à la guérir de tous les maux et fl éaux qui l’accablent aujourd’hui. Et je suis fi ère de la jeu-nesse deBohicon.

La troupe théâtrale de Fidèle Anato a grâce à vous joué en Europe ; Ce genre de projet visant un échange culturel décomplexé va t’il se re-nouveler?

Ce fut une expérience formidable dont les échos résonnent encore en France et en Bel-gique. Cette troupe a séduit par la qualité de ses prestations. C’est notre récompense à nous. Que la culture béninoise soit valorisée, c’est aussi mon combat. C’est pourquoi depuis 3 ans, nous amenons avec nous en France dans le cadre de la semaine de solidarité internatio-nale des artistes béninois. Avant Fidèle, c’était Ignace YETCHENOU, cinéaste, comédien que

vous connaissez tous. Avec nos partenaires de la CASE, c’est un véritable travail de promotion de notre patrimoine culturel respectif qui se fait. Nous avons également envoyé un photo-graphe béninois en France pendant que nous recevions à Bohicon un photographe français. Les photos prises par ces deux professionnels ont servi à une exposition dénommée «Regards croisés», qui présente les réalités quotidiennes françaises et béninoises. Nous avons beaucoup d’autres projets culturels en vue. En juillet pro-chain, nous recevrons une trentaine de jeunes belges pour un brassage socioculturel avec les jeunes de Bohicon.

Quel est l’atout majeur d’une ville comme Bohicon?

Bohicon jouit d’une bonne position géogra-phique. Pour rallier le nord, le sud, l’est et l’ouest , vous pouvez passer par Bohicon. C’est ce qui fait d’’elle une ville Carrefour, qui lui confère un grand intérêt commercial. Bohicon est une ville en pleine expansion, où règne la sécurité et la quiétude. L’autre atout qui est humain, c’est l’hospitalité des Bohiconnois qui sont aussi très travailleurs et aptes au développement.

Si vous aviez un rêve pour Bohicon, quel serait-il ?

Devenir ville à statut particulier parce qu’elle le mérite.

Comment entrevoyez- vous les municipales a venir?

«Je suis jeune et je sais que la jeunesse compte sur moi.»

L’axe Cotonou-Parakou pourra encore se faire avec des locomotives avec wagons. Dans le cadre de la réalisation du projet « Boucle ferroviaire », Boni Yayi et son homo-logue nigérien Mahamadou Issoufou ont lan-cé Jeudi 19 mars dernier, les travaux. Un voyage VIP pour les deux Chefs d’Etat avec leur suite de la gare ferroviaire fer-roviaire Cadjehoun St Jean à Cotonou, à des-tination de la gare centrale à Ganhi. Un trafi c d’exhibition, avec quatre wagons de 56 places assises. C’est une étape décisive qui vient ain-si d’être lancée dans le processus de réalisa-tion de ce méga projet, avec à la baguette le groupe Bolloré. «Je suis ici pour rassurer nos amis du Bénin,

du Niger et des autres pays que notre Groupe continuera son œuvre. Le calendrier sera respecté. Un certain nombre d’impératifs techniques ont été demandés, nous les res-pecterons», confi e Michel Roussin, ancien ministre français et conseiller du groupe Bol-loré. S’agissant des doléances des États rela-tives au respect des standards internationaux en matière d’écartement, et l’équipement du réseau sans interrompre les travaux des rails, le représentant du groupe Bolloré assure que toutes les dispositions sont prises pour ériger une infrastructure de haute facture. «Nous ne vous décevrons pas. Vous pouvez compter sur Bolloré, nous sommes des professionnels, nous le démontrerons. Les Blues Solutions apporteront une qualité de vie sur les zones traversées par les rails», assure-t-il. «L’Afrique doit s’unir pour tenir. C’est

RAOUL HOUNSOUNOU

LE TRAIN EST DE RETOUR

26 Mars - 08 Avril 2015

17

cette vision que nous partageons, convaincus que nous ne pouvons pas atteindre nos ob-jectifs de manière isolée, sans unir nos forces, sans mutualiser nos moyens. Nous voulons faire l’intégration africaine, en nous donnant la main par-dessus les frontières. Le projet en est une parfaite illustration» martèle Maha-madou Issoufou, Président de la République du Niger qui se réjouit particulièrement pour son pays. «Cela fait 80 ans que les Nigériens attendent le train. Il y en a qui se demandent même si le train ne s’est pas égaré. Non, le train ne s’est pas égaré. Grâce à Bolloré, nous avons retrouvé le train», explique-t-il. Pour le Président nigérien, ce combat pour la re-naissance du train est aussi un combat pour la démocratie, la paix et la sécurité dans une sous-région perturbée par des menaces ter-roristes. L’OCBN dissoute

Pour Boni Yayi, ce «méga projet du siècle» entre déjà dans l’immortalité. «Le peuple béninois a toujours souhaité la re-naissance des rails. Nous sommes entrain de lever un préalable pour la sécurité de la

sous-région», se réjouit-il, saluant le carac-tère mobilisateur de l’infrastructure. «Ce pro-jet est mobilisateur parce qu’animé par un consortium diversifi é porté par Bolloré, dont la compétence et le professionnalisme sont reconnus, mobilisateur parce que soutenu par l’investissement privé dans le secteur des rails» soutient-il. Le Chef de l’Etat béninois, revisitant toute l’histoire du train à travers les agglomérations de notre pays, se dit convaincu que les gares redeviendront sous peu de véritables pôles économiques et de création d’emplois. «C’est un nouveau rêve qui concourt à la paix, consolide l’intégration et renforce notre capacité de production», conclut-il.

«La multinationale, Bénirail , do-tée d’un capital social de 70 mil-liards de francs CFA est créée...»

La Boucle ferroviaire est un projet in-tégrateur initié pour accroître et fl uidifi er les échanges, contribuer à la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux, au sein des pays membres du Conseil de l’Entente qui regroupe le Bénin, le Togo, la Côte-d’Ivoire, le Niger et le Burkina-Faso. Il vise à relier via les chemins de fer, les cinq capitales régionales que sont Abidjan, Ouagadougou, Niamey, Cotonou et Lomé. A cet eff et, il sera construit ou réha-bilité des voies ferrées sur une distance de plus de 3000 km. La tranche béninoise concerne la réhabilitation du chemin de fer Cotonou-Pa-rakou et la construction d’une nouvelle voie ferrée de Parakou jusqu’à Gaya, frontière du Niger. 574 kilomètres sont concernés par ce projet. Le coût global des travaux est estimé à environ 700 milliards de francs CFA. Il est mis en œuvre sous le mode partenariat public-pri

vé avec un consortium de sociétés ayant pour chef de fi le le groupe français Bolloré.

Dans ce cadre, un mémorandum d’en-tente a été signé le 7 novembre 2013 à Coto-nou, entre les Etats béninois et nigérien et le groupe Bolloré, pour la réalisation et l’exploi-tation du chemin de fer Cotonou-Niamey. Une multinationale, Bénirail dotée d’un capital so-cial de 70 milliards de francs CFA est créée à cet eff et. L’actionnariat de cette nouvelle com-pagnie, qui remplace désormais l’Organisation commune Bénin-Niger (Ocbn) prévoit 10% de part pour chacun des deux États, 20% pour le secteur privé de chacun desdits États et 40% pour le partenaire stratégique, Bolloré Africa Logistics. La mobilisation des ressources et la réalisation des travaux constituent les points majeurs de son cahier des charges.

26 Mars - 08 Avril 2015

19

Jeff le Béninois: le Golden boy se dévoile

Qui est Jeff le Béninois?

Jeff le Béninois se nomme à l’état civil DOSSOU JEFF SONAGNON LIONEL. Je suis ingénieur en com-munication et audiovisuel et j’ai plusieurs cordes à mon arc.Jeff le Béninois est un show bizness man : producteur, promoteur de spectacle et manager (coach) d’ar-tistes. Je travaille avec des artistes tel Koffi Olomidé, Serge Beynaud, Molare, Debordeaux Leekunfa, Abou Nidal, Josey, Rico, Doliziana debordo, Safarel Obiang, Dj Rama-toulaye, FORCE ONE, etc…et des réalisateurs tel GRAND POUCET.Je suis Directeur de JLB consul-ting, une agence conseil en com-munication WEB et événementiel.Je suis le chargé de communication et Conseiller Image de Star Facto-ry Group, le label de Serge Beynaud

Tu es mul casque es, pro-ducteur, manager, promoteur. Quel bilan fais tu aujourd’hui à la tête de manadja.com?

MANADJA.COM est une propriété de JLB Consulting ; MANADJA.COM a un bilan positif dans la mesure où il vend les artistes et satisfait les populations dans leurs recherches d’artistes pour leurs propres spectacles. Désormais, fi ni les traquas pour avoir votre artiste préféré à votre anniversaire, baptême, cérémonie etc... manadja.com est là.

Le Cotonois Magazine vous èmmene à la rencontre du Goden Boy de la musique ivoi-rienne. D’origine béninoise, Jeff est «prophète» dans la capitale africaine de l’ambiance. Il se livre pour nous.

26 Mars - 08 Avril 2015

21

Comment as tu réussi à peser dans le showbiz ivoirien?

Mon secret c’est la volonté, l’ambition et la passion : j’aime ce que je fais. A mes débuts, on me voyait comme un plai-santin vu que j’étais trop intel-lo avec mon « gros gros fran-cais ». Mais aujourd’hui DIEU a permis. J’ai un seul conseil à donner aux uns et aux autres : Faites ce que vous aimez, et surtout ne vous sous-estimez jamais … Si vous avez l’impres-sion que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique… et vous verrez lequel de vous deux empêchera l’autre de dormir.

Quel est ton regard sur la mu-sique béninoise et ses stars?

La musique béninoise manque d’innovation. il faut moder-niser les rythmes, créer des concepts de danse, essayer plus le tradi-moderne, mais aussi exporter les produits sonores via les médias. Au-jourd’hui des réseaux so-ciaux tel Facebook sont de grandes interfaces de vulgarisation et d’ouverture que les artistes béninois négligent... Certains arrivent à se démarquer, à savoir mon cher cousin CHARLY CHARLES et mon ami BLAAZ. Les artistes béninois doivent se faire coacher... JLB Consulting est là pour ça !

«Les artistes béninois doivent se faire coacher... JLB Consulting est là pour ça !»

Le concours Miss Bénin France a pour objectif de célébrer la diversité culturelle fran-co-béninoise, mais d’avantage, le patrimoine culturel béninois grâce à la diaspora vivant en France. Le concours réunira une dizaine de candidates minutieusement sélectionnées sur les critères de beauté, d’intelligence, de disponibilité et d’engagement associatif pour la réalisation d’actions de promotion de la culture béninoise en France ou en Europe, pour la réalisation d’actions humanitaires d’intérêt général à destination du Bénin ou à l’internatio-nal. Les candidates esquisseront chacune des danse traditionnelles béninoises et seront évaluées par le jury du concours ainsi que le vote du public. L’édition de Miss Bénin France 2015 est placée sous le signe de la Fraternité et de l’Unité de la diaspora africaine en France. A cet eff et, le Comité d’organisation de Miss Bénin France a convié les représentantes des autres pays africains (Sénégal, Togo, Guinée, Mali, Côte d’Ivoire, Gabon, etc... ) à représenter leur pays lors évènement. Enfi n, la beauté et l’élégance ont soutenu au fi l du temps les actions humanitaires. C’est à ce titre que la future Miss portera pendant la durée de son sacre un projet humanitaire d’inté-rêt général. Elle sera épaulée dans cette mission par les membres du Comité d’organisation de Miss Bénin France. Miss Bénin France est un événement annuel qui réunit autour d’un même espace, offi ciels, élus, bénévoles associatifs, photographes, stylistes, annonceurs. Plus de 500 per-sonnes sont attendues pour cette seconde édition.

MISS BENIN FRANCE

26 Mars - 08 Avril 2015

23 23

La 1ère Edition a été placée sous l’égide le l’Ambassade du Bénin en France et a vu la présence remarquée de nos instance diplomatiques et consulaires du Benin en France Elle a eu lieu le Samedi 3 Novembre 2012 à l’Espace Reuilly à Paris et a vu le couronnement de Mlle Henriette DARBOUX, 1èreMiss Bénin France élue en France.

Le comité d’organisa on Composé de 8 membres actifs s’est associé à 3 associations dont l’agence évènementielle CROWN EVENTS, ONG humanitaire qui oeuvre par la beauté à la valorisation des richesses culturelles d’Afrique en France entre autres.

Miss Bénin France 2015

Le déroulement

La Finale regroupe 9 candidates minutieusement sélectionnées sur les critères de beauté, d’intelli-gence et de disponibilité pour des actions actives pour le Bénin et à vocation internationale

Date : Samedi 16 mai 2015 à 20h

Lieu : Auditorium de la Biblio-thèque Nationale de France Fran-çois Mitterand Quai François Mau-riac 75013 Paris

De nombreux stylistes et artistes participants.

ContactsTél. : 06 13 28 57 95 / 06 15 20 58 [email protected]/Miss Benin France

26 Mars - 08 Avril 2015

25

D-FLEX est un groupe Africain de HIP HOP d’origine béninoise, composé de deux amis d’enfance, FENU et YEWHE YETON. Leur début dans ce mouvement remonte en 2004. A l’époque, ils étaient encore au collège mais faisaient déjà parler d’eux grâce aux nombreuses scènes découvertes auxquelles ils avaient pris part. Inspirés par certains grands noms du HIP HOP et des célébrités de la musique de chez eux, ils débarquent offi ciellement dans l’arène musicale béninoise courant 2010 avec un style musical plutôt AFRO-POP/ Afrobeat qui résulte d’une fusion des cultures traditionnelles béninoises et urbaine tachée d’une couleur Hip hop. Le Cotonois Magazine vous conseille de découvrir KELEWO, leur nouveau single.

DIMENXION FLEXIBLE

26 Mars - 08 Avril 2015

27

JERRY SINCLAIR

François Mensah etait un formidable garçon avec lequel nous avons passé plusieurs années au quartier Akpakpa (Cotonou). Il a étudié en partie au collège de l’Union et n’a fait aucune école de journalisme. Mais en tant que joyeux admirateurs, à l’époque, nous étions entièrement satisfaits de ses prestations et l’encouragions même à faire ses armes offi ciellement au sein d’un organe de presse. De la politique au sport, de l’histoire à la musique, François avait toujours un mot enrichissant à placer. Et c’est aussi cela qui nous plaisait.

C’est seulement bien après que le Bénin et le monde l’ont découvert et adopté avec Océan Fm (2004-2006) Radio Tokpa (2006-2008) et Canal 3 (2008-2014). François écrivait aussi dans plusieurs magazines et quotidiens parfois même sous des Pseudos; tellement ce milieu le passionnait...Au cœur (sans le vouloir) des rivalités entre medias Océan Fm (stade d’ici et d’ailleurs) Vs Radio Tokpa (Week end à tout vent), il est fi nalement débauché en 2006 par radio Tokpa qui signait ainsi le plus gros transfert de la catégorie (Presse sportive). C’est sur la 104.3 Fm que François affi nera donc son art pour s’imposer comme le meilleur de tout le pays. Osons le dire !

Du sport aux infos, il est devenu généraliste sur Canal 3 dont les responsables ont eu la vision d’exposer «toutes» les armes du jeune et brillant journaliste. Pour mémoire, il se sentait à l’aise sur tous les sujets, tenait des chroniques de tout genre, et était un excellent présentateur de JT. Toutes ces années durant, François a démontré de solides arguments qui l’ont propulsé au faîte de son art sans jamais lui faire perdre son humilité et sa simplicité.

Frédéric Gassman Eddy Hamel, Phillipe Zickgraf, et autre grands noms ont découvert et attesté le talent indiscutable et la qualité incommensurable d’un jeune garçon frêle

mais percutant qui dégageait une grosse envie d’aller de l’avant dans un environnement réputé hostile à la précocité.

Son impressionnante mémoire, son sens du dicernement et sa facilité à manier la langue de Molière étaient ses précieux atouts qu’il savait faire valoir en temps opportuns.Il nous arrivait parfois, autour d’un verre, de suivre des séries d’improvisation de retransmission de matches fi ctifs (et parfois réels) avec François comme commentateur principal et souvent unique. Belle voix, bon débit, bonne culture , belles techniques bref bonne maîtrise de l’art pour ce jeune garçon grand, noir et sympathique. Il avait ses défauts comme chacun de nous mais cela ne nous posait aucun problème majeur. Sur ce qui nous embêtait, notamment les questions sensibles comme son côté dipsomane, François était ouvert à la discussion et nous avions foi qu’il s’en sortirait. Sur ce qui était non négociable, il exprimait promptement sa rigueur à se maintenir singulier.

A l’annonce de sa mort à l’âge de 32 ans le 11 Octobre 2014, la douloureuse nouvelle a ébranlé plus d’un et attristé tout un pays. De nombreuses autorités, dignitaires religieux, amoureux du cuir rond, leader d’opinions et autres anonymes sont allés en masse signer le livre de condoléances et apporter leur soutien aux collègues amis et familles du talentueux journaliste. La preuve que nous avons perdu un Grand Homme.

Alors que j’écris diffi cilement les dernières lignes, je me souviens sans pouvoir me retenir, lorsque nous étions à Radio Tokpa, de ces moments chaleureux de célibataires que nous passions en bonne compagnie ou non, à son domicile à déguster du bon vin sous des notes de Francis Cabrel jusqu’à la tombée de la nuit.

François Mensah, pour vous qui l’avez connu et aimé.

Cotonou accueille un événement de taille. Du 1er au 4 Avril, aura lieu le Hip Hop Kank-pé. Un événement Ardiess produc on et MTN Benin. Ce e cérémonie n’a qu’un seul objec- f: faire la promo on de la musique urbaine béninoise. Comme ar stes invités, vous aurez

J. Mar ns; Jovi ; Tour 2 garde; Mutant ; Big C ;Double S; Wilf Enighma et pleins d’autres.

LE HKH 2015

26 Mars - 08 Avril 2015

29

FLOP : Le Benin rentre du FESPACO avec zéro tro-phée ....La dernière édi-tion du Fespaco qui s’est déroulée en capitale burkinabé n’a vu primé aucun cinéaste Béninois malgré leur forte repré-sentation sur place. En réalité, seuls les Béninois pensent qu’ils font du cinéma chez eux parce que à l’heure des résul-tats, notre compteur af-fi che souvent le négatif ; ce qui pose le problème du professionnalisme et de la structuration de ce milieu pour de meil-leures productions fu-tures.

FLOP : Après la musique, le cinéma et les aff aires, Ella Martins, Miss Aka-raibo, s’est trouvé une nouvelle corde à son arc : L’exhibitionnisme. En eff et la page Facebook de l’artiste a relayé des photos peu décentes d’elle ; photos au sujet desquelles elle répond ne les avoir pas publié elle même, retournant le tort sur un supposé voleur qui aurait volé ses téléphones et Lap top et l’aurait fait a sa place .... Mais je dis Ella, donc le voleur a tes identifi ants Facebook et n’a publié que ces photos précisé-ment. Je laisse le soin à chacun de situer la véri-té dans cette histoire.

TOP : Fanicko de Jésus. Signé Self Made Men, le label de Blaaz ce jeune artiste dont le pseudo peut vous paraitre peu habituel fait la fi erté de tout un pays sur les plates formes de télévi-sions internationales et dans les club africains . En eff et, il est classé dans le Top 10 des ar-tistes africains qui font le Buzz actuellement et dans le Top 30 des sono-rités urbaines en vogue sur Trace Urban. Ce qui prouve qu’on peut aller à l’assaut de la scène in-ternationale sans faire piètre fi gure si on pro-pose des productions à musicalités actuelles et appréciables.

GIRAUD LEMIEN LEMAIRE

PRINCE HERBERT L’AMBUSKAD

Après son featuring avec Fanicko de Jésus son pro-tégé, le roi de la streetMister Blaaz balance une grosse tuerie. «Qu’est ce qu’on a jamais vu», c’est le titre de son derniersingle. Un son égotrip dans lequel Blaaz dénonce la my-thomanie et l’agitation de certains rappeurs. Il reven-dique sa place de leader et défi e quiconque dira le contraire. Les prochains joursnous édifi eront. «Qu’est ce qu’on n’a jamais vu», disponible sur toutes les plateformes.

Absent de la scène hip hop depuis la sortie de l’album «Parti d’un rêve» de son la-bel CCC; et après son dernier single «Gosse de riche», DAC nous revient cette fois ci avec un nouveau tube non moins prétentieux <Je rappe mieux que toi> .Ce freestyle remix du légendaire «I’am a husla» du rappeur Cassidy confi rme un retour défi nitivement agres-sif de Mr GoodLife. Le ton est donné en attendant son album <C’est mon tour> dont la sortie est prévue pour cette année.

Un nouveau talent dans l’arène musicale béninoise. Il a nom Assam le Sal Négro. Après son feat avec WP BaBaJêJê; Zo-mahi et « Toujours au champ » qui circule dans les smart-phones, ce jeune artiste fait son petit bonhomme de che-min avec une nouvelle si-gnature intitulée «Behanzinis back ». Pour honorer la mé-moire du roi, Assam a retracé en audio l’histoire de cette lé-gende qui a lutté pour notre patrie. Behanzin c’est la lutte; Behanzin c’est le courage Behanzin c’est la force. Unmorceau vivement appré-cié par les béninois de la diaspora. Une signature Free Musik Entertainment.

Depuis un certains temps cir-cule dans tous les bars une grosse nouveauté. «Baby cho-colat», c’est le dernier en date de la sulfureuse Ella Martins, la Nicky Minaj béninoise. La vidéo du son est déjà disponible sur les chaines nationales et bien-tôt à l’international. Ella Martins une artiste à surveiller de près.

La fi naliste du prix Découverte RFI 2014, Sessimè, après son single «Danasoukouin», nu-méro 1 sur tous les sites de téléchargements, revient à la charge avec un nouveau hit. La diva est en feat avec Almok de Lomé. Le titre c’est «Yayayé».

Après son passage sur Island Talent en Cote d’Ivoire où il représentait valablement le Benin, le boy de menontin Dibi Dobo rompt le silence et balance en attendant son feat avec la Queen Angélique Kidjo de manière offi cielle, le son «Dji Mahou». L’artiste im-plore le père créateur et in-vite tout le peuple béninois à emboiter ses pas. Dji mahou est disponible sur iTunes.

26 Mars - 08 Avril 2015

31

De Ardiess à Double S, il n’y a pas eu qu’un pas. Magic et Grizzly, transfuges du plus prestigieux groupe de Rap béninois, emphasent avec le deuxième titre du disque «Nouvelle Saison». «Limbin-sanga», en duo avec Tibass.

C’est un grand bol d’air! SAM dépose avec sérénité un titre qui en demandait beau-coup: Précision et Puissance. Il y a un avant et un après «écoute» de «On n’a pas les memes vies».

Dibi Dobo tient le pari. Son prochain disque est sans doute l’un des plus attendus de la scène urbaine béninoise. «Le Premier de la classe» laisse per-cevoir qu’il a encore de la res-source. «Dji Mahou» annonce les couleurs.

Retrouvez nos Playlists sur notre chaine Youtube.com/LeCotonois