le mag de la massilia sup race (n°2 - mai 2012)

12
IntervieWs Gaetan Sene & Lulu Langlois ZOOM SOLIDARITÉS INTERNATIONAL Bic Sport Massilia sup race 2-3 juin le RDV Stand Up Paddle le Mag Numéro 2 - mai 2012 www.massiliasuprace.com

Upload: divine-id

Post on 23-Mar-2016

222 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Le magazine de la Massilia SUP Race, manifestation sportive de stand up paddle à Marseille, les 2 et 3 juin prochains sur la plage du Petit Roucas pour les amateurs et les professionnels.

TRANSCRIPT

IntervieWsGaetan Sene & Lulu LangloisZOOMSOLIDARITéS INTERNATIONALBic Sport

Massilia sup race 2-3 juin

le RDV Stand Up Paddle

le MagNuméro 2 - mai 2012

www.massiliasuprace.com

SO

MM

AIR

E

Suivez-nous surwww.massiliasuprace.com

SO

MM

AIR

EMassiliaSupRace2012

2-3 juin

zoomStand up for safe water . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 Tous debout pour l’eau potable avec SOLIDARITES INTERNATIONAL

Bic Sport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 Interview de Patrice Remoiville, chef de produit SUP

IntervieWsGaetan Sene . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 Passionné de SUP et citoyen du monde…

Lulu Langlois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 La glisse dans la peau

Numéro 2 - mai 2012 agrément FFS

4

Stand up for safe waterTous debout pour l’eau potable !

Parce que la moitié de la planète n’a pas accès à l’eau potable, ramons ensemble pour la bonne cause avec l’ONG SOLIDARITÉS INTERNATIONAL.

lutter contre les effets de la sé-cheresse.

Humanitaires, nous devons nous adapter, nous dépasser et savoir faire face à de nombreux défis pour secourir des populations en danger et pour leur apporter les moyens de subvenir à leurs be-soins de façon durable, dans le respect de leur dignité et de leur

identité. Autant de valeurs qui nous rapprochent de toutes celles et de tous ceux, amateurs ou professionnels, qui pratiquent le paddle. Un sport qui exige abné-gation, don de soi et générosité. Une expérience qui appelle aussi au respect de l’environnement et au partage d’une ressource natu-relle fondamentale, l’eau.

Nicolas Seurot, notre ambas-sadeur du paddle.Le 25 septembre 2011, ce surfeur girondin a organi-sé la première traversée en paddle du bassin d’Arcachon pour collecter des fonds pour nos programmes d’urgence en Somalie. Bilan : 80 partici-pants, plus de 6 500 € collec-tés et une belle expérience qui

marque le début d’une longue série d’événe-ments paddle à venir pour SOLIDARITÉS INTER-NATIONAL.

« L’idée m’est venue un matin d’août, après un énième reportage télé sur des enfants affamés en Somalie. J’avais déjà pensé à relier le Cap Ferret à Arca-chon en “stand up paddle’’, c’est à dire en pagayant, debout sur une longue planche de surf. Je me suis dit que pour la bonne cause, c’était le moment d’organiser cette tra-versée et de transformer ce qui

Depuis plus de 30 ans, l’associa-tion d’aide humanitaire d’urgence SOLIDARITÉS INTERNATIONAL porte secours aux victimes de conflits et de catastrophes naturelles. Notre mission, répondre à leurs besoins vitaux : manger, s’abri-ter, et surtout, boire.

Fortes de notre expérience des crises humanitaires les plus sé-vères, de l’Afghanis-tan à Haïti, en pas-sant par les Balkans, le Rwanda, l’Indoné-sie et le Darfour, nos équipes humanitaires sont particulièrement engagées dans le combat contre les maladies liées à l’eau non po-table et à un environnement in-salubre, première cause de mor-talité au monde.

Aujourd’hui, l’urgence nous ap-pelle au Sahel, où nos équipes interviennent au Tchad, en Mau-ritanie et au Kenya-Somalie pour

<< Un évènement qui s’inscrit dans les valeurs et l’histoire de

SOLIDARITÉS INTERNATIONAL >>

5

De gauche à droite / de bas en haut :- Le groupe de pagayeurs solidaires - Christophe Dugarry le champion du monde

de foot- Nicolas Seurot, surfeur engagé, a organisé

cette traversée à la rame pour collecter des fonds pour les programmes d’urgence en Somalie de SOLIDARITES INTERNATIONAL. « Même si nos moyens restent modestes et nos actions superficielles, nos efforts ne sont pas superflus. »

- Assis ou debout, tout le monde se lève pour la Somalie

Vidéo [http://vimeo.com/29631922] Stand up for Somalia by Nicolas Seurot

www.standupforsomalia.fr

était un simple défi personnel en événement solidaire. C’est une amie donatrice pour SOLIDARITÉS INTERNATIONAL qui m’a parlé de cette ONG. Elle m’a convaincu. »Conseillé par notre service com-munication, Nicolas ouvre sa page sur jecollectepoursolidarites.org. Le talent de ce réalisateur vidéo dans le civil fera le reste. Il crée un site www.standupforsomalia.fr, envoie un dossier de presse aux médias et attire de nombreux partenaires. Un mois plus tard, plus de 80 personnes, surfeurs confirmés, sportifs du dimanche, familles et enfants, se rendent au Cap Ferret pour participer à l’aventure et associer eux-aussi défi sportif et geste solidaire, dans un cadre magnifique. Parmi eux, le champion du monde de football Christophe Dugarry. Le journal Sud-Ouest, l’édition régionale de France 3, RTL2, ainsi que de nom-breux sites web relaient l’initiative. Pour SOLIDARITÉS INTERNATIONAL, cette journée est un déclic, ce sport une superbe découverte. Dépassement de soi, partage et respect de l’environnement sont autant de valeurs dans lesquelles se retrouvent nos équipes huma-nitaires. Résultat, l’ONG décide de renouveler l’expérience pour aller à la rencontre du grand public et sensibiliser le plus grand nombre sur son action dans le monde et sur l’urgence de l’accès à l’eau potable pour tous. Rendez-vous à Marseille les 2 et 3 juin et à Arca-chon le 23 septembre prochain. ■S’informer : http://solidarites.org/de-fault.shtml Nous soutenir : https://dons.solidarites.org/b/mon-don

Les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL sont présentes dans 15 pays, notamment en Somalie, au Tchad, en Haïti, en Afghanistan et au Bengladesh. Constituées de 2 000 expatriés et employés locaux, elles mènent une centaines de programmes humanitaires, de l’urgence au développement en contexte humanitaire. 91,6 % de notre budget (44 millions d’euros) sont affectés à nos missions sur le terrain en faveur des populations en danger.

Solidarités international en quelques dates & chiffres…

• 1980 – 2012 : Plus de 30 ans d’action humanitaire C’est en 1980 qu’Alain Boinet engage sa pre-mière mission humanitaire en Afghanistan et fonde SOLIDARITÉS INTERNATIONAL dont il est aujourd’hui directeur général. Depuis, nous sommes intervenus dans plus de 30 pays, ré-pondant aux besoins urgents de centaines de milliers de familles, et les aidant à retrouver leur autonomie.

• 3,7 millions de personnes secourues dans le respect de leur dignité, sur la seule base des besoins vitaux.

• 16 missions dans 15 pays Nous menons plus d’une centaine de programmes humanitaires, de l’urgence à la reconstruction.

• 1990 employés nationaux et expatriés Nos équipes humanitaires sont formées d’ex-perts dans le domaine de l’accès à l’eau et à l’assainissement, de la sécurité alimentaire et de la reconstruction.

• 91.6% de nos ressources sont affec-tées à nos missions humanitaires en faveur des populations démunies

• 7 personnes meurent chaque minute à cause de l’eau insalubre 50% de la population n’a pas accès à une eau potable et 2,6 milliards de personnes ne disposent pas de latrines hygiéniques.

• Eau, Hygiène et AssainissementTraitement et distribution d’eau en urgence, réhabilitation et construction de puits, de latrines, et de réseaux d’eau… Notre action vise à améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainis-sement, à promouvoir les bonnes pratiques d’hygiène et à accompagner les communautés dans la prise en charge des infrastructures.Rampe de distribution d’eau potable. Port-au-Prince, camps de déplacés, Haïti.

• « Seule, la technique n’est rien »L’efficacité et la pérennité d’une réalisation sont le fruit d’une

démarche sociale globale. La technique ne représente que la partie visible de l’iceberg. Elle seule ne suffit pas. Le procédé choisi n’est que la traduction de besoins spécifiques d’une population qui doit être en mesure de s’appro-prier l’infrastructure, de la gérer et de l’entretenir. J.M. Leblanc, référent eau, hygiène et assainissement.

6

« Mon essence, la passion pour le sport qui m’anime depuis mon enfance. Toujours à la recherche de sensations, de performances, de surpassement, de découvertes, d’émerveillement et d’émotions, je réalise qu’après plus de vingt ans à parcourir les océans et rivières aux quatre coins de la planète, cette passion reste intacte… »

Gaetan Sene passionné de SUP et citoyen du monde...

La compétition, son moteur pour surpasser ses limites, les eaux tumultueuses des rivières ont été son premier défi qui l’amènera en équipe de France de descente de rivière. Il a aussi côtoyé la haute rivière, l’extrême, lors d’un Festi-val « Eaux vives » hors norme en Asie du Sud. Puis, il a parcouru de nombreux pays à la recherche de nouvelles rivières et paysages

marins somptueux. Son der-nier voyage à Tahiti en 2008, fut l’expérience qui lui a permis de renouer avec la compétition en Surf ski. Aux côtés des meilleurs athlètes Polynésiens, il a appris à Surfer cette houle du large. ■

Ci-dessus : Lors du récent ISA World Stand Up Paddle and Paddleboard Championship à Miraflores au Pérou

© ISA/Tweddle/supjournal.com

http://breizhoceanpaddler.blogspot.com

7

© Fd/www.getupsupmag.com

Vidéo 1 [http://www.youtube.com/watch?v=MCJN_TxPH6U] dowN wiNd SuP rAdE dE BrESt (Lundi 9 avril 2012)« Un deuxième down wind dans la rade de Brest en compagnie de la fine équipe.Des conditions un peu difficile, vent ¾ arrière, une bonne expérience pour continuer à approfondir la technique spécifique du down wind et exploiter au mieux les petits trains de houles. Résultat, un jolie petit rush qui illustre bien les phases de glisses et de rames sur cette descente de 13 km en 1 H 10. Avec la Starboard bop 12’6 x26.5 & Select race médium. »

Vidéo 2 [http://www.youtube.com/watch?v=BVa3zIp4HhU] BzH & MAui SuP SurFiNg 2011

« Défis des Goémoniers, Lilia Finistère. Une belle course avec un départ sur la plage du Hoalen Store, au pied du phare de l’île vierge. Puis une remontée de l’Aber Warc’h avec un vent et courant portant pour une arrivée au château de Kerouartz. De la glisse, tactique entre les rochers et les courants un résultat prometteur pour la saison qui démarre 1er en 12’6, 2nd au scratch. – avec Select Paddles, Starboard Sup France et Bilbao Thomas. »

Int

er

vie

w

Pourquoi s’être tourné vers le SUP ?En 2009, avec un nouveau titre de champion France d’Ocean racing en poche, je ne cesse de garder ma motivation.Alors que le surf ski me procurait déjà d’extraordinaires sensations de plaisir, j’ai voulu diversifier mon entraîne-ment, avec une discipline qui émergeait. En 2010, le Stand up paddle a été pour moi une révélation, j’ai définitivement adopté cette nouvelle pratique complémentaire de ma pre-mière passion.

Que pensez-vous de son éclosion aux USA ?L’engouement est énorme là bas , j’ai pu le constater lors de la

Battle of paddle en Californie. Je n’avais jamais vu autant d’ath-lètes pro/amateurs, spectateurs et exposants sur un événement nautique. C’est une pratique sportive accessible à un très large public et facile à mettre en place. A mi-chemin entre le canoë et le surf, on le pratique comme on veut, en balade ou en surf, sur des plans d’eau variés.Tous les ingrédients sont réunis pour son éclosion également en France surtout dans le Sud !

Que pensez-vous du lancement de la Massilia SUP Race ?Je suis ravi qu’il y ait un nouvel événement à Marseille, je garde un très bon souvenir de l’étape du Naish tour en 2010. Le vieux port, la plage, les calanques, des paysages et une eau magni-fiques.Nul doute que ce sera une belle fête du Stand up paddle au vu de la communication et de l’organisation.

Que faîtes-vous dans la vie ? Professionnel ?Célibataire, un cœur à prendre !! Je passe trop de temps à faire du sport et à voyager. Côté professionnel, j’étais infirmier aux urgences/samu, un métier passionnant mais incompatible avec le sport de haut niveau. Aujourd’hui je consacre un tiers de mon temps à la compétition en Sup, je travaille comme infirmier en intérim et je vais créer mon école de Sup cet été.Nous avons aussi des paysages magnifiques, le Golf du Morbihan et ses nombreuses îles, la côte sauvage, des plages à surf.

Quel est votre plat préféré ?Les lasagnes, c’est le plat du sportif, mais j’adore surtout goûter de nouvelles saveurs lors de mes voyages exotiques.

Que faites-vous quand vous n’êtes pas sur une planche ?J’essaie de gérer cette vie très active et surtout passer un peu de temps avec ma famille, ma filleule. Je rénove aussi une maison avec mon père qui m’apprend à bricoler et je m’investis un peu dans une association qui vient en aide aux enfants malades ou handicapés.

Quel est votre plus grand rêve ?C’est la question qui me demande le plus de réflexion ! J’ai beau-coup de rêve et je m’efforce de les réaliser. Mon plus grand rêve serait de continuer à vivre cette vie trépidante, partager entre le sport, les voyages, prendre soins des autres, le tout avec une personne qui partage les mêmes valeurs.

8

bic sport interview de Patrice Remoiville,

chef de produit SUP

Leader mondial de la planche à voile pendant plus de 20 ans, BIC Sport s’est diversifié au cours des 20 dernières années dans les secteurs du surf, du kayak, du dériveur pour enfants et utilise aujourd’hui ce savoir faire unique pour lancer une large gamme de Stand Up Paddle.

Pouvez-vous nous présenter la marque Bic Sport ?BIC Sport est aujourd’hui le spé-cialiste international des sports d’eau. Précurseur du surf et du SUP industriel et référence dans le monde très exigeant des surfeurs, BIC Sport est également un des leaders européens sur le marché du kayak sit-on-top avec des pro-duits très novateurs qui ont obte-nu plusieurs prix du design. Sur le terrain de la compétition, BIC Sport est à l’origine d’une nouvelle pratique sportive dans le Windsurf pour les jeunes avec la Techno 293 One Design qui connaît une croissance forte depuis plusieurs années. BIC Sport a créé la même dynamique dans le dériveur pour enfants où le très innovant O’pen BIC a relancé la pratique du déri-veur chez les jeunes. Pour fabriquer ces produits, BIC Sport dispose d’un outil industriel unique au monde qui utilise trois technologies différentes : le ther-moformage, le thermoformage sur noyau PE et l’extrusion souf-flage. Située en France, à Vannes, cette unité de production permet de produire 65 000 produits qui sont exportés dans plus de 90 pays.

Avez-vous des secrets de fabri-cation des planches de SUP ? Qu’est-ce que vos planches ont de plus que les autres ?Oui bien sûr. Les systèmes de production des BIC SUP sont uniques, donc confidentiels.Selon les matériaux par exemple, pour l’ACS ce sont des SUP, très robustes et très bon marché. Le Thermoformage (ACE TEC) nous permet de fabriquer des SUP, lé-gers et très robustes.

Qui est à l’origine de la création de la marque BIC SUP ?BIC SPORT

Un événement de SUP à Mar-seille, ville cosmopolite, qu’est-ce que cela vous inspire ?C’est surtout une très grande ville de bord de mer et qui comptera des milliers de SUPers très bientôt.

Qu’attendez-vous de la Massilia SUP Race ?C’est l’occasion de montrer notre savoir faire et notre gamme de SUP 2012, aux pratiquants, mais aussi et surtout l’occasion d’ini-tier à la pratique, un large public.

Quels sont vos futurs projets ?C’est confidentiel. ■http://fr.bicsup.com/

9

bic sport interview de Patrice Remoiville,

chef de produit SUP

le RDV Stand Up Paddle

Massilia sup race

Suivez-nous sur

Le site de la Massilia SuP race est enfin en ligne : des photos, des actus, des infos sur l’événement, un livre d’or...

www.massiliasuprace.comRetrouvez sur le site, tous les exposants

présents lors de la manifestation

10

Lulu langlois la glisse dans la peau

Int

er

vie

w

Pourquoi tu t’es mis au SUP ?J’ai un copain de Bandol qui m’en parlait depuis quelques temps et aussi Nicho Lartizien qui avait des planches Gong ; ils me disaient que c’était complé-mentaire au surf et moins traumatisant au niveau du cou (surtout que j’ai été opéré d’une hernie discale

cervicale). J’ai essayé et je n’ai plus lâché la pagaie.

Tu sens comment la Massilia SUP Race ?Je crois que ça va être vraiment sympa, la rade de Marseille est magnifique. Et puis c’est Mar-seille, la Bonne Mère, les Marseil-lais, la Sardine, c’est toute une ambiance. On a fait l’an passé une étape du Naish Tour qui s’est bien passée et je crois que cette année ce sera encore mieux.

Ce n’est pas un truc de mules ces courses de Race quand même ?On pourrait croire çà, mais on se tire des bonnes bourres, c’est comme se demander si le VTT

c’est comme du vélo sur route. On rigole bien aux passages de bouées, par moment c’est un peu rock’n roll mais ça fait partie de la course. Et puis il y a les longues distances en downwind, alors là il y a du sport.Il y a une course en Bretagne où il y a des SUP, des pirogues, des paddleboards et c’est génial de regrouper ces sports de rame, on a tous un dossard mais on glisse ensemble. C’est ça l’esprit du SUP aussi, glisser du mieux que tu peux.

Comment tu expliques le déve-loppement du Stand Up en France ?La France a toujours été un pays de sports de glisse, le surf a mis un peu de temps à se développer, mais les nouveaux sports ont vite démarré, d’ailleurs le premier distributeur de windsurfers était à Marseille.Les français ont vite compris que c’est un sport facile, praticable à tout âge, sur tout type de plan d’eau et en plus c’est style et on peut le faire en famille.

Les meilleurs moments de ta carrière ?En windsurf, les championnats de windsurfer en Sardaigne, au Mexique, aux Bahamas, à Mar-seille (en 78 au club de La Pelle) et ensuite la Panam à Hawaii, le sport n’avait aucun enjeu écono-mique, il n’y avait que des ama-teurs au sens noble du terme.En SUP, la Presqu’Ile Paddle Race à Crozon, la traversée de Paris, l’Oléron Challenge.

lulu en quelques dates… • 1959 : Naissances à Paris• 1973 : Déménage dans le Var• 1974 : Débuts en planche à voile

à Bendor• 1976 : Championnats du monde

windsurfer aux Bahamas, 11ème place, Robby est déjà 1er

• 1978 : Vice champion d’Europe windsurfer à Marseille

• 1979 : Champion du monde windsurfer par équipes en Sardaigne

• 1983 : Panam Cup Hawaii• 1984 : Distributeur et agent com-

mercial (Rotho, Simmer, Billabong, Eastpak, Nike…)

• 2010 : Débute le SUP

Quels sont tes projets ?En race, les courses de médi-terranée, la course d’Oléron en juin, Crozon en octobre et pour-quoi pas les downwinds au pays basque en juillet-aout.

Pratiques-tu d’autres sports ?Je fais de la planche à voile quand j’ai le temps et qu’il y a mistral, un peu de snowboard.

Les études ?Une licence d’Administration Éco-nomique et Sociale.

Pays pour voyager ?J’aimerais bien retourner en Aus-tralie, c’est grand et nature ; je suis attiré par l’Inde aussi, il doit y avoir des spots et puis c’est mystique.

Les spots ?Ceux où je n’irai jamais Jaws, Teahupoo, mais tous les autres il faut que j’aille, à Bali, au Maroc, en France … ■

11

Avec Robert Territheau à Lyon

En haut : Hawaii HaleiwaCi-contre à gauche, de haut en bas : Championnats de France & Downwind

Ci-contre à droite, de haut en bas : Jules mon fils et moi à Crozon