isitt mag' n°2 - février 2010

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Numéro 2 de ISITT MAG'

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Q u’il me soit permis d’ex-primer au nom de l’en-semble de la rédaction mes profonds remercie-

ments quant aux encouragements et soutiens dont nous avons pu bénéfi-cier dès la sortie du premier numéro de ISITT MAG’ et qui constituent à nos yeux une source de motivation supplémentaire dans la réalisation de notre tâche.

Nous sommes heureux de constater le grand intérêt que vous portez à l’égard de cette initiative et qui se traduit d’ailleurs par votre vive réactivité à soulever des critiques, remarques, conseils et propositions, que nous prenons sérieusement en considération.

Nous sommes aussi fiers de consta-ter que cette revue ait permis et continue; grâce à son lancement sur Internet, de rassembler; dans le temps comme dans l’espace, autant de lauréats.

Pour ce deuxième numéro, nous avons choisi de traiter un dossier qui concerne spécialement l’amicale en fonction, à savoir les Violets. Il nous a semblé en effet primordial

de vous en faire la présentation car d’une part, ils sont les nouveaux représentants de l’ADE et qu’il est donc essentiel que vous puissiez les connaitre, et d’autre part afin de vous exhorter à écarter toute idée préconçue et ainsi vous construire une opinion juste sur leurs per-sonnes.

J’aimerais finalement par cette ex-ceptionnelle opportunité qui m’ait offerte; à être humblement cette personne qui puisse exprimer sa position, à présenter mes condo-léances les plus attristées à toutes les familles dont les proches ont péri lors de la prière du vendredi 19 février 2010 suite à l’effondrement d’une mosquée à Meknès. Pluies diluviennes en cause ou mauvais état du monument; pendant que des gens polémiquaient inutilement et à un moment inadéquat sur les circonstances de ce drame, des per-sonnes restaient toujours bloquées sous les décombres attendant que l’on vienne les secourir.

Encore un incident qui confirme à notre grand regret, que l’on ne sait malheureusement toujours pas qu’il faut d’abord agir ensuite réagir.

Entre joie et tristesse

Editorial | p a r BOUAZZAOUI Khalid

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 3

3 ÉDITORIAL Entre joie et tristesse

ACTUALITÉS 06 Actualités du tourisme

07 Actualités de l’ISITT

08 L’évènement du mois ( Miss & Mister 2010)

DÉCOUVERTE

10 Marrakech, la ville ocre

11 A ne pas rater

PARCOURS D’UN ISITIEN

12 Doha ARRADI

‘‘ Je me considère ayant une certaine chance.

14 ANNONCES

EN COUV’LLe relais sera violet)

15 Portraits

16 De la journée de propagande à la victoire

17 La responsabilité à un prix

18 Interview exclusif avec Zineb ACHERQUI, présidente de l’ADE

A BÂTONS ROMPUS

26 Mr. Ahmed NAÏM, Directeur de la restauration et d’hébergement à l’ISITT

‘‘ Je souhaite que la plupart des étudiants se dirigent vers le métier de l’hôtellerie.

30 MÉTIERS À LA LOUPE Contrôleur de gestion

31 CHOOFOUNY Photos exclusives

35 ESPACE DE DIFFÉRENCE

36 ZAPPING

38 LIBRE AVIS

40 CARTE BLANCHE

41 DIVERS

42 LA PLUME D’UN PROF’ Mr. CHAGDALI

Email: [email protected] Adresse: Club Isitt Partage, BP : 1651, Baie de Tanger TANGER

ISITT Magazine, est une pu-blication mensuelle editée par Club Isitt Partage.

Rédacteur en chef : BOUAZZAOUI [email protected]

Assistant de rédaction :AMRAOUI [email protected]

Conception graphique :BOUMAHRA [email protected]

Rédacteurs :ABOUELOUAFA [email protected]

BEN AZAIZ [email protected]

CHIBANI Lamiae [email protected]

ELHABCHI [email protected]

FOURA [email protected]

Photographie :Abir [email protected]

Caricatures : CHAÏR Med [email protected]

Relations extérieures :SEYAD A. [email protected]

© 2010, Club Isitt PartageToutes reproduction, représentation, traduction, ou adaptation, qu’elles soient intégrales ou partielles, quels qu’en soient le procédé, le support, ou le média, sont strictement in-terdites sans l’autorisation du CIP.

SOMMAIRE

P.08Miss & Mister 2010

P.22Que préparent-ils?

P.41Un Isitien au Boulevard

Actualités | Tourisme

8 ,34 millions de touristes pour 2009 (+6%)

En ce mois de décembre, le vo-lume des nuitées enregistrées dans les établissements d’hé-bergement touristique classés

a connu une hausse de +14% par rap-port à la période comparative de 2008.

Cette évolution à deux chiffres a concerné aussi bien les non-résidents (+10% en termes de nuitées) que les ré-sidents (+25% en termes de nuitées).

La quasi-totalité des destinations tou-ristiques du Royaume ont affiché des résultats positifs au cours du mois de décembre. En effet, Marrakech, qui s’accapare 38% des nuitées totales, a enregistré une progression de +26%, dépassant ainsi son pic historique de +6% réalisé en 2006. Casablanca et Fès ont également connu le même rythme de croissance que la ville ocre (+21% et +28% respectivement), et finalement Rabat et Meknès ont affiché des hausses de +3% et +10% respectivement. Cepen-dant, le deuxième pôle touristique, en l’occurrence Agadir (22% des nuitées totales du mois de décembre), a affiché une légère baisse de -2%.

Par ailleurs, tous les principaux mar-chés ont contribué à cette reprise, en particulier l’Espagne (+36%), les Pays Arabes (+29%), la France (+4%), l’Italie (+11%) et la Belgique (+6%). Quant au marché allemand, il a enregistré une baisse de -5%.

Enfin, le taux d’occupation moyen des chambres a augmenté de deux points pour se situer à 34% en décembre 2009 contre 32% une année auparavant.

Emitt-2010 : Le stand marocain priméLe Prix décerné à l’issue de cette manifestation, organisée du 11 au 14 cou-rant, récompense l’effort de créativité, d’organisation et d’animation mis au point par le bureau régional de l’Office national marocain du tourisme (ONMT) à Dubaï et la représentation de la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) à Istanbul, organisateurs de l’espace Maroc, ainsi que par les agences et tour opérateurs marocains ayant pris part à l’édition 2010 de la Foire.

Aménagé sur une superficie de 100 m2, le stand marocain qui avait déjà rem-porté plusieurs prix lors des éditions précédentes de l’EMIT, dont le Prix du «meilleur stand», remis en 2009, occupait une position stratégique à l’entrée du hall de l’exposition.

Le stand visité à l’ouverture de la manifestation par les ministres turc et égyptien du tourisme, a attiré, tout au long de la durée de la Foire, les profes-sionnels et opérateurs touristiques turcs et plusieurs visiteurs en quête d’in-formations sur les conditions d’accueil et de voyage ainsi que sur le potentiel touristique du Royaume.

Orné de grandes affiches et posters de beaux sites reflétant la diversité et la richesse du potentiel touristique des différentes régions du Royaume, le stand qui offrait des spectacles artistiques haut en couleurs animés par une troupe de gnawa, comprenait un coin de thé et de henné qui ont constitué de véri-tables point d’attraction durant toute la durée de la Foire.

Aux côtés des comptoirs de l’ONMT et de la RAM, le stand comprenait des espaces réservés aux opérateurs privés et aux agences de voyage marocaines représentés dans cette manifestation internationale.

Près de 3.000 compagnies aériennes, agences de voyage, hôteliers et opéra-teurs de différentes filières touristiques représentant une soixantaine de pays, se sont partagés les stands de la 14e édition de la Foire internationale du tourisme et du voyage pour l’Est de la Méditerranée qui a fermé ses portes dimanche.

La présence du Maroc à cette manifestation, témoigne de l’intérêt de plus en plus accordé par les opérateurs publics ainsi que les professionnels marocains à la conquête du marché turc qui constitue une opportunité prometteuse.

Coopération Maroc/Pays Bas en matière de tourisme

Un programme de travail a été convenu, le jeudi 11/02/2010, entre le Ministère marocain du Tourisme et de l’Artisanat et un groupe com-posé d’Organisation et d’Instituts d’Education néerlandais dans les domaines du tourisme et de l’hôtelle-rie (Kenwerk, Mondian, Roc Asa et Horeca Royal). Ce groupe néerlan-dais agit au nom du Ministère néerlandais des Affaires Economiques et du Ministère néerlandais de l’Education.Ce projet est financé par le Programme de Coopération Bilatérale néer-landais « Government to Government (G2G) », à hauteur de 200 000 Euros et sera la première initiative de la sorte entre les deux Royaumes dans un objectif d’élargissement et d’intensification de la coopération entre les deux pays.Ce projet vise à renforcer la qualité globale de la formation professionnelle marocaine dans le domaine du tourisme. Quelques thèmes pris en compte dans cette coopération porteront sur l’écotourisme, l’animation touristique ainsi que des formations sur la qualité et l’hygiène alimentaire aux normes HACCP, notamment à travers le transfert de compétences au profit des formateurs des instituts de Formation professionnelle relevant du Dépar-tement du tourisme.

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 6

Actualités | I .S.I .T.T

Des formateurs en formationL’ISIT a accueilli en ce début de mois de février l’ensemble des nouveaux formateurs des instituts hôteliers pour suivre une formation à caractère pédagogique dans le but de com-pléter leurs dispositions à enseigner. Cette formation a été assurée par un ensemble d’ex-perts marocains et québécois et s’est étalée sur deux semaines : la première à l’ISIT, la seconde au centre de qualification de Asilah.

« Après le réconfort… en-core de l’effort »Dès la rentrée des vacances, cer-taines classes ont été accueillies à bras ouverts par un ensemble d’examens qui avaient deman-dés à être reportés pour diverses raisons. Nous espérons donc que la semaine des vacances leur a été d’un grand bénéfice afin d’assurer de bonnes notes dans les matières ajournées.

SIFE fait du bien autour de soiY a t-il un acte plus noble que de rem-plir de joie les yeux d’un enfant ? C’est ce que s’est entamé à faire SIFE en orga-nisant le 14 février une après midi en faveur des enfants de l’association de rugby de Tanger, avec un programme très animé (danse, chant, sketch, jeu, vidéo) se terminant au grand bon-heur de ces petits bambins par un délicieux goûter.

Dictée du Maroc à l’ISITT

Vous avez sans doute aperçu un nombre indéfinissable d’en-fants accompagnés de leurs parents aller et venir un samedi 13 février près de la porte d’entrée. Pour votre information, c’était L’UCPE (union des conseils des parents d’élèves) qui

organisait dans notre bon vieil a m p h i -t h é â t r e , la 6ème é d i t i o n du cham-p i o n n a t du Maroc d ’ o r t h o -graphe et de langue

française connu sous le nom « la Dictée du Maroc » en par-tenariat avec le Ministère marocain de l’Education nationale et l’Ambassade de France.

Miss & Mister ou le choc des beautésLe 19 février, l’ADI organi-sait la 12ème édition de la traditionnelle soirée Miss & Mister. Contrairement aux années précédentes, cette dernière ne fut pas célébrée dans l’amphi-théâtre en raison d’un risque d’effondrement suscité par les violentes intempéries qui ont sé-vis dernièrement dans la région tout entière, mais dans les grandes classes. C’est l’événement que nous avons choisis de mettre en avant dans la rubrique événement du mois où sont relatés l’en-semble des faits.

Conseil de classeLa deuxième quinzaine de février, se sont déroulés les conseils de classe. Nous ne savons toujours rien de ce qu’il en est des résultats mais le jour du lancement de ce deuxième numéro, tout le monde sera sûrement fixé sur son sort. Donc bonne chance à tous et félicitations d’avance pour les majors.

AJS est néeLa création de l’association de la jeu-nesse solidaire est un événement qui mérite d’être mis en avant dans l’ac-tualité de l’ISIT. Nous nous portons solidaire de cette noble initiative prise par un ensemble d’étudiants et qui témoigne de leur volonté à créer un épanouissement autour d’eux. Justement, pour les personnes qui seraient intéressées, l’AJS a déjà commencé une campagne de recrutement. Nous vous invitons donc à consulter leur page sur Facebook pour avoir plus de détails sur cette association, à laquelle nous souhaitons bon courage.

Des conseils de disci-pline à la pelleCette fin de mois, nous avons assisté à des conseils de disci-pline comme s’ils en pleuvaient, et cela dans une durée extrême-ment réduite. Selon ce qui se dit, certaines filles auraient été surprises en train de « se taper une cuite » dans les couloirs de l’internat par la responsable. D’autres demoiselles (toujours); quant à elles, auraient fait le mur un soir, lorsqu’on leur interdit d’aller fêter l’anniversaire d’une amie. Le verdict est sans appel : une semaine d’exclusion de l’institut et une exclusion défini-tive de l’internat.

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C’est dans les grandes salles de l’Isitt avec un auditoire de plus de 400 personnes et un enthousiasme débor-dant qu’a eu lieu, le vendredi 19 février, l’édition 2010 de Miss & Mister; organisée comme à l’accoutumé par l’amicale des internationaux de l’Isitt (ADI).Du suspense, du spectacle, de l’émotion mais aussi du charme, c’est un peu le résumé de cette longue soirée qui a consacré oumaima et hamza.

Un événement fes-tif au cours du-quel les presta-tions de défilés,

chorégraphies et chants, dès 20h40, en ont mis plein la vue et les oreilles.Après le discours d’allocu-tion de TIDIANE; président de l’ADI, qui a présenté les membres de l’amicale et le petit mot du directeur des études Mr. Adnane AFQUIR, dans lequel il a remercié l’ADI pour leurs efforts in-contestés pour réussir cette soirée, le public a été au ren-dez-vous avec la première prestation du programmme de la soirée qui était animée par Hakim & Sherif.Un programme riche et va-rié: percussionnistes, danses et chants où les étudiants de l’institut ont su montrer la hauteur de leurs talents.Mais le moment le plus at-tendu était le passage des 13 candidats et candidates,

bien dans leurs têtes et dans leurs corps, qui se sont présentés tout d’abord en tenue de ville, ensuite en tenue traditionelle puis un 3ème passage en tenue de soirée. Le jury était composé en plus du Miss et Mister 2009, de Madame KARAM Aziza, Mr. Adnane AFQUIR, Mr. NAÏM, Melle Widad JODIE et Mr. SAMAKI.23h40, le moment crucial; celui de l’annonce des résul-tats.La tension était à son comble. Sara OUAZIZ est élue deuxième dauphine. Raja ABASSAT est première dauphine. Oumaima BOU-DIR devient Miss Isitt 2010.Chez les garcons; Yousuf KONATE est élu 2ème dau-phin, Jaouad ALAMI 1er dau-phin, quant au Mister, c’est Hamza MEZGARI qui a pu decrocher le titre.Après la remise des trophées aux gagnants, les candidats

restèrent très longtemps sur scène, où les flashs cré-pitaient, pour savourer cet instant inoubliable entourés de leurs amis et fans.Même s’il reste encore beaucoup de choses à rè-gler, l’édition 2010 constitue, néanmoins, un tournant im-portant par rapport aux édi-tions des années dernières.Bravo l’ADI et félicitations pour les élus et tous les par-ticipants.

Par B.a & E.a

Miss & Mister 2010

Hamza et Oumaïma ont séduit le jury

Les candidats Nike RABEMANJARA (Madagascar) Fadoua FARES(Kénitra) Rabie LAHLOU (Rabat) Jihane ELOUAFI (Casablanca) Othmane DAROSA (Angola) Sara OUAZIZ (Marrakech) Hamza MEGZARI (Fès) Youssef KONATE (Mali) Raja ABBASSAT (Kénitra) Jawad ALAMI (Tanger) Oumaïma BOUKDIR (Agadir) Safae NASSEH (Agadir) Abderrahmane SABKI (Mohammedia)

Actualités | L’évènement du Mois

Comment sont-ils (elles) jugés(e)?Une note sur 10 est attribuée pour la démarche, la tenue et le sourire pour les 3 passages: en tenue de ville, traditionnelle et de soirée.En photo : Une partie des membres du jury.

Mme. KARAM Aziza (Membre du jury)Je félicite le comité pour cette réussite formidable. Même au niveau du choix des Miss & Mister qui était un choix idéal, égal et réel.

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 8

Les candidats Nike RABEMANJARA (Madagascar) Fadoua FARES(Kénitra) Rabie LAHLOU (Rabat) Jihane ELOUAFI (Casablanca) Othmane DAROSA (Angola) Sara OUAZIZ (Marrakech) Hamza MEGZARI (Fès) Youssef KONATE (Mali) Raja ABBASSAT (Kénitra) Jawad ALAMI (Tanger) Oumaïma BOUKDIR (Agadir) Safae NASSEH (Agadir) Abderrahmane SABKI (Mohammedia)

Les élu(e)s de Miss & Mister 2010

Oumaïma BOUKDIR(Agadir)Miss 2010

Hamza MEGZARI(Fès)Mister 2010

Raja ABBASSAT(Kénitra)1ère dauphine

Jawad ALAMI(Tanger)1er dauphin

SaraOUAZIZ(Marrakech)2ème dauphine

Youssef KONATE(Mali)2ème dauphin

Balde Amadou Tidiane, Président de l’ADINous avions l’ambition d’or-ganiser une soi-rée meilleure que les années pré-

cédentes malgré le fait de la dé-localisation de l’évènement dans les grandes salles. Il y avait des difficultés qu’on a pu résoudre avec la volonté et la patience des membres qui ont sus comment relever ce défi.Je tiens à remercier Mme. KA-RAM qui fait beaucoup pour les étudiants internationaux, tout le staff administratif, tous les membres du bureau, tous les étudiants internationaux et tous les étudiants de l’Isitt et les per-sonnes qui étaient mobilisés pour la réussite de cet évènement.

Cheick Cherif, Comité d’organisation

Je suis très ému et trés content que les choses se soient bien passées. Il se peut qu’on n’ait pas été à la hau-

teur de leurs attentes mais je crois quand même qu’ils n’ont pas été déçus.On ne s’attendait pas à un tel ni-veau. Nous avions subi des charges à l’imprévu à cause de la délocali-sation de la soirée dans les grandes salles. Je pense qu’on est parvenu à s’adapter avec nos propres moyens. Presque toutes les prestations étaient à la hauteur.Je remercie tous les gens qui sont venus, qui ont crus en nous, tous les gens qui nous ont aidés, et j’és-père que le spectacle a plu à l’en-semble des présents.

Hamza MEGZARI (27.08.1989)Je suis très ému et très heureux d’être élu Mister. Je remercie toutes les personnes qui ont fait ce choix, tous ceux qui m’ont ai-dés, l’amicale des internationaux pour cette soirée inoubliable, le staff technique et l’ensemble des étudiants.

Oumaïma BOUKDIR (14.10.1991)Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma joie par rapport à cette consécration. Je félicite tous les candidats et candidates ayant été consacrés pour cette édition, ceux et celles qui n’ont pas gagné, et même ceux et celles qui ne se sont pas présentés.

Ra c h i d Mghani. Sans cette

photo, ce nom ne vous dirait sans doute rien du tout. Et pour-tant, vous avez l’habitude de le côtoyer chaque jour dès que vous franchissez la porte du restaurant. Sa fonction: plongeur; tâche qu’il occupe depuis le début de ce millénaire. C’est vrai que pour beaucoup d’entre nous, ce travail est considéré comme une corvée affligeante voire même, osons le dire, rabaissante. Et pourtant, ô combien ce poste ; qui requièrent des aptitudes phy-siques et morales d’une grande noblesse, peut-il être essentiel dans le processus de restauration. Car en effet, sans ce maillon apparemment négligeable que Si Rachid représente, la chaine se brise irréversible-ment. Nous voudrions donc lui témoigner de notre respect et notre estime pour l’énorme travail qu’il fournit chaque jour; et par la même occasion, inviter les personnes, qui pensent encore que «plonger», veut forcé-ment vouloir dire s’enfoncer, à porter un autre regard sur cette tâche et faire part de leur gratitude pour lui et tous ceux qui exercent cette profession.

Personnalité du mois

Actualités | L’évènement du Mois

Photo du mois

Ba L’Mokhtar.Ou quand le chasseur devient la proie!!

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Dans ce numéro, nous vous proposons de voyager avec nous dans une ville qui n’a jamais cessé de charmer ses visiteurs, une ville millénaire, qui vous fait revivre les histoires des mille et une nuits, une ville unique en son genre, un carrefour de civilisations… Bienvenu à Marrakech.

Découverte | p a r ELHABCHI Achra f & BEN AZAIZ Nouria

La ville ocre fut fondée en 1062 par Youssef Ibn Ta-chefin, qui connut, sous son règne, la construction et l’édification d’un grand

nombre de monu-ments d’une grande beauté, et d’une ri-chesse décorative inspirée de l’archi-tecture andalouse. Elle fut un grand carrefour du sud, qui eut des liens avec le Sahara, le Maghreb et l’Andalousie.La ville est divisée en 2 grandes parties : la Médina et la ville nou-velle

GuélizC’est le cœur battant de Marrakech, situé

à l’extérieur des remparts, ce quartier concentre la majo-rité des cafés, des fran- chises, des banques, des ins-

titutions administratives… il est situé à quelques mi-nutes de la Place de Jamaa El Fna. Durant le protecto-rat, il fut le quartier euro-péen de la ville.

La Médina C’est le cœur historique de Marrakech, délimitée par des murailles de 10 kms de longueur, elle regorge d’un nombre très important de monuments historiques, tels que la Koutoubia, les tombeaux Saadiens, des riads datant de plusieurs siècles, la place Jamaa El Fna, le Palais Bahia, …

Marrakech, la ville ocre

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 10

Découverte | Marrakech, la vil le ocre

LA PLACE DE JAMAA EL FNAClassée par l’UNESCO en 2001 en tant que Patrimoine oral mondial, le premier du genre à l’échelle mondial. Cette place attire des visiteurs venus du monde entier pour assister aux différents spectacles, que se soient les charmeurs de serpents, les conteurs, les musiciens … ou bien tout simplement pour déguster des plats traditionnels marocains dans ce qu’on peut appeler « le plus grand restaurant à ciel ouvert », dans une atmosphère digne des mille et une nuits.

LA MOSQUEE LA KOUTOUBIAD’une hauteur de 77 mètres, c’est l’édifice le plus haut de la ville. Sa construction fut achevée en 1199 avec la construction de son célèbre minaret qui constitue une des merveilles de l’architecture islamique. Les architectes de la Giralda de Séville et de la Tour Has-san de Rabat se sont inspirés de ce fleuron de l’art hispano-mauresque.

PALAIS BAHIALe palais de la Bahia (le palais de la belle) date de 1880, il com-porte 150 pièces et sa construction a duré 7 années. La propriété est entourée d’un vaste jardin de 8 hectares. La beauté de ce palais en fait un remarquable témoignage de l’architecture orientale du 19° siècle. Sous le Protectorat, le général Lyautey en fit son domicile

LA MENARAUn lieu incontournable fréquenté jusqu’à nos jours par les fa-milles Marrakechies, pour profiter du calme, de la tranquilité et de la fraîcheur qui y règnent. La Menara est plantée d’une centaine d’oliviers centenaires. Le grand bassin fut creusé au 12ème siècle, alors que le pavillon Saâdien fut construit à la fin du 19ème siècle.

CYBERPARC ARSAT MOULAY ABDESLAMSitué à quelques pas de l’hôtel de ville et à quelques minutes de la place de Jemaa El Fna, ce jardin fut construit par Moulay Abdeslam, le 3ème fils du sultan Sidi Muhammed Ben Abdellah. Il fut transformé en jardin public au 20ème siècle. Durant plusieurs années il a été laissé à l’abandon jusqu’à sa dernière rénovation. Il offre désormais une atmosphère à la fois authen-tique et moderne.

RESTAURANT BEJGUENI (GUELIZ)Surtout à ne pas rater l’occasion de se rendre à ce petit restaurant, qui se trouve à deux pas du boulevard Mohamed 5, et qui vous offre un large choix de grillade: côtelettes, rate farcie, poulet grillé, cœur, brochettes, viande hachée … et autres spécialités de la maison.Les prix en général, restent abordables.

CAFE DE FRANCE (PLACE JAMAA EL FNA)Admirez la magie de la fameuse place à partir de la terrasse de ce café, tout en dégustant un thé à la menthe.Les boissons qu’elles soient froides ou chaudes vous coûteront 15 Dhs.

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 11

Doha ARRADI

Quel souvenir gardez-vous de votre enfance ?

Les retrouvailles avec les cou-sins chaque vacance à la ferme au mois de Mars ou vacances de printemps comme on dit (rire)… chose qui me manque beaucoup avec les contraintes de la vie (travail).

Quel rêve d’enfant aviez-vous pour votre métier ?

Je rêvais de devenir notaire et après j’ai réalisé que j’étais juste influencée par le métier de mon père mais une fois ar-rivée aux études supérieures, je n’ai pas hésité une minute pour étudier dans le tourisme.

Donc vous avez fait l’Isitt par choix et non faute d’autres op-portunités ?

C’était par choix et bien sûr après avoir très bien réfléchie, surtout que j’étais acceptée au concours d’une école de commerce et à une autre de management! Mais comme je suis une personne très attirée par le voyage et l’histoire, j’ai opté pour le Management tou-ristique.

Quels étaient les événements qui vous ont marqué le plus pendant votre passage àl’isitt ?

Pour vous dire, mon passage à l’ISIT pendant 4 ans constitue en lui même un événement très marquant dans ma vie! Sinon pour parler des événe-ments de l’Institut; on va dire la soirée Marocaine 2005 car j’avais participé à son organisa-tion et la propagande Amicale des «bleus».

l’isitt a-t-il bien répondu a vos attentes autant qu’étudiante ?

Je résumerai tout ce que je vais dire par un OUI! Sinon on ne va pas terminer! (Rires)

Et qu’est ce que vous attendiez de l’ISITT?

Je vais vous dire une chose, quand on est étudiant dans une école supérieure on espère

que le diplôme que nous au-rons nous permettra de trou-ver un travail adéquat avec nos attentes personnelles ou qu’il soit reconnu pour nous permettre de continuer nos études ailleurs, que ca soit la première ou la 2ème hypothèse le diplôme de l’Isitt reste parmi les meilleurs diplômes, chose qui permet aux lauréats d’être demandés sur le marché du travail et dans les autres écoles de Masters ou plus. Ceci n’est pas seulement lié à la forme qu’a notre diplôme mais aussi au fond qui est constitué par la polyvalence, la flexibilité et la souplesse des ISITIENS ainsi que leur savoir être et vivre qu’ils ont appris pendant les 4 ans de l’ISITT, Cela justifie donc mon oui il a répondu à mes at-tentes car il m’a permis d’avoir un travail qui me corresponde.

Quelle étudiante vous étiez à l’isitt ? (Disciplinée, pas d’absences, sérieuse, ou le contraire) ?

Un mélange de tout mais c’était plutôt la disciplinée et studieuse!

Comment était votre relation avec vos amis? Gardez vous toujours contact?

Généralement, j’avais de très bons liens avec tous les étu-diants et je vivais en mode

Elle s’appelle Doha ARRADI, sa vie personnelle et professionnelle sont retracées brièvement dans cet interview qui vous donnera le temps de vous identifier et vous motivera à aller de l’avant…

‘‘ Je me considère ayant une certaine chance

Parcours d’un Isitien | p a r FOURA Raja

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 12

PRO

FIL

Date de naissance : 27 Décembre 1985 Ville de naissance : Marrakech Situation familiale : Célibataire Série du bac : Techniques de Gestion Comptable Promotion : 2004-2008

Matières préférées : Contrôle de ges-tion, Finance d’entreprise Plat préféré : Tanjia Animal préféré : Cheval Programmes télé préférés : «à prendre ou à laisser», «ça se discute»

famille avec ma clique d’amis. Bien sûr que j’ai gardé contact avec eux, je fais quelques re-trouvailles avec mon binôme de mémoire à Casablanca et on s’appelle entre copines/amis au moins une fois par mois, sinon la plus proche je la vois tout le temps comme elle est aussi à Marrakech.

A votre avis, qu’est ce qui manque à la formation de l’isitt ? Croyez vous que la nouvelle réforme vient com-bler ce manque ?

Sincèrement, une fois qu’on sort avec le diplôme de l’ISIT et qu’on voit le diplôme par un œil externe, on commence à corriger cette idée que la formation n’est pas complète! Mais sinon je pense que la nou-velle réforme rendra un grand service aux prochains lauréats surtout sur le plan du gain de temps, en plus cette réforme est gérée par des personnes très compétentes, chose qui rassure de plus en plus!

Si on vous demande de résu-mer l’Isit en un seul profes-seur, qui choisiriez vous et pourquoi ?

Laissez-moi être sincère en vous disant que c’est grâce à tous les professeurs que nous avons pu acquérir un savoir très riche; franchement tous le corps professoral de l’isitt constitue le résumé pour moi!

mais si vous insistez, ca sera alors Mlle Cherkaoui (profes-seur d’anglais), elle nous a tous marqué par sa rigueur ainsi que M.Boukhari (professeur d’italien) et M.Mahmoudi Zou-hair (professeur de marketing), ils étaient, tous, pour moi des symboles de sagesse.

Une fois le diplôme en mains, à quoi vous aviez pensé en pre-mier ?

Une fois le diplôme en mains j’ai pensé au repos! (Rires)

Comment était votre quête du travail ?

Pour mon cas, je n’ai même pas cherché de travail. C’était pendant la semaine qui a suivi la remise des diplômes que j’ai commencé mon boulot, on m’a appelé à travers une base de données envoyée par l’Isit di-rectement.

Aviez-vous un Cv bien rempli d’expériences ou juste le né-cessaire ?

Mon cv était très normal, com-portant les stages et les for-mations que j’ai suivis grâce à l’Isit, mais mon point fort c’était surtout la maîtrise des langues…

Qu’est ce que ca vous fait de travailler dans un hôtel du grand groupe ACCOR?

Il s’agit d’un début que je considère très enrichissant, car Accor n’est pas seulement une multinationale mais aussi une école où j’ai pu apprendre beaucoup de choses en termes de profession! Je me considère ayant une certaine chance fran-

chement, et d’ailleurs c’était mon objectif depuis ma 2ème année.

Qu’est ce que ca vous fait de travailler avec l’ancienne di-rectrice de l’ISITT ?

C’est une grande dame, avec la-quelle on apprend chaque jour des choses importantes surtout sur le plan humain. j ‘ai com-mencé à travailler au Sofitel avant l’arrivée de Mme Has-soun mais nous avions gardé contact depuis la période pen-dant laquelle j’étais étudiante en première année à l’ISITT, quand on la voit on a l’impres-sion d’être toujours devant Mme La directrice de l’institut avec son élégance et sa classe. En ce qui me concerne et vu que nous travaillons ensemble, je touche en plus un côté d’en-cadrement et de supervision de sa part.

Etes vous satisfaite de votre travail ?

Oui, sincèrement mon poste en tant que responsable de Formation à la direction des

Ressources Humaines est exac-tement ce que je voulais faire depuis toujours, ca touche d’abord au coté social, chose que j’aime beaucoup et en même temps c’est le dévelop-pement du capital humain et ses compétences grâce à la for-mation.

Quelle image vous gardez des étudiants Isitiens qui ont pas-sé le stage au sein du Sofitel Marrakech cet été ?

Une image de sérieux et de ponctualité, ca m’a fait énor-mément plaisir de les recevoir et ils ont laissé une bonne im-pression chez l’ensemble de l’équipe Sofitel.

Quelles sont vos ambitions au niveau de votre carrière?

J’aimerais devenir Directrice des Ressources Humaines.

En un mot :L’amitié et Doha : confiance et respect, je suis une personne qui n’arrive pas à vivre sans amisL’amour et Doha : sentiment important pour équilibrer la personnalitéLa haine et Doha : ne veut rien direLa vie et Doha : Chance, oppor-tunités et courage.

‘‘Je n’ai même pas cherché de travail’’

‘‘Mon point fort c’était surtout la maîtrise des langues.

‘‘ Une fois le diplôme en mains j’ai pensé au repos! ’’

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 13

Parcours d’un Isitien | Doha ARRADI

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 14

Annonces |

Le concours Marianne Marianne Müller Award 2010 - EURHODIP

Avis à tous les étudiants intéressés par le concours Marianne Müller Award 2010 d’Eu-rhodip.

Le concours (Marianne Müller Award 2010) est destiné aux étudiants de la 2ème, 3éme et 4ème année de l’ISITT. Cette année il se tiendra à Saragosse en Espagne, à l’occasion de la conférence d’Eurodhip.

Les équipes doivent être formées par deux étudiants encadrées par un professeur. Il est organisé en deux catégories:

Niveau technicien :( MOHR2+MT2)

Niveau Management: (AGETH1+AGETH2)

Une esquisse du projet est exigée avant fin Février.

Le dossier de candidature doit parvenir au secrétariat d’Eurhodip avant le 20 Avril.

Les étudiants intéressés sont priés de contac-ter le secrétariat de la direction des études pour retirer le formulaire de candidature et connaitre les conditions de participation.

MASTERSUNIVERSITÉ IBN ZOHR - AGADIR

Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Licence professionnelle (Tourisme et Communication)Conditions d’accès : Bac+2 tourisme ou diplôme équivalent,… Masters spécialisé (Tourisme et Communication)Conditions d’accès : Licence professionnelle en tourisme et en communication, licence fondamentale en lettres et sciences hu-maines, ou diplôme équivalent…

UNIVERSITÉ CADI AYYAD - MARRAKECH

Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de MarrakechMaster d’Université en E-Tourisme de l’Ecole (formation continue)Public cible : Etudiants et salariés titulaires d’un diplôme Bac + 4 (public ou privé) ou Bac + 3 (public ou privé) + 2 ans d’expérience professionnelle

Faculté des Lettres et des Sciences Humaines – MarrakechLicence professionnelle (Ingénierie du Tourisme)Conditions d’accès : Bac+2 tourisme ou diplôme équivalent,… Master spécialisé (Ingénierie du Tourisme)Conditions d’accès : Licence professionnelle en ingénierie du tourisme, licence fondamentale en lettres et sciences humaines, ou diplôme équivalent,…

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Une personne aimant le travail en équipe, dynamique, motivée, ayant le sens de l’engagement.

Envoyer portfolio à : [email protected]

Qui sont- i l s ?Certains ont travaillé face à la lumière, d’autres dans l’ombre. Certains sont populaires, d’autres moins mais ils ont tous contribué les uns au- tant que les autres à la victoire de leur g r o u p e . Ils sont dé- sormais vos représentants, il est donc né-cessaire que vous puissiez tous les connaitre.

Nous sommes le vendredi 25 dé-cembre2009, il est environ 13 heures lorsque la commission annonce le résul-tat des votes ; ce seront donc les Violets qui succéderont aux Dorés pour prendre les commandes de l’association des étu-diants pour l’année 2010. Les Violets ; justement, qui sont ils vraiment ? Et Que nous préparent-ils ? Nous reviendrons tout d’abord dans ce dossier sur leur journée de propagande, pour ensuite vous les présenter un à un et exposer leur programme pour cette année.

En Couv’ | p a r BOUAZZAOU I Kh a l i dAMRAOUI Noureddine

L e r e l a i s s e r a

V I O L E T

Meryem DAANOUN21 ans, en coupleCellule trésorerieAmi(e) intime : S.JBILI, L.CHRAIBI et L. EL ASRI

Ce n’est qu’après une année passée à l’université de Fès à étudier les sciences économiques et de gestions que Meryem décide de faire un par-cours en tourisme.»Si j’ai adhéré à l’ADE, c’est pour pouvoir travailler en équipe, et bien sûr acquérir un savoir en matière d’évènementiel» nous dit-elle. sa mission consiste non seulement à déterminer les différents be-soins de l’ADE en terme de fonds afin d’assurer l’organisation des activités programmées, mais aussi à contrôler les coûts, les dépenses et les budgets des divers projets. D’un point de vue personnel, Meryem se trouve sage, sé-rieuse mais très lunatique: «Il ne faut pas se méfier des apparences, même si je parais mystérieuse et renfermée, je suis très gentille wallah, alors pour me connaître il faut m’approcher» précise-t-elle.

Pour réussir, il faut agir, s’organiser et bien sûr préserver.

Safouane ABOUYA28 ans, célibataireCoordinateurAmi(e) intime : Saf1 c’est mon autre moi

Après avoir obtenu un DTH à Fès et un DTS à Mohammedia, Safouane, l’ainé du groupe a choisi d’ajouter l’ISITT à son parcours déja bien garni. «A l’ISITT, il n’y a pas que les études, se concentrer sur lévènementiel serait très bénéfique pour votre formation, cela peut être votre boulot de-main !!» avance-t-il pour expliquer les raisons qui l’ont poussé à intégrer l’ADE. Sa tâche consiste à faire le suivi de chaque cellule concernant leurs projets, leurs états d’avancement, et puis enfin se charger de véhiculer toute information nécessaire pour que ces projets puissent aboutir. Bref, une fonction qu’il avoue être relativement délicate: «Etre partout est une tâche qui n’est pas très facile». Excepté le fait que la fin de son prénom se prononce comme le numero un en anglais, son surnom fait aussi référence à un membre du groupe de rap Ouled L’Bled. «Ce qui me distingue le plus c’est mon argot meknassi :leuz ! titiz ! twi ! (rires)». Ce qu’il aime par dessus tout, c’est l’art d’ailleurs, il nous affirme avec insistance:»je suis un amoureux d’art, d’art et d’art». Safouane possède un franc-parler qu’il juge comme étant à la fois sa qualité mais aussi parfois une tare. «En fait, je suis très transparent, il n’y a rien à cacher, venez que je vous le dise !!!».

Seul Dieu peut me juger.

SAF’1

En Couv’ | L’Isitt en 2010 sera Violet

A NOUS LE RELAIS; ce slogan choisi par les Violets pour rallier les étudiants autour de leur projet,

ne pouvait être aussi prémo-nitoire. Pourtant la journée de propagande ne laissait aucu-nement présager une fin aussi heureuse puisque plusieurs aléas de mauvaises augures al-laient s’en mêler et ralentir les Violets dans leur progression et s’interposer dans la bonne marche de leur programme, à commencer tout d’abord par des conditions climatiques effroyables ; en effet durant toute la semaine de propa-gande n’ont cessé de s’abattre des intempéries violents sur la planète ISIT, contraignant les membres des violets a modifié leur programme à la dernière minute quant à l’emplace-ment de leur buffet que l’on installera finalement sous le préau qui se situe en face de l’internat des filles (pavillon A), ajouté à cela, une coupure de courant (justement causée par ces orages) qui a eu lieu vers la fin de l’après midi et qui a duré deux bonnes heures; ayant pour conséquence d’ailleurs, d’une part de stopper les festivités à

l’extérieur et nous savons per-tinemment tous que: pas de courant, pas de musique; pas de musique, pas d’animation, pas d’animation, beaucoup d’ennui car il n’est pas aisé de convaincre les étudiants de vo-ter pour vous quand l’ambiance est similaire à celle d’un enter-rement, et d’autre part de re-tarder l’installation du matériel de sonorisation et d’éclairage dans l’amphithéâtre nécessaire pour la soirée, avec pour effet de repousser cette dernière d’environ une heure. Et pour surenchérir, l’administration leur a infligé une sanction qui

s’est traduite par un retrait de 20 voix et dont le motif in-

voqué, est la dégradation du matériel se trouvant au sein de l’amphithéâtre; châtiment qui sera finalement réduit par la suite à 10 voix grâce à une lettre d’excuse. Malgré toutes ces circonstances défavorables, les Violets ont su faire preuve d’une détermination sans faille en resserrant leur rang, nous avons pu d’ailleurs le consta-ter à travers leur schéma d’or-ganisation et de coordination parfaitement bien « huilé », et aussi d’une créativité débor-dante à l’image de cette impo-sante tarte de 9 mètres carrées. Une victoire donc arrachée non sans douleurs. Comme quoi à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

De la journée de propagande à la victoire

Meknès et Casablanca sont les villes les plus représentées, à hauteur de 24% chacune, suivies loin derrière par Marrakech avec 9%.

Fatima Zahra MOKHTARI24 ans, en coupleCellule : Actiuvités culturellesAmi(e) intime : H. LAKTIB, S. EL MOUNABIH, N. RACHIDI, S. MSIEH, FZ. JMOUHI

«Je suis franche et très sensible» c’est la brève description que F. Zahra nous a faite de sa personnalité. Originaire de sidi hajjaj dans les environs de Settat, cette jeune femme à la chevelure bouclée, a vu le jour dans la capi-tale du Royaume mais elle a grandi à Agadir où elle a d’ailleurs obtenu un DTH en hébergement. Dès sa première année à l’ISIT, Fatim Zahra s’était mis en tête de vivre cette aventure. «Depuis ma première année, cette envie de vivre l’expérience de l’amicale m’a habité et bien qu’elle vient à peine de débuter, je peux déjà affirmer qu’elle restera gravée dans ma mémoire pour le reste de mes jours». C’est ainsi donc qu’elle a décidé de prendre la responsabilité des activités culturelles, une tâche qu’elle compte remplir, je cite «en organisant des compétitions culturelles à savoir l’élection du serveur et cuisinier de la semaine et tout cela dans un cadre convivial». «Titich», surnom dont seul Safouane et Fayçal en connaissent l’origine, est une amoureuse de musique et de lecture. Et contrairement à ce que ses amis pensent, Fatim Zahra est un cordon bleu.

Le coup qui ne tue pas, rend plus fort.

Meryem ABDOU20 ans, célibataireCellule : SponsoringAmi(e) intime : M. DAHMANI (Etudiant à l’ARM)

«En collaborant avec les autres cellules, je compte contribuer à la collecte des fonds necessaires pour financer nos projets» c’est ainsi que Meryem compte remplir sa tâche de sponsoring. Après avoir eu son baccalauréat en sciences économiques au lycée Moulay Ismail à Meknès, elle est venue à l’ISITT, et dès le début elle a voulu faire partie de l’ADE. Meryem est une personne qui se considère comme étant spontanée, elle dit tout ce qui lui passe par l’esprit, sans faire trop attention à ce que cela pourrait causer comme ennuis aux autres. Meryem aime la natation. Meryem aime la vie. Néanmoins, Meryem reconnait de maniere embarrassée: «à 20 ans, j’ai tou-jours une peur excessive de passer la nuit toute seule dans une maison».

Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

TITICH

En Couv’ | L’Isitt en 2010 sera Violet

17102 Dirhams;

c’est le prix que ca aura couté aux Violets pour accéder à cette respon-sabilité. Les charges aux-quelles ils ont dû faire face lors de leur journée, se sont ventilées en quatre grandes masses : le F’N’B, l’animation, la décoration et la logistique.

Avec un montant de 8850 Dirhams, l’animation ar-rive en première position, vient ensuite toutes les charges relatives à la lo-gistique facturés à 4252 Dirhams et enfin la dé-coration et le F’N’B avec un montant similaire de 2000 Dirhams.

Pour faire face à ces dé-penses, les Violets ont dû non seulement mettre la main à la poche puisque chacun d’eux a versé une contribution allant de 200 à 1000 Dirhams; mais surtout avoir recours en

grande partie au soutien de sociétés auquel ils ont pu bénéficier grâce à leur démarche de sponsoring : des aides en numéraires de la part de l’agence im-mobilière Property(2000 Dhs) et l’hôtel Daw-liz(1000 Dhs) ,et en na-ture à l’image du traiteur Rahal et Tafoukt qui ont respectivement permis de réaliser entièrement la tarte de 9 mètres carrées et le buffet du soir, et à Redbull aussi qui a pu leur assurer les boissons énergisantes.

La responsabilité a un prix

Frais supportés Montant (En Dirhams)

Animation 8850

Logistique 4252

F’N’B 2000

Décoration 2000

TOTAL 17102

Le taux d’intégration des « super bizuts » est relativement faible puisqu’il est seulement de 14%.

Répartition des charges de la journée de propagande

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 17

Date de naissance : 17.01.90Ville d’origine : CasablancaLycée : lycée technique de MohammediaSérie Bac : techniques de gestion comptableAnnée d’entrée à l’ISIT : 2007Surnom de bizut : « Zri9a »Signe distinctif : la couleur de ses yeux

Souhaila MSIEH25 ans, en coupleCellule : F&BAmi(e) intime : K. ALAOUI HOUARI

Avant l’ISITT, Souhaila, originaire de Meknès, a passé deux ans à l’institut hôtelier de Mohammedia où elle a obtenu son DTH en cuisine. Elle a intégré l’ADE pour tenter de contribuer à rendre la vie estudiantine plus adéquate aux attentes des étudiants. Mais juste après la victoire des Violets, elle se retire de cette aventure. «j’ai décidé de quitter le groupe à cause d’un manque en communication entre les membres et d’organisation au sein de l’équipe» nous confie-t-elle. «Malgré cela, les Violets sont avant tout mes amis, ils pourront compter sur moi en cas de besoin» ajoute-t-elle. Côté caractère, Souha’ comme ses amis l’appellent, nous a fait part de quelques aspects, à savoir qu’elle se considère pessimiste. «je m’attends toujours au pire» dit-elle. Et aussi qu’elle n’arrive pas à se contrôler lorsqu’elle s’énerve. Gare donc à celui ou celle qui osera s’y frotter.

Ne jamais perdre espoir dans la vie.

Abdellah EL OIRDI20 ansCellule : SportAmi(e) intime : Sofiane, Mouad, Hicham, Noureddine, Nadir, Amine

Ce n’est pas un pur hasard si ce jeune casablancais a choisi de s’occuper au côté de son collègue Kamal Louiz de la cellule sportive. Justement comme il nous l’a mentionné, Abdellah, qui a été aux classes prépara-toires au lycée El Bilia avant de rejoindre l’ISITT, avoue étre un incon-ditionnel de sport. Si Abdellah a intégré l’ADE c’est: «pour travailler en équipe avec les étudiants et avoir l’occasion de développer mon savoir faire et savoir être». «je suis dynamique et sérieux» assure-t-il. A l’exer-cice introspective auquel il a été confronté à travers notre questionnaire, il nous est apparu que ce fervent de sport ne s’est pas risqué, par crainte sans doute d’un jugement subjectif, à faire une autocritique de sa per-sonne: «c’est aux gens de me juger», rétorqua-t-il.

The way you love me, I am walking on.

Est-ce que tout d’abord vous pouvez vous présenter ?Je m’appelle Acherqui Zineb, j’ai 20 ans, je suis née à Casablanca mais je suis « Chel7a » (rires). Mon père est originaire de la ville d’Immouzer et ma mère est de Settat.

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez été élu ?Très heureuse mais en même temps beaucoup de pression car c’est tout même une lourde res-ponsabilité à porter.

Vous avez été la dernière ami-cale à vous former, comment justement est-elle née ? Certains membres des violets étaient au début dispatcher entre les Rouges et les Oranges ; ils se sont réunis avec d’autres personnes qui n’appartenaient à aucune des amicales et nous avons formé les Violets.

Donc les Violets sont nés d’une scission chez les Rouges et les Oranges ?Au début, moi, je faisais partie des Oranges, j’ai juste assisté à la première réunion et par la suite je me suis retirée. Leurs membres sont mes amis et mes camarades de classe, mais bon,

je ne me suis pas mis d’accord avec eux.

Comment vous est justement venue l’idée de vous présenter aux élections ?Au fait, ce sont la plupart des membres des Violets; qui sont aussi mes amis, qui m’ont pro-posé de me présenter.

Arrivez-vous à concilier entre votre responsabilité et vos études ?Heureusement, que nous sommes en troisième année (rires), le programme n’est pas trop chargé, contrairement à la seconde ou quatrième année.

Pouvez-vous nous dire une chose que l’on ne sait pas de vous ?Bien que je sois très ouverte, je reste quand même quelqu’un de très timide.

Pensez-vous que vous serez la dernière amicale, étant donné que l’année prochaine la pro-motion qui est censée vous suc-céder sera en fin de cursus ?Je ne pense pas ; si tu as un but, tu dois tout faire pour l’at-teindre. Les promotions de la nouvelle réforme sont des per-

sonnes très actives, les futurs troisièmes années vont trouver certes une difficulté mais pour les MT et MH de cette année, ils auront la possibilité, ce sera à eux de trouver un équilibre avec leur programme d’étude qui est très chargé.

J’aimerais revenir sur la se-maine des examens ; on a constaté que le foyer a été fer-mé sans qu’aucune explication n’ait été donnée via le tableau d’affichage, ce qui a suscité un certain nombre de réclama-tions de la part des étudiants, c’est l’occasion d’éclaircir la chose ?C’est vrai qu’il n’y avait aucune affiche qui informait des raisons de la fermeture du foyer, c’est une erreur que j’assume plei-nement, surtout à une période où les étudiants en ont le plus besoin. Ce qui s’est passé, c’est qu’étant donné que nous tra-vaillons avec des équipes men-suelles pour la gestion du foyer, avant chaque passation, l’équipe en fonction doit d’abord procé-der à un inventaire pour que la prochaine puisse prendre le relais et commencer à s’appro-visionner en marchandises. Mal-heureusement, cette transition

n’a pu se faire qu’après les va-cances car le responsable chargé de l’inventaire a été dans l’obli-gation de s’absenter pour des raisons d’ordre personnel. Mais la fermeture n’était réellement pas programmée. En tout cas, je tiens sincèrement à m’excuser auprès de l’ensemble des étu-diants.

Du haut de ses 20 ans, Zineb Acherqui est la toute fraîche présidente de l’ADE. Décrite par ses intimes comme une personne ouverte et à l’écoute de son environnement, cette jeune casablancaise au regard captivant, a un lourd défi à relever. Elle se confie à ISITT MAG’.

SOUHA

En Couv’ | L’Isitt en 2010 sera Violet

Interview avec Zineb ACHERQUI

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 18

Sofia HSEIN20 ans, célibataireCellule :Vie interneAmi(e) intime : M.MITIGA et M. ABDOU

Cela tient en un mot : calme. En effet, de cette demoiselle, qui nous vient de Meknès où elle a obtenu un baccalauréat en techniques de gestion comptable,se dégage une tranquilité apaisante. Sofia a rejoint l’ADE pour etre témoin de cette expérience qu’elle qualifie d’exceptionnelle.»on ne vit pas cela chaque année». Très mesurée dans ses propos,Sofia compte, dit-elle, remplir sa tache du mieux qu’elle pourra. C’est une personne qui s’estime d’un tempérament positif.Seulement,l’obstacle de taille auquel elle fait face ajoute-t-elle,c’est sa difficulté à rejeter le jugement que porte autrui sur sa personne. «je n’accepte pas les critiques». Reconnaitre ce défaut est sans doute un bon début pour tenter de le surmonter,d’ailleurs au sein de l’ADE,il sera difficile pour cette jeune femme qui avoue chanter en secret(on la rassure,elle n’est pas la seule) d’en échapper.

Qui ne risque rien, n’a rien.!

Souad JBILI21 ans, en coupleCellule : Vie interneAmi(e) intime : M. DAANOUN, S. ZAHRAOUI et B. JREIDER

Souad est une jeune femme qui sait ce qu’elle.Originaire de la ville de Sefrou et titulaire d’un baccalauréat en techniques de gestion comptable au lycée Biranzaran, Souad rejoint l’ADE parce que d’une part,elle s’in-téresse aux activités parascolaires et d’autre part, car elle aime prendre des décisions.Elle dit se démarquer de plus par sa sagesse.Souad compte s’appliquer fortement à la mission qui lui a été conferée.»Je compte rem-plir ma tache sérieusement»dit-elle. Souad c’est aussi les sentiments; trait de son caractère qu’elle percoit d’ailleurs comme un défaut.»je m’attache très vite aux gens, et ca me met dans une posture assez difficile en cas de séparation.»

Quand on veut, on peut.

En Couv’ | L’Isitt en 2010 sera Violet

Certaines rumeurs avancent qu’il y aurait des problèmes d’ordre humain quant à la ges-tion du foyer ?vrai ou faux ?C’est totalement faux

Généralement, on constate souvent que lors de la semaine de propagande, la volonté et l’ambition sont présentes et palpables (surement car il y a une concurrence derrière) et qu’une fois élue on a le sen-timent que cet état d’esprit mobilisateur et fédérateur se disperse au sein du groupe ; vous ne trouvez pas ? Non.

Est-ce le cas pour vous ?Pas du tout. C’est vrai que nous avons encore rien réalisé jusqu’à maintenant (mis à part la réouverture du foyer) que ce soit au niveau culturel ou du côté de l’animation. Les étu-diants nous demandent tout le temps : « Alors elle est où la soirée ? ».Normalement nous étions censés organiser une soirée spéciale Saint Valentin ce week-end (l’interview a été réalisée le 09 février 2010) mais la responsable chargée des af-faires pédagogiques nous a dit qu’à la date choisie c’était im-possible car l’ADI (amicale des internationaux) était déjà en pleine préparation de la soirée Miss Mister. Au niveau de la vie culturelle, nous cherchons des conférenciers, nous discu-tons des sujets à traiter, nous

comptons aussi organiser le sa-lon de l’emploi. « Nous avons la volonté de faire énormément de choses bien que le temps soit très réduit ».

On a pu constater que cer-tains de vos membres (et ce n’est pas une situation qui vous est exclusivement attri-bué puisque l’amicale qui vous a précédé a connu le problème identique) ont quitté l’ADE après les élections, quelles en sont les raisons ?C’était pour des raisons person-nelles qui n’ont rien à voir avec l’ADE.

Ce ne sont donc pas pour des raisons de mésentente ou de conflit au sein du groupe ?

Non pas du tout. C’est une dé-marche volontaire de leur part car déjà avant même la période de propagande ; quand nous nous réunissions, ils avaient bien précisé qu’en cas de vic-toire ils quitteraient le groupe.

Le jour de l’annonce du ré-

sultat, votre victoire a suscité une controverse notamment à cause d’une histoire de votes ; est ce qu’on peut avoir votre version des faits ?Il y a eu une forte concurrence entre l’amicale des oranges et nous. Au début, il y a eu une sanction pour notre amicale à cause du retard de la soirée, pour non respect de l’horaire fixée par l’administration; nous devions normalement finir à 22h30 et nous avons finalement terminé qu’à 23h00 mais c’était plus fort que nous, car il y a une coupure de courant qui a retardé l’installation de notre matériel. Bref, on nous a donc retiré 2O votes. Nous avons réagi en faisant une requête auprès de l’administration où

nous expliquions les raisons de ce retard. La sanction a été finalement réduite à 10 votes. Les oranges aussi ont reçu une sanction de 10 votes à cause des dégâts causés au niveau de l’amphithéâtre. Lors de l’an-nonce des résultats, nous avons gagné avec une différence de

seulement 4 voix. Il y a eu une protestation de la part des Oranges du fait que si ces der-niers n’avaient pas reçu cette sanction, le résultat aurait été différent.

A-t-elle lieu donc d’être cette controverse ou doit-on l’ou-blier ?Non, puisque nous pouvons dire aussi que si nous n’avions pas été sanctionné, ca n’aurait rien changé au résultat.

Je sais que c’est trop tôt, mais si vous deviez faire un bilan de cette courte période ?Au niveau du foyer, ca se passe bien grâce notamment à une bonne gestion des équipes. Au niveau des autres activités, nous avons élaboré un plan d’action définitif. Nous nous sommes répartis les tâches. Jus-tement nous avons légèrement modifié notre organigramme. « On espère bien atteindre nos objectifs » inchallah.

Etant donné que vous êtes au service et à l’écoute des étu-diants, vous avez sûrement un modèle de gestion partici-patif; justement quel moyen comptez vous utiliser pour ré-colter les propositions et avis des étudiants (mis à part le bouche à oreille bien sûr) ?Nous avons une boite e-mail à leur disposition ([email protected]), où ils peuvent nous faire part. de leurs lll

‘‘ Nous avons la volonté de faire énormément de choses bien que

le temps soit très réduit ’’

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 19

lll idées ou suggestions Si-non, très prochainement, nous comptons installer au sein du foyer une boite de suggestion.

Y-a-t-il un événement de prévu prochainement ; c’est l’occa-sion justement d’en faire la promotion) ?Alors en mars, il y aura la jour-née de la femme, donc nous

comptons organiser une confé-rence autour de sujets qui concernent la femme et bien sûr inchallah nous pré-voyons d’organiser des activités et une soirée.

L’ISITT c’est l’ADE mais c’est aussi l’ADI, y-a-t-il jusqu’à maintenant des projets de col-laboration ?

Oui, nous envisageons de faire une collaboration. J’ai par-lé avec son président. Nous comptons organiser la journée F’N’B qui est prévue inchallah pour avril. Mais jusqu’à mainte-nant, nous n’avons pas encore réfléchi sur la manière avec laquelle nous allions nous or-ganiser.

Y-a-t-il un message que vous voudriez faire passer aux étu-diants ?Justement, certains nous di-sent tout le temps : « elle est où cette amicale ? ». J’aime-rais juste leur dire que nos membres sont mobilisés pour déployer tous leurs efforts afin d’être au service des étudiants et essayer d’améliorer leur quotidien au sein de l’institut. Nous sommes à leur écoute et disposition n

‘‘ Nos membres sont mobilisés pour déployer tous leurs efforts afin d’être au service des étu-diants et essayer d’améliorer leur quotidien au sein de

l’institut ’’

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Meryem Daanoun Sérieuse Meriem Mitiga Très professionnelle Salma El Mounabih C’est ma sœur (rires) Abouya Safouane Unique Msieh Souhaila A l’écoute Fettal Smail Ponctuel Mokhtari Fatim Zahra Sérieuse Hajjar Faycal A l’écoute Hsein Sofia Timide (rires) Ait Ali Jaafar Ponctuel Jbili Souad Trop sérieuse (rires) Ouaradi Abdellah Actif Abdou Meryem A le sens de l’humour Yousfi Imad Compétent Louiz Kamal Sportif (rires) Amharech Leila Reservée El Asri Loubaba Folle (rires) Benjilali Sanae Gentille Laanaya Marouane Tient sa parole El Ghazi Khadija Active

Laila AMHARECH20 ans, célibataireCellule : AnimationAmi(e) intime : S. ABDOUN

«J’agis selon mes instincts «avance cette charmante berbère originaire d’EL HAJEB pour définir ce qui la caractérise. Titulaire d’un baccalau-réat en sciences économiques qu’elle a réussi à décrocher au lycée Ibn El Khatib avant de rejoindre les bancs de l’ISIT, Laila a choisi d’intégrer l’ADE afin «de travailler en groupe, partager ses connaissances et acqué-rir de l’expérience»dit-elle.»je compte remplir ma tàche en donnant mon maximum»assure-t-elle. Ses passe-temps favoris: la musique et le cinéma;ce qui peut surement expliquer entre autre son esprit tolérant. Néanmoins,elle dit manquer d’exigence vis-à-vis des autres. Esperons que cette experience lui permette de combler cette lacune.

Les devises c’est pour les bornés d’esprit !

Jaâfar AITALI20ansCellule : Vie interneAmi(e) intime : I. FETTAL, R. OUSSAMA, N. RACHIDI, S. FADIRIK, S. EL MOUNABIH.

«Avant l’ISITT?... j’étais un simple lycéen de Marrakech». Par cette réponse, on décerne tout de suite le côté réservé de ce personnage. D’ailleurs sur cet aspect de son caractère Jaâfar renchérit:»mon principale défaut c’est ma timidité». Excepté le fait (sans doute) de vouloir y remédier, Jaâfar a aussi et surtout intégré l’ADE pour vivre l’expérience d’organiser des évènements et d’être à l’écoute des étudiants et de leurs attentes. Jaâfar ne faillit pas à la réputation des gens de Marrakech, puisqu’il est réputé pour son sens de l’humour. Il aime voyager et faire du sport et avoue etre un passionné de cuisine.

Il faut toujours regarder la moitié pleine du verre.

En Couv’ | L’Isitt en 2010 sera Violet

‘‘On espère bien atteindre nos objectifs.

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 20

Loubaba EL ASRI

Serviable, active.

Safouane ABOUYATrès active avec beaucoup d’idées, mais elle doit aussi assumer, serrer la ceinture et prendre

les devants de la scène.

Meryem DAANOUNAssez bien, ce qui est remarquable chez elle c’est qu’elle est toujours à l’écoute, mais il

manque néanmoins de rigueur.

Salma EL MOUNABIHEuh… franchement je ne l’aime pas mais bon, on était obligé de la supporter (rires). Mais pas du

tout, elle est une personne sérieuse, elle fait une parfaite présidente.

Faycal HAJJARElle est impliquée, elle ose prendre des décisions.

Laila AMHARECHEn tant que per-sonne, elle est pas mal! Mais pour une présidente! Elle n’as-sure vraiment pas!!

Khadija EL GHAZIJe ne veux pas ré-pondre à cette question

Kamal LOUIZElle est plutôt bien !!!

Sofia HSEINJe préfère ne pas ré-pondre à cette ques-tion !

Marouane LAANAYASi on l’a nommé pré-sidente, c’est parce qu’elle a les qualités requises pour repré-senter l’ADE.

Meryem ABDOUElle semblait la plus appropriée parmi ceux qui se sont pré-sentés pour ce poste !!

Jaâfar AITALIServiable, active, elle a le sens de la communication, et elle est toujours à l’écoute.

Souhaila MSIEHElle est agréable, serviable, sérieuse, bosseuse, et elle a le sens des responsabi-lités.

Ismail FETTALAgréable, cool.

Souad JBILIElle est sérieuse, active, toujours à l’écoute, mais elle est un peu mal orga-nisée.

Maryam MITIGAIl en fallait bien une !?!

Imad YOUSFIJe pense qu’elle est active, motivée et très intéressée par l’amicale.

Sanaâ BENJILALICompétente, sé-rieuse et une vraie RP.

Abdellah EL OIRDICompétente, dyna-mique.

Fatima Zahra MOKHTARIZineb est avant tout une amie, elle est vraiment admirable, serviable et toujours présente pour ses

amis. Et contrairement à ce que pen-sent les gens, Zineb est très timide.

Amicales élues depuis 20072007

Président : AZIZ BENAMICouleur : BLEUSlogan : VOTEZ BLEU !

2008Président : RADI CHERIF DOUAZENCouleur : BLANCSlogan : LIBÉREZ VOUS !

2009Présidente : RAJA FOURACouleur : DORÉSlogan : DORÉ DORÉNAVANT

2010Présidente : ZINEB ACHERQUICouleur : VIOLETSlogan : A NOUS LE RELAIS

Ce qu ’ i l s (e l les ) pensent de la prés idente

En Couv’ | L’Isitt en 2010 sera Violet

Maryam MITIGA20ansEx secrétaire générale.Ami(e) intime : Elle se reconnaîtra.

Faisant preuve d’extrêmement d’humilité Maryam répond très péniblement par un: «euh...loyale» à la question»votre qualité principale?», contraire-ment à la question inverse où elle avoue aisément être d’une maladresse excessive. Ses passions favorites: dévorer des bouquins, écouter de la mu-sique et le 7ème art. Maryam nous a confié un petit secret: «C’est très embarrassant d’avouer qu’à 20 ans, je suis incapable de dormir sans mon doudou.»Comme Souheila, Maryam a aussi quitté l’ADE. Mais pourquoi? elle nous a répondu : «N’éveillez pas le chat qui dort !». Titulaire d’un baccalauréat en techniques de gestion comptable qu’elle a réussi à décrocher dans la capitale ismailienne d’où elle nous vient, Maryam avoue avoir commis une erreur en intégrant l’ADE. «une erreur que je suis incapable de justifier» dit-elle mais dont elle reconnait le mérite de lui «avoir au moins servi à lui ouvrir les yeux sur pas mal de choses», précise-t-elle. On n’en saura pas plus de sa part. Cependant les étudiants pourront profiter de son exception-nel potentiel puisqu’elle a repris depuis le début de cette année l’activité du ciné-club.

Charité bien ordonnée commence par soi-même.

Ismail FETTAL21 ans, en coupleCellule : logistiqueAmi(e) intime : J. AIT ALI

»J’ai intégré l’ADE pour deux raisons: la première c’est pour rendre ser-vice à l’ensemble des étudiants, et la deuxième pour bénéficier de cette expérience spéciale.»Ce bahjaoui, avant d’entrer à l’ISIT, a obtenu, comme certains de ces collègues, un baccalauréat en techniques de gestion comp-table. Il assure actuellement la tâche de responsable des achats. Sa pre-mière passion, c’est conduire.»j’adore prendre le volant»dit-il. Appartenant à la cellule logistique, il pourra donc si l’occasion lui ai présenté de joindre l’utile à l’agréable. Néanmoins, il devra être très vigilant et garder son sang froid car Ismail avoue s’énerver tres vite.

Impossible is nothing !

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 21

Salma EL MOUNABIH19 ans, en coupleSecrétaire généraleAmi(e) intime : Z. ACHERQUI, K. SRHIR, F.Z. MOKHTARI et J. AIT ALI.

Salma est la benjamine de l’équipe «je suis la plus petite de ma promotion (eh oui… Barhoucha :)». Ex-vice présidente, elle a repris la fonction de se-crétaire générale laissée vacante après le départ de Maryam Mitiga. Selon ses propos, elle aurait choisi d’intégrer l’ADE pour acquérir une nouvelle expérience ainsi que de vivre une ambiance inoubliable. Bien que très jeune (elle a peine 19 ans), Karbouba, surnom qui selon elle; rien qu’en la regar-dant peut trouver une explication, garde les pieds sur terre. «Je peux dire que mon objectif a été atteint, reste à prouver qu’on a mérité la victoire» souligne-t-elle. Née à Ouazzane mais ayant suivi ses années de lycée à Rabat dans l’établissement Ben Mbarek, Salma est, au grand bonheur des étudiants, une personne à l’écoute et serviable. Elle se dit aussi être d’une franchise démesurée, un défaut à ses yeux. Cette ouazzania dispose selon ses termes d’un grand sens de l’humour. Salma, c’est aussi la danse. Lancez un bon morceau, et Karbouba se chargera du reste.

Ce n’est pas la vie qui nous mène, mais chacun mène sa propre vie.

Imad YOUSFI22 ansCellule : CommunicationAmi(e) intime : Hamza et Saâd

Avant de venir à l’ISITT, Imad a passé le premier cycle en hôtellerie et tou-risme à l’institut hôtelier de Meknès. Natif de Ain Taoujtate, Imad ne s’est pas beaucoup dévoilée à nous. Il est allé droit à l’essentiel. «j’ai intégré l’ADE afin de participer à l’organisation d’activités et aussi pour développer ma capacité à travailler en équipe», explique-t-il. Chargé de la communica-tion au sein de l’ADE, Imad compte assurer le contact entre les différents membres et les étudiants. Il prétend avec assurance correspondre au profil : «Je pense que je suis un bon communicateur» avance-t-il. A en juger par sa rapide intégration au sein de l’ISIT (Imad vient à peine d’arriver cette année) tous niveaux confondus et sa facilité dans la prise de contact, nous pouvons confirmer sans mal que Imad est l’homme de la situation et qu’il peut grâce à son degré de sociabilité être d’une aide très précieuse aux Violets.

L’amitié.

En Couv’ | L’Isitt en 2010 sera Violet

Que préparent-ils ?Lors de la journée de propagande, les Violets ont dis-tribué des dépliants dans lesquels ils présentaient leur programme pour l’année. Ce dernier, en effet, s’articulaient sur deux axes, à savoir la vie interne avec un ensemble de mesures énoncées visant à améliorer le quotidien des étudiants internes, et en second lieu, ce qu’ils ont appelé la vie estudiantine, axe qui se constituait de l’ensemble des activités et manifestations qu’ils envisageaient d’organiser.Environ deux mois sont passés depuis l’élection, et entre temps, ce plan d’action, compte tenue des réalités et contraintes rencontrées, a subi quelques modifications. Les tableaux qui suivent, mettent en exergue ce qui est faisable, ce qui ne l’est pas, quand et pourquoi.

KARBOUBA

Vie interneRéparation du wifi Cette réparation a rencontré certains problèmes d’ordre technique notamment avec les nouvelles

installations faites par l’administration depuis le début d’année. Le lancement du Wifi devrait se faire en février. (une nouvelle qui réjouira ceux qui étaient sans cesse en quête de connexion sous l’admi-nistration)

Mise à niveau des douches et des toi-lettes

Prévue pour mars, les Violets ont annoncé qu’une évaluation des besoins a été faite et que des mesures palliatives allaient être prises incessamment.

Mise à disposition du matériel de net-toyage pour chaque couloir

Une évaluation des besoins a aussi été réalisée. Le matériel de nettoyage devrait être disponible pour le mois de mars.

Mise à niveau et entretien de la mos-quée

Cette mesure n’est actuellement pas réalisable en raison des travaux de construction.

Ouverture du foyer des étudiants Ouvert depuis fin décembre, les Violets ont convenablement assuré la continuité de leurs prédéces-seurs.

Instauration d’une pharmacie de base gratuite au niveau du foyer

Cette mesure ne serait pas encore prévue, en tout cas pas pour les mois qui arrivent. Néanmoins une réflexion est faite sur la nécessite du matériel à se procurer.

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 22

Les membres de l’ADE en réunion.

En Couv’ | L’Isitt en 2010 sera Violet

Loubaba EL ASRI20 ansCellule : AnimationAmi(e) intime : M. DAANOUN, K. SRHIR et Y. TADLAOUI.

Loubaba est la seule tangéroise à faire partie du groupe. Ayant passée ses années de secondaires au lycée Oued Dahab, cette «chamalia» qui se distingue par sa voix rocailleuse («tja3wi9»), a fait le choix d’intégrer l’ADE pour pouvoir partager cette expérience et être au service de l’en-semble des étudiants. Elle compte, avec le soutien du corps administra-tif, participer à l’organisation de journées culturelles, de soirées, d’ex-cursions et de conférences. elle se définit ainsi: «Je suis serviable mais très méfiante». Nous vous mettons donc en garde car Loubaba pratique le karaté depuis pas mal de temps. La plus sportive de la gente féminine du groupe, Loupi pratique aussi la natation. A part cela, elle avoue sans fausse modestie «très bien cuisiner».

Chacun pour soi et Dieu pour tous.

Fayçal HAJJAR24 ans, en coupleCellule : F&BAmi(e) intime : S. ABOUYA

Avec un diplôme de DTH (diplôme technicien hôtelier) en cuisine et de DTS (diplôme technicien spécialisé) en art culinaire et art de la table et du service,Faycal possède un savoir faire très avantageux pour l’ADE.Justement,à ses yeux etre membre de l’ADE était pour lui un moyen d’exercer sa passion qu’est la cuisine, et bien évidemment pour vivre l’expérience de l’amicale. Dès le début, ce casablancais s’est engagé à appuyer son équipe en matière de F&B tout au long des manifestations qui seront programmées. Fayçal qui se considère comme étant une personne sérieuse et transparente, avoue qu’il a pleins de défauts mais il souligne quand meme pour se rassurer: «en fait, personne n’est parfait». faycal aime beaucoup(trop meme) faire la fete, normal pour une personne de son age. Mais quand on aura besoin de lui pour faire étalage de ses compétences culinaires,il répondra présent avant meme d’avoir terminé de prononcer son nom.

Partagez le bonheur.

LOUPI

Vie estudiantine

Organisation de journées culturelles La préparation de concours et de candidatures pour des activités culturelles sont prévues pour le début du mois de Mars

Organisation de journées sportives (pour filles et garçons)

Le programme d’une journée interuniversitaire est désormais prêt. Cette manifestation devrait avoir lieu vers la fin avril. Il ne reste plus qu’à entrer en contact avec les universités et autres écoles supérieures.

Organisation de conférences et de séminaires

Une conférence est prévue le 8 mars, journée de la femme et l’organisation d’un salon de l’emploi devrait se dérouler pendant le mois d’avril.non content de cela, les violets réfléchissent sur d’autres sujets qui pourraient faire l’objet de conférences.

Organisation de compétitions en art culinaire et art de table

Ces manifestations ne sont apparemment pas (ou plutôt plus) prévues. Ces compétitions seraient sous la charge de l’ADI.

Organisation d’excursions Le projet du grand Sud aurait été repris par l’ADI. En ce qui concerne l’excursion pour Chaouen, elle a été annulée et remplacée par le circuit Kenitra-Fès-Ifrane. La réalisation de ces sorties dépendront néanmoins des moyens logistiques.

Tournois de Play station et X BOX360, Ping Pong

Les passionnés de consoles et de Ping Pong devront patienter jusqu’à mars pour pouvoir s’affronter, le temps que les Violets se procurent une Play Station et puissent réparer la table.

Organisation de la journée F&B Cette journée devrait s’organiser en collaboration avec l’ADI. Reste à savoir comment cette collaboration va s’effectuer. Une réflexion est en cours.

Projection de films et documentaires à l’amphi théâtre suivis d’un débat

Le ciné-club est né l’an dernier d’une initiative prise par un groupe d’étudiants. Cette activité a été intégrée dans le cadre des activités du CIP (CLUB ISITT PARTAGE).

Pour les MH, Désignation du serveur et cuisinier du mois

Cette idée aurait été proposée au chef de cuisine Monsieur AFQUIR Hamza et au professeur de restauration monsieur LAMKADDEM Zakaria. La désignation devrait se faire en toute logique par leur soin.

Pour les MT : Visite de sites touris-tiques

Sont prévues dans le programme, la visite de Tanger, Asilah et Tetouan. Seul bémol qui freine cette initia-tive, le minibus de l’institut qui nécessite des réparations. L’administration devrait en principe remédier à ce problème mais elle y tarde. (nous tenterons d’en savoir plus sur les raisons qui ajournent ces rac-commodages)

Création d’un club de théâtre Aucune précision n’a été fournie à ce sujet.

Soirées à thèmes Compte tenue des soirées à thèmes qui seront organisées par les étudiants de la 1ère et de la 2ème année, il sera dans l’impossibilité aux Violets d’organiser les soirées énoncées dans le programme, exceptée la marocaine dont le dossier de sponsoring est prêt.

Soirées dansantes Les soirées Black and White et déguisement ont respectivement été remplacées par la soirée Ladies qui aura lieu lors de la journée de la femme (le 8 mars) et la soirée Springs dont la date n’a pas encore été déterminée.

Journée de grand nettoyage suivie de barbecue

Elle est prévue pour la fin du mois de mars.

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 23

Les membres de l’ADE en réunion.

Khadija EL GHAZI22 ans, célibataireCellule : sponsoringAmi(e) intime : Aucun

Après une année à la faculté des sciences économiques, juridiques et so-ciales à Fès, Khadija, qui nous vient de Missour, a été attirée par l’idée de rejoindre l’ADE pour pouvoir apprendre à travailler en équipe et vivre cette expérience exceptionnelle qu’est l’amicale. Dans le cadre de la tâche qui lui a été confiée, elle compte chercher les sociétés qui seront prêtes à financer les projets de l’ADE. De la brève description qu’elle fait de sa personnalité, Khadija dit: «Je suis tolérante, compréhensive et transparente, mais je reconnais que je m’énerve très vite». Cette passionnée de cinéma, aura donc la chance gràce à cette aventure d’effectuer ce travail introspectif qui lui permettra de canaliser cette vigueur qui se déclenche rapidement chez elle .

Le temps ne pardonne pas les choses qui se font sans lui.

Marouane LAANAYA20 ans, en coupleCellule : LogistiqueAmi(e) intime : O. BENNIS, K. BOUHMAMOU, O. GHOZLANE et F. EL KHADALI

«Après avoir vécu deux ans à l’internat, j’ai voulu saisir l’occasion de mon adhésion à l’ADE pour subvenir aux attentes des étudiants et participer à l’amélioration de la vie estudiantine», ce sont les raisons qu’avancent ce natif de Casablanca pour expliquer son envie de rejondre l’amicale.avant de rentrer à l’ISIT, Marou comme le surnomme ses amis, répond avec un soupcon d’humour qu’il était bachelier. Il a connaissance que pour remplir sa fonction dans la cellule logistique,il devra faire preuve de dynamisme, d’efficience. Marouane se décrit comme une personne très serviable. Nonobstant,il confesse être un mauvais perdant. Esperons donc qu’il gagne à atteindre les objectifs qu’il s’est fixés avec ses collaborateurs.

Je vis mes rêves, et je ne rêve pas ma vie

MAROU

En Couv’ | L’Isitt en 2010 sera Violet

JUSTE POUR INFOS…

L’association des étudiants de l’Institut Supérieur International du Tourisme (ADE ISITT) a été fondée en Janvier 2008.Une équipe d’étudiants enthousiastes ont fait renaitre le projet d’avoir une association représentative des étudiants, non seule-ment sur le papier, mais qui soit également vivante et dynamique sur le terrain. Ils ont décidé de reprendre, en les modifiant, les statuts et le nom de l’ancienne unité de “amicale des étudiants” un peu flou, elle est devenue franchement “L’Association des Etu-diant” – ADE, intitulé plus représentatif. Les statuts, simplifiés, comprenaient une série d’objectifs concrets à réaliser et surtout des activités précises qui peuvent créer un climat riche et une at-mosphère convenable permettant l’épanouissement des étudiants. Bien qu’officiellement l’association soit dirigée par un bureau d’étudiants qui sont responsables de la gestion, de la prise des dé-cisions et de l’organisation de l’association. C’est ainsi que, depuis deux années, l’ADE s’est fait connaître sous divers aspects sociaux et culturels par le biais des activités organisées. En participant à ces activités, les étudiants sont plus facilement en contact les uns avec les autres, au niveau de tout l’Institut. Ces activités attirent également d’autres écoles qui découvrent ainsi l’ISITT sans clichés ni préjugés. Un autre objectif central de l’ADE est l’assistance aux étudiants par le biais de l’information en centralisant et relayant tout ce qui peut être utile ou intéressant pour les étudiants: démarches administratives, opportunités d’emploi, événements culturels, etc. L’ADE essaie de faciliter, dans la mesure du possible, l’intégration des étudiants dès leur arrivée à l’Institut, en les informant sur les démarches administratives et en répondant à leurs questions. Selon les faits, une large part des étudiants apprécient le pro-gramme de l’actuelle ADE. Toutefois, les objectifs sont-ils possibles grâce à l’enthousiasme des étudiants organisateurs ? Notre vœu le plus cher est que l’ADE reste active, en dépit des départs iné-vitables de certains, pour devenir un acteur permanent dans le paysage Isitien, un repère pour les étudiants d’aujourd’hui et de demain.

Les âges sont équitablement bien partagés. La moyenne d’âge tourne autour des 21ans.

Cette année, les femmes sont majoritaires puisqu’elles représentent les 2/3 des Violets.

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 24

En Couv’ | L’Isitt en 2010 sera Violet

Sanaâ BENJILALI25 ansCellule : AnimationAmi(e) intime : S. LATIF

Originaire de Kénitra, et titulaire d’un DTH en hébergement à l’institut hôte-lier de Mohammedia, Sanaâ a voulu intégrer les Violets car elle a jugé que l’équipe était hétérogène et sérieuse. Elle compte, dans le cadre de la tâche qui lui a été confié, d’organiser des événements socioculturels au sein de l’ISITT. Cette jeune demoiselle au sourire d’enfer, «c’est à cause des bagues» dit-elle en souriant, se dépeint comme une personne loyale mais qui a les nerfs sous la peau «je suis trés nerveuse». Sanaâ est une personne qui a des goûts simples: «j’aime danser et jouer aux cartes». Donc si vous aper-cevez dans le foyer autour d’une table, un groupe de garcons jouant aux cartes avec eux une demoiselle au sourire métallique, vous saurez chers Isitiens, chères Isitiennes que c’est Sanaâ Benjilali.

Tous pour un et un pour tous.

Kamal LOUIZ21 ans, en coupleCellule : SportAmi(e) intime : MED DEPP

Kamal est de Casablanca mais ses années de lycée, il les a passé à Yous-soufia dans un établissement qui se nomme Dachkat. «Je suis serviable, franc, honnête et sincère» avance ce jeune casablancais passionné par le voyage et le vagabondage. Sa volonté d’intégrer l’ADE lui vient sûrement de sa passion pour le sport puisqu’il est chargé avec son collègue Abdellah d’organiser des compétitions sportives tout au long de l’année. Il reconnait assurement avoir deux principaux défauts : «je suis trop perfectionniste et j’oublie très vite». Enfin Kamal ne serait pas Kamal sans son sobriquet:PIKO.Nous avons été très curieux d’en connaitre les circonstances et il nous a répondu avec un large sourire: «c’est une longue histoire ». Souhaitons qu’un jour il puisse nous la raconter.

On ne naît pas champion, mais on le devient.

PIKO

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 25

‘‘ Le plus difficile a été de gérer une équipe avec de forts caractères

Interview avec Raja FOURA

Quel bilan pouvez-vous dresser de votre année de présidence à la tête de l’amicale des Dorés ?Positif. Je suis assez satisfaite du travail que nous avons pu accomplir cette année; nous avons réalisé presque la majorité de notre programme. C’est vrai qu’il y a eu aussi des bas notamment les malentendus qui ont pu survenir entre les membres de l’ADE surtout au niveau de la gestion du foyer. Mais bon, nous avons pu réussir à surmonter cela avec de la communication et une forte amitié.

Quelles sont les choses que vous regrettez de ne pas avoir faites ?Personnellement, je regrette le fait que nous n’ayons pas pu organiser la soirée marocaine…C’est la seule chose que je re-grette

Quelle en a été la raison ? Je dirais que la responsabilité est partagée.je ne voudrais pas mettre en cause l’ad-ministration mais bon ; à chaque fois que nous entamions les démarches et fixions une date, celle-ci, aux yeux de l’administra-tion, ne convenait pas car elle coïncidait

avec des vacances ou des examens. Mais cela a aussi été de notre faute dans la me-sure où nous nous sommes beaucoup plus focalisés sur le foyer. Mais finalement, la principale raison aura été le manque de temps. Peut-être que si nous avions eu plus de temps, nous aurions pu la réaliser.

Quel a été le plus difficile dans l’exercice de votre fonction ?(Sourire)… Le plus difficile a été de gérer une équipe avec de forts caractères.

Est ce que cette expérience vous a plu ?Beaucoup…beaucoup (rires)… Dans le sens où sur le plan personnel, j’ai pu relative-ment forger ma personnalité. J’ai tendance à être tout le temps gentille. Là j’ai du ap-prendre à faire la distinction entre le côté amical et professionnel.

Si vous deviez garder un seul souvenir ?La journée de propagande.

Qu’est ce que vous voudriez que les étu-diants gardent en mémoire de votre pas-sage à la tête de l’amicale ?Je souhaite que l’on se souvienne de nous

comme ayant été une amicale disponible.

Quel conseil donneriez-vous à l’amicale en fonction ?De garder leur sang froid pour rester le plus longtemps possible ensemble.

Quel conseil donneriez-vous à leur prési-dente ?C’est qu’elle soit constamment présente, toujours là quand on aura besoin d’elle, sa-crifier son temps et son énergie, donner l’exemple aux autres même dans les tâches les plus affligeantes.

Avez –vous quelque chose à ajouter ?Je voudrais juste dire que nous avons fait du mieux que nous pouvions pour satis-faire la majorité des étudiants et je tiens à remercier l’ensemble des membres.

Présidente de l’ADE en 2009

A la fois directeur d’hébergement et de restauration, et enseignant en F’N’B, Ahmed NAÏM a roulé sa bosse un peu partout au Maroc avant d’atterrir a l’isitt, où il exerce maintenant depuis presqu’un quart de siècle. Parta-geant son temps entre ses occupations professionnelles et personnelles, il nous livre sans retenue et en toute simplicité ses choix, ses idées et ses ambitions quant à l’avenir.

Quelles sont vos origines ?

Mon père est originaire de Ouarza-zate; il fait partie des grandes familles qui ont migré à Casablanca où je suis d’ailleurs né. Ma mère est d’Agadir, du village d’Argana; qui est connu pour la production d’huile d’argan.

Quel a été votre parcours scolaire et professionnel ?

J’ai fait mes études primaires à l’école Mirabeau, collégiales à IBN HABOUS et lycéennes au lycée MOHMED V. Mon « fameux » baccalauréat je ne l’ai pas eu à temps à cause des grèves dans les an-nées 60. Je n’ai obtenu mon baccalau-réat qu’en 1988 !!

J’ai intégré l’école hôtelière où j’ai pas-sé 2 ans d’études qui ont été couron-née par un diplôme en restauration et accueil.

Ma formation à l’école hôtelière a été illustrée par mon déplacement en Suisse pendant un an et demi. C’était vraiment une expérience inoubliable dans ma vie. A mon retour au Maroc, j’ai travaillé en tant qu’enseignant et j’ai assumé en parallèle le poste de sur-veillant d’externat à l’école hôtelière d’El Jadida, ensuite à Agadir pendant 5 ans; et c’est là que j’ai eu la chance de rencontrer mon adorable épouse Touria. Après, j’ai été transféré pour oc-cuper le poste de directeur des études à l’école hôtelière d’El Jadida. Par la suite, j’ai été promu en tant que di-recteur général. 1987 a été une année marquante pour moi puisque j’ai réussi à décrocher le poste de directeur d’hé-bergement et restauration à l’institut supérieur international de tourisme à Tanger tout en assurant le cours de Food and Beverage.

Pourquoi avoir choisi cette carrière ?

Le choix de mon intégration à l’école hôtelière s’est fait grâce à un ami qui

me racontait ses expériences à l’école hôtelière (stages, travaux pratiques …), donc ca m’avait vraiment ému. J’ai donc voulu ardemment suivre ce chemin.

Vous êtes direc-teur d’héberge-ment et de res-tauration est ce que vous n’avez jamais regretté d’assumer cette responsabilité ?

Je porte double, triple voire même qua-driple cas-quettes !!!! J’en-seigne, j’assure la direction de restauration et d’hébergement en collabora-tion avec mon épouse, j’encadre des travaux de mémoire. Croyez-moi, ce n’est pas évi-dent et si c’était à re-faire, je me contenterais d’enseigner, mais main-tenant, je ne regrette pas car malgré cette charge de travail, il y a une ambiance saine, ce qui me donne le souffle d’assurer ces tâches et d’assumer cette responsabilité.

Quel a été le premier plat que vous avez cuisiné dans votre vie ?

Les œufs avec tomates et oignons et j’ai appris à faire des cakes aussi.

Quelle est la pire situation

professionnelle à laquelle vous avez été confronté ?

Il y a eu des pires situations, mais la plus marquante était en 1988; il s’agissait d’un pro-blème d’intoxication alimen-

taire chez les étudiants à cause d’une mau-vaise manipula-tion des denrées alimentaires.

Un souvenir qui vous a marqué en tant qu’en-seignant ?

Quand j’ai assisté à la soute-

nance de ma fille Nejma (ému)… Et en classe, quand mes étudiants

de 4ème année m’ont souhaité un joyeux anni-

versaire.

Est ce que la présence de votre domicile à l’ISITT vous cause des problèmes dans votre vie privée ou profes-sionnelle ?

En fait, ce n’est pas évident d’avoir un lo-

gement dans votre de travail, car c’est une

responsabilité supplé-mentaire, même les

weekends parfois, on n’arrive pas à en profiter; comme je

s u i s sur place, j’interviens en cas de problème ou de conflit.

A Bâtons rompus | p a r CHIBANI Lamiae

Mr. Ahmed NAÏM

Je porte double, triple voire même quadriple casquettes !!!!

Je n’ai obtenu mon baccalauréat

qu’en 1988 !!

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 26

On a pu constater que vous étiez très matinal, comment vous faites ?

Affirmatif ! ! Je le suis !! Je me lève à 5h00 du matin, j’écoute les premières infos sur la chaine locale, et ce que j’aime surtout c’est l’émission « Yaw-miyat Al Fallah » animée par monsieur Alaoui que j’adore !!

La chose à laquelle vous pensez en vous levant le matin ?

Avoir suffisamment de force pour ac-complir mes tâches tout au long de la journée.

Quels sont les événements qui vous ont le plus marqué durant l’année 2009 ?

Les Assises du tourisme à Saidia, le fes-tival de l’agriculture à Meknès…et le festival de Tanjazz; comme je suis ama-teur de Jazz.

Ce qui vous étonne le plus à l’ISITT ?

Que les étudiants ne portent pas leurs uniformes ! Ça m’énerve, je suis désolé, mais je suis même fâché parfois.

Quelle est la résolution essentielle que vous avez prise à l’ISITT ?

Ma contribution à la mise en place du

nouveau système LMD à tous les ni-veaux (modules, cahier de charges, or-ganisation, les travaux pratiques, chan-tier…), c’est encore une pâte à faire et à remettre après aux autres, mais il faut

que cette pâte soit bien faite !

Quand ce chantier va il être prêt ?

Avant la fin juin.

Quelle est la valeur ajoutée que vous avez apporté à l’ISITT ?

Je pense avoir donné suffisamment de moi-même et de mon savoir aux étu-diants, je le sens à travers leurs regards une fois que je suis en classe, ce sont les marocains de demain

Quels sont vos plaisirs favoris ?

Quand ça m’arrive, de faire des petites préparations chez moi, de marcher dans la forêt, j’adore écouter de la mu-sique et je trouve aussi du plaisir quand je suis avec ma famille autour de la table.

Qu’aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ?

Un sourire, qu’on me fasse savoir que c’est mon jour d’anniversaire.

A votre avis que pensent les gens de vous quand c'est la première fois qu'ils vous voient ?

Que je suis inabordable, voir même mé-chant. C’est peut être ce que je dégage !

Que vous reproche-t-on ?

Trop d’individualisme.

Votre site Internet préféré ?

Tous les sites qui traitent de la restau-ration et qui me permettent d’écouter de la bonne musique.

Quels sont vos hobbies ?

D’apprivoiser les chats; créature ado-rable. Je bricole chez moi et la lecture.

Occupations préférées que vous faites

à la fin de la semaine ?

J’essaie de sortir de ce contexte, je fais

de la marche à l’avenue MOHMED V, je

consulte certains journaux sur le net,

il m’arrive parfois de préparer certains

plats et Touria fait le couscous le di-

manche.

L’ADI (association des internationaux)

réfléchit sur l’organisation de la soi-

rée F’N’B, pourront-ils bénéficier d’un

appui logistique de votre part (locaux,

marchandises) ?

Il faut que le projet soit intégré dans un

programme, puis c’est qu’il y a d’autres

soirées F’N ‘B programmée. Je ne suis

pas quelqu’un qui bloque, je peux vous

soutenir dans une dimension logique et

rationnelle.

Je ne suis pas quelqu’un qui bloque, je peux vous soutenir dans une

dimension logique et rationnelle

A Bâtons rompus | Ahmed NAÏM

Date de naissance : 15 février 1954Occupation : Directeur d’héber-gement et de restauration et en-seignant en F&BStyle de musique : Jazz, Blues, Hard Rock, musique égyptienne et marocaineVille : MarrakechPays préféré : Suisse Plat préféré : couscous préparé par mon épouse Film préféré : Vol au dessus d’un nid de coucou Sport préféré : la marche

Je me lève à 5h00 du matin

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 27

A Bâtons rompus | Ahmed NAÏM

Mr. MOUHTAJPersonne d’honneur que je respecte, en termes de compétences et connaissances, qui privilégient la concer-tation avec son équipe. Il a apporté une grande valeur à l’ISITT.

Mme. MOUHTAJC’est la diva de l’ISITT, une grande dame, femme naturelle, que nous admirons.

Mr. AFQUIRGrand ami, très sen-sible, que nous adorons dans la famille. C’est un petit chouchou, on arrive à nous entendre, c’est quelqu’un de compétent, émotif. Mal-heureusement, parfois il se sent seul.

Mme. HASSOUNJe lui dois beaucoup car c’est grâce à elle que mes enfants ont pu évoluer dans un envi-ronnement sain. C’est une dame exigeante qui a une forte person-nalité. Nous sommes toujours amis. Elle a marqué son passage.

Mr. MERROUNQuelqu’un qui a son propre caractère mais on le comprend. Il y a certaines prises de po-sition de sa part qui sont la bienvenue. Il dit toujours : « il n’y a pas de différence entre les étudiants et les ensei-gnants ».CE

QU’

IL P

ENSE

DE

Décrivez votre caractère.

Des fois, je suis nerveux; des fois, je suis gentil. J’ai un caractère in-compréhensible, parfois même, ma femme et mes enfants me le disent.

Je suis quelqu’un de sensible, je n’aime pas être contrarié et je ne sais pas cacher mes sentiments.

Si on vous de-mande de parler de votre femme comme collègue de travail ?

Sans elle, je suis foutu.

Qu’aimeriez-vous lui dire ?

Pardonne-moi.

Croyez-vous que les MH2 (2ème an-née management hôtelier) seront en mesure de réussir leurs soirées thé-matiques sans avoir recours à la dé-marche sponsoring ?

Ils sont obligés; ils doivent se dé-brouiller pour y arriver, il n’y a pas d’alternatives. Le cahier de charges est

clair; ils doivent arriver à rentabiliser leurs projets.

On a pu constater une nette amélio-ration au niveau de la restauration (service à l’assiette…), néanmoins plu-sieurs réclamations sont faites de la part des étudiants quant à la qualité des repas; qu’est ce que vous en pen-sez ??

Heureusement que les étudiants sont partie prenante, ce sont des acteurs dans le processus de production, concernant la qualité viendra propor-

tionnellement.Je voudrais aussi parler de ce per-sonnel de soutien au niveau de la cuisine, ce sont des gens qui sont toujours présents et qu’il faut en-courager.

Où en est-on pour le centre d’innovation en cuisine ?Encore en stand by, j’attends que tous les éléments soient prêts pour mettre les éléments sur la table.

Quel conseil don-neriez-vous aux futurs lauréats

de l’ISITT qui vont prochainement in-tégrer le marché du travail?

J’espère que s’ils ont choisi l’ISITT, que cela soit en connaissance de cause et par conviction, qu’ils aient cette capa-cité de savoir se vendre, ne pas avoir de revendications en termes de salaire. Et je leur souhaite bon courage.

Y’a-t-il un message que vous voudriez adresser aux étudiants ?

Je souhaite que la plupart des étudiants se dirigent vers le métier de l’hôtellerie.

ma femme et mes enfants me le disentJ’ai un caractère incompréhensible, parfois même,

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 28

La promotion qui vous a marqué dans votre parcours ?

Plusieurs. La vôtre en fait par la réalisation de ce magazine, c’est une vitrine qui va être marquée et celles aussi où il y avait beaucoup d’artistes. Sinon chaque promotion a son unique selling proposition.

Si vous aviez trois souhaits, quels seraient-ils par ordre d’impor-tance?

D’exhausser les souhaits de Karima et Marouane.Que dieu préserve Touria mon épouse.J’attends le bébé de Nejma.

Votre plus grand rêve ?

D’avoir la possibilité d’être libre afin de pouvoir voyager et décou-vrir toutes les régions du Maroc et d’assister à tous les festivals (Mawa-zine…); je voudrais avoir la possibi-lité d’écrire un roman.

Votre dernier mot ?

Bravo pour ces jeunes qui ont pris l’initiative de réaliser ce magazine avec professionnalisme, je lance le message aux lauréats pour aider fi-nancièrement ces jeunes pour qu’ils puissent continuer à pérenniser ce projet et je vous remercie parce que vous avez marqué votre promotion. Tout le monde vous apprécie et bon couragen

A Bâtons rompus | Ahmed NAÏM

Je voudrais avoir la possibilité d’écrire

un roman.

La qualité que j’apprécie chez mes amis L’honnêteté et la transparence Mon principal défautDes fois, je ne suis pas prédisposé à l’écoute Ma principale qualité Patient, je n’insulte jamais l’avenir et je pardonne même à mes enne-mis Mon parfum préféréPaco Rabanne La qualité que je préfère chez un homme Ne pas chercher à se féminiser La qualité que je préfère chez une femme De garder sa féminité Mon héros et héroïne dans la fiction Clint Eastwood et Sandra Bullock Mon héros et héroïne dans la vieSM le Roi MOHMED VI et Aicha CHENNA Mon animal de compagnie Le chat Le mot que j’utilise le plus Formaliser Ma devise « Il faut être un gagnant »

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 29

Un contrôleur de gestion, cet amoureux des chiffres est devenu un interlocuteur incontournable dans l’entreprise où il exerce un contrôle permanent sur les bud-gets. Il met ainsi en place les pro-cédures de contrôle nécessaires et fournit une assistance à la direction générale afin de permettre l’utilisa-tion optimale des ressources.

PREVISON, CONTROLE ET ANALYSEAussi à l’aise pour jongler avec les co-lonnes de chiffres et les budgets pré-visionnels que pour mettre au point les outils qui permettront à l’entre-prise d’optimiser le suivi des résultats (et donc sa rentabilité). Le contrôleur de gestion tient un rôle hautement stratégique. C’est notamment lui qui élabore les prévisions annuelles de l’entreprise et fixe les objectifs à at-teindre en fonction des budgets et des moyens, humains et techniques. «Une partie de mon activité, confirme E. Hassan, contrôleur de gestion chez un hôtel cinq étoiles, consiste à vérifier les informations indispensables liées à l’activité de l’unité. Je dois veiller, en collaboration avec le département fi-nancier, à leur cohérence et au respect des procédures édictées par le groupe. D’autre part, je suis chargé de l’ana-lyse de ces données. Concrétement, il s’agit de comparer les écarts entre les prévisions et résultats et de rédi-ger un reporting de synthèse, assorti de mesures correctives, à l’attention de la direction générale. Car dès que les résultats s’éloignent des objectifs, il incombe au contrôleur de gestion de mettre en place des plans d’action pour retrouver la voie tracée lors des prévisions.

AU BUREAU, MAIS AUSSI SUR LE TERRAINLes tâches du contrôleur de gestion va-rient selon la taille de l’entreprise dans laquelle il travaille. Dans une PME, il peut être amené à assurer des mis-sions plus larges, telles que la compta-bilité ou la gestion du personnel.

Dans une grande entreprise, il sera en revanche spécialisé dans un domaine spécifique, comme la gestion du bud-get, le contrôle des recettes, etc. Dans un cas comme dans l’autre, ses fonc-tions sont principalement centrées sur l’exploitation de données chiffrées.Le contôleur de gestion est d’ailleurs tenu d’informer de ces paramètres les responsables opérationnels de son en-treprise. «Je suis ainsi chargé d’assister le responsable F&B et le responsable hébergement concernant la mise en place des outils de gestion (comme, par exemple, le système de calcul des coûts de revient F&B), ou la mise en oeuvre d’actions correctives. Mais je serai également d’un soutien moral quand la démotivation se profile...» Car en période de bilan comptable ou d’élaboration du budget, l’intensité de l’activité s’accroît considérablement. Et la plus grande rigueur reste de mise! «A ce prix, le contrôleur de ges-tion jouit d’une vision transversale de toute l’activité de l’entreprise, et c’est cette perspective qui me séduit le plus dans l’exercice de mon metier.»n

PersPectives de recrutement

On note un turn-over important concernant les postes de contrôleur de gestion. En effet, la fonction se répand progressivement, y compris dans les structures de moyenne importance. Le marché reste donc très demandeur dans le secteur des banques, des assurances et même dans le domaine de l’industrie hô-telière.

ce qu’il vous faut...

Pas de contrôle de gestion sans connaissances en finance et en comptabilité! Et pour les exploiter efficacement, impossible de faire l’impasse sur la maîtrise de l’outil informatique. De même, l’anglais courant devient incontournable dans les offres d’embauche. Mais la liste des exigences ne s’arrête pas là : on attendra également de vous rigueur, méthode et organi-sation, alliées à des facilités rela-tionnelles permettant de naviguer entre vos nombreux interlocuteurs. En fin, une grande disponibilité et une forte capacité de travail restent nécessaires pour évoluer dans ce milieu.

Contrôleur de gestion

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 30

Métiers à la loupe | p a r AMRAOUI Noureddine

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 31

CHOOFOUNY | p a r AMRAOUI Nouredd ine

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 32

CHOOFOUNY | Second Degré

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 33

CHOOFOUNY | Second Degré

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 34

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 35

Espace de Différence |

Vie privée, vie publique

On fréquente chaque jour des personnes différentes, cha-

cune d’entre elles est caractérisée par une personnalité plus ou moins unique. Comme on le sait bien, cela se passe dans notre vie quotidienne mais on arrive à faire ce genre de rencontres uniquement quand on passe la journée ou soirée dans pas mal d’endroits de la ville (gé-néralement dans la rue). Tous ces derniers sont regroupés dans un seul endroit qui est, comme vous le savez bien, l’ISITT. On peut même dire que cet institut regroupe un échantillon de chaque ville du pays donc comme on dit l’ISITT c’est le Maroc en miniature.Rien que dans une seule classe on peut retrouver d’abord la bimbo, l’idiot, l’élève parfait, la commère, l’hypocrite, l’intello, le sympa-thique, le/la complexé(e) , le pitre, la vulgaire, le paresseux, l’actif, le sociable, … Malgré cette diversité de personnalités, on trouve tou-jours un point commun qui les réunit tous et qui n’est d’autre que les potins autrement dit « TBERGUIGUE».Cette tendance du moment qui ne se démode jamais mais qui évolue de jour en jour est le hobbie de tous les isit-tiens qu’ils le veuillent ou non car on sait bien que c’est une pandémie sans re-mèdes durables. On peut trouver différents types de potins dans notre établissement, on commen-cera par :   «Tberguigue dasser» : Forme de tberguigue la plus répandue

chez nous et qui se manifeste par un regard colérique lancé généra-lement par un groupe ou plutôt « une clique » ayant comme but la déstabilisation de la victime et la critique physique ou vestimentaire de cette dernière.   «Tberguigue hbel terbeh»: Comme vous l’aurez compris, c’est une forme de tberguigue très effi-cace car elle vous permet de faire une analyse complète de la vic-time tout en faisant l’idiot(e) ou la sainte-nitouche.   «Tberguigue silencieux» : C’est ce que j’appellerais de la sagesse. Une minorité pratique cette forme là, vu que le but est représenté par la pratique de la technique des trois singes de la sagesse.   «Tberguigue l’mefrouch» : c’est dédié à toutes les personnes indis-crètes qui croient qu’elles ne le sont pas. Le but de ceci est de critiquer la victime en croyant que cette der-nière ne les entend pas alors que c’est tout à fait le contraire.   «Tberguigue d’intégration»: Dédié aux personnes avec une faible personnalité qui font tout

pour s’inté-grer et qui u t i l i s e n t les potins c o m m e arme afin d’arriver à leur but, chose qui fonctionne à merveille.Et j’oublie.. C’est vrai que, des fois,

ce genre de choses devient insup-portable et qu’on a souvent besoin d’espace et d’une vie privée mais ça coule dans nos veines maintenant et je ne crois pas qu’on peut vivre sans ce fléau.

Firdaous MCHCIHE (MH1/A)

ONCE A BLIND, ALWAYS A BLIND

Once upon a time there was a young woman full of melancholy and feeling

sorrow, her foremost cause behind that was her blindness, yes she was a sightless per-son, she hated the fact of being inept to see the titanic surrounding world and to have a modest thought about diverse shapes and colors of which people are talking every day, she even detested those people for the rea-son that they were different and because they were gifted to experience something she is untalented to do, she hated them all except one, her boyfriend or exactly her most excellent friend. He was the only one

to support her; simply he was her only moral back up. One day He went far away and as-ked her to marry into a family, however she refused and told him that it’s unjust to get married with a blind woman and that he de-serves a best life. He insisted and told her that he is fond of her and that she is his best living…she refused once more and told him she wouldn’t marry him unless she possibly will see the humankind existence.Not many days past, she received a phone call from the hospital, they brought her up to date by notifying her that an unnamed or-gan donor gave her his two eyes; hence she has had an eye transplant, and afterward she was able to see the entire world counting her

boyfriend.He asked her: “now as you are able to see the world’s light, will you walk down the aisle with me?” She looked at him and was taken aback, he was a blind person too, for her it was a surprising, not to say a shocking, mat-ter; after a while of thinking she told him she can’t spend the rest of her life in the neigh-borhood of an unsighted man like him, accor-dingly she turned him down.One day later she received a mail from him, there was written: “once a blind, always a blind. However take much care of your two eyes, they were mine before”.

Mounir AKAJIA (AGETH2/A)

Un annexe de l’ISIT...!ça existe à Rabat

Y a-t-il vraiment une différence entre l’ISIT de Tanger et l’annexe de Rabat? une question

qu’interpelle souvent nos étudiants et à laquelle nous allons essayer de répondre.Le partenariat avec l’Université Mohammed V a été initié en 2006 et se veut être une première expé-rience pouvant servir de moteur pour développer une offre nationale de formation supérieure en hô-tellerie et tourisme visant à satisfaire les besoins de la Vision 2010 en cadres moyens et supérieurs. Au-delà du programme de partenariat visant à mettre en place des cursus de formation supérieure et à utiliser les synergies Universités-ISIT, une pre-mière expérience de classe délocalisée a été mise en œuvre en 2006-2007 de manière à augmenter la capacité de l’ISIT tout en maintenant les condi-tions optimales de formation. Cette expérience a consisté à accueillir 30 étu-diants au sein de l’Université Mohammed V pour suivre le cursus conduisant au Diplôme du 2ème cycle de l’ISITT (Administration et Gestion des En-treprises Touristiques et Hôtelières-AGETH). Les programmes ont été dispensés dans les locaux pé-dagogiques de l’Université Mohammed V selon les cahiers de charges pédagogiques de l’ISITT, par une équipe mixte ISIT-UMV.Cette expérience a non seulement donné une chance supplémentaire à 30 jeunes de pouvoir poursuivre leur second Cycle, mais a également permis des synergies intéressantes entre ensei-gnants. L’expérience continue jusqu’à aujourd’hui.Etant un étudiant de l’ISIT Rabat, j’affirme qu’il existe certains paramètres qui différencient la for-mation d’ici et celle de l’ISITT à savoir : h Le nombre des étudiants est limité à 30 à l’ISIT Rabat alors qu’il dépasse 70 étudiants à l’ISITT. h L’annexe est dotée de deux salles bien orga-nisées (forme U) équipées du matériel audiovisuel nécessaire, plus une grande salle consacrée aux conférences et séminaires. hL’administration de l’ISIT Rabat contrôle à tra-vers un règlement rigoureux permettant une bonne assiduité et un bon rendement pour ses étudiants.Ces détails nous paraissent minimes et négli-geables, mais ils sont présents et doivent être pris en considération par les dirigeants d’un coté et des étudiants de l’autre coté.

AIT SAID KHALIL (AGETH 1/C)

ZAPPING | p a r ABOUELOUAFA F.Zahra

Atlas Voyages se dote d’une nouvelle structure pour renforcer son leadershipPublié le 08/02/2010

Atlas voyages ne veut pas rater le virage du e- com-merce. Elle se projette dans l’avenir en investissant dans un nouveau logiciel qui devrait lui permettre d’augmenter très sensiblement ses ventes sur in-ternet. Les ventes du voyagiste par ce canal, qui représentent 10% de son chiffre d’affaires, devraient atteindre 40% à l’horizon 2011-2012, sachant que le nouveau logiciel sera opérationnel en 2011.

L’investissement requis pour ce nouvel outil aujourd’hui en développement est esti-mé par Othman Cherif Alami, président du groupe Atlas Voyages, entre 5 et 6 MDH. Le développement a été confié, précise le patron d’Atlas Voyages, à deux équipes, une marocaine et une française, suite un appel d’offres.

«Notre chiffre d’affaires à l’international a été impacté par la crise, notamment pour ce qui est des voyages d’affaires, mais nous avons réussi à maintenir notre bénéfice grâce à une politique drastique de réduction des charges de l’entreprise, en particulier pour ce qui est des budgets achat et marketing, mais aussi en nous couvrant contre les impayés, puisque nous sommes assurés contre ce risque à la Smaex depuis une dizaine d’années», explique la patron du groupe.

Mais le secret de la réussite d’Atlas réside aussi dans sa nouvelle organisation opé-rationnelle depuis 2009 et le développement de ses alliances avec des partenaires de premier choix. Sur le premier point, l’activité est réorganisée en quatre métiers. Le réceptif qui assure 40% du chiffre d’affaires avec environ 90 000 voyages vendus chaque année est géré à «Atlas Travel Morocco».

Ce département couvre toute l’activité réceptive avec ses différentes compo-santes, en l’occurrence les séjours et circuits, les voyages culturels et d’aventure et les produits de luxe.

Source : FMDT

La «vision» du nouveau ministre du Tourisme, Yassir ZenaguiPublié le 22/01/2010

Selon les responsables politiques et des représentants du secteur touristique, et ce malgré une année 2009 sur fond de crise économique internationale, le secteur du tourisme a tiré son épingle du jeu et a dé-montré une capacité de résistance en réali-sant des performances plus qu’honorables.

Le bilan (officiel) chiffré de l’année 2009 se présente comme suit. Le Maroc a enregistré 8,35 millions de touristes soit une croissance de + 6 % (contre + 5,5 % au niveau mon-dial), 16,2 mil-lions de nuitées (légère baisse de - 1,6 % par rapport à 2008), 52,4 milliards de dirhams de recettes touris-tiques, soit une baisse de – 5,7 % (contre - 20 % au 1er trimestre 2009) et la création de 13 000 nouveaux lits (dont 40 % à Marrakech).

Selon le ministre, le Maroc devra continuer à anticiper et innover pour renforcer la desti-nation Maroc auprès des marchés émetteurs. De renforcer la force de frappe commerciale afin d’inciter les partenaires à programmer la destination et faire face à la concurrence de plus en plus agressive. De réunir toutes les conditions pour maintenir et densifier les dessertes aériennes et accélérer la dy-namique d’investissement. «C’est vital pour concrétiser les projets en cours et pour donner de la visibilité à moyen terme sur les opportunités d’investissement. Et enfin, d’améliorer la compétitivité du produit Ma-rocain notamment à travers le renforcement de la qualité d’hébergement», dit-il.

«La Vision 2020 doit consolider les acquis et les réalisations de la Vision 2010 avec la poursuite de la dynamique d’investisse-ment. Le tout en se focalisant sur le tourisme plus qualitatif, plus durable et plus respon-sable. Seule une mobilisation public / privée, comme celle qui a prévalue pour la Vision 2010, permettra d’initier les grands chantiers à même de réaliser cette nouvelle ambition», conclut Yassir Zenagui.

Source : FMDT

GUIDES DE TOURISMEFormation obligatoire de deux ans L’Institut supérieur international de Tou-risme de Tanger (ISITT) chargé de lancer le projet

La profession de guide constitue un frein à l’essor du secteur tou-ristique. Sur le terrain, on trouve certes de bons professionnels biens formés, mais aussi toute une catégorie d’agents, et ils sont nombreux, qui ne jurent que par la commission dans les bazars.Désormais, l’accès au métier de guide ne sera plus conditionné seulement par le niveau d’études et la réussite au concours organisé par le ministère, mais plutôt par une for-mation de deux ans et la réussite à un examen final. Les accompagnateurs de tourisme actuellement en exercice seront assimi-lés à cette catégorie, moyennant un complément de formation. Un bureau d’étude Le rôle du bureau d’études consistera aussi à accompagner l’école pilote déjà identifiée, en l’occurrence l’Institut supérieur international de tourisme de Tanger (ISITT) qui va se charger du lancement de cette formation selon les premiers modules de formation qui devrait démarrer à la rentrée 2010-2011.

Source :

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 36

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 37

La Vision 2010 : Les profession-nels restent sur leur faim…Publié le 11/02/2010Ce que veulent les professionnels de la Vision 2020Selon la FNT, le Maroc abordera la Vi-sion 2020 fort d’une riche expérience constituée lors de la mise en oeuvre de la Vision 2010 : ‘‘ Compte tenu des enseignements tirés de la vision 2010, des tendances et de l’évolution du marché mondial du tourisme, des lignes directrices peuvent constituer les pré-misses de la vision 2020… La Vision 2020 doit être aussi une vision de la qualité. En effet, le facteur clé de suc-cès des principales destinations tou-ristiques mondiales, c’est la qualité. Le mot d’ordre de la vision 2020 doit être la qualité, de l’aéroport à l’aéroport. A ce titre, l’assainissement de l’environ-nement du touriste doit être inscrit comme élément prioritaire de la Vision 2020…La Vision 2020 devra avoir une approche non seulement produit et clients mais aussi région. Il faudra s’as-surer de la cohérence et de l’homogé-néité de l’offre et de l’existence de la clientèle pour satisfaire cette offre à l’horizon 2020. Pour cela, il faudra que chaque partie du Maroc ait une voca-tion, une offre claire qui soit agréée par ses élus et par ses citoyens. Il faudra également procéder à un rééquilibrage des efforts notamment d’investisse-ment vers les régions où le tourisme n’arrive pas encore à décoller…L’orga-nisation du pilotage institutionnel de-vra être plus synthétique pour éviter un nombre trop important d’acteurs’’, dit-on auprès de la FNT.

Une tribu indienne ap-pelle James Cameron à l’aide

Une tribu indienne dont la situa-tion serait similaire à celle des Na’vi du film «Avatar» a lancé un appel à l’aide au cinéaste ca-nadien James Cameron, dans un encart publié lundi par le maga-zine américain «Variety».Le message rédigé par l’organi-sation Survival International de-mande au réalisateur du film à succès de venir en aide aux Don-gria Kondh, une tribu de l’Etat d’Orissa, dans l’est de l’Inde.

Survival International a mis en ligne sur son site Web un film de dix minutes intitulé «Mine: his-toire d’une montagne sacrée», qui décrit la situation critique dans laquelle se trouvent les Dongria. La narration a été confiée à l’ac-trice britannique Joanna Lumley («Chapeau melon et bottes de cuir», «Absolutely Fabulous»).La compagnie britannique Ve-danta Resources, dont l’action-naire majoritaire est le milliar-daire indien Anil Agarwal, aurait en effet l’intention d’exploiter les riches gisements de bauxite que recèlent les collines de Niyamgiri, où vivent les Dongria Kondh, ex-

plique un communiqué.«Le drame d’Avatar si l’on fait abstraction des lémuriens mul-ticolores, des chevaux à longues trompes et des guerriers an-droïdes se joue aujourd’hui sur les collines de Niyamgiri en Orissa», estime Stephen Corry, directeur de Survival International. «La mine détruira les forêts dont dépendent les Dongria Kondh et anéantira la vie de milliers d’autres Kondh qui vivent dans cette région.»«Nous avons vu votre film, main-tenant, visionnez le nôtre», écrit Survival International à James Cameron.

Google et Youtube contrefaits en Chine

Un site servant à la fois de mo-teur de recherche et de réseau social, nommé Goojje, a fait son apparition en Chine depuis peu, ainsi qu’un site clonant Youtube: youtubecn.com. Les deux sites peuvent craindre les poursuites judiciaires puisqu’ils violent la propriété intellectuelle.Un message retrouvé sur la page d’accueil de Goojje est fort éloquent : «La sœur était très contente quand le frère ait abandonné l’idée de partir et qu’il ait décidé de rester pour la sœur». En Mandarin, la syllabe «jje» (de Goojje) ressemble au terme «jiejie» uti-lisé pour désigner une «grande sœur». D’un autre côté, Google est proche du terme «gege» qui fait référence au «grand frère» en mandarin. Quant au graphisme et aux couleurs, ils se ressemblent parfaitement.Dans les faits, Goojje est apparu quelque temps après que Google eut menacé la Chine de cesser toute activité au pays, à la suite des cyber attaques subies en décembre et de l’exigence d’une censure appliquée à ses résultats de recherche. Google y est néan-moins toujours actif.Le site YouTubecn.com propose lui aussi les mêmes services que le site de Google. L’ac-cès au vrai Youtube a été bloqué par le gouvernement chinois en 2008, après la diffu-sion de vidéos relatives à la résistance tibétaine. Contrairement au site Goojje dont les résultats semblent censurés, les internautes chinois peuvent avoir accès à des vidéos se référant aux crises sociales que la Chine a traversées.

NASA: Obama renonce aux missions sur la LuneBarack Obama a renoncé aux missions lunaires de la NASA, un projet qui aurait coûté au total 100 milliards de dollars (72 milliards d’euros).

A l’occasion de la présentation du budget fédéral 2011, lundi, la Maison blanche a expliqué que ce programme ressemblait trop à la mission Apollo de 1960, et nécessiterait d’importantes hausses budgétaires, et ce uniquement pour ramener des astronautes sur la Lune d’ici 2030.

La Maison Blanche a en revanche promis une nouvelle approche, sans fournir de détails. Barack Obama a aussi proposé six milliards de dollars (4,2 milliards d’euros) sur cinq ans pour encourager les entreprises à construire des vaisseaux spatiaux que la NASA pourrait louer.

George W. Bush avait proposé cette mission sur la Lune après l’accident de la navette Columbia le 1er février 2003, qui avait coûté la vie à sept astronautes, il y a tout juste sept ans. La NASA avait déjà dépensé 9,1 milliards de dollars (6,5 milliards d’euros) pour ce programme.

ZAPPING | p a r ABOUELOUAFA F.Zahra

« C’est la preuve que vous avez des potentiels énormes »

‘‘ Bonjour à vous tous et toutes.Je vous félicite de votre initiative réussie. C’est une expérience qui vous permet-tra de vous enrichir culturellement et personnellement. C’est une première qui donnera certainement lieu à d’autres initiatives valorisantes pour les étudiants et l’ISIT. Votre magazine est de très bonne qualité à la fois au niveau de de la forme et du fond. C’est la preuve que vous avez des potentiels énormes...FELICITATION B. ABDALLAOUIConsultant en Management des ressources humaines et Ingénierie de la formation

ISITT MAG’ :Bonjour Monsieur ABDALLAOUI,Tous les membres de l’équipe «ISIT MAG’», vous remercie pour votre soutien et vos encouragements dont nous sommes fiers et qui nous donnent, certes, plus de responsabilités mais surtout beaucoup de souffle et plus de motivation afin de répondre de la meilleure façon possible aux attentes de nos lecteurs.En espérant que vous resterez fidèle à notre magazine, qui est bien évidem-ment le vôtre aussi, nous serons toujours heureux d’accueillir toutes vos re-marques et suggestions.

Suggestion : aborder le côté négatif

‘‘ Je vous souhaite tout le courage ! Sauf que n’oubliez pas d’entamer aussi le coté négatif de l`institut.Hicham Lehiane : (lauréat de l’institut)

ISITT MAG’ :L’objectif d’isitt mag’ est avant tout le partage, c’est la raison pour laquelle nous respectons vos avis et nous vous incitons à partager d’avantage vos idées, remarques ou critiques...Toutefois notre mission en tant qu’Isitiens exigent de notre part une certaine mise en valeur et une promotion de notre institut; cela ne veut pas dire qu’il n’y a que des choses positives ...

Pas d’attaques personnelles

‘‘ Excellent travail. En effet, merci à vous d’avoir eu l’ingénieuse idée de créer ce magazine très re-présentatif finalement de ce qui se déroule au sein de l’ISITT. Seulement et si je puis me permettre une remarque neutre, faites en sorte que vos publica-tions ne soient pas axées sur l’attaque personnelle, car à trop vouloir vous enfermer dans la caricature vous risquez de devenir «les tontons flingueurs du paf « que les flingués voudront abattre ! Bonne continuationAyoub ElWARTITI : étudiant en 2ème année MT

ISITT MAG’ :Nous sommes sincèrement navrés si vous avez pu percevoir certaines de nos caricatures comme des attaques personnelles, notre intention n’était au-cunement dirigé dans ce sens, d’ailleurs nous ne nous oserions jamais à adopter une telle posture; qui sommes nous pour prétendre en posséder les attributs?Néanmoins si vous avez pu porter une telle obser-vation, cela ne relève nullement du hasard mais cela s’explique plutôt par le fait que notre message n’a pas été compris de la manière dont nous sou-haitions et que si vous en avez fait une telle inter-prétation, c’est que d’autres aussi peuvent la faire.Donc, nous essaierons du mieux que nous pouvons pour que cela ne se réitère plus.Nous vous remercions pour votre critique très enri-chissante et restons à votre écoute pour toute autre suggestion.

Et l’annexe

‘‘ Juste une question ! Les isitiens de l’annexe de RABAT, sont ils concernés par ces activités?Houda GUEDDARI : étudiante en AGETH1/C

ISITT MAG’ :Une remarque bien placée et pour laquelle nous vous remercions, sachez qu’une rubrique sera consacrée très prochainement aux étudiants de l’annexe. Toute participation sera la bienvenue.

L I B r E av I s |

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 38

ERRA

TUM Une erreur s’est glissée dans notre

1er numéro de Isitt Mag’ au niveau du dossier traitant la réforme LMD (P.17). Nous tenons à préciser que la part du volet théorique dans la formation des étudiants du nou-veau système est de l’ordre de 70% en 2ème année et s’élève à 90% en 3ème année. Nous nous en excu-sons auprès de nos lecteurs.

+ de 800 fans sur

Encouragement

‘‘ Réaliser un ISITT Magazine est une idée louable. Allez-y, foncez. Mes félicitations les jeunes. Je suis à votre disposition pour une éventuelle contribution .Salah CHAKOR : Directeur de l’école hôtelière Tanger

ISITT MAG’ :L’équipe du magazine est très fière de compter votre témoignage parmi les siens. Nous vous remercions pour l’intérêt que vous portez au magazine. Toute contribution de votre part est la bienvenue.

Penser à la relève

‘‘ Chers Is i t iens,[…]Malgré quelques fautes de frappe, ce qui est tout à fait normal, ce numéro constitue, à mes yeux, une réussite; j’ai surtout aimé la conception & mise en page ainsi que les caricatures, qui témoignent du professionnalisme de votre équipe.Coté articles, la rubrique «Parcours d’un Isitien» et l’entretien avec M. MOUH-TAJ sont plus qu’intéressants. Je suis impatient de lire les prochains numéros et je vous souhaite bon courage pour la suite.Je me permets tout de même de partager avec vous mon humble avis quant à la survie de ce nouveau né. En effet et comme vous le savez, vous n’êtes pas les premiers à entreprendre un projet de ce genre. Plusieurs tentatives ont vu le jour au sein de notre institut et la dernière qui me revient à l’esprit est ISITT NEWS en mars 2007. Sans doute êtes-vous au courant que, malheureusement, au bout du 2e numéro - si ma mémoire est bonne- on n’en a plus entendu parler.Ceci est dû, à mon sens, au fait que l’équipe n’était pas partie sur de bonnes bases. Ils n’ont pas pensé à la relève car une fois qu’ils ont quitté l’institut, on est revenu à la case départ. […]Ismaîl BDILLAH : (lauréat de l’isitt)

ISITT MAG’ :Vous avez souligné un point essentiel et qui constitue l’une de nos principales priorités : la relève. Justement, nous y réfléchissons sérieusement et envisa-geons d’ailleurs de procéder très prochainement au recrutement des étudiants désireux de s’investir et assurer la continuité. Nous vous remercions de nous en faire prendre encore plus conscience à travers votre lettre et nous essaierons de faire en sorte que cette fois-ci cette tentative aboutira.

L’image d’un Isitien

‘‘ Bonjour,Je suis très honoré et fier de voir un tel travail très bien préparé et présenté, surtout que c’est le fruit d’un ensemble d’étudiants très motivés d’offrir à l’ISIT le premier magazine de son genre.Je voulais juste vous remercier cher ami et soyez sûr que cette apparition ne va que montrer encore une fois que les ‘’ISITENS’’ sont vraiment des personnes ex-traordinaires, très bien éduqués, et toujours ouverts et près de leur entourage que ce soit au sein de l’ISIT ou ailleurs.Encore une fois grand BRAVO, et je vous invite à persévérer dans ce sens, car cela montre que vous êtes toujours les meilleurs!SalutationsHicham OUBAMMOU (Promotion 1998-2002)

ISITT MAG’ :Bonjour cher Hicham,Tous les membres de l’équipe ISIT MAG’ vous remercie pour votre soutien et votre encouragement dont nous sommes fiers et qui nous donnent encore plus de motivation afin de répondre, de la meilleure façon possible, à vos attentes.Nous serons toujours heureux d’accueillir toutes vos remarques et suggestions.Bien à vous.

La couverture

‘‘ J’aime bien la couverture, je ne sais qui c’est qui l’a fait mais franchement les gars, il fallait faire preuve d’innovation parce que j’ai déjà vu la même dans un autre magazine! MRANI YASSINE : étudiant en 4ème année AGETH2/B

ISITT MAG’ :Evidemment, nous nous sommes bien inspirés de plusieurs magazines et cela dans le but d’arriver à un produit propre à l’Isitt, toutefois, nous tenons à te remercier pour ta fine observation; qui montre que tu portes un grand intérêt à notre démarche, et nous comptons sur toi pour toute autre remarque, observation ou critique qui nous permettra de nous orienter vers l’idéal.

Un échange

‘‘ Je suis d’accord avec Mr.Mouhtaj, Directeur de l’ISITT, plus le côté managérial «agressif» est in-culque aux étudiants sur le campus plus leur men-tal sera a même a affronter le marché du travail qui diffère totalement des modules académiques.Ca fait plaisir de voir le magazine de l’ISITT, des idées comme ca y’en a toujours eu mais jamais réa-lisé a l’époque ou j’étudiais a cette école.Youssef BAHAMMI : ( lauréat de l’Institut)

ISITT MAG’ :L’équipe vous remercie pour l’intérêt que vous avez porté à notre magazine qui est tout de même le vôtre aussi; cela montre que vous avez bien com-pris l’objectif du magazine qui réside dans le par-tage, donc n’hésitez à aucun moment à nous faire part de vos idées, remarques, et suggestions.

L I B r E av I s |

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 39

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Partagez-la en écrivant à isitt mag’Envoyez vos articles à Raja [email protected]

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Différence

Carte Blanche | p a r CHAÏR Med Said

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 40

IsItt Mag’ . N° 2 . Février 2010 | 41

ILS ONT DIT SUR LES ELECTIONS

La majorité a toujours rai-son, mais la raison a bien

rarement la majorité aux élections.

[Jean Mistler]

Election : opération par la-quelle des citoyens libres

se choisissent des maîtres. [Elizabeth Hardwick]

Pourquoi des mecs élus par nous pour faire ce qu’on

veut, au lendemain des élec-tions, font ce qu’ils veulent ?

[Coluche]

On ne ment jamais tant qu’avant les élections, pen-

dant la guerre et après la chasse.[Georges Clemenceau]

Un grand sacrifice est aisé, mais ce sont les petits

sacrifices continuels qui sont durs. [Johann Wolfgang Von Goethe]

Perte. Privation de ce que nous possédons, ou ne

possédons pas. C’est dans ce deuxième sens que l’on dit d’un candidat battu qu’il a «perdu les élections».

[Ambrose Bierce]

A la nomination d’une pe-tite minorité corrom-

pue, la démocratie substitue l’élection par une masse in-compétente.

[George Bernard Shaw]

Les élections, ce n’est que de la poudre aux yeux. Les

partis changent, mais à l’inté-rieur, derrière les portes fer-mées, ils s’entendent et dis-tribuent des rôles.

[Alice Parizeau]

Faire une élection, c’est raconter une histoire de

telle façon que l’enfant qui sommeille en tout électeur croie que le candidat est le seul héros crédible de cette histoire.

[Jacques Séguéla]

Les campagnes électorales sont une excellente occa-

sion de dire n’importe quoi, que ne surpassent peut-être que les lendemains d’élec-tions..

[Jean Dion]

DIVERS |

Ils sont cinq: Hamza le guitariste, Oussa-ma le lead guitariste, Ismaïl le drumiste et enfin Hamada le bassiste ... l’isitien.Eh oui! un isitien sur la scène du Trem-plin au boulevard 2010. Mohammed Is-maini, surnommé Hamada, qui nous vient droit de Taroudant, va participer au festival casablancais et ce du 19 au 21 mars. «Cela fait presque cinq ans qu’on a créé GOVILS, et depuis, on a toujours rêvé d’être à L’Boulevard», avance Ha-mada avec beaucoup d’enthousiasme. Avec leur dernier album «Someone lookin’ for someting», Govils risque de mettre le feu aux Abattoirs. Au sens figuré, bien sûr. Good luck Hamada! good luck GOVILS!

Dans le cadre de leur formation, les MH2 organiseront des soirées à thèmes qui se dérouleront :Pour les MH2A, le 13 Mars 2010 sous le thème : « Cuisines du Ma-roc »Pour les MH2B, le 20 Mars 2010 sous le thème : « Tourisme rural»Pour les MH2C, le 27 Mars 2010 sous le thème : « Labels environ-nementaux »

Ces soirées dbuteront à partir de 19h et seront précédéesde confé-rences qui portent sur des thèmes en rapport avec le secteur hôte-lier.Le ticket d’entrée aux soirées a été fixé à 180dhs.

L’ADI organisera le 20 Mars 2010, à l’ISITT, la journée de la franco-phonie.

Soyez au RDV

GOVILS est l’un des groupes prédominants dans la scène du métal à Agadir.La musique du groupe est un mélange de «heavy metal» et de «progressif», avec comme influence (Pantera, megadeth, Judas priest, Dream theater, etc.). Le premier album de Go-vils «Someone lookin’ for someting» est le fruit du mélange de ces deux styles et d’un soupçon de riffe oriental, le tout fusionné avec une touche bien per-sonnelle.

UN ISITIEN AU BOULEVARD

A Venir

EN GUISE DE NOTE QUI DEVAIT COMPTER POUR LE PREMIER SEMESTRE DE CETTE ANNEE, MONSIEUR CHAGDALI, PROFESSEUR DE SOCIOLOGIE A LIVRE LES ETUDIANTS DE LA 4EME ANNEE A UN EXERCICE ASSEZ ORIGINAL CONSISTANT A ECRIRE UNE LETTRE A UNE PERSONNE DE LEURS CHOIX ET DANS LAQUELLE ILS DEVAIENT EXPLIQUER CE QU’ILS CONSIDERAIENT AVOIR RETENUS DU COURS DE COMMUNICATION INTERCULTRURELLE ET AUSSI CE QU’ILS PENSAIENT DE LA METHODE PEDAGOGIQUE UTILISEE POUR TRANS-METTRE LES NOTIONS DE CE COURS. SUITE A CELA, LA MAJORITE DES ETUDIANTS (POUR NE PAS DIRE L’ENSEMBLE) SE SONT MANIFESTES DANS LEURS ECRITS EN QUALIFIANT CETTE SITUATION DE « BIZARRE ». IL LEUR REPOND.

C ertes, la présente se veut une lettre de recadrage qui vient après celles produites par vos soins et dans

lesquelles vous étiez amené(e)s à parler de votre vécu d’ap-prentissage relatif à la sociologie de la communication inter-culturelle. J’avoue que l’acte de vous faire subir une épreuve d’évaluation sous forme d’une lettre avec le libre choix d’un destinataire est un acte pédagogique qui sort de l’ordinaire. Un acte susceptible d’être taxé de « bizarre » comme c’était le cas chez la plupart d’entre vous. Bizarre est le mot « magique » qui témoigne de notre impuissance face aux situations innovantes. « Bizarre » est surtout une expression énigmatique visant à ju-ger d’irrégulier tout ce qui échappe à l’entendement ou plutôt une compréhension illusoire et un jugement erroné…Face à votre sentiment de possession intense en utilisant l’ex-pression « mon professeur », je ne dirais pas mes étudiant(e)s parce qu’en réalité vous n’êtes pas les miens et ce malgré le sort qui nous a mis dans une situation du face à face pédago-gique. Je vous ai toujours considéré comme des partenaires à part entière. Des partenaires avec qui je peux partager le souci d’apprendre à apprendre. Un tel objectif de partage est la rai-son même qui m’a toujours incité à apprivoiser l’étrange pour qu’il ne soit plus taxé de bizarre.Assurer un cours de sociologie de la communication intercul-turelle n’a jamais été une chose aisée pour moi. Je me trouvais perpétuellement face à un dilemme à connotation complexe. Faut-il favoriser la connaissance ou l’efficience ? Les contenus ou les contenants ? Présenter la communication interculturelle comme un savoir distant par rapport aux situations de celles et ceux qui y sont exposé(e)s est un fait, à mon sens, dérisoire. Comment appréhender les stéréotypes et les pensées ethno-centriques si la réflexion n’arrive pas à emprunter le chemin qui mène vers soi-même ? Emprunter le chemin de l’injonction de Socrate « connais toi- toi-même » telle est l’orientation visée par ce cours.A ce stade, vous êtes peut-être en train de réaliser pourquoi je vous ai demandé de rédiger une lettre en utilisant le pro-nom personnel « je » ? C’est une manière de vous dire que le

style impersonnel n’est autre qu’une narration relatant des faits certes mais d’une manière distante. Une façon qui vous empêche de cerner les préceptes d’un cours visant à modifier vos schèmes de pensée en matière de communication dans un contexte marqué par l’altérité. Un tel objectif ne peut être es-compté qu’à travers une intériorisation de l’apprentissage avec un style personnel et individuel. De ce fait, définir les stéréo-types est un acte vide de sens si chacun de vous n’arrive pas à reconnaitre les stéréotypes qui gouvernent sa conduite et son comportement. Animé par l’idée qu’une pédagogie efficiente, celle qui renvoie à une double dynamique d’intériorisation et d’exté-riorisation de l’apprentissage, je me suis orienté vers une éva-luation permettant d’apprécier non seulement ce que vous avez intériorisé en termes d’apprentissage mais aussi ce que vous avez à extérioriser en termes de partage. Un apprentissage intériorisé est forcement un apprentissage à extérioriser et à partager. Au-delà les préceptes acquis durant le déroulement de ce cours, vos lettres ont véhiculé des perceptions sous-jacentes au regard que vous portez sur la méthode adoptée. Des per-ceptions « confuses » ne distinguant pas entre ma personne et ma méthode. Peut-être, vous avez raisons de procéder ainsi car la méthode utilisée n’est qu’une expression de ma manière d’extérioriser et de partager à avec vous ce que j’ai intériori-sé. La plupart d’entre vous ont mentionné ma façon de faire manquant de rigueur et focalisant sur mes expériences person-nelles d’une manière « comique » et anecdotique voire même choquante et c’est en ceci que je constitue une personne « Bi-zarre » pour la plupart d’entre vous… dérailler suppose l’exis-tence de rails constituant des voies tracées en parallèles, or le chemin qui mène chacun de nous vers soi-même est un chemin à construire sur un terrain accidenté… « Il est aussi difficile de se voir soi même que de regarder en arrière sans se retourner » disait un certain David Thoreau Enfin, j’espère que « Bizarre » ne soit pas votre commentaire en lisant la présente lettre. .. !?

A l’attention des étudiant(e)s AGETH2- ISITT - 2010

Une lettre de recadrage……

Mustapha Chagdali Professeur de sociologie

ISIT- Tanger

La plume d’un Prof’ |